#A Quoi Pensent Les Jeunes Filles
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artdecoandmodernist · 1 year ago
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Armand Vallée, A Quoi Pensent Les Jeunes Filles (What Do Young Girls Think), La Vie Parisienne, April 19, 1924.
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mote-historie · 10 months ago
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Armand Vallée (1884-1960), Danseuses Type Sport, A Quoi Pensent Les Jeunes Filles (What Do Young Girls Think), La Vie Parisienne, 19. April, 1924.
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journaldenimportequi · 5 months ago
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Lundi 8 juillet 2024
Comment lui dire adieu
Ce n'est pas la grande forme. Je veux dire, mentalement, parce que physiquement, je vais pas trop mal, enfin, je grossis, les gens pensent que je ne fais rien de mes journées mais c'est faux : je grossis.
Mais je déprime pas mal, épisodiquement. Là ça m'a encore repris hier, dans la nuit, envie de crever. J'ai réfléchi et j'ai pensé qu'il fallait que j'aille manger, alors je suis allé manger du Saint Nectaire avec du saucisson, ça m'a remonté le moral, la bouffe, ça fait du bien.
Je souffre un peu, oh, c'est rien par rapport aux gens qui ont de vrais raisons de souffrir (malades et handicapés, je les surnomme les infortunés lorsque je les croise, et je que me réjouis d'être bien portant). Mais voilà, c'est la misère affective qui provoque mon désarroi. Quand est-ce que je vais arriver à être heureux tout seul ?
J'essaye de rencontrer des filles, ça me coûte même pas mal de pognon, sur Tinder... je match avec des filles et puis on discute, quand elles daignent me répondre mais ça ne va jamais plus loin. Mais enfin, de quoi je me plains, après tout cela ne fait que 10 mois que je suis célibataire ! Whatever...
Je me suis forcé à écrire ce soir, j'ai eu raison, parce qu'au fur et à mesure où s'écrivent ces lignent ma peine s'envole, le pouvoir de l'écriture...
Il faut que je vous dise, le mois dernier, il est arrivé un malheur, malheur prévisible hélas, mais voilà, Françoise Hardy est morte.
Et, un peu sur un coup de tête, j'ai décidé de me rendre à ses obsèques.
Alors me voilà une semaine plus tard à Paris, où j'ai loué un Airbnb, et je suis allé au Père Lachaise (que je commence à connaître, parce que ce n'est pas la première fois que je m'y rendais).
Que dire de l'événement... au début, j'ai trouvé que c'était un peu un cirque digne de Cannes en période de festival, tous ces gens qui commentaient l'arrivé des people... il en est arrivé un paquet, de Nicolas Sarkozy (avec la fidèle Carla) à Mathieu Chedid, en passant par Etienne Daho qui est passé à côté de moi, arrivant par le côté du public, reconnaissable malgré son bonnet et ses lunettes noires, et puis la première dame, Brigitte Macron, et puis bien sûr Thomas et Jacques Dutronc, qui ont été applaudis.
Et puis le cerceuil est apparu et en l'apercevant ma gorge s'est serrée, je l'avoue.
Ensuite retentit une musique : Et Si Je M'en Vais Avant Toi, j'ai trouvé ça très beau.
J'avais acheté une fleur, une rose blanche, et je me trouvais un peu bête parce que je ne savais pas où la déposer, de plus, bizarrement, quasiment personne n'est venu avec des fleurs... J'ai fini par la déposer quelque par à côté d'une photo de Françoise et de quelques fleurs qui avaient été accrochées là.
Je ne me suis pas éternisé. J'ai dû rester une heure et demi. Et puis je suis reparti, après la cérémonie. Je n'ai pris aucune photo, je pensait bêtement que ce serait indécent en telles circonstances mais j'avais probablement tort puisque la plupart des gens prenaient des clichés à tout va.
Quelques temps plus tard après ma sortie, j'étais sur un banc non loin de l'entrée du Père Lachaise, lorsqu'on m'a abordé. Il s'agissait de Benoît, une homme que je connais via les réseaux sociaux (et particulièrement par le forum « Sugar Montain »). Cela fait trois fois en un an que je me fait accoster comme ça par une connaissance des réseaux. C'est plutôt agréable, parce que ça me fait socialiser. Benoît était accompagné d'un jeune ami à lui et ça m'a permis de faire aussi sa connaissance. Depuis, nous nous suivons mutuellement sur Instagram.
J'avais parlé de Berlin, ici, il y a quelques temps. Ce projet est tombé à l'eau, comme souvent, en fait. Avec mes amies on fait des plans excitants et au final ils ne se réalisent pas, c'est une habitude. Mais je garde cette envie de voyage. J'ai réfléchi et il me semble qu'en économisant seulement quelques mois (c'est à dire en cessant de dépenser des centaines d'euros en bouquins chaque putain de mois) je pourrais facilement me payer un autre séjour à New York. Ca me trotte dans la tête depuis un moment. J'ai rêvé de New York pendant toute ma vie, et puis j'y suis allé, et depuis, je ne rêve que d'y retourner. Ce projet se concrétisera t il ? Ou sera t il empêché par ma tendance maladive à procrastiner ? J'aurai voulu y aller avec mon frère, histoire qu'il s'occupe de régler toutes les choses pratiques que j'ai la flemme de prendre en main, mais selon lui, il ne peut plus se rendre aux USA pendant plusieurs années parce qu'il a fait un voyage à Cuba. Cette idée me semble surprenante mais c'est en tout cas ce qu'il prétend. Et si j'y allais seul ? Justine, ça ne l'intéresse pas. Mais peut être que Canel serait encore enthousiasmé par cette idée, alors je pourrais y aller avec elle...
On verra, mais en tout cas si ça se fait ce sera en 2025.
Je me suis rendu qu'on d'une chose, récemment : je suis un artiste sans œuvre, et ça, c'est une vraie tragédie.
Dans 3 jours je me rendrai à nouveau à Lyon pour le concert de Cat Power, donc je vous parlais dans la dernière note, vous savez, celui où je suis censé rentrer gratuitement sur invitation en échange d'un papier. Ca me remontera peut être le moral.
Allez, je vous laisse, j'ai écris deux pages, c'est déjà pas mal, non ?
Bande son : The River, Bruce Springsteen
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christophe76460 · 29 days ago
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*CESSEZ D'AVOIR L'AIR SEXY, FEMME CHRÉTIENNE!*
La plupart des *femmes sexy* n'ont pas quelqu'un pour leur dire la vérité.
La conversation suivante a eu lieu entre une grand-mère et sa petite-fille .
*Grand-mère:* Adjoa, où vas-tu ?
*Adjoa:* Grand-mère, je vais à l'église.
*Grand-mère* : Vraiment ? Viens t'asseoir et parlons un peu avant de partir. Je pense que nous avons encore beaucoup de temps avant le début de la messe. N'est-ce pas ?
*Adjoa* : Oui, environ une heure.
*Grand-mère* : La façon dont tu es habillée, en fait, tu es très sexy.
*Adjoa* : (Souriant) Merci beaucoup maman.
*Grand-mère* : Hmmmm, Adjoa, je vois que tu aimes ce compliment. Dis-moi, veux-tu que quelqu'un te fasse l'amour ?
*Adjoa* : Ooh, noo ! Grand-mère. Pourquoi cette question ?
*Grand-mère* : Si tu n'en veux pas, alors pourquoi t'habilles-tu de façon *'sexy'* ?
*Adjoa* : Il n'y a pas de quoi s'inquiéter, Grand-mère. Je veux juste....
*Grand-mère* : (interruption)... habillée pour tuer, comme d'habitude ! Adjoa, une *fille pieuse ne devrait jamais se sentir fière* ou avoir la tête-haute quand quelqu'un lui dit qu'elle est *séductrice*. En fait, c'est *un compliment très mauvais et insultant*.
L'intention de *s'habiller sexy est d'exciter les hommes*, c'est tout. C'est la raison pour laquelle *les prostituées s'habillent de cette façon*. Elles s'habillent de cette façon parce qu'elles veulent que quelqu'un fasse l'amour avec elles et les paye. Elles font tout leur possible pour *être sexy* et alléchantes - pas pour une seule personne, mais pour *tous les hommes de la ville*.
Elles *exposent leurs seins*, elles portent des choses qui révèlent toutes leurs courbes dotées - et *même des parties privées* de leur corps - JUSTE pour *être sexy* et séductrices pour les hommes, afin qu'ils n'aient de cesse de les connaître charnellement, pour de l'argent. *S'il te plaît, Adjoa, essaies-tu aussi d'avoir cette apparence afin d'être attirée par les hommes pour le sexe ?*
Adjoa a baissé les yeux et est restée sans voix.
*Grand-mère* : (continue) C'est la raison pour laquelle tu ne trouves pas de mari. *Tu te demandes toujours pourquoi les prétendants convenables se précipitent pour t'emmener au lit*.... puis, après avoir dit *"tu es sexy "*, ils te larguent ? Ils pensent que tu ne peux pas rester avec *un seul homme*. Tu vois maintenant que ce n'est pas moi, ta grand-mère, qui utilise la sorcellerie contre toi ?
*Tu es jeune, en forme et séduisante, bien que tu sois chrétienne, tu as toujours l'air si mondaine*. Quand tu t'habilles comme ça pour aller à l'église, *la probabilité de faire tomber même le pasteur est très élevée*. Mais n'oublie pas que *"malheur à celui qui fait tomber un homme juste... "* Je sais que tu te souviens très bien de cette écriture. Eh bien, ma petite-fille adorée, j'ai terminé. Tu peux maintenant partir.
*Adjoa : Merci beaucoup, grand-mère*. Je ne l'avais jamais vu comme ça avant. A partir d'aujourd'hui, je promets de ne plus jamais m'habiller *pour être sexy*. Je vais plutôt m'habiller pour *être belle* et *glorifier DIEU* avec mon habillement. Merci beaucoup maman.
*Grand-mère* : Je t'en prie, ma chérie.
(Voyant qu'Adjoa se dirige vers sa chambre, elle dit). *Mais, tu ne vas plus à l'église?*
*Adjoa* : J'irai. Je veux juste changer de vêtement, d'abord.
*Grand-mère* : Que Dieu te bénisse pour avoir fait cela.
Veuillez transmettre ce message aux femmes de votre entourage : épouses, filles, sœurs, nièces, cousines, voisines, amies, etc.
La plupart des *filles sexy* n'ont personne pour leur dire la *vérité*. Encouragez-les à le lire et à y réagir -- tout comme Adjoa l'a fait -- car *Nous sommes adressés par la façon dont nous nous habillons*.
*Habillons-nous correctement pour refléter la piété dans nos vies.*
Ce message n'est pas destiné à vous seul, veuillez le partager
*Vous pouvez sauver une âme aujourd'hui par ceci*
Je veux vous voir au paradis. Shalom ❤️
Je t'aime mais Jésus t'aime le plus 🌹🌹
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ecologieeteconomie · 1 year ago
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R.I.P. Jane
Une jeune britannique et francophone a posé ses valises, il y a longtemps déjà dans l’hexagone, c’était dans les années 60. Aujourd’hui, elle nous quitté. Elle nous laisse en héritage des chansons inoubliables (https://www.youtube.com/watch?v=eoIO-Y09-3M), quelques belles performances d’actrice, une histoire sulfureuse avec un grand nom de la chanson française (https://www.youtube.com/watch?v=r5PbcBfpwk0) et une fille bourrée de talent (https://www.youtube.com/watch?v=goFphxNBTJM). Qui que vous soyez et où que vous soyez si vous appréciez cette femme au grand coeur, n’hésitez pas à écouter ses chansons en solo ou en duo avec Serge ou un autre. Regardez ses films ou ayez une pensée pour elle. Généreuse dans la vie comme dans son art., cette ex fan des sixties (https://www.youtube.com/watch?v=nqT8wb0Npz0) n’a cessé d’évoluer et de changer pour proposer des choses nouvelles à son public. Seule presque inimitable sa voix aérienne qui bien que frêle et discrète s’envolait toujours avec la musique et non pas noyé en elle. Dans ces cas là, ce n’est pas toujours facile, laissez-vous allez à fredonner quelques notes de musiques ou à chanter une chanson si vous en sentez capable. Un artiste ne meurt jamais complètement car il survit à travers ses oeuvres et à travers ceux qui continue à profiter de ses oeuvres. On ne peut pas rendre un meilleur hommage à un artiste qu’en continuant à vibrer et à ressentir des émotions à travers ce qu’ils ont réalisé. De cette artiste atypique restera toujours ce petit côté British qui la rendait si singulière. Son accent apportait un petit je ne sais quoi de pop dans tout ce qu’elle faisait. Sa pétillance et son sourire étaient ses meilleures armes pour conquérir et fidéliser un public exigeant mais attachant. Ses compatriotes pensent ce qu’ils veulent d’elle mais pour les Français, elle était devenue la petite amie anglaise du Grand Serge Gainsbourg et notre amie anglaise à tous. Elle a su conquérir le coeur de nombreux français qui n'ont jamais eu envie de lui dire Je t'aime... moi non plus (https://www.youtube.com/watch?v=JIQiGN-vO-g)
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news24fr · 2 years ago
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L'ancienne première dame Michelle Obama a déclaré qu'elle "ne pouvait pas supporter" son mari pendant une décennie alors que les enfants du couple étaient jeunes.Dans des commentaires francs à la station d'information noire Révolte TV la semaine dernière, Obama - l'une des femmes les plus populaires en Amérique – a déclaré qu'élever des enfants avait mis à rude épreuve son mariage de trois décennies avec Barack Obama, le président américain pour deux mandats de quatre ans à compter de 2009.La revue Light We Carry de Michelle Obama – un guide de vie de l'ancienne première dameLire la suite"Les gens pensent que je suis méchante en disant cela - c'est comme, il y a eu 10 ans où je ne pouvais pas supporter mon mari", a-t-elle déclaré lors d'une table ronde. « Et devinez quand c'est arrivé ? Quand ces enfants étaient petits.Obama, 58 ans, parlait avec Kelly Rowland, HER, Winnie Harlow et la mère de Beyoncé, Tina Knowles-Lawson, d'un déséquilibre dans son mariage avec Barack Obama alors que sa star politique montait et qu'elle s'occupait principalement de leurs filles, Sasha et Malia, qui sont maintenant dans la vingtaine."Et pendant 10 ans, alors que nous essayons de construire nos carrières et, vous savez, de nous inquiéter pour l'école et qui fait quoi et quoi, je me suis dit:" Ugh, ce n'est même pas "", a déclaré Obama. "Et devine quoi? Le mariage n'est pas 50/50 - jamais, jamais."Il y a des moments où j'ai 70 ans, il en a 30. Il y a des moments où il a 60, 40 ans, mais devinez quoi?" elle a continué. "Dix ans - nous sommes mariés depuis 30. Je prendrais 10 mauvaises années sur 30 - c'est juste la façon dont vous voyez les choses. Et les gens abandonnent… [saying]"Cinq ans - je ne peux pas le supporter."L'ancienne première dame fait actuellement la promotion d'un nouveau livre, The Light We Carry. Lors de la discussion sur les difficultés d'un mariage, elle a déclaré qu'elle et son mari n'avaient pas discuté de la quantité de travail nécessaire et "à quel point c'est difficile même lorsque vous êtes follement amoureux de la personne, même lorsque tout se passe bien". .Lorsque Barack Obama a été élu président, les filles du couple avaient 10 et 7 ans. Dans un récent extrait de son livre publié dans le Guardian, l'ancienne première dame a décrit comment elle et son mari ont appris que pour que "le rêve, la préparation et la planification de la vie de famille se déroulent parfaitement … au final, vous êtes à peu près juste reste à faire face à tout ce qui arrive »."Vous pouvez établir des systèmes et des routines, oindre vos divers gourous du sommeil, de l'alimentation et de la discipline parmi la variété stupéfiante qui existe", a écrit Obama dans l'extrait. "Vous pouvez rédiger vos statuts familiaux et déclarer votre religion et votre philosophie à haute voix, mais, à un moment donné, tôt ou tard, vous serez presque sûrement mis à genoux, réalisant que malgré vos efforts les plus sincères, vous êtes seulement marginalement – ​​et parfois très marginalement – ​​en contrôle.Dans ses derniers commentaires, elle a ajouté : « Les petits enfants, ce sont des terroristes. Ils ont des revendications. Ils ne parlent pas. Ce sont de piètres communicants. Ils pleurent tout le temps.
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wittylittle · 3 years ago
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Wrong impression
Je regardais un documentaire sur les unsolicited dickpics. Le phénomène, les raisons, les réactions, bref si j’étais parent d’une jeune femme, je lui ferais absolument écouter. Parce qu’on en reçoit toutes, souvent.
Le problème c’est que ça s’appelle Allô voici mon pénis. Ce n’est pas tant un problème mais je peux comprendre qu’un père se sente mal à l’aise de le suggérer à sa propre fille. Mais pourtant, cette jeune génération aurait avantage à le voir. J’ai donc suggéré à un Papa que j’apprécie trop de le regarder avec sa fille. Juste comme ça.
Le mot « 🍆 » l’aura sans doute mis mal à l’aise. J’ai tenté d’expliquer…
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Et maintenant, dans tout mon être, j’ai senti ma raison m’abandonner, mon éthique disparaître, comme si j’étais une matante perv qui suggérait un sujet beaucoup trop osé à regarder en famille.
Et pourtant, je vous le conseille, surtout à vous, ceux qui montrent leur queue sans avertir. Ceux qui AirDrop leur jouet dans le téléphone des filles dans le métro, ceux qui envoient leur bijou avant même de dire allô.
Je me demande souvent à quoi pensent ces hommes, ça a répondu à bien des questions.
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« In other words, when they send a dickpic, they hope to receive intimate pictures in exchange »
Bref, Allô, voici mon pénis est sur Crave Tv.
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claudehenrion · 3 years ago
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Dans quel Etat j'erre ? Où cours-je ?
  Que ce soit par hasard, par entêtement de ma part ou bien sous la pression de l'actualité, je suis toujours obligé d'en revenir à ces mots qui me sont chers : “La folie est sortie des asiles” : rien, dans la lecture de mes journaux favoris –et de ceux que je ne peux pas feuilleter sans me couvrir de boutons– n'est de nature à me faire changer de refrain. Je dirais même que, avec le temps qui passe, je me trouve chaque jour conforté dans cette affirmation qui, à ses débuts, se voulait drolatique.
Prêt à tout faire (ou presque) pour être rassuré, j'ai passé mon week-end à faire un plongeon en apnée dans les grands titres… de mes grands titres préférés… J'en suis sorti totalement essoré : c'est encore bien pire que ce que je redoutais ! J'ai découvert, par exemple, que le principal souci de mes contemporains-congénères-compatriotes-concitoyens (on gagnerait du temps en mettant “con” en facteur !) serait relatif, à en croire plumitifs et instituts de sondage, à ce fait historique que “le gaz est en train d'exploser”... ce qui n'est tout de même pas une découverte : qu'il soit butane, de ville, d'origine algérienne, ou qu'il jaillisse d'un gazoduc russe, le gaz est fait pour exploser, comme les politiciens pour mentir ou les journalistes pour être de Gauche et de mauvaise foi. Les physiciens prétendent même qu'il fait ça, le gaz, par atavisme, par destination, par construction et par définition, puisque c'est en le bridant qu'on a réussi à en faire un moyen de faire des œufs au plat.
Eh ! bien, n'allez pas croire ça ! Si tout le monde s'affole, il doit y avoir une raison, non ? Le gouvernement a donc inventé les “chèques-de-100-euros-pour-commencer” uniquement pour éviter cette explosion du gaz, ou pour contrer ses effets… Vous me direz qu'on est habitué à ces idioties, et que toute la presse s'affole dès qu'il fait chaud en été, ou froid, l'hiver… Madame Michu –que j'ai un peu négligée, ces temps derniers– m’a dit que “c'est la faute au réchauffement climatique, au Giec, et tout…”, mais elle a tout faux ! Nos énarques ont trouvé une raison bien plus difficile à démontrer fausse –ce qui est leur but. Je résume : si “le gaz explose”, c'est la faute au confinement qui a donné aux gens envie de se déconfiner (les gens sont drôles, j'vous jure, ma bonne Dame ! confirme la mère Michu), et de proche en porche, le projet de gazoduc géant russe multiplié par la consommation des allemands puisqu'ils ont fermé leurs centrales nucléaires (ce que nos zécolos rêvent aussi de faire, puisque c'est très con)…  ont été aggravés par Trump fois Poutine X cosinus Orbàn… plus (+) les chinois en général et les populistes en particulier mêlés dans l'amalgame… sont responsables de bla-bla-bla etc, cqfd ! Bref “voici pourquoi votre fille est muette”, concluait déjà Sganarelle, qui expliquait, précisément, que “Ossabandus, nequeys, nequer, potarinum, quipsa milus”, ce qui était tout de même plus clair qu'un discours de Castex ! Il ne manque que Zemmour, dans leurs raisonnements foireux, mais rassurez-vous : ça arrive !
Vous me direz que j'exagère de déduire de cette explosion de gaz que le monde serait devenu fou… Laissez moi  donc vous parler d'un autre titre de très mauvais aloi : ’‘Dans la Manche, la pèche fait des vagues…“ suivi de longs articles mettant en cause… le Brexit, vous l'aviez deviné ! Et là, il y a de quoi… flipper, comme un dauphin ! Cette Manche (on dit : un ’'set”, en anglais) connue pour son calme acqua-bucolique et ses eaux dormantes et vice-versa, où il n'y a jamais une vague plus haute que l'autre (et même : au contraire !), voilà qu'elle pèche si gravement… qu'elle aurait pu aller à confesse –ce qui n'a rien à voir avec des problèmes de sexe dans l'Eglise. Ça, c'est pour après-demain !– si le Pape n'avait pas interdit toute pratique liturgique qui avait fait ses preuves dans le passé. Bref, la manche fait des vagues et le gaz explose… il y a bien là de quoi stresser, non ?
Mais il y a mieux, ou pire. Dans le grand exercice d'introspection extravertie dont auquel je vous causais, j'ai passé un temps inhabituel à observer mes semblables –qui le sont de moins en moins, l'âge ayant fait de moi un des “les plus vulnérables d'entre nous”. Et j'ai découvert quelque chose qui m'a profondément barbé : les hommes ne se rasent plus, et c'est la barbe, qu'ils la portent (la barbe) ! Sous la pression non plus de la bière éponyme mais de l'exemple si admirable donné par les terroristes qui sont islamisants, par les talibans qui le sont aussi (islamisants), et par les jeunes qui le sont si peu (jeunes)… la barbe est devenue le propre de l'homme, même pas très propre. Sans doute est-ce une preuve que les femmes ne sont pas aussi leurs égales que les moins plus égales d'entre elles pensent qu'elles pourraient le devenir : voilà bien un chapitre où elles ne sont pas près de nous damer (ou de nous hommer, plutôt) le pion, avec un “p” minus cul, comme dans “féminisme” ! C'est une pandémie, vous dis-je ! Il va falloir les vacciner, tous.
L'éleveur de brebis dans le Larzac ? Barbu ! Le Professeur Iznogoud de service qui radote sur le covid et sur votre écran ? Barbu ! Le nouveau spikeur de M6, ou 7, ou 8 ? Barbu ! Bénalla ? Barbu ! Hannouna ? Barbu ! Sarkozy ? Barbu ! Wauquiez ? Barbu ! Castex ? Barbant ! (et Macron ? Imberbe !). L'éboueur qui contemple “ses” tas d'ordures artistiquement répandus à Marseille ? Barbu ! Le syndicaliste qui refuse (c'est une répétition !) ? Barbu ! Le gérant de la supérette en bas de chez vous ? Barbu ! L'apiculteur engagé qui fait faire du miel bio à des abeilles qui le sont aussi (bio, pas barbues) ? Barbu ! Et sur mes petits fils en âge d'arborer des signes de virilité, deux ont une moustache, et les autres… barbus ! Quant aux féministes si peu féminines qui sont engagées dans un combat à mort contre tout ce qui porte barbe ? Barbues ! (enfin… certaines d’entre elles ! J'ai les noms !)…
Au tournant des années ‘50, il y avait un groupe qui s'appelait “les 4 barbus” et qui chantait, avec un bel esprit d'à propos : “J'ai de la barbe” (bis, et ter, et quater, et même plus..). Ils avaient une cinquantaine d'années d'avance, ces garçons, mais ils n'avaient tout-de-même pas prévu les rasoirs qui ne rasent pas et les lames qui ne coupent que 50 % de ce qu'il y a à couper, ce qui est tout-de-même un comble : le coupe-coupe qui ne coupe pas, le coupe-chou à coupe différée… “ 'fallait le faire !” (NB : Par la faute de la Hidalgo, on a déjà “la bagnole qui ne roule plus”, et grâce à Pfizernéca “le vaccin qui n'arrête rien et transmet tout”… Nihil novi sub sole !)
Mais comme nous vivons dans une époque où tout ce qui est simple, mesuré et “normal” est réputé “dépassé”, il fallait aller plus loin… Et vous avez donc vu, tout comme moi, apparaître dans nos rues, sur vos écrans, ou dans les salles d'attente pleines et les vaccinodromes vides, cette nouvelle race d'hommes “sens dessous-dessus” qui laissent leur menton se hérisser de poils “maltaleurplace”, mais qui se rasent, style “boule de billard”, tout système pileux “là où il pousse normalement”. Au final, ils ne ressemblent soit à rien (c'est le cas général), soit à des “poilus-où-i-faut-pas / rasés où faut pas non plus”. (NDLR : l'insupportable soi-disant cuisinier / vrai showman Etchebest (devenu Etcheworst) est un exemple particulièrement pas réussi de ce changement des valeurs qui est au visage humain ce qu'un emballage “à la Christo” est à un monument, ou ce qu'un gaz qui n'exploserait pas serait… à une Manche qui ne ferait pas de vagues : conforme aux tendances de notre temps, “n'importe quoi, pourvu que ça ne ressemble à rien” ou, si on veut, le Vendée-globe ramené aux vents des globes ! Le contraire de tout bon sens, quoi !  Et d’ailleurs, puisqu’on parle de bon sens… si on revenait au nôtre, dans tous les domaines ?
Je suppose que quelques lecteurs vont me reprocher une certaine brutalité dans mes jugements à l'emporte-pièce contre des événements qui dépassent les limites normales d'un gouvernement qui, après tout, n'est composé que d'êtres humains. Et ils ont peut-être raison, car qui peut nier, d'un autre côté, que nos leaders-en-place ont fait tout ce qui était humainement possible pour résoudre (?) le grave problème de santé publique que pose l'obésité en doublant les prix des produits alimentaires… la terrible crise du climat en faisant exploser (décidément, c'est une manie ! Ils sont en plein “burnes out” !) le prix des carburants fossiles… celle de la météo (et tes bas, bien sûr !) en multipliant les écotaxes… et la crise du “trou de la Sécu” grâce à un nettoyage par le vide des Ehpads… le tout en réussissant à ne pas baisser d'un centime les rentrées par taxes diverses (l’essence, les produits pétroliers, la TVA), dans les caisses de l'Etat anthropophage… Je crois que je vais revoir ma sévérité à la baisse… en attendant d'être contraint, dans pas très très longtemps, à la revoir… Allah hausse (NB : celle-là, je promets de ne plus la faire !)
H-Cl.
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a-room-of-my-own · 4 years ago
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ça me fait rire, quand j'ai lu dans tes asks que les hommes ne veulent pas porter de jupes, sous prétexte que "ça fait efféminé"... Dans le metal, ça se fait (selon le genre musical) avec des kilts mi-long en général de couleur sombre, j'ai déjà vu des gars habillés comme ça. Dans la scène punk ça se fait aussi, sauf que la jupe est plus courte, et sous un pantalon. Pareil pour les cheveux longs, le maquillage (ça se faisait beaucoup chez les rockeurs dans les années 2000)... (1)
Et pourtant, quand ça parle de metal on dit toujours que les fans font peur, comme quoi ! Bien sûr, c'est une "niche", mais pour moi ça montre bien que les hommes qui pensent que les jupes, les cheveux longs ect... c'est par pour eux car "c'est pour les filles" n'ont aucune excuse. C'est juste une forme d'homophobie et de sexisme de dire ça.
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Oui comme tu dis c'est une niche. Après, pour nous ça fait à peu près un siècle et demi depuis que les femmes ont commencé à porter des pantalons. Et au départ c'était une toute petite poignée. C'était aussi plutôt mal vu et comme je disais dans une autre ask tu pouvais trouver des entreprises où jusqu'à il y a 20-25 ans les femmes devaient venir en jupe ou en robe. D'ailleurs je ne me rappelle plus de la règle pour l'assemblée nationale mais je crois que c'est resté tard aussi. Et ça c'était une fois que le pantalon était complètement entré dans le vestiaire féminin, et depuis plusieurs décennies.
Le changement prend du temps, tout simplement, et le fait est que collectivement, les hommes n'ont pas eu envie d'adopter des pièces du vestiaire féminin, sauf à la marge ou par touches. Pour les cheveux longs ça se faisait dès les années 60, et l'androgynie chez les chanteurs c'était des la fin des années 70, ça a culminé avec le glam rock, puis dans les années 80 ou ça a continué avec des groupes qui allaient toujours plus loin dans le crêpage de cheveux et les imprimés léopard. Et entre temps, tu as eu toute la vague hippie avec les imprimés à fleurs, les bijoux etc, et j'ai même pas parlé de l'époque disco-pattes d'eph.
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Regardez-moi ces imprimés de feulie.
Ou ce groupe au sens du style si particulier
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Bon OK j'ai pris Poison et c'était facile. Mais bon tu vois, ce que je trouve surprenant c'est quand même qu'aujourd'hui on réinvente intégralement la roue. Si on clonait Twisted Sister tout le monde serait en mode oh la la mais c'est tellement novateur alors que ce groupe existait déjà quand j'étais même pas née.
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Donc bon, je sais bien que le grunge a eu la peau du glam metal mais tout n'est pas non plus la faute de Kurt Cobain. On vit une régression, et le succès du 'genre' en est une preuve de plus. Les jeunes ont l'air de penser qu'il est impossible d'être autre chose que conforme sauf à changer d'identité.
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anaisbahadi · 4 years ago
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Pourquoi, as-tu fait cela ?
Tu veux te suicider ? Imagine ça. Tu rentres des cours, un soir, après une horrible journée, encore. Tu n’en peux plus, cette fois-ci, tu es prête à tout abandonner. Tu te dirige alors vers ta chambre, fermes la porte, et reprends ce morceau de papier, cette lettre de suicide, celle que tu as écrit maintes et maintes fois, encore et encore, en sachant exactement ce que tu voulais faire. Tu prends cette lame de rasoir, celle que tu utilises depuis des années, et t’ouvres les veines pour la dernière fois. Puis, tu prends cette boite de pilules, et les avales toutes. Tu t’allonges patiemment, attendant la mort, tenant cette lettre sur ta poitrine, et fermes les yeux pour la dernière fois. Une heure plus tard, ton frère toque à la porte pour te dire que le dîner est prêt. Tu ne réponds pas, alors il entre, il voit seulement que tu es allongé sur ton lit, alors il pense que tu dois dormir. Il redescend pour l’annoncer à sa mère mais elle remarque que quelque chose ne va pas, ce n’est pas dans tes habitudes... Elle prend alors la feuille que tu as dans les mains, et la lis.
«  J’abandonne...  
Si vous lisez cette lettre, c’est que je ne suis plus de ce monde.. Je sais, je suis lâche mais je ne peux plus rien supporter.. Avec le temps, je pensais que cela s’attennurer mais j’ai eu tord… Maintenant, je peux enfin parler librement.
Ça a commencé par de la méchanceté et de l'isolement social puis au fil des années, avec les réseaux sociaux, le harcèlement s'est fait de plus en plus cruel et oppressant. D’autres élèves qui ne m’avaient jamais rencontré me harcelaient.  Au fil du temps, mes amis ont commencé à me laisser tombé et je me suis rapidement retrouvé seule. Personne ne voulait être «  proche » de moi, la fille la plus détesté de tout le lycée.. Sauf ma meilleure amie. Pourtant, lorsque quelqu’un allait mal, c’est moi que l’on venait voir mais après plus rien.
Je sais que toi, maman, tu as remarqué la chute de mes résultats, ils en ont pris un coup et aller chaque jour à l'école relevait du parcours du combattant.
Au bout d’un moment, tu as remarqué que j’allais mal puis, tu m’a alors changé d’école. Tu sais, je ne l’avait pas envisagé avant. Tu sais pourquoi ? C’était un calvaire, je me sentait tellement inutile, impuissante, que je pensais qu’aucun établissement ne changerait quoi que se soit.
J’ai alors tout recommencé à zéro, me suis fait de nouveaux amis dans ce lycée et les professeurs me trouvaient très intelligent, gentil et bienveillant. Pourtant, je ressentais un vide, je suis restée tellement traumatisé par mon expérience passée que je  n'ai pas été capable de voir l'importance que j’avais aux yeux de certaines personnes. Maintenant, je m’en rends compte mais il est trop tard pour pouvoir changer d’avis… Je sais que je vous déçois… Mais comprenez moi, je ne peux plus le supporter, cela me fait trop souffrir.
Vous savez, les enseignants… Ils n’ont rien fait… Je ne peux pas leur reprocher, ils n’ont pas à jouer ce rôle..
Cependant, je vous demanderai une chose.. Je veux, enfin, j’aimerai que vous restiez avec Lucie, ma meilleure amie. Elle ne se relèvera pas de mon décès toute seule, elle n’y arrivera pas… Je veux qu’elle sache que je savais ce qu’elle ressentait à mon égard, j’avais prévu de lui dire mais je ne voulais pas l’entraîner dans un tourbillon infernal. Je l’avoue, j’avais peur mais plus maintenant.
Je suis tellement désolé… Dites le à Tommy, je lui avais promis de ne jamais l’abandonner car je suis sa sœur, je sais qu’il m’en voudra mais je veux qu’il sache que je suis heureuse qu’il soit mon frère…
Je vous aime..
Laura  ”
Sanglotant, elle te secoue, crie ton nom, mais tu ne bouges pas. Ton frère, désorienté, court dire à ton père que ta mère n’arrive pas à te réveiller. Ton père monte les escaliers affolé puis voit ta mère, tenant fermement la lettre entre ses mains, près de ton corps sans vie. Il comprend rapidement, se met à crier, en jetant des objets à travers la pièce, puis tombe à genoux, et pleure toute les larmes de son corps. Ta mère s’approche difficilement de lui, et se mettent à pleurer, ensemble.  Tu étais officiellement décédée. Ta famille ne comprenait pas.
Le lendemain, la proviseur de ton lycée annonce ton suicide à la classe. Cela prend quelques secondes avant que chacun se rendent compte de leurs actes, puis, d’un seul coup, tout le monde devint silencieux. Ils se blâmes tous eux mêmes. Tes professeurs pensent avoir été trop durs avec toi. Ces filles populaires repensent à tout ce qu’elles t’ont dit de méchant. Ce garçon qui avait l’habitude de t’ennuyer, de t’insulter, ne peux pas s’empêcher de se haïr pour n’avoir jamais osé te dire à quel point il te trouvait belle. Ton ex petit copain ? Celui à qui tu disais tout, celui qui t’as largué, pourtant, ne peux supporter cette nouvelle, alors il s’effondre. Tes amis ? Ils sanglotent aussi, se demandent comment, ils n’ont pu rien voir, ils auraient aimé pouvoir t’aider avant qu’il ne soit trop tard. Et ta meilleure amie ? Elle savait ce que tu traversais mais ne se doutait pas à quel point tu allais mal.. au point d’en finir. Elle ne peut pas pleurer, ne peut rien ressentir. Elle se lève et sort. Dans le couloir, elle s’effondre sur le sol, tremblante, se met à crier mais aucunes larmes ne sort.
Quelques jours plus tard, à ton enterrement, il y a foule, beaucoup te connaissaient et appréciaient cette fille pétillante et pleine de vie. Celle qui était toujours là, l’épaule sur laquelle on pouvait pleurer. Ils parlent tous des bons souvenirs qu���ils ont eu avec toi, on peut voir leurs larmes couler de leurs yeux.  Mais pourquoi ne le savais-tu pas ? Pourquoi pensais-tu que le monde t’avait abandonnée ? Je ne peux pas répondre à ta place.
Ton frère ? Il ne sait pas que tu t’es suicidée, il est trop jeune... Il sait seulement que tu es décédée. Ça le blesse énormément. Tu étais sa grande sœur, tu étais supposée être là pour lui.Ta meilleure amie ? Elle essaye de rester forte, malgré les circonstances mais lorsqu’elle voit ton cercueil mit en terre, elle perd tout moyen et se met à pleurer comme elle n’avait jamais pleurer auparavant. Elle continuera pendant des jours et des jours, sans qu’elle ne puisse s’arrêter.
2 ans plus tard, la plupart de tes amis sont en dépression, ils parlent à un conseiller. Certains de tes professeurs ont quitté leur job.Ces filles populaires ? Devenues anorexiques. Ce garçon qui t’insultait ? S’ouvre les veines. Ton ex petit ami ? Ne sait plus comment aimer et n’a jamais pu avoir une relation stable à nouveau. Ta meilleure amie ? Elle a essayé de ce suicider, elle n’a pas réussi, comme toi, elle voulait s’échapper, te revoir mais jamais elle n’y est parvenue pourtant,  elle a essayé, plusieurs fois. Ton frère ? Il a découvert la vérité sur ta mort. Il se coupe, s’ouvre les veines et pleure chaque soir. Il fait tout ce que tu as fait pendant des années, ce qui t’a conduit au suicide. Tes parents ? Leur mariage est tombé à l’eau. Ton père est devenu alcoolique, pour  se distraire, se distraire de ton décès, il a voulu t’oublier... Ta mère est tombée dans une profonde dépression qui la tue à petit feu, elle reste cloué au lit toute la journée, sans jamais bouger.
Les gens ne s’en fichent pas. Tes choix ne t’affectent pas seulement, ils affectent tout le monde. Peut être ne le vois-tu pas ? Peut être ne le crois-tu pas ? Ne met pas fin à tes jours, il te reste tellement à vivre. Les choses ne peuvent pas s’améliorer si tu abandonnes… Alors reste. Bas-toi !
Anais
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bekindalways-yt · 4 years ago
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sᴋᴀᴍ ᴇsᴘᴀɴ̃ᴀ [Traduction française] : Saison 4 Épisode 1 Clip 1 - Regards
( Traduction anglaise de @skamesptranslations )
[ 🎶 A Quién Le Importa - Rozalen 🎶 ]
- Eva : Les filles, qu'est-ce qu'ils vont bien savoir si nous n'avons pas d'éducation sexuelle.
- Cris : Mais, tu vois, meuf, les mecs pensent que coucher c'est comme dans les pornos, c'est pour ça qu'ils sont comme ça.
- Eva : Une fois, je le faisais avec un mec et d'un coup il a tiré ma tête en arrière avec mes cheveux et j'étais en mode, "c'est quoi ce bordel ?"
- Hugo : Fais attention hein, Jorgito.
- Jorge : Non, non, ce n'était pas moi !
- Eva : Non, ce n'était pas lui.
- Cris : C'est pas comme dans les pornos. Par exemple, dans les films, baiser sur la plage est incroyable, mais en fait, pas du tout.
- Amira : Ouais, et comment tu sais ?
- Cris : Parce que je le sais, c'est tout.
- Amira : Ah, maintenant Zaorejas a une plage.
9 AVRIL, JEUDI 18:32
- Lucas : Hey les amours, vous vous éloignez du sujet. Qu'est-ce qu'on fait Samedi ?
- Jorge : Hey fais tourner ce joint Luquitas.
- Eva : Oui, Nora et moi venons, à 100% confirmé.
- Nora : Quoi que dise la brune, on ne peut pas débattre avec elle.
- Dilan : On y va tous, après tout on est les seuls losers qui ne partent pas en vacances cette semaine.
- Jorge : On est vraiment des losers frérot
- Lucas : Alors, on y va TOUS ? Ah oui, merde tu as raison, j'avais oublié.
- Cris : Non, non, je viens.
- Hugo : Cris n'en manque pas une, mec, qu'est-ce que tu racontes. Qu'est-ce qu'il y a ? Oh merde, le truc avec Joana.
- Cris : T'inquiète, ils changent juste son traitement. Je suis sûre que c'est le bon.
- Lucas : C'est génial.
- Amira : Je suis sûre qu'ils vont la faire sortir d'ici deux semaines.
- Cris : Oui. Alors je viendrais te chercher et on ira à la fête ensemble ?
- Amira : Oui, d'accord.
- Viri : Bien, bien, bien, à quoi viens-je de penser... Vous avez vu le dernier post insta d'Alejandro ?
- Lucas : Non.
- Jorge : Fais voir.
- Viri : Regarde, c'est incroyable. Super mignon, meuf !
- Cris : Mais bébé !
[ Post d'Alejandro : Le jour où @lady.norris m'a dit qu'elle ne me haïssait pas ]
- Viri : Il y a anguille sous roche, meuf !
- Cris : Des commentaires ?
- Nora : J'ai des amis chiants.
- Eva : Quelque chose que l'on ne sait pas ?
- Nora : Non, vraiment, c'est juste une blague entre nous.
- Eva : Impossible que ce soit une blague.
- Jorge : Entre blague et blague.
- Hugo : Le spectacle de fuckboy.
- Lucas : Spectacle...
[ Tout le monde rigole ]
- Nora : Les joints vous montent au cerveau.
- Jorge : Autre chose que l'on ne sait pas déjà ?
- Hugo : Ah, le briquet !
- Nora : Non, mec, on est amis, pas plus, c'est tout.
- Amira : Amis.
- Nora : De plus, il est à Londres.
- Hugo : Ouais.
- Dilan : Fais voir, Viri.
- Amira : Regarde, un suricate !
- Lucas : Putain, celui là ressemble à un policier en civil !
- Eva : Où ?
- Hugo : Frère, cet homme est mon grand-père, qu'est-ce que tu racontes ?
- Lucas : Quoi ? Les vieux policiers n'existent pas ou quoi ?
- Jorge : Il a un joint dans sa main, frère.
- Cris : C'est pour ça qu'il est en civil.
- Hugo : Policier en civil à la retraite.
- Lucas : C'est un justicier.
- Eva : T'es un peu défoncé, non ?
- Amira : Les gars, je dois y aller.
- Lucas : Nooon.
- Amira : Si.
- Eva : Où tu vas ?
- Amira : Je dois faire quelque chose à l'association, donc, j'y vais.
- Viri : Mais meuf, tu fais quoi exactement à l'association ?
- Amira : Je sais pas, un peu de tout.
Comme, des activités, des événements, des cours... Et pour moi, en plus de tout ça, c'est un endroit, un lieu de rassemblement... un endroit pour parler, se relaxer avec les filles... Tout n'est pas Botellón ( une rue très populaire où les jeunes espagnols consomment de l'alcool )
- Eva : Ou ça l'est ?
- Nora : Tu parles beaucoup des filles, on pourrait sortir avec elles un jour et les rencontrer, non ?
- Cris : Oui !
- Eva : Je suis partante !
- Viri : Ouiii.
- Amira : Putain, oui. Vous voulez ?
- Viri : Bien-sûr.
- Cris : Oui.
- Amira : Cool. D'accord, d'accord. Je leur dirai, oui.
- Nora : Ok
- Amira : Mais maintenant, je dois y aller.
- Cris : Nooon
- Lucas : Pars pas, pars pas. Nooon
- Dilan : Nooon, Amiraa
- Cris : Amiraaa
- Lucas : Elle va se faire mal.
- Hugo : Aucun respect
- Amira : Je vous ai déjà beaucoup vu.
- Cris : Tu n'es pas une vraie !
- Lucas : Ouais, pars, on te veux plus !
- Jorge : Hey, t'as vu, on t'as donné le joint entier, tu l'as déjà tout fumé, il ne reste plus rien, mec.
- Lucas : Non, non, non, je vais en refaire un.
-> Clip avec les sous-titres :
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365histoires · 4 years ago
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(Jean-Louis Gaillard)  Elle a semé dans les larmeshttps://soundcloud.com/jlgaillard/elle-a-seme-dans-les-larmesAugustin est né il y a très longtemps, au 4èmesiècle après Jésus Christ. Il est né dans ce qui est l’actuel Algérie mais qui était autrefois l’Empire Romain. Sa mère s’appelait Monique. C'était une femme pieuse, qui aimait le Seigneur. Elle avait passé beaucoup de temps à l’éduquer et à l’enseigner dans les voies du Seigneur. Non seulement elle l’instruisait dans la Parole de Dieu mais aussi par son exemple de vie livrée, sobre et remplie de douceur et de sobriété, elle espérait l’attirer au Seigneur. Sans doute priait-elle pour qu’il devînt un serviteur de Dieu.Mais Augustin était un garçon difficile, rebelle et n’acceptant pas les choses comme allant de soi. Même si nous n’étions pas là, nous pouvons facilement imaginer qu’il devait étourdir sa mère de questions. Peut-être même la provoquer et encore pire se moquer d’elle. Il ressemblerait à beaucoup de jeunes de notre époque. Il faut aussi se rappeler que l’Empire Romain ressemblait beaucoup à notre époque. Rome était en pleine décadence et la société était en pleine déliquescence.Mais revenons à Augustin. Vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’il avait finalement quitté la foi. Comme beaucoup de jeunes chrétiens qui ont connu le Seigneur et qui l'ont quitté du jour au lendemain. Non seulement il abandonna Jésus, mais il devint carrément hérétique, c’est-à-dire qu’il avait commencé à croire à de fausses doctrines, loin de la saine doctrine de Christ. Comme Augustin était un être entier il ne faisait rien à moitié. Il était premier à l’école, il devînt le premier dans l’immoralité. Il se donna à cœur joie dans la débauche. Sa vie ne fut qu’une suite de fêtes et de beuveries…Voilà ce qu’il écrivit bien des années plus tard :« Je ne faisais aucune distinction entre la lumière de l'affection et les ténèbres de la luxure. [...]. Je ne pouvais demeurer dans le royaume de lumière, où l'amitié unit les âmes [...]. Aussi, ai-je pollué le ruisseau de l'amitié avec les souillures de la luxure.      Je suis devenu sourd à force d'entendre le bruit de la chaîne de la mortalité, le châtiment de l'orgueil de mon âme, et je me suis éloigné davantage de Toi, et Tu m'as abandonné, et j'ai été ballotté, et décharné, et déréglé, et tout cela a débouché sur la fornication, et Tu as gardé le silence, Ô Toi ma joie tardive ! [...] »Nous pêchons tous, d’une manière ou d’une autre. Parfois nous déclarons que notre péché est socialement acceptable, « ce n’est pas bien grave après tout ». Parfois nos péchés sont plus graves et Nous en subirons les conséquences toute notre vie parce que ce péché n’est pas acceptable par la société. Peut-être même que nous perdrons nos amis, ou que nous serons rejetés par nos familles. C’est pour cela que nous pouvons nous identifier à son histoire :« Il y a toujours une perte de la foi quand les sens s'éveillent. A ce stade critique, quand la nature nous réclame à son service, la conscience des choses spirituelles est, dans la plupart des cas, soit éclipsée soit totalement détruite. Ce n'est pas la raison qui détourne le jeune homme de Dieu : c'est la chair. Le scepticisme ne fait que lui fournir les excuses pour la nouvelle vie qu'il mène. »Pendant ce temps, Monique continuait à prier. Pendant qu’Augustin menait sa vie débridée, Monique priait. Pendant qu’il s’enfonçait toujours davantage dans l’hérésie, Monique priait. Pendant qu’Augustin luttait avec Dieu, Monique priait. Augustin le savait.      « Il s'est écoulé près de neuf ans, au cours desquels je me suis vautré dans la fange de cette fosse profonde, et les ténèbres du mensonge [...]. Pendant tout ce temps, cette veuve chaste, pieuse et sobre [...] ne cessait pendant toute la durée de ses cultes de pleurer pour moi devant Toi. Et ses prières sont entrées en Ta présence ; et pourtant Tu [as permis que] je m'enfonce encore davantage dans ces ténèbres. »Durant toutes ces années, la vie de Monique était dure. C’est la même chose pour toutes les mères qui ont des enfants qui sont perdus dans les ténèbres, séduits par les pièges du monde. Monique souffrait.Un jour n’en pouvant plus, elle alla voir l’évêque. C’était un homme pieux, versé dans la Parole de Dieu. Monique lui demanda de parler à Augustin et de réfuter ses erreurs. L’évêque lui dit non. Augustin avait la réputation de quelqu’un qui savait parler, qui savait argumenter et aucun raisonnement ne pouvait tenir devant lui. L’évêque se contenta de consoler Monique en lui disant qu’un esprit aussi brillant qu’Augustin finirait bien par comprendre qu’il s’était trompé. L’évêque lui rappela sa propre expérience. Il avait été manichéen. Le manichéisme est une religion du IIIème siècle après Jésus qui a des doctrines particulières.Malheureusement les paroles de l’évêque ne consolèrent pas Monique. Elle le supplia encore et encore d’aller parler à son fils. Finalement l’évêque se fatigua, et lui dit : « Allez-vous-en, je ne peux rien faire. Continuez de prier et de pleurer, Dieu vous entend et il ne vous laissera pas tomber. »     Pendant que Monique priait et pleurait, son fils s’enfonçait de plus en plus dans les ténèbres. Et il fuyait sa mère, et ce pendant des années.Un jour Augustin rencontra Ambroise, l’évêque de Milan. Un homme connu pour sa foi et sa connaissance de la Parole. Augustin était épuisé, après tant d’années de fuite, et de lutte avec Dieu. Devant la prédication, Augustin fut convaincu de péché. Brisé et dégouté par sa vie de péché, il plia le genou devant Jésus et se donna à Lui corps, âme et esprit.Augustin était devenu l'homme de foi. Augustin... C’est un des hommes qui a le plus influencé, non seulement l’histoire de l’Occident mais aussi la pensée de l’Occident. Il a été lu, et étudié plus que tout autre écrivain chrétien.     Aujourd’hui encore il nous parle. Il parle encore aux jeunes. Parce qu’il a vécu à une époque qui ressemble à la nôtre. Parce qu’un jeune reste un jeune et que l’appel de la chair est tellement puissante dans cette période de la vie. La jeunesse est aussi la période des questionnements, des doutes, des révoltes contre ceux qui sont établis.La réponse à la prière de cette mère éplorée est allée au-delà de la conversion d’un homme. Certains pensent que les écrits d’Augustin ont été utilisés par Dieu pour continuer à faire briller la lumière de l’Evangile dans le monde Romain. Dieu a répondu au-delà de la prière de cette mère. Si elle a prié que son fils devienne un serviteur de Dieu, elle ne pensait pas qu’il influencerait le monde. Et jusqu’à nos jours ses écrits provoquent la réflexion.Quand son fils prodigue rentra à la maison, sa mère lui dit qu’elle n’avait plus de raison de vivre. Elle avait accompli ce pour quoi elle avait été appelée. Et maintenant elle voulait rentrer à la maison auprès de son Père. Neuf jours après elle mourut.Le père du fils prodigue dans l’Evangile de Luc avait les yeux fixés sur l’horizon. Tous les jours il espéra de voir son fils revenir. Et un jour, alors « qu’il était encore loin, » il le vit. Pour Monique c’était la même chose. Elle l’avait suivi là où il fuyait, elle le reprenait dans sa rébellion. Elle a « vraiment semé dans les larmes »A cause de cette prière incessante, Augustin, comme tant de fils et de filles prodigues a appris que « La seule façon de se perdre, c'est de te (le Père) quitter ; et si on te quitte, où va-t-on ? On ne peut que fuir ton plaisir pour ta colère. ».Dieu ne veut pas que nous soyons sous le coup de sa colère. Il veut que nous venions à Lui parce qu’il nous aime. Le Père du fils prodigue a organisé une fête en l’honneur de son fils. De même quand un pêcheur revient c’est une joie dans le ciel.C’est difficile de voir un fils ou une fille chercher sa propre voie, mais c’est le seul moyen pour lui de choisir réellement le Seigneur. Il nous faut espérer, et prier pour eux et même pleurer pour eux et attendre, en regardant la route. Et un jour ce fils ou cette fille reviendra. Et ce qu’on aura semé dans les larmes, nous le récolteront dans l’allégresse
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christophe76460 · 2 months ago
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Tu es créé spécialement pour le plan de Dieu
Par le pasteur David Porter
Parlons un peu des Cabulites, des Cabuliens ou peut-être des Cabulois ? Ou quel que soit le pluriel des habitants de Cabul !! Je ne parle pas de Kaboul, la ville d’Afghanistan mais d’une région constituée de petites villes dans le nord-ouest d’Israël, il y a trois mille ans.
D’accord David, alors, raconte-moi. Qui sont ces gens et qu’ont-ils de si spécial ?
Eh bien tu vois, Hiram ( j’aime ce nom ), roi de Tyr, a donné un coup de main à Salomon, roi d’Israël, pour son gigantesque projet de construction. Il a envoyé de l’or et toutes sortes de bois pour que Salomon puisse asseoir sa grandeur.
L’or qu’Hiram a envoyé à Salomon pour construire le temple et son palais pourrait valoir environs 250 millions d’euros à l’heure actuelle.
En échange, Salomon a donné à son ami du grain et certainement beaucoup d’autres choses mais il voulait aussi lui faire un cadeau spécial. Alors, il lui a donné vingt villages dans la partie nord-ouest de son territoire, pas très loin du royaume d’Hiram.
Un cadeau miteux
Hiram a sauté dans sa Mercedes ( ou dans ce qu’il avait d’équivalent, une Porsche peut-être ) et il est parti voir son cadeau.
Il n’a pas été très impressionné et a certainement fait la même tête que ta femme la dernière fois que tu as voulu lui faire une surprise en lui achetant une robe que tu as choisi tout seul. Ça a bien marché, n’est-ce pas ?
« Hiram sortit de Tyr, pour voir les villes que lui donnait Salomon. Mais elles ne lui plurent point, et il dit : Quelles villes m'as-tu données là, mon frère ? Et il les appela pays de Cabul, nom qu'elles ont conservé jusqu'à ce jour. Hiram avait envoyé au roi cent vingt talents d'or. » 1 Rois 9:12–14
Hiram les a appelées Cabul, ce qui signifie sale, déplaisant, bon à rien.
Quel homme ingrat ! A quoi s’attendait-il en échange de 250 millions d’euros ?
As-tu déjà eu l’impression d’être un habitant de Cabul ? Les gens comme Hiram ne pensent pas grand bien de toi à cause ...
D’une famille pauvre ? De la mauvaise race ? Du manque d’argent ? D’une mauvaise santé ? D’un manque d’éducation ? D’un manque de beauté ? Du fait que tu n’es pas hyper-intelligent ? Du fait que tu n’as pas d’amis dans les bons cercles ?
Est-ce que les gens conduisent sur l’autoroute de la vie sans t’accorder un deuxième regard ? Cabul ! Inintéressant ! Rien dont tu puisses profiter !
Si tu étais dans « La France a un incroyable talent », tu serais dans le premier épisode. Tu sais, celui où les spectateurs rient en voyant des gens qui essayent de chanter.
Comment réagis-tu à ta citoyenneté de Cabul ?
Essayes-tu de vivre en fonction de ce que les snobs attendent de toi ? A l’école, une des jeunes filles avait dit que son père avait parié qu’elle serait enceinte avant d’avoir seize ans. Que fais-tu quand ta propre famille s’attend à ce que tu continues à vivre selon la façon Cabulienne ?
Ou peut-être vis-tu avec un sentiment constant d’infériorité. Ton credo est : « Ils ont tort à mon sujet. Je vais leur montrer ! » C’est un peu mieux mais même si nous arrivons ainsi à quitter Cabul, cela nous conduit souvent à avoir de mauvaises attitudes.
Si tu es un Cabulien, souviens-toi de trois choses :
* Tu as quelque chose de spécial. Dieu t’a créé unique, d’où que tu viennes. Tu n’as pas à le prouver à qui que ce soit ; c’est vrai.
* Tu es en vie pour une raison. Tu n’es pas un accident. Personne d’autre ne peut jouer le rôle que Dieu a prévu pour toi.
* Ta contribution est importante. Tu apportes quelque chose de vital au plan de Dieu.
« Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Vous m'invoquerez, et vous partirez ; vous me prierez, et je vous exaucerai. Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur. » Jérémie 29 :11-13
Ne te limite pas pour la simple raison que tu viens de Cabul.
Près de mille ans après Hiram, un gars nommé Nathanaël a manifesté son mépris pour une ville de la région de Cabul. En parlant de Jésus : « Nathanaël lui dit : Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? Philippe lui répondit : Viens, et vois. » Jean 1:46
Il s’est bien trompé ! n’est-ce pas ? Confie-toi en Dieu et sois ce pourquoi Il t’a créé et les gens qui te rejetaient seront surpris.
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, Tu as des plans merveilleux pour ma vie, merci de me rappeler combien je suis précieux et de me conduire dans les projets que Tu as préparés spécialement pour ma vie. Amen
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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murmuur-vanilja · 5 years ago
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La Future Bacchus
Ce texte est tout récent ! Il a été écrit dans le cadre du concours d'écriture du serveur de Tiboudouboudou. Le thème consistait à s'inspirer d'une image (elle représentait un bal) et à écrire… alors, voilà, j'ai écrit.
Ah. Ah ah. Mais quel merveilleux souvenir ! Vous ne trouvez pas ? Qui suis‑je ? De quoi parlè‑je ? Oh, vous vous posez encore des questions inutiles, chers amis… Personne ne le sait trop. Il y a des on‑dits. Des rumeurs, si vous voulez. Peu importe, non ? Lol. Puisque vous êtes là, tiens, je vous invite. Prenez donc des cookies à la vanille. Je les ai trouvés ce matin dans mon jardin. Pendant que vous êtes occupés à me voler ma nourriture — oui, j’ai déjà changé d’avis sur l’invitation —, je peux vous raconter une petite histoire. Vous allez devoir supporter mes commentaires, cela dit, lmao. Pas que vous ayez le choix, vous êtes endettés maintenant que vous m’avez volé. Elle date de… voyons voir… de décembre, déjà. Et c’est une histoire vraie, j’imagine, lol.
Acte II, Roumanie, décembre.
L’église de la place centrale sonnait quatre coups : l’heure du couvre‑feu dans les Régions Orientales. La Reine souhaitait absolument que les enfants se couchassent tôt — elle se justifiait en expliquant que cela réduisait les risques de délinquance. (Elle est un peu conne, oui.) Évidemment, cela perturbait les habitants, mais ils ne disaient jamais trop rien. Ces pauvres gamins semblaient à moitié maltraités ; ils n’avaient pas vraiment de parents pour eux. Ils n’avaient que l’école pour leur apprendre. Une heure de temps libre par jour.
Entracte.
Ah, je m’arrête un peu, je vois bien que vous ne comprenez pas. « Eh, c’est quoi, ça, en gras, au milieu ? L’acte deux ? Où est le un ? » Je vous l’ai déjà dit. Vous vous posez des questions inutiles. Il y a du mystère partout où l’on cherche. Je vous conte une jolie histoire… pourquoi ruminer sur des détails ? J’avais simplement envie de commencer par là… Prenez donc du thé à la vanille. Et remboursez‑moi ensuite, évidemment, lol.
Acte II, Roumanie, décembre.
Cependant, dans les Régions Orientales, vivait une jeune fille. Quatorze ans, à peine adolescente, le teint plus pâle que les neigées fraîches de Sibérie. Elle était malade, probablement, mais elle voulait le bonheur de ses amis. C’était illégal, mais elle veillait le soir après seize heures. Elle mettait en place tout un rituel méticuleux. D’abord, il fallait se laver et se couvrir d’un linge chaud et rouge. Ensuite, il fallait préparer un autel : elle y disposait un peu de sel de cuisine, traçait un cercle avec, et, au centre, elle posait un bâton d’encens. Elle priait pour que ses amis s’amusassent un jour. C’est mignon.
Entracte.
Enfin, vous voyez le délire. Elle était déterminée, en plus, elle priait tous les soirs, sans jamais manquer un jour. C’est mignon, oui. Un peu stupide, si vous voulez mon avis. Oh, vous ne le vouliez pas ? Quel dommage… un peu de lait à la vanille pour faire passer cela ? Puis, elle croyait être assidue, mais elle ne comprenait pas vraiment comment ça marchait, tout ça. En somme, elle croyait adresser ses prières aux dieux, mais ils n’écoutaient pas. Alors, un jour, quelqu’un d’autre a écouté, lol.
Acte II, Roumanie, décembre.
La nature de l’encens pouvait changer selon ce qu’elle trouvait — elle n’y prêtait guère attention. Parfois, elle brûlait de la sauge. D’autres fois, elle brûlait de l’oliban. Certains jours, elle brûlait même de la myrrhe. Néanmoins, ce jour‑là, comme les magasins étaient vides, elle avait tenté de confectionner son propre encens à la vanille. Comme mes cookies, mon thé et mon lait. Intriguée, je me retrouvai soudainement à devoir accepter une offrande. Je m’adossai à l’encadrement de la porte, sans trop faire de bruit. Tacite, certes, mais perçant, mon regard l’alarma. Elle se retourna, peu rassurée, et elle me vit. Ses yeux s’écarquillèrent. Peu importe, je passai aux présentations. « Yo. Moi, c’est Ren. — Soyez damné ! Espèce de Diable ! — Ouais, ça marche aussi, mais je préfère Ren quand même. »
Entracte.
Vous voyez, je n’ai pas une très bonne réputation dans le coin. Les gens pensent que je suis le Diable. Après, je dis pas qu’ils ont tort, mais vous voyez, pour une première rencontre, pour une offrande, il y a mieux. Mais non, roh, ne partez pas, je vais rien vous faire si vous restez. Je vous « offre » même du flan à la vanille, si vous voulez, lol.
Acte II, Roumanie, décembre.
Elle ne semblait pas se détendre face à mon apparition. Persuadée d’avoir rencontré une créature infernale et anarchiste, elle tremblait, nerveuse. Je m’approchai un peu et m’assis sur son sol. Il était glacial. Le chauffage n’avait pas été allumé depuis plusieurs années. Il était alors tout naturel que son visage portât cette blêmeur au quotidien. Elle eut un mouvement de recul, mais son expression était forte. Elle flippait carrément, mais paraissait vouloir se donner du courage. « Si tu veux, il y a moyen que je te propose un marché. — Un marché ? Un pacte avec le Diable ! — J’avoue, lol. En plus, c’est stylé comme nom. Bon, je te propose un pacte avec le Diable. — Jamais ! — Dure en affaires, hein. »
Entracte.
Enfin, bla‑bla‑bla. On a fini par trouver un terrain d’entente. Je lui ai dit de créer une boisson pour rendre les gens heureux. Elle s’est dit que ça pouvait pas faire de mal. En échange, je l’emmènerais dans un beau bal où tous ses rêves prendraient vie. Nah, je lui proposais pas le prince charmant. Juste un petit bal dans un endroit très haut, très très haut. Mais sans vanille, pas lol…
Acte II, Banquet des Dieux, décembre.
Enfin, nous arrivâmes dans un somptueux palais. Trois couleurs dominaient l’endroit : beurre, abricot et dragée. Elles étaient à l’image des trois divinités qui y résidaient. Celles qui n’avaient jamais écouté cette pauvre fille. Celles qui ne l’avaient jamais entendue. À l’instant où je posai un pied dans leur demeure, leurs trois regards se braquèrent sur moi. Eh, du calme. Elles me dévisagèrent. Leur air interdit m’indiquait la sortie.
Entracte.
Bon, j’avoue, il n’y a pas que chez les Roumains que j’ai mauvaise réputation. Le dieu de la météorologie, de la passion et la déesse de la luxure ne voulaient plus de moi chez eux depuis un regrettable incident. Ah, les syllabes ne sont pas dans le bon ordre. Depuis un regrettable incendie. Ils avaient même remplacé tous leurs gâteaux à la vanille par du chocolat. Pas lol du tout.
Acte II, Banquet des Dieux, décembre.
Je m’écartai alors d’un pas, laissant apparaître la figure d’Amă, petite fille orientale que j’avais habillée plus adulte pour l’occasion. La tension ne se dissipa pas immédiatement. Les déités pensaient sûrement qu’il s’agissait d’un mauvais tour de ma part. Je haussai les épaules, comme à mon habitude. Je savais bien qu’ils s’attendaient à des tournures de phrase, à des manières. Je n’en faisais jamais, et je ne comptais pas changer cela. Amă, cependant, s’avança doucement, admirative. Je n’avais pas menti. Elle se trouvait bien en face des trois figures qu’elle avait tant implorées. Elle posa genou à terre, fébrile, et tendit en tremblotant nerveusement la bouteille qu’elle avait entre les mains. La déesse de l’amour charnel, toujours aussi douce, l’effleura des doigts. C’était du cristal pur. « Relève‑toi, je te prie. Que contient cette offrande ? » Elle se leva timidement et chuchota sa réponse. Le cidre, la boisson qui rend les gens heureux. Du fond de la pièce, je m’accoudai à un carton rempli de bouteilles sensiblement du même type. Certaines disposaient cependant de tons plus violacés. Il s’agissait de ce que l’on connaîtrait plus tard sous le nom de vin.
Entracte.
Ouais. C’était la première fois qu’ils en voyaient. Normal, ça n’existait pas avant qu’elle l’invente. L’idée de la fermentation était son invention. Elle avait remarqué après quelques tests que le goût lui donnait une sorte d’euphorie qu’elle ne comprenait pas, vous voyez. Ça va, elle avait commencé par des choses agréables. Pas des trucs qui brûlaient la gorge. Nah, elle n’avait pas inventé la vodka. Même si ç’aurait été très drôle. Surtout avec du sirop de vanille, lol.
Acte II, Banquet des Dieux, décembre.
L’air innocent de la demoiselle avait suffi à les charmer tous les trois, si bien qu’ils m’oublièrent un instant pour se focaliser sur cette nouvelle venue. Un des dieux déboucha à la hâte la bouteille qu’Amă leur tendait. Une odeur de pommes envahit la pièce. Un large sourire fendit son visage. « Je ne sais point de quoi est composé ce nectar, mais l’odeur m’émoustille les narines. Devrions‑nous danser pour plaire à cette dame ? » Elle eut un rictus, gênée. Ramdam, comme c’était son nom, lui proposait de participer à leur bal. Il lui tendit une main d’un geste gracieux, prêt à être son cavalier. Divin cavalier, assez littéralement. Je haussai les épaules à cette vue — un sentiment de satisfaction s’emparait de moi. Les voyant s’apprêter à danser, je mis un peu de musique. J’eus le plaisir de me confronter de nouveau à leurs regards froids. Ah, la pop électro, ça passe pas ici ? C’était donc sur un air classique que monsieur Ramadan engagea la danse auprès de sa nouvelle partenaire. La déesse, Lukas, les observant d’un air attendri, se servit un verre de cidre. Le goût était tel qu’elle se resservit immédiatement. Un verre. Deux verres. Trois verres. Elle leva encore les yeux vers le couple dansant. La valse tournoyait drôlement ce jour‑là. La fête était selon elle inégalable ; jamais elle n’avait vécu pareille célébration. Pourtant, elle ne s’était même pas encore mise à danser. Elle recroisa subitement l’ombre que j’étais, traînant dans un coin. « Eh… Ren. Tu ne danses pas ? » Elle avait les pommettes rougies et se prenait soudainement de sympathie pour un sale gosse. L’autre dieu inoccupé s’imposa. Il ne comprenait pas pourquoi j’étais si subitement à pardonner. Je souriais tandis que je portais un verre de violet à mes lèvres. Lukas s’exclama alors sans retenue. « Eh, je veux de celui‑là aussi ! » Paresseusement, je levai une bouteille de vin. Comme Lulu trébucha, l’autre leva les yeux au ciel et alla la chercher pour elle. Curieux, il en profita pour se servir un verre. Des notes acidulées tapissèrent son gosier et, bientôt, il servit plusieurs verres pour lui et la déesse. Pendant ce temps‑là, Ramdam qui dansait voyait bien que ses collègues s’amusaient sans lui. Il s’interrompit poliment. « Mademoiselle… Amă, c’est cela ? Je ne voudrais pas m’offrir l’exclusivité de vos grâces. Peut‑être aimeriez‑vous vous amuser dans les bras de mon frère Eclipso ? » Ce dernier releva la tête ; on lui proposait de danser. Il était extrêmement enthousiaste à cette idée, contrairement à son habitude. Il fit tourner la miss un peu maladroitement. Ramdam, quant à lui, goûtait aux deux alcools, accompagné par Lukas qui riait aux éclats sans raison apparente. Je les regardai tout en buvant une version à la pomme. Amă n’appréciait plus trop le bal, il était devenu étrange, comme si les dieux n’étaient plus eux‑mêmes. Son cavalier lui adressa alors quelques mots. Pourquoi ne pas directement passer au festin ? Elle pourrait se délecter du breuvage qu’elle avait elle‑même apporté.
Entracte.
Elle devint saoule elle aussi, évidemment. Les gamins tiennent encore moins l’alcool que les dieux, vous voyez. Comme ils se détendaient tous à vue d’œil, ils me convièrent rapidement à leur table. Ils ne savaient plus bien ce qu’ils disaient, alors ils trouvaient ça triste de me laisser boire dans mon coin.
Acte II, Banquet des Dieux, décembre.
Les divinités et la Roumaine se plaisaient fortement, dansant vaguement, remplissant leur verre dès lors qu’il était vide. J’étais là, en bout de table, à les contempler. C’était presque marrant. Ils tenaient des propos pour la plupart insensés et s’acclamaient les uns les autres à chaque nouvelle phrase. Je haussai alors les épaules. « Comme elle a créé tout ça, on peut peut‑être la nommer déesse de l’amusement ? » Les yeux de Ramdam, Eclipso et Lukas s’illuminèrent immédiatement. Ils firent d’elle une déesse. Ils lui donnèrent même un éventail pour attribut, et tant qu’elle l’avait sur elle, personne ne pouvait la destituer.
Fin de l’acte II.
Et voilà. Jolie histoire, vous ne trouvez pas ? Un peu d’alcool et la voilà déesse ! Elle allait pouvoir rendre ses amis heureux. Oui, elle allait exaucer ses propres prières. Ah, on n’est jamais mieux servi que par soi‑même, non ? Mon plan était très simple, il avait réussi, lol. Pourquoi les effets de l’alcool ne m’atteignaient‑ils pas ? Chers amis, vous vous posez encore trop de questions. Mais comme on ne se reverra pas avant que vous reveniez me payer pour la vanille, laissez‑moi simplement vous dire cela : il n’y a qu’une personne sobre pour connaître la différence entre ce qui est et ce qui n’est pas fermenté.
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alexar60 · 5 years ago
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Un soir de vengeance
Depuis plusieurs centaines d’années, il existe une légende dans une région qui ne veut pas qu’on l’apprenne car elle concerne de nombreuses familles de notre beau pays. L’histoire commença à la fin du Moyen Age ; l’anglais avait été bouté hors de France à coup de pieds au cul et surtout à coup de lance dans la gueule. A ce moment, la paix revint et comme toujours, l’homme chercha de nouveaux ennemis. Jeanne était une belle jeune bergère. Sa famille vivait recluse près d’une forêt à l’extérieur du village. Elle était appréciée de tout le monde. D’ailleurs, sa présence était à chaque fois, un rayon de soleil dans le cœur des villageois. Elle sentait bon les fleurs de champ et son sourire réchauffait les âmes en peine. Seulement, Jeanne était fille de sorcière, ou plutôt de guérisseuse utilisant la magie blanche afin de soigner les cors au pied. Sa mère fut souvent appelée pour travailler comme sage-femme. On venait aussi la voir afin de soigner des maux de femmes. Alors, Jeanne connaissait aussi quelques remèdes ou potions qui pouvaient guérir ou empoisonner en fonction de son utilisation.
Bref, elle avait la vie devant elle, s’il n’y avait pas eu cette malheureuse journée. Elle surveillait un troupeau de brebis dans la plaine quand quelques garçons passèrent rentrant dans le village. En voyant la jeune fille, ils décidèrent de la saluer. Jeanne était heureuse de voir quelqu’un. Seulement, les jeunes hommes ayant bu plus que de coutume, réalisèrent que les formes physiques de la bergère étaient plus rondes et plus appétissantes que d’habitude. Ils la serrèrent d’un peu trop prêt malgré ses cris étouffés. Elle se débâtit tant et si bien que l’un d’eux la frappa pour la calmer. Dès lors, elle ne put que supporter leur poids sur son corps dénudé, résignée à accepter leur chaleur entre ses cuisses. Elle tourna la tête et regarda son sang sortir de son nez pour couler sur la terre. Puis, les quatre chenapans ayant fini leur ouvrage, l’insultèrent et pissèrent sur son corps afin de mieux l’humilier : L’alcool associé à l’effet de groupe a toujours montré le vrai visage des cons !
Dans la soirée, en découvrant l’état de leur fille, les parents de Jeanne vinrent se plaindre des violences commises auprès de la sénéchaussée. Quelques gens d’armes arrivèrent pour enquêter. Les braves garçons accusés avouèrent le viol mais pour échapper à la torture, ils accusèrent Jeanne de les avoir envoutés. Dès lors, les ragots se propagèrent très vite. La petite famille sympathique ne vivait pas à l’écart pour rien car elle communiait avec le diable. La nuit, Jeanne et sa mère participaient à des sabbats durant lesquels elles s’offraient aux démons. Même le père fut traité de sodomite. La police questionna tout le monde et sous l’influence des notables du village, il était évident que les rumeurs étaient vraies. Jeanne ainsi que ses parents furent arrêtés et sous la question, ils avouèrent les rites sataniques, l’inceste, la sodomie, les coliques, les entorses, et les mensonges des femmes envers leur mari. Ils furent tous les trois condamnés à brûler vif près de leur maison qui, elle aussi, fut réduite en cendre. Mais avant cela, Jeanne se souvint de son sang coulant le long de ses jambes et de son nez, tachant le sol. Alors, elle hurla une malédiction aux villageois, les maudissant eux et leurs générations futures. Les filles devront déposer leur premier sang à l’endroit où elle fut violée, sinon elle viendrait détruire le jour de leur mariage !
Pendant longtemps, les familles inculquèrent à leurs enfants de respecter la malédiction en la transformant en tradition. Par contre l’épisode de Jeanne fut vite oubliée. Chaque fille partait le soir déposer leur première règle ou enterrer le vêtement que leur sang avait taché. Mais, Marlène refusa de suivre une tradition absurde et grotesque. Elle profita de la vie à sa façon, s’amusant comme fait une adolescente en conflit avec ses parents et la société. Par la suite, Marlène se rangea puis rencontra Renan, un jeune homme installé récemment dans la petite ville surplombant l’ancien village devenu un quartier. Ils s’aimèrent, partagèrent un appartement et décidèrent de se marier. Marlène fut la plus heureuse des femmes. Elle était déjà belle mais dans sa robe blanche, elle était superbe. La cérémonie se passa bien, de même les familles et les amis s’amusèrent durant le repas de fête qui dura toute la soirée. Le couple décida de profiter de quelques minutes pour s’enlacer et s’aimer en tant que mari et femme.
Personne ne s’occupa d’eux, continuant à danser ou chanter quand tout à coup, un hurlement terrible surgit d’une fenêtre ouverte. Une cousine éloignée, partie fumer en cachette fut la première à la voir. Marlène entra dans l’immeuble, trainant derrière elle un corps tel un boulet attaché à une chaine. Elle respirait mal, soufflant sifflant fortement. Elle passa devant une de ses copines tétanisée qui s’évanouit juste après. Marlène monta les escaliers péniblement. Le cadavre de Renan suivait derrière elle ; il laissait sur le sol une trainée de sang qu’on pouvait suivre à la trace comme de la bave d’escargot. Elle semblait sale, le visage marqué par une coulée brune de sang qui sortait de sa bouche. La peau paraissait vieillie presque pourrie. Sa robe était déchirée en plusieurs endroit ajoutant un aspect de mort-vivant à son apparence et sa démarche. Elle terrorisa les invités venus voir sur le palier ce qui se passait car ses doigts étaient devenus de longues pointes aussi acérées que tranchantes. Elle-même ne comprenait pas sa mutation. Malgré les yeux révulsés, elle avança en direction de sa famille. Elle ne prononça aucun mot, respirant mal et fort. Elle montra du doigt une petite fille assise puis partit se réfugier au fond de la nuit.
Parfois, on l’entend marcher et chercher on ne sait quoi à l’orée de la forêt mais personne ne sait dans quel endroit elle trouva refuge. Elle traine toujours derrière elle un cadavre frais. Des historiens pensent qu’elle vit dans une cave abandonnée appartenant à l’ancienne maison de Jeanne. Cependant, la demeure ayant été détruite et l’histoire bannie des livres, il est difficile de savoir à quel endroit la situer. En tous cas, depuis, la tradition continue à être respectée. Chaque nuit, on entend quelques jeunes filles partir déposer leur premier sang sous un arbre dans la plaine. Elles ne veulent pas connaitre le sort de Marlène.
Alex@r60 – décembre 2019
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dieselfutures · 6 years ago
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A quoi pensent les jeunes filles - Armand Valleé
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