#voies nerveuses
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Anatomie du cerveau : Un voyage au cœur de notre centre de contrôle
Plongeons-nous dans les méandres de notre cerveau, cet organe fascinant qui régit toutes nos pensées, émotions et actions.
Le cerveau humain est une structure complexe composée de milliards de neurones interconnectés. Ces neurones communiquent entre eux grâce à des voies spécialisées, formant un réseau complexe qui nous permet de percevoir le monde, de penser, d'apprendre et d'agir.
Les grandes régions du cerveau
Le cerveau peut être divisé en plusieurs grandes régions, chacune ayant des fonctions spécifiques :
Le cortex cérébral: C'est la couche externe du cerveau, constituée de matière grise. Il est responsable des fonctions supérieures telles que la pensée, le langage, la mémoire et la perception.
Le système limbique: Impliqué dans les émotions, la mémoire et l'apprentissage.
Le tronc cérébral: Connecte le cerveau à la moelle épinière et contrôle les fonctions vitales comme la respiration et le rythme cardiaque.
Le cervelet: Impliqué dans la coordination des mouvements, l'équilibre et le maintien de la posture.
Les structures clés pour la transmission de l'information
Au sein de ces grandes régions, de nombreuses structures jouent un rôle crucial dans la transmission de l'information :
La substance blanche: Composée principalement d'axones myélinisés, elle assure la communication entre les différentes régions du cerveau.
Les noyaux gris centraux: Impliqués dans le contrôle des mouvements, l'apprentissage et les émotions.
Le thalamus: Sert de relais pour la plupart des informations sensorielles en direction du cortex cérébral.
L'hypothalamus: Régule de nombreuses fonctions vitales telles que la température corporelle, l'appétit et le sommeil.
Les voies de communication
Les informations circulent dans le cerveau grâce à des voies nerveuses spécifiques. Parmi les plus importantes, on retrouve :
La voie pyramidale: Responsable du contrôle volontaire des mouvements.
Les voies de la sensibilité: Transmettent les informations sensorielles du corps vers le cerveau.
Les voies associatives: Connectent différentes régions du cortex cérébral, permettant l'intégration des informations et la réalisation de fonctions cognitives complexes.
Les neurotransmetteurs : messagers chimiques du cerveau
La communication entre les neurones se fait grâce à des molécules appelées neurotransmetteurs. Ces substances chimiques transmettent les signaux d'un neurone à l'autre, permettant ainsi la transmission de l'information.
En conclusion, le cerveau est un organe complexe et fascinant, dont le fonctionnement repose sur une organisation précise et une communication efficace entre ses différentes structures. Comprendre les mécanismes de la transmission de l'information dans le cerveau est essentiel pour mieux appréhender les bases de notre comportement et de nos capacités cognitives.
Aller plus loin
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Il ne te mérite pas
Lilia Calderu X Reader
Le silence de la bibliothèque était seulement interrompu par le grattement léger des plumes sur le papier. Reader, le dos voûté sur un parchemin, était concentrée sur une incantation complexe que Lilia lui avait assignée. Mais ce jour-là, quelque chose d'invisible semblait peser sur ses épaules.
Lilia l'observait du coin de l'œil, son cœur battant plus fort que d'habitude. Depuis des mois, elle se surprenait à chercher des prétextes pour rester près d'elle, pour écouter sa voix ou simplement croiser son regard. Pourtant, elle savait que ses sentiments étaient voués à rester silencieux. Reader était déjà engagée ailleurs.
Mais aujourd'hui, tout semblait différent. Reader posa sa plume avec un soupir tremblant et, soudain, ses yeux s'emplirent de larmes.
Lilia se leva immédiatement, laissant de côté son propre travail. Elle s'assit près de Reader, une main légère mais réconfortante sur son épaule.
— Reader, qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-elle doucement.
Reader secoua la tête, mordillant nerveusement sa lèvre. Après quelques secondes, elle murmura :
— Il... il m'a quittée.
La confession semblait déborder de douleur, et Lilia sentit son cœur se serrer pour des raisons bien différentes de celles qu'elle aurait imaginées. Elle aurait dû se réjouir, peut-être, mais tout ce qu'elle voulait à cet instant, c'était alléger la peine de Reader.
— Oh, mon enfant... Viens ici, murmura Lilia en l'attirant doucement dans ses bras.
Reader hésita, mais la chaleur et la sincérité du geste la firent céder. Elle se blottit contre Lilia, les larmes coulant librement. Lilia caressa doucement ses cheveux, murmurant des mots réconfortants dans une langue ancienne.
— Tu n'as rien fait de mal, dit-elle. Certaines personnes ne savent pas reconnaître ce qu'elles perdent. Mais moi... moi, je vois ta force, ta gentillesse, ton incroyable intelligence. Tu es bien plus précieuse que tu ne le crois.
Les mots semblaient résonner dans l'esprit de Reader. Elle leva les yeux vers Lilia, ses joues rougies par les larmes, mais un soupçon de soulagement visible dans son regard.
— Merci, Lilia, murmura-t-elle. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
Lilia esquissa un sourire triste, retenant les mots qu'elle mourait d'envie de dire : Et moi, je ne veux jamais te perdre.
Mais pour l'instant, elle se contentait d'être là, le pilier dont Reader avait besoin. Peut-être qu'un jour, quand le temps aurait apaisé leurs blessures, elle pourrait lui avouer ce qu'elle ressentait réellement. Mais pour l'instant, tout ce qui comptait, c'était que Reader sache qu'elle n'était pas seule.
Lilia maintint son regard sur celui de Reader, ses yeux empreints de douceur et de conviction. Elle essuya une mèche de cheveux qui s'était échappée du chignon de Reader, la touchant d'une manière presque imperceptible. Un frisson parcourut le corps de Reader, mais elle n'osa bouger, comme si le moment était suspendu dans l'air, à la fois délicat et intense.
— Il ne te mérite pas, dit Lilia, sa voix calme mais ferme, avec un éclat de certitude. Quelqu'un qui ne voit pas ta beauté, ta valeur, n'est pas digne de t'avoir à ses côtés.
Reader sentit une chaleur envahir son cœur, un mélange d'émotions qu'elle ne parvenait pas tout à fait à saisir. Les paroles de Lilia résonnaient en elle, comme un baume apaisant, mais aussi comme un léger défi qu'elle n'avait pas vu venir. Un défi à se voir autrement, à ne plus se rabaisser face à la perte.
Lilia se pencha un peu plus près, jusqu'à ce que l'air entre elles semble s'électrifier. Ses doigts effleurèrent doucement la peau délicate du visage de Reader, traçant la ligne de sa mâchoire avec une tendresse infinie. Reader inspira profondément, sentant la proximité de Lilia éveiller quelque chose en elle qu'elle n'avait jamais vraiment exploré.
— Tu es magnifique, Reader, murmura Lilia d'une voix plus basse, plus intime, alors que ses yeux s'attardaient sur les lèvres de la jeune femme. Ne laisse personne te faire croire le contraire.
Les paroles étaient un souffle, une promesse presque intime, qui fit se tendre les muscles de Reader. Un frisson plus fort qu'auparavant secoua son corps. Leurs visages étaient si proches maintenant qu'il semblait que le moindre mouvement les rapprocherait encore davantage. Reader se sentit emportée par la chaleur de la situation, par l'intensité de ce regard qui ne quittait plus ses lèvres, comme une invitation muette.
Elle n'osa pas bouger, comme paralysée par la tension, par l'envie sourde et conflictuelle qui naissait en elle. Elle voulait lui répondre, lui dire que tout était confus dans sa tête, mais avant même qu'elle puisse dire un mot, Lilia posa délicatement ses lèvres sur son front. Un simple baiser, léger, mais chargé d'une émotion inexplicable.
— Reste avec moi, chuchota Lilia contre sa peau. Laisse-moi te montrer à quel point tu es précieuse.
Lilia se recula légèrement, ses mains effleurant les épaules de Reader, la laissant respirer, mais la connexion entre elles était plus forte que jamais. Reader, les yeux fermés un instant, se laissa submerger par cette étrange chaleur qui montait en elle. Elle n'avait jamais ressenti une telle proximité, une telle tendresse, mêlée à une attirance indéniable qui la perturbait.
Elle rougit légèrement, mais ses lèvres se pinçaient dans une expression incertaine, avant de s'ouvrir timidement.
— Je... je ne sais pas si je mérite tout ça, répondit Reader, sa voix tremblante d'émotions contradictoires. Mais je sais que... je me sens bien ici, avec toi.
Lilia sourit doucement, mais cette fois, il y avait quelque chose de plus dans son regard, un éclat de compréhension et de désir silencieux qui passait entre elles. Le monde autour d'elles semblait s'effacer, et seule l'intensité de ce moment, suspendu entre leurs respirations, existait encore.
tag list : @theonefairygodmother @sayresse17
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Je t’ai toujours aimé
Fandom : Spy x Family
Relationship : Damian x Anya
Voici ma participation pour le Flufftober 2023 pour le prompt : « Attends, tu m’aimes ? » « Je t’ai toujours aimé. »
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Damian était assis seul au fond de la salle et remuait nerveusement sa jambe de plus en plus. Il en avait assez. Il voulait partir et broyer du noir. Mais Anya avait insisté pour qu'il soit là et il n'avait pas pu refuser. Ils venaient d'obtenir leur diplôme et Becky voulait fêter cela en organisant une fête. Toute leur classe était présente. En particulier James, pensa Damian en fronçant les sourcils. Ce garçon l’énervait au plus haut point. En particulier lorsqu’il se montrait trop proche d’Anya.
Disclaimer : Spy x Family appartient à Tatsuya Endo.
@flufftober
AO3 / FF.NET
Damian était assis seul au fond de la salle et remuait nerveusement sa jambe de plus en plus. Il en avait assez. Il voulait partir et broyer du noir. Mais Anya avait insisté pour qu'il soit là et il n'avait pas pu refuser. Ils venaient d'obtenir leur diplôme. Après toutes ces années à l'académie Eden, ils étaient enfin diplômés et Becky voulait fêter cela en organisant une fête. Toute leur classe était présente. En particulier James, pensa Damian en fronçant les sourcils.
Ce garçon l’énervait au plus haut point. En particulier lorsqu’il se montrait trop proche d’Anya. Lors de leurs premières années à l’académie, Damian n’avait jamais vraiment fait attention à lui. Ils étaient dans la même classe, mais ils ne s’étaient jamais véritablement parlés.
Un jour, alors qu’ils avaient douze ans, James et Anya s’étaient retrouvés en binôme pour un exposé. Cela les avaient rapproché. Ils parlaient, ils riaient, ils passaient leur temps libre ensemble. Bien sûr, Becky était toujours avec eux, mais Damian était bien trop jaloux pour la remarquer. Même à ce moment précis, ils étaient ensemble, entrain de rire. Ewen et Emile se mirent devant lui, lui bloquant la vue d’Anya et de James.
« Damian, pourquoi tu restes tout seul ? Demanda Ewen.
-On est diplômé ! Viens t’amuser ! Continua Emile. »
Tous deux affichaient un immense sourire et ils voulaient que leur meilleur ami profite de la soirée. C’est vrai qu’il était diplômé et c’est vrai qu’il devait fêter cela. Pourtant, il avait cette boule à l’estomac qui l’empêchait de s’amuser. Mais ce n’était pas parce qu’il était de mauvaise humeur qu’il devait gâcher la fête de ses amis. Il se leva soudainement.
« Je vais y aller, dit-il. »
Il se dirigea vers la sortie, ignorant ses deux amis qui lui demandaient de rester. Il sortit et l’air frais le saisit. Il pouvait sentir la différence de température comparée à la chaleur qui régnait à l’intérieur. Peut-être qu’un peu d’air frais l’aiderait à calmer ses nerfs.
« Damian ! »
Il sentit son cœur s’accélérer. Anya ? Qu’est-ce qu’elle faisait là ?
« Est-ce que tout va bien ? Demanda-t-elle. Tu es parti tellement vite.
-Ça va, répondit-il en feignant l’indifférence. »
De toute façon, pensa-t-il, comment pouvait-elle savoir s’il allait bien où pas, puisqu’elle passait tout son temps collée à James. Anya écarquilla les yeux comme si elle était surprise. Est-ce qu’il lui avait répondu trop brusquement sans s’en rendre compte ? Il voulut s’excuser, mais Anya le coupa.
« Pourquoi est-ce que tu n’aimes pas James ? »
Pendant une seconde, Damian ne sut quoi répondre. Il s’attendait à tout, sauf à ça.
« Qu’est-ce qui te fait dire ça ? Réussit-il à demander.
-Tu n’es pas très gentil avec lui. Même si tu n’es pas toujours très gentil avec tout le monde. »
Damian grimaça en repesant à la manière dont il avait traité Anya quand ils étaient enfants. Mais elle ne lui en avait jamais voulu et était devenue son amie.
« Avec James, c’est différent, continua Anya. Je vois bien que tu ne l’aimes pas. Si tu apprenais à le connaître... »
Damian leva les yeux au ciel. Elle voulait qu’il devienne ami avec James, mais c’était quelque chose qu’il refusait.
« Tu verras qu’il est très gentil.
-Laisse tomber Anya.
-Je suis sûre que vous pourriez devenir ami.
-Je t’ai dit de laisser tomber ! »
Pourquoi est-ce qu’elle insistait comme cela ? Pourquoi est-ce qu’elle ne comprenait pas qu’il ne voulait pas devenir ami avec James ? Pourquoi est-ce qu’elle ne voulait pas voir ce qu’il ressentait ? Il sentait la colère et la tristesse monter en lui. Il porta sa main à sa poitrine et serra le poing, espérant faire passer la douleur. S’il devenait ami avec James, il devrait supporter de le voir avec Anya et cela lui était impossible.
« Pourquoi est-ce que tu réagis comme ça ?
-Anya, arrête.
-Aide-moi à comprendre.
-Parce que je t’aime ! »
Le silence s’installa entre eux. Les mots de Damian résonnèrent dans leurs oreilles. Il avait l’impression que son cœur allait exploser. Il n’aurait jamais cru lui avouer qu’il l’aimait de cette façon. Anya le regardait, surprise. Elle ouvrit et ferma la bouche plusieurs fois, avant de dire :
« Attends, tu m’aimes ? »
Damian soupira et s’ébouriffa les cheveux. Cela ne servait plus à rien de le cacher.
« Je t’ai toujours aimé. »
Étrangement, il se sentait bien. Bien sûr, il avait peur de sa réaction, mais il se sentait aussi libéré de lui avoir avoué ses sentiments. Même s’il aurait voulu que les choses soient différentes et qu’il ne lui ait pas dit qu’il l’aimait à cause de sa jalousie envers James. Il observa Anya qui était perdue dans ses pensées. Il l’entendit marmonner :
« Je comprends mieux ce qu’il y avait dans tes pensées.
-Quoi ? »
Anya revint à la réalité et écarquilla les yeux, comme si elle avait été prise la main dans le sac. Ce n’était pas la première fois qu’elle agissait ainsi, pensa Damian.
« Rien, répondit-elle.
-Tu n’es pas obligé de me répondre quoi que se soit.
-Pourquoi est-ce que tu ne me l’as jamais dit ?
-La peur d’être rejeté, de te perdre et que les choses soient différentes entre nous.
-C’est pour ça que tu étais jaloux de James ? »
Il fallait encore qu’elle parle de lui. Comme si elle savait à quoi il pensait, elle lui prit la main pour le rassurer.
« Tu n’as pas à être jaloux de lui. C’est mon ami, comme Becky. Et même si tu es aussi mon ami, ce que je ressens pour toi est différent de ce que je ressens pour Becky ou James. »
Elle rougit et sa main trembla légèrement. C’était la première fois que Damian la voyait ainsi. Il se demanda si elle aussi ressentait la même chose que lui. Il sentit l’espoir monter en lui. Il lui serra la main, espérant lui transmettre ce qu’il pouvait ressentir. Sans à ce qu’il ne s’y attende, Anya se mit sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur les siennes. Cela n’avait duré qu’une seconde, mais pour Damian, cela avait été la plus belle seconde. Anya s’écarta légèrement.
« Je t’aime aussi. »
Elle l’embrassa à nouveau et Damian répondit à son baiser. Il passa timidement ses bras autour d’elle et la serra contre lui. Plus rien ne comptait à part Anya. Il l’aimait et elle venait de lui avouer qu’elle l’aimait aussi et c’était tout ce qui importait.
Fin
#flufftober#flufftober2023#spy x family#damianya#damian x anya#damian desmond#anya forger#my writing
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Perte De Temps - Jake "Hangman" Seresin [1/2]
Top Gun Maverick Masterlist
Emails I Can't Send Masterlist
Partie deux
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : Tu n'arrêtes pas de repenser à ta relation avec Jake, malgré votre rupture.
Warnings : angst, fin triste, Jake est un connard, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2k
Chanson qui m'a inspiré : Things I Wish You Said par Sabrina Carpenter
Assise sur ton lit, tu tiens ton téléphone en face de toi avec la photo de contact de Jake sur l’écran. Tu as un grand sourire à l’idée d’enfin pouvoir lui parler. Tu es actuellement en déploiement donc tu n’as pas pu communiquer avec ton petit ami ces derniers jours.
Après quelques secondes, tu découvres le visage de Jake et tu vois qu’il est sur son canapé.
-Hey, je suis désolée de ne pas t’avoir appelé avant, c’est la folie ici, t’excuses-tu.
-C’est pas grave, je suis bien placé pour comprendre que ça peut être compliqué d’appeler.
-Bon, qu’est-ce que tu as me dire de beau ?
-Pas grand chose, c’est assez calme, dit Jake en évitant rapidement ton regard. En fait, je voulais te parler.
-D’accord, tu veux me parler de quoi ?
-Je… Écoute, commence-t-il, nerveusement et tu te redresses, craignant la suite, je ne sais pas comment le dire alors je vais le faire d’un coup, on devrait se séparer.
-Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ?
-Ce n’est pas toi, je te le promets, c’est moi.
-C’est quoi cette excuse de merde ! t’énerves-tu, perdue. Tout va bien entre nous. Je ne comprends pas pourquoi tu veux tout arrêter. J’ai fait quelque chose ?
-Non, comme j’ai dit, ce n’est pas de ta faute. C’est juste que je veux me concentrer sur ma carrière et…
-Et quoi ? Je suis une distraction ? Tu peux pas avoir une relation et travailler comme un grand garçon ? rétorques-tu, agacée.
-Je comprends que tu puisses être énervée, mais c’est mieux comme ça, répond calmement Jake, ce qui a le don de te rendre encore plus en colère.
-Clairement.
-Y/N, tu es quelqu’un de bien, je ne veux pas que t’en doutes pendant une seule seconde.
La phrase de Jake qui se veut réconfortante te braque un peu plus. Tu ne regardes même plus ton téléphone, un million d’émotions traversant ton corps. Tu n’arrives pas à savoir si tu es plus énervée ou dévastée. Comprenant que ça ne sert à rien d’insister, Jake soupire avant de parler une dernière fois :
-Je vais te laisser tranquille.
Tu reposes les yeux sur ton téléphone, t’attendant à ce que Jake dise quelque chose d’autre, mais rien. Jake n’ajoute même pas un “désolé” avant de raccrocher, te laissant dans ta chambre, seule et dans un silence lourd. Tu gardes les yeux rivés sur ton téléphone, toujours sous le choc par ce qui vient de se passer. Tu n’arrives pas à comprendre.
Tu as rencontré Jake il y a environ quatre mois et tout s’est fait rapidement, mais ça ne semblait pas vous déranger. Certaines personnes avaient bien essayé de te prévenir en te parlant de la réputation de Jake avec les femmes, mais tu les avais ignorées. Jake et toi, vous vous étiez tout de suite bien entendus et c’était ce qui comptait. Et puis, tu ne vas pas mentir, il a su te rendre accro en une conversation. Tu avais l’impression que c’était pareil pour lui, que Jake était autant attaché à toi que tu l’étais à lui, maintenant tu en doutes. Ce qui te perturbe le plus dans cette histoire, c’est que votre relation devenait de plus en plus sérieuse, jusqu’à maintenant. Vous vous voyiez dès que vous pouviez, vous aviez même parlé de prendre une maison ensemble. Vous aviez commencé à imaginer un futur ensemble et un coup de fil, Jake vient de tout jeter aux oubliettes.
Ce soir-là, tu n’arrives pas à lâcher une larme. Tu te dis que tu as sûrement rêvé ce coup de fil. Cependant, le lendemain, quand tu ne te réveilles pas avec le message habituel de Jake te souhaitant une bonne journée, tu prends conscience de la réalité et tu fonds en larmes lorsque tu finis ta journée. Jamais ton cœur n’avait connu une telle détresse, n’ayant rien vu arriver.
Cinq mois se sont écoulés depuis ce sinistre appel. Tous les soirs, votre dernière conversation tourne dans ta tête, tu repenses à ta relation avec Jake, à la recherche de ce que tu as pu faire de mal et plus tu réfléchis, plus tu réalises que tu as toujours mis plus d’énergie dans cette relation que Jake. Maintenant, tu te trouves idiote pour avoir espéré quelque chose de beau alors qu’on t’avait prévenu que Jake ne savait pas s’engager. Tu pensais être différente. Tu ne l’es pas. Tu te trouves encore plus pathétique car Jake est toujours dans ta tête. Même quand il n’est plus avec toi, il arrive encore à te faire perdre ton temps.
Ce soir en est encore une preuve. Tu as recroisé Jake lors d’une soirée spéciale pour la Navy. Tu as malheureusement revu Jake et te voilà maintenant allongée dans ton lit à repenser à lui et à cette soirée, mais surtout au moment où tu l’as vu dans le parking en partant, un moment qui ne quittera pas tes pensées pendant plusieurs jours.
Tu t’es rendue à cette soirée, sans grande conviction. Tu as été accompagné par ton nouvel ami Scott que tu as rencontré lors de ta dernière mission.
Au début, tu n’avais juste aucune envie d’être là, puis tu as vu Jake et à la seconde où tu as reconnu son rire au loin, tu as voulu fuir la soirée. Scott, en bon ami qu’il est, est resté à tes côtés et a su te divertir. Il a réussi à te faire rire, même si intérieurement, ton cœur se brisait à nouveau. Tu n’as pas parlé de Jake toute la soirée. En fait, tu ne t’es pas approché de lui, tu l’as évité comme la peste. Enfin, jusqu’à ce que ça devienne acceptable de quitter la soirée. À la seconde où la soirée a commencé à se conclure, tu as vite quitté les lieux. En marchant vers ta voiture, tu es tombée face à face avec Jake. Au début, vous êtes restés là, à vous regarder dans le blanc des yeux sans vous parler, puis n’étant pas prête à le confronter, tu as commencé à te diriger vers ta voiture quand Jake t’a retenu.
-Est-ce qu’on peut parler, s’il te plait ?
-Je n’ai pas grand chose à te dire, Jake, avais-tu dit, sur tes gardes.
-J’imagine que me parler est la dernière chose que tu veuilles faire, mais j’ai besoin de te dire quelque chose.
-Tu en as assez dit la dernière fois, avais-tu déclaré en te tournant pour aller dans la direction opposée à lui.
-Justement, je n’en ai pas assez dit. Tu mérites que je m’excuse.
À sa phrase, tu t’es retournée, choquée. Avoir des excuses de Jake était bien la dernière chose à laquelle tu t’attendais. Tu t’es mis face à lui, les bras croisés sur ta poitrine afin de montrer que tu ne te laisserais pas attendrir facilement alors qu’en réalité, ça te demandait un effort surhumain.
-Je suis désolé d'avoir rompu de cette façon en donnant si peu d’explications. Je suis désolé d’avoir sorti la carte du “c’est moi, ce n’est pas toi”. Ce n’était pas réglo. Et je suis…, avait soupiré Jake, tu mérites de vraies excuses, mieux que celle-ci, mais je me devais de te dire au moins ça. Peut-être que je vais aller trop loin, mais je serais ravi de me faire pardonner comme il faut si on se revoyait un de ces quatre.
-Jake, je ne pense pas que ça soit une bonne idée, avais-tu refusé en baissant les yeux pendant une seconde. Mais merci pour ce que tu m’as dit, ça fait du bien de l’entendre.
Suite à ta phrase, tu pensais que la conversation était finie alors tu as sorti tes clés de ton sac quand la voix de Jake a résonné à nouveau dans le parking :
-C’est à cause du gars avec qui tu étais ce soir que tu refuses ? Ça fait longtemps que vous êtes ensemble ?
-Scott ? C’est un ami.
-La manière dont il t’a fait rire…, avait dit Jake en riant jaune, ce n’est pas l’impression que j’ai eue.
-Pourtant, il n’y a rien, avais-tu répliqué, sur la défensive. Et puis, pourquoi ça t’intéresse ? On est séparés, c’était ta décision, je te rappelle.
-Et c’était con. Tu me manques, putain ! s’était-il exclamé avec un air coupable sur le visage. Tu n’as pas idée. Le moindre détail me fait penser à toi. Quand une de tes artistes préférées passe à la radio, je te revois en train de chanter les paroles, un grand sourire au visage. Qu’est-ce que je donnerais pas pour revoir ce sourire ! avait-il ajouté plus faiblement. Encore maintenant, quand je suis dans la voiture, il m'arrive de tendre le bras pour le poser sur ta cuisse puis, je réalise que tu n’es plus là parce que j’ai merdé. Je m’assure toujours d’entendre tes derniers exploits. J’ai toujours su que tu étais une pilote hors pair et tu continues encore à m'impressionner. J’aurais dû réaliser la chance que j’avais de t’avoir avant de la gâcher. Je n’arrive pas à avancer et je n’arrive même pas à m’imaginer aimer une autre personne que toi, avait avoué Jake avant de faire un pas vers toi.
Quand tu l’as vu proche de toi, tu n’as pu t’empêcher de regarder ses lèvres, ses lèvres qui t’ont tant manqué. En le regardant avec plus d’attention, tu as bien vu que, lui aussi, il avait voulu te toucher. Ses mains étaient prêtes à prendre les tiennes, mais il s’était retenu, ne voulant sûrement pas ruiner ce moment en agissant encore plus impulsivement. Entendre la confession de Jake a presque réussi à te faire craquer et à te faire oublier la douleur qu’il t’avait causée. Toutefois, tu es restée mutique, sachant que si tu ouvrais la bouche, tu n’aurais su lui résister. D’une voix désespéré, Jake a tenté le tout pour le tout en déclarant une dernière fois :
-Je te jure que si tu me laissais une nouvelle chance, je saurais mieux agir avec toi. Je saurai être l’homme que tu mérites, je ne te briserai pas le cœur. J’ai appris de mes erreurs, je te le promets.
-Jake, tu m’as fait du mal, avais-tu dit d’une voix faible.
-Je comprends, mais si tu changeais d’avis, je serais toujours libre. Encore une fois, je suis désolé.
Sur cette dernière excuse, Jake t’a laissé tranquille et tu es monté dans ta voiture, les larmes aux yeux. Tu les as retenues jusqu’à ce que tu aies quitté le parking.
Malheureusement, ça ne s’est pas passé de cette manière.
Tu as bien croisé Jake sur le parking, mais il est resté mutique. À un moment, tu as pensé qu’il allait te dire quelque chose, mais il a juste quitté les lieux, un air coupable sur le visage.
Et te voilà, maintenant, dans ton lit à imaginer les choses que tu aurais aimé qu’il te dise. Malgré ces cinq mois de séparation, tu es toujours aussi désespérée pour son amour. Malgré la douleur qu’il t’a causée, tu te languis d’excuses de sa part, mais surtout, tu voudrais qu’il te veuille encore et même si dans le scénario que tu as rêvé, tu as refusé de revoir Jake, tu sais qu’en rentrant chez toi, tu l’aurais appelé. Tu l’aimes encore et tu souhaiterais que ça ne soit plus le cas. Il joue encore avec tes sentiments alors qu’il ne te parle plus. Ton cœur complote contre toi en te torturant et en te faisant imaginer un Jake qui saurait réparer ses erreurs et être l’homme que tu mérites. Cependant, ça ne sert à rien. Jake ne changera jamais et s’il revenait, ça serait juste pour jouer un peu plus avec tes sentiments avant de te jeter à nouveau. Tu perds ton temps sur des choses futiles. C’est une perte de temps d’espérer qu’il change, c’est une perte de temps de penser aux choses qu’il aurait pu te dire et aux choses qu’il ne te dira jamais. Jake est une perte de temps et tu t’en veux de dédier autant ta vie pour un homme qui ne pense plus à toi depuis longtemps. Tu espères juste qu’un jour tu arriveras à avoir l’esprit plus léger, loin de Jake et de tes sentiments pour lui.
Partie deux
Top Gun Maverick Masterlist
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Inattendu - 1 (Simon Ghost Riley)
Je tiens à préciser que cette fiction s'inspire de l'idée de départ de SigLoverofWords. Il s'agit d'une rencontre entre Simon et un personnage féminin fondée sur un échange de messages.
Le reste de l'histoire est bien évidemment écrit à ma sauce :) !
[0161765 4321] : Demain, 5h tapantes, ne soit pas en retard.
[Moi] : ?
[0161765 4321] : J’déconne pas Johnny, je t’attendrais pas.
Perplexe, je regarde l’écran en fronçant les sourcils. L’expéditeur de ce message s’est sans doute trompé de numéro. En tout cas, il ne semble pas de très bonne humeur.
[0161765 4321] : J’suis pas ton putain de baby-sitter. Si t’es pas là à l’heure j’te laisse rentrer à pied.
Je réalise qu’il s’agit sans doute de quelque chose d’important. Si ce fameux Johnny ne reçoit pas le message, il risque de passer une sale journée. Je décide alors d’appeler ce fameux numéro afin de prévenir l’expéditeur de ce sms.
L’inconnu décroche dès la première sonnerie, ce qui me prend un peu de court.
"Qu’est-ce que tu veux encore ?!" me répond une voix grave teintée d’un fort accent britannique.
"Euh… Excuse-moi… Je ne suis pas la personne que tu essaies de contacter", je balbutie en jouant nerveusement avec mes doigts, "tu as fait un faux numéro."
L’inconnu ne me répond pas mais il respire avec difficulté, ce qui m’interpelle instantanément.
"Je voulais m’assurer que tu n’attendes pas Johnny pour rien demain matin", je continue la voix tremblante.
"C’est gentil à toi", me répond-il en murmurant d’une voix rauque.
Cet homme ne semble pas aller bien.
"Est-ce que tout va bien ?"
L’inconnu ne répond pas mais je l’entends toujours respirer bruyamment.
"Monsieur ?"
"Oui."
"Je m’appelle Maya", je continue d’une voix qui se veut plus posée.
"Maya, je suis désolé de t’avoir dérangé."
"Tu ne me déranges pas !" Je m’empresse de répondre. "Comment tu t’appelles ?"
L’inconnu semble hésiter.
"Simon."
"Enchantée Simon ! Alors comme ça, tu fais le taxi ?" Je lance sur un ton plus léger.
Simon ne me répond pas tout de suite. Sa respiration est toutefois moins saccadée.
"Je dois prendre un de mes collègues devant chez lui pour aller au travail demain matin", m’explique-t-il, "sa voiture est au garage."
"Et ça arrive souvent à ton collègue d’être en retard ?" je demande, curieuse.
"Tout le temps, je passe ma vie à l’attendre", râle-t-il.
Je ne peux m’empêcher de retenir un petit rire : "Il a l’air d’être un sacré personnage."
"Ah ça… "soupire-t-il.
"Je peux te demander ce que vous faites tous les deux comme métier ?"
"Oui, tu peux, mais je ne peux pas te répondre."
Surprise, je hausse les sourcils.
"Pas de problème", je réponds rapidement. "Ça fait très James Bond comme réponse."
Simon lâche un ricanement étouffé et je souris, heureuse de voir qu’il semble aller un peu mieux.
"Et toi Maya ? ça t’arrive souvent de discuter avec des inconnus au beau milieu de la nuit ?"
"Eh bien non-figures-toi ! J’étais en train de travailler sur mon TD au moment où j’ai reçu tes messages. J’ai profité de la distraction pour penser à autre chose qu’à mon commentaire d’arrêt."
"Tu es étudiante ?"
"Yep !"
"Qu’est-ce que tu étudies ?" me demande-t-il avec curiosité.
"Le droit pénal et les sciences criminelles", je réponds en m’étirant sur ma chaise, "pour mettre les méchants en prison."
"Oh je vois, une âme de justicière donc", lâche-t-il sur ce que je comprends être un ton de plaisanterie.
"Venant de James Bond lui-même je prends ça pour un compliment", je rétorque en baillant.
"Il est 3h du matin, tu devrais dormir", souligne-t-il d’une voix plus douce.
"Pas de repos pour les justiciers !" Je lance sur un ton faussement enjoué. "J’ai travaillé toute la soirée pour gagner un peu d’argent alors je me retrouve à me pencher sur mes cours un peu tard, je l’admets."
"Qu’est-ce que tu fais comme boulot ?"
"Je travaille dans une station service."
"Je vois."
"Ouais, c’est moins passionnant que ton travail d’agent secret", dis-je en ricanant.
Un silence confortable s’installe, je baille de nouveau.
"Je suis désolée !" je m’exclame en réalisant, je te tiens éveillé !
"C’est pas un souci", me répond Simon.
"Mais tu dois récupérer Johnny à 5h ! Comment tu vas faire ?"
"Je ne vais pas dormir, je dois me lever dans peu de temps."
"Oh, je suis vraiment désolée", je balbutie.
"Ne t’excuse pas. Je vais devoir te laisser Maya. Repose toi bien."
"Merci Simon, bon courage pour ta journée."
Il raccroche.
Je prends le temps d’enregistrer son numéro et j’éteins la lampe qui se trouve à mon chevet.
#call of duty#simon ghost riley x reader#simon riley#simon riley x reader#john soap mactavish#johnny#fanfiction#français
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One-shot MarcoLeo | Marco Verratti x Leo Messi | Neymar's birthday
PDV MARCO :
C'est l'anniversaire de Neymar, ce gros gamin à 31 ans, j'ai même pas l'impression que c'est réel carrément.
Il y a du monde partout, au point où je connais presque personne.
Il connaît trop de monde lui c'est abberant ! Il parle tous portugais.
Du coup je parle avec monsieur Lionel Messi.
Leo... J'aurais beaucoup de choses à dire à son sujet mais je vais m'abstenir je pense car on va me prendre pour un gros psychopathe.
Au bout d'un moment on nous demande de prendre des photos donc on va rejoindre Neymar et Achraf pour poser.
Et je sais pas comment, mais en tout cas j'ai eu un excès de confiance et j'ai posé ma main sur le cuisse à Leo.
Même moi je suis choqué, il me fait un peu trop d'effets je crois...
Faut dire que la fois où on parlait de mon short pour je ne sais plus quelle raison il m'a pas laissé indifférent ou encore la fois où on a rattrapé un ballon en même temps et que j'ai touché sa main...
Je me rappellerai toujours les frissons que j'ai ressenti ces jours là...
J'étais littéralement tomber amoureux de lui et ça je ne pouvais pas me le cacher.
On fini la photo et je retire ma main plus que gêné.
Faites qu'il ne m'en veuille pas...
Je prend une coupe de champagne sur une table et m'éclipse. Je pars dans un coin de la salle que j'avais repéré dès mon arrivée puisqu'il n'y avait presque personne.
Je m'adosse contre le mur et boit en silence mon verre tout en regardant les gens faire la fête en face de moi.
Je vois au loin Leo venir vers moi.
Je ne m'en rends pas compte tout de suite mais je rougis, le voir dans son ensemble noir marcher vers ma direction me provoque des picotements dans le bas du ventre.
Il va vraiment finir par me faire bander ce fou.
- Ça va ? T'es parti d'un coup.
- Oui... Oui ça va... lui dis-je
- T'es sûr ? Tu es tout rouge.
Il pose sa main sur mon front.
Je vais exploser.
Qui aurait cru qu'un homme, qui en plus est Lionel Messi, pouvait me faire autant d'effets ?
- T'es vraiment chaud.
- Je t'assure que ça va Leo ne t'inquiètes pas... C'est juste que... Je suis désolé pour tout à l'heure...
- Pour ?
- A-Avoir posée ma main sur ta cuisse... Bégayais-je d'une voix basse
- O-Oh ça... Ça m'a pas dérangé...
Comment ça ?
- Enfin euh... Ouais... Bégaya t'il à son tour
Il agit comme si il avait dit une bêtise...
- Au fait... J'aime bien ta tenue... Me dit-il pour changer de sujet
- Moi aussi j'taime-, j'aime ! J'aime bien la tienne...
Oh là là... C'est la catastrophe.
- M-Merci...
Je le regarde et il me regarde, dans le plus profond des silence.
Il se rapproche de moi, mais qu'est-ce qu'il fait !?
Son regard se pose sur mes lèvres.
Je rêve, c'est pas possible, jamais il ferait ça !
Il posa sa main, sur une de mes joues...
Il finit par rompre le peu d'espace entre nous et posa doucement ses lèvres sur les miennes.
Je réponds rapidement au baiser en passant ma main dans ses doux cheveux brun.
Si quelqu'un m'aurait dit que j'allais embrasser l'homme qui envahit mes pensées depuis plusieurs mois à cette soirée, j'aurai ri au nez de cette personne.
J'inverse nos positions pour que lui se retrouve contre le mur, il fait peut-être 4 centimètres de plus que moi mais ce n'est pas une raison pour que ce soit moi qui se retrouve contre le mur.
Je me sépara finalement de ses lèvres pour respirer et on rit nerveusement avant que je finisse par l'embrasser plus doucement.
Ce serait vous mentir si je vous disais que j'étais rentré seul à cette soirée...
Et autant dire que j'ai très peu dormi cette nuit...
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Choses entendues
- Non, pas encore ! Il doit démarrer seulement dans une dizaine de minutes, à 11h59 selon mon billet. Donc j’ai le temps de m’installer. Non, c’est pas le Thalys, c’est l’Eurostar. Tu sais bien que pour Londres, c’est l’Eurostar. Qu’est-ce que j’irais faire à Paris ? C’est Londres the place to be, tu le sais bien. De la friture sur la ligne ? Qu’est-ce que tu me racontes ? D’ailleurs avec les portables, y a plus de ligne. On dirait que t’es pas encore bien réveillé ? T’as encore picolé hier soir ? Bon, si c’est comme ça, je te laisse. On se rappelle ?!
- Oui, Minou, c’est moi. Je te dérange pas ? Le train vient de démarrer là. Non, ça s’est bien passé au contrôle. Ils sont sévères mais c’est pour notre sécurité. Du monde ? M’en parle pas ! Plus un siège de libre. Et ils sont tous là avec leur ordinateur, leur tablette, leur iPhone, les écouteurs sur les oreilles. Non, tu penses, ils m’entendent pas. Trop occupés avec leurs smart toys. C’est le genre connecté, tu vois. Oui, je voulais te dire : pour le chat. Non, pas le ChatGPT, le chat ! Minette si tu veux. Maximum 70 gr de croquettes par jour. Et renouveler l’eau tous les matins. Oui, moi aussi ! Bisous, bisous !
- Salut Roger, comment tu vas ? Tant mieux, moi aussi, merci ! Je t’appelle pour le C.A. Oui, le Conseil d’administration de la semaine prochaine. Tu sais qu’il y aura Duchemin cette fois. Lui-même ! Et lui, quand il vient, c’est pas pour les jetons de présence, tu sais. Faudra bien préparer la comptabilité. Demande à Paul, il connaît toutes les ficelles. Surtout la partie cash flow. Faut pas que nos créanciers doutent de la solvabilité de la boîte. Oui, je sais ! L’autofinancement est sauf, mais faut voir avec Paul ce qu’on pourra distribuer comme dividendes aux actionnaires. Oui, la City est un peu nerveuse en ce moment. Je te fais confiance ! Mais je te répète : ce Duchemin est une teigne. Tu t’en occupes ? Merci d’avance et bise à ta femme.
- Hi Phil ! What’s the matter ? You mean Bojo himself ? You must be kidding ! Are you sure ? Those old boys of Parliament are going mad. Yes, I think so ! Did you read the FT this morning ? I tell you, Phil, you’ll have to work like crazy to get that task finished. I don’t bother about that, but you should. Thanks for calling. See you ! Bye !
- Lui-même ! Ah, c’est toi, Yvan ? J’avais pas reconnu ta voix. On vient juste de sortir de l’Eurotunnel. Tu as essayé de m’atteindre avant ? Oui, ça c’est l’avantage des portables. Non, juste quelques jours à Londres. Un petit trip pépère, tu vois. Quelques balades au centre, peut-être le long de la Tamise, Tate modern, Tower Bridge, ce genre. Oui, j’te le fais pas dire, on a du bol. En plus on promet une bonne météo. C’est ça ! Merci ! De ton côté aussi, amuse-toi bien. Tchao !
- Allo George ! Dis donc, t’en as mis du temps pour décrocher. J’espère que je ne te réveille pas. Au petit coin ? Oui, je préfère ça. Tu ne devineras jamais pourquoi je t’appelle. Non ! Non ! Non plus ! Là tu chauffes. Pas encore ! J’te donne une indication : chuis dans l’Eurostar. Toujours pas ? Tu donnes ta langue au chat ? Alors, t’es bien assis ? Ecoute ça : j’ai un nouvel iPhone ! J’te jure : l’iPhone 12. Tu t’imagines ? Tu es le premier que j’appelle avec. Oui, encore plus plat que le précédent. Plus léger aussi. Ton Androïd ? Ça n’a rien à voir ! Attends ! Attends ! Te fâche pas ! Je t’envoie tout de suite une photo que je viens de faire du compartiment. Hop, c’est parti ! Tu verras la définition. Tu m’en diras des nouvelles ! En plus j’ai l’enregistrement vidéo HD. Avec mode ralenti et accéléré. Qu’est-ce que tu veux de plus ? Tu m’entends bien là ? Moi je t’entends 5 sur 5. Non, c’est pas parce que t’as un Androïd. Moi je file à plus de 200 à l’heure et on discute malgré tout comme si on était à la même table au café de la Grand-Place. Fabuleux, non ? J’te dis pas le contraire. Le Samsung Galaxy, le HTC One et d’autres, c’est pas mal, mais l’iPhone 12 c’est quand même le top ! Bon, il faut que je te laisse là parce qu’on arrive bientôt. En plus, faut que je le recharge un peu tant qu’on a du courant.
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M'as tu piégés Princesse ? Chapitre 6
Chapitre 6: Un marché est un marché après tout
Finalement Charlie se résigna à attendre le lendemain pour parler de son idée à sa compagne n'ayant pas trouver le courage de lui dire car elle savait très bien que l'équilibre de son couple était encore bien précaire et elle craignait une nouvelle dispute .Mais bon ce n'est pas une décision qu'elle pouvait prendre sans demander son avis car après tout toutes les deux formait une équipe depuis trois ans .Enfin si on peut vraiment qualifier un couple d'équipe . C'est donc après un bon déjeuner concocté par Lucifer lui-même , que ce dernier avait de nouveau régalé tout le monde avec ses délicieux pancakes . La blonde lance donc un petit regard à sa compagne pour lui faire comprendre qu'elles doivent toutes les deux discuter . Charlie se lève lui faisant signe de la suivre de ce fait l'ancienne exorciste la suit sans trop se poser de question , pour le moment le stresse de la princesse était palpable .Une fois qu'elles furent suffisamment éloignées de la salle à manger Charlie prit donc une profonde inspiration pour se donner du courage . Elle joue nerveusement avec ses doigts craignant le pire car même le fait que l'autre soir , le fait qu'elle est une une longue conversation avec Alastor la princesse n'en a pas fait part à sa compagne . De ce fait pour cela elle se sent un peu honteuse car elle n'avait pas de réelle raison de le cacher , c'était juste une discussion comme pourrait avoir entre deux simples amis.
-Vaggie hier j'ai pris la décision d'aller me soulager de mon contrat que j'ai avec Alastor , d'une part le fait que je lui dois quelque chose me pèse beaucoup sur la conscience et puis l'autre soir il a su m'écouter sans la moindre once de jugement . J'aimerai le remercier et si par la même occasion je peux me débarrasser de cet engagement je me sentirais beaucoup mieux * fit la princesse un peu hésitante*
L'ange fronce les sourcil , bien évidemment cette dernière n'était pas au courant de cela et elle ne pouvait que s'imaginer le pire tout simplement parce que sa compagne lui avait caché cela . Elle serre les poings mais tente de garder son calme , Charlie pouvait sentir son irritation chose qui fit monter un peu plus son stress mais bon elle s'y attendait un peu que ce ne soit pas réellement appréciée par l'ancienne exorciste
-Tu n'as pas jugés bon de m'en parler , on parle d'Alastor quand même si il est venu te parler c'est parce qu'il a eut une idée derrière la tête * fit Vaggie*
-Pourquoi tu vois toujours le mal ? Il n'a quasi pas parler il a surtout écouter puis c'est trop tard j'ai un engagement envers lui* rappelle la princesse*
-Je suis contre que tu ailles directement lui demander , si ça se trouve il a oublier votre petit contrat autant ne pas lui raviver la mémoire * déclare la ange*
Charlie lève un sourcil voyant bien l'absurdité de sa compagne , elle sait très bien qu'Alastor n'est pas le genre de démon à oublier ce genre de détail .Surtout quand ça va dans son sens , Vaggie lui lance un regard suppliant de renoncer mais trop tard . La princesse était quand même assez têtue comme son père .
-Tu n'es pas sérieuse quand tu dis ça , tu sais comme moi que c'est impossible qu'il est oublié un truc comme ça . Je suis juste venue t'en avertir mais même si je change d'avis je lui serai toujours redevable .Puis si j'ai cette dette là c'est bien ta faute , si tu nous en aurait parlé depuis le début je serais pas dans cette situation aujour'hui * rappelle Charlie*
La remarque de la princesse lui fit mal mais elle avait raison malheureusement , de ce fait la femme doit s'incliner sur ce point là mais elle avait bien trop de méfiance envers l'homme en rouge pour laisser Charlie risquer de perdre son âme.
-Tu as raison mais c'est mesquin de remettre ça sur le tapis on a dit qu'on en parlait plus * fit remarquer Vaggie *
-Oui mais bon tu ne veux pas entendre raison comme quoi j'ai une obligation avec lui , je n'ai pas eut d'autre choix * répond froidement la princesse*
-Je...je suis désolée pour ça , c'est vrai * s'excuse l'ange semblant baisser les armes*
Charlie la regarde froidement , étant lassé des excuses qu'elle pouvait lui présenter. Tout ce qu'elle voulait entendre venant d'elle concernant cette histoire c'est pourquoi elle a caché la vérité . Les excuses passent seulement accompagnées de leurs explications sinon ces dernières sont vides de sens et ont peu de valeur . C'est donc sans un mot que la princesse s'éloigne donc de sa compagne.
....
L'une des ombres d'Alastor avait tout vu et tout entendu de la conversation des deux femmes et cette dernière jubilait de la tournure que prenait les choses c'est-à-dire en faveurs de son maître. Ca allait grandement lui faciliter la tâche que les deux filles se prennent la tête comme ça et dire qu'au début tout le monde avait cru que la princesse avait mis cette histoire de côté on dirait bien que non. Elle est plus susceptible qu'il n'y paraît la princesse .
De ce fait la créature infernale vient en prévenir son maître après tout se serait le moment pour lui de lui faire sa demande concernant le stupide marché à moins qu'il ne le désire de le garder pour plus tard mais ce serait stupide de ne pas profiter du moment qu'elle semble être bien disposée . L'ombre décrit donc toute la scène dans les moindres détails , Alastor en sourit tout à fait ravi et le trait de caractère de la princesse semble lui plaire lui prouvant qu'elle pouvait ne pas être que cruche.
-Tu as fait de l'excellent travail je suis fier de toi , tu peux donc disposer * déclare le cerf*
"-Merci beaucoup maître ce fut un pur régale d'épier cette scène de ménage et tout cela part car vous vous êtes montré gentil avec elle "* fit remarquer l'ombre*
Oui , la princesse n'était pas totalement cruche mais assez pour croire qu'il avait fait vraiment preuve de bonté ce soir . Il voulait juste se satisfaire de la tristesse de la blonde rien de plus, bien qu'en apparence il avait tout l'air de l'ami qui était là pour entendre .En somme c'est ce qu'elle a voulu voir en lui rien de plus .
Il se lève et part donc à la rencontre de sa proie , le seigneur sûpréme va devoir savoir rester le plus naturel possible face à la femme. Au bout de quelques minutes de recherche il tomba par " hasard " face à la princesse de l'enfer , cette dernière en le voyant lâche un soupir de soulagement comme si elle le cherchait depuis un bon moment déjà. Le cerf savait que c'était effectivement le cas mais il fit mine de rien .
-Oh bonjour ma chère Charlie qu'est ce que tu cherches comme ça ? * demande -t-il innocemment *
-Toi je voudrais te parler , je voudrais te remercier pour l'autre jour et je pense qu'il est grand tant de parler de notre accord passé . Tu sais celui du mois dernier * rappelle -t-elle*
Son sourire s'élargit encore plus , on y était enfin .
-Oui je m'en souviens très bien pourquoi il a un problème ? *voulu s'assurer le démon de la radio*
-Si tu as une idée demande moi tout ce que tu veux , je le ferais * déclare Charlie sans la moindre once d'hésitation *
Nous y voila enfin , Alastor ne pouvait plus attendre plus longtemps . Bien qu'à l'origine l'existence même de ce marché était là pour une tout autre demande , poussé par la curiosité de ses sentiments il décida de changer sa demande. Ainsi il n'aurait plus besoin de suivre le conseil de Rosie et de se montrer patient, c'est tout bénéf pour lui.
-Très bien tu l'auras voulu Charlie , devient mienne * demande -t-il sur un ton des plus sérieux*
.....
Note de l'auteur: Oui j'arrête au pire moment du chapitre !! XD
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Les voies du cerveau : une autoroute de l'information
Comprendre le réseau neuronal
Le cerveau, véritable chef d'orchestre de notre organisme, est un réseau complexe de milliards de neurones interconnectés. Ces neurones communiquent entre eux grâce à des voies spécialisées, appelées voies nerveuses. Ces voies sont essentielles pour transmettre l'information sensorielle, motrice et cognitive à travers tout le corps.
Les principales voies du cerveau
1. La voie pyramidale
Rôle: La voie pyramidale est principalement responsable du contrôle volontaire des mouvements. Elle relie le cortex moteur primaire aux motoneurones de la moelle épinière, permettant ainsi d'initier et de contrôler les mouvements précis des muscles squelettiques.
Composantes: Elle comprend le faisceau corticospinal et le faisceau corticobulbaire.
Fonctionnement: Les signaux nerveux issus du cortex moteur descendent le long de cette voie pour activer les muscles concernés.
2. Les voies de la sensibilité
Rôle: Ces voies transmettent les informations sensorielles du corps vers le cerveau.
Types de sensibilité:
Sensibilité tactile: Permet de percevoir le toucher, la pression et la vibration.
Sensibilité thermique: Permet de percevoir le chaud et le froid.
Sensibilité profonde: Permet de percevoir la position des membres dans l'espace (proprioception) et les mouvements articulaires.
Sensibilité douloureuse: Permet de percevoir la douleur.
Parcours: Les informations sensorielles sont transmises par les nerfs périphériques jusqu'à la moelle épinière, puis remontent vers le cerveau via différentes voies ascendantes.
3. Les voies sensorielles spécifiques
Voie visuelle: Transmet l'information visuelle de la rétine au lobe occipital.
Voie auditive: Transmet l'information auditive de l'oreille interne au lobe temporal.
Voie olfactive: Transmet l'information olfactive des récepteurs olfactifs au bulbe olfactif.
Voie gustative: Transmet l'information gustative des papilles gustatives au cortex gustatif.
4. La voie de la proprioception
Rôle: La proprioception est le sens qui nous permet de connaître la position de notre corps dans l'espace.
Fonctionnement: Les récepteurs proprioceptifs situés dans les muscles, les tendons et les articulations envoient en permanence des informations au cerveau sur l'état de contraction des muscles, l'angle des articulations et la position des membres.
Importance: La proprioception est essentielle pour la coordination des mouvements, l'équilibre et la posture.
Troubles liés aux voies nerveuses
Des lésions ou des dysfonctionnements au niveau de ces voies peuvent entraîner divers troubles neurologiques, tels que :
Hémiplégie: Paralysie d'un côté du corps.
Paresthésie: Sensation d'engourdissement ou de picotements.
Ataxie: Perte de coordination des mouvements.
Cécité: Perte de la vision.
Surdité: Perte de l'audition.
En conclusion
Les voies du cerveau sont des réseaux complexes qui assurent la communication entre le cerveau et le corps. Comprendre leur fonctionnement est essentiel pour appréhender les mécanismes sous-jacents à de nombreux processus physiologiques et pathologiques.
Aller plus loin
#voies nerveuses#cerveau#neurologie#neurosciences#voie pyramidale#sensibilité#proprioception#système nerveux#neuroanatomie#santé du cerveau#troubles neurologiques#anatomie du cerveau#neurones#synapses#cortex cérébral#moelle épinière#nerfs périphériques#sens#perception#mouvement#coordination
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Thérapie au laser pour les addictions : Une approche novatrice
La thérapie au laser pour les addictions est une méthode émergente qui suscite de plus en plus d'intérêt pour aider les personnes à surmonter leurs dépendances. Cette technique innovante utilise la lumière laser pour cibler des points précis du corps, dans le but de réduire les symptômes de sevrage et de diminuer les envies de consommer. Mais comment fonctionne-t-elle réellement, et quels sont ses avantages et ses limites ?
Principe de la thérapie au laser pour les addictions
La thérapie au laser pour les addictions est inspirée de l'acupuncture, mais au lieu d'utiliser des aiguilles, elle emploie un laser de faible intensité. Ce laser est appliqué sur des points spécifiques du corps, généralement situés sur les oreilles, le visage, les mains, et les pieds. Ces points sont associés aux voies nerveuses qui influencent les comportements addictifs.
Le laser stimule ces points, provoquant une libération accrue d'endorphines, les hormones du bien-être. Cette augmentation des endorphines peut aider à réduire les envies de substances addictives et à atténuer les symptômes de sevrage, comme l'anxiété et l'irritabilité. En agissant sur les neurotransmetteurs du cerveau, la thérapie au laser pour les addictions vise également à rétablir un équilibre émotionnel, ce qui est crucial dans la lutte contre les dépendances.
Avantages de la thérapie au laser
L'un des principaux avantages de la thérapie au laser pour les addictions est qu'elle est non invasive et indolore. Contrairement à d'autres traitements, elle ne nécessite pas de médicaments ou d'interventions chirurgicales, ce qui la rend plus accessible et moins contraignante pour les patients.
Les séances de thérapie sont généralement courtes, durant environ 30 minutes, et les patients peuvent ressentir une sensation de relaxation immédiate. De plus, la thérapie au laser est souvent utilisée en complément d'autres méthodes de traitement, comme la thérapie cognitivo-comportementale ou les groupes de soutien. Cela permet d'offrir une approche plus holistique et personnalisée pour chaque individu.
Autre avantage notable, la thérapie au laser pour les addictions a peu ou pas d'effets secondaires. Les patients peuvent reprendre leurs activités normales immédiatement après une séance, sans aucun inconfort notable.
Limites de la thérapie au laser
Malgré ses nombreux avantages, la thérapie au laser pour les addictions n'est pas sans limites. L'un des principaux inconvénients est le manque de preuves scientifiques robustes qui confirment son efficacité à long terme. Bien que de nombreux patients rapportent des résultats positifs, les études sur le sujet sont encore limitées, et davantage de recherches sont nécessaires pour valider cette méthode.
De plus, le coût des séances peut être élevé, et plusieurs séances sont souvent nécessaires pour obtenir des résultats durables. Il est également important de noter que cette thérapie ne doit pas être utilisée comme une solution unique, mais plutôt comme une partie d'un plan de traitement global.
Conclusion
La thérapie au laser pour les addictions représente une approche prometteuse pour ceux qui cherchent à se libérer de leurs dépendances. Bien qu'elle offre de nombreux avantages, elle doit être considérée comme un complément à d'autres formes de traitement. Comme pour toute méthode thérapeutique, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour déterminer si cette approche convient à la situation individuelle du patient.
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**L'Airbnb des Bois**
Émilie et Maxime, un couple de trentenaires en quête d’aventure, avaient décidé de s’offrir une escapade romantique pour s’éloigner du tumulte de la ville. Émilie avait trouvé un Airbnb parfait : un chalet isolé au milieu des bois, promettant paix et tranquillité. Les photos montraient une charmante maison en bois entourée de forêt, idéale pour se détendre.
Après quelques heures de route, ils arrivèrent au bout d’un chemin de terre qui semblait s’enfoncer à jamais dans les bois. Le GPS les avait abandonnés il y a bien longtemps, mais ils avaient fini par trouver leur destination. Le chalet, bien que pittoresque, semblait vieux et un peu délabré. Émilie et Maxime, néanmoins, étaient ravis.
« On dirait que c’est encore plus authentique que sur les photos », plaisanta Maxime en descendant de la voiture.
« Oui, je trouve que ça a son charme », répondit Émilie, même si une vague d’inquiétude la traversa brièvement. Elle haussa les épaules et attribua ce malaise au fait d’être si loin de tout.
Ils déballèrent leurs affaires et entrèrent dans le chalet. À l'intérieur, la décoration était rustique mais confortable, bien que recouverte de poussière et d’une odeur de renfermé. Maxime alluma un feu dans la cheminée pour réchauffer la pièce tandis qu’Émilie explorait les lieux. En montant à l’étage, elle remarqua une petite porte fermée à clé, mais n’y prêta pas attention. Le reste du chalet était assez ordinaire, et ils décidèrent de s’installer pour la soirée.
Après avoir dîné, ils s’assirent près du feu avec une bouteille de vin. Dehors, la nuit était tombée rapidement, et le silence des bois était oppressant. Seul le craquement du feu et le hululement occasionnel d’une chouette brisaient la quiétude.
« C’est vraiment tranquille ici », dit Maxime, brisant le silence.
« Oui, c’est presque trop calme », répondit Émilie en souriant nerveusement. « Mais ça fait du bien d’échapper à la ville. »
Vers minuit, alors qu’ils se préparaient à aller se coucher, ils entendirent un bruit sourd provenant de l’extérieur, comme si quelque chose ou quelqu’un avait frappé contre le mur du chalet. Ils se regardèrent, surpris.
« Tu as entendu ça ? » demanda Émilie, son cœur battant plus vite.
« Probablement un animal », répondit Maxime en essayant de se montrer rassurant, mais il ne pouvait cacher son inquiétude.
Ils restèrent immobiles, écoutant attentivement. Puis un autre bruit, plus fort cette fois, retentit, suivi de murmures étouffés. Cela semblait provenir de la forêt environnante. Émilie se rapprocha de Maxime, ses mains tremblantes.
« On devrait peut-être aller voir », dit Maxime à contrecœur. Il prit une lampe torche et sortit prudemment, Émilie sur ses talons.
Dehors, la nuit était noire comme du charbon. Maxime balaya la forêt avec la lampe torche, mais tout semblait normal. Ils firent quelques pas en avant, scrutant les arbres, mais ne virent rien d’inhabituel.
« C’était peut-être juste le vent », murmura Maxime.
Soudain, des chants étranges montèrent du sous-bois, un murmure guttural et rythmique, comme une prière chuchotée. Ils tournèrent la tête vers la source du bruit et virent des lueurs de torches au loin, se déplaçant lentement entre les arbres.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? » murmura Émilie, les yeux écarquillés.
« Je ne sais pas, mais ça ne me dit rien qui vaille », répondit Maxime. « Rentrons à l’intérieur. »
Ils retournèrent précipitamment au chalet, fermant la porte derrière eux et verrouillant toutes les fenêtres. Les chants étranges se rapprochaient, devenant plus clairs, et Émilie put entendre des mots indistincts dans une langue inconnue.
Le couple resta silencieux, tendu, écoutant les bruits de l’extérieur. Après quelques minutes qui semblèrent durer des heures, les chants cessèrent soudainement, laissant place à un silence lourd et menaçant. Puis, des coups frappés à la porte les firent sursauter.
Maxime saisit un tisonnier de la cheminée, sa main tremblant de peur. « Qui est là ? » cria-t-il, sa voix pleine d’inquiétude.
Aucune réponse. Juste le silence.
Puis, une voix grave et autoritaire s’éleva de l’autre côté de la porte : « Ouvrez, nous savons que vous êtes là. »
Émilie agrippa le bras de Maxime, terrifiée. « Ne fais pas ça ! »
Mais Maxime, déterminé à protéger Émilie, ouvrit la porte d’un coup sec. Devant eux se tenait un groupe d’hommes et de femmes, vêtus de robes noires, les visages cachés sous des capuches. Ils tenaient des torches et avaient une expression froide et inexpressive.
« Que faites-vous ici ? » demanda Maxime, tentant de masquer sa peur.
L’un des hommes, apparemment le chef, s’avança. « Ce chalet est sur notre terre sacrée. Vous n’auriez jamais dû venir ici. »
Émilie et Maxime échangèrent un regard paniqué. « Nous ne savions pas, on va partir tout de suite ! » dit Émilie d’une voix tremblante.
Le chef secoua la tête lentement. « Il est trop tard. Vous avez perturbé notre rituel. »
Avant qu’ils ne puissent réagir, les membres de la secte les saisirent, les traînant hors du chalet. Émilie et Maxime se débattirent, criant et suppliant, mais leurs ravisseurs étaient implacables. Ils les emmenèrent plus profondément dans les bois, jusqu’à une clairière où un grand feu brûlait, entouré d’un cercle de pierres.
Au centre du cercle, une grande croix de bois avait été érigée, et des symboles étranges étaient gravés dans le sol autour. Les membres de la secte commencèrent à chanter à nouveau, un chant sourd et menaçant qui semblait résonner dans toute la forêt.
Maxime et Émilie furent attachés à la croix, leurs cris étouffés par les chants envoûtants. Le chef de la secte s’avança, portant un couteau cérémonial, et commença à réciter une incantation dans la langue ancienne et gutturale qu’ils avaient entendue plus tôt.
Le couteau s’éleva lentement dans l’air, reflétant la lumière des flammes. Émilie pleurait, ses larmes coulant silencieusement le long de ses joues. « S’il vous plaît, laissez-nous partir ! » supplia-t-elle, mais sa voix se perdit dans les chants.
Alors que la lame descendait, Maxime ferma les yeux, murmurant un dernier « Je t’aime » à Émilie.
Le silence retomba brutalement sur la forêt lorsque le cri final d’Émilie et Maxime s’éteignit dans la nuit. Les membres de la secte se dispersèrent silencieusement, laissant derrière eux les corps sans vie des deux amoureux.
Le lendemain, le propriétaire du chalet reçut un appel d’un nouveau locataire, se plaignant que la maison était « dans un état épouvantable, comme si personne ne l’avait nettoyée depuis des mois ». Quand les autorités arrivèrent, elles ne trouvèrent rien d’autre que du sang séché et des symboles étranges gravés dans les murs.
Émilie et Maxime avaient disparu sans laisser de trace. Leurs affaires personnelles étaient restées dans le chalet, mais de leur présence, il ne restait plus rien. Dans les semaines qui suivirent, des rumeurs circulèrent sur un groupe mystérieux vivant dans les bois, et le chalet fut retiré du site de location, laissant place à une légende sombre et oubliée des bois maudits.
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Après Tant D'années - Emily Prentiss
Masterlist
Résumé : quand tu reçois un appel de l'hôpital t'informant qu'Emily a été blessée, tu abandonnes tout pour la retrouver, même si ça signifie la revoir pour la première fois depuis dix ans.
Warnings : mention d'Emily qui se fait battre et tirer dessus, un tout petit peu d'angst, fluff, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.1k
Version anglaise
Prompt utilisé : "They haven’t seen each other in a long time, but Person A realizes they are still Person B’s emergency contact, when they get a call from the hospital." (Iels ne sont pas vu.e.s depuis un long moment, mais personne A réalise qu'iel est toujours le numéro d'urgence de personne B quand iel reçoit un appel de l'hôpital.) numéro 3, de cette prompt list faite par @creativepromptsforwriting
Ton téléphone sonne alors que tu es en train de marcher vers ta voiture. Instinctivement, tu fouilles dans ton sac avant de décrocher sans regarder qui t’appelle. Quand tu entends une voix inconnue te répondre, tu arrêtes tout mouvement lui donnant toute ton attention.
-Bonjour, c’est l’hôpital, est-ce bien Y/N Y/L/N, le numéro d’urgence d’Emily Prentiss ?
-Oui, c’est moi. Qu’est-ce qui lui est arrivé ? questionne-tu, la panique perceptible dans ta voix.
-Madame Prentiss a reçu de nombreux coups et on lui a également tiré dessus. Heureusement, elle a été prise en charge à temps, mais elle doit rester à l’hôpital cette nuit en observation, t’informe la femme et tu pousses un rapide soupir de soulagement.
-Très bien, merci de m’avoir prévenue. Je serai là dans une trentaine de minutes.
Tu raccroches et cours jusqu’à ton véhicule. Tu jettes ton sac sur la place passager et conduis sans attendre. À un feu, tu appelles ton boulot pour expliquer ton absence. Tu essayes de conduire prudemment tout en te rendant aussi vite que possible à l’hôpital.
Quand tu arrives, tu te gares à la première place avant de te précipiter jusqu’à l’accueil. Tu déclines ton identité et la femme t’indique dans quelle chambre se trouve Emily. Tu la remercies et reprends ta course jusqu’au troisième étage. Dans l'ascenseur, tu t’autorises enfin à calmer ta respiration. Même si l’infirmière t’a assuré qu’Emily n’était pas en danger de mort, tu ne peux empêcher l’anxiété de te ronger de l’intérieur. À cette peur s'ajoute le fait que tu vas revoir Emily pour la première fois depuis dix ans. Même si votre séparation s’était faite d’un commun accord, tu angoisses à l’idée de te retrouver dans la même pièce qu’elle. Elle compte pour toi. Tu savais que le jour de votre séparation ne serait pas la dernière fois que tu la verrais, mais tu n’imaginais pas que vous vous retrouveriez car Emily serait à l’hôpital.
L’ascenseur ouvrant ses portes, tu trottines en regardant chaque numéro de chambre jusqu’à trouver le 327. Tu frappes légèrement à la porte et la voix d’Emily t’invite à entrer. Quand elle te voit, ses sourcils se froncent.
-Y/N, qu’est-ce que tu fais ici ?
-Apparemment, je suis toujours ton numéro d’urgence, réponds-tu en rigolant nerveusement.
-Oh… euh, désolée, je ne pensais pas qu’ils allaient t’appeler alors que tu étais probablement au travail, s’excuse Emily en essayant de remettre ses cheveux en place.
-Ne t’en fais pas, ils m’ont appelé avant donc j’ai pu venir ici rapidement. Emily, j’ai eu si peur quand j’ai eu l’appel, avoues-tu en te rapprochant d’elle. Tu vas bien ? Tu as mal quelque part ?
-Ils m’ont donné des anti-douleurs alors ça va, te rassure-t-elle avant de montrer la chaise à côté du lit, assieds-toi, je t’en prie.
-Merci.
Une fois installée, tu poses ton regard sur Emily. Tu ne tentes même pas de cacher ton inquiétude alors que tu cherches les différentes blessures sur son corps. Tu vois les différents hématomes sur son visage et son bras gauche est dans une écharpe d’immobilisation. Même si elle est en vie face à toi, tu ne peux éviter d’imaginer ce qui aurait pu arriver si elle n’avait pas eu autant de chance. Perdue dans tes pensées alors que tes yeux sont toujours sur ses blessures, les peurs que tu avais autrefois concernant son métier se font de plus en plus fortes. Tu te rappelles également pourquoi tu n’aimais pas son métier quand vous étiez ensemble.
-Tu peux arrêter d’y penser et le dire, tu sais. Tu veux que je démissionne, déclare Emily, te sortant de tes pensées.
-Tu aimes ton job et on n’est plus ensemble, je suis personne pour te le dire.
-Mais tu le voudrais.
Le regard d’Emily te fait comprendre qu’elle ne te croit pas. Tu ne tentes pas de nier plus et évites ses yeux pendant une seconde avant de la regarder à nouveau.
-Je veux juste que tu sois en sécurité, précises-tu avant de marquer une pause. Et puis même si je le voulais, je ne te pousserais pas à démissionner. Je sais à quel point ce travail est important pour toi, même s’il peut être dangereux. Tu aides aussi à mettres derrières les barreaux des meurtriers et sauves des vies, ça serait idiot de te dire d’arrêter. Mais je dois avouer que je serais rassurée si ton job n’impliquait pas des balles et des tueurs.
-Si seulement c’était possible ! s’exclame-t-elle en s’esclaffant.
-Le fait est que peu importe ce que je pense, tu tiens à ce que tu fais, c’est le plus important pour moi…, poursuis-tu en serrant sa main, juste, fais plus attention la prochaine fois. Je ne veux pas avoir un autre appel du genre de sitôt.
-Je ferais de mon mieux, te promet Emily avec un sourire. Désolée de t’avoir fait peur.
-Tu vas bien, c’est ce qui compte. Dis-moi si tu as besoin de quelque chose, dis-tu et tu vois les yeux d’Emily s’illuminer.
-Là, tout de suite, j’aurais besoin de tes délicieux cookies.
-Dommage pour toi, je n’en n’ai pas, informes-tu en rigolant et elle fait semblant de bouder. Je n’avais pas vraiment prévu qu’on se revoie aujourd’hui car tu te serais blessée. Mais je peux toujours aller à la cafétéria t’en acheter et demain, je peux en faire et après que tu sois rentrée chez toi, je peux te les amener.
-Tu es la meilleure, s’exclame Emily.
Tu serres légèrement sa main avant de prendre ton porte-monnaie et d’aller acheter les cookies. Quand tu retournes dans sa chambre, elle tend son bras valide vers toi avec un grand sourire. Tu lui donnes les cookies et Emily commence à les déguster sans attendre. Elle t’en donne quelques-uns que tu acceptes avec joie. Pendant que vous mangez vos gâteaux, vous parlez, rattrapant rapidement le temps perdu. À certains moments, vous rigolez et tu as l’impression que vous n’avez jamais été séparées. Votre discussion semble si naturelle tout comme le sourire sur ton visage. Malgré la raison de vos retrouvailles, tu n'as pas été aussi heureuse depuis dix ans.
Quand le soleil commence à se coucher, une infirmière frappe à la porte. Elle vérifie rapidement qu’Emily va bien avant de t’informer que tu dois partir, car les heures de visites sont terminées.
-Est-ce que je pourrais rester s’il vous plaît ? Je suis sa fiancée, je ne voudrais pas la laisser seule pour cette nuit.
-Oh bien sûr, il n’y pas de problèmes, confirme-t-elle avant de se diriger vers la porte. Bonne soirée.
-Fiancée, hein ? questionne Emily avec un sourire narquois quand l’infirmière est sortie.
-C’était la seule solution pour qu’elle m’autorise à rester, te défends-tu. Je pense que si j’avais dit “ex”, elle m’aurait dit de partir tout de suite.
-Elle aurait sûrement pensé que tu étais l’ex folle qui aurait essayé de me tuer cette nuit.
-Probablement, ris-tu avec Emily avant de la regarder avec plus d’attention. Tu as des petits yeux, tu devrais dormir.
-Tu as raison, mais tu vas pas rester sur cette chaise inconfortable ?
-Ils vont sûrement m’amener un petit lit ou quelque chose d’autre. Dors, ne t’inquiète pas.
Tu vois à son visage qu’elle est sceptique, mais Emily est trop fatiguée pour se disputer avec toi, alors elle ferme doucement les yeux pendant que tu tiens sa main droite et la caresses doucement avec ton pouce. Tu continues à la regarder alors qu’elle sombre un peu plus dans le sommeil. Lentement, tes paupières s’alourdissent et tu finis par poser ta tête sur le bord du lit tout en tenant la main d’Emily.
JJ ouvre la porte de la chambre d’hôpital et trouve Emily paisiblement endormie et une femme inconnue à ses côtés. La brune ouvre les yeux en entendant la porte se refermer même si la blonde a fait attention à ne pas faire de bruit. Emily la salue silencieusement. Elle veut passer une main sur son visage pour se réveiller un peu plus, mais ton poids l’en empêche. Elle pose ses yeux sur toi et te secoue légèrement avec sa main sous ton corps. En te relevant de ta position quand tu es réveillée, son visage est la première chose que tu vois. Emily te fait un signe t’invitant à regarder derrière toi et tu découvres JJ. Sentant tes joues chauffées, tu te lèves et lui présentes ta main.
-Bonjour, je suis Y/N…, commences-tu avec une hésitation, l’amie d’Emily.
-JJ, je suis sa collègue, salue-t-elle en serrant ta main avant de se tourner vers Emily. On m’a dit qu’ils allaient vérifier une dernière fois que tout allait bien avant de t’autoriser à sortir. Tu veux que je te ramène chez toi comme c’était prévu ou peut-être que tu veux le faire, Y/N ? demande JJ et tu secoues la tête.
-Tu t’es déplacée exprès, je ne vais pas perturber toute votre organisation. Et puis, j’ai des cookies à faire de toute façon.
-Ses cookies sont les meilleurs, commente Emily.
-Je vais y aller, du coup, mais on se revoit tout à l’heure, informes-tu en prenant ton sac au pied de la chaise.
-Avec plaisir.
Automatiquement, tu embrasses la joue d’Emily et pars de la chambre. En refermant la porte, tes yeux s’ouvrent en grand, réalisant ce que tu viens de faire. De son côté, Emily a presque oublié de respirer, car elle ne s’attendait pas à ce touché plus qu’agréable.
-Oh, tu vas tellement tout me raconter dans la voiture, s’exclame JJ avec des yeux pétillants.
Quand Emily peut rentrer chez elle, les deux femmes montent dans la voiture de JJ. Sur la route jusqu’à chez Emily, JJ attend avant de bombarder son amie de questions. Emily espère au fond d’elle qu’elle n’aura pas à parler de votre relation, ne sachant pas vraiment quoi dire. Après dix minutes à conduire, JJ finit par craquer.
-Bon, tu vas me dire ce qui s’est passé entre toi et ton “amie” Y/N ou pas ?
-Rien de spécial, ment Emily d’un air nonchalant.
-Tu dormais paisiblement à ses côtés et t’as arrêté de bouger la seconde où t’as senti ses lèvres sur ta joue. Quelque chose s’est passé entre vous deux.
-On est sorties ensemble il y a dix ans, c’est tout, explique Emily comme si c’était normal.
-Ça a duré longtemps ?
-Cinq ans.
-Pourquoi vous vous êtes séparées ? questionne JJ, perdue. Parce que clairement vous avez toujours de l’affection l’une pour l’autre.
-A cause de mon job, dit-elle en se repositionnant sur son siège. J’étais toujours dans un autre pays ou sous couverture donc on ne pouvait pas se parler pendant des mois et les rares fois où je rentrais, son job lui prenait tout son temps. Ce n’était clairement pas idéal, comme situation. On s’aimait, mais ça ne fonctionnait pas alors on a préfér�� en rester là avant que notre relation se détériore. Je ne l’avais pas revue depuis notre séparation.
-Comment ça se fait qu’elle est venue te voir alors ?
-Je n’ai toujours pas changé mon numéro d’urgence. Au début, je n’osais pas le faire puis, j’ai fini par oublier et puis, avant hier, elle n’avait jamais été prévenue des autres fois où j’avais été blessée. Autant dire que je ne m’attendais pas à la voir hier, même si j’en suis plus contente, admet Emily en regardant par la fenêtre.
-C’est ce que j’ai cru comprendre, même quand tu dormais, t’avais un sourire idiot sur le visage.
-C’est faux, s’offusque-t-elle en se tournant vers son amie.
-Je dis juste ce que j’ai vu.
En fin d’après-midi, tu te rends chez Emily avec tes cookies dans tes mains. JJ t’ouvre la porte avec un grand sourire. Tu lui donnes un des deux tupperwares avec quelques-uns de tes gâteaux que tu as fait exprès pour elle.
-Tu n’aurais pas dû, te remercie JJ, touchée par ton geste.
-Je suis sûre que depuis que tu travailles avec elle, tu la protèges un maximum quand vous travaillez, je me devais de t’offrir quelque chose en remerciement, explicites-tu avec un air sincère.
-C’est un travail d’équipe. Dis-moi, tu pourrais rester avec Emily cette nuit ? Je dois rentrer m'occuper de mon fils.
-Si ça ne dérange pas Emily, il n’y a pas de soucis.
-Je suis sûre que ça ne va pas la déranger, affirme-t-elle, confiante avant de récupérer ses affaires. Je te laisse la prévenir, je dois filer. Passez une bonne soirée.
JJ file en coup de vent alors que tu tentes de comprendre ce qu’il vient de se passer. Quand tu te remets de tes émotions, tu enlèves tes chaussures et tu retrouves Emily allongée dans son lit. Quand elle vous voit, toi et tes cookies, elle se relève légèrement et t’invite à t'asseoir à côté d’elle. Elle n’attend pas avant de manger tes cookies, fermant les yeux pour apprécier le goût.
-Mon dieu, ils sont encore meilleurs que dans mes souvenirs.
-Je t’avoue que j’ai eu le temps d’améliorer la recette depuis la dernière fois.
-Comment tu as pu le faire ? Elle était déjà parfaite à l’époque, interroge Emily, incrédule.
-J’ai juste ajouté un ingrédient secret.
-Peu importe ce que c’est, je valide. Où est JJ ?
-Elle a dû partir, car elle m’a dit qu’elle devait s’occuper de son fils, donc ça sera que toi et moi.
En entendant ta réponse, Emily fronce les sourcils. Elle sait que Will est à la maison et qu’il est plus que capable de s’occuper d’Henry. En réfléchissant un peu plus, Emily comprend que JJ a menti pour qu’elle puisse passer du temps avec toi. Elle se retient de lever les yeux au ciel et tente de la jouer cool.
-Oh, très bien, alors. Ça sera comme au bon vieux temps.
Depuis ce soir-là avec Emily, tu l’évites. Tu sais que ce n’est peut-être pas la réaction la plus mature, mais tu ignores comment réagir. La soirée que vous avez passée ensemble était à la fois spéciale et ordinaire. Elle était spéciale, car c’était la première que tu étais seule chez depuis votre séparation. Mais elle était ordinaire, car vous aviez agi comme si vous n’aviez pas arrêté de vous parler ces dix dernières années. Contrairement à ce que vous pensiez, vos sentiments sont toujours présents et aussi forts. Tu as toujours su que tu aurais de l’affection pour Emily jusqu’à ton dernier souffle, mais tu peux dire sans te tromper que tu l’aimes encore. Tu as essayé de rien laisser paraître, mais Emily te connait par coeur. Tu espères juste qu’avec le temps, elle a oublié comment tu caches ce que tu penses, même si son métier de profiler l’avantage. Tu ne sais pas si elle a remarqué quelque chose, elle n’a rien dit. Si c’est le cas, elle n’a rien dit parce que, peut-être, malgré ce qu’elle peut ressentir pour toi, elle ne souhaite toujours pas être avec toi à nouveau. Tu ignores quelle est la réelle raison et tu ne veux pas la savoir, surtout si elle peut te briser le cœur.
Par conséquent, tu as repris ta vie normale. Tu travailles, retournes dans ton appartement et regardes tes séries habituelles. Toutefois, quand tu es devant ton écran, ton esprit dérive trop souvent vers Emily, sans que tu le réalises. Tu luttes mentalement pour regagner le pouvoir sur tes sentiments. Tu ne peux pas te permettre de retomber dans ses bras, car elle ne te rattrapera pas. Tu dois faire ce que tu aurais dû faire depuis de nombreuses années : l’oublier.
Tu rentres du boulot, fatiguée de ta journée. Tu n’as qu’une hâte, te mettre en pyjama et t’allonger sur ton canapé. Tu planifies mentalement ce que tu vas faire ce soir pour économiser un maximum de force. Cependant ta planification est arrêtée quand tu retrouves Emily frappant à ta porte. Tu marques un temps d’arrêt comme pour être sûre que tes yeux ne te jouent pas un tour. En t’entendant arriver derrière elle, Emily se tourne vers toi. Elle te fait un signe de sa main valide avant de sourire, gênée.
-Em, qu’est-ce que tu fais là ? Et comment t’as eu mon adresse ? J’ai emménagé ici il y a seulement six ans, questionnes-tu.
-Je travaille au FBI et avec une experte en informatique, c’était facile.
-Si je ne te connaissais pas, j’aurais peur d’être le sujet d’une de tes futures enquêtes avec ce que tu viens de me dire.
-Désolée, je voulais pas que ça paraisse bizarre, ajoute-t-elle, embarrassée.
Tu balayes l’air de la main pour signifier que ce n’est pas grave.
-Du coup, qu’est-ce que tu fais ici ? Et tu vas mieux ? Tu ne devrais pas te reposer plutôt que rester debout ici, à m’attendre ?
-Je vais mieux, ne t’inquiète pas. Je ne peux pas encore travailler, soupire-t-elle en montrant son écharpe, mais au moins, je peux bouger. Je voulais qu’on parle. Depuis la dernière fois, on ne s’est pas reparlées et tu n’as pas répondu à mes appels.
-J’étais occupée avec le travail, je m’excuse.
-Je ne peux pas te blâmer pour ça, t’assure Emily avant de plonger son regard dans le tien. Ecoute, je… Je sais que si on s’est séparées c’est pour une raison, mais tu ne peux pas nier que lorsqu’on s’est vues, il y a eu quelque chose. Pendant un moment, j’ai presque oublié qu’on n’avait pas été ensemble pendant dix ans. Y/N, je sais que mon métier me fait encore aller à droite, à gauche, mais au moins je reviendrai toujours ici et je n’ai plus à faire de missions sous couverture. Je pourrai vraiment revenir à la maison, à toi. Je ne demande pas qu’on se remette ensemble tout de suite, on pourrait y aller doucement, réapprendre à se connaître, voir comment notre relation évolue, mais je ne veux pas te voir partir à nouveau, avoue-t-elle en prenant ta main avec son bras droit. Le jour de notre séparation a été le pire. Même si c’était ce qu’il y avait de mieux à faire à l’époque, j’ai détesté chaque seconde. Je ne pensais pas que j’aurais l’occasion de te revoir un jour et quand tu as passé la porte de la chambre d’hôpital, j’ai cru rêver. Je ne sais pas si tu tiens à moi autant que je tiens à toi, mais si c’est le cas, j’aimerais qu’on se laisse une nouvelle chance. Je t’aime toujours Y/N.
Emily lâche ta main pour caresser ta joue. Ton cœur loupe un battement pendant que tu te remets de tes émotions. Quand tu réalises que ce qu’elle a dit est réel, un sourire attendri prend place sur ton visage.
-Je t’aime toujours aussi, Emily.
Sans réfléchir, Emily se jette dans tes bras et t’embrasse avec fougue. Tes mains se perdent dans ses cheveux, voulant la rapprocher le plus de toi. Ses lèvres t’avaient tant manqué ! Tu te demandes comment tu as bien pu faire ces dernières années sans les sentir contre les tiennes. Emily approfondit un peu plus le baiser jusqu’à ce que vous manquiez d’air. Vous vous séparez à peine, vos fronts continuant à se toucher. Vous vous regardez avec amour, contentes de pouvoir enfin être dans les bras de l’une de l'autre, après tant d’années.
Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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chapitre 126 : L'heure des vérités
Les jours passaient, et Mulder et Scully étaient toujours aussi affairés par les dossiers que Skinner leur confiait. De son côté, Parker s’enfermait dans ses recherches, épluchant minutieusement tout ce qu’elle avait sur le Centre depuis son entrée au FBI. Mais malgré sa détermination à poursuivre ses plans, un sentiment de tourment la hantait depuis sa longue hospitalisation. Chaque jour, la solitude s’intensifiait, la rongeant de l’intérieur. Elle avait cru pouvoir combler ce vide aux côtés de Michael, mais le destin en avait décidé autrement. Cet événement fut peut-être l’élément déclencheur qui la contraignit à prendre conscience de ses sentiments envers Mulder. Cette idée l’obsédait, s’immisçant dans ses pensées avec une insistance désarmante. Les soirées en solitaire devenaient de plus en plus difficiles à supporter. Parker se surprenait à penser à Mulder, à ses sourires, à son audace, à cette connexion si particulière qu’ils partageaient. Bien qu’elle fût résolue à ne pas l’admettre, chaque pensée à son égard était comme une lame de fond qui menaçait de la submerger. La réalité de son affection pour lui la faisait vaciller, et elle savait qu’en continuant à renoncer ainsi à lui, elle finirait par en souffrir.
Parker se sentait déchirée entre son devoir et ses émotions, craignant que cette vulnérabilité ne compromette ses projets. Elle devait se reprendre, trouver une solution rapidement avant de perdre totalement le contrôle. Elle se demandait si le sacrifice de ses sentiments pouvait encore être viable, si elle pouvait continuer à renoncer à ce qu'elle ressentait sans se détruire de l’intérieur. Luttant contre cette réalité qu’elle ne voulait pas affronter.
En fin de journée, Parker se résolut à reprendre ses recherches le lendemain. Mais alors qu’elle pensait être seule pour la soirée, son amie Scully venu lui rendre visite pour prendre des nouvelles. Dès qu’elle ouvrit la porte pour l’accueillir, Scully sentit immédiatement que quelque chose n’allait pas. Toutes deux s’installèrent dans la cuisine pour discuter. Parker fit mine que tout allait bien et lui raconta sa journée, notamment les dossiers qu’elle avait passés en revue. Son amie se contenta de l’écouter attentivement sans rien dire. Puis, au bout d’un moment, Scully finit par se lancer et lui demanda, d’une voix douce :
Écoute, Andréa, tu te démène beaucoup pour cette affaire et je ne peux qu'être admirative pour ça, mais je pense que tu devrais aussi souffler un peu et penser à toi. Tu ne crois pas ?
Parker se figea sur le moment, elle répondit, se sentant blêmir :
Où est-ce que tu veux en venir exactement ?
Scully sentit une certaine crainte dans sa voix, elle reprit, tentant de trouver les mots justes :
Ce que j'essaie de te dire, c'est que tu sembles souffrir d'un profond mal être et je ne voudrais pas que… Commença-t-elle avant d'être interrompu par Parker :
Je ne vois pas de quoi tu parles. S'indigna-t-elle sèchement.
Scully, se rapprochant de son amie, poursuivit sur un ton plus direct cette fois :
Arrête ça et écoute moi. Tu sais, je passe pas mal de temps avec Mulder et ce que j'ai pu observer ces derniers jours, c'est qu'il ne semble se soucier que d'une seule chose : toi. Et quand je te regarde aujourd'hui, et bien, je constate la même chose chez toi. Je le vois dans tes yeux. Tu sembles distraite. Je me trompe ?
Parker médita un moment sur ces paroles, se mordillant nerveusement les lèvres, elle reprit, un sourire forcé au coin :
Bon sang Dana, tu lis dans mes pensées ?
Scully secoua la tête d'un air blasé :
Tes sarcasmes ne te seront d'aucune utilité avec moi. Car je ne sortirais pas d'ici avant d'avoir résolu ce mystère avec toi. Il est temps de parler sérieusement de tout ça. Dit-elle d'un air résolu.
Parker se mit à rire narquoisement puis elle déclara :
Oh, vraiment ?
Elle poursuivit en arrivant à sa hauteur, penchant légèrement la tête, alignant son regard perçant au sien :
D'accord, je vais te faciliter la tâche chérie. Je sais parfaitement où tu veux en venir. Seulement, tu vas être déçu. Je te l'ai déjà dit, je ne couche pas avec lui. Je n'ai donc rien de croustillant à te dire sur le sujet. Dit-elle dans un cynisme piquant.
Scully, ignorant ses railleries, reprit :
Oui et bien, justement. Tout le problème est là.
Parker arqua un sourcil visiblement éberlué par la réponse de Scully :
Pardon ?
Le visage de Parker se crispa en un rictus mauvais, Scully savait qu'elle s'aventurait sur un terrain dangereux en abordant ce sujet sensible avec elle, mais ce fut peut-être le seul moyen pour faire réagir son amie. Scully continua :
Tu sais Andréa, tu ne pourras pas ignorer ce que tu ressens éternellement. Je crois que c'est en train d'imploser en toi et tu ne sais plus comment gérer ça. Pourquoi as-tu si peur de franchir le pas ?
Parker continuait de fixer son amie sans rien dire avec défie. Ne sachant pas quoi faire, elle prit une cigarette qu'elle s'empressa d'allumer. Scully attendit patiemment une réponse de sa part. Mais Parker ne semblait pas vouloir coopérer. Scully ajouta :
D'accord, je comprends que tu ne souhaite pas en parler. Je voulais juste t'aider à y voir plus claire. Bon, je vais te laisser à tes réflexions. Dit-elle en prenant ses affaires pour repartir.
Parker resta là, immobile, fumant sa cigarette tout en fixant un point dans le vide. Elle était perdue dans ses pensées, repensant sans cesse aux paroles de son amie. Puis, elle se mit à marcher nerveusement de long en large, essayant de se débarrasser de cette agitation intérieure. Mais au bout de quelques minutes, c'en fut trop pour elle. Une colère immense monta en elle, incontrôlable, et elle se mit à tout renverser sur son passage. Elle criait, laissant éclater toute sa frustration et sa rage.
Après cette explosion, elle s'écroula sur le sol de sa cuisine, vidée et en larmes. Elle se sentait comme une folle, dépassée par ses propres émotions. C'était comme si elle ne pouvait plus rien supporter, surtout pas cette faiblesse qu'elle ressentait chaque fois qu'elle pensait à lui. Elle se demandait pourquoi elle s'était autant attachée à cet homme, malgré tout.
Juste à ce moment-là, comme pour ajouter à sa confusion, elle reçut un appel. C'était Mulder. Sans réaliser qui c'était, elle décrocha, essayant de reprendre ses esprits, et répondit d'une voix encore tremblante :
Oui quoi ?
Salut, c'est moi, Mulder. Je sais qu'il est tard, mais je dois te parler de quelque chose.
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Le lien étroit entre sommeil et épilepsie : « Je dois faire super attention à mon sommeil alors qu'avant je m’en fichais »
Le témoignage de Théo Caruso, 23 ans, met en lumière les défis quotidiens auxquels sont confrontés les jeunes épileptiques, en particulier en ce qui concerne le sommeil. Son histoire souligne l'importance de la gestion de la maladie et de l'adoption de bonnes habitudes pour améliorer la qualité de vie et réduire la fréquence des crises.
Chaque individu est touché de façon unique par la maladie, elle rassemble un tas de facteurs différents. Photo illustration DR.
À 23 ans, Théo Caruso vit avec l'épilepsie depuis ses 17-18 ans. Le Messin raconte son parcours avec la maladie et l’importance du sommeil dans son combat au quotidien.
Avant chaque crise, Théo ne ressent aucune différence dans son sommeil. "Le sommeil ne change pas avant que je fasse une crise," explique-t-il. "C'est comme si j'allais faire une journée normale." Cependant, après une crise, c'est une autre histoire. "La crise va me prendre tellement d’énergie pour plusieurs jours. Je suis KO, et après je dors comme si j'avais fait une séance de sport intensive." Une crise lui prend toute son énergie.
Des crises dans le sommeil
Les crises peuvent survenir pendant le sommeil, bien que Théo n'en ait pas conscience. "Mes amis m’ont déjà vu en faire, je ne savais même pas," précise le jeune homme. Louis, un ami proche, se souvient d'un épisode particulièrement perturbant aux débuts de la maladie de Théo. "Il venait d’être diagnostiqué et prenait des médicaments qui n’étaient pas tout à fait adaptés. Un jour après une soirée, je me réveille à cause d’un bruit et je vois Théo torse nu, debout dans l’appartement. Il allait dans tous les sens et était irrationnel dans ses propos.» Cette crise aurait duré près de deux heures. Louis a mis longtemps avant de me rendre compte de ce qu’il se passait. Il n’a pas su gérer. «C’était terrifiant.»
Des facteurs déclencheurs
Les crises d'épilepsie du jeune homme peuvent être déclenchées par divers facteurs, notamment la fatigue et l'exposition à des lumières vives. Il admet également que ses habitudes de jeu nocturnes n'ont probablement pas aidé sa condition. "Je suis un peu insomniaque depuis toujours. J’ai du mal à m'endormir, je m'endors entre 1h30 et 3h du matin, peu importe que j'ai fait la fête ou que je travaille le lendemain."
Il existe des facteurs génétiques à l’épilepsie, mais Théo pense que sa photosensibilité et ses sessions prolongées de jeux vidéo dans le noir sont les vecteurs de sa condition. "J'étais dans le noir complet et je jouais des heures jusqu'au bout de la nuit. Après c’est compliqué de savoir exactement d’où ça vient."
Une fois diagnostiqué, que se passe-t-il ?
Pour gérer sa maladie, Théo consulte un neurologue tous les six mois et ajuste constamment ses médicaments pour trouver le traitement le plus efficace. Aujourd’hui, il est traité au Lamital (un médicament inhibant la libération du glutamate dans le cerveau, une substance impliquée dans le déclenchement des crises d'épilepsie). Les médicaments sont nécessaires et essentiels mais ils ne sont pas une solution miracle.
L’hygiène de vie compte énormément au quotidien. "Je dois faire super attention à mon sommeil alors qu'avant je m’en fichais, je pouvais faire nuit blanche sur nuit blanche. Si je fais une nuit sans dormir, le lendemain je ne me sentirai vraiment pas bien", confie le jeune homme. Par exemple, lorsqu’il connaissait encore mal la maladie, une nuit, après une soirée, Théo décide d'attendre le prochain train du matin. En chemin vers la gare, il a eu une crise. Cette expérience lui a montré l'importance de maintenir un train de vie plus stable pour éviter les crises.
Mieux comprendre l’épilepsie : le point scientifique
D’après la définition du Larousse, l’épilepsie correspond à une «affection caractérisée par la répétition chronique de décharges (activations brutales) des cellules nerveuses du cortex cérébral». Photo DR
D’après le site officiel Ameli.fr, l’épilepsie est « une affection neurologique caractérisée par des crises récurrentes et imprévisibles résultant d'une activité électrique cérébrale anormale ». Les crises d'épilepsie peuvent se manifester de différentes manières, allant de « brèves absences de conscience à des convulsions sévères ».
Le diagnostic de l'épilepsie repose sur un examen clinique détaillé et des témoignages de l'entourage du patient. Des examens complémentaires, tels que l’électroencéphalogramme (EEG), l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et des analyses biologiques, sont souvent nécessaires pour confirmer le diagnostic et en identifier la cause.
Sommeil et maladie : quel rapport ?
Comme l’indique l’article « Le lien étroit entre le sommeil et l’épilepsie » publié par SOSoxygene, le sommeil et l’épilepsie entretiennent une relation « complexe et bidirectionnelle ». Les troubles du sommeil peuvent exacerber les crises d’épilepsie, tandis que l’épilepsie peut perturber les cycles de sommeil. Les crises nocturnes, ou les crises qui surviennent pendant le sommeil, sont courantes et peuvent passer inaperçues.
D’après FondationSommeil.com « Chez certains, les crises ne se déclencheront que durant le sommeil. » Par ailleurs, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité est un « facteur déclenchant bien connu des crises épileptiques ». Une bonne hygiène de sommeil, comprenant des horaires de sommeil réguliers et des environnements de sommeil propices, est cruciale.
Angèle Poillet
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Les bienfaits du CBD dans le traitement des maladies neurodégénératives
En raison de leur impact dévastateur sur le système nerveux central et la qualité de vie des patients, les maladies neurodégénératives, telles que la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques, représentent des défis médicaux majeurs. Alors que la recherche médicale progresse, le cannabidiol (CBD) est de plus en plus perçu comme une substance prometteuse dans le traitement de ces pathologies complexes. Ce composé non psychoactif, extrait du cannabis sativa, suscite un intérêt croissant en raison de ses propriétés neuroprotectrices et anti-inflammatoires. Nous abordons dans cet article les vertus du CBD dans le traitement des maladies neurodégénératives. Les propriétés neuroprotectrices du CBD Le cannabidiol (CBD) est largement reconnu pour ses propriétés neuroprotectrices, qui sont essentielles dans le traitement des maladies neurodégénératives. Des études précliniques ont démontré que le CBD peut prévenir la dégradation des neurones en agissant sur plusieurs mécanismes cellulaires et moléculaires. Il réduit l'apoptose neuronale en modulant les voies de signalisation de la cellule et en diminuant le stress oxydatif. De plus, le CBD interagit avec les récepteurs cannabinoïdes de type 1 et 2 (CB1 et CB2) du système endocannabinoïde, ce qui contribue à la régulation de la neurotransmission et à la protection des cellules nerveuses. Ces propriétés font du CBD un candidat prometteur pour le développement de nouveaux traitements destinés à ralentir ou à prévenir la progression des maladies neurodégénératives. Le rôle du CBD dans la modulation de la neurogenèse La neurogenèse, ce processus par lequel de nouveaux neurones sont formés dans le cerveau, est essentielle au maintien de la fonction cognitive et à la récupération après des lésions neuronales. Des recherches ont révélé que le CBD peut jouer un rôle significatif dans la modulation de la neurogenèse, notamment dans l'hippocampe, une région clé pour la mémoire et l'apprentissage. Par ailleurs, le CBD favorise la prolifération des cellules progénitrices neurales et leur différenciation en neurones matures, en partie grâce à son interaction avec les récepteurs du système endocannabinoïde. Ainsi, le CBD pourrait non seulement contribuer à la réparation neuronale après des blessures ou des maladies, mais aussi améliorer les fonctions cognitives chez les patients souffrant de troubles neurodégénératifs. En consultant les sites de référence, vous pourrez découvrir de vrais codes promo avantageux sur le CBD pour profiter des meilleures offres sur vos produits préférés. Réduction de l'inflammation neuronale par le CBD L'inflammation neuronale est un facteur déterminant dans de nombreuses maladies neurodégénératives, telles que la maladie d'Alzheimer, la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson. Les chercheurs s’intéressent de plus en plus aux effets du CBD sur les maladies neurodégénératives, comme vous pouvez le constater ici. En effet, le CBD a démontré des effets anti-inflammatoires puissants qui peuvent aider à atténuer l'inflammation neuronale et protéger les cellules nerveuses. Lire aussi : Top 10 des plantes aromatiques à cultiver dans votre jardin pour des recettes cet été En se liant aux récepteurs du système endocannabinoïde, présents principalement dans les cellules immunitaires, le CBD réduit la production de cytokines pro-inflammatoires et inhibe l'activation des cellules gliales responsables de l'inflammation. En outre, le CBD influence les voies de signalisation inflammatoire telles que la voie ‘’NF-κB’’, diminuant ainsi l'expression des gènes responsables de l’inflammation. Cette capacité à moduler l'inflammation rend le CBD particulièrement utile dans la gestion des maladies neurodégénératives caractérisées par une inflammation chronique du cerveau. Read the full article
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Jeudi 16.05.24, 8h06
22e jour de SR. Oui, le temps passe et c'est de moins en moins bon pour moi, que tu ne reviennes pas m'écrire ni même ne consulte mes statuts. Je ne m'accroche plus qu'à Jean. Je tremble de l'intérieur et des extrémités de mes mains, mes bras aussi, à l'idée que ce soit moi qui finalement vais devoir revenir t'écrire …. Car je me dis qu'en fait, si ça se trouve, tu n'as jamais eu l'intention de revenir… Pourtant on me dit que tu tiens à moi. Mais si tel était le cas, tu mettrais ta fierté de côté, et tu prendrais de mes nouvelles, vu que c'est toi qui a interrompu le dialogue subitement.
C'est dur. Je ne sais pas comment je fais pour avoir eu un peu de moral cette semaine. Jean, sûrement. Je demeure toujours aussi nerveuse tous les matins au réveil. Je lutte pour ne pas céder systématiquement à l'anxiolytique. J'attends. Je t'attends. J'attends le bon moment. Je compte les jours en silence, l'incompréhension et l'imagination. J'ai peur.
Si tu étais revenu m'écrire, même pour un smiley à la con, tout cela aurait été tellement plus simple…. tellement plus positif…. Cela aurait tout changé. Cela serait revenu à un aveu : celui que tu regrettais, et que je te manquais.
Il y a une autre femme, c'est certain. Je ne vois que ça. Il ne peut y avoir que ça.
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