#ma vie pardonne moi
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🎄 24 CHRISTMAS SONGS ;)
● YOUR SONG (SIDE A) #003 ★ ma vie pardonne moi by Nazim & @jacquesdor-poesie
Si les mots doux vous manquent, écrivez des lettres d'amour et postez-les à votre nom, à votre adresse. Ne vous privez pas d'y répondre ; il est important de s'aimer un peu.
jacques dor
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Pour ma Coco
Ça fera 3 ans cette nuit que tu es partie, ma grande sœur 🤍
« Tu n’es plus là où tu étais,
Mais tu es partout là où je suis. »
(Victor Hugo)
Je n’en parle pas, je n’y parviens pas.
Mais je n’y arrive pas vraiment sans toi. J’accumule la tristesse et la colère en moi et j’étouffe. Le jour où tu es partie rejoindre les étoiles, ma vie a basculé.
Une partie de moi est morte avec toi cette nuit là.
Ton absence est douloureuse et dans ma tête tournent en boucle les regrets et les choses que je n’ai pas su voir ou voulu voir.
Pardonne-moi.
Moi je ne me pardonnerai certainement jamais.
Je t’aime de tout mon cœur et plus que tout au monde 🤍
Ta petite sœur .
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À 5 ans, tu dis : " Maman je t'aime..." À 10 ans, tu dis : "Maman je t'aime fort !" À 13 ans, tu dis : " Maman, je peux ?" À 15 ans, tu dis : "Maman, ne m’embête pas." À 20 ans, tu dis : "Je veux quitter cette maison !" À 35 ans, tu dis : "Je veux retourner chez maman." À 50 ans, tu dis : "Ne pars pas maman." À 70 ans, tu dis : "Je donnerais n'importe quoi pour cinq minutes avec ma mère..."
Alors dis-moi, comment se conjugue le verbe "mère" ?? Quoi, n'est-ce pas un verbe ?! Tu en es vraiment sûr ?
Aimer, faire, donner, écouter, consoler, se réjouir, pleurer, embrasser, caresser, sentir, guérir, soutenir, protéger, élever, enseigner, accompagner, se rappeler, étudier, lire, nettoyer, cuisiner, nourrir, veiller, crier, chuchoter, chanter, sourire, courir, sauter, éduquer, comprendre, pardonner, subir, se morfondre, soulever, souffrir, se taire, parler, admirer, chérir...
Tu as bien raison, "mère" n’est pas un verbe seulement, mais tous les verbes d'une Vie
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This is only part of a love letter Napoleon wrote
Je ne sais pas quel sort m’attend ; mais s’il m’éloigne plus longtemps de toi, il me [devient] insupportable ; mon courage ne va pas jusque-là. Il fut un temps où je m’enorgueillissais de mon courage, et quelquefois, en jetant les yeux sur le mal que pourraient me faire les hommes, sur le sort que pourrait me réserver le destin, je fixais les malheurs les plus inouïs sans froncer le sourcil, sans me sentir étonné. Mais aujourd’hui, l’idée que ma Joséphine pourrait être mal, l’idée qu’elle pourrait être malade, et surtout la cruelle, la funeste pensée qu’elle pourrait m’aimer moins, flétrit mon âme, arrête mon sang, me rend triste, abattu, ne me laisse pas même le courage de la fureur et du désespoir… Je me disais souvent jadis : les hommes ne peuvent rien à celui qui meurt sans regret ; mais aujourd’hui, mourir sans être aimé de toi, mourir sans cette certitude, c’est le tourment de l’enfer, c’est l’image vive et frappante de l’anéantissement absolu. Il me semble que je me sens étouffer. Mon unique compagne, toi que le sort a destinée pour faire avec moi le voyage pénible de la vie, le jour où je n’aurai plus ton cœur sera celui où la nature aride sera pour moi sans chaleur et sans végétation… Je m’arrête, ma douce amie ; mon âme est triste, mon corps est fatigué, mon esprit est étourdi. Les hommes m’ennuient. Je devrais bien les détester : ils m’éloignent de mon cœur.
Je suis à Port-Maurice, près Oneille ; demain, je suis à Albenga. Les deux armées se remuent ; nous cherchons à nous tromper. Au plus habile la victoire. Je suis assez content de Beaulieu ; s’il manœuvre bien, il est plus fort que son prédécesseur. Je le battrai, j’espère, de la belle manière. Sois sans inquiétude, aime-moi comme tes yeux ; mais ce n’est pas assez : comme toi ; plus que toi, que ta pensée, ton esprit, ta vie, ton tout. Douce amie, pardonne-moi, je délire ; la nature est faible pour qui sent vivement, pour celui que tu animes. [...]
Adieu, adieu, je me couche sans toi, je dormirai sans toi, je t’en prie, laisse-moi dormir. Voilà plusieurs jours où je te serre dans mes bras, songe heureux mais, mais, ce n’est pas toi…
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I don’t know what fate awaits me; but if it keeps me away from you any longer, it [becomes] unbearable to me; my courage only goes so far. There was a time when I prided myself on my courage, and sometimes, casting my eyes on the harm that men could do to me, on the fate that destiny could have in store for me, I stared at the most incredible misfortunes without frowning, without feeling surprised. But today, the idea that my Joséphine could be unwell, the idea that she could be ill, and above all the cruel, fatal thought that she could love me less, withers my soul, stops my blood, makes me sad, dejected, does not even leave me with the courage of fury and despair… I often used to say to myself: men can do nothing to those who die without regret; but today, to die without being loved by you, to die without this certainty, is the torment of hell, it is the vivid and striking image of absolute annihilation. I seem to be suffocating. My only companion, you whom fate has destined to make with me the painful journey of life, the day when I will no longer have your heart will be the day when arid nature will be for me without heat and without vegetation… I stop, my sweet friend; my soul is sad, my body is tired, my mind is dizzy. Men bore me. I should hate them: they take me away from my heart.
I am in Port-Maurice, near Oneille; tomorrow I'm in Albenga. The two armies move; we seek to deceive each other. The most skilful wins. I am quite happy with Beaulieu; if he maneuvers well, he is stronger than his predecessor. I will beat him, I hope, in a good way. Don't worry, love me like your eyes; but that’s not enough: like you; more than you, than your thought, your spirit, your life, your everything. Sweet friend, forgive me, I am delirious; nature is weak for those who feel keenly, for those whom you animate. [...]
Goodbye, goodbye, I'm going to bed without you, I'll sleep without you, please let me sleep. It's been several days since I held you in my arms, happy dream but, but, it's not you…
link to the entire letter on napoleonica
#Napoleon was the most ardent passionate lover#Josephine was wasted on him#Napoleon's correspondence#Napoleon letters to Josephine#it's so sad that this love wasn't reciprocated until it was too late and even then not the same way#while he was writing this he also wrote a bunch of orders to people where you would never know he had these feelings
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Automne 1930 - Champs-les-Sims
4/4
J'ai montré ta lettre à Tante Rose, au sujet de ton père. Elle a secoué la tête d'un air navré avant d'ajouter qu'à ce stade, il n'y avait plus grand chose d'autre à faire. Elle ne veut pas que tu te fasse des illusions, mais malgré tout, elle a déjà vu des malades tenir ainsi plusieurs années. J'espère que ce sera le cas pour ton père. Je sais que ça doit être dur, mais j'espère que vous ne vous fâcherez pas avec lui, et que lui s'adoucira un peu, car ce sera dur pour tout le monde. Tante Rose t'envoie ses amitiés.
Sur un ton un peu plus joyeux, sache que Sélène n'est pas encore mariée. Dans ses lettres, ma soeur me dit qu'elle souhaite attendre encore un peu, mais elle ne sait pas combien de temps. Je me demande si ce n'est pas en partie pour calmer les ardeurs de sa belle-famille, il parait qu'ils ne font que parler de mariage.
Je suis assez surprise de ce que tu me dis sur Ada, mais passe lui tout de même le bonjour. C'est une femme qui gagne à être connue selon moi. Elle était bien intarissable d'anecdotes, et je ne doute pas qu'elle les tienne de ta mère. Nous avons eu avec elle un aperçu de la vie au Canada qui a rassasié notre curiosité pour un moment, surtout celle d'Antoine, qui a du passer pour un sacré bavard. J'espère que ma prochaine lettre te parlera de son mariage.
Bien à toi,
Noé
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Cher Lucien,
Noé m'a bien montré la photographie de votre truite. Je pêche peu, mais certains de mes amis m'ont confirmé qu'il s'agit d'une très belle prise. Un de ces amis m'a même appris qu'il s'agissait d'une variété de truite brune originaire d'Eurasie et qui avait été sans doute introduite dans le Saint-Laurent pour la pêche sur glace. Il s'agit en tous cas de son humble avis.
Je n'avais quand à moi pas grand chose à répondre dans le cadre de ce rituel typiquement masculin de comparer ses prises respectives. Il aurait été inconvenant de ma part que vous envoie une photographie de mes propres prises, par respect pour mon épouse qui respecte autant mes inclinations que ma vie privée autant que pour les "prises" en question qui y auraient vu quelque chose de dégradant. Je ne pratique pas la chasse à courre ou le safari, et je n'ai aucun hobby qui puisse non plus rentrer dans le cadre d'un rituel social. Mes seules réelles fiertés en tant qu'homme sont mes filles, Anna et Elisabeth, alors je me suis dit que j'allais vous les montrer. J'ai assez d'images pour que vous puissiez tapisser votre salon, mais je doute que cela vous intéresse, alors en voici une seule. Elisabeth est à droite et Anna à gauche.
Avec l'assurance de ma plus fervente amitié,
Ange de Chastel

Transcription :
Aurore « Tu vois, quand tu veux. »
Marc-Antoine « Je risque d’en entendre parler longtemps n’est-ce pas ? »
Aurore « C’est possible. Monsieur de Chastel a eu beaucoup de mal à rester sérieux quand il m’a expliqué la situation. Je ne sais pas vraiment si j’ai été vexée ou si j’étais morte de honte. »
Marc-Antoine « Il nous a observé ? »
Aurore « Un certain temps, jusqu’à ce qu’il trouve trop cruel de ricaner dans son coin en t’observant me faire des demandes en mariage à mots couverts pendant que je ne comprenais rien. »
Marc-Antoine « Bon sang... »
Aurore « Pour se faire pardonner, il a promis de me laisser des gages supplémentaires en guise de cadeau de mariage. »
Marc-Antoine « Avec le père que j’ai, j’ai toujours imaginé que je serais à l’abri de ce genre de quiproquo. Je devrais avoir l’habitude. »
Aurore « Tu me compares à ton père ? »
Marc-Antoine « Non, chez lui c’est particulier. Vous n’avez pas grand-chose en commun, juste cette difficulté à démêler premier et second degré. »
Aurore « J’imagine que ta mère a été plus efficace que toi sur ce point, sinon tu te serais jamais né. »
Marc-Antoine « En fait, c’est mon père qui a pris les devants et l’a demandée en mariage, comme le veux l’usage. »
Aurore « J’aurais du aller contre l’usage. Nous nous serions mariés il y a déjà des mois. »
Marc-Antoine « N’exagère pas. Je n’ai commencé à pelleter de l’air il n’y a de que deux semaines. »
Aurore « Pelleter de… quoi ? »
Marc-Antoine « C’est une expression québecoise que m’a appris Ada Rumédier, ça veut dire perdre son temps. »
Aurore « Oui, enfin c’est bien ce que je dis. Entre toute cette parade et les mois qu’il t’a fallut pour trouver le courage, j’aurai du te le demander moi-même. J’aurai obtenu ce que je veux bien avant. »
Marc-Antoine « Tu veux dire que tu me trouves lent ? »
Aurore « Je veux dire que pour un politicien, tu as bien du mal à prendre les devants. »
#lebris#lebrisgens5#legacy challenge#history challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#simblr#ts3#sims stories#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Marc-Antoine Le Bris#Aurore Laroche#Ange de Chastel#Anna Le Bris de Chastel#Elisabeth Le Bris de Chastel#Constantin Le Bris#Albertine Maigret#Ada Rumédier#Rose Le Bris#Jules Le Bris#Sél��ne Le Bris#Gilberto Bragança#Eugénie Bernard
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#brouillon
j’ai appris que les histoires d’amours étaient imparfaites et que c’était ce qui en faisait leurs beauté. j’ai appris que la communication n’est rien sans le travail de soi. j’ai appris que pardonner était possible, sans forcément donner une nouvelle chance. j’ai appris, que l’amour sain, c’était l’amour mature, réfléchi et sincère. L’amour sain se construit comme la confiance en soi. j’ai appris qu’on n’avait pas tous le même langage, surtout dans l’amour. Que sa façon de m’aimer n’était pas la même que la mienne, mais qu’au final c’était ça qui me charmait. j’ai appris que les garçons ne se remettent jamais en question, mais les hommes si. ils savent nous rappeler, reconnaitre leurs erreurs, et demander de l’aide pour ne plus les reproduire. j’ai appris que mon intuition était toujours la bonne, puisque je n’allais pas à l’encontre de moi-même. j’ai appris à m’aimer, pour mieux l’aimer et il a fait pareil de son côté. j’ai appris que les gens qui m’aimaient le mieux, c’était ceux qui me disaient ce que je ne voulais jamais entendre, ceux qui me sortaient de ma zone de confort. ceux qui me faisaient évoluer dans le bon sens. il avait raison, je l’ai détester autant que je l’ai aimé, parce qu’il faisait en sorte de toujours me faire évoluer. Je lui en ai voulu pendant des années, sans jamais comprendre qu’il était l’amour sain que je recherchais. merci la vie, de m’avoir offert la maturité de voir qu’il n’était pas le méchant de l’histoire, et que ces démons étaient le miroir des miens.
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 13 : Le monde des morts.
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Regina se tenait devant la porte de chez Emma, hésitante. Son cœur était lourd, et chaque battement semblait lui rappeler les erreurs qu'elle avait commises. Elle inspira profondément avant de frapper doucement.
Emma ouvrit la porte, ses yeux se posant immédiatement sur Regina.
— « Que fais-tu ici ? » demanda Emma, une pointe de méfiance dans la voix.
— « Je suis venue parler à Henry, » répondit Regina, sa voix tremblante mais déterminée.
Emma la fixa un moment, semblant peser sa réponse. Puis, elle fit un pas en arrière pour la laisser entrer.
Henry était assis sur le canapé, un livre sur les genoux. En voyant sa mère, il se figea. Ses yeux, d'habitude pleins d'amour pour elle, étaient maintenant remplis de colère et de déception.
— « Qu'est-ce que tu fais là ? » lança-t-il froidement.
Regina sentit son cœur se serrer à ces mots, mais elle s'avança prudemment.
— « Henry, je... je voulais te parler, m'expliquer. »
— « T'expliquer quoi ? » coupa-t-il. « Comment tu as tué ma grand-mère ? Comment tu as brisé notre famille, encore une fois ? »
Regina ferma les yeux un instant, la douleur de ses mots étant presque insupportable.
— « Je sais que ce que j'ai fait est impardonnable, » dit-elle. « Mais je n'étais plus moi-même. Les ténèbres m'avaient envahie, et j'ai laissé ma colère prendre le dessus. »
— « Les ténèbres, hein ? » Henry se leva brusquement, laissant tomber son livre. « Tu ne peux pas toujours blâmer les ténèbres, maman ! Tu as choisi de le faire ! Elle croyait en toi, elle t'aimait ! Et toi, tu l'as tuée. »
— « Tu crois que je ne m'en veux pas ? » dit-elle, sa voix se brisant. « Chaque seconde je ressens le poids de ce que j'ai fait. Je donnerais n'importe quoi pour revenir en arrière, pour réparer mes erreurs. Mais je ne peux pas. Tout ce que je peux faire, c'est essayer de te montrer que je peux encore être une bonne mère. »
Henry la regarda, les bras croisés.
— « Une bonne mère ? » répéta-t-il, sa voix pleine d'amertume. « Une bonne mère ne tue pas. Une bonne mère ne laisse pas sa colère détruire tout ce qui compte pour elle. »
Regina sentit des larmes couler sur ses joues.
— « Je ne te demande pas de me pardonner maintenant, » dit-elle doucement. « Mais je te demande de me laisser te prouver que je peux changer. Que je peux être celle dont tu as besoin. »
Henry détourna le regard, les bras toujours croisés.
— « Je ne sais pas si je peux, » murmura-t-il. « Pas après ça. »
Regina hocha la tête, acceptant sa réponse, même si cela lui brisait le cœur.
— « Je t'aime, Henry, » dit-elle avant de se tourner pour partir.
Emma, qui avait observé la scène en silence, posa une main sur l'épaule de son fils après le départ de Regina.
— « Ça va aller, Henry, » dit-elle doucement. « Mais tu sais, elle essaie vraiment. »
Henry resta silencieux, fixant la porte par laquelle Regina était partie, ses émotions en conflit.
☆○o。 。o○☆
Lilia était assise dans un coin du restaurant de Granny's, le regard perdu dans une tasse de café qu'elle n'avait même pas touchée. Ses épaules étaient affaissées, comme si tout le poids du monde reposait sur elles. Elle semblait minuscule dans cette pièce remplie de vie, étrangère à l'agitation qui l'entourait.
Belle s'approcha doucement, un mélange de compassion et de tristesse dans les yeux. Elle s'installa en face de Lilia sans un mot, posant délicatement une main sur la table, près de celle de Lilia.
— « Lilia, » murmura Belle.
Lilia leva les yeux vers elle, ses pupilles fatiguées et rougies par les larmes.
— « Je ne sais pas comment continuer... » sa voix se brisa, et elle détourna le regard, honteuse de son chagrin.
Belle ne dit rien tout de suite. Elle tendit simplement la main et couvrit celle de Lilia avec douceur.
— « Tu n'as pas à tout affronter toute seule, » répondit-elle doucement. « Je suis là pour toi. »
Lilia secoua la tête, ses lèvres tremblantes.
— « Elle... elle était tout pour moi, Belle. Tout. Et maintenant, elle est partie, et je... je ne sais pas comment respirer sans elle. »
Belle serra un peu plus fort sa main, lui offrant un soutien silencieux.
— « Je sais que ça fait mal, » dit-elle. « Et je sais que rien de ce que je dirai ne pourra changer ça. Mais tu es forte, Lilia. Tu as traversé tellement de choses... et tu peux traverser ça aussi. Pas seule, mais avec ceux qui t'aiment. »
Les larmes de Lilia commencèrent à couler silencieusement, laissant des traces brillantes sur ses joues.
— « Je n'en ai plus la force... » murmura-t-elle.
Belle se leva doucement, contourna la table, et s'agenouilla à côté de Lilia. Elle la prit dans ses bras, serrant son amie contre elle avec une tendresse inébranlable.
— « Alors laisse-moi te porter pour un moment, » dit Belle. « Tu n'as pas besoin d'être forte tout de suite. Pleure, crie, fais ce que tu dois faire. Mais ne te referme pas. Elle aurait voulu que tu sois entourée, que tu continues à vivre. »
Lilia enfouit son visage dans l'épaule de Belle, ses sanglots brisant le silence entre elles. Belle caressait doucement ses cheveux, murmurant des mots apaisants.
Dans l'agitation habituelle de Granny's, ce moment semblait hors du temps. Lilia pleurait tout ce qu'elle avait perdu, et Belle restait, une ancre dans la tempête de son chagrin. Le monde autour d'elles pouvait attendre.
C'est alors que la cloche au-dessus de la porte tinta, et Gold entra. Son regard sombre parcourut la pièce jusqu'à s'arrêter sur Belle et Lilia. Il avançait d'un pas déterminé, son aura imposant un silence soudain dans le petit établissement.
Belle se leva immédiatement, inquiète.
— « Rumple, qu'est-ce que tu fais ici ? » demanda-t-elle, méfiante.
Gold ne répondit pas tout de suite, jetant un regard furtif à Lilia, qui releva à peine la tête, épuisée par sa douleur.
— « Je sais comment la ramener, » déclara-t-il d'un ton grave.
Les mots firent l'effet d'une décharge électrique. Lilia releva brusquement la tête, ses yeux emplis d'espoir mêlé de méfiance.
— « Qu'est-ce que vous voulez dire ? » demanda-t-elle d'une voix brisée.
Gold avança encore d'un pas, posant sur la table un vieux grimoire usé, ses pages marquées par des symboles runiques.
— « Je sais où elle est, » dit-il. « Et je sais comment la ramener. Mais pour cela, il faut aller la chercher... dans le royaume de Hela. »
Belle écarquilla les yeux, sa voix trahissant sa stupeur.
— « Le royaume de Hela ?! Rumple, c'est de la folie ! Ce n'est pas un endroit pour les vivants. Personne n'en revient indemne, et tu le sais. »
Gold ignora les protestations de Belle et fixa Lilia.
— « Lucillia est là-bas. Sa lumière n'a pas complètement disparu, et j'ai trouvé le sort qui nous permettra de franchir les portes. »
Lilia, les mains toujours tremblantes, semblait incapable de répondre. Son cœur battait la chamade à l'idée de revoir Lucillia, mais elle savait aussi que ce que Gold proposait était dangereux, peut-être suicidaire.
— « Vous êtes sûr... sûr qu'elle est là ? » murmura-t-elle finalement.
Gold hocha la tête, son expression grave.
— « Hela l'a prise, mais elle ne l'a pas complètement consumée. C'est une garce mais je suis sûr qu'elle ne fera pas de mal à sa fille. Si nous agissons vite, nous pouvons encore la ramener. Mais il faut faire vite. »
Belle croisa les bras, essayant de garder son calme.
— « Et quel est le prix de ce sort, Rumple ? Il y a toujours un prix. »
— « Le prix, c'est le risque. Si nous échouons, nous pourrions tous y rester. Mais si nous réussissons... Lucillia reviendra. »
Lilia se leva soudain, ses yeux brillant d'une détermination renouvelée malgré son visage marqué par la fatigue et le deuil.
— « Je ferai tout pour la ramener, » dit-elle d'une voix ferme.
Belle posa une main sur son bras, tentant de la calmer.
— « Lilia, réfléchis. C'est dangereux, et Hela ne laissera pas Lucillia partir si facilement. »
Lilia se tourna vers elle, les larmes menaçant de couler à nouveau.
— « Belle, elle est tout pour moi. Je ne peux pas rester là sans rien faire. »
Gold les observa un moment, puis ajouta :
— « J'ai le sort prêt. Nous devons décider maintenant. Une fois les portes ouvertes, il n'y aura pas de retour en arrière. »
Belle regarda Lilia, puis Gold et dit.
— « Si vous faites ça, » dit-elle doucement, « N'y aller pas seul »
Gold esquissa un sourire en coin, un mélange d'amusement et de respect pour la ténacité de Belle.
— « Très bien. Nous partons au crépuscule. Nous aller chercher les autre.»
☆○o。 。o○☆
Ivana était déjà debout, les premiers rayons de soleil filtrant à travers les rideaux. Elle s'était préparée un café — un rituel sacré pour elle — et l'avait posé sur la table de chevet. Tandis qu'elle répondait à un message de Henry, absorbée par son téléphone, Agatha, toujours étendue dans le lit, attrapa la tasse et en prit une petite gorgée, savourant le goût fort et riche du breuvage.
Ivana, concentrée sur l'écran, ne remarqua rien tout de suite. Mais lorsqu'elle termina son message et reposa son téléphone, son regard se posa directement sur la tasse dans la main d'Agatha.
Un sourire en coin se dessina sur son visage, accompagné d'un sourcil légèrement levé.

— « Tu sais, » dit-elle en croisant les bras, son ton taquin mais faussement sévère. « Si quelqu'un d'autre osait toucher à mon café, il aurait de sérieux ennuis. »
Agatha étouffa un rire, reposant la tasse sur la table de chevet avec une lenteur exagérée, son expression faussement innocente.

— « Heureusement pour moi, je ne suis pas n'importe qui. »
Ivana plissa légèrement les yeux, amusée, avant de s'asseoir sur le bord du lit, se penchant légèrement vers Agatha.
— « Tu es vraiment chanceuse que je t'aime, sinon... »
Agatha sourit malicieusement, attrapant la main d'Ivana pour l'attirer un peu plus près.
— « Sinon quoi ? » provoqua-t-elle.
Ivana la fixa un instant, son sourire s'adoucissant.
— « Sinon, plus de bisous pour toi. »
Agatha arqua un sourcil, amusée, et se rapprocha lentement, si près que leurs visages étaient à quelques centimètres l'un de l'autre. Ses yeux pétillaient de défi.
— « Comme si tu pourrais me résister. »
Ivana ne recula pas, son sourire devenant plus joueur.
— « Tu veux vraiment te lancer dans un pari ? » répondit-elle, son ton suave, son regard fixant intensément celui d'Agatha.
Ivana regarda Agatha vider les dernières gouttes de son café, un mélange de surprise et de fausse indignation sur le visage. Elle posa une main sur sa hanche, l'autre pointant la tasse désormais vide.
— « Tu viens sérieusement de finir mon café ?! » demanda-t-elle, feignant l'horreur.
Agatha posa la tasse sur la table, un sourire espiègle éclairant son visage.
— « Tu as dit que je suis chanceuse que tu m'aimes, non ? Alors, autant profiter de cet avantage. »
Agatha, avec son sourire espiègle toujours présent, s'approcha encore plus d'Ivana. Lentement, elle inclina la tête et s'apprêta à poser ses lèvres sur celles de sa femme, savourant le moment d'intimité qui s'épanouissait entre elles. Mais, à cet instant précis, un coup retentit à la porte.
— « Sérieusement ?! » grogna Agatha, reculant à contrecœur. Elle roula des yeux et se tourna vers la porte, marmonnant : « Si c'est encore un vendeur, je le transforme en crapaud. »
Ivana éclata de rire en silence, amusée par la réaction d'Agatha, qui traversa la pièce d'un pas vif pour ouvrir la porte.
Agatha ouvrit brusquement, prête à envoyer promener l'intrus, mais son visage se figea en voyant Gold, un air grave sur le visage.
— « Rumple, qu'est-ce que tu veux ? » demanda-t-elle, croisant les bras, clairement agacée par l'interruption.
Gold ne perdit pas de temps. Il entra dans la chambre sans attendre une invitation, refermant la porte derrière lui.
— « Je ne suis pas là pour des politesses, Agatha, » dit-il, son ton sec mais empli d'une urgence inhabituelle.
Ivana, qui était restée assise, fronça les sourcils et se redressa légèrement.
— « Qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-elle calmement, observant Gold avec méfiance.
Rumple balaya la pièce du regard avant de fixer Agatha.
— « J'ai trouvé un moyen d'entrer dans le royaume d'Hela, » déclara-t-il, ses yeux brillants d'une détermination féroce.
Le silence tomba lourdement dans la pièce. Agatha croisa les bras, tentant de garder son calme.
— « Tu veux aller là-bas pour quoi ? »
— « Pour ramener ma fille. Je vais ramener Lucillia. »
Ivana échangea un regard surpris avec Agatha, comprenant que ce que Gold leur proposait était aussi risqué que potentiellement salvateur.
Un silence tendu s'installa dans la pièce après la déclaration de Gold. Ivana posa son regard sur lui, ses traits adoucis par une rare empathie.
— « Vous voulez vraiment risquer votre vie pour ramener Lucillia... » murmura-t-elle, touchée par la détermination du père.
Agatha, en revanche, fronça immédiatement les sourcils et tourna son regard vers Ivana.
— « Attends une seconde. Si tu penses que tu vas y aller, il est hors de question que ça arrive, » déclara-t-elle fermement, sa voix froide et autoritaire.
Ivana, toujours assise, releva la tête pour croiser le regard d'Agatha.
— « Ne commence pas, Agatha, » répondit-elle calmement. « Je viens. »
Agatha, exaspérée, s'avança d'un pas vers Ivana, levant les mains comme pour appuyer ses mots.
— « Non. Absolument pas. Ce n'est pas négociable. Il est hors de question que je te laisse aller là-bas. Je ne vais pas te perdre, Ivana. »
Ivana se leva à son tour, se plaçant face à Agatha.
— « Et moi, il est hors de question que je te perde. Je viens, point final, » rétorqua-t-elle, sa voix teintée d'émotion mais aussi d'une inébranlable détermination.
Gold, qui observait l'échange avec une patience limitée, s'avança légèrement.
— « Si vous avez fini de jouer à qui est le plus têtu, » intervint-il, ses mots aiguisés comme un couteau. « Vous devez comprendre que ce voyage n'est pas seulement dangereux. Il est mortel. Les chances de succès sont minces, et je n'ai pas le luxe de perdre du temps avec vos disputes. »
— « Justement ! » s'exclama Agatha en se tournant vers Gold. « Si c'est si dangereux, alors il n'y a aucune raison pour qu'Ivana risque sa vie là-bas ! »
Ivana posa doucement une main sur le bras d'Agatha, son regard brûlant d'intensité.
— « Et toi ? Tu crois que je pourrais rester ici à t'attendre, en espérant que tu reviennes ? Non, Agatha. Si tu y vas, je viens avec toi. C'est non négociable. »
Gold soupira, croisant les bras, agacé par leur entêtement
.
— « Vous ne comprenez pas, » grogna-t-il. « Ce genre de lien, cet attachement... Hela pourrait s'en servir contre vous. Vos émotions, vos peurs, vos faiblesses. Tout ce que vous ressentez l'une pour l'autre, elle le verra, et elle l'exploitera. Si vous voulez vraiment ramener Lucillia, vous devez y aller avec une résolution inébranlable, pas avec des querelles ou des craintes. »
Agatha fusilla Gold du regard, mais ses mots l'atteignirent malgré tout. Elle tourna la tête vers Ivana, la mâchoire crispée
.
— « Je ne peux pas te perdre, » souffla-t-elle finalement, sa voix brisée par la peur.
Ivana posa ses mains sur les joues d'Agatha, la forçant à la regarder.
— « Et je ne peux pas te perdre non plus, » murmura-t-elle avec douceur. « Alors, on fait ça ensemble. »
Gold observa leur échange silencieusement, puis hocha lentement la tête.
— « Très bien. Mais si vous venez, vous feriez mieux de vous préparer. Là où nous allons, l'amour et le courage ne suffiront pas. Il faudra être prêts à tout sacrifier. »
Ivana leva les yeux au ciel, laissant échapper un léger rire sarcastique.
— « Wow, vraiment, » dit-elle en se tournant vers Gold. « Vous avez un don incroyable pour remonter le moral des troupes. Peut-être devriez-vous écrire un manuel sur comment inspirer confiance en cinq étapes faciles. »
Gold haussa un sourcil, clairement peu impressionné.
— « Et peut-être que vous devriez écrire un livre sur comment être sarcastique dans des situations où la vie est en jeu. »
Ivana croisa les bras, un sourire narquois sur les lèvres.
— « Oh, ne vous inquiétez pas, monsieur les ténèbres, je gère très bien le sarcasme ET le danger. Mais merci pour votre charmant commentaire. »
Agatha étouffa un sourire en coin, jetant un regard à Ivana avant de se tourner vers Gold.
— « Vous allez vite apprendre que vous ne gagnez jamais une joute verbale avec elle. »
Gold roula des yeux, un soupir exaspéré échappant à ses lèvres.
— « Très bien, si vous avez fini de jouer, peut-on se concentrer sur le fait que chaque seconde que nous perdons ici rapproche Lucillia de rester dans ce royaume à jamais ? »
Ivana leva les mains, faussement désolée.
— « Bien sûr, monsieur l'urgence. Allons sauver le monde avec votre tact légendaire. »
Gold serra les dents, préférant ignorer la réplique, tandis qu'Agatha secouait légèrement la tête, amusée par le petit échange.
Agatha observa Ivana avec un sourire en coin, amusée par son attitude. La voir répliquer de cette manière la fascinait toujours autant. Elle adorait ces moments où Ivana montrait son caractère, et cela se voyait dans le regard d'Agatha. Se mordant discrètement la lèvre, elle décida de recentrer la conversation.
— « On va avoir besoin de Regina. »
Ivana se tourna vers elle, arquant un sourcil, intriguée par ce changement de sujet soudain.
— « Regina ? Tu crois qu'elle acceptera de nous aider, après tout ce qu'elle a traversé ? »
Agatha haussa les épaules, son sourire en coin toujours présent.
— « Elle n'aura pas le choix. Si on veut affronter ce qui nous attend dans le royaume d'Hela, on aura besoin de sa puissance. »
Gold, qui avait suivi l'échange en silence, intervint d'un ton calme mais déterminé :
— « Regina est peut-être la clé pour que ce plan fonctionne, mais elle pourrait aussi devenir un obstacle si ses émotions prennent le dessus. Il faudra être prudent. »
Ivana soupira légèrement avant de répondre :
— « Alors autant aller la voir maintenant, avant qu'elle ne change d'humeur. »
Agatha jeta un dernier regard à Ivana, son sourire s'adoucissant.
— « Toujours si pleine de sagesse, ma chère Ivana. Allez, on y va. »
Et, sans attendre, elle se dirigea vers la porte, Ivana sur ses talons, prête à affronter une Regina potentiellement réticente.
☆○o。 。o○☆
Héla se tenait seule dans son royaume, où l'obscurité semblait étouffer toute lumière. Le corps sans vie de sa fille reposait sur une immense table de pierre noire, entourée d'une aura funèbre. Les flammes verdâtres qui illuminaient la salle vacillaient doucement, reflétant la tristesse qui envahissait Héla.
S'approchant lentement, elle posa une main tremblante sur la joue froide de sa fille, son visage affichant un mélange de douleur et de regret.
— « Je suis désolée... » murmura-t-elle, sa voix brisée par l'émotion. « Je pensais te protéger. Je croyais qu'en te cachant dans le monde des humains, tu aurais une chance de vivre une vie meilleure, loin des horreurs de ce royaume. »
Elle ferma les yeux, laissant une larme solitaire glisser sur sa joue avant de tomber sur la peau immobile de sa fille.
— « Mais j'ai échoué. J'aurais dû te garder avec moi. Peut-être que tout cela aurait été différent... Peut-être que je t'aurais protégée, comme une mère aurait dû le faire. »
Sa main glissa lentement de la joue de sa fille jusqu'à sa main inerte, qu'elle serra doucement.
— « Tu étais ma lumière dans ce monde de ténèbres, Lucillia.. »
Le silence du royaume des morts était presque assourdissant, interrompu seulement par les soupirs de Héla. Elle se redressa légèrement, un éclat de détermination passant dans son regard.
— « Je ne peux pas te laisser partir ainsi. Pas encore. Si je dois braver les lois de la mort pour te ramener, je le ferai. Tu mérites une seconde chance, ma fille. »
Elle se détourna de la table, les yeux fixant un point invisible dans la pénombre, déjà en train de préparer son prochain mouvement. Pour Héla, aucune règle, aucun obstacle, n'était assez puissant pour empêcher une mère de tenter l'impossible pour son enfant.
☆○o。 。o○☆
Lorsque le sort fut lancé, l'air dans la pièce sembla se figer un instant, l'atmosphère lourdement chargée de magie. Une lueur aveuglante envahit l'espace, faisant cligner des yeux à Regina, Ivana, et Gold, tandis que tout autour d'eux se dissolvait. Le monde familier autour d'eux se décomposait, remplacé par une sensation de vertige. Ils étaient transportés, non pas simplement dans un autre endroit, mais dans un autre monde – un royaume où les lois de la vie et de la mort se mêlaient d'une manière étrange et oppressante.
Le sol sous leurs pieds se transforma en marbre noir, et des ombres dansaient sur les murs, créant une ambiance aussi glaciale que la mort elle-même. Des brumes épaisses s'élevaient du sol, comme si chaque recoin du royaume était imprégné d'une énergie malveillante. Le royaume d'Héla, la déesse des morts, les avait engloutis.
Regina, habituellement si confiante, ressentait un frisson glacé dans son dos. C'était comme si elle pouvait sentir la présence de Héla elle-même, observant, les yeux perçants de la déesse de la mort sur eux. Elle serra les poings, déterminée à ne pas flancher.
Ivana, à ses côtés, jeta un regard furtif à Regina, consciente que ce qu'ils allaient affronter ici pourrait les briser tous. Mais elle savait qu'ils n'avaient pas d'autre choix. Elle se tourna vers Gold, qui, malgré la situation, restait calme. Son regard trahissait cependant une profonde inquiétude. L'idée de récupérer sa fille morte n'était pas sans conséquence, et le royaume des morts était une entité impitoyable.
« Héla ne nous laissera pas passer sans conséquences », dit Gold, la voix basse mais résolue. « Nous devons être prêts à tout. »
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre.
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Voilà comment sont les choses aujourd'hui. Par où commencer ? Je suis une survivante d'une profonde dépression et je souhaite à tout le monde d'avoir cette fierté un jour. Évidemment, ça ne veut pas dire que mes jours sont remplis de soleil, de paillettes et de sourire. Ça veut juste dire que j'ai récupéré la force de vivre malgré tout ce qui peut me tomber dessus. Je suis encore submergée souvent par mes émotions, mon cœur crie souvent beaucoup trop fort ce qu'il ressent et c'est parfois difficile à gérer. Mais je fais de mon mieux. Oui c'est ça, je fais de mon mieux et pas seulement pour ça, pour la vie en général. J'apprends à canalyser mon anxiété seule, sans me reposer sur les gens ou les cachetons. J'échoue parfois, mais je sais que j'ai le droit d'échouer. Je ne m'en veux pas pour ça. Ou plutôt... je ne m'en veux plus. J'essaye d'accepter toute les émotions à bras ouvert, de pleurer quand l'envie s'en fait ressentir, taper du pied quand je suis contrariée et exprimer mes angoisses quand c'est le bordel dans ma tête au point où je ne m'entends même plus penser. Ah et j'ai des objectifs aussi. Dans le futur je veux dire. Si j'avais su que je m'y verrais un jour dans le futur... c'est fou comme j'avance. Je sais aimer sainement, manger à ma faim sans me priver, sortir dans des lieux publics, faire de nouvelle rencontres, pardonner et surtout j'apprends à m'aimer. Évidemment, la période de ma vie où j'étais au plus bas est encore taboue, je n'aime pas l'évoquer ou m'en souvenir. Mais je sais qu'un jour j'aurai digéré ces événements et que je saurai les accepter.
Je laisse le temps au temps, je me donne le droit d'exister, je me suis pardonné, je me donne la permission de vivre, d'être celle que je suis, de m'aimer. J'ai cessé cette guerre contre moi même car finalement, il n'y aurait jamais eu de gagnant.
Voilà où en est ma vie aujourd'hui. Et toi, comment vas-tu?
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (10.2/15)
Hum… Professeur ?
Oh, Dérelian ! Tiens, tant que tu es près de l’armoire à pharmacie, pourrais-tu m’apporter les deux bocaux de- ?
D’Arnica et d’Aloe Vera ? Tss… Vous… Vous êtes encore blessé durant votre séance de recherche avec ces… Méchasmes.
Ce n’est pas leur nom… Et tu le sais très bien.
Pourtant ils sont bien faits de métal et propage leurs miasmes de mort sur-
Ça suffit ! Je ne veux plus entendre ce mot, en particulier dans ta bouche. Notre peuple s’apprête à rentrer dans une nouvelle ère grâce à cette rencontre tombée du ciel – pour une fois, j’en remercierai presque la Déesse, haha ! Les Enfants d’Erasme n’ont fait que se montrer compréhensifs et ouverts à l’échange depuis leur arrivée : jamais nous n’avions autant progressé en si peu de temps.
Ce n’est pas le cas de tous…
Ah… Je vois. Tu veux parler des « récolteurs », hum ?
Cet « Orgonax »… Il a failli réduire notre dernière récolte à néant avec son rayon. Et les Collines du Printemps n’ont plus de vert que leur nom depuis qu’ils ont commencé à… aspirer le Wakfu. C’est comme si… Tout était mort et plus rien ne pourrait jamais pousser là-bas. Plus rien ne pourrait y vivre.
Dérelian ?
… ?
Sache que… Je compatis à ta douleur. Moi aussi, cet Orgonax et ses, hum, frères, ne m’inspirent pas confiance. Mais, ils ne sont pas tous comme lui. De plus, tant que Zinit les tient à l’œil, nous ne risquons absolument rien.
Hum…
Et puis, tu connais ton vieux professeur, hein ? Il a beau avoir plusieurs millénaires au compteur, il sait encore se défendre ! Ou alors est-ce que tu douterais de lui ?
Haha !
.
.
Mais… Promettez-moi de faire attention à vous quand même.
Je te le pro-
Non ! Jurez-le-moi. Faites-le sincèrement.
Ahh… Dérelian. Je te l’ai dit, je ne risque rien : Aroh n’est pas…
Comme les autres ?
… Aroh est… différent.
Tss.
Bon… Dérelian ?
…
Regarde-moi s’il-te-plaît ?
Hum ?
Je te promets que je ferai attention.
Et… que vous reviendrez en un seul morceau cette fois-ci ?
Promis, juré, si je mens je me coupe la barbe ! Allez, maintenant efface-moi donc cette moue renfrognée, car un mauvais flux de Wakfu, et tu resteras coincée avec elle toute ta vie !
Héhé, bon, c’est d’accord.
.
Faites attention, professeur…
.
.
Revenez à la maison sain et sauf.
C’est ça ! Tu te débrouilles de mieux en mieux, Qilby.
Merci, Aroh. Et je dois dire que toi aussi, tu parviens de mieux en mieux à former tes phrases. Elles ont perdu ce petit côté…
Coincé ? Comme pour indiquer quelque chose d’exagérément compliqué ?
Oui, oui on peut dire ça, haha !
.
.
Dis…
Oui ?
Est-ce que tu n’as jamais eu envie de… de partir ?
Que-Quoi ? Jamais je ne pourrais abandonner ma famille ! Jamais, je- !
Non, non ! Je ne pensais pas à ça ! Simplement à … Voyager ?
C-c’est-à-dire ?
Eh bien… À chaque fois que j’évoque nos escales à travers le
, le… Krosmoz ? C’est cela ?
Hum, hum…
Eh bien, à chaque fois que j’évoque nos voyages, tu sembles si… rêveur, Qilby. Comme si… Comme si tu aimerais toi aussi en faire partie.
…
S-si jamais je me suis trompé, je te pris de bien vouloir me pardonner ! J-je voulais j-juste savoir si- !
Non. Non, tu… Tu as raison.
Je crois que… Je crois qu’ici, sur cette planète, j’entends… À rester comme ça, indéfiniment, je… je ne trouverai pas ma place. Je crois que- Non, je sais que…
Je sais que je ne peux pas rester.
Mais…
J’aime ma famille ! Je l’aime sincèrement ! Et je ne veux pas qu’ils…
L’un n’empêche pas l’autre, Qilby.
C-comment ça ?
Si jamais c’est ce dont tu as besoin, les tiens devraient pouvoir le comprendre, non ?
…
Et puis, rien ne t’empêcherait de revenir de temps à autres ? Nous autres, Enfants d’Erasme, n’avons pas l’habitude de retourner sur des planètes que nous avons déjà visitées car cela mettrait alors en péril leur processus de régénération. Mais jamais encore n’avions-nous rencontrer des créatures telles que les Éliatropes capables de maîtriser cette énergie ! Nous pourrions alors voyager un peu, avant de revenir voir ta famille, échanger à nouveau avec eux, avant de repartir ?
Oui, ça- Mais, et Shino- ?
Ta sœur serait la bienvenue parmi nous, Qilby : Zinit a plus de force qu’il n’en faut pour porter un dragon en plus de plusieurs tonnes de métal !
Tu- ?
Oui, je lui ai déjà demandé, et il est d’accord. Pareil pour les autres ; même si, tu t’en doutes, Orgonax n’a pas été facile à convaincre. Heureusement, cette grosse brute ne peut rien me refuser !
…
Il faut dire que… cette idée me taraude depuis un petit moment et… je cherchais juste le bon moment pour, enfin… Te demander si… Qilby ?
…
Qilby ?!
…
Qilby, répond- !
Aroh ?
- oui ?
J’aimerai… beaucoup ça.
Voyager…
.
Avec vous tous.
Avec toi.
Shin’ ? Tu es là ?
Dans la cuisine, mon frère ! Tu tombes bien ! J’étais justement en train d’expérimenter une nouvelle forme de crème pour mes « Bouchées à la Dragonne » et je me demandais si tu voudrais bien… ?
Oh, mais bien sûr, c’est toujours un plaisir que de goûter à tes créations, tu le sais ! J’aurai également besoin de te parler un moment si tu es disponible après cela ?
Quelle question ! Pour toi, j’ai tout le temps du monde, Qilby.
Héhé, merci soeurette. C-c’est à propos d’Aroh, je…
…
Shinonomé ?
La crème peut attendre. Assis-toi, Qilby. Je t’écoute.
.
.
Et c’est ainsi que… Qu’Aroh m’a proposé de les accompagner pour voyager à travers le Krosmoz.
Hum…
M-mais il m’a assuré qu’ils r-reviendraient sur notre planète régulièrement ! Enfin, p-pas trop pour éviter de la v-vider de son Wakfu, hein ? Mais assez pour que… je puisse être là ? Bon, je raterai peut-être un a-anniversaire ou deux, mais j’ai déjà assisté à des milliers, donc… ? Je devrai au moins être là pour chaque réincarnation !
…
Et tu p-peux même venir, Shin’ ! Bien sûr que tu es libre de c-choisir : je sais à quel point tu aimes notre famille ! Tu l’aimes autant que moi, mais- ! C’est juste que… j’aimerai beaucoup que… Tous les deux on- ! Enfin… Comme on en a toujours rêvé, Shin’, imagine un peu… !
…
Shin’ ?
…
Je t’en prie, Shin’, d-dis quelque chose. Tu sais que j-j’ai horreur de ça quand tu-
Qilby ?
O-oui ?
Je vais être honnête avec toi, mon frère.
Comme je l’ai toujours été et le serai toujours…
Au début, j’avais peur que ces créatures ne soient… qu’un nouveau passe-temps pour toi. Que tu n’y voies qu’une nouvelle source de divertissement pour cette tête aussi débordante d’imagination mais aussi insatiable que la tienne.
Merci ?
Mais aujourd’hui, je vois qu’elles t’ont apporté plus que quiconque pourrait le faire… Plus que moi-même.
Shin’…
Non, écoute-moi, Qilby. Ils…
Ils ont rempli le vide de ton cœur, Qilby.
Ce Aroh… Je vois à quel point il te rend heureux.
Je ne t’avais pas vu sourire ainsi depuis des siècles, mon frère !
Je sais que notre… situation, à tous les deux, n’a pas été des plus faciles à vivre. Nous faisons figure d’exception parmi nos frères et sœurs. Et tu as été si… courageux Qilby. À chaque naissance, chaque incarnation, chaque… perte.
…
Mais je vois aujourd’hui à quel point cela t’a coûté.
Alors, si jamais tu penses que cela est la meilleure solution,
pour toi, pour notre famille…
Va, Qilby.
.
.
Shin’… ? M’accompagneras-tu ?
Voyons, mon frère, tu devrais le savoir depuis le temps.
Là où tes pas te guideront,
mes ailes me porteront.
Qu’est-ce qu’ils croient ? Hein ?! Qu’on va se laisser faire ? Qu’on va les laisser vagabonder sur nos terres et piller le Wakfu, notre Wakfu, comme s’il s’agissait de vulgaires grains de blés ?! Nous avons passé tant d’années et d’effort à construire ce monde ! À nous y faire une place ! Et eux, ils… ! Ils… !
C-chibi, calme-toi, tu-
Oh, je t’en prie, Mina ! Ne me fais pas croire que toi aussi tu es tombée sous leur charme ? Que toi aussi tu veux aller batifoler dans les montagnes avec eux comme s’ils s’agissaient de nos plus chers et tendres amis ?
Chibi, mon frère, parle donc moins fort, tu veux ?
Et alors ?! Tu croies que j’ai peur d’eux, Glip ? Au contraire, qu’ils s’amènent ! Si Mina et Phaéris n’étaient pas intervenus ce matin, j’en aurai déjà transformé un en pièces détachées ! Le mois dernier, ils ont vidé un lac de moitié, et celui d’avant, ils ont rasé une prairie entière !
Je comprends ta colère, Chibi, mais… Tu voies bien qu’ils ne font que se nourrir ? Que tenter de… survivre ? Et puis, il nous reste encore bien plus qu’il nous en faut pour-
Ah ! Le discours que j’attendais ! La disculpation par association ! « Mais nous aussi nous avons besoin de puiser dans le Wakfu pour vivre, Chibi ! », « Nous devons même tuer des animaux et des plantes, Chibi ! », « Tant que nous posons des limites et les faisons respecter, tout ira bien, Chibi ! »…
Et jusqu’à aujourd’hui, nous sommes toujours parvenus à les-
ILS ONT TUÉ YUGO !!
.
Chibi… Tu sais bien que ce n’est pas…
C’est du pareil au même.
Chi-
Ça suffit !
…
Je ne veux plus en parler.
.
De toutes manières, vous allez voir. Ce ne sera pas long avant qu’ils ne montrent leur vrais visages… Même lui ne pourra plus jouer à l’aveugle plus longtemps.
Chibi, ta voix.
Lâche-moi la grappe, Glip ! Tu ne peux pas nier que depuis leur arrivée, on ne l’a jamais vu autant hors de son fichu labo ! Et lui qui était si… inquiet de tout, voilà qu’il veut que nous fassions ami-ami avec des créatures qui pourraient nous écraser d’un simple doigt. Ils… ravagent nos terres, puisent dans notre Wakfu, et lui… Il ne fait rien, ne dit rien. Il s’amuse à dessiner des symboles à même la boue avec le plus petit de ces… « Méchasmes ».
Mais il est également intervenu pour vous sauver toi et Efrim, ainsi que pour sceller une alliance entre nos deux races. Qil-
Ça suffit !
.
.
Qilby a trahi la mémoire de Yugo en s’alliant avec ces monstres.
.
Qilby nous a trahis.
Vous… n’y voyez donc pas d’inconvénients ?
Ta cause -Aroh- Plaidé Avoir
Zinit -Reconnaissant- Tes efforts -Être-
Merci, je… Merci. Je sais bien que cela n’a pas dû être un choix aisé, pour vous comme pour votre peuple, mais… Votre bienveillance me touche, Zinit.
Enfant de l’étoile Bleue -Une question- Demeurer
Qu-Oui ? Qu’y-a-t-il ?
Toi -Enfants d’Érasme- Toujours -Défendre-
Mais -Ta famille-
Oh ! Shinonomé vous porte également dans son cœur et-
Dragon Rubis -Shinonomé- Problème -Pas Être
Et -Qilby- Savoir
…
Frères et Sœurs -Enfants de l’Étoile Bleue- Éliatropes
Peur et tristesse -Leurs âmes- Se noyer
Enfants d’Érasme -Méchasmes- Devenir
J-je suis désolé… ! Il faut les comprendre, ils- !
Leur Cœur -Perdu- Être
Zinit -Voir-
Zinit -Pardonner-
…
Mais -Enfants d’Érasme- Imparfaits -Être-
Enfants de l’Étoile Bleue -Ressembler-
Nous… Nous sommes tous différents…
Qilby -Intelligent- Être
Zinit -Pardonner- Pouvoir
Mais ce ne sera pas forcément le cas pour les autres…
.
Dernière question -Répondre-
J’avouerai qu’après notre discussion, je ne suis pas certain de pouvoir accéder à cette requête, mais… je ferai de mon mieux.
-Sage réponse-
Zinit -La colère- Contenir
Aroh -La paix- Avec Qilby -Chercher-
Mais… ?
Paix -Éphémère- Toujours -Être-
Enfants d’Érasme -Tensions- Sentir
…
Quand -Guerres- Éclater
Un camp -Choisir-
Je… Nous ne sommes pas obligés d’en arriver jusque-là, n’est-ce pas ? Ce n’est qu’une question de temps et de… confiance ? Aroh et moi étions justement en train de réfléchir à organiser un grand rassemblement dans les jours à venir ! Je suis certain que nos plus jeunes pourraient nous aider à convaincre leurs parents que-
Efforts -Parfois- Pas assez -Être
Mais…
-Qilby-
… ?
Pas toujours -Notre faute- Être
-Parfois-
Peur -Gagner-
.
-Parfois-
Un camp -Choisir- Devoir
Mina ?
Ah ! Qilby, c’est toi ? Par la Déesse, tu m’as fait peur !
Haha, pardonne-moi ! Tu paraissais tellement absorbée par ces roses que j’ai bien cru que tu pouvais les entendre.
Tu ne devrais pas autant négliger la parole des fleurs, mon frère, tu pourrais être surpris par toutes les choses qu’elles ont à raconter…
Je n’en doute pas un seul instant. En particulier, celles-ci. Peut-être, l’histoire d’un chevalier chevauchant un dragon au souffle puissant et d’une princesse à la robe d’azur, qu’en penses-tu ?
Humpf, j-je suppose.
Oh, ne te fâche donc pas Mina, je plaisante. Je voulais juste… détendre l’atmosphère, c’est tout.
Et pourquoi cet effort ?
.
J’ai besoin de tes conseils, Mina.
.
.
Voilà. Tu as toute l’histoire à présent.
Je vois… Et ?
Et ? Honnêtement, je… Je ne sais pas.
…
D-dois-je accepter ? Dois-je partir ?
…
Vous êtes ma f-famille, Mina, vous tous. Mais je crains que cette décision ne soit… mal interprétée par certains. Et si Shinonomé part avec moi, alors… Vous serez livrés à vous-mêmes. Que faire si jamais une catastrophe ou une é-épidémie survenait ? Pourrez-vous les surmonter sans nous ? Si l’un de vous risquait de… de mourir. Si je ne suis pas là alors que j’aurai pu… ! Dis-moi, Mina, est-ce qu’en faisant cela…
…
Est-ce qu’en choisissant de partir, je… je vous trahirais ?
.
.
Nous sommes différents. Toi et Shinonomé : vous n’êtes pas comme nous autres. Vous vous souvenez de tout ce qu’il s’est passé… avant. N’est-ce pas ?
Tu- ?
Ha, disons que c’est une intuition. Ou, qui sait, peut-être « l’infinie sagesse » dont m’a fait cadeau notre Déesse… ? Quoiqu’il en soit, il semblerait qu’elle et le Grand Dragon vous aient faits différents de nous autres, voilà ce que je retiens, Qilby. Vous êtes différents.
…
Mais… Cela ne change rien au fait que nous formons une famille, Qilby. Grand-frère Qilby peut-être ?
Mina…
Et au sein d’une famille, l’on s’entraide. On échange, on communique. Il arrive parfois que nous ne soyons pas d’accord, mais l’on cherchera toujours à surmonter ces difficultés, car on sait, au fond de nous, que l’on ne peut pas vivre seuls.
Pourtant, parfois… Il arrive des moments où l’on ne peut plus réparer ces fissures, car elles ont fini par devenir trop nombreuses… Trop profondes. Et c’est alors que nous devons-
Non… Pitié…
Hum ?
Ne me demande pas ça…
Q-Qilby, mais enfin… ?
Ne me demande pas de choisir, toi aussi ! Ne me force pas à choisir ! Je- ! Je ne peux pas ! Je ne veux pas !
Qilby…
Pitié, Mina… Tout mais pas ça…
.
Qilby?
Hum?
Chibi, Glip, Nora, Yugo et moi-même… Nous sommes condamnés à oublier notre passé. C’est la raison pour laquelle, je pense, certains sont aussi attachés au présent. Ils veulent défendre ce que nous possédons aujourd’hui, car ils ne savent pas ce que nous avons déjà pu perdre hier. Ils ont peur que nous perdions tout ce que nous avons mis à construire… Mais toi, Qilby, tu sais déjà tout cela, hum ? Tu l’as déjà, en quelques sortes, perdu.
Mais je ne veux pas vous- !
Je sais, je sais… Ce que je veux dire, c’est que ton don t’a offert le passé. Le problème, c’est qu’il t’y enchaîne… au point que tu ne puisses plus y voir ni présent, ni avenir.
Alors… Que dois-je faire, Mina ?
Ce n’est pas à moi de te donner une réponse, Qilby. Moi aussi, j’ai oublié. Moi aussi, j’ai peur. J’ai peur de voir notre peuple courir au-delà du danger, j’ai peur de voir ceux que j’aime périr… J’ai peur de te voir partir, toi aussi, Qilby.
…
Cependant… Plus encore, j’ai peur de te voir souffrir. Et je vois bien que… Cette « situation » ne te convient pas, ou du moins plus autant qu’elle a pu te convenir autrefois. Nous avons changé, mais toi, tu es resté le même. Ce voyage dont tu parles… Il comporte de nombreux risques, autant pour vous deux que pour nous. Mais voilà ce qu’ils sont : des risques. Et… Je te croie capable de les surmonter, Qilby, car de nous tous…
.
Tu es le seul fait pour voyager.
.
.
Merci… Ma petite luciole.
Où dois-je mettre cette caisse ?
Oh ! Par ici, s’il-te-plaît ! Et fais attention, elle contient du matériel relativement lourd et-
Qilby, dois-je te rappeler que je peux soulever jusqu’à dix fois ton propre poids ?
Tss, ça va, pas la peine de frimer !
Tu veux dire que je ne dois pas… « Rouler des mécaniques » ?
…
…
Hahahaha !
.
Bon, je crois qu’avec ce dernier chargement, tout sera prêt.
Oui, qui aurait cru que ton laboratoire contenait autant de-
P-professeur ?
Dérelian ?!
.
.
Vous aviez promis de… Vous m’aviez promis !
Je ferai attention à moi, et puis, je-
Pourquoi avoir caché que vous- ?! Alors c’est comme ça que vous avez décidé de partir ?! Dites-moi au moins que vous aviez prévu de- !
Dérelian… Tu sais que je ne pouvais pas-
Menteur ! Vous auriez pu m’en parler ! Vous auriez même DÛ m’en parler !
Jeune fille, je vous assure que Qilby ne-
Toi, le monstre ne me parle pas !
Dérelian !
C’est à cause de vous, pas vrai ?! C’est à cause de toi qu’il veut nous quitter !
Vous… Vous m’aviez promis que…
Dér- Qu’est-ce que tu fais !?
Si vous avez décidé de vous comporter en lâche, alors je me donne le droit de faire de même !!
Non !
.
.
A-aroh… ! S’il-te-plaît… !
Qil-by ? Et la fille… ?
Dérelian, elle… Elle est…
Je vois.
Il faut croire que… L’élève tient du… professeur, hé ?
C-ce n’est pas le moment de p-plaisanter ! Dis-moi ce que je dois faire ! C-c’est quoi ce liquide violet ? Pourquoi est-ce qu’il y en a a-autant ?
L-le boitier… Prends… Prends-le…
Très bien, l’espèce de cristal ? C’est fait, j-je l’ai ! Maintenant, q-qu’est-ce que j’en fais ?
…
A-aroh ! Dis-moi comment je peux t’aider ! Qu’est-ce que j’en fais ?!
AROH ! COMMENT ?! DIS-LE-MOI !!
.
.
.
Adieu, à toi aussi…
-trois blessés. Dix morts.
T-tant que ça ? Mais enfin, hier il-
C’est terminé, Mina.
Chibi ?
Glip, ordonne l’évacuation des Quartiers Nord. Condamnez la Galerie de l’Hiver et allez mettre nos Dofus en lieu sûr. L’Arcaneum devrait faire l’affaire.
.
.
Encore… ? C-c’est le quatrième depuis ce matin… !
Mina. Il va falloir riposter.
M-mais… Ce ne doit être qu’une effroyable méprise, nous-
Mina !
…
C’est terminé, Mina.
.
Et Qil- ?
Ne prononce pas son nom !
.
Ils ont demandé un… « tribut » pour le sang des leurs. Ce « Aroh »… Peu importe ses intentions initiales, il faut regarder la vérité en face : sa mort nous coûte bien plus que sa vie ne nous a jamais apporté !
Tu as raison Chibi. Quels sont tes ordres ?
Glip… ?
Il a raison Mina, nous ne…
Nora, alors toi aussi tu- ?
Nous ne pouvons pas continuer ainsi. À laisser les nôtres se faire massacrer !
Ne devrions-nous pas alors demander à… à Qilby ?
Et pour quoi faire, hein ?! Cela va faire deux semaines qu’il n’est pas sorti de son foutu trou à rat ! Même Shinonomé n’est pas parvenue à l’en faire sortir !
Peut-être, mais…
C’est trop tard, Mina.
.
Nous avons tenté d’établir la paix…
.
.
Mais la paix est faite pour être rompue.
Qilby -Jusqu’ici- Venir
…
La peine -Dans tes yeux- Zinit -Lire-
Le feu -Sous la Montagne- Sentir
…
Le Dragon Rubis -Shinonomé-
Elle est morte.
.
J’ai… J’ai échoué, Zinit. Je ne suis pas parvenu à… à choisir. Mais avant de partir, je voulais…
Partir -Toi- Vouloir
Mais -Nulle Destination- Avoir
…
-Qilby-
…
Zinit -Ta rage- Voir
Ta peine -Compatir-
…
Mais -Dernière chance- Exister
.
.
Alors vous voulez dire que… Ce cube. Le…
Chacun -Sa place- Avoir
Orgonax – Le Corps
Zinit – La Tête
-Aroh-
Le cœur…
.
Nous pourrions… ! Oui ! Cela devrait fonctionner ! Il y a juste encore assez d’énergie pour- ! Mais… et vous ? Et les vôtres ?
Enfants d’Érasme -Seuls- Survivre
Demain -Un nouveau Zinit- Naître
Zinit -À vos côtés- Dernier voyage -Mener-
Et Orgonax… ?
…
Il… Il ne s’arrêtera pas, n’est-ce pas ?
Aroh -Son cœur- Être
Protéger -Sa mission- Demeurer
Je comprends. Alors… Nous ne cesserons jamais de fuir. Nous ne… trouverons jamais la paix. Mais si c’est le seul moyen, alors…
Un espoir -Exister-
Vraiment ? J’ai du mal à le concevoir.
Ton cœur -Meurtri- Être
Mais -Avenir- Enfants de l’Étoile Bleue -Avoir-
Étudier -Orgonax- Devoir
Vaincre -Orgonax- Pouvoir
Cela est-il… possible ? Et, pensez-vous seulement que cela soit… juste ? Après tout ce que nous… ce que j’ai- ?
Qilby
Désolé -Mon coeur- Être
Car -Seul- Désormais -Toi- Rester
.
.
Nos Routes -Aujourd’hui- Se séparer
Mais -Notre cœur- Avec toi -Demeurer-
.
Et -Le tien-
Avec -Nous-
Qilby !! Qilby ! Les lumières du Cadran Sud ont encore sauté : on manque d’énergie ! Il faut absolument qu’on- !
Je sais, Chibi, je sais !
Et le Cube ? Où ça en est ?
Tes… Tes plans ont fonctionné. Il est stable à présent.
Ah ! Enfin une bonne nouvelle sur ce maudit rafio !
Un peu de respect, je te prie. Il s’agit de-
Je ne veux même pas entendre ce nom, c’est clair ?
Chi- !
Il est un peu tard pour ce genre de considérations, Qilby. Retourne à ton poste.
.
Chibi ! Qilby ! Je crois qu’on a encore perdu en vitesse par rapport à tout à l’heure, vous devez venir voir ça !
Hum… Je prends la salle des machines.
Très bien, je m’occupe du tableau de bord.
.
J’ai f-froid… J’ai s-si froid… !
Je sais, petite étoile, je sais… Tiens, prends donc cette couverture et va te blottir avec les autres là-bas. Ça va aller.
D-dites, P-professeur Qilby, pourquoi est-ce qu’il fait si noir dehors ?
Eh bien, c’est ce que l’on appelle… le vide du Krosmoz.
M-mais le Krosmoz n’est pas censé être p-plein de Wakfu ?! Pourquoi on ne peut presque plus le s-sentir ? Est-ce que c’est le vide qui l’a m-mangé ?
…
Est-ce que n-nous aussi le vide, il va n-nous… ?
Hey… Kamide, c’est ça ?
Hum ?
Dis-moi, Kamide... Est-ce que l’on t’a déjà montré la constellation du Grand Dragon ?
.
.
Et là ?! Et là ?!
Là, il s’agit de l’étoile du Casterneau. Vous voyez, les trois trainées lumineuses qui s’opposent à l’étoile du Pic ? Et bien l’on raconte qu’un jour, un Casterneau, le cœur ampli d’ambition, souhaitait cueillir la plus belle fleur de la montagne la plus haute et dangereuse qu’il soit, ce pour l’offrir à sa dulcinée…
C’est quoi une dulci-nez ?
Dulcinée, son amoureuse.
Moi je l’savais !
Pas la peine de t’la ramener, Bwananas !
Haha, du calme, du calme !
Et après ?! Après ?!
Alors, incapable de voler jusqu’au sommet, il décida de construire un barrage gigantesque pour aller chercher son bien. Cependant, pris dans son élan, et rejetant une à une les fleurs qu’il croisait lors de son ascension, il finit par monter si haut… ! Si haut… ! Si haut qu’il finit par percer le ciel pour atterrir parmi les étoiles !
Waaahh…
Et aujourd’hui encore l’on raconte qu’il cherche à travers cette infinité dans l’espoir de trouver celle digne de sa chère et tendre…
.
.
Hey… Shin’ ?
Comment… ?
Comment faisions-nous au départ déjà ?
Tu sais, quand… Nous étions que tous les douze ?
Je me souviens… Des repas ensemble, des bains à donner, des couches à changer… Des moments de jeux, mais aussi ceux de… Enfin bref.
.
Mais, c’est étrange, Shinonomé, car même si… si nous avons pu sauver pas mal des nôtres. Si notre famille est parvenue à survivre, je…
.
Tu me manques, Shinonomé.
~ Fin de la partie 2/4 du chapitre 10
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Mon cher ami,
Aujourd’hui c’est mon corps qui écrit à vos lèvres, les mots imbibés d’amour dans l’encre de ma fièvre. J’ai pour habitude de garder tout en moi, c’est une jolie façon pour ne pas altérer mes sentiments de femme, partager c’est souvent rendre fragile le vent de nos pensées, je ne veux pas voir le beau se transformer en cristal. Prenez alors les lettres de mes mains, le lit de ma peau et la fleur de mon âge. Touchez le rouge de votre bouche contaminée par le murmure de mon rêve, embrassez ce rendez-vous secret qui passe sur l’instant.
Mon cher ami, l’inassouvi est une empreinte éternelle, la demande, une épaule qui reste dans le temps, entre moi, entre nous vit un silence si réel que je me gorge même de l’oubli pour embrasser la vie. La tristesse, la solitude ne sont rien lorsque je pense à vous, ma robe a des fleurs blanches qui poussent, joyeuses de vous savoir là-bas, mes doigts ordonnent, posent l'inutile pour que je me nourrisse du jour.
Mon cher ami, je perds l’usage de mon cœur, vous êtes cet ami qui manque à ma vie, cet être plein de mystère qui pourrait vivre jusque sur mes paupières, ce muscle qui ferait travailler ma chair, cette nuit qui m’aimerait à raison. Je vous pardonne de ne pas être et je vous aime néanmoins sur les rives bleues de ma passion.
@ Carole Riquet

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Sachez que si vous êtes allé/s allée/s chercher des pancakes et/ou une boisson et que vous avez demandé un sticker de Éric, cette personne vous a "grave jugé" comme elle le dit elle-même

Vous avez fait un long trajet parce que vous venez de loin? Vous avez attendu longtemps? Peut-être même dans le froid et la pluie? Vous étiez content/e/s d'être là? Vous avez dit tout souriant "bonjour, merci, au revoir"? Peut-être même prit des photos pour les partager et par la même occasion leur faire de la publicité? Et bien vous n'avez peut-être pas eu votre sticker mais tenez cette belle récompense de la personne qui vous a servit! 😀
Imaginez vouloir passer un bon moment et tomber sur cette remarque sur Twitter. À quel point cette remarque (visible par tout le monde) à pu avoir un impact sur la ou les personne/s qui sont allés voir cette personne pour lui demander un autocollant de leur personnage favori?
Je ne comprends pas, pourquoi juger les joueurs qui à aucun moment ont eu le choix de pouvoir rompre avec leur cdc AVANT de pouvoir se mettre en couple avec Éric? Pourquoi ne pas juger BEEMOOV qui a décidé des tenants et des aboutissants pour rendre la route ce qu'elle est?
Pourquoi pas mal de personnes qui n'aiment pas se personnage pensent que l'arrivée de la tromperie dans un couple est née avec Éric? Non je demande ça parce que j'ai vu BEAUCOUP TROP de fois des personnes faire des commentaires dans le genre "si tu as choisis Éric c'est que tu dois tromper aussi dans la vraie vie" ou encore "si t'aimes Éric je veux même pas savoir comment tu gère tes relations"
Les gens dans ce fandom ont pas attendu Éric pour tromper ou être trompé...
A quel moment les choix fait dans un jeu vidéo par d'autres joueurs ont eu un impact sur la vie de cette personne? Dans sa propre partie (si elle a joué)? Ou même dans celle des autres joueurs?
Du coup faudrait aussi juger toutes les personnes qui dans la saison 1 de Eldarya étaient avec Valkyon et que dans la deuxième saison ont prit Lance? Ou qui depuis le départ voulaient être avec lui? Toutes celles qui dans HSL ont tenté de séduire Leight? Celles qui ont choisit Ezarel? (Oui parce que lui aussi a fait des choses pas top top hein, comme tout les autres perso) ou Leiftan?
À quel moment insulter, juger, menacer, se moquer de vraies personnes est devenu moins grave que de protéger des personnages de fiction??
Sur ma réponse Twitter j'ai tag Beemoov, ici je me permet de tag @chinomiko et de redire encore une fois que cette personne manque de professionnalisme, que son travail est de donner ce que les clients demandent, ses remarques concernant les choix des joueurs n'ont RIEN à faire ici en publique, ils paient pour avoir des boissons et de la nourriture, non pas ce genre de commentaires
P.S. j'anticipe certains en vous disant que non je n'ai pas joué à LL, et que donc je n'ai jamais croisé directement Éric dans ma partie, je me suis arrêtée à l'épisode 14 de CL, que non je suis pas pour la tromperie et que je ne suis même pas à l'aise avec ce thème, que je me vois jamais dans la vie faire ça à mon partenaire, et que tout comme les CDC je ne pourrais moi aussi jamais réussir à pardonner tout simplement parce que je n'arriverais plus à avoir confiance envers la personne. Mais ici on parle d'un jeu vidéo, et même si les sentiments que j'ai envers ça ne changent pas, ce n'est pas une raison pour s'en prendre à d'autres joueurs qui juste décidé de s'amuser.
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Salut Lounès ! Voyons tes réactions à ces quelques citations… taquines !
Première citation :
Je suis de ces auteurs qu’ont du souffle, du répondant, du biscoto. J’emmerde le genre entier humain à cause de mon répondant terrible, de ma paire de burnes fantastiques (et bordel de dieu je le prouve !). Je jute, je conclus, je triomphe, je trempe la page de plein génie… De vous à moi, entre copains, c’est ce qu’on me pardonne pas du tout, à la ronde, ce qu’on me pardonnera jamais, jamais, la façon que je termine, que j’achève les entreprises, que je vais au pied comme une reine, à tous les coups. Ils voudraient bien me faire mourir, mes émules, même mes petits élèves, par chagrins, par méchants propos, me faire périr sous les morsures d’une foison de cancrelats, sous les venins d’une pullulation atroce d’aspics effroyablement voyous, martyrivores. Mais ma peau de vache me protège, jusqu’ici j’ai réchappé. Louis-Ferdinand Céline, L’École des cadavres (1938)
Lounès Darbois : Eh oui ! Dans une confrontation, se coucher excite rarement la pitié de l’adversaire mais plutôt son sadisme. Les cruels sont souvent des lâches et vice-versa. C’est pourquoi il faut être « terrible et fantastique » pour durer et endurer. J’ai une photo de Raymond Poulidor grimpant une côte. Tout est résumé dans l’expression de son visage, le genre qui ne plaisante pas, sourd à la douleur, tendu vers son idéal. Parfois je la regarde.
Deuxième citation :
(…) il ne s’agit plus de comprendre et d’aider son prochain mais de le fasciner et de l’enculer. Philippe de Vulpillières, L’homme tue et la femme rend fou (2017)
Lounès Darbois : Brutal mais exact vu les mœurs actuelles ! La fascination, la « possession » sont des caractéristiques du diable. Tendance fatale quand on veut bien croire à tout sauf au bon sens ! Auteur au parcours intéressant soit dit en passant.
Troisième citation :
Les hommes sont devenus avides, mesquins, menteurs, […] ils ont perdu la foi et le sens du vrai, il n’y a plus de rois, il n’y a plus de bonheur. Ils chercheront la mort sans la trouver ; ils désireront mourir, mais la mort les fuira. Roman von Ungern-Sternberg cité par Léonid Youzéfovitch, Le Baron Ungern (2001)
Lounès Darbois : Terrible lorsqu’on sait le destin de cet homme. Lui et sa troupe se battaient à 1 contre 100 dans la steppe, dans une guerre sans espoir. La chanson sur les Russes blancs finit bien par « et leur agonie cruelle, la honte de l’Occident ».
Quatrième citation :
La vie de l’homme oscille, comme un pendule, entre la douleur et l’ennui. Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation (1819)
Lounès Darbois : Qu’est-ce qui est le plus agaçant : est-ce le poison de la philosophie du soupçon que Schopenhauer et Nietzsche, en suivant les pas de La Rochefoucauld, ont répandu sur les meilleures générations d’Européens qu’ils avaient au contraire pour mission de galvaniser ? Ou est-ce la complaisance dans la déprime où aiment se morfondre les jeunes Blancs intelligents pour justifier leur inertie ? Difficile à dire ! Enfin tout cela mérite une bonne douche froide et deux jours de diète. Il y a plus de sagesse dans la vie sans parole de François d’Assises que dans les 10 000 pages de l’oncle Arthur et j’ai le droit de le dire car je les ai toutes lues ! Flaubert plus laconique disait à Maupassant : « Méfiez vous de la tristesse, c’est un vice. »
Cinquième citation :
Ainsi devient raciste celui qui ne veut pas voir son pays envahi par l’étranger, réactionnaire celui qui regrette le temps passé, révisionniste celui qui n’adhère pas à la doxa nationale, fondamentaliste celui qui se réclame de la religion de ses pères. Jean de Pingon, préface à Laurent Gruaz, Et si la Savoie redevenait indépendante ? Projet pour un état souverain, catholique et royal (2020)
Lounès Darbois : La xénophobie que l’on essaie toujours de faire passer pour une agression active est un réflexe de défense à une agression. Au plan des instincts, elle procède de la pulsion de vie ; au plan politique elle est une résistance à la colonisation ; au plan moral elle est morale ; et au plan chrétien… elle est justifiée par la parabole du bon Samaritain : seul l’étranger qui vous sauve est votre prochain, pas les étrangers en général.
Sixième citation :
Ah la sale gueule des honnêtes gens… Pierre-Antoine Cousteau, pensées et aphorismes (2021)
Lounès Darbois : Se vérifie souvent chez des gens très fiers d’avoir étudié en école de commerce.
Septième citation :
La conversation d’une femme : 95 % de reproches. Paul Morand, Journal inutile (1968-1972 et 1973-1976)
Lounès Darbois : Vrai sauf… sauf si vous l’« honorez », comme on disait jadis. Alors elle vous fiche la paix.
Huitième citation :
À vingt ans on a déjà plus que du passé. Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932)
Lounès Darbois : Avez-vous déjà eu cette impression malgré tous les voyages que vous avez entrepris, malgré toutes les réalisations que vous avez accomplies, que tout pendant l’enfance et l’adolescence étaient encore plus intense, plus beau, plus spontané, en somme plus vrai ? Il me semble que la vraie vie, c’est l’enfance, et que le reste est accessoire.
Retrouvez Lounès Darbois chez Kontre Kulture
#Paul Morand#Schopenhauer#Arthur Schopenhauer#Roman Ungern-Sternberg#Louis-Ferdinand Céline#Pierre-Antoine Cousteau#Philippe de Vulpillières
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J’espère que je me pardonne d’aimer quelqu’un comme toi. Je sais que tu ne t’en soucieras jamais, qu’il te sera facile de dormir paisiblement la nuit parce que tu es juste sans cœur. Je déteste avoir eu la chance de te rencontrer et de te laisser entrer dans ma vie. Tout ce que tu as fait, c’est me faire pleurer, crier, me poursuivre, mendier et être déprimé. Tu m’as donné tellement d’anxiété, alors que chaque jour n’était qu’un jour normal pour toi. Tu m’as bombardé d’amour, tu m’as manipulé, puis tu m’as fait subir tout ce que tu m’as fait subir. Tu m’as fait penser et croire que je méritais toute la douleur que tu m’as donnée. Je me suis perdue. J’ai perdu ma dignité. J’ai même perdu mon respect de moi-même juste pour pouvoir te faire rester. Je me pardonnerai peut-être, un jour, de t’aimer. Mais je ne te pardonnerai jamais de m’avoir brisé, mon cœur, mon système nerveux et mon âme.
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2024, tu as été l’année la plus éprouvante de ma vie, et pourtant, aussi l’une des plus marquantes.
Ces 365 jours m’ont changée, profondément. Tu m’as poussée dans mes retranchements, m’obligeant à faire face à ce que j’aurais préféré ignorer. Je suis tombée, plus d’une fois, et parfois si bas que je pensais ne jamais me relever. Mais, malgré tout, je n’ai jamais laissé la douleur me clouer au sol plus d’une journée.
Tu m’as pris ma plus belle étoile, un morceau de mon ciel. Tu as réveillé des fantômes que je pensais avoir enterrés pour de bon. Tu as compliqué ma santé, comme pour m’offrir une boucle familière, un rappel cruel d’un passé que je connais trop bien. Mais tu ne t’es pas arrêtée là. Entre les épreuves, tu as laissé des traces de lumière. Tu m’as montré que je donnais trop, parfois au détriment de moi-même. Et puis, doucement, tu as placé sur mon chemin des personnes inattendues. Des âmes que je n’aurais peut-être pas remarquées dans une autre vie, mais qui, cette fois, sont restées. Et elles ne se sont pas contentées de passer. Elles ont pris racine dans ma vie et dans mon cœur, m’apprenant que plus jamais je ne serais seule. Désormais, aucun obstacle ne sera affronté sans soutien.
Tu m’as aussi soufflé une vérité brutale : la vie est courte, parfois trop courte. Il faut se recentrer sur ce qui compte vraiment. Et aujourd’hui, en regardant en arrière, je sais ce qu’est l’essentiel : eux. Mes deux petits rigolos. Mes meilleurs amis. Mes amours. Ils m’ont tout appris, ou plutôt, ils m’ont réappris. Car ce n’est pas moi qui les élève, ce sont eux qui m’élèvent. Ils m’apprennent l’amour, le vrai. Pas celui qui blesse, qui ment ou qui écrase. Mais celui qui pardonne, qui endure et qui ne lâche jamais. Avec leurs pansements Pat’Patrouille et Spiderman, ils recouvrent des blessures que je pensais scellées à jamais. Ils me ramènent là où je m’étais perdue, dans cette partie de moi que je ne reconnaissais plus. Ils calment mes colères, apaisent mes peurs, et deviennent mes guides dans ce labyrinthe qu’est la vie. Ils m’apprennent à m’aimer, là où moi, j’avais oublié comment faire. Cette année, ils ont soufflé cinq et deux bougies. Ils remplissent mes jours de rires, de larmes, et d’une tendresse brute, si belle qu’elle en est parfois douloureuse. Alors, pour eux, j’ai tout changé.
Je leur ai offert une maison dans le Sud, bercée par le chant des cigales et l’odeur de la Méditerranée. Et un chalet niché entre trois montagnes, où règnent le silence, les batailles de boules de neige et l’odeur de la fondue. Je voulais qu’ils grandissent entourés de beauté, même quand moi, à l’intérieur, je me sentais brisée.
À force de tout porter, j’ai fini par lâcher prise.
J’ai dansé. Partout. Dans la rue, sous la pluie, debout sur une table, dans mon salon avec eux, sous la neige, dans les couloirs d’un hôpital, ou pieds nus sur le sable. J’ai dansé quand tout semblait s’écrouler, pour oublier que parfois, la vie est un cyclone qui emporte tout sur son passage.
Et au milieu du chaos, j’ai appris à respirer.
Je me suis envolée, loin. Nouvelle-Calédonie, Écosse, Dolomites, Rome, Londres, Bilbao, Majorque, Genève. J’ai fui, un peu, et en fuyant, j’ai retrouvé quelque chose que j’avais perdu : moi-même.
2025, je t’attends. Je sais que tu ne me ménageras pas. Je sais que tu apporteras ton lot de tempêtes. Mais cette fois, je suis prête. Je suis fatiguée, c’est vrai, mais je suis aussi pleine d’une étrange sérénité. Cette année, je vais continuer à me reconstruire. Et tu verras, cette version de moi sera belle.
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Automne 1921 - Champs-les-Sims
4/10
Il faut dire qu'en ce moment, le regard de Madame Eugénie est davantage braqué sur Adelphe et ses enfants. Figurez vous que mon beau-frère lui a tenu tête il y a quelques temps, il qu'il n'en démord pas. Il s'est finalement complètement réconcilié avec ses enfants et tente de rattraper toutes ces occasions manquées de se comporter comme il aurai du le faire. Il a du être surpris de découvrir que, en son absence, les pressions qui touchent sa progéniture ont changé de source. Le voilà à présent qui bataille contre sa grand-mère pour assurer le bien-être de ses enfants. Je l'admire, mais je suis en même temps morte de jalousie et de honte, car jamais je ne pourrai lui tenir tête comme il le fait.
Transcription :
Eugénie « Tu te souviens de la dernière discussion que nous avons eue ici ? »
Adelphe « Très bien. Cela fait presque trente ans Grand-Mère. »
Eugénie « Trente ans ? Seigneur, que le temps file ! Tu n’étais qu’un adolescent et aujourd’hui, te voici patriarche d’une grande famille. Bientôt grand-père si la chance te sourit. »
Adelphe « Patriarche, quel grand mot. Non, je suis simplement un père de famille, ce qui était déjà sans doute beaucoup à imaginer pour le jeune homme que j’étais. »
Eugénie « Tu n’as pas tant changé que cela ceci dit. »
Adelphe « Vous m’avez bien regardé récemment ? La cicatrice ne cache qu’une partie de mes rides. »
Eugénie « Je parlais de ton caractère mon garçon. Cela fait plaisir de voir ton dévouement et ton sens du devoir intact. »
Adelphe « J’ai consacré ma vie à ma famille. A mon âge, il est trop tard pour changer d’objectif en cours de route, d’autant plus que la routine apporte un certain confort. De quoi pourrai-je rêver encore ? J’ai quatre magnifiques enfants, la plus extraordinaire femme du monde a accepté de partager sa vie avec la mienne, et j’ai même survécut à cette saleté de guerre sans trop de dommages. D’autres n’ont pas eu autant de chance que moi, surtout au regard des cartes qui ont été tirées à ma naissance. »
Eugénie « Tu sembles apaisé, cela me fait extrêmement plaisir. »
Adelphe « J’ai fait mon deuil. Alexandre est un homme fait, mais il a encore besoin de moi, plus qu’il ne saurait l’admettre. Quand aux filles, elles sont encore jeunes, en particulier notre petite Jeanne. Je ne remercierai jamais assez leur tante de s’être occupée d’elles alors que le dernier parent qui leur restait les négligeait. »
Eugénie « Tu as eu une mauvaise passade. Le plus important, c’est que tu sois revenu à la raison. Même Alexandre finira par te pardonner. »
Adelphe « Nous verrons. Et cessez donc de ne lui parler que de mariage quand vous le voyez, je ne pense pas que cela l’incitera à faire sa demande. L’obstination est un trait de caractère qu’on retrouve beaucoup dans notre famille. »
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Une idée pour que 2025 passe le plus vite possible

Personne ne saura jamais combien cette année a été difficile pour moi. J’ai failli tout abandonner, j’ai failli me perdre tellement la douleur était grande. Mais ce que personne ne voit, c’est le nombre de fois où je me suis ressaisi, juste pour continuer, juste pour survivre. Aujourd’hui, je suis fier d’être encore debout. J’ai appris que je suis bien plus fort que je ne le pensais. J’ai aussi appris à me pardonner, à ne plus accepter moins que ce que je mérite vraiment. Oui, c’était peut-être l’année la plus douloureuse de ma vie. Mais j’ai survécu. Et, à travers tout cela, j’ai grandi, j’ai appris, et je suis toujours là.
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