#s’explique
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laudys83 · 2 years ago
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vieuxfanzinesfrancais · 2 years ago
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chic-a-gigot · 2 months ago
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L'Art et la mode, no. 38, vol. 14, 23 septembre 1893, Paris. Diane "Fin de Siècle". Bibliothèque nationale de France
Elle est devenue bien coquette, la chaste Diane, et bien dernier bateau, depuis le temps où, farouchement prude, elle changeait en cerf, et sans lui donner le temps de s’expliquer, le malheureux Actéon dont tout le crime, en somme, était de l’admirer sans en avoir, au préalable, obtenu la per mission…
She has become very coquettish, the chaste Diana, and very last boat, since the time when, fiercely prudish, she changed into a stag, and without giving him time to explain himself, the unfortunate Actaeon whose whole crime, in short, was to admire her without having first obtained permission…
Mais, sous le crâne ajustement qui, grâce aux couturiers à la mode, réalise un piquant compromis entre le costume masculin et les vêtements féminins, on retrouve aisément, sous la coupe des étoffes, cette pureté de lignes idéales, un peu graciles en leur adorable juvénilité, qui révèlent la sœur d’Apollon.
But, under the adjusted skull which, thanks to fashionable couturiers, achieves a piquant compromise between the masculine costume and feminine clothing, we easily find, under the cut of the fabrics, this purity of ideal lines, a little graceful in their adorable youthfulness, which reveal the sister of Apollo.
Et c’est vraiment la déesse encore qui surgit, radieusement belle au milieu des campagnes, par les beaux jours d’été, nimbée d'un chapeau aux ailes déployées, rappelant celui de Mercure, le cou caressé par un léger collier de plumes multicolores, la taille merveilleusement dessinee par un corsage moulé, et les jambes élégantes et sveltes émergeant de la jupe courte, à la façon des Hiohlanders.
And it is truly the goddess again who emerges, radiantly beautiful in the middle of the countryside, on beautiful summer days, surrounded by a hat with outstretched wings, reminiscent of that of Mercury, her neck caressed by a light necklace of multicoloured feathers, her waist marvellously outlined by a fitted bodice, and her elegant and slender legs emerging from the short skirt, in the manner of the Hiohlanders.
La voilà, faisant halte dans quelque rustique demeure, et s’approchant du haut foyer ou flambent des sarments pétillants, pour se sécher sans doute, après quelque ondée qui a suspendu sa course vagabonde à travers les bois et les plaines. A quoi songe-t-elle, en ce répit? Durant cette heure morose, si Actéon se présentait à ses yeux, il serait peut-être admis à causer quelques instants avec la jeune déité. Déesse ou femme s’ennuyant sont aussitôt d’humeur plus conciliante, et il s’agit de passer juste à ce moment-là.
There she is, stopping in some rustic dwelling, and approaching the high hearth where sparkling vine shoots are ablaze, to dry herself no doubt, after some shower which has suspended her wandering course through the woods and plains. What is she thinking of, in this respite? During this gloomy hour, if Actaeon were to present himself to her eyes, he would perhaps be admitted to chat for a few moments with the young deity. A goddess or woman who is bored is immediately in a more conciliatory mood, and it is a matter of passing by just at that moment.
Maintenant, le jour s'achève. Le soleil abaisse rapidement à l’horizon son disque glorieux, et la fière chasseresse profile dans cette superbe auréole de pourpre sa divine silhouette. Elle feint de vouloir encore diriger son arme sur un gibier quelconque, mais c’est uniquement pour nous donner le change, car à l’horizon, sur l’immense cercle de l’astre, une ombre d’homme se dessine nettement. Et bien qu’on ne puisse deviner s’il approche ou s’il s’éloigne, on comprend que c’est encore et toujours Actéon, toujours fidèle, toujours épris, qui guette la déesse. Mais le temps des colères est passé, et Actéon cette fois ne sera pas puni, au contraire!
Now the day is ending. The sun is rapidly lowering its glorious disk to the horizon, and the proud huntress outlines her divine silhouette in this superb purple halo. She pretends to want to aim her weapon again at some game, but it is only to deceive us, because on the horizon, on the immense circle of the star, a man's shadow is clearly outlined. And although we cannot guess whether he is approaching or moving away, we understand that it is still and always Actaeon, always faithful, always in love, who is watching the goddess. But the time of anger is over, and this time Actaeon will not be punished, on the contrary!
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ekman · 8 months ago
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À peine a-t-on célébré la figure héroïque d’un Badinter raidi, champion incontesté du progressisme, pourfendeur de la peine de mort au nom du vaste humanisme républicain, que l’on s’empresse d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. Entre esprits éclairés, frangins militants, satrapes opportunistes, féministes auto-décrétées, le congrès réuni à Versailles a rapidement pris des airs de kermesse à l’instant des résultats de la consultation. Vu l’accélération des revers présidentiels depuis deux gros mois, rendre “immuable” le droit à avorter devenait une affaire urgente. Créer en permanence des faux problèmes et relayer des causes Potemkine est devenu l’occupation principale du staff des conseillers sensés éclairer les pas d’un petit président perdu dans ses nuages blancs et sa dévorante ambition européenne. Échec face aux agriculteurs – échec de communication, s’entend, car pour le reste, ils pourront toujours monter sur leurs tracteurs pour se pendre : rien n’a changé ni ne changera. Visiblement, les Français élevés en batterie et stockés hors sol, bourrés de boosters et d’anti-tout, semblent maintenant résolus à mâchouiller des haricots verts kenyans pour accompagner leur cochon hormonal guatémaltèque. Échec aussi à la réunion des boute-feus européistes où il fut question d’imaginer la possibilité de déployer dix-sept poilus du côté de Kramatorsk au nom de la défense de l’UE et de ses valeurs formidables. Vents et contre-vents s’ensuivirent afin de signifier au pyromane élyséen que cette déclaration était à tout le moins inopportune. Même en cas de canicule carbonée, l’hiver nucléaire n’est pas souhaité. Avec l’Otan et ses affidés comme amis, plus besoin d’avoir Vladimir comme ennemi. 
L’urgence abortive s’explique mieux ainsi.
Le narratif peu inspiré des spin doctors de McKinsey a planté le décor : une droite ultra-réac comptant dans ses rangs des calotins acharnés, des phallocrates maladifs et des misogynes sadiques étant dès à présent aux portes d’un pouvoir trop bienveillant, il était absolument vital de mettre sous cloche un “droit” établi il y a cinquante ans pour faire cesser une autre boucherie, celle des “faiseuses d’anges” en l’espèce. Dès 1974, les préambules et autres prolégomènes de la loi appelaient à la prise de conscience des femmes et des hommes concernés, suggérant mille prudences autour d’un acte terrible autant qu’irréversible. Pour autant, l’histoire récente montre qu’il était déjà trop tard pour barrer la route au “jouissez sans entraves” des gorets de 1968 : au prétexte de libérer les femmes du fardeau de l’enfantement, on les assignait au rôle d’objets sexuels défécondables, conçus pour le seul plaisir de gauchistes pornocentrés et de bourgeois honteux. Belle avancée sur la voie de “l’émancipation”, lisait-on alors dans la presse progressiste. Cependant, comme ça enfantait toujours plus dans les chaumières, les canules se mirent à aspirer à un rythme soutenu les excès de plaisirs fugaces – c’est que la pilule n’était pas encore complètement entrée dans les mœurs, comprenez-vous. En outre, les capotes manquaient de romantisme, le coïtus interruptus ressemblait trop souvent à une loterie et la méthode Ogino n’intéressait que les paroissiens. Décennie après décennie, le nombre d’avortements n’allait que croître, malgré la contraception libre et quasi gratuite, le sida et les MST. La France, avec ses assoces frénétiquement pro-IVG, est devenue un phare dans le domaine. Toutes ces bonnes âmes sont parvenues à tourner un drame féminin en épopée féministe. Et pourtant. L’avortement, c’est d’abord un cœur humain qui cesse de battre. Au-delà des parfaites abruties qui se contre-foutent de la valeur d’une vie (mais adorent le bouddhisme qui est cool et hyper-respectueux), l’avortement c’est d’abord un échec, souvent un drame, toujours une défaite. C’est une borne sombre dressée sur le chemin de celle qui ne sera pas mère. Pour son compagnon, son jules ou son mari ça ne le sera pas moins, si tant est qu’il assume sa responsabilité et soit doué d’un minimum de conscience vitale. En France, la constitution autorise l’interruption de grossesse jusqu’à 14 semaines de gestation, ce qui veut dire que le foetus a déjà son visage, un cerveau et une moelle épinière fonctionnels. Cela, on ne va pas trop vous le dire et surtout on ne va pas vous le montrer, parce que l’on sait jusqu’à quel point les images de chiots dénutris sur Instagram vous émeuvent. Surtout, ne pas prendre conscience de la réalité des choses ni de l’existence des êtres. Votre sexualité, c’est votre liberté. Votre corps vous appartient. Jouissez sans entraves. Ni Dieu ni maître. Et d’ailleurs, comme vous le rappelait un bénévole du Planning Familial, on peut aussi bien assurer le renouvellement des générations avec Momo de Marrakech et Babacar de Dakar. C’est même souhaitable.
J.-M. M.
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fdelopera · 15 days ago
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Welcome to the 22nd installment of 15 Weeks of Phantom, where I post all 68 sections of Le Fantôme de l’Opéra, as they were first printed in Le Gaulois newspaper 115 yeas ago.
In today’s installment, we have Part I of Chapter 9, “Le mystérieux coupé” (“The Mysterious Carriage”).
This section was first printed on Wednesday, 27 October, 1909.
For anyone following along in David Coward's translation of the First Edition of Phantom of the Opera (either in paperback, or Kindle, or from another vendor -- the ISBN-13 is: 978-0199694570), the text starts at the beginning of Chapter 9, "That fatal night turned out badly for all concerned," and goes to, "But now he suddenly understood the mind of a young woman raised by a superstitious fiddler and this lady who believed in mumbo-jumbo. He shuddered to think of the consequences."
There are some differences between the Gaulois text and the First Edition. In this section, these include (highlighted in red above):
1) Chapter IX was misprinted as Chapter X. This numbering error was made in Chapter VII, and was not corrected, so it was propagated throughout the Gaulois publication.
2) Compare the Gaulois text:
Quant à Christine Daaé, elle avait disparu.
Translation:
As for Christine Daaé, she had disappeared.
To the First Edition (indicated by the 1st Red Arrow above):
Quant à Christine Daaé, elle avait disparu après la représantation.
Translation:
As for Christine Daaé, she had disappeared after the performance.
3) This section was added to the First Edition, and does not appear in the Gaulois (indicated by the 2nd Red Arrow above):
Il ne faut pas confondre cette première disparition, qui se passa sans scandale, avec le fameux enlèvement qui, à quelque temps de là, devait se produire dans des conditions si inexplicables et si tragiques.
Raoul fut le premier, naturellement, à ne rien comprendre à l’absence de la diva.
Translation:
One must not confuse this first disappearance, which went by without scandal, with the well-known abduction which, only a short while later, would occur under such inexplicable and tragic circumstances.
Naturally, Raoul was the first to find the diva's absence baffling.
4) This section was added to the First Edition, and does not appear in the Gaulois (indicated by the 3rd Red Arrow above):
Leurs amis eux-mêmes ne les reconnaissaient plus : ils avaient perdu toute joie et tout entrain. On les voyait traverser le théâtre, tête basse, le front soucieux, et les joues pâles comme s’ils étaient poursuivis par quelque abominable pensée, ou en proie à quelque malice du destin qui vous prend son homme et ne le lâche plus.
La chute du lustre avait entraîné bien des responsabilités, mais il était difficile de faire s’expliquer MM. les directeurs à ce sujet.
Translation:
Even their friends no longer recognized them; they had lost all their enthusiasm and good cheer. They could be seen crisscrossing the theatre, heads bowed, brows furrowed, and faces pale, as if they were pursued by some horrible thought, or prey to some evil trick of fate which takes hold of a man and never lets him go.
The chandelier's fall had incurred them numerous liabilities, but it was difficult to get the Managers to discuss the subject.
In the Gaulois, the text reads:
Il trouva des directeurs fort préoccupés, sans doute à cause des responsabilités qu'avait entraînées pour eux la chute de la lustre.
Translation:
He found the Managers quite distressed, no doubt because of the liabilities that they had incurred due to the chandelier's fall.
5) This section was added to the First Edition, and does not appear in the Gaulois (indicated by the 4th Red Arrow above):
Et il me faut bien dire que MM. Richard et Moncharmin apparurent à cette époque si changés, si lointains… si mystérieux… si incompréhensibles, qu’il y eut beaucoup d’abonnés pour imaginer que quelque événement plus affreux encore que la chute du lustre, avait modifié l’état d’âme de MM. les directeurs.
Dans leurs relations quotidiennes, ils se montraient fort impatients, excepté cependant avec Mme Giry qui avait été réintégrée dans ses fonctions. On se doute de la façon dont ils reçurent le vicomte de Chagny quand celui-ci vint leur demander des nouvelles de Christine.
Translation:
And I must say that at that time, MM. Richard and Moncharmin seemed so changed, so remote ... so mysterious ... so unfathomable, that many of the subscribers imagined that some event even more horrible than the fall of the chandelier had altered the Managers' state of mind.
In their daily interactions, they seemed to be exceedingly impatient, except with Mme Giry, who had been reinstated in her duties. One can guess the manner in which they received the Vicomte de Chagny when he came to ask them for news of Christine.
In the Gaulois, the text reads:
Ils firent à Raoul mauvaise mine quand il leur parla de Christine Daaé...
Translation:
They gave Raoul an unpleasant look when he spoke to them of Christine Daaé...
6) Compare the Gaulois text (highlighted in red above):
Il en tremblait en sonnant à sa porte, la porte d’un petit appartement de la rue Notre-Dame-des-Victoires.
Translation:
He was trembling as he rang at her door, the door of a small flat on the Rue Notre-Dame-des-Victoires.
To the First Edition:
Il en tremblait en sonnant à la porte d’un petit appartement de la rue Notre-Dame-des-Victoires.
Translation:
He was trembling as he rang at the door of a small flat on the Rue Notre-Dame-des-Victoires.
7) Here in the Gaulois text, Mme Valérius refers to Erik as the "génie de la musique" (the "Spirit of Music") instead of the "Ange de la musique" (the "Angel of Music"), as in the First Edition. (I have highlighted both instances in red above.)
Note that in French, "génie" means both "spirit" and "genius"; however, in this context, it refers to a spirit and not to someone of great intellectual prowess. Mistranslating “génie” as “genius” instead of “spirit” was one of Alexander Teixeira de Mattos' favorite errors in his 1911 abridged English translation of Phantom's First Edition. Thus Erik's statement to Christine in Apollo's Lyre should read, "It is true, Christine!… I am neither angel, nor spirit, nor phantom… I am Erik!" (Though I'm pretty sure that Erik would approve of de Mattos’ mistranslation in this case. ;-P)
8) Minor differences in punctuation and capitalization.
Click here to see the entire edition of Le Gaulois from 27 October, 1909. This link brings you to page 3 of the newspaper — Le Fantôme is at the bottom of the page in the feuilleton section. Click on the arrow buttons at the bottom of the screen to turn the pages of the newspaper, and click on the Zoom button at the bottom left to magnify the text.
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thebusylilbee · 3 months ago
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Contrairement au storytelling imposé par les organisateurs des Jeux olympiques (JO) et paralympiques (JOP), la qualité de la Seine est restée très largement insuffisante depuis le début de l’événement, d’après les résultats d’analyses officiels consultés par Mediapart. Ces données émanent des prélèvements effectués, chaque jour, par les équipes d’Eau de Paris, laboratoire rattaché à la mairie de Paris. Elles sont transmises au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), qui contrôle leur communication.
Dans un souci de transparence s’agissant d’un sujet de santé publique majeur, Mediapart a décidé de publier en intégralité les résultats d’analyses que nous avons pu récupérer. Ils font apparaître que la qualité de la Seine n’était suffisante pour la baignade olympique que 20 % du temps depuis le lancement des JO, le 26 juillet. Ce taux descend même à 10 % si l’on applique aux résultats des prélèvements réalisés les critères exigés pour la baignade « grand public », que les autorités souhaitent ouvrir à l’été 2025 en « héritage » des Jeux après avoir investi 1,4 milliard d’euros d’argent public dans ce projet.
Dans le détail (lire la méthodologie en boîte noire), les résultats montrent en effet que sur une période de dix jours s’étalant du 27 juillet au 5 août, les niveaux de qualité des eaux fixés par la World Triathlon – Fédération internationale de triathlon – (seuils qui sont plus élevés que pour le grand public) n’ont été respectés que deux jours, les 30 et 31 juillet. Tout le reste du temps, les résultats ont dépassé les exigences de la fédération, qu’il s’agisse de contamination en Escherichia coli (E. coli) ou en entérocoques intestinaux, les deux bactéries testées quotidiennement sur quatre points de prélèvement.
Ces résultats expliquent pourquoi tous les entraînements de triathlon ont été reportés, provoquant le mécontentement de certains athlètes (lire en encadré). Ces derniers ont nagé dans une eau trop polluée le 5 août lors de l’épreuve de relais mixte. Quelques jours plus tôt, mercredi 31 juillet, les niveaux étaient retombés sous les seuils exigés pour les épreuves individuelles femmes et hommes (après un premier report pour cause de pollution).
Ces résultats s’expliquent par le mauvais état des réseaux d’assainissement en amont de Paris, plombé par de nombreux problèmes de raccordements (lire notre enquête), ainsi que des fuites non réparées dans les égouts de la capitale. Sans oublier les pollutions ponctuelles.
S’y ajoutent des problèmes plus conjoncturels, liés à la météo très pluvieuse de cet été. Non seulement cette pluie a favorisé les déversements d’eau sale en Seine, mais elle a, en plus, gonflé le débit du fleuve, qui approche les 300 mètres cubes par seconde, presque le double de son niveau habituel. Résultat : les bactéries s’y déplacent plus vite et ont de ce fait moins de temps pour se dégrader sous l’effet des UV du Soleil et des organismes qui les ingèrent. 
Les analyses montrent enfin que, si les ouvrages réalisés ces dernières années (notamment la construction du grand bassin d’Austerlitz, mis en service en juin pour stocker une partie des eaux usées et pluviales lors des fortes précipitations) ont permis d’améliorer la qualité de la Seine, les efforts déployés demeurent à ce jour insuffisants pour permettre la baignade.
Interrogée par Mediapart, la mairie de Paris ne nous a pas répondu sur les leçons qu’elle tire de ces résultats, alors même que la maire, Anne Hidalgo, tout comme la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, ont multiplié les interviews, ces derniers jours, pour affirmer que le pari de la baignade dans la Seine avait été « tenu ». « Nous avons réussi en quatre ans l’impossible depuis cent ans », s’est également félicité Emmanuel Macron, sur le réseau social X.
Du côté du Cojop, le service presse conteste notre interprétation des résultats d’analyses sur un seul point : la journée du 5 août, jour du relais mixte de triathlon. À cette date-là, les équipes d’Eau de Paris ont mesuré 436 unités formant colonie (UFC) par 100 millilitres (ml) d’entérocoques sur l’un des quatre points de prélèvement, celui du port du Gros-Caillou. Or, nuance le Cojop, ce résultat « flirte avec la limite » (fixée à 400 UFC/100 ml par la fédération internationale) et « est situé en dehors du parcours du triathlon ». En réalité, il se trouve juste à côté. [...]
Prestataire de la ville lors de ce « test event », le laboratoire privé Fluidion, qui dispose d’un contrat-cadre avec la municipalité, a ainsi été écarté des sous-traitants pour les Jeux, après avoir alerté sur les niveaux de pollution et pointé les limites des prélèvements effectués par Eau de Paris. « En 2023, nous avons prévenu sur la présence d’une quantité très importante et assez variable de bactéries présentes sur des particules fécales. Ils étaient au courant, et ils ont fait leur choix en conscience », déplore son président-directeur général, Dan Angelescu.
Le fondateur de Fluidion, qui continue de travailler avec la mairie pour la zone de baignade du bassin de la Villette (où les enjeux de pollution sont bien moindres), regrette que, tandis que « les Jeux olympiques sont extraordinaires, peut-être les plus beaux de l’histoire »,il y ait « dans les discours actuels sur la pollution de la Seine un peu trop de volonté politique et trop peu de science ».Tout en étant conscient de l’énorme pression générée par ce sujet : « Comment aurais-je réagi à la place des organisateurs des Jeux ? Je ne peux pas le dire, je conçois que c’est difficile de rester objectif dans ce contexte », estime le patron du laboratoire, qui publie ses propres résultats en « open source ».
D’après plusieurs experts en pollution des eaux, le rôle des bactéries E. coli et entérocoques ne saurait être surestimé. En plus des problèmes de santé qu’elles peuvent provoquer (notamment au niveau intestinal), leur concentration représente aussi un marqueur quant à la présence dans l’eau d’autres agents pathogènes. Or, dans la Seine, on trouve de tout : des virus, des parasites, des bactéries.
Lors d’un colloque sur la baignabilité de la Seine en juin, l’hydrologue Laurent Moulin, responsable du département R&D (recherche et développement) d’Eau de Paris, expliquait ainsi qu’il existe un risque de « réelles infections » dues à la présencede norovirus, d’origine humaine, qui sont la principale cause de gastroentérites aiguës. Ces derniers sont familiers des passagers des grands bateaux de croisière, des consommateurs d’huîtres ou encore des résident·es en Ehpad. Leur impact peut être beaucoup plus grave chez une personne âgée, ou chez des personnes dont le système immunitaire est affaibli. Or ils ne font pas l’objet aujourd’hui d’un suivi spécifique dans la Seine, où ils s’additionnent aux autres polluants d’origine chimique (résidus de pesticide, métaux lourds, etc.).
« Pour les Jeux olympiques, ce n’est pas un problème. Les athlètes sont jeunes et en bonne santé, analyse un spécialiste ayant requis l’anonymat. Mais ensuite, qu’est-ce qui va se passer quand la baignade sera ouverte au grand public ? »
Jade Lindgaard, Pascale Pascariello et Antton Rouget
Boîte noire Nous publions les résultats d’analyses détaillés dans cet article. Les laboratoires d’Eau de Paris analysent chaque jour la présence de deux bactéries, les E. coli et les entérocoques. Selon les critères de la fédération internationale de triathlon, la qualité de l’eau est classée comme mauvaise si les concentrations en E. coli sont supérieures à 1 000 UFC/100 ml ou celles en entérocoques supérieures à 400 UFC/100 ml. Pour la baignade « grand public », la qualité est jugée suffisante sous 900 (pour E. coli) et 330 (pour les entérocoques), selon les seuils fixés par l’agence régionale de santé. Dans le détail, les résultats montrent : 5 août 2024 : 436 UFC/100 ml d’entérocoques sur le point de prélèvement du port du Gros-Caillou. 4 août : 1 553 UFC/100 ml d’E. Coli sur le point de prélèvement du pont Alexandre-III. 3 août : 1 300 UFC/100 ml d’E. Coli au port du Gros-Caillou, et 816 UFC/100 ml au pont Alexandre-III. 2 août : Plus de 2 420 UFC/100 ml d’E. Coli au pont Alma et au pont Alexandre-III, entre autres. 1er août : 1 414 UFC/100 ml d’entérocoques au port du Gros-Caillou. 31 juillet : les résultats sont bons. 30 juillet : les résultats sont bons, mais le résultat au pont Alexandre-III (397 UFC/100 ml d’entérocoques) est au-dessus baignade « grand public ». 29 juillet : 1 986 UFC/100 ml d’E. Coli au pont des Invalides. 28 juillet : 1 733 UFC/100 ml d’E.Coli au pont de l’Alma. 27 juillet : Toutes les courbes (E. Coli et entérocoques) sont au-dessus, sur tous les points de prélèvements. Interviewé mardi 6 août, le patron du laboratoire Fluidion, Dan Angelescu, a relu ses propos avant publication. Considérant que les méthodes traditionnelles de prélèvements ne permettent pas de mesurer suffisamment précisément les niveaux de bactéries contenues dans les matières fécales (ce qui est une problématique importante dans la Seine), il a développé sa propre technique. Tous les résultats de prélèvements de Fluidion (méthode classique et nouvelle méthode) sont disponibles en accès libre.
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les-epees · 11 months ago
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« Dominique Venner était un homme secret, attentif et exigeant ; et d’abord exigeant de lui-même. Il avait intériorisé en quelque sorte toutes les règles de la tenue : ne jamais se laisser aller, ne jamais se répandre, ne jamais s’expliquer, ne jamais se plaindre ; car la tenue appelle et va avec la retenue. »
Alain de Benoist, discours en hommage à Dominique Venner, 31 mai 2013
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aurevoirmonty · 5 months ago
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« Dans les foules, l’imbécile, l’ignorant et l’envieux sont libérés du sentiment de leur nullité et de leur impuissance, que remplace la notion d’une force brutale, passagère, mais immense. L’exagération, chez les foules, porte malheureusement souvent sur de mauvais sentiments, reliquat atavique des instincts de l’homme primitif, que la crainte du châtiment oblige l’individu isolé et responsable à refréner. Ainsi s’explique la facilité des foules à se porter aux pires excès. »
Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895)
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lepartidelamort · 6 months ago
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Avant le pèlerinage (Première partie)
Réconcilier foi et identité
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Sommaire :
• Publicité contre réalité • Foi, identité, Église • Séparation • Réformer notre mode de vie • Les padres de la palabre • Vive le prolétariat chrétien
La croissance du nombre d’inscrits au pèlerinage de Chartres s’explique par les concessions libérales que l’association Notre-Dame de Chrétienté fait au modernisme, et se paiera par une dégradation liturgique puis par une baisse du nombre des naissances. Les standards de la culture traditionnelle baissent, transformant l’ascèse d’un peuple en lutte pour sa vie en kermesse de la CGT pour Versaillais qui écoutent du rap. « Sept mille inscrits de plus au pèlerinage cette année ! C’est le grand retour de la chrétienté ! » exultent ensemble les lecteurs de statistiques sur écran et les déplaceurs de pions sur carte d’état-major. Non pas. C’est la prise de pouvoir du modernisme sur une micro-chrétienté déjà mal en point, très attaquée de l’extérieur par le monde, très affadie de l’intérieur par les clercs. Croissance donc expansion ? Dilution donc affadissement. Un pèlerinage traditionnel ? Les JMJ.
Il suffit d’examiner assez longtemps ce que l’on voit dans le présent pour en tirer des enseignements sur l’avenir. Le monde peut se lire. L’apparence, la forme, la surface, sont les expressions de vérités profondes. Par exemple, la crétinisation de l’école se mesure plus sûrement à l’effondrement de l’apparence vestimentaire et physique des professeurs que dans les statistiques de résultats scolaires à la fin de l’année. Si l’on croit que le terme professeur est adéquat pour qualifier une dame extravertie en surpoids habillée en jean et en n’importe quoi, c’est que tout est fichu et que les mots n’ont plus de rapport avec les actes.
En matière de pèlerinage de Chartres, la forme, avec le temps, depuis le temps (41 ans !) devrait se diriger chaque année vers davantage de tenue, de tradition, vers davantage de savoir-faire, vers davantage d’affermissement sur ses bases… mais elle va vers moins de tradition, moins d’énergie, moins de noblesse. Inutile de farfouiller les points de doctrine. Il suffit de rapporter exactement ce que l’on voit. Que voit-on ?
Nous attendons cela. Mais nous recevons ça.
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Le pèlerinage de Chartres est une procession solennelle de la chrétienté héritée du haut Moyen Âge. Il est devenu depuis quelques années, à force de conduite pépère le « pèlé de Pentecôte », c’est-à-dire un concerto de souffleurs de cornemuse pour vacancières chez mémé en combishort Coachella qui marchent devant des veaux de 18 ans grandis sous cloche et sous mère intrusive, qui eux marchent derrière. Trois journées mondaines « sympas » pour lycéens qui s’ennuient, pour les Versaillais qui disent « wesh », pour les instagrameuses en quête d’une « expérience ».
La tradition va régresser dans sa forme vestimentaire, langagière, en somme dans sa culture, au niveau d’un club de caté charismatique des années 1990. Il lui restera la liturgie mais elle n’ira plus à l’église.
Assez d’analyse dépassionnée « avec du recul », et de cette intelligence de resquilleur « plus intelligent que cela » au vocabulaire de statisticien de l’OCDE. En matière de religion, les standards de la vie religieuse pratique sont le seul sens du sacré, la seule véritable Culture, mesurable, vérifiable : le parler, le vêtement, la posture, le manger, la syntaxe, le débit, la non-mixité, la beauté de la musique, l’usage, la hiérarchie, sont tous les affleurements d’une forme aux soubassements plus profonds, invisibles et sacrés, comme la cathédrale de Chartres bâtie sur des kilomètres de galeries souterraines en partie inconnues. Abaissez vos standards culturels, vous profanez votre religion. La Culture est la preuve de la conscience de soi, et celui qui renonce à sa culture fuit dans l’abstrait comme un déserteur et perd sans le savoir mémoire, tradition, bientôt religion, ses défenses spirituelles qui sont les seules frontières qui le protègent de l’égalité avec les barbares dans un monde sans frontières.
« Chacun fait ce qu’il veut » signifie chacun pour soi, signifie tous contre tous. Que chacun fasse ce qu’il veut est un slogan de gauche produit par l’oligarchie de l’extrême droite financière anti-Blancs, une paraphrase habile des deux vraies devises jamais proclamées, elles : « Diviser pour régner » et « L’ordre par le chaos ».
Qu’est ce qui a perdu les Arabes ? Le sucre (lire l’explorateur Thesiger). Qu’est-ce qui a perdu les Blancs ? Le fun. C’est à dire l’anti-sobriété, le pas-sérieux, la mondanité, le cabotinage, l’alcool, la satiété, la médiocrité des standards de vie, la radinerie, la mesquinerie, la gynolâtrie, l’impiété, la déloyauté et la délation, le friendzoning.
Ce pèlerinage, qui devait être le cœur inviolable d’une micro-chrétienté fertile en naissances s’étendant par cliquet sur le monde athée sans enfant est devenu le réceptacle très ouvert et détendu de tous les dégazages de fonds de cuve du monde. Nous voici en plein dans la mécanique mise à jour par Abel Bonnard dans Les Modérés.
Foi, identité, Église
Foi et identité sont le père et la mère des enfants français enlevés à leur famille par la Gueuse et remis aux Thénardier. Le couple Thénardier, au sens littéral menteur et arracheur de dents, fut inventé par Victor Hugo dans Les Misérables, peut-être comme le symbole d’autre chose, d’autres gens, comme souvent dans les romans à clé.
La foi sans l’identité donne le catho de gauche et tout ce que Chesterton nommait idées chrétiennes devenues folles. L’identité sans la foi donne l’extrême droite bourgeoise et sa compétence si connue qu’elle n’est plus à démontrer. La foi, c’est la fidélité religieuse, et l’identité, c’est la loyauté nationale, c’est père et mère, c’est ciel et terre. Tous les ennuis de la France dès le XVIIIe siècle ont augmenté à mesure de l’avancée de l’irréligion et tous les ennuis de la religion chrétienne dès les années 1960 sont advenus à la faveur de l’avènement d’une bourgeoisie libérale-libertaire antinationale.
L’Église est une Hiératique, c’est-à-dire un ordre vertical légiféré de manière transcendante pour ordonner une société respirable, avec des places pour chacun, des rôles, des grades, des habitudes forgées par l’expérience, c’est-à-dire des usages qui remplissent nos vies dans ses aspects cardinaux. Naissance, mariage, mort, et jusqu’aux plus reculés recoins, jusque dans le manger, le vêtir, le parler. Pour quoi faire ? Pour que chacun connaisse exactement sa place et celle de l’autre sans recourir à des petits chefs pour la lui rappeler. L’ordre garantit la paix sociale et « la paix, c’est la tranquillité de l’ordre », dit Aristote. Qui méprise cette antique maxime condamne lui-même son entourage au bordel, au dérisoire, au fun, à la graisse, et à toutes les ponctions cocufiantes illustrées en « Nicolas, 30 ans ».
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L’Église est une armée spirituelle qui ose dire aux soldats des deux sexes ce qu’ils doivent manger, comment ils doivent s’habiller, comment ils doivent prier, comment ils doivent vivre. C’est écrit dans l’Évangile et les textes du Magistère. On connait à l’opposé les fruits pourris de l’arbre de la liberté lorsque celle-ci est comprise au sens du libéralisme politique. On comprend par ricochet la sagesse d’une discipline qui forme l’homme au combat de la vie. Cette armée n’enrôle personne de force, elle accueille seulement les volontaires civils qui se présentent à sa porte décumane. Puisque l’Église ne nous poursuit pas de ses oukases, puisque nous sommes entrés de plein gré et qu’elle est patiente et compréhensive pour nous, puisque nous mesurons par comparaison avec nos voisins embringués sous d’autres bannières à quelles rétorsions la religion chrétienne nous a donné d’échapper, alors rendons le bien pour le bien.
Séparation
La maladie dont nous crevons, c’est la stérilité et le métissage, connues sous les termes faibles de dénatalité et d’immigration. Le point nodal de tous les remèdes, c’est la génération endogame séparée du monde, c’est-à-dire la sainteté, étymologiquement la « séparation », considérée comme moyen de survie dans ce monde et de vie dans l’autre. Cela signifie des sociétés fermées au plan organique, compétentes au plan professionnel, ascétiques au plan du mode de vie. C’est ainsi que vivaient les terroirs français. C’est ainsi que vivaient encore les Ligueurs, les Quakers, les Mormons, les Amish, les Pères pèlerins, les Boers, les Irlandais envahis, les Italo-Américains, et tant d’autres formes éprouvées de furtivité sociale en territoire hostile. Ces gens avaient compris que l’on protège son peuple non par des sermons mais par une ingénierie sociale, c’est-à-dire par une technique de la vie pratique, un parti pris d’existence grégaire, par une forme de vie quotidienne gardée par des standards pointilleux et par un esprit de cette forme qui sécurise la conservation de la substance raciale dans le temps pour assurer sa continuité cohésive transgénérationnelle (Laurent Ozon). Ainsi vivent aujourd’hui un millier de Blancs à Orania en Afrique du Sud, rescapés des tortures et des massacres organisés par les pires barbares néolithiques imaginables, auprès desquels nos racailles font figure de plaisantins.
Dans l’enquête qui nous concerne, cette ingénierie, cette technique, cette école, cette ascèse, c’est la religion catholique bien comprise, relue à la lumière du temps d’invasion-propagande-prédation actuel, temps de persécution. « Il y a beaucoup de maisons dans la maison de mon père. » Il y a assez de place dans l’Église pour une maison française, européenne, strictement organique (donc sans moi, qui m’arrête à son seuil mais qui l’aime et veille sur elle). Ces principes sont décrits par des auteurs comme Julien Langella, comme tous ceux qui entendent concilier foi et identité, et qui s’appuient sur l’exégèse biblique et l’apologétique, disciplines que peu de chrétiens étudient.
La religion est le seul moyen de peuplement bio qu’ont les Blancs hors du néofascisme, mais la stérilité et le métissage ne sont même pas des punitions, ils sont de stricts résultats, comme dans une équation, de l’irréligion. En cas de doute, on pourra relire avec profit les prédictions curieuses du chapitre 28 du Deutéronome, le testament de Louis XVI, ou encore employer pour une fois la statistique à bon escient comme l’a fait Patrick Buisson durant les 10 dernières années de sa vie, constatant que partout et toujours la baisse des naissances chez les Français était précédée d’apostasies générales, alors que sa prodigalité ne s’est observée que dans les temps et les régions d’enthousiasme et d’assiduité populaire pour la pratique religieuse familiale.
Dans un monde binaire qui propose « soit la pute, soit la voilée », la troisième voie se mérite par une ascèse, c’est-à-dire par un combat spirituel exercé sur les aspects pratiques de notre vie. Veste longue et chaussures cirées miroir pour les hommes, voile et jupe sous le genou pour les dames, voilà un début de test minimal du « respect de la messe », le sens pratique du sacré, le prélude à la vraie dévotion intérieure. Un moine tout à sa Nepsis, tout à sa paix d’hèsychaste, l’imagine-t-on en pantalon ? Ou maillot à capuche ? Ou oisif ? Ou obèse ? La religion est un hiératisme complet qui ordonne les aspects matériels de notre être social pour nous revitaliser. Le vêtement. Le travail. Le jeûne. Le rangement. L’entraide matérielle. Les bases de la chrétienté se trouvent dans cette humilité-là, et pas du tout dans les cathédrales, qui en sont les fleurs.
Il n’y a pas de « catholicisme traditionnel » possible en sweat à capuche ni combishort, nulle part, jamais. La médiocrité qui nous agace dans le monde devient carrément révoltante dans le territoire moral séparé du monde qu’est l’Église. Car si les tratras abaissent leurs standards, qu’en sera-t-il des modernos ? Et des protestants ? Et des athées ? Et des LGBT ? Voilà comment advient le règne du singe-robot de science-fiction, par la « transition », par la démission en douce, par la décontraction graduelle à chaque génération des hommes qui laissent entrer en eux la honte que le monde veut leur inspirer de leur propre éducation. Loi de Volkoff : « Le vêtement négligé d’une génération devient le vêtement chic de la génération suivante, avant d’être déchu à son tour comme prétentieux et ringard. » L’abaissement des standards culturels (vêtement, nourriture, langage, fréquentations, esthétique), ce recul par escarmouches, est le prélude aux capitulations sans condition en rase campagne. À la fin, on signe la charte parité, la charte climat, la charte LGBT, et pour garder la face on obéit même jusqu’au bout à sa scélératesse personnelle en se retournant contre ses derniers frères qui ont tenu bon. « Eux sont trop extrêmes, mais moi j’ai su rester raisonnable, voyez mon sens de la mesure. »
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Réformer notre mode de vie
Le pèlerinage sert à convertir notre mode de vie, à nous délivrer, à nous décharger des fardeaux de culpabilité indue que le monde fait porter notamment aux jeunes Blancs, à embrasser un nouveau mode de vie, à jeter loin de soi sans un regard tous les surplus, surpoids, faux systèmes tenus pour vrais où la société entend nous embringuer tantôt par la récompense, tantôt par l’intimidation. On ne discute pas avec cette putain.
Le pèlerinage, c’est la vraie pratique religieuse, plus que la retraite, plus que la messe, c’est le vrai test religieux auquel on ne peut mentir, d’ailleurs notre vie sur cette terre est un pèlerinage. D’abord, les gloutons, les poltrons, ne tiennent pas 10 kilomètres sur les 100 du parcours ; le pèlerinage fait d’entrée le tri des vicieux selon leurs vices. Un chrétien, une chrétienne, doivent aimer jeûner et savoir tirer leur force physique de ces privations mêmes, la prière aidant. Avant notre ère, le poète romain Horace comparait sa nation comme à un chêne vert durement émondé à la hache « qui, mutilé, haché, tire force et courage des coups mêmes du fer » (Odes, IV, 4, 57-60). Exit les bouches inutiles, les dondons, les « dames très gentilles ». Les vieux minces, eux, marchent très bien et sans une plainte. Dans le pèlerinage, les âges et les classes sont mêlés, on y côtoie avec un certain soulagement des hommes de 50 ans non alcooliques qui ressemblent encore à quelque chose, qui donnent aux jeunes la preuve qu’une vie est possible après 30 ans, et que la vraie virilité se mesure sur le long terme.
À ces jeunes, je parlerais ainsi. Méfiez-vous des chefs catholiques, des « lanceurs », des officiers, des dames patronnesses et des sermons abstraits. Vous ne trouverez pas plus féministe, pas plus africain que ces bourgeois libéraux attiédis déguisés en gardiens de la tradition. Entraînés par la propagande maçonnique, ces discoureurs ont trouvé « exagérée » la pudeur islamique féminine alors que c’est le seul domaine où la Mosquée est plus conséquente que l’Église, justement exactement le seul. La doctrine non sue de tous ces anti-libéraux est le chacun-fait-skiveu.
La gentille égalité homme-femme européenne évoluée, la galanterie gauloise, l’amour courtois, toutes ces joues tendues à des chiens qui nous ont fait tant de mal... n’ont plus cours en période d’invasion migratoire aiguillée par la thune blanche « redistribuée » et de la fesse blanche pornographique, deux fameuses pompes aspirantes. En période d’invasion la « charia blanche » est le plus petit acte de légitime défense qu’un peuple colonisé ait le droit d’opposer au pouvoir prédateur, et le premier article de ce code de loi est la modestie du vêtement, voire l’uniforme obligatoire. S’entendre dire comment s’habiller irrite énormément notre mentalité profondément libérale, surtout en France pays du quant-à-soi, pays de légèreté, d’inconséquence. La sobriété et même l’austérité sont des jougs faciles. Les refuser nous a accablés des fardeaux écrasants de la radinerie et de la mesquinerie, ces deux grands vices nationaux que nous porterons aussi longtemps que nous ne voudrons être ni sobre ni austère.
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Mais puisque les enfants de l’électorat Villiers, les jeunes redeudeux, aiment le rap tant que cela, peut-être voudront-ils méditer cet extrait du refrain de Pour ceux (2003), qui s’inquiète « pour nos sœurs qui seront les mères de demain ». Cent fois plus de pertinence, de compréhension des enjeux, de sens de l’être collectif gisent dans les hurlements de ces aborigènes que dans n’importe quelle conférence de théologien de pastorale catéchétique (notion de « sagesse des primitifs » qui « rase de plus près la lisière de l’idéal » dit Baudelaire). « Pour nos sœurs qui seront les mères de demain » est le véritable fourteen words, complet en neuf mots cette fois. Il exprime la juste jalousie qui devrait animer le Français envahi envers ses alter-égales, il traduit le vrai sens de l’être collectif, le sens de la génération, le sens de l’honneur, le sens de la famille, le sens de la clôture et de la séparation d’avec d’éventuels actes de prédation, il recèle peut-être un avertissement aux « consentantes » qui entendent se vendre aux prédateurs, et enfin une menace adressée aux violeurs.
Il faut transposer Pour ceux pour nous. La modestie chrétienne du vêtement est la marque distinctive de la vraie foi dans un monde idolâtre du cul, elle est le signe vérifiable d’une « mise hors monde » de la chrétienne, sa configuration à Marie vérifiée par les actes, son avertissement aux démarcheurs, le cassage par avance de dents aux vils prédateurs, pour se prémunir elle-même et pour propager l’influence du vêtement modeste sur les autres jeunes filles dans un monde binaire qui les somme de montrer ou leur voile ou leurs fesses.
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Nouveaux pèlerins, vous cherchez vraiment la vie chrétienne ? Vous ne pouvez plus vous habiller comme des primitifs, vous ne pouvez plus parler comme des primitifs, vous ne pouvez pas descendre vers des primitifs même temporairement par confort, pas d’un seul millimètre, sans quoi c’est la descente entièrement au primitif ontologique pour n’en plus jamais remonter. En temps d’effondrement vous ne pouvez pas « faire la fête ». On ne fait pas la fête quand on est assiégé. Vous ne pouvez pas paraître ivres en public comme les Hilotes devant les Spartiates, ni consommer du loisir, prendre du poids, descendre le courant avec les branches mortes. Les époques de vaches maigres sont des temps virils de réforme, de débarras, de concentration. Après le Carême viennent les délices du banquet de Pâques ; encore faut-il les mériter par les purgations du jeûne sans quoi on ne fait plus que bouffer pour se récompenser d’avoir bouffé, toute l’année, toute la vie. Le salaire des gaudrioles, c’est la honte, le déclassement, la mort, l’oubli.
Le suicide des adolescents harcelés à l’école, la persécution à travers le pays des jeunes Blancs sur les terrains de football urbain qui a fini par décourager tant de carrières prometteuses et défigurer l’équipe de « France » (le contre-exemple Griezmann formé en Espagne dit tout par ricochet), tant d’autres déshonneurs ordinaires, sont des plaies qui cicatrisent très vite à condition d’une hausse drastique des standards culturels.
Intégrisme absolu en matière de culture, c’est savoir qui nous sommes et ce que nous faisons. Vive le courage d’engueuler un plus lâche que soi, d’engueuler tous ces permissifs chefs de palabre, ces montreuses de cul, ces tratras-hurleuses-n’importe-quoi-en-jean qui font baisser le niveau, prélats grotesques, infectieuses Karen « dame pachyderme ». Aucune pitié pour se mettre tous contre eux s’ils refusent de se réformer : plus ils seront évincés vite des églises et plus la jeunesse chrétienne sera saine, sainte, nombreuse, heureuse, immaculée, immaculable.
Les padres de la palabre
Les brebis perdues, ce sont en France les jeunes Blancs actuels qui n’ont guère comme horizon que la déglingue, le rap, la drogue et l’alcool, le porno, le jeu vidéo, le paiement de rançon au colonisateur (impôts, taxe carbone, pécho du shit), le chômage, la philosophie de l’absurde, la Magalax, le « French Dream »… Évidemment qu’ils commencent à se demander pourquoi ils sont venus au monde, ces braves gamins ! Messieurs les clercs, arrêtez de leur casser les couilles. Expédiez votre messe en trois-quarts d’heure tôt le matin puis consacrez votre temps à l’avenir des jeunes Français. Ou fermez vos gueules. Votre mission est de ramener ces brebis perdues qui peuvent encore porter du fruit, elles ont priorité sur les autres et préséance absolue sur vos chronophages bigotes et autres quémandeurs tartuffes plaintifs. Ce sont les mariages futurs de vos jeunes et eux seuls qui devraient accaparer toute votre énergie dans une crise où cent mille heures d’explication ramènent toujours au point de départ : dénatalité, dénatalité, dénatalité.
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Vous vous perdez en « dîme de la menthe » dans de menus détails logistiques qui ne rapportent rien au renouvellement de l’être collectif. La seule chose profitable qui régénère, la seule chose que vous avez à faire, le seul lieu qui doit concentrer vos tirs de barrage, le seul point où doit s’exercer votre zèle, c’est de marier le Français jeune et pauvre avec la Française jeune et pauvre, là, c’est tout, vous comprenez ? C’est cela une révolution christique vécue, vérifiable, la vraie négation de l’esprit du monde par les actes. Les actes, messieurs les apôtres jacasseurs. Le reste est absolument accessoire. Par surgeons de micro-chrétienté, faire grandir une survivance du déluge des années 60 qui s’étende en rameaux de familles nombreuses, très nombreuses, en réseaux d’entraide, en progression par cliquets sur le monde stérilisé de l’athéisme stupide. Et combien d’entre vous se font encore plus stupides que certains athées fielleux ! Perdant leurs journées comme Maurras jadis avec ses grosses douairières (Les Décombres), ces clercs se repassent des histoires d’anciennes prélatures entre mandarins érudits démusclés, ils se roulent dans la basse énergie, dans les médias « par le truchement de », leurs organigrammes vérolés d’impotentes en surpoids « fées du logis » qui commandent à des adolescents castrés, voilà leurs œuvres prises sur le fait et ils croient faire des hommes de ces enfants qui leur sont confiés ? Mais s’ils ne comprennent pas la juste hiérarchie de la tradition qu’ils prêchent et l’énormité très « libérale » de leurs gaffes, alors pourquoi veulent-ils commander un peuple qui se meurt d’anarchie libérale ?
Un désastreux sens de l’esthétique donne d’avance toutes les réponses. Foyers hideux, carrelages lugubres, locaux noirâtres, vêtements mal coupés, nourriture constipante, méconnaissance des plus élémentaire notions d’ergonomie... sont des crimes quand on est responsable public et ces fautes crient vers le Ciel contre leurs auteurs, elles repoussent les possibles conversions soudain refroidies de ce que ces apôtres représentent à leur insu : des épouvantails. Pour tous ces rabâcheurs d’abstraction les choses concrètes sont vulgaires, l’esthétique est secondaire, mais le baratin casuistique passe en premier lieu. Tout faux ! C’est le concret seul, l’incarrrrrnation qui préside à nos vies. L’habit fait le moine, d’ailleurs les porteurs de bure le savent bien. On finit toujours par penser comme on vit.
Enfin un idéal féminin désastreux ne l’oublions pas. D’où ces gâchis, ces potentiels sous cloche à fromage, ces jeunes filles tournées vieilles filles, et leurs sempiternelles attitudes apeurées de poules contrariées. D’où cette méconnaissance entretenue d’une féminité réconciliée, une féminité troisième voie ni vulgaire ni coincée, école de sous-expression modeste et intelligente, de fraîche et fonctionnelle toilette, savoir-faire qui culmine chez la catholique américaine, les États-Unis formant d’ailleurs au pèlerinage de Chartres le seul chapitre à peu près regardable avec ceux des scouts et des Français de plus de 50 ans. Les catholiques américains sont exemplaires en matière d’organisation, de vêtement, de chant, de mode de vie. Est-ce parce qu’ils sont chez eux en première ligne dans le combat contre la Bête ?
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Le sens esthétique, le sens de l’ingénierie sociale, le sens de l’honneur, le sens de la virilité, le tact, la conscience de soi… c’est tout un comme l’unicité de Dieu en ses multiples déploiements, or nos hauts dignitaires n’ont aucun d’entre ces prémices. Désastreux déshonorants gaspilleurs butés qui chauffez une maison les fenêtres ouvertes, au milieu d’une crise qui comme prévu jette enfin dans vos bras la jeunesse athée du pays qui veut vivre, que faites-vous ? Vous desserrez exactement maintenant la ceinture, au plus crucial moment, vous lâchez toutes les brides de la contention, vous dévissez les sangles précisément lorsque les ouvriers de la première heure remontent le filet à bout de bras. Vous lâchez tout, vous rompez en une seconde l’équilibre, et la prise repart liquide dans le monde. Le pèlerinage de Chartres devenu presque un char de techno-parade... Ce que vous êtes cons, ce que vous foutez la rage ! Quel gâchis, quel putain de sabordage de sales cons, quand on pense au potentiel de conversions massives à partir d’un seul converti, de repeuplement à partir d’un seul couple bien marié, tôt marié. Cela devrait obséder vos jours et vos nuits : « Comment avec mon réseau contribuer à peupler mon pays puisque j’ai toutes les cartes en main pour aiguiller dix, vingt, peut-être cinquante jeunes personnes et que j’ai tout mon temps pour cela ? »
Chers voisins de chapitre, vous vivez sous persécution comme il est permis de vivre après une victoire : satiété, fêtes, loisirs, distraction, bas standards, servir la femme au lieu d’être servi par elle… grand bien vous fasse puisque vous aimez cela. Ces relâchements donnent prise aux assauts toxiques, ces apathies enhardissent les prédateurs qui aiguisent leurs canines à proportion de vos instincts détrempés qui s’émoussent. Sous une tempête les marins resserrent la voilure au plus strict nécessaire nous l’avons vu. Quand on est envahi, occupé, menacé, on se recentre : sobriété, gravité, discrétion, redoublement de charité interne, redoublement de l’euphémistique vertu de prudence à l’extérieur. Vilains clercs font le contraire, méchants avec les bonhommes, bonasses avec les profiteurs et les mondaines graisseuses. Et on ne leur réplique rien par crainte de leur habit ? Mais qui, seul, devons-nous craindre au juste ?
Vive le prolétariat chrétien
Quand le gras domine sur le muscle, quand l’efféminé domine sur le bonhomme, alors c’est la dictature des bourgeois-bordel sur une Église-armée-mexicaine. C’est le modèle exactement contraire qui est chrétien, et qui commence au prolétariat choyé, révéré, spécifiquement favorisé. Ouvriers, techniciens, artisans, un prolétariat français chrétien qui maîtrise les métiers indépendants productifs, formé sur le modèle de l’école de la Martinerie : non-mixité, sobriété, technique.
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Le prolétaire, étymologiquement, c’est l’homme dont la seule richesse sont ses enfants. Qu’est-ce qui a perdu le Liban ? La Syrie chrétienne ? C’est la vie bourgeoise, le mesquin principe du « pas trop d’enfants », la radinerie du « pas de premier enfant avant 30 ans ». En pleine Syrie 2013, en plein merdier, une petite effrontée de l’ultra minoritaire communauté chrétienne restante, propriétaire d’un restaurant payé par sa famille articulait ceci à un camarade. « Quoi ? Tu n’as pas cinq cent mille euros sur ton compte en banque ? Tu ne te marieras jamais », authentique. Le principe de toutes les libanisations par guerre des berceaux tient peut-être en cette phrase. Stérilité par calcul bourgeois. Tous les parents de familles françaises nombreuses se sont mariés jeunes et pauvres, ont commencé par souffrir et non par jouir, pour ensuite s’enrichir. Leurs maisons sont rangées, vivantes, ils prient, ils travaillent, ils chantent, ils lisent, ils s’entraînent, ils s’entraident. Tout le contraire des couples catastrophes qui eux commencent par le plus agréable : la baise, le restaurant, le voyage ; en un an ils ont déjà tout ratissé et aux premiers nuages qui s’amoncellent ils ouvrent chacun un parapluie différent au lieu d’en prendre un pour deux et de se serrer dessous ensemble.
Ce sujet-clé de l’avenir des familles françaises, du visage que prendra le monde de demain, de la guerre pour la génération, sera le thème de la seconde partie de notre étude qui paraîtra après le pèlerinage de Pentecôte. Weininger, Schopenhauer, Soral, Félix Niesche, ont critiqué la féminisation du monde et ses conséquences. Attali a au contraire célébré l’avancée d’un progrès destructeur qui masquerait la prise de pouvoir de la femme comme catégorie ontologique au service de la Syna (mais ce faisant, Jacadi valide Weininger). Vous saurez bientôt tout sur la figure générique de la GDE, la Grosse Dame Tartuffe. L’homme du ressentiment de Nietzsche serait-il en fait la bonne du curé ? Quel archétype Balzac avait-il percé à jour dans Le Curé de Tours ? Une paresseuse qui ne veut être ni Marthe ni Marie est-elle vraiment votre sœur en Christ ? À suivre...
Lounès Darbois
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vibratingskull · 1 year ago
Text
Alright @ele-millennial-weirdo asked me a little text about our boy Thrawn in my weird and strange mother language that is French, because I never write in my own language (strangely). So here you go! We'll see if i ever provide a translation
Karyn Faro marche dans les longs et sinueux couloirs du Chimaera, pour tout un chacun cela serait un labyrinthe tortueux mais elle est la Commodore du vaisseau, il n’a aucun secret pour elle. Les officiers de rang inférieur et subalterne la saluent avec respect quand leurs chemins se croisent, elle leur répond d’un hochement de tête et poursuit sa route. Elle arrive devant la porte de la suite du Grand Amiral Thrawn, donne son cylindre de codes au Stormtrooper et passe la porte coulissante.
La pièce est large, mal éclairée, sans doute une volonté de la part du Grand Amiral et une légère odeur d’alcool semble flotter dans l’air. Les hologrammes d'œuvres d’art flottent ça et là dans la pièce, égayant ce salon qui manque cruellement de personnalité si ce n’est de charme. Le luxe est bien présent par contre…
“Grand Amiral?” elle appelle doucement, de peur de le déranger dans son intimité.
“Je suis là, Commodore,” il répond depuis un fauteuil caché dans un coin où il ne peut être remarqué mais où il peut observer la porte comme bon lui semble. “Vous souhaitez quelque chose?” il demande d’une voix qui semble empreinte de lassitude.
“Les cartes Grand Amiral” elle indique, “Je vous apporte les datacartes.”
Il ne répond pas et tend la main vers elle.
“Approchez, Karyn, approchez…”
Elle obéit, comme une bonne Commodore le devrait et s’avance vers l’homme. Elle remarque le verre de whisky posé sur la table, sans doute sa seule compagnie de la soirée, pense-t-elle..
“Un problème, Monsieur?” Elle demande prudemment.
“Pas le moins du monde, je souhaite simplement vous observer de plus prêt.”répond-il en tapotant ses genoux “Asseyez vous.”
Elle marque un temps d’arrêt, une hésitation subtile mais qui n’échappe pas au Chiss.
“Allons, nous avons dépassé ce stade ne pensez vous pas?” il la réprimande gentiment, un léger sourire flottant sur ses lèvres
Elle repense aux nuits de passions qu’ils ont déjà partagés et aux baisers enflammés qu’elle prend plaisir à voler à ses lèvres. Elle secoue la tête, effectivement hésiter pour si peu est ridicule compte tenu de leur passif. Elle finit d’approcher et s’assoie confortablement sur les larges et solides genoux de son officier supérieur. Thrawn soupire, lui caressant le dos délicatement. Elle passe son bras autour de ses épaules et lui caresse les cheveux, attendant qu’il s’explique, mais il reste muet, observant la baie vitrée donnant sur l’infinie galaxie, froide et noire. Il repose sa tête dans le creux de son épaule, inhalant l’odeur de ses cheveux et le parfum du gel douche réglementaire de la Navy. 
Elle lui prend la main reposant sur ses genoux et la presse.
“Y-a-t-il un problème, Thrawn?” demande-t-elle à nouveau, avec une voix plus douce.
Il soupire à nouveau.
“Je suis las, Karyn.” Explique-t-il “Las de ces conflits triviaux, de tous ces problèmes que l’Empire se crée lui-même. De toutes ces querelles politiques incompréhensibles et de ces hommes et femmes véreux qui ne savent voir plus loin que leurs propres intérêts…” il marque une pause, semblant rassembler ses mots “Et par-dessus tout je suis las de ma solitude. J’aspire à rentrer chez moi, retrouver les miens et la chaleur réconfortante de mon foyer…”
Karyn reste coi, abasourdie par ces révélations. Combien de verres a-t-il bu pour lui avouer tout cela? Elle repose son menton sur le haut de sa tête.
“Eli Vanto vous manque?” elle murmure.
“En effet.” il admet “C’est un ami qu’il me plairait de revoir. Mais il ne pourra jamais remplir le gouffre que je ressens…”
Les notes d’alcool de son haleine remontent jusqu’aux narines de Karyn, il est définitivement soul. Il la serre contre lui, enfouissant sa tête contre sa poitrine, inhalant son parfum au plus profond de ses poumons. Elle embrasse le haut de son crâne.
“Ne suis-je pas une amie également?”
“Vous l’êtes… Et bien plus que cela. Vous partagez ma vie dans ses victoires commes ses moments les plus sombres, vous êtes une fidèle compagne et un atout précieux.” Il continue, sa voix quelque peu étouffée par le tissu de l’uniforme de Karyn “Je ne saurais me défaire de vous, vous êtes trop précieuse…”
Elle continue ses caresses de cheveux alors que son cœur s’emballe à ces compliments. Thrawn savait complimenter ses officiers mais c’était toujours montré secret dans sa vie privée, même envers elle. Une telle démonstration d’affection était particulièrement rare et très certainement due à l’alcool.
Elle le plaint sincèrement. Être envoyé loin de chez soi, chez des étrangers pour quérir de l’aide, et ensuite gravir les échelons d’une entité militaire dans un environnement hostile à sa race… Elle n’en mènerait pas large, du moins pas aussi bien que Thrawn.
“M'aideras-tu?” Susurre-t-il “M’aideras-tu, Karyn, a trompé ma solitude une fois encore dans tes bras?” enfonçant ses doigts dans sa chair, comme si elle pouvait s’enfuir de ses bras à tout instant.
Comme si elle voulait être autre part que dans ses bras…
“Bien sûr, Thrawn.” Elle embrasse sa joue. “Ce soir, demain et tous les jours si il le faudra…”
Ils regardent dans les yeux l’un de l’autre, il n’y voit que dévotion, résolution et loyauté, elle y voit noirceur, solitude et une ombre de tristesse. Mais les deux voient également l’amour. Partagé, sincère, secret… Fragile.
Ils scellent leurs lèvres en un tendre baiser qui s’enhardit et s’enflamme, les laissant pantelant. Il repose sa tête sur son épaule et embrasse son cou, sa main glissant vers le haut de sa cuisse vers le cœur de tous ses désirs.
Elle le sert contre elle, fort, comme si il pouvait disparaître.
Ce soir ils tromperont leur solitude ensemble à nouveau.
@kissed--byfire, @al-astakbar
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pommunist · 8 months ago
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oh c terrible à quel point j’étais le mec optimiste en mode ‘aha tkt les gens ça va s’améliorer ^-^ ils font sûrement pas exprès d’exclure les frs ça serait bizarre ^-^’ pendant des MOIIIIIIS puis j’étais full converti en vieux pépé aigri fumant ma cigarette sur mon balcon suite aux révélations….. au bout d’un moment le barrage cède ^-^ full gaucho full worker’s rights hein, sans eux le qsmp est rien . je tente encore de repêcher un peu d’optimisme de mon cul (parce que g très envie de trust tlm impliqué dans la situation) mais javoue que jsuis juste très très fatigué à ce stade
alors la mais ptdr TOUT pareil j’étais en mode ^^ non mais c’est juste des petits oublis et tout ahah ^^ puis c’est pas on apprend que tt s’explique par un management toxique qui en + s’est jms donné la peine de cala les francais (visage choqué)
et pareil j’veux encore y croire mais donnez de quoi croire déjà mdr
bref ma france mon qsmp ma grève mes poubelles en feux les exploiteurs au milieu
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jayanedna · 1 year ago
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JAYANE
Jack et Rayane s’expliquent.
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mmepastel · 2 months ago
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« Grâce » au covid, j’ai eu le temps de dévorer goulûment ce copieux roman. A cause du covid, en partie, je me sens un peu défaillante pour écrire une chronique à la hauteur. Car c’est un livre incroyable selon moi, un livre que je ne suis pas près d’oublier.
Dès le début j’ai été frappée par une foule de similitudes entre le destin des deux protagonistes et le mien. Je suppose que c’est parce que j’ai bientôt 50 ans, et que leur histoire, vu de loin est banale, ordinaire, comme la mienne. C’est un peu une auscultation du couple. Alors, à quelques années près, ils sont plus jeunes que moi/nous mais le roman s’arrête en 2014, et leur histoire démarre en 1992 ; grosso modo, on est raccord.
Même si c’est à Chicago.
Mais le livre ne parle pas que des mutations du couple, de l’érosion des sentiments, des mythologies qui sous-tendent les amours, loin de là. Même si c’est le point de départ et le point d’arrivée. La construction du roman d’ailleurs est assez incroyable, totalement maîtrisée, complexe mais fluide, astucieuse (elle donne envie de tourner les pages car un suspense psychologique s’installe). Le romancier a expliqué qu’ayant vécu jeune à Chicago puis y étant revenu plus tard, il avait constaté une gentrification de la ville, notamment des quartiers si excitants, bohèmes et anticonformistes, ceux où nos deux héros, Jack et Elizabeth, vont se rencontrer et s’aimer, jeunes, naïfs et pleins d’espoirs. L’auteur raconte que ce qui arrive à ces grosses villes arrive parfois aussi aux gens. Parce qu’on change. Obligatoirement. Le temps passe. L’amour mute ou s’émousse, c’est bien la question, en tous cas une des questions posées par la vie et ce récit. En plus, ils font un enfant, petit être complexe et pas facile, et se mettent à vivre en banlieue… ils deviennent ce qu’ils ont moqué en leur âge d’or. Leur/Notre temps en plus leur/nous a lancé dans les jambes internet et ses vertiges. Le monde a changé, ses habitants occidentaux aussi.
Il mêle alors à l’observation psychologique très très fine de ses personnages, l’observation des autres changements : le rapport à l’art, peinture et photographie, le rapport au roman comparé aux liens hypertextes offerts par internet, la théorie puissante de l’effet placebo qui fonctionne au point d’interroger l’importance de la croyance, l’avènement de Facebook, son fonctionnement par algorithmes qui transforme les liens sociaux (surtout pour les gens seuls), l’accès à l’information et à la désinformation et peut aussi donc mener aux théories du complot, au désir de trouver des voies autres pour tenir debout (médecine parallèle, croyances, ésotérisme flou), l’éducation, nourrie de préceptes aussi précis qu’angoissants. Il est autant romancier qu’ethnologue, sociologue, psychologue, vulgarisateur numérique. Son livre est volontiers historique et extrêmement documenté (dans le chapitre « Craquage », les références ostensibles ont un effet comique imparable). A cela, il ajoute le désir humain d’accéder au bien-être qui parait si proche dans nos sociétés occidentales pourvu qu’on ne soit pas dans la misère (Jack et Elizabeth se débrouillent correctement sur le plan financier), et qui pourtant semble inaccessible (elle fait le constat de n’être jamais détendue, libre, confiante), ce qui s’explique par des problèmes non résolus venant de son enfance tout autant que par le bombardement d’informations stressantes que nous apporte la technologie, ainsi que les contraintes modernes.
J’ai appris énormément de choses sur tous les domaines cités ci-dessus et j’ai été éblouie par l’intelligence qui les analysait, les liait, les confrontait, avec humour et parfois cruauté. Je me suis retrouvée un nombre incalculable de fois dans toutes ces problématiques, jusqu’à des détails troublants, bref.
C’est impossible de résumer l’intrigue, les enjeux. Il faut lire ce livre, faire l’expérience de la lecture de ce livre. C’est un vrai voyage intime, stimulant et drôle, bouleversant par moments, qui en plus permet de mieux comprendre le monde dans lequel on vit. Je suis époustouflée par le talent de ce gars. (Je n’avais pas lu son premier roman apparemment très remarqué pourtant.)
A mes yeux c’est un grand livre, qui va compter. En tous cas, pour moi, c’est un choc.
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les-portes-du-sud · 1 year ago
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Notre amour pour la nature s’explique, entre autres, par le fait que celle-ci ne ressent ni haine ni envie à notre égard.
Ryunosuke Akutagawa.
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aisakalegacy · 1 year ago
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Automne 1914, Saint-Jean-sur-Richelieu, Canada (19/22)
Il nous arrive régulièrement des nouvelles du front. Je sais que les Franco-Britanniques sont actuellement au nord pour tenter de prendre à revers et encercler l’armée allemande. J’ai entendu dire qu’il y a eu un affrontement qui a été meurtrier pour nos ennemis dans la Somme, dans l’Artois et dans les Flandres, mais que fort heureusement, les projectiles allemands ne tuent pas et leurs obus éclatent rarement, ce qui serait du fait de la médiocrité de leur industrie. J’ai connu de nombreux Allemands, puisque nous avons travaillé longtemps ensemble, et les ingénieurs avec qui j’ai travaillé étaient des gens compétents, aussi je ne comprends pas ces choix stratégiques de la part de l’état-major allemand, mais je suppose que cela doit s’expliquer par des coupures budgétaires. Tant mieux pour nous, je suppose.
[Transcription] Zéphir Rumédier : On en a marre ! Ça fait six mois que l’on s’entraine. Nous voulons partir au front ! Zéphir Rumédier : Le premier contingent est parti en février, et nous, nous sommes encore coincés là ! Jules Le Bris : Zéphir a raison, Sergent. Nous passons pour des lâches ! Nous avons déjà raté Ypres, nous ne voulons pas manquer une seconde grande bataille. Jules Le Bris : Sergent, il faut dire au Capitaine de nous laisser partir ! Arthur Rumédier : Cela ne dépend pas du Capitaine Delacroix. Il est comme vous et moi, il ne fait qu’obéir aux ordres. Notre tour viendra bientôt, nous devons juste nous montrer patients.
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elodieamet · 6 months ago
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La ''voie du coeur''
A l’époque où je cherchais ma voie, je ne supportais pas quand les gens qui me disaient : ‘’écoute ton coeur.’’ C’était quelque chose qui me foutait les boules au plus au point. 
Mais que ce que ça signifie ? Est-ce que ça veut dire que fais uniquement ce que j’aime, ce que je ressens comme agréable ? Mais moi si je fais uniquement ce que j’aime, alors je mange des frites au saindou toutes les 2 heures, je me descends des packs de bière et surtout, je fous kedall !
Ce que je ne supportais pas, c’était le côté flasque et conventionnel de ce conseil. Le côté impersonnel, mou, éteint, le côté : laisse toi aller et soumets toi, abandonne toi et tout ira bien. 
Sur mon chemin, j’en rencontré des pseudo maîtres qui disaient : ‘’Ma voie, c’est avant tout la voie du coeur.’’ Et ça m'aidait pas du tout.
Ce qui m’insupportais, c’était cette séduction par le mystère et cette vanité de l’élite qui garde son secret pour faire sentir aux autres, qu’ils sont inférieurs parce qu’ils pensent avant d’aimer (On a tous du mal à aimer, on manque tous d’amour et oui, on cogite à fond alors on se sens encore plus incapable d’aimer et de suivre son coeur.)
Concrètement je ne savais pas comment m’y prendre. Je me disais qu’il fallait peut-être que j’ouvre mes chakras, que je fasse du yoga, que je prie la pachamama et surtout, que j’éteigne ma révolte.
Le problème c'est que ces gens là étaient incapables d’expliquer ce que c’était, cette voie du coeur. Ils disaient : ça ne s’explique pas ! 
Donc quand on aime on est con ? On cesse d’utiliser son cerveau, c’est cela ? Il faut être un légume alors, une asperge de l'amour quoi.
‘’Si tu sais pas expliquer ce que tu as compris à un enfant de 5 ans, c’est que ce que tu crois savoir, tu ne le sais pas vraiment’’, disait Einstein. Baaam voilà ce que j’aurais du leur répondre.
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Quand j’ai commencé à parler et à m’enregistrer entrain de parler, j’ai développé une attention particulière aux mots et à leur sens. 
J’ai découvert que le secret était dans les mots, que lorsqu'on ouvrait ''le ventre du mot'', on trouvait son sens caché. 
Ainsi, ce qui m’a permis de comprendre ce qu’était la voie du coeur, ce ne sont pas les hommes mais les MOTS.
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Le coeur désigne un organe mais aussi, le centre de quelque chose. 
On parle du coeur d’une ville pour dire son centre, là où se concentre sa vie économique ou culturelle. On parle du coeur d’un problème pour dire son noeud et en déceler son origine. 
La voie du coeur, c’est donc avant tout, la voie du centre. 
Il n’y a aucune torsion à faire, aucun noble sentiment à tenter de faire émaner de soi, ni de jeun à pratiquer. Il n’y a pas à changer de voix pour se transformer en vierge ou en curée, ni à porter des pierres en bijoux et encore brûler de l'encens.
Il y a à faire un 180° et changer totalement de direction vis-à-vis de notre attention. Il y a à prendre sa bagnole pour quitter le périph' et rejoindre le centre ville. 
Quotidiennement, nous portons notre attention à l’extérieur de nous-même, sur nos activités, nos choses, nos relations. On cherche ce qu’on va manger, faire ou projeter de faire. Toutes ces activités là nous décentrent, nous amènent à la périphérie de nous-même. Au fur et à mesure de la journée, nous nous éloignons de plus en plus du centre jusqu'à se retrouver noyés sous les panneaux publicitaires, les champs de maïs, les stations essence. Tous ces trucs ne nous concernent tellement pas qu'on ressent le besoin, vers 17h, de ‘’tout oublier’’, de faire une amnésie, via notamment les écrans hypnotisant. 
Retourner au centre, c’est porter son attention non plus à l’extérieur mais à l’intérieur de soi.  
Mais là ça peut être piégeux…Parce nos pensées vont continuer de nous faire porter notre attention sur des choses extérieures, sur des événements passés, nous remettre en question etc…Donc on est à l’intérieur mais à l’intérieur les pensées veulent nous faire ressortir à l’extérieur (un peu comme des guides touristiques sur la place du village qui essaieraient de t'emmener visiter les catacombes et les traboules alors que toi t'es claqué et tu veux juste rester à la terrasse du café.)
Aller au centre, c’est aller sur la place du village, là où il y a de l’espace. 
Le centre est toujours spacieux. 
Aller au centre c’est donc effectuer une traversée totale de son intériorité, jusqu’à arriver dans cet espace vide.
La voie du coeur, c’est la voie du centre, c’est quand tu arrives dans ton espace vide. C'est tout con !
Tu ne vas pas chercher à ‘’aimer’’ (parce qu'on ne peut pas chercher à aimer) tu vas simplement suivre ce besoin originel qui est le besoin de respirer, le besoin d’air, le besoin d’espace, le besoin de vide. 
Quand tu entres dans ton vide, tu as de l’air et tu peux respirer. Ce vide va alors immédiatement se convertir en plein et là, tu vas te sentir bien. Tu seras comme un arbre ou plutôt comme une panthère endormie au soleil, dans sa sérénité et sa royauté de félin mais avec en plus, la conscience d’être, ce qui ajoute le sel à l’expérience.
Ce n’est pas l’amour que tu vas sentir, c’est ton être. Ce n’est pas ton coeur qui bat, c’est l'onde de vie qui le fait battre. 
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La voie du coeur n’impose pas d’aimer mais simplement d’être. C’est la voie de tout ce que tu entreprends pour te ramener au centre de toi-même. 
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Dans la philosophie islamiste, le vide est traduit par ''Adem'' (qui fait penser à Adam) et désigne ce que nous étions avant d'être, notre origine.
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Dans la philosophie hindouiste, on raconte que les dieux ont caché la vérité dans le coeur des hommes, non pas pour qu'ils galèrent à la trouver mais pour être sûr qu'elle soit bien gardée.
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Aujourd'hui, beaucoup cherchent la vérité à l'extérieur, dans des réponses compliquées à des questions qu'on n'a même pas compris... Mais la vérité des vérités, c'est que la vérité est dans le coeur et que le coeur, c'est le centre et que le centre, c'est le vide et que le vide... c'est la vie !
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