#trop long pour être un prompt
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bon. alors. j’ai donc vu ce spectacle en vrai. ci-dessous les notes prises en live qui n’auront sûrement aucun sens pour vous mais nique sa mère comme on dit
- quel homme ! 🙌🏻☝️👆🏻
- alceste est moins gueulard mais plus fragile et violent dans ses éclats
- philinte est plus triste et prompt à la colère mais plus doux
- philinte s’est vraiment retenu de le gifler là
- « et que cette maladie !…. » la pause était, je sais pas trop comment dire, plus naturelle, plus réelle que l’autre version
- le petit geste pour poser sa main sur sa jambe était aussi plus court mais plus naturel
- ils sont beaucoup plus tactiles
- ils sont très très proches l’un de l’autre
- le doucement alceste calme toi de philinte lors du « monsieur ! l’amitié demande un peu plus de mystère »
- « nous verrons bien ! » et la petite mimique signée corbery
- l’eye contact avec serge bagdassarian. juste au moment où « on espère ! alors qu’on désespère ! » et au désespère il regarde directement dans mon âme, pile au moment où je me moque gentiment de ce moment comique. envie de m’enfoncer dans un trou
- leurs petits commentaires lors de la lecture. définitivement potes core
- « je ne dis pas cela » progressively more annoyed
- le petit « 3, 4 ! » donné par un claquement de doigts en rythme lors de la chanson. peak comedy
- « VOILÀ CE QUE PEUT DIRE UN COEUR VRAIMENT ÉPRIS » oh my god j’ai vraiment entendu ça en live
- les petits « non mais ne l’écoutez pas » ou « alors moi je ne connais que très peu ce mec » j’en sais rien je sais pas lire sur les lèvres, quand oronte se retourne vers philinte genre « is he for real ? »
- « il est bon à mettre au cabinet » et philinte qui sautille sur place en se facepalmant fort tellement il doit se retenir de gifler son pote dans l’instant
- le fou rire de génovèse. my mental illness has been cured
- d’ailleurs le capital comique de serge bagdassarian tout au long de la pièce
- c’est alain langlet qui joue le majordome
- alceste qui tente d’être romantique avec célimène (la choper par la taille et lui embrasser le cou) mais elle se dérobe mais LUI il a voulu la rattraper trop vite trop fort et il s’est à moitié pété la gueule contre une chaise et a fait tomber un petit fauteuil
- seigneur dieu quel boule (génovèse)
- seigneur dieu quelle femme (adeline d’hermy)
- quand ils se précipitent sur eux, philinte garde alceste dans un coin les mains levées et quand hervieu-léger revient, petit mouvement de tête sur le côté de philinte souriant genre « vas-y viens et je te démonte la colonne vertébrale façon lego »
- hervieu-léger pétasse queen qui se tient bien
- ils jouent aux petits chevaux
- ils sont tous beau
- les MAINS de tous ces gens
- ptn le piano c’est beau
- globalement cet homme, son rire et son sourire (génovèse)
- l’amour de philinte encore et toujours
- le baiser entre eux était looong
- j’ai cru qu’ils allaient se taper over éliante
- la violence vraiment relevée d’alceste
- wow ok donc il a vraiment l’air hyper perdu après avoir agressé célimène. mais pas comme la dernière fois. là il a pleinement réalisé ce qu’il venait de faire et il se DÉTESTE
- ptn il est vraiment chat mouillé core hein
- alors. voir corbery tomber à genoux devant des femmes quand c’est filmé c’est bien. voir corbery tomber à genoux devant adeline d’hermy en live c’est MIEUX
- ARGHRGRHGR il la fait tournoyer je veux être ELLE BORDEL
- le cri de on sait pas s’il chiale ou s’il rit en live c’est tellement plus drôle
- c’est christian gonon qui joue dubois
- le beef de dubois avec le grouillot
- je pensais pas pouvoir dire ça un jour. mais j’ai entendu loïc corbery gémir dans un baiser comme une salope devant les 900 personnes de la salle richelieu
- j’attendais le moment du câlin. je n’ai pas été déçue mais en plus j’ai envie de me défenestrer. pourquoi ? parce que bon déjà la sincérité, la force avec laquelle ils s’agrippent, la douceur venue d’une réelle inquiétude pour alceste mal cachée quand il le relève. mais surtout. alceste qui marmonne un truc. et ce truc. c’est quand philinte commence à remonter les escaliers, un premier « adieu. ». et quand il tombe, vraiment moins fainting que l’autre fois, là c’était vraiment un manque de force total, et que philinte se dépêche de redescendre, pendant les secondes où il le rejoint, « philinte ». quand il l’atteint, « adieu ». on a donc un « adieu. philinte, adieu » dit d’une voix qui évoque le suicide et moi aussi j’ai envie là alceste. CORBERY WHY
- monsieur génovèse je sais que vous pouvez chialer sur commande. mais je pensais pas être capable de voir les yeux brillants de larmes depuis mon petit strapontin. et la voix en vibrato constant et véritablement au bord des larmes. la douceur du tout petit moment où ils se rapprochent l’un de l’autre, philinte est vraiment à deux centimètres de poser sa tête sur l’épaule d’alceste. damn. un énorme talent et un joli petit cul.
- définitivement hervieu-léger la plus pétasse to have ever pétassed
- birane ba vous ne giflez pas adeline d’hermy svp
- j’ai pu voir presque au premier plan les mains tremblantes et le visage dévasté d’alceste quand célimène refuse de le suivre
- philinte qui a l’air beaucoup plus inquiet pour son pote (à raison) que l’autre fois
- NAAAAANN LE CHOIX ENTRE ALCESTE ET ÉLIANTE QUI EST MILLE FOIS PLUS VISIBLE STOOOP CLÉMENT HERVIEU-LÉGER ✊✊✊
- LA BEAUTÉ DE CET HOMME (génovèse)
- lui et serge bagdassarian qui se bousculent comme des gosses à l’une des sorties
#JE LES AI VUS#JE LES AI VUS EN VRAI#seigneur. AND I’LL DO IT AGAIN#comédie française#le misanthrope
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Tu es la personne la plus intelligente que je connaisse
Fandom : Spy x Family
Personnages : La famille Forger
Voici ma participation pour le Fictober 2023 pour le prompt : « Tu es la personne la plus intelligente que je connaisse. »
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Yor rangea les assiettes après les avoir lavé, lorsqu’elle entendit un bruyant soupir. Elle regarda vers Anya, qui était assise à la table de la salle à manger entrain de faire ses devoirs. Elle avait la tête posé entre ses mains et ses cheveux lui tombaient devant le visage, empêchant Yor de voir si elle allait bien ou non. Elle se dirigea avec inquiétude vers la salle à manger.
Disclaimer : Spy x Family appartient à Tatsuya Endo.
AO3 / FF.NET
Yor rangea les assiettes après les avoir lavé, lorsqu’elle entendit un bruyant soupir. Elle regarda vers Anya, qui était assise à la table de la salle à manger entrain de faire ses devoirs. Elle avait la tête posé entre ses mains et ses cheveux lui tombaient devant le visage, empêchant Yor de voir si elle allait bien ou non. Elle se dirigea avec inquiétude vers la salle à manger.
« Anya ? Est-ce que tout va bien ? »
Anya leva la tête, elle était au bord des larmes.
« J’y comprends rien. Ça fait presque une heure que j’essaye de faire cet exercice mais je ne comprends toujours pas ! »
Yor se précipita vers elle pour la consoler. Elle détestait la voir ainsi. À chaque fois, cela lui brisait le cœur, même si c’était à cause d’un exercice qu’elle ne comprenait pas.
« De quel exercice s’agit-il ?
-De maths. »
Anya tourna le livre vers elle et Yor fronça les sourcils. D’habitude, c’était Loid qui l’aidait en mathématiques, mais il les avait prévenu qu’il rentrerait tard du travail. Il devait s’occuper d’un patient difficile et il ne savait pas quand il allait rentrer. Ce n’est pas grave, pensa Yor. Elle pouvait aider Anya. Après tout, c’était un exercice pour des élèves de dix ans, ça ne devait pas être bien compliqué. Elle prit le livre d’Anya et commença à lire l’énoncé.
******
Yor barra ce qu’elle venait d’écrire. Elle et Anya étaient entourées de feuilles chiffonnées, barrées, griffonnées. Elle avait l’impression que tous les chiffres se mélangeaient dans sa tête. Comment un exercice pour des enfants de dix ans pouvait être aussi difficile ? Qu’est-ce qu’ils leur apprenaient dans cette académie ? Elle ne se souvenait pas que Yuri avait des devoirs si difficiles. Elle entendit Anya sangloter. Yor savait à quel point c’était important pour elle de réussir ses études et elle voyait tous les efforts qu’elle faisait depuis qu’elle était entrée à Eden. Yor inspira. Elle devait garder son calme pour Anya.
« Haha, on ne va jamais y arriver ! C’est trop compliqué ! »
Yor se redressa, déterminée.
« Ne t’inquiète pas. On va y arriver. Il faut juste relire l’énoncé encore une fois. »
Elle relut l’exercice à nouveau et posa les opérations. Est-ce qu’elle devait additionner ou soustraire ? Elle était tellement absorbée par l’exercice qu’elle n’entendit pas la porte s’ouvrir et Loid entrer.
« Yor ? Est-ce que tout va bien ? »
Yor se tourna vers lui au bord des larmes. Elle comprenait ce qu’Anya pouvait ressentir.
« Loid ! S’exclama-t-elle. »
Loid lui fit signe de parler moins fort et montra Anya qui était profondément endormie sur son cahier. Yor regarda l’heure tardive qu’il était et s’en voulu de ne pas avoir remarqué qu’Anya avait fini par s’endormir.
« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Demanda Loid en s’approchant. »
Il ramassa une feuille chiffonnée par terre et la déplia.
« J’ai essayé d’aider Anya à faire ses devoirs, mais ça a été un désastre. »
Loid s’assit à côté d’elle. Des larmes coulèrent le long des joues de Yor.
« Je n’arrive même pas à comprendre un exercice de primaire. Je suis vraiment stupide. »
Yor sanglota, à bout de nerf. Loid approcha sa chaise de la sienne et lui prit les mains. Il détestait quand elle se dénigrait ainsi.
« Tu n’es pas stupide. Au contraire. Tu es la personne la plus intelligente que je connaisse. »
Sans qu’ils ne s’en aperçoivent, ils s’étaient tous les deux rapprochés. Ils n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Ce n’était pas la première fois que Yor avait remarqué qu’ils se trouvaient dans ce genre de situation. Et à chaque fois l’envie de poser ses lèvres sur les siennes était de plus en plus forte.
« Chichi, t’es rentré ? Marmonna Anya, somnolente. »
Yor et Loid s’éloignèrent, aussi rouge l’un que l’autre. Loid s’éclaircit la gorge et se leva.
« Je vais aller coucher Anya, dit-il. Après, on n’aura qu’à essayer de résoudre cet exercice ensemble. »
Il prit délicatement Anya dans ses bras et l’emmena dans sa chambre. Un immense sourire illumina le visage de Yor. À chaque fois qu’elle avait l’impression d’être un désastre dans son rôle de mère, Loid était là pour la réconforter. Grâce à lui, elle se sentait invincible et se dit qu’aucun exercice de mathématiques ne pourrait lui résister.
Fin
#fictober#fictober23#spy x family#loiyor#twiyor#loid x yor#loid forger#yor forger#anya forger#forger family#my writing
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COMMENT BÉNÉFICIER DES PRÉDICATIONS DANS UNE ASSEMBLÉE DE L'ÉGISE DU CHRIST ?
#Comment_bénéficier_des_prédications_dans_une_assemblée_de_l_Église_du_Christ #Serge_Rossi Qc_0794
D'après certaines statistiques, les êtres humains retiennent uniquement 5 à 10 % de ce que nous entendons lors d'une prédication dans l'assemblée.
Ce n'est pas très encourageant pour les prêcheurs, mais les auditeurs de notre temps retiennent plus le message visuel que sonore. Néanmoins, nous proposons quelques idées pour retirer davantage du bénéfice et de la force spirituelle des prédications que nous pouvons entendre.
PRIONS POUR QUE DIEU DISPOSE NOTRE COEUR AU MESSAGE DE SA PAROLE
Il existe plusieurs facteurs humains qui affectent notre capacité d'écoute. Les plus significatifs sont : Le déficit d'attention, la fatigue, les soucis de la vie, la mauvaise humeur, le péché non confessé, la distraction pendant la prédication. Si c'est le cas, il est bon de demander au Père de disposer notre coeur afin de pouvoir apprécier sa Parole de Vérité.
Psaume 119.17-18 : « Fais du bien à ton serviteur, pour que je vive et que j'observe ta Parole. Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi. »
CONSIDERONS LE MESSAGE PLUS QUE LE MESSAGER
Qui n'a pas son prédicateur préféré ? Mais pour le Seigneur c'est d'abord le message de sa Parole que la prestation du prêcheur, aussi éloquente soit elle !
C'est pourquoi, choisir cette priorité doit nous emmener à renoncer à exprimer de vains propos, tels que : "Tiens, ce n'est pas lui aujourd'hui qui prêche". "Lui, ça va, mais ça serait mieux s'il portait une cravate". "Ce prédicateur est trop lent et son message est toujours trop long"...
Bref, de telles remarques en paroles ferment notre écoute avant même que le prêcheur ait commencé d'ouvrir la bouche. Ce qui est important, ce n'est pas les qualités d'orateur que Dieu recherche, ni le charisme, mais c'est la qualité de la justesse et de son enseignement.
Moïse en est l'exemple :
Exode 4.10-12 : « Moïse dit à Dieu : Excuse moi mon Seigneur, je ne suis pas doué pour la parole, ni d'hier, ni d'avant hier, ni même depuis que tu adresses la Parole à ton serviteur, car ma bouche et ma langue sont pesantes. Dieu lui dit : Qui a doté l'homme d'une bouche, qui rend muet ou sourd, clairvoyant ou aveugle, n'est ce pas moi ? Va maintenant, je serai avec ta bouche et je t'indiquerai ce que tu devras dire. »
Lorsque Dieu appelle un prédicateur au ministère de sa Parole, il est porteur d'un message qui a pour but de conduire le chrétien à être accompli et propre à toute bonne oeuvre. C'est pourquoi le messager n'est pas le plus important, mais c'est le message de Dieu.
RENDRE GRÂCE A DIEU POUR SA PAROLE
La reconnaissance envers le Seigneur est le fondement du culte chrétien. C'est pourquoi, après avoir entendu le message prêché par le prédicateur, quels que soient l'effet produit en nous à ce moment là : Encouragés, édifiés mutuellement, instruits, corrigés, ou prompt à l'action, nous ne devons pas oublier à rendre grâces au Seigneur, qui prend soin de nous comme un berger qui nous conduit vers les pâturages.
Psaume 119.14-16 : « Je me réjouis en suivant tes préceptes, comme si je possédais tous les trésors. Je médite tes ordonnances, j'ai tes sentiers sous les yeux. Je fais mes délices de tes statuts, je n'oublie point Ta Parole. »
Jean 10.9-15 : « Je suis la porte, si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé, il entrera et sortira et trouvera un pâturage ... Je suis le bon Berger, je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père, et je donne ma vie pour mes brebis ... »
NE PAS RECHERCHER CE QUI NOUS PLAÎT DANS LA PAROLE DE DIEU
Nous sommes sans cesse exhortés dans Écritures à ne pas tomber dans le piège de s'éloigner de la Vérité.
En effet, quoi que Dieu ait à nous dire, nous devons faire attention à ne pas détourner nos yeux et nos oreilles de sa Parole pour chercher à suivre nos propres désirs et de fausses doctrines. Car rechercher son intérêt ou sa propre gloire sont opposés à la sagesse de Dieu.
Paul avait prévenu Timothée à ce sujet :
II Timothée 4.3-4 : « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la Saine Doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la Vérité, et se tourneront vers les fables. »
Proverbes 18.1 : « Celui qui se tient à l’écart cherche ce qui lui plaît, il s’irrite contre tout ce qui est sage. »
LAISSONS LA PAROLE DE DIEU CHANGER NOTRE VIE
Entendre la Parole de Dieu n'est pas un divertissement ou une quête de savoir afin de l'étaler devant les autres, mais une véritable nourriture pour notre âme.
Jacques affirme dans sa lettre :
Jacques 1.25 : « Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité. »
La Parole de Dieu est puissante en elle-même pour transformer des vies, alors laissons-la agir en nous pour devenir de plus en plus à l’image de Christ :
Hébreux 4.12-13 : « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus acérée qu'aucune épée à double tranchant ; elle pénètre jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles ; elle est juge des sentiments et des pensées du coeur.
Il n'y a aucune créature, qui soit invisible devant lui : Tout est mis à nu et terrassé aux yeux de Celui à qui nous devons rendre compte. »
Matthieu 4.4 : « L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. »
PARLONS DE LA PAROLE DE DIEU AVEC LES D'AUTRES
C'est une bonne manière de tirer profit des messages prêchés que l'on entend lorsque nous le partageons soit avec nos frères ou nos soeurs en Christ, soit avec notre entourage. Prendre des notes pendant les prêches peut s'avérer utiles pour les relire pour nous mêmes et ensuite pour les partager avec d'autres.
Revenir sur ce qui nous a interpellé est très bénéfique et contribue à l'édification de l'assemblée.
Proverbes 6.20-22 : « Garde, mon fils, le précepte de ton père, ne rejette pas l'enseignement de ta mère. Fixe les constamment dans ton coeur, noue les à ton cou. Dans tes démarches ils te guideront, dans ton repos ils te garderont, à ton réveil ils s'entretiendront avec toi. »
Donc, même si nous ne retenons que 5 à 6 % de la prédication que nous entendons, laissons-la nourrir notre âme, afin de transformer notre vie, et réjouissons-nous de connaître le salut de Dieu, d'avoir reçu son Esprit et d'être dans l'élection ...
Serge Rossi
Évangéliste et prédicateur
Groupe privé : MARCHONS PAR LA FOI
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Note : Cliquez toujours sur le dièse (#) du titre d'une leçon AFIN D'AVOIR UN MEILLEUR VISIONNEMENT DU TEXTE, de rejoindre les différentes parties, l’option de commenter, d'imprimer, de partager les Études Bibliques sur Messenger, votre portail, groupes Facebook ou autres plateformes, à la gloire de Dieu : #Comment_bénéficier_des_prédications_d_une_assemblée_de_l_Église_du_Christ
Groupe public : Assemblée de l'Église du Christ, Ste Foy, Québec
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INDEX alphabétisé d'Études Bibliques :
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INDEX alphabétisé de Chants :
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« Toutes les Églises du Christ vous saluent. » Romains 16.16
https://www.eglise-du-christ.org/
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Les Quatre Filles March, Chapitre 43
Surprises
Jo était seule au crépuscule, allongée sur le vieux sofa, en train de contempler le feu, perdue dans ses pensées. C’était là son passe-temps favori à cette heure. Personne ne la dérangeait, et elle avait l’habitude de reposer sur le petit coussin rouge de Beth pour planifier des histoires, rêver, ou penser tendrement à la sœur qui ne semblait jamais bien loin. Elle avait l’air fatiguée, grave, et plutôt triste, car le lendemain était le jour de son anniversaire et elle se disait que les années passaient bien vite, qu’elle se faisait vieille, et qu’elle avait accompli bien peu. Elle avait presque vingt-cinq ans, et rien dont elle puisse se targuer — Jo avait tort à ce sujet ; car elle n’était pas sans avoir rien achevé et elle s’en rendrait compte peu à peu, avec reconnaissance.
« Une vieille fille — voilà ce que je vais devenir. Une célibataire dévouée à la littérature, avec un porte-plume comme époux, toute une famille d’histoires comme enfants, et dans vingt ans, peut-être, une bribe de renommée. Mais alors, je serai trop vieille pour en profiter — trop solitaire pour la partager et trop indépendante pour en avoir besoin. Enfin, je n’ai nul besoin d’être une sainte aigrie ou une pécheresse égoïste ; et, si j’ose dire, les vieilles filles vivent très bien leurs vies une fois qu’elles s’y sont habituées ; mais… » et Jo soupira, comme si cette perspective n’avait rien d’alléchant.
Elle l’est rarement, au début, et trente ans semble être la fin du monde quand on a vingt-cinq ans. Mais ce n’est pas aussi terrible que ça en a l’air, et l’on peut vivre heureux pour peu que l’on ait une vie intérieure riche. À vingt-cinq ans, les jeunes femmes commencent à parler de rester célibataires, tout en se promettant de ne jamais en arriver là. À trente ans elles n’en parlent plus, mais acceptent calmement le fait, et si elles sont raisonnables, se consolent en se rappelant qu’elles ont encore devant elles vingt années heureuses et utiles au cours desquelles elles pourront apprendre à vieillir avec grâce. Ne vous moquez pas des vieilles filles, mes jeunes amies, car souvent de tendres et tragiques romances sont remisées dans les cœurs qui battent si calmement sous les robes austères, et bien des sacrifices silencieux de jeunesse, de santé, d’ambition et même d’amour, embellissent leurs visages fanés à la vue de Dieu. Même ces sœurs tristes et aigries devraient être traitées avec gentillesse, ne serait-ce que parce qu’elles ont manqué le plus doux d’une vie. Et en les regardant avec compassion plutôt qu’avec dédain, les fraîches jeunes filles devraient se rappeler qu’elles aussi risquent de manquer la floraison. Que les joues roses ne durent pas une éternité, que les fils d’argent viendront se mêler au brun de leur chevelure et que, petit à petit, la gentillesse et le respect deviendront aussi agréables que le sont présentement l’amour et l’admiration.
Gentlemen, et par là je veux dire les garçons, soyez courtois envers les vieilles filles, aussi pauvres et ternes et guindées soient-elles, car l’unique galanterie qui en vaille la peine est celle qui est toujours prête à respecter l’ancien, protéger le faible, et servir la femme, sans prêter attention au rang, à l’âge, à la couleur. Rappelez-vous seulement les gentilles tantes qui ont non seulement sermonné et houspillé, mais également soigné et cajolé, trop souvent sans remerciements ; les ennuis dont elles vous ont tirés, les conseils qu’elles vous ont donnés d’après leurs expériences, les points que les doigts patients ont cousus pour vous, les pas que les vieux pieds ont consenti à faire, et remerciez ces chères vieilles dames avec les petites attentions que les femmes aiment à recevoir tout au long de leur vie. Les jeunes filles aux yeux clairs sont promptes à remarquer ce genre de choses, et ne vous en apprécieront que davantage. Et si la mort, qui est presque la seule puissance capable de séparer une mère et son fils, devait vous priver de la vôtre, vous serez certain de trouver un accueil affectueux et des attentions maternelles chez une Tante Priscilla, qui a conservé le recoin le plus chaleureux de son vieux cœur solitaire pour « le meilleur neveu au monde ».
Jo devait s’être endormie (comme le lecteur, je gage, durant ce petit sermon), car soudain, le fantôme de Laurie semblait se tenir devant elle. Un fantôme tangible, plus vrai que nature penché au-dessus d’elle, avec ce même air qu’il avait l’habitude d’arborer quand il était très ému et ne voulait pas le montrer. Mais, comme Jenny dans la ballade,
« Elle ne pouvait pas croire que c’était lui »,
et se contenta de le fixer dans un silence effaré, jusqu’à ce qu’il se penche et l’embrasse. Alors elle le reconnut, et se dressa d’un bond en s’écriant gaiement,
« Oh mon Teddy ! Oh mon Teddy !
— Chère Jo, tu es donc contente de me voir ?
— Contente ! Mon cher garçon, les mots ne peuvent exprimer ma joie. Où est Amy ?
— Ta mère est allée la chercher chez Meg. Nous nous y sommes arrêtés en chemin, et il n’y a pas eu moyen d’arracher ma femme à leur étreinte.
— Ta quoi ? » s’écria Jo — car Laurie avait prononcé ces deux mots avec une fierté et une satisfaction inconscientes qui l’avaient trahi.
« Oh, diantre ! ça m’a échappé », et il avait l’air si coupable que Jo lui tomba dessus en un éclair.
« Tu t’es marié ?
— Oui, mais je ne le referai plus jamais », et il tomba à genoux, les mains jointes, et sur le visage un mélange de malice, de gaieté et de triomphe.
« Vraiment marié ?
— Tout à fait marié, s’il te plaît.
— Miséricorde ; dans quel pétrin iras-tu te fourrer la prochaine fois ? » et Jo retomba assise avec un hoquet.
« Voilà des félicitations bien caractéristiques, mais pas exactement flatteuses », répliqua Laurie, toujours dans une attitude de pénitent, mais rayonnant de satisfaction.
« À quoi t’attends-tu, quand tu me coupes le souffle en te faufilant comme un voleur et que tu me fais ce genre de révélation ? Lève-toi, idiot, et raconte-moi tout.
— Je ne dirai pas un mot, à moins que tu me laisses reprendre mon ancienne place, et promettes de ne pas te barricader. »
Jo rit comme elle n’avait pas ri depuis bien des jours, et tapota le sofa en guise d’invitation en disant chaleureusement, « Le vieux coussin est dans le grenier, et nous n’en avons pas besoin. Alors viens te confesser, Teddy.
— Comme c’est bon de t’entendre dire “Teddy” ! Tu es la seule à m’appeler ainsi », et Laurie s’assit avec un air ravi.
« Comment t’appelle Amy ?
— Milord.
— C’est bien d’elle. Eh bien, c’est que tu en as l’air ! », et le regard de Jo trahissait clairement qu’elle trouvait son garçon plus beau que jamais.
Le coussin n’était plus là, mais il y avait tout de même une barricade — naturelle celle-ci, dressée par le temps, l’absence et les fluctuations des sentiments. Tous deux en étaient conscients, et pendant une minute ce fut comme si cette barrière invisible se dressait entre eux. Mais elle disparut aussitôt, car Laurie, avec une vaine tentative de dignité, demanda :
« Est-ce que je n’ai pas l’air d’un homme marié et d’un chef de famille ?
— Pas le moins du monde, et tu n’en auras jamais l’air. Tu es devenu plus grand et plus beau, mais tu es toujours le même vaurien.
— Allons, Jo, tu devrais vraiment me traiter avec plus de respect », commença Laurie, qui s’amusait énormément.
« Comment le pourrais-je, quand la seule idée que tu sois marié et rangé est si irrésistiblement drôle que je ne peux garder mon sérieux ! » répondit Jo, avec un sourire jusqu’aux oreilles, si contagieux qu’ils rirent à nouveau de concert, avant de se lancer dans une bonne discussion, à la bonne vieille mode.
« Ce n’est pas la peine que tu sortes dans le froid pour aller chercher Amy, elles sont toutes en route en ce moment même. Je ne pouvais pas attendre. Je voulais être celui qui t’annoncerait la grande surprise, et avoir la “première lichette”, comme nous disions quand nous nous battions pour la crème.
— C’est tout toi, et tu as gâché ton histoire en commençant par la fin. Maintenant, recommence proprement, et raconte-moi comment c’est arrivé. Je meurs d’envie de savoir.
— Eh bien, je l’ai fait pour faire plaisir à Amy », commença Laurie, avec une lumière dans l’œil qui fit s’exclamer Jo :
« Mensonge numéro un. Amy l’a fait pour te faire plaisir. Continuez, et dites la vérité, monsieur, si vous le pouvez.
— Voilà qu’elle se prend pour Marmee. Est-ce que ce n’est pas un régal de l’entendre ? » demanda Laurie au feu, qui étincela comme s’il approuvait. « C’est la même chose, tu sais, nous ne faisons qu’un, elle et moi. Nous avions prévu de rentrer avec les Carrol, il y a un mois, mais ils ont soudain changé d’avis et décidé de passer un autre hiver à Paris. Mais Grandpa voulait rentrer. Il était venu pour me faire plaisir, et je ne pouvais pas le laisser repartir seul. Je ne pouvais pas non plus laisser Amy, et Mrs. Carrol a ces idées anglaises de chaperons et autres sottises, et ne voulait pas laisser Amy venir avec nous. Alors j’ai juste balayé les difficultés en disant, “Marions-nous, et nous pourrons faire comme il nous plaît”.
— Bien entendu. Tu arranges toujours les choses comme il te convient.
— Pas toujours », et quelque chose dans la voix de Laurie incita Jo à poursuivre promptement :
« Comment avez-vous réussi à persuader Tante Carrol ?
— Ça a été difficile, mais à nous deux, nous l’avons convaincue, car nous avions quantité d’arguments pour nous. Il n’y avait pas le temps d’écrire et de demander la permission, mais vous étiez tous d’accord, et il ne s’agissait que de “saisir l’occasion par les chevilles”, comme le dit ma femme.
— Est-ce que nous ne sommes pas fier de ces deux mots, et est-ce que nous n’aimons pas les répéter ? » l’interrompit Jo en s’adressant au feu à son tour, et en observant avec délice la lueur de gaité qui brillait dans les yeux qui avaient été si tragiquement sombres la dernière fois qu’elle les avait vus.
— Peut-être un soupçon, c’est une petite femme si captivante que je ne peux m’empêcher d’être fier d’elle. Enfin, Oncle et Tante étaient là pour assurer la bienséance. Nous étions si absorbés l’un par l’autre que nous étions devenus complètement inutiles l’un à part l’autre, et ce charmant arrangement faciliterait tout, aussi nous l’avons fait.
— Quand, où, comment ? » demanda Jo, dans un accès de curiosité et d’intérêt tout féminins, car elle était incapable de se l’imaginer.
« Il y a six semaines, au consulat américain à Paris. Un mariage très discret bien sûr, car même dans notre bonheur nous n’avions pas oublié la chère petite Beth. »
Jo glissa la main dans celle de Laurie à ces mots, et Laurie caressa gentiment le petit oreiller rouge qu’il se rappelait très bien.
« Pourquoi ne pas nous l’avoir fait savoir, après ? » demanda Jo plus doucement, après un moment de silence.
« Nous voulions vous faire la surprise. Nous pensions rentrer directement à la maison, mais le cher vieux monsieur, sitôt que nous fûmes mariés, décida qu’il ne pouvait pas être prêt avant au moins un mois, et il nous a envoyés passer notre lune de miel où nous le souhaitions. Amy avait un jour appelé Valrose une vraie destination de lune de miel, aussi est-ce là que nous sommes allés, heureux comme on ne l’est qu’une fois dans sa vie. Ma foi, c’était vraiment l’amour au milieu des roses ! »
Laurie sembla oublier Jo un instant, et elle en fut heureuse, car le fait qu’il lui ait raconté ces choses si librement et naturellement lui assurait qu’il avait certainement pardonné et oublié. Elle voulut retirer sa main, mais comme s’il avait deviné la pensée à l’origine de cette impulsion, Laurie la retint, et dit, avec une gravité masculine qu’elle ne lui avait encore jamais vue :
« Jo, chérie, je veux dire une chose, et ensuite nous mettrons ça de côté pour toujours. Comme je te l’ai dit dans ma lettre quand j’ai écrit qu’Amy avait été si bonne avec moi, je ne cesserai jamais de t’aimer, mais l’amour a changé de forme, et j’ai appris à voir que c’est mieux ainsi. Amy et toi avez échangé vos places dans mon cœur, c’est tout. Je pense qu’il devait en être ainsi, et que ça serait arrivé naturellement si j’avais attendu, comme tu le voulais, mais je n’ai jamais su être patient, et je m’en suis tiré avec un cœur brisé. J’étais un garçon alors, entêté et violent, et il a fallu une dure leçon pour me montrer mon erreur. Car c’en était une, Jo, comme tu l’as dit, et je m’en suis rendu compte, après m’être ridiculisé. Ma parole, j’avais l’esprit si embrouillé, à une période, que je ne savais pas qui j’aimais le plus, de toi ou d’Amy, et que j’ai essayé de vous aimer autant l’une que l’autre. Mais je ne le pouvais pas, et quand je l’ai vue en Suisse, tout a semblé s’éclaircir d’un coup. Vous avez toutes les deux trouvé vos places, et j’ai été sûr d’en avoir fini avec l’ancien amour avant de me consacrer au nouveau , de pouvoir honnêtement partager mon cœur entre la sœur Jo et la femme Amy, et les aimer tendrement. Veux-tu bien me croire, et revenir au bon vieux temps où nous avons fait connaissance ?
— Je te crois, de tout mon cœur, mais Teddy, nous ne pourrons jamais redevenir garçon et fille. Le bon vieux temps ne peut revenir, et nous ne devons pas l’espérer. Nous sommes un homme et une femme, maintenant, avec des tâches sérieuses qui nous attendent, car l’heure de jouer est passée, et nous devons renoncer à faire les fous. Je suis sûre que tu en es conscient. Je vois le changement chez toi, et tu le trouveras chez moi. Mon garçon me manquera, mais j’aimerai l’homme tout autant, et je l’admirerai davantage, parce qu’il devient ce que j’espérais pour lui. Nous ne pouvons plus être de petits camarades de jeu, mais nous serons frère et sœur, pour nous aimer et nous entraider tout au long de nos vies, n’est-ce pas, Laurie ? »
Il ne dit pas un mot, mais prit la main qu’elle lui offrait, et y reposa son visage quelques instants, sentant que de la tombe d’une passion juvénile s’était levée une amitié belle et forte, pour leur bien à tous les deux. Puis Jo dit gaiement, car elle ne voulait pas d’un accueil triste,
« Je n’arrive pas à croire que vous autres enfants êtes mariés et allez tenir votre maison. Il me semble que hier encore je boutonnais le tablier d’Amy, et te tirais les cheveux quand tu te montrais taquin. Miséricorde, comme le temps file !
— Vu que l’un des enfants est plus âgé que toi, tu n’as pas besoin de parler comme une grand-mère. Je me flatte d’être un “gentleman de naissance”, comme Peggotty le dit de David, et quand tu verras Amy, tu la trouveras une enfant plutôt précoce », dit Laurie, amusé par ses airs maternels.
« Tu as peut-être quelques années de plus, mais je suis émotionnellement bien plus âgée, Teddy. Les femmes le sont toujours, et cette dernière année a été si difficile que j’ai l’impression d’avoir quarante ans.
— Pauvre Jo ! Nous t’avons laissée l’endurer toute seule, tandis que nous nous amusions. Tu es plus âgée. Voici une ride, et une autre. Tes yeux ont l’air triste quand tu ne souris pas, et quand j’ai touché le coussin, à l’instant, j’y ai trouvé une larme. Tu as eu beaucoup à supporter, et tu as dû le faire seule. Quel animal égoïste j’ai été ! » dit Laurie en se tirant les cheveux, l’air plein de remords.
Mais Jo se contenta de retourner le coussin dénonciateur, et répondit, sur un ton qu’elle essaya de rendre plus gai, « Non, j’avais Père et Mère pour m’aider, et les chers bébés pour me réconforter, et la pensée qu’Amy et toi étiez en sûreté et heureux pour rendre mes ennuis plus faciles à supporter. Je me sens seule, parfois, mais j’ose dire que c’est bon pour moi, et —
— Tu ne le seras plus jamais » l’interrompit Laurie en passant un bras autour d’elle, comme pour la protéger de tous les maux. « Amy et moi n’arriverons à rien sans toi, tu dois venir et montrer aux “enfants” comment tenir une maison, et tout partager avec nous, comme nous avions l’habitude de le faire, et nous laisser te gâter, et être tous merveilleusement heureux ensemble.
— Si je ne devais pas m’interposer, ce serait très plaisant. Je commence déjà à me sentir plus jeune, car tous mes soucis ont l’air de s’être envolés quand tu es arrivé. Tu as toujours été d’un grand réconfort, Teddy », et Jo posa la tête sur son épaule, tout comme elle l’avait fait des années plus tôt, quand Beth était malade et que Laurie lui avait dit de se tenir à lui.
Il baissa les yeux vers elle, se demandant si elle se rappelait cette fois, mais Jo souriait pour elle-même, comme si ses ennuis s’étaient véritablement évanouis à sa venue.
« Tu es toujours la même Jo, qui pleure un instant, et rit le suivant. Tu as l’air bien malicieuse maintenant. Qu’y a-t-il, Grand-mère ?
— Je me demandais comment Amy et toi vous entendiez.
— Comme des anges !
— Oui, bien sûr, mais qui dirige ?
— Je n’ai pas peur de te dire que c’est elle en ce moment, ou du moins je le lui laisse penser — cela lui fait plaisir, tu sais. Petit à petit nous prendrons chacun notre tour, car le mariage, dit-on, diminue vos droits de moitié et double vos devoirs.
— Vous allez continuer comme vous avez commencé, et Amy te dirigera toute ta vie.
— Eh bien, elle le fait de manière si imperceptible que je ne pense pas que cela me dérangera beaucoup. Elle est le genre de femme qui sait comment diriger. En fait, j’aime assez ça, elle vous embobine aussi gentiment et joliment qu’un écheveau de soie, et vous donne l’impression qu’elle vous a fait une faveur tout du long.
— Penser que je vivrais pour te voir en époux soumis, et que cela te plairait ! » s’écria Jo en levant les mains au ciel.
Il était bon de voir Laurie carrer les épaules, et sourire avec un dédain masculin à cette insinuation, en répondant avec son air « hautain » : « Amy est trop bien élevée pour cela, et je ne suis pas le genre d’homme à me soumettre. Ma femme et moi avons trop de respect envers nous-mêmes et envers l’autre pour tyranniser ou disputer. »
Cela plut à Jo, et elle trouvait cette nouvelle dignité tout à fait seyante, mais le garçon semblait très vite devenir un homme, et son plaisir était mêlé de regrets.
« J’en suis certaine. Amy et toi ne vous êtes jamais disputés comme nous en avions l’habitude. Elle est le soleil et moi le vent, comme dans la fable, et le soleil est ce qui a le mieux réussi à l’homme, rappelle-toi.
— Elle peut tout aussi bien tempêter que briller, rit Laurie. Quel sermon j’ai reçu à Nice ! Je t’assure que c’était bien pire que n’importe quelle de tes réprimandes — un véritable brûlot. Je te raconterai tout cela un de ces jours — elle ne le fera jamais, parce qu’après m’avoir dit qu’elle me méprisait et avait honte de moi, elle a donné son cœur à l’objet de son mépris et a épousé le bon à rien.
— Quelle bassesse ! Eh bien, si jamais elle te martyrise, viens à moi, et je te défendrai.
— J’ai l’air d’en avoir besoin, n’est-ce pas ? » dit Laurie en se levant avec une attitude grave, qui vira à la béatitude lorsque que la voix d’Amy se fit entendre :
« Où est-elle ? Où est ma chère vieille Jo ? »
Toute la famille fit son entrée et tout le monde s’étreignit et s’embrassa, et après plusieurs vaines tentatives, on fit s’asseoir les trois voyageurs pour les contempler et les admirer. Mr. Laurence, mieux portant que jamais, avait tout autant bénéficié que les autres de son escapade à l’étranger, car son côté bourru avait presque disparu, et sa courtoisie à l’ancienne ravivée le rendait plus aimable que jamais. C’était un vrai bonheur de le voir rayonner devant « mes enfants », comme il appelait le jeune couple, une plus grande joie encore de voir Amy lui offrir l’affection filiale qui avait complètement conquis son vieux cœur, et mieux que tout, de voir Laurie évoluer autour d’eux, comme s’il n’allait jamais se fatiguer du charmant tableau qu’ils formaient.
À la seconde où elle avait posé les yeux sur Amy, Meg avait été consciente que sa propre robe n’avait rien de parisien, que la jeune Mrs. Moffat serait complètement éclipsée par la jeune Mrs. Laurence et que « Milady » était une femme tout à la fois élégante et gracieuse. Jo pensait, en regardant le couple, « Comme ils vont bien ensemble ! J’avais raison, et Laurie a trouvé la fille belle et accomplie qui ornera bien mieux sa maison que Jo la maladroite, et sera pour lui une fierté plutôt qu’un tourment. » Mrs. March et son mari souriaient et hochaient la tête, l’air heureux, car ils voyaient que leur plus jeune fille avait réussi, non seulement sur le plan matériel, mais surtout sur le plan de l’amour, de la confiance et du bonheur.
Car le visage d’Amy était empreint de la douce lumière qui révèle un cœur paisible, sa voix évoquait une tendresse nouvelle, et la contenance froide et guindée était devenu une dignité tranquille, à la fois féminine et victorieuse. Aucune affectation ne l’entachait, et la douceur cordiale de ses manières était plus charmante que la beauté nouvelle ou l’ancienne grâce, car elle la marquait du sceau indiscutable de la véritable dame qu’elle avait espéré devenir.
« L’amour a fait beaucoup pour notre petite fille », dit doucement sa mère.
« Elle a eu un bon exemple devant elle toute sa vie, ma chérie », chuchota Mr. March en retour, avec un regard aimant pour le visage ridé aux cheveux grisonnants à côté de lui.
Daisy était incapable de détacher les yeux de sa « joulie Tatie », et s’attacha comme un chien de manchon à la merveilleuse châtelaine et ses si jolies breloques. Demi prit le temps de réfléchir à cette nouvelle relation avant de se compromettre en acceptant un pot-de-vin, sous la forme tentatrice d’une famille d’ours en bois de Berne. Une attaque par le flanc le conduisit toutefois à se rendre sans condition, car Laurie savait par où le prendre.
« Jeune homme, le jour où j’ai eu l’honneur de faire ta connaissance, tu m’as frappé au visage. J’exige réparation », et sur ce le très grand oncle se mit à chahuter et ébouriffer le tout petit neveu d’une façon qui endommagea sa dignité de philosophe tout autant qu’elle ravit son âme de jeune garçon.
« Dieu la bénisse, elle est en soie de la tête aux pieds ; n’est-ce pas plaisant de la voir ‘ssise ici, fraîche comme une rose, et d’entendre tout le monde appeler la petite Amy “M’ame Laurence” » marmonnait la vieille Hannah, qui ne pouvait résister à jeter de fréquents coups d’œil à travers la porte tandis qu’elle mettait la table d’une manière des plus hasardeuses.
Miséricorde, comme ils parlaient ! D’abord l’un, puis l’autre, puis tous éclatèrent en même temps — essayant de raconter l’histoire de ces trois ans en une demi-heure. Heureusement on servit bientôt le thé, pour prendre une pause et rafraîchir tout ce petit monde — car ils auraient fini par perdre la voix en continuant de la sorte. Quelle joyeuse procession ils formèrent pour se rendre dans la petite salle à manger ! Mr. March escortait fièrement « Mrs. Laurence » ; tout aussi fière, Mrs. March s’appuyait sur le bras de son « fils ». Le vieux gentleman emmena Jo en chuchotant, « Vous devrez être ma petite fille maintenant », avec un regard vers la place vide au coin du feu, qui poussa Jo à lui répondre, les lèvres tremblantes, « J’essaierai de la remplacer, Sir. »
Les jumeaux caracolaient derrière, certains que Noël était arrivé avant l’heure, — car tout le monde était si pris par les nouveaux venus qu’ils étaient libres de faire comme bon leur semblait, et vous pouvez être certains qu’ils se saisirent de l’opportunité. Comme ils se gorgèrent de thé et de pain d’épices ! Ils reçurent chacun un petit pain encore chaud, et, cerise sur le gâteau, purent faire disparaître de fascinantes petites tartes dans leurs petites poches, où elles finirent, les traîtresses, en tas de miettes collantes — leur enseignant la fragilité de la nature humaine et de la pâtisserie ! La conscience alourdie par la séquestration des tartes, et craignant que les yeux vifs de Dodo ne percent à jour la fine couche de batiste et de laine qui dissimulait leur butin, les petits pécheurs vinrent se coller à « Dranpa », qui n’avait pas ses lunettes. Amy, passée de mains en mains comme les rafaîchissements, retourna au parloir au bras du Père Laurence ; les autres paires se firent comme à l’aller, et cet arrangement laissa Jo sans compagnon. Cela ne la dérangea pas sur l’instant, car elle s’attarda pour répondre à la question pressante d’Hannah,
« Est-ce que Miss Amy va prendre son coup (coupé) et se servir de toute cette jolie vaisselle en argent qu’ils ont là-bas ?
— Je ne serais pas surprise qu’elle roule dans une voiture à six chevaux, mange dans des assiettes en or, et porte des diamants et de la dentelle tous les jours. Teddy pense que rien n’est trop beau pour elle », répondit Jo avec une infinie satisfaction.
— Et c’est bien vrai ! Vous voudrez du hachis ou des croquettes de poisson pour déjeuner demain ? demanda Hannah.
— Peu importe. »
Et Jo ferma la porte, trouvant les questions de nourriture malvenues en cet instant. Elle resta un moment à regarder les autres se rendre à l’étage, et quand les petites jambes de Demi gravirent la dernière marche, un sentiment soudain de solitude l’assaillit avec tant de force qu’elle regarda la pièce autour d’elle de ses yeux embrumés, comme pour trouver quelque chose à quoi s’appuyer puisque même Teddy l’avait abandonnée. Si elle avait su quel cadeau d’anniversaire venait à elle, plus proche de seconde en seconde, elle n’aurait pas pensé, « Je lâcherai une petite larme quand j’irai au lit. Ce n’est pas le moment de me montrer lugubre. » Puis elle se passa une main sur les yeux — car, fidèle à son habitude garçonne, elle ne savait jamais où se trouvait son mouchoir — et elle avait tout juste réussi à afficher un sourire quand on frappa à la porte d’entrée.
Elle alla ouvrir avec une hâte hospitalière, et sursauta comme si un autre fantôme était venu la surprendre, car devant elle se tenait un grand monsieur barbu, rayonnant dans l’obscurité comme un soleil de minuit.
« Oh, Mr. Bhaer, je suis si contente de vous voir ! » s’écria Jo, en lui saisissant les mains comme si elle craignait que la nuit ne l’avale avant qu’elle puisse le faire entrer.
« Et moi de fous voir, miss Marsch — mais non, fous avez des infités — » et le Professeur s’interrompit comme le son des voix et le bruit des pas de danse leur parvenaient.
« Non, du tout, seulement la famille. Ma sœur et mes amis viennent juste de rentrer, et nous sommes tous très heureux. Entrez, joignez-vous à nous. »
Bien que très sociable, je pense que Mr. Bhaer serait parti pour revenir un autre jour, mais comment le pouvait-il, quand Jo avait fermé la porte derrière lui, et l’avait délesté de son chapeau ? Peut-être que son visage avait quelque chose à y voir, car elle avait oublié de cacher sa joie de le voir, et l’affichait avec une franchise qui se prouva être irrésistible pour l’homme solitaire, dont l’accueil surpassait ses espoirs les plus fous.
« Si je ne dois pas être Monsieur de Trop*, je serai très heureux de les foir tous. Fous avez été malade, mon amie ? »
Il avait posé la question assez brusquement, car, tandis que Jo accrochait son manteau, la lumière était tombée sur son visage, et il y avait vu du changement.
« Pas malade, mais fatiguée et soucieuse. Nous avons eu des ennuis depuis que je vous ai vu la dernière fois.
— Ah, oui, je sais. Mon cœur a eu mal pour fous quand je l’ai appris », et il lui serra à nouveau les mains, avec un visage si compatissant que Jo eut l’impression qu’aucun réconfort n’égalerait jamais ce regard plein de gentillesse, et le contact de ces grandes mains chaudes.
« Père, Mère, voici mon ami, le Professeur Bhaer », dit-elle, avec un air et un ton empreints d’une telle fierté et d’un tel plaisir irrépressibles qu’elle aurait tout aussi bien pu faire sonner une trompette et ouvrir la porte avec une révérence.
Si l’étranger doutait d’être le bienvenu, il fut tranquillisé en un instant par l’accueil chaleureux qu’on lui fit. Tout le monde le reçut avec bienveillance, d’abord pour faire plaisir à Jo, mais très vite ils l’apprécièrent pour lui-même. Ils ne pouvaient s’en empêcher, car il était porteur du talisman qui ouvre tous les cœurs, et ces gens simples l’aimèrent aussitôt, plus enclins encore à l’aimer parce qu’il était pauvre. Car la pauvreté enrichit ceux qui sont au-dessus d’elle, et est un passeport assuré auprès des âmes vraiment hospitalières. Mr. Bhaer prit place en regardant autour de lui avec l’air d’un voyageur qui frappe à une porte étrangère, et se trouve chez lui une fois qu’elle s’est ouverte. Les enfants vinrent à lui comme des abeilles attirées par le miel, et installés sur chacun de ses genoux, se mirent en œuvre de le captiver en fouillant ses poches, en lui tirant la barbe, et en examinant sa montre avec l’audace de la jeunesse. Les femmes se télégraphièrent mutuellement leur approbation, et Mr. March, sentant qu’il avait trouvé un semblable, fit montre de trésors de conversation pour son invité, tandis que John écoutait et appréciait la discussion sans dire un mot, et que Mr. Laurence trouvait impossible d’aller se coucher.
Si Jo n’avait pas été occupée, le comportement de Laurie l’aurait amusée ; car une pointe, non pas de jalousie, mais d’une sorte de suspicion, le fit au début garder ses distances, et observer le nouveau venu avec une circonspection amicale. Mais cela ne dura pas. Il se prit d’intérêt malgré lui, et avant de s’en rendre compte, fut attiré dans le cercle. Car Mr. Bhaer s’exprimait bien, dans cette atmosphère cordiale, et se faisait justice. Il ne parla que peu à Laurie, mais il le regardait souvent, et une ombre passait sur son visage, comme s’il regrettait sa propre jeunesse, en regardant ce jeune homme dans la fleur de l’âge. Puis ses yeux se tournaient vers Jo, si mélancoliques qu’elle aurait sûrement répondu à sa question muette si elle s’en était aperçue. Mais Jo devait se soucier de ses propres yeux, et pressentant qu’elle ne pouvait leur faire confiance, elle les gardait prudemment sur la petite chaussette qu’elle tricotait, en tante célibataire modèle.
Un regard furtif de temps à autre la rafraichissait comme une lampée d’eau fraîche après une marche éprouvante, car ces coups d’œil en coin lui révélaient plusieurs détails de bon augure. Le visage de Mr. Bhaer avait perdu son expression absente, et animé avec son intérêt pour le moment présent, était véritablement jeune et séduisant, pensa-t-elle, oubliant de le comparer à Laurie comme elle le faisait d’habitude avec les inconnus, à leur grand détriment. Puis il avait l’air très inspiré, même si les coutumes funéraires des anciens, vers lesquelles la discussion s’était égarée, pouvaient ne pas être considérées un sujet bien passionnant. Jo rayonna quand Teddy se fit « moucher » au cours d’un débat, et se dit, tout en regardant le visage absorbé de son père, « Comme il aimerait pouvoir parler tous les jours à quelqu’un comme mon Professeur ! » Enfin, Mr. Bhaer portait un nouveau costume noir, qui lui donnait plus que jamais l’allure d’un gentleman. Son épaisse chevelure avait été taillée et soigneusement peignée, mais ne resta pas coiffée bien longtemps, car dans ses moments d’exaltation, il l’ébouriffait de cette drôle de façon qu’il avait, et Jo préférait le voir hérissé plutôt que lissé, parce qu’elle pensait que cela donnait à son beau front quelque chose de Jove. Pauvre Jo, comme elle glorifiait cet homme ordinaire, tout en tricotant, silencieuse mais ne laissant rien lui échapper, pas même le fait que Mr. Bhaer avait des boutons de manchettes dorés à ses poignets immaculés.
« Ce cher vieil ami ! Il n’aurait pas davantage soigné sa mise s’il avait voulu courtiser une dame », pensa Jo, et une pensée soudaine née de ces mots la fit rougir si visiblement qu’elle dut laisser tomber sa pelote et lui courir après pour cacher son visage.
La manœuvre n’eut pas le succès espéré, cependant, car alors qu’il était sur le point de mettre le feu à un brasier funéraire, le Professeur abaissa sa torche, et plongea après la petite balle bleue. Bien sûr, ils se cognèrent violemment la tête et se redressèrent tout étourdis, rougissant et riant, sans la pelote, avant de reprendre leurs sièges en souhaitant ne pas les avoir quittés.
Personne ne vit passer la soirée, car Hannah avait habilement fait disparaître les bébés quelques heures plus tôt, leurs têtes dodelinantes comme des coquelicots, et Mr. Laurence était rentré se reposer. Les autres restèrent assis autour du feu à discuter sans se soucier de l’heure, jusqu’à ce que Meg, dont l’esprit maternel était saisi de la conviction que Daisy était tombée du lit et que Demi avait mis le feu à sa chemise de nuit en étudiant le mécanisme des allumettes, fasse mine de s’en aller.
« Nous devons chanter, comme au bon vieux temps, car nous sommes tous à nouveau rassemblés », dit Jo, se disant que donner de la voix serait un exutoire sûr et plaisant pour les émotions débordantes de son âme.
Ils n’étaient pas tous présents. Mais personne ne trouva ces mots indélicats ou inexacts, car Beth semblait être encore parmi eux, une présence paisible, invisible, mais plus aimée que jamais, puisque la mort ne pouvait briser les liens familiaux que l’amour rendait indissolubles. Le petit fauteuil était toujours dans son coin. Le panier bien ordonné, avec l’ouvrage qu’elle avait abandonné quand l’aiguille s’était faite « si lourde », était toujours sur la même étagère. L’instrument bien-aimé, rarement utilisé à présent, n’avait pas été déplacé ; et le visage de Beth au-dessus de lui, sereine et souriante comme dans l’ancien temps, veillait sur eux et semblait dire : « Soyez heureux. Je suis là. »
« Joue quelque chose, Amy. Montre-leur combien tu as progressé », dit Laurie, avec une fierté excusable pour sa prometteuse élève.
Mais Amy souffla, les yeux pleins de larmes, en faisant pivoter le tabouret fané, « Pas ce soir, mon chéri. Je ne peux pas me mettre en avant ce soir. »
Mais elle fit montre de mieux que de virtuosité ou de talent, car elle chanta les chansons de Beth avec une tendre musicalité que les meilleurs professeurs n’auraient pu enseigner, et toucha les cœurs de ses auditeurs avec un pouvoir plus doux que n’aurait pu lui donner tout autre inspiration. La pièce était très silencieuse, quand la voix claire s’interrompit soudain au dernier vers de l’hymne favori de Beth. Il était difficile de dire, « La Terre ne connaît pas de chagrin que le Ciel ne puisse guérir »,
et Amy prit appui sur son époux qui se tenait derrière elle, avec le sentiment que son retour à la maison n’était pas tout à fait parfait sans le baiser de Beth.
« Maintenant, nous devons finir avec la chanson de Mignon, car Mr. Bhaer la chante », dit Jo, avant que le silence ne soit trop pénible. Et Mr. Bhaer s’éclaircit la gorge avec un « Hem ! » de contentement, et s’avança dans le coin où se tenait Jo, en disant,
« Vous chanterez avec moi ? Nous nous accordons parfaitement bien. »
C’était là une plaisante fiction, car Jo n’avait pas plus de sens musical qu’une sauterelle. Mais elle aurait accepté même s’il lui avait proposé de chanter un opéra, et gazouilla avec abandon, sans considération pour le tempo ou la tonalité. Peu importait, au fond, car Mr. Bhaer chantait comme un véritable Allemand, bien et avec cœur, et Jo se contenta bientôt de bourdonner en fond, pour mieux écouter la voix profonde qui semblait chanter pour elle seule.
« Connais-tu le pays où fleurit le cédrat »,
avait été le vers préféré du Professeur, car « das Land » était l’Allemagne pour lui, mais aujourd’hui il semblait s’attarder, avec une chaleur et une mélodie particulière, sur les mots :
« Là-bas, oh, là-bas, pourrais-je,
Avec toi, ma bien-aimée, y aller ! »
et une auditrice fut si emballée par la tendre invitation qu’elle se languissait de lui dire qu’elle connaissait le pays en question, et partirait avec joie, quand il le voudrait.
La chanson fut considérée un grand succès, et le chanteur se retira couvert de lauriers. Mais quelques minutes plus tard, il oublia complètement ses bonnes manières, et fixa Amy qui mettait son bonnet, car elle lui avait simplement été présentée comme « ma sœur », et personne ne l’avait appelée par son nouveau nom depuis qu’il était arrivé. Il s’oublia encore davantage quand Laurie dit, de la manière la plus gracieuse, au moment de partir,
« Ma femme et moi sommes très heureux de vous avoir rencontré, Sir. S’il vous plaît, rappelez-vous que vous serez toujours bienvenu de l’autre côté du chemin. »
Et le Professeur le remercia si chaleureusement, soudain illuminé de satisfaction, que Laurie trouva que c’était le vieux bonhomme le plus délicieusement démonstratif qu’il avait jamais rencontré.
« Je dois partir aussi, mais je reviendrai avec plaisir, si vous me le permettez, chère madame, car je dois rester en ville quelques jours pour affaire. »
Il parlait à Mrs. March, mais il regardait Jo, et la voix de la mère donna un accord aussi cordial que les yeux de la fille, car Mrs. March n’était pas aussi aveugle quant aux intérêts de ses enfants que Mrs. Moffat le supposait.
« Je pense que c’est un homme sage », remarqua Mr. March avec une satisfaction sereine, devant la cheminée, une fois le dernier invité parti.
« Je sais que c’est un homme bon », ajouta Mrs. March avec une approbation décidée, en remontant la pendule.
« Je pensais bien que vous l’aimeriez », fut tout ce que dit Jo avant de filer se coucher.
Elle se demandait quelle affaire avait amené Mr. Bhaer en ville, et finit par décider qu’il était censé recevoir quelque grande récompense, quelque part, mais avait été trop modeste pour le mentionner. Si elle avait vu son visage quand, à l’abri dans sa propre chambre, il regarda le portrait d’une jeune dame sévère, avec une abondante chevelure, qui semblait sombrement contempler le futur, cela aurait pu éclairer sa lanterne ; en particulier quand il éteignit les lampes, et embrassa le portrait dans le noir.
#little women#les quatre filles du docteur march#jo march#theodore laurence#amy march#friedrich bhaer#french translation
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Post-Kv1 : Arthur et Guenièvre ne se couchent jamais à la même heure. Arthur doit souvent présider des réunions après dîners car il y a tant à reconstruire au royaume de Logres.
De toute manière, ils font chambre à part en Carmelide.
Un soir, Arthur passe devant la chambre de la Reine. Il a envie de toquer à la porte : il veut juste la voir, lui dire bonne nuit.
Il reste de longues minutes devant cette porte close. Il lève la main pour frapper. Mais il se retient. Un couple vieux de 25 ans, ça a beaucoup d'habitudes. Et lui, cherchant la compagnie de son épouse, ça n'en a jamais fait partie.
Guenièvre se lève souvent en cours de nuit, depuis son retour dans sa terre natale. Son sommeil est devenu léger, haché avec ses longues années à la Tour. Les fantômes de Ban ont rempli ses nuits de cauchemars mais surtout l'ont rendu un tantinet insomniaque.
Alors en Carmelide, quand le sommeil ne veut pas venir, elle quitte silencieusement sa chambre. A pas feutrés, elle se promène dans les couloirs puis se rend dans les cuisines pour se préparer un peu de tisane. Elle n'est pas sûre que les herbes aient beaucoup d'effet mais le goût léger de la camomille est si agréable...
En retournant à sa chambre, Guenievre passe devant celle d'Arthur. Elle sait que les journées du roi sont longues. Il a déjà l'air éreinté par ses responsabilités. Elle s'arrête devant la porte. Comment va-t-il ? Est ce qu'il garde le moral ?
La Reine n'a pas pu lui dire bonne nuit. Il est toujours demandé après les repas du soir par son père, un chevalier...
Elle aimerait le voir. Est ce qu'il l'embrasserait à nouveau ? Une simple bise sur la joue lui ferait déjà tellement plaisir.
Pourrait-elle prendre l'initiative ? Elle y a de nombreuses fois songé mais...
Par l'embrasure de la porte, Guenievre voit de la lumière. Son époux est probablement plongé dans des rapports ennuyeux.
Elle lève la main pour frapper. Mais elle retient son geste, triste. Il y a une barrière qu'ils ont franchi à la Tour mais elle semble se dresser plus haute encore depuis.
Cette nuit-là, ils s'endormiront seuls. Leurs pensées tournées vers la chambre de l'autre.
Une petite porte close entre deux. Un désir puissant de la franchir.
Mais en sont-ils dignes ?
#arthur x guenièvre#kaamelott#arthur x guenievre#pendranièvre#pendranievre#trop long pour être un prompt#un peu court pour être une fic ?#je crois que les spécialistes du Pendranievre sont en train de me refiler le virus#ai je très envie d'écrire des fics sur ces deux-là ? OUI#est ce que je pense en avoir les capacités ? NON lol#my pendranievre works
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La chienlit ou... pire ?
On a beau avoir envie de ne pas trop ''coller'' à l'actualité, il arrive un moment où il devient difficile de ''se défiler" : si l'on écoute bien ce que disent les gens chez la boulangère ou dans les queues immenses des stations-service, et si on va au delà des mensonges de nos hommes politiques et de nos plumitifs si prompts à dire n'importe quoi, il est évident que nous vivons une sorte de ''tournant de l'Histoire'' après lequel ''plus rien, sans doute, ne sera comme avant''... Tous les éléments semblent réunis pour qu'on se réveille bientôt avec une gueule de bois ''XXL'' !
On a beau fermer tout grands les yeux : il n'y a pas une seule catégorie sociale qui, en France, soit satisfaite de son sort... et chacun de brandir les motifs de son mécontentement, en paraissant sûr du bien fondé de ses récriminations, malgré la variété des situations. Policiers, magistrats, soignants, enseignants, pompiers, artisans, ouvriers, retraités, fonctionnaires, éboueurs... il ne reste guère que les vendeurs de vélos électriques, les marins au long cours (absents, par définition !) et les Chevaliers du Tastevin qui n'égrainent pas leur rancœur et leur ras-le-bol (encore que, pour cette dernière catégorie, je ne suis pas aussi certain que j'en ai l'air...). Et aussi, bien sûr, les prébendiers du macronisme, qui auraient tout à perdre dans une remise à plat de ce qui cloche dans le pays...(NB : en ce qui concerne cette catégorie-là --petite en nombre et grande en pouvoir de nuisance--, je n'ai aucun doute : ils sont prêts à tout, pour que le bordel général continue !).
Devant un mal-être en voie de généralisation tous azimuts, osons poser la question : ''A quoi est due cette crise existentielle ?'' –qui, en plus, a l’air de vouloir durer ''un certain temps'', et engloutir peu à peu tous les secteurs de la société... Eh ! bien, de manière qui va paraître surprenante à certains, elle est due avant tout à la décision criminelle qu'ont prise nos hommes politiques d'écouter le chant mortel des sirènes écologistes qui de Charybde à Scylla, sèment le mal pour que nous récoltions la tempête. De manière moins décisive, elle doit beaucoup à l'actuelle guerre en Ukraine –ce qui revient à redire (bis) : ''à la décision criminelle qu'ont prise nos hommes politiques d'écouter le chant mortel des sirènes’’ démocrates américaines, dont l’inculture transperce les décennies et déconstruit les siècles...
L'intervention mortifère des écologistes dans la logique gouvernementale, d'abord. De Gaulle avait ''compris demain'' et avait, en conséquence, armé la France d'un bouclier énergétique à la hauteur du monde qu'il voyait venir... et des besoins d'énergie (à l'époque difficilement prévisibles, mais déjà en filigrane) : notre formidable réseau de centrales nucléaires, qui nous ouvrait un futur plutôt plus heureux que tous les autres pays. Sous l'influence pernicieuse des dangereux ''Grünen'' allemands (''Atomkraft ? Nein, Danke !''), nos lamentables ''zécolos'', bien plus intéressés par la destruction de notre civilisation que par le sauvetage de la planète –qui n'est pour eux qu'un gadget de comm' destiné à leurrer le gogo-- ont convaincu (en un ou deux mots !) les dirigeants archi-nuls dont nous nous sommes dotés, élection après élection, d'écouter leurs contre arguments pernicieux. Nous payons cher la réélection de Macron, qui, après avoir tout fait pour être réélu... ne sait que faire de ce ''rab'' de pouvoir qu’il gaspille et qui se perd dans le ''rien''.
Vous rendez-vous compte du mal que Nicolas Hulot, le faux illuminé / vrai essoufflé de Ushuaïa, un temps l'homme le plus populaire de France d'après un sondage truqué, a causé à notre pays ? On lui doit tout, à celui-là : le projet de fermeture des centrales, le plan ''50% d'énergie renouvelable'', la chute vertigineuse des budgets d'entretien de nos 19 centrales et de leurs 58 réacteurs, la perte d'un ''corps'' de spécialistes que le monde nous enviait... et par voie de conséquence, la ''mise à poil'' complète d'EDF, et l'état déplorable où se retrouve aujourd'hui cet ex-fleuron, qui ne peut plus faire face aux besoins du pays... Rappelons que les contrôles et la maintenance préventive ont conduit ce même EDF à prolonger l’arrêt des réacteurs de Civaux 1, Civaux 2, Chooz 1, Chooz 2 et Penly 1 etc etc... On lui doit aussi l'enlaidissement irrattrapable de toutes nos ex-belles campagnes où s'est déployé son génie malfaisant : foutre en l'air, et pour longtemps, tous nos paysages... pour produire moins de 1,6% d'électricité dite ''éolienne''. Il y a de quoi en pleurer...
On aurait pu admettre cette écologie ‘’que punitive’’ si nos privations avaient eu la plus petite utilité... Mais on sait maintenant que si toute activité humaine s'arrêtait en France en un instant, ce ''manque'' ne serait même pas perceptible à l'échelle terrestre, notre nuisance totale étant inférieure à 0,9 % de ce que consomment ou fabriquent ''tous les autres'' ! Autrement dit : tous les efforts qu'on nous impose ''quoi qu'il en coûte'' et à grande souffrance (je pense aux milliards dépensés pour nous interdire la voiture... qui est plébiscitée sans limite à chaque fois que le peuple peut s'exprimer sans contrainte et dire ce qu'il a sur le cœur –dans ce cas : ''gros sur la patate'' !)... ne sont d'aucune utilité, et tout l'argent dépensé sur ce chapitre serait mieux utilisé ailleurs, pour un résultat écologique plus substantiel, une preuve supplémentaire de ce grand décalage entre slogans et vérité étant fourni aujourd'hui même : la Nupes, jamais en retard d'une bataille –ou deux !-- trouve qu'il faut faire plus... sur ce non-sujet totalement dépassé et démodé.
De manière étrange, le même échec prévisible se concrétise à propos de la crise générale et illimitée que nous avons fabriquée autour de la guerre russo-ukrainienne : nos Nuls au Pouvoir, sans expérience ni jugeote, ont choisi le ''blocus'' et l'humiliation comme armes pour faire céder Poutine : les deux seules vouées à l'échec ! Un minimum de culture leur aurait permis de savoir que aucun blocus, jamais, nulle part, n'est arrivé aux objectifs qui l'avaient ''justifié'' (sic !). Que croyez-vous ? Pan ! Rebelote ! Et nos benêts persistent, contre vents et marées : ils sont prêts à affronter une guerre nucléaire... dont ''l'autre'' sera seul responsable, disent-ils.... mais nous, tous morts ! (NDLR : une fois que je serai vitrifié, ça me fera belle jambe de savoir que ce qui restera de la communauté internationale Mad Max --dont, bien sûr, pas un seul européen, pas un seul occidental... et une poignée d'hommes blancs, en Nouvelle Zélande-- aura dit que Poutine était responsable !)
Il est évident que les seuls chemins qui restent ouverts si on veut s'en sortir sans trop de casse, c'est l'abandon de toutes les effroyables raisons qui continuent, ''quoi qu'il en coûte'' à fabriquer des gouffres infinis entre les populations et ceux qui persistent à se dire ''leurs représentants'' alors que, à la seconde-même où ils sont élus, ils deviennent les défenseurs de causes idiotes dont personne (ou presque) ne veut, et mauvaises pour l'humanité qui est malheureuse par leur faute, comme nous le vérifions 50 fois par jour !
Mais que croyez-vous qu'il va se passer ? ''Ils'' (Macron et ses ultimes soutiens) vont continuer à nous emmerder avec leurs dadas anti-bagnole, leur vitesse à epsilon km/h, leur manque total de prévision et de ''vista'', leurs analyses à l'opposé du réel, et leur incompréhension encyclopédique de ce qui va arriver... Et Macron, bien décidé à ne rien changer à sa pauvre prestation, va nous confirmer (en deux mots, dans ce cas !) que l'auto est et sera un péché, le chauffage une ignominie, les soins une marotte, les vaccins inutiles (mais s'ajoutant les uns aux autres, 4, 5, 6, toujours sans gêner en rien la transmission ou la contagion –comme c'est le cas depuis 2 ans...) un mieux être pour les ''Big Pharma''... et le ''plan éoliennes'' un moindre mal... alors qu'il est de toute première urgence de l'abandonner en totalité, et d'oublier le plan ''50% de ‘’réutilisable’’ avant 2035'', cette imbécillité ''XXL'' !
Et pendant ce temps, chaque jour que le bon Dieu fait, des villes charmantes, où il faisait bon vivre jusqu'à Macron, basculent dans une vraie violence, islamo-portée : Douai, Lens, Agde, Arras, Maubeuge, Montbéliard, Auxerre ou Angoulême se retrouvent au coude à coude avec Avignon, la Courneuve, Bobigny et tout le Neuf-trois, pour ''les coups et blessures volontaires hors du cadre familial'' recensés par la police et la gendarmerie. Et tous nos commentateurs officiels (''donc’’ (?) nuls, menteurs et ''hors sol'') s'étonnent du ras-le-bol qui grandit. Jusqu'à quand ? De grâce, messieurs les faux tout puissants/vrais nuls, sortez de vos grilles de lecture périmées (qui, ayant leur inspiration à gauche, ont toujours été des horreurs ne correspondant à rien de ce qu'il aurait fallu...). Je vous en supplie : faites montre d'un peu de courage ! Demain, après demain, le jour d'après... il sera trop tard ! Ouvrez les yeux : c'est l'horreur autour de vous, et vous regardez ailleurs !
H-Cl.
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Pourquoi on ne peut pas dire « Les développeurs n'avaient qu'à repousser le jeu »
C'est une idée qui revient souvent, pour diverses raisons. Une fonctionnalité coupée au développement ? « Ils auraient dû prendre deux mois de plus et la mettre... » Des boss dupliqués dans Elden Ring ? « J'aurais préféré qu'ils fassent plus de boss uniques quitte à sortir le jeu un an plus tard... » Un jeu qui sort dans un triste état, comme Batman Arkham Knight ou Cyberpunk 2077 ? « Ils auraient dû repousser le jeu. » « Ils auraient dû prendre leur temps au lieu de sortir un truc pas fini »
Cela semble intuitif. A priori, on s'est tous retrouvés à un moment ou un autre devant une création dont on n'était pas satisfait, se disant qu'on aurait dû plus la peaufiner.
Seulement, on n'a pas toujours ce choix-là. Et c'est encore plus vrai dans l'industrie du jeu-vidéo. Les développeurs ne sont pas toujours maîtres de leur date de sortie, pour plusieurs raisons.
Comprenez bien que mon but n'est surtout pas de vous dire « ne critiquez pas » (au contraire), mais plutôt de ne pas être trop prompt à jeter la pierre à des développeurs qui auraient soi-disant bâclé leur travail.
Disclaimer : je ne suis pas un professionnel de l'industrie, mais un joueur. Et autant je suis bien renseigné sur l'industrie, autant mon avis reste celui d'un amateur : ne prenez pas ça pour une vérité absolue.
Retour sur investissement
Le premier aspect, c'est que derrière les jeux-vidéo et les studios qui les développent, il y a des actionnaires. Et passé un certain temps de développement, ceux-ci vont vouloir voir les fruits de leur investissement. Ou alors, un report correspondrait à augmenter les ressources allouées au projet et les parties prenantes souhaitent les mobiliser sur d'autres projets. Bref, c'est triste, c'est frustrant, mais parfois, par manque de temps, de ressources financières ou humaines, on va juste dire aux développeurs « Non, vous devez sortir le jeu pour telle date. » C'est ce qui est arrivé à Cyberpunk 2077, sorti fin 2020... alors que plusieurs développeurs estimaient que le développement devait continuer jusque début 2022.
Retard technologique
Au delà des aspects financiers et temporels s'ajoute une autre problématique, qui les renforce indirectement.
On n'y pense pas forcément beaucoup, mais plus on repousse un jeu, plus l'industrie progresse et plus le paysage vidéoludique s'agrandit. Pendant que le temps de développement est rallongé, d'autres jeux vont sortir et potentiellement définir de nouveaux standards.
Jusque-là, il n'y a rien de particulièrement surprenant. Tout ce que j'ai dit, c'est que la concurrence existe. Mais pour un gros projet dont le développement est long, accumuler les reports serait accumuler autant de risques que le jeu, à sa sortie, ne soit plus au niveau « standard » de l'industrie. Cela peut se voir sur plusieurs points, mais le plus évident est au niveau graphique : même si tout le monde ne se préoccupe pas autant des graphismes dans un jeu-vidéo, la comparaison avec le reste de l'industrie se fera, que ce soit au niveau de l'éclairage, des textures, de l'optimisation, des particules etc.
Mais ce n'est qu'un aspect parmi d'autres. N'importe quel défaut du jeu sera d'autant plus criant si le reste des jeux du monde ne l'a pas. Cet exemple ne concerne pas un jeu qui a été reporté, mais les défauts d'interface et de menus d'Elden Ring, en 2022, sont beaucoup plus graves que ceux de Dark Souls sorti onze ans plus tôt. Et pourtant, l'interface n'est pas si différente.
A priori, ce n'est pas le genre de choses qui empêcherait un report isolé. En revanche, si le jeu a déjà été reporté trois fois ou plus (comme un certain... Cyberpunk 2077), cela peut faire freiner les gestionnaires du projet pour un nouveau report.
Et le crunch, dans tout ça ?
Ce qui me dérange le plus quand je lis des choses comme « J'aurais préféré que le jeu sorte plus tard », c'est qu'on oublie complètement les conditions de travail des développeurs dans tout cela.
Et autant ça pouvait peut-être se comprendre il y a plusieurs années, autant en 2022, ce n'est clairement plus possible de penser juste à son plaisir de joueur sans penser aux humains derrière le jeu ! Avec Naughty Dog (The Last of Us, Uncharted), Santa Monica (God of War 2018), CD Projekt RED (The Witcher 3, Cyberpunk 2077) ou encore Rockstar (Red Dead Redemption 2), on sait que nombreux sont les studios où la culture du crunch est bien implantée et où ont régné des cadences de travail infernales. Et quand un jeu est reporté, cela peut signifier que le jeu sera meilleur, mais cela peut aussi signifier que les développeurs vont crunch sur une plus longue durée. Ca s'est vu notamment avec Cyberpunk 2077. On ne sait pas ce qu'il se passe dans tous les studios ou sur tous les projets, mais on ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas un problème de crunch à l'échelle de l'industrie du jeu-vidéo.
Et si on a un minimum d'intérêt pour les jeux-vidéo, ça me semble difficile de ne pas se préoccuper de celles et ceux qui les créent.
Le mot de la fin
On a tous des choses à critiquer à propos d'un jeu quand on y joue, et c'est normal.
Mais penser que « les développeurs auraient dû repousser le jeu » est la conclusion à ces critiques est le plus souvent faux et injuste pour les développeurs. Parce qu'ils ne sont pas toujours écoutés lorsqu'ils demandent un report, parce qu'ils n'ont pas toujours les ressources, et parce que pour certains projets, il n'est pas sûr que c'eût été une solution.
#video games#game design#game development#game developers#crunch#video games industry#gamedev#elden ring#cyberpunk 2077#rockstar#cd projekt red#naughty dog
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┃ Espèce d'idiot
✉ - Demande faite pour le Horroctober 2022, Prompt n°3 : « Je peux te sucer ? » // « Le sang ! LE SANG ! Je suis déguisé en vampire !»
「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁 」 ▹ Heizou SHIKANOIN
─ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ One-Shot
─ 𝚁𝙴𝙰𝙳𝙴𝚁 ▹ ♀ Féminin
─ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ ☆ Happy Ending | ♥ Angst ⇢ Fluffy | Taquineries
─ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ Agression par un méchant pas gentil.
Note ▹ Je sais qu'avec le titre on pourrait penser à un Tartaglia ou à un Itto, mais non, c'est un autre gamin, soit Heizou pour cette fois-ci. Sachez que ce One-shot ne ressemble pas du tout à mon idée de base, entre le brouillon et l'écriture, j'ai vu la Nonne donc...
La nuit était tombée, les feuilles des arbres se balançaient tranquillement à la brise fraîche de l'automne. Les rires d'enfants s'étaient tu, seuls dans la nuit raisonnait les voix portantes d'adulte un peu trop ivre, dans une cacophonie déroutante quelques fois accompagnée par le fracas récurent de quelques verres s'entrechoquant. Les bars-restaurant, au cœur d'Inazuma décorée pour l'occasion, encore bien plein à cette heure de la nuit alors que lentement, Halloween mourrait, les lanternes oscillantes bientôt arrivées à leur terme. Les fantômes étaient désormais cessés d'errer, retournant dans leur lieu de repos, laissant les vivants vivres en paix. Enfin logiquement... Si la capitale était encore débordante de vie et de couleurs, le sanctuaire de Narukami, quant à lui, se trouvait complètement vide, dépourvue de ses prêtresses et de ses visiteurs.
Seule dans ce froid glacial, un habit traditionnel de prêtresse sur le dos, de courtes et fausses oreilles de renarde sur le haut de la tête, tu t'apparaîtrais à rentrer. Il était si tard et il faisait si sombre, mais tu n'avais pas eu le choix... Kidnappée plutôt dans la journée par Yae, n'ayant presque pas pu participer aux festivités, la jeune femme à la longue chevelure rosée t'avait fait travailler pour elle. N'aurait-elle pas pu le faire elle-même ? Non. Bien sûr que non, voyons... C'était à toi de tirer et lire les cartes aux jeunes couples en quête de réponses sur leur futur ensemble, disant la bonne aventure à des touristes venus à Inazuma pour les fêtes. Tu n'avais pas eu le choix ! La renarde n'ayant jamais été une personne à qui tu pouvais dire : « Non ». Qui pourrait lui dire : « Non. », sans voir peur des horribles représailles de la kitsune ? Tu tenais encore à la vie et à la tranquillité de ton sommeil...
─ « La journée a été longue... » Soupiras-tu en t'étirant le dos, craquant légèrement sous l'effort, mais tu étais tout de même contente de ton attraction ayant eu la chance de croiser Gorou, bien que très craintif bien que très craintif pour une quelconque raison, accompagné de Kokomi, ou encore Beidou accompagnée de Kazuha. « J'espère qu'il s'est amusé lui au moins. Hier soir, il ressemblait à un petit gamin guettant la veille de nöel... »
La fatigue jouant doucement sur tes nerfs et peut-être aussi cette atmosphère lourde remplie de silence, tu te sentis obligé de parler à voix haute comme pour te calmer. Ton sac en bandoulière sur ton épaule, la nuit pouvait être effrayante seulement éclairée par la lueur de la lune, les arbres quant à eux, s'agitaient avec la brise, créant des ombres fantomatiques sur les murs et le sol du sanctuaire. Il te fallu tout ton sang-froid pour ne pas laisser sortir un hurlement de peur en apercevant sur ta gauche une ombre bouger, n'étant que celle d'une branche d'arbre. Pourquoi devais-tu rentrer seule ? Pourquoi cet idiot de Sherlock Holmes en carton n'était pas foutu de venir te chercher ?
Le maudissant de long en large, tu ne pus rester en colère trop longtemps contre lui, attendrit par tes souvenirs de la veille, le voyant encore avec son sourire de chat malicieux sur les lèvres. Il était comme un poisson dans l'eau, sûrement accompagné d'Itto pour ce festival, tout aussi gamin que lui à cette période de l'année. Tu avais de la peine pour Shinobu forcée de surveiller ces deux enfants. Enfin, Heizou avait ce don d'être trop intelligent et peut-être aussi un poil trop taquin, heureusement qu'un bon fond coulait à l'intérieur de ses veines... Sinon Inazuma aurait du souci à se faire. Tes pensées tournantes autour de ton amant, tu te sentais plus sereine en traversant le sanctuaire, faisant craquer les lattes en bois à chacun de tes pas.
Non pas que les passerelles soient mal entretenues ou en mauvais état, mais d'après Yae : « Ce bruit rendrait la fête d'Halloween plus palpitante ». La raison était non pour ton cœur et oui pour son amusement mesquin. En l'écoutant, tu avais décidé de ne pas chercher plus loin, ne voulant pas empiler plus de conspirations sur ton dos, tu en avais déjà assez avec le détective. Alors que tu descendais enfin de la passerelle, ton regard fut attiré par un objet brillant sur le sol, juste à côté d'une des boîtes à offrandes du sanctuaire.
─ « Est-ce que quelqu'un l'a perdu ? »
Intriguée, pour ne pas dire curieuse jusqu'au bout des ongles, Heizou déteignant légèrement sur toi au fils des années de vie commune, tu t'approchas de l'objet. Un mauvais pressentiment se réveilla au plus profond de toi, te prenant aux tripes, amenant une boule d'angoisse au fond de ton estomac. Ta respiration accéléra, mais ton regard [C/Y], lui, ne put se détacher de l'objet pitoyablement posé sur le sol. C'était si calme, pourtant l'atmosphère te semblait si lourde, presque à deux doigts t'emprisonner de sa densité, de te noyer sous son épaisseur. C'était beaucoup trop calme, aucun feulement d'hibou, aucun glapissement de renard, la nuit te semblait tout d'un coup beaucoup plus oppressante. La chair de poule te collant à la peau, le cœur battant, ton corps te criait de t'enfuir, mais tu étais comme figée, tes yeux ne pouvant quitter la brillance du bracelet.
Était-ce à cause de lui ? Tu déglutis sans t'en rendre compte, la gorge sèche, presque pâteuse. Était-ce ton imagination ? Peut-être à cause des histoires d'horreur de Yae durant ta matinée t'ayant rendu parano ? Tant bien que mal, tu te rassurais... C'était vain.
Ton corps se tendit comme un arc quand le bruit d'une branche écrasée raisonna juste derrière toi, complété par des feuilles mortes piétinées avec lenteur. Le vent, n'est-ce pas ? Ou peut-être un animal ? Ou une branche d'arbre chutant vers le sol et rebondissantes plusieurs fois ? Non. Tu te mentais à toi-même. Au plus profond de toi, tu savais ce que c'était et surtout, tu savais qu'il n'avait pas de bonnes intentions. Tes poings se serrèrent avec force, tes phalanges presque blanches sous ta fermeté, l'adrénaline pulsant dans tes veines. Il te fallu toute la volonté du monde pour fermer tes yeux, te détacher de l'emprise maladive qu'avait ce bracelet sur toi. Un artefact spécialement laissé par l'être se rapprochant derrière toi.
« Si mignonne. », ne put s'empêcher de penser la créature, se léchant les lèvres à ta vue. Tes cheveux [C/C] tombant derrière toi attrapèrent son regard. Devrait-il t'attraper par ici avant de te tirer en arrière pour voir ton visage tordu par la terreur ? Sa bouche se coupa d'un sourire de fou-allier, torturer par le plaisir divin que lui procurait la chose. Sa respiration rapide, excitée par ses propres envies et pensées, l'ex-détenu jubilait de passion, s'approchant avec lenteur de toi. Son regard or luisait dans la nuit, ses bras étaient sales, tuméfier de blessures purulentes et d'ecchymoses verdâtres. Plus il s'approchait plus ses mains le démangeaient, tremblaient, prêtent à te sauter à la gorge.
Pourtant, il s'arrêta un instant, son regard fixer sur ta main dont l'un de tes doigts était serti d'un anneau d'or bien rare. Quelle chance avait-il ! Les Archons semblaient lui sourire ! Il t'avait reconnu, toi, la merveilleuse compagne de son bourreau, celui qui lui avait brisé tous ses plans, qui lui avait volé sa merveilleuse collection de poupée. Se grattant la peau du cou jusqu'au sang, c'était un détraqué, tenant sous ses yeux fous sa vengeance. Un rire sinistre s'éleva derrière toi, la peur te glaça le sang tandis qu'une main à l'odeur nauséabonde se posa sur ton épaule, la comprimant avec force. Un souffle chaud se répercuta contre ta nuque, imprimant un frisson de dégoût dans tout ton corps, alors que sa voix grasse se mit à glisser au creux de ton oreille.
─ « Tu ne pourras que t'en prendre à ce cher détective... » Grinça-t-il, serrant de toutes ses forces ton épaule amenant une grimace de douleur à ton visage. « Que devrais-je te faire pour qu'il devienne fou ? Qu'il soit si pitoyable ? Qu'il soit rempli de désespoir et de haine ? » Demanda-t-il d'une voix railleuse alors que sa main glissa sur ton bras couvert du kimono que tu devais rendre à la kitsune une fois propre. « Et si je commençais par déchirer tout ça ? »
Ton sang ne fit qu'un tour. Sa prise moins ferme sur ton corps, l'adrénaline courant dans tes veines, tu t'éloignas de lui avec rapidité. Ton poing partit tout seul accompagnée du poids de tout ton corps. Tu te sentis comme flotter devant la scène tandis que trop surprit par ton geste, que tu te sois défait de l'envoûtement, le repris de justice ne put esquiver ton poing s'écrasant sur ton nez. Tu ne perdis pas plus de temps, enchaînant un autre coup s'abattant sous son menton alors qu'il était complètement désorienté, finissant de l'achever d'un crochet contre sa tempe. Son corps tomba dans un bruit sourd sur le sol, tes mains tremblèrent, regardant avec horreur le couteau tomber à ses côtés dans un bruit métallique.
Que venait-il de se passer ? Qu'avais-tu fait ? Que se passait-il ?
La panique prenant le dessus, la respiration irrégulière et le cœur tremblant, ton adrénaline retombait violemment devant le tableau sous tes yeux. Ton poing te faisait mal, ta tête te faisait mal, ton corps te faisait mal et tu tremblais de la tête au pied. Où était Heizou ? Il fallait que tu partes et le plus vite possible. Reculant avec précautions, tes jambes menaçant de te lâcher à chacun pas, tes deux mains s'enroulèrent autour de l'anse de ton sac. Ne lâchant pas ton agresseur des yeux, de peur qu'il se relève dès que tu lui tournerais le dos, tu fis des petits pas, un par un, en reculant. Prenant tout doucement, le chemin pour redescendre du sanctuaire complètement vide.
Ton self-control t'empêchant de t'effondrer, ta volonté faisant le reste, sa silhouette disparu petit à petit de ta vision. Quand il n'apparut plus à l'horion, ni une, ni deux, tu te retournas hâtivement, descendant aussi rapidement que le permettait ton corps de la montagne. Tes jambes tremblèrent, te forçant à t'appuyer contre la roche et tes poumons te firent mal, mais il était enfin là. Tout sourire, ses cheveux bordeaux en désordre, son magnifique regard brillant de vie, il gravissait les marches en face de toi. Aussitôt ses yeux émeraude rencontrèrent les tiens, que tout le stresse noyant ton corps s'évacua comme il put. Tes jambes cédèrent, de chaudes larmes roulèrent le long de tes joues alors qu'en panique, le jeune homme courut pour te soutenir.
─ « [T/P] ! »
─ « Tu es là. » Pleurnichas-tu, la tête nichée contre le haut noir de son déguisement, tes bras entourant son tronc. « J'ai eu si peur. Pourquoi tu n'étais pas là !? J'étais toute seule. » Sanglotas-tu, tremblante dans l'étreinte de ton homme décontenancé, faisant de son mieux pour te rassurer, en te caressant les cheveux, te serrant d'une façon protectrice contre lui. « Il m'a touché. Il a dit que c'était ta faute. Qu'il voulait que tu sois rempli de haine. »
─ « Mon amour... » Murmura-t-il d'une voix douce, son sang bouillonnant dans ses veines. Tu avais besoin de lui, mais dès qu'il en aurait l'occasion, il referait avec plaisir le portrait de cet enfoiré. « Je suis là, maintenant. Il ne pourra plus rien te faire. »
Il n'avait rien eu à dire de plus, son regard émeraude parlant pour lui tandis que de l'une de ses mains, il caressa ta joue, chassant les larmes ruisselantes sur ton visage. Ses yeux ne quittèrent jamais les tiens, assit à même le sol, sous l'un des cerisiers de la montagne, il te laissa chevaucher ses cuisses. Ses lèvres se posèrent tendrement sur les tiennes, chatouillant ta langue de sa chaleur, amenant à votre baiser un goût salé. Tu pouvais faire ce que tu voulais de lui, Heizou restant à tes côtés, chassant tendrement tes larmes, picorant les lèvres, caressant le haut de tes cheveux et accueillant ta tête au creux de son cou. Tes larmes se calmèrent petit à petit, laissant le temps filer avec calme et lenteur, bercés part la brise automnale. La fatigue prit bien vite le dessus sur ton corps, le laissant lourd dans son étreinte chaleureuse.
─ « Mon amour ? » T'appela tendrement le détective, captant ton attention, bien décidé à te changer les idées désormais bien plus calme qu'une demi-heure plutôt. « Je peux te sucer ? »
Son sourire était magnifique, faisant bien évidemment référence à son magnifique costume, devenant un vampire pour la soirée. Il attendait sagement ta réponse, regardant ton visage rempli d'incompréhension, un délice pour le fauteur de troubles. Contrairement au détective, tu étais loin d'avoir remarqué son accoutrement, ses mots ayant un tout autre sens dans ton esprit. De ses émeraudes pétillantes, il te fixait dans la nuit alors que ton côté, tu te sentis rougir de la tête au pied, détournant le visage du sien. À croire que ton rougissement était contagieux, Heizou sentit à son tour ses joues chauffer très légèrement, cachant son visage contre épaule un sourire bien heureux sur les lèvres.
─ « Le sang ! Le SANG ! Je suis déguisé en vampire ! » S'exclama le jeune homme s'empêchant de fondre devant ton expression des plus adorables, bien timide devant lui. « Mais je suis content de voir que tu vas bien mieux pour avoir ce genre d'idées perverses, mon amour. »
Un sourire comblé au visage, légèrement taquin sur les bords, ton amant déposa affectueusement ses lèvres sur ta joue alors que tu criais son prénom en seule réponse. Rouge de honte, tu cachas ton visage au creux de son cou alors que le détective ne put s'empêcher de rigoler à gorge déployée. Il était heureux, heureux que tu ailles bien, heureux d'être arrivé à temps, heureux de t'avoir à ses côtés, et surtout, heureux d'enfin pouvoir t'avoir rien que pour lui en cette fraîche soirée. Sa main caressa le bas de ton dos alors qu'il te regardait avec une tendresse démesurée. Quand enfin tu émergeas, tes lèvres emprisonnèrent les siennes dans un doux baiser, les étoiles veillant sur vous.
Masterlist
PS : Quand les ninjas du Shuumatsuban passèrent tôt dans la matinée, ils retrouvèrent l'évadé encore évanoui sur le sol. Tout porte à croire que [T/P] cache une sacrée force sous ses airs calmes...
#fem!reader#genshin impact fr#genshin impact x reader#genshin impact one-shot#Heizou x reader#Horroctober#one shot#heizou shikanoin
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"Who did this to you" what's that ? :O J'peux en avoir un p'ti bout ? Stp 💖
Of course!
ça vient d'un prompt que j'avais trouvé. Voici ce que j'ai écrit un petit peu dessous.
Arthur et Guenièvre sont assis sur le lit. Arthur caresse la joue de Guenièvre, avant que son pouce ne glisse jusqu’à la commissure de ses lèvres. Il frôle sa lèvre fendue, légèrement boursouflée. Aucun des deux n’ose parler. Guenièvre espère un baiser, quelque chose pour désamorcer la tension qui s’est créée entre eux. Après un long moment, Guenièvre le voit relever les yeux vers elle. Son regard sombre, noir. Sa voix est calme, mais pleine de rage. Il s’approche, jusqu’à frôler ses lèvres.
Qui vous a fait ça?
Arthur avait été prévenu qu’on avait retrouvé la Reine. Elle avait disparu plusieurs jours, et seuls ses proches avaient été mis au courant. Il n’y avait pas eu de demande de rançon, pas plus que de lettre de la part de Guenièvre. Arthur essayait de ne pas y penser. Elle avait peut-être fini par se lasser de lui. De son inaction envers elle, de ses peurs, de son retour dans un chateau, elle qui avait été enfermée des années dans une tour.
Lorsque la Reine était là, elle était presque méconnaissable. Ses cheveux ébouriffés, plein de feuilles et de petits branchages, sa robe couverte de boue, ses bras couverts de griffures, elle ressemblait à une sauvageonne.
Arthur et Guenièvre, ne s’étaient jamais pris dans les bras en public. Le roi et la reine étaient trop protocolaires pour ça.
Arthur l’avait suivi jusqu’à leur chambre, où elle s’était installée. Arthur avait poussé ses mèches, pour voir son visage.
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Je ne ferais pas ça si j’étais toi
Fandom : Fairy Tail
Relationship : Gray x Juvia
Voici ma participation pour le Fictober 2023 pour le prompt : « Je ne ferais pas ça si j’étais toi. »
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Depuis qu’ils étaient revenus à Magnolia, Gray essayait de passer le plus de temps possible avec Juvia, comme s’il essayait de rattraper le temps passé loin d’elle.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
AO3 / FF.NET
Gray prit le sac contenant les bentos que Mirajane avait préparé. Il prit également le sac qu’elle tendait à Juvia. Cette dernière protesta, lui disant qu’elle pouvait le porter, mais il refusait de la laisser faire. Il pouvait au moins faire ça pour elle, se dit-il, après les six mois qu’il lui avait fait vivre.
Ils se dirigèrent vers la guilde que les membres étaient en train de reconstruire. Juvia s’était proposée pour aller chercher les déjeuners et Gray était venu avec elle pour l’aider. Cela lui rappelait l’époque où ils vivaient ensemble et qu’il l’accompagnait quand elle allait faire des achats au village.
Depuis qu’ils étaient revenus à Magnolia, Gray essayait de passer le plus de temps possible avec Juvia, comme s’il essayait de rattraper le temps passé loin d’elle. Certains membres de la guilde avaient remarqué son changement de comportement envers Juvia et n’hésitaient pas à le taquiner. Mais il s’en moquait. Tout ce qu’il voulait, c’était être avec elle. Il y a un an de cela, il n’aurait pas cru cela possible, mais en l’espace de six mois, elle avait réussi à se faire une place dans son cœur. Il s’était enfin rendu compte qu’il était amoureux d’elle. Il sortit de ses pensées lorsque Juvia parla.
« Gray-sama, regarde ! Un chat ! »
Elle pointa du doigt un gros chat gris assis au milieu du chemin. Il ressemblait à un chat errant.
« Il est trop mignon ! »
Juvia s’approcha du chat, qui observa le moindre de ses mouvements, méfiant.
« Juvia, ne t’approcha pas de lui, avertit Gray. »
Elle eut un immense sourire aux lèvres devant la réaction de Gray.
« Gray-sama s’inquiète pour Juvia. Mais ça va aller. »
Gray leva les yeux au ciel. Il se doutait de comment les choses allaient se terminer, mais Juvia était trop têtue pour l’écouter. Elle se pencha légèrement vers le chat et tendit la main.
« Je ne ferais pas ça si j’étais toi, dit Gray. »
Juvia ne répondit pas, son attention était portée sur le chat. Celui-ci approcha la tête et renifla la main de la mage d’eau. Mais quand elle voulut lui caresser la tête, il s’éloigna brusquement et lui griffa la main. Il partit en courant. Juvia grimaça de douleur. Gray se précipita vers elle et prit sa main pour regarder sa blessure.
« Je t’avais prévenu, dit Gray.
-Juvia est désolée. »
Gray observa la griffure qu’elle avait sur le dos de la main. Elle saignait, mais elle n’était pas très profonde.
« Est-ce que tu as mal ? Demanda-t-il. »
Juvia secoua négativement la tête.
« Il y a une trousse à pharmacie à la guilde. On va aller désinfecter ta main. »
Elle acquiesça et ils reprirent leur route vers la guilde. Elle ne put s’empêcher de sourire. Elle jeta un coup d’œil vers le mage de glace qui rougissait. Tout du long du chemin, Gray ne lui avait pas lâché la main. Elle serra un peu plus sa main dans la sienne et espéra ne pas arriver tout de suite à la guilde.
Fin
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COMMENT BENEFICIER DES PREDICATIONS DE MON ASSEMBLEE ?
D'après certaines statistiques, les êtres humains retiennent uniquement 5 à 10 % de ce que nous entendons lors d'une prédication dans l'assemblée. Ce n'est pas très encourageant pour les prêcheurs, mais les auditeurs de notre temps retiennent plus le message visuel que sonore. Néanmoins, nous proposons quelques idées pour retirer davantage du bénéfice et de la force spirituelle des prédications que nous pouvons entendre.
PRIONS POUR QUE DIEU DISPOSE NOTRE COEUR AU
MESSAGE DE SA PAROLE
Il existe plusieurs facteurs humains qui affectent notre capacité d'écoute. Les plus significatifs sont : Le déficit d'attention, la fatigue, les soucis de la vie, la mauvaise humeur, le péché non confessé, la distraction pendant la prédication. Si c'est le cas, il est bon de demander au Père de disposer notre coeur afin de pouvoir apprécier sa parole.
"Fais du bien à ton serviteur, pour que je vive et que j'observe ta parole. Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi" Psaume 119.17&18
CONSIDERONS LE MESSAGE PLUS QUE LE MESSAGER
Qui n'a pas son prédicateur préféré ? Mais pour le Seigneur c'est d'abord le message de sa parole que la prestation du prêcheur aussi éloquente soit elle. C'est pourquoi, choisir cette priorité doit nous emmener à renoncer à exprimer de vains propos, tels que : Tiens, ce n'est pas lui aujourd'hui qui prêche. Lui, ça va, mais ça serait mieux s'il portait une cravate.
Ce prédicateur est trop lent et son message est toujours trop long.... Bref, de telles remarques en paroles ferment notre écoute avant même que le prêcheur ait commencé d'ouvrir la bouche. Ce qui est important, ce n'est pas les qualités d'orateur que Dieu recherche, ni le charisme, mais c'est la qualité de la justesse et de son enseignement. Moïse en est l'exemple :
"Moïse dit à Dieu : Excuse moi mon Seigneur, je ne suis pas doué pour la parole, ni d'hier, ni d'avant hier, ni même depuis que tu adresses la parole à ton serviteur, car ma bouche et ma langue sont pesantes. Dieu lui dit : Qui a doté l'homme d'une bouche, qui rend muet ou sourd, clairvoyant ou aveugle, n'est ce pas moi ? Va maintenant, je serai avec ta bouche et je t'indiquerai ce que tu devras dire." Exode 4. 10 à 12
Lorsque Dieu appelle un prédicateur au ministère de sa parole, il est porteur d'un message qui a pour but de conduire le chrétien à être accompli et propre à toute bonne oeuvre. C'est pourquoi le messager n'est pas le plus important, mais le message de Dieu.
RENDRE GRÂCE A DIEU POUR SA PAROLE
La reconnaissance envers le Seigneur est le fondement du culte chrétien. C'est pourquoi, après avoir entendu le message prêché par le prédicateur, quels que soient l'effet produit en nous à ce moment là : encouragés, édifiés mutuellement, instruits, corrigés, ou prompt à l'action, nous ne devons pas oublier à rendre grâces au Seigneur, qui prend soin de nous comme un berger qui nous conduit vers les pâturages.
"Je me réjouis en suivant tes préceptes, comme si je possédais tous les trésors. Je médite tes ordonnances, j'ai tes sentiers sous les yeux. Je fais mes délices de tes statuts, je n'oublie point ta parole."
Psaume 119. 14 à 16
"Je suis la porte, si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé, il entrera et sortira et trouvera un pâturage... Je suis le bon berger, je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père, et je donne ma vie pour mes brebis."
Jean 10. 9 à 15
NE PAS RECHERCHER CE QUI NOUS PLAÎT DANS LA PAROLE DE DIEU
Nous sommes sans cesse exhortés dans Ecritures à ne pas tomber dans le piège de s'éloigner de la vérité. En effet, quoi que Dieu ait à nous dire, nous devons faire attention à ne pas détourner nos yeux et nos oreilles de sa parole pour chercher à suivre nos propres désirs et de fausses doctrines. Car rechercher son intérêt ou sa propre gloire sont opposés à la sagesse de Dieu.
Paul avait prévenu Timothée à ce sujet :
Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. 2 Timothée 4.3-4
"Celui qui se tient à l’écart cherche ce qui lui plaît, il s’irrite contre tout ce qui est sage." Proverbes 18.1
LAISSONS LA PAROLE DE DIEU CHANGER NOTRE VIE
Entendre la parole de Dieu n'est pas un divertissement ou une quête de savoir afin de l'étaler devant les autres, mais une véritable nourriture pour notre âme.
Jacques affirme dans sa lettre :
"Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité." Jacques 1.25
La Parole de Dieu est puissante en elle-même pour transformer des vies, alors laissons-la agir en nous pour devenir de plus en plus à l’image de Christ. Lire aussi Hébreux 4. 12 & 13
"L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu." Matthieu 4.4
PARLONS DE LA PAROLE DE DIEU AVEC LES D'AUTRES
C'est une bonne manière de tirer profit des messages prêchés que l'on entend lorsque nous le partageons soit avec nos frères ou nos soeurs en Christ, soit avec notre entourage. Prendre des notes pendant les prêches peut s'avérer utiles pour les relire pour nous mêmes et ensuite pour les partager avec d'autres.
Revenir sur ce qui nous a interpellé est très bénéfique et contribue à l'édification de l'assemblée.
"Garde, mon fils, le précepte de ton père, ne rejette pas l'enseignement de ta mère. Fixe les constamment dans ton coeur, noue les à ton cou. Dans tes démarches ils te guideront, dans ton repos ils te garderont, à ton réveil ils s'entretiendront avec toi." Proverbes 6. 20 à 22
Donc, même si nous ne retenons que 5 à 6 % de la prédication que nous entendons, laissons-la nourrir notre âme, afin de transformer notre vie, et réjouissons-nous de connaître le salut de Dieu, d'avoir reçu son Esprit et d'être dans l'élection.
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La disparition de la chemise
Voici le premier prompt du Fluff “You look better in my clothes than I do”.
Il était tôt. Certains diraient même qu’il était trop tôt. Mais les devoirs d’un roi n’attendaient pas. C’est pour cela que l’on pouvait entendre des bruits de mouvement dans la chambre des souverains de Carmélide. Léodagan de Carmélide se préparait pour sa journée en essayant d’être le plus discret possible. Il voulait éviter de réveiller sa femme qui, elle, dormait encore.
Il jeta un rapide coup d’oeil dans la direction du lit et soupira. Cela faisait plusieurs semaines qu’il n’avait pas pu passer de temps avec sa femme et aussi bizarre que cela puisse paraitre, elle lui manquait. Même ses engueulades lui manquaient. Il était clairement fou, pensa-t-il en secouant la tête et en grimaçant. Ces derniers temps, tout le monde semblait avoir besoin de lui. Il n’avait plus aucun moment de temps libre. Cela lui pesait. Mais il ne pouvait rien n’y faire.
“Et encore un matin où je pars comme un voleur” se dit le roi bougon. Il n’en pouvait plus. Il voulait passer un peu de temps avec sa femme, merde ! Voilà une chose qu’il pensait ne jamais dire de sa vie. Ils passaient leur temps à s’engueuler et à se lancer des piques mais c’était une expression de leur amour et de leur respect. C’était étrange, il était d’accord, mais c’était eux. Pourquoi changer une chose qui fonctionne ?
“Que de lourdes pensées de si bon matin”, bougonna-t-il dans sa tête en terminant d’enfiler ses braies. Il tendit la main pour attraper sa chemise mais ne trouva que du vide. “Bah mince alors ! Je suis sûr de l’avoir préparée hier soir. Où l’ai-je mis ?”, pesta-t-il le plus doucement possible en faisant le tour de la pièce du regard.
Ses yeux se posèrent sur le paravent qui se tenant près de l’armoire à vêtement. Il alla voir derrière celui-ci et se mit à soulever les différents habits qui s’y trouvaient. Toujours pas. Où était sa chemise, bon sang ?
Pendant ce temps, le bruit avait fini par réveiller Séli. Elle pensa à l’engueuler pour lui demander ce qui lui prenait de faire autant de bruit si tôt le matin mais abandonna l’idée en se rendant compte que c’était la première fois depuis des semaines qu’elle le voyait tout seul. En effet, ils avaient tous les deux été incroyablement occupés et elle ressentait le manque de son mari. Elle ne put s’empêcher de trouver ça ironique. Elle adorait l’engueuler, c’était un vieux ronchon et un débile parfois profond mais c’était quand même son mari et malgré tout, il lui manquait. C’était trop calme sans lui.
Elle remarqua l’ombre de son homme qui dansait derrière le paravent.
- “Qu’est-ce que vous foutez”, demanda-t-elle alors.
Léodagan sursauta. Merde, il avait pourtant essayé de ne pas la réveiller. Il passa la tête sur la côté et lui répondit :
- “Vous êtes réveillée vous ? Merde, je voulais être discret pour pas que vous râliez.”
Ils sourirent tous deux en se rendant compte que rien ne changerait jamais vraiment entre eux.
- “Bah ça a pas marché. Qu’est ce que vous cherchez comme ça ?”
- “Je trouve plus la chemise que j’avais préparée pour aujourd’hui”, dit-il en fronçant les sourcils et en s’arrêtant devant le lit où Séli était toujours couchée. “J’étais sûr de l’avoir laissée là”, continua-t-il en pointant la banquette qui se trouvait au bout du lit. “Mais elle n’y étais pas”
Séli fronça les sourcils en réfléchissant. Elle était rentrée dans la chambre avait lui hier soir. Il avait encore dû travailler tard. Elle essaya de se remémorer la chambre à ce moment-là. Soudain, ses yeux s’ouvrirent grand et s’abaissèrent légèrement. Léodagan la regarda les sourcils froncés en se demandant pourquoi elle semblait rougir sous ses longs cheveux.
- “Vous parlez de cette chemise ?” questionna-t-elle en désignant du doigt la chemise qu’elle portait et dans laquelle elle avait dormi.
Léodagan prit un moment pour observer sa femme dans leur lit. En effet, maintenant qu’il la regardait vraiment, il reconnaissait sa chemise.
- “Je croyais que c’était une chemise que vous aviez déjà porté et du coup... bah... ça fait longtemps que... fin vous voyez quoi.” balbutia-t-elle.
En effet, il voyait et cela le faisait sourire. Pas un petit sourire, non, un bon gros sourire débile. Elle portait sa chemise parce qu’il lui manquait. Elle croyait que c’était une chemise qu’il avait déjà porté, elle avait voulu dormir entourée de son odeur et de sa chaleur. Et elle se trouvait devant lui rougissante et maugréante. Elle était belle sa femme.
- “Je peux vous la donner si vous voulez”, dit-elle en voulant commencer à la retirer.
Il secoua la tête en souriant et lui répondit :
- “Nan, gardez-là. De toute façon, elle vous va mieux qu’à moi”.
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Des idées en vrac et un contexte pour les 11 Braves ! (+ ceux qui ont reçus leur emblèmes des Saints à la fin, peut-être...)
Et voilà @ladyniniane ! J'espère que ça te plaira !
Bon ! Pas grand-monde doit s'y intéresser mais, l'Antiquité étant ma très grosse came en histoire, je vais vous parler des Braves et de ma manière de les voir !
(suite sous la coupe où il doit y avoir autant de fanon que d'explication en histoire antique que j'essaye de rendre aussi compréhensible que possible + préparez vous un bon cacao, des gâteaux et installez-vous confortablement, ça va être long)
Par contre, petit avertissement, j'ai surtout lu et étudié l'histoire antique ROMAINE de l'époque IMPERIAL pendant l'Antiquité TARDIVE (ce qu'on appelle aussi le "Bas-Empire" mais, je ne suis pas d'accord avec cette dénomination que je trouve péjorative, comme si la période était moins bien que la précédente alors qu'elle est juste différente), et je suis plus spécialisée dans les questions culturelles, en particulier religieuses. Il y aura donc surement des approximations car, je les code comme des peuples dits "barbares" à la romaine. Je vais essayer de ne pas réutiliser trop d'idée reçu pour éviter de trop les répandre mais, cela ne m'étonnerais pas qu'il y ait de grosses approximations car, j'ai une vision plus latine de cette époque. Je préciserais donc souvent et je mâtinerais surement ce billet d'explication sur la période car, juste, j'aime la période antique et que j'aime bien partager des trucs à ce sujet.
Autre avertissement : nous serons dans un contexte ANTIQUE, comparé à un jeu avec une esthétique fantaisiste-médiéval et qui a une mentalité contemporaine (au sens "actuel" du terme). En mille ans, les mentalités changent. Il y a donc de forte chance que je doive faire référence à l'esclavage par exemple, avec des personnages qui sont positifs qui trouvent cela tout à fait normal. Leur donner la même mentalité qu'à l'époque du jeu serait très étrange et même incongrus car, juste, ils n'ont pas la même manière de voir les choses. Un truc d'historien pour résumer la manière dont les personnes raisonnent à dans le passé et pour éviter de projeter nos propres codes (enfin plus que nous le faisons de base, chaque analyse de sources étant forcément biaisés par la vision de l'auteur à n'importe quel époque [un communiste ne va pas avoir la même vision qu'un libéral pour des personnages comme les frères Gracques, Spartacus...]) c'est de se dire cette simple phrase "ils arrivent d'une autre planète". Donc, même pour les personnages du jeu, s'ils devaient rencontrer leurs ancêtres, ils se diraient qu'ils sont soit très étrange, soit horrible, soit primitif pour les plus prompte à juger (Edelgard, c'est toi que je regarde). Je vais essayer de maintenir des cohérences internes à leur époque, tout en nuançant avec la situation qui est assez singulière dans le jeu (mais on va y revenir).
Enfin, point de vocabulaire car, celui-là est important : je vais surement qualifié les peuples des Braves de "barbares" mais, pas au sens péjoratif actuel... enfin pas autant. Je vais l'utiliser dans la signification latine du terme (encore une fois, j'arrive chez des celtes avec mes grosses sandales de romaine) et ça va me permettre de vous expliquer au passage comment un mot peut évoluer en quelques siècles. Le mot barbare que nous connaissons aujourd'hui désigne une personne avec des moeurs considérés comme primitive. Le Larousse le définit ainsi : "qui agit avec cruauté, sauvagerie", et le CNRTL le définit comme "Étranger, soit par sa race, soit par son appartenance à une autre civilisation" + "Qui est étranger à telle race, à tel pays parce qu'il n'en parle pas la langue ou qu'il vit en dehors de sa civilisation", ce qui se rapproche plus du terme antique. Sauf que le terme a une histoire et à évoluer avec le temps.
A l'origine, il vient du terme grec barbaros / βάρβαρος et désigne toute personne qui ne parle pas le grec (d'où le mot "barbarisme" en linguistique qui désigne des mots mal prononcé). On a un terme linguistique qui désigne un groupe de personne qui ne parle pas grec. A noter que les grecs ont différents dialectes inter-compréhensible mais, certains sont considérés comme moins grecs que les autres car, ils s'éloignent plus des dialectes les plus courants (celui d'Athènes notamment qui a été la cité en position d'hégémonie sur une très longue période de temps connue et sourcée) : les Thraces par exemple, mais aussi les Macédoniens (vous savez, le peuple d'origine d'un certain Alexandre le Grand), sont considéré comme des semi-barbares car, leur langue s'éloigne du grec, ainsi que leur mode de vie. Le barbare, c'est aussi l'étranger mais, on vise surtout sa langue. Je le fais de tête mais, si je me souviens bien d'un texte de la bataille de Salamine (-480 avant notre ère), les armées perses sont décrits comme "bruyantes" et avec personnes qui ne se comprends car, l'armée perse est très hétéroclites à cause de la taille de son empire (sa réserve d'homme est infini pour un gars de l'Antiquité), surtout que le perse est l'archétype du barbare pour un grec.
C'est en passant dans le monde latin qu'on a vraiment un basculement de "il ne parle pas notre langue" à "il ne vie pas comme nous". Pour un latin, si vous apprenez à vivre à la romaine ou à la grecque et si en plus, t'a le saint-graal de la citoyenneté romaine, c'est bon, vous n'être plus forcément considéré comme un barbare. Ce sera moins vrai à la fin de l'Empire (même si ce des semi-barbares comme Stylicon ou Aelius qui sauvent les romains plus d'une fois après le bazar monstre qu'à été le IIIe siècle (période d'anarchie militaire) et pendant le IVe siècle). Mais, c'est à ce moment-là qu'on passe à la définition on va dire ethnique du terme "barbare" et, c'est dans cette définition que je l'utiliserais et par rapport aux (futurs) adrestians + leur source d'inspiration sont à chercher du côté des peuples dits "barbares" de l'Antiquité à différentes époques.
Les peuples des Braves sont donc des barbares au sens où ils ne vivent pas comme les adrestians.
Donc ! Dans mon idée, les différents peuples d'où viennent les Braves (Maurice incluse) ne sont pas au courant que les Nabatéens existent. On va partir du principe que les fiefs de leurs descendants sont situé à peu près là où leur peuple vivaient et on va reprendre la carte pour être bien clair :
J'ai surlignés les noms des familles qui nous intéressaient et ajouté les positions pour les Dominic et la famille de Lamine qu'on ne connait pas mais sinon, imaginez-vous que c'est la taille d'un continent ! Fodlan fait surement la taille de 3 pays européens voir plus ! C'est énorme ! Juste... énorme ! Et y a pas de voiture, évidemment, vous faites tout à pied, à cheval, en litière (donc à pied mais c'est pas vous qui marcher) ou en char ou rien, la plupart des gens ne voyageaient pas et restaient chez eux à vivre / survivre (sauf s'ils se font pousser par d'autres peuples qui les forcent à déménager mais, là aussi, on va y revenir). Il y a du commerce mais, je me l'imagine à échelle plus réduite, entre peuples voisins quand on ne s'échange pas des coups de poing en pleine poire, évidemment. Cependant, au vue de la géographie qu'on peut voir dans le jeu, je ne pense pas que ses peuples aient pu ou ait eu envie de traverser les montagnes pour rendre visite aux nabatéens, ils avaient déjà fort à faire entre eux. Vous me direz "oui, mais Sothis ?", j'y viens aussi. Le seul qui a potentiellement pu être en contact avec eux sont les Charon et leurs camarades mais, avec la tête des montagnes où se trouvent Garreg Mach, il est fort probable qu'ils n'aient pas trop chercher à savoir ce qu'il y avait derrière si leurs terres leurs suffisaient et que personne ne les poussait.
Par contre, attention, dans la réalité, les gens pouvaient se déplacer pour le commerce. Rien que l'exemple de la "Gaule" (nom romain pour définir un grand ensemble de peuples celtes [terme utilisé par les grec, "keltoi", on n'a pas de source où un celte dit comment ils se nomment eux-mêmes] mais, qui permet de délimiter un ensemble géographique qui a une relative unicité dans la manière de vivre en général), on suppose aujourd'hui que les routes romaines n'ont fait que repasser par-dessus les routes gauloises qui existaient déjà. D'ailleurs, pendant que je vous tiens, oubliez tout de suite le cliché comme quoi, la Gaule était LA grande résistante à l'Empire Romain, que les gaulois libres et sauvages se sont vaillamment unis et combattus face l'envahisseur et ont été méchamment réprimés et pousser à adopter le style de vie romain. Stop, on sort d'Astérix et Obélix, ce ne s'est pas du tout passé comme ça. Les échanges commerciaux étaient en fait très nombreux (notamment en esclaves et en poterie arrivés de Gaule en échange de vin romain par exemple, ou alors les gaulois qui vont vendre leurs compétences militaires à Rome), les routes pratiqués, il y avait même des alliances. Avant de combattre Rome, Vercingétorix, comme toutes les élites gauloises, a surement été éduqué à la romaine et on pense aujourd'hui que lui et César se connaissaient en fait plutôt bien. La guerre des Gaules a bien eu lieu, je ne dis pas le contraire, mais c'était plus un dernier combat avec 2 civilisations qui avaient déjà commencé à se mélanger depuis un bail et qui se seraient encore plus rapprochés avec le temps, avec ou sans. Une des rares écrites qu'on a sur le sujet est le livre de propagande à sa gloire qu'à écrit César lui-même pour montrer sa force à Rome, "La Guerre des Gaules" + il a plagié le travail d'un certain Posidonius qui a écrit sur les celtes de la Gaule bien avant lui mais, dont le travail a été perdu [les aléas de plus de 2000 ans d'histoire] => il faut donc être très prudent quand on se penche sur les textes qui peuvent être repompés sur d'autres, et s'appuyer sur l'archéologie pour bien comprendre cette période. Si vous voulez des personnes plus rebelles, allez plutôt voir du côté de la Grande-Bretagne, conquise sous l'Empereur Claude où là, il y a eu plus de révolte qu'en Gaule. Ou si vous voulez une romanisation très rapide, lisez des articles sur la Dacie, où la romanisation a été extrêmement rapide et où des personnes de tous l'Empire ont été installé pour pouvoir défendre le limes.
Pour en revenir aux Braves, nous savons dans le jeu que les agarthans (humains déjà présent en Fodlan quand Sothis débarque) ont mis le continent de Fodlan a feu et à sang, qu'ils ont été repoussé sous terre par la Déesse qui a dû s'épuiser pour régénérer le continent. Je me représente la chose ainsi : les agarthans, 1er habitants de Fodlan, ont été combattu par la Déesse qui a peut-être immergé le continent (le thème du monde anéanti par une inondation est relativement commune dans l'Antiquité, autant avec l'histoire de Noé qu'avec l'histoire de Deucalion et Pyrrha, et fut reprise par Platon dans ses travaux avec l'Atlantide, pour montrer la chute de la civilisation idéale qu'il a imaginé comme à cause de son crime d'hubris [orgueil démesuré qui vous fait croire que vous êtes des dieux voir au-dessus d'eux, un des pires crimes de la Grèce antique]) ce qui a permis de faire table rase et de tout régénérer. Les agarthans sont donc allés se planqués dans les montagnes de Goneril mais, je pense que seul Fodlan a été touché par l'inondation. Si on regarde bien, Fodlan est souvent séparé des autres pays par des montagnes.
Je suppose donc ici que les futurs Sreng, Almyra et Duscur n'ont pas été touchés et que si vous viviez en hauteur, vous avez été relativement épargnés. Fort probable aussi qu'il n'y ait pas eu que les agarthans mais, d'autres peuples périphériques, peut-être arrivés plus tard et qui n'ont pas eu le temps d'entrer en contact avec les autres peuples avant que les agarthans fichent le bazar sur le continent, rayent les autres peuples de la carte et que Sothis soient obligés d'intervenir.
On a donc un Fodlan à moitié vide avec Sothis qui a surement recréer l'humanité vivant sur le continent mais, les Braves n'en font pas partie. Eux, ils sont issus des peuples fraichement débarqué de plusieurs endroits après avoir été poussé par d'autres peuples chez eux, ou pour trouver de meilleurs terres. Là, je m'inspire des grandes invasions barbares de l'Antiquité Tardive. Ils s'avèrent qu'ils ne pillaient pas l'Empire romain que pour le fun (pas que), c'est surtout qu'ils avaient d'autres peuples arrivés de l'Est qui les poussaient, ce qui les obligeaient à se déplacer pour trouver un endroit où s'installer, et ce qui est génial avec le système de défense romain, c'est qu'une fois que vous avez passer le limes et ses fortifications, c'est très dur pour l'armée impériale de vous arrêter. C'est donc open pillage pour tout le monde ! Après, il y a eu la pratique du foedus, où les romains vous donnaient une terre en priant pour que vous vous teniez tranquilles mais, je ne vais pas entrer dans les détails ici car, cela ne m'intéresse pas pour les Braves et que ce sont des notions de géopolitique / politique que je ne maitrise pas. Pour les peuples des Braves, ils cherchent une terre où s'installer pour la plupart, Fodlan est à moitié vide... allons-y ! Ils peuvent même surement se pousser entre eux à diverses occasions. Donc, ouaip, aller faire la connaissance de ce peuple là-bas, derrière des montagnes bien haute à gravir, alors que t'as tes gosses dans les bras, ton grand-père ou ton père sur le dos, un peuple à nourrir et ton bétail à ne pas laisser crever, que tu t'es sois fait chasser de chez toi soit que t'es partie pour trouver de meilleures / nouvelles terres pour nourrir tout le monde et que tu viens de déjà de passer des montagnes plus basses en croyant y rester plus d'une fois, c'est pas la priorité, très loin de là.
Je détaillerais les ordres et par où ils sont passé dans leur billet respectif mais, en gros, on a cette ordre pour le moment :
Goneril, de langue grec, est la 1ère arrivée. Elle vivait déjà sur les montagnes et connait juste les agarthans car, ce sont les voisins qui viennent piller leurs tous les mois pour éviter de cultiver eux-mêmes quand elle était petite. Elle peut avoir entendu parler des nabatéens mais, ça lui en touche une sans toucher l'autre car, ils vivent bien trop loin d'elle et qu'il n'y a pas de raison pour qu'ils interagissent à par pour le commerce. Elle a vu le continent être inondé et a pris ça pour une aide des dieux pour les débarrasser de leurs ennemis. Organisation en cité.
Blaiddyd, de langue basque (ancêtre de la langue aujourd'hui parlé en Duscur) puis latine quand ils seront implanté en Fodlan, ou plutôt ses ancêtres, vivaient dans les montagnes de Duscur avant de venir s'installer au nord des plaines de Tailteans un ou deux générations, après histoire d'avoir de meilleurs terres. On aussi vu l'inondation mais, comme ils ne connaissaient pas les agarthans ou rien d'autres, ils ont pris ça pour un signe de la colère des dieux et ont pris comme bouc-émissaires les sorciers, les personnes maitrisent la magie (je vais m'expliquer là aussi). Organisation en oppidum (terme latin pour désigné la ville en général (oppidum / oppida) mais, je l'utilise ici pour parler d'une ville fortifié.
Daphnel et Gloucester, de langue latine, sont deux peuples qui sont arrivés à peu près au même moment de Sreng en s'étant fait pousser par d'autres peuples. Ils s'installent d'abord sur les terres du futur Royaume (même si on ne doit pas parler du futur en histoire car, les gens de l'époque n'ont pas de boule de cristal) avant de se faire à nouveau poussé par d'autres vagues de peuples. Là, ils passent les montagnes et Ailell (merci les agarthans pour cette vallée de l'enfer d'ailleurs, même s'ils ne les connaissent pas) et arrivent à leur emplacement actuel où les Braves vont naitre, même s'ils vont tombé sur le peuple de Riegan installé là avant. Il va donc y avoir des frictions entre les trois peuples pour le contrôle du territoire. Organisation en oppidum.
Riegan, de langue grecque, est arrivé d'Almyra entre l'arrivée des précédents à Fodlan et leur nouveau "déménagement" en Leicester. Lui, c'est que les terres n'étaient pas suffisante pour nourrir tout le monde donc, une partie de la communauté a fait ses bagages, a pris la mer et est partie à l'ouest à la recherche de terres à exploiter (ce qui est inspiré des déplacements de population grecque, en Italie du Sud et en Sicile notamment et entres autres). Ils se sont installés là où sera la future Derdriu (c'est d'ailleurs toujours l'emplacement de la ville) car, c'était un endroit très facile à défendre. Par contre, ils ne vont pas du tout apprécier quand deux autres peuples (celui de Daphnel et de Gloucester) vont débarqué juste à côté de chez eux avec toutes les tensions qui vont avec. Organisation en cité.
Charon, de langue grecque, arrivée des gorges de Fodlan pour trouver de meilleure terre. Ils ont tracé à travers la future Alliance, passé les montagnes, ont "légèrement" poussé eux-mêmes les Gloucester et se sont installés dans leur fief actuel. La Brave était surement déjà adulte à ce moment-là. Eux, j'hésite à leur faire connaitre les Nabatéens mais, de loin, sans vraiment s'intéresser à eux à part pour le commerce. On verra ça à l'écriture du billet sur elle. Organisation en cité.
Lamine, elle, arrive d'Albinéa à la recherche de meilleure terre. Son peuple a donc traversé le bras de mer entre sa terre d'origine et Fodlan et ils se sont installé sur l'actuel plateau de Brionnic. Cela va être plus ardue pour elle car, je connais assez mal l'organisation des peuples germaniques, faudra que je me penche plus dessus. On verra à l'écriture mais, pour le moment, elle parle une langue germanique et vit dans un village fortifié.
Dominic et Fraldarius, de langue latine, arrivent aussi de Sreng à peu près en même temps, également pousser par d'autres peuples et à la recherche de meilleures terres car, vous avez eu une explosion démographique. Ils vont s'installer autour des plaines de Tailteans, le peuple de Fraldarius au bord d'un lac pour les ressources qui s'y trouvent, celui de Dominic près d'une grande forêt (si les romains craignent les forêts, on a des barbares plus à l'aise avec), également pour les ressources mais aussi pour des raisons religieuses. Ils sont voisins avec les Blaiddyd, et autant vous dire tout de suite que ça se passent très mal entre eux quand ils sont venus leur rappeler qui étaient les premiers arrivés dans la région. Organisation en ville relativement fortifié (un oppidum désigne plus une ville fortifié situé sur une hauteur alors qu'eux, ils sont en plaine [avec toutes les précautions à prendre dans l'utilisation de ce terme latin pour décrire un phénomène gaulois et / ou italien] + un fait urbain bien organisé alors qu'eux, ils sont d'installation plus récente et ils tâtonnent encore dans leur organisation) + constructions de crannog pour le peuple de Fraldarius pour stocker leurs récoltes sur le lac.
Maurice, de langue grecque, dont le peuple arrive des steppes d'Almyra après avoir été poussé par d'autres peuples. Eux, ils ne vont pas s'installer mais, plutôt rester nomades dans l'actuels régions d'Edmund où ils tournent en vivant principalement de l'élevage, même s'ils peuvent s'arrêter un temps pour faire paitre leurs bêtes quand ils trouvent un bon endroit. Leur mode de vie et leur organisation est donc nomade.
et enfin, les derniers arrivés, c'est le peuple de Gautier, de langue latine. Ce dernier était surement encore bébé quand les peuples plus au nord qu'eux les ont "gentiment" poussés à aller s'installer ailleurs. Ils ont donc passé l'actuelle frontière et se sont mis à se déplacer dans le nord et les plaines d'Itha avec leurs chevaux et leurs troupeaux, même s'ils s'arrêtent au sud en hiver et s'installent en hiver pour la saison froide, tout cela pour le plus grand plaisir des peuples déjà là. Organisation semi-nomade donc.
Normalement, tout le monde est là, et c'est aussi étalés sur plusieurs dizaines d'années. Pour les humains créés par Sothis (qui sont identique aux peuples des Braves, même s'ils ne viennent pas du même endroit), ils vivent principalement au sud des montagnes d'Oghma, entre l'est du massif montagneux et l'Airmid. Ils sont surtout le long des fleuves (accès à l'eau est primordiales) et vivent en contact avec les nabatéens. En Hevring et Hrym, y a pas grand monde mais, ils sont bien plus nombreux dans la partie centrale autour de fort Merceus et au niveau des 3 fleuves qui s'entrecroisent.
Comme vous avez pu le remarquer, j'ai précisé les langues et les modes d'organisations. C'est autant parce que très honnêtement, il doit avoir tellement de dialectes et de variations que les groupes linguistiques sont soit inter-compréhensible mais, pas de manière total. De grandes chances qu'il y ait des points de langue qui varient entre les peuples. Les modes d'organisations varient aussi selon quelle est la région d'origine de tout le monde, ce qui permet aussi de mieux me repérer + d'ajouter au fait que c'est des peuples qui ne se ressemblent pas tant que ça (et si on a plus de personnes qui parlent latin, c'est tout simplement par pur favoritisme).
ça par contre, c'est un point assez faux : pendant l'Antiquité, on est souvent en contact avec des peuples voisins, et donc qui vous ressemblent jusque dans l'équipement militaire. On va de nouveau prendre l'exemple de la Guerre des Gaules : il est possible que certains des guerriers gaulois portaient des casques de type Coolus-Manheim (du nom de l'endroit de leur découverte) qui équipaient aussi et surtout les légionnaires. Légionnaires qui vont ensuite récupéré des inventions gauloises, comme les protèges-joues. Et les gaulois se battaient en phalanges, peut-être inspirés des phalanges grecs comme celles qu'ils ont pu rencontré dans le sud de l'actuel France ou ailleurs, étant de bons mercenaires recherchés pour leurs aptitudes au combat (ils sont aussi très connus pour être d'excellents commerçants et artisans). Pendant la bataille des Thermopyles, les perses devaient avoir des équipements relativement proches des grecs car... bein... c'est juste le plus efficace d'avoir des équipements qui sont performants. Il y a des différences, bien évidemment mais, en règle générale, les peuples de l'Antiquité qui se croisent (et se castagnent aussi, on ne va pas se mentir) se connaissent relativement bien.
Là, j'ai pris la liberté de faire en sorte que les différents peuples ne se connaissent pas ou alors très mal et avec des langues qui se mélangent et pas grand-monde qui se comprend car, on ressort juste d'un gros coup de balai qu'à été obligé de donner Sothis qui a fait un continent quasi vide et donc, avec des peuples de différents horizons qui débarquent pour s'y installer, d'où des mélanges de cultures et de genre qui détonnent et provoquent souvent des tensions.
Surtout que les tensions, dans ces mondes-là, on a pas besoin de grand-chose pour que cela arrivent ! T'as coupé des arbres qui sont considérés comme à moi ou tu m'as volé un troupeau de mouton, on va te faire payer les conséquences ! Sérieusement, pour une cité comme Athènes (qui est très connu et souvent pris en exemple, même si cet exemple est à relativiser à cause de sa taille colossale pour l'époque et sa richesse), si vous êtes pas en guerre tous les deux, trois ans, c'est que c'est une période à marquer d'une pierre blanche car, c'est en moyenne le temps entre deux guerres à l'époque de la Grèce Classique. Ouaip, ça arrive souvent, et les gaulois sont à peu près du même bord même si là, on manque de sources pour bien connaitre les intervalles. Evidemment, il y a des alliances, du commerces, des peuples qui sont amis / cousins qui peuvent se rejoindre, d'autres qui ne peuvent pas s'encadrer mais, là encore, on est dans un tout nouveau Fodlan avec des nouveaux venus qui se déplacent encore donc, ils n'ont pas encore pu apprendre à ne pas se méfier les uns des autres. Ils peuvent faire du commerce entre eux mais, c'est pas sans méfiance (car y a toujours le risque de se faire dégager par d'autres peuples qui débarquent). Pour les peuples latins, ne pas oublier que dans la langue latine réelle, on dit "moi et les autres", on se fait passer avant, tellement que c'est dans la langue donc, tu fais passer ta famille (l'individu passe après le bien de sa famille et n'est pas encore parfaitement défini, même si tu fais aussi les choses pour ta pomme) et ton peuple en premier et tu essayes de survivre comme tu peux.
+ je vais maintenant utiliser le nom des Braves pour désigner leur peuple, pour éviter de répéter ce mot tout le temps.
On a donc 3 gros blocs : un qui est de langue grecque et de civilisation grecque (avec Goneril et Riegan surtout, Charon en périphérie et Maurice n'a que la langue et aurait plus le comportement d'une goth) + un qui est de langue latine mais, est plus de culture celte ou barbare en général + pour les futurs adrestians, ils sont de langue germaniques mais, ont une culture inspiré de l'Empire Romain avec les nabatéens comme source d'inspiration plutôt que les grecs (et le complexe d'infériorité en moins) + Lamine qui est isolée comparé aux autres.
Du point de vue hygiène car, je peux le caser et que c'est un cliché encore très répandu pour décrire les celtes comme étant des gars libres et sauvages de l'image d'Épinal : les celtes sont habillés de manière colorés et propres ! Ils sont COLORES et PROPRES !!! Un truc qu'on sait avec les celtes, c'est que les romains les décrivent comme des personnes très soucieux de leur corps et de la propreté. Et on parles des romains, des gars qui passent leur temps dans des bains et avec des tonnes de sources où ils parlent des soins du corps. Donc, si les romains disent qu'ils sont pires qu'eux, c'est que vraiment, un gars comme Abraracourcix d'Astérix qui se nettoie qu'une fois par an, ils seraient vu comme le dernier des malpropres et dégouteraient surement tout le monde. Leurs vêtements sont également très colorés et avec des motifs superbes. Là, ils sont dans le même bateau que les grecs qui avaient également des vêtements très colorés, tout comme leurs bâtiments (même si ce cliché-là à tendance à disparaitre, encore heureux). Si quelque chose est sale ou abimé, c'est qu'il y a une raison, comme nous aujourd'hui, les gens prenaient soin de leurs vêtements (surtout que c'est long à tisser et cher mais, c'est ultra solide, surement plus que nos habits d'aujourd'hui quand c'est bien fait). ça peut être un vêtement de travail ou autre mais, si vous allez voir un reconstituteur historique et vous lui demander pourquoi il n'a pas sali son costume pour faire plus historique (ce qui doit souvent arriver en reconstitution), il va surement vous répondre ça.
Les Braves portent donc des vêtements adaptés à leur situation et à leur activité, tout en étant très colorés. Pour ceux qui peuvent se le permettre, ils ont surement quelques bijoux, en verre notamment même si c'est un luxe mais, les gaulois sont passé maitre dans la maitrise du verre donc, j'aime bien m'imaginer le côté qui parle latin avec quelques petites perles par-ci par là en verre coloré ou en corne. Le côté grec aurait plus des accessoires en métal (Goneril aime beaucoup ça et devrait bien s'entendre avec Hilda sur la question). Autre point important, pour ceux qui parlent le latin et qui ont un style de vie inspiré de loin des celtes, oubliez les barbes et les moustaches. Les grecs parlent parfois de celtes à moustaches mais, uniquement pour des personnages spécifiques et si on a retrouvé quelques représentations à barbe de celte, c'était surement aussi un personnage spécifique. Ils sont donc tous rasé de près. Pour le côté de culture grec, quand les hommes sont jeunes, ils se rasent et ce n'est qu'à l'âge mur qu'on se laisse pousser la barbe (et comme on dirait, il ne nous reste surtout que des copies romaines pour les bustes des gens importants et pour un romain, un grec = un homme avec une barbe). Riegan ne porte ni barbe ni moustache, même s'il est le doyen de son peuple mais là aussi, je vais y revenir.
Ensuite, attaquons-nous au pan religieux et là, je vais être plus longue (enfin, encore plus que d'habitude) car, c'est une partie qui m'intéresse énormément en histoire mais aussi, car il y a énormément de cliché à ce sujet. Nos peuples de Braves ne connaissent pas le culte de la Déesse. Peut-être que le peuple de Goneril rend un culte à la divinité de l'Inondation qui les a débarrassés des agarthans mais, ils ne savent pas que c'est Sothis et lui donne un autre nom. Ce sont donc des peuples que je voie comme polythéiste, avec tout un panthéon de dieu qu'on invoque selon ses besoins et avec des gestes précis hérités de ses parents. Ils doivent demander ce qu'ils ont besoin à la divinité qui correspond (tu veux des terres fertiles, tu vas demander à la déesse de l'agriculture / un voyage qui se passe bien, dieu des voyageurs / un survivre à l'accouchement, la déesse des accouchements / revenir vivant de la guerre avec le voisin qui a coupé un de vos arbres, le dieu ou la déesse de la guerre...) et faire un certain nombre d'action précises et toujours les mêmes MAIS, si tu te loupes à une étape, t'es bon pour tout recommencer car, la procédure aura eu un souci. Il y a également des animaux précis à offrir à un dieu ou une déesse précis. Les victimes sont d'ailleurs considérés comme consentante (ce qui est important pour leur magie vu que cela s'en inspire) pour se faire sacrifier aux dieux. Cela peut également être des offrandes sans effusions de sang, avec des fleurs ou des plats cuisinés. Il y a également un culte rendu aux ancêtres. Selon eux, ces offrandes et ses gestes ont été décidé de manière antédiluviennes après diverses situations, ce qui peut être une longue négociation avec la divinité et le chef de la communauté (inspiré de l'histoire du roi romain Numa Pompilius négocie avec Jupiter quel sorte de tête il doit lui offrir, où Numa propose des tête d'oignon, puis Jupiter corrige en des têtes humaines et Numa continue en disant des têtes de poupée). Là aussi, leur magie s'inspire de cette manière de négocier, ou au moins s'explique par la négociation constante avec les dieux. Ils croient également en les signes des dieux qui peuvent se manifester de différentes façons dans leur environnement (bruit, action, élément, miracle, bête qui nait avec un trait inhabituel, blessure...), ce qu'on retrouve également en magie.
Là, je vais surement m'attaquer un cliché qui existe plus entres historien mais, je préfère en parler plutôt que de laisser le doute : la religion romaine a longtemps été considéré comme plus "froide" que les autres à cause de son absence de mythologie et de foi, ainsi que les romains d'être superstitieux (pour donner un exemple : si une tuile tombe de votre toit et à failli vous tomber sur la tête, c'est un mauvais signe, faites ce qu'il faut pour demander aux dieux de l'aide et rester coucher). Cette absence de foi est également présente dans la religion grecque mais, elle est moins critiqué à cause de sa mythologie très riche. C'est un cliché qui existe à cause de la manière dont nous, à notre époque et au 19e siècle où on a bien commencé à étudier la question, voyons la religion, soit la religion chrétienne pour un pays comme la France où tout est avant tout basé sur la foi. Il s'agit donc d'une orthodoxie, et on analysait les religions dans le prisme d'une orthodoxie (donc tout le monde à la même façon de penser, un dogme). Cependant - et là je vous invite à lire les livres de John Scheid qui a considérablement renouvelé la question et changé la perspective - la religion antique est bien plus dans une orthopraxie soit, une manière de faire plus qu'une manière de penser. Le mot même de religion vient du latin "religio, -onis" qui, selon le dictionnaire de latin de Henri Goelzer aux éditions Bordas signifie : " exactitude à remplir ses devoirs ; intégrité", "scrupule"... on est donc plus dans l'idée de faire quelque chose de manière scrupuleuse que vraiment de penser la chose.
Je vous conseille son livre "Quand faire, c'est croire" qui explique cela bien mieux que moi ou le livre de Robert Turcan "Rome et ses dieux" qui explique bien la question et de manière accessible mais, pour résumer très grossièrement, un romain se fiche de croire, l'important est de bien faire les gestes pour que les dieux soient avec eux. On passe du côté grec mais, c'est pour ça que les grecs ont autant de versions d'un même mythe : c'est pas grave de ne pas penser la même chose tant que les gestes restent toujours ceux de tes ancêtres. On ne modifie donc pas les gestes pour toujours avoir les dieux de son côté dans telle ou telle action, autant avec un présage qu'avec un sacrifice. Bon, ça empêche pas les filoutages car, vous pouvez recommencer le sacrifice animal jusqu'à ce que vous obteniez le résultat que vous voulez avoir. Un de mes exemples de magouillages préférés que j'ai lu dans le livre de Turcan, c'est que quand vous n'avez plus de boeuf blanc à sacrifier, vous pouvez tout bêtement en prendre un avec des tâches noires et le barbouiller à la craie et voilà ! Vous l'avez votre boeuf blanc prêt à être sacrifié ! (et j'arrête pas de me poser la question de comment on fait quand il pleut et que ça enlève la craie mais bon, bref ! Je suis déjà assez longue). Un autre exemple très connu "d'arrangement" des romains pour avoir le résultat qu'ils veulent (je rappelle qu'ils considèrent avoir conquis leur Empire sans jamais avoir lancé aucune hostilité, c'est toujours les autres qui les ont poussé à la guerre après qu'ils aient utilisé tous les recours possibles [tient, Edelgard l'aimerait bien celle-là] car évidemment, vous pouvez conquérir tous le pourtour méditerranéen sans avoir déclenché aucune guerre vous-même [sarcasme, même si certains Royaume ont été donné aux romains en absence d'héritier]), c'est que si vous voulez que les poulets de Rome aient bon appétit (un bon présage), vous les laissez tout bêtement à jeûne la veille. Et voilà ! Bon courage pour défendre Rome de l'envahisseur !
De plus, leur côté "superstitieux" (je n'aime pas cette tournure mais, je n'en voie pas vraiment d'autres) est également compréhensible. Le dieu est plus un super-citoyen avec une zone d'action précise et limité à ses compétences. Il va donc vous prévenir via différentes manières. Cela peut être des rêves, des accidents ou autre signes donc, leur "superstition" est plus lié à une attention particulière aux signes car, un corbeau qui croissent devant votre nez peut être un signe des dieux pour vous dire de surtout pas sortir de chez vous, vous allez avoir des problèmes. Pour mieux comprendre, je vous conseille ici d'aller lire la mort de Tibérius Gracchus tel que la raconte Valère-Maxime dans son livre I, passage IV, 2, vous allez juste halluciner en voyant toutes les crasses qu'il s'est pris en une seule journée avant de se faire assassiner par ses collègues en lui jetant des bouts de bancs du sénat en pleine figure (et y en a qui se plaigne que les assemblées nationales actuelles sont trop bruyantes ou indisciplinées). C'est un excellent exemple d'un auteur qui essaye de justifier l'assassinat de quelqu'un en disant qu'il l'a bien chercher car, il n'a pas fait attention à tous les signes que lui ont envoyé les dieux pour lui dire "N'Y VAS SURTOUT PAS MEC !" (et renseignez-vous aussi sur les deux frères Gracches au passage, ils sont très intéressants).
Tout ça pour dire car, je pourrais parler de religion romaine pendant des heures, que les Braves n'ont pas une orthodoxie religieuse, mais une orthopraxie. Fort à parier que s'ils rencontraient leurs descendants, ils ne comprendraient pas du tout leur manière de rendre un culte à Sothis car pour eux, croire n'est pas tant la question que de bien faire le rite. Tu demandes quelque chose à une divinité (protection, voeu, accomplissement de quelque chose...), il te rend le service demandé et toi, tu reviens le remercier avec une autre offrande à la fin. Le tout avec énormément d'observation de son environnement pour ne pas louper un signe des dieux, même s'ils peuvent négocier des trucs et s'arranger de temps en temps dans la mesure du possible. Ce sont des éléments qu'on retrouve aussi dans leur magie qui diffère beaucoup de la magie actuel de Fodlan.
En effet, si j'ai bien saisi, la magie à Fodlan sont avant tout des formules, des concepts et des calculs ont dirait + les emblèmes mais, vu que cela arrive sur la table surtout avec le soutien d'Hanneman et Alois et les répartition des statistiques des personnages (avec trop peu de magiciens de bases sans emblèmes pour faire une bonne comparaison avec les autres [même si Manuela est celle qui a la croissance magique et la résistance la plus faible du jeu, Hubert se débrouille très bien avec son absence d'emblème {bien que sa position de boss ennemi peut expliquer cela}] je vais éviter de trop m'étendre dessus. Donc, imaginez bien qu'en 1 000 ans, la magie a dû beaucoup évoluer. De plus, il serait logique de penser que la magie actuelle est surement plus... sûre que celle d'il y a 1 000 ans. On peut surement aussi imaginé que vu que - théoriquement - tout le monde peut faire de la magie, celle-ci est soit présente dans l'environnement, soit dans le corps des individus. Vu qu'on parle d'humain ici, je vais partir du fait que la magie se trouve principalement dans l'environnement, et que l'art magique est surtout un art qui consiste à rediriger les flux d'énergie magique pour obtenir ce qu'on veut avec.
Alors voici celle des Braves tel que je l'imagine : je pense que les Braves ont développé leur magie en observant leur environnement et selon leur besoin (métier, manière de vivre, défense [surtout défense]...), ce que j'appellerais la "sorcellerie" pour la différencier de la magie actuelle de Fodlan. Ils ont d'ailleurs bien essuyé les plâtres car, à ce moment-là, on en est encore aux balbutiements de la magie. Ils redirigent donc l'énergie autour d'eux avec différentes techniques (mouvement, parole, utilisation d'un objet pour donner un rythme...) et font passer la magie dans leur corps pour tenter d'obtenir un résultat mais, ce n'est pas... aussi simple que cela en a l'air. Etant donné qu'on ne sait pas comment faire de la magie et qu'on tâtonne beaucoup, c'est un processus qui est extrêmement violent pour le corps, qui vous blessera à coup sûr et si vous n'êtes pas capable d'endurer vos blessures, tant pis pour vous et ravi de vous avoir connu. D'ailleurs, mieux vaut commencer jeune pour rapidement habituer votre corps. Les Braves en tout cas ont tous commencé à pratiquer enfants, même si c'était très douloureux. Cela va des os cassés ou réduit en bouillie, aux organes dans tous les sens, des aliments que vous ne pouvez plus supporter, des difficultés à respirer, à voir, à parler, l'impression de brûler ou de geler en permanence, sensibilité accrus aux froids et à la chaleur, nécessité de boire beaucoup plus que la normal, le corps qui part en morceaux, des envenimations et des empoissonnement... le tout pour votre entrainement.
Cependant, ce n'est pas tout, vous allez aussi payer un tribut physique visible : au fur et à mesure que votre corps apprend à supporter la magie qui circule en lui pour provoquer des miracles ou des phénomènes surnaturelles, il va également se déformer pour prendre des similarités avec l'élément que vous contrôler (toujours qu'un sauf pour des sorciers extraordinairement âgés et / ou résistants car juste, votre corps ne peut pas en supporter plus et cela évite les mélanges qui ne se marient pas bien), que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur de votre corps. Les Braves ont relativement eu de la chance car, ils ne sont pas devenus trop difforme et ils peuvent cacher leurs "fiertés" (ce qui permet de faire un joli effet de surprise à l'ennemi qui s'approche un poil trop près) mais, vous pouvez perdre complètement votre forme humaine à la longue. Edelgard trouve les nabatéens inhumains car, ils se transforment en dragon, elle a jamais vu un sorcier avec une vie entière de pratique !
La sorcellerie n'est pas non plus héréditaire : si vous êtes un sorcier, vos enfants ne le seront pas forcément. Ils auront un maitre à portée de main mais, la philosophie des sorciers est plutôt que chacun doit trouver sa manière à lui de faire de la magie, celle qui s'adapte le mieux à ses besoins et son organisme, ce qui fait que pratiquement personnes n'a deux fois la même méthode.
Vous me demanderez sans doute, pourquoi s'infligez de telles souffrances ? Vous avez énormément de chance d'y passer, vous allez finir difforme à coup sûr, peut-être traiter comme un monstre si un coup du sort fait que les sorciers deviennent mal vue, et vous ne pouvez même pas épargnez à vos enfants de souffrir pour suivre vos pas car, tout est à recommencer quasi à zéro à chaque fois. Les Braves vous répondraient tous les onze que ce n'est pas une question de souffrir eux-mêmes mais, plus une question d'éviter à son peuple de souffrir. Avoir un sorcier dans son village permet non seulement de le défendre, mais aussi d'apporter des miracles et des bienfaits à votre peuple en manipulant la nature autour de vous et ça, ils sont tous prêts à payer le prix fort pour. Pour les Braves, leur peuple et leur famille compte plus que tout autre chose, même s'ils doivent subir milles souffrances et frôler de (trop) près la mort dès le plus jeune âge. Ils voient les effets de la magie sur eux comme une sorte d'offrande : ils gagnent une puissance incommensurable auprès des dieux mais, en échange, ils doivent donner leur forme humaine et leur vie en offrande. De plus, tout est volontaire, comme pour les sacrifice animal car, pour eux, si "l'offrande" n'est pas volontaire, cela risque de créer des malédictions. Vous devez donc payer votre puissance avec votre corps et votre corps seulement. Les onze le font donc sans regret ni doute car pour eux, c'est la survie de leur peuple qui est en jeu.
De plus, si vous survivez, votre magie est puissante. Genre, vraiment puissante, le genre de magie capable de faire des miracles, plus utile que simplement créer une boule de feu que vous balancer sur votre adversaire, aussi forte soit cette boule de feu. Je détaillerais les pouvoirs des Braves dans leur billet à eux mais, pour donner un exemple, l'ancêtre de Lorenz, pour le moment Sextus Gloucester Gravis (soit "Le Sérieux" ou "Sévère, rigide", ou le "Lourd" au sens physique du terme) est issus d'une famille de potier et à la base appris la magie en s'inspirant de son travail et à visée défensive (contre les autres là-bas, Riegan qui parle une langue bizarre et Daphnel). Il manie donc la terre MAIS, en plus de pouvoir la contrôler, il peut également faire en sorte que la composition des sols permettent à telle ou telle plante de pousser plus facilement ou refertiliser les champs. Et s'il était stupide, Gravis pourrait aussi rendre les terres ennemies complètement stériles mais bon, autant demander directement aux voisins de vous envahir pour récupérer les vôtres de terres très fertiles. On a donc une magie qui a souvent une application pratique dans la vie de tous les jours et à la guerre (soit aussi la vie de tous les jours). Bon par contre, les sorciers évitent de se battre entre eux car sinon, ça peut finir en cataclysme. Alors, quand deux sorciers se rencontre de manière hostile, ils vont surement échanger quelques coups sans utiliser la magie pour se jauger avant de s'arrêter, surtout s'ils sont de compétences égales.
Autre chose qui arrive quand maitriser la sorcellerie, c'est que votre corps devient beaucoup plus résistant (après tout ce que vous lui avez fait subir volontairement, tu m'étonnes), autant à la maladie qu'aux blessures qu'au passage du temps. Il faut continuer à pratiquer la sorcellerie pour que la magie continue d'irriguer votre corps et qu'ils ne se mettent pas à dysfonctionner (il fonctionne autant grâce à la magie qui le traverse en continue qu'avec du sang à un certain stade). Les sorciers peuvent donc vivre extrêmement longtemps, voir plusieurs générations. C'est pour ça que même s'il est le doyen de son clan, Riegan continue à se raser et ne porte pas la barbe. C'est tout simplement que physiquement, il a la petite trentaine même pas car, son vieillissement a énormément ralenti à cause de sa magie en lien avec le temps et en particulier la foudre. Ils peuvent devenir plus sensibles à certaines choses à cause de leur pouvoir (Blaiddyd qui maitrise la glace et la neige est très sensible à la chaleur excessive par exemple, tout comme Dominic qui contrôle les plantes) mais, en général, ce qui pourraient tuer un humain ordinaire les blesse à peine. Leurs capacités de régénération sont également bien plus puissantes : un oeil arraché peut repousser au bout de quelques mois / années par exemple. Cependant, ça les condamne aussi à voir les personnes qui leur sont chères mourir les unes après les autres. C'est le prix à payer pour leur puissance... et ça les mets dans une position délicate quand ils rencontrent un autre sorcier d'un autre peuple.
Même quand ils cachent leur fierté quand c'est possible, les sorciers se "sentent" entre eux. Ils peuvent en général dire si la personnes en face est un sorcier ou non à son odeur ou à l'énergie qu'il dégage. Un autre signe distinctif qui se retrouve dans tous leur peuple, c'est que les sorciers ne se coupent jamais les cheveux. Même s'ils savent que la magie vient de l'extérieur d'eux, ils pensent que leurs cheveux conservent la magie qui circule en eux et leur fait une sorte de réserve quand ils poussent. Ils évitent donc de les couper sauf obligation ou quand ils doivent les utiliser. Les sorciers ont donc les cheveux extrêmement longs et ça peut permettre de se reconnaitre entre eux. Là, je m'inspire des francs : ils liaient les cheveux au pouvoir et donc, les rois francs avaient les cheveux longs. D'ailleurs, quand ils sont devenu chrétiens, ils ont rattachés cette vision des choses au personnage biblique de Samson qui tire également sa puissance de ses cheveux. Truc "marrant" d'ailleurs, c'est que lors des luttes de pouvoir à l'époque mérovingienne, pour évincer quelqu'un, on le tondait puis, on l'envoyait chez les moines histoire qu'ils ne retrouvent jamais ces cheveux et s'en débarrasser, pour dire à quel point c'était LE symbole du pouvoir.
Donc, les sorciers vivent très longtemps et peuvent se reconnaitre entre eux, tout en sachant qu'ils n'ont pas intérêts à s'affronter car sinon, leur peuple risque de déménager à nouveau pour trouver de meilleurs terres... autant vous dire que s'ils viennent de peuples voisins qui ne peuvent pas s'encadrer, c'est assez compliqué car, d'un côté, l'autre sorcier est souvent le seul à vous comprendre de manière profonde (ils sont dans le même bateau qui va voguer très longtemps et ils ont dû s'infliger les mêmes souffrances), mais ils ne peuvent techniquement pas être amis car sinon, ils risquent d'hésiter avant de défendre leur peuple. Bon, pour les Braves, ils combattront pour leur peuple, même s'ils doivent tuer quelqu'un qu'ils connaissent depuis des siècles et s'arracher le coeur en le faisant mais, ils pensent quand même à ce scénario possible.
En règle générale, cela finit par un pacte de non-agression entre sorciers, ils peuvent discuter un peu tout en évitant les sujets sensibles, ou se retrouver pour pratiquer une magie encore plus poussées lors de certaines conjonctions astrales qui rend la magie encore plus présente autour d'eux. Etant donné que les Braves sont particulièrement puissants, ils ont vécu très longtemps (la doyenne les onze étant Goneril qui a vécu plusieurs centaines d'années) alors, ceux qui étaient voisins les uns des autres ont surement pu développer une forme d'amitié (Blaiddyd notamment, qui est le plus en "avance" on va dire sur son temps avec les personnes qui ne sont pas de son peuple, pour des raisons que j'expliquerais dans son billet à lui) mais, la défense de leur peuple reste tout de même une priorité absolue. Blaiddyd pour rester avec lui (Alexander Blaiddydis Simplex Princeps) est peut-être le plus sympathique avec les voisins (Goneril est un cas un peu particulier vu son âge), et surtout les autres sorciers qui sont dans le même bateau que lui, si ces mêmes voisins débarquent pour les chasser de chez eux, il les gèlera jusqu'à l'âme comme n'importe qui.
Les Braves ne vont pas beaucoup sortir de leur peuple tout le long de leur vie. Ils ont décidé de se dévouer corps et âme à lui alors, ils doivent toujours rester à ses côtés, coute que coute et en toutes circonstances. Ils restent donc avec lui pour les protéger et les aider avec leur pouvoir. Ils peuvent aussi tenir un rôle religieux pour interpréter les signes des dieux auxquels ils seraient plus sensibles, même si eux même diront qu'ils ont juste un bon sens de l'observation, nécessaire à la sorcellerie, tout comme la curiosité et l'envie de comprendre comment fonctionne son environnement à un niveau très poussés. Même s'ils n'approuveraient surement pas les "dégâts" corporels et tous les risques liés à la sorcellerie, je pense que cet état d'esprit de vouloir tout savoir et connaitre serait apprécié de Claude (même s'il n'aimerait pas le côté replier sur son peuple uniquement et je me fiche des autres), Hanneman et Linhardt.
S'ils voyageaient et tombaient par hasard sur des nabatéens, je pense qu'ils seraient plus curieux qu'autre chose en fait. Pour eux, ils les interpréteraient surement comme des sortes de sorciers héréditaires avec un seul pouvoir et quelque chose qui renforce leur pouvoir dans leur sang, surtout qu'il n'y a pas le côté aléatoire comme chez les humains dans le jeu. Tous les nabatéens ont un emblème en naissant alors, ça enlève le paramètre du hasard que les sorciers n'apprécieraient surement pas. Par contre, ils n'essaieraient pas de leur voler car, la magie, c'est comme un sacrifice animal : la victime / celle qui subit doit être consentante. En plus, fort à parier qu'ils ne voient pas l'utilité d'avoir un emblème en plus de leur sorcellerie ou alors, ils se demanderaient si cela risqueraient pas de faire un mélange peu recommandable avec toutes les déformations qu'a subi leur corps.
Car encore une fois, ils ne connaissent pas les nabatéens et si les choses avaient juste suivi leur cours, ils ne les auraient surement pas rencontrés de manière hostile : les onze se seraient demandés qui arrivaient chez eux, s'ils risquaient de devoir défendre leurs terres et ils se seraient surement montrer toutes les fiertés dehors pour bien prévenir "si tu as des intentions hostiles, c'est à tes risques et périls ! Un sorcier protège cette ville et on se battra jusqu'à la mort !". Mais, en voyant juste des messagers arrivés, ils les auraient surement écouter. En plus, au moins du côté grec, les messagers / émissaires sont protégés par la loi et les dieux donc, on ne les attaque pas. Ils n'ont pas non plus de raisons de s'en prendre aux nabatéens car juste, ils sont trop loin de chez eux et de leurs préoccupations pour en avoir quelque chose à cirer.
Mais vous allez me rappeler que les Braves sont censé avoir combattu pour Némésis, et j'y viens car, c'est là que les agarthans rentrent à nouveau en scène, quand le continent semble se stabiliser et les mouvements de population se réduire. De ce que nous savons, Némésis, un bandit aidé par les agarthans, a tué Sothis pour transformer son corps en l'Epée du Créateur, puis a attaqué Zanado avec les agarthans. De mémoire, les Braves arrivent toujours après l'évènement.
Je propose donc ce déroulement des faits : Némésis est un chassé d'un peuple de langue grecque après un crime (tentative de prendre le pouvoir, mise en danger de la cité / peuple, meurtre, outrage aux dieux... un mélange de tout ça... faites votre choix vu que j'ai pas encore fait le mien) qu'on trouvé les agarthan et qui, en échange de son aide, lui ont promis de lui donner tout le pouvoir qu'il désirait et de régner sur Fodlan s'ils les aidaient à anéantir les Nabatéens. Némésis s'est donc introduit dans le Tombeau-Sacré en suivant leurs ordres, à tuer Sothis et leur a ramené son cadavre. Là, les agarthans ont mis au point l'Epée du créateur et lui ont transmis son emblème pour qu'il puisse l'utiliser. Avec encore quelques petits coups de pouces des agarthans (qui utilisent une forme de magie encore différentes de la sorcellerie), il devient aussi puissant qu'un sorcier, surtout qu'il supporte très bien l'emblème.
Némésis va alors massacrer les Nabatéens, ce qui finit avec la Tragédie de Zanado. Ils récupèrent alors les corps et les armes des nabatéens (les futures armes sacrées du jeu), ce qui conduit à la création des Reliques et ils leur faut à présent des porteurs. Les agarthans ont en effet pour objectif de créer encore plus de chaos pour saccager la création de Sothis, en se servant de Némésis comme bras armé. Ils ne savent pas que Seiros / Rhéa a survécu mais, ils se doutent qu'il doit bien rester quelques nabatéens par-ci par-là dans le sud alors, ils ont pour projet de déjà soumettre le nord ou au moins de le rendre impuissant (histoire de donner à Némésis ce qu'il a demandé en échange de ses services), afin de peut-être pouvoir recruter des soldats pour l'armée du brigands, puis d'aller détruire la dernière création de Sothis : les humains du sud (puis éventuellement recommencer s'il y a encore de nouveau arrivant par appel d'air).
Pour porter les Reliques, ils décident de jeter leur dévolu sur les sorciers les plus puissants de Fodlan, à savoir ceux qu'on appelle aujourd'hui les Braves.
Je détaillerais dans leur billet car, celui-là est déjà bien trop long mais, Némésis va tous les battre avec les agarthans mais, ils ne vont pas leur infliger une simple défaite. Ils vont les écraser, les réduire à néant et leur faire choisir : soit tu m'obéis personnellement, soit je prend son indépendance à ton peuple et vous devrez m'obéir comme des esclaves, ce qui est la pire des choses qui puissent arriver, finir comme esclave (en particulier en zone grecque). Les sorciers choisissent donc tous de se soumettre uniquement eux-mêmes : c'est leur défaite, c'est eux qui se sont fait écraser, c'est à eux d'en payer le prix, comme en sorcellerie où tu payes chaque erreur par des douleurs terribles. Pour marquer leurs soumissions, Némésis leur arrache leur fierté de sorcier, puis les force à boire le sang et à utiliser les Reliques comme arme. Et là, les Braves comprennent comment ils ont été fabriqués : un sacrifice ne peut être que consentant car, sans ce consentement, cela crée des malédictions qui vous poursuivent à jamais. En buvant le sang et en récupérant les Reliques, ils sentent tous que des vies ont été sacrifié de force pour les créer et ils sentent toutes les malédictions qui entourent ses armes, hurlés par les Nabatéens à leur mort. Mais, ils n'ont pas le choix, c'est ça où leur peuple doit se soumettre à Némésis. Ils limitent donc la casse en se contentant d'obéir à ce brigand. Pour le moment, les agarthans ne veulent pas les utiliser, se sont surtout des tests pour voir si tous les corps réagissent aussi bien que Némésis à l'emblème. Vu qu'ils ont déjà habitué leur organisme à se modifier ou à subir des influences extérieures, ils pourraient mieux recevoir l'emblème comparé aux autres humains.
Ils continuent donc leur vie de leur côté et pendant un temps, à part l'épée de Damoclès au-dessus de leur tête, tout reste normal, même si leurs fiertés ne se régénèrent pas ou mal. Ils ont des enfants entre temps, et ils se rendent compte que contrairement à la sorcellerie, ça se transmet par le sang et ils ont très peur de transmettre les malédictions alors, ils vont enterrer les Reliques avec les hommages funéraires pour tenter de réduire ces malédictions en leur offrant une tombe. Cependant, avec le temps, le pouvoir de l'emblème commence à s'entrechoquer et à entrer en conflit avec leur sorcellerie. Les deux pouvoirs se mélangent très mal, et finissent par les dévorer pour les tuer à petits feux. Le principal antagonisme est que l'emblème est une magie qu'ils ont obtenu sans le consentement de la personne à qui elle appartenait, alors que la sorcellerie a beau être très violente pour le corps, elle est relativement adoucie par le fait qu'à chaque fois que vous l'utiliser, vous êtes consentant et vous êtes le seul à en subir les conséquences. Les deux ne pouvaient donc que s'opposer et s'entredévorer, sauf que ça se fait dans le corps de quelqu'un qui est certes très résistant mais, il a lui-même des limites, surtout que l'emblème dérègle leur pouvoir. Goneril par exemple, dont le pouvoir principal est de pouvoir modifier son apparence et sa taille, commence à ne plus pouvoir garder un corps relativement stable (et renoue avec les douleurs de l'entrainement).
Etant donné que leurs enfants avec un emblème ont eu le temps de devenir adultes, ils leur interdisent de pratiquer la sorcellerie pour qu'ils ne meurent pas de la même manière qu'eux. Pour la seconde génération, l'emblème est plus ou moins naturellement dans leur sang, la sorcellerie ne serait surement pas rentrer en collision avec car, ce serait leur propre forme de magie développé par eux-mêmes. Sauf que les Braves ne pouvaient pas le savoir et ils ne prendront pas le risque que leurs enfants (et petits-enfants pour certains) subissent une telle torture.
Quand les armées de Wilhelm et de Seiros arrivent, les Braves sont à bout de force et presque tous à moitié mort, consumé par l'emblème. Les armées du sud pensent que Némésis et les Braves se sont alliés volontairement et que le bandit se cache dans les peuples "alliés", avec les Braves pour généraux. Ils vont donc faire le tour des peuples des sorciers pour tenter de le retrouver, notamment en visant les villages qui ont des sorciers connus. Les Braves vont les combattre mais, c'est plus pour éviter la domination de leur peuple que par soumission à Némésis surtout que la plupart sont sur le point de mourir à ce moment-là. D'ailleurs, les hommes de Wilhelm (hors les personnes qui vont recevoir l'emblème des Saints) ont très peur des sorciers. C'est une forme de magie qu'ils ne connaissent pas, et ils voient juste des gens qui ont un corps complètement déformé. La première Brave qu'ils vont affronter est Goneril, qui n'arrête pas de grandir et de rapetisser de manière erratique avec son corps qui se boursouffle quand elle essaye de changer d'apparence ou de tenir la sienne, des membres qui apparaissent ou disparaissent et ce qui ressemblent à des orbites crevés à plusieurs endroits de son corps. Autant vous dire que les soldats, ils avaient déjà peur mais là, je ne vous explique pas la panique quand ils voient son pouvoir dégénérer ! Ou qu'ils entendent les histoires autour d'elle et de ses prouesses dans son clan. Si Seiros et les autres comprennent à peu près que sa magie est considéré comme normal, bien qu'étrange à ce moment-là, pas grand-monde dans l'armée a la même conclusion et commence à voir les sorciers comme des monstres, voir à penser qu'il faudrait les éliminer purement et simplement. Evidemment, Seiros, Cichol et les autres ne sont pas au courant et ils le seraient, ils auraient repris les choses en main pour éviter qu'ils pensent ainsi.
Par contre, ils n'ont pas vraiment la présence d'esprit de prendre plus de précautions que cela quand ils annoncent aux peuples des Braves : "maintenant, vous êtes dans l'Empire d'Adrestia, je suis votre empereur, vous allez devoir m'obéir et je compte bien vous faire payer pour ce que vous avez fait aux nabatéens". L'Empire Romain était plus un ensemble de cités regroupés sous l'autorité de l'Empereur qui sert de liant, avec des lois souvent particulières à chaque cité, des citoyennetés différentes jusqu'à l'édit de Caracalla, des traditions propres... mais là, ils font plutôt en sorte d'effacer leurs particularités pour les faire rentrer dans un moule adrestian. La sorcellerie est interdite et ils doivent calquer leur organisation sur celle des villes adrestiannes. Pour la sorcellerie interdite, ça se comprend du point de vue des alliés de Wilhelm : les sorciers les plus puissants sont les alliés de Némésis et ont des pouvoirs qu'ils contrôlent mal pour eux donc, c'est limite une mesure de santé et de sécurité public de l'interdire. Mais pour les gens de leur peuple (à qui ont a refusé d'enterrer les sorciers avec tous les honneurs des morts au combat), c'est pas vraiment la meilleure des nouvelles car, les sorciers aidaient énormément la communauté. Surtout qu'ils ne savent même pas ce dont ils parlent avec ce canyon rouge et ce peuple là... les nabaté... ein... a... trucs là. Cela crée donc un profond ressentiment qui leur font même relativiser Némésis : Némésis a peut-être tué à petit feu leur sorcier et protecteur mais, il ne les a jamais soumis ou imposer de règles absurdes, ou accuser d'un crime qu'il n'avait pas commis. Donc, cela crée énormément de ressentiment dans tous les peuples des Braves.
Leurs enfants avec un emblème sont encore plus furieux que les autres car, on vient un peu de tuer leur père ou leur mère alors, au moins un d'entre eux dans chaque fratrie va récupérer la Relique enterrer et rejoint Némésis, autant pour venger leurs parents que pour rendre son indépendance à leur peuple. Pour ce dernier, il n'attaque pas l'armée de Seiros et Wilhelm sur conseil des argathans. Il esquive l'armée du sud pour qu'ils puissent faire tomber tous les peuples un par un, crée du ressentiment et ainsi récupérer un maximum de volontaire (dont plusieurs capables de maitriser les Reliques) pour ensuite les battre, amenant un maximum de chaos en Fodlan. Némésis continue donc de se déplacer à travers Fodlan avec ces troupes en les appâtant là où il veut qu'ils aillent, pour achever un sorcier sur le point de mourir ou qu'ils les trouvent tous par exemple, tout en comptant sur le ressentiment créé pour que ceux qui portent un emblème le rejoignent. Il le fait pour le peuple de Gautier par exemple, pour que les adrestians arrivent en hiver et le débusquent plus facilement qu'en été où ils se déplacent tout le temps à la recherche de pâturage.
Côté adrestian, les généraux commencent à se douter de plus en plus que quelque chose cloche. Ils commencent à se poser la question à la deuxième Brave qu'ils affrontent, Maurice (j'ai pas encore son nom grec - même si le mot Maurice vient du latin, je me débrouillerais - mais, c'est une femme). Elle est la seule à avoir conservé sa Relique à ses côtés dans une sorte de sac funéraire car, étant nomade, elle ne voulait pas l'abandonner au milieu de nulle part au risque que quelqu'un la récupère (Gautier fait à peu près pareil en l'enterrant dans la zone où ils passent l'hiver). Elle les combat donc avec sa relique mais, comme vous le savez, elle va finir par se faire dévorer par son pouvoir et transformer en bête. Elle va arriver à s'enfuir jusqu'à la forêt sans trop blessé son peuple mais, celui-ci est annexé quand même et les adrestians essayent de les fixer dans l'actuel Edmund, même s'ils n'ont pas les moyens de contrôler leurs allées et venues sur le territoire (fixer les populations nomades par un pouvoir plus central sédentaires, histoire de mieux les tenir, voir de les forcer à abandonner leur mode de vie nomade pour les faire rentrer dans la norme, une grande histoire qui a encore de beaux jours devant elle). Les armées du sud repartent en essayant de comprendre ce qui se passe (c'est la première fois qu'ils voient quelqu'un se transformer ainsi en bête sombre à cause de l'emblème ou de la sorcellerie, ou les deux donc, il leur faut un peu de temps pour comprendre) et essayent de collecter des informations mais, ils restent concentrer sur la conquête militaire pour tenir le nord, la punition des "coupables" de Zanado et la rechercher de Némésis qui les esquivent toujours (tout en récupérant toutes les personnes qui ont décidé de le rejoindre pour libérer leur peuple et se venger, plusieurs avec des reliques) mais, ils comprennent qu'ils ont attaqués les mauvaises personnes que lorsqu'ils vont affronter Lamine, la dernière des onze Braves. Avant, je pense qu'ils ne sont pas juste dans l'état d'esprit de seulement pouvoir penser à les écouter. Mettez vous à leur place : ceux que vous pensez être complice de l'assassin de toute votre famille, de votre peuple et de votre divinité protectrice vous disent qu'ils n'y sont pour rien... évidemment que vous ne les croyez pas ! Même s'ils se doutent de plus en plus de quelque chose quand ils disent tous la même chose, ils ne sont juste pas dans le bon état pour plus y réfléchir (et les agarthans se frottent les mains). Cichol, son épouse Eriu, celui a reçu son emblème (Lukas venant de la cité d'Aegir, l'ancêtre de Ferdinand) et Indech sont les premiers à comprendre mais, ils ne sont pas vraiment écouter (Cethleann est encore trop petite à ce moment-là). Ils discutent notamment avec les autres membres du peuple des Braves, qui leur racontent ce qui s'est passé avec Némésis et qui leur dise que ce qu'ils font, c'est juste jeter de l'huile sur le feu en agissant ainsi avec eux. Ils essayent donc de prévenir qu'ils courent à leur perte mais, ils ne sont vraiment pas écouter.
Je détaillerais surement plus dans son billet à elle mais, Lamine est l'une des plus dangereuses de tous car, elle sait soigner, mais aussi tuer avec son venin (car chaque remède contient une dose de poison alors, pour maitriser l'un, il faut connaitre l'autre). Elle peut donc empoisonner toute personne qui l'entend simplement chanter ou en le griffant (ou alors, elle utilise sa fronde qui est une arme redoutable, surtout bien manier [un projectile en plomb peut parfois transpercer un casque romain, et le crâne qui a en-dessous]). Sauf qu'elle, elle était en train d'agoniser dans son coin, ignorait complètement qu'il y avait d'autres sorciers qui avait subi la même chose qu'elle (Goneril ne compte pas car elle est la 1ère à avoir été vaincu et Charon ne leur a pas parlé vu qu'elle a failli tous les réduire en cendre pour protéger son peuple), et quand elle les voie arriver, elle ne fait rien car juste, elle est devenue dangereuse pour son peuple et elle leur dit de la tuer avec une flèche. Elle leur explique que le sang qu'on l'a forcé à boire a déréglé sa sorcellerie et maintenant, il suffit de l'approcher à dix pas pour être empoisonné (plusieurs hommes de Wilhelm en ont fait les frais, ont juste respiré le même air qu'elle et sont mort sur le coup à cause du poison). Elle meure de son propre venin avant de pouvoir s'expliquer mais, ça les force un peu à vraiment repenser à tout ce qu'ils ont appris, à écouter ceux qui leur criait depuis des mois "on est surement en train de faire le jeu des agarthans ! On s'en prend aux mauvaises personnes !" mais, le mal est déjà fait.
Coup sur coup, ils se rendent compte que y a un peu la moitié du continent qui les haït et là, ils ont vraiment rejoint Némésis de leur plein gré pour retrouver leur indépendance et se venger + leurs hommes ont développé une terreur viscérale des sorciers et les chassent pour s'en débarrasser (la loi interdit la sorcellerie mais, n'autorise pas à tuer les sorciers pour être des sorciers) + les sorciers, ne pouvant plus pratiquer, tombent comme des mouches, ce qui fait que les villages de plus petites tailles qu'ils protégeaient deviennent des proies faciles pour leurs voisins et donc, guerre interne à l'Empire qui n'existe que de nom au nord et à l'est + le clan de Maurice est massacré à cause de sa transformation car, les peuples voisins ont maintenant peur que tous les membres de son peuple devienne comme elle (ça aurait pu arriver à ceux des autres Braves mais, étant donné qu'eux, ils ne se sont pas transformé en bête assoiffée de sang et / ou viennent de communautés plus grosses ou mieux implantés, ils sont épargnés et / ou arrivent mieux à se défendre malgré les pertes [même si les goths ont été un peuple extrêmement puissant et redouté, tellement que c'est leur mise à sac de Rome en 412 sous le roi Alaric (roi des wisigoths qui finiront par s'installer en Espagne, qui sont différentes des ostrogoths, plus tardif et qui s'installeront en Italie) qui signe la fin de l'Empire Romain en Occident pour les contemporains et les historiens]) + Némésis a un peu multiplié ses effectifs par on ne sait plus combien et arrive avec ces armées (et une des filles de Lamine les déjà rejoint avec la Gemme Rafail).
Ici, on a un phénomène historique que d'un côté, je trouve fascinant et de l'autre, je déteste car, ça complique la compréhension des évènements et / ou efface des éléments. On n'a pas un Brave, mais deux : vous avez ceux que j'ai appelé les Braves tout le long de ce billet, au nombre de 11, qui sont des sorciers, et ont reçu leur emblème de force, ce qui les a tués à petits feux, ET les enfants des Braves, au nombre de 10 (il manque l'enfant de Maurice qui tente surtout de survivre avec sa famille), qui ont rejoint les armées de Némésis, qui ont reçu l'emblème naturellement quand ils sont nés, contrairement à leur parent. C'est assez courant dans les récits historiques ou non (surtout ceux à visée hagiographique) que des personnages soient fusionnés au fils du temps pour en faire un. Cela peut être pour renforcer le rôle d'un personnage (dans le cas d'une hagiographie, le gars qu'on essaye de vendre comme un saint peut rencontrer un type qui était saint ou de réputation de sainteté à la place d'un autre [car plus important ou alors, on remplace une personne lambda par un saint / chef de communauté religieuse respecté]) ou alors pour simplifier le récit en introduisant moins de personnages et en faisant jouer à un acteur plusieurs rôles au lieu d'avoir une personne différentes par action (les hagiographies sont souvent recopiés les unes sur les autres, ça arrivent très souvent => exemple de ça : Saint Etienne d'Obazine, dont l'hagiographie est en grande partie fausse historiquement mais, on l'a écrit ainsi pour rendre le saint local encore plus saint et le justifier comme saint, même au niveau local). Il est donc fort probable qu'au début, on ait eu conscience qu'il y avait deux générations bien distinctes (même si on a surement effacé le côté corruption de la génération des parents) et qu'au fur et à mesure, on ait fusionné les deux personnages historiques en un seul pour créer les Braves tel qu'on les connait à Fodlan à l'époque du jeu. Avec ceci, la future aide de Seiros avec les mensonges autour de Némésis et des Reliques ont aidé mais, ça arrivera après.
Là j'avoue, Seiros commence à se demander si elle n'a pas fait plus de mal que de bien en voulant venger sa famille et récupérer leurs os pour les enterrer car, vous avez juste 10 personnes bien remontées en train d'aider Némésis en tant que généraux, maniant les os de sa famille transformés en armes qu'elle tentait de récupérer qu'ils ont déterrés de leur tombe, le tout en hurlant qu'ils sont là pour venger leur parent et libérer leur peuple du joug adrestian qui les ont réduit en esclavage pour eux. Ils ne sont pas esclaves au sens où ils sont considérés comme des objets sans droit ou presque mais, entre la tentative d'imposer le mode de vie adrestian, les lois, la destruction d'un élément de leur société très important (les sorciers) et leur soumission à l'autorité impériale, leur peuple le vive un peu de cette manière. Autant vous dire qu'elle est tout sauf bien. Elle voulait juste récupérer récupérer sa famille et essayé de faire en sorte que la Tragédie du Canyon Rouge ne recommence pas, et elle se retrouve avec une guerre continentale car, la vengeance l'a aveuglée, elle ne voulait pas écouter des gens qui se prétendaient innocents, ni ceux qui tentaient de la prévenir qu'ils tombaient dans un piège la tête la première et maintenant, ces mêmes personnes lui en veulent à mort, ce qu'elle comprend très bien, et leurs ennemis les agarthans doivent bien rire dans leur trou.
Pendant un temps, on se retrouve donc avec une armée du sud en position défensive dans la zone du plateau de Brionnac. C'est l'anarchie complète au nord, l'armée adretienne reste plus ou moins unie mais, c'est dur de résister au vue de la remise en question générale de l'état-major. Que les soldats n'aient pas penser à assassiner leur empereur et leurs commandants pour les remplacer par quelqu'un de plus à leur gout que cela ne m'étonnerait même pas (grande tradition romaine à l'époque de l'anarchie militaire et après). Ils sortent d'une bataille qui a touché des civils quand une des filles de Lamine vient les voir. Pas celle qui se balade avec l'oeil d'un Nabatéen transformé en arme et qui cherche à se venger, une autre, celle dont descend Mercedes et Jéritza. Ils pensent qu'elle veut aussi tenter de se venger mais, elle dit juste que tout ce que sa mère désirait, c'était que son peuple aille bien et soit en bonne santé. Qu'elle a mis sa vie en jeu et sa propre humanité pour devenir une sorcière capable de guérir n'importe quel maux et là, ils ont du mal à arriver à sauver tout le monde car, elle n'est plus là pour les soigner, les protéger et qu'eux-mêmes ne peuvent juste pas soigner tout le monde avec ce qu'ils leur restent. Ils doivent s'en remettre aux dieux mais, il y a tellement de monde à soigner qu'ils ne savent même plus à quel dieu demander que personne ne meurt. Alors, elle vient presque les supplier que tout cela s'arrête pour retrouver une vie normale, et ajoute qu'elle a juste aucune idée de comment ça se passe dans les autres peuples, qu'elle s'en fiche éperdument mais, cela doit surement ressembler à chez eux.
ça fait un énorme électrochoc à Seiros et lui rappelle ce que voulait Sothis fondamentalement : la paix. Que Fodlan soit en paix et aille bien. Elle ne voulait pas la guerre. Ce n'est pas eux qui ont lancé les hostilités mais, maintenant qu'ils ont les mains dedans, ils doivent aller jusqu'au bout pour arrêter Némésis et les agarthans avant qu'ils ne fassent encore plus de mort et de souffrance. Elle dit alors à la fille de Lamine de prier Sothis car, elle est capable de tous les miracles et dont il faut prononcer le nom qu'en cas de situation très difficile pour qu'elle te guide vers la lumière, puis repart avec plus d'énergie que jamais !
Donc, Wilhelm et elle changent plusieurs choses : déjà, les peuples conquis ne sont plus obligé de se conformer au mode de vie du sud, la sorcellerie est réautorisé et ils tiennent mieux leurs hommes pour qu'ils ne tuent pas le premier type avec des écailles sur la figure venu. Ils essayent d'être plus à l'écoute des peuples. Ils vont finir par adopter le mode de vie du sud, mais ce sera plus tard, à la fin de ce qu'on appelle la Guerre des Héros et plus par la multiplication des échanges et l'imitation des élites puis des couches plus inférieurs, ce qui mène à l'assimilation entre les deux cultures (et même en face, on récupère des trucs utiles du nord, comme la côte de mailles ou certaines techniques artisanales). Ils autorisent aussi les peuples des Braves de 1ère génération (donc ceux qui sont mort et enterrés) à leur rendre un culte (ce qui n'est pas si rare étant donné qu'on parle de sorcier, ils pouvaient être assimilés à des héros au sens grec du terme). Déjà, ça calme pas mal les ardeurs, et Seiros et ses alliés commencent à imaginer l'histoire réécrits pour épargner les familles des Braves qui n'ont rien demandé, même si des membres ont rejoint Némésis. Ils continuent la guerre jusqu'à la bataille aux plaines de Tailteans où Seiros tue Némésis, ainsi que les 10 Braves de 2ème générations. Là, les agarthans récupèrent les onze corps et les conservent jusqu'à l'époque du jeu (afin de servir de boss final sur VW).
Là, le calme revient à peu près. Il y a encore des révoltes mais, le plus gros et le plus durs de la guerre des héros est passés. Quand tout Fodlan est pacifié sous la bannière d'Adrestia et qu'elle est acceptée sans trop de problème, sous le petit-fils de Wilhelm, elle se termine et ensuite, on a les évènements du jeu : la création de l'Eglise de Seiros, les histoires inventés par Rhéa pour protéger sa famille et celles des Braves...
Dans cette histoire-là, si elle autorise les familles des Braves à conserver leur Relique, c'est pour plusieurs raisons :
1 - c'est là où y a le moins de risque vu qu'ils ont l'emblème pour la contrôler. Ils ont découvert que les humains ne pouvaient pas manier les reliques sans l'emblème correspondant et, ils ont fini par comprendre que si Maurice s'est transformé en bête, c'est à cause de son pouvoir de sorcière et du pouvoir de l'emblème qui rentrait en opposition (ce qui expliquerait pourquoi c'est le seul cas connu de personne qui se sont transformé en bête démoniaque par excès d'utilisation de son emblème / Relique). Donc, il n'y a pas trop de risque pour la famille des Braves qui - a ce moment-là - ont tous un emblème majeur
2 - c'était un souhait des familles de récupérer ces armes. Elles sont liés au pire pan de leur histoire mais, cela reste un des seuls objets qui restent de deux d'entre eux
3 - même si au départ, c'était un symbole de honte et de défaite, ils lient à présent les Reliques aux Braves et les considèrent comme un symbole de protection
4 - pour tout bêtement se défendre les uns contre les autres. Même si on a une simili pax romana à ce moment-là, sait-on jamais.
Les Reliques des Héros sont donc confié à la famille des Braves qui, avec leur puissance et celle de l'emblème, gagne en importance au fil du temps (notamment dans la protection du peuple / village / cité / oppidum) et crée la haute-noblesse petit à petit, même si un processus très long avec divers étapes que je ne vais détaillé ici car... fiou ! J'avais pas vu que j'avais parlé aussi longtemps ! Enfin bon, quand on parle d'Antiquité et de FE3H...
Bon ! Je crois que j'ai à peu près tout dit niveau contexte général de la guerre des héros et des Braves ! Je pense que je ferais un billet pour chaque Brave, vu que j'ai pas mal d'idée sur eux entre deux billets sur l'UA "bye !" mais, ils risquent d'être plus espacé car, ils me demandent plus de recherche pour faire un ensemble cohérent et plus ou moins crédible. Là, c'est allé assez vite car, j'ai tout noté de tête ou pratiquement avec des connaissances générales que j'ai en tête mais, j'ai beaucoup de lacune sur les peuples barbares et ça fait un moment que j'ai pas fait d'histoire grecque donc, faudra que je remette le nez dedans. J'espère que ce billet où on a beaucoup d'histoire antique réelle (en espérant que je n'ai pas trop mis d'erreur dedans et sinon, prévenez-moi pour que je corrige tout ça ou pour en débattre sur quelques points) avec des éléments d'histoire autour de FE3h vous a plu. Je dois avouer que je suis très curieuse des évènements autour de la guerre des héros, autant à cause de la période historique probable (même si dans le jeu, ils ont les mêmes armures depuis 1 000 ans, on peut ignorer ce détail), qu'à cause des enjeux autour (une préquelle sur ça Intelligent System s'il vous plait ! siou plait, siou plait, siou plait... Et une sur la Guerre du Lion et de l'Aigle aussi ! [même si on va sans doute devoir se contenter des travaux de fans pour ça... aller voir le travail que fait yams brainrot sur tweeter à ce sujet d'ailleurs, même s'il est passé à autre chose, ces dessins sont vraiment magnifique ! {compilation ici + autre tweet que j'ai sous la main 1 2 3 4 5}]) donc, il y a pas mal de chose à dire
Bref ! Après ce très long billet, j'espère que ça vous aura plus et que cela ne vous gêne pas si je vous embête de temps en temps avec l'époque des Braves en plus de l'UA "bye !" (des éléments pourraient être retrouvé dans cet univers), et quand j'aurais fini, ma réécriture de CF où y a une justice dans ce bas-monde et le karma (que je posterais quand je l'aurais terminé et je vais arrêter de me dire que j'ai bientôt fini sinon, des idées à ajouter entre temps en mode "faut que tu mettes ça !" vont popper toutes les trois jours). Merci pour votre attention et votre patience !
#fe3h#Seiros fire emblem#wilhelm von Hresvelg#(et en regardant le wiki je me rend compte qu'il a un 2e nom (Paul)... tria nomina pour tout le monde !)#Ten Elites#les 11 Braves (+ peut-être les premiers qui reçoivent l'emblème des Saints)#ces derniers sont pas certains à part pour Lukas où j'ai plus d'idée sur lui (favoritisme de Ferdinand)#J'espère que cela vous a plu !
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Theron Shan’s appreciation week > DAY 7 - LEGACY
What a hell of a journey it has been for me writing all of this! It’s been years since I’ve written anything with so little delay and a few rectriction (and, I’ll admit it, years I fantasize about my Cipher 9 x Theron ship ^^’) In fact I’ve never stopped writing but I’ve only been brainstorming and writing very short dialogues and ideas for my characters’ roleplay for the past few years, nothing really ‘that long’ or fully redacted. Words can’t express how proud I am to have participated in this event, and how proud of myself I am to have overcome my fear of writing (and publishing). So I really want to thank everyone who organized and participated in this project for pushing me into defeating my writer’s block ;_; Thank you all so much, and long live the spy husbando ♥
Day 7 > LEGACY
Characters > Theron Shan, oc: Ran Archer, also mentionned: Lana Beniko, Koth Vortena, Senya Tirall, oc: Lukian
Context: what’s better than a little fluff for ending this week of angst? xD I’m still not sure when this will take place (but I think I’ll go with after Echoes of Oblivion), as for the where I have an old headcanon that, since Rishi is such an important memory (and a beautiful and far away place as well) for both Theron and Ran, they’ll decide to live together there! :)
@theronshanweek-official
Assis dans la pénombre de la chambre, Theron Shan ne pouvait s’empêcher de sourire. Il songeait à tout ce temps qu’il avait passé à parcourir la Galaxie, à vivre des aventures remplies de dangers mortels, à l’adrénaline que lui avait procuré chaque mission … Et pour la première fois de sa vie, cela ne lui manquait absolument pas. Il n’y avait pas un seul endroit de tout l’univers où il aurait préféré être.
Une petite tape sur la porte le tira de sa rêverie.
- Tout va bien mon amour ?
Ran pencha la tête sur le côté et observa son mari dans le fauteuil à l’autre bout de la pièce.
Il releva la tête et la rassura :
- Oui tout va bien, je pense qu’elle ne va pas tarder à s’endormir.
Comme pour lui répondre, le bébé dans ses bras se mit à babiller légèrement. Ran ne put s’empêcher d’esquisser un sourire tendre en les observant.
- Lana et Senya viennent de partir. Elles te souhaitent une bonne nuit.
Theron hocha la tête et son regard vint se poser de nouveau sur le petit être blotti contre lui. Sa compagne pinça les lèvres avec amusement.
- A tout à l’heure, dit-elle doucement avant de s'esquiver.
Elle ne voulait surtout pas gâcher ce moment privilégié entre lui et leur enfant. Elle avait eu neuf longs mois pour faire connaissance avec leur fille, il était temps qu’à son tour Theron renforce son lien avec elle.
Bien loin de ces réflexions pragmatiques, le jeune papa était en plein émerveillement. Il ne pouvait s’empêcher de l’admirer. Âgée d’à peine quelques semaines, ses yeux avaient encore la teinte caractéristique des nourrissons, et il se plaisait à essayer de prédire quelle serait leur couleur définitive. Est-ce qu’elle aurait les yeux de sa mère ? Ou peut-être que ses iris prendraient le bleu cristallin de ceux de Satele ?
Peu importe, je sais qu’ils seront magnifiques, songea-t-il en caressant sa bouille joufflue du bout des doigts.
Comme pour répondre à son compliment, l’enfant gazouilla et attrapa l’index de son père dans sa petite main. Elle semblait si fragile, si minuscule, pelotonnée contre son corps d’adulte. Et cela fit émerger des pensées angoissantes dans l’esprit de son père. De quoi demain serait fait pour elle ? Quel sort la Galaxie pouvait bien réserver à un être si paisible et si frêle ? Il savait qu’elle était sensible à la Force ; le fait que Ran avait été capable de manipuler de petits objets par télékinésie pendant sa grossesse l’avait confirmé. Et tout cela lui faisait particulièrement peur.
Peut-être que tu seras la digne descendante de Revan … ?
Cette simple idée attisait le conflit en lui : il refusait d’imaginer sa fille en héroïne de la Galaxie, toujours en danger, toujours à courir après des menaces apocalyptiques comme Ran et lui avaient dû en affronter … Et en même temps, il avait pleinement conscience que malgré les choix qu’elle ferait et qui dicterait son avenir, la Force œuvrerait à son insu ; que la sensibilité de sa fille à cette dernière pourrait la mener aussi bien sur une voie de souffrances que sur le chemin de la grandeur. Tout comme la Force les avait mis lui et Satele, les descendants de Revan, sur la route de Tenebrae pour achever la mission de leur ancêtre.
Theron dégagea à contrecœur son doigt de ceux du bébé et laissa échapper un soupir. Voilà que ses pensées dérivaient vers un autre sujet anxiogène : Satele. Et Jace. Il ne leur avait encore rien dit. Il ne savait pas si il devait.
Après tout, Jace ne savait même pas que j’existais avant mes 26 ans, pensa-t-il.
Néanmoins est-ce qu’il avait vraiment envie de reproduire le même schéma ? Les mêmes erreurs ? Allait-il priver sa fille de ce à quoi il n’avait pas eu droit ?
La situation n’est quand même pas pareille … Elle, elle a son père et sa mère. Et puis Lana, Koth, Lukian, Senya … Tous nos amis …
Et révéler à Satele et Jace l’existence de leur petite-fille pourrait tout aussi bien allonger la liste déjà trop étendue de leurs problèmes... Theron ferma les yeux quelques instants et prit une grande inspiration. Puis il resserra avec douceur son étreinte autour du petit corps frêle, la bascula lentement jusqu’à ce que sa tête soit à portée de ses lèvres et déposa un long baiser sur son front. Ce geste tendre n’était pas qu’un simple témoignage du dévouement qu’il consacrerait à son enfant. C’était un serment.
Peu importe ce que l’avenir te réserve ... Larana Archer Shan ... je te promets que tu ne manqueras jamais d’amour … et que tu ne seras jamais seule.
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This last prompt may be short but it’s my favorite... Dad!Theron always makes me go 🥺🥺
As for the translations of all the previous days, I’ll start working seriously on it this week, and I also might have another project... Redoing the challenge but with Ran! I don’t think I’ll be able to write all of it in one week but I’ll try :D Anyway... Merci de m’avoir lu ♥
#Star Wars: The Old Republic#SWTOR#Theron Shan#TheronShanWeek2021#DAY 7 > LEGACY#oc: Ran Archer#Imperial Agent x Theron Shan#Technoplague x Cipher 9#Rishi Hideout#I love them so much T o T
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Mercredi 26 juillet, 20h06
Plus tu t'en vas, et plus je pleure de l'intérieur; des montagnes de douleur s'écroulent sur moi, et je me meurs doucement...
Je t'aime tellement que mon âme ressent un énorme vide.
C'est pourquoi je t'écris chaque jour ces palaces de cristal craquelés, qui me coupent avec leurs débris, et laissent couler à flots azurs sur la plage et blizzards oppressants dans mon sang.
Celui-ci s’écoule, et se confond avec cette même eau du Rhône qui s'était répandue il y a deux ans, jour pour jour, jusque sur les bords de mon cœur, lorsque tu t'étais enfui dans ce train...
Les photos de ce Vaucluse-là galopent encore dans mes rêves, car elles avaient attrapé si peur, mon amour, lorsque tu t'étais éloigné à bord de ce train...
Chaque seconde qui me sépare de toi, ardente, vertigineuse, semble durer une éternité.
Et je demeure vide et abattue, ainsi qu'un vieux vampire sans reflet dans les miroirs, m'empressant de te blottir bien au chaud dans mon esprit, précieusement et fébrilement, et je t'écris dans l'espoir de, peut-être, parvenir à calmer cette inaltérable douleur.
Pourtant, écrire ne saurait rien apaiser, et même, cela devient comme une lance empoisonnée, disséminée quelque part entre mes tripes et mes rêves tout comme il y a deux ans jour pour jour, lorsque tu avais rejoint Paris sans m'emmener. Chaque mot que je te dédie tout spécialement, tendrement, c'est comme une boule de pleurs là dans mon ventre, avec cette impression que le sol se dérobe sous mes pieds, et peu importe la robe que je porte, ma vie se met à dériver puis à délirer, sans discontinuer.
Si seulement je pouvais parfois utiliser les stratagèmes qui, à ce moment précis, m'avaient accompagnée dans ton absence, je redeviendrais cet être intouchable rien qu'en replongeant mon âme dans l'eau vive de nos souvenirs incandescents, mais ils dépendent si fort de ton corps, et de la chaleur que diffusaient tes tendres baisers...
Je repense à cet été-là d'il y a deux ans, jour pour jour, quand je ne te serrais pas pour m'endormir, et que je ne pouvais t'enlacer pour me réveiller, et je ne m'en lasse pas.
Oh oui, je m'étais mise à haïr tout le reste !
Je me voyais déjà mettre fin à l'humanité toute entière, en lui donnant la plus triste des morts; je m'étais même prise à déposer ma pauvre âme aimante à portée de la main de Dieu.
Je me souviens d'avoir voulu m'y reposer éternellement...
Je m'étais mise également à pleurer le sang de la lune dans la mer, car je ne ressentais plus rien lorsque je ne te sentais plus; dès lors, tu étais reparti t'affairer à ta vie, à Paris.
Troublée de ne plus savoir manger, mais assouvissant chaque désir et chaque envie en laissant craquer la pluie, en colère depuis lors contre mon cœur, comme dans un hiver...
Mais il n'y a, comme alors, aucune branche de gui pour me rattraper, ou pour me bercer.
Oui, je t'en avais voulu de me laisser, jusqu'à me mordre les lèvres et sentir physiquement que ta présence hors de ma vue était inconcevable, cruelle et totalement absurde, telle la sève de l'arbre qui s'écoule au long d’un tronc qu'on aurait écorché violemment...
Je voudrais, comme alors, oublier que tu es encore parti.
Mais déjà, lorsque tu t'en allais il y a deux ans, jour pour jour, je sentais que je perdais tout dans le même temps: tu me manquais atrocement, et j'étais restée prostrée dans mes larmes, vide et seule, puisque ma vie déjà, c'était toi; oui, la vie sans toi n'est qu'un terrain vague qui me fait trembler de peur, tant il est inconnu.
Je me rappelle t'avoir vu t'éloigner dans ce train il y a deux ans, jour pour jour, et avoir prié le ciel, contre toute attente, afin que ses rails se détraquent, et que tu me reviennes, mon amour, que tu redeviennes ce trésor d'entre mes bras, émerveillé par ces derniers, bouleversant par tes premiers sourires.
Devant ce grand ciel rose d'amour et de vent en faisant tournoyer des fleurs, ces feuilles et puis ces pleurs, cette fraîcheur dont seul l'amour sait garder le secret...
Je n'avais demandé qu'un je t'aime en plus de tous ceux qui, chaque jour, s’amusaient à prendre la forme des spores de ma peau, tournoyant et grelotant au sortir de ta bouche, avant de s'insérer dans ma vie comme un petit enfant se blottit auprès des bûches de la cheminée.
Ces je t’aime-là avaient même transformé ma vie en une pluie d'envies délicieuses que le manque de toi, aujourd'hui, incinère.
Mais l'espoir ne saurait survivre plus longtemps, car il doit déjà porter sur ses épaules tous ces morceaux de lâches au revoir.
Tu sais, depuis ce jour-là d'il y a deux ans, jour pour jour, je voulais vraiment croire en Dieu, tellement je me sentais heureuse en me sentant vide; tellement je me sentais légère en ayant besoin d'arrêter d'être triste puisque même si tu étais déjà loin, par-delà les campagnes, j'entendais que tu pleurais.
Ces larmes dans ma solitude, ces cris en silence, ces sourires pour cacher qu'en vérité sans toi, j'étais perdue, c'était pour mieux te chercher, jusqu'à épuiser mes mots et puis mes mains, pour mieux te découvrir dans mes rêves, et faire que Paris ne te récupérât jamais.
Aujourd'hui et tout comme il y a deux ans, jour pour jour, personne ne m'entend que le papier, sur lequel s'épanchent mes rimes; que ce papier qui pleurait et déclenchait dans les rues d'Avignon, un déluge éperdu pour tous les amoureux qui étaient séparés. Oh oui, j'avais peur, je pleurais et je tremblais, et toutes les rues autour de moi se ressemblaient; il y avait ton visage, flottant sur chaque affiche, et ton sourire, dilué dans les lumières de la ville, s'était mis en friche.
Je me sentais m'enfoncer dans mon oreiller, alors que le temps passait trop lentement, confiné dans mon ombre, et je sentais aussi qu'il pouvait me tuer puisque tu commençais à jouer, puis à chanter, si loin de ce train assassin dont j'avais entendu le tourment, bien distinctement dans son sifflement.
Séparés l'un de l'autre, j'avais ressenti si fort comme l'on ne pourrait plus jamais aimer avec ces cœurs-là jusqu'à ce que nous, moitiés et âmes sœurs, soyons réunis, assemblés en un merveilleux bouquet d’amour et dispersant le parfum des jours parfaits derrière nous.
Je me souviens aussi que le pire avait été de ne pas vouloir ouvrir les yeux le matin, refusant d'observer les trains qui arrivaient et qui partaient, refusant d'assumer le fait que tu n'avais pas fait demi tour et que je n'avais pas sauté dans le tien, ni ne t'avais rejoint en prenant le suivant.
Tout était devenu obscur et la lumière ne brillait plus, au bout du tunnel; j'avais essayé de me raisonner mais ce fut bien trop dur, sans ton regard glissant sur les plissures de mes jupes ou la fossette de mon sourire; je ne savais déjà plus me trouver belle. Comme j'aimerais simplement faire comme ce temps-là, où j'avais essayé de m'évader en écoutant chanter John et puis Georges, mais même à cet instant, malgré leurs efforts pour émerveiller nos vacances, mon cœur, à leurs voix, se mettait à fuir ces deux anges dans le vent afin de te souffler ce besoin de toi, sourd quoi que violent, qui voulait que tu m'appelles ou que sans moi, tu t’ennuies.
Comme j'aimerais, ainsi qu'alors, savoir faire semblant de sourire, bien que mon cœur demeurait triste et fatigué de bouger, de respirer sans toi, incapable de commenter ou d'observer aucune étoile, sinon prompt à apprendre comment tomber amoureuse de tout ce qui m'aurait fait avancer.
Peut-être avais-je cherché quelque chose, quelque part, qui jamais n'exista, ou n'existait déjà plus. Je m'étais sentie dévalisée de toutes mes forces, je ne savais plus faire quoi que ce soit; et durant ces deux années, chaque fois que tu t'en allais, c'était tout un pan de mon corps, que je sentais s'arracher.
Comme toi, qui me disais constamment que tu m'avais dans la peau...
J'étais obligée de lutter bien fort pour arrêter de penser, livrant bataille contre montres et routines, et pour admettre que le temps nous échappe bel et bien, lors même qu'il me menait jusque dans tes bras.
C'était il y a deux ans, jour pour jour, mes yeux me trahissaient bien que j'essayais de paraître plus forte; mes larmes n'étaient qu'une page froissée, arrachée, raturée puis oubliée sur une page de baisers.
Mes ailes avent pris feu, et comme tout le monde, d'Avignon au Rayol, voyait bien que j'avais mal, j'avais commencé à recouvrir un peu la mer, les vignes et les trains, de ce manque insensé de toi.
Ce manque illimité de toi. Ce manque sans dessein, mais qui me faisait tout de même me réveiller, au matin.
Parfois le soleil se cachait, comme pour mieux laisser les nuages couvrir ma détresse, et ainsi nourrir ma tristesse de ce bonheur intense que j'avais vu, niché dans ton regard, égal au désespoir que tu m'avais murmuré lorsque tu refusais de me laisser, et que tu m'observais, haletante sur ce quai, à courir comme si c'était ta vie qui s'en allait, et comme si ma vie en dépendait...
Oui, déjà, lorsque tu t'en allais il y a deux ans, jour pour jour, je sentais que je perdais tout dans le même temps: tu me manquais atrocement, et j'étais restée prostrée dans mes larmes, vide et seule, puisque ma vie déjà, c'était toi; oui, la vie sans toi n'est qu'un terrain vague qui me fait trembler de peur, tant il est inconnu.
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Sirène
Les glaçons s’entrechoquaient dans mon verre de whisky. Je regardai un film à la con tout en dégustant ce cadeau apporté d’Écosse par ma sœur. D’habitude, je préférai le bourbon, ça me donnait un air détective américain. Cependant, ce whisky pur malt était un régal. Devant, la télévision, je commençai à m’emmerder des programmes lorsque le téléphone sonna. Mon patron parla avant même que je puisse prononcer le moindre mot, les siens étaient mâchouillés en même temps que son cigare : « …Reportage pour toi, coco…sors…doigts du cul…au port…sirène…aperçue…fissa un article pour demain…bureau. »
Il raccrocha avant que je dise « OK, boss ». Toutefois, je pris le temps de finir mon verre. Je partis peu après vers les quais en espérant en savoir plus sur cette fameuse sirène. Peut-être venait-elle du Mississippi ou d’ailleurs ? Je me posais de nombreuses questions sur son physique. Je l’imaginai à moitié poisson. Mais, en réfléchissant, les sirènes grecques étaient ailées avec un corps plus proche de l’oiseau que du maquereau. Le trajet fut long et pénible surtout avec ma vieille PEUGEOT qui tombe en panne dès que j’allume le clignotant. Toutefois, j’arrivai au port sans prompt renfort. Il faut dire que je partis seul et non pas cinq cents.
Les quelques marins rencontrés ne démentirent pas leur réputation. Ils affichèrent une apparence bougonne, préférant parler avec une bière à la main qu’avec un étranger journaliste. Ils montrèrent une certaine austérité à mon égard, jusqu’à ce que je sorte les biffetons. Alors là, pour parler ils ont parlé. Je n’avais jamais vu autant de pêcheurs venant de Marseille que sur les quais ce jour. Ils avaient tous vu la sirène. Pour certain, elle était grande magnifique avec des cheveux si longs qu’elle cachait son opulente poitrine. Pour d’autres, elle était petite, aussi grande qu’une sardine dans une boite de conserve. Elle ne montrait rien puisqu’elle n’avait rien à montrer. Je demeurai sceptique jusqu’à ce que celui qu’on appelle le « vieux » approchât en ricanant.
« Tu veux voir la sirène ? » marmonna-t-il dans sa barbe grisonnante. Son œil gauche restait fermé pendant que le droit reluquait le décolleté de la prostituée qui me faisait du pied. Celle-là avait vite compris que j’avais plus d’argent que les autres. Dommage qu’elle sentait la pisse des hommes qui pleurent sur les femmes infidèles. Elle partit quand elle comprit que je n’avais pas de pièce en or à offrir contre sa vertu. Pendant ce temps, mon vieux marin raclait sa gorge pour me parler de la célèbre sirène. Il parlait tellement bien que je n’ai rien compris. Alors, je lui ai demandé de me montrer l’endroit où elle se trouvait.
A cause de sa jambe de bois, nous marchâmes deux bonnes heures quittant même le port pour faire les trois kilomètres de distance. Il refusa de monter dans ma caisse, sous prétexte que cela lui donne le mal de terre. Pourtant, elle roule bien ma voiture, sauf quand je fais marcher le clignotant. A ce moment, elle s’arrête nette et je dois attendre qu’elle décide de redémarrer. Mais revenons-en au fait ! Nous traversâmes une ruelle isolée et arrivâmes sur un boulevard lorsqu’il s’arrêta et dit en montrant ses chicots : « La v’là, ta sirène, p’tit gars. ». Face à moi se trouvait la caserne des pompiers. « Tu te fous de moi ? » m’exclamai-je. Dès lors, le marin interpela un homme en uniforme bleu marine qui sortait du bâtiment. Il répondit : « oui, bien sûr, nous avons une sirène pour nous prévenir en cas d’intervention. » Je me suis dit qu’il allait être pourri mon article.
J’abandonnai ce vieux con et son sourire ravageur en comprenant que cette histoire de sirène n’irait pas loin. Sur la route du retour, la circulation devint lente au point d’être carrément pénible. Elle s’arrêta me laissant au milieu des pots d’échappement excités qui voulaient dégazer à vive allure. Ce n’était pas normal et je pensai à un accident lorsque je vis un homme marcher entre les voitures stationnées sur la route. Il était totalement habillé de rouge. Son pantalon, son manteau, son chapeau folklorique et même ses bottes étaient d’un rouge si vif que je devinai qu’il s’allumait la nuit. Seule sa barbe blanche colorait ce gugusse apparemment paumé. Au moment de croiser mon regard, il s’approcha et toqua à la vitre.
« Mon attelage s’est enfui me laissant en rade. Tu n’aurais pas vu six rennes passer ? ». Je sortis et remarquai alors au loin l’origine de l’embouteillage : un traineau. « Mais, on n’est pas Noël !dis-je. Et les pubs commencent après Halloween. On est seulement en mars ». L’ancêtre éclata de rire avant de raconter qu’il devait commencer tôt pour distribuer les jouets par millier. Et si je me foutais de sa gueule, il oubliera mon petit soulier. Dès lors, j’acceptai de l’aider à retrouver ses rennes. « Combien sont-ils déjà ? » « Six » répondit-il. « Six rennes, pensai-je. La journée va être très longue ! … et mon article bien pourri !»
Nous parcourûmes la ville de fond en comble, retrouvant les uns après les autres les rennes. Ils avaient tous des prénoms particuliers. « Lundi, Mardi, Mercredi qui broutait l’herbe du parc le plus proche. Jeudi partit sur les quais regarder les poissons dans l’eau. Vendredi et Samedi qui se promenaient amoureusement cherchant un buisson. Heureusement que Dimanche n’était pas présent, c’était le pire de tous. Mais aujourd’hui, c’était son jour de repos. Une fois avoir aidé le vieux Noel avec qui je sympathisai (D’ailleurs, il me proposa de passer à la maison faire un coucou le soir du 24 décembre à condition que je lui serve un verre de lait et des cookies. Et surtout, que je ne le laisse pas attendre dehors trop longtemps car à cause de moi, il aura si froid), je partis au bureau après avoir téléphoné au patron pour lui expliquer qu’il n’y avait pas de sirène mais six rennes perdus en ville. Il me rappela de suite : « Qu’est-ce que tu racontes ? Je n’ai pas parlé de sirène ni de six rennes du père Noël mais de six reines qui passent leurs vacances sur un yacht près de la Marina. Je veux que tu fasses un article sur elles, les six reines. Il y a la reine d’Angleterre, la reine d’Espagne, la reine des Pays-Bas, celle de Suède et les deux autres moins intéressantes. Et grouille-toi, bordel ! ».
Obligé de faire demi-tour, je profitai d’une voiture de police sirène en action qui venait pour arrêter un fou dangereux en habit de père Noël qui kidnappe les rennes du zoo pour participer à un casting d’une célèbre marque de cola. Enfin, j’arrivai devant les quais bondés de mes collègues. Je réussis à passer entre les épaules collés les unes aux autres et ne vis rien de ces majestés et de leur suite tellement il y avait de gardes. Je reconnus les gardes du corps d’un peu trop près, les gardes républicains en colère de protéger des reines, les gardes barrières pour contrer la pandémie, les gardes suisses multi usage, pratiques pour déboucher une bouteille de vin, les gardes chasses en pleine discussion sur le prochain lâcher de pétasses sur les quais, les gardes champêtres qui avaient peur de l’eau et bien sûr les gardes impériaux qui ne bougeaient pas attendant la sonnerie de Big-Ben pour changer de côté.
Avec tout ce monde, je ne pus travailler correctement. Alors, je repartis et me dirigeai vers la plage pour souffler et regretter mon petit whisky écossais. Je m’assis sur le sable, le vent dans les cheveux si j’en avais et regardai à l’horizon. J’étais déçu et persuadé que je perdrais mon job avant la fin de la journée. Je commençai à réfléchir sur une reconversion quand j’entendis crier au loin. Une femme en détresse appelait à l’aide. Elle bougeait les bras, elle se noyait. Un mousse courut, se jeta à l’eau et partit la sauver. Il revint tout sec comme s’il n’était jamais entré dans la mer. Il tenait la jeune femme dans ses bras. Elle faillit s’évanouir en soufflant : « Vous m’avez sauvé la vie, mon héros ». Dès lors, il la ranima d’un langoureux baiser. Le marin me regarda, un éclat jaillit de son sourire. Je lui dis en montrant la queue en écailles de la fille: « Je crois qu’elle se moque de vous. Elle sait nager, c’est une sirène » « Et, alors répondit-il ! Je ne suis pas sectaire, faut toujours apprécier sa prise ! ». Puis, il partit avec elle vers l’hôtel le plus proche. Mais au bout de cinq minutes, ils revinrent l’air déçu et en colère d’avoir été refusés parce qu’ils n’acceptaient pas les sirènes, à cause de l’odeur de poisson. Il jeta la fille dans l’eau. Elle nagea, l’attendant gentiment. Puis il plongea et tous deux s’éloignèrent là où ils seraient acceptés pour ce qu’ils sont.
Quand il lut mon rapport, le patron me dévisagea. Il regarda aussi la photo du couple avant de dire «mwouais, tu fatigues coco, tu fatigues ! »
Alex@r60 – août 2020
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