#notre bonne reine
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roehenstart · 7 months ago
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Portrait of Marie Leszczynska by Franz Bernhard Frey.
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janus-cadet · 17 days ago
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Rebonjour, rebonsoir, fandom du Visiteur. Ca gaze ? Dis-je, tel le boomer que je suis.
Paf, sans plus de préambule, une nouvelle carte de tarot : notre vénérée Reine Clothilde IV, en tant qu'As de Pentacles !
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(Oui la palette de couleur s'inspire du drapeau lesbien. Oui j'ai sué sang et eau, en plus des larmes, pour faire ces cheveux. Plus jamais, vous dis-je, comme à chaque fois que je la dessine c'est pas ma faute elle est bg de ouf)
En dessous de la coupure, du radotage pour expliquer le bousin.
PremiĂšrement, l'As de Pentacle, Ă  l'envers ou non, c'est la THUNE les amis. On va pas se mentir : le carrĂ© de Pentacles, c'est un carrĂ© un peu chiant dans le tarot, parce que c'est v'la liĂ© Ă  la moula, au matĂ©riel, tout le tintouin. L'as en est l'Ă©pitome mĂȘme. Quand il pop dans votre tirage, gg ! C'est un signe d'abondance et de prospĂ©ritĂ©. Vous en avez de la chance. C'est le symbole de la richesse, et donc, quoi de mieux que Madame La Reine De NĂ©oVersailles pour le reprĂ©senter ! Peut-ĂȘtre qu'elle a pas d'argent Ă  proprement parlĂ©, mais elle a des Whizz Ă  volontĂ©, et ça, c'est grave cool.
Mais, plus que ça, l'As de Pentacles, c'est aussi une nouvelle opportunitĂ© qui s'offre Ă  vous, et que vous ne remarquez peut-ĂȘtre pas. Une invitation Ă  changer quelque chose dans vos habitudes. Cette invitation peut survenir sous n'importe quelle forme, y compris celle d'un clochard avec une tĂȘte de renard qui ressemble Ă  un renard. Cette invitation n'est que cela, tant que vous n'agissez pas dessus. Vous avez en effet peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  du flouze Ă  volontĂ©, c'est super ! Mais la richesse, permettez moi de vous le dire avec toute la naĂŻvetĂ© d'un protagoniste de shonen, c'est aussi l'amitiĂ©. Cue dramatic music and flashbacks, merci. Dinguerie. Posez vous la question : que vous manque-t-il ? Êtes vous heureuse ? Bah non, vous l'ĂȘtes pas. Parce que votre cercle social, c'est Madame la Baronne, c'est un robot, et c'est Octave. L'invitation donnĂ©e par cette carte peut vous mener Ă  beaucoup : le bonheur (mais qu'est-ce que le bonheur, dirait un Henry moustachu devant son cafĂ©), l'accomplissement de soi, et qui sait, si c'est votre truc, l'amour aussi. Tenez, par exemple, votre clochard, lĂ . Il a une pote qui est vachement jolie, vous trouvez pas ?
En bref. L'argent, c'est bien joli, mais vous devriez aussi vous tourner vers la recherche de richesses plus personnelles.
A l'envers, l'as peut aussi ĂȘtre un avertissement. Vous ĂȘtes peut-ĂȘtre quelqu'un d'un peu trop impulsif. A votre dĂ©fense, une exĂ©cution publique, ça occupe les aprĂšs-midi. Mais mĂ©fiez vous ! Votre impulsivitĂ©, les dĂ©cisions que vous prenez sans peser assez le pour et le contre pourraient finir par se retourner contre vous. Votre peuple pourrait commencer Ă  vous dĂ©tester. Votre conseiller Ă  comploter. Ce serait dommage que ça finisse par une bonne vieille tradition française de rĂ©volution et de guillotine, non ? Votre richesse est peut-ĂȘtre entre vos mains Ă  l'instant T, mais n'oubliez pas que rien n'est acquis. Pas mĂȘme un trĂŽne. De mĂȘme, si vous avez l'impression que vous n'arrivez pas Ă  atteindre vos objectifs, posez vous des questions sur votre situation. Le problĂšme vient peut-ĂȘtre de vous, de vos dĂ©cisions, de votre entourage (d'une certaine blondasse Ă  rouflaquettes), ou des circonstances. Sortez de votre zone de confort, peut-ĂȘtre en cherchant un appui extĂ©rieur ; ça vous permettra de gagner une nouvelle perspective sur votre situation. Planifiez, un peu, avant d'agir. Ce serait con de tout perdre du jour au lendemain.
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Et voilà, trÚve de bavardage ! Ou presque. J'ai trÚs envie de continuer sur cette lancée de cartes à thÚme VDF- quel personnage auriez vous, hypothétiquement, envie de voir ?
Pas ceux qui sont déjà passés, bien sûr, sauf si on part sur une carte figurant plus d'un personnage, comme ça peut arriver avec des couples ou des groupes. Bah. On verra.
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La bise Ă  vous :-*
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camisoledadparis · 2 months ago
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saga: Soumission & Domination 381
Dernier trimestre Ă  Berkeley - Marines/2
Je me rĂ©veille cette fois ci le premier et avec une belle gaule. Pendant la nuit, nos positions se sont inversĂ©es et c'est Chad qui est entre mes bras, les siens entourent Don. J'attrape vite une kpote et du gel sur la table de nuit, enfile le bout de plastique et l'enduit d'une bonne couche de lubrifiant. Je glisse mon gland entre les fesses musclĂ©es de Chad et dĂšs que je le sens sur sa rondelle, je donne le coup de rein qui va bien. Contrairement Ă  moi, ça le rĂ©veille de suite. J'entends un " bastard " mais il ne se dĂ©robe pas et cambre mĂȘme les reins pour me faciliter la pĂ©nĂ©tration.
Pour me faire pardonner, je lui passe une kpote. Il comprend oĂč je veux en venir et s'Ă©quipe avant de faire son affaire au dernier occupant du lit. LĂ , c'est une autre chanson. Le dĂ©pucelage a Ă©tĂ© brutal mĂȘme si la rĂ©sistance n'est apparue qu'aprĂšs la pĂ©nĂ©tration. DĂ©tendue pendant le sommeil, sa rondelle s'Ă©tait laissĂ©e prendre par surprise. Chad bloquĂ© dans Don, j'ai tout le loisir de lui dĂ©fonce la rondelle.
MĂȘme si lui a l'habitude de se faire enculer, j'y suis bien serrĂ©. Quand enfin Don se dĂ©crispe et accepte la situation, je n'ai plus qu'Ă  laisser faire le jambon (on est en sandwich pour ceux qui ne suivraient pas). Chad fait tout le travail pas toujours pour le plaisir de Don mais ça vient et quand on termine notre " rĂ©veil ", Don jute dans les draps sans avoir beaucoup Ă  se branler.
Évidemment on se fait traiter d'obsĂ©dĂ©s sexuels, de violeur de pauvre petit garçon !! À d'autre ! Avec sa carrure il aurait pu nous Ă©jecter s'il l'avait vraiment voulu. C'est d'ailleurs l'argument que je lui sors, approuvĂ© par Chad qui en rajoute une couche en lui disant que s'il dormait entre ses bras Ă  lui, c'est que lui, Don, espĂ©rait bien ce genre de mĂ©saventure au matin.
Ça se rĂšgle par un petit combat ou Chad gagne par 3 mises Ă  terre Ă  2. Don d'expliquer que c'est bien sĂ»r la sodomie dont il avait Ă©tĂ© victime qui lui avait sapĂ© les forces. Je lui rappelle alors qu'il avait quand mĂȘme jutĂ© sans quasiment se toucher par l'effet ravageur des 23cm de Chad qui pilonnaient sa prostate. Ça finit en franche rigolade.    
Petit déjeuner et les 2 militaires m'entrainent dans un footing de 15Km. Je tiens le rythme mais en sort plus fatigué qu'eux, habitués à le faire avec une charge de 20 à 30Kg sur le dos !
Quand nous rentrons, nous trouvons Robert ravi de sa soirée et de sa nuit. Quand il nous dit avoir honoré la dame 3 fois, nous éclatons de rire et lui disons que c'est 1 fois de moins que nous. On se douche puis retour dans l'espace de sport pour un entrainement au combat. Robert nous rejoint en short, enfin jusqu'à ce que nous l'attrapions et le lui Îtions. Tous en Jock, on s'échauffe puis on passe au sérieux.
Pendant 2h1/2 je me prends branlĂ©es sur branlĂ©es. J'arrive quand mĂȘme Ă  prendre le dessus sur Robert et arrive exceptionnellement Ă  mettre un des " Navy " au sol. Mais c'est jamais bien longtemps ! Il n'empĂȘche que je progresse quand mĂȘme.
DĂ©jeuner tardif mais bourrĂ© de protĂ©ines. L'aprĂšs-midi est plus calme. On sort boire un coup en ville. Le bar est loin d'ĂȘtre gayfriendly ! On se prend deux biĂšres chacun puis on rentre. Robert reste avec nous. La soirĂ©e commence par un BBQ oĂč Don fait griller autant de cĂŽte de boeuf que nous sommes. Quelques patates dans les braise et on se gave chacun d'un morceau de viande d'environ 300g.
Sans faire attention, je passe la soirĂ©e, oĂč nous discutons, au creux des bras de Chad. Faut dire que c'est pas souvent que je trouve un mec capable de me tenir comme ça. Je me sens bien, en sĂ©curitĂ©. D'habitude c'est plutĂŽt moi qui m'occupe des autres.
La nuit qui suit ressemble Ă  celle de la veille. Sauf que Don Ă©chappe Ă  la sodo. Il nous remercie de lui avoir fait connaitre ça mais nous dit prĂ©fĂ©rer la position active de ce type de relation. Du coup Chad et moi nous nous dĂ©vouons pour le plaisir de notre hĂŽte. Pas de double pour moi, non plus. Mais les deux " Navy " me font quand mĂȘme mon affaire successivement et aussi en alternance j'aime assez la diffĂ©rence de style qu'ils ont Ă  limer un cul. Entre la saillie un peu dĂ©sordonnĂ©e de Don et celle plus mĂ©thodique et aussi plus efficace de Chad, je prends encore une fois un pied monstre sous leur domination. J'arrive quand mĂȘme Ă  sauter Chad qui est franchement recto/verso.
Alors que nous rĂ©cupĂ©rons, couchĂ©s sur le dos Ă  regarder le plafond, je demande Ă  Chad comment il vit sa sexualitĂ© dans l'armĂ©e. Il nous dit ne pas avoir Ă©tĂ© un des premiers en couple dans leur unitĂ© mĂȘme s'il savait que certains de ses collĂšgues l'Ă©tait (en couple). Lui, jusqu'au passage de mes deux escorts, faisait plutĂŽt ses " petites affaires " quand il Ă©tait en permission ce qui parfois entrainait de longues pĂ©riodes de branlette. Mais il s'Ă©tait laisser prendre par mes deux experts ce qui l'avait un peu dĂ©sinhibĂ© et surtout lui avait fait prendre conscience qu'un mec de son unitĂ© avait tout : canon, BM, a/p et qu'en plus il en pinçait pour lui. Les touzes dĂ©clenchĂ©es par Jona et François les avaient rapprochĂ©s et surtout lui avait ouvert les yeux sur ce collĂšgue amoureux.
Il est Ă©vident que mĂȘme si le " don't ask, don't tell " est aboli, un minimum de discrĂ©tion reste d'actualitĂ© et il ne s'en Ă©tait pas rendu compte !  
Comme ils sont permissionnaires pour une semaine, je reste alors que Robert retourne à Berkeley. Je fais bien car Chad appelle son mec et un autre couple gay de son unité, eux aussi en perm.
Ils arrivent directement de LAX et apprĂ©cient le climat comme la piscine que nous n'avions pas encore utilisĂ© nous non plus. Ils s'y dĂ©tendent de leur vol en classe Ă©conomique et du trajet en voiture. Je fais donc la connaissance du mec de Chad. Quasiment un clone, tout comme le couple de collĂšgues. Taille identique, musculature idem, je ne parle pas de la coupe de cheveux rĂ©glementaire qui gomme tout risque de diffĂ©renciation par le systĂšme pileux, d'autant que pour le reste c'est aussi rasage ou Ă©pilation. En attendant son mec est cool et quand Chad lui dit qu'il ne va pas s'ennuyer avec moi, il m'avoue directement ĂȘtre jaloux, mais seulement de son mec qui a pu baiser avec moi.
Ok je ne rougis pas facilement mais lĂ , il me gĂȘne un peu. Il ajoute que Chad lui avait donnĂ© un aperçu de mes talents et qu'il Ă©tait impatient de se faire sa propre opinion.
Les deux autres, en couple depuis plus longtemps lÚvent les yeux au ciel en nous disant qu'eux avaient dépassé ce stade de baiser de tous les cÎtés ! J'espÚre bien les faire changer d'avais avant leur départ de Californie.
En attendant nous sommes encore en maillot de bain. Ça dure jusqu'au dĂ©jeuner BBQ pour changer. Moi, ça me va ! Les 3 nouveaux arrivĂ©s me demandent eux aussi de nouvelles de Jona et François. Ils sont surpris mais pas Ă©tonnĂ©s de leur derniĂšre " aventure ". C'est Chad qui leur explique que je viens de lui apprendre quelques truc du " camp d'en face ". LĂ  ils veullent connaitre tout de suite les clĂ©s. On attend un peu que la digestion soit plus avancĂ©e et on envahit le garage transformĂ©. Les uns aprĂšs les autres je les Ă©tale grĂące Ă  mes derniĂšres connaissances. Comme Chad et Don, ils dĂ©cortiquent les mouvements qui les ont mis par terre. Ils ne me laissent tranquille que quand ils ont totalement intĂ©grĂ© la cinĂ©matique des mouvements qui les ont mis au sol. Et lĂ  malgrĂ© les parades enseignĂ©es par Jona, c'est moi qui qui finit le dos. Avant que je me sois relevĂ©, le copain de Chad me couvre de son corps. Il dĂ©borde un peu !! Mais sa bouche est au bon niveau et on se roule une mĂ©ga pelle. Il se dĂ©colle de moi pour, la tĂȘte tournĂ© vers Chad, lui dire que j'ai dĂ©jĂ  un frenchkiss qui dĂ©mĂ©nage.
Je m'aperçois que je lui fais un peu d'effet par sa grosse bite qui déforme son jock. Mon bassin bouge et je me fais traiter de salope !! J'entends Chad au-dessus de nous dire à son mec " vas-y essaye le, il est encore meilleur que Jona et François ".
Moi, je suis partant c'est évident !! Depuis mon dépucelage par une amie de ma mÚre (cf. les premiers épisodes en 2007), je n'ai jamais refusé une partie de baise. C'est bien à cause ou plutÎt grùce à ça que Marc a pu m'initier au plaisir entre mecs et il l'a fait suffisamment bien pour que j'en fasse mon tous les jours.
Bon, en attendant j'ai sur moi un Navy seal tout excitĂ© et prĂȘt Ă  faire ma fĂȘte. Il est hyper bandant (enfin pour moi). MusclĂ©, et mĂȘme beaucoup, imberbe, ça j'adore, et trĂšs trĂšs chaud, ça me fait fondre !!
Comme il m'écrase, je ne peux pas bouger. Il me roule un patin de fou. Rien qu'avec sa langue, je m'excite à mort et bande ferme. Mon partenaire aussi. Le couple nous a laissé et est sorti avec Don. Les jocks débordent et mon gland entre en contact avec sa bite. Limite ça me fait une décharge électrique. Quand il se relÚve, Brad me tire vers lui et je me retrouve coincé entre mes deux Navy.sa queue entre mes cuisses est rejointe par celle de Chad. C'est sans peine qu'ils me tiennent les pieds au-dessus du sol !
Ma tĂȘte ballotte d'avant en arriĂšre accompagnĂ©e Ă  chaque changement d'une pelle bien profonde.
Chad décide de mener le jeu pour que son mec saisisse plus vite de quoi je suis capable. C'est lui qui m'attrape par les hanches pour me décoller de Brad et me pousser à genoux devant lui.
Automatisme, ma bouche s'ouvre et se fait envahir par le sexe de Brad. Bon format lui aussi. Dans les dimensions de son pote peut ĂȘtre lĂ©gĂšrement plus fine, enfin, un bon 23x6 quand mĂȘme !! Il kiffe lui aussi ma capacitĂ© Ă  l'avaler entiĂšrement (je crois savoir que ce n'est pas le cas entre eux deux). Du coup il en profite bien et je suis deux trois fois Ă  la limite de l'Ă©touffement. Bon ça me fait bander encore plus dur mais quand mĂȘme !
Chad est obligĂ© de l'Ă©carter sinon il m'aurait dĂ©foncĂ© la gorge jusqu'Ă  juter. Ma position change !! Je me retrouve soulevĂ©, la tĂȘte en bas, mes jambes Ă©cartĂ©es afin qu'il puisse me bouffer la rondelle. J'ai juste Ă  me stabiliser en m'appuyant sur son bassin. Chad m'aide en tirant ma tĂȘte en arriĂšre pour profiter de ma bouche Ă  son tour. Pour pouvoir l'avaler profond j'Ă©carte mon torse de Brad en tendant les bras.
La position ne tient que par la nature musculaire exceptionnelle de mes deux partenaires. C'est trĂšs bon. Ma rondelle se dĂ©tend sous les coups de langues de Brad et ma position facilite la pĂ©nĂ©tration en profondeur de sa salive.  Quand il m'estime prĂȘt, il me redescend et sans que la queue de Chad quitte ma bouche, il m'enfile ses 23cm dans mon trou. Un " great " ponctue son mouvement qui Ă©crase mes fesses contre lui. Un peu direct mais trĂšs bon quand mĂȘme. Sa bite me remplit bien l'intestin et le passage de son gland au-delĂ  de ma prostate et frappant cette derniĂšre Ă  chacun de ses passages m'envoi trĂšs loin dans l'atmosphĂšre !
Chad continu de me prendre la bouche et surtout la gorge. Je me sens un peu comme l'agneau d'un méchoui. Mais c'est trÚs bon quand ce sont deux beaux mecs qui t'embrochent ! Ils sont suffisamment forts pour me retourner sur le dos en me maintenant à 1 m du sol. Brad me soutient à la taille et Chad par les épaules.
Mais la position est quand mĂȘme hard et ils me posent assez rapidement au sol pour continuer Ă  " abuser " de mon corps. Je les entends au-dessus de moi commenter la baise et le confort que je leur apporte, quand ils ne sont pas Ă  se rouler des patins. La pression monte et, si Brad est couvert, ce n'est pas le cas de Chad. Il se retient un maximum mais mes effets de gorge ont raison de lui et il sort juste au bon moment pour me couvrir le corps de son sperme, jutant mĂȘme jusque sur Brad. De voir son pote Ă  du provoquer l'Ă©tincelle et il me bourrine rapidement avant de se bloquer tout au fond de mon cul me secouant Ă  chacune de ses Ă©jaculations. Ce n'est que quand il sort et que son gland frotte une derniĂšre fois ma prostate que j'Ă©jacule Ă  mon tour, ajoutant mon sperme Ă  celui de Chad. TrĂšs bon ce plan pur Navy-Seal. J'en ai les jambes coupĂ©es. Ils sont obligĂ©s de me tirer par les bras pour me relever et me soutenir jusqu'aux douches.
J'ai encore les jambes en coton quand nous rejoignons les autres qui nous attendaient avec une bonne biÚre. Brad est plus brut de décoffrage que Chad et c'est sans gants qu'il donne son avis sur moi alors que je suis présent. Il dit au couple de collÚgues qu'ils ont eu tort de partir qu'à 4 il était sûr que je me serais éclaté encore plus !
Je le remercie et le prévient qu'au prochain round c'est lui qui y aurait droit. Eclats de rires des 4 copains, si Chad est recto/verso, Brad, lui, n'est qu'actif. Et bien il le sera moins en repartant de son séjour chez Don.
En attendant, on passe quelques heures Ă  discuter une biĂšre Ă  la main.
Pour la nuit je choisi de rester avec Chad et Brad. Don nous laisse. Je me rĂ©veille en pleine nuit entre mes deux " armoires ". Brad est nu, sur le ventre contrairement Ă  Chad. Un trĂšs lĂ©ger ronflement m'indique qu'il est en sommeil profond. Je bande et me dis que c'est peut-ĂȘtre le moment de le baiser. Je trouve une kpote sur la table de nuit, l'enfile et la graisse copieusement. Doucement je pose une couche Ă©paisse de gel au-dessus de sa rondelle. Je me place au-dessus de lui en position de " pompes ". Doucement je pose mon gland contre sa rosette. Ça ne le rĂ©veille pas, bon signe pour la suite. Par des mouvements de bassin, je teste son sphincter. Il me parait souple pour un puceau du cul. J'hĂ©site entre lui mettre tout en 1 coup rapide ou me faufiler comme un voleur sur la pointe des pieds. Dans le premier cas, je suis sĂ»r de le rĂ©veiller mais je serai dĂ©jĂ  au fond de la place, dans le second, je peux peut ĂȘtre faire partie d'un rĂȘve et rĂ©ussir mon coup sans rejet.
Je tente ma deuxiÚme idée, au pire je me retrouve plaqué au matelas avec un bras en travers de ma gorge.
J'y vais donc tout doucement. Mes bras écartés, mes mains de chaque cÎté de ses épaules, mon bassin descend. Je lui donne une rotation alternative. Je sens son anneau me laisser passer. Quand mon gland y est entier et que son sphincter se resserre derriÚre ma couronne, je ne bouge plus. Brad laisse échapper un gros soupir et remue un peu du bassin, comme s'il voulait se faire à ma présence. Mes bras tétanisent un peu à rester tendus sans bouger mais ce n'est pas le moment de m'écraser sur son dos.
Je continue ma plongée dans son corps. Quand il ne me reste plus qu'un cm à lui mettre, je m'écrase sur lui mes cuisses enserrant les siennes et mes bras ses épaules.
J'ai bien fait de m'accrocher. Car là il se réveille et je me retrouve écrasé contre le matelas ! Puis il réalise que c'est moi et qu'il m'a bien profond dans le cul. J'échappe donc à, au minimum, une épaule déboitée. Comme il gueule contre moi, Chad se réveille et éclate de rire. Il calme son copain en lui demandant si c'était si désagréable que ça, ce n'était qu'un peu plus gros que les deux doigts qu'il acceptait d'avoir dans le cul.
Mon bassin, vicieux, entame un pilonnage en profondeur qui doit stimuler ce qu'il faut car il se met Ă  bander. Chad l'embouche et le bascule sur le cĂŽtĂ©. Ouf, je peux respirer de nouveau ! J'ai accompagnĂ© le mouvement et peux donc maintenant limer cette rondelle Ă  demi vierge puisque dĂ©jĂ  dĂ©florĂ© Ă  la main. J'entame de long (enfin 20cm) va et vient. Ça lui fait plus d'effet que je ne pensais car il ne lui faut pas 5mn pour lĂącher la purĂ©e dans la bouche de son pote. Il me demande de sortir, ce que je fais bien que pas encore vidĂ©. Il me fait glisser jusqu'Ă  pouvoir me faire une pipe. Une vraie pompe Ă  vide !! J'ai l'impression que sous son aspiration mes couilles vont passer par ma bite pour qu'il les gobe. C'est aussi efficace sur moi que ma bite en a eu dans son cul. En 5mn chrono je sens mon jus sortir de mes boules et remonter mon urĂštre. Brad se rejette en arriĂšre au moment mĂȘme oĂč mon sperme explose en l'ai tel un geyser pour retomber sur mes pecs. Il ne reste plus que Chad Ă  purger. C'est chose faite en nous y mettant Ă  2. En fait Brad n'est pas juste un actif bourrin qui encule seulement les mecs mais un balaise qui prenait jusqu'Ă  prĂ©sent son pied avec toute la panoplie d'actes sexuels autres que sa sodo.
Avant de se rendormir, il nous explique que la seule fois prĂ©cĂ©dente oĂč il s'Ă©tait fait sodomiser, il avait aussi Ă©jaculĂ© en quelques minutes. C'est ce qui l'avait portĂ© Ă  ĂȘtre seulement actif pour profiter plus longtemps des plans cul.
Si c'est seulement pour ça, ça peut s'arranger. Et puis, vu comme il bandait encore aprĂšs avoir jutĂ©, ça devrait pas le gĂȘner. Il serait juste plus long Ă  venir la deuxiĂšme fois.
Chad est d'accord avec moi et lui dit qu'ils vont s'entrainer pour que Brad progresse en endurance. Venant pour un mec comme Brad le mot " endurance " me fait sourire, il doit physiquement pas en manquer !!
Jardinier
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aisakalegacy · 3 months ago
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Hiver 1930, Hylewood, Canada (2/3)
Il s’est passĂ© beaucoup de choses ces derniers temps. Papa est mort deux semaines avant le mariage de Marie. Il n’aura jamais assistĂ© aux noces d’aucun de ses enfants, Ă©tant donnĂ© que celles de Louise n’ont jamais abouti
 Cela me fait me sentir un peu coupable. Je lis bien tes railleries, mais je ne suis pas d’humeur Ă  y rĂ©pondre, je sais exactement ce que tu vas m’écrire, et tout ce que je peux te dire, c’est que tu n’as pas complĂštement tort mais que c’est plus compliquĂ© que cela. N’insiste pas, tu n’auras rien de plus.
Toutes mes fĂ©licitations d’ailleurs pour les fiançailles d’Antoine. TrĂšs clairement, je n’y croyais plus. Avait-il donc si peur de la rĂ©action de votre arriĂšre-grand-mĂšre qu’il a attendu que sa pĂ©riode de deuil soit terminĂ©e avec de faire sa demande ? Aurore est bien patiente, d’autres filles n’auraient pas attendu si longtemps. Va-t-elle ĂȘtre remplacĂ©e ? Nous avons dĂ» nous aussi engager quelqu’un d’autre pour remplacer notre bonne. En effet, nous avons bien failli y passer aussi : il y a eu un incendie dans la maison. Heureusement, il a Ă©tĂ© rapidement maĂźtrisĂ©. Il est dĂ» Ă  la nĂ©gligence de notre ancienne bonne, Clothilde, parce qu’elle Ă©tait trop alcoolisĂ©e pour faire attention Ă  ce qu’elle faisait. Elle n’en est pas Ă  son premier coup d’éclat
 Son peu de diligence dans les tĂąches mĂ©nagĂšres nous avait causĂ© une invasion de rats peu aprĂšs la mort de Maman. Nous la gardions parce que ses talents culinaires compensaient ses autres dĂ©fauts (elle cuisine vraiment trĂšs bien). Mais cette affaire d’incendie va trop loin, j’ai perdu suffisamment de membres de ma famille comme cela ces derniĂšres annĂ©es. Pour tout t’avouer, je m’en veux un peu de la licencier dans cette pĂ©riode difficile, malgrĂ© les circonstances, donc je lui ai fait une belle lettre de recommandation qui passe sous silence sa tentative d’homicide involontaire

[Transcription] Marie LeBris : S’il tente de me faire le mĂȘme coup que le fiancĂ© de Louise, je connais deux ou trois personnes qui
 NapolĂ©on Bernard : Il va certainement arriver
 Tenez, le voilĂ  ! Georges RumĂ©dier : Tu es splendide. Une vraie reine des glaces. NapolĂ©on Bernard : Georges RumĂ©dier, voulez-vous cette femme comme Ă©pouse
 Marie LeBris : Tu es en retard ! Georges RumĂ©dier : Pardon ! J’avais quelques vĂ©rifications Ă  faire, pour installer
 Eh bien, pour ce que tu sais. NapolĂ©on Bernard : 
dans le bonheur et les Ă©preuves, dans la santĂ© et la maladie, dans la richesse et la pauvreté  Marie LeBris : Georges, c’est mon affaire, pas la tienne. C’est important que tu comprennes ça. Si je tombe et que tu es impliquĂ©, tu tomberas aussi. Tu en as bien conscience ?  NapolĂ©on Bernard : 
pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort vous sĂ©pare ? Georges RumĂ©dier : Oui. NapolĂ©on Bernard : Marie LeBris
 Marie LeBris : Je le veux.
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selidren · 7 months ago
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
2/7
Pour renforcer l'impression d'avoir débarqué dans un véritable vaudeville, laissez moi vous conter une anecdote. Elle date de notre séjour en Egypte, mais j'attendais de voir sa conclusion avant de vous en parler.
Vous savez peut-ĂȘtre qu'avec l'engouement que suscite l'Ă©gyptologie et le nombre de touriste toujours grandissant qui s'y rend, nombreux sont les Ă©gyptiens Ă  tenter de profiter de cette manne financiĂšre, et de bon droit. Alors que errions dans un souk trĂšs frĂ©quentĂ© Ă  Louxor, Constantin est tombĂ© par hasard sur un artisan tailleur de pierre qui rĂ©alisait des facsimilĂ©s de qualitĂ© assez mĂ©diocre. Ce dernier rĂ©alisait alors ce qui semblait ĂȘtre un sarcophage en calcaire, assez simple pour passer pour authentique. Constantin s'est arrĂȘtĂ© devant et a observĂ© l'artisan de façon trĂšs insistante pendant plusieurs minutes. Quand les yeux de Constantin se perdent ainsi dans le vague, mieux vaut le laisser et attendre. Je suis donc allĂ©e acheter un foulard dans une Ă©choppe voisine. A mon retour, mon mari, trĂšs fier, m'a annoncĂ© qu'il avait achetĂ© le sarcophage et qu'il comptait l'offrir Ă  Madame EugĂ©nie pour qu'on puisse l'y enterrer l'heure venue.
Transcription :
Constantin « Ah Grand-MÚre ! Je vous attendais depuis une bonne heure. »
EugĂ©nie « A mon Ăąge, il convient de se reposer frĂ©quemment pour garder une bonne santĂ© mon petit ! Mais qu’est-ce
 ? »
EugĂ©nie « Dis moi, mon garçon
 Quelle est cette chose qui encombre mon tapis ? »
Constantin « Je vous avais dit qu’une partie de mes bagages Ă©taient restĂ©es un moment Ă  la douane de Marseille. Cela n’a pas Ă©tĂ© facile avec tous ces escaliers, mais on me l’a enfin apporté ! C’est splendide n’est-ce pas ? »
EugĂ©nie « Hum
 c’est trĂšs brut, dirons nous. Mais quand tu parlais de bagages, j’imaginais plutĂŽt quelques malles, pas
 qu’est-ce d’ailleurs ? »
Constantin « Et bien, votre cadeau enfin ! »
Eugénie « Mon cadeau ? »
Constantin « Oui, vous m’aviez fait promettre de vous ramener quelque chose cette fois. Comme je ne suis pas ingrat, je m’y suis attelĂ©. Je me suis vraiment creusĂ© la tĂȘte pour trouver quelque chose qui pourrait vous plaire, et cela n’a pas Ă©tĂ© facile. Et finalement, je suis tombĂ© sur cette beautĂ©, et je me suis dit que c’était la chance qui l’avait mis sur ma route ! »
EugĂ©nie « Fort bien. Et qu’en a dit Albertine ? »
Constantin « J’ai du insister car elle n’a pas du tout apprĂ©ciĂ© que je le fasse ramener Ă  l’hĂŽtel. Elle a dit que c’était un cadeau morbide Ă  la limite de l’insulte. Mais je ne suis pas d’accord. Nous nous sommes mĂȘmes disputĂ©s Ă  ce sujet, vous rendez vous compte ? »
EugĂ©nie « Morbide tu dis  »
Constantin « Cela n’a rien de morbide. Qui ne rĂȘverait pas d’ĂȘtre enterrĂ© dans un sarcophage ? Je vous accorde que celui de Monsieur Mariette est plus travaillĂ©, mais je me suis dit que celui-ci aurait l’air plus authentique. Il faudra simplement penser Ă  prĂ©venir les fossoyeurs au prĂ©alable. »
EugĂ©nie « Tu m’as offert un
 sarcophage ? »
Constantin « Et bien oui. C’est Adelphe qui me rappelait justement qu’un jour vous ne seriez plus parmi nous et qu’il me fallait m’y prĂ©parer. Je l’ai bien Ă©coutĂ©, car vous m’avez toujours dit de bien Ă©couter Adelphe, et il est hors de question que l’on inhume ma grand-mĂšre dans un bĂȘte cercueil en acajou. Non, vous mĂ©ritez les honneurs des anciennes reines d’Egypte ! »
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percehaies · 8 months ago
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CommuniquĂ© de Louis de Bourbon, duc d’Anjou :
Le dĂ©passement de soi, le respect des autres. VoilĂ  un bel enseignement que nous pouvons tirer des Jeux Olympiques pour le monde entier en gĂ©nĂ©ral mais Ă©videmment pour la France en particulier. Dans la grande tradition antique, les Jeux cĂ©lĂšbrent ce qu’il y a de beau et de bon dans l’homme.
Les athlĂštes que nous verrons s’affronter susciteront autant notre admiration que notre enthousiasme et ceci, dans un climat festif bienvenu aprĂšs un dĂ©but d’annĂ©e ponctuĂ©e par des crises internationales et nationales.
Je souhaite donc que ces Jeux Olympiques de Paris soient un moment de saine communion pour tous les Français, une parenthÚse qui permette de sortir quelques instants de nos soucis quotidiens.
Cependant, malgrĂ© cet engouement auquel je prends part, en tant qu’aĂźnĂ© de la Maison de Bourbon, en tant que descendant des quarante Rois qui ont fait la France, je ne peux rester muet face au dĂ©solant spectacle d’une partie de la cĂ©rĂ©monie d’ouverture. Alors que durant celle-ci des performances artistiques et techniques Ă©taient Ă  la hauteur de ce qu’est la France, certains se sont plu Ă  distiller un contenu idĂ©ologique mortifĂšre et abject. S’éloignant du projet initial des Jeux Olympiques de rassembler et d’unir les peuples dans un climat respectueux et Ă  portĂ©e de tous, des petits comme des grands, des scĂšnes ont Ă©tĂ© volontairement offensantes et provocantes.
Une fois de plus, le rĂ©gime actuel a montrĂ© son vrai visage, profondĂ©ment anti-chrĂ©tien, oublieux du long passĂ© de la France dont la monarchie chrĂ©tienne fait partie, et dĂ©sireux de mettre au pinacle des Ă©poques troubles oĂč ne rĂ©gnaient que la terreur et la division. Alors que la cĂ©rĂ©monie se voulait inclusive et respectueuse de tous, la religion catholique, comme les morts – que venait donc faire lĂ  le massacre de la pauvre reine Marie-Antoinette ?- ont Ă©tĂ© marquĂ©s du sceau de l’infamie et de la dĂ©rision.
Je refuse que la France soit conforme au modĂšle qui en a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©. Notre pays vaut mieux que le sang et le burlesque grinçant. Avant d’ĂȘtre la mĂšre des rĂ©volutions et du progressisme dĂ©vergondĂ©, la France fĂ»t la Fille aĂźnĂ©e de l’Église ainsi que la patrie des Lettres, des Arts et du raffinement.
Tant que ma Maison demeurera, et avec l’appui de nombreux Français de bonne volontĂ©, nous ne cesserons de montrer qu’un autre chemin est possible, que la grandeur vaut mieux que le sarcasme, que le Beau vaut mieux que la laideur, que la VĂ©ritĂ© vaut mieux que le mensonge. À tous les Français qui se sont sentis humiliĂ©s et bafouĂ©s, Ă  tous les sportifs ayant le sens du sacrĂ© et du religieux, Ă  tous les autres peuples de la Terre qui ont Ă©tĂ© outragĂ©s, je vous le dis, la France n’est pas le spectacle auquel vous avez assistĂ©. Cela n’était que l’émanation d’idĂ©ologues qui ont piĂ©tinĂ© un hĂ©ritage millĂ©naire dont ils sont pourtant redevables.
Une cĂ©rĂ©monie d’une telle ampleur ne peut ĂȘtre que pensĂ©e et rĂ©flĂ©chie Ă  l’avance. Rien n’est dĂ» au hasard ou Ă  la maladresse. Notre pays subit les assauts toujours plus violents de cette idĂ©ologie profondĂ©ment contre nature et destructrice. Ainsi, chaque jour de maniĂšre plus pressante, Ă  nous Français, de choisir le modĂšle que nous voulons pour la France. Il nous faut rebĂątir notre patrie chĂ©rie, et construire un avenir solide, crĂ©dible, ancrĂ© dans les traditions, le respect et l’union.
Que saint Louis protĂšge la France, et qu’il donne de la force Ă  nos athlĂštes pour que brille une authentique fiertĂ© française, modĂšle pour les autres nations.
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je-suis-ronflex · 5 months ago
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Je suis devant N'oubliez pas les paroles, ils viennent de passer Dans un autre monde de notre reine à tous et je viens de me rendre compte que j'ai bientÎt 30 ans d'existence et qu'en 30 ans, j'ai toujours chanté tout sauf les bonnes paroles
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lerefugedeluza · 6 months ago
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Saluuuuuut 🍁 🎃
Comme au printemps dernier, j' ai concocté un petit bingo spécial "lire sa PAL" alors je le partage ici aussi si jamais vous avez envie de lire les livres qui sont déjà dans votre bibliothÚque !
Évidemment vous pouvez faire uniquement les cases qui vous inspirent ! Et pour ma petite sĂ©lection personnelle, voici la liste :
Un livre commencé mais jamais fini : Les FrÚres Karamazov de Fiodor Dostoïevski
Un livre qu'on nous a prĂȘtĂ© : Bunny de Mona Awad
Un livre de la littérature Africaine : Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie
Un pavé (qui nous fait peur) : L'homme qui savait la langue des serpents d'Andrus KivirÀhk
Un livre dont le titre Ă©voque l'automne : Le parfum des poires anciennes d'Ewald Arenz
Un livre d'un/e auteur/e qu'on a déjà lu : La reine Margot d'Alexandre Dumas
Un livre dans notre PAL depuis (trop) longtemps : Du cÎté de chez Swann de Marcel Proust
Un recueil de poésie/une piÚce de théùtre : Je suis un volcan criblé de météores d'Etel Adnan
Un livre d'une vieille Ă©dition : L'Orme du mail d'Anatole France
Beaucoup d'Ă©normes pavĂ©s mais on va dire que ça va le faire quand mĂȘme...
Bonnes lectures ♡
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre dĂ©mons - Chapitre 29 (et fin)
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspirĂ© par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, rĂ©fĂ©rez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre dĂ©mons - 0 : Dans les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents » !
Vous pouvez également naviguer entre les différents posts de chapitres à l'aide de ce sommaire
L’ensemble des extraits citĂ©s entre guillemets et en italiques appartiennent Ă  madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilitĂ©.
Hello la team !
VoilĂ , nous y sommes. Le dernier chapitre du tome 10. J’avoue, c’est un moment un peu bizarre pour moi, tout est passĂ© trĂšs vite. J’espĂšre que ce dernier post Ă  ce sujet vous plaira ; vous allez voir, cette fin va partir dans tous les sens.
Dans le chapitre 28, que j’avais nettement prĂ©fĂ©rĂ© Ă  son prĂ©dĂ©cesseur, on revoyait Glubl, on apprenait ce que Fabrice et Moineau avaient fait en parallĂšle de Tara et des autres, et Mara faisait repĂ©rer son vaisseau spatial aprĂšs avoir envoyĂ© un message Ă  Autremonde.
C’est la fin, et ce chapitre s’appelle « La guerre des mondes, ou comment pousser l’art d’impressionner sa future petite amie Ă  un niveau jamais Ă©galé »
Aïe aïe aïe, est-ce qu’on va voir Cal
 ?
On reprend aprĂšs l’explosion du vaisseau spatial, qu’on a dĂ©jĂ  vue sous trois points de vue. Tara rĂ©alise qu’Archange et Gabriel ont disparu, mais aussi que des vaisseaux Autremondiens ont fait leur entrĂ©e en scĂšne.
« DĂšs que les soldats loups se furent assurĂ©s que la voie Ă©tait libre et sĂ©curisĂ©e, et les dĂ©mons sous surveillance, dĂ©sarmĂ©s et dĂ©semparĂ©s, les gros bonnets arrivĂšrent. La reine dragon Charmamnichirachiva en tĂȘte, qui salua gracieusement Tara. Sandor, qui menait l’escouade, envoya immĂ©diatement ses soldats elfes Ă  la recherche de Lisbeth, histoire d’éviter qu’elle ne fasse exploser le monde alors qu’ils Ă©taient sauvĂ©s. »
C'est un drĂŽle de moment pour penser Ă  lui, mais avec tout ça, je ne sais mĂȘme pas oĂč en est Various.
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À ce stade, on ne sait mĂȘme pas s’il a suivi Lisbeth sur Tadix ou s’il lui a obĂ©i en demeurant sur Autremonde. Ça fait plusieurs chapitres qu’on n’a aucune information Ă  ce sujet. Aucune nouvelle de lui. Aucune bonne annĂ©e.
Mara est avec Sandor, et Tara la prend dans ses bras (mĂȘme si clairement Mara n’a pas l’air trĂšs emballĂ©e par l’idĂ©e de lui faire un cĂąlin, ce dont notre HĂ©ritiĂšre d’hĂ©roĂŻne devrait se douter). Elle fait aussi un cĂąlin Ă  Sandor, et
 ok c’est pas trĂšs pro, mais j’accepte parce que c’est chou et qu’il rĂ©ciproque.
« - [
] L’Ambassadeur a donc fini par transmettre le message ?
— Oui, confirma Sandor. Au dĂ©but, nous n’avons pas trĂšs bien compris ce que disait le gnome bleu qui servait de traducteur. Il insistait en disant qu’il y avait un gros problĂšme sur la lune alors que nous recevions des images parfaitement normales. Et puis nous avons reçu un message de Mara. Elle disait qu’une vingtaine de vaisseaux ennemis avaient attaquĂ© Tadix et qu’il s’agissait sans doute des dĂ©mons. Nous avons embarquĂ©, les vaisseaux ont dĂ©collĂ©, l’Ambassadeur n’a pas voulu se dĂ©connecter du Diseur qui Ă©tait avec nous, il nous a informĂ©s de ce qui se passait au fur et Ă  mesure (ah, c’était pour cela que l’Ambassadeur Ă©tait restĂ© en transe ?) (Heum, Tara n’est pas au courant de ça. Moineau Ă©tait celle qui a assistĂ© Ă  la scĂšne, et elle n’a clairement pas eu le temps de lui en parler. C’est un dĂ©tail, mais puisqu’on suit le point de vue interne de Tara, c’est Ă  relever comme un dĂ©faut de cohĂ©rence) en divisant son cerveau en deux. D’une part, il Ă©coutait les sortceliers et ainsi nous envoyait de prĂ©cieuses informations, d’autre part, il restait en contact avec ses compatriotes. Le gnome bleu nous a dit que c’était un exploit incroyable. (Un Diseur de VĂ©ritĂ© qui est utile, aaaah <3) En arrivant, nous avons dĂ©tectĂ© une dizaine, et non une vingtaine, de vaisseaux inconnus patrouillant autour de Tadix et un petit vaisseau soigneusement camouflĂ© qui jouait Ă  cache-cache avec eux. Nous l’avons sauvĂ© juste au moment oĂč ils allaient le capturer. Imagine notre surprise lorsque nous avons dĂ©couvert qui Ă©tait Ă  l’intĂ©rieur. »
Mara repĂšre Cal, qu’elle va aider. Fafnir est blessĂ©e, inconsciente et dans un drĂŽle d’état, mĂȘme si on ne nous prĂ©cise pas pourquoi.
« Fabrice et Moineau s’aidaient mutuellement. MaĂźtre Chem apparut, avec l’ImpĂ©ratrice Ă  ses cĂŽtĂ©s, soutenu par Grr’ul. (RevoilĂ  Grr’ul !! La pauvre, elle n’aura vraiment eu qu’un rĂŽle de meuble dans cette histoire. Je tiens Ă  rappeler Ă  l’assistance que son mari est aussi venu sur Tadix. On ne l’a pas vu de toutes les scĂšnes) Le dragon Ă©tait blessĂ© (meurs) et cette fois-ci ce fut au tour de Charm de se prĂ©cipiter.
— Il faut partir ! cria Lisbeth. Tout de suite !
L’urgence dans sa voix les fit tressaillir. Tara faillit soupirer. Mais ça n’arrĂȘtait donc jamais ?
— Partir ? Mais pourquoi ? demanda Sandor, dĂ©jĂ  prĂȘt Ă  foncer.
— Gabriel ! Il allait me tuer lorsque Archange lui a dit que mon hor dĂ©clenchait les bombes de Tadix. (ALORS TARA QUI DONNE DES INFORMATIONS GRATUITES À L’ENNEMI ?? ALORS ?? Je l’avais call et je dĂ©teste parce que ça veut vraiment dire que Tara est une abrutie quand ça arrange l’intrigue. Leur petit comptage de fleurette oĂč ils se parlent Ă  cƓur ouvert de leurs difficultĂ©s politiques et de la lourdeur de leurs responsabilitĂ©s, tout ça pour qu’Archange trahisse tout le monde en vendant la mĂšche Ă  Gabriel (qui est censĂ© ĂȘtre son ennemi Ă  lui d’ailleurs)
 Tara a fait deux grosses erreurs, j’espĂšre que quelqu’un va le mentionner. Au moins Lisbeth. PitiĂ©.) Ça l’a fait beaucoup rire et il a dĂ©cidĂ© d’utiliser ça pour vous dĂ©truire. Il a usĂ© de sa magie dĂ©moniaque pour m’arracher mon hor (elle montra son avant-bras encore ensanglantĂ©). Il m’a enfermĂ©e afin que je ne puisse pas vous prĂ©venir, aprĂšs m’avoir annoncĂ© qu’il ne me tuait pas tout de suite parce qu’il prĂ©fĂ©rait me laisser mourir dans l’explosion de mon stupide satellite et de mes stupides vaisseaux en mĂȘme temps. Mais Archange, en partant, a mal crochetĂ© la porte, j’ai pu m’échapper »
Lisbeth, je t’apprĂ©cie, mais plus court, s’il te plaĂźt. L’implosion de la planĂšte est peut-ĂȘtre imminente, t’as pas le temps d’un paragraphe pour Ă©laborer pourquoi c’est la merde.
« Sur l’avant-bras de Tara, la petite tĂȘte rouge se mit soudain Ă  clignoter.
— Vite ! cria Tara, ils ont activĂ© les bombes. Sandor, quel est le vaisseau qui pourra tous nous contenir ? »
Il me semble que Lisbeth avait clairement dit Ă  Tara que les bombes se dĂ©clencheraient dĂšs que le bouton serait pressĂ©, mais lĂ , apparemment, ils ont du dĂ©lai. C’est con de ne pas se relire Ă  ce point... Tara a donc le temps de se transformer en vampyr pour mieux dĂ©tecter chaque personne prĂ©sente sur Tadix, et elle tĂ©lĂ©porte tout ce monde dans un vaisseau. Sandor ordonne qu’on dĂ©colle tout de suite, ce qui est fait, puis

Le satellite implose.
Disons que c’était attendu. Le passage n’est pas trĂšs impressionnant, par ailleurs.
Le vaisseau oĂč se trouvent Tara et les autres est tractĂ© par l’implosion, et Tara dĂ©cide d’agir.
« Elle se concentra, la magie illuminant son corps au point que les gens s’écartĂšrent d’elle. Sauf Cal.
Cal resta Ă  ses cĂŽtĂ©s. Avec tant d’amour, d’admiration et de parfaite sĂ©rĂ©nitĂ© dans ses yeux gris, que cela brisa le cƓur de Mara. Ce fut Ă  ce moment qu’elle comprit. Cal aimait tellement Tara que mourir Ă  ses cĂŽtĂ©s ne le prĂ©occupait pas. Ce qu’il voulait, c’était ĂȘtre avec elle. Et c’était tout.
Mara mesura Ă  quel point elle avait Ă©tĂ© ridicule, mesquine, jalouse et stupide. Elle laissa couler une larme. Et se jura qu’un jour, elle trouverait un garçon qui l’aimerait et la regarderait exactement comme Cal regardait Tara en ce moment. »

 pfff, next.
Tara parvient Ă  tĂ©lĂ©porter les personnes Ă  bord du navire qui Ă©tait en train d’ĂȘtre aspirĂ©. Puis

« — Je croyais que cela ne crĂ©erait pas de trou noir ? murmura Tara, encore Ă©puisĂ©e par les deux Ă©normes efforts qu’elle venait de fournir, en se retransformant.
— Normalement non, rĂ©pondit Lisbeth, les yeux Ă©carquillĂ©s. Prie. Fort.
Tara n’allait pas prier, non, elle allait faire mieux.
— Jeremy ! cria-t-elle. Jeremy’lenvir Bal dregus !
— Tara ?
La foule anxieuse laissa passer Jeremy. Il avait encore le sang de son frĂšre sur les mains.
— Active ta magie et touche-moi, fit Tara. Vite !
Cal haussa les sourcils, mais Jeremy obéit.
À l’instant oĂč ils se touchĂšrent, leur magie fusionna exactement comme Ă  Stonehenge. Le Dragon RenĂ©gat les avait crĂ©Ă©s pour cela. Pour qu’ensemble ils soient la force la plus puissante de l’univers. Sous la direction de Tara, ils se dĂ©matĂ©rialisĂšrent du vaisseau. »
Alors euh. Je veux bien que Jeremy soit utile, zĂ©ro souci, j’en suis contente, mĂȘme. Mais c’est pas le passage stylĂ© que ça pense ĂȘtre. Le gars, on l’a vu dans le tome ĂȘtre abusif envers Moineau, compĂ©titif envers Tara, de nouveau abusif envers Moineau, triste pour son frĂšre, et c’est tout. La symbiose entre Tara et Jeremy devrait en prendre un coup, et de tous les personnages, ça ne devrait pas ĂȘtre celui ayant droit Ă  ce genre de scĂšne. Si encore Tara avait pris le temps de lui parler au moment oĂč elle l’avait dĂ©couvert en train de sangloter sur le cadavre de son frĂšre, s’ils avaient pu compatir l’un envers l’autre, je sais pas
 y aurait eu quelque chose. Mais non. Il est Ă  peine apparent dans la thĂ©matique du tome, cette scĂšne
 est tellement pas satisfaisante.
Quant à Jordan, le gars aura servi qu’à se faire tuer.
Jeremy et Tara réussissent leur coup, tout le monde est soulagé, tout le monde se cùline, Sandor est contrarié car les vaisseaux des démons ont profité du barouf pour filer.
Sur ce, un message venant d’un des vaisseaux ennemis leur parvient.
« L’image holographique se prĂ©cisa et, bientĂŽt, le beau visage d’Archange, Gabriel derriĂšre lui, s’afficha devant eux. Mais tout le monde sursauta lorsqu’un troisiĂšme visage, impassible, les fixa gravement.
Angelica. Tara rĂ©alisa qu’effectivement elle ne l’avait pas vue lorsqu’elle avait transfĂ©rĂ© tout le monde. Et elle Ă©tait bel et bien derriĂšre Gabriel lors de la premiĂšre allocution du dĂ©mon.
Toute la question Ă©tait donc : otage ou complice ? (pfft, comme si madame S.A.M. allait prendre la peine de complexifier le personnage d’Angelica en la prĂ©sentant comme une otage, alors qu’il ne reste que quelques pages. On y croit)
Ils n’eurent pas le loisir de se poser la question, car Archange s’adressait à eux.
— Je dĂ©sire vous prĂ©senter mes plus profondes excuses, dit-il, les traits marquĂ©s. Nous avons vĂ©cu une grave divergence d’opinion au sein de mon peuple, mais comme vous avez si intelligemment dĂ©jouĂ© le plan de mon demi-frĂšre, Ă  ma grande satisfaction, car j’avoue qu’annihiler des planĂštes entiĂšres sous prĂ©texte de les conquĂ©rir est un acte inqualifiable, j’ai donc pu reprendre les rĂȘnes »
Archange
 Archange, juste, quoi ?
C’est quoi, ce personnage, à la fin ? C’est quoi, ses intentions ?
S’il est censĂ© ĂȘtre gentil, pourquoi avoir vendu la mĂšche sur les bombes de Tadix Ă  Gabriel, plutĂŽt que d’essayer de libĂ©rer Lisbeth ou de combattre leur ennemi commun ? Pourquoi se ranger Ă  l’avis de son demi-frĂšre ? Pourquoi foutre intentionnellement la merde au cours du tome ?
Et s’il est censĂ© ĂȘtre mĂ©chant, pourquoi avoir Ă©tĂ© complice des hĂ©ros ? Pourquoi avoir parlĂ© Ă  cƓur ouvert Ă  Tara, et prĂ©tendu vouloir arranger les choses ? Pourquoi lui avoir livrĂ© des informations sur les factions dĂ©moniaques, et pourquoi n’avoir fait que mine de tuer tout le monde pendant le concert ?
Je ne comprends pas son but, ni mĂȘme son rapport Ă  Gabriel, ni son rapport Ă  la faction d’Autremonde. Je ne comprends pas ce personnage, y a rien Ă  faire. Son aiguille morale est posĂ©e sur une toupie, ce qu’il ressent envers Tara n’a aucun impact sur ses actions, ses actions ne sont pas motivĂ©es par quoi que ce soit
 je crois qu’on a trouvĂ© le personnage le moins bien Ă©crit du tome, fĂ©licitations.
Mais ce n’est pas le seul !
Gabriel engueule Lisbeth en lui demandant comment elle a su qu’il comptait prendre la sphĂšre-nĂ©gation, et oĂč celle-ci se trouve. TrĂšs loin de sa maĂźtrise politique habituelle, l’ImpĂ©ratrice balbutie et dit la vĂ©ritĂ©, Ă  savoir qu’elle n’est au courant de rien. La formation « ne jamais donner des informations Ă  l’ennemi gratuitement » n’aura vraiment servi Ă  rien.
C’est lĂ  que Mara rĂ©vĂšle ce qu’elle a fait, dans l’un des dialogues les plus pĂ©tĂ©s que j’ai jamais lus :
« — Comment
 comment as-tu su ? Tu es la sƓur de Tara Duncan. C’est elle qui l’a dissimulĂ©e ? (Il se tourna vers Archange et grinça :) C’est toi qui l’as contactĂ©e ? Es-tu un traĂźtre Ă  notre race, Archange ?
Archange, outragĂ© par l’accusation, allait rĂ©pondre lorsque Mara prit la parole :
— Ça n’a rien Ă  voir avec vous. J’étais furieuse parce que Cal Ă©tait pris au piĂšge sur cette lune oĂč il risquait de mourir. Et que moi, je suis
 j’étais amoureuse de Cal. J’ai voulu le sauver. (1/ Pire raison de faire ce qu’elle a fait, genre vraiment. 2/ Tu Ă©tais ? Genre ton amour obsessionnel qui t’a fait bouillir de rage et t’a rendue prĂȘte Ă  tuer ta propre sƓur disparaĂźt d’un coup par magie ? J’y crois pas) Magister (elle ignora le sursaut de Tara) m’a dit qu’il me prĂȘtait un vaisseau et un Ă©quipage si je volais un grimoire pour lui dans le bureau de Lisbeth et que je tuais Selenba. Ce que j’ai fait.
— Tu as tuĂ© Selenba ? fit Lisbeth.
— Non. J’ai fait semblant pour que Magister me croie. C’était une mise en scĂšne. (Called it.) Selenba va trĂšs bien, ce n’est pas une traĂźtresse, et lĂ , en ce moment, elle est sans doute en train de faire plein de petits bĂ©bĂ©s avec Safir Dragosh. Berk. Bref, dans L’Incadenassus, j’ai vu cette sphĂšre, je savais que c’était une arme, je l’ai prise, et c’est tout.
Il y eut un silence stupéfait. »
VoilĂ . Mara n’avait donc pas de plan, elle ne savait mĂȘme pas Ă  quoi servait la sphĂšre-nĂ©gation, elle Ă©tait juste trĂšs colĂšre, et l’univers de Tara Duncan peut s’estimer putain de chanceux que cette gamine n’ait pas pris l’objet avec ses mimines, parce que cette histoire ─ et l’ensemble de cette sĂ©rie ─ seraient partis en fumĂ©e dĂšs le chapitre 19. Pas que ça m’aurait dĂ©plu.
Selon mes standards, cette fillette qui a mis un Ă©quipage en danger, a tuĂ© un TrĂšs Haut Mage zombie et vient d’avouer avoir agi selon les ordres de Magister devrait se recevoir une punition trĂšs grave et a minima perdre son rĂŽle d’HĂ©ritiĂšre. Pire façon de faire sa dĂ©claration Ă  Cal, par ailleurs.
Au lieu de ça, les personnages ont un fou rire gĂ©nĂ©ral parce que hohoho, la petite fille amoureuse a contrecarrĂ© accidentellement les plans d’un redoutable dĂ©mon, comme c’est cocasse ! On dirait la fin d’un dessin animĂ© de la fin des annĂ©es 90. AprĂšs le gĂ©nĂ©rique on va peut-ĂȘtre avoir un message d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, qui sait.
Et quand je dis que les personnages ont un fou rire, ça comprend Archange, Lisbeth, Sandor, Tara... Tout le monde.
« — Ouf ! fit [Archange]. Ça fait du bien. Tara ?
La jeune fille blonde le regarda. Il Ă©tait son ennemi et pourtant, elle voyait bien qu’il possĂ©dait un curieux code de l’honneur. C’était bizarre, mais d’une certaine façon, elle l’aimait bien. (Le
 le mec Ă  cause duquel un satellite entier vient d’exploser sans aucune raison ? Tu l’aimes bien ? Tara, tu es horrible.)
— Oui, Archange.
— Je veux juste te dire que je suis vraiment dĂ©solĂ©. Rien de tout ceci n’aurait dĂ» arriver. ( ????? Excuse-toi auprĂšs des Tadixiens, non ????) Mon demi-frĂšre, par orgueil, par stupiditĂ©, a ruinĂ© les chances que nous avions de nous entendre. (C’est toi qui lui as dit qu’il y avait des bombes sur Tadix, connard) Je suis vraiment, vraiment trĂšs triste de tout ceci ( :’( ). À prĂ©sent, nous allons retourner dans notre univers. J’espĂšre
 oui, j’espĂšre que les choses s’arrangeront.
— Attends, fit Tara, je voudrais savoir : comme je te l’ai dit, quelqu’un a engagĂ© un assassin. Afin de me tuer, ainsi que Robin, juste avant mon mariage avec toi. As-tu dĂ©couvert qui c’était ? »
Allez, c’est parti pour remballer toutes les petites intrigues du tome, hop hop hop.
« Archange secoua la tĂȘte, l’air encore plus dĂ©solĂ©.
— J’ai plusieurs frĂšres mais aussi des sƓurs. Pour une trĂšs mystĂ©rieuse raison, elles ont dĂ©cidĂ© qu’elles voulaient m’aider Ă  te conquĂ©rir.
Tara ouvrit la bouche, trĂšs surprise.
— Euh, oui ?
— À leur dĂ©charge, nous avons beaucoup importĂ© ces films et ces sĂ©ries que vous affectionnez sur Terre et sur AutreMonde.
Tara ne voyait pas le rapport. Archange termina :
— Dans ces sĂ©ries, le hĂ©ros sauve la vie de l’hĂ©roĂŻne et elle lui tombe dans les bras.
Tara commençait soudain Ă  avoir une petite idĂ©e de ce qui s’était passĂ©. Elle balbutia :
— Attends une minute. Tu veux dire qu’elles voulaient Ă  la fois se dĂ©barrasser de Robin et de Cal, puis faire croire que j’étais visĂ©e, juste pour que tu tues l’assassin, et me sauver la vie pour que je tombe dans tes bras ? Tout ceci n’était pas un complot pour m’affaiblir avant votre venue ? »







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Y a plĂ©thore de mots dans notre langue pour reflĂ©ter nos Ă©motions, mais lĂ  j’avoue ĂȘtre Ă  court.
C’est, c’est
 comment dire.
En tant que bibliothĂ©caire jeunesse, je lis beaucoup de livres Ă  destination du jeune public. Pas seulement pour les ados, mais aussi pour tous les niveaux d’ñge, depuis les tout-petits jusqu’aux 14-15 ans. Et souvent, croyez-le ou non, je le fais par plaisir. Car ils sont rĂ©ellement satisfaisants Ă  lire, pour la plupart.
Tenez, je vais me permettre une courte parenthÚse : je peux vous jurer que je peux facilement vous citer 20 albums à destination des enfants de maternelle mieux composés que cette bouse.
Parce que le niveau d’ñge ne signifie pas la qualitĂ©. Il ne suffit pas d’écrire des mots rigolos sur trois pages pour crĂ©er un livre pour les tout-petits.
Les ouvrages pour la jeunesse ont vocation Ă  faire comprendre des choses aux enfants, Ă  les divertir, Ă  les amuser, Ă  les Ă©merveiller, les faire rire, leur apprendre la langue, les Ă©motions, les peurs, la poĂ©sie, les rĂ©alitĂ©s du monde. Et leur faire aimer la lecture, qui n’est pas quelque chose d’intuitif. Tout ça, de maniĂšre accessible en fonction du niveau. On ne raconte pas la mĂȘme histoire Ă  un bĂ©bĂ© qu’à un enfant de primaire. Mais il existe des livres, des anomalies profitant du systĂšme, qui n’ont vocation qu’à ĂȘtre vendus, et le contenu et l’intention importent moins que les paillettes jetĂ©es dessus pour que ça brille et attire le regard. On sait quand un artiste met du cƓur dans sa crĂ©ation, car il y a une qualitĂ© picturale et littĂ©raire accessible Ă  tous, ce mĂȘme si le public auquel elle est destinĂ©e n’a pas les codes pour tout apprĂ©cier. Un bon album jeunesse enchante aussi bien un parent que son enfant. Si vous voulez comprendre Ă  quel point la littĂ©rature jeunesse peut redoubler d’efforts et de variĂ©tĂ© pour ouvrir au monde, la prochaine fois que vous irez dans une librairie avec un rayon jeunesse, jetez un Ɠil Ă  un Chris Haughton, un Christian Voltz, un Jeanne AshbĂ©, un Beatrix Potter, un Philippe Jalbert, un Antoine GuillioppĂ©, un FrĂ©dĂ©ric Marais, un Dedieu, un Elena Selena, un Marion Bataille, un Anouck Boisrobert, un Lucie FĂ©lix. Ou encore, ouvrez un album au hasard, mĂȘme. Laissez-vous guider par les couvertures, par les coups de cƓur, ou par vos tripes. Vous comprendrez.
Tara Duncan fait partie des anomalies du systĂšme. C’était peut-ĂȘtre une bonne sĂ©rie, Ă  l’origine. Une sĂ©rie sincĂšre dans ses intentions, sincĂšre dans ses messages, sincĂšre dans son envie d’offrir de belles choses Ă  ses lecteurs.
Mais aprĂšs avoir lu un passage pareil, vous comprendrez qu’elle a basculĂ©. Elle a basculĂ© du cĂŽtĂ© du commercial.
SĂ©rieusement

SĂ©rieusement.
Archange a des sƓurs, dont on n’a jamais entendu parler au demeurant, et ce sont elles qui ont montĂ© ce plan, sous prĂ©texte que
 que quoi ?Qu’elles ont vu des films et des sĂ©ries terriennes, sans critiquer leur contenu, sans notion de fiction et de rĂ©alitĂ©ïżœïżœ? Et que c’est trop rigolo, faut trop qu’on dĂ©clenche un conflit interespĂšces tout ça pour mettre le frangin en couple ?? PrĂ©voir des ASSASSINATS pour ça ?
Je ne vais dĂ©jĂ  pas passer sur Ă  quel point c’est d’un sexiste monstrueux de dĂ©terminer que cette idĂ©e d’abruti provient Ă©videmment de ses sƓurs, et non pas de frĂšres qu’il aurait. Ah, les filles et leur envie d’arranger des coups, n’est-ce pas ? Et comme une idĂ©e limitante n’arrive jamais seule, ça essentialise aussi les dĂ©mones, puisqu’une fois de plus, le peu de dĂ©mones qu’on voit sont traitĂ©es comme des idiotes irresponsables. Attendez, il faut vraiment que je rĂ©pĂšte : elles ont vu des films et des sĂ©ries. Et ça leur a fait former des idĂ©es prĂ©conçues sur non seulement comment les humains fonctionnent, mais aussi comment leur propre race fonctionne.
Ce n’est pas la premiĂšre fois que ça arrive, oh non, loin s’en faut. En fait, ce ressort scĂ©naristique de chaque tome de Tara Duncan, selon lequel les personnages des autres planĂštes font ce qu’ils font selon ce qu’ils voient dans des films terriens, c’est
 mais bordel !! Ça n’a jamais Ă©tĂ© pertinent, ça n’a jamais Ă©tĂ© drĂŽle, et ça nous est ressorti Ă  CHAQUE tome, Ă  CHAQUE fois, mais lĂ  en plus t’es en train de me dire que c’était l’élĂ©ment dĂ©clencheur de l’intrigue ?? UN SATELLITE A EXPLOSÉ À CAUSE DE VOS CONNERIES, LES TADIXIENS N’ONT PLUS DE CHEZ-EUX, LEUR VIE EST IRRÉMÉDIABLEMENT CHANGÉE ET C’EST TRAITÉ EN MODE « HAHA TROP GOLRI » ??? MAIS PUTAIN MAIS VOUS ÊTES IRRÉCUPÉRABLES !
Est-ce que je suis seule. Est-ce qu’un personnage va rĂ©agir ? Faire une remarque, quelque chose ?
« — Je suis dĂ©solĂ©, rĂ©pĂ©ta Archange. Toxi a une vision trĂšs romantique des choses (une image apparut Ă  ses cĂŽtĂ©s, une ravissante dĂ©mone aux cheveux roses la salua d’un air mutin puis disparut). Elles allaient me l’avouer juste avant notre mariage afin que je puisse te sauver. Que puis-je te dire de plus Ă  part que j’ai une famille
 compliquĂ©e.
Tara qui sentait l’amusement pĂ©tiller dans son cerveau lui sourit franchement.
— Bienvenue au club, rĂ©pondit-elle. Et crois-moi, Ă  propos de famille compliquĂ©e, je te comprends.
Ils se saluÚrent comme deux adversaires courageux qui se sont mesurés à leur juste valeur. »

 Pas de réaction, donc.
C’était pour le moins inattendu /sarcasme.
Tara se rappelle soudain de l’existence de Robin. Elle demande Ă  la foule si quelqu’un connaĂźt un monsieur X, et un chaman s’approche pour lui transmettre une boule de cristal, oĂč l’image de l’assassin apparaĂźt.
« — Si vous lisez ceci, Tara Duncan, c’est que je suis mort. (enfin une bonne nouvelle.) Donc votre Robin va mourir aussi, d’autant que cela fait deux jours que nous n’avons plus de communication avec AutreMonde et que mes gardes ont dĂ» dĂ©clencher le minuteur qui va tuer Robin M’angil (un coup il l’appelle Robin tout court, l’autre il dit son prĂ©nom et son nom de famille, faut savoir), et quitter la maison. J’ai espionnĂ© les dĂ©mons. Gabriel est le plus dangereux. Moi, Ă  votre place, je mettrais un contrat sur sa tĂȘte. (ç’aurait Ă©tĂ© bienvenu que cette boule de cristal soit transmise un chouĂŻ plus tĂŽt Ă  Tara, non ? Il foutait quoi, ce chaman, de la corde Ă  sauter ?) J’ai Ă©galement laissĂ© un message Ă  votre propos Ă  notre Guilde, avec mon compte rendu, prononcez le mot « concombre » et vous serez bien reçue. (Il lui adressa un clin d’Ɠil, beau joueur.) Bref, voici le plan afin de pĂ©nĂ©trer dans la maison. Soyez prudente. Et ne vous inquiĂ©tez pas pour ma femme et mon fils. Ils sont Ă  l’abri du besoin.
Il sourit Ă  la scoop qui le filmait, puis Ă©teignit l’appareil »
Ouais, Ă  part que t’es crevĂ©. Tu sais, l’argent ça remplace pas un papa absent. Ni un papa mort. Je
 je ne sais mĂȘme pas pourquoi on nous a dit que monsieur X avait une femme et un gosse. Le rĂ©sultat aurait Ă©tĂ© meilleur sans.
Comme madame S.A.M. refuse catĂ©goriquement d’accepter la gravitĂ© des Ă©vĂ©nements pour ce qu’elle est (perso je suis atterrĂ©e devant mon Ă©cran), Tara manque repartir dans son fou rire Ă  cause de l’histoire du concombre. Et puis c’est trop drĂŽle parce que Cal lui montre que woups il a coupĂ© les tresses de Fafnir parce qu’il croyait qu’elle allait mourir et qu’il faudrait les ramener Ă  sa mĂšre (cf chapitre 24).
C’est drîle hein ?
« Tara aurait bien voulu empĂȘcher le gloussement qui montait Ă  sa gorge de sortir, mais Moineau partit d’une crise de fou rire homĂ©rique, vite suivie par
Fabrice. Tara ne put résister.
— Ahhhh ahhhh ahhh, tu as coupĂ© les cheveux de Fafnir ? Sa plus grande fiertĂ©. Elle a mis deux cent cinquante ans Ă  les faire pousser, elle les entretient au moins une heure par semaine ! Qu’est-ce que je raconte, par jour ! Elle va te tuer ! »
Sinon y a un satellite qui a explosé à cause de vous tous, juste comme ça.
« L’opĂ©ration « recollage » eut lieu sous la supervision de Moineau. À la fin, les tresses de Fafnir avaient retrouvĂ© leur place initiale et ne semblaient pas avoir trop souffert de leur bref retrait.
En dépit de cela, la naine grommela beaucoup. Notamment à propos du fait que ses cheveux lui paraissaient bien moins brillants. Pendant tout le reste du voyage, Cal se fit tout petit. »
Un million de Tadixiens sur Autremonde, le traumatisme de plusieurs gĂ©nĂ©rations confondues, la perte d’un satellite pour Autremonde, tellement de bouches Ă  nourrir, un impact socio-culturel Ă©vident, peut-ĂȘtre mĂȘme du rejet, des problĂšmes de xĂ©nophobie ─ thĂšme plutĂŽt latent chez les ministres d’Omois par ailleurs ─, ça va peut-ĂȘtre dĂ©clencher des conflits civils et impacter les populations sur lesquelles Moineau et Tara ont autoritĂ©, et tous ces connards rigolent parce que l’autre s’est fait couper ses tresses. Et personne ne se rend compte de rien. Madame S.A.M. ne se rend compte de rien. On doit rire, lĂ .
Mettez les panneaux « LAUGH », la prochaine fois, parce que je dois avouer que j’ai loupĂ© le signal. Quoique, pas sĂ»re que je me serais exĂ©cutĂ©e, bizarrement.
« Le vaisseau amiral ne pouvait pas se poser dans la capitale, il était bien trop gros. On affréta donc une navette et deux pilotes pour Tara et ses amis.
Le quartier avait Ă©tĂ© Ă©vacuĂ© sur l’ordre de l’ImpĂ©ratrice et le vaisseau se posa dans un grand parc, non sans avoir rasĂ© deux petits immeubles, hĂ©las ! placĂ©s au mauvais endroit. »
Ouais, enfin, vous ĂȘtes pas Ă  ça prĂšs, hein ?
« Tara se prĂ©cipita, suivi du magicgang. Foulant le sol de la planĂšte pour la premiĂšre fois depuis plusieurs jours, elle rĂ©alisa soudain Ă  quel point ses jambes lui paraissaient lourdes aprĂšs avoir vĂ©cu dans un environnement en faible gravitĂ©, mais elle força. D’aprĂšs le message du changelin, il y avait un code. DĂšs qu’elle fut devant la jolie maison privĂ©e jaune et bleue qui abritait le changelin et oĂč Robin Ă©tait cachĂ©, elle tapa la combinaison de chiffres, ce qui lui permit d’accĂ©der au salon, puis au sous-sol sans problĂšme »
Ah oui, c’est vrai, ils vont chercher Robin, qui va peut-ĂȘtre mourir. La narration s’en tamponne tellement le coquillard que j’avais l’impression qu’ils passaient juste faire un tour au marchĂ©. Autant dire que j’ai moyennement peur pour l’elfe, hein. Encore un enjeu scĂ©naristique qui part au vide-ordures.
« Lorsqu’elle ouvrit trĂšs, trĂšs doucement et dĂ©licatement la porte, aprĂšs que Cal eut glissĂ© des senseurs non magiques sous la porte afin d’ĂȘtre sĂ»r qu’il n’y avait pas de piĂšge aussi pour les visiteurs indĂ©sirables, celle-ci dĂ©voila une vision terrible.
Robin, amaigri, rageur, un bandeau sur les yeux et sur la bouche, Ă©tait immobilisĂ© par des chaĂźnes au centre d’une piĂšce ronde. Tout autour de lui, se trouvaient une cinquantaine d’arbalĂštes.
Et les cinquante carreaux, dont les pointes aiguisées de métal luisaient férocement, étaient braqués sur lui.
Le sol tout autour Ă©tait piĂ©gĂ© de lignes lumineuses, prĂȘtes Ă  dĂ©clencher le piĂšge. Impossible de s’approcher. Ils levĂšrent la tĂȘte, mais en l’air aussi, des lignes trĂšs visibles n’attendaient que d’ĂȘtre brisĂ©es afin de libĂ©rer les carreaux d’arbalĂštes.
Peut-ĂȘtre qu’on ne pouvait pas utiliser la magie dans la piĂšce, mais clairement les senseurs Ă©taient magiques.
Ils reculĂšrent et voulurent inspecter le sous-sol.
Sauf qu’il n’y avait pas de sous-sol.
La piÚce était de plain-pied. »
Ah oui dis donc c’est ah lĂ  lĂ  ça a l’air terrible mais comment vont-ils s’en sortir. Hein ? Si, si, je regarde ce qu’il se passe, je vous jure. Non mais je ne suis pas sur mon tĂ©lĂ©phone, je regarde l’heure, c’est tout.
« Fafnir les regarda et soupira.
— Et moi ? Je suis quoi ? fit-elle.
Ils la regardĂšrent avec surprise.
— Euh, tu es une fille, prĂ©cisa Fabrice. Une naine. TrĂšs jolie naine. GuerriĂšre ? Avec de magnifiques tresses rousses.
Fafnir leva ses yeux verts au ciel d’un air impatient.
— Une naine, oui. Qui creuse des tunnels et a donc un

Cal claqua des doigts, un Ă©norme sourire aux lĂšvres.
— Ton pouvoir d’infiltration ! Mais bien sĂ»r ! Il n’implique pas de magie et dĂšs que tu auras posĂ© la main sur Robin, il passera au travers de ses liens !
— Exactement, confirma Fafnir. OK, attendez-moi, je reviens avec le demi-elfe.
Le cƓur serrĂ©, ils la regardĂšrent s’enfoncer dans le sol. Cal rĂ©prima un haut-le-cƓur. Il ne savait pas pourquoi, mais voir la naine s’immiscer dans la pierre ou la terre comme ça le retournait complĂštement. Tara rouvrit la porte tout doucement afin de voir ce qui se passait. »
Vous savez, il y a une satisfaction Ă  voir les personnages proches les uns des autres avoir des scĂšnes en Ă©cho.
Du genre, Lisbeth et Tara, qu’on a beaucoup vu interagir pendant le tome, et qui auraient pu sauver le vaisseau de l’implosion de Tadix ensemble.
Ou, par exemple, Cal et Robin qui sont en rivalitĂ© tout le tome durant pour le cƓur de Tara (et ont leur scĂšne individuelle oĂč ils travaillent ensemble en dĂ©but du tome), auraient pu avoir un payoff ici, si Cal avait sauvĂ© Robin.
Mais lĂ , c’est Fafnir qui sauve Robin. Est-ce que la naine a Ă©tĂ© particuliĂšrement impliquĂ©e dans le tome ? Est-ce qu’on a vu l’elfe et la naine interagir ? MisĂšre, bien sĂ»r que non. DeuxiĂšme pĂ©tard mouillĂ© du chapitre. Joli feu d’artifice, sans son ni lumiĂšre.
Robin est sauvĂ© de façon monstrueusement facile, tout ce beau-monde est tĂ©lĂ©portĂ© vers le palais d’Omois.
« Mara Ă©tait descendue avec une autre navette et se trouvait dĂ©jĂ  lĂ . La jeune fille Ă©vitait le regard de Cal. Elle Ă©tait parfaitement consciente d’avoir complĂštement vrillĂ© et ne savait pas trĂšs bien comment s’en sortir. Cal la toisa sans animositĂ© mais avec une certaine prudence. Elle allait en baver un peu avant qu’il ne lui pardonne. Tara, elle, trop occupĂ©e par Robin, la salua d’un baiser amical. Elle ne lui en voulait pas. L’amour faisait faire des tas de bĂȘtises, depuis que l’humanitĂ© existait. »

 Ouais. Je peux mĂȘme pas dire que je suis surprise, vu tout ce qu’on a vu des scĂšnes d’avant. Tout ce que j’ai Ă  dire, c’est que les Tadixiens mĂ©ritaient mieux. Je suis prĂȘte Ă  parier qu’ils ont Ă©tĂ© ouvertement critiquĂ©s par les personnages et Tara dans ce tome tout ça pour que madame S.A.M. n’ait pas Ă  justifier de l’indiffĂ©rence totale des personnages face Ă  l’implosion de leur satellite.
Alors que Robin est confiĂ© aux soins d’un chaman, une information leur parvient sous forme d’image holographique.
« — Par la barbe de mes ancĂȘtres ! souffla Fafnir, mĂ©dusĂ©e. Mais qu’est-ce que c’est que ça ?
— Ça, grogna Cal, le cƓur battant Ă  toute vitesse, ce sont les dĂ©mons. Ils sont revenus !
Mais Archange n’était pas exactement tout seul. Les rapports paniques et les images spatiales montraient toutes la mĂȘme chose.
À prĂ©sent, ils savaient ce que les dĂ©mons avaient fait dans l’espace avec les vaisseaux manquants. Ils avaient montĂ© des sortes de Portes de transfert gĂ©antes, capables de faire passer tout ce qu’ils voulaient d’un univers Ă  l’autre.
Car lĂ  oĂč il y avait quatre planĂštes gravitant autour des deux soleils d’AutreMonde, il y en avait dorĂ©navant six de plus.
Archange venait d’accomplir le plus grand exploit technologique et magique jamais rĂ©alisĂ©. Il avait importĂ© ses peuples dans l’univers de Tara. (d’oĂč ça sort ? Pfffffrt !)
Y compris la fameuse planĂšte de Bendruc le Hideux et ses copains. Qui n’allaient pas ĂȘtre contents.
— Ben ça, murmura Cal d’une voix mal assurĂ©e, lĂ  oĂč moi je gare mon tapis de course super-profilĂ©, lui il gare ses six planĂštes. Je vais avoir du mal Ă  le challenger, ce gars-là

Tara glissa ses doigts dans les siens, effrayée.
Il n’y avait plus qu’une seule issue à ce geste fou.
La guerre des Mondes venait de commencer

Fin. »
Et voilĂ .
VoilĂ .
On a fini.
Je me sens
 un peu vide. Bon, ça doit peut-ĂȘtre venir du fait que j’ai quelque peu accĂ©lĂ©rĂ© le rythme de lecture sur la fin, c’est mĂȘme un miracle que tout ceci vous parvienne en 2024. Mais la fin Ă©tait hĂątive, et bien sĂ»r, n’a pas vraiment permis de tout conclure proprement.
Si on y rĂ©flĂ©chit, il y a une quantitĂ© de promesses du tome que celui-ci n’a pas remplies.
- À part pour un personnage, qui est mort, nous n’avons pas rencontrĂ© de changelins, qui Ă©taient pourtant teasĂ©s pendant toute la premiĂšre partie de l’histoire.
- La question du mariage de Tara n’a pas rĂ©ellement eu d’impact ou de conclusion, alors que c’est la premiĂšre chose qui a Ă©tĂ© abordĂ©e dans son chapitre d’introduction, et qu’on aurait pu supposer que ce serait son leitmotif du tome.
- Les objets dĂ©moniaques, la Lance et l’Armure, que Tara est partie rĂ©cupĂ©rer et qu’elle a placĂ©s sous sa protection, Ă  part pour un ou deux vagues sursauts d’inquiĂ©tude ici et lĂ , n’ont pas Ă©tĂ© utiles.
- La question de l’assassinat a Ă©tĂ© dissĂ©minĂ©e au point de perdre son sens au dĂ©tour des chapitres. Elle ne nouait rien ensemble, et la rĂ©vĂ©lation sur qui Ă©tait Ă  son origine Ă©tait ridicule.
- On ne va parler ni de Magister, ni de Selenba, ni de Dragosh. Leur prĂ©sence Ă©tait trop appuyĂ©e pour ĂȘtre des camĂ©os, mais ils n’ont servi Ă  rien ultimement. Pareil pour Various. Pareil pour Mourmur. À quoi bon entraĂźner autant de personnages dans ce tome si c’était pour les faire disparaĂźtre sans leur donner de rĂŽle Ă  jouer ?
- Enfin, et surtout : Dragons contre dĂ©mons ? SĂ©rieusement ? Ce tome n’a pas vu de conflit entre ces deux espĂšces. Je suis formelle, l’opposition de ces deux peuples n’était pas un thĂšme dans l’histoire. La rivalitĂ© entre Chem et Archange pour la main de Tara n’a pas Ă©tĂ© une question. Les dragons en eux-mĂȘmes n’étaient mĂȘme pas prĂ©sents dans le thĂšme de l’histoire. Enfin, je serais bien en difficultĂ© si je devais trouver le thĂšme de cette histoire.
Ma lecture n’a pas Ă©tĂ© semĂ©e que de mauvaises choses. J’ai apprĂ©ciĂ© des passages, qui ont offert le divertissement que je voulais en commençant ce Hateread. Mais lire l’ensemble en critiquant Ă  la va-vite, Ă  la maniĂšre de Plm, donne vraiment cette rĂ©alisation. Un peu une recette de pourquoi Tara Duncan n’est pas une bonne sĂ©rie. Et aussi une recette de pourquoi ça marche quand mĂȘme.
C’est donc la fin. On en a terminĂ©. Pour ne pas abandonner le navire sur une note trop abrupte, j’envisage de faire un dernier post au sujet de ce tome : le top 10 des personnages de fond que j’ai prĂ©fĂ©rĂ©s dans Dragons et dĂ©mons. La quatriĂšme place va vous Ă©tonner.
DĂ©solĂ©e, je pense renoncer Ă  mon idĂ©e de rĂ©Ă©crire le chapitre 7. Un peu la flemme de mettre de mon Ă©criture dans un univers pareil. De la mĂȘme maniĂšre, mĂȘme si l’idĂ©e Ă©tait un peu drĂŽle, je ne me vois pas faire un post de lecture des notes du tome. Un peu compliquĂ© Ă  envisager.
J’espĂšre que vous avez trouvĂ© votre compte dans cette critique malgrĂ© tout. N’hĂ©sitez pas Ă  en parler, vous ĂȘtes dĂ©sormais libres de tout me spoiler, tome 11, tome 12, je n’en ai plus rien Ă  faire !
J’ai encore des projets pour ce blog, si ça vous intĂ©resse.
En attendant, je vous salue. Et que l’annĂ©e 2025 se passe bien pour vous !
DĂ©ambib
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shardofroses · 10 months ago
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Shard of Roses - Contexte
Dans un Londres fantasmĂ©, jeunes femmes et jeunes hommes tentent de faire leur place au sein d’une sociĂ©tĂ© stricte et de valeurs morales puritaines. Les rĂšgles des uns ne sont pas les rĂšgles des autres, et la sociĂ©tĂ© n’est pas prĂȘte d’évoluer de ce cĂŽtĂ© lĂ . Chacun doit s’y plier, ou apprendre Ă  les contourner en Ă©tant plus malin qu’elles. Une tĂąche plus facile pour certains que pour d’autres.
Londres !
VoilĂ  notre vĂ©ritable protagoniste. La ville n’est pas seulement le cƓur du Royaume-Uni, elle est le cƓur du monde, elle et sa bonne sociĂ©tĂ©, si bien Ă©duquĂ©e que tous les autres pays l’envient ! Et ils sont nombreux Ă  venir jouer le jeu du mariage, Ă  venir se plier Ă  cette dĂ©licieuse conquĂȘte d’une main sur laquelle glisser une bague. Des Princes Ă©trangers aux grands bourgeois, ne soyez pas Ă©tonnĂ©s de les voir dĂ©barquer pour se marier ou marier leurs enfants, car Londres et sa RoyautĂ© irradient et fascinent jusqu’à l’autre bout du monde !
La grande citĂ© britannique vit au rythme de sa haute sociĂ©tĂ©, vibrante et florissante lorsque celle-ci revient l’habiter, plus calme et morne le reste de l’annĂ©e. Cette haute sociĂ©tĂ© qui ramĂšne dans son sillage toute une population, travaillant pour elle et avec elle. Et si c’est Ă  l’appel du Premier Ministre qu’elle revient, et ce afin d’accomplir ses devoirs politiques, le cƓur de l’agitation qui s’empare de la ville est tout autre.
Le mariage !
Car qui n’est pas concernĂ© ? Que vous soyez parent ou cĂ©libataire, tĂŽt ou tard, vous devrez vous en inquiĂ©tez. Une inquiĂ©tude majeure pour les jeunes filles pour qui le temps est comptĂ© et qui ne peuvent pas se permettre de dĂ©pendre de leur famille, une nĂ©cessitĂ© pour tous. Il faut se marier, trouver chaussure Ă  son pied, mais pas n’importe quelle chaussure ! Une chaussure qui vous permettra de parcourir le chemin de la vie sans vous donner d’ampoules et sans mauvaises surprises. Et si la chaussure se rĂ©vĂ©lait de moins bonne qualitĂ© que prĂ©vu et que le talon se cassait en cours de route ? Cela serait fort fĂącheux, n’est-ce pas ?
MĂȘme la Reine s’en mĂȘle, vĂ©rifiant que toutes les demoiselles sous sa protection soient honnĂȘtes et bien chaussĂ©es, poussant ces messieurs Ă  s’engager et Ă  se montrer respectable. Elle s’assure que les rouages qui font fonctionner cette sociĂ©tĂ© continuent de tourner. Et le mariage est loin d’ĂȘtre une question superficielle, mĂȘme si les mondanitĂ©s le laissent parfois croire.
Mais elle n’est pas la seule. Quelqu’un, quelque part, sous couvert d'anonymat, vous observe et s’amuse Ă  raconter vos rĂ©ussites, et surtout vos Ă©checs. Lady Whistledown voit et sait presque tout, alors gare Ă  vous et Ă  vos choix. N’oubliez pas les rĂšgles, car elle n’oubliera pas de vous le faire remarquer. Et Lady Whistledown n’est sĂ»re que d’une chose : mĂȘme les plus belles roses ont des Ă©pines...
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davidheulin · 6 months ago
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Mon livre de la nature
Aujourd'hui, j'ai dĂ©cidĂ© d'ouvrir une nouvelle page de mon livre de la nature et de vous en offrir quelques lignes. Enfant, je passais des heures en forĂȘt, Ă  jouer Ă  cache-cache, Ă  construire des cabanes avec mes amis, entourĂ© par la magie des arbres et du chant du vent. Aujourd'hui, ce lien profond avec la nature me rappelle Ă  elle. Je me suis promis de rouvrir cet ouvrage ancien et d'en partager les secrets avec vous.
Le jour s’annonce radieux, baignĂ© par une douce lumiĂšre dorĂ©e. Mon affĂ»t est installĂ© Ă  quelques centaines de mĂštres d'un point d’eau oĂč les animaux sauvages viennent souvent se dĂ©saltĂ©rer. Depuis plusieurs semaines, je parcours cette forĂȘt avec une curiositĂ© presque enfantine, tentant de dĂ©crypter les traces laissĂ©es par ses habitants : empreintes furtives, souilles humides, Ă©corces grattĂ©es... Je ne suis qu'un humble observateur, un apprenti face aux mystĂšres de ce royaume, mais peu Ă  peu, je me fonds dans leur monde, apprenant Ă  respecter leurs lois silencieuses.
Le vent souffle dans la bonne direction, me protégeant de leur flair redoutable. Une biche ou un cerf pourraient me percevoir à plus de 300 mÚtres si je ne fais pas attention. Pas de parfum, pas de faux pas, juste la discrétion absolue. Les minutes passent, puis soudain, le silence se brise : le brame majestueux du cerf résonne dans l'air. Ils sont deux, quelque part entre les arbres. Je perçois le craquement des branches sous leurs sabots, mais aucun d'eux ne se montre.
La pluie, douce et imprĂ©visible, fait son apparition, devançant l’ami qui devait me rejoindre. Deux heures que je guette, immobile. Mon compagnon finit par arriver, et ensemble, nous partageons ce moment sous les larmes du ciel. Le brame s'estompe, laissant place Ă  une inquiĂ©tude silencieuse. MalgrĂ© nos vĂȘtements trempĂ©s, notre patience nous habite encore, car la forĂȘt enseigne Ă  attendre.
Nous dĂ©cidons de changer d’endroit avant que la nuit ne vienne tout effacer. Et puis, dans un souffle, l’espoir renaĂźt : un chevreuil et un brocard surgissent, espiĂšgles et gracieux, jouant dans l'ombre des arbres. Mais toujours pas de roi en vue. DerriĂšre nous, des biches profitent des jeunes pousses, reprenant des forces pour les jours Ă  venir.
Je ne veux pas refermer cette page du 8 septembre sans avoir vu le roi de la forĂȘt. Notre dĂ©termination finit par ĂȘtre rĂ©compensĂ©e. Une biche apparaĂźt enfin, et dans son sillage, il est lĂ ... majestueux, fier, guidĂ© par l'instinct qui le pousse Ă  suivre sa future reine. Nos cƓurs battent Ă  l’unisson, comme ceux d'enfants fascinĂ©s par ce spectacle offert par la nature.
Nous les observons s’enfoncer dans le bois, prĂ©servant leur mystĂšre, leur libertĂ©. Ce royaume n'est pas le nĂŽtre, et nous respectons le rythme de la forĂȘt, son souffle, ses sonoritĂ©s, ses joutes et ses jeux. Nous quittons les lieux en silence, reconnaissants pour cette parenthĂšse d’émerveillement qui, dans quelques mois, portera de nouveaux fruits.
Merci, Ă  toi, nature et Tony Tranel
#cerf #normandietourisme #normandie #seinemaritime #seinemaritimetourisme #seinemaritimenormandie #franquevillesaintpierre #biche #nature #naturephotography #officenationaldesforets
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ousontlesfemmes · 7 months ago
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Lady Jane Grey (1537-1554)
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Si vous suivez l’actualitĂ© des sĂ©ries, vous aurez vu passer les news sur la sĂ©rie My Lady Jane, adaptation du roman Ă©ponyme de Jodi Meadows, Brodi Ashton et Cynthia Hand. Mais la vraie Jane Grey a eu un destin plus tragique : on ne l’appelle pas pour rien « La reine des neuf jours »
Ou celle qui n’a rĂ©gnĂ© que neuf jours sur l’Angleterre.
Si je vous demande de me donner des noms de monarques sous la dynastie des Tudors, vous allez me dire Henry VIII et Elizabeth I. Les plus historiophiles me diront : Henry VII, Henry VIII, Edward VII, Mary I et Elizabeth I.
Vous en avez oublié un.
Vous avez oublié Lady Jane Grey.
Figure relativement connue en Angleterre, inconnue au bataillon en France, l’histoire de Jane est une vĂ©ritable tragĂ©die shakespearienne.
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Jane est le premier enfant et la premiĂšre fille de Henry Grey, Duc de Suffolk (1517-1554) et de Lady Frances Brandon (1517-1559).
Elle descend de la vieille noblesse anglaise par son pĂšre.
Sa mĂšre, quant Ă  elle, est la fille de Charles Brandon (C. 1484-1545) qui a Ă©tĂ© un ami proche d’Henry VIII (1491-1547) et de Marie Tudor (1496-1533), la sƓur d’Henry, laquelle mĂ©riterait elle aussi son petit article.
Notre Jane est donc une petite-niùce du roi d’Angleterre et une cousine des futurs Edward VI, Mary I et Elizabeth I.
Elle naĂźt vers 1537 Ă  Bradgate, non loin de Leicester.
Jane s’avĂšre ĂȘtre une enfant prĂ©coce, scolaire, qui aime les Ă©tudes. Elle est Ă©levĂ©e dans la foi protestante. Vers ses 10 ans, elle est confiĂ©e Ă  la reine Catherine Parr (1512-1548), la veuve d’Henry VIII, laquelle s’occupe dĂ©jĂ  de l’éducation de sa belle fille, la future Elizabeth I (1533-1603), pour laquelle elle a une profonde affection.
L’enfance de Jane n’est guĂšre heureuse : sa mĂšre est une mĂšre abusive et maltraitante. Elle l’insulte, la rabaisse, la frappe, pensant ainsi l’endurcir car sa fille, de nature timide et soumise, l’irrite. Ainsi, malgrĂ© ses capacitĂ©s, la jeune fille se croit idiote et surtout indigne de ses parents, comme elle le confiera Ă  Roger Ascham (1515-1568), le prĂ©cepteur qu’elle partage avec Elizabeth :
« Quand je me trouve en prĂ©sence de mon pĂšre ou de ma mĂšre, si je parle, me tais, m’assois, suis debout, pars, mange, bois, me rĂ©jouis ou m’attriste, couds, joue, danse, fais n’importe quelle chose, il faut que je l’entreprenne comme si la tĂąche Ă©tait d’une importance infinie et que je l’achĂšve Ă  la perfection avec laquelle Dieu a crĂ©Ă© le monde ; sinon, ils me raillent sans merci, ils me menacent cruellement, parfois par la force
 pour que je me croie ĂȘtre en enfer. »
Sous l’égide de Catherine Parr, Jane est plus heureuse et reçoit enfin l’affection dont elle a tant besoin.
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HĂ©las, ces jours heureux ne durent pas et un an aprĂšs son entrĂ©e dans la maison de Catherine, Jane doit lui dire adieu : en effet, la reine douairiĂšre, qui s’était remariĂ©e Ă  Thomas Seymour, l’oncle d’Edward VII, meurt en mettant au monde son premiĂšre enfant, une petite Mary, dont on perd la trace aprĂšs sa deuxiĂšme annĂ©e de vie. AgĂ©e de 11 ans, Jane sera le « chief mourner » lors des funĂ©railles : c’est elle qui veillera le corps. Thomas, lui, sera arrĂȘtĂ© et exĂ©cutĂ© pour trahison.
Jane rentre donc Ă  Bradgate pour y poursuivre sa vie.
On commence Ă  envisager son mariage : Thomas Seymour, du temps oĂč il vivait encore, avait suggĂ©rĂ© qu’elle Ă©pouse son neveu ! Il semble l’avoir tenue en haute estime : lui proposer la main du roi, dire qu’elle pouvait rester chez lui aprĂšs le dĂ©cĂšs de Catherine, ce qui a Ă©tĂ© annulĂ© suite Ă  son arrestation

Jane, elle, aimerait bien Ă©pouser Edward Seymour (1539-1621), le neveu de Thomas, ce qui ne se fera pas et l’homme Ă©pousera, plus tard
 Catherine, la plus jeune sƓur de Jane !
Frances, la mÚre de Jane, décide de lui faire épouser Guilford Dudley (1535-1554), pour le plus grand effroi de sa fille qui déteste cette famille. Une bonne petite rouste et le mariage est célébré le 25 mai 1553.
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Sinon, au gouvernement, on se pisse dessus : Edward, le jeune roi, est Ă  l’agonie, rongĂ© par la tuberculose. Il n’est pas mariĂ©, il n’a pas d’enfants et selon l’acte de succession instaurĂ© par son pĂšre, s’il meut sans hĂ©ritier, la couronne revient Ă  l’aĂźnĂ© de ses sƓurs : Mary (1516-1558).
Le souci, c’est que Mary est
 catholique !
Pour vous la faire courte parce que l’histoire religieuse sous Henry VIII est un bordel !
Quand Henry VIII accĂšde au trĂŽne Ă  18 ans, l’Angleterre est catholique. Henry est pieux, il dĂ©fend la foi chrĂ©tienne, il rĂ©dige des Ă©crits contre l’hĂ©rĂ©sie, tant est si bien que le pape le considĂšre comme dĂ©fenseur de la Foi, ce qui est un titre qui pĂšte sa mĂšre quand vous ĂȘtes croyant.
Henry est mariĂ© Ă  Catherine d’Aragon (1485-1536), la veuve de son frĂšre Arthur, et contrairement Ă  ce que l’on pourrait penser, Henry ne l’épouse pas tant pour conserver l’alliance entre son pays et les royaumes de Castille et d’Aragon mais parce qu’il est sincĂšrement amoureux ! Le problĂšme, c’est que des six grossesses qu’ils ont, seuls deux enfants sont nĂ©s : le petit Henry, mort Ă  52 jours de vie et Mary.
Ce qui fait qu’Henry n’a pas d’hĂ©ritier mĂąle alors qu’il est la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration des Tudor, son pĂšre ayant gagnĂ© la couronne lors de la guerre des Deux Roses qui a mis fin au conflit entre les Lancastre et les York. (Je vous la fais courte, ça aussi, c’est un bordel!). Ca la fout mal.
Selon la Bible, on n’a pas le droit d’épouser la veuve de son frĂšre, sinon on est condamnĂ© Ă  ne pas avoir d’enfants. Sauf si le mariage n’a pas Ă©tĂ© consommé : lĂ , le frĂšre doit prendre sa belle-sƓur pour femme. Catherine soutient et soutiendra jusqu’à sa mort qu’elle est arrivĂ©e vierge dans les bras d’Henry.
Sauf que pour Henry, l’absence d’enfant, il la traduit par l’absence de fils vivant, surtout que la belle Anne Boleyn (c.1501-1536) commence Ă  lui faire de l’oeil et contrairement Ă  sa sƓur Mary Boleyn (C.1499-1543) qui a Ă©tĂ© la maĂźtresse du roi, elle refuse de coucher avec lui et de n’ĂȘtre qu’une maĂźtresse. La bague au doigt sinon rien !
Henry cherche donc Ă  faire annuler son mariage, le Pape refuse (il kiffe Catherine et il n’a pas envie de se mettre son neveu, Charles Quint (excusez du peu), Ă  dos). Du coup, Henry dit au Pape d’aller se faire voir chez les grecs, il fonde sa propre Ă©glise : l’Anglicanisme, qui est un mĂ©lange entre le catholiscime et le protestantisme, dit qu’il est le chef de l’Église dans son pays, il fait annuler son mariage, il Ă©pouse Anne qui lui donne Elisabeth, avant de la faire exĂ©cuter le 19 mai 1536 pour Ă©pouser, dix jours plus tard, Jane Seymour (c.1508-1537) qui lui donnera enfin le garçon tant espĂ©ré : Edward.
Sauf que pour annuler les mariages, il a fallu reconnaĂźtre qu’ils n’étaient pas lĂ©gaux, donc dire que ses deux filles Ă©taient des bĂątardes.
Vers la fin de sa vie, en signe de rĂ©conciliation, Henry crĂ©e l’acte de succession, mettant ses filles dans la lignĂ©e, si et seulement si leur frĂšre n’a pas d’hĂ©ritier lĂ©gitime.
Ca va, vous suivez toujours ?
Du coup, on est en juin 1553, Edward est en train de mourir, il n’a pas d’enfants et si Mary prend le trĂŽne, elle qui est une catholique convaincue, elle va tout faire pour remettre l’Angleterre dans le giron de Rome et forcĂ©ment, le gouvernement ne veut pas ça.
Edward, Ă©levĂ© en protestant, malgrĂ© l’amour qu’il a pour sa sƓur (et marraine!) ne le veut pas non plus.
Pensant donc protĂ©ger son pays, il dĂ©crĂšte que c’est sa cousine Jane Grey qui est son hĂ©ritiĂšre puisque ses deux sƓurs, Mary et Elizabeth, sont des bĂątardes.
Oui, encore une fois.
Le 06 juillet 1553, Edward meurt et le beau-pĂšre de Jane, John Dudley : le duc de Nothumberland, la proclame reine. Si Jane l’accepte, elle semble le faire avec Ă©normĂ©ment de rĂ©ticence. Elle Ă©lit domicile Ă  la Tour de Londres et refuse que l’on appelle son mari « le roi ». Il sera duc de Clarence, c’est dĂ©jĂ  pas mal.
Evidemment, Mary n’accepte pas la situation, rallie rapidement ses partisans et aux cĂŽtĂ©s d’Elizabeth, elle marche sur Londres pour rĂ©cupĂ©rer son trĂŽne.
Oui, on dirait un Ă©pisode d’House of the Dragon ou de Game of Thrones, c’est normal, George R.R Martin s’est Ă©normĂ©ment inspirĂ© de cette pĂ©riode de l’Histoire pour Ă©crire son banger qu’est « A Song of Ice and Fire », les livres qui ont crĂ©e cet univers.
MalgrĂ© ses tentatives, le duc de Nothumberland ne parvient pas Ă  consolider le pouvoir de Jane et neuf jours aprĂšs son accession au trĂŽne, la voilĂ  dĂ©chue : les partisans de Mary ont rĂ©ussi Ă  la priver de ses droits le 19 juillet 1553, soit 9 jours aprĂšs son arrivĂ©e sur le trĂŽne d’Angleterre puisqu’on ne lui a annoncĂ© tout cela que le 10 juillet.
Mary est Ă  Londres le 03 aoĂ»t et elle reprend sans efforts ce qu’elle considĂšre ĂȘtre son droit.
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Le 12 novembre 1553, un procĂšs a lieu et Jane est reconnue coupable de haute trahison et condamnĂ©e Ă  mourir « brĂ»lĂ©e vive ou dĂ©capitĂ©e, selon le bon plaisir de la reine ». L’ambassadeur d’Espagne rapporte Ă  Charles Quint, cousin de Mary, que sa vie devrait ĂȘtre Ă©pargnĂ©e. Jane Ă©crit Ă  Mary, s’excuse pour le mal qui lui a Ă©tĂ© causĂ©, lui relate la vĂ©ritĂ© des Ă©vĂ©nements. Dans cette lettre, elle se dĂ©crit comme une femme aimant son Ă©poux. D’ailleurs, Guilford, dans sa cellule, a gravĂ© le prĂ©nom de Jane. Est-ce pour elle ou en hommage Ă  sa mĂšre, seul lui le savait.
A la surprise gĂ©nĂ©rale, Mary se montre Ă©tonnamment bienveillante : elle refuse de punir Jane ! Elle a bien compris que cette pauvre adolescente de 16 ans n’a Ă©tĂ© qu’un pion sur l’échiquier politique des plus grands. Si elle la garde enfermĂ©e, elle refuse de faire exĂ©cuter la jeune fille.
HĂ©las pour Jane, les conseillers de Mary la pressent : son choix est beau, il est noble mais Jane demeure, malgrĂ© elle, un point de ralliement pour les protestants. De plus, la rĂ©bellion de Sir Thomas Wyatt en 1554 prĂ©cipite la fin de Jane : Thomas Wyatt voulait renverser Mary, catholique, pour mettre sa sƓur Elizabeth sur le trĂŽne car protestante. Lors de son exĂ©cution, Wyatt dĂ©mentira la participation de la princesse dans ce complot.
La mort dans l’ñme, Mary doit se rĂ©soudre Ă  signer les arrĂȘts de mort de Jane et de Guilford.
Le 12 fĂ©vrier 1554, Guilford est dĂ©capitĂ© Ă  la hache. On dit qu’il a fait face Ă  son destin avec courage. De sa fenĂȘtre, Jane aurait murmuré : « Oh, Guilford, Guilford ! ».
Le mĂȘme jour, Jane monte sur l’échafaud.
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Mary demande Ă  ce que l’exĂ©cution ait lieu Ă  Tower Green, une pelouse de la Tour de Londres, loin des yeux curieux, afin qu’elle soit exĂ©cutĂ©e en petit comitĂ©, un honneur gĂ©nĂ©ralement rĂ©servĂ© aux personnes de sang royal.
Jane prononce ces quelques mots :
« Gens de bien, je viens ici pour mourir, condamnĂ©e par la loi au mĂȘme lot. L’acte contre la majestĂ© Ă©tait illĂ©gitime, comme ma participation : mais ce jour, pour autant que je l’aie dĂ©sirĂ© et en aie ambitionnĂ© l’achĂšvement, j’en lave les mains, devant Dieu et devant vous, bons chrĂ©tiens. »
Elle rĂ©cite ensuite Miserere mei Deus (psaume 50) en anglais. John Feckenham, un chapelain catholique, lequel n’a pas pu la convertir Ă  la foi de la reine, reste Ă  ses cĂŽtĂ©s.
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C’est elle qui s’agenouille, qui se bande les yeux mais alors qu’elle cherche, en vain, le billot du bout des doigts, elle panique : elle craint de mourir sans dignitĂ© et s’exclame « Que dois-je faire ? OĂč est-il ? ». Une Ăąme charitable mĂšne son bras et le bourreau l’exĂ©cute sans heurt.
Jane et Guilford reposent en paix, cĂŽte Ă  cĂŽte, dans la chapelle de Saint Peter ad Vincula.
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Le pÚre de Jane, Henry, est exécuté onze jours plus tard, le 23 février 1554.
Frances, sa mĂšre, vivra dans la pauvretĂ© sous le rĂšgne de Mary. La reine se montre magnanime, mĂȘme si elle reste mĂ©fiante, la laisse vivre Ă  Richmond et engage Ă  son service ses deux filles survivantes, Mary et Catherine, comme dames d’honneur.
Le pĂšre et les frĂšres de Guilford demeureront emprisonnĂ©s mais Mary leur pardonnera. Robert, l’un des frĂšres de Guilford, sera libĂ©rĂ© et sera le grand ami (voire le grand amour) d’Elizabeth I.
Jane, quant Ă  elle, survit dans les mĂ©moires surtout grĂące Ă  la sĂ©rie My Lady Jane qui vient de sortir et avec le film Lady Jane de 1986 oĂč son rĂŽle est tenu par nulle autre qu’Helaena Boham Carter.
– Marina Ka-Fai
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Jane, tu peux aller regarder ces sources :
Jane Grey : Ă©pisode de l’histoire d’Angleterre. Tome 1 d’Alphonse Brot
Nine Days Queen of England de Faith Cook
Lady Jane Grey : A Tudor Mystery d’ Eric Ives
Lady Jane Grey: Nine Days Queen, d’Alison Plowden,
Sovereign Ladies : Sex, Sacrifice, and Power. The Six Reigning Queens of England de Maureen Waller, ;
Children of England: The Heirs of King Henry VIII d’Alison Weir
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secretsdeblackthornhall · 1 year ago
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De Julian Ă  Kieran
CORRESPONDANCE PRIVÉE : TOUTE DIVULGATION ENTRAINERA LA PEINE DE MORT
De la part de : Julian Blackthorn de Blackthorn Hall
A l’attention de : Kieran, Roi de la Cour des TĂ©nĂšbres
Eh bien nous sommes revenus de la Cour des LumiĂšres. Bonne nouvelle : nous avons la pelle Ă  poisson. Mauvaise nouvelle : nous n’avons pas appris grand-chose et nous avons Ă©veillĂ© beaucoup de soupçons. Mais je serai ravi de te raconter le dĂ©roulĂ© des Ă©vĂ©nements, en espĂ©rant que ça te soit utile. J’espĂšre aussi que tu considĂšreras que c’est un Ă©change Ă©quitable contre la faveur que tu dois maintenant Ă  un phouka. (Je suis quasiment certain que cette faveur impliquera de te demander d’acheter un chapeau.)
Nous Ă©tions assez nerveux Ă  l’idĂ©e d’y aller, mĂȘme avec l’invitation d’Adaon : la derniĂšre fois que nous Ă©tions dans le Royaume des FĂ©es, ça ne s’était pas bien passĂ©. Tout n’était que fumĂ©e grise, neige, phalĂšnes et terres qui dĂ©pĂ©rissaient. Tout ça semble ĂȘtre du passĂ© maintenant, le Royaume a de nouveau l’air en pleine santĂ©. C’était l’automne lĂ -bas, et le sol Ă©tait recouvert de feuilles, toutes rouges et dorĂ©es.
Bref, nous avons suivi les instructions d’Adaon et sommes entrĂ©s dans le Royaume par un vieux tertre dans le parc de Primrose Hill. Nous nous sommes retrouvĂ©s dans une clairiĂšre oĂč deux immenses portes en bois Ă©mergeaient du sol. Et Adaon Ă©tait lĂ  pour nous accueillir, ce qui Ă©tait sympathique de sa part.
Mais il n’avait pas du tout l’air content. Il s’est prĂ©cipitĂ© vers nous et nous a avouĂ© qu’il avait dĂ» dire Ă  la Reine que nous venions.
- Il ne se passe pas grand-chose sous son toit, a-t-il ajoutĂ©, dont elle n’a pas connaissance. C’est pour cette raison qu’elle a la main mise sur le pouvoir depuis tout ce temps, en partie.
Il avait un regard si misĂ©rable qu’Emma lui a assurĂ© que tout allait bien et que nous ne faisions rien que la Reine dĂ©sapprouverait, ni mĂȘme dont elle se soucierait. Il a vaguement secouĂ© la tĂȘte :
- L’on ne sait jamais ce dont Sa MajestĂ© se souciera. Ni ce qu’elle dĂ©sapprouvera. Elle m’a priĂ© de vous conduire tous les deux dans la salle du trĂŽne dĂšs votre arrivĂ©e, et c’est donc ce que je dois faire.
LĂ , j’ai commencĂ© Ă  ĂȘtre un peu plus inquiet. J’ai rappelĂ© Ă  Adaon qu’il avait garanti notre sĂ©curitĂ©. Il a rĂ©pondu :
- Selon les lois de l’hospitalitĂ©, sans parler des Accords, elle ne peut pas vous faire de mal ni vous retenir contre votre grĂ©, si votre but est vertueux.
Mais il a de nouveau secouĂ© la tĂȘte.
- Laisse-moi deviner, ai-je lancé. La Reine seule a le pouvoir de déterminer si notre but est vertueux ou non.
Adaon a esquissé un faible sourire.
- Exactement.
Mais il nous a conduit vers la salle du trĂŽne.
Le thĂšme de l’automne Ă©tait tout aussi prĂ©sent dans cette salle que dans la clairiĂšre. MĂȘme davantage. Mais ce n’était pas par rapport Ă  la fin de la pĂ©riode de vĂ©gĂ©tation, ni Ă  la tristesse que l’étĂ© soit fini. C’était plutĂŽt comme une cĂ©lĂ©bration des rĂ©coltes. Ce que je veux dire, c’est qu’il y avait des cornes d’abondance dĂ©bordant de calebasses, de pommes, de poires, d’épis de maĂŻs. Il y avait des ballots de foin, ce qui est assez drĂŽle parce que personne dans cette salle du trĂŽne n’a jamais fait de ballots de foin, crois-moi. Des pixies avec des ailes de papillon ardentes faisaient le tour du plafond.
La Reine Ă©tait, sans surprise, sur son trĂŽne. Elle portait une robe qui Ă©tait faite entiĂšrement, je te le jure, de scarabĂ©es d’un vert Ă©tincelant cousus ensemble. Ses cheveux encadraient son visage comme une explosion de flammes rouge dorĂ©. Elle n’a plus l’air chĂ©tif et dĂ©charnĂ©, tel que la derniĂšre fois que nous l’avions vue, et elle semblait irradier un pouvoir qui lui manquait avant.
Il y avait les groupes d’elfes habituels dispersĂ©s dans la salle – des courtisans, je suppose – commĂ©rant, gloussant, assis avec indĂ©cence. Donc tout paraissait normal de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Ils nous ont Ă  peine adressĂ© un regard. Ils ont simplement tendu le cou, compris que nous n’étions pas intĂ©ressants et repris leur flĂąnerie.
Je m’attendais Ă  ce que la Reine se mette tout de suite Ă  nous insulter, mais elle Ă©tait en rĂ©alitĂ© assez cordiale. Pas chaleureuse. Mais pas hostile non plus. Évidemment elle a voulu que nous la complimentions pour la dĂ©coration d’abord. Elle a dĂ©signĂ© la salle du trĂŽne d’un grand geste de la main et entamĂ© la conversation :
- Vous avez choisi une charmante saison pour venir nous rendre visite.
- C’est plus fun que la derniĂšre fois, a remarquĂ© Emma.
- Et pourtant, vous avez choisi de revenir, a commentĂ© la Reine comme si ça la rĂ©jouissait, malgré  l’absence de fun lors de notre derniĂšre rencontre.
- Nous n’avions pas vu notre ami Adaon depuis longtemps, ai-je dĂ©clarĂ©. Le plaisir de sa compagnie nous manquait.
- Si telles sont vos paroles, a répliqué la Reine.
Je suppose que ça se traduit par « C’est clairement des conneries ».
- Comme vous vous en doutez certainement, je ne suis pas sans savoir que votre frĂšre est le consort du Roi de la Cour des TĂ©nĂšbres.
- Seulement l’un de ses consorts, a corrigĂ© Emma.
La Reine l’a ignorĂ©e.
- AssurĂ©ment, vous avez anticipĂ© que je vous soupçonnerais d’espionnage.
- Nous ne sommes pas ici pour le Roi de la Cour des TĂ©nĂšbres, ai-je dĂ©clarĂ©, mais plutĂŽt pour nos intĂ©rĂȘts Ă  la Cour des LumiĂšres. Notre famille est en effet liĂ©e Ă  la Cour des LumiĂšres de plusieurs maniĂšres. Comme vous le savez.
La Reine m’a Ă©galement ignorĂ©.
- Votre meilleure dĂ©fense, selon moi, est qu’il est si Ă©vident que l’on vous choisisse comme espions, que certainement Kieran Kingson (je pense que c’était censĂ© ĂȘtre une insulte envers toi, ou moi, ou nous deux) ferait un choix plus rĂ©flĂ©chi.
- C’est bien vrai, est intervenue Emma.
- Eh bien, a lùché la Reine. Racontez-moi une fable. Quelle est la raison de votre venue ?
J’ai pensĂ© que nous n’avions rien Ă  perdre avec la vĂ©ritĂ© – nous ne faisions vraiment rien dont la Reine aurait dĂ» se soucier. Alors je lui ai racontĂ© toute l’histoire : nous avons hĂ©ritĂ© d’une maison Ă  Londres, la maison est maudite, nous voulons rompre la malĂ©diction. J’ai insistĂ© sur le fait que ni la maison ni la malĂ©diction n’étaient liĂ©es au Petit Peuple. (Je n’ai pas mentionnĂ© Round Tom, puisque j’ai pensĂ© que ça nous Ă©loignerait du sujet principal.)
Pour rompre la malĂ©diction, nous devons (entre autres choses) obtenir cette pelle Ă  poisson. Nous avons appris qu’elle Ă©tait ou avait Ă©tĂ© la propriĂ©tĂ© de Socks MacPherson le phouka. Nous sommes venus nĂ©gocier avec lui pour la rĂ©cupĂ©rer, et nous nous sommes arrangĂ©s avec Adaon pour recevoir une invitation parce que nous n’avions aucun moyen de contacter MacPherson directement.
- Tout ce que nous voulons, a continuĂ© Emma, c’est faire du troc avec MacPherson pour rĂ©cupĂ©rer la pelle Ă  poisson. Nous pouvons faire ça juste ici, dans la salle du trĂŽne, si l’on peut le faire appeler.
La Reine a semblĂ© trĂšs intĂ©ressĂ©e tout d’un coup :
- Vous ĂȘtes prĂȘt Ă  rĂ©gler cette affaire ici, sans jamais visiter la Cour Ă  proprement parler ?
J’ai confirmĂ© que nous partagions grandement le dĂ©sir de la Reine que nous ne visitions pas la Cour.
Elle a paru surprise, mais elle a appelĂ© l’un des courtisans et lui a chuchotĂ© quelque chose.
- On enverra chercher le phouka, a-t-elle annoncé. Prince Adaon, quand les Nephilim auront terminé leur négociation avec lui, vous les escorterez dehors et leur donnerez congé.
Adaon a répondu par une révérence.
- Et maintenant, a repris la Reine avec un rapide mouvement des yeux, je vous prie de m’excuser, car je vois que l’on me demande.
Nous nous sommes dĂ©calĂ©s pour la laisser descendre de son trĂŽne. J’ai vu qu’un homme Ă©tait entrĂ©. Je ne l’ai pas reconnu, mais c’était clairement quelqu’un d’important : il Ă©tait vĂȘtu complĂ©tement diffĂ©remment de toutes les autres personnes. Au lieu de la tenue appropriĂ©e pour la Cour, il portait une cape Ă  capuche gris-vert, et son visage Ă©tait dissimulĂ© par un masque en forme de tĂȘte de faucon. Ses vĂȘtements Ă©taient plus appropriĂ©s pour la chasse en forĂȘt que pour autre chose, mais ils Ă©taient parfaitement propres. Je ne savais pas quoi penser de lui. Mais je me suis dit qu’il valait mieux inclure sa description. Tu m’as dit de faire attention Ă  tout ce qui pouvait ĂȘtre nouveau ou discordant, et je ne pouvais pas m’empĂȘcher de penser qu’il l’était.
Nous avons attendu en discutant avec Adaon pendant quelques minutes avant que Socks MacPherson n’arrive. Nous avions dĂ©jĂ  rencontrĂ© quelques phoukas avant – l’un d’entre eux est le portier du MarchĂ© Obscur de Los Angeles, comme tu t’en souviens peut-ĂȘtre – et j’avais pensĂ© que MacPherson serait comme eux, mais non, c’est un type complĂ©tement diffĂ©rent. Il portait un immense chapeau rond en fourrure d’oĂč dĂ©passaient ses oreilles. C’était beaucoup pour un seul chapeau.
Il semblait surpris que la Reine nous ait laissĂ©s seuls. Il a affirmĂ© qu’il Ă©tait dĂ©solĂ© si nous avions Ă©tĂ© tourmentĂ©s outre mesure Ă  cause de lui. Je lui ai prĂ©cisĂ© qu’elle avait probablement eu l’intention de nous surveiller de son regard menaçant mais qu’elle avait dĂ» partir Ă  l’improviste. MacPherson a haussĂ© les Ă©paules :
- Elle croit que tout est un mouvement dans sa partie d’échecs Ă  cinq dimensions. Mais parfois, quelqu’un veut simplement m’échanger quelque chose contre un ustensile de cuisine. En parlant de ça, j’ai la pelle Ă  poisson.
Il avait avec lui une sorte de sac fourre-tout dont il a sorti la pelle. Tout de suite, le DĂ©tecteur de FantĂŽmes a sonnĂ© bruyamment. MacPherson a sursautĂ© et est allĂ© se cacher derriĂšre l’un des groupes de courtisans. Mais nous voyons toujours son chapeau. (Et ses oreilles qui tremblaient au-dessus du chapeau.) Alors nous nous sommes approchĂ©s et lui avons expliquĂ© que c’était simplement un outil qui dĂ©tectait les objets maudits que nous recherchions, et que le bruit Ă©tait une bonne nouvelle puisque ça confirmait que la pelle Ă  poisson Ă©tait bien celle que nous recherchions. Puis les courtisans nous ont Ă©loignĂ©s ; nous les empĂȘchions de reprendre leur important badinage.
Socks a grommelĂ©, c’était Ă  parier, ce « minable Spoon » lui avait donnĂ© une pelle Ă  poisson maudite.
- Je ne sais pas pourquoi j’ai acceptĂ© ce marchĂ©, a-t-il poursuivi. Je n’en ai mĂȘme pas l’utilitĂ©. Je suis vĂ©gĂ©tarien.
Il nous a enfin demandĂ© ce que nous avions Ă  offrir, nous lui avons annoncĂ© que c’était une faveur de ta part et avons expliquĂ© en quoi nous Ă©tions qualifiĂ©s pour offrir une telle chose. Il a trouvĂ© l’offre acceptable et nous avons ramenĂ© la pelle Ă  poisson Ă  la maison.
En rĂ©sumé : Sock MacPherson est protĂ©gĂ© par la Cour des LumiĂšres mais n’a pas hĂ©sitĂ© une seule seconde Ă  accepter une faveur de la Cour des TĂ©nĂšbres. La Reine reste mĂ©fiante, elle avait des soupçons sur nous. Mais il faut aussi s’en mĂ©fier parce que son comportement Ă©tait Ă©trange. C’est certain que la Cour des LumiĂšres cache quelque chose, Ă©tant donnĂ© que la Reine a Ă©tĂ© extrĂȘmement soulagĂ©e au moment mĂȘme oĂč elle s’est rendu compte que nous n’allions pas quitter la salle du trĂŽne pour aller jeter un Ɠil Ă  la Cour. Mon intuition, qui n’a pas vraiment de fondement, c’est qu’elle ne cache pas quelque chose, mais bien quelqu’un – s’il s’agissait d’un objet, sĂ»rement pourrait-elle le cacher quelque part oĂč nous ne pourrions pas le voir ? Mais ce n’est qu’une impression.
C’est tout. Je te suis infiniment reconnaissant, comme toujours, pour toute ton aide. Je suis sĂ»r que tu t’attendais Ă  plus d’informations que le contenu de cette lettre, mais j’espĂšre que tu y trouveras une utilitĂ©.
Embrasse Mark et Cristina pour nous. Nous t’embrassons Ă©galement. Et surtout, gloire Ă  Kraig.
Julian
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est Ă  lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/688227415184588800/julian-to-kieran
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camisoledadparis · 4 months ago
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saga: Soumission & Domination 325
Marc - Diversification des ressources : JoĂŁo
Quand Marc revient le WE suivant, Ludovic ne peut s'empĂȘcher de lui raconter ce que j'ai fait pour son frĂšre.
Cela me vaut une discussion en tĂȘte Ă  tĂȘte ! Je suis obligĂ© de lui expliquer le dossier de A Ă  Z. A la fin de mon rĂ©cit, il me demande ce que j'aurais fait si je n'avais pas eu les ressources de mes amis. Sans ambages je lui avoue que je l'aurais peut ĂȘtre battu Ă  mort.
Il me prend dans ses bras et me dit que j'ai bien fait alors.
Nous passons un WE que tous les 4. Samir et Ammed nous ont demandé la maison de campagne pour se faire un WE " Domi " avec Amaury. Ils nous ont préparé tous les repas et laissé la liste à respecter sauf que Marc compte bien nous emmener diner au restaurant le samedi soir.
Mais nous sommes vendredi. On retrouve PH et Ludovic et décidons ensemble qu'un bain serait bien agréable. A poil nous grimpons sur la terrasse et allons nous tremper dans la piscine. Ludovic chahute et glisse entre nos jambes, en s'arrangeant pour nous faire bander aux passages. Marc cÚde le premier, il l'attrape et le balance hors de l'eau sur l'herbe synthétique. Excité, Ludovic prend des poses jusqu'à ce que nous aussi, excités, sortions de l'eau. Ce qu'il n'avait pas prévu c'est que nous serions trois contre un. Marc le prend aux épaules, moi aux jambes et nous l'étalons sur l'herbe. PH se charge des chatouillis et il se tord pour essayer de nous échapper. Il cesse quand je lui attrape les couilles et tire doucement dessus.
Marc enjambe son torse et Ludovic lui mange la bite. PH m'aide et, Ă  deux, nous soulevons ses fesses pour pouvoir : PH le pomper et moi, lui manger la rondelle.
OccupĂ© de partout notre nouvel ami prend grave son pied. Quand Marc recule le bassin pour le laisser respirer un peu, c'est lui-mĂȘme qui l'attire Ă  nouveau dans sa gorge.  Je bande comme un malade. Je m'enfonce dans sa caverne chaude et moite de ma prĂ©paration. PH continue de le pomper. J' profite bien de sa rondelle musclĂ©e et de sa chaleur interne. Je m'enfonce Ă  chaque fois plus loin et avec encore plus de plaisir.
Comme je vois ses couilles remonter contre sa bite, je sors vite avant qu'il ne jouisse. PH arrĂȘte aussi ses caresses buccales. Marc se retourne et nous demande pourquoi nous avons cessĂ© d'exciter le petit.
On lui montre ses couilles qui lentement redescendent. Il se retire. Ludovic s'Ă©tire et nous dit de continuer que c'est trop bon ! On s'en doutait un peu !! On attaque Ă  nouveau. C'est le tour de Marc d'enculer ce beau jeune homme. Moi, je joue avec sa queue. Je suçote son gland, passant ma langue sur chaque mmÂČ de cette peau si douce quand elle est tendue par le sang en furie. Je la passe sous la couronne pour toucher le frein et jouer avec. Je la fais fine pour essayer de l'enfiler dans le petit trou d'oĂč jaillira tout Ă  l'heure son sperme chaud.
Je descends sur ses couilles. Elles ont juste de la bonne taille pour que je puisse les prendre ensemble dans ma bouche. Je les fais rouler sous ma langue. Elles grossissent et je retourne Ă  sa queue. Elle me rentre toute seule dans la bouche et dans la gorge, poussĂ©e par les coups de rein de Marc. Je me colle les lĂšvres Ă  son pubis et masse son gland par mes dĂ©glutitions. Il kiffe ça et la bite de PH qui lui obstrue la bouche n'est pas suffisante pour l'empĂȘcher de crier son plaisir.
Marc le lime plus vite, je sens qu'il ne va pas tarder à lùcher la premiÚre salve. C'est Ludovic qui part le premier. Il me remplit la gorge et j'ai juste le temps de reculer pour pouvoir en garder dans la bouche. Marc le secoue d'un dernier et puissant coup de main qui me renfonce son gland dans ma gorge !  PH se vide à son tour mais dans la bouche de Ludovic. Il a juste le temps de se retourner et de me prendre en bouche qu'à mon tour je largue la purée. Une fois dés-emboités, nous nous roulons des pelles aux spermes. Marc nous regarde faire. Dans notre monde, nous nous léchons le museau jusqu'à ce qu'il ne reste plus un spermatozoïde hors de nos estomacs.
Allongés cotes à cotes sur le dos, nous regardons le ciel noir et constellé. On voudrait faire des voeux mais pas d'étoiles filantes pour nous aider. Marc rit de nos enfantillages et nous dit qu'il descend mettre le diner au chaud.
Petite douche et nous le rejoignons. Nos hommes de service avait prévus le coup, les quantités sont généreuses et malgré cela, nous finissons les plats !
Marc nous raconte ses conquĂȘtes locales. Avec HervĂ© qui l'accompagne de plus en plus, depuis qu'il a bien vu que cela n'altĂ©rait pas sa relation avec Ernesto, ils trainent les bars gays et rentrent rarement tout seul.
Il nous montre quelques photos des petits mecs qu'ils mettent dans leurs lits ?  Ils ne se font pas chier ! Mais faut dire que nous non plus nous ne sommes pas des anges ! Tous ces asiatiques sont mignons, ça me fait penser que j'en ai pas encore dans mon équipe. Mais faut dire que j'ai principalement du blanc hormis Jimmy qui est mon seul beur en activité.
C'est d'ailleurs la remarque que mon fait PH et Ludovic aprĂšs le visionnage du portable de Marc.
C'est décidé mes prochaines recrues devront sortir du stéréotype " petit blanc ".
Le samedi soir, Marc nous " sort " au restaurant. Il a réservé dans le meilleur de la ville. Etoilé au Michelin, il n'usurpe pas sa distinction. Ses plats de crustacés et de poissons sont délicieux.
La clientÚle est sélecte (vu les prix c'est pas étonnant), mais nous ne détonnons pas vu que Marc nous avait demandé de laisser les jeans au placard. Notre table attire comme souvent pas mal de regard. Je reconnais autour de nous quelques clients de ma société. Certains sont accompagnés de femmes de leur ùge, probablement leurs femmes.
J'ai juste eu le temps, quand nous sommes entrés, de retenir Ludovic qui allait saluer à une table Viktor et Nicolaï qui travaillaient en duo avec un de mes clients. J'ai juste le temps de lui glisser que quand nous rencontrons nos " amis " en prestation, nous devons faire comme si nous ne les connaissions pas sauf exception.
Le client me fait quand mĂȘme un clin d'oeil quand mon regard parcours la salle.
Depuis quelques mois, ces deux-là me sont souvent réclamés ensemble. Comme 1+1=3 chez moi, ça ne me pose aucun problÚme. L'homme est aussi blond qu'eux. Si je ne savais pas, ils pourraient passer sans problÚme pour un pÚre et ses deux fils.
Quand je vais aux toilettes, je suis rejoint par Viktor. Il me dit que tout se passe bien comme d'habitude avec ce client. Par contre ce dernier voudrait étendre la prestation jusqu'à dimanche soir mais que ce n'était pas prévu. Oui, je me souviens maintenant, c'était juste " soirée + ". Je lui demande si cela les dérange tous les deux de rallonger la prestation. Il m'assure que non, j'accepte et lui dis de prévenir le client de mon accord.
Le diner se passe, le vin est bon et pour une fois que je ne conduis pas j'en profite. C'est quand nous reprenons nos manteaux que nous croisons le client. Il me fait un signe. Je traine et laisse partir devant mes amis. Il me fait remarquer qu'il ne pourra rĂ©gler la diffĂ©rence que lundi prochain, le temps d'aller Ă  sa banque (ce client me paye toujours en liquide pour ne pas laisser de trace). Je lui signifie qu'il n'y a aucun problĂšme, j'ai confiance en lui. Il me remercie et pousse les deux benĂȘts qui l'assurent qu'il va passer un dimanche merveilleux. 
La semaine qui suit, je prends un peu de temps pour rechercher dans le fichier des PremiÚres années de Facs (et mecs de 18ans) mes recrues " ethniques ", (fichier récupéré auprÚs de DGSE). J'effectue un premier tri avec les boursiers et les revenus parentaux faibles en sus des origines hors caucasiennes.
Il m'en sort un nombre encore trop important. Je resserre les critÚres, ajoute le ratio taille/poids (la taille seule n'est pas intéressante) et la pratique d'un sport. Là, j'obtiens une sélection de 100 jeunes hommes.
AprĂšs c'est la lecture fiche par fiche. Ejections faites des mecs trop moches, des physiques irrĂ©guliers (faut bien des critĂšres quand mĂȘme), des porteurs de lunettes, des sportifs en compĂ©titions quoique certains soient quand mĂȘme assez canon, il me reste 20 dossiers.
6 physiques asiatiques petits formats mais musclés, adeptes de boxe thaï et autre sports de combat,
5 blacks stĂ©rĂ©otypĂ©s, grands, trĂšs black, suspectĂ© d'ĂȘtre trĂšs bien montĂ©s,
4 " brésilien " métis, belles gueules et slips remplis,
3 beurs, peau bronzée, noir de poil, massifs de tous cÎtés,
2 blacks des iles, teint plutÎt chocolat au lait, traits européens,
Avant de les approcher je demande Ă  Jona et François de vĂ©rifier leurs prĂ©fĂ©rences sexuelles. S'ils sortent dans le milieu ou pas et de se renseigner pour voir oĂč je pourrais les harponner.
Retour d'enquĂȘte, j'ai la chance d'en avoir 4 dans ma sĂ©lection. 2 asiatiques, 1 des " BrĂ©siliens " et un des DOM-TOM.
Autant commencer par ceux-lĂ .
Le brĂ©silien, JoĂŁo 20ans, est un adepte de la Capoeira qui enseigne aux jeunes de son club, j'irai donc y faire un test un jour oĂč je serais sĂ»r qu'il y soit. Il ne sort pas dans le milieu gay et n'a pas de petit copain connu. De temps Ă  autres traine les lieux de drague oĂč il se laisse branler par des vieux (enfin des 30-40ans) et pratique la rĂ©ciproque. Parfois il accepte un billet quand le mec est trop vieux. En chambre de citĂ© U, il n'a pas l'air d'avoir beaucoup d'amis et travaille le soir avec un ou deux de ses collĂšgues de 1Ăšre annĂ©e de Science. Il se dĂ©place en bus et n'a pas de vĂ©hicule Ă  lui.
Ok au moins ça le choquera pas de taffer sexe pour du fric.
Je m'arrange pour aller tester ce sport de façon à ce que je sorte dans ses propres horaires.
L'accueil au club est chaleureux. Le dirigeant (la 40aine) discute une bonne demi-heure avec moi pour savoir mes motivations (ça je brode un peu) et si j'ai une pratique des sports de combat. Quand j'aligne, karaté (appris auprÚs de PH), Krav Maga (auprÚs de Jona), close combat militaire et quelques notions de boxe française (avec CÎme et Ludovic), il me demande franchement ce que je fais chez lui.
Je lui souris et lui dis que j'Ă©tends mes connaissances. Il me dit que le plus dur sera de tout oublier de ces derniĂšres pratiques pendant les cours.
On visite son club. Vestiaires classiques, placard à cadenas, sanitaires avec douces communes, là un " sympa vos installations " m'échappe, puis la salle proprement dite. Elle est suffisamment grande pour que le cours que donne mon Brésilien s'y passe et que deux autres groupes travaillent aussi.
Il me pousse vers le vestiaire et je me change tout en continuant à discuter avec lui. Quand je suis à poil, il mate ma cicatrice et me demande ce que c'est. Toujours nu, je me tourne et avance la jambe. Accident de moto l'année derniÚre ! Il siffle et me dit que je ne m'étais pas loupé. Il me passe un pantalon et me dit que je peux rester nu dessous si je préfÚre. Lui opte plus pour un jock, ça évite de les avoir ballotant entre les cuisses. J'avais prévu le coup et de toute maniÚre tout le sport se fait en jock chez moi !  Il tourne autour de moi et me trouve trÚs large d'épaules. Je lui dis que c'est la conséquence de 6 mois sans les jambes !
Torse nu, je le suis dans la salle. J'ai la chance qu'il m'emmÚne à cÎté de mon futur escort. Il me montre les mouvements de base et me dit que contrairement aux sports de combat que je pratique déjà, là, c'est l'évitement du corps du partenaire qui est recherché. Evidement ça change !!
J'ai beau faire attention, une ou deux fois je suis en contact avec mon prof. A la fin de l'initiation, il sourit des réflexes que j'ai eus. Il y voit un troublant mélange des techniques que je lui avais cité. Comme le cours des juniors venait de finir, nous sommes rejoint par mon brésilien. Il vient voir qui est l'hurluberlu qui attaque la capoeira d'une façon un peu asiatique et un peu autre chose. Gagné !
Le gĂ©rant me laisse entre ses mains ce qui me va encore plus. Alors que nous rejoignons les vestiaires, JoĂŁo me questionne sur mon parcours en sport de combat. Il est impressionnĂ© par la liste. Cela me permet de glisser que j'ai acquis ces compĂ©tences auprĂšs de divers amis avec lesquels je continu Ă  m'entrainer. Tout en marchant, je le mate sĂ©rieusement. Il a une peau cuivrĂ©, il y a surement de l'indien local dans sa gĂ©nĂ©tique en plus du blanc et du noir. Le fait que j'ai l'impression qu'il soit imberbe naturellement appui cette idĂ©e, ses cheveux noir et lisse me le confirme. Question masse musculaire, il est trĂšs bien foutu mĂȘme si moins large que moi. Il est aussi plus petit dans les 1,80 maximums.
Pendant que je le scrute, il me donne les infos sur le club, je le félicite pour sa patience. Il me retourne un sourire à se damner illico. Son accent de là-bas est enchanteur.
TrĂšs naturellement on se retrouve cotĂ© Ă  cote sous les douches. Ça me permet de voir que sa peau est colorĂ©e uniformĂ©ment, qu'il n'a pas de poils sur les jambes et seulement au-dessus du sexe. Il se rase dĂ©jĂ  les couilles ! Le sexe, lui, est gĂ©nĂ©reux bien qu'au repos, dans les 12cm. Le frein cassĂ© laisse son gros gland dĂ©couvert et un bourrelet de peau Ă  sa base.
Je sens son regard sur mon dos. Je me retourne pour qu'il puisse mater la bĂȘte.
Il capte ma cicatrice et me demande lui aussi comment ça m'est arrivĂ©. Je lui raconte en deux mots et quand j'ajoute que ça aurait Ă©tĂ© pire si mon ami n'avait pas Ă©tĂ© derriĂšre moi et s'il n'avait mis sa voiture en travers de la rue pour me protĂ©ger, il laisse Ă©chapper un " un ami !? ". À mon tour de lui envoyer un grand sourire et de confirmer " " oui, l'homme que j'aime ".
Il est sensible car il se met déjà à bander rien qu'à l'évocation que je sois gay.
Comme il se tourne pour le cacher, et que nous sommes seuls, je m'approche et par les épaules le fait pivoter. Les yeux dans les yeux, je lui dis de ne pas me cacher l'effet que je lui fais. Il bande carrément et c'est impressionnant !
Je prends les choses en main, non pas son service trois piÚces bande d'obsédés, et lui dis qu'on prend un verre aprÚs. Il bande encore quand on se rhabille. On sort du club et il me propose un bar pas trop loin car sans véhicule, il fait en fonction des lignes de tram et de bus.
Je lui montre ma voiture et lui dis de grimper. Impressionné par la MercédÚs, il grimpe dedans en me disant que c'est la premiÚre fois qu'il voit en réel une telle voiture. Je l'emmÚne au Blockhaus autant y aller direct. Comme il s'inquiÚte de son retour à sa cité U, je lui dis que je le reconduirais aprÚs.
On grimpe au 4Ăšme. Il a des yeux comme des soucoupes. Il en reste muet bien 5mn !! De la cuisine je lui demande ce qu'il veut biĂšre, alcool, jus de fruit... Il choisit un jus d'orange, je l'accompagne.
Je le fais s'assoir de façon à ce qu'il soit en face des projections du " déjeuner sur l'herbe ". Du coup il a du mal à se concentrer sur mes questions ! J'apprends qu'il est en France suite à une sélection d'une organisation charitable qui l'a tiré de sa favela, qu'à part les dirigeants de l'association et quelques collÚgues de sa Fac, il ne connait que les pratiquants du club.
L'enquĂȘte disait qu'il Ă©tait seul mais c'est plutĂŽt " ermite " qui aurait dĂ» ĂȘtre inscrit !
PH choisit ce moment-là pour rentrer. Il salut notre invité et se penche sur moi pour me rouler une bonne grosse pelle qui nous laisses les lÚvres brillantes avant d'aller se chercher un rafraichissement au frigo.
Il nous rejoint et aprĂšs les prĂ©sentations, discute avec nous. Questions sur son dĂ©racinement, sur ses conditions de vie, et de vie gay aussi. JoĂŁo essaye mollement de se dĂ©fendre d'en ĂȘtre. Mais PH le coupe et lui dit que vu comme il bande alors qu'il n'y a pas l'ombre d'une meuf chez nous, sa dĂ©fense est un peu dĂ©sespĂ©rĂ©e.
Là-dessus c'est au tour de Ludovic d'arriver. Comme il le salut aussi avant de nous rouler un patin, c'est l'incompréhension que je vois paraitre sur son visage.
Je m'excuse et présente Ludovic comme mon " ami " aussi. Quand Ludovic entend que João pratique la capoeira, il s'exclame qu'avec le karaté, le krav maga, le close combat et la boxe française, c'est en véritable dojo que je vais transformer le second étage !
Je lui dis qu'il va un peu trop vite en besogne et que João n'est pas encore au courant. Ce dernier me demande " au courant de quoi ? ".
OK je me lance. Je lui dis que je l'avais repĂ©rĂ© pour faire partie de ma sociĂ©tĂ© d'escort. Que je savais pertinemment qui il Ă©tait et qu'il Ă©tait comme nous, homosexuel et qu'il tirait le diable par la queue. LĂ  sa comprĂ©hension du français a fait que j'ai dĂ» reformuler, que tout ce que j'avais appris en le rencontrant physiquement me l'avait confirmĂ© et que oui, je serais trĂšs heureux qu'il accepte : notre amitiĂ© et le taf que je lui proposais. J'ajoute que s'il refusait le travail, trĂšs bien rĂ©munĂ©rĂ© au passage, il pourrait quand mĂȘme ĂȘtre notre ami.
Il est scié mais ne se sauve pas en courant, c'est déjà ça !
Nous le laissons réfléchir. Il boit son verre à petites gorgées pour se donner une contenance.
Quand il prend la parole, c'est pour me demander s'il a bien compris quand je lui ai parlé d'Escort. Je lui dis que par " Escort " j'entendais accompagnement d'hommes influents et relations sexuelles avec le plus souvent. Je précise le salaire mensuel moyen pour quelques prestations et là, heureusement qu'il était assis sinon il serait tombé.
Il rĂ©flĂ©chit de nouveau et me demande s'il pourra continuer ses cours au club, il n'en donne qu'une fois par semaine. Je l'assure que ce ne sera pas incompatible. Il aura mĂȘme de nouveaux Ă©lĂšves, adultes cette fois ci, et de lui expliquer notre " club sportif privĂ© ". PH complĂšte en lui disant qu'il n'est pas que sportif ce " club ", c'est aussi une " famille " dans le sens oĂč chacun est solidaire de l'autre et l'aide en cas de besoin.
C'est la premiÚre fois que je l'entends en parler comme ça de notre petit groupe, et c'est pas faux. Ludovic confirme qu'on est tous là pour les uns pour les autres et que lui c'est ses 5 ans de boxe française qu'il met à disposition. Il ajoute qu'il est intéressé par une initiation à la capoeira et qu'il ne sera sûrement pas le seul.
En attendant Ludovic le fait se lever et sans que personne ne s'y attende, il roule un gros, trĂšs gros patin Ă  notre invitĂ©. Il le laisse Ă  bout de souffle et nous dit de ne pas ĂȘtre hypocrite, nous en mourrions tous d'envie !
Pas faux ça non plus !!
Comme il y retourne, je vois le sexe de JoĂŁo reprendre du volume. Le mien comme celui de PH n'avait pas dĂ©bandĂ© depuis un moment. Ça part en baise torride.
Les vĂȘtements volent, les sous-vĂȘtements les rejoignent et mes deux acolytes restent baba devant le corps de JoĂŁo. Enfin pas longtemps avant de lui sauter dessus.
Notre invitĂ© n'est pas en reste. La souplesse acquise dans son sport est mise Ă  profit pour le bien de tous. J'ai le plaisir de tester sa bouche. J'aime ses lĂšvres lĂ©gĂšrement Ă©paisses, elles font merveilles autour de ma bite. Je n'ai pas connaissance de son expĂ©rience sexuelle (hors l'enquĂȘte) mais il avale mes 20cm sans sourciller. Son jeu de langue sur mon gland dĂ©note une pratique de la fellation qui ne date pas d'hier non plus. Par contre mes doigts rencontrent une bonne rĂ©sistance de la part de sa rondelle. Un actif seulement oĂč un manque de pratique ? Quand il sent que j'insiste, il me dit d'y aller doucement, il ne s'Ă©tait pas fait enculer depuis qu'il Ă©tait en France.
Avec l'aide de mes deux amours, je le prĂ©pare bien pour son nouveau dĂ©pucelage (aprĂšs 5 ans sans utilisation c'est quasiment le cas !). Lorsque je le pĂ©nĂštre PH lui roule une pelle et Ludovic le suce. La progression est difficile il est bien serrĂ© Ă  l'intĂ©rieur aussi. Chacun de mes cm est pressĂ© par sa rondelle. J'ai conscience comme jamais de l'excitation due aux frottements de nos surfaces en contact. Quand mes hanches touchent ses fesses, il revient dans le monde du sexe complet. Il repousse PH le temps de me dire que c'est trop bon et que ça lui manquait grave. Avec mes amis, nous prenons un soin extrĂȘme Ă  faire monter son plaisir et Ă  le maintenir au bord de l'explosion le plus de temps possible. DĂšs que ses couilles remontent, nous cessons nos sollicitations et le reprenons dĂšs qu'elles redescendent. Je reste dans son cul alors que mes deux amours s'Ă©changent leurs places. Ils sont d'accord avec moi et trouve sa bouche et sa gorge d'une douceur parfaite. Sa mĂąchoire assez large laisse ses dents en dehors du trajet de nos bites. Il fera merveille sur les bites TTBM de mes clients. On arrive Ă  le maitriser 3 Ă  4 fois avant qu'il ne bascule et qu'il jute.
Ludovic s'Ă©carte juste avant et JoĂŁo se couvre le ventre de sperme. PH qui Ă  ce moment-lĂ , n'avait pas quittĂ© ses lĂšvres en reçoit mĂȘme sur la joue. JoĂŁo nous surprend en lui attrapant la tĂȘte et en lĂ©chant sa joue couverte de son sperme. A mon tour j'explose dans un dernier coup de rein qui m'enfonce au plus profond de son intimitĂ© (sous kpote bien sĂ»r).
João sort de notre petite partie enthousiasmé. Nous sommes encore avachis sur les canapés du salon qu'arrivent Samir et Ammed pour le service du soir. LégÚre surprise pas plus de notre invité. Quand Ludovic s'en étonne, lui qui en était tombé sur le cul, João lui répond qu'aprÚs la derniÚre heure qu'il vient de passer, plus rien ne peut l'étonner venant de ma part.
Pas mal vu pour un mec qui ne me connais que depuis quelques heures !
Je le retiens pour diner. Il apprécie la cuisine et nous dit qu'habitué au Restaurant Universitaire WE et jours fériés compris, ça faisait longtemps qu'il n'avait aussi bien mangé.
Je le raccompagne Ă  sa CitĂ© U. En chemin je lui propose au cas oĂč il intĂ©grerait mon Ă©quipe (analyses Ă  faire avec rĂ©sultats nĂ©gatifs obligatoires), il pourrait dĂ©mĂ©nager pour une colocation avec d'autres 1Ăšres annĂ©es qui bossent aussi pour moi. Mais j'ajoute qu'il n'est pas question quand mĂȘme de louper ses Ă©tudes pour autant.
Il me dit qu'à ce propos, la femme de son directeur de club l'aide en Français. Je lui dis que ce sera à lui de voir mais qu'il trouvera aussi ce type d'aide dans notre équipe, ce sera à lui de voir. Si sa réponse est positive !
Jardinier
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12 notes · View notes
kamomille9 · 2 years ago
Text
Fanfic PendraniĂšvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 5
Hello Everybody !
Oui, je sais je vous ai fait attendre mais je ne vous oublie pas !!
Bonne lecture et dites-moi ce que vous en pensez !!!  
Chapitre 5 : La Conviction
GueniĂšvre de CarmĂ©lide n’aurait jamais pensĂ© apprĂ©cier autant ce voyage avec le chevalier gallois. Il Ă©tait un peu simple d’esprit et pas trĂšs adroit mais d’une gentillesse incroyable et d’un humour tordant. Toute sa vie, elle avait Ă©tĂ© habituĂ©e aux hommes bougons et repliĂ©s sur eux-mĂȘmes. A contrario, Perceval ne se privait pas pour dire ce qu’il pensait. Il n’avait aucun filtre, ses Ă©motions Ă©taient toujours sincĂšres et ses paroles dĂ©pourvues de toute mĂ©chancetĂ©.
Oui, Gueniùvre n’avait vraiment pas l’habitude

Ainsi, ils discutĂšrent de tout et de rien, ne s’arrĂȘtant que la nuit pour se reposer, jusqu’à ce qu’enfin ils aperçoivent la grande maison bourgeoise appartenant Ă  sa tante.
Ils se prĂ©sentĂšrent aux gardes Ă  l’entrĂ©e qui firent relayer l’information. Quelques minutes plus tard, une petite dame brune, coiffĂ©e d’un chignon compliquĂ©, vĂȘtue d’une robe rouge bordeaux et or, se prĂ©cipitait vers eux.
_ Ma Reine ! Pourquoi ne m’avez-vous donc pas prĂ©venu de votre visite ? Cela vous aurait Ă©pargnĂ© cette attente !
Les gardes laissĂšrent entrer les deux voyageurs et GueniĂšvre en profita pour prendre sa tante dans ses bras.
_ Ma trĂšs chĂšre tante, comme je suis heureuse de vous voir ! Toutes ses formalitĂ©s sont Ă  prĂ©sent inutiles, je ne suis plus Reine et je viens humblement vous demander refuge

Fraganan ouvrit grand les yeux mais prĂ©fĂ©ra se taire en jetant un coup d’Ɠil furtif aux gardes.
_ Venez, entrez donc ! Vous devez ĂȘtres Ă©puisĂ©s aprĂšs ce long voyage.
_ Je vous prĂ©sente le Seigneur Perceval, un chevalier du Roi, qui a tenu Ă  m’accompagner jusque chez vous.
_ Je vous remercie Seigneur Perceval d’avoir pris soin de ma niùce durant ce long voyage.
Le chevalier gallois exécuta une brÚve révérence avant de répondre :
_ J’allais pas la laisser toute seule quand mĂȘme ! Elle dit qu’elle est plus la Reine mais pour moi elle sera toujours l’épouse du Roi Arthur et donc notre Reine Ă  tous !
_ Quelle fidĂ©lité ! Je dois dire que c’est agrĂ©able d’avoir encore de valeureux chevaliers capables d’une telle qualité !
GueniĂšvre sourit doucement Ă  Perceval en secouant la tĂȘte.
_ Perceval a tendance Ă  dire ce qu’il pense sans rĂ©flĂ©chir. Je lui suis reconnaissant mais il sait trĂšs bien que ma dĂ©cision d’annuler ce mariage est complĂštement justifiĂ©e !
_ Vous allez me raconter tout ça devant un bon déjeuner ! Vous devez avoir faim !
Alors que Perceval acquiesçait joyeusement, GueniĂšvre ne pouvait s’empĂȘcher de penser que la boule formĂ©e dans sa gorge, mĂȘme aprĂšs trois jours de marche, n’était pas encore descendue

-o-
Le repas fut plaisant. GueniĂšvre Ă©tait ravie de revoir son oncle Owen, duc de Lindon. Il Ă©tait le seul homme de sa famille Ă  prĂ©fĂ©rer la parole aux actes. C’est un Ă©rudit qui aime les livres et le calme. Rien Ă  voir avec son pĂšre ou son grand-pĂšre ! Yvain restait un cas Ă  part
 Mais aprĂšs ce qu’elle avait vĂ©cu, c’était ce dont elle avait besoin : le calme. AprĂšs avoir mangĂ©, Fraganan accompagna GueniĂšvre Ă  sa chambre laissant son mari avec Perceval.
_ Seigneur Perceval, je vous remercie d’avoir amener ma niùce ici. Je pense que c’est le meilleur endroit pour qu’elle puisse faire le point et se ressourcer.
_ C’est pas faux. Je souhaitai vous demander un service que je prĂ©fĂšre que la Reine ne m’entende pas.
_ GueniĂšvre n’est plus Reine mais je vous Ă©coute.
_ Non mais laissez tomber, elle sera toujours la Reine pour moi ! Je voudrais prĂ©venir la bonniche de la Reine que nous sommes bien arrivĂ©s sans encombre mais je ne sais pas Ă©crire

_ Je vois
 N’avez-vous point peur qu’écrivant Ă  cette jeune femme, le roi finisse par l’apprendre ?
_ Bah si
 mais justement, je voudrais aussi rassurer le Roi
 Je suis certain qu’il doit s’inquiĂ©ter pour sa femme

_ Seigneur Perceval, Gueniùvre n’est plus la femme du Roi !
_ Oui mais ça c’est comme le fait d’ĂȘtre Reine, pour moi elle sera toujours la femme du Roi Arthur et je sais qu’il aime sa femme le roi.
_ Vous avez l’air bien sĂ»r de vous

_ Je sais pas pourquoi tout le monde pense que le Roi il aime pas sa femme. Moi j’ai toujours su qu’il aimait Gueniùvre.
Owen regarda intensĂ©ment ce chevalier plein de convictions. Sa femme Ă©tait trĂšs proche de la Reine. Il savait donc que GueniĂšvre, mĂȘme si elle ne leur avait jamais clairement dit, n’était pas heureuse avec son mari. Il avait donc du mal Ă  croire et comprendre ce que lui disait Perceval. Toutefois, une telle conviction, une telle foi, une telle confiance en ses propos, faisaient douter le duc de Lindon

_ TrĂšs bien Seigneur Perceval. Nous allons Ă©crire ensemble cette lettre et nous l’enverrons par la suite sans que ma niĂšce ne le sache

_ Ça me gùne un peu de pas lui dire mais j’ai peur qu’elle soit pas trùs joisse si elle l’apprend

_ Non, vous avez raison ce n’est pas nĂ©cessaire qu’elle le sache
 Et puis, comme elle le dit si bien, elle n’est plus la Reine, elle n’a donc aucun ordre Ă  vous donner en la matiĂšre !
Perceval esquissa un sourire. Il ne comprenait pas tous les mots du duc mais il en saisissait le sens. GueniĂšvre avait eu raison de venir ici. C’était beaucoup plus calme que Kaamelott. La preuve : il n’y avait eu aucun cri pendant le repas

-o-
_ Comment as-tu fait pour faire annuler ton mariage ? C’est un vrai tour de force !
En tĂȘte Ă  tĂȘte avec sa niĂšce, Fraganan ne s’était jamais formalisĂ©e avec les formules de politesse. GueniĂšvre en avait toujours Ă©tĂ© sincĂšrement heureuse. Ses parents ne l’avaient jamais respectĂ© mĂȘme en tant que Reine mais avec Fraganan c’était diffĂ©rent. Elle aimait que sa tante si douce et calme reste aussi proche d’elle malgrĂ© son accession au trĂŽne, si on peut appeler ça comme ça

GueniĂšvre expliqua donc Ă  sa tante ce qu’il s’était exactement passĂ©. Elle n’omit aucun dĂ©tail et s’autorisa mĂȘme Ă  vider son sac pour toutes les annĂ©es de maltraitances Ă©motionnelles qu’elle avait subi. Elle n’avait jamais abordĂ© tout ça avec personne, autre que Lancelot, car elle ne voulait pas que la rumeur puisse se propager sur le sujet. Le peuple Ă©tait dĂ©jĂ  conscient que le Roi n’était pas amoureux de la Reine et cette humiliation Ă©tait bien suffisante Ă  son goĂ»t.
Une fois le rĂ©cit terminĂ©, Fraganan se contenta de s’approcher de la jeune femme et l’a pris dans ses bras. Elle l’avait laissĂ© parler et avait bien Ă©coutĂ© tous les dĂ©boires qu’elle n’avait jamais su voir lorsque GueniĂšvre venait leur rendre visite. LĂ , bercĂ©e tendrement par sa tante, GueniĂšvre soupira de soulagement, comme si elle avait retenu sa respiration durant toute son histoire, et pleura. Elle pleura sur sa vie, sur son mariage, sur son ex-mari qu’elle aimait malgrĂ© tout et sur son impuissance Ă  le rendre heureux.
_ Pourquoi ne pas avoir tenté ta chance avec Lancelot au lieu de venir ici ? demanda Fraganan quand sa niÚce fut calmée.
_ J’ai besoin de rĂ©flĂ©chir
 Je ne suis pas amoureuse de Lancelot. Je suis peut-ĂȘtre naĂŻve mais en quinze ans je n’ai pas su voir qu’il Ă©tait amoureux de moi

_ Il y a une raison à ça ?
_ Une simple, Ă©vidente et triste : je suis amoureuse d’Arthur

La sƓur de LĂ©odagan acquiesça doucement. Elle le savait mais Ă©tait-ce bien raisonnable de continuer Ă  aimer quelqu’un qui vous a fait tant de mal

_ J’ai besoin de me poser loin de tout ça. De peser le pour et le contre. Je ne sais pas si cet amour que je voue Ă  Arthur pourra partir en jour
 Je ne sais pas non plus si je suis capable d’aimer sincĂšrement Lancelot. Tout ce que je sais c’est que je veux ĂȘtre heureuse, aimer et ĂȘtre aimĂ©e complĂštement. Je ne veux plus de demi-mesure. Arthur ne m’a jamais aimé  Je dois donc simplement savoir si je veux donner une chance Ă  Lancelot ou pas

_ Je comprends
 Reste ici autant que tu le souhaites. Tu sais que tu es la bienvenue ici

_ Merci beaucoup

_ NĂ©anmoins, es-tu consciente qu’en annulant ton mariage, tu as Ă©galement ouvert la porte Ă  tous les bons partis du pays qui vont vouloir Ă©pouser la princesse de CarmĂ©lide ?
_ Je sais
 C’est pour ça que je suis partie sans dire oĂč j’allais.
_ La rumeur va finir par se rĂ©pandre GueniĂšvre. Nos serviteurs vont forcĂ©ment en parler autour d’eux et la nouvelle atteindra tout le pays. Comment feras-tu alors ?
_ J’ai encore un peu de temps avant que cela n’arrive et tous ses prĂ©tendants devront d’abord passer par mon pĂšre !
_ Le connaissant, il voudra sélectionner le meilleur parti possible

_ Ou faire tout ce qu’il peut pour que je redevienne Reine

_ Tu serais prĂȘte Ă  envisager cette possibilité ?
_ Un mariage sans amour, sans respect, sans gentillesse ? Certainement pas non

GueniĂšvre soupira bruyamment sous le triste regard de sa tante. Elle n’était certainement pas opposĂ©e Ă  redevenir la femme d’Arthur Pendragon
 Cependant, elle ne voulait plus de sa vie d’avant
 Depuis trois jours, elle retournait cette histoire dans sa tĂȘte. Elle savait qu’elle avait pris la bonne dĂ©cision. Elle l’assumait et si elle devait rester malheureuse toute sa vie autant qu’elle soit libre plutĂŽt qu’enchaĂźner Ă  son Roi.
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selidren · 8 months ago
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Automne 1922 - Louxor (Egypte)
4/10
Je constate en tous cas que Jules semble tenter de se racheter, Ă  sa maniĂšre pour sĂ»r, mais j'ai l'impression que vous y trouvez une forme de sincĂ©ritĂ© cette fois. C'est en tous cas ce que semblent indiquer vos mots. Il est bien altruiste de prendre sous son aile la petite Gizelle, mais il est vrai que dans un couple, la communication et le compromis sont supposĂ©es ĂȘtre les valeurs reines. Et si vous tentiez de vous imposer ? AprĂšs tout, qu'il l'ait avouĂ© ou non, il a bien du s'adapter Ă  votre dĂ©cision d'accueillir Layan et Leyla. Faites lui sentir qu'il a tout intĂ©rĂȘt Ă  avoir votre assentiment.
Cela me fait penser que Constantin m'a demandĂ© il y a peu si nous pourrions nous installer en Egypte pour nos vieux jours, quand les enfants seront adultes. C'est trĂšs lointain, mais je suis trĂšs partagĂ©e sur cette question. D'un cĂŽtĂ©, il me suffit d'embrasser du regard ces paysages magnifiques et de sentir les palpitations que me provoquent les ruines antiques pour avoir envie de dire oui sans un regret. Et vivre sans Madame EugĂ©nie au quotidien semble justifier l'effort. Mais pourrai-je laisser mes enfants, mĂȘmes adultes, aussi loin de moi ? Je sais que j'ai encore bien le temps, EugĂ©nie est en particulier bien trop jeune pour se passer de moi. Mais Ă©tant donnĂ© que j'ai en vous une oreille attentive et un regard bienveillant, qu'en pensez vous ?
Transcription :
Albertine « C’est la grande salle hypostyle de Karnak. J’avais tellement envie de la revoir. »
Constantin « C’est ici que nous nous sommes mariĂ©s. Je pensais bien que cela te ferait plaisir. »
Albertine « Raconte moi cette salle Constantin. Je dois la connaĂźtre mieux, puisqu’elle est si importante pour nous. »
Constantin « Hum
 Et bien ses plans ont Ă©tĂ© dessinĂ©s sous la reine Hatshepsout. Elle a laissĂ© sa marque un peu partout sur l’édifice, il faut le dire, pour asseoir sa lĂ©gitimitĂ©. »
Albertine « Une femme pharaon, cela n’a pas du ĂȘtre facile. »
Constantin « Certainement pas non, son nom a subit un méthodique martelage aprÚs sa mort. Vois-tu son obélisque là-bas qui domine le site ? »
Constantin « En ce qui concerne l’édification en elle-mĂȘme, il y a des spĂ©culations. »
Albertine « Lesquelles ? »
Constantin « Beaucoup s’accordent sur une fin de XVIIIĂšme dynastie. Horemheb certainement, quoique cela me semble peu plausible. »
Albertine « C’est ton avis qui m’intĂ©resse. Dis-moi donc. Je ne t’ai pas Ă©pousĂ© pour que tu te contente de me rĂ©pĂ©ter ce que disent les autres. »
Constantin « Je pense que c’est plus tardif. La terminologie m’indique un dĂ©but de XIXĂšme dynastie. Pour ne pas trop se malmener l’esprit, autant prendre ce que les textes nous donnent, Ă  savoir une profusion d’inscriptions au nom de SĂ©thi Ier. On retrouve Ă©galement la marque de ses successeurs, mais je suis certain que c’est Ă  lui que nous devons ce monument. »
Albertine « Merci à lui dans ce cas. Cet endroit est tout simplement grandiose. »
Constantin « Puisque nous sommes non loin de l’endroit oĂč nous nous sommes mariĂ©s  »
Albertine « Nous y sommes. »
Constantin « Non, c’était bien lĂ -bas. Nous en sommes Ă©loignĂ©s d’une bonne trentaine de pas. Bref, comme cet endroit est d’une certaine importance pour nous, je me disais que ce serait mieux de procĂ©der Ă  cette demande importante pour notre mariage ici. »
Albertine « C’est dit
 d’une telle façon. J’en suis Ă  la fois curieuse et un peu soucieuse. »
Constantin « J’ai une demande Ă  formuler, mais tu ne seras pas d’accord. »
Albertine « Belle entrée en matiÚre. Et tu espÚres encore me convaincre ? »
Constantin « Cesse donc de te moquer de moi ! Il s’agit de quelque chose qui me tient Ă  coeur et tu m’angoisse. »
Albertine « Pardon, pardon. Je me tais. »
Constantin « Avec la guerre et ces histoires de guerre civile, j’ai Ă©tĂ© tenu loin d’Egypte pendant longtemps. De plus, nous avons des enfants dont il faut s’occuper de l’éducation. Et puis avec Grand-MĂšre qui n’est plus si jeune, je me dois de rester avec elle. Mais je pense de plus en plus Ă  aprĂšs. »
Albertine « Vas-y, je t’écoute. »
Constantin « Quand les enfants seront grands et n’auront plus besoin de nous, j’aimerais que nous nous installions en Egypte. DĂ©finitivement. A Port-SaĂŻd ou Alexandrie peut-ĂȘtre. Nous y aurions un climat agrĂ©able au bord de la mer, nous pourrions facilement descendre vers le sud pour mon travail, ou prendre un bateau pour rentrer en France de temps Ă  autres. Alors, qu’est-ce que tu en pense ? »
Albertine « Je ne sais pas, pas encore. Notre petite EugĂ©nie n’a que cinq ans, c’est si tĂŽt pour envisager de la quitter un jour. »
Constantin « Nous attendrons aussi longtemps que tu le souhaites. »
Albertine « Mais j’avoue que l’idĂ©e me plait. Nous aurions notre propre maison, notre propre rythme
 J’aime l’idĂ©e. Je te promets d’y rĂ©flĂ©chir sĂ©rieusement. »
Constantin « Merci mon amour. »
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