#sombré
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elcoco005 · 5 months ago
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Et si c'était eux, le Graal ?
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Et si le Graal c'était cette camaraderie, cette entraide, ces amitiés, ces disputes, ce travail d'équipe pour coordonner cette île où la magie opère et la rendre meilleure ? Et si l'erreur d'Arthur encore une fois c'est de chercher cette lumière divine ailleurs alors qu'elle a toujours été là et que le Graal c'était cette grande famille qu'ils ont construit ?
Ce lien qu'ils entretiennent c'est ça la lumière pour tous & on voit que ceux qui ont refusé ou arrêté d'y contribuer positivement - Ygerne, Cryda, Loth, Anna et par la suite Lancelot & Mevanwi - tous sont ou sont devenus des êtres humains assez exécrables, à l'inverse des gens comme le Duc d'Aquitaine qui y apporte douceur et bonne humeur.
L'ironie serait que Lancelot, en se croyant supérieur et plus "digne" du Graal, s'est isolé et s'est éloigné de cette lumière divine et ce serait ça qui l'aurait fait sombré dans la folie. Comment rester sain quand on a goûté à la lumière divine et qu'on n'en profite plus ?
Maybe the Graal is the friends we made along the way
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cheminer-poesie-cressant · 9 months ago
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j’ai perdu l’enveloppe des mots
le mot amour n’a pas tenu le long de la phrase
il a sombré après la virgule
il a sombré après le plus jamais
et la page s’est refroidie
dans le blanc mordant de l'effacement
.
© Pierre Cressant
(samedi 2 décembre 2023)
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selidren · 18 days ago
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Eté 1932 - Champs-les-Sims
4/6
Il adore ses enfants. Il passe ordinairement beaucoup de temps à visiter tous ses petit-enfants, leur commande toujours des tas de jouets sur les catalogues et il gère plus ou moins la maison de son fils, mon cousin Alexandre, où il habite. Je ne sais pas si je t'en ai déjà parlé en détail, mais mon cousin Alexandre a été volontaire durant la guerre, et si il a miraculeusement évité toute blessure physique, il est revenu un peu comme ton père, "brisé en dedans". Il avait une amoureuse de longue date, mais a refusé pendant longtemps de l'épouser à cause de prodigieuses crises de colères où il perd tout discernement. Grâce à l'intervention de Grand-Mère, il s'est cependant marié au final. Et cela fait neuf ans.
Seulement, malgré le soutien de son père et de son épouse, il n'est jamais allé mieux, bien au contraire. Il s'est mis à boire il y a quelques années pour tenter d'endiguer sa peine, mais comme tu t'en doute, ce n'est pas la chose à faire. Alcool et violence ne font pas bon ménage. Adelphe n'a pas pu me cacher très longtemps que sa pauvre belle-fille subissait des coups, et je sais que lui aussi en a reçu à quelques occasions. Il est désespéré, il ne sait pas quoi faire, et comme pour tout ce qui lui arrive, mon oncle insiste toujours pour s'en rendre responsable. Je comprends, mais si c'est la guerre qui a détruit à ce point mon cousin, comment pourrait-il ? Même lui ne pouvait pas sauver son fils de la guerre.
Le couple refuse le divorce, et même la séparation. J'ai bien tenté d'aider comme je voulais, mais l'épouse d'Alexandre m'a clairement fait comprendre qu'elle ne voulait pas que je me mêle de mes affaires. Adelphe pare au plus pressé, à savoir protéger ses petits-enfants, dont la petite Eugénie qui est née l'année passée, et il espère leur faire entendre raison au plus vite, mais sans vraiment d'espoir. Mon cousin, qui avait quelques lucidités au sujet de son état il y a des années, a aujourd'hui complètement sombré dans le déni. Nous aimerions tous qu'il aille dans une clinique, mais il refuse toujours, prétextant qu'il n'est pas fou ! Il m'a même lancé qu'il n'était pas comme "ma soeur la tarrée". Adelphe m'assure qu'il n'a pas toujours été ainsi, et c'est vrai qu'il peut se montrer charmant et compréhensif certaines fois, mais je suis en train de les oublier petit à petit.
Transcription :
Adelphe « Tu n’as pas encore déménagé dans la nouvelle aile ? J’avoue qu’elle sent encore beaucoup la peinture mais... »
Arsinoé « Ah si, bien sur. Mais j’aime bien venir ici, c’est une pièce apaisante. »
Adelphe « C’est une pièce vieillotte et poussiéreuse oui ! Elle n’a quasiment pas changé depuis le mariage de tes parents, et pour être parfaitement honnête, j’avais fait aménager cette pièce pour moi et Marie. Ton père s’est contenté de changer les couleurs des tapisseries et du couvre-lit. »
Arsinoé « Il n’a jamais été grand amateur de décoration d’intérieur c’est vrai. Mais malgré tout, je pense que je vais la conserver dans son état actuel. C’est important, je pense, qu’une pièce au moins échappe à cette modernisation forcenée, mis à part la salle à manger et le bureau de Papa bien sur. C’est un petit morceau d’histoire, cette pièce. Beaucoup d’enfants de la famille ont été conçus et sont nés dans ce lit. Moi par exemple, ainsi que les petites. »
Adelphe « Alexandre également… Mais veille quand même à raffraichir les tapisseries, à polir les appliques en laiton et laquer à nouveau le bois, la coiffeuse a connu des jours meilleurs. »
Arsinoé « Dis-moi, Oncle Adelphe. Il est déjà tard. Pourquoi, toi, tu es venu te cacher là ? »
Adelphe « Hum… et bien… C’est compliqué à la maison en ce moment. J’ai peur de lui déclencher une crise en lui imposant ma présence ce soir. »
Arsinoé « C’est si grave ? »
Adelphe « Nous ne sommes pas dans une bonne période disons… Il fait des efforts mais… j’ai envoyé Sylvette et les enfants chez sa sœur Yvonne pour quelques jours. Je crois que ce sont les pleurs du bébé… il ne les supporte pas. »
Arsinoé « Il n’y a rien à faire ? »
Adelphe « J’ai déjà tout essayé. Mais je ne suis que son père, je ne peux pas faire à sa place ce qui devrait être fait. Parfois, j’aimerais prendre sa douleur pour souffrir à sa place, mais ce n’est pas comme cela que ça marche. »
Arsinoé « Je suis tellement désolée… Et… enfin, hum… le divorce ? Ce serait mieux pour tous les deux. »
Adelphe « Oh oui, je regrette chaque jour d’avoir laissé Grand-Mère le convaincre de se marier, mais c’est fait ! Et ils refusent tous les deux ! Lui à cause de sa foutue fierté et elle… J’ai eu beau lui dire que la famille ne trouverait rien à y redire de notre côté, mais tu sais comment peuvent être les Norel. »
Arsinoé « Tu veux que j’aille lui parler ? Peut-être qu’un point de vue féminin pourrait la pousser à reconsidérer la question. Et il y a les enfants… Il n’a jamais... »
Adelphe « Non ! Il n’a jamais levé la main sur eux. Mais hier soir, il m’a tout de même dit qu’il avait peur que cela arrive un jour. Mon fils me fait peur et… je ne sais pas du tout quoi faire. Je suis démuni. Il refuse de voir le moindre médecin, même Rose. Il m’a déjà hurlé à la figure qu’il n’était pas un cinglé ! Va parler à Sylvette, mais je doute qu’elle t’écoute. »
Arsinoé « Je ne comprends pas comment elle peut rester avec lui dans ces conditions. »
Adelphe « Toi et moi avons grandi dans des foyers où ce genre de problème n’existait tout simplement pas. Nos parents nous ont transmis des démons, mais rien à voir avec ceux qui tourmentent Alexandre. Nous ne savons pas tout de ce qu’il se passe quand les portes sont closes. »
Arsinoé « Alors je vais essayer ! Dors ici cette nuit, tu es toujours le bienvenu dans la maison qui nous a vus naître. Et arrête de te flageller, ce n’est pas ta faute. »
Adelphe « C’est mon fils qu’il s’agit ! Bien entendu que c’est de ma faute ! »
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kilfeur · 6 months ago
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Les deux scènes entre Karim et Janai sont assez intéressantes, car Janai doute et est en colère et du coup la rejette sur le conseil qui commence à avoir peur. Karim quand à lui, se sent confiant car avec la graine du soleil et Sol Regem à leurs côtés, ils seront inarrêtables. Amaya lui parle alors d'une histoire celui d'un roi qui a été tellement parano que son royaume a sombré dans le chaos. Au début, ça m'a fait penser à Harrow puis ensuite à Viren. Leurs discours se contrastent car Karim parle de cause et de mettre fin au règne mensonger de sa soeur. Tandis que Janai parle de se faire confiance malgré les erreurs. L'un des deux va mourir j'en suis sûre.
The two scenes between Karim and Janai are quite interesting, as Janai doubts and is angry and therefore rejects her on the board, which is beginning to fear her. Karim, on the other hand, feels confident that with the Sun Seed and Sol Regem at their side, they'll be unstoppable. Amaya then tells him a story about a king who was so paranoid that his kingdom descended into chaos. At first, it reminded me of Harrow, then Viren. Their speeches contrast, as Karim speaks of cause and putting an end to his sister's deceitful reign. While Janai talks about trusting each other despite mistakes. One of them will die, I'm sure.
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prosedumonde · 11 months ago
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Mais aucun rayon de soleil ne pouvait atteindre mon coeur, aucune brise ne pouvait rafraîchir mon âme, rien ne pouvait remplir l’horrible gouffre où avaient sombré mon espoir, ma confiance, ma joie, mon amour pour Helen Graham, il ne me restait que regrets et amertume et les restes persistants d’un amour blessé.
Anne Brontë, La Dame du manoir de Wildfell Hall (The Tenant of Wildfell Hall)
VO : But no ray of sunshine could reach my heart, no breeze could freshen it; nothing could fill the void my faith, and hope, and joy in Helen Graham had left, or drive away the keen regrets, and bitter dregs of lingering love that still oppressed it. 
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les-epees · 7 months ago
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« Il y a nécessairement des moments dans la vie où tout va moins bien, où il semble que tout vous abandonne et qu'on ne remontera jamais la pente. Il y a des moments où tout est gris, où tout est noir... il y a des heures d'épreuve. C'est à ces heures-là que se juge un homme. Malheur à ceux qui n'ont pas cru en leur propre grandeur et ont sombré à jamais dans leur désespoir ! Malheur à ces intellectuels ou à ces professeurs qui ont appris au monde le scepticisme, le sarcasme, la négation. Car le monde a soif de grandeur, l'homme a soif d'absolu. L'homme qui croit en quelque chose se relève, sent en lui une force neuve, une force mystérieuse qui lui donne le courage de recommencer, de repartir. La chance abandonne ceux qui s'abandonnent. La victoire est à ceux qui tiennent dans le dernier quart d'heure... »
Capitaine Gérard de Cathelineau
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aurevoirmonty · 6 months ago
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"Un mot qui a pris de l'honneur à l'époque de la Renaissance, et qui résumait à l'avance tout le programme de la civilisation moderne, est 'humanisme'. Les hommes se sont en effet souciés de réduire tout à des proportions purement humaines, d'éliminer tout principe d'un ordre supérieur, et, pourrait-on dire, symboliquement de se détourner des cieux sous prétexte de conquérir la terre ; les Grecs, dont ils prétendaient suivre l'exemple, n'étaient jamais allés aussi loin dans cette direction, même à l'époque de leur plus grande décadence intellectuelle… L'humanisme était une forme de ce qui est devenu par la suite le laïcisme contemporain ; et, en raison de son désir de tout réduire à la mesure de l'homme comme fin en soi, la civilisation moderne a sombré étape par étape jusqu'à atteindre le niveau des éléments les plus bas de l'homme et ne vise guère plus qu'à satisfaire les besoins inhérents à la partie matérielle de sa nature, un objectif qui est de toute façon tout à fait illusoire puisqu'il crée constamment plus de besoins artificiels qu'il ne peut en satisfaire."
René Guénon
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jacquesdor-poesie · 1 year ago
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La douceur dans la lueur
Le pied dans la porte
Cessons d'exister dans la nasse
Poisson haut perché dans les fonds marins
de l'ombre
Dans la lumière aussi il y a des ruines
L'homme au mégot penché sur un corps
Comme vouloir revivre dans la beauté
le sauvage le vibratile
Un peu de sueur à son front qui scintillait
Douce esquisse de ton visage motif de papier peint sur les murs comme un jardin faussement en friche
Des oiseaux de craie s'effaçaient
Des becs de crocs en dedans
L'ivresse de la mer à nos pieds usés
Le nu comme l'eau pour se désaltérer
Œil univers je me suis perdu
Dans les tiens le plus doux velours du voir
Et dans la nuit des bateaux avaient sombrés
coquilles d'œufs éparpillées sous l'or du sable
Comme tes pensées comme mes mains
Vivre ce dedans de toi pour dérober quel secret
Une clef vers les portes derrière lesquelles
L'âme écoute oreille collée à ton plaisir
De pluie fine de petit matin de sourire Embrasser enfin ton ventre-lèvres
tiède comme un passage
au bout d'un poème qui ne veut pas finir
jacques dor
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la-isla-blanca · 10 months ago
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suggestion de faceclaim pour le pré-lien our love wasn't just lies
T'avais jamais ressenti ça pour personne avant Liam. Il a volé ton coeur sans que tu ne t'en rendes compte, t'as sombré dans le péché, délaissée ton mariage pour fondre dans ses bras, t'as accouru dès qu'il avait un soucis, l'a aidé avec ses problèmes d'argent, t'as dépensé sans compter et t'as fini brisée. Il est parti, sans aucune explications, t'as pas compris pourquoi au début mais quand t'as su, t'as explosé de colère et de tristesse. T'as perdu pied, t'es sortie un nombre incalculable de fois, as fini dans les draps d'inconnus pour oublier mais la douleur ne s'est pas estompée. T'étais à deux doigts de laisser tomber, de te résigner mais t'as fini par le retrouver. A ton tour maintenant de jouer et de foutre le bordel dans sa vie.
l'arnacoeur attend sa douce victime sur la isla blanca. ♥
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claudehenrion · 7 months ago
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Pourquoi et comment le monde est-il devenu fou ?
Devant le déroulement des faits, l'enroulement des jours et le comportement des gens, on a de plus en plus souvent l'impression qu'une menace silencieuse mais ''à l’œuvre'', pèse sur le monde. Une impression de malaise plane sur notre civilisation... les informations sur ''ce qui se passe'' sont incroyables... on entend tout et n'importe quoi... on ne distingue plus le vrai du faux... et le réel nous apparaît parfois comme un engrenage infernal qui débouche, où qu'on aille, sur un nouveau Minotaure : le terrorisme de masse, allié à un antisémitisme de sinistre mémoire...
La question –qui était permise, jusque là-- devient plus ou moins incontournable : ''Pourquoi est-il devenu, en si peu de temps, si difficile de vivre heureux l'un à côté de l'autre, comme on savait le faire il y a peu de temps encore ? Pourquoi les gens se comportent-ils tout d'un coup comme s'ils étaient devenus fous –mais furieux aussi ?''. Je lisais l'autre jour sous la plume d'Elyette Abécassis une explication possible : les théories identitaires telles que l'idéologie ''woke'' engendrent des clivages irrémédiables dans nos sociétés dont le rôle principal était jusque là de permettre de repousser au second plan nos pulsions mauvaises : chaque groupe –mais bientôt chaque individu, à n'en pas douter-- qui croit se découvrir une identité quelconque se retrouve figé et radicalisé dans cette identité, comme ''poussé'' vers des tensions de plus en plus fortes dont la logique serait de se terminer en guerre de tous contre tous et de chacun contre tous les autres.
Autre moyen de poser la même question : ''Combien de morts et d'agressions faudra-t-il pour que les éléments les plus rétrogrades de notre désastreuse ''caste-au-pouvoir'' (je veux évidemment parler des progressistes confits dans leur lecture périmée d'un monde qui a sombré corps et biens) accepte enfin de protéger les français –en tout cas, de voir enfin le sort désastreux qu est le leur ?''. Les récents soubresauts de la puérilité macronienne (Il a osé dire : ''Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée entre les jambes, et on va voir comment ils s'en sortent !''. A ses compatriotes... qu'il a pour seule mission de protéger ! ) semblent n'ouvrir que sur une aggravation illimitée de tous les problèmes réels... enjolivés, si l'on peut dire, par la connerie irresponsables des parties en présence dans l'arène... Et tant pis pour les juifs... et les autres !
Dans un livre passionnant ''sorti'' en février dernier (La nouvelle Causalité diabolique –Ed l'Observatoire), la philosophe Perrine Simon-Nahum écrit : ''Les courants qui relèvent de l'identité affichent un agenda précis : se défaire des démocraties et faire disparaître l'ordre démocratique occidental, réputé raciste et patriarcal (ce qui serait mal !)... développer ''l'éveil'' (= woke) d'une impression d'appartenir à une population ostracisée (ce qui serait ''le bien''!)... se regrouper face aux autres groupes et aux autres ethnies (ce qui serait une noble finalité !)... et promouvoir un prolétariat qui a changé de nature'' (ce qui serait pour ''eux'' le nouveau but de l'action politique, via la haine !). (NDLR : expliquez-moi pourquoi je vois JL Mélenchon en embuscade derrière chacun de ces mots ?).
Dans ce cadre, le combat politique ayant été vidé de toute substance, on peut déverser à sa place un antisémitisme radical, promu et justifié par ou au nom de l'anti-racisme –ce qui est une insulte à l'intelligence... une de plus ! Dans cette vision absurde, Israël devient le symbole de la nation colonialiste et de l'Occident esclavagiste. Ce combat semble bien être la nouvelle forme du combat à mort contre l'Occident, la démocratie et l'homme blanc, ''les seuls ennemis''... avec le juif.
Cette ''nouvelle causalité diabolique''... diabolise Israël –mais aussi tous les juifs à cause de leur identité multiple et dite ''sans essence''-- selon le processus bien connu de la diabolisation par l'enseignement du mépris, mais dans sa version numérique. En effet, le ''projet'' juif va exactement à l'encontre du ''projet'' identitaire, puisque, pour le juif, le ''vivre ensemble n'est possible qu'à la seule condition de rester différent, car l'identité juive ne se conçoit –en principe-- que sans violence, à l'opposé du ''récit identitaire : on est séparés ''parce qu'ensemble''. En ''poussant les juifs à la faute'' le 7 octobre dernier, notre époque de fous est arrivée à dénaturer des choses qui ont prouvé leur sagesse depuis 5 ou 6 millénaires !
Lorsque, cas assez rare parmi les ''catho-cathos'', je suivais ses cours du Lundi sur ''La Foi d'Isra'ël'', dans les années 90, mon ami le Grand Rabbin Sitruk (un homme remarquable en tous points) répétait que ''le Judaïsme, malgré les apparences du ''Casherhout'', n'est ni une identité, ni une religion, ni une politique, ni un Livre –comme le prétendent les arabes, qui font la même erreur à propos de notre ''nouveau Testament''-- et encore moins une Loi. Il est avant tout une Parole, qui énonce presque exclusivement un ''devoir-être'', et qui renvoie à un Projet d'Alliance''.
Les juifs sont donc si différents de tous leurs voisins musulmans –pour qui le Coran est exactement tout ce que la Torah refuse d'être-- qu'ils sont ressentis, dans ce moyen-orient rarement sorti des modes de pensée du moyen-âge, comme le symbole à abattre. Quant aux théories dites ''modernes'' (et réalité : ''progressistes'', avec tout ce que ce mot peut trimballer de conséquences mortifères), elles ne sont porteuses que de haine, de pulsions de mort, de discrimination, de racisme inversé qui refuse de se voir pour ce qu'il est et, dans le fond, de ''fin de tout''.
On aurait pu s'arrêter là, mais c'eut été trop beau : la fameuse ''folie sortie des asiles'' dont nous parlons si souvent ici ne saurait s'arrêter en aussi bon chemin ! Tout semble se passer comme si, tout d'un coup, toutes les lignes rouges avaient été franchies et toutes les digues avaient sauté : une simple élection ''pour autre chose'' ébranle tout le système sur lequel était construit –ou plutôt, on le découvre aujourd'hui, ''dé-construit''-- notre pays. L'impression qu'ont beaucoup, c'est que nous avons largement ''déconné'' pendant des décennies, en regardant ailleurs, mais que les folies et les idioties propres à la ''macronie'' ont brutalement accéléré le moment où il nous faut ''passer à la caisse'' : on savait que ça viendrait, mais on espérait que ce serait ''plus tard''.
L'ennui, c'est qu'une dissolution décidée sur un coup de tête, ''parce que la nana qu'on n'aime pas à gagné contre vous, et à plates coutures, encore'' –et qui n'est donc ni nécessaire, ni inévitable, ni logique, et surtout pas utile-- ne peut mener qu'à des catastrophes en série. Passez en revue toutes les hypothèses qui peuvent en résulter : pas une seule n'est souhaitable... Le Président nous a jetés dans un pari raté d'avance, un jeu ''à qui perd, perd'', ouvrant ainsi la porte à toutes les folies et toutes les violences.
Au moment où j'écris ces mots, rares sont nos compatriotes qui ne tremblent pas devant la possibilité d'une guerre civile, déclarée ou larvée, voulue ou subie. Qui aurait dit ça... il y a seulement une semaine encore ? Si c'est ça, le résultat du ''macronisme'' que certains soutenaient (entre 17 et 19 %, en moyenne)... on aurait mieux fait d'en faire l'économie ! Réponse le 7 juillet.
H-Cl.
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x-or-officiel · 10 months ago
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Le jour du froment - L'avant Kaamelott d'Alexandre Astier
Pour les plus grands fans d'Alexandre Astier d'entre vous (votre shérif en fait bien évidement parti), peut-être êtes-vous passés à côté d'une pépite rare, la dernière pièce de théâtre du bonhomme avant qu'il ne se lance dans l'épopée Kaamelott. Intitulée "Le jour du froment", elle rassemble une brochette de talentueux acteurs qui ont également joué des seconds rôles dans la série à succès. Thibault Roux, Aurélien Portehaut, Lan Truong et Loic Varraut font partie de cette distribution de choix.
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Les lyonnais ont eu la chance de savourer cette pièce durant l'hiver 2002, mais elle a ensuite sombré dans l'oubli, comme nombre des travaux pré-Kaamelott d'Astier. Cependant, quelques fans attentifs ont eu le privilège de la voir diffusée sur France 4 lors des premiers mois de la série. Votre loyal shérif a mis la main dessus et c'est avec plaisir que je vous propose de la (re)découvrir.
Je vous laisse pour finir avec le pitch officiel de la pièce:
Un attentat au gaz s'est déroulé dans le métro et le commissariat le plus proche est débordé: le capitaine, dépressif, anorexique et mal secondé, ne parvient pas à faire face à l'afflux de plaignants... Il faut dire qu'il est très mal entouré, entre sa femme retrouvée après dix mois de divorce, son abruti de lieutenant, son commissaire gueulard et vieillissant, un proxénète trafiquant et un jeune stagiaire plus doué pour les crêpes que pour les enquêtes de police.
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selidren · 5 months ago
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
6/7
Comme mes filles, votre Lucien est un garçon fiable, même si il semble manquer d'ambition. Non pas que ce soit un mauvais trait de caractère, mais il me fait l'effet d'un jeune homme posé. A t-il envie de faire des études ? Je sais que ma Cléo veut aller à la Faculté de Lettres dont lui a parlé Antoine, et je pense que cela lui correspondra. D'ailleurs, elle est tellement motivée à y aller qu'elle redouble d'efforts en latin et en grec alors qu'elle n'aime pas tellement ces matières et qu'elle n'est pas très douée. Je ne sais pas si elle pourra réussir, mais je soutient sa décision, de même que Constantin. Sélène se destine au sport de haut niveau et Marc Antoine parle également de l'Ecole libre des sciences politiques. Jean-François veut suivre les traces de son père. Noé est à la meilleure des écoles avec Adelphe. En tous cas, notre rôle est bien de les aider dans les choix qu'ils font.
En revanche, il me parait dommageable que Jules ne soit pas prêt à prioriser les études de son fils. Tant mieux pour lui si il n'en a pas envie, mais tout de même, décréter que cela ne sert à rien ! Voilà une remarque avec laquelle Constantin n'est absolument pas d'accord. ("C'est tout simplement honteux ! Un gouffre de dépenses inutiles... Comment peut-il affirmer une chose pareille ?") Constantin fulmine derrière-moi et n'en démord pas. ("Il ne faut bien entendu pas dénigrer les formations de terrain, mais le terreau universitaire est primordial ! Sans lui, il aurait sans doute un ami de moins, moi ! Scandaleux, honteux !"). Ne le dites pas à Jules, mais il risque de ne pas recevoir de courrier de la part de Constantin avant un bon moment.
Transcription :
Cléopâtre « Ne t’inquiète pas. Personne ne t’as vue. »
Arsinoé « De quoi tu parles ? »
Cléopâtre « Tu es une sacré bonne actrice, si je n’étais pas sure de ce que j’ai vu, j’aurai presque pu croire à ton innocence. En tous cas, je t’ai couverte, tu n’as pas à t’en faire. Reviens me voir quand vous voudrez vous voir en douce, je m’occuperai de tout. »
Arsinoé « Merci Cléo… Pourquoi tu me couvre comme ça ? »
Cléopâtre « Bon, je l’avoue. Quand je t’ai vue te faufiler et rejoindre un beau rouquin derrière la barrière, j’ai été très jalouse ! Puis je me suis laissé prendre par le romanesque de la situation. La jeune princesse, timide et obéissante, mais si consumée par les flammes de l’amour et tant grisée par la passion qu’elle risque tout, ne serait-ce que pour un regard de lui. De quelle couleur sont ses yeux d’ailleurs ? »
Arsinoé « Hum… verte. »
Cléopâtre « Oh, un bel Adonis à la chevelure de feu et aux yeux verts vivant un amour secret avec une naïve Perséphone aux cheveux de blé et aux prunelles bleues comme les glaciers… C’est d’un tel... »
Arsinoé « Tu n’en fais pas un peu trop ? »
Cléopâtre « Je n’en fait jamais trop. La vie ordinaire est si barbante, si insipide et banale. Sélène qui aime son Berto le joueur de tennis, Maman qui a rencontré Papa dans une librairie, sans compter tous les habitants de ce village qui épousent le fils du voisin ou leur amie d’enfance… Regarde, je baille rien que de le dire ! Mais toi, ce que tu vis, c’est si intéressant, si intense ! Comme Cousine Emma avec son châtelain déchu, qui on sombré dans l’amour au détour d’un pré... »
Arsinoé « S’il te plait Cléo. Ce n’est pas drôle, c’est grave ce qui leur est arrivé. »
Cléopâtre « Tu es bien placée pour le dire dis donc ! Tu fais exactement pareil… ou plutôt vous l’auriez fait si tu n’étais pas si… toi ! »
Arsinoé « Mais non… pas du tout...  Je veux dire… à part un baiser… »
Cléopâtre « Mais c’est merveilleux ça ! Navrée de te taquiner comme ça, j’ai menti je suis extrêmement jalouse ! Mais tu as de la chance Noé, avec cette vie, tu n’as pas eu beaucoup d’occasions de t’amuser. Alors c’est le moment. Crois moi, tu dois absolument en profiter avant que Grand-Mère te trouve l’époux qui te sera le mieux assorti, c’est à dire ennuyeux à mourir. »
Arsinoé « Heu... »
Cléopâtre « Oh c’est sorti tellement de travers, pardonne moi ! Je veux juste te dire que quoi qu’il arrive, je serai là pour t’aider ou te couvrir grande sœur. Vas-y et amuse toi ! »
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eclectus-orca · 5 months ago
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Steven van de Velde a représenté les Pays-Bas aux JO de Paris 2024 dans l’équipe de beach-volley.
En 2014 au Royaume-Uni il avait violé plusieurs fois une gamine de 12 ans après l’avoir forcé à boire de l’alcool. Celle-ci a sombré dans l’automutilation et des abus de substances allant jusqu'à l’overdose.
Condamné à 4 ans de prison au Royaume-Uni et transféré au Pays-Bas, il est libéré 13 mois après son arrivée et à sa libération il s’est plain de toutes les absurdités rapportées à son crime et qu’il n’était pas un pédophile.
Et étrangement, les politiciens ultra-nationalistes européens n’en parlent pas.
Par contre, si ce violeur avait été musulman...
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hellmouthheritage · 2 years ago
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AVATARS créés pour le personnage de Daniel Osbourene sur le forum RPG HELLMOUTH
Il est aussi confus que l'on peut l'être lorsqu'on subit une congélation spontanée, qu'on éclate en mille morceaux dans la foulée et qu'on réapparaît spontanément à poil une vingtaine d'années plus tard avec autant de piges en plus sur le compteur. Ouais, il est vieux maintenant. Mais à part le fait qu'il a pris quelques petites rides aux coins des yeux et a trouvé un poil blanc dans sa toison pubienne, il ne sent pas vraiment de différence. Il trouve même que la quarantaine lui sied à merveille. C'est juste que c'est déroutant. Il ne comprend rien à ce qui lui est arrivé et les médecins qui lui ont fait passer toutes sortes d'examens non plus, mais il suspecte fortement le surnaturel de lui avoir joué un mauvais tour. Il se dit que Willow pourra peut-être l'aider à y voir plus clair et après être resté quelques jours en observation à l'hôpital, il prend un bus, direction la vallée du soleil.
À part le fait qu'aujourd'hui, tout le monde a le regard scotché aux écrans de téléphones portables sur lesquels on a oublié de mettre les boutons, Sunnydale n'a pas tellement changé, toujours aussi inconsciente de reposer sur une bouche des enfers. À moins qu'on ait réussi à lui seller les lèvres lors de ces deux dernières décades ? Ça l'étonnerait, mais il n'est plus sûr de rien avec ce qui lui est arrivé. Quoi qu'il en soit, Willow est introuvable. Pareil pour Alex, Giles et Dawn. Ils ne sont pas aux endroits où il aurait été à peu prêt sûr de les trouver une vingtaine d'années plus tôt. Ce qui n'est pas surprenant maintenant qu'il y pense. La maison de ses parents est toujours là, mais il n'ose pas se présenter à eux, se contentant d'observer de loin leurs silhouettes à travers les fenêtres. Lorsque la nuit se met à tomber, il tourne les talons et commence à marcher sans destination.
Ses pas le mènent au cimetière de Sunnydale. La mort de Buffy ne remonte pas à si longtemps que ça pour lui. Il était en tournée lors du décès de la tueuse et n'a pas encore eu l'occasion d'aller se recueillir sur sa tombe. Il sait pertinemment que la nuit n'est pas le meilleur moment pour visiter le cimetière, mais qui sait, ce sera peut-être l'occasion de rencontrer la tueuse de cette génération ? N'ayant pas assisté à l'enterrement de son amie, il se promène dans le cimetière en lisant les noms sur les tombes. C'est alors qu'il tombe sur une femme aux cheveux blonds. Elle se retourne. C'est Buffy. Enfin ce à quoi ressemblerait Buffy si elle était toujours vivante avec quelques années en plus. Elle l'appelle et il reconnaît sa voix. Son cœur se met à battre vite et fort dans sa poitrine. Le visage crispé, il se fait violence pour s'empêcher d'y croire, craignant d'être la victime d'un subterfuge, ou d'avoir sombré dans la folie, et de se faire une fausse joie. Et pourtant...
"Buffy... C'est bien toi... Mais... Mais comment ?"
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nous-dormirons-ensemble · 6 months ago
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10 juin 1936
Au détour du chemin, Il étendit la main, Devant le beau matin.
Le ciel était si clair Que les nuages dans l’air Ressemblaient à l’écume de la mer.
Et la fleur des pommiers Blanchissait dans les prés Où séchait le linge lavé.
La source qui chantait, Chantait la vie qui passait Au long des prés, au long des haies.
Et la forêt à l’horizon, Où verdissait le gazon, Comme une cloche était pleine de sons.
La vie était si belle, Elle entrait si bien dans ses prunelles Dans son cœur et dans ses oreilles,
Qu’il éclata de rire : Il rit au monde et aux soupirs Du vent dans les arbres en fleur.
Il rit à l’odeur de la terre, Il rit au linge des lavandières, Il rit aux nuages passant dans l’air.
Comme il riait en haut de la colline, Parut la fille de belle mine Qui venait de la maison voisine.
Et la fille rit aussi Et quand son rire s’évanouit Les oiseaux chantaient à nouveau.
Elle rit de le voir rire Et les colombes qui se mirent Dans le bassin aux calmes eaux Écoutèrent son rire Dans l’air s’évanouir.
Jamais plus ils ne se revirent. Elle passa souvent sur le chemin Où l’homme tendit la main À la lumière du matin.
Maintes fois il se souvint d’elle Et sa mémoire trop fidèle Se réflétait dans ses prunelles.
Maintes fois elle se souvint de lui Et dans l’eau profonde du puits C’est son visage qu’elle revit.
Les ans passèrent un à un En palissant comme au matin Les cartes qu’un joueur tient dans sa main.
Tous deux pourrissent dans la terre, Mordus par les vers sincères. La terre emplit leur bouche pour les faire taire.
Peut-être s’appelleraient-ils dans la nuit, Si la mort n’avait horreur du bruit : Le chemin reste et le temps fuit.
Mais chaque jour le beau matin Comme un œuf tombe dans la main Du passant sur le chemin.
Chaque jour le ciel est si clair Que les nuages dans l’air Sont comme l’écume sur la mer.
Morts ! Épaves sombrées dans la terre, Nous ignorons vos misères Chantées par les solitaires.
Nous nageons, nous vivons, Dans l’air pur de chaque saison. La vie est belle et l’air est bon.
Robert Desnos
[Alfred Sisley - Normandie, le sentier au bord de l'eau, soir à Sahurs]
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aurevoirmonty · 4 months ago
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"Nous avons vu comment, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les grands empires coloniaux d'outre-mer ont sombré en quelques années, abattus par les imprécations de la propagande anti-européenne créée par les Européens."
Carl Schmitt
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