Z’Est est un média d’informations locales créé par 14 étudiants en journalisme de l’ESJ Lille, dédié à la région du Grand Est de la France. Z'Est met en lumière les événements locaux, les initiatives communautaires et les sujets d'intérêt pour les jeunes. Le thème du jour : LE DODO
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“Bienvenue au Wokistan” : on vous explique ce que signifie vraiment l’expression
À l’heure de se pencher sur le thème du sommeill, les journalistes de Z’Est décryptent le mot “woke” (ou “éveillé” en anglais), omniprésent dans la sphère médiatique ces dernières années.
Wokisme, wokiste, wokistan… S’il fait parler ces temps-ci, le terme anglais est apparu dans les années 1960 aux États-Unis, et vient s’opposer à l’endormissement politique au profit d’une pensée éveillée donc, mais aussi consciente et vigilante face aux injustices que subissent les minorités.
Sauf qu’aujourd’hui, “woke” est un terme ambigu, qui prend un sens différent selon où on est placé dans l’échiquier politique, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessous…
Carol Burel, Lise Romanello et Hugo Briot
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Le lien étroit entre sommeil et épilepsie : « Je dois faire super attention à mon sommeil alors qu'avant je m’en fichais »
Le témoignage de Théo Caruso, 23 ans, met en lumière les défis quotidiens auxquels sont confrontés les jeunes épileptiques, en particulier en ce qui concerne le sommeil. Son histoire souligne l'importance de la gestion de la maladie et de l'adoption de bonnes habitudes pour améliorer la qualité de vie et réduire la fréquence des crises.
Chaque individu est touché de façon unique par la maladie, elle rassemble un tas de facteurs différents. Photo illustration DR.
À 23 ans, Théo Caruso vit avec l'épilepsie depuis ses 17-18 ans. Le Messin raconte son parcours avec la maladie et l’importance du sommeil dans son combat au quotidien.
Avant chaque crise, Théo ne ressent aucune différence dans son sommeil. "Le sommeil ne change pas avant que je fasse une crise," explique-t-il. "C'est comme si j'allais faire une journée normale." Cependant, après une crise, c'est une autre histoire. "La crise va me prendre tellement d’énergie pour plusieurs jours. Je suis KO, et après je dors comme si j'avais fait une séance de sport intensive." Une crise lui prend toute son énergie.
Des crises dans le sommeil
Les crises peuvent survenir pendant le sommeil, bien que Théo n'en ait pas conscience. "Mes amis m’ont déjà vu en faire, je ne savais même pas," précise le jeune homme. Louis, un ami proche, se souvient d'un épisode particulièrement perturbant aux débuts de la maladie de Théo. "Il venait d’être diagnostiqué et prenait des médicaments qui n’étaient pas tout à fait adaptés. Un jour après une soirée, je me réveille à cause d’un bruit et je vois Théo torse nu, debout dans l’appartement. Il allait dans tous les sens et était irrationnel dans ses propos.» Cette crise aurait duré près de deux heures. Louis a mis longtemps avant de me rendre compte de ce qu’il se passait. Il n’a pas su gérer. «C’était terrifiant.»
Des facteurs déclencheurs
Les crises d'épilepsie du jeune homme peuvent être déclenchées par divers facteurs, notamment la fatigue et l'exposition à des lumières vives. Il admet également que ses habitudes de jeu nocturnes n'ont probablement pas aidé sa condition. "Je suis un peu insomniaque depuis toujours. J’ai du mal à m'endormir, je m'endors entre 1h30 et 3h du matin, peu importe que j'ai fait la fête ou que je travaille le lendemain."
Il existe des facteurs génétiques à l’épilepsie, mais Théo pense que sa photosensibilité et ses sessions prolongées de jeux vidéo dans le noir sont les vecteurs de sa condition. "J'étais dans le noir complet et je jouais des heures jusqu'au bout de la nuit. Après c’est compliqué de savoir exactement d’où ça vient."
Une fois diagnostiqué, que se passe-t-il ?
Pour gérer sa maladie, Théo consulte un neurologue tous les six mois et ajuste constamment ses médicaments pour trouver le traitement le plus efficace. Aujourd’hui, il est traité au Lamital (un médicament inhibant la libération du glutamate dans le cerveau, une substance impliquée dans le déclenchement des crises d'épilepsie). Les médicaments sont nécessaires et essentiels mais ils ne sont pas une solution miracle.
L’hygiène de vie compte énormément au quotidien. "Je dois faire super attention à mon sommeil alors qu'avant je m’en fichais, je pouvais faire nuit blanche sur nuit blanche. Si je fais une nuit sans dormir, le lendemain je ne me sentirai vraiment pas bien", confie le jeune homme. Par exemple, lorsqu’il connaissait encore mal la maladie, une nuit, après une soirée, Théo décide d'attendre le prochain train du matin. En chemin vers la gare, il a eu une crise. Cette expérience lui a montré l'importance de maintenir un train de vie plus stable pour éviter les crises.
Mieux comprendre l’épilepsie : le point scientifique
D’après la définition du Larousse, l’épilepsie correspond à une «affection caractérisée par la répétition chronique de décharges (activations brutales) des cellules nerveuses du cortex cérébral». Photo DR
D’après le site officiel Ameli.fr, l’épilepsie est « une affection neurologique caractérisée par des crises récurrentes et imprévisibles résultant d'une activité électrique cérébrale anormale ». Les crises d'épilepsie peuvent se manifester de différentes manières, allant de « brèves absences de conscience à des convulsions sévères ».
Le diagnostic de l'épilepsie repose sur un examen clinique détaillé et des témoignages de l'entourage du patient. Des examens complémentaires, tels que l’électroencéphalogramme (EEG), l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et des analyses biologiques, sont souvent nécessaires pour confirmer le diagnostic et en identifier la cause.
Sommeil et maladie : quel rapport ?
Comme l’indique l’article « Le lien étroit entre le sommeil et l’épilepsie » publié par SOSoxygene, le sommeil et l’épilepsie entretiennent une relation « complexe et bidirectionnelle ». Les troubles du sommeil peuvent exacerber les crises d’épilepsie, tandis que l’épilepsie peut perturber les cycles de sommeil. Les crises nocturnes, ou les crises qui surviennent pendant le sommeil, sont courantes et peuvent passer inaperçues.
D’après FondationSommeil.com « Chez certains, les crises ne se déclencheront que durant le sommeil. » Par ailleurs, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité est un « facteur déclenchant bien connu des crises épileptiques ». Une bonne hygiène de sommeil, comprenant des horaires de sommeil réguliers et des environnements de sommeil propices, est cruciale.
Angèle Poillet
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Pour avoir une sexualité épanouie, il faut passer plus de temps au lit
Le sommeil et la sexualité sont deux piliers contribuant chacun au bien-être. Bien qu'ils soient souvent considérés séparément, des études révèlent un lien entre ces deux domaines. Le sommeil influence directement la santé sexuelle et vice versa.
Selon une études, 75 % des participants déclarent mieux dormir après le coït. Photo DR
Vous avez du mal à dormir ? Oubliez les somnifères, faites l’amour !
Car oui, l'activité sexuelle, en particulier l'orgasme, a des effets positifs sur le sommeil. Pendant l'orgasme, le corps libère des endorphines et d'autres hormones comme l'ocytocine et la prolactine, qui favorisent la relaxation et le bien-être. Cette relaxation peut aider à s'endormir plus rapidement et à améliorer la qualité du sommeil.
On dort mieux après avoir fait l’amour
En bref, une partie de jambes en l’air vous permet de tomber dans les bras de Morphée. Et ça, des études l’affirment ! Le Dr Douglas Kirsch a réalisé une enquête auprès de 53 participants âgés de 25 à 49 ans, et les résultats sont sans équivoque : 75 % des participants déclarent mieux dormir après le coït. Le sentiment de sécurité et de confort procuré par une relation intime peut notamment réduire le niveau de stress et favoriser un sommeil plus profond et réparateur.
Alors si s’envoyer en l’air permet de mieux dormir, le sommeil est aussi la clé d’une sexualité épanouie.
Les dysfonctionnements sexuels sont souvent associés à des troubles du sommeil. « On constate que lorsque des hommes et des femmes viennent consulter pour des dysfonctionnements sexuels, c’est généralement parce qu’ils ont des troubles du sommeil. Ce problème s’observe souvent après la trentaine », explique Lucie Laprée, sage-femme au centre de santé sexuelle de Lunéville.
Troubles du sommeil et de la lubrification
Avant d’ajouter : « les femmes peuvent éprouver une diminution de la lubrification vaginale et du désir sexuel. Un mauvais sommeil provoque chez certaines femmes l’absence d’orgasme. Quant aux hommes, on peut observer des troubles de l’érection. Cela peut être causé par l’apnée du sommeil. »
Mais pas de panique, il existe des solutions ! La thérapie cognitivo-comportementale peut aider à résoudre les problèmes d’insomnie. Pour le cas de l’apnée du sommeil, l’utilisation d’une assistance respiratoire peut être prescrit.
Bref, une bonne qualité de sommeil est essentielle pour maintenir une vie sexuelle saine, tandis qu'une activité sexuelle régulière et satisfaisante peut améliorer le sommeil. Alors, à vos lits, prêt, partez, et dormez !
Marjorie Durupt
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Stress, écrans, boulot… Pourquoi nos jeunes dorment mal
Confrontés à une multitude de choix, à des obligations personnelles et professionnelles, et à un environnement souvent peu favorable au repos, les jeunes Français dorment de moins en moins. Et de plus en plus mal. Morgane, Pol, Henri et Florian nous racontent leur quotidien et les solutions qu’ils trouvent.
Quand les problèmes s’accumulent, les nuits de sommeil ont tendance à raccourcir. Photo DR
La durée de notre sommeil continue de se réduire, selon une étude de l’Institut national du sommeil et de la vigilance publiée en mars 2024. Elle démontre que les Français dorment en moyenne 6h42 par nuit. Alors que huit bonnes heures sont recommandées pour les adultes. Morgane, 22 ans, étudiante en agronomie, ne dort pas : « Des fois, j’ai beau me coucher à 23 heures, je ne vais pas dormir avant 6 heures du matin. »
La cause principale pour les 18-24 ans : un délai d’endormissement plus long. Ils mettraient 54 minutes en moyenne à trouver le sommeil, contre 37 minutes pour le reste de la population. L'enquête constate également que 42 % des personnes souffrent d'au moins un trouble du sommeil.
« Je me mets une pression monstre pour mes études »
Plus de la moitié des étudiants de France dorment mal. Selon une étude Heyme/Opinion, 55% déclarent avoir des problèmes de sommeil et 27% disent dormir moins de 6 heures par nuit. Originaire de Bordeaux, Morgane fait partie de ce pourcentage. En première année d’études d’agronomie à l’ENSAIA de Nancy, elle a « déjà fait une première année, mais à cause des problèmes de sommeil, c’était une année blanche », regrette-t-elle.
Morgane a du mal à s’endormir depuis ses 10 ans. Beaucoup de médecins lui ont proposé des traitements, notamment de la mélatonine. Sa psychologue lui a conseillé la sophrologie. Rien n’a fonctionné. Depuis qu’elle est en études, elle enchaîne les insomnies à cause du stress. « Je me mets une pression monstre. Je veux faire ça depuis mes 15 ans, si je rate ça, je rate tout. » La commission handicap lui a même accordé des aménagements car elle n’arrive pas à se réveiller les matins.
Si Morgane n’arrive pas à sortir du lit, Henri a connu le problème inverse. Le sommeil était son « ennemi ». La bedtime procrastination était devenue sa routine. Cette “procrastination du coucher” le maintenait éveillé jusqu’à ce qu’il finisse par tomber de fatigue. Malheureux professionnellement, il avait le sentiment que le travail lui volait sa vie. Le Nancéien de 29 ans avait fait de la nuit son échappatoire. « Le seul moment où je commençais à vivre pour moi, c'était le moment où tout le monde dormait », explique-t-il.
« Je n’avais pas anticipé ce rythme-là »
Tout le monde ? Non. Pas Florian. Intermittent du spectacle depuis 5 ans, il travaille en horaires décalés. Il suit des tournées et installe des scènes de concert. La désinstallation se fait la même nuit, entre minuit et cinq heures du matin. « Je n’avais pas anticipé ce rythme-là, ça dérègle pas mal de choses. Je n’ai plus de normalité. Je n’accepte que le travail que je veux, sinon c'est intenable [de travailler ainsi pendant plusieurs semaines consécutives] », reconnaît-il. D’autant que ses nuits au travail sont courtes. Florian estime dormir entre 5 et 6 heures. Mais parfois, son temps de sommeil tombe à 2 heures. Une grosse sieste loin d’être réparatrice avant de ré-enchaîner avec une longue journée.
Pour Pol, qui prépare l’agrégation, les siestes c’est niet. Lors des concours blancs en janvier, il a enchaîné six épreuves en cinq jours. L’épreuve la plus courte a duré 3 heures, et la plus longue 7 heures. « Forcément, c’est stressant. » Mais Pol a su trouver comment gérer son stress : « J’écoute beaucoup d’ASMR pour m’endormir. Ça m'aide à me détendre. » Quand Pol a des gros coups de stress, les exercices de sophrologie l’aident à se concentrer sur sa respiration. Ce qui marche le plus pour lui, c’est d’aller au lit à 21 heures, et de couper le téléphone à 22 heures.
Ce soir, Pol tombera dans les bras de Morphée. Morgane, Henri et Florian n’auront peut-être pas cette chance.
Célia Simon et Thibaut Heberlé
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Pour dormir sur ses deux oreilles, il existe des solutions
Selon l’institut du sommeil et de la vigilance, les français sont particulièrement touchés par le manque de sommeil mais consultent peu de spécialistes. Les jeunes adultes, eux, sont aussi concernés par la privation de sommeil. Nous avons rencontré un médecin spécialiste du sommeil et un thérapeute en médecine traditionnelle chinoise livrent leurs conseils.
Valérie Gier est formelle. “Au cours des 50 dernières années, notre durée de sommeil a diminué d'une heure par nuit”, explique la médecin, spécialiste du sommeil. Les jeunes adultes sont particulièrement touchés par cette privation de sommeil. La cause principale : les écrans. En effet, de nombreux jeunes adultes, avant de tomber dans les bras de Morphée, consultent leur téléphone. Celui-ci éclaire le visage des concernés et arrête la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. C’est dans l'obscurité que la mélatonine est diffusée vers le cerveau. En bref, les écrans dérèglent l’horloge biologique interne.
Un mode de vie qui tend vers la sursollicitation
Evidemment, ce n’est pas le seul facteur de manque de sommeil, même si nos mères aiment bien nous le répéter. “Il faut différencier deux types de facteurs. Les facteurs environnementaux, des facteurs comportementaux. Et à côté de ça, il y a les pathologies”, expose Valérie Gier. Les facteurs environnementaux, c’est contrôler la lumière de la pièce dans laquelle on s’apprête à dormir, veiller à ce que la température soit basse, et que la literie soit de bonne qualité. Les facteurs comportementaux sont ceux qui découlent d’un mode de vie choisi. Le manque d’activité régulière, les repas à des heures aléatoires et une irrégularité en termes de nombre d’heures de sommeil. En ce qui concerne les pathologies, la spécialiste du sommeil en cible plusieurs.
L'obésité de plus en plus présente chez les jeunes et l’orthodontie non résolue sont des facteurs à prendre en compte dans les causes d’un sommeil de mauvaise qualité. Ces pathologies favorisent des problèmes respiratoires et engendrer de l’apnée du sommeil.
Le syndrome du fomo (fear of missing out) ou la peur de manquer quelque chose, est répandu chez les jeunes. “ La sursollicitation encourage l’anxiété qui elle-même entraîne
une dette de sommeil. Il faut prendre le temps de ne rien faire ! ” conseille la spécialiste.
Outre les troubles du sommeil, certains conseils peuvent déjà être appliqués avant de rencontrer un spécialiste. Comme par exemple se coucher, se lever, manger à heure fixe et pratiquer une activité physique.
Et du côté des médecines alternatives ?
Et si la médecine traditionnelle est peu fréquentée à ce niveau-là, d’autres prennent le pas. En effet, du côté des médecines alternatives, les consultations liées aux troubles du sommeil représentent “entre 15 et 20% de la clientèle”, estime Anthony Gareggi, praticien en médecine traditionnelle chinoise dans la maison de santé alternative de Lunéville. “C’est un peu le dernier recours. Mais en tant que praticien, on remarque un retour à la médecine ‘’douce’�� ou non invasive”. Discipline, qui n’est pas à confondre avec la médecine classique, réalisée par des docteurs en médecine.
Les troubles du sommeil sont des conséquences d’un mode de vie, mais ils peuvent aussi en être la cause, selon ses adeptes. “Les troubles du sommeil peuvent venir d’un trop plein ou pas assez d’énergie. Certains organes vont être touchés par le vide (pas assez, NDLR) ou la plénitude (trop, NDLR), et forcément on n’agira pas de la même manière”, développe Anthony Gareggi.
Le TuiNa, Tui qui signifie pousser et Na saisir, est un massage chinois des points énergétiques.
Afin de résoudre ce problème, la médecine alternative opte pour le bien-être. Bilan énergétique, questionnaire sur le mode de vie, étude de la langue, tous ces signaux vont permettre d’établir un diagnostic. “On arrive à définir quel organe est touché, puis on va adapter le traitement”, estime-t-il. Le TuiNa qui est un massage chinois des points énergétiques, ou la pharmacopée, qui est l’étude des plantes chinoises, les solutions sont variables. “Il n’y a pas de protocole en médecine chinoise car c’est avant tout un travail sur la personne”, décrit alors Anthony Gareggi.
Solutions diverses et variées
Un travail sur la personne, basé sur le Yang Shen Fa, qui signifie les méthodes de préservation de la vie ou de présentation de la vie. Ce sont des principes et modes de vie qui vont agir sur l’efficacité des résultats. En effet, les problèmes personnels pourront atténuer les résultats, mais bien sûr, cela dépend de chaque personnalité. “Les résultats peuvent arriver dès la première séance, d’autres arriveront au bout de plusieurs semaines. Cela dépend aussi des antécédents, puisque le passif des troubles peut demander plus de temps à soigner.”
Il existe donc une large campagne de troubles du sommeil, et tout autant de solutions. La différence qui fait aussi la complémentarité de la médecine classique et des médecines alternatives réside dans la force des exploits, qu’ensemble, elles peuvent réaliser. Il y a des solutions adaptées, et adaptables à chacun. Dans tous les cas, la consultation avec un professionnel est conseillée. Morphée n’attend plus que vous.
Emy Savine et Léa Odasso
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La sieste au travail, on en dit quoi ?
Les bienfaits de la sieste au travail intéressent de plus en plus d’entreprises. Plutôt méconnue en France, elle a pourtant déjà fait ses preuves en Asie. On revient avec z’Est sur cette pratique un peu particulière.
Une dizaine de minutes suffisent à être remis d’aplomb pour le reste de la journée. Photo DR
Dormir au travail, c’est possible ? Un coup de mou au bureau, c’est vite arrivé. Qui n’a jamais eu envie de piquer un petit somme en plein milieu d’une journée super chargée ? Entre le boulot qui s'empile, le stress qui monte, et la pression qui nous écrase, c’est parfois dur de tenir le coup.
Depuis quelques années, plusieurs entreprises testent la mise en place d’une salle de repos au sein de leurs locaux à disposition des employés. Si la technique est déjà très répandue dans les pays d’Asie, elle a du mal à faire sa place dans les pays occidentaux. « Si je pouvais faire la sieste sur mon lieu de travail, je ne sais pas si j’oserais », indique Sarah. Âgée de 44 ans, elle travaille en tant que secrétaire dans un centre social. « J’aurais un peu honte et j’aurais peur d’être catégorisée comme la flemmarde ou la tire-au-flanc ».
Dans plusieurs pays, la sieste au travail n’est pas du tout synonyme de fainéantise : elle est profondément intégrée, même là où la valeur du travail est très prisée. Par exemple, en Chine, c’est un droit constitutionnel depuis 1948. Au Japon, il n'est pas inhabituel que la sieste soit obligatoire pour les employés. Aux États-Unis, enfin, les avantages de la "Power nap" sont largement reconnus. La NASA a démontré dans une étude relayée par Le Monde qu’une sieste d’une vingtaine de minutes améliore les performances de 34 % et la vigilance globale de 54 %.
Les bienfaits d’une sieste
Christine Zhran, infirmière intérimaire depuis 26 ans, est elle-aussi adepte de la sieste. « Lorsque je travaille à l’Ehpad, je vais parfois me reposer une dizaine de minutes lors de ma pause dans la salle de repos ». D’après elle, une sieste peut avoir un impact très positif, à la condition qu’elle ne dure que dix à vingt minutes. « Après un sommeil court, on est beaucoup plus performant, c’est un bon moyen de se ressourcer. Il faut bien veiller à ne pas s’endormir plus de 30 minutes, car l’effet pourrait être inversé : s’assoupir trop longtemps reviendrait à interrompre un sommeil profond au réveil, ce qui pourrait amener à être encore plus fatigué ».
Au sein des locaux du siège de l’Est Républicain, à Houdemont, une salle de repos a été aménagée il y a un peu plus d’un an. « Initialement, le cabinet médical l’a proposé à la direction pour le personnel de nuit qui avait un temps de trajet important. Finalement, il a été décidé de la laisser accessible à tout le monde ». Un peu surpris au départ, les employés ont plutôt bien accueilli la nouveauté et ont été nombreux à la tester. « Mieux vaut se reposer quelques instants que de bailler toute la journée devant son écran », conclue Christine Zhran en souriant.
Anna-Louise Morette
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Envie d’un week-end hors de chez soi ? Pourquoi ne pas tester les évasions insolites ?
Marre des séjours d’hôtel classiques ? À la recherche d'une expérience nocturne hors du commun ? Ces hébergements originaux promettent une aventure unique et mémorable. Qu'il s'agisse de se reconnecter à la nature, de faire revivre l'histoire ou simplement de s'évader du quotidien, voici quelques idées de séjours insolites à faire dans le Grand Est.
Vue aérienne du Dôme situé à Sapois, près de La Bresse. Photo illustration DR.
De nombreuses agences de voyages et sites de visites proposent ce genre de séjours.
La Ferme Aventure propose plusieurs types d’hébergements et d’activités, du plus classique ou plus singulier.
Les Antonovs Lady Blue, Red Baron et la CaravelleCes avions « mythiques », convertis en hébergements cocooning, sont équipés de cabines de douche et de luminothérapie. Les visiteurs peuvent imaginer voler à 10 000 mètres d'altitude. La Caravelle peut accueillir jusqu’à douze personnes.
Comme l’indique le site, la Caravelle a d’abord été transformée en bar Karaoké, après 10 ans de nuit de fête son commandant de bord Denis DUCHENE, l’aménage en 2005 en gîte insolite. Photo illustration DR.
Plus populaire, Airbnb est une plateforme de recherche et de réservations entre la personne qui met à disposition son logement (le bailleur) et un locataire (ou un client).
Cabane des Vargottes Nichée au cœur du massif vosgien, la Cabane des Vargottes promet « une immersion totale dans la nature ». Vue sur la vallée, écoulement du ruisseau en contrebas… Il s'agit d’un logement « très atypique, idéal pour un moment apaisant » comme le décrit Simon le bailleur.
Dôme aux côtés des alpagas « Qui n’a jamais rêvé de dormir la tête dans les étoiles ? » Perché à 840 mètres d'altitude, le dôme offre « une vue imprenable sur la forêt Vosgienne », raconte l’hôte Marie Aude.
VisitAlsace se veut être le « site officiel du tourisme en Alsace ». Le blog propose, en plus des hébergements, les activités à faire et les choses à voir dans la région. C’est un « guide des lieux touristiques à visiter et des activités à pratiquer».
Péniche Speranza Amarrée sur les berges du canal de la Marne au Rhin, la Péniche Speranza offre un « cadre bucolique ». Tout au bord de l’eau, les visiteurs peuvent observer des cygnes, des canards, des cigognes et des faucons. Attention toutefois à ne pas souffrir de mal de mer…
Casemate Gommen Située sur une colline à 20 minutes de Besançon, la Casemate Gommen permet « une immersion historique dans la Grande Guerre ». Avec un mobilier sommaire et rustique, le gîte offre une vue panoramique sur l'ancienne ligne de front et un espace pique-nique extérieur. Pour les amoureux de l’histoire, tout est réuni, même les toilettes font partie du décor. Situés à 20 mètres de la cabane, mieux vaut prévoir son coup.
L’intérieur de la Casemate est équipé du strict minimum. Photo DR
Basée à la Ciotat, Sport Découverte réunit des milliers d’activités et d’hébergements dans toute la France afin de faire découvrir au public de nouvelles expériences insolites, à sensations ou dépaysantes.
Roulotte près d'Épinal Les visiteurs découvrent « la vie de bohème » dans une roulotte romantique et cosy située à Baudricourt, dotée de tout le confort moderne, y compris un lit queen size et une baignoire à remous.
Autrefois, la roulette était ambulante. Photo DR
Stage de survie Sur les rives du lac de Gérardmer, au cœur de la forêt à Charbonnière-les-sapins près de Besançon ou encore dans les montagnes du Haut-Jura, il est possible de participer aux stages de survie aux côtés de guides et d’instructeurs formés. Bien différent d’un weekend de congé reposant, il s’agit d’une « formation pratique en milieu hostile ». Les participants apprennent à gérer l'eau, allumer un feu et construire des abris, encadrés par des instructeurs expérimentés. Rien de mieux pour les fans de Koh-Lanta.
Angèle Poillet
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Cotisations sportives : le casse-tête des clubs de sport
Un des principaux enjeux des assemblées générales annuelles des clubs de sport est de fixer leurs cotisations annuelles. S’il est vrai qu’elles ont tendance à augmenter chaque année, il est difficile pour eux de limiter la hausse. C’est une décision importante dans le budget des structures sportives. Les clubs tentent tant bien que mal de pallier.
En Lorraine, le tennis a enregistré 32 600 licenciés en 2022. Photo DR.
Les licences sont fixées par les fédérations. Ce que les adhérents payent en début d’année c’est la cotisation, qui comprend en général la licence. Une fois cela compris, il faut connaître le fonctionnement d’un club sportif. Dans la majorité des cas, ce sont des associations sportives, respectant la loi 1901. C’est-à-dire que la structure ne peut pas faire de bénéfices, elle a l’obligation de réinvestir cette somme dans le club pour respecter la législation. Par conséquent, les bénévoles se démènent pour faire vivre leurs structures. Fabrice Barbier, président du club de tennis de Blénod lès Pont-à-Mousson, explique le montant de la cotisation de son club. « On fait vraiment par rapport à la ligue. Pour une licence adulte à 90 euros, 33 reviennent à la ligue de tennis. » En effet, les clubs proposent un prix qui comprend, dans la majorité des cas, la licence de la fédération. « Les prix augmentent tous les deux trois ans à peu près », confie Fabrice Barbier. L’argent restant est utilisé pour entretenir les équipements ou les rénover. « Pour les coups de fonctionnement du club. Nous pouvons tout de même compter sur une subvention de la municipalité. » Un coup de pouce non négligeable pour ce club trentaine
« on est dépendant des subventions »
Dans un club de gymnastique de la métropole nancéienne, les cotisations des adhérents vont de 160 euros pour la catégorie « baby gym » à 340 euros pour la formule « compétition ». Dans le cas de la cotisation loisirs à 225 euros, 50 vont directement à la fédération pour le paiement de la licence. Le club dispose alors de 175 euros. « Ce sont des tarifs votées en assemblée générale chaque année. L'association compte 1000 adhérents. Pourtant, il est toujours compliqué d’atteindre l’équilibre au moment du bilan. « Nous sommes une association employeuse avec des salariés et cette somme couvre à peine la masse salariale. Pour le reste, il faut trouver d’autres ressources », explique un bénévole. Tout cela conduit les petites mains de l'association à multiplier les manifestations pour faire rentrer de l’argent. Ils ont également un rôle important de démarchage et de dossiers à constituer pour obtenir des subventions de différents acteurs locaux. « C’est très compliqué. On est dépendant des subventions pour être toujours à l’équilibre. » De plus, en gymnastique et pas seulement, l’équipement peut atteindre plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’euros. L’année prochaine, le prix des assurances en gymnastique augmentera, faisant passer la licence de 50 à 59 euros. Une nouvelle augmentation qui se verra dans le portefeuille des adhérents.
Mattéo Lourenço
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Astuce :
Si tu veux économiser sur ta prochaine cotisation sportive, le gouvernement a relancé son dispositif Pass’Sport. C’est une aide de 50 euros qui te permettra de t’inscrire dans un club ou une structure sportive. Oui, oui ça marche pour les salles de fitness aussi. Si tu es bénéficiaire de l’allocation rentrée scolaire, éducation, enfant handicapé ou que tu es étudiant boursier et que tu as moins de 28 ans tu pourras en profiter à partir du 1er juin.
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Julien, 26 ans, raconte ses difficultés financières malgré ses deux masters : “Je suis tombé de haut”
Selon les chiffres de l’INSEE, 6,8 % des 25-49 ans étaient au chômage lors du premier trimestre de l’année. Un chiffre qui monte à 18,1 % chez les 15-24 ans. Julien, un Meusien de 26 ans, est l’un d’eux. Malgré une solide formation universitaire, il connaît des difficultés à avoir une situation financière stable. Il nous raconte.
Après ses dépenses de premières nécessité, Julien n’a plus que 25 € par mois pour ses loisirs.
Je m’appelle Julien (prénom modifié, NDLR), j’ai 26 ans et je suis chômeur depuis le mois d’avril. Je possède deux masters (niveau bac +5). L’un en métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF). Mais j’ai loupé le concours pour être professeur d’histoire-géo en collège. J’ai alors suivi et obtenu, en 2022, un master en pratiques et ingénierie de la formation (PIF).
Les galères ont commencé là. J’ai posé 80 candidatures, sans succès. Je postulais à des emplois destinés à des gens qui n’ont pas autant de diplômes. Je me suis bradé. Après 6 mois sans revenus, j’ai trouvé un premier “emploi” : un service civique, payé 600 € par mois.
Partir à 500 kilomètres pour un SMIC
Quand il s’est terminé, je suis parti à Tours pour être agent de bibliothèque. Je m’attendais à toucher 2000 € mensuels. Je suis tombé de haut ! C’était un CDD renouvelable payé 1450 € (un SMIC, plus des primes). J’ai dû m’y résigner.
Je dépensais plus que ce que je devais. J’étais souvent pile à l’équilibre, sans pouvoir économiser pendant plusieurs mois. Début avril 2024, je suis revenu en Meuse chez mon père.
Difficultés à se projeter
Je touche une indemnité chômage à hauteur de 1200 € par mois, jusqu’en janvier 2025. Même si je ne suis pas concerné par le RSA et les autres aides, je reste un privilégié : certains amis sont dans des situations encore plus compliquées.
Mais je n’ai pas de quoi faire des projets d’avenir. Je ne me suis jamais posé la question d’être propriétaire par exemple. Et je limite toujours mes dépenses : j’achète d’occasion, je profite des soldes et des promotions… Je n’ai presque pas d’abonnements. Une fois le téléphone payé, il ne me reste que 25 € pour les loisirs.
Thibaut Heberlé
Conseils pour les 18-25 ans : comment bien gérer ton argent
Comme Julien, ton compte bancaire fait grise mine ? Z’Est te livre des conseils pour t'aider à prendre de bonnes habitudes financières et à sécuriser ton avenir économique. Car oui, gérer ton argent peut sembler intimidant voire effrayant, surtout lorsque tu entres dans la vie adulte.
1. Établis un budget
La première étape pour une bonne gestion financière est d'établir un budget. Note tous tes revenus (salaire, bourses, aides familiales, etc.) et toutes tes dépenses (loyer, nourriture, transport, divertissement, etc.). Utilise des applications de gestion budgétaire comme Mint, YNABou même des feuilles de calcul pour suivre tes entrées et sorties d’argent. Les 10 meilleures applications de gestion de budget en 2024 (finary.com)
2. Épargne régulièrement
Essaie de mettre de côté une partie de ton argent chaque mois. L’astuce est de suivre la règle des 50/30/20 : 50 % de tes revenus pour les besoins essentiels, 30 % pour les dépenses discrétionnaires et 20 % pour l'épargne. Ouvre un compte d'épargne distinct et programme des virements automatiques pour t'assurer que tu épargnes régulièrement. Et pour épargner et gérer tes dépenses, on te conseille de prendre rendez-vous auprès de ton conseiller bancaire.
3. Pense au Livret Jeune et au LEP
Jusqu'à 25 ans, le Livret Jeune est idéal : ce livret d'épargne est un placement financier non imposable qui rapporte au moins autant que le Livret A (taux de 3% de février 2023 à janvier 2025). Tu peux aussi ouvrir un Livret d’Epargne Populaire (LEP) si tu as des revenus modestes. Plafonné à 10 000 euros, c'est un placement dont le taux d'intérêt est actuellement à 5 %.
4. Fais attention aux abonnements et aux petites dépenses
Les petites dépenses peuvent s'accumuler rapidement. Réévalue régulièrement tes abonnements (streaming, magazines, etc.) et supprime ceux que tu n'utilises pas suffisamment.
5. Cherche des sources de revenus supplémentaires
Si possible, cherche des moyens d'augmenter tes revenus. Un travail à temps partiel, des missions freelances ou même vendre des objets que tu n'utilises plus peuvent apporter du beurre dans les épinards.
Marjorie Durupt
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Mathys Durget, un pongiste qui place l’argent au second plan
Assis dans les gradins du complexe sportif de Neuves-Maisons, le jeune sportif se confie sur sa passion sportive récemment rémunérée, le tennis de table.
« Si j’avais une voiture et une maison à payer, je me soucierais peut-être plus de l’argent que je pourrais gagner », s’amuse le jeune homme. Crédit : Ligue du Grand Est de Tennis de table
A 18 ans, Mathys Durget est pongiste au club du T.T. Neuves-Maisons. S'il exerce sa passion sportive au sein du club néodomien depuis plus de 10 ans, c'est seulement depuis cette année qu'il perçoit un salaire ; 1 000 € par saison. Pourtant, cette rétribution financière pourrait prendre fin.
Une politique de club bien définie
Le club de tennis de table de Neuves-Maisons a dû s'adapter à la concurrence d'autres structures. Pour ce faire, des joueurs numérotés parmi les mille meilleurs Français sont recrutés depuis plusieurs années. L’objectif : leur proposer des salaires (variant de 1 000 € à près de 4 000 € par saison) en échange de jouer pour le club.
Néanmoins, depuis peu, la structure néodomienne connaît des difficultés financières. Entre les déplacements sportifs de ses adhérents, les salaires et le matériel constamment renouvelé, "le club a perdu près de 25 000 euros cette année", souligne Mathys Durget.
"L'argent ne dépasse pas la passion"
Le tout juste majeur admet pouvoir se passer de son salaire pour aider le club en difficulté même s'il reconnaît que gagner de l'argent est "un vrai plus". "L'argent ne dépasse pas la passion. Le plus important pour moi est de prendre du plaisir, être avec mes potes", confie t-il. Durant cette année de dur labeur sportif, il a pu économiser dans le but de dépenser plus tard pour "des vacances et sorties entre amis". En attendant de savoir ce qu’il fait concrètement de son argent, Mathys Durget reste très attaché au club qui le soutient depuis ses débuts.
A la question « Pourriez-vous quitter le club pour un autre, s’il vous propose une somme plus coquette ? », le jeune homme répond naturellement : "Je réfléchirais. J'en parlerais à mes parents, à ma copine mais je pense que je finirais par quand même rester."
Benjamin Ecuyer
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Le programme Départ 18-25 pour partir en vacances à moindre coût, ça donne quoi ? Témoignage.
Camille Rolandi, 21 ans, est étudiante en design graphique. En tant que boursière, elle a pu bénéficier de l’aide Départ 18:25, mise en place par l’Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV) en 2014 pour permettre aux jeunes de partir en vacances. Elle témoigne à propos de son expérience.
J’ai découvert l’offre Départ 18:25 sur les réseaux sociaux, plus précisément sur X (anciennement Twitter). Le processus est simple : il suffit de demander un devis, d’envoyer les pièces justificatives et de payer le montant restant. Tout se fait sur internet, pas besoin d’appeler d’administration, c’est pratique.
Je suis partie quatre nuits avec mon copain à Amsterdam en 2021 car c’était dans ma bucket list de voyages ! La destination était disponible sur le site. J’ai pu faire beaucoup de musées, car la place du musée était accessible en tram depuis l’hôtel. J’ai dépensé uniquement 150€ pour le logement, ce qui m’a permis d’utiliser mon budget pour des activités. Cet été, nous repartons cinq jours à Séville avec le même dispositif.
Si je devais décrire cette expérience, je dirais… enrichissante. J’ai été très satisfaite, les hôtels proposés sont super, et le coût est vraiment intéressant avec la réduction. Je recommande vivement.
Qui peut en bénéficier ?
Si vous avez entre 18 et 25 ans, vous êtes peut-être éligible vous aussi à cette offre, pouvant aller jusqu'à 250 euros. Elle s’adresse aux jeunes en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation en cours ou échus depuis moins de trois mois, ainsi qu’aux étudiants boursiers. Les titulaires d’un emploi d’avenir, d’un contrat de génération ou les bénéficiaires d’un parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA) et les signataires d’un Contrat d’engagement jeunes (CEJ) peuvent également en profiter. Enfin, les élèves d’une école de la deuxième chance, les bénéficiaires de l’aide sociale à l’enfance et les volontaires en service civique dont la mission est en cours ou est terminée depuis moins d’un an ne sont pas en reste puisqu’ils peuvent également bénéficier du dispositif.
Anna-Louise Morette
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Expos, jeux, parcs… Quelles activités à faire à Nancy pour moins de 10€ ?
Visites, balades et ateliers : que faire à Nancy et aux alentours pour dix euros maximum par personne ? Voici une liste non-exhaustive de 10 activités proposées dans Nancy et son agglomération.
Nancy regorge d'activités gratuites ou à moindre prix pour passer un bon moment. Photo DR.
Jeux et quiz
La Pépinière : en plus d’être un parc accueillant divers événements, elle possède un mini golf en extérieur. Le parcours de 18 trous est adapté pour les adultes et les enfants. Il est accessible de 13h30 à 17h les lundis, mardi, jeudi et vendredi et de 13h30 à 18h les mercredis, samedi et dimanche. La partie est au prix de 6,90€.
Le kinépolis est un centre qui regroupe un cinéma, des restaurants, une salle d’arcade, mais également un bowling. Avec 24 pistes pour jouer, le bowling peut accueillir un large public. Il est ouvert de 10h à 2h du matin. Les tarifs vont de 5€ à 10€.
En plus de ces nombreuses installations, le kinépolis a mis en place PopQuiz, un jeu de question et de rapidité. Trois à douze personnes, âgées de minimum 8 ans, s’affrontent sur divers thèmes durant 8 manches. Le PopQuiz est ouvert tous les jours. La partie est à partir de 10€.
Visites et balades
Le Jardin botanique Jean-Marie Pelt se situe à Villers-lès-Nancy. Ce sont près de 12 000 espèces réunies dans 25 hectares de jardin et 2500 mètres carrés de serres tropicales. La partie extérieure du parc est accessible gratuitement. La serre est quant à elle payante au prix de 6€ en tarif normal et 3,50€ en tarif réduit. Il est ouvert de 9h à 18h.
L’hôtel particulier Bergeret se situe près de l’hôpital central. Elle est un exemple abouti de l’architecture École de Nancy. De grands noms ont collaboré à sa création : Louis Majorelle, Eugène Vallin, Victor Prouvé, Joseph Janin et Jacques Grüber. La visite est gratuite jusqu’au 31 août 2024. L’hôtel particulier est accessible de 9h à 17h.
Des expositions diverses et variées
Le Musée de l’Aquarium met en place du 13 avril au 24 novembre l’exposition “Mort”. Le musée veut dédramatiser la mort en mettant en scène des animaux face à la mort. Ouverts à tous, les enfants doivent être accompagnés d’un adulte. L’exposition est visible tous les jours sauf le lundi de 9h à 12h et de 14h à 18h. L’entrée est à 6,90€ en tarif normal, 3,50€ en tarif réduit et gratuit pour les scolaires, les étudiants, les enfants et les demandeurs d’emploi.
Le restaurant Chez Henri, rue Saint-Julien, accueille American Pacotille, une exposition de photos de Pauline Corto. Les visiteurs pourront découvrir 26 photographies : “Une parodie d’Amérique aux portes de Nancy.” Elles seront visibles jusqu’au 15 juin de 11h30 à 14h30 et de 18h30 à 21h gratuitement.
L’exposition de peinture Sous l’hégémonie du chant de blé de Camille Tsevetoukhine est visible gratuitement à l’Openspace pop-up rue Stanislas. À travers ces œuvres, l’artiste raconte à la manière d’un conte, la période pré-capitaliste et questionne le réel. L’exposition est présente tous les jours sauf le lundi et le mardi de 14h à 19h jusqu’au 16 juin.
Camille Poirson
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Rap et argent : la misère est-elle vraiment si belle ?
Les billets, le wari, les doros, la moula, les pépettes… Les rappeurs s'échinent à trouver les synonymes les plus créatifs pour désigner l’argent, valeur ultime, qui fait partie intégrante de la culture. On se vante de savoir accumuler les billets, tout le monde est blindé, les marques de luxe deviennent des titres de chansons et Booba se pose même la question sur “Kalash” : “Qu’est ce que je vais faire de tout cette oseille ?”
Si on peut comprendre l’interrogation légitime d’un rappeur qui pèse aujourd’hui des dizaines de millions d’euros, ça n’a pas toujours été le cas pour Elie Yaffa, son vrai nom, né à Sèvres d’une maman femme de ménage et d’un père absent. Sauf que la misère, ça ne fait pas vendre. Alors il martèle : “L'argent ne fait pas le bonheur, mais le bonheur remplit pas l’assiette.”
Dans le rap, dès qu’on parle de chiffre d’affaires, le micro se coupe. Un silence gêné qui contraste avec les grosses cylindrés, souvent louées juste pour les clips, pour faire les nouveaux riches. Car “y’a pas d'autant d'argent dans le rap”, reconnaît Kery James en interview pour Booska-P : “À en écouter certains, on dirait qu’ils sont dans le pétrole.”
L’argent fonde la street cred. L’argent c’est le pouvoir. Pourtant, il y a autant de millionnaires dans le monde du rap que de femmes dans le BTP. Pourtant, les riches, on les déteste. On ne veut pas de rap de gosse de riche et on crache à volonté sur la gentrification du hip hop au détriment de sa souche originelle, une revendication d’en bas, des quartiers pauvres, de la banlieue. Les liasses doivent s’entasser mais à une condition : il ne faut pas être né avec une cuillère d’argent dans la bouche.
L’oseille dans le rap est aussi décriée que plébiscitée, dans une sorte d’ambiguïté difficile à saisir pour les néophytes.
Si les rappeurs prennent le contrepied du tabou social autour de l’argent, en s’égosillant sur leurs fortune, ce qu’ils gagnent réellement n’en est pas moins un secret. Et bien gardé. Niska le disait clairement: “J’remplis mon argent dans le plus grand des silences.”
Si l’image du “self made man” est aussi exaltée dans le rap, c’est parce les américains et leur succès servent de modèles. Mais là-bas, “Fifty cent” n’est qu’un pseudonyme, et en France, on ne joue pas dans la même cour que des rappeurs milliardaires depuis 2007.
Carol Burel
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