#A Quoi Pensent Les Jeunes Filles
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artdecoandmodernist · 2 years ago
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Armand Vallée, A Quoi Pensent Les Jeunes Filles (What Do Young Girls Think), La Vie Parisienne, April 19, 1924.
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mote-historie · 1 year ago
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Armand Vallée (1884-1960), Danseuses Type Sport, A Quoi Pensent Les Jeunes Filles (What Do Young Girls Think), La Vie Parisienne, 19. April, 1924.
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selidren · 18 days ago
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Eté 1934 - Champs-les-Sims
2/5
!! Ces dialogues ont été écrits pour essayer de retranscrire le niveau de langage d'un enfant de trois ans. Navrée si il n'est pas trÚs clair. Une version plus lisible est dispo en bas. !!
Tu as sans doute déjà remarqué que j'ai également répondu à ta petite soeur. C'est une jeune femme adorable qui a simplement besoin de s'épancher un peu, et je suis contente de voir que cela lui fait plaisir. Je sais que c'est parfois difficile de le faire avec ses proches. Ma propre mÚre m'a parfois reproché de ne pas assez me confier à elle. Je pense qu'elle aurait aimé davantage de proximité. Il faut dire qu'en face, elle avait Oncle Adelphe, qui avait autrefois une relation presque fusionnelle avec ses enfants, surtout avec Alexandre, ce qui est difficile à imaginer aujourd'hui.
D'ailleurs, il semble qu'Antoine et Ange se soient lancĂ©es dans une espĂšce de compĂ©tition de meilleur pĂšre en imitant Adelphe. Cela reste amical heureusement. Je n'ai jamais vu des hommes aussi investis dans la vie de leur progĂ©niture. Quand il rentre le soir, Antoine demande Ă  Louise de lui raconter sa journĂ©e en dĂ©tail, et il fait preuve d'une infinie patience pendant que la petite bĂ©gaye, bute sur les consonnes ou cherches ses mots pendant de longues secondes. MĂȘme Ange n'a jamais eu une telle patience.
En réponse, mon mari s'est lancé à corps perdu dans les études de nos filles et a fait des mathématiques son nouveau cheval de bataille. Cela a valu aux filles les félicitations de Mademoiselle Yvain.
Antoine a surenchérit en faisant apprendre à sa fille des mots comme "prolétariat", "capital" ou encore "Lénine". Louise a encore du mal à prononcer les sons en "l", alors ça a été assez laborieux. C'est une plaisanterie plus ou moins amicale entre Antoine et Ange, le premier reprochant au second son manque de conscience politique. Aurore y a mis fin quand la petite s'est mise à bégayer "Vive le camarade Staline." Ma belle-soeur n'aime pas qu'on répÚte des choses qu'on ne comprend pas, exactement ce qu'était en train de faire Antoine avec leur fille.
Transcription :
Louise « Puis on a lu l‘histoire et Maman a dit d’aller jouer avec Elisabeth. »
Marc-Antoine « Et bien dis moi, ça en fait une journĂ©e bien remplie. Et ça t’as plu ma grande ? »
Louise « Oui. Et Papa y fait quoi au travail ? »
Marc-Antoine « Moi ? Oh, tu sais ce n’est pas trĂšs intĂ©ressant. »
Louise « Pourquoi tu vas au travail alors ? Maman dit que c’est important ton travail. »
Marc-Antoine « Bon alors si Maman le dit
 Et bien, Papa aide les gens. Enfin, il essaie. Mon travail, c’est d’essayer de rĂ©gler les problĂšmes au village. »
Louise « Pourquoi ? »
Marc-Antoine « Il faut bien que quelqu’un le fasse non ? Je pense que je suis assez utile. Et puis, Papa veut que tous les gens aillent bien. »
Louise « Tu fais comment ? »
Marc-Antoine « Il faut que personne ne sois dans le besoin. Et dans l’idĂ©al, il faudrait que chacun ait droit Ă  la mĂȘme chose. Tu sais, comme quand tu prend le goĂ»ter avec tes cousines, vous avez droit Ă  la mĂȘme chose. »
Louise « C’est pas vrai ! Pourquoi moi je peux pas avoir la fourchette ? »
Marc-Antoine « Tu es encore trop petite mais
 oh ce n’est pas un bon exemple
 Tu es peut-ĂȘtre encore un peu petite pour comprendre. Mais dis toi simplement que Papa veut que tous les gens puissent ĂȘtre Ă©gaux et qu’il n’y ait plus ni riches ni pauvres. »
Louise « Et c’est bien ça ? »
Marc-Antoine « Oui, c’est bien. Demande Ă  Maman si tu veux. »
Louise « Maman elle pense ça aussi ? »
Marc-Antoine « Oui. Maman et Papa sont mariĂ©s parce qu’ils s’aiment mais aussi parce qu’ils pensent la mĂȘme chose. »
Louise «   »
Marc-Antoine « Louise ? »
Louise « Maman elle pense que je peux avoir une fourchette aussi pour manger. Alors, tu es d’accord ? »
Marc-Antoine « Petite futĂ©e
 C’est bien la fille de son pĂšre celle-lĂ ... »
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journaldenimportequi · 7 months ago
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Lundi 8 juillet 2024
Comment lui dire adieu
Ce n'est pas la grande forme. Je veux dire, mentalement, parce que physiquement, je vais pas trop mal, enfin, je grossis, les gens pensent que je ne fais rien de mes journées mais c'est faux : je grossis.
Mais je dĂ©prime pas mal, Ă©pisodiquement. LĂ  ïżœïżœa m'a encore repris hier, dans la nuit, envie de crever. J'ai rĂ©flĂ©chi et j'ai pensĂ© qu'il fallait que j'aille manger, alors je suis allĂ© manger du Saint Nectaire avec du saucisson, ça m'a remontĂ© le moral, la bouffe, ça fait du bien.
Je souffre un peu, oh, c'est rien par rapport aux gens qui ont de vrais raisons de souffrir (malades et handicapĂ©s, je les surnomme les infortunĂ©s lorsque je les croise, et je que me rĂ©jouis d'ĂȘtre bien portant). Mais voilĂ , c'est la misĂšre affective qui provoque mon dĂ©sarroi. Quand est-ce que je vais arriver Ă  ĂȘtre heureux tout seul ?
J'essaye de rencontrer des filles, ça me coĂ»te mĂȘme pas mal de pognon, sur Tinder... je match avec des filles et puis on discute, quand elles daignent me rĂ©pondre mais ça ne va jamais plus loin. Mais enfin, de quoi je me plains, aprĂšs tout cela ne fait que 10 mois que je suis cĂ©libataire ! Whatever...
Je me suis forcĂ© Ă  Ă©crire ce soir, j'ai eu raison, parce qu'au fur et Ă  mesure oĂč s'Ă©crivent ces lignent ma peine s'envole, le pouvoir de l'Ă©criture...
Il faut que je vous dise, le mois dernier, il est arrivé un malheur, malheur prévisible hélas, mais voilà, Françoise Hardy est morte.
Et, un peu sur un coup de tĂȘte, j'ai dĂ©cidĂ© de me rendre Ă  ses obsĂšques.
Alors me voilĂ  une semaine plus tard Ă  Paris, oĂč j'ai louĂ© un Airbnb, et je suis allĂ© au PĂšre Lachaise (que je commence Ă  connaĂźtre, parce que ce n'est pas la premiĂšre fois que je m'y rendais).
Que dire de l'événement... au début, j'ai trouvé que c'était un peu un cirque digne de Cannes en période de festival, tous ces gens qui commentaient l'arrivé des people... il en est arrivé un paquet, de Nicolas Sarkozy (avec la fidÚle Carla) à Mathieu Chedid, en passant par Etienne Daho qui est passé à cÎté de moi, arrivant par le cÎté du public, reconnaissable malgré son bonnet et ses lunettes noires, et puis la premiÚre dame, Brigitte Macron, et puis bien sûr Thomas et Jacques Dutronc, qui ont été applaudis.
Et puis le cerceuil est apparu et en l'apercevant ma gorge s'est serrée, je l'avoue.
Ensuite retentit une musique : Et Si Je M'en Vais Avant Toi, j'ai trouvé ça trÚs beau.
J'avais achetĂ© une fleur, une rose blanche, et je me trouvais un peu bĂȘte parce que je ne savais pas oĂč la dĂ©poser, de plus, bizarrement, quasiment personne n'est venu avec des fleurs... J'ai fini par la dĂ©poser quelque par Ă  cĂŽtĂ© d'une photo de Françoise et de quelques fleurs qui avaient Ă©tĂ© accrochĂ©es lĂ .
Je ne me suis pas Ă©ternisĂ©. J'ai dĂ» rester une heure et demi. Et puis je suis reparti, aprĂšs la cĂ©rĂ©monie. Je n'ai pris aucune photo, je pensait bĂȘtement que ce serait indĂ©cent en telles circonstances mais j'avais probablement tort puisque la plupart des gens prenaient des clichĂ©s Ă  tout va.
Quelques temps plus tard aprÚs ma sortie, j'étais sur un banc non loin de l'entrée du PÚre Lachaise, lorsqu'on m'a abordé. Il s'agissait de Benoßt, une homme que je connais via les réseaux sociaux (et particuliÚrement par le forum « Sugar Montain »). Cela fait trois fois en un an que je me fait accoster comme ça par une connaissance des réseaux. C'est plutÎt agréable, parce que ça me fait socialiser. Benoßt était accompagné d'un jeune ami à lui et ça m'a permis de faire aussi sa connaissance. Depuis, nous nous suivons mutuellement sur Instagram.
J'avais parlĂ© de Berlin, ici, il y a quelques temps. Ce projet est tombĂ© Ă  l'eau, comme souvent, en fait. Avec mes amies on fait des plans excitants et au final ils ne se rĂ©alisent pas, c'est une habitude. Mais je garde cette envie de voyage. J'ai rĂ©flĂ©chi et il me semble qu'en Ă©conomisant seulement quelques mois (c'est Ă  dire en cessant de dĂ©penser des centaines d'euros en bouquins chaque putain de mois) je pourrais facilement me payer un autre sĂ©jour Ă  New York. Ca me trotte dans la tĂȘte depuis un moment. J'ai rĂȘvĂ© de New York pendant toute ma vie, et puis j'y suis allĂ©, et depuis, je ne rĂȘve que d'y retourner. Ce projet se concrĂ©tisera t il ? Ou sera t il empĂȘchĂ© par ma tendance maladive Ă  procrastiner ? J'aurai voulu y aller avec mon frĂšre, histoire qu'il s'occupe de rĂ©gler toutes les choses pratiques que j'ai la flemme de prendre en main, mais selon lui, il ne peut plus se rendre aux USA pendant plusieurs annĂ©es parce qu'il a fait un voyage Ă  Cuba. Cette idĂ©e me semble surprenante mais c'est en tout cas ce qu'il prĂ©tend. Et si j'y allais seul ? Justine, ça ne l'intĂ©resse pas. Mais peut ĂȘtre que Canel serait encore enthousiasmĂ© par cette idĂ©e, alors je pourrais y aller avec elle...
On verra, mais en tout cas si ça se fait ce sera en 2025.
Je me suis rendu qu'on d'une chose, rĂ©cemment : je suis un artiste sans Ɠuvre, et ça, c'est une vraie tragĂ©die.
Dans 3 jours je me rendrai Ă  nouveau Ă  Lyon pour le concert de Cat Power, donc je vous parlais dans la derniĂšre note, vous savez, celui oĂč je suis censĂ© rentrer gratuitement sur invitation en Ă©change d'un papier. Ca me remontera peut ĂȘtre le moral.
Allez, je vous laisse, j'ai écris deux pages, c'est déjà pas mal, non ?
Bande son : The River, Bruce Springsteen
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christophe76460 · 21 days ago
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Mes frĂšres, ne soyez pas nombreux Ă  assumer le ministĂšre de l’enseignement (dans l’Église), (Alfred Kuen rajoute cela entre parenthĂšses parce que les chrĂ©tiens sont appelĂ©s Ă  enseigner leurs enfants.)
Pensez-y : nous qui enseignons les autres, nous serons jugĂ©s d’autant plus sĂ©vĂšrement.
Chacun de nous fait des fautes, sur bien des points et de bien des maniĂšres.
Celui qui ne commettrait jamais de faute dans ses paroles serait un homme parvenu Ă  l’état d’adulte, capable de maĂźtriser aussi son corps tout entier. Jacques 3: 1-2 POV
Nous sommes tous pareils, nous n'aimons pas les enseignements qui nous demandent de mourir Ă  nous-mĂȘme.
Mais c'est pourtant une erreur de négliger certains enseignements qui sont transmis comme des avertissements.
Comme ceux qui sont adressĂ©s aux chrĂ©tiens qui Ɠuvrent dans l'indĂ©pendance.
Parce qu'en effet, certains chrétiens pensent qu'ils servent le Seigneur, alors qu'en réalité, ils le font dans un mauvais état d'esprit.
Et nous voyons que malgrĂ© le fait que Dieu peut avoir accompli des miracles au travers de certains frĂšres et sƓurs, le Seigneur pourra leur dire malgrĂ© tout qu'il ne les connaĂźt pas.
Et cela vient de ce qu'ils n'ont pas considéré les avertissements que leur avait adressés le Saint-Esprit.
Et cependant, il me faudra leur déclarer formellement : « Je ne vous ai jamais connus ! Vos actes sont mauvais, ils sont contraires à la loi de Dieu ! Allez-vous-en !Matthieu 7: 23 POV
Et le Seigneur dit la mĂȘme chose aux vierges qui se comportaient, eux aussi, comme des insensĂ©es.
À la fin, les autres jeunes filles arrivent à leur tour, mais elles ont beau crier : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !
Il leur rĂ©pond : vraiment, je vous l’assure : je ne sais pas qui vous ĂȘtes. Matthieu 25: 11-12 POV
Mais c'est quoi exactement accomplir des actes qui sont contraires Ă  la Loi de Dieu ?
C'est en fait, de ne pas Ɠuvrer dans le mĂȘme Ă©tat d'esprit que le faisait JĂ©sus-Christ et les apĂŽtres.
Et donc de ne pas bĂątir l'Église de JĂ©sus-Christ selon les rĂšgles qui ont Ă©tĂ© Ă©tablies par les apĂŽtres.
C'est pour cela que l'apÎtre Paul donne cet avertissement qui se trouve dans la premiÚre lettre qu'il a adressée aux Corinthiens, au chapitre 11 et dans les versets 18 et 19.
Tout d’abord, j’apprends que lorsque vous tenez une assemblĂ©e des membres de votre Église, il se forme parmi vous des groupes sĂ©parĂ©s, de sorte que vos divisions apparaissent au grand jour.
J’incline Ă  croire qu’il doit y avoir une part de vĂ©ritĂ© dans ce qu’on raconte.
Il faut bien qu’il y ait des partis parmi vous, pour que les « gens de valeur » puissent se mettre en Ă©vidence et jouer leur rĂŽle ! » 1 Corinthiens 11: 18-19 POV
Mais qu'est-ce que l'apĂŽtre Paul veut communiquer exactement ?
C'est tout simplement qu'il y a certains chrĂ©tiens qui Ɠuvrent pour bĂątir l'Église de JĂ©sus-Christ.
Et d'autres qui crĂ©es de la confusion dans l’Église de Christ, en produisant des divisions au travers de leurs enseignements, encouragent les chrĂ©tiens a marcher dans l'indĂ©pendance.
En effet, ils ne communiquent pas des enseignements qui construisent le corps de Christ, mais ils créent plutÎt le Chaos.
En approuvant l'esprit d'indépendance, et donc de divisions, car ceux qui n'assemblent pas dispersent.
Mais assemblée pour quoi, sur quelle base ?
Parce que beaucoup de chrĂ©tiens disent Ɠuvrer pour assemblĂ©e, mais ils le font en faisant des compromis.
Alors que l'Évangile dit que celui qui veut ĂȘtre un disciple, il doit accepter de mourir Ă  lui-mĂȘme, et porter sa croix, et cela dans le but de bĂątir l'Église de JĂ©sus-Christ.
Conclusion : il faut vraiment s'assurer que ce que nous communiquons construit l'Église de JĂ©sus-Christ et dans le mĂȘme esprit que le faisaient les apĂŽtres. Et donc sur le bon fondement, et en respectant les rĂšgles qui nous ont Ă©tĂ© transmises par les apĂŽtres.
Nous qui Ɠuvrons ensemble au service divin, nous ne sommes que des collaborateurs de Dieu, et vous, vous ĂȘtes le jardin qu’il cultive.
Ou (pour prendre une autre image) vous ĂȘtes la maison qu’il construit.
ConformĂ©ment Ă  la mission que Dieu, dans sa grĂące, m’a assignĂ©e et selon les capacitĂ©s qu’il m’a donnĂ©es, j’ai posĂ© chez vous le fondement selon les rĂšgles de l’art, comme un architecte qui connaĂźt son mĂ©tier.
À prĂ©sent, quelqu’un d’autre continue la construction et bĂątit sur ce fondement. Seulement, que chacun prenne garde Ă  la maniĂšre dont il y bĂątit.
Pour ce qui est du fondement, pas de problĂšme : nul n’en peut poser d’autre que celui qui est dĂ©jĂ  en place, c’est-Ă -dire JĂ©sus-Christ lui-mĂȘme.
Mais tout dĂ©pend du matĂ©riau employĂ© pour la superstructure : si quelqu’un bĂątit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres prĂ©cieuses ou s’il utilise du bois, du chaume ou du torchis de paille, cela se verra clairement un jour.
En effet, la nature de chaque ouvrage paraßtra à la pleine lumiÚre, et le travail de chacun sera estimé à sa juste valeur.
Le jour du Seigneur mettra en évidence ce que chacun aura construit, car il apparaßtra comme un brasier ardent : le feu éprouvera la valeur du travail de chaque chrétien et en manifestera la nature.
Si la construction Ă©difiĂ©e sur le fondement sort indemne de l’épreuve, son auteur sera rĂ©compensĂ© ; si elle est consumĂ©e, point de rĂ©compense pour lui.
Lui, personnellement, sera sauvĂ©, mais tout juste, comme un homme qui rĂ©ussit Ă  s’échapper d’un incendie.
Ne savez-vous pas que vous constituez tous ensemble et chacun pour sa part– le temple de Dieu, et que son Esprit habite en vous ?
Si quelqu’un dĂ©grade son temple (en causant des divisions dans l’Église), Dieu le dĂ©truira. Car son temple est sacrĂ©, et ce temple, c’est vous.
Que personne ne se fasse donc d’illusions sur ce point. Si quelqu’un parmi vous vise Ă  ĂȘtre sage aux yeux de ses contemporains ou s’il s’imagine l’ĂȘtre selon les normes de ce monde je lui conseille de commencer par reconnaĂźtre sa folie et son ignorance, afin d’accĂ©der Ă  la vĂ©ritable sagesse.
Car ce qui passe pour sagesse dans l’estime des gens de ce monde est folie aux yeux de Dieu.
Il est Ă©crit en effet : Il prend les sages Ă  leur propre piĂšge, il les attrape par leur propre fourberie.
Et encore : Le Seigneur connaĂźt les pensĂ©es des sages : il les trouve futiles ; il n’ignore pas leurs raisonnements et leurs calculs, il ne leur attribue aucune valeur.
Que personne ne mette donc sa fiertĂ© en des hommes (en se glorifiant d’avoir eu tel ou tel maĂźtre), car tous sont Ă  votre service, que ce soit Paul ou Apollos ou CĂ©phas.
Tout vous appartient ; l’univers entier est vĂŽtre : la vie et la mort, le prĂ©sent et l’avenir.
Tout est à vous, mais vous, vous n’appartenez qu’au Christ, comme le Christ appartient à Dieu. 1 Corinthiens 3: 9-23 POV
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ecologieeteconomie · 2 years ago
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R.I.P. Jane
Une jeune britannique et francophone a posĂ© ses valises, il y a longtemps dĂ©jĂ  dans l’hexagone, c’était dans les annĂ©es 60. Aujourd’hui, elle nous quittĂ©. Elle nous laisse en hĂ©ritage des chansons inoubliables (https://www.youtube.com/watch?v=eoIO-Y09-3M), quelques belles performances d’actrice, une histoire sulfureuse avec un grand nom de la chanson française (https://www.youtube.com/watch?v=r5PbcBfpwk0) et une fille bourrĂ©e de talent (https://www.youtube.com/watch?v=goFphxNBTJM). Qui que vous soyez et oĂč que vous soyez si vous apprĂ©ciez cette femme au grand coeur, n’hĂ©sitez pas Ă  Ă©couter ses chansons en solo ou en duo avec Serge ou un autre. Regardez ses films ou ayez une pensĂ©e pour elle. GĂ©nĂ©reuse dans la vie comme dans son art., cette ex fan des sixties (https://www.youtube.com/watch?v=nqT8wb0Npz0) n’a cessĂ© d’évoluer et de changer pour proposer des choses nouvelles Ă  son public. Seule presque inimitable sa voix aĂ©rienne qui bien que frĂȘle et discrĂšte s’envolait toujours avec la musique et non pas noyĂ© en elle. Dans ces cas lĂ , ce n’est pas toujours facile, laissez-vous allez Ă  fredonner quelques notes de musiques ou Ă  chanter une chanson si vous en sentez capable. Un artiste ne meurt jamais complĂštement car il survit Ă  travers ses oeuvres et Ă  travers ceux qui continue Ă  profiter de ses oeuvres. On ne peut pas rendre un meilleur hommage Ă  un artiste qu’en continuant Ă  vibrer et Ă  ressentir des Ă©motions Ă  travers ce qu’ils ont rĂ©alisĂ©. De cette artiste atypique restera toujours ce petit cĂŽtĂ© British qui la rendait si singuliĂšre. Son accent apportait un petit je ne sais quoi de pop dans tout ce qu’elle faisait. Sa pĂ©tillance et son sourire Ă©taient ses meilleures armes pour conquĂ©rir et fidĂ©liser un public exigeant mais attachant. Ses compatriotes pensent ce qu’ils veulent d’elle mais pour les Français, elle Ă©tait devenue la petite amie anglaise du Grand Serge Gainsbourg et notre amie anglaise Ă  tous. Elle a su conquĂ©rir le coeur de nombreux français qui n'ont jamais eu envie de lui dire Je t'aime... moi non plus (https://www.youtube.com/watch?v=JIQiGN-vO-g)
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wittylittle · 3 years ago
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Wrong impression
Je regardais un documentaire sur les unsolicited dickpics. Le phĂ©nomĂšne, les raisons, les rĂ©actions, bref si j’étais parent d’une jeune femme, je lui ferais absolument Ă©couter. Parce qu’on en reçoit toutes, souvent.
Le problĂšme c’est que ça s’appelle AllĂŽ voici mon pĂ©nis. Ce n’est pas tant un problĂšme mais je peux comprendre qu’un pĂšre se sente mal Ă  l’aise de le suggĂ©rer Ă  sa propre fille. Mais pourtant, cette jeune gĂ©nĂ©ration aurait avantage Ă  le voir. J’ai donc suggĂ©rĂ© Ă  un Papa que j’apprĂ©cie trop de le regarder avec sa fille. Juste comme ça.
Le mot Â«Â đŸ†Â Â» l’aura sans doute mis mal Ă  l’aise. J’ai tentĂ© d’expliquer

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Et maintenant, dans tout mon ĂȘtre, j’ai senti ma raison m’abandonner, mon Ă©thique disparaĂźtre, comme si j’étais une matante perv qui suggĂ©rait un sujet beaucoup trop osĂ© Ă  regarder en famille.
Et pourtant, je vous le conseille, surtout Ă  vous, ceux qui montrent leur queue sans avertir. Ceux qui AirDrop leur jouet dans le tĂ©lĂ©phone des filles dans le mĂ©tro, ceux qui envoient leur bijou avant mĂȘme de dire allĂŽ.
Je me demande souvent à quoi pensent ces hommes, ça a répondu à bien des questions.
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« In other words, when they send a dickpic, they hope to receive intimate pictures in exchange »
Bref, AllÎ, voici mon pénis est sur Crave Tv.
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claudehenrion · 3 years ago
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Dans quel Etat j'erre ? OĂč cours-je ?
  Que ce soit par hasard, par entĂȘtement de ma part ou bien sous la pression de l'actualitĂ©, je suis toujours obligĂ© d'en revenir Ă  ces mots qui me sont chers : “La folie est sortie des asiles” : rien, dans la lecture de mes journaux favoris –et de ceux que je ne peux pas feuilleter sans me couvrir de boutons– n'est de nature Ă  me faire changer de refrain. Je dirais mĂȘme que, avec le temps qui passe, je me trouve chaque jour confortĂ© dans cette affirmation qui, Ă  ses dĂ©buts, se voulait drolatique.
PrĂȘt Ă  tout faire (ou presque) pour ĂȘtre rassurĂ©, j'ai passĂ© mon week-end Ă  faire un plongeon en apnĂ©e dans les grands titres
 de mes grands titres prĂ©fĂ©rĂ©s
 J'en suis sorti totalement essorĂ© : c'est encore bien pire que ce que je redoutais ! J'ai dĂ©couvert, par exemple, que le principal souci de mes contemporains-congĂ©nĂšres-compatriotes-concitoyens (on gagnerait du temps en mettant “con” en facteur !) serait relatif, Ă  en croire plumitifs et instituts de sondage, Ă  ce fait historique que “le gaz est en train d'exploser”... ce qui n'est tout de mĂȘme pas une dĂ©couverte : qu'il soit butane, de ville, d'origine algĂ©rienne, ou qu'il jaillisse d'un gazoduc russe, le gaz est fait pour exploser, comme les politiciens pour mentir ou les journalistes pour ĂȘtre de Gauche et de mauvaise foi. Les physiciens prĂ©tendent mĂȘme qu'il fait ça, le gaz, par atavisme, par destination, par construction et par dĂ©finition, puisque c'est en le bridant qu'on a rĂ©ussi Ă  en faire un moyen de faire des Ɠufs au plat.
Eh ! bien, n'allez pas croire ça ! Si tout le monde s'affole, il doit y avoir une raison, non ? Le gouvernement a donc inventĂ© les “chĂšques-de-100-euros-pour-commencer” uniquement pour Ă©viter cette explosion du gaz, ou pour contrer ses effets
 Vous me direz qu'on est habituĂ© Ă  ces idioties, et que toute la presse s'affole dĂšs qu'il fait chaud en Ă©tĂ©, ou froid, l'hiver
 Madame Michu –que j'ai un peu nĂ©gligĂ©e, ces temps derniers– m’a dit que “c'est la faute au rĂ©chauffement climatique, au Giec, et tout
”, mais elle a tout faux ! Nos Ă©narques ont trouvĂ© une raison bien plus difficile Ă  dĂ©montrer fausse –ce qui est leur but. Je rĂ©sume : si “le gaz explose”, c'est la faute au confinement qui a donnĂ© aux gens envie de se dĂ©confiner (les gens sont drĂŽles, j'vous jure, ma bonne Dame ! confirme la mĂšre Michu), et de proche en porche, le projet de gazoduc gĂ©ant russe multipliĂ© par la consommation des allemands puisqu'ils ont fermĂ© leurs centrales nuclĂ©aires (ce que nos zĂ©colos rĂȘvent aussi de faire, puisque c'est trĂšs con)
  ont Ă©tĂ© aggravĂ©s par Trump fois Poutine X cosinus OrbĂ n
 plus (+) les chinois en gĂ©nĂ©ral et les populistes en particulier mĂȘlĂ©s dans l'amalgame
 sont responsables de bla-bla-bla etc, cqfd ! Bref “voici pourquoi votre fille est muette”, concluait dĂ©jĂ  Sganarelle, qui expliquait, prĂ©cisĂ©ment, que “Ossabandus, nequeys, nequer, potarinum, quipsa milus”, ce qui Ă©tait tout de mĂȘme plus clair qu'un discours de Castex ! Il ne manque que Zemmour, dans leurs raisonnements foireux, mais rassurez-vous : ça arrive !
Vous me direz que j'exagĂšre de dĂ©duire de cette explosion de gaz que le monde serait devenu fou
 Laissez moi  donc vous parler d'un autre titre de trĂšs mauvais aloi : ’‘Dans la Manche, la pĂšche fait des vagues
“ suivi de longs articles mettant en cause
 le Brexit, vous l'aviez devinĂ© ! Et lĂ , il y a de quoi
 flipper, comme un dauphin ! Cette Manche (on dit : un ’'set”, en anglais) connue pour son calme acqua-bucolique et ses eaux dormantes et vice-versa, oĂč il n'y a jamais une vague plus haute que l'autre (et mĂȘme : au contraire !), voilĂ  qu'elle pĂšche si gravement
 qu'elle aurait pu aller Ă  confesse –ce qui n'a rien Ă  voir avec des problĂšmes de sexe dans l'Eglise. Ça, c'est pour aprĂšs-demain !– si le Pape n'avait pas interdit toute pratique liturgique qui avait fait ses preuves dans le passĂ©. Bref, la manche fait des vagues et le gaz explose
 il y a bien lĂ  de quoi stresser, non ?
Mais il y a mieux, ou pire. Dans le grand exercice d'introspection extravertie dont auquel je vous causais, j'ai passĂ© un temps inhabituel Ă  observer mes semblables –qui le sont de moins en moins, l'Ăąge ayant fait de moi un des “les plus vulnĂ©rables d'entre nous”. Et j'ai dĂ©couvert quelque chose qui m'a profondĂ©ment barbĂ© : les hommes ne se rasent plus, et c'est la barbe, qu'ils la portent (la barbe) ! Sous la pression non plus de la biĂšre Ă©ponyme mais de l'exemple si admirable donnĂ© par les terroristes qui sont islamisants, par les talibans qui le sont aussi (islamisants), et par les jeunes qui le sont si peu (jeunes)
 la barbe est devenue le propre de l'homme, mĂȘme pas trĂšs propre. Sans doute est-ce une preuve que les femmes ne sont pas aussi leurs Ă©gales que les moins plus Ă©gales d'entre elles pensent qu'elles pourraient le devenir : voilĂ  bien un chapitre oĂč elles ne sont pas prĂšs de nous damer (ou de nous hommer, plutĂŽt) le pion, avec un “p” minus cul, comme dans “fĂ©minisme” ! C'est une pandĂ©mie, vous dis-je ! Il va falloir les vacciner, tous.
L'Ă©leveur de brebis dans le Larzac ? Barbu ! Le Professeur Iznogoud de service qui radote sur le covid et sur votre Ă©cran ? Barbu ! Le nouveau spikeur de M6, ou 7, ou 8 ? Barbu ! BĂ©nalla ? Barbu ! Hannouna ? Barbu ! Sarkozy ? Barbu ! Wauquiez ? Barbu ! Castex ? Barbant ! (et Macron ? Imberbe !). L'Ă©boueur qui contemple “ses” tas d'ordures artistiquement rĂ©pandus Ă  Marseille ? Barbu ! Le syndicaliste qui refuse (c'est une rĂ©pĂ©tition !) ? Barbu ! Le gĂ©rant de la supĂ©rette en bas de chez vous ? Barbu ! L'apiculteur engagĂ© qui fait faire du miel bio Ă  des abeilles qui le sont aussi (bio, pas barbues) ? Barbu ! Et sur mes petits fils en Ăąge d'arborer des signes de virilitĂ©, deux ont une moustache, et les autres
 barbus ! Quant aux fĂ©ministes si peu fĂ©minines qui sont engagĂ©es dans un combat Ă  mort contre tout ce qui porte barbe ? Barbues ! (enfin
 certaines d’entre elles ! J'ai les noms !)

Au tournant des annĂ©es ‘50, il y avait un groupe qui s'appelait “les 4 barbus” et qui chantait, avec un bel esprit d'Ă  propos : “J'ai de la barbe” (bis, et ter, et quater, et mĂȘme plus..). Ils avaient une cinquantaine d'annĂ©es d'avance, ces garçons, mais ils n'avaient tout-de-mĂȘme pas prĂ©vu les rasoirs qui ne rasent pas et les lames qui ne coupent que 50 % de ce qu'il y a Ă  couper, ce qui est tout-de-mĂȘme un comble : le coupe-coupe qui ne coupe pas, le coupe-chou Ă  coupe diffĂ©rĂ©e
 “ 'fallait le faire !” (NB : Par la faute de la Hidalgo, on a dĂ©jĂ  “la bagnole qui ne roule plus”, et grĂące Ă  PfizernĂ©ca “le vaccin qui n'arrĂȘte rien et transmet tout”
 Nihil novi sub sole !)
Mais comme nous vivons dans une Ă©poque oĂč tout ce qui est simple, mesurĂ© et “normal” est rĂ©putĂ© “dĂ©passĂ©â€, il fallait aller plus loin
 Et vous avez donc vu, tout comme moi, apparaĂźtre dans nos rues, sur vos Ă©crans, ou dans les salles d'attente pleines et les vaccinodromes vides, cette nouvelle race d'hommes “sens dessous-dessus” qui laissent leur menton se hĂ©risser de poils “maltaleurplace”, mais qui se rasent, style “boule de billard”, tout systĂšme pileux “lĂ  oĂč il pousse normalement”. Au final, ils ne ressemblent soit Ă  rien (c'est le cas gĂ©nĂ©ral), soit Ă  des “poilus-oĂč-i-faut-pas / rasĂ©s oĂč faut pas non plus”. (NDLR : l'insupportable soi-disant cuisinier / vrai showman Etchebest (devenu Etcheworst) est un exemple particuliĂšrement pas rĂ©ussi de ce changement des valeurs qui est au visage humain ce qu'un emballage “à la Christo” est Ă  un monument, ou ce qu'un gaz qui n'exploserait pas serait
 Ă  une Manche qui ne ferait pas de vagues : conforme aux tendances de notre temps, “n'importe quoi, pourvu que ça ne ressemble Ă  rien” ou, si on veut, le VendĂ©e-globe ramenĂ© aux vents des globes ! Le contraire de tout bon sens, quoi !  Et d’ailleurs, puisqu’on parle de bon sens
 si on revenait au nĂŽtre, dans tous les domaines ?
Je suppose que quelques lecteurs vont me reprocher une certaine brutalitĂ© dans mes jugements Ă  l'emporte-piĂšce contre des Ă©vĂ©nements qui dĂ©passent les limites normales d'un gouvernement qui, aprĂšs tout, n'est composĂ© que d'ĂȘtres humains. Et ils ont peut-ĂȘtre raison, car qui peut nier, d'un autre cĂŽtĂ©, que nos leaders-en-place ont fait tout ce qui Ă©tait humainement possible pour rĂ©soudre (?) le grave problĂšme de santĂ© publique que pose l'obĂ©sitĂ© en doublant les prix des produits alimentaires
 la terrible crise du climat en faisant exploser (dĂ©cidĂ©ment, c'est une manie ! Ils sont en plein “burnes out” !) le prix des carburants fossiles
 celle de la mĂ©tĂ©o (et tes bas, bien sĂ»r !) en multipliant les Ă©cotaxes
 et la crise du “trou de la SĂ©cu” grĂące Ă  un nettoyage par le vide des Ehpads
 le tout en rĂ©ussissant Ă  ne pas baisser d'un centime les rentrĂ©es par taxes diverses (l’essence, les produits pĂ©troliers, la TVA), dans les caisses de l'Etat anthropophage
 Je crois que je vais revoir ma sĂ©vĂ©ritĂ© Ă  la baisse
 en attendant d'ĂȘtre contraint, dans pas trĂšs trĂšs longtemps, Ă  la revoir
 Allah hausse (NB : celle-lĂ , je promets de ne plus la faire !)
H-Cl.
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a-room-of-my-own · 4 years ago
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ça me fait rire, quand j'ai lu dans tes asks que les hommes ne veulent pas porter de jupes, sous prétexte que "ça fait efféminé"... Dans le metal, ça se fait (selon le genre musical) avec des kilts mi-long en général de couleur sombre, j'ai déjà vu des gars habillés comme ça. Dans la scÚne punk ça se fait aussi, sauf que la jupe est plus courte, et sous un pantalon. Pareil pour les cheveux longs, le maquillage (ça se faisait beaucoup chez les rockeurs dans les années 2000)... (1)
Et pourtant, quand ça parle de metal on dit toujours que les fans font peur, comme quoi ! Bien sûr, c'est une "niche", mais pour moi ça montre bien que les hommes qui pensent que les jupes, les cheveux longs ect... c'est par pour eux car "c'est pour les filles" n'ont aucune excuse. C'est juste une forme d'homophobie et de sexisme de dire ça.
---
Oui comme tu dis c'est une niche. AprĂšs, pour nous ça fait Ă  peu prĂšs un siĂšcle et demi depuis que les femmes ont commencĂ© Ă  porter des pantalons. Et au dĂ©part c'Ă©tait une toute petite poignĂ©e. C'Ă©tait aussi plutĂŽt mal vu et comme je disais dans une autre ask tu pouvais trouver des entreprises oĂč jusqu'Ă  il y a 20-25 ans les femmes devaient venir en jupe ou en robe. D'ailleurs je ne me rappelle plus de la rĂšgle pour l'assemblĂ©e nationale mais je crois que c'est restĂ© tard aussi. Et ça c'Ă©tait une fois que le pantalon Ă©tait complĂštement entrĂ© dans le vestiaire fĂ©minin, et depuis plusieurs dĂ©cennies.
Le changement prend du temps, tout simplement, et le fait est que collectivement, les hommes n'ont pas eu envie d'adopter des piĂšces du vestiaire fĂ©minin, sauf Ă  la marge ou par touches. Pour les cheveux longs ça se faisait dĂšs les annĂ©es 60, et l'androgynie chez les chanteurs c'Ă©tait des la fin des annĂ©es 70, ça a culminĂ© avec le glam rock, puis dans les annĂ©es 80 ou ça a continuĂ© avec des groupes qui allaient toujours plus loin dans le crĂȘpage de cheveux et les imprimĂ©s lĂ©opard. Et entre temps, tu as eu toute la vague hippie avec les imprimĂ©s Ă  fleurs, les bijoux etc, et j'ai mĂȘme pas parlĂ© de l'Ă©poque disco-pattes d'eph.
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Regardez-moi ces imprimés de feulie.
Ou ce groupe au sens du style si particulier
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Bon OK j'ai pris Poison et c'Ă©tait facile. Mais bon tu vois, ce que je trouve surprenant c'est quand mĂȘme qu'aujourd'hui on rĂ©invente intĂ©gralement la roue. Si on clonait Twisted Sister tout le monde serait en mode oh la la mais c'est tellement novateur alors que ce groupe existait dĂ©jĂ  quand j'Ă©tais mĂȘme pas nĂ©e.
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Donc bon, je sais bien que le grunge a eu la peau du glam metal mais tout n'est pas non plus la faute de Kurt Cobain. On vit une rĂ©gression, et le succĂšs du 'genre' en est une preuve de plus. Les jeunes ont l'air de penser qu'il est impossible d'ĂȘtre autre chose que conforme sauf Ă  changer d'identitĂ©.
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anaisbahadi · 4 years ago
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Pourquoi, as-tu fait cela ?
Tu veux te suicider ? Imagine ça. Tu rentres des cours, un soir, aprĂšs une horrible journĂ©e, encore. Tu n’en peux plus, cette fois-ci, tu es prĂȘte Ă  tout abandonner. Tu te dirige alors vers ta chambre, fermes la porte, et reprends ce morceau de papier, cette lettre de suicide, celle que tu as Ă©crit maintes et maintes fois, encore et encore, en sachant exactement ce que tu voulais faire. Tu prends cette lame de rasoir, celle que tu utilises depuis des annĂ©es, et t’ouvres les veines pour la derniĂšre fois. Puis, tu prends cette boite de pilules, et les avales toutes. Tu t’allonges patiemment, attendant la mort, tenant cette lettre sur ta poitrine, et fermes les yeux pour la derniĂšre fois. Une heure plus tard, ton frĂšre toque Ă  la porte pour te dire que le dĂźner est prĂȘt. Tu ne rĂ©ponds pas, alors il entre, il voit seulement que tu es allongĂ© sur ton lit, alors il pense que tu dois dormir. Il redescend pour l’annoncer Ă  sa mĂšre mais elle remarque que quelque chose ne va pas, ce n’est pas dans tes habitudes... Elle prend alors la feuille que tu as dans les mains, et la lis.
«  J’abandonne...  
Si vous lisez cette lettre, c’est que je ne suis plus de ce monde.. Je sais, je suis lñche mais je ne peux plus rien supporter.. Avec le temps, je pensais que cela s’attennurer mais j’ai eu tord
 Maintenant, je peux enfin parler librement.
Ça a commencĂ© par de la mĂ©chancetĂ© et de l'isolement social puis au fil des annĂ©es, avec les rĂ©seaux sociaux, le harcĂšlement s'est fait de plus en plus cruel et oppressant. D’autres Ă©lĂšves qui ne m’avaient jamais rencontrĂ© me harcelaient.  Au fil du temps, mes amis ont commencĂ© Ă  me laisser tombĂ© et je me suis rapidement retrouvĂ© seule. Personne ne voulait ĂȘtre «  proche » de moi, la fille la plus dĂ©testĂ© de tout le lycĂ©e.. Sauf ma meilleure amie. Pourtant, lorsque quelqu’un allait mal, c’est moi que l’on venait voir mais aprĂšs plus rien.
Je sais que toi, maman, tu as remarqué la chute de mes résultats, ils en ont pris un coup et aller chaque jour à l'école relevait du parcours du combattant.
Au bout d’un moment, tu as remarquĂ© que j’allais mal puis, tu m’a alors changĂ© d’école. Tu sais, je ne l’avait pas envisagĂ© avant. Tu sais pourquoi ? C’était un calvaire, je me sentait tellement inutile, impuissante, que je pensais qu’aucun Ă©tablissement ne changerait quoi que se soit.
J’ai alors tout recommencĂ© Ă  zĂ©ro, me suis fait de nouveaux amis dans ce lycĂ©e et les professeurs me trouvaient trĂšs intelligent, gentil et bienveillant. Pourtant, je ressentais un vide, je suis restĂ©e tellement traumatisĂ© par mon expĂ©rience passĂ©e que je  n'ai pas Ă©tĂ© capable de voir l'importance que j’avais aux yeux de certaines personnes. Maintenant, je m’en rends compte mais il est trop tard pour pouvoir changer d’avis
 Je sais que je vous déçois
 Mais comprenez moi, je ne peux plus le supporter, cela me fait trop souffrir.
Vous savez, les enseignants
 Ils n’ont rien fait
 Je ne peux pas leur reprocher, ils n’ont pas à jouer ce rîle..
Cependant, je vous demanderai une chose.. Je veux, enfin, j’aimerai que vous restiez avec Lucie, ma meilleure amie. Elle ne se relĂšvera pas de mon dĂ©cĂšs toute seule, elle n’y arrivera pas
 Je veux qu’elle sache que je savais ce qu’elle ressentait Ă  mon Ă©gard, j’avais prĂ©vu de lui dire mais je ne voulais pas l’entraĂźner dans un tourbillon infernal. Je l’avoue, j’avais peur mais plus maintenant.
Je suis tellement dĂ©solé  Dites le Ă  Tommy, je lui avais promis de ne jamais l’abandonner car je suis sa sƓur, je sais qu’il m’en voudra mais je veux qu’il sache que je suis heureuse qu’il soit mon frĂšre

Je vous aime..
Laura  ”
Sanglotant, elle te secoue, crie ton nom, mais tu ne bouges pas. Ton frĂšre, dĂ©sorientĂ©, court dire Ă  ton pĂšre que ta mĂšre n’arrive pas Ă  te rĂ©veiller. Ton pĂšre monte les escaliers affolĂ© puis voit ta mĂšre, tenant fermement la lettre entre ses mains, prĂšs de ton corps sans vie. Il comprend rapidement, se met Ă  crier, en jetant des objets Ă  travers la piĂšce, puis tombe Ă  genoux, et pleure toute les larmes de son corps. Ta mĂšre s’approche difficilement de lui, et se mettent Ă  pleurer, ensemble.  Tu Ă©tais officiellement dĂ©cĂ©dĂ©e. Ta famille ne comprenait pas.
Le lendemain, la proviseur de ton lycĂ©e annonce ton suicide Ă  la classe. Cela prend quelques secondes avant que chacun se rendent compte de leurs actes, puis, d’un seul coup, tout le monde devint silencieux. Ils se blĂąmes tous eux mĂȘmes. Tes professeurs pensent avoir Ă©tĂ© trop durs avec toi. Ces filles populaires repensent Ă  tout ce qu’elles t’ont dit de mĂ©chant. Ce garçon qui avait l’habitude de t’ennuyer, de t’insulter, ne peux pas s’empĂȘcher de se haĂŻr pour n’avoir jamais osĂ© te dire Ă  quel point il te trouvait belle. Ton ex petit copain ? Celui Ă  qui tu disais tout, celui qui t’as larguĂ©, pourtant, ne peux supporter cette nouvelle, alors il s’effondre. Tes amis ? Ils sanglotent aussi, se demandent comment, ils n’ont pu rien voir, ils auraient aimĂ© pouvoir t’aider avant qu’il ne soit trop tard. Et ta meilleure amie ? Elle savait ce que tu traversais mais ne se doutait pas Ă  quel point tu allais mal.. au point d’en finir. Elle ne peut pas pleurer, ne peut rien ressentir. Elle se lĂšve et sort. Dans le couloir, elle s’effondre sur le sol, tremblante, se met Ă  crier mais aucunes larmes ne sort.
Quelques jours plus tard, Ă  ton enterrement, il y a foule, beaucoup te connaissaient et apprĂ©ciaient cette fille pĂ©tillante et pleine de vie. Celle qui Ă©tait toujours lĂ , l’épaule sur laquelle on pouvait pleurer. Ils parlent tous des bons souvenirs qu’ils ont eu avec toi, on peut voir leurs larmes couler de leurs yeux.  Mais pourquoi ne le savais-tu pas ? Pourquoi pensais-tu que le monde t’avait abandonnĂ©e ? Je ne peux pas rĂ©pondre Ă  ta place.
Ton frĂšre ? Il ne sait pas que tu t’es suicidĂ©e, il est trop jeune... Il sait seulement que tu es dĂ©cĂ©dĂ©e. Ça le blesse Ă©normĂ©ment. Tu Ă©tais sa grande sƓur, tu Ă©tais supposĂ©e ĂȘtre lĂ  pour lui.Ta meilleure amie ? Elle essaye de rester forte, malgrĂ© les circonstances mais lorsqu’elle voit ton cercueil mit en terre, elle perd tout moyen et se met Ă  pleurer comme elle n’avait jamais pleurer auparavant. Elle continuera pendant des jours et des jours, sans qu’elle ne puisse s’arrĂȘter.
2 ans plus tard, la plupart de tes amis sont en dĂ©pression, ils parlent Ă  un conseiller. Certains de tes professeurs ont quittĂ© leur job.Ces filles populaires ? Devenues anorexiques. Ce garçon qui t’insultait ? S’ouvre les veines. Ton ex petit ami ? Ne sait plus comment aimer et n’a jamais pu avoir une relation stable Ă  nouveau. Ta meilleure amie ? Elle a essayĂ© de ce suicider, elle n’a pas rĂ©ussi, comme toi, elle voulait s’échapper, te revoir mais jamais elle n’y est parvenue pourtant,  elle a essayĂ©, plusieurs fois. Ton frĂšre ? Il a dĂ©couvert la vĂ©ritĂ© sur ta mort. Il se coupe, s’ouvre les veines et pleure chaque soir. Il fait tout ce que tu as fait pendant des annĂ©es, ce qui t’a conduit au suicide. Tes parents ? Leur mariage est tombĂ© Ă  l’eau. Ton pĂšre est devenu alcoolique, pour  se distraire, se distraire de ton dĂ©cĂšs, il a voulu t’oublier... Ta mĂšre est tombĂ©e dans une profonde dĂ©pression qui la tue Ă  petit feu, elle reste clouĂ© au lit toute la journĂ©e, sans jamais bouger.
Les gens ne s’en fichent pas. Tes choix ne t’affectent pas seulement, ils affectent tout le monde. Peut ĂȘtre ne le vois-tu pas ? Peut ĂȘtre ne le crois-tu pas ? Ne met pas fin Ă  tes jours, il te reste tellement Ă  vivre. Les choses ne peuvent pas s’amĂ©liorer si tu abandonnes
 Alors reste. Bas-toi !
Anais
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bekindalways-yt · 4 years ago
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sᮋᮀᮍ ᮇs᎘ᎀɎ̃ᎀ [Traduction française] : Saison 4 Épisode 1 Clip 1 - Regards
( Traduction anglaise de @skamesptranslations )
[ đŸŽ¶ A QuiĂ©n Le Importa - Rozalen đŸŽ¶ ]
- Eva : Les filles, qu'est-ce qu'ils vont bien savoir si nous n'avons pas d'Ă©ducation sexuelle.
- Cris : Mais, tu vois, meuf, les mecs pensent que coucher c'est comme dans les pornos, c'est pour ça qu'ils sont comme ça.
- Eva : Une fois, je le faisais avec un mec et d'un coup il a tirĂ© ma tĂȘte en arriĂšre avec mes cheveux et j'Ă©tais en mode, "c'est quoi ce bordel ?"
- Hugo : Fais attention hein, Jorgito.
- Jorge : Non, non, ce n'Ă©tait pas moi !
- Eva : Non, ce n'Ă©tait pas lui.
- Cris : C'est pas comme dans les pornos. Par exemple, dans les films, baiser sur la plage est incroyable, mais en fait, pas du tout.
- Amira : Ouais, et comment tu sais ?
- Cris : Parce que je le sais, c'est tout.
- Amira : Ah, maintenant Zaorejas a une plage.
9 AVRIL, JEUDI 18:32
- Lucas : Hey les amours, vous vous Ă©loignez du sujet. Qu'est-ce qu'on fait Samedi ?
- Jorge : Hey fais tourner ce joint Luquitas.
- Eva : Oui, Nora et moi venons, à 100% confirmé.
- Nora : Quoi que dise la brune, on ne peut pas débattre avec elle.
- Dilan : On y va tous, aprĂšs tout on est les seuls losers qui ne partent pas en vacances cette semaine.
- Jorge : On est vraiment des losers frérot
- Lucas : Alors, on y va TOUS ? Ah oui, merde tu as raison, j'avais oublié.
- Cris : Non, non, je viens.
- Hugo : Cris n'en manque pas une, mec, qu'est-ce que tu racontes. Qu'est-ce qu'il y a ? Oh merde, le truc avec Joana.
- Cris : T'inquiÚte, ils changent juste son traitement. Je suis sûre que c'est le bon.
- Lucas : C'est génial.
- Amira : Je suis sûre qu'ils vont la faire sortir d'ici deux semaines.
- Cris : Oui. Alors je viendrais te chercher et on ira Ă  la fĂȘte ensemble ?
- Amira : Oui, d'accord.
- Viri : Bien, bien, bien, Ă  quoi viens-je de penser... Vous avez vu le dernier post insta d'Alejandro ?
- Lucas : Non.
- Jorge : Fais voir.
- Viri : Regarde, c'est incroyable. Super mignon, meuf !
- Cris : Mais bébé !
[ Post d'Alejandro : Le jour oĂč @lady.norris m'a dit qu'elle ne me haĂŻssait pas ]
- Viri : Il y a anguille sous roche, meuf !
- Cris : Des commentaires ?
- Nora : J'ai des amis chiants.
- Eva : Quelque chose que l'on ne sait pas ?
- Nora : Non, vraiment, c'est juste une blague entre nous.
- Eva : Impossible que ce soit une blague.
- Jorge : Entre blague et blague.
- Hugo : Le spectacle de fuckboy.
- Lucas : Spectacle...
[ Tout le monde rigole ]
- Nora : Les joints vous montent au cerveau.
- Jorge : Autre chose que l'on ne sait pas déjà ?
- Hugo : Ah, le briquet !
- Nora : Non, mec, on est amis, pas plus, c'est tout.
- Amira : Amis.
- Nora : De plus, il est Ă  Londres.
- Hugo : Ouais.
- Dilan : Fais voir, Viri.
- Amira : Regarde, un suricate !
- Lucas : Putain, celui lĂ  ressemble Ă  un policier en civil !
- Eva : OĂč ?
- Hugo : FrĂšre, cet homme est mon grand-pĂšre, qu'est-ce que tu racontes ?
- Lucas : Quoi ? Les vieux policiers n'existent pas ou quoi ?
- Jorge : Il a un joint dans sa main, frĂšre.
- Cris : C'est pour ça qu'il est en civil.
- Hugo : Policier en civil Ă  la retraite.
- Lucas : C'est un justicier.
- Eva : T'es un peu défoncé, non ?
- Amira : Les gars, je dois y aller.
- Lucas : Nooon.
- Amira : Si.
- Eva : OĂč tu vas ?
- Amira : Je dois faire quelque chose Ă  l'association, donc, j'y vais.
- Viri : Mais meuf, tu fais quoi exactement Ă  l'association ?
- Amira : Je sais pas, un peu de tout.
Comme, des activitĂ©s, des Ă©vĂ©nements, des cours... Et pour moi, en plus de tout ça, c'est un endroit, un lieu de rassemblement... un endroit pour parler, se relaxer avec les filles... Tout n'est pas BotellĂłn ( une rue trĂšs populaire oĂč les jeunes espagnols consomment de l'alcool )
- Eva : Ou ça l'est ?
- Nora : Tu parles beaucoup des filles, on pourrait sortir avec elles un jour et les rencontrer, non ?
- Cris : Oui !
- Eva : Je suis partante !
- Viri : Ouiii.
- Amira : Putain, oui. Vous voulez ?
- Viri : Bien-sûr.
- Cris : Oui.
- Amira : Cool. D'accord, d'accord. Je leur dirai, oui.
- Nora : Ok
- Amira : Mais maintenant, je dois y aller.
- Cris : Nooon
- Lucas : Pars pas, pars pas. Nooon
- Dilan : Nooon, Amiraa
- Cris : Amiraaa
- Lucas : Elle va se faire mal.
- Hugo : Aucun respect
- Amira : Je vous ai déjà beaucoup vu.
- Cris : Tu n'es pas une vraie !
- Lucas : Ouais, pars, on te veux plus !
- Jorge : Hey, t'as vu, on t'as donné le joint entier, tu l'as déjà tout fumé, il ne reste plus rien, mec.
- Lucas : Non, non, non, je vais en refaire un.
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365histoires · 4 years ago
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(Jean-Louis Gaillard)  Elle a semĂ© dans les larmeshttps://soundcloud.com/jlgaillard/elle-a-seme-dans-les-larmesAugustin est nĂ© il y a trĂšs longtemps, au 4ĂšmesiĂšcle aprĂšs JĂ©sus Christ. Il est nĂ© dans ce qui est l’actuel AlgĂ©rie mais qui Ă©tait autrefois l’Empire Romain. Sa mĂšre s’appelait Monique. C'Ă©tait une femme pieuse, qui aimait le Seigneur. Elle avait passĂ© beaucoup de temps Ă  l’éduquer et Ă  l’enseigner dans les voies du Seigneur. Non seulement elle l’instruisait dans la Parole de Dieu mais aussi par son exemple de vie livrĂ©e, sobre et remplie de douceur et de sobriĂ©tĂ©, elle espĂ©rait l’attirer au Seigneur. Sans doute priait-elle pour qu’il devĂźnt un serviteur de Dieu.Mais Augustin Ă©tait un garçon difficile, rebelle et n’acceptant pas les choses comme allant de soi. MĂȘme si nous n’étions pas lĂ , nous pouvons facilement imaginer qu’il devait Ă©tourdir sa mĂšre de questions. Peut-ĂȘtre mĂȘme la provoquer et encore pire se moquer d’elle. Il ressemblerait Ă  beaucoup de jeunes de notre Ă©poque. Il faut aussi se rappeler que l’Empire Romain ressemblait beaucoup Ă  notre Ă©poque. Rome Ă©tait en pleine dĂ©cadence et la sociĂ©tĂ© Ă©tait en pleine dĂ©liquescence.Mais revenons Ă  Augustin. Vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’il avait finalement quittĂ© la foi. Comme beaucoup de jeunes chrĂ©tiens qui ont connu le Seigneur et qui l'ont quittĂ© du jour au lendemain. Non seulement il abandonna JĂ©sus, mais il devint carrĂ©ment hĂ©rĂ©tique, c’est-Ă -dire qu’il avait commencĂ© Ă  croire Ă  de fausses doctrines, loin de la saine doctrine de Christ. Comme Augustin Ă©tait un ĂȘtre entier il ne faisait rien Ă  moitiĂ©. Il Ă©tait premier Ă  l’école, il devĂźnt le premier dans l’immoralitĂ©. Il se donna Ă  cƓur joie dans la dĂ©bauche. Sa vie ne fut qu’une suite de fĂȘtes et de beuveries
VoilĂ  ce qu’il Ă©crivit bien des annĂ©es plus tard :« Je ne faisais aucune distinction entre la lumiĂšre de l'affection et les tĂ©nĂšbres de la luxure. [...]. Je ne pouvais demeurer dans le royaume de lumiĂšre, oĂč l'amitiĂ© unit les Ăąmes [...]. Aussi, ai-je polluĂ© le ruisseau de l'amitiĂ© avec les souillures de la luxure.      Je suis devenu sourd Ă  force d'entendre le bruit de la chaĂźne de la mortalitĂ©, le chĂątiment de l'orgueil de mon Ăąme, et je me suis Ă©loignĂ© davantage de Toi, et Tu m'as abandonnĂ©, et j'ai Ă©tĂ© ballottĂ©, et dĂ©charnĂ©, et dĂ©rĂ©glĂ©, et tout cela a dĂ©bouchĂ© sur la fornication, et Tu as gardĂ© le silence, Ô Toi ma joie tardive ! [...] »Nous pĂȘchons tous, d’une maniĂšre ou d’une autre. Parfois nous dĂ©clarons que notre pĂ©chĂ© est socialement acceptable, « ce n’est pas bien grave aprĂšs tout ». Parfois nos pĂ©chĂ©s sont plus graves et Nous en subirons les consĂ©quences toute notre vie parce que ce pĂ©chĂ© n’est pas acceptable par la sociĂ©tĂ©. Peut-ĂȘtre mĂȘme que nous perdrons nos amis, ou que nous serons rejetĂ©s par nos familles. C’est pour cela que nous pouvons nous identifier Ă  son histoire :« Il y a toujours une perte de la foi quand les sens s'Ă©veillent. A ce stade critique, quand la nature nous rĂ©clame Ă  son service, la conscience des choses spirituelles est, dans la plupart des cas, soit Ă©clipsĂ©e soit totalement dĂ©truite. Ce n'est pas la raison qui dĂ©tourne le jeune homme de Dieu : c'est la chair. Le scepticisme ne fait que lui fournir les excuses pour la nouvelle vie qu'il mĂšne. »Pendant ce temps, Monique continuait Ă  prier. Pendant qu’Augustin menait sa vie dĂ©bridĂ©e, Monique priait. Pendant qu’il s’enfonçait toujours davantage dans l’hĂ©rĂ©sie, Monique priait. Pendant qu’Augustin luttait avec Dieu, Monique priait. Augustin le savait.      « Il s'est Ă©coulĂ© prĂšs de neuf ans, au cours desquels je me suis vautrĂ© dans la fange de cette fosse profonde, et les tĂ©nĂšbres du mensonge [...]. Pendant tout ce temps, cette veuve chaste, pieuse et sobre [...] ne cessait pendant toute la durĂ©e de ses cultes de pleurer pour moi devant Toi. Et ses priĂšres sont entrĂ©es en Ta prĂ©sence ; et pourtant Tu [as permis que] je m'enfonce encore davantage dans ces tĂ©nĂšbres. »Durant toutes ces annĂ©es, la vie de Monique Ă©tait dure. C’est la mĂȘme chose pour toutes les mĂšres qui ont des enfants qui sont perdus dans les tĂ©nĂšbres, sĂ©duits par les piĂšges du monde. Monique souffrait.Un jour n’en pouvant plus, elle alla voir l’évĂȘque. C’était un homme pieux, versĂ© dans la Parole de Dieu. Monique lui demanda de parler Ă  Augustin et de rĂ©futer ses erreurs. L’évĂȘque lui dit non. Augustin avait la rĂ©putation de quelqu’un qui savait parler, qui savait argumenter et aucun raisonnement ne pouvait tenir devant lui. L’évĂȘque se contenta de consoler Monique en lui disant qu’un esprit aussi brillant qu’Augustin finirait bien par comprendre qu’il s’était trompĂ©. L’évĂȘque lui rappela sa propre expĂ©rience. Il avait Ă©tĂ© manichĂ©en. Le manichĂ©isme est une religion du IIIĂšme siĂšcle aprĂšs JĂ©sus qui a des doctrines particuliĂšres.Malheureusement les paroles de l’évĂȘque ne consolĂšrent pas Monique. Elle le supplia encore et encore d’aller parler Ă  son fils. Finalement l’évĂȘque se fatigua, et lui dit : « Allez-vous-en, je ne peux rien faire. Continuez de prier et de pleurer, Dieu vous entend et il ne vous laissera pas tomber. »     Pendant que Monique priait et pleurait, son fils s’enfonçait de plus en plus dans les tĂ©nĂšbres. Et il fuyait sa mĂšre, et ce pendant des annĂ©es.Un jour Augustin rencontra Ambroise, l’évĂȘque de Milan. Un homme connu pour sa foi et sa connaissance de la Parole. Augustin Ă©tait Ă©puisĂ©, aprĂšs tant d’annĂ©es de fuite, et de lutte avec Dieu. Devant la prĂ©dication, Augustin fut convaincu de pĂ©chĂ©. BrisĂ© et dĂ©goutĂ© par sa vie de pĂ©chĂ©, il plia le genou devant JĂ©sus et se donna Ă  Lui corps, Ăąme et esprit.Augustin Ă©tait devenu l'homme de foi. Augustin... C’est un des hommes qui a le plus influencĂ©, non seulement l’histoire de l’Occident mais aussi la pensĂ©e de l’Occident. Il a Ă©tĂ© lu, et Ă©tudiĂ© plus que tout autre Ă©crivain chrĂ©tien.     Aujourd’hui encore il nous parle. Il parle encore aux jeunes. Parce qu’il a vĂ©cu Ă  une Ă©poque qui ressemble Ă  la nĂŽtre. Parce qu’un jeune reste un jeune et que l’appel de la chair est tellement puissante dans cette pĂ©riode de la vie. La jeunesse est aussi la pĂ©riode des questionnements, des doutes, des rĂ©voltes contre ceux qui sont Ă©tablis.La rĂ©ponse Ă  la priĂšre de cette mĂšre Ă©plorĂ©e est allĂ©e au-delĂ  de la conversion d’un homme. Certains pensent que les Ă©crits d’Augustin ont Ă©tĂ© utilisĂ©s par Dieu pour continuer Ă  faire briller la lumiĂšre de l’Evangile dans le monde Romain. Dieu a rĂ©pondu au-delĂ  de la priĂšre de cette mĂšre. Si elle a priĂ© que son fils devienne un serviteur de Dieu, elle ne pensait pas qu’il influencerait le monde. Et jusqu’à nos jours ses Ă©crits provoquent la rĂ©flexion.Quand son fils prodigue rentra Ă  la maison, sa mĂšre lui dit qu’elle n’avait plus de raison de vivre. Elle avait accompli ce pour quoi elle avait Ă©tĂ© appelĂ©e. Et maintenant elle voulait rentrer Ă  la maison auprĂšs de son PĂšre. Neuf jours aprĂšs elle mourut.Le pĂšre du fils prodigue dans l’Evangile de Luc avait les yeux fixĂ©s sur l’horizon. Tous les jours il espĂ©ra de voir son fils revenir. Et un jour, alors « qu’il Ă©tait encore loin, » il le vit. Pour Monique c’était la mĂȘme chose. Elle l’avait suivi lĂ  oĂč il fuyait, elle le reprenait dans sa rĂ©bellion. Elle a « vraiment semĂ© dans les larmes »A cause de cette priĂšre incessante, Augustin, comme tant de fils et de filles prodigues a appris que « La seule façon de se perdre, c'est de te (le PĂšre) quitter ; et si on te quitte, oĂč va-t-on ? On ne peut que fuir ton plaisir pour ta colĂšre. ».Dieu ne veut pas que nous soyons sous le coup de sa colĂšre. Il veut que nous venions Ă  Lui parce qu’il nous aime. Le PĂšre du fils prodigue a organisĂ© une fĂȘte en l’honneur de son fils. De mĂȘme quand un pĂȘcheur revient c’est une joie dans le ciel.C’est difficile de voir un fils ou une fille chercher sa propre voie, mais c’est le seul moyen pour lui de choisir rĂ©ellement le Seigneur. Il nous faut espĂ©rer, et prier pour eux et mĂȘme pleurer pour eux et attendre, en regardant la route. Et un jour ce fils ou cette fille reviendra. Et ce qu’on aura semĂ© dans les larmes, nous le rĂ©colteront dans l’allĂ©gresse
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murmuur-vanilja · 5 years ago
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La Future Bacchus
Ce texte est tout rĂ©cent ! Il a Ă©tĂ© Ă©crit dans le cadre du concours d'Ă©criture du serveur de Tiboudouboudou. Le thĂšme consistait Ă  s'inspirer d'une image (elle reprĂ©sentait un bal) et Ă  Ă©crire
 alors, voilĂ , j'ai Ă©crit.
Ah. Ah ah. Mais quel merveilleux souvenir ! Vous ne trouvez pas ? Qui suis‑je ? De quoi parlù‑je ? Oh, vous vous posez encore des questions inutiles, chers amis
 Personne ne le sait trop. Il y a des on‑dits. Des rumeurs, si vous voulez. Peu importe, non ? Lol. Puisque vous ĂȘtes lĂ , tiens, je vous invite. Prenez donc des cookies Ă  la vanille. Je les ai trouvĂ©s ce matin dans mon jardin. Pendant que vous ĂȘtes occupĂ©s Ă  me voler ma nourriture — oui, j’ai dĂ©jĂ  changĂ© d’avis sur l’invitation —, je peux vous raconter une petite histoire. Vous allez devoir supporter mes commentaires, cela dit, lmao. Pas que vous ayez le choix, vous ĂȘtes endettĂ©s maintenant que vous m’avez volĂ©. Elle date de
 voyons voir
 de dĂ©cembre, dĂ©jĂ . Et c’est une histoire vraie, j’imagine, lol.
Acte II, Roumanie, décembre.
L’église de la place centrale sonnait quatre coups : l’heure du couvre‑feu dans les RĂ©gions Orientales. La Reine souhaitait absolument que les enfants se couchassent tĂŽt — elle se justifiait en expliquant que cela rĂ©duisait les risques de dĂ©linquance. (Elle est un peu conne, oui.) Évidemment, cela perturbait les habitants, mais ils ne disaient jamais trop rien. Ces pauvres gamins semblaient Ă  moitiĂ© maltraitĂ©s ; ils n’avaient pas vraiment de parents pour eux. Ils n’avaient que l’école pour leur apprendre. Une heure de temps libre par jour.
Entracte.
Ah, je m’arrĂȘte un peu, je vois bien que vous ne comprenez pas. « Eh, c’est quoi, ça, en gras, au milieu ? L’acte deux ? OĂč est le un ? » Je vous l’ai dĂ©jĂ  dit. Vous vous posez des questions inutiles. Il y a du mystĂšre partout oĂč l’on cherche. Je vous conte une jolie histoire
 pourquoi ruminer sur des dĂ©tails ? J’avais simplement envie de commencer par là
 Prenez donc du thĂ© Ă  la vanille. Et remboursez‑moi ensuite, Ă©videmment, lol.
Acte II, Roumanie, décembre.
Cependant, dans les RĂ©gions Orientales, vivait une jeune fille. Quatorze ans, Ă  peine adolescente, le teint plus pĂąle que les neigĂ©es fraĂźches de SibĂ©rie. Elle Ă©tait malade, probablement, mais elle voulait le bonheur de ses amis. C’était illĂ©gal, mais elle veillait le soir aprĂšs seize heures. Elle mettait en place tout un rituel mĂ©ticuleux. D’abord, il fallait se laver et se couvrir d’un linge chaud et rouge. Ensuite, il fallait prĂ©parer un autel : elle y disposait un peu de sel de cuisine, traçait un cercle avec, et, au centre, elle posait un bĂąton d’encens. Elle priait pour que ses amis s’amusassent un jour. C’est mignon.
Entracte.
Enfin, vous voyez le dĂ©lire. Elle Ă©tait dĂ©terminĂ©e, en plus, elle priait tous les soirs, sans jamais manquer un jour. C’est mignon, oui. Un peu stupide, si vous voulez mon avis. Oh, vous ne le vouliez pas ? Quel dommage
 un peu de lait Ă  la vanille pour faire passer cela ? Puis, elle croyait ĂȘtre assidue, mais elle ne comprenait pas vraiment comment ça marchait, tout ça. En somme, elle croyait adresser ses priĂšres aux dieux, mais ils n’écoutaient pas. Alors, un jour, quelqu’un d’autre a Ă©coutĂ©, lol.
Acte II, Roumanie, décembre.
La nature de l’encens pouvait changer selon ce qu’elle trouvait — elle n’y prĂȘtait guĂšre attention. Parfois, elle brĂ»lait de la sauge. D’autres fois, elle brĂ»lait de l’oliban. Certains jours, elle brĂ»lait mĂȘme de la myrrhe. NĂ©anmoins, ce jour‑lĂ , comme les magasins Ă©taient vides, elle avait tentĂ© de confectionner son propre encens Ă  la vanille. Comme mes cookies, mon thĂ© et mon lait. IntriguĂ©e, je me retrouvai soudainement Ă  devoir accepter une offrande. Je m’adossai Ă  l’encadrement de la porte, sans trop faire de bruit. Tacite, certes, mais perçant, mon regard l’alarma. Elle se retourna, peu rassurĂ©e, et elle me vit. Ses yeux s’écarquillĂšrent. Peu importe, je passai aux prĂ©sentations. « Yo. Moi, c’est Ren. — Soyez damné ! EspĂšce de Diable ! — Ouais, ça marche aussi, mais je prĂ©fĂšre Ren quand mĂȘme. »
Entracte.
Vous voyez, je n’ai pas une trĂšs bonne rĂ©putation dans le coin. Les gens pensent que je suis le Diable. AprĂšs, je dis pas qu’ils ont tort, mais vous voyez, pour une premiĂšre rencontre, pour une offrande, il y a mieux. Mais non, roh, ne partez pas, je vais rien vous faire si vous restez. Je vous « offre » mĂȘme du flan Ă  la vanille, si vous voulez, lol.
Acte II, Roumanie, décembre.
Elle ne semblait pas se dĂ©tendre face Ă  mon apparition. PersuadĂ©e d’avoir rencontrĂ© une crĂ©ature infernale et anarchiste, elle tremblait, nerveuse. Je m’approchai un peu et m’assis sur son sol. Il Ă©tait glacial. Le chauffage n’avait pas Ă©tĂ© allumĂ© depuis plusieurs annĂ©es. Il Ă©tait alors tout naturel que son visage portĂąt cette blĂȘmeur au quotidien. Elle eut un mouvement de recul, mais son expression Ă©tait forte. Elle flippait carrĂ©ment, mais paraissait vouloir se donner du courage. « Si tu veux, il y a moyen que je te propose un marchĂ©. — Un marché ? Un pacte avec le Diable ! — J’avoue, lol. En plus, c’est stylĂ© comme nom. Bon, je te propose un pacte avec le Diable. — Jamais ! — Dure en affaires, hein. »
Entracte.
Enfin, bla‑bla‑bla. On a fini par trouver un terrain d’entente. Je lui ai dit de crĂ©er une boisson pour rendre les gens heureux. Elle s’est dit que ça pouvait pas faire de mal. En Ă©change, je l’emmĂšnerais dans un beau bal oĂč tous ses rĂȘves prendraient vie. Nah, je lui proposais pas le prince charmant. Juste un petit bal dans un endroit trĂšs haut, trĂšs trĂšs haut. Mais sans vanille, pas lol

Acte II, Banquet des Dieux, décembre.
Enfin, nous arrivĂąmes dans un somptueux palais. Trois couleurs dominaient l’endroit : beurre, abricot et dragĂ©e. Elles Ă©taient Ă  l’image des trois divinitĂ©s qui y rĂ©sidaient. Celles qui n’avaient jamais Ă©coutĂ© cette pauvre fille. Celles qui ne l’avaient jamais entendue. À l’instant oĂč je posai un pied dans leur demeure, leurs trois regards se braquĂšrent sur moi. Eh, du calme. Elles me dĂ©visagĂšrent. Leur air interdit m’indiquait la sortie.
Entracte.
Bon, j’avoue, il n’y a pas que chez les Roumains que j’ai mauvaise rĂ©putation. Le dieu de la mĂ©tĂ©orologie, de la passion et la dĂ©esse de la luxure ne voulaient plus de moi chez eux depuis un regrettable incident. Ah, les syllabes ne sont pas dans le bon ordre. Depuis un regrettable incendie. Ils avaient mĂȘme remplacĂ© tous leurs gĂąteaux Ă  la vanille par du chocolat. Pas lol du tout.
Acte II, Banquet des Dieux, décembre.
Je m’écartai alors d’un pas, laissant apparaĂźtre la figure d’Amă, petite fille orientale que j’avais habillĂ©e plus adulte pour l’occasion. La tension ne se dissipa pas immĂ©diatement. Les dĂ©itĂ©s pensaient sĂ»rement qu’il s’agissait d’un mauvais tour de ma part. Je haussai les Ă©paules, comme Ă  mon habitude. Je savais bien qu’ils s’attendaient Ă  des tournures de phrase, Ă  des maniĂšres. Je n’en faisais jamais, et je ne comptais pas changer cela. Amă, cependant, s’avança doucement, admirative. Je n’avais pas menti. Elle se trouvait bien en face des trois figures qu’elle avait tant implorĂ©es. Elle posa genou Ă  terre, fĂ©brile, et tendit en tremblotant nerveusement la bouteille qu’elle avait entre les mains. La dĂ©esse de l’amour charnel, toujours aussi douce, l’effleura des doigts. C’était du cristal pur. « RelĂšve‑toi, je te prie. Que contient cette offrande ? » Elle se leva timidement et chuchota sa rĂ©ponse. Le cidre, la boisson qui rend les gens heureux. Du fond de la piĂšce, je m’accoudai Ă  un carton rempli de bouteilles sensiblement du mĂȘme type. Certaines disposaient cependant de tons plus violacĂ©s. Il s’agissait de ce que l’on connaĂźtrait plus tard sous le nom de vin.
Entracte.
Ouais. C’était la premiĂšre fois qu’ils en voyaient. Normal, ça n’existait pas avant qu’elle l’invente. L’idĂ©e de la fermentation Ă©tait son invention. Elle avait remarquĂ© aprĂšs quelques tests que le goĂ»t lui donnait une sorte d’euphorie qu’elle ne comprenait pas, vous voyez. Ça va, elle avait commencĂ© par des choses agrĂ©ables. Pas des trucs qui brĂ»laient la gorge. Nah, elle n’avait pas inventĂ© la vodka. MĂȘme si ç’aurait Ă©tĂ© trĂšs drĂŽle. Surtout avec du sirop de vanille, lol.
Acte II, Banquet des Dieux, décembre.
L’air innocent de la demoiselle avait suffi Ă  les charmer tous les trois, si bien qu’ils m’oubliĂšrent un instant pour se focaliser sur cette nouvelle venue. Un des dieux dĂ©boucha Ă  la hĂąte la bouteille qu’Amă leur tendait. Une odeur de pommes envahit la piĂšce. Un large sourire fendit son visage. « Je ne sais point de quoi est composĂ© ce nectar, mais l’odeur m’émoustille les narines. Devrions‑nous danser pour plaire Ă  cette dame ? » Elle eut un rictus, gĂȘnĂ©e. Ramdam, comme c’était son nom, lui proposait de participer Ă  leur bal. Il lui tendit une main d’un geste gracieux, prĂȘt Ă  ĂȘtre son cavalier. Divin cavalier, assez littĂ©ralement. Je haussai les Ă©paules Ă  cette vue — un sentiment de satisfaction s’emparait de moi. Les voyant s’apprĂȘter Ă  danser, je mis un peu de musique. J’eus le plaisir de me confronter de nouveau Ă  leurs regards froids. Ah, la pop Ă©lectro, ça passe pas ici ? C’était donc sur un air classique que monsieur Ramadan engagea la danse auprĂšs de sa nouvelle partenaire. La dĂ©esse, Lukas, les observant d’un air attendri, se servit un verre de cidre. Le goĂ»t Ă©tait tel qu’elle se resservit immĂ©diatement. Un verre. Deux verres. Trois verres. Elle leva encore les yeux vers le couple dansant. La valse tournoyait drĂŽlement ce jour‑lĂ . La fĂȘte Ă©tait selon elle inĂ©galable ; jamais elle n’avait vĂ©cu pareille cĂ©lĂ©bration. Pourtant, elle ne s’était mĂȘme pas encore mise Ă  danser. Elle recroisa subitement l’ombre que j’étais, traĂźnant dans un coin. « Eh
 Ren. Tu ne danses pas ? » Elle avait les pommettes rougies et se prenait soudainement de sympathie pour un sale gosse. L’autre dieu inoccupĂ© s’imposa. Il ne comprenait pas pourquoi j’étais si subitement Ă  pardonner. Je souriais tandis que je portais un verre de violet Ă  mes lĂšvres. Lukas s’exclama alors sans retenue. « Eh, je veux de celui‑lĂ  aussi ! » Paresseusement, je levai une bouteille de vin. Comme Lulu trĂ©bucha, l’autre leva les yeux au ciel et alla la chercher pour elle. Curieux, il en profita pour se servir un verre. Des notes acidulĂ©es tapissĂšrent son gosier et, bientĂŽt, il servit plusieurs verres pour lui et la dĂ©esse. Pendant ce temps‑lĂ , Ramdam qui dansait voyait bien que ses collĂšgues s’amusaient sans lui. Il s’interrompit poliment. « Mademoiselle
 Amă, c’est cela ? Je ne voudrais pas m’offrir l’exclusivitĂ© de vos grĂąces. Peut‑ĂȘtre aimeriez‑vous vous amuser dans les bras de mon frĂšre Eclipso ? » Ce dernier releva la tĂȘte ; on lui proposait de danser. Il Ă©tait extrĂȘmement enthousiaste Ă  cette idĂ©e, contrairement Ă  son habitude. Il fit tourner la miss un peu maladroitement. Ramdam, quant Ă  lui, goĂ»tait aux deux alcools, accompagnĂ© par Lukas qui riait aux Ă©clats sans raison apparente. Je les regardai tout en buvant une version Ă  la pomme. Amă n’apprĂ©ciait plus trop le bal, il Ă©tait devenu Ă©trange, comme si les dieux n’étaient plus eux‑mĂȘmes. Son cavalier lui adressa alors quelques mots. Pourquoi ne pas directement passer au festin ? Elle pourrait se dĂ©lecter du breuvage qu’elle avait elle‑mĂȘme apportĂ©.
Entracte.
Elle devint saoule elle aussi, Ă©videmment. Les gamins tiennent encore moins l’alcool que les dieux, vous voyez. Comme ils se dĂ©tendaient tous Ă  vue d’Ɠil, ils me conviĂšrent rapidement Ă  leur table. Ils ne savaient plus bien ce qu’ils disaient, alors ils trouvaient ça triste de me laisser boire dans mon coin.
Acte II, Banquet des Dieux, décembre.
Les divinitĂ©s et la Roumaine se plaisaient fortement, dansant vaguement, remplissant leur verre dĂšs lors qu’il Ă©tait vide. J’étais lĂ , en bout de table, Ă  les contempler. C’était presque marrant. Ils tenaient des propos pour la plupart insensĂ©s et s’acclamaient les uns les autres Ă  chaque nouvelle phrase. Je haussai alors les Ă©paules. « Comme elle a crĂ©Ă© tout ça, on peut peut‑ĂȘtre la nommer dĂ©esse de l’amusement ? » Les yeux de Ramdam, Eclipso et Lukas s’illuminĂšrent immĂ©diatement. Ils firent d’elle une dĂ©esse. Ils lui donnĂšrent mĂȘme un Ă©ventail pour attribut, et tant qu’elle l’avait sur elle, personne ne pouvait la destituer.
Fin de l’acte II.
Et voilĂ . Jolie histoire, vous ne trouvez pas ? Un peu d’alcool et la voilĂ  dĂ©esse ! Elle allait pouvoir rendre ses amis heureux. Oui, elle allait exaucer ses propres priĂšres. Ah, on n’est jamais mieux servi que par soi‑mĂȘme, non ? Mon plan Ă©tait trĂšs simple, il avait rĂ©ussi, lol. Pourquoi les effets de l’alcool ne m’atteignaient‑ils pas ? Chers amis, vous vous posez encore trop de questions. Mais comme on ne se reverra pas avant que vous reveniez me payer pour la vanille, laissez‑moi simplement vous dire cela : il n’y a qu’une personne sobre pour connaĂźtre la diffĂ©rence entre ce qui est et ce qui n’est pas fermentĂ©.
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alexar60 · 5 years ago
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Un soir de vengeance
Depuis plusieurs centaines d’annĂ©es, il existe une lĂ©gende dans une rĂ©gion qui ne veut pas qu’on l’apprenne car elle concerne de nombreuses familles de notre beau pays. L’histoire commença Ă  la fin du Moyen Age ; l’anglais avait Ă©tĂ© boutĂ© hors de France Ă  coup de pieds au cul et surtout Ă  coup de lance dans la gueule. A ce moment, la paix revint et comme toujours, l’homme chercha de nouveaux ennemis. Jeanne Ă©tait une belle jeune bergĂšre. Sa famille vivait recluse prĂšs d’une forĂȘt Ă  l’extĂ©rieur du village. Elle Ă©tait apprĂ©ciĂ©e de tout le monde. D’ailleurs, sa prĂ©sence Ă©tait Ă  chaque fois, un rayon de soleil dans le cƓur des villageois. Elle sentait bon les fleurs de champ et son sourire rĂ©chauffait les Ăąmes en peine. Seulement, Jeanne Ă©tait fille de sorciĂšre, ou plutĂŽt de guĂ©risseuse utilisant la magie blanche afin de soigner les cors au pied. Sa mĂšre fut souvent appelĂ©e pour travailler comme sage-femme. On venait aussi la voir afin de soigner des maux de femmes. Alors, Jeanne connaissait aussi quelques remĂšdes ou potions qui pouvaient guĂ©rir ou empoisonner en fonction de son utilisation.
Bref, elle avait la vie devant elle, s’il n’y avait pas eu cette malheureuse journĂ©e. Elle surveillait un troupeau de brebis dans la plaine quand quelques garçons passĂšrent rentrant dans le village. En voyant la jeune fille, ils dĂ©cidĂšrent de la saluer. Jeanne Ă©tait heureuse de voir quelqu’un. Seulement, les jeunes hommes ayant bu plus que de coutume, rĂ©alisĂšrent que les formes physiques de la bergĂšre Ă©taient plus rondes et plus appĂ©tissantes que d’habitude. Ils la serrĂšrent d’un peu trop prĂȘt malgrĂ© ses cris Ă©touffĂ©s. Elle se dĂ©bĂątit tant et si bien que l’un d’eux la frappa pour la calmer. DĂšs lors, elle ne put que supporter leur poids sur son corps dĂ©nudĂ©, rĂ©signĂ©e Ă  accepter leur chaleur entre ses cuisses. Elle tourna la tĂȘte et regarda son sang sortir de son nez pour couler sur la terre. Puis, les quatre chenapans ayant fini leur ouvrage, l’insultĂšrent et pissĂšrent sur son corps afin de mieux l’humilier : L’alcool associĂ© Ă  l’effet de groupe a toujours montrĂ© le vrai visage des cons !
Dans la soirĂ©e, en dĂ©couvrant l’état de leur fille, les parents de Jeanne vinrent se plaindre des violences commises auprĂšs de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e. Quelques gens d’armes arrivĂšrent pour enquĂȘter. Les braves garçons accusĂ©s avouĂšrent le viol mais pour Ă©chapper Ă  la torture, ils accusĂšrent Jeanne de les avoir envoutĂ©s. DĂšs lors, les ragots se propagĂšrent trĂšs vite. La petite famille sympathique ne vivait pas Ă  l’écart pour rien car elle communiait avec le diable. La nuit, Jeanne et sa mĂšre participaient Ă  des sabbats durant lesquels elles s’offraient aux dĂ©mons. MĂȘme le pĂšre fut traitĂ© de sodomite. La police questionna tout le monde et sous l’influence des notables du village, il Ă©tait Ă©vident que les rumeurs Ă©taient vraies. Jeanne ainsi que ses parents furent arrĂȘtĂ©s et sous la question, ils avouĂšrent les rites sataniques, l’inceste, la sodomie, les coliques, les entorses, et les mensonges des femmes envers leur mari. Ils furent tous les trois condamnĂ©s Ă  brĂ»ler vif prĂšs de leur maison qui, elle aussi, fut rĂ©duite en cendre. Mais avant cela, Jeanne se souvint de son sang coulant le long de ses jambes et de son nez, tachant le sol. Alors, elle hurla une malĂ©diction aux villageois, les maudissant eux et leurs gĂ©nĂ©rations futures. Les filles devront dĂ©poser leur premier sang Ă  l’endroit oĂč elle fut violĂ©e, sinon elle viendrait dĂ©truire le jour de leur mariage !
Pendant longtemps, les familles inculquĂšrent Ă  leurs enfants de respecter la malĂ©diction en la transformant en tradition. Par contre l’épisode de Jeanne fut vite oubliĂ©e. Chaque fille partait le soir dĂ©poser leur premiĂšre rĂšgle ou enterrer le vĂȘtement que leur sang avait tachĂ©. Mais, MarlĂšne refusa de suivre une tradition absurde et grotesque. Elle profita de la vie Ă  sa façon, s’amusant comme fait une adolescente en conflit avec ses parents et la sociĂ©tĂ©. Par la suite, MarlĂšne se rangea puis rencontra Renan, un jeune homme installĂ© rĂ©cemment dans la petite ville surplombant l’ancien village devenu un quartier. Ils s’aimĂšrent, partagĂšrent un appartement et dĂ©cidĂšrent de se marier. MarlĂšne fut la plus heureuse des femmes. Elle Ă©tait dĂ©jĂ  belle mais dans sa robe blanche, elle Ă©tait superbe. La cĂ©rĂ©monie se passa bien, de mĂȘme les familles et les amis s’amusĂšrent durant le repas de fĂȘte qui dura toute la soirĂ©e. Le couple dĂ©cida de profiter de quelques minutes pour s’enlacer et s’aimer en tant que mari et femme.
Personne ne s’occupa d’eux, continuant Ă  danser ou chanter quand tout Ă  coup, un hurlement terrible surgit d’une fenĂȘtre ouverte. Une cousine Ă©loignĂ©e, partie fumer en cachette fut la premiĂšre Ă  la voir. MarlĂšne entra dans l’immeuble, trainant derriĂšre elle un corps tel un boulet attachĂ© Ă  une chaine. Elle respirait mal, soufflant sifflant fortement. Elle passa devant une de ses copines tĂ©tanisĂ©e qui s’évanouit juste aprĂšs. MarlĂšne monta les escaliers pĂ©niblement. Le cadavre de Renan suivait derriĂšre elle ; il laissait sur le sol une trainĂ©e de sang qu’on pouvait suivre Ă  la trace comme de la bave d’escargot. Elle semblait sale, le visage marquĂ© par une coulĂ©e brune de sang qui sortait de sa bouche. La peau paraissait vieillie presque pourrie. Sa robe Ă©tait dĂ©chirĂ©e en plusieurs endroit ajoutant un aspect de mort-vivant Ă  son apparence et sa dĂ©marche. Elle terrorisa les invitĂ©s venus voir sur le palier ce qui se passait car ses doigts Ă©taient devenus de longues pointes aussi acĂ©rĂ©es que tranchantes. Elle-mĂȘme ne comprenait pas sa mutation. MalgrĂ© les yeux rĂ©vulsĂ©s, elle avança en direction de sa famille. Elle ne prononça aucun mot, respirant mal et fort. Elle montra du doigt une petite fille assise puis partit se rĂ©fugier au fond de la nuit.
Parfois, on l’entend marcher et chercher on ne sait quoi Ă  l’orĂ©e de la forĂȘt mais personne ne sait dans quel endroit elle trouva refuge. Elle traine toujours derriĂšre elle un cadavre frais. Des historiens pensent qu’elle vit dans une cave abandonnĂ©e appartenant Ă  l’ancienne maison de Jeanne. Cependant, la demeure ayant Ă©tĂ© dĂ©truite et l’histoire bannie des livres, il est difficile de savoir Ă  quel endroit la situer. En tous cas, depuis, la tradition continue Ă  ĂȘtre respectĂ©e. Chaque nuit, on entend quelques jeunes filles partir dĂ©poser leur premier sang sous un arbre dans la plaine. Elles ne veulent pas connaitre le sort de MarlĂšne.
Alex@r60 – dĂ©cembre 2019
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christophe76460 · 2 months ago
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JEUNES HOMMES ET VIRGINITÉ FÉMININE
Du point de vue de leur comportement face aux filles vierges, il y a deux types d'hommes : il y a ceux qui pensent qu'ils ont enfin trouvé une fille qu'ils peuvent aussi dévierger pour aller raconter à leurs compagnons qu'ils ont aussi une fois au moins, déviergé une fille dans leur vie. De l'autre cÎté, il y a ceux qui savent qu'ils viennent de trouver un trésor à entretenir, ils sont tellement heureux d'avoir une fiancée vierge. Malheureusement, il y a trÚs peu d'hommes dans la deuxiÚme catégorie, trÚs peu !
Jeune homme, sois un peu gentil au moins ! Si au 21Ăš siĂšcle tu ne sais pas que c'est une grĂące pour toi d'avoir une fiancĂ©e vierge et ayant les autres choses que tu veux, et dans ta tĂȘte, ton seul plan, c'est de tout faire pour lui faire perdre sa virginitĂ©, alors, il semble que tu n'es pas sĂ©rieux. Je ne parle pas de toi mais de celui qui fait ce que tu fais.
Vous vous ĂȘtes promis le mariage, tout le monde vous connait, dans peu de temps vous vous marieriez, et maintenant, qu'est-ce qui te presse toi ? Si tu sais vraiment que tu la veux en mariage, pourquoi veux-tu la dĂ©shonorer ? Donc, mon cher, tu ne serais pas content qu'on dise de ta femme qu'elle s'est mariĂ©e vierge ? Penses-y !
Les filles, si seulement vous avez une fois entendu de jeunes hommes discuter entre eux à propos de leurs désordres sexuels, vous n'auriez jamais souhaité que quelqu'un, autre que votre mari, voie votre nudité.
<< - Tu connais la fille-là ? C'est moi qui l'ai déviergée.
- Ah bon ! Toi aussi tu as pris par là ? Ce ne sont que les vacances passées que moi je l'ai eue, et bon, aprÚs, je l'ai zappée ; il n'y a rien là !
- Tu sais ? Les filles-lĂ , elles sont tellement gĂątĂ©es quoi ! Elle avait seulement 14 ans quand elle me faisait les yeux hein. Et toi-mĂȘme tu me connais, moi j'ai profitĂ© en mĂȘme temps. Moi j'ai dĂ©jĂ  eu ma part, je la laisse aux autres.
- Moi aussi, j'ai dĂ©viergĂ©e une petite la semaine passĂ©e. Au dĂ©but, elle faisait la vierge Marie, c'est elle qui chantait qu'il faut d'abord attendre le mariage. Au fond de moi, je riais seulement, on parle de sexe tout de suite, elle parle de mariage. Qui a ce temps ! Je l'aie eu finalement hein. À l'heure-lĂ , elle ne connait mĂȘme plus le mot virginitĂ© ! >>
Le jeune homme qui te chante aujourd'hui qu'il t'aime, qu'il ne peut vivre sans toi, et que son amour pour toi va encore s'accroĂźtre quand tu vas lui liquider ta virginitĂ©, c'est probablement ce mĂȘme jeune homme qui viendra raconter Ă  ses amis, comment tu es une fille facile, qu'il a dĂ©jĂ  pris par lĂ . Je sais que certains viendront commenter que ce ne sont pas tous les hommes qui sont comme ça. En tout cas, ce n'est pas un dĂ©bat. Au moins, vous savez que c'est ce que fait la grande majoritĂ© des hommes.
Quand on vous dit de vous ressaisir, c'est pour votre propre bien, chĂšres sƓurs ! Personne n'a rien contre votre fiancĂ©. Ce n'est pas parce que tu aimes un homme qu'il faut te compromettre.
Il y a certains hommes, le jour oĂč ils apprennent que vous ĂȘtes vierges, c'est fini ! Ils se disent avoir trouvĂ© une proie Ă  dĂ©vorer. Je ne sais pas si on leur donne des trophĂ©es pour avoir dĂ©virginĂ© des filles ! La plupart du temps, ce sont ces hommes qui insistent et insistent encore Ă  coucher avec vous, malgrĂ© tout ce que vous leur avez dit. Et le plus souvent, ils ont un coach, un vieux coureur de jupons qui les motive :<< fais tout pour la dĂ©vierger. Si tu rĂ©ussis Ă  l'engrosser maintenant, c'est fini, tu as dĂ©jĂ  ta femme >>. Si vous ne me croyez pas, le futur nous en dira plus. En principe, une fille qui veut vraiment garder sa virginitĂ© jusqu'au mariage, devrait craindre un homme qui n'arrĂȘte pas d'insister Ă  coucher avec elle, bien qu'ayant su qu'elle est vierge.
Filles, je vous ai parlĂ© des deux catĂ©gories d'hommes. À vous de faire votre choix, vous ĂȘtes libres. J'entends des filles dire que tous les hommes qui leur font des avances, leur demandent le sexe. Bien, dans la rue, c'est vrai. Mais dans l'Église (je parle du corps du CHRIST, pas du d'un bĂątiment), c'est loin d'ĂȘtre vrai. Il y a des gens qui vivent dans l'abstinence et qui reconnaissent la valeur d'une fille vierge. Il y a d'autres qui cherchent des filles Ă  dĂ©vierger. C'est Ă  vous de bien rĂ©flĂ©chir. Le choix est Ă  vous !
J'ai remarquĂ© que toutes les filles qui me demandent de conseils pour convaincre leur partenaire d'attendre le mariage pour aller au sexe, jusque lĂ , aucune d'entre elles n'est jamais revenu me dire que le jeune homme s'est ressaisi. Tout porte Ă  comprendre qu'elles-mĂȘmes ont Ă©tĂ© finalement emportĂ©es par le virus du sexe hors mariage. Au lieu de chercher des arguments pour convaincre un accro du sexe Ă  s'abstenir, choisis plutĂŽt quelqu'un qui vit dans l'abstinence. Il y en a. C'est Ă  toi de patienter, rien ne te presse.
Je sais que le choix du conjoint ne se limite pas au critÚre de l'abstinence. Mais il faut ça, ce n'est pas à négocier.
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dieselfutures · 6 years ago
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A quoi pensent les jeunes filles - Armand Valleé
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