#sombré
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elcoco005 · 6 months ago
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Et si c'était eux, le Graal ?
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Et si le Graal c'était cette camaraderie, cette entraide, ces amitiés, ces disputes, ce travail d'équipe pour coordonner cette île où la magie opère et la rendre meilleure ? Et si l'erreur d'Arthur encore une fois c'est de chercher cette lumière divine ailleurs alors qu'elle a toujours été là et que le Graal c'était cette grande famille qu'ils ont construit ?
Ce lien qu'ils entretiennent c'est ça la lumière pour tous & on voit que ceux qui ont refusé ou arr��té d'y contribuer positivement - Ygerne, Cryda, Loth, Anna et par la suite Lancelot & Mevanwi - tous sont ou sont devenus des êtres humains assez exécrables, à l'inverse des gens comme le Duc d'Aquitaine qui y apporte douceur et bonne humeur.
L'ironie serait que Lancelot, en se croyant supérieur et plus "digne" du Graal, s'est isolé et s'est éloigné de cette lumière divine et ce serait ça qui l'aurait fait sombré dans la folie. Comment rester sain quand on a goûté à la lumière divine et qu'on n'en profite plus ?
Maybe the Graal is the friends we made along the way
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aurevoirmonty · 19 days ago
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Si vous vous demandez pourquoi Joe Biden a choisi l'année 2014 pour la grâce d'Anthony Fauci, c'est parce que c'est à cette époque que Barack Obama et Fauci ont pris le contrôle des laboratoires biologiques ukrainiens.
2014 a été l'année où la CIA a pris le contrôle du gouvernement ukrainien
Sous la « supervision » américaine, l’Ukraine a sombré dans la guerre civile en février 2014 (Obama)
Tucker Carlson parle des laboratoires biologiques ukrainiens « Que font-ils avec les agents pathogènes dans ces laboratoires biologiques ? »
« C'est donc la chose la plus effrayante qui soit jamais arrivée. — Le potentiel de déstabilisation du monde plus que tout ce qui s'est produit dans ma vie. »
Les démocrates sont impliqués dans les laboratoires biologiques ukrainiens depuis que la CIA a renversé le gouvernement ukrainien
C'est la raison pour laquelle l'Ukraine a été choisie pour la guerre, c'est la raison pour laquelle Anthony Fauci a été gracié jusqu'en 2014. Les dates correspondent parfaitement
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cheminer-poesie-cressant · 10 months ago
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j’ai perdu l’enveloppe des mots
le mot amour n’a pas tenu le long de la phrase
il a sombré après la virgule
il a sombré après le plus jamais
et la page s’est refroidie
dans le blanc mordant de l'effacement
.
© Pierre Cressant
(samedi 2 décembre 2023)
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selidren · 2 months ago
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Eté 1932 - Champs-les-Sims
4/6
Il adore ses enfants. Il passe ordinairement beaucoup de temps à visiter tous ses petit-enfants, leur commande toujours des tas de jouets sur les catalogues et il gère plus ou moins la maison de son fils, mon cousin Alexandre, où il habite. Je ne sais pas si je t'en ai déjà parlé en détail, mais mon cousin Alexandre a été volontaire durant la guerre, et si il a miraculeusement évité toute blessure physique, il est revenu un peu comme ton père, "brisé en dedans". Il avait une amoureuse de longue date, mais a refusé pendant longtemps de l'épouser à cause de prodigieuses crises de colères où il perd tout discernement. Grâce à l'intervention de Grand-Mère, il s'est cependant marié au final. Et cela fait neuf ans.
Seulement, malgré le soutien de son père et de son épouse, il n'est jamais allé mieux, bien au contraire. Il s'est mis à boire il y a quelques années pour tenter d'endiguer sa peine, mais comme tu t'en doute, ce n'est pas la chose à faire. Alcool et violence ne font pas bon ménage. Adelphe n'a pas pu me cacher très longtemps que sa pauvre belle-fille subissait des coups, et je sais que lui aussi en a reçu à quelques occasions. Il est désespéré, il ne sait pas quoi faire, et comme pour tout ce qui lui arrive, mon oncle insiste toujours pour s'en rendre responsable. Je comprends, mais si c'est la guerre qui a détruit à ce point mon cousin, comment pourrait-il ? Même lui ne pouvait pas sauver son fils de la guerre.
Le couple refuse le divorce, et même la séparation. J'ai bien tenté d'aider comme je voulais, mais l'épouse d'Alexandre m'a clairement fait comprendre qu'elle ne voulait pas que je me mêle de mes affaires. Adelphe pare au plus pressé, à savoir protéger ses petits-enfants, dont la petite Eugénie qui est née l'année passée, et il espère leur faire entendre raison au plus vite, mais sans vraiment d'espoir. Mon cousin, qui avait quelques lucidités au sujet de son état il y a des années, a aujourd'hui complètement sombré dans le déni. Nous aimerions tous qu'il aille dans une clinique, mais il refuse toujours, prétextant qu'il n'est pas fou ! Il m'a même lancé qu'il n'était pas comme "ma soeur la tarrée". Adelphe m'assure qu'il n'a pas toujours été ainsi, et c'est vrai qu'il peut se montrer charmant et compréhensif certaines fois, mais je suis en train de les oublier petit à petit.
Transcription :
Adelphe « Tu n’as pas encore déménagé dans la nouvelle aile ? J’avoue qu’elle sent encore beaucoup la peinture mais... »
Arsinoé « Ah si, bien sur. Mais j’aime bien venir ici, c’est une pièce apaisante. »
Adelphe « C’est une pièce vieillotte et poussiéreuse oui ! Elle n’a quasiment pas changé depuis le mariage de tes parents, et pour être parfaitement honnête, j’avais fait aménager cette pièce pour moi et Marie. Ton père s’est contenté de changer les couleurs des tapisseries et du couvre-lit. »
Arsinoé « Il n’a jamais été grand amateur de décoration d’intérieur c’est vrai. Mais malgré tout, je pense que je vais la conserver dans son état actuel. C’est important, je pense, qu’une pièce au moins échappe à cette modernisation forcenée, mis à part la salle à manger et le bureau de Papa bien sur. C’est un petit morceau d’histoire, cette pièce. Beaucoup d’enfants de la famille ont été conçus et sont nés dans ce lit. Moi par exemple, ainsi que les petites. »
Adelphe « Alexandre également… Mais veille quand même à raffraichir les tapisseries, à polir les appliques en laiton et laquer à nouveau le bois, la coiffeuse a connu des jours meilleurs. »
Arsinoé « Dis-moi, Oncle Adelphe. Il est déjà tard. Pourquoi, toi, tu es venu te cacher là ? »
Adelphe « Hum… et bien… C’est compliqué à la maison en ce moment. J’ai peur de lui déclencher une crise en lui imposant ma présence ce soir. »
Arsinoé « C’est si grave ? »
Adelphe « Nous ne sommes pas dans une bonne période disons… Il fait des efforts mais… j’ai envoyé Sylvette et les enfants chez sa sœur Yvonne pour quelques jours. Je crois que ce sont les pleurs du bébé… il ne les supporte pas. »
Arsinoé « Il n’y a rien à faire ? »
Adelphe « J’ai déjà tout essayé. Mais je ne suis que son père, je ne peux pas faire à sa place ce qui devrait être fait. Parfois, j’aimerais prendre sa douleur pour souffrir à sa place, mais ce n’est pas comme cela que ça marche. »
Arsinoé « Je suis tellement désolée… Et… enfin, hum… le divorce ? Ce serait mieux pour tous les deux. »
Adelphe « Oh oui, je regrette chaque jour d’avoir laissé Grand-Mère le convaincre de se marier, mais c’est fait ! Et ils refusent tous les deux ! Lui à cause de sa foutue fierté et elle… J’ai eu beau lui dire que la famille ne trouverait rien à y redire de notre côté, mais tu sais comment peuvent être les Norel. »
Arsinoé « Tu veux que j’aille lui parler ? Peut-être qu’un point de vue féminin pourrait la pousser à reconsidérer la question. Et il y a les enfants… Il n’a jamais... »
Adelphe « Non ! Il n’a jamais levé la main sur eux. Mais hier soir, il m’a tout de même dit qu’il avait peur que cela arrive un jour. Mon fils me fait peur et… je ne sais pas du tout quoi faire. Je suis démuni. Il refuse de voir le moindre médecin, même Rose. Il m’a déjà hurlé à la figure qu’il n’était pas un cinglé ! Va parler à Sylvette, mais je doute qu’elle t’écoute. »
Arsinoé « Je ne comprends pas comment elle peut rester avec lui dans ces conditions. »
Adelphe « Toi et moi avons grandi dans des foyers où ce genre de problème n’existait tout simplement pas. Nos parents nous ont transmis des démons, mais rien à voir avec ceux qui tourmentent Alexandre. Nous ne savons pas tout de ce qu’il se passe quand les portes sont closes. »
Arsinoé « Alors je vais essayer ! Dors ici cette nuit, tu es toujours le bienvenu dans la maison qui nous a vus naître. Et arrête de te flageller, ce n’est pas ta faute. »
Adelphe « C’est mon fils qu’il s’agit ! Bien entendu que c’est de ma faute ! »
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kilfeur · 7 months ago
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Les deux scènes entre Karim et Janai sont assez intéressantes, car Janai doute et est en colère et du coup la rejette sur le conseil qui commence à avoir peur. Karim quand à lui, se sent confiant car avec la graine du soleil et Sol Regem à leurs côtés, ils seront inarrêtables. Amaya lui parle alors d'une histoire celui d'un roi qui a été tellement parano que son royaume a sombré dans le chaos. Au début, ça m'a fait penser à Harrow puis ensuite à Viren. Leurs discours se contrastent car Karim parle de cause et de mettre fin au règne mensonger de sa soeur. Tandis que Janai parle de se faire confiance malgré les erreurs. L'un des deux va mourir j'en suis sûre.
The two scenes between Karim and Janai are quite interesting, as Janai doubts and is angry and therefore rejects her on the board, which is beginning to fear her. Karim, on the other hand, feels confident that with the Sun Seed and Sol Regem at their side, they'll be unstoppable. Amaya then tells him a story about a king who was so paranoid that his kingdom descended into chaos. At first, it reminded me of Harrow, then Viren. Their speeches contrast, as Karim speaks of cause and putting an end to his sister's deceitful reign. While Janai talks about trusting each other despite mistakes. One of them will die, I'm sure.
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prosedumonde · 1 year ago
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Mais aucun rayon de soleil ne pouvait atteindre mon coeur, aucune brise ne pouvait rafraîchir mon âme, rien ne pouvait remplir l’horrible gouffre où avaient sombré mon espoir, ma confiance, ma joie, mon amour pour Helen Graham, il ne me restait que regrets et amertume et les restes persistants d’un amour blessé.
Anne Brontë, La Dame du manoir de Wildfell Hall (The Tenant of Wildfell Hall)
VO : But no ray of sunshine could reach my heart, no breeze could freshen it; nothing could fill the void my faith, and hope, and joy in Helen Graham had left, or drive away the keen regrets, and bitter dregs of lingering love that still oppressed it. 
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les-epees · 8 months ago
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« Il y a nécessairement des moments dans la vie où tout va moins bien, où il semble que tout vous abandonne et qu'on ne remontera jamais la pente. Il y a des moments où tout est gris, où tout est noir... il y a des heures d'épreuve. C'est à ces heures-là que se juge un homme. Malheur à ceux qui n'ont pas cru en leur propre grandeur et ont sombré à jamais dans leur désespoir ! Malheur à ces intellectuels ou à ces professeurs qui ont appris au monde le scepticisme, le sarcasme, la négation. Car le monde a soif de grandeur, l'homme a soif d'absolu. L'homme qui croit en quelque chose se relève, sent en lui une force neuve, une force mystérieuse qui lui donne le courage de recommencer, de repartir. La chance abandonne ceux qui s'abandonnent. La victoire est à ceux qui tiennent dans le dernier quart d'heure... »
Capitaine Gérard de Cathelineau
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jacquesdor-poesie · 1 year ago
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La douceur dans la lueur
Le pied dans la porte
Cessons d'exister dans la nasse
Poisson haut perché dans les fonds marins
de l'ombre
Dans la lumière aussi il y a des ruines
L'homme au mégot penché sur un corps
Comme vouloir revivre dans la beauté
le sauvage le vibratile
Un peu de sueur à son front qui scintillait
Douce esquisse de ton visage motif de papier peint sur les murs comme un jardin faussement en friche
Des oiseaux de craie s'effaçaient
Des becs de crocs en dedans
L'ivresse de la mer à nos pieds usés
Le nu comme l'eau pour se désaltérer
Œil univers je me suis perdu
Dans les tiens le plus doux velours du voir
Et dans la nuit des bateaux avaient sombrés
coquilles d'œufs éparpillées sous l'or du sable
Comme tes pensées comme mes mains
Vivre ce dedans de toi pour dérober quel secret
Une clef vers les portes derrière lesquelles
L'âme écoute oreille collée à ton plaisir
De pluie fine de petit matin de sourire Embrasser enfin ton ventre-lèvres
tiède comme un passage
au bout d'un poème qui ne veut pas finir
jacques dor
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moafloribunda · 10 days ago
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merry xmas ll odehan
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pairing - friends!han hyeongjun x oh seungmin
tw - un guitariste blessé pour noël, des amis géniaux, un cadeau de rêve et beaucoup de love
It’s beginning to look a lot like Christmas 
Everywhere I go ~ ♪
Un scintillement perce l’obscurité qui recouvre l’esprit de Hyeongjun, le tirant doucement du sommeil dans lequel il était plongé. Son rêve se délite, morceau par morceau et il sent la réalité l’envelopper entre ses bras, les images devenant de plus en plus floues à mesure des secondes.
Il se souvient de l’endroit où il se trouve avant même d’avoir ouvert les yeux. Il flottait dans l’air une effluve piquante, propre au produit d’entretien qu’ils utilisaient dans les hôpitaux pour aseptiser les lieux du sol au plafond. Et la douleur sourde au niveau de son coude, raison pour laquelle il se retrouvait là, se rappelle soudainement à lui au moment de son réveil.
Maudite plaque de glace qui s’était retrouvée sous son pied au mauvais moment. 
Il savait qu’il aurait dû s'écouter et rester enroulé dans son pull-plaid moelleux, bien au chaud chez lui au lieu de suivre les zouaves qui lui servaient de meilleurs amis. Le monde extérieur était trop dangereux pour une créature maladroite comme lui alors il lui rendait service en restant le plus souvent possible à l’intérieur. 
Parfois, il avait du mal à se rappeler comment il en était venu à se lier d’amitié avec Seungmin et Jiseok. Ils étaient tellement extravertis. Ils aimaient vadrouiller dehors, explorer et faire des rencontres. Alors que Hyeongjun aimait la solitude et le calme qu’elle conférait à son existence, la quiétude du silence et la sérénité d’un environnement que personne ne venait troubler. Mais comme il était difficile de dire non à Seungmin quand il lui faisait les yeux doux, il avait accepté de l’accompagner lui et le troisième larron de leur groupe au marché de Noël qui se tenait au centre-ville.  
Malheureusement pour lui, il n’avait jamais atteint le parc où se tenait l’événement. 
L’onde de choc s’était répercutée aux quatre coins de son corps, au moment où il s’était écrasé sur le sol, pareille à un courant électrique. Son cri s’était vite transformé en gémissement pathétique face à la douleur lancinante qui avait explosé simultanément à l’arrière de son crâne et dans son coude, remontant jusqu’à son épaule. Le monde s’était résumé à des contours flous et une sensation désagréable dans le fond de sa gorge, proche de la nausée.
Les garçons s’étaient précipités sur lui en un instant, l’interrogeant sur son état, mais l’impact l’avait étourdi, leurs visages lui semblant étrangers pendant quelques secondes. Jiseok s’était placé derrière pour lui pour le redresser en position assise avec toute la délicatesse dont il était capable, ses deux mains posées son dos pour lui donner un poids d’appui. Le bras de Hyeongjun lui avait semblé comme rempli de lave brûlante et une bouffée de panique l’avait saisi quand il n’avait pas réussi à le déplier. Seungmin avait tenté de vérifier l’étendue des dégâts, mais la simple pression de ses doigts contre sa peau pour relever la manche de sa veste lui avait arraché un hurlement de souffrance.
La douleur avait été fulgurante et des points noirs s’étaient mis à clignoter devant ses yeux puis tout était devenu noir d’un seul coup et il avait sombré dans l’inconscience. 
Lorsqu’il s’était réveillé, il se trouvait sur un lit d’hôpital avec ses amis à son chevet.
Seungmin s’était aussitôt glissé à ses côtés, attrapant sa main valide dans la sienne et une litanie d’excuses s’était échappée de sa bouche. Ses yeux étaient teintés d’un mélange de détresse et de culpabilité qui avait comprimé le cœur de Hyeongjun dans sa poitrine. Il l’avait rassuré tant bien que mal avant de gémir de douleur en voulant bouger son bras par réflexe et les doigts du garçon aux cheveux fauves s’étaient crispés contre les siens.
Un médecin était entré quelques secondes plus tard et son regard s’était posé sur Hyeongjun avant de passer à son bras en écharpe, replié contre son buste. 
“Ce jeune homme va devoir passer quelques jours parmi nous et passer de nouveaux scanners pour s’assurer que sa contusion à la tête n’a pas causé de dommages. De plus, la fracture au niveau de son coude n’est pas grande mais rester le plus immobile possible va permettre d'accélérer le processus de soudure.” 
Les explications avaient jeté un froid dans la pièce et la gorge de Hyeongjun s’était serrée en comprenant ce que ça impliquait : il allait passer Noël dans un lit d’hôpital. 
Jiseok et Seungmin étaient devenus blêmes et Hyeongjun avait cru apercevoir des larmes pointer au coin des yeux de son meilleur ami. Mais celui-ci avait lâché sa main pour s’avancer vers le médecin. Ils avaient échangé des paroles à voix basse mais le praticien avait secoué la tête, l’air profondément navré et les épaules de Seungmin s’étaient affaissées de dépit. 
— Je suis tellement désolé, Jun, avait-il soufflé à son intention lorsqu’ils s’étaient retrouvés à nouveau tous les trois. 
— Ouais. Désolé Hyeongjunie, avait poursuivi Jiseok, les yeux brillants. Ça ne serait probablement pas arrivé si on ne t’avait pas traîné dehors.
Un doux sourire avait étiré les lèvres du brun devant l’air penaud sur le visage de ses amis. Il savait qu’ils étaient profondément désolés pour lui et c’était suffisant pour le réconforter. Ils n’auraient de toute façon pas pu prévoir qu’il allait chuter et se blesser. 
— C’est bon, les gars. Vous devez juste me promettre des plus gros cadeaux cette année, c’est tout, avait-il plaisanté avant de repousser ses cheveux sur le haut de son crâne. Et si je ne vous vois pas pointer le bout de votre nez ici le 25, notre amitié s’arrête là. 
Ils avaient pris un air horrifié devant ses paroles et Hyeongjun avait éclaté de rire, son gloussement se muant en glapissement quand la secousse avait fait trembler son coude. Un léger soupir était remonté dans sa poitrine et il avait penché la tête sur le côté en observant les garçons s’en aller à la fin de la période destinée aux visites. Ils lui avaient promis de passer tous les jours jusqu’à sa sortie et il avait eu un petit pincement au cœur quand le silence s’était installé après leur départ. 
Cette fois, celui-ci ne lui avait pas paru agréable. Au contraire. La solitude s’était faite hostile, comme un courant d’air frais se glissant entre ses habits pour lui arracher des frissons déplaisants. Il s’était enfoncé un peu plus dans le matelas, les yeux baissés sur son bras recouvert d’une épaisse couche de gaze.
Noël allait seulement être un peu différent, cette année. 
Pas de feu de cheminée devant lequel s’installer, pas de sapin décoré dans le coin de la pièce, pas de fumet délicat pour le faire saliver. Des murs blancs, des draps blancs, un ciel blanc à travers la fenêtre. Un cadre bien différent de celui auquel il avait été habitué. Moins chaleureux et festif. Mais c’était comme ça et il avait dû l'accepter. 
Néanmoins, il était pratiquement certain que ses parents allaient lui apporter une montagne de sucreries pour égayer sa soirée et que les garçons feraient leur apparition dans une effusion de joie, Jiseok accompagné de sa guitare acoustique parée d’une superbe guirlande de Noël autour du manche. 
Il les connaissait assez pour savoir qu’ils allaient faire tout ce qui était en leur pouvoir pour lui faire passer le meilleur moment possible compte tenu de la situation et cette simple pensée avait suffi à lui réchauffer la poitrine. 
Ça allait bien se passer.
Mais il ne s’était pas attendu à la profusion de guirlandes qui couraient désormais le long des murs de sa chambre et au sapin qui trônait fièrement près de la fenêtre, apparu comme par magie pendant la nuit. Ni à la voix suave de Michael Bubblé qui s’élevait depuis la petite enceinte couleur vermillon qui trônait sur la table en face de lui et encore moins à la tablette dressée à la verticale juste à côté, diffusant une vidéo de feu de cheminée. 
Take a look at the five and ten, it's glistening once again
With candy canes and silver lanes that glow ~ ♪
Ses yeux s’écarquillent à cette vision tout droit sortie d’un rêve et il les frotte vigoureusement à l’aide de son unique bras encore fonctionnel, s’attendant à ce que l’illusion se dissipe lorsqu’il aurait rouvert les paupières. 
Mais rien n’avait disparu. 
Les guirlandes étaient toujours là, clignotant joyeusement à un rythme précis et le sapin se tenait toujours au même endroit, ses branches d’un joli vert brillant sous le soleil matinal. Il avait été soigneusement décoré et brillait de mille feux, tout de rouge et noir vêtu. En se redressant d’un geste maladroit sur ses oreillers, il aperçoit des paquets de différentes tailles disposés au pied de l’arbre et ses sourcils se froncent de curiosité.
— Tu es réveillé ! 
Une voix enjouée détourne son attention du décor pour se poser sur la silhouette mince de Seungmin, les mains occupées par deux gobelets fumants.
— Je t’ai pris un chocolat chaud, énonce-t-il en s’approchant, déposant l’un des deux sur la table de chevet située à côté de son lit. 
— Qu’est-ce que…bredouille Hyeongjun, étourdi par la présence de son meilleur ami dans sa chambre d’hôpital de si bonne heure.
— Tada ! s’exclame le rouquin, en désignant la décoration d’un ample geste du bras. Ce n’est pas génial ? C’est presque comme si tu fêtais Noël à la maison ! Tu aimes ?
Une bouffée de tendresse envahit soudainement la poitrine de Hyeongjun devant l’excitation palpable de Seungmin. Son visage était rayonnant d’une joie communicative et le simple fait qu’il soit venu dans son sommeil pour parer sa chambre d’une atmosphère festive suffisait à le combler. Il avait fait le choix d’être seul pendant si longtemps qu’il se sentait chanceux d’avoir été accepté par des personnes aussi bienveillantes que lui, qui donnaient sans compter. La tristesse qu’il avait pu ressentir à l’idée de passer Noël dans cet endroit et la peine qui s’était logée dans sa poitrine en réalisant enfin qu’il ne pourrait pas jouer de la guitare avant un certain temps s’étaient dissipées lorsque Seungmin était apparu dans le pièce, pareil à un soleil miniature. 
Aucun mot ne serait jamais suffisant pour exprimer à quel point il leur était reconnaissant, pour décrire l’affection qu’il ressentait à leur égard et la gratitude qui grossissait dans son cœur à chaque attention de leur part.
— Tu ne dis rien. J’en ai trop fait, c’est ça ?
La déception dans la voix de Seungmin le tire de ses pensées et il pivote la tête dans sa direction, un trouble évident creusant des sillons sur son visage pâle. 
— Pas du tout ! s’écrie-t-il pour le détromper, en secouant sa main libre devant lui pour accompagner ses paroles. J’aime beaucoup. Vraiment. 
Il n’avait pas imaginé une seule seconde qu’il viendrait embellir la pièce pour le réconforter et lui permettre de passer les fêtes dans une ambiance plus chaleureuse que celle que l’on retrouvait généralement dans un hôpital.
La crispation des épaules de Seungmin s’efface à mesure de ses paroles et il semble relâcher la pression, tirant une chaise près du lit pour se laisser tomber dessus avec un soupir apaisé. 
— J’avais tellement peur que tu te réveilles en plein milieu et que la surprise tombe à l’eau, explique-t-il avec un petit rire. Mais je ne sais pas ce qu’ils t’ont donné hier soir, parce que tu dormais comme un bébé.
Hyeongjun blêmit aux paroles de son meilleur ami avant de piquer un fard, dissimulant son visage brûlant dans sa main. 
— Hyung…gémit-il, gêné au plus haut point d’avoir été vu comme ça. 
Il passe une main autour de sa bouche pour vérifier qu’il ne restait pas une trace de sa nuit, les joues cuisantes. Il avait dû avoir l’air ridicule. Il ne pouvait même pas se tourner le côté pour dormir à cause de son bras immobilisé. La seule option qui lui restait était de rester sur le dos, pareil à une étoile de mer étendue sur le sable. Ses cheveux devaient ressembler à s’y méprendre à un nid d’oiseau balayé par le vent et il laisse échapper une plainte de dépit en imaginant l’image qu’il avait dû renvoyer à son ami lorsqu’il était entré dans la chambre. 
— Tu étais a-do-rable, ne t’en fais pas, renchérit Seungmin, approfondissant son malaise et il choisit de fuir sous la couverture pour préserver le peu de dignité qu’il lui restait encore. J’ai même pris une photo, en souvenir. 
Sa réponse lui parvient, légèrement étouffée et il retire aussitôt le drap qui recouvrait sa tête, lui jetant un regard scandalisé.
— Hyung ! 
— Pour ma défense, tu étais vraiment trop mignon ! se justifie-t-il dans un nouvel éclat de rire. Je n’ai pas pu résister. 
Hyeongjun marmonne dans sa barbe, mortifié avant de se renfrogner dans son lit. 
— Je trouve que tu prends un peu trop de plaisir à me mettre dans l’embarras, bougonne-t-il en plaquant ses cheveux sur le sommet de son crâne pour leur donner une forme à peu près présentable. 
— Qui aime bien châtie bien, lui répond Seungmin en prenant l’air le plus innocent qu’il soit. 
It's beginning to look a lot like Christmas
Soon the bells will start ~ ♪
Le garçon aux cheveux fauves lui sourit et le geste plisse encore davantage ses yeux en amande. Renforçant l’image du renard qui venait toujours à l’esprit de Hyeongjun quand il regardait son meilleur ami. 
Alors il lui sourit en retour, incapable de lui en vouloir un seul instant. Seungmin avait fait entrer Noël dans sa chambre vide et froide, la remplissant d’une multitude de couleurs et d’une chaleur qui le réconfortait jusqu’au plus profond de son âme. 
Rien que pour ça, il ne pourrait jamais être fâché contre lui. 
— Ça te plaît vraiment ? l’interroge à nouveau le rouquin, plus timidement. 
— Oui, lui souffle Hyeongjun avec un regard débordant de gratitude. Merci. 
Il n’était pas très bavard et encore moins démonstratif quand il s’agissait de sentiments, mais ce simple mot semble redonner confiance à son ami. Celui-ci se redresse sur sa chaise, tendant le bras pour attraper sa main libre dans la sienne. Son visage avait retrouvé sa lumière, traversé par une gaieté renouvelée qui mettait du baume sur le cœur de Hyeongjun.  
— Je sais que ce n’est pas comme ça que tu avais imaginé passer les fêtes cette année, mais joyeux Noël, Jun.
— Joyeux Noël hyung, lui répond-il, les lèvres étirées par un nouveau sourire.
Ils se regardent, complices. Et là où les mots ne sont jamais assez justes pour exprimer toute l’étendue de l’affection qu’ils se portent l’un à l’autre, l’éclat chaleureux dans leurs yeux suffit à mesurer ce lien puissant qui les unit, forgé dans la simplicité et les silences, dans les gestes plutôt que dans les paroles. 
La porte s’ouvre brutalement, leur faisant tourner la tête et Jiseok se tient à l’entrée de sa chambre, le souffle court et le béret de travers. 
— Tiens, te voilà enfin toi ! l’interpelle Seungmin, en le pointant du bout de l’index. 
— Me voilà ! Le seul, l’unique et surtout le plus beau, l’illustre Kwak Jiseok pour mettre des paillettes dans vos vies en ce beau jour de Noël ! 
Hyeongjun pouffe devant les manières grandiloquentes du blond, resserrant légèrement ses doigts contre ceux de Seungmin.
— Maintenant que l’illustre Kwak Jiseok a daigné nous faire grâce de sa présence, on va pouvoir t’offrir tes cadeaux, souffle celui-ci, les yeux pétillants de malice.
Mais ça n’a pas échappé au dernier arrivé et Jiseok lui adresse un regard noir avant de pointer le couloir d’un geste du pouce.
— Peut-être que je serais arrivé plus vite si je n’avais pas eu à traîner un paquet qui fait la moitié de ma taille dans les transports en commun.
— Comment ça ? l’interroge Hyeongjun, les yeux écarquillés. 
Jiseok disparaît subitement de la chambre avant d’y entrer à nouveau quelques secondes plus tard, les bras chargés d’un carton plus long que large. Mais ce qui attire son regard avant toute autre chose, c’est le mot logé en haut à droite sur l’un des côtés, dont la police lui est tout de suite familière. 
— Dites-moi que ce n’est pas ce à quoi je pense…chuchote-t-il d’une voix blanche. 
Le blond lui sourit de toutes ses dents, approchant tant bien que mal avant de stabiliser le carton à la verticale au pied du lit. 
— C’est exactement ce à quoi tu penses, très cher. 
Fender.  
Ce nom ne pouvait signifier qu’une chose. 
— Tu es désormais le propriétaire d’une rutilante American Original ‘60s Jaguar, à la jolie carrosserie Surf Green, expose Jiseok avec un air pompeux, en désignant le paquet qui se dressait à ses côtés.
Un feu d’artifice explose simultanément dans les tréfonds de son cerveau et au centre même de sa poitrine. S’il n’était pas dans l’incapacité de se lever sans hurler de douleur, il se serait précipité vers le carton pour le déchirer sans plus de cérémonie et découvrir la somptueuse guitare qui se trouvait à l’intérieur. À la place, il sent poindre des larmes au coin de ses yeux et il observe ses deux amis l’un après l’autre, la gorge nouée. 
— Les gars…
Seungmin resserre son étreinte autour de sa main et Jiseok s’avance à son tour, ébouriffant doucement ses cheveux d’un geste de la main. 
— On sait que ça va être une torture de ne pas pouvoir en jouer jusqu’à ce que ton coude ne soit ressoudé, mais on s’est dit qu’il n’y aurait pas de meilleure motivation pour guérir en bonne et due forme. 
Hyeongjun renifle piteusement, essuyant ses yeux d’un revers de bras et Jiseok laisse échapper un petit gloussement. Il n’y avait que les guitares pour le rendre aussi émotif. Même ses propres congénères n’y arrivaient pas, courbant l’échine face aux instruments à cordes.  
— Vous êtes fous, bredouille-t-il, décontenancé. 
Il n’arrivait pas à réaliser. Ils lui avaient vraiment offert une guitare ? Celle dont il rêvait depuis des années et qu’il n’avait jamais pu s’offrir ? Elle se trouvait vraiment dans ce carton ? Elle lui appartenait ? Tout lui semblait irréel. Et pourtant, il suffisait de voir l’air éminemment satisfait sur le visage de ses amis pour savoir que c’était vrai, qu’ils avaient fait cette folie pour lui, parce qu’ils l’aimaient assez pour casser leur tirelire et lui permettre de réaliser un de ses rêves.  
Et ça valait toutes les fractures du monde.
— Joyeux Noël Hyeongjunie ! chantonne joyeusement Jiseok, les yeux brillants de cet éclat qui donnait l’impression que l’univers tout entier se trouvait concentré dans ses pupilles.
— Joyeux Noël, Jun, lui souffle à nouveau Seungmin, le visage orné de ce doux sourire qui réconfortait Hyeongjun comme un rayon de soleil pendant une froide journée d’hiver. 
— Est-ce que c’est…du chocolat chaud que je vois là ? les interrompt le blond en pointant le gobelet posé sur la table de chevet.
— Kwak Jiseok ! Est-ce que je dois te rappeler que tu es intolérant au lactose !? s’écrie le rouquin en fronçant les sourcils.
— Juste une gorgée ? S’il te plaît ? On parle de chocolat chaud, là !
Un rire échappe à Hyeongjun devant la familiarité de la scène et son corps se détend contre ses oreillers devant la légèreté de ce moment. Ce Noël n’était de toute évidence pas comme il l’avait imaginé. Pourtant il n’aurait pas pu rêver mieux. 
And the thing that'll make 'em ring is the carol that you sing
Right within your heart~ ♪
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la-isla-blanca · 11 months ago
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suggestion de faceclaim pour le pré-lien our love wasn't just lies
T'avais jamais ressenti ça pour personne avant Liam. Il a volé ton coeur sans que tu ne t'en rendes compte, t'as sombré dans le péché, délaissée ton mariage pour fondre dans ses bras, t'as accouru dès qu'il avait un soucis, l'a aidé avec ses problèmes d'argent, t'as dépensé sans compter et t'as fini brisée. Il est parti, sans aucune explications, t'as pas compris pourquoi au début mais quand t'as su, t'as explosé de colère et de tristesse. T'as perdu pied, t'es sortie un nombre incalculable de fois, as fini dans les draps d'inconnus pour oublier mais la douleur ne s'est pas estompée. T'étais à deux doigts de laisser tomber, de te résigner mais t'as fini par le retrouver. A ton tour maintenant de jouer et de foutre le bordel dans sa vie.
l'arnacoeur attend sa douce victime sur la isla blanca. ♥
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claudehenrion · 8 months ago
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Pourquoi et comment le monde est-il devenu fou ?
Devant le déroulement des faits, l'enroulement des jours et le comportement des gens, on a de plus en plus souvent l'impression qu'une menace silencieuse mais ''à l’œuvre'', pèse sur le monde. Une impression de malaise plane sur notre civilisation... les informations sur ''ce qui se passe'' sont incroyables... on entend tout et n'importe quoi... on ne distingue plus le vrai du faux... et le réel nous apparaît parfois comme un engrenage infernal qui débouche, où qu'on aille, sur un nouveau Minotaure : le terrorisme de masse, allié à un antisémitisme de sinistre mémoire...
La question –qui était permise, jusque là-- devient plus ou moins incontournable : ''Pourquoi est-il devenu, en si peu de temps, si difficile de vivre heureux l'un à côté de l'autre, comme on savait le faire il y a peu de temps encore ? Pourquoi les gens se comportent-ils tout d'un coup comme s'ils étaient devenus fous –mais furieux aussi ?''. Je lisais l'autre jour sous la plume d'Elyette Abécassis une explication possible : les théories identitaires telles que l'idéologie ''woke'' engendrent des clivages irrémédiables dans nos sociétés dont le rôle principal était jusque là de permettre de repousser au second plan nos pulsions mauvaises : chaque groupe –mais bientôt chaque individu, à n'en pas douter-- qui croit se découvrir une identité quelconque se retrouve figé et radicalisé dans cette identité, comme ''poussé'' vers des tensions de plus en plus fortes dont la logique serait de se terminer en guerre de tous contre tous et de chacun contre tous les autres.
Autre moyen de poser la même question : ''Combien de morts et d'agressions faudra-t-il pour que les éléments les plus rétrogrades de notre désastreuse ''caste-au-pouvoir'' (je veux évidemment parler des progressistes confits dans leur lecture périmée d'un monde qui a sombré corps et biens) accepte enfin de protéger les français –en tout cas, de voir enfin le sort désastreux qu est le leur ?''. Les récents soubresauts de la puérilité macronienne (Il a osé dire : ''Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée entre les jambes, et on va voir comment ils s'en sortent !''. A ses compatriotes... qu'il a pour seule mission de protéger ! ) semblent n'ouvrir que sur une aggravation illimitée de tous les problèmes réels... enjolivés, si l'on peut dire, par la connerie irresponsables des parties en présence dans l'arène... Et tant pis pour les juifs... et les autres !
Dans un livre passionnant ''sorti'' en février dernier (La nouvelle Causalité diabolique –Ed l'Observatoire), la philosophe Perrine Simon-Nahum écrit : ''Les courants qui relèvent de l'identité affichent un agenda précis : se défaire des démocraties et faire disparaître l'ordre démocratique occidental, réputé raciste et patriarcal (ce qui serait mal !)... développer ''l'éveil'' (= woke) d'une impression d'appartenir à une population ostracisée (ce qui serait ''le bien''!)... se regrouper face aux autres groupes et aux autres ethnies (ce qui serait une noble finalité !)... et promouvoir un prolétariat qui a changé de nature'' (ce qui serait pour ''eux'' le nouveau but de l'action politique, via la haine !). (NDLR : expliquez-moi pourquoi je vois JL Mélenchon en embuscade derrière chacun de ces mots ?).
Dans ce cadre, le combat politique ayant été vidé de toute substance, on peut déverser à sa place un antisémitisme radical, promu et justifié par ou au nom de l'anti-racisme –ce qui est une insulte à l'intelligence... une de plus ! Dans cette vision absurde, Israël devient le symbole de la nation colonialiste et de l'Occident esclavagiste. Ce combat semble bien être la nouvelle forme du combat à mort contre l'Occident, la démocratie et l'homme blanc, ''les seuls ennemis''... avec le juif.
Cette ''nouvelle causalité diabolique''... diabolise Israël –mais aussi tous les juifs à cause de leur identité multiple et dite ''sans essence''-- selon le processus bien connu de la diabolisation par l'enseignement du mépris, mais dans sa version numérique. En effet, le ''projet'' juif va exactement à l'encontre du ''projet'' identitaire, puisque, pour le juif, le ''vivre ensemble n'est possible qu'à la seule condition de rester différent, car l'identité juive ne se conçoit –en principe-- que sans violence, à l'opposé du ''récit identitaire : on est séparés ''parce qu'ensemble''. En ''poussant les juifs à la faute'' le 7 octobre dernier, notre époque de fous est arrivée à dénaturer des choses qui ont prouvé leur sagesse depuis 5 ou 6 millénaires !
Lorsque, cas assez rare parmi les ''catho-cathos'', je suivais ses cours du Lundi sur ''La Foi d'Isra'ël'', dans les années 90, mon ami le Grand Rabbin Sitruk (un homme remarquable en tous points) répétait que ''le Judaïsme, malgré les apparences du ''Casherhout'', n'est ni une identité, ni une religion, ni une politique, ni un Livre –comme le prétendent les arabes, qui font la même erreur à propos de notre ''nouveau Testament''-- et encore moins une Loi. Il est avant tout une Parole, qui énonce presque exclusivement un ''devoir-être'', et qui renvoie à un Projet d'Alliance''.
Les juifs sont donc si différents de tous leurs voisins musulmans –pour qui le Coran est exactement tout ce que la Torah refuse d'être-- qu'ils sont ressentis, dans ce moyen-orient rarement sorti des modes de pensée du moyen-âge, comme le symbole à abattre. Quant aux théories dites ''modernes'' (et réalité : ''progressistes'', avec tout ce que ce mot peut trimballer de conséquences mortifères), elles ne sont porteuses que de haine, de pulsions de mort, de discrimination, de racisme inversé qui refuse de se voir pour ce qu'il est et, dans le fond, de ''fin de tout''.
On aurait pu s'arrêter là, mais c'eut été trop beau : la fameuse ''folie sortie des asiles'' dont nous parlons si souvent ici ne saurait s'arrêter en aussi bon chemin ! Tout semble se passer comme si, tout d'un coup, toutes les lignes rouges avaient été franchies et toutes les digues avaient sauté : une simple élection ''pour autre chose'' ébranle tout le système sur lequel était construit –ou plutôt, on le découvre aujourd'hui, ''dé-construit''-- notre pays. L'impression qu'ont beaucoup, c'est que nous avons largement ''déconné'' pendant des décennies, en regardant ailleurs, mais que les folies et les idioties propres à la ''macronie'' ont brutalement accéléré le moment où il nous faut ''passer à la caisse'' : on savait que ça viendrait, mais on espérait que ce serait ''plus tard''.
L'ennui, c'est qu'une dissolution décidée sur un coup de tête, ''parce que la nana qu'on n'aime pas à gagné contre vous, et à plates coutures, encore'' –et qui n'est donc ni nécessaire, ni inévitable, ni logique, et surtout pas utile-- ne peut mener qu'à des catastrophes en série. Passez en revue toutes les hypothèses qui peuvent en résulter : pas une seule n'est souhaitable... Le Président nous a jetés dans un pari raté d'avance, un jeu ''à qui perd, perd'', ouvrant ainsi la porte à toutes les folies et toutes les violences.
Au moment où j'écris ces mots, rares sont nos compatriotes qui ne tremblent pas devant la possibilité d'une guerre civile, déclarée ou larvée, voulue ou subie. Qui aurait dit ça... il y a seulement une semaine encore ? Si c'est ça, le résultat du ''macronisme'' que certains soutenaient (entre 17 et 19 %, en moyenne)... on aurait mieux fait d'en faire l'économie ! Réponse le 7 juillet.
H-Cl.
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aurevoirmonty · 7 months ago
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"Un mot qui a pris de l'honneur à l'époque de la Renaissance, et qui résumait à l'avance tout le programme de la civilisation moderne, est 'humanisme'. Les hommes se sont en effet souciés de réduire tout à des proportions purement humaines, d'éliminer tout principe d'un ordre supérieur, et, pourrait-on dire, symboliquement de se détourner des cieux sous prétexte de conquérir la terre ; les Grecs, dont ils prétendaient suivre l'exemple, n'étaient jamais allés aussi loin dans cette direction, même à l'époque de leur plus grande décadence intellectuelle… L'humanisme était une forme de ce qui est devenu par la suite le laïcisme contemporain ; et, en raison de son désir de tout réduire à la mesure de l'homme comme fin en soi, la civilisation moderne a sombré étape par étape jusqu'à atteindre le niveau des éléments les plus bas de l'homme et ne vise guère plus qu'à satisfaire les besoins inhérents à la partie matérielle de sa nature, un objectif qui est de toute façon tout à fait illusoire puisqu'il crée constamment plus de besoins artificiels qu'il ne peut en satisfaire."
René Guénon
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x-or-officiel · 11 months ago
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Le jour du froment - L'avant Kaamelott d'Alexandre Astier
Pour les plus grands fans d'Alexandre Astier d'entre vous (votre shérif en fait bien évidement parti), peut-être êtes-vous passés à côté d'une pépite rare, la dernière pièce de théâtre du bonhomme avant qu'il ne se lance dans l'épopée Kaamelott. Intitulée "Le jour du froment", elle rassemble une brochette de talentueux acteurs qui ont également joué des seconds rôles dans la série à succès. Thibault Roux, Aurélien Portehaut, Lan Truong et Loic Varraut font partie de cette distribution de choix.
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Les lyonnais ont eu la chance de savourer cette pièce durant l'hiver 2002, mais elle a ensuite sombré dans l'oubli, comme nombre des travaux pré-Kaamelott d'Astier. Cependant, quelques fans attentifs ont eu le privilège de la voir diffusée sur France 4 lors des premiers mois de la série. Votre loyal shérif a mis la main dessus et c'est avec plaisir que je vous propose de la (re)découvrir.
Je vous laisse pour finir avec le pitch officiel de la pièce:
Un attentat au gaz s'est déroulé dans le métro et le commissariat le plus proche est débordé: le capitaine, dépressif, anorexique et mal secondé, ne parvient pas à faire face à l'afflux de plaignants... Il faut dire qu'il est très mal entouré, entre sa femme retrouvée après dix mois de divorce, son abruti de lieutenant, son commissaire gueulard et vieillissant, un proxénète trafiquant et un jeune stagiaire plus doué pour les crêpes que pour les enquêtes de police.
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selidren · 6 months ago
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
6/7
Comme mes filles, votre Lucien est un garçon fiable, même si il semble manquer d'ambition. Non pas que ce soit un mauvais trait de caractère, mais il me fait l'effet d'un jeune homme posé. A t-il envie de faire des études ? Je sais que ma Cléo veut aller à la Faculté de Lettres dont lui a parlé Antoine, et je pense que cela lui correspondra. D'ailleurs, elle est tellement motivée à y aller qu'elle redouble d'efforts en latin et en grec alors qu'elle n'aime pas tellement ces matières et qu'elle n'est pas très douée. Je ne sais pas si elle pourra réussir, mais je soutient sa décision, de même que Constantin. Sélène se destine au sport de haut niveau et Marc Antoine parle également de l'Ecole libre des sciences politiques. Jean-François veut suivre les traces de son père. Noé est à la meilleure des écoles avec Adelphe. En tous cas, notre rôle est bien de les aider dans les choix qu'ils font.
En revanche, il me parait dommageable que Jules ne soit pas prêt à prioriser les études de son fils. Tant mieux pour lui si il n'en a pas envie, mais tout de même, décréter que cela ne sert à rien ! Voilà une remarque avec laquelle Constantin n'est absolument pas d'accord. ("C'est tout simplement honteux ! Un gouffre de dépenses inutiles... Comment peut-il affirmer une chose pareille ?") Constantin fulmine derrière-moi et n'en démord pas. ("Il ne faut bien entendu pas dénigrer les formations de terrain, mais le terreau universitaire est primordial ! Sans lui, il aurait sans doute un ami de moins, moi ! Scandaleux, honteux !"). Ne le dites pas à Jules, mais il risque de ne pas recevoir de courrier de la part de Constantin avant un bon moment.
Transcription :
Cléopâtre « Ne t’inquiète pas. Personne ne t’as vue. »
Arsinoé « De quoi tu parles ? »
Cléopâtre « Tu es une sacré bonne actrice, si je n’étais pas sure de ce que j’ai vu, j’aurai presque pu croire à ton innocence. En tous cas, je t’ai couverte, tu n’as pas à t’en faire. Reviens me voir quand vous voudrez vous voir en douce, je m’occuperai de tout. »
Arsinoé « Merci Cléo… Pourquoi tu me couvre comme ça ? »
Cléopâtre « Bon, je l’avoue. Quand je t’ai vue te faufiler et rejoindre un beau rouquin derrière la barrière, j’ai été très jalouse ! Puis je me suis laissé prendre par le romanesque de la situation. La jeune princesse, timide et obéissante, mais si consumée par les flammes de l’amour et tant grisée par la passion qu’elle risque tout, ne serait-ce que pour un regard de lui. De quelle couleur sont ses yeux d’ailleurs ? »
Arsinoé « Hum… verte. »
Cléopâtre « Oh, un bel Adonis à la chevelure de feu et aux yeux verts vivant un amour secret avec une naïve Perséphone aux cheveux de blé et aux prunelles bleues comme les glaciers… C’est d’un tel... »
Arsinoé « Tu n’en fais pas un peu trop ? »
Cléopâtre « Je n’en fait jamais trop. La vie ordinaire est si barbante, si insipide et banale. Sélène qui aime son Berto le joueur de tennis, Maman qui a rencontré Papa dans une librairie, sans compter tous les habitants de ce village qui épousent le fils du voisin ou leur amie d’enfance… Regarde, je baille rien que de le dire ! Mais toi, ce que tu vis, c’est si intéressant, si intense ! Comme Cousine Emma avec son châtelain déchu, qui on sombré dans l’amour au détour d’un pré... »
Arsinoé « S’il te plait Cléo. Ce n’est pas drôle, c’est grave ce qui leur est arrivé. »
Cléopâtre « Tu es bien placée pour le dire dis donc ! Tu fais exactement pareil… ou plutôt vous l’auriez fait si tu n’étais pas si… toi ! »
Arsinoé « Mais non… pas du tout...  Je veux dire… à part un baiser… »
Cléopâtre « Mais c’est merveilleux ça ! Navrée de te taquiner comme ça, j’ai menti je suis extrêmement jalouse ! Mais tu as de la chance Noé, avec cette vie, tu n’as pas eu beaucoup d’occasions de t’amuser. Alors c’est le moment. Crois moi, tu dois absolument en profiter avant que Grand-Mère te trouve l’époux qui te sera le mieux assorti, c’est à dire ennuyeux à mourir. »
Arsinoé « Heu... »
Cléopâtre « Oh c’est sorti tellement de travers, pardonne moi ! Je veux juste te dire que quoi qu’il arrive, je serai là pour t’aider ou te couvrir grande sœur. Vas-y et amuse toi ! »
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eclectus-orca · 6 months ago
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Steven van de Velde a représenté les Pays-Bas aux JO de Paris 2024 dans l’équipe de beach-volley.
En 2014 au Royaume-Uni il avait violé plusieurs fois une gamine de 12 ans après l’avoir forcé à boire de l’alcool. Celle-ci a sombré dans l’automutilation et des abus de substances allant jusqu'à l’overdose.
Condamné à 4 ans de prison au Royaume-Uni et transféré au Pays-Bas, il est libéré 13 mois après son arrivée et à sa libération il s’est plain de toutes les absurdités rapportées à son crime et qu’il n’était pas un pédophile.
Et étrangement, les politiciens ultra-nationalistes européens n’en parlent pas.
Par contre, si ce violeur avait été musulman...
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hellmouthheritage · 2 years ago
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AVATARS créés pour le personnage de Daniel Osbourene sur le forum RPG HELLMOUTH
Il est aussi confus que l'on peut l'être lorsqu'on subit une congélation spontanée, qu'on éclate en mille morceaux dans la foulée et qu'on réapparaît spontanément à poil une vingtaine d'années plus tard avec autant de piges en plus sur le compteur. Ouais, il est vieux maintenant. Mais à part le fait qu'il a pris quelques petites rides aux coins des yeux et a trouvé un poil blanc dans sa toison pubienne, il ne sent pas vraiment de différence. Il trouve même que la quarantaine lui sied à merveille. C'est juste que c'est déroutant. Il ne comprend rien à ce qui lui est arrivé et les médecins qui lui ont fait passer toutes sortes d'examens non plus, mais il suspecte fortement le surnaturel de lui avoir joué un mauvais tour. Il se dit que Willow pourra peut-être l'aider à y voir plus clair et après être resté quelques jours en observation à l'hôpital, il prend un bus, direction la vallée du soleil.
À part le fait qu'aujourd'hui, tout le monde a le regard scotché aux écrans de téléphones portables sur lesquels on a oublié de mettre les boutons, Sunnydale n'a pas tellement changé, toujours aussi inconsciente de reposer sur une bouche des enfers. À moins qu'on ait réussi à lui seller les lèvres lors de ces deux dernières décades ? Ça l'étonnerait, mais il n'est plus sûr de rien avec ce qui lui est arrivé. Quoi qu'il en soit, Willow est introuvable. Pareil pour Alex, Giles et Dawn. Ils ne sont pas aux endroits où il aurait été à peu prêt sûr de les trouver une vingtaine d'années plus tôt. Ce qui n'est pas surprenant maintenant qu'il y pense. La maison de ses parents est toujours là, mais il n'ose pas se présenter à eux, se contentant d'observer de loin leurs silhouettes à travers les fenêtres. Lorsque la nuit se met à tomber, il tourne les talons et commence à marcher sans destination.
Ses pas le mènent au cimetière de Sunnydale. La mort de Buffy ne remonte pas à si longtemps que ça pour lui. Il était en tournée lors du décès de la tueuse et n'a pas encore eu l'occasion d'aller se recueillir sur sa tombe. Il sait pertinemment que la nuit n'est pas le meilleur moment pour visiter le cimetière, mais qui sait, ce sera peut-être l'occasion de rencontrer la tueuse de cette génération ? N'ayant pas assisté à l'enterrement de son amie, il se promène dans le cimetière en lisant les noms sur les tombes. C'est alors qu'il tombe sur une femme aux cheveux blonds. Elle se retourne. C'est Buffy. Enfin ce à quoi ressemblerait Buffy si elle était toujours vivante avec quelques années en plus. Elle l'appelle et il reconnaît sa voix. Son cœur se met à battre vite et fort dans sa poitrine. Le visage crispé, il se fait violence pour s'empêcher d'y croire, craignant d'être la victime d'un subterfuge, ou d'avoir sombré dans la folie, et de se faire une fausse joie. Et pourtant...
"Buffy... C'est bien toi... Mais... Mais comment ?"
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