#maudit pourquoi suis-je comme ça
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The duality of man
Finals are here and I get to peruse my doodles from the semester… and the Creature stares into my soul every goddamn page ( ;∀;) just sprinkled around like some deranged fairy amongst notes for my masters in biomed
#hazbin hotel#cat alastor#maudit pourquoi suis-je comme ça#I just wanna study and I’m constantly reminded#it’s like that Akira meme#“leave me along!#stupid doodles#stem student who is STRUGGLING#I just wanna work in my lab already#no more multiple choice tests please I’m begging
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Automne 1921 - Champs-les-Sims
7/10
Comme je vous l'avais dit dans ma précédente lettre, je suis néanmoins heureuse de savoir que ces troubles n'affecteront pas mes enfants, et que toutes ces histoires sombres mourront avec notre génération. Je veux que mes enfants soient libérés du passé autant que faire ce peut. Il est hors de question que des événements vieux de trente ans gâchent leur avenir. J'ai mes différents avec Madame Eugénie, mais je sais que sur la question, nous sommes d'accord.
Transcription :
Eugénie « Ah, ma petite. Te voilà enfin... »
Arsinoé « On ne vous a pas vue aujourd’hui. Vous allez bien ? »
Eugénie « A mon âge, ce genre de petit refroidissement est très fréquent. Approche toi donc. »
Arsinoé « Vous êtes sûre que vous ne voulez pas que l’on fasse venir le médecin ? »
Eugénie « Ce n’est pas la peine. Je connais mon corps mon enfant, et je ne suis pas encore à l’article de la mort. Cela fait déjà plus de vingt ans que les premiers froids de l’automne me donnent des rhumes et des douleurs aux genoux. »
Arsinoé « Je pense aussi que toutes les festivités de votre anniversaire vous ont fatiguée. »
Eugénie « Ne me materne pas, jeune fille. Cela m’a fait tant plaisir de voir ma si grande famille auprès de moi que je peux bien consentir à quelques désagréments. T’es tu amusée ? »
Arsinoé « Plutôt oui. Cela m’a fait plaisir de rencontrer Tante Hélène par exemple, nous ne l’avions jamais vue. Elle vous ressemble à un tel point… »
Eugénie « La dernière de mes filles. Une femme brillante, qui s’est enfermée dans ce couvent sans que je ne sache vraiment pourquoi. Elle est aussi impénétrable qu’une porte de prison. Sais-tu que je lui écris une lettre par semaine depuis son ordination, en 1883 ? Elle ne nous visite pas beaucoup c’est vrai, mais il faut savoir qu’elle a commencé à fortement souffrir des articulations peu après ta naissance. »
Arsinoé « Elle vous manque. »
Eugénie « Comme chacun de mes enfants, la savoir loin de moi est toujours douloureux. »
Eugénie « Ecoute moi bien, Arsinoé. Je sais que personne n’aime vraiment en parler ici, mais l’âge que j’ai eu cette année tient tout bonnement du miracle. D’ici peu, j’irai rejoindre mon époux (maudit soit-il) dans la tombe. Il faudra apprendre à vous en sortir sans moi. »
Arsinoé « Oh, ne parlez pas de ça... »
Eugénie « Pas de cela avec moi ! J’ai sacrifié ma vie à cette famille et à sa pérennité, tout cela pour écoper d’un mari infidèle et d’un destin qui m’a volé mes enfants un par un ! Je suis si vieille que s’en est à la fois une bénédiction, mais aussi une malédiction. Je vis chaque jour dans la peur de voir ma dernière fille succomber avant moi autant que de voir mes descendants déliter que mon fils et ton oncle ont eu tant de mal à construire. L’avenir repose sur toi, alors tu vas te taire et écouter bien attentivement. »
#lebris#lebrisgens4#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Albertine Maigret#Eugénie Bernard#Arsinoé Le Bris#Hélène Le Bris#André Le Bris
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (10.1/15)
Je viens d'aller faire un tour sur la plage et je n'ai aperçu aucun nuage à l'horizon : le ciel devrait être clair ce soir...
Voilà une bonne nouvelle ! Cela va bientôt faire deux semaines que la pluie et ces maudits nuages n'ont cessé de venir ruiner mes expériences !
« Ruiner » ? Allons, ne dit pas cela comme s'il se fut agi de la volonté de quelque élément... Et puis tu as toujours préféré étudier l'astronomie, n'est-ce pas ?
Je ne peux décidément rien te cacher, sœurette...
Qilby… Dis-moi ce qui ne va pas.
Hum ? Comment ça ce qui ne va pas ? Mais tout va parfaitement bien !
Qilby ... Tes yeux... Regarde-moi en face et dis-moi qu'il n'y a rien dont tu souhaites me parler...
Je... Shinonomé, n'as-tu jamais rêvé d'avoir quelqu'un comme toi ?
Comme moi ? Mais toi aussi tu te souviens de toutes tes vies passées : nous sommes pareils... Pourquoi voudrais-je alors qu...
Ne fais pas semblant de ne pas comprendre ! Tu sais très bien de quoi je veux parler ! Je voulais dire... N'as-tu jamais imaginé ce que serait ta vie s'il existait d'autres dragons et d'autres Éliatropes ? D'autres frères et sœurs, qui possèderaient un dofus, comme nous, et avec qui nous pourrions rire, échanger, apprendre et découvrir ! Les autres espèces ont toutes une multitude d'individus dans leurs rangs, mais nous, nous sommes uniques : ce n'est pas normal ! En plus, nous sommes les seuls à être dotés de ces pouvoirs, cette immortalité, ces connaissances... Il doit forcément y avoir une raison à cela, tu ne crois pas ? Peut-être avons-nous été séparés des nôtres par le passé, et que...
Qilby, nous avons déjà eu cette discussion... Moi aussi j'aimerai croire en l'existence de nos semblables, mais ne crois-tu pas que cela serait une peine que de les chercher dans l'immensité de cet univers ?
Tu as sans doute raison... Mais tant que je vivrai... Je ne pourrai pas supporter de rester sans rien faire, sans réponse... de rester seul...
Tu... Tu te sens seul ? Même... Même quand je suis avec toi ? Je ne te suffis pas ?... Tu... Tu ne m'aimes plus ?
Quoi ?! Mais bien sûr que non, Shinonomé ! Je suis ton frère et tu es ma sœur : je ne pourrai jamais te haïr ! Jamais, tu m'entends, jamais je n'aimerai quelqu'un plus que toi ! Simplement... Je me disais que nous pourrions... en apprendre davantage sur nous-mêmes...
Apprendre... Que veux-tu dire ?
Lorsque nous nous sommes éveillés pour la première fois dans ce monde, nous savions déjà qui nous étions, quelles étaient les énergies régissant cet univers, comment parler, écrire, comprendre notre environnement et progresser... Contrairement à tout ce qui vit sur ce misérable rocher, nous n'avons pas eu à souffrir pour acquérir notre place à son sommet. Néanmoins, il demeure une chose que ceux qui nous ont créé ont oublié de nous confier... Notre mission, notre but... Une simple raison d'exister... Aujourd'hui encore je n'ai pas trouvé de solution à tous ces problèmes. Mais je suis convaincu qu'elle se trouve dans ce que nous nommons « civilisation », « société », « communauté » ... « Famille » ...
Frère...
Je sais ce que tu vas me dire, mais sache que je nous considère aussi comme une famille ! Simplement, deux, c'est assez peu en soi...
Qilby, s'il-te-plait...
Non, franchement, je pense que quatre cela serait un bon départ ! Et puis, il faudrait des sexes opposés aux nôtres, afin de diversifier au maximum les avis et points de...
Qilby !!! Les étoiles !
Hein ? Quoi les étoiles ?
Elles... Elles tombent !!!
Shinonomé, reprend ta forme originelle, vite !
Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
Je n'ai pas le temps de t'expliquer ! Je t'en prie, fais-moi confiance : il faut que l'on suive ces météores !
.
.
Shinonomé... Aide-moi, tu veux ?
Avec plaisir mon frère...
.
Dis, tu crois que c'est parce que nous en avons fait le vœu qu'ils sont apparus ?
Je ne sais pas, Shin’, mais si c'est le cas, alors nos dieux ne sont vraiment pas à jour dans leurs réalisations de miracles. Et après tout... Je m'en moque bien de savoir d'où ils viennent : pour l'instant, nous avons des choses autrement plus importantes à faire ! Nous aurons tout le loisir d'y réfléchir une fois qu'ils auront de quoi manger et se vêtir !
En effet, je doute de plus que notre cabane soit assez grande pour tout ce petit monde...
Hum... Tu n'as pas tort... Il va falloir agrandir... Mais je doute qu'une falaise soit l'emplacement idéal pour élever des enfants en toute sécurité : si ça se trouve, c'est leur première incarnation !
Alors pourquoi ne pas nous établir ici ? Regarde autours de toi, mon frère, c'est l'endroit rêvé pour...
Pour fonder notre famille...
.
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Eh bien mon frère, je ne te reconnais plus ! Est-ce donc la perspective de devenir grand-frère qui te réjouit à ce point ?
Non, je trouve juste que le destin a très mauvais goût ! Après nous avoir planté ici pendant près de cinq millénaires, voilà seulement qu'il se décide à nous révéler ce que nous sommes !
Ah oui ? N'étions-nous donc pas Qilby et Shinonomé, avant ce jour ?
Non... Pas qui nous sommes : ce que nous sommes...
Et alors ? Nous sommes...
Les Premiers Nés !
Hey ! Grand-frère ! Grand-frère, regarde un peu ce que Shinonomé m'a offert ! Il est beau, hein ?! Regarde ! Regarde comme il est chouette ! »
Qu’as-tu donc là, Nora ? Oh, mais ne serait-ce pas un nouveau carnet ? Montre-le-moi de plus près… Il est vraiment splendide, Nora, je suis certain que, d’ici peu, il sera déjà rempli de merveilleux dessins…
Oh oui, oui, oui ! Et tu as vu tous ces feutres !? Je n’avais jamais eu autant de couleurs pour dessiner ! Tu imagines un peu tout ce que je vais pouvoir faire avec ?!
Hum, eh, grand-frère ?
Oui, Nora ? Qu’y-a-t-il ?
C’est que… J’ai… Moi… Moi aussi, j’ai quelque chose pour toi ! Je… Je me suis dit que, comme ça, on pourra toujours être ensemble ! Ce n’est pas grand-chose comparé à tout ce que toi et Shinonomé faites pour nous… Mais je voulais quand même que tu l’aies ! J’espère que ça te plaira !
…
Alors ? Tu aimes ? Mina m’a un peu aidé pour l’écriture, Chibi a fait quelques taches d’encre, et Balthazar a un peu tremblé lorsqu’il a signé, mais y’a tout le monde, même Shinonomé !
Oui, tu as raison. Toute notre famille... Merci beaucoup, je…
Je le garderai précieusement…
À l’aide ! Grand-frère ! Grand-frère, s’il-te-plaît ! C’est Chi… hic… Chibi ! Chibi et les garçons !
Yugo et Balthazar sont avec lui ? Où ?! Que s’est-il passé ?!
Shhhhh… Calme-toi, petite luciole, tout va bien se passer… Là, là… Tu n’as plus rien à craindre. Maintenant, dis-moi ce qu’il se passe : où sont-ils ? Qu’est-il arrivé ?
Chibi v-voulait faire une chasse au trésor d-dans la forêt ! Ça avait l’air amusant, alors… Y-Yugo et Balathazar l’ont suivi ! Je leur avais pourtant dit que c’était dangereux, que tu nous avais interdit d’y aller seuls ! Adamaï et Grougal sont partis avec eux, mais… hic… Seul… Seul Grougal est revenu, et… Et il avait des cicatrices partout ! Et du sang ! Il était couvert de sang ! Il… Il va peut-être mourir ! Et Chi… bi… hic… Yugo et G… Glip… hic, eux aussi, ils… !
.
Rassure-toi, ils ne mourront pas. Tout ira bien, je te le promets… Allez-vous réfugier à la maison : Shinonomé vous protègera quoi qu’il arrive ! Prenez soin de Grougal et attendez mon retour
.
Yugo, ne bouge surtout pas !
Mais… Mais … !
J’ai dit ne bouge pas ! Ark- Chier !
Grand frè- !
Non !
Yugo !
.
.
ASSEZ !!!
.
MEURT !
.
NE LA TOUCHE PAS ! NE LA… TOUCHE PAS !!!
.
.
Ne la touche pas… Ne la touche pas…
Ne touche pas à ma famille…
Ne touche plus jamais à ma famille…
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.
.
Yugo ! Aller, réveille-toi ! C’est plus marrant là, arrête ! On jouera plus tard, ok ? Mais maintenant arrête, aller, réveille-toi !
Debout Yugo ! Arrête ! J’te promets de plus faire de trucs dangereux ! J’te le promets, tu m’entends !? Alors arrête ! On va rentrer à la maison, d’accord, p’tit frère ?! Alors debout ! J’recommencerai plus, d’accord ?! J’recommencerai plus ! »
Ça suffit, calmez-vous tous les deux : Yugo… Yugo n’est pas mort, pas encore, et ce n’est pas en le maltraitant de la sorte que tu le feras se réveiller.
Mais… Mais pourquoi … !? Pourquoi est-ce qu’il ne bouge plus ?! Il… Il est mort, hein ?! C’est sûr, il est mort et c’est d’ma faute… C’est entièrement de ma faute !
M… Mort ? Non, t’as pas le droit d’dire ça ! Non ! T’as pas le droit !
Allons, calmez-vous, je vous en prie ! Écoutez-moi : notre frère n’est pas mort… Si c’était le cas, alors cela fait longtemps qu’il aurait rejoint son Dofus… Yugo est blessé, très gravement même, et s’il ne reçoit pas les soins adéquats, alors il risque de… Il n’est pas mort, mais j’ai besoin de m’occuper de lui. Sans être dérangé, c’est important. Chibi ? Glip ? Je peux compter sur vous ?
.
Chibi ?
Que- ? Comment … ?
Ne cherche pas à comprendre : accepte-le.
.
Oh, Déesse, je… Oh, pardonne-moi Yugo… C’est, tellement… froid. Je ne pourrais pas effacer ce qu’il s’est passé, mais je peux peut-être… Je peux… Je peux… Je dois… Aller, Yugo... Reviens-nous, reviens-moi… Réveille-toi, Yugo !
C'est bientôt fini... Encore un peu de temps... Yugo, je t'en prie, donne-moi encore un peu de temps, et je pourrai te... Non ! Pas maintenant... Yugo, pitié...
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Je... l'ai terminé ! Le re...
Retard tu es en retard ! Comment oses-tu te présenter ainsi devant Yugo alors qu'il est sur le point de mourir ? Sais-tu seulement depuis combien de temps tu n'es pas sorti de ton maudit laboratoire ???
Une... Deux semaines... Peut-être trois ?
Six !!! Cela va faire bientôt un mois et demi que tu vis comme un rat dans son trou ! Regarde-toi : pâle comme un spectre, la blouse maculée, les cheveux en bataille et la peau empestant le formol ! Tu ne mérites pas de te présenter devant lui ! Tu...
Ça suffit Chibi ! Qilby voulait juste aider notre ami. Il a fait de son mieux pour que Yugo reste encore un peu parmi nous, pour qu'il arrête enfin de souffrir !!! Il est juste arrivé tr...
À temps... Il est arrivé juste à temps...
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Je ne dois pas être beau à voir, n'est-ce pas ? Mais vu la description de Chibi, tu me ferais presque de la concurrence ! Haha-Karf ! Oh, non, s’il-te-plaît, ça ne sert à rien de te lever... Kof... Je vais... bien... Et garde ton remède, ce serait gâcher que de l'utiliser sur moi... maintenant.
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Bah... Il fallait bien que ça m'arrive, et je serai bien stupide de me plaindre. Je vais réintégrer mon dofus, et alors moi et Adamaï nous... Qilby, tu ... ?
Oui. Excuse-moi, c 'est juste que... J'aurais préféré arriver plus tôt.
Et moi j'aurais préféré que tu n'assistes pas encore à l'une de mes morts.
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.
Promets-moi de m'en reparler une fois que je serai... revenu
Je te le promets.
Ah et… Grand frère ?
Oui, Yugo ?
J'aimerai... une histoire...
Une histoire ?
Oui... Comme celles que tu me racontais pour m'endormir... J'adore tes contes et fables, Qilby, alors... Avant que je ne parte... Est-ce que tu...
Bien sûr, oui… Laquelle voudrais-tu entendre ?
Toutes... j'aimerai toutes les écouter encore une fois...
Héhé, comme tu voudras, petit frère. Hum, alors… Il était une fois...
Ces dernières semaines ont été très éprouvantes, mais il ne s'agit pas là d'une excuse : j'aurais dû faire plus attention à ceux qui m'entouraient. Cela ne se reproduira plus. Dis-moi, qu'as-tu fait durant mon absence ?
J'ai fini d'étudier les manuscrits que vous m'aviez confiés, je me suis entraînée à la réalisation de décoctions contre les maux de gorge et de ventre, j'ai recopié des planches anatomiques en réserve, j'ai mis à jour le carnet de visites, et... Ah oui ! J'ai aussi arrosé les plantes de la serre principale !
Parfait... Tu sais, parfois je me demande ce que je ferai sans une élève aussi intelligente que toi... Pense tout de même à te reposer et à sortir de temps à autre, d'accord ?
Ce conseil sonne étrangement faux à mes oreilles... De la part d'un insomniaque chronique, doublé d'un misanthrope invétéré, c'est assez exceptionnel pourtant !
Sieur Chibi ! Mon maître est fatigué : il souhaiterait se reposer. Je vous demanderai donc de par...
Laisse-le passer. Tu… Tu peux y aller Dérelian.
Elle a du répondant cette petite... J'aime ça ! Tu as eu l'œil quand tu l'as choisie. Quand je pense que le mien n'est même pas capable de différencier l'orichalque de l'iridium, ou de concevoir un Wak'atalyseur digne de ce nom... Même toi tu te débrouillerais mieux...
Je vais prendre cela comme un compliment. Cependant, c'est elle qui m'a choisi... Je n'avais nullement prévu d'avoir un apprenti.
Ah oui ? Cela est pourtant contraire aux lois : « Tout Premier né devra, au cours de sa cent-cinquantième année d'existence, porter son dévolu sur un membre de son peuple pour lui transmettre ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire. Ainsi, malgré la mort de ses gardiens, le peuple Éliatrope saura être à l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... ». Monseigneur J'ai-la-mémoire-longue n'aurait-il plus assez de place dans son petit crâne pour retenir cela ?
Tu sais très bien ce que je pense de ces fameuses "lois"... Dérelian est l'unique survivante de l'épisode de Purpura ayant ravagé les terres de l'Ouest, il y a dix ans. Son traitement fut l'un des plus longs et difficiles que je n'ai jamais opéré. D'ailleurs elle en porte encore les marques aujourd'hui...
Humpf... Maintenant que tu en parles, je me souviens qu'on avait passé une semaine entière à survoler les alentours pour brûler les restes. Ah Déesse, cette puanteur ! Pendant deux mois, j'étais au bord de l'écœurement à chaque fois que je voyais le moindre morceau de viande !
Vraiment ? Deux misérables mois face à l'éternité, je compatis à ta douleur. Et si tu ne peux comprendre la mienne, alors essaye au moins de compatir à la sienne : elle avait tout perdu : ses parents, sa petite sœur, ses amis, son village... Je ne pouvais pas l'abandonner...
Surtout après avoir échoué à sauver ceux qu'elle aimait, pas vrai ? Tu sais, je crois que tu devrais arrêter de te torturer l'esprit ainsi. Tu n'es pas responsable de ces désastres... Et cela vaut également pour la mort de Yugo.
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Ne t'arrive-t-il jamais de te demander pourquoi tu tiens tellement à aider les autres ? N'essaierais-tu pas seulement d'apaiser tes remords ?
Pourquoi ? Ma foi... Pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que ceux qui nous ont condamnés à vivre ici, pour permettre à un semblant de bonheur d'exister, pour aspirer à une certaine forme de justice et d'équité... Pour que chacun ait droit à une seconde chance...
Hum... Noble cause... Avec un soupçon de mauvaise foi, mais noble cause quand même... Bien que tu mériterais de passer au rang d'impie pour ainsi dénigrer la Déesse et le Grand Dragon.
Ne l'étais-je pas déjà ?
Si, mais cela m'ennuierait de condamner mon rat de laboratoire préféré. D'ailleurs, ma vie serait bien morne si je ne pouvais plus m'amuser de tes expériences farfelues...
De subtiliser mes instruments...
De mettre de la craie dans ta blouse...
Et du pili-pili dans mon thé...
Tu t'en souviens aussi ?
Question stupide...
Ah, que de bons souvenirs... Ça fait du bien de parler du bon vieux temps, non ? Je suis certain que nous en rirons encore dans plusieurs années !
Vieux ? La dernière de tes gamineries remonte à trois j...
Enfin, je ne suis pas venu pour cela. J'ai à te parler… Suis-moi.
~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
Formule d'amnésie ?
Temporaire pour ce qu'elle va vivre durant les prochaines heures, permanente pour ce qu'elle éprouvait... Je n'avais pas le choix. Si je ne l'avais pas fait elle aurait fini par se laisser dépérir.
Je ne te reproche rien : j'avais essayé de la convaincre... Sans succès : lorsqu'elle désire quelque chose, il est difficile de la faire s'en détourner. Je l'avais prévenu que son amour ne pouvait pourtant pas... Enfin...
.
.
Que vas-tu faire maintenant ?
Je vais attendre la fin de la Veillée, puis je partirai vers les Rocheuses Incarnates. Avec un peu de chance, Chibi ne comprendra notre destination que lorsque nous aurons mis assez de distance entre nous et le Siège du Conseil. Mais avant ça... je vais m'allonger un peu.
Besoin de te reposer ?
Non... De me souvenir...
.
Mais tu as raison, frère, cela ne se peut. Personne ne peut être un dieu... C'est pour cela qu'il n'en existe pas... Sur terre, il n'y a que des dragons, des Éliatropes... Et des démons...
Personnellement, j'aurai employé « damné » ! Quoique « déchu » n'est pas mal non plus...
Efrim ? Que me vaut le déplaisir de ta visite ?
Déplaisir ? Aurais-je fait quoique soit t'ayant porté préjudice, très cher ?
Ne fait pas l'innocent, s'il te plaît... C'est toi qui a révélé mes projets à Chibi, n'est-ce pas ?
Ahh... Qilby, on ne peut décidément rien te cacher... Ta quête est trop périlleuse, mon frère. Je souhaitais avertir Mina, mais Chibi m'a surpris devant le Sanctuaire. Je n'ai pas pu échapper à l'interrogatoire... Je ne pensais pas qu'il pouvait être aussi...
Terrifiant ?
Bel euphémisme...
Merci.
O-on ne tiendra pas très longtemps !
Non ! Je peux- !
Qilby, tu es le seul à connaître l’antidote ! Si tu meurs maintenant, nous sommes tous condamnés ! Alors sauve-toi, frère… Maintenant !
.
.
Ce n’est pas un fossile… T… Trois paires d’ailes, un abdomen recourbé, des pattes plus longues que la moyenne et une excroissance au niveau de la tête… Caligo Saltatrix. M-Mais cette espèce… Elle n’est pas censée avoir disparue !
.
Une impression négative… Une telle empreinte ne devrait pas être possible… Même avec nos connaissances actuelles, les flancs ne devraient pas être aussi nets ! Cette puissance… Elle dépasse tout ce que j’aurai pu imaginer… Elle dépasse tout ce que nous avons pu apprendre et construire en dix mille ans… Je… Elle…
.
.
Elle me dépasse…
.
Hey ! Vous : lâchez mes frères !
Qilby… ?
Eh bien, t’en as mis du temps à arriver, le rat de laboratoire !
Attention !
Enfants d’Erasme -Cette Folie- Arrêter
Attends, c’est moi où le gros tas de ferrailles vient de…
Non, tu ne rêves pas. Il a… Il a parlé.
Je vois donc, ce symbole-ci, «
», se prononcerait « Ko - ha ». Et il signifie… ?
Dans votre langue, paix est la signification de ce mot.
Ah ! Intéressant… Comme c’est intéressant ! Notre système de langue repose sur une base phonologique, mais la vôtre est davantage… sémantique ?
Oui, cela est une bonne interprétation !
Hé, hé, je n’ai qu’à remercier mon éminent professeur.
Émi-nent ?
Hum, eh bien… Quelqu’un de… grand ?
Mon corps ne fait que moins de sept coudées.
Oh, je v-voulais dire « grand » dans le sens de, disons, « sage » ou « savant » ? Ce n’était absolument pas avec l’intention de- !
et non pas :
je comprends ! Un même mot pour plusieurs sens, voilà qui est ingénieux pour une race aux représentations aussi complexes.
Race… ?
Ce mot est-il une…
Insulte ? Pardon je vous demande !
Oh, non ! Pas du tout, je… ! C’est juste que…
…
Non, ça ne fait rien. Simplement… Je suis également heureux d’avoir pu vous rencontrer. Vous et… votre race.
Peut-être alors… Communauté ?
Haha, va pour communauté !
.
.
Sûrs -Vous- Être ?
Absolument. Si vous acceptez de ne pas étendre votre « récolte » au-delà des limites de la forêt, alors nous ne voyons aucun problème à votre accueil sur nos terres.
Mon Peuple -Reconnaissant- Être
Bien que -Amusant- Croire -Une planète entière- Posséder
Hum ? Je… suppose que pour des voyageurs tels que vous, se déclarer propriétaire de landes et rivières doit paraître quelque peu… incongru ?
Une belle expérience -Voyager- Toujours -Être-
Ça, je n’en doute pas un seul instant.
Autre question -Enfant de l’Étoile Bleue- Avoir ?
Oui, en réalité je… Je suis assez étonné.
…
Vous, les… Enfants d’Érasme ? Vous vous désignez tous comme faisant partie de la même race, mais pourtant vous… êtes si différents les uns des autres. Aroh, qui est intervenu en notre faveur et avec qui je, disons, travaille le plus, est celui qui -sans offense- s’exprime le mieux. Il a la même taille que nous autres, si… petit par rapport à vous ou même à Méthyl, votre technicien !
…
Sans compter, Irhode, qui possède autant de bras qu’un chêne a de racines ; vous me direz, cela doit être plutôt pratique pour sa fonction ! Quant à Culi et Merur, je n’ai jamais vu deux créa- personnes agir de concert comme eux.
…
Et enfin, il y a Orgo… Orgonax, c’est bien cela ? Je… Je crois ne jamais…
Ta question -Quelle- Être -Enfant de l’Étoile Bleue ?
Oh ! Désolé. Eh bien, je…
…
Je me demandais simplement… Comment êtes-vous parvenus à, disons…
Problème -Pas évident- Être
Mais -Conseil- Peut-être -Je pouvoir- Offrir
Je…Oui ?
Enfant de l’Étoile Bleue -Intelligent- Être
Chacun -Sa place- Chercher
Et parfois -Jamais- Ne trouver
…
Enfants d’Érasme -Parents- oublié Avoir
Mais alors… ?
Mais -Jamais- Corps -Faillir devoir
Si -Engrenage- Casser
Alors -Machine- Mourir
Chacun -Sa place- Avoir
Sinon -Tous- Leur place -Perdre
…
Je… Je crois, oui.
Tous les membres de votre communauté ont leur rôle, et, par cet équilibre, vous êtes parvenus à fonder une… famille en quelques sortes. Une communauté.
Ainsi, Irhode, Méthyl et les autres servent chacun à une forme d’entretien, Orgonax, Erium et Zyinc à votre « récolte » d’énergie… Et Aroh, par sa recherche du contact avec les autres espèces, pourrait être associé à… Au cœur peut-être ?
Intelligent -Enfant de l’Étoile Bleue- En effet -Être
Oh ! Je, hum… Merci ? A-yé ?
Haha, il me reste encore pas mal de choses à apprendre je crois…
.
Mais dites-moi ?
Demande -Enfant de l’Étoile Bleue
Qilby, juste… Qilby suffira.
Bien -Qilby-
Puis-je… ? Puis-je également vous demander votre rôle ?
Réponse -Aisée- Être
.
Zinit -Le Voyageur- Être
~ Fin de la partie 1/4 du chapitre 10
#fiction#qilby#wakfu#wakfu qilby#ankama#french#fanfiction#french fanfiction#wakfu fanfiction#yugo#amalia sheran sharm#tristepin de percedal#evangelin#ruel stroud#wakfu adamai#joris jurgen#phaeris#eliatrope council#eliatrope#wakfu chibi#wakfu nora#wakfu mina#shinonome wakfu#wakfu glip
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Victime de l’expérimentation gauchiste de ses parents, un redditeur fait le récit de sa vie ruinée.
Rappel : Augusto Pinochet n'a rien fait de mal.
Voilà un moment Reddit fr particulièrement Reddit et particulièrement fr.
Reddit :
J’ai des parents de gauche. Plutôt éduqués. Ma mère a fait 2 ans de fac et a passé sa vie dans la fonction publique, mon père a lui passé la sienne dans l’industrie avec France Inter ou France Culture en arrière plan. On a eu des livres à la maison, mais on avait quand même droit à pas mal de télé. A la maison, nos parents n’étaient pas suuuper disponibles pour compléter notre éducation, en revanche. Ça casse un peu le mythe de la réussite scolaire héréditaire : papa rentrait claqué du travail à 20h30 pour mettre les pieds sous la table, maman s’occupait de la maison pendant ce temps, puis travaillait parfois jusqu’à minuit parce que, contrairement à mon père, elle ne pouvait pas « fermer la porte et éteindre la lumière. » Il fallait trimer à la maison aussi, parfois une partie des week-ends. Pour moi comme pour mes frères, le primaire s’est bien passé. Petite école de banlieue relativement paisible de Marseille, un peu piégée entre deux quartiers très, très chauds. Ce sera important pour plus tard.
Note : « très, très chauds » veut dire saturés d’Algériens, mais le redditeur étant une créature humainement médiocre et lâche, il préfère utiliser des euphémismes pour ne pas être maudit et banni par les autres redditeurs.
C’est pour notre entrée en 6e que les choses se sont gâtées. On n’avait beau ne pas avoir été des enfants bulle complètement déconnectés qui débarquent au collège avec un pull noué autour des épaules, mais mes frères et moi avons juste été… complètement inadaptés. Anti-intellectualisme, violence, harcèlement de quiconque franchissait le portail avec un livre dans le sac à dos (en pleines annees Harry Potter, j’étais littéralement le seul à lire). Un de mes grands frères a été tellement harcelé qu’il en a fait des dépressions. L’autre se battait à peu près une fois par semaine. J’ai été le seul à aller au lycée. Ce collège, donc, se trouvait dans un des quartiers chauds. Pas le plus chaud, et c’était loin d’être la misère, mais c’était loin d’être jouasse. Il ne se trouvait pourtant qu’à 1km de mon école primaire. Je n’ai découvert que très, très récemment que ce n’était pas mon collège de secteur. Ni celui de mes frères. Ils avaient demandé une dérogation. Sinon, nous aurions été envoyés dans un autre collège peu ou prou aussi glauque. Mais tant qu’à faire, pourquoi ne pas m’avoir envoyé au collège affilié au collège lycée où j’allais être reçu en seconde ? Il était infiniment, mais alors infiniment meilleur. Ma mère m’a répondu : à l’époque, on tenait beaucoup à la mixité sociale.
Ruine la vie de ses enfants par conformisme social et idéologique. Estime qu’ils doivent faire preuve de gratitude pour les avoir plongés dans un enfer quotidien. Conscience aussi légère qu’une plume et aussi dure que de l’acier trempé allemand. Votera à gauche quoi qu’il arrive pour les droits de l’homme et sa retraite. N’a pas envie de voir ses petits-enfants plus d’une fois par mois et seulement deux heures.
Alors, parlons de la mixité sociale. Ou plutôt, de la mixité des niveaux culturels et, par conséquence, des attentes des profs. Quand je suis arrivé au lycée, j’avais eu plus de 18 dans la plupart des matières, et même 20 en anglais. En seconde, au premier trimestre, j’ai eu une moyenne de 12. Et c’était un lycée normal, public, pas spécialement sévère. Sauf qu’il me manquait à peu près la moitié des acquis. En anglais on avait passé 4 ans à faire en boucle les 150 verbes irréguliers (j’ai découvert bien plus tard qu’il y en avait plus, de surcroît…). Rien sur les phrasal verbs , aucun travail de compréhension orale, on regardait Mr Bean (c’est MUET) avant Noël… n’importe quoi. En français, on a bien fait le programme de grammaire, à la marge, mais alors la culture littéraire… je suis arrivé au lycée avec pour seul bagage culturel Giono, Pagol (lus jusqu’à la nausée parce qu’on était en Provence), Harry Potter, et la collection de SF des années 50 que mon père avait accumulée dans sa jeunesse. Même les élèves les moins instruits connaissaient au moins un Flaubert, un Zola, et peut-être 2 ou 3 poètes classiques. Moi, nada. Même pas un Victor Hugo. Dans les autres matières, c’était mitigé. On finissait le programme ni en SVT, ni en histoire géographie à cause des problèmes de discipline. En seconde, donc, je me découvre si médiocre qu’on envisage de m’envoyer en lycée pro. Moi qui avais, l’année précédente, 17 de moyenne ! Je l’ai extrêmement mal vécu. Il a fallu que je convainque mes profs, de langues notamment, de me laisser une chance et de me faire passer en L. J’ai dû trimer comme un malade. Mais je n’ai jamais rattrapé mon retard en culture G. Une fois qu’on est derrière, on ne repasse jamais plus devant les autres. Toutes les bibliothèques du monde, même à 4 bouquins par mois, ne font pas en 3 ans ce qu’on aurait dû faire en 7. Je ne savais même pas qui étaient Balzac ou Maupassant. À la fac, j’étais toujours le clampin de province qui n’avait pas lu Sartre, Simenon, la Bible, Huysmans ou que sais-je. J’ai bien développé mon propre répertoire au gré de mes lectures plus personnelles, des noms un peu moins connus comme Troyat, N’Diaye, Zamiatine ou Gombrovitz qui m’ont permis de ne pas complètement passer pour une bille pendant mes partiels. Ma stratégie, c’était d’être au moins capable de me démarquer. S’il a fait de tels détours, c’est qu’il maîtrise bien ses fondamentaux.
Le type raconte un peu n’importe quoi pour justifier sa glande intellectuelle.
Une personne avec un cerveau fonctionnel peut s’astreindre à un programme de lecture solide et avoir une culture générale raisonnable au bout de deux ans, sans problème. Le plus complexe est de comprendre ce qu’on lit et surtout le contexte dans lequel il a été écrit, mais ce n’est pas surhumain.
Ceci dit, la culture générale n’a pas d’utilité en dehors de la navigation mondaine. On peut vouloir naviguer en société pour diverses raisons, bonnes ou mauvaises, mais la plupart des gens n’en a rien à faire. Certainement pas les gens du peuple en général. Après, certains veulent se dégager des horizons intellectuels, découvrir des champs de la pensée, mais ce n’est pas le cas de ce gars. On apprend pourquoi ensuite, mais c’est un détail.
Arrivé à la moitié de son récit, ce mec n’ose toujours pas parler de la raison pour laquelle les profs cultivent le sur place chez les élèves de son secteur, raison pour laquelle ça l’a rendu durablement inculte : les bicots et les nègres.
Ça relève de l’exploit mental.
Le déni reste intact, la peur de subir l’excommunication de son milieu social est toujours aussi forte.
Estimez-vous heureux d’être totalement dégagé de ce genre de prison psychologique, cher lecteur raciste.
Alors, quand ma mère m’a dit que tout cela, toutes ces épreuves, c’était un sacrifice sur l’autel de la mixité sociale, j’ai eu matière à réfléchir. Parce que sur le papier je ne suis pas contre.
Mais concrètement, ça a donné quoi ? À quoi ma présence dans ces classes a servi ? À donner aux autres un modèle « d’excellence » qui avait pour seul mérite de faire docilement ses devoirs sous le sifflement de la cocotte minute tous les soirs ? Quelqu’un qui apprenait avec plus d’application ses putains de 150 verbes irréguliers ? Quelqu’un qui lisait jusqu’au bout la version ultra abrégée de l’Odyssee qu’on a étudiée 2 fois en quatre ans ? Est-ce que j’ai tiré qui que ce soit vers le haut en m’ennuyant à mourir dans un bordel infernal ? En étant le seul à participer ? A attendre avec trépidation qu’on me donne quelque chose, n’importe quoi, à faire. Quelque chose de vaguement intéressant, de vaguement difficile. Non. Je n’ai servi rien. Mon sacrifice a été parfaitement vain et j’aurais pu aller beaucoup plus loin dans mes études. Aujourd’hui, une partie de mes amis qui n’ont eu aucun mal à faire prépa, ma femme y compris, s’étonnent tendrement de la différence de culture G. Parce que trop occupé à découvrir au moins superficiellement les russes, les penseurs des Lumières ou les grands philosophes et poètes antiques, c’est dans un café que j’entends parler pour la première fois de François Villon ou de Louise Michel ou de Gramschi ou du Futurisme ou de Primo Levi ou de Fitzgerald ou des sœurs Brontë.
Louise Michel, Gramsci, Primo Levi : ce gars est cerné de bourgeois de gauche qui cultivent leur judéo-marxisme dominical confortablement installés dans leur quartier écolo-décroissant.
Tu connais pas Louise Michel ?!
Il en a même épouser une.
Imaginez l’emprise mentale. Il n’en sortira jamais. C’est comme une secte.
Me voilà papa d’une petite fille de deux ans et demi qui baigne dans les livres, qui apprend sans effort les plus courts par cœur et qui les « lit » à ses poupées, qui utilise correctement la particule négative et la première personne du pluriel. Elle vit dans un appartement rempli de livres de tous genres, dans un quartier où, au milieu de chaque parcs, il y a des boîtes à livres remplies à ras bord de bouquins intéressants et originaux. Bref. Une enfant de presque trois ans qui, avec la mere qu’elle a, et dans une moindre mesure le père, aura dans sa vie un immense privilège en termes de culture générale. Et en mentionnant cela à ma mère, rebelotte. « Dommage, là où elle est, on aura moins besoin d’enfants comme elle. » C’est peut-être parce que c’est ma fille, ou parce que j’ai du recul sur ma propre expérience, mais je n’en peux plus de cette vision utilitariste de l’éducation des enfants. Ma fille n’est pas une goutte de javel à diluer dans l’eau la plus sale possible. Elle a le droit d’avancer au rythme qui lui convient dans la vie, et il m’est complètement contre-intuitif, en tant que parent, de la contraindre à la stagnation par idéologie. Pour moi, à ce stade, c’est comme essayer de nourrir un bébé avec un régime vegan.
Bref. Voilà. Je pose ça là, sans vraiment avoir de conclusions politiques ou sociétales, sans non plus avoir de solutions pour les milliers de gamins qui savent à peine lire en 4ème. La seule chose dont je suis à peu près certain, c’est que la « mixité sociale » sous la forme de « un ou deux enfants de bobos au premier rang qui essaient de se concentrer malgré les chaises qui volent » est loin d’être la solution.
Mais pourquoi ta fille a-t-elle un « rythme » bien supérieur à celui de Boubacar et Abdelkader ? Et pourquoi ta catin de mère qui a déjà ruiné ta vie veut absolument la noyer à son tour dans cette boue raciale ?
Notre redditeur n’est pas prêt pour ce saut qualitatif.
Quant aux redditeurs qui lui répondent, c’est nous qui ne sommes pas prêts à les calculer. Parmi les solutions offertes : « dispatcher » les bouègres partout.
Du Manuel Valls dans le texte.
Pour conclure ce sujet sans fin (en vue), une réponse à la hauteur de l’hypocrisie criminelle de ces gens.
Asseyez-vous :
Mon 2eme a failli vivre la même histoire que toi. Primaire en centre ville d’une ville huppée mais un découpage de la carte scolaire et un déménagement ont fait qu’il s’est retrouvé dans un collège à 150m de la cité la plus craignos de tout le département. Et lui qui était dans une bulle s’est retrouvé confronté à cette mixité sociale dont tu parles. En plus, c’était le seul de son école primaire à se retrouver dans ce collège. Au bout d’un mois de cours, ils avaient quasi un mois de retard dans à peu près toutes les matières d’après leur prof principal. Un tiers des gamins était « en grande difficulté scolaire » et foutait le bordel absolu, menaçait et insultait les profs. Après la première réunion parents-profs j’avais l’impression d’avoir échoué en tant que parent et d’avoir mis mon fils en danger. Mon fils rentrait terrorisé de l’école et y allait à reculons. Il n’a pas voulu qu’on prenne la photo de classe parce qu’il ne voulait garder aucune trace de son passage dans cette classe. En fin de 6eme, son prof de maths a donné 17 pages de trucs non vus en cours à cause de leur retard sur le programme. À la fin de la 6eme on pensait avoir trouvé la parade. « Tu feras Allemand LV2, mon fils. Et Latin. Comme ton papa. T’as pas le choix. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas d’Allemand LV2 dans ton collège. Chat GPT nous a rédigé une très jolie lettre qui explique pourquoi l’Allemand est une langue importante dans ton éducation, déjà parce que tu es blond aux yeux bleus et qu’on aime bien l’Argentine comme pays, et donc pourquoi tu vas devoir changer de collège. » Mais… On en a parlé aux parents de son seul ami. Big Mistake. Eux en ont parlé à d’autres parents et la principale a donc trouvé la parade pour éviter la fuite de ses meilleurs élèves : elle a ouvert une classe d’Allemand LV2. Pour 8 élèves. Donc mail de remerciement à la principale. « T’as intérêt à cravacher en Allemand, mon fils. Ils ont ouvert la section à cause de nous. » La rentrée de 5eme avait l’air de bien se passer, les 10 premiers jours l’ambiance était calme dans sa classe mais en fait y’avait une raison. Les éléments les plus agités étaient rentrés en Algérie pendant l’été et ont fait leur rentrée plus tard. Grâce aux élections de délégués de parents d’élèves dont tout le monde se branle, moi le premier, la mère de l’élève le plus compliqué à gérer est devenue déléguée des parents et a fait la guerre aux profs. Les histoires que nous racontait mon fils en rentrant de l’école étaient ahurissantes. La proviseure du lycée de mon aîné nous a fait un laïus de 15mn sur les élèves qui arrivent de ce collège quand on lui a dit que notre 2eme y était.
L’élève « le plus compliqué à gérer » éternel
En fin de premier trimestre j’étais presque prêt à le mettre dans le privé, alors que ça allait à l’encontre de tout ce en quoi je croyais (mère et sœur profs dans le public) mais finalement la lumière est venue d’ailleurs. Une des pistes était de le mettre dans le collège de secteur de là où moi j’habitais (sa mère et moi sommes séparés) mais elle avait été écartée parce que le collège en question était situé à peu près de la même façon, pas loin d’un quartier tendu de la ville d’à côté. Mais après avoir parlé avec des parents d’élèves il s’est avéré que ce collège était infiniment plus calme parce que l’équipe pédagogique était extrêmement à cheval sur la discipline et avait une tolérance zéro. Dans le collège problématique c’était dingue à quel point l’équipe était laxiste sur la discipline. Donc changement de collège en pleine année en prétextant que mon fils habitait maintenant à temps plein chez moi, l’opération a pris très peu de temps entre la demande et le changement effectif et depuis mon fils revit. Ses notes qui avaient chuté en début de 5eme sont remontées en flèche, il était clairement en retard sur le programme dans certaines matières mais tout va bien, il va à l’école avec plaisir. Mais donc, au-delà de la mixité sociale elle-même, y’avait aussi clairement un souci dans la gestion des élèves pénibles dans son collège précédent. Le nouveau collège n’est pas spécialement moins mixte et pourtant il est beaucoup beaucoup plus calme. Y’a peut-être moins de cas désespérés scolairement, mon fils n’a pas l’air d’avoir d’élèves qui maîtrisent mal les bases de la lecture dans sa classe.
Ouf, tout va bien.
À présent que son gosse n’est plus bolossé par les bougnes, le père de gauche radicalisé va pouvoir reprendre sa vie normale d’électeur mélenchoniste et dénoncer le fascisme la conscience tranquille.
Et quand finalement tout le pays ne sera plus qu’un vaste « quartier prioritaire », ils prendront l’avion avec leurs gosses pour un pays sûr et sans Algériens. Là-bas, ils recommenceront le cycle en accusant les autochtones d’être racistes.
Aucun compromis n’est possible avec le Sentier Lumineux.
Seules les balades en hélicoptère peuvent résoudre ce problème.
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Démocratie Participative
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De Magnus à Alec
Mon cher délicieux muffin d’amour,
J’espère que tu te portes à merveille au moment de recevoir cette lettre parfumée, et que toi et R et M passez un très bon moment pendant votre voyage en… euh, je crois que le mot que tu as utilisé est « Nord ». J’ai entendu des légendes sur ce Nord[1], mais jamais n’aurais-je pensé que ma famille verrait de ses propres yeux ses montagnes, ses marchés fermiers kitchs, son Onde de l’Hudson.
Mais plus sérieusement, j’espère que les enfants apprécient leur séjour chez Grand-mère, et j’espère bien que tu appelles Maryse « Grand-mère » aussi souvent que possible parce que j’adore la tête qu’elle fait quand elle nous entend dire ça. Sur un sujet moins plaisant mais plus pressant, j’espère que tu as eu l’occasion de discuter avec Luke de ce qu’il se passe avec la Cohorte et Idris.
Mais ne fatigue pas tes magnifiques mains à m’écrire une réponse. Je viendrai moi-même te rejoindre dans le « Nord » plus tard dans l’après-midi, puisque, je te l’annonce avec joie, l’affaire de la maison maudite des petits Blackthorn est plus ou moins résolue. Bien que ce fût une rude épreuve, crois-moi.
Je ne crois pas t’avoir montré la note que Jem m’avait envoyée, qui disait : « Emma et Julian essayent de ne pas t’embêter davantage avec leur maison, et c’est très gentil de leur part, mais contrairement à eux, je n’ai pas le moindre scrupule à t’embêter, alors c’est moi, maintenant, par cette note, qui t’embête. Nous avons besoin d’un sorcier et tu es le meilleur que je connaisse pour faire face à notre problème. Nous apprécierions tous grandement ton aide. »
Comme c’est souvent le cas, j’étais à la fois légèrement agacé et légèrement impressionné par Jem, qui avait réussi à être très gentil tout en me rappelant que, lorsque lui et Tessa sont concernés, je suis une vraie dupe qui volera à leur secours dès que possible. Parce que je suis une véritable dupe lorsque lui et Tessa sont concernés, j’avais tout de suite répondu que je viendrais.
Je sais ce que tu penses. « Pourquoi Tessa aurait-elle besoin d’un sorcier alors qu’elle est elle-même une sorcière ? » Différents sorciers ont différents domaines de connaissance, comme tu le sais, et même si Jem me flattait en disant que j’étais le meilleur choix, la vérité est que j’ai bien eu à gérer beaucoup plus de malédictions que Tessa. C’est ce qui arrive quand on a passé les dernières décennies à vendre ses services à n’importe quel mécréant que l’on croise, au lieu d’agir intelligemment et de mener une paisible vie de chercheuse en magie dans le Labyrinthe en Spirale. Tessa a toujours été la plus maligne de nous tous.
Quoi qu’il en soit, je dois accorder du mérite à Emma et Julian. Je m’attendais à les trouver en train de cogner les objets maudits les uns contre les autres ou quelque chose de cet ordre, mais ils avaient mis en place un cercle de protection plutôt convenable et avaient même trouvé un sort. C’était un vieux sort très général qui, d’après mon expérience, n’a souvent aucun effet sur les vraies malédictions à notre époque, mais tout de même.
Assez bêtement, j’ai établi le cercle dont je me sers habituellement pour rompre les malédictions, pour essayer. « Bêtement », parce que j’avais oublié qui avait créé la malédiction à l’origine. Ton pire ancêtre, Benedict Lightwood, passionné de démons en tous genres et amateur de nécromancie. A quel point Benedict était-il passionné par les démons ? Il est littéralement mort de la vérole démoniaque qui, si tu ne le sais pas, parce que tu es admirablement pur, mon Alec, est une maladie démoniaque sexuellement transmissible.
Mais j’avais oublié ça sur le moment, alors j’ai été étonné quand la malédiction a résisté avec force. Elle se tordait, se débattait, donnait des coups, comme Max quand on le plonge dans son bain. Une espèce de lueur vert fluo rayonnait aux points d’attache entre les objets maudits et la malédiction. J’ai finalement compris que je devrais précautionneusement détacher chaque objet de la malédiction un à un.
Je m’en suis sorti avec la flasque, la dague, et l’un des bougeoirs (ne me demande pas d’expliquer comment j’ai réalisé cet exploit), mais après ça, j’étais coincé.
Ce n’est pas terrible quand un sorcier prend une remarquable pose magique et qu’il ne se passe rien ensuite. Je suis certain que j’avais l’air ridicule, comme un magicien terrestre qui ne comprend pas pourquoi le lapin ne sort pas du chapeau. Julian et Emma, toujours très polis, ont patiemment attendu mais je me sentais fort idiot.
Et puis je me suis complétement déconcentré pendant un moment parce que la porte s’est ouverte et Kit est entré. Il a rapidement observé la scène avant de déclarer :
- Le Professeur Violet dans la bibliothèque avec le bougeoir, à ce que je vois.
- Le violet est toujours une couleur appropriée pour un sorcier, ai-je rétorqué. C’est la couleur ornementale de la magie.
- Ta magie est bleue, est intervenue Emma, évidemment, Madame-je-sais-tout.
- Peut-être qu’il parlait de moi, a dit Julian. Je porte un sweat à capuche violet. Et c’est aussi la couleur ornementale de la magie, a-t-il ajouté avec un hochement de tête à mon attention, ce que j’ai apprécié.
- Vous pourriez peut-être mettre les objets sur une nappe violette au lieu d’une blanche, a suggéré Kit.
Tout en parlant, il s’est rapproché pour jeter un œil.
Et dès qu’il a été près du cercle, Alec, j’ai ressenti une sensation des plus étranges. Une sensation de… pouvoir, je suppose, qui résonnait en Kit. Tu vois la façon dont le corps vibre d’une manière particulière quand il y a des bruits vraiment très graves ? Cette sorte de grondement ? C’était comme ça, mais silencieux. Je n’avais jamais ressenti ça de toutes les fois où j’avais vu Kit. Je voyais aussi que Kit ne ressentait rien d’anormal. Et si c’était le cas, il était étonnement imperturbable.
Alors je lui ai proposé de nous rejoindre autour du cercle pour qu’il se concentre également sur la magie.
- D’autant plus que Jem et Tessa ont préféré aller se cacher quelque part plutôt que de nous aider avec ça.
- Ils sont dans le jardin avec Mina, a répliqué Kit, un peu sur la défensive.
J’ai redirigé l’attention de tout le monde sur les objets et concocté une version plus puissante de mon habituel sort anti-malédiction. J’ai pris l’autre bougeoir et BOUM ! Plus aucune résistance ! Il y a eu un grand éclat de lumière bleue et tous les nœuds magiques qui attachaient les objets à la malédiction se sont désintégrés.
Nous n’en croyions pas nos yeux. J’ai fini par prononcer quelque chose comme :
- Eh bien, c’était plus que ce à quoi je m’attendais. Peut-être que la présence de quatre personnes a fait la différence.
J’ai vérifié. La malédiction semblait… avoir disparu. Honnêtement, j’étais un peu secoué. Je n’en ai pas parlé à Tessa ni à Jem, parce que je ne veux pas en faire tout un plat, mais je pense que ça a fonctionné grâce à Kit. Pas parce que nous avions besoin d’une quatrième personne. Il se passe clairement quelque chose avec lui, une sorte de magie dont il ignore tout. Je suppose que c’est lié au fait qu’il est un descendant de la Première Héritière, mais je n’ai jamais été un expert en ce qui concerne ce genre de magie elfique. (Et brûle cette lettre après l’avoir reçue – nous sommes peu nombreux à savoir que Kit est le Premier Héritier, et il vaut mieux que ça reste comme ça.)
Cette idée m’attriste. Kit est un bon garçon qui mérite une vie agréable et ordinaire. Je sais que c’est ce que Jem et Tessa veulent pour lui, plus que tout, après le chaos qu’a été son enfance. Mais je ne suis pas sûr qu’il aura son mot à dire. Les fées ne lui laisseront peut-être pas le choix.
Julian a tendu la main pour prendre la flasque. Il l’a tenue pendant un certain temps en fronçant les sourcils.
- Qu’y a-t-il ? a demandé Emma.
- Rien, a répondu Julian.
Puis il a levé les yeux vers moi :
- C’est tout ? Plus de malédiction ?
- Plus de malédiction, lui ai-je assuré. J’espère.
Et puis est descendu du plafond Rupert le Fantôme. Je n’ai jamais rencontré Rupert quand il était vivant. Je ne sais pas quoi penser de lui. D’un côté, il semble avoir été un innocent qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, un esprit enfermé dans une maison où il n’a jamais vécu à cause d’un mal dont il ne connaissait rien de son vivant. D’un autre côté, en rencontrant Tatiana Lightwood, il s’est dit « Cette demoiselle semble être un bon parti », alors il devait y avoir quelque chose de pas net chez lui.
Rupert était juste au-dessus de la table et est descendu jusqu’à la toucher. Il fixait un objet dessus.
- Qu’y a-t-il, Rupert ? l’a interrogé Emma. Que regardes-tu ?
Kit a suivi son regard et a commencé à mettre les objets sur le côté.
- C’est la bague, a-t-il annoncé.
- Quelle bague ? s’est étonnée Emma.
En effet, quelle bague ? Il n’y avait pas de bague parmi les objets maudits. Mais il y avait une bague sur la table maintenant. Kit l’a prise. C’était une bague sertie d’une pierre noire et gravée d’un motif d’épines.
- La bague de la famille Blackthorn ? s’est demandé Kit.
- La plupart des bagues de famille ne ressemblent pas à ça, a remarqué Emma.
- Peut-être une alliance ?
- Les Chasseurs d’Ombres n’utilisent pas d’alliances.
Mais Julian affichait son habituelle expression pensive.
- Je suis lié à ce lieu par un anneau en argent, a-t-il dit doucement.
- Les Chasseurs d’Ombres peuvent échanger des alliances, ai-je indiqué. Ils n’y sont pas obligés. Mais ils peuvent s’ils le veulent.
Quoi que ce soit, ça appartenait à Rupert. Il avait suivi du regard la main de Kit qui avait pris la bague, et à ce moment il en approchait son fin bras fantomatique. Il a enveloppé la bague de sa main, ce qui n’a eu aucun effet puisqu’il est un fantôme… Kit se contentait de la lui tenir. Puis il a fermé les yeux (je parle de Rupert) et son visage a affiché une expression de soulagement, de gratitude, de paix, et il s’est… évaporé, juste là. Il s’est lentement effacé puis a disparu. Plus de Rupert. Parti pour, je l’espère, ne pas retrouver sa femme, puisqu’elle était aussi sa geôlière pendant plus de cent ans.
- Il n’a même pas dit au revoir, a murmuré Emma.
- C’est mieux, ai-je affirmé. Il n’a jamais été censé être ici.
- Eh bien, Rupert, si tu m’entends, a lancé Emma, c’était sympa d’être hantés par toi.
- Cinq étoiles, a dit Kit sur un ton solennel en reposant la bague sur la table. Ça me plairait d’être hanté à nouveau.
Et toutes les bougies de la pièce se sont éteintes d’un coup. Ce qui était aimable de la part de Rupert, si c’était lui. Ça aurait très bien pu être un simple courant d’air.
Nous sommes tous sortis de la pièce en silence.
- C’est différent, a remarqué Julian en regardant dans le couloir. Je le sens déjà.
Je le sentais moi aussi. Il y avait une légèreté nouvelle. Une sorte de domesticité chaleureuse qu’on ressent dans une maison accueillante, et qui avait toujours manqué à Chiswick House depuis que je la connaissais. C’est difficile à décrire, mais tout d’un coup c’était la maison de Julian et Emma, telle qu’elle ne l’avait jamais été avant. Je l’ai toujours vue comme un endroit hostile, puis comme une monstrueuse ruine. Pour la première fois je me suis dit que c’était un endroit que les Blackthorn pourraient remplir de bonheur.
Et je suis certain qu’ils le feront.
A très bientôt, mon amour. Je t’embrasserai jusqu’à ce qu’un bambin nous force à nous séparer et réclame toute notre attention. Prévois donc un baiser d’environ trente à soixante secondes, d’après les expériences passées. Mais j’aimerais, comme toujours, que ça dure infiniment.
Je t’aime,
Magnus.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/693937002091053056/magnus-to-alec
[1] Blague de new-yorkais. Les habitants de la ville de New-York désignent l’intégralité de l’état de New-York, sauf la ville, comme étant « upstate » (« le nord de l’état »). Aller « upstate » (généralement juste au nord de la ville, dans la Vallée de l’Hudson) est souvent vu comme un voyage considérable même si c’est tout près.
#secrets of blackthorn hall#cassandra clare#sobh#emma carstairs#julian blackthorn#tsc#the shadowhuter chronicles#shadowhunters#magnus bane#alec lightwood#kit herondale#rupert blackthorn#jem carstairs#tessa gray#mina carstairs
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C'est Pas Juste - Steve Rogers
Drabble Masterlist
Résumé : Steve ne comprend pas pourquoi tu pleures la mort d'un certain Jack.
Warnings : grossesse, mention de la fin du Titanic, fluff, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 995
Version anglaise
Tu éteins la télé alors que de grosses larmes coulent sur tes joues. Tu n'essayes même pas de les essuyer pendant que tu poses le bol de pop corns sur la petite table devant toi. Alors que ta respiration se fait de plus en plus saccadée, tu caresses ton ventre de femme enceinte de cinq mois, espérant que ça va t’aider à te calmer. Steve apparaît dans le salon et accourt vers toi en entendant tes sanglots. Il te prend dans ses bras et tente de te calmer, en vain.
-Y/N, qu’est-ce qui se passe ? demande-t-il, inquiet.
-C’est pas juste, Steve, murmures-tu, les lèvres tremblantes. Il méritait pas de mourir.
-Qui est mort ?
-Jack ! t’écris-tu comme si c’était évident. Il aurait dû vivre. Il aurait dû avoir une longue et heureuse vie avec Rose. Ils méritaient d’être heureux ensemble. Ils s’aimaient. Pourquoi est-ce qu’ils ont pas fait plus attention à ce maudit iceberg ? Tout aurait pu être évité. Et puis, il y avait de la place sur cette putain de planche !
Steve ne réagit pas à ton juron, trop préoccupé par ton état émotionnel. Ignorant quoi dire, il continue à caresser ton dos. Il ne sait pas qui sont Jack et Rose, mais il devine qu’ils sont des proches, car tu es totalement bouleversée. Tu sanglotes encore dans ses bras pendant une dizaine de minutes jusqu’à ce que l’arrivée de Sam et Bucky vous interrompent.
-Wow, qu’est-ce qu'il se passe ici ?
Pour répondre à la question de Sam, Steve hausse les épaules pour montrer qu’il est tout aussi perdu. En entendant la voix de tes amis, tu te sépares de ton mari. Tu t’excuses indiquant que tu as besoin de mouchoirs laissant les trois hommes ensemble.
-C’était quoi ça ? questionne Bucky, perdu.
-Je crois que l’un de ses amis est décédé. Un certain Jack.
-Tu le connais ?
-Non, répond Steve à Sam. Ils étaient peut-être amis d’enfance ? suppose-t-il, tentant de donner du sens à ce que tu lui as dit. En tout cas, il serait mort à cause d’un iceberg et il aurait laissé derrière lui sa partenaire du nom de Rose. Elle a aussi dit qu’il y avait de la place sur la planche.
-Quoi ? demande Bucky, comprenant encore moins la situation.
En comprenant la réelle raison de tes pleurs, Sam ne peut s’empêcher d’exploser de rire. Les deux super-soldats le regardent, choqués de voir Sam s’esclaffer à l’annonce d’un décès. Sam continue de rigoler pendant quelques minutes. Quand il arrive enfin à se calmer, Sam tape amicalement l’épaule de Steve.
-C’est pas son ami, Steve, lui assure-t-il avec un sourire.
-Quoi, tu le connais, ce Jack ?
-J’arrive pas à croire que j’ai oublié de te dire de le regarder. Jack, Jack Dawson, ça vient du film Titanic, informe Sam.
-Pourquoi est-ce que ce nom me dit quelque chose ? s’interroge Bucky, cherchant dans ses anciens souvenirs.
-C’est pas le bateau qui avait coulé en 1912 ? Ma mère m'en avait parlé, déclare Steve à son ami d’enfance.
-Oui, c’est ça !
-Bref, les coupe Sam, ils ont fait un film sur cette tragédie en 1997 et il y a une histoire d’amour entre Jack et Rose. Jack meurt à la fin alors que Rose vit sa vie comme Jack lui avait dit de le faire. Et à en juger par les popcorns sur la table, je dirais que Y/N vient tout juste de terminer de le regarder, explique-t-il, en montrant le bol.
-Attends, elle est dans cet état à cause d’un film ? Steve questionne.
-Les hormones, se moque Bucky.
-Ce film détruit tout le monde, lui rétorque Sam, presque outré. Toi aussi, tu serais en train de chialer, malgré tes airs de grincheux qui déteste la vie.
-J’en suis pas si sûr.
Bucky et Sam partent alors en débat tandis que Steve s’éloignent de ses amis pour te retrouver dans ta chambre. En ouvrant la porte, il te voit assise sur ton lit, un mouchoir en main. Il vient à tes côtés et met son bras autour de tes épaules.
-Comment tu vas ? demande-t-il d’une voix douce.
-Je m’en remettrai comme à chaque fois que je vois ce film, déclares-tu en reniflant. Je viens de réaliser que tu ne dois même pas savoir de quoi je t’ai parlé.
-Sam m’a tout expliqué. Mais je ne vais pas mentir, je me suis inquiété, j’ai vraiment cru que t’avais perdu un ami, t’informe Steve, te faisant rire.
-Désolée, j’étais juste tellement triste par rapport à la fin et avec mes hormones, j’ai l’impression que c’est pire.
-Tant que personne n'est mort, affirme Steve d’un air léger et tu tournes vers lui, vexée.
-Jack est mort, Steve ! Fictionnel ou pas, sa mort est sérieuse.
-Pardon, s’excuse-t-il en se retenant de rire. Quand tu auras accouché de notre magnifique bébé, commence Steve en touchant ton ventre, on regardera le film ensemble. Par contre, Sam et Bucky risquent de s’incruster, car Sam pense que Bucky va pleurer et Bucky ne pense pas que ça sera le cas.
-C’est vraiment des enfants, pouffes-tu en levant les yeux au ciel.
-Ça fait un entraînement.
Steve pose ses lèvres sur les tiennes et vous vous embrassez pendant quelques instants jusqu’à ce que Sam et Bucky apparaissent dans ta chambre bruyamment, vous demandant une réponse à leur dispute. Steve roule des yeux alors que tu rigoles face à leur gaminerie.
Finalement, moins de cinq mois plus tard, pendant que votre bébé dort, Steve, Sam, Bucky et toi organisez une soirée spéciale Titanic. Même sans tes hormones de femme enceinte, tu pleures dès le moment où le Titanic heurte l’iceberg alors que Steve et Sam commencent à pleurer quand Rose est dans le canot avant qu’elle saute pour retrouver Jack. Quant à Bucky, il reste silencieux toute la fin du film, mais quand vous rallumez la lumière, vous pouvez voir ses yeux rouges et ses joues mouillées. Sam tend sa main à Bucky et avec agacement, il lui donne un billet de vingt dollars.
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25k reached! I'm halfway there🎉🎉🎉! It's still pretty satisfying. I'm done with that long battle scene and I'm currently writing everyone's endings.
It's certainly something given the amount of time I've put on this fic. And it's really moving as well. Everyone is going home, a new chapter of their story is about to begin. And I love seeing how much my characters have grown!
To celebrate that, here's a little (quickly edited) snippet (spoilers for the end of my FE3h fic, of course) :
-Philomène ! s’exclama une voix masculine.
Ayant échappé à ses gardiens, un prisonnier se jeta à ses pieds. Le sang maculait son riche manteau. Bien que dur, son visage aurait pu être beau et élégant dans d’autres circonstances, capable d'arracher une damoiselle idéaliste à son foyer. La peur déformait néanmoins ses traits et ses cheveux grisonnants en désordre lui donnaient un air sinistre.
Le sang et la suie n'occultaient pas la ressemblance de Maeve avec sa mère. Les serres immondes de l'homme agrippaient sa cape, tandis qu'il scandait le nom de la défunte, hagard et enfiévré.
-Oui, oui ! Tu es ma fille ! s’exclama-t-il avec une jubilation mauvaise.
Il le clama haut et fort pour souiller Maeve, l’entraîner avec lui dans la déchéance. La magicienne lui agrippa le poignet, le tordit vers le sol et recula d'un pas.
-Ne me touchez pas et ne souillez pas le nom de ma mère ! menaça-t-elle dans un grondement d’orage.
Ses lèvres devinrent une ligne, une lame. Son regard gela. Elle paraissait prête à lui trancher la langue.
-Je suis innocent, supplia l’homme. Sauve-moi, je t’en prie. J’aimais ta mère, tu sais. Je ne sais pas ce qu’elle t’a raconté sur moi, mais j’ai voulu te connaître toute ma vie. J'ai de l'argent et des terres. Je ferai de toi une femme riche. Tu ne manqueras jamais de rien.
Maeve combattit sa nausée. Les mots se bousculaient dans sa bouche. Il osait essayer de l’acheter avec son sale pécule ? La prenait-il pour une idiote ? Ou pire encore n’avait-il aucun remord, trop dénué d’empathie qu’il était ?
-Vous avez essayé de coupé les ailes de ma mère mais elle était plus forte que vous. Allez en enfer, c’est tout ce que vous méritez.
Elle n’avait jamais ressenti une telle froideur et indifférence. Il n’était qu’un insecte répugnant mais pas effrayant. Tant de conscrits et de gens innocents avaient perdu la vie dans cette guerre. Elle avait encore sur ses mains et sur son armure le sang fumant de ses ennemis. Pourquoi aurait-il mérité de s’en sortir ?
Le masque suave tomba et l'homme révéla son vrai visage. Le courroux le rendit tout simplement hideux. La séduction avait échoué, il passait désormais à la crainte et à la soumission.
-Je suis ton père ! s'emporta-t-il. Je t’ai donné la vie ! Tu n’as aucun droit de me faire ça ! Tu ne peux pas me condamner, tous tes camarades sauront que tu es une parricide !
Maeve haussa les sourcils. Elle entendait la menace sous-jacente dans son discours : “tu es ma fille et tu m’appartiens”. Et comme pour confirmer ses pensées, il répéta “je suis ton père” avec une suprême indignation. Ces mots semblaient être pour lui une incantation toute puissante, donnant le droit à vénération inconditionnelle. Sa bouche dégoulinait de venin et il montra les crocs.
Maeve rassembla les pans de sa cape autour d’elle.
-L’amour et le respect se méritent. Et vous n’avez rien fait pour cela. Vous êtes mon père, oui. Mais nos liens s'arrêtent-là. Ce qui vous arrive aujourd’hui est la conséquence de vos actions. Vous devriez y réfléchir pendant le temps qui vous reste. Bientôt vous ferez face à ma mère, déclara-t-elle froidement avant de l'abandonner à son sort.
Reconduit par ses gardiens, l'aristocrate hurla, se débattit, supplia et la maudit. Aucune de ses imprécations ne l'atteignit cependant.
Maeve ne connaissait même pas le nom du noble et n'avait aucune envie de l'apprendre.
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Yahou, bonjour tout le monde !
Cette journée sera donc intitulée : "pourquoi je ne ferai plus jamais confiance à Google Maps en Équateur".
Me voici donc à Otavalo (toujours), à butiner de champ de lupin en champ de lupin, dans l'espoir d'atteindre un jour El Lechero, un arbre dont je vous conterai la légende plus tard. Il fait beau, le soleil brille, ça monte un peu ... et me voilà soudain en face de ce monstre, qui est officiellement une route selon mon application préférée.
C'est donc après avoir escaladé cette horreur (bon, j'exagère un peu, c'était raide sur les mollets mais je n'étais quand même pas au stade de mettre les mains pour grimper) que je finis par arriver sur une magnifique route pavée qui monte la pente tout gentiment, et qui m'aurait donc fait perdre ... 3 bonnes minutes. Merci maps de m'avoir créé cet itinéraire privilégié !
Me voilà finalement arrivée devant ce magnifique arbre millénaire les descendants du magnifique arbre, puisque ce dernier est décédé fort récemment. Chouette. Heureusement que les vues étaient jolies sur les alentours >.< (J'en ai quand même eu pour presque une heure de grimpette mine de rien !)
En ce qui concerne la légende, on dit que lorsqu'on casse une branche de cet arbre, ce n'est pas de la sève mais du lait qui en sort. Du coup, beaucoup de femmes ayant perdu un enfant très jeune allaient l'enterrer au pied, pour qu'il ait toujours de quoi manger dans l'autre monde. La tradition s'est a priori calmée, mais ça reste un lieu de pèlerinage et de deuil pour les parents.
Après avoir quitté mon reste de bel arbre, je pars tenter de rejoindre le lac San Pablo, que vous voyez au loin. Les termes utilisés dans la phrase précédente vous donnent un petit indice sur ce qui va suivre ...
Et donc (surprise) le parc en bord de lac repéré sur maps n'existe pas, et il y a en fait des tas de champs avec des espèces de roseaux de 3m de haut tout du long du lac, et un ruisseau avec des vaches qui font trempette, ce qui fait que je ne verrai jamais ledit lac mieux que sur cette photo. Et le plus beau ? Maps m'a fait descendre ma coline sur le même genre de chemin que pour El Lechero... Et remonter ensuite \o/
Me voici donc en cours de décès, à avoir monté la moitié des sommets de la ville sur des chemins de terre aride, mais arrivée à mon étape suivante : le parc El Cóndor, une réserve de sauvetage et réhabilitation des oiseaux. J'ai notamment pu y observer des condors justement, dont le plus vieux spécimen en captivité a quand même vécu jusqu'à 92 ans ... (Contre 80 dans la nature) Ils font partie des oiseaux qui ne se cherchent jamais un autre partenaire si leur premier décède : ça fait une longue vie de solitude :(
Je ne suis toujours pas fan de voir des animaux en cage, mais ceux qu'on nous présente sont soit estropiés de façon irrémédiable, soit ont été récupérés oisillons et ne sont donc pas relâchables. A l'occasion d'une petite démonstration, le guide nous autorise à tenir un faucon (c'est tellement tout choupi en vrai ! Le plumage est splendide vu de près), balance deux aigles par dessus une balustrade ("Oh ils vont revenir, l'appel de l'estomac est toujours le plus fort !"), et nous montre une petite chouette qui n'a pas fini sa mue à 4 mois : n'étant pas dans la nature, pas besoin d'être autonome, elle ne sait pas chasser, et le besoin d'avoir un plumage d'adulte le plus tôt possible n'est pas une priorité ! Elle a donc à peu près deux mois de retard sur ses congénères, je ne pensais pas que c'était possible comme impact !
Fort satisfaite de cette rencontre, je pars le sourire aux lèvres vers la cascade de Peguche, à 25 minutes de là. Sourire qui n'y restera pas très très longtemps, puisqu'il me faudra TROIS TENTATIVES, une heure, deux applications et tout mon instinct (c'est lui qui gagnera) pour atteindre cette maudite cascade. Maps a en effet décidé de m'envoyer du mauvais côté de la cascade, au milieu d'un champ, en haut d'une falaise, et son application copine sur un sentier n'existant pas. J'ai fini par trouver un chemin de terre (*soupir*) qui menait à un pont dont il n'y avait plus que la structure de soutien, mais qui menait finalement à cette maudite cascade !
Avec tout ça, j'ai oublié d'aller visiter la grotte "Secrète" qui est censée être à côté, snif 😭
Me restent deux arrêts au programme d'aujourd'hui !
Un joli magasin artisanal d'instruments de musique, tous faits par la famille du monsieur en représentation ! Detecterez vous la chose étrange sur cette photo ?
(bon, je spoile, c'est la guitare du dessus, dont le caisson de raisonnance est en ... Carapace de tatou. Normal, matériaux locaux !)
Et finalement, je fais un tour sur le marché d'Otavalo, riche en couleur, et plein de superbes ponchos en laine d'alpaga que j'ai terriblement envie de prendre, mais qui ne rentreront jamais dans mon sac ! Tant pis, il faudra revenir \o/
Et maintenant ... Dodoooooo, je n'en peux plus !
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samedi 21 décembre 2024 J’ai fait ma schématisation graphique. Je me suis réveillé pas trop magané pour une rare fois depuis longtemps. J’avais fumé hier. Donc ce n’est pas ça. Je n’ai presque pas mangé, c’est peut-être pour ça. Ce serait comique si la graisse fondait, parce que toute la graisse a vibré. Je prends ça comme un signal pour commencer à maigrir. C’est sûr que j’ai vu la sainte vierge, je l’ai appelée Marie. Je vais fumer et je vais parler. Tient, les anges ce sont des voix très gentilles, ils ont dit il viendra quand même.
dimanche 22 décembre 2024 C’est pour ça que j’ai forcé. J’ai admis candidement sur internet à des mistress que j’étais submissive. J’ai même réussi à leur envoyer de l’argent grâce à Paypal. C’est Elon Musk ça. Je ne les ai pas trouvées tellement exigeantes mais je ne suis pas riche, elles doivent exiger plus de leurs bons clients. Si nous revenions maintenant sur le rêve de l’héroïnomane. Comment on doit fonctionner? C’est donc dire qu’ils laissent des traces. Qui sont-ils et quand vous savez qui c’est, que devez-vous faire? C’est comme je vous ai dit, ce sont des chauffeurs de greyders, ils ont voulu se faire un dieu. Donc ils me disaient quoi faire, par mépris, et je ne m’en apercevais pas. Ça peut être dangereux ce jeu-là. Inconsciemment je les entendais et je faisais ce qu’ils voulaient, c’étaient eux-autres qui tiraient sur les ficelles. Je crois qu’il faut se dire qu’ils sont en train de faire d’autre chose. C’est Dante qui dit qu’ils pensent à moi. Vous comprenez maintenant pourquoi je ne donne pas aux itinérants et aux sans-abris. Je suis submissive, donnez à un clochard il s’empare de tout ce que j’ai. Parce que je suis un vrai submissive, je ne fais pas semblant pour avoir de filles. En effet, je serais incapable d’attacher une femme ou de lui faire mal, alors il faut se faire une raison, je suis submissive. Vous connaissez l’histoire dans Job, touche seulement à sa chair et je te jure qu’il te maudira en pleine face. Forcer c’est-y toucher à sa chair? Écoutez, je suis cardiaque et ils m’ont obligé à décharger les commandes. Je le sais qu’il faudrait que j’oublie ça mais ça m’a traumatisé. Si j’avais continué j’aurais perdu le deux pieds. La gangrène s’était mise dans les orteils. Il y a beaucoup de job où vous n'avez pas besoin de forcer, vous n’avez pas forcé, je m’en occupe, j’ai forcé pour vous et je ne vous ai pas maudits. Saint François d’Assise dit qu’il remerciait les gens du village de lui procurer gracieusement des vivres. Pareillement je suis reconnaissant aux gens qui m’aident à pourvoir à subvenir à mes besoins. J’ai l’impression de vivre de l’assistance publique. Alors le moins que je puisse faire c’est de leur être reconnaissant. Ils m’ont procuré un bon salaire pour mon travail. Les Canadiennes sont plus belles que les Américaines. Vive la Canadienne et ses jolis yeux bleus, et se jolis yeux bleus, vive la Canadienne et ses jolis cheveux blonds.
Command, on va fumer un joint et on va se geler, je suis allé à la SQDC hier.
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LES TÉNÈBRES ET LA LUMIÈRE/3
Dans cette dernière partie de l'enseignement sur les ténèbres et la lumière, j'aimerais insister sur la différence qu'il y a entre le sol et la terre. Dans genèse 2 verset 5 il est écrit qu'aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre et aucune herbe des champs ne germait encore sur la terre car l'Éternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol. L'homme cultivateur de sol c'est Adam, l'homme qui a perdu la vie de l'esprit et qui vit désormais par sa chair et son âme. Nous avons vu dans l'enseignement précédent que la pluie qui devait venir sur la terre donc sur l'homme terre c'est la Parole de Dieu. C'est l'eau de la Parole de Dieu. Cette eau qui est la vie de l'homme esprit, et dont l'homme esprit doit s'abreuver pour croître. Elle ne pouvait pas venir sur une terre informe c'est pourquoi le verset 7 nous dit que l'Éternel Dieu forma ou donna une forme à l'homme de la poussière de la terre puis souffla en lui un souffle de vie et l'homme devint un être vivant ou une âme vivante selon les versions. Revenons au verset 5 où il est écrit qu'il n'y avait pas d'homme pour cultiver le sol.... Tant que l'homme était vivant spirituellement, le sol n'était pas maudit à cause de lui comme cela est écrit dans genèse 3 verset 17. Le sol était censé donner de sa richesse à l'homme sans que ce dernier n'ai à trimer pour se nourrir physiquement. C'est pourquoi il est écrit dans genèse 2 verset 5 qu'il n'y avait pas d'homme pour cultiver le sol car il n'y avait pas à cultiver le sol. C'est l'Éternel Dieu qui a planté un jardin en Eden ( genèse 2 versets 8 à 9 ) IL n'a pas demandé à l'homme de planter quoique ce soit. L'homme n'a pas été créé sur la terre pour être cultivateur de Sol mais pour cultiver le jardin d'Eden de Dieu en demeurant dans sa Parole et en gardant sa Parole dans son cœur ( genèse 2 verset 16) c'est de ça qu'il s'agit lorsque l'Éternel Dieu dit à l'homme de cultiver et de garder le jardin. Garder le jardin d'Eden contre les ruses du diable.
Tant que nous sommes sur cette terre revêtus de ce corps terrestre, nous ne pouvons pas être parfaitement lumière car notre corps physique est un voile de ténèbres. Il est écrit dans 1 jean 3 verset 2 que ce que nous serons n'a pas encore été manifesté, mais nous savons que lorsque cela sera manifesté, nous serons semblable à Lui ( Jésus-Christ)..... La lutte de la chair contre l'esprit est la lutte des ténèbres contre la lumière l'apôtre Paul dit dans Romains 8 verset 18 que ce qui est bon n'habite pas dans la chair.... Versets 22 à 24 de Romains 8, l'apôtre Paul continue en disant : Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon L'homme intérieur ( l'esprit), mais je vois dans mes membres une autre loi qui lutte contre la loi de mon entendement ( spirituel) et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? Le péché c'est à dire les ténèbres sont sur notre corps, dans notre chair. Dieu a condamné le péché dans la chair et a envoyé à cause du péché son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché pour que nous soyons justifiés par son oeuvre de rédemption pour nous. ( Romains 8 verset 3) et c'est pourquoi également il est écrit dans 1 corinthiens 15 verset 50 que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume des cieux. Ce n'est que lorsque nous serons libérés de ce corps terrestre que nous serons revêtus d'un corps glorieux. Un chrétien doit apprendre à vivre de l'intérieur vers l'extérieur, afin que sa lumière parvienne à percer ce voile de ténèbres qu'est la chair pour s'éclairer lui même et pour éclairer les gens du dehors. Quand l'homme a péché, c'est la lumière de Dieu en lui qu'il a perdue et sa terre ne pouvait plus être éclairée. Il s'est retrouvé à vivre dans les ténèbres de sa chair et l'accès à l'arbre de la vie, de la lumière lui a été fermé ( genèse 3 versets 23 à 24). La seule vie qui lui restait était la vie de l'âme qui est le souffle de vie que l'Éternel Dieu avait mis en lui après l'avoir formé dans genèse 2 verset 7. Jésus est venu nous donner un esprit nouveau et à notre résurrection nous recevrons un corps nouveau qui ne sera pas issus de la terre mais qui sera glorifié. Un corps qui ne sera plus couvert de ténèbres afin que tout notre être, l'esprit l'âme et le corps soient lumière. C'est pourquoi dans la nouvelle Jérusalem il n'y aura plus ni soleil ni lune ni besoin d'être éclairé car autre chose que par l'agneau. Il n'y aura plus d'anathème, plus d'arbre de la connaissance du bien et du mal plus de ténèbres, il n'y aura que l'arbre de vie....
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2 OCTOBRE 2024
Programme de mélancolie automnale.
1°) La photo coupée (10 minutes) : Archéologie d’une déchirure. Voici une photo dont manque une partie, parce qu’un geste violent ou vengeur l’a coupée d’un coup de ciseaux. Il s’agit de décrire ce qui manque, compte tenu de ce qui reste visible, de raconter ce qui se passait, et d’expliquer les raisons de cette suppression.
J’avais quel âge, là-dessus ? Trente ans, et c’était le bon temps. Au pot de fin d’année, toute l’équipe était réunie et heureuse. Le P.D.G. avait invité les conjoints, les associés, la table était bien garnie. À côté de moi, le beau gosse en chemise à rayures n’était pas encore chef du personnel mais sur le point d’y arriver. Il dirigeait le groupe « Commandes » à l’époque. Et il était juste en face de ce salaud de Victor, mon mari. Lui, il s’était trouvé à côté de la secrétaire en CDD du service « Retours », elle était à sa droite, juste en face de moi, sapée comme au bal. Je m’étais mise sur mon trente-et-un aussi, il n’y avait pas de raison que je n’exhibe pas le beau collier offert par Victor à Noël l’année d’avant. Le dîner se passait apparemment très bien, c’était copieux et savoureux. Moi, je n’avais rien remarqué de spécial, je souriais pour la photo. Mais il n’a pas fallu longtemps pour que je comprenne que la Josiane, cette salope des « Retours » avait commencé à tâter le terrain du bout du pied, pour mettre le grappin sur mon Victor. Mais je ne regardais pas sous la table, moi… Alors quand les allusions des collègues ont commencé à être lourdes, j’ai d’abord flippé, et peu à peu tout s’est dégradé. Et tu comprends pourquoi j’ai coupé la photo ? Et tu reconnais ton père, même s’il a un peu forci ? Tu sais, après le divorce c’est lui qui m’a soutenue, et qui a fait virer Victor et sa nana. Bon, on ne s’est pas remariés tout de suite, mais tu comprends, ma fille, pourquoi, en faisant le ménage dans l’album photo, je me suis sentie obligée de prendre les ciseaux… Et le collier, je l’ai toujours. Je te le montrerai, un jour.
Variante.
Voilà, mon fiston, ce que je peux t’expliquer : ne te fâche pas. Là, il reste ta belle-mère et moi, parce que j’ai supprimé le couple qui était en face pour cette maudite Saint Sylvestre. C’était ta mère, en face de moi, et mon collègue du service Contentieux. On était au restaurant, c’est l’entreprise qui offrait le homard et les cotillons. Après les premiers toasts, l’ambiance était déjà chaude et j’avais défait ma cravate. Mais je restais chic, tu le constates. Et Monique s’était faite toute belle, avec son plus beau collier, qu’elle porte encore de temps à autre. Toi tu n’es pas sur la photo : tu avais à peine trois ans, tu ne te rappelles rien de toute cette époque, mais il faut que tu saches tout. Tu sais déjà que Monique n’est pas ta mère, et qu’on ne t’a pas adopté. Mais comme tu n’as jamais connu ta mère biologique depuis ce temps-là, il te faut des éclaircissements. Monique était célibataire, et ce gros porc d Guillaume la draguait, modérément mais sans succès. En revanche, ce 31 décembre, il a flashé sur Marie-Hélène, et il lui a fait du gringue toute la soirée. Évidemment, il ne l’a pas enlevée le jour même, mais ça n’a pas tardé. À Pâques, le lundi de Pâques, elle m’a annoncé qu’elle partait et que je pouvais m’occuper de toi, elle ne voulait pas s’encombrer d’un chouineur qui faisait des caprices. Ce gros salaud de Guillaume est parti avec la caisse, aux Baléares d’abord, et avec Marie-Hélène, un mois plus tard, au Delaware. Paradis fiscal oblige. Pas d’extradition possible. Et il avait tellement falsifié et maquillé la comptabilité qu’on ne s’y retrouvait plus. Alors c’est Monique qui m’a soutenu, et, de fil en aiguille, on s’est mariés quand tu avais cinq ans. Je vais te montrer les photos, tu t’en souviens un peu. Et là, les coups de ciseaux dans l’album, c’est fini. Est-ce que tu encaisses ces révélations ?
2°) Gonflette (10 minutes) : Soufflez fort ! Modifier un énoncé court, en le remplissant de l’intérieur, aux endroits qu’on veut, quitte à changer la ponctuation. Mais interdiction de modifier l’orthographe d’un seul mot, d’écrire avant ou après la citation donnée : « Il n’existe qu’un seul moyen de régler une difficulté d’écriture, c’est d’écrire. » Amélie Nothomb.
Il est facile et tentant d’affirmer que Dieu n’existe pas. Qu’un seul d’entre vous nie n’y avoir jamais songé. Je me souviens que dès le cours moyen, après une leçon de morale, j’avais essayé de vérifier un précepte donné par notre curé. « On ne peut pas régler sa vie sur le mensonge, car il suffit d’une seule erreur et l’on se retrouve en difficulté. Et Dieu vous punira. » J’avais dit que mes lignes d’écriture avaient été tachées par mon petit frère, et c’était faux. Or Dieu ne m’a jamais pris en défaut ni puni. C’est vrai que mon petit frère avait l’habitude d’être accusé de tout et de n’importe quoi. Il n’empêche : à ce souvenir je sens un peu de honte, est-ce une preuve de l’existence du Diable ? Je préfère m’arrêter ici d’écrire !
Il n’y a pas de fatalité qui empêche de devenir un écrivain célèbre. Le destin n’existe pas, on se le fait à soi-même. Qu’un seul d’entre vous essaie de me prouver le contraire, au moyen de ces pseudo-arguments tordus qu’utilisent les politicards pour régler leurs comptes entre eux une fois élus. Pas de difficulté : prenons l’exemple tout bête de l’atelier d’écriture. C’est presque toujours un lieu où se révèlent des talents qui s’ignoraient, et qui, d’un jour à l’autre, prennent leur stylo, du papier, et passent le reste de leur temps à écrire.
3°) Écriture longue, souvenir de 2015 (20 minutes) : Remplissage du vide. Fabriquer un texte dont on ne possède que le début, le milieu et la fin. Le début, une phrase centrale et la fin sont extraits d’œuvres littéraires différentes. Tirage au sort des trois phrases dans un lot de 12. En voici la liste :
Les trois phrases tirées au sort furent les suivantes :
« La mère le couvrit de baisers passionnés, ensuite elle l’examina d’un regard avide, inquiet, pour voir s’il n’avait point les yeux troubles… », Gontcharov, Oblomov. « Un des gros ennuis de la bicyclette réside en l’étrange facilité de son larcin. », Alphonse Allais, Sauvegarde des bicyclettes. « L’humidité et la fraîcheur de la nuit pénétraient lentement les dîneurs attardés sous les arbres du restaurant. », Anatole France, Monsieur Bergeret à Paris.
La mère le couvrit de baisers passionnés, ensuite elle l’examina d’un regard avide, inquiet, pour voir s’il n’avait point les yeux troubles… Elle craignait les procédures de dépistage des produits dopants, et n’ignorait pas que son fiston était chargé à bloc, à son insu naturellement. Pourvu qu’il ne se fasse pas pincer, et il y aurait peut-être une grande fiesta au soir de ce Paris-Roubaix. Richard avait du potentiel, mais ses concurrents aussi. Il fallait tout de même prévoir un incident, et les moyens d’y remédier. Le départ était proche, et le coureur devenait de plus en plus nerveux. « Maman, tu sais, je crois que je ne vais pas pouvoir la faire, cette course. Il ne faut pas que je prenne le départ. Je ne les sens pas, les commissaires, ils ont un air vicieux, ils se doutent d’une embrouille. Ou alors il me faut une panne mécanique, je ne sais pas, mais un truc qui me permette d’abandonner sans perdre la face ni passer pour un trouillard. Tu ne vois pas ce que je pourrais faire ? Sinon, je vais être démasqué, et c’est la fin de ma carrière : trop d’EPO, trop de dopamine, trop de gonflette, ça ne pardonne pas. » Un des gros ennuis de la bicyclette réside en l’étrange facilité de son larcin. C’est parfois un avantage au lieu d’un inconvénient. La maman décida, contre son orgueil féminin de mère de champion, de dérober le vélo dans la cabine technique des préparateurs, et de le bricoler un petit peu. Puis de le dissimuler dans un cagibi mal fermé après avoir légèrement dévissé un des écrous du pédalier. Les techniciens s’affolèrent, mais trouvèrent le vélo de Virenque quelques minutes avant le départ. On règlerait le sort de l’imbécile qui l’avait mal rangé, après la course. Pas le temps de tout vérifier ! En selle ! Départ ! Au bout d’une vingtaine de kilomètres, le pédalier abandonna. Rupture de chaîne, chute collective, grosse bosse sur l’épaule, possible fracture de la clavicule, ou simulation, voiture médicale. Le vélo défaillant fut accroché sur la bagnole du coach, la course continua, et Richard gagna la ville-étape bien avant les autres coureurs. Il faisait froid, il avait une attelle et une bandoulière pas vraiment décorative, mais sa maman le réconforta et l’emmena dîner en bonne compagnie, et en terrasse. La nuit fut belle et longue, Richard n’eut pas à pisser dans un bocal auprès des laborantins. Il se sentait bien. L’humidité et la fraîcheur de la nuit pénétraient lentement les dîneurs attardés sous les arbres du restaurant.
4°) Choses vues et senties (5-10 minutes) : Écrire en couleurs. On évoquera en quelques phrases la raison d’aimer la couleur orange.
L’orange, c’est le mélange découvert par hasard, dans l’enfance, avec les tubes de gouache et les pinceaux frottés n’importe comment : on a fait de l’orange, et c’est un coucher de soleil. Le rouge pétard s’est transformé et adouci. L’orange, c’est le fruit des vacances de Noël, celui qui sent bon quand on l’épluche. L’orange, c’est le ruban dans les cheveux de la cousine qu’on adore en secret et de loin. L’orange, c’est l’emballage des chocolats de chez Pelen. Tous ces oranges, c’est la nostalgie et la gourmandise qui les font aimer.
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Printemps 1917 - Champs-les-Sims
6/7
Sans doute ai-je les idées trop noires, mais j'ai l'impression d'en demander déjà tellement à mes enfants. Notre petite Eugénie a bien de la chance d'être si jeune, elle ne peut donc pas saisir l'ampleur des événements qui se jouent à l'heure où j'écris.
Peut-être ai-je trop laissé l'organisation des choses à Madame Eugénie et est-il temps pour moi de reprendre les décisions en ce qui concerne ma famille. Encore une fois, c'est une conversation nécessaire que j'aurai tant aimé avoir avec Marie.
Transcription :
Arsinoé « Grand-Mère, nous n’attendons pas Maman, Cléo et Sélène ? »
Eugénie « Non, je me suis dit que nous pourrions goûter tous les trois. Marc-Antoine, mon petit, tu liras plus tard. Pose ce livre. »
Arsinoé « Mais elles sont où ? »
Eugénie « Tu sais que tes cousines vont très mal en ce moment après ce qui est arrivé à leur Maman, alors elles sont parties goûter chez leur Tante Jacqueline. »
Arsinoé « J’aurai bien aimé aller les voir aussi. »
Eugénie « Tu iras une autre fois, ma petite. Marc-Antoine, lâche donc ce livre. »
Arsinoé « Mais pourquoi ? »
Eugénie « Parce que j’ai envie de prendre un peu de temps avec toi et ton frère voilà tout. Vous raconter quelques histoires, vous parler de quand vous serez grands tous les deux. »
Arsinoé « J’aimerai plutôt parler de Papa, Grand-Mère. Je suis vraiment inquiète après ce qui est arrivé à Oncle Adelphe. Vous n’êtes pas triste ? »
Eugénie « Voyons, ne va pas imaginer quelque chose ! Bien sur que je suis triste ! Ton oncle a toujours été un si beau garçon, et cela me navre de le savoir à la fois défiguré et veuf, mais rendons nous à l’évidence, nous sommes déjà chanceux de le savoir en vie. Et nous avons également l’assurance qu’il ne retournera pas faire cette maudite guerre. Et bien sur, je m’inquiète pour votre Papa aussi. »
Marc-Antoine « On ne dirait pas Grand-Mère. »
Eugénie « Mais enfin ! Qu’est-ce que tu insinue ? »
Arsinoé « Oh, je pense qu’Antoine voulait juste dire que tu es impassible, un peu comme Papa. Tu ne montre juste pas beaucoup tes émotions. »
Marc-Antoine « Oui, voilà, c’est ça ! »
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La ruelle
J’écris sur mon balcon le ¾ du temps. Je ne sais pas ce que je vais faire en hiver. Je ne sais pas comment j’ai fait pour écrire sur mon divan ou à ma table de cuisine pendant tout ce temps.
La ruelle m’apaise.
Après quatre ans à vivre dans mon appart actuel, j’ai découvert un plaisir inégalé: celui de me statcher au gros soleil sur mon balcon. Bon, c’pas 100% vrai: quand il fait chaud je rentre à l’intérieur parce que je su comme une vieille guénille détrempée après avoir lavé son char. C’est l’image que j’ai de moi quand je suis en sueur. Je ne suis pas Jessica Simpson au lave-auto dans le clip These Boots Are Made For Walking. Nenon: je suis l’éponge surdimensionnée qui ruisselle pendant une chaude journée au car wash.
Toujours est-il que j’adore ma ruelle. Les gens qui la peuplent ont l’air d’être de maudites bonnes personnes. L’autre jour, j’entendais Sylvie (j’assume que son nom est Sylvie par sa gestuelle et la bonté dans sa voix) parler au téléphone avec Michel (je sais son nom, car elle le répétait assez souvent). Elle lui disait qu’elle pensait à lui. Elle a même dit, dans un anglais aussi cassé que les lunettes que mon chat a cr*ssées par terre: « I’m there for you mon Michel ». Je ne sais pas ce que Michel traversait, mais ma Sylvie allait être là. Ça m’a ému. Je l’aime Sylvie. Ou Chantal. Ou Sonia. Ou peu importe son nom. Un cœur sur la main, ça n’a pas de nom ni de visage. Mais ce qui me vient en tête en relisant cette expression, c’est la tunique mauve, les cheveux grisâtres un peu décoiffés par la paire de lunettes qui couronnent notre reine, Sylvie. Elle habite avec un grand bonhomme, appelons-le Jacques, qui m’a l’air tout aussi sympathique. Je ne sais pas pourquoi. J'ai envie de croire que ce sont de bonnes personnes. Le cynisme me démange souvent, mais c'est l'espoir qui apaise les plaies, dans tous les sens du terme.
L’autre jour, je les voyais avec leurs chum·es et juste assez de bières pour bien profiter d’un samedi après-midi. Les enfants d’à côté hurlaient dans la piscine et ça ne leur faisait pas un pli sua’ canette.
Les chialeux et chialeuses jappent fort, mais la majorité silencieuse, elle, est sereine sous un parasol vert lime. Et elle est composée de Sylvie, de Jacques et de leurs ami·es qui se jasent entre eux et elles. J’entends souvent des rires quand j'écris ou je travaille. Je n’écoute pas les conversations non plus, je ne les entends pas. C’est leur musicalité, leurs intonations qui atterrissent dans mes oreilles, comme la bass du Piknic Électronik le dimanche.
À l’heure où j’écris, près de 22h00, il n’y a plus personne dans la ruelle. Il n’y a que les chats qui se promènent.
Je ne peux donc pas dire qu’il n’y a pas un chat.
Ce serait vous mentir.
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De Emma à Bruce
Cher Bruce,
J’espère que tu ne m’en voudras pas d’être un peu méditative aujourd’hui. Il ne reste plus personne à Blackthorn Hall à part Julian et moi, et une sorte de paisible silence règne sur la maison. Jules est à l’étage dans son studio et je suis assise sur le lit, en train d’écrire et de repenser à ces derniers mois.
Quelque chose prend fin, Bruce. Il se passe encore beaucoup de choses qui ne sont pas résolues, bien sûr : Kit qui est menacé par le Royaume des Fées, et ce qu’il peut bien se passer avec la Cohorte à Idris. Alec a établi un contact restreint avec eux, mais qui sait comment ça va évoluer. Néanmoins, au milieu de tout ça, quelque chose prend fin pour Julian et moi, et je ne sais pas ce qui va suivre.
(Ah, donc on fait dans le dramatique, Emma ? J’ai une petite idée. Lis la suite.)
Peut-être que c’est simplement parce que les entrepreneurs sont partis alors que je m’étais habituée à les entendre s’affairer toute la journée. Round Tom nous a fait un discours d’adieu lyrique qui (a) a duré cinq bonnes minutes, ce qui est très long pour que quelqu’un dise au revoir, et (b) était à la fois très aimable et incluait la phrase : « La passion et l’aventure vous accompagnent toujours, et je ne suis qu’un modeste constructeur d’habitations, j’espère donc ne jamais revoir aucun d’entre vous de toute ma vie. »
Ça a contrarié Julian. Je lui ai fait remarquer que les elfes ne pouvaient pas mentir, et il m’a fait remarquer que Round Tom n’avait pas du tout besoin de mentionner ça. Très juste. Julian a ajouté que ce n’était pas comme si le travail habituel de Tom pour les membres des Cours était dénué de rebondissements. Un autre bon point pour Jules. Les elfes sont les Créatures Obscures les plus mélodramatiques. En tout cas, plus dramatiques que les vampires, et ils passent leur temps à dire « oh je suis un mort-vivant, oh je suis maudit, que je mette plus d’eyeliner ».
Enfin bref, nous ne cherchions à devenir des amis proches de Round Tom. Il a fait du bon travail, et il s’est montré poli concernant la joie qu’il avait de quitter cette maison.
Une fois que lui et ses ouvriers étaient tous partis, nous nous sommes baladés un peu dans les jardins, mais Julian avait l’impression que chaque détail de la maison et du terrain était gravé dans son cerveau. Nous avons quitté la maison un moment pour aller le long du fleuve.
Il y a un petit parc en face de Chiswick de l’autre côté de la Tamise : c’est un réservoir naturel qui s’appelle le Leg O’ Mutton Reservoir, entouré d’une jolie promenade. (D’ailleurs, n’est-ce pas le nom le plus anglais que tu aies jamais entendu ? Pourquoi y a-t-il tant de trucs aussi charmants dans Londres ?) C’est un peu pénible parce que nous devons marcher plus d’un kilomètre et demi jusqu’au Barnes Bridge juste pour aller sur l’autre rive, mais c’était une agréable chaude soirée et c’était sympa de marcher, Julian et moi nous baladant tranquillement, l’une des choses que je préfère.
Julian avait préparé des sandwiches au poulet, et nous avions aussi emmené de la limonade. (Bruce, il se peut que j’aie développé une dangereuse addiction à la limonade britannique. Je suis certaine que c’est possible d’en trouver à Los Angeles, non ? C’est possible ?!) Nous nous sommes assis sur une petite couverture à côté du réservoir et avons regardé les cormorans qui pêchaient.
J’étais sereine, paisible, alors bien évidemment c’était le moment idéal pour tout gâcher en abordant un sujet désagréable. J’étais trop détendue pour me souvenir de m’en inquiéter.
- C’est tellement beau ici, ai-je commencé. Mais…
Julian s’est tourné vers moi, pas soucieux, simplement curieux, alors j’ai continué :
- Je ne suis pas sûre de vouloir vivre à plein temps à Londres. Je sais que nous venons de passer du temps, de faire des efforts et de dépenser de l’argent pour rénover le manoir de ta famille et tout ça.
J’ai cru que Julian allait être en colère, ou triste, alors je ne m’attendais pas vraiment à sa véritable réaction, que je décrirais comme un air « dérouté ».
- Je n’ai jamais pensé que nous vivrions ici à plein temps, a-t-il admis, comme si cette idée ne lui était jamais passée par la tête. J’ai supposé que nous partagerions notre temps entre LA et ici. Mais seulement si c’était ce que tu voulais.
Je ne sais pas pourquoi il a dit cette dernière phrase, mais il voyait certainement que je n’étais plus inquiète mais plutôt sur le point de l’embrasser.
- C’est-à-dire, moitié-moitié ?
- Peu importe, ce qui nous conviendra, a-t-il répondu avec un haussement d’épaules. Los Angeles quand il fait froid et qu’il pleut ici, Londres quand le soleil est brulant là-bas.
Et je l’ai embrassé à ce moment-là, alors je vais faire une ellipse sur les cinq minutes qui ont suivi, qui ne t’intéressent sûrement pas, Bruce. Il y a eu beaucoup de baisers au gout de limonade puis Jules m’a embrassé l’oreille (ce qui crée à chaque fois un feu d’artifice le long de ma colonne vertébrale) en disant :
- Chez moi, c’est là où tu es, tu le sais, ça ?
- Bien sûr.
C’était mignon et romantique de sa part de dire ça, mais il avait l’air plus sérieux.
- Non, je veux dire… a-t-il lâché en secouant la tête. Ce n’est pas comme si nous allions partager notre temps entre ma maison ici à Londres et ta maison là-bas à Los Angeles. J’ai aussi une maison à Los Angeles. Et tu as une maison ici. Blackthorn Hall appartient à ma famille et toi, Emma, tu es ma famille. Et nous serons toujours ensemble, a-t-il ajouté avec un regard intense. Sauf si ce n’est pas ce que tu souhaites. Tu es la seule personne pour qui j’aie jamais eu des sentiments, Emma. Et je veux que ça soit vrai pour le reste de ma vie.
Je n’ai pas eu à prendre le temps de réfléchir à ce que j’allais dire.
- Moi aussi.
J’avais déjà pensé à ce que ça signifierait pour nous de nous fiancer, mais j’ai l’impression que c’est trop tôt. Ce genre d’engagements, ces promesses, me semblent justes.
Il a souri et expiré, comme s’il avait été un peu nerveux. Puis il s’est levé et m’a tendu la main pour m’aider à me relever.
- Rentrons à la maison. J’ai quelque chose à te montrer, a-t-il annoncé.
- Je n’en doute pas.
D’habitude, quand je dis quelque chose comme ça, sur ce ton-là, ça nous mène à cinq autres minutes que je ne vais pas détailler ici. Mais tu sais, c’est Julian, il était obnubilé par cette idée, et nous sommes rentrés à la maison un peu plus vite qu’à l’aller.
Une fois arrivés, il est tout de suite monté dans la salle de bal. Je savais ce qu’il tramait, bien sûr : son projet secret sur lequel il travaillait depuis que nous sommes ici. Je l’avais un peu oublié, entre le fantôme, la malédiction et tout le reste, et je ne m’étais pas rendu compte qu’il avait continué pendant tout ce temps. Certainement tôt le matin avant que quiconque (ou le soleil) ne soit levé.
Il avait accroché un grand rideau devant, le blaireau, et j’allais me moquer de lui quand il l’a décroché, et j’ai vu la fresque en entier. Ça recouvre l’intégralité du mur et c’est magnifique. Toute la famille est là, tous les Blackthorn. Chacun est…
Non, ce n’est pas exact.
Parce que je suis aussi dans la fresque. Je suis juste là avec le reste de la famille, entourée. Chacun d’entre nous est au milieu de fleurs. Des fleurs blanches pour tous ceux qui ont disparu. Même Rupert est là, et les parents de Julian, dans un cercle de pétales blancs. Et Livvy tout en haut, enveloppée dans des ailes blanches.
Et des fleurs rouges pour ceux qui sont toujours là. Helen et Aline, Mark, Ty, Dru et Tavvy…
Je me suis mise à pleurer presque instantanément, tu vois, ces pleurs de joies, d’amour et d’émerveillement quand on est submergé par l’émotion.
- Ça te plait ? a demandé Julian.
Oui, ça me plait. C’est tellement beau et parfait pour ce moment, où des choses prennent fin et de nouvelles choses vont commencer. Et ça fait de cette maison Blackthorn Hall à juste titre… la maison des Blackthorn que je connais, que j’aime, pas les gens bizarres du siècle dernier qui étaient responsables de ce qui est arrivé. Ça me donne l’impression qu’une immense roue a tourné et que nous sommes à la fois au début et à la fin de quelque chose de nouveau et d’exaltant. Pour la première fois depuis que je suis arrivée ici, je suis allée m’assoir dans la chambre pour t’écrire et je me suis dit « Je suis dans notre chambre dans notre maison » et j’en suis contente.
Bonne nuit, Bruce. Je vais te poser sur une étagère quand j’aurai fini, celle de mon côté du lit. Félicitations : maintenant tu fais aussi partie de Blackthorn Hall.
Emma.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustration d’Audrey Estok ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/697740081442832384/emma-to-bruce
#secrets of blackthorn hall#cassandra clare#sobh#emma carstairs#julian blackthorn#the shadowhuter chronicles#tsc#emma and julian#the blackthorn family#blackthorn hall#bruce
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Sentiments Romantiques, Pour Moi ? - Robin Buckley
Stranger Things Masterlist
Superache Masterlist
Résumé : Tu as un crush sur Robin tout comme elle, mais aucune de vous ne sent prête à faire le premier pas, ayant trop peur de perdre l'autre. Heureusement pour vous, vos meilleurs amis, Steve et Chrissy, veulent vous donner un coup de main.
Warnings : mutual pining, fin heureuse, mention d'alcool (l'alcool est à consommer avec modération), dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.4k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Disaster par Conan Gray
-Ça pourrait être un désastre, Steve ! Un grand désastre ! Pourquoi est-ce que tu as dû l’inviter ? J’avais tout ce plan de prévu et tu as tout ruiné en l’invitant à ta maudite fête, s’exclame Robin en tendant des gobelets en plastique à Steve.
-Au contraire, je trouve que je te donne un coup de pouce. Tu pourras lui confesser tes sentiments, réplique-t-il en disposant les verres sur la table en face de lui.
-À une soirée remplie des personnes populaires de ta promo et de ma promo ? Entourée de personnes bourrées ? Je crois pas, non ! Il y a tellement de facteurs qui font que tout est sur le point d’être perdu. J’ai besoin de te rappeler tous les scénarios ?
-Non, tu n’as pas arrêté de le faire depuis que je t’ai dit que j’avais invité Y/N ce soir. J’ai compris, décline Steve en allant dans sa cuisine chercher les bouteilles d’alcool.
-On dirait pas pourtant, continue-t-elle en le suivant, tout agitée. En plus, je ne suis toujours pas sûre qu’elle soit attirée par moi.
-Je dois te rappeler qu’il y a une semaine tu m’as demandé si c’était platonique de sa part qu’elle t’appelle tous les soirs ? Je te le répète, ce n’est pas platonique.
-Peut-être qu’elle fait ça avec Chrissy aussi ? Qu’est-ce qu’on en sait ? C’est sa meilleure amie, ça serait logique.
-Vous restez au téléphone jusqu’à minuit parfois, crois-moi, elle n’a pas le temps de faire pareil avec Chrissy.
-Ok, disons que t’as raison et que, par je ne sais quel miracle, elle est attirée par moi, commence Robin, faisant soupirer Steve, imagine elle change totalement d’avis en cours de route et finalement on perd tout ce qu’on a construit pendant ces sept derniers mois et si le moment où je lui dis “je t’aime”, elle ne le dit pas en retour et que ça ruine tout aussi ? T’as pensé à ça ?
-Tu devrais lui dire que tu l’aimes bien avant de penser au moment où tu lui diras “je t’aime”.
-Je préfère prévoir tous les scénarios avant de me jeter à l’eau.
-Le problème c’est qu’à trop penser tu vas manquer ta chance par ta faute, rétorque Steve en regardant sa meilleure amie droit dans les yeux. Tu devrais encore tâter le terrain ce soir et si elle est réceptive tant mieux, si ce n’est pas le cas, dis que t’as un peu trop bu et que tu t’es mal exprimée. Ça passera tranquille, fais-moi confiance.
-Te faire confiance, toi, Steve Harrington, qui enchaîne les rendez-vous sans que ça aille plus loin ? Je crois pas que…
-Fais-moi confiance sur ce coup, coupe-t-il, exaspéré. Je te le dis, les sentiments que tu as pour Y/N sont réciproques. Arrête de paniquer.
Steve fait un regard rassurant à Robin. Elle finit par lâcher un soupir comme pour signaler qu’elle accepte son sort. Robin n’est pas totalement convaincue par les mots de Steve mais ils l’ont quand même aidée à réduire son stress. Un peu. Robin finit d’aider Steve à préparer la fête, laissant son anxiété te concernant au fin fond de son esprit.
Quand la fête commence, Robin arrive à se mélanger aux invités et à s’amuser. Fatiguée de danser après cinq chansons, elle se met dans un coin du salon, une boisson à la main. Elle essaye de reprendre son souffle quand John de sa classe de mathématiques vient vers elle et commence à lui parler. Ignorant ce qu’il veut, Robin lui répond. Au fur et à mesure, elle devient un peu plus mal à l’aise en voyant que John essaye de se rapprocher d’elle tout doucement. Elle cherche une excuse pour partir quand ta voix appelant son prénom retentit.
-Je te cherchais ! dis-tu en posant ta main sur l’avant-bras de Robin. J’ai besoin de ton aide, tu peux venir ? Désolée John, mais c’est une urgence de filles, précises-tu avec un regard appuyé.
-Oh, ouais, pas de soucis, bégaye-t-il en rougissant. Je dois aller chercher… Enfin, salut Robin.
-Tu semblais avoir besoin d’aide, rigoles-tu doucement quand vous êtes loin de John.
-Dieu merci, Y/N. Je savais pas comment me sortir de cette situation. Je t’adore ! lâche Robin sans réfléchir et te faisant sourire.
-Tu m’adores ?
En entendant ta question, Robin ouvre grand les yeux, paniquée. Elle feint de tousser et cherche une solution pour rattraper la situation.
-Ouais, comme une amie, je veux dire, tu sais. Désolée, je crois que j’ai un peu trop bu. Tu viens d’arriver ? Tu veux boire quelque chose ? change-t-elle de sujet en évitant ton regard.
-Je veux bien, merci, acceptes-tu et Robin commence à marcher devant toi, mais tu la retiens. Tu sais, Robin, je t’adore aussi.
A ta phrase, Robin reste sur place pendant une seconde, ignorant comment agir. Tu finis par lui prendre la main et la diriger vers la table des boissons pour te servir un verre alors que Robin se remet de ses émotions.
Toute la fête, vous la passez ensemble à vous amuser. À certains moments, vous vous rapprochez, mais aucune de vous n’arrive à savoir si vous devez en comprendre quelque chose ou non. Au loin, Steve et Chrissy vous regardent complètement désespérés. Ils voient qu’aucune de vous n’ose faire le premier pas alors que vous n’attendez que ça. S’il n’y avait pas autant de monde, ils vous auraient sûrement forcées à vous rapprocher pour mettre fin à votre manque d’action une bonne fois pour toute. Ce soir-là, ils se promettent à eux-mêmes de faire quelque chose, car vous méritez votre petite romance.
Déterminé à aider Robin, Steve décide de profiter d’un jour où il doit aller chercher Dustin pour parler avec ta meilleure amie. Il attend, adossé à sa voiture jusqu’à ce qu’il voit Chrissy marcher vers son véhicule. Il inspire profondément et trottine vers elle.
-Chrissy, salut.
-Oh, salut, répond Chrissy en s’arrêtant de marcher. Tu viens chercher Dustin ?
-Ouais. En fait, je voulais aussi te parler de quelque chose. Je voulais savoir si Y/N avait le béguin pour quelqu’un en ce moment ?
-Pourquoi tu veux savoir ça ? questionne-t-elle avec un regard interrogateur.
-Parce que je…, balbutie Steve, cherchant une excuse, en fait, j’aimerais bien lui proposer un rendez-vous et je voulais m’assurer que je n’allais pas m’humilier.
-Oh, s’exclame Chrissy, prise de court, eh bien, tu as bien fait de me demander, car Y/N est attirée par quelqu’un d’autre donc ça ne va pas marcher.
-Pas grave, au moins, j’aurais essayé. Je connais l’heureux élu ?
Chrissy remarque que Steve essaie de paraître naturel, mais elle comprend que derrière sa question se cache quelque chose d’autre. Elle devine vite que, tout comme elle, Steve en a assez de vous voir, toi et Robin, vous tourner autour sans agir.
-Ouais, tu connais très bien la personne, mais je te ne donnerai pas le nom ou sinon je serais une mauvaise meilleure amie.
-Je comprends. Tu sais si elle va essayer de faire le premier pas avec cette personne ?
-Rien n’est sûr. Elle a peur que ça ne soit pas réciproque, même si je suis sûre que ça l’est. Ça fait depuis ta fête que j’essaye de lui donner du courage pour qu’elle confesse ses sentiments, admet-t-elle et Steve hoche la tête.
-Je comprends ta frustration. Robin est aussi attirée par quelqu’un et elle préfère imaginer les pires scénarios plutôt que de proposer un rendez-vous. Si la personne pour qui elle craque ne fait pas le premier pas, je crois qu’elle va attendre longtemps ou rater le coche, informe-t-il avec un regard appuyé.
-J’espère que ça ne sera pas le cas. Je dois y aller, déclare-t-elle avant de partir sans le laisser répondre.
Steve fait un signe de la main à Chrissy alors qu’elle se dépêche de monter dans sa voiture. Chrissy n’attend pas une seconde et roule jusqu’à chez toi, un grand sourire sur le visage.
De ton côté, tu es assise à ton bureau, concentrée sur ton devoir d’histoire quand la porte de ta chambre s’ouvre dans un grand bruit. Ta main sur le cœur, tu te retournes et vois Chrissy.
-Tu veux me causer un arrêt cardiaque ou quoi ?
-Steve m’a demandé si tu étais attirée par lui ! s’exclame Chrissy comme si c’était une nouvelle de haute importance.
-Et c’est une bonne nouvelle parce que… ?
-Je lui ai dit que tu es attirée par quelqu’un d’autre.
-Chrissy ! rétorques-tu en ouvrant les yeux.
-Je n’ai pas parlé de Robin, promis, précise ta meilleure amie rapidement, te faisant soupirer de soulagement. J’ai juste dit que tu as quelqu’un d’autre en vue et que tu ne sais pas si tu devrais confesser tes sentiments.
-Je ne vois toujours pas en quoi c’est une bonne nouvelle.
-C’est une bonne nouvelle car il m’a parlé de Robin ! Il m’a dit qu’elle, aussi, est attirée par quelqu’un mais n’ose pas faire le premier pas. Il a totalement sous-entendu que Robin était attirée par toi. Tu aurais dû voir son visage. Tu attendais ton signe, le voilà ! Va retrouver Robin et lui proposer un rendez-vous maintenant, ordonne Chrissy en pointant la porte de ta chambre.
-Non, contredis-tu, paniquée. Ta conversation avec Steve ne prouve rien. Peut-être que t’as mal interprété.
-Je te jure que non ! Et puis, à la fête, Robin t’as bien dit “je t’adore”, non ?
-Comme amie, oui. Oublie pas la précision.
-Peut-être qu’elle a dit ça sous la panique ? suggère Chrissy et tu secoues la tête.
-Elle l’a quand même vite ajouté alors que j’avais un grand sourire sur le visage.
-C’est pas possible de toujours chercher la petite bête ! maugrée-t-elle. Y/N, pendant la fête, je vous ai regardées et elle a totalement des sentiments pour toi. Et même si Steve ne l’a pas dit, je suis sûre qu’il a vu la même chose que moi alors, lève toi de ta chaise, on va à Family Video ! commande Chrissy en te tirant par le bras.
Avec un soupir d’exaspération, tu suis Chrissy qui te traîne jusqu’à sa voiture. Tout le chemin, tu tentes de la persuader de faire demi-tour, mais elle campe sur ses positions et se gare devant Family Video. Tu t’enfonces un peu plus dans ton siège, mais Chrissy ouvre ta portière du siège conducteur.
-Y/N, je sais que tu appréhendes, mais crois-moi, Robin a des sentiments pour toi. Je ne te ferais pas faire ça si je n’en étais pas sûre, affirme Chrissy de sa voix douce.
-Mais, j’avais tout prévu ! te plains-tu. J’avais prévu d’attendre encore un peu avant de m’assurer qu’elle était attirée par moi et quelques semaines après, je lui aurais proposé un rendez-vous. Si je le fais maintenant, tout va être ruiné ! C’est trop tôt !
-À trop attendre, tu risques de ruiner la relation avant même qu’elle commence. Ça fait sept mois que tu attends, tu crois pas que ça fait assez longtemps ?
Tu regardes ta meilleure amie avant de soupirer de frustration, car tu sais au fond de toi qu’elle n’a pas tort.
-Tu as raison, mais et si…
-Arrête avec les “et si” et va chercher ta future petite-amie ! te coupe-t-elle.
Chrissy te pousse un peu, te forçant à quitter le véhicule. Tu fermes la portière et commences à marcher jusqu’à l’entrée de la boutique. Tu passes tes mains moites sur ton pantalon quand une femme d’une quarantaine d’année te dépasse et ouvre la porte. Elle te la tient et tu la remercies avant de rentrer également. Stressée, tu cours te cacher dans un rayon, espérant que ni Robin ni Steve ne t'aient vu. La femme rend sa cassette à Steve avant de partir sans louer un nouveau film. Quand tu entends la porte se refermer, tu respires doucement, espérant reprendre tes esprits. Tu essayes de te motiver pour sortir de ta cachette et aller parler à Robin quand tu entends sa voix. Tu n’arrives pas à comprendre ce qu’elle dit, mais tu devines qu’elle est paniquée à cause de la vitesse dont elle parle à Steve. Tu te rapproches d’eux en étant silencieuse et tu arrives enfin à comprendre ce qu’elle dit.
-Steve, je te dis que ça veut rien dire, objecte Robin.
-Elle t’a bien dit qu’elle t’adore aussi, non ? Et contrairement à toi qui as paniqué, elle n’a pas précisé “comme une amie”, rétorque-t-il.
Tu te rapproches un peu plus et tu arrives à voir Robin dos à toi pendant que Steve est en face d’elle. Robin passe une main sur son visage avant de répondre :
-Peut-être que pour elle, son “je t’adore” cachait avec “comme une amie” aussi comme je l’avais dit juste avant ? Steve, je suis toujours pas sûre à 100%
-Avec ce que Chrissy a sous-entendu, tu ne peux plus avoir de doutes. Y/N a encore rien dit car, pour les mêmes raisons que toi, elle n’ose pas alors, va lui parler aujourd’hui ou quand tu l'appelleras ce soir, si tu as trop peur de le faire en face à face.
-T’as raison, je vais aller vers elle et lui lâcher d’un coup “au fait, j’ai des sentiments pour toi, sentiments romantiques, tu veux sortir avec moi ?”, c’est sûr, ça va marcher, s’exclame Robin sarcastiquement.
-Tu as des sentiments pour moi ? questionnes-tu en sortant de ta cachette.
-S’il te plaît, ne me dis pas que Y/N est derrière moi, chuchote Robin.
-Bonne chance, Robin, sourit Steve en s’éloignant.
-Tu as des sentiments pour moi ? répètes-tu et Robin devient totalement rouge de honte.
-Quoi ? Non, ce n’est pas ça. Tu as mal compris. Je parlais de quelqu’un d’autre et…
-Tu es une mauvaise menteuse, l’interromps-tu en riant doucement. Robin, j’ai des sentiments pour toi aussi.
-C’est vrai ? demande-t-elle, choquée.
-Oui, confirmes-tu en évitant son regard pendant une seconde. Je ne savais pas comment te le dire, j’imaginais le pire et donc je trouvais toujours une excuse pour rester silencieuse. Faut croire que j’aurais pu te le dire depuis un moment.
-Attends, tu as réellement des sentiments, sentiments romantiques, pour moi ? vérifie-t-elle.
-Qu’est-ce qui n’était pas clair dans ce que je viens de dire ? rétorques-tu, commençant à paniquer légèrement.
-C’est juste que je n’arrive pas à y croire.
-Si je te proposais un rendez-vous ce week-end, ça t’aiderait à y croire ? t’enquiers-tu avec un sourire.
-Quoi ? Ouais, totalement ! accepte Robin avec hâte.
-Super. Je te donne les détails quand on s’appelle ce soir ?
Encore troublée, Robin hoche simplement la tête pour accepter. Contente, tu fais un pas en avant et embrasses sa joue gauche. Quand tu recules, Robin rougit aussitôt. Tu souris face à sa réaction en plus d’être ravie d’avoir officiellement un rendez-vous avec Robin, après des mois à espérer et désespérer. Quelques secondes plus tard, tu t’éloignes d’elle en faisant un dernier signe de la main alors que Robin te regarde avec tendresse. Quand tu retrouves Chrissy dans la voiture, tu la vois lever un pouce en l’air en direction de Family Video et tu vois Steve faire le même geste alors que Robin arrive vers lui, un grand sourire sur le visage.
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Superache Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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Tu m'as brisée. Tu m'as manipulée. J'ai honte à présent d'avoir mis ma fierté de côté. Tu semblais tellement sincère quand tu disais vouloir me voir et pourtant, quand c'était censé se faire, tu m'as ignoré. Pourquoi ? Je n'arrive pas à comprendre. C'est un jeu pour toi ? Ou simplement, tu changes d'avis comme de chemise ? Tu pensais sincèrement que je ne réagirais pas ? Il est normal que je me sois fâchée au bout d'un moment, c'était trop pour moi ! Des faux-plans, il y en a eu tellement ! Tout ce que tu voulais c'était une relation virtuelle, c'est ça ? Pouvoir fantasmer dès que ta libido était au taquet puis te casser ? Tu n'as jamais voulu de moi au fond. J'étais juste une distraction. Ça me rend tellement triste. Tout ce temps de perdu... et dire que j'ai accepté de te récupérer quand tu m'as rejeté pour une autre fille. Jamais tu ne lui aurais fait subir ce que tu m'as fait subir jusqu'ici. Elle, tu l'aimais. Moi, tu me méprisais. J'ai accepté tellement de choses juste pour te plaire, que tu puisses m'aimer à ton tour et te dire qu'avec moi ce n'était pas comme avec les autres. J'ai la sensation d'avoir été qu'un objet et ça me dégoûte. Tu es si lâche, tu t'es enfui alors que j'espèrais au moins une réponse, tu ne me respectais même pas assez pour ça alors que ça a duré SEPT PUTAIN DE MOIS ce maudit flirt. Et là, à présent, tu suis des tas de filles, tu vis ta meilleure vie après m'avoir tuer ! C'est injuste. J'ai été tellement gentille, compréhensive avec toi, je me suis confié à toi, et tu oses me faire ça ? Tu n'aurais jamais agi de la sorte si tu me connaissais dans la vraie vie. Quand je pense qu'au téléphone, tu me disais que ton ex t'avait beaucoup fait souffrir mais regarde-toi, tu es TOXIQUE. J'étais là pendant plusieurs jours à me morfondre en espérant ton retour mais je ne suis même plus sûr de le vouloir tant tu es un monstre d'égoïsme !
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