Tumgik
#ma vie est toute tracée
kaedeakeshisworld · 5 months
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La vie dernièrement quoi
Ce tel est tellement villain, à l'aise blaise m'sieur m'appelle de célibataire avec l'appli pour les régles
J'ai que ça à foutre "connaissez-vous couci couça pour partager avec votre mec"
Madame, soyons clair et net je sors avec Mister Nobody
La moindre des choses c'est rester hyper discret
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e642 · 20 days
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Assise sur mon lit, dans la pénombre, je rentre par automatisme les dates qui correspondent à mes différents cours magistraux, et travaux dirigés. Je sens l'angoisse qui se diffuse peu à peu. Je décide d'aller sur la terrasse fumer une cigarette. J'ouvre le livre qui est sur la table. La première phrase de la page est "exister c'est désirer du sens". Je me sens blêmir. On en revient toujours à cette question qui rythme ma vie, mes nuits, mes pensées. Une quête de sens qui me semble toujours si peu satisfaite et surtout si pénible. Pourquoi faisons-nous ce que nous faisons ? Quel est l'ultime but de toutes nos actions et de notre avancement dans la vie ? Je vis avec la peur de ne jamais le découvrir mais de constamment tourner autour. Les sortes d'angoisses existentielle que je ressens fréquemment ne sont qu'un symptôme de l'inconfort de mon expérience de vie. Je ne suis qu'indécision et paradoxe parce que j'ai peur du non sens, du non retour, de ne pas être là où il faudrait, de ne pas suivre le chemin qui, en réalité, n'est pas tracé ou du moins pas pré tracé. Je sais pourtant que si je savais déjà exactement quoi faire en temps réel, je me plaindrai de l'inverse. Alors je m'avachis sur la table et j'expire toute l'anxiété. Plusieurs fois. Mais j'ai cette sensation désagréable qu'elle réside sans cesse dans les derniers filets d'air qui ne peuvent pas s'extraire de mes poumons. C'est un parasite qui cohabite avec moi et qui, je le sais, ne s'en ira jamais. Je ne vis pas avec la maladie de Lyme, mais la maladie de l'âme.
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lerefugedeluza · 9 months
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Bonjour 2024.
Tu viens de commencer, mais j’ai déjà beaucoup d'espérances pour toi. 
Je ne voudrais pas te mettre la pression car ça ne fait que quelques jours que tu viens de d’arriver, mais sache que chacune de tes journées risque d’être bien remplies. 
Je sais qu’en 2023, je disais qu’il fallait que j’apprenne à respirer, à prendre mon temps, à lâcher prise. Mais il y a tout simplement beaucoup trop de choses que je veux faire dans la vie. Parce que je la sais courte, parce que tout m’intéresse, parce qu’il y a trop de possibilités mais jamais assez de temps. 2024, prépare-toi bien car tu vas être chargée ! 
Commençons par le travail, car il faut bien un peu gagner sa vie pour avoir la liberté d’en faire ce qu’on veut : je vais sans doute beaucoup travailler cette année aussi, car mon ambition d’acheter une petite maison à la campagne un jour ne m’a toujours pas quittée. J’espère ne pas trop ressembler à ce vieil oncle Picsou passant son temps à recompter toutes ses piles de piécettes, mais je vais essayer d'économiser comme je peux. 
Maintenant, passons à tous mes plans sur la comète, à tout ce qui me tient vraiment a cœur.
D’abord, il y a mes projets d’écriture, j’ai un roman pour lequel j’ai déjà tracé beaucoup de lignes, et cette année, j’aimerais au moins en terminer le premier jet. Je voudrais aussi essayer d’écrire quelques nouvelles et des poèmes, mais ma priorité pour les textes courts, c’est surtout d’écrire mes vidéos. Une par semaine je l’espère. Ce qui fait 52 vidéos de prévu pour toi, 2024. 
D’ailleurs questions vidéos, j’ai plein plein plein d’idées. Tiens-toi prêt 2024, car sache que j’ai déjà prévu le sujet de mes vidéos jusqu’à mi-juillet. Il y a aussi deux concepts auxquels j’aimerais faire voir le jour, mais je ne sais pas encore trop comment. Tu vas te dire que je suis folle et je sais que mon imagination est quelque peu débordante, mais je t’assure que ce sera une année merveilleuse ! Pleine de passions et de créativité. 
Ensemble, on va dessiner, écrire, lire, tricoter, jouer de la musique, danser et voguer vers mille et une autres aventures exaltantes !
J’adore les débuts de nouvelles années car cette idée de nouveau départ me donne un regain d’énergie et d’enthousiasme énorme et me donne l’impression que je peux tout faire, tout entreprendre. Et d’ailleurs, cette année, j’ai décidé de laisser carte blanche à mon esprit créatif et je n’ai pas vraiment pris d’autre résolution que de suivre les élans de mon cœur.
2024, je ne sais pas ce que tu as prévu pour moi, mais comme tu peux le voir, j’ai déjà prévu beaucoup trop de choses pour toi. Je sais bien que je n’aurais sans doute pas le temps de tout faire et que ça va certainement beaucoup me frustrer, mais peu m’importe. Là tout de suite, je suis tellement heureuse d’avoir tous ces projets dans la tête et dans le cœur, et je compte bien réussir à en réaliser quelques uns ! 
2024, j'espère qu’on s’entendra bien et que, contrairement à ton prédécesseur 2023, tu ne prendras pas un malin plaisir à me mettre plein de bâtons dans les roues. S’il te plaît, donne-moi du courage et de la détermination et je t’assure qu’on passera 366 merveilleux jours ensemble. 
Alors je te dis à très vite, car nous avons tant de moments à vivre tous les deux ! J'espère sincèrement que tu seras une année exceptionnelle, pour moi, et pour tous les autres aussi ♡ 
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c-etait-ailleurs · 2 months
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« Elle se laissa tomber sur le dos. Je m'allongeai auprès d'elle. Je lui pris la main. Elle la retira. — Ça y est, dit-elle. Je suis devenue une putain. — Mais, bon Dieu ! Qu'est-ce que tu racontes ? — Une pute. Je suis devenue une pute. Je m'aperçus qu'elle le disait avec beaucoup de satisfaction dans la voix. — Enfin, j'ai quand même réussi à devenir quelque chose ! — Lila, écoute… — Je n'ai aucun talent pour le chant ! — Mais si, seulement… — Oui, seulement. Tais-toi. Je suis une pute. Eh bien, autant devenir la plus grande, la plus célèbre pute du monde. La dame aux camélias, mais sans la tuberculose. Je n'ai plus rien à perdre. Ma vie est toute tracée, à présent. Je n'ai plus le choix. J'avais beau connaître les sautes de son imagination, j'étais épouvanté. C'était presque superstitieux. Il me semblait que la vie nous écoutait et prenait des notes. Je me redressai. — Je te défends de dire des conneries pareilles, gueulai-je. La vie a des oreilles. Et puis enfin, quoi, je n'ai fait que te lé… Elle fit "ah !" et me posa la main sur les lèvres. — Ludo ! Je te défends de dire des choses pareilles. C'est monstrueux ! Monstru-eux ! Va-t'en ! Je ne veux plus jamais te voir. Jamais. Non, reste ici. C'est trop tard, de toute façon. »
Romain Gary, Les cerfs-volants, folio p. 82-83
(-> Suite de...)
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eiffel21 · 1 year
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Dix-sept
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« Elle avait 17 ans. Elle avait tant et tant de rêves à vivre et si peu l’envie de rêver, comme ces gens âgés qui tuent le temps qu’ils n’ont plus, assis sur des bancs »
Cette chanson me revient souvent en tête quand je pense à mes années d’adolescence, en bascule vers l’âge adulte. Des prises de conscience ambivalentes que tout est possible (en théorie) et que des voies semblent déjà tracées pour nous. Le début de l’autonomie, départ de la maison familiale, d’une indépendance même relative et l’attachement, malgré tout, à ses parents, racines de tout.
La transition heureuse et douloureuse à la fois, du deuil de l’enfance, de l’insouciance… au poids de quelques responsabilités, portée par une sensation de liberté toute nouvelle, infinie.
Expériences, rencontres, permis, nuits blanches, partiels, concerts, marches de nuit, bains de minuit, ruptures, jobs d’été, ivresse, amitié pour la vie...
« Face à tant d'appétit vorace, que vouliez-vous que j'y fasse ? A tant de violente innocence, j'avais pas l'ombre d'une chance »
Je pense aussi à ma fille, 17 ans, qui prend doucettement son envol. Elle s’engage dans un métier avec tellement plus de certitude et de légèreté que je n’ai jamais eues sur le plan professionnel. C’est puissant et touchant à la fois.
« Elle voulait que ses heures dansent au rythme de ses impatiences »
La conviction ancrée que la jeunesse durera à jamais, comme l’énergie de la vie. 30 ans plus tard, retrouver la source, l'élan, la fraîcheur et plonger dans ce bain de jouvence.
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mmepastel · 9 months
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Quelle découverte !
Toujours pas remise de ma lecture de Gorge d’Or, roman finlandais de cette dernière rentrée littéraire, je cherchais un livre qui puisse lui ressembler, au moins un peu… ça m’a conduite, par ricochets divers, à la découverte de cet écrivain norvégien, né à la fin du XIXe et mort en 1970. Tarjei Vesaas. Un inconnu total pour moi… quoique.. j’avais lu dans Télérama une critique au sujet de ce qui est considéré comme son chef-d’œuvre : Les oiseaux, nouvellement traduit aux éditions Cambourakis.
Alors. Le palais de glace n’a rien à voir avec Gorge d’Or. Mais c’est une merveille. Une lecture qui ressemble à une expérience entre veille et sommeil. Les commentateurs l’identifient comme un conte symboliste, ça me paraît pertinent. Cela ressemble à un conte énigmatique qui parle d’enfants, mais ne leur serait pas vraiment destiné. Ou peut-être que si, s’ils lisent avec les yeux fermés (façon de parler), avec leurs rêves accessibles, sans attendre d’action tonitruante, en écoutant leurs émotions les plus incompréhensibles.
Vous avez le résumé de la nouvelle traduction de l’édition la plus récente. Ce n’est pas celle que j’ai lue, j’ai lu le livre dans l’édition GF, plus ancienne. Je ne peux juger de l’amélioration apportée ou non par Jean-Baptiste Coursaud, mais je serais curieuse de lire cette autre version.
Ce que je peux dire pour l’instant, c’est que le style de l’auteur est très simple. Il progresse dans son récit par petites touches, petites phrases plutôt courtes, qui ne sont pas complexes mais qui sont bien souvent énigmatiques. Il semble vouloir rendre compte des émotions successives et étranges que les petites filles éprouvent l’une pour l’autre, puis à l’égard de quelque chose qui les dépasse, ou bien qui les submerge.
L’attention à la nature est admirable. On passe de l’automne au printemps, du début de la formation de ce palais de glace (une cascade gelée) à son effondrement. Siss, l’une des deux fillettes, passe de l’innocence à la tristesse puis à la tentation nouvelle d’une vie autre qui coïncide au printemps où un garçon la trouble, mais elle ne veut pas trahir son amie avec laquelle elle a passé un pacte impérieux.
Je ne vais pas enfermer ce récit dans mon interprétation, mais je me contenterai de lancer quelques pistes. Les deux fillettes qui s’adorent évoque pour moi quelque chose de tout à fait concret, la dévotion enfantine que l’on peut avoir en amitié ne me paraît pas du tout saugrenue. Elle peut aussi revêtir une dimension symbolique puisque les deux fillettes sont apparemment opposées. On peut se demander si la perte de lune par l’autre ne correspond pas au passage de l’enfance à l’adolescence, qui va de pair avec l’envie de réconfort en même temps qu’un malaise soudain vis à vis des parents.
Peu importe, ce sont des fils, des chemins, tracés dans la neige, des lueurs qui vibrent à travers les parois du palais de glace, si beau, si mystérieux ; un refuge, un danger, un lieu de rêve, un secret, un tombeau. Au lecteur de se laisser prendre par la main par le narrateur qui pose des questions et des bouts de réponses comme des cailloux scintillants dans son récit, au lecteur de les ramasser en fonction de la résonance qu’ils créent en lui. La dimension onirique est si présente qu’elle fait du récit un texte qui résiste à l’analyse, ce qui permet sûrement de survivre aux années, et font de lui un joyau qui est célèbre en Norvège, et qui se fraie apparemment enfin un chemin jusqu’à nous. Une lecture marquante.
PS : c’est chouette de le lire fin décembre, dans un monde qui manque singulièrement d’enchantement. Une lecture qui m’a rappelé Michel Tournier ou Karen Blixen.
PS 2 : j’ai mis la 1ère de couverture de l’édition anglaise de Pinguin Books parce que je la trouvais belle.
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tournevole · 6 months
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金马奖
Une légende chinoise raconte qu'au début de l'apparition du monde tel que nous le connaissons maintenant, le premier soleil est apparu comme par enchantement divin en haut à gauche dans le ciel et n'ayant eu le temps que de suivre le tracé d' un arc de cercle dans le ciel, disparu aussitôt, Privant la terre de lumière, de chaleur, d'un cycle de vie et de mort. Le créateur n'avait pas prévu que le soleil s'effacerai du ciel, furieux il commençait à pester contre le maitre du temps qui était le responsable des poulies , engrenages, rouages et manivelles et qu' avait du connaitre un dysfonctionnement. Shíjiān dàshī, maitre d temps, les mains dans le cambouis, boulons tourne vis entre les dents se démenait pour réparer le mécanisme de la machinerie du soleil.
Les plantes , les arbres, les rivières, les rochers, le lichen, les scarabées, les fourmis, les tigres, les serpents, enfin tout ce qui étaient vivants sur ce royaume réclamait le retour du soleil.
Ma jiang, le petit cheval, accompagné de Huǒ niǎo un bel oiseau décidèrent d'aller chercher le soleil. Ils étaient tout deux téméraires, intrépides et courageux. Leur paquetage bien rempli de divers objets dont ils esperaient se servire pour denicher le soleil ( un compas, une equerre, une cane à peche, un echeveau de fil de soie).
Les 2 aventuriers escaladèrent, la plus haute montagne pour s'approcher au plus près du ciel et de l'endroit ou le soleil était apparu.
Au sommet du monde, ils se penchèrent et ils apperçurent le soleil qui etait coincé
Kogane no uma
La légende dit que lorsque la premiere fois que le soleil est apparu sur l'empire du soleil levant, les premiers êtres vivants à recevoir ses rayons prodiguants lumière, chaleur et beauté furent un cheval et un oiseau.
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lisaalmeida · 11 months
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Il suffit d'y croire
J'ai marché, j'ai couru
Je suis tombée, j'ai perdu
J'ai tracé mon chemin
Dans le brouillard du matin
J'ai porté sur mon dos
Ma vie comme mon fardeau
Qu'on cachait trop souvent
Qui nous brûle dedans
J'ai chialé dans les rues
J'étais brisée et déçue
Qu'on me lâche la main
Et qu'on n'me laisse rien
Que quelques rides sur le cœur
Et les miettes du bonheur
Que les pigeons apportent
Quand je suis presque morte
Pourtant j'ai gravé sur ma peau
À l'encre de mes mots
Il suffit d'y croire
Où que se cache l'espoir
Il suffit d'y croire
Et qu'importe ce que nous renvoie le miroir
Il suffit d'y croire
Tant pis pour les idées noires
On va pas éteindre le soleil
Ni les étoiles dans le ciel
Il suffit d'y croire, oh oh oh
Il suffit d'y croire, oh oh oh
J'ai aimé pour de vrai
J'ai livré tout mes secrets
J'ai juré pour la vie
Mais je crois bien qu'on m'a menti
J'ai tourné toute la nuit
J'ai cherché des réponses à la vie
Soûlés par mes questions
J'ai bien cru toucher le fond
Alors j'ai gravé sur ma peau
J'ai voulu trouver les mots
Il suffit d'y croire
Où que se cache l'espoir
Il suffit d'y croire
Et qu'importe ce que nous renvoie le miroir
Il suffit d'y croire
Tant pis pour les idées noires
On va pas éteindre le soleil
Ni les étoiles dans le ciel
Il suffit d'y croire, oh oh oh
Il suffit d'y croire, oh oh oh
Et même si j'ai mal au cœur
Et même s'il est un peu fêlé
Je sais j'ai commis des erreurs
Mais tout peut se réparer
Il suffit d'y croire, oh oh oh
Il suffit d'y croire, oh oh oh
Il suffit d'y croire
Où que se cache l'espoir
Il suffit d'y croire
Et qu'importe ce que nous renvoie le miroir
Il suffit d'y croire
Tant pis pour les idées noires
On va pas éteindre le soleil
Ni les étoiles dans le ciel
Il suffit d'y croire
Paroliers : Mathilde Gerner / Thomas Caruso
Paroles de Il suffit d'y croire
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aisakalegacy · 6 months
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (1/20)
Chers cousins,
Je sais que vous écris avec délais, mais vous allez comprendre en lisant le contenu de cette lettre (et vous devez déjà le comprendre en voyant le tampon de la poste) que ces derniers mois ont été mouvementés, et ne m’ont laissé que peu d’occasions de vous répondre. Pardonnez cette entrée en matière un peu brusque, mais au moment où je vous écris, cela fait bien deux mois que je meurs d’envie de vous l’annoncer et que je n’en ai pas eu l’occasion : ma fille, Louise, a failli se marier. Oui, failli. C’est-à-dire qu’à vingt-cinq ans, elle ne l’est toujours pas, et on commence à désespérer que cela n’arrive jamais… Elle est jolie, mais elle a un fort mauvais caractère qui repousse tout éventuel prétendant, et, il faut bien l’avouer, elle est plutôt malaisante en société… C’est dire à quel point ce presque mariage qui n’a finalement pas eu lieu était inespéré.
[Transcription] Louise Le Bris : Déjà vingt-cinq ans. Je n’ai toujours rien fait de ma vie. rictus acide Malgré les commentaires de Papa, je ne vieillis pas si mal… Louise Le Bris : Papa est toujours si rude avec moi… Il ne s’autoriserait jamais les sortes de réflexions qu’il me fait avec Lucien ou Marie. Louise Le Bris : Je ne peux m'empêcher de me sentir comme une ombre dans ma propre famille… Toujours reléguée au second plan, toujours laissée pour compte. Ils ne réalisent même pas quand je ne suis pas là. Louise Le Bris : Toujours Agathon par ci, Marie par là. « Regarde, Louise, Agathon est déjà tellement doué au piano ! Quel dommage que tu aies abandonné ! Marie est si populaire avec les jeunes filles de son âge, elle est invitée partout, ne voudrais-tu pas sortir un peu ? Et Lucien, as-tu vu les notes que Lucien ramène de son pensionnat trop cher pour qu’on te laisse toi-même poursuivre des études ? ». Pfff… Louise Le Bris : C’est facile, pour eux. Lucien héritera de Papa et il n’a qu’à suivre la voie toute tracée pour lui. Moi, je ne sais pas ce que je veux. Parfois, j'ai l'impression que je ne serai jamais à la hauteur des espoirs placés en moi… alors qu’il n’y a aucun espoir placé en moi. Louise Le Bris : On attend juste que je me marie et que je m’en aille, et même cela, je semble incapable de le faire. Maman me répète toujours que je suis jolie. Papa n’a jamais cru en moi, mais elle, j’ai vraiment l’impression de la décevoir en étant catherinette… Louise Le Bris : Je veux prouver que je suis capable de bien plus que ce que l'on attend de moi… Mais je ne sais même pas par où commencer. Je ne suis pas comme Agathon qui est devenu un génie du piano dès lors qu’on lui a mis un clavier sous les doigts. Louise Le Bris : Je chante faux, mes broderies sont hideuses, je n’ai jamais eu la patience d’apprendre à jouer ou à dessiner… Quoi que j’entreprenne, j’ai l’impression que mes efforts seront vains. Peut-être que je suis condamnée à une vie de déception et de frustration. Louise Le Bris : Mais pourtant, je refuse de me laisser écraser par les conventions sociales et les attentes oppressantes… Je trouverai un moyen de briller par moi-même. Je refuse d'être reléguée à l'ombre de ma propre vie.
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lavoiedeleau · 6 months
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Le commencement sans début..
Hello !
Il parait que les premiers mots sont les plus difficiles ... Voici le récit de ma petite histoire de ce qui appel l'éveil spirituel. Ce blog commence car j'ai rencontré beaucoup de difficulté à trouver des enseignements sur ce que je vivais au quotidien dans ma tête. Alors pour mieux comprendre, je dois commencer par un point.
Je suis née dans une campagne profonde, la petite "dernière " d'une famille de filles adorées par leurs parents, tout ce qui a plus normale.
J'ai évolué avec mes petites ou grandes peines de coeur d'ados, et de relations amicales. Une vie plutôt "classique" dans le chemin que mes parents avaient tracé pour moi et je les remercie car il était plutôt confortable.
J'ai fait de belles études en alliant chimie et commerce, arrivé dans la meilleur entreprise qui puisse me convenir. Un petit copain comme sur le papier, avec forces et pas mal de faiblesses, on construit notre vie de jeunes adultes, on adopte un chien, on achète une maison. Cette vie de conte de fée m'existait tellement que je me cachait les yeux pour ne pas voir que je portait beaucoup sur mes épaules.
De nature très curieuse, optimiste et dévoué à évoluer, je me suis mise à écouter des podcast de développement perso.
Et le coup fatale est arrivé : il me quitte...
Hi there!
They say the first words are the hardest … Here's my little story of what spiritual awakening is all about. I started this blog because I found it very difficult to find teachings about what I was experiencing in my head on a daily basis. So to understand better, I need to start with a point.
I was born in the countryside, the youngest of a family of daughters adored by their parents.
I grew up with my little and big teenage heartbreaks and friendships. It was a rather 'classic' life, following the path that my parents had mapped out for me, and I thank them for it, because it was quite comfortable.
I did well in my studies, combining chemistry and business, and ended up in the best company I could find. We built our lives as young adults, adopted a dog and bought a house. This fairytale life was so real to me that I hid my eyes from seeing that I was carrying a lot on my shoulders.
By nature very curious, optimistic and dedicated to evolving, I started listening to personal development podcasts.
And then the fatal blow arrived: he left me…
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secicrexe · 7 months
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le mal n'est pas entendu
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Un premier combat entre les consonnes et les cloches qui sonnent... Mes pensées dans un dédale insondable… Il ne faut pas parler quand je suis à table… Il ne faut surtout pas agir quand je suis capable…
Le simple acte de dire à ma ténébreuse '' j'ai mal au ventre" se transforme en un examen à subir, une rue sombre à parcourir... Les mots se perdent comme les têtes de mes poupées brûlées et effrayées… Je me surprends incapable de former une fausse phrase ou un mot mal prononcé… Alors je me dresse devant elle et toute ma présence est remise en cause, la main levée vers ma tête, l'autre dessinant un cercle sur mon ventre, comme une danse pathétique ou un rituel pour invoquer le hasard...
Un deuxième combat entre mes veines serrées rouges qui m’émeuvent et l'impératif de rester tout le temps calme, même quand on s'acharne sur moi avec une ceinture sélectionnée rien que pour mon cas…
Mes signaux sont des échos en difficultés visuelles... ''Il a encore faim !'' dit-elle... Tout le sac de glace s'effondre entre ses pieds... ''Je dois le tuer.'' pense-t-elle... Derrière le voile, tout son regard s'effondre sur ses lèvres... ''où puis-je l'enterrer ? " confie-t-elle… L’amour s’effondre en larmes dans les tréfonds de sa robe…
La voix de la sorcière résonne dans la cuisine… Aiguë je pense et hystérique comme la conscience… Le mariage de la peste et le déluge s’annonce…
La porte se referme et les claquements d'aiguilles deviennent des tentacules qui me déshabillent… Dans son atelier de couture, les rires s’installent, elle tisse des fils dans le saint noir, des sortilèges à concevoir, des berceuses pour ce soir, pour que je ne dorme pas et que le rêve corrompe l’innocent cauchemar…
Un troisième combat entre la compréhension et la soupe aux choux froide... Suis-je un témoin ou un accusé fatigué qui se tue pour avoir moins ?... Alors je reste dans la flaque cassée à regarder longtemps les spirales de mes doigts tracés... Alors la solution c'est le désespoir… Alors je dois apprendre tout seul à ouvrir les étoiles de ma mâchoire...
Khalid EL Morabethi
[ dans ce texte j'essaie décrire une lutte interne face à la difficulté de communiquer...à un certain moment dans ma vie, surtout durant mon enfance... où les consonnes deviennent des obstacles symboliques... Le bégaiement est représenté par la frustration et l’impossibilité de former des phrases...les métaphores comme la sorcière et les tentacules, illustrent la pression et la gêne associées au bégaiement... finalement, la recherche de solution devient une aventure... ]
w i p
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baby-lalune · 1 year
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j’ai plus vraiment l’envie de sortir, du moins je crois que je n’ai envie de voir qu’une poignée de personnes. celles qui me connaissent tellement par cœur que l’on pourrait rester en silence. celles qui me connaissent depuis tellement longtemps maintenant, que je n’ai pas à expliquer certaines choses.
je prends aussi ce temps pour faire du yoga, pour respirer, pour lire, pour jouer. je prends plaisir à flâner, à écouter des podcasts qui me font rire, ou qui me prennent la tête avec des mots que je comprends mal.
je recommence à écrire. la poésie c’est moins mon truc, j’crois bien que je suis sortie de cette phase romantique.. enfin non, j’y suis toujours mais j’ai plus envie de l’écrire. j’ai toujours envie d’embrasser la Lune, de coucher avec le soleil, de boire l’eau des rivières ; je suis toujours absorbée par les sourires, les regards et les peaux mouillées (d’ailleurs écrire sur les corps et les fantasmes recommence à me passionner), mais je n’ai plus envie de faire valser les mots. j’écris sur wordpress a propos des films, séries et animations de ma vie : j’y dresse un message qui me semble fort, j’ai une problématique qui me permet d’avoir un tracé de paragraphes et ça me fait plaisir.
même si évidemment, l’écriture est dure à faire accrocher. parce que qui a encore le temps de lire aujourd’hui ? qui a le temps de se poser pour lire des mots ? les humains, et moi aussi, semblent absorbés par ce nouveau type de format que sont les « réels ». on en regarde peut-être 100 dans une journée et on reçoit 50 de la part de celleux qui nous aiment.
je crois que ça me manque de recevoir un poème, le nom d’un livre ou un album récemment sorti. fin’, ça j’ai encore 2/3 personnes qui le font mais sinon, tout est devenu irréel justement ; tout est devenu renfermé dans 20 malheureuses secondes, rythmées pour l’audience, avec des musiques qui ne sortent plus de mes oreilles — parce que moi aussi je suis devenue accro, j’aime bien aussi critiquer ce que je fais —, et les minutes qui passent sans qu’on s’en rende compte.
mais finalement, je finis par m’en foutre un peu au bout de 3 jours parce que je sais que j’écris surtout pour moi. enfin, qu’est-ce que je raconte? si j’écrivais pour moi, je le garderais dans un brouillon, un journal intime, non? si je le publie, c’est que j’écris peut-être même plus pour les autres que pour moi? ce sont des questions intéressantes auxquelles je n’ai même pas la force de réfléchir.
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"Vers l'Éveil de la Vérité"
(Verse 1)
Dans l'ombre de mes doutes, je cherchais la lumière Perdu dans un océan de questions, sans repères Mais j'ai trouvé en moi la force de me relever Et maintenant, je suis prêt à tout affronter
(Chorus)
Je m'envole vers de nouveaux horizons La peur n'a plus sa place dans ma chanson Je découvre la vérité, pas à pas, jour après jour Et je sais que je suis prêt pour toujours
(Verse 2)
La peur de l'échec me retenait dans l'obscurité Mais j'ai réalisé que chaque chute est une opportunité De me relever plus fort, de grandir en maturité Je suis déterminé à poursuivre ma destinée
(Chorus)
Je m'envole vers de nouveaux horizons La peur n'a plus sa place dans ma chanson Je découvre la vérité, pas à pas, jour après jour Et je sais que je suis prêt pour toujours
(Bridge)
Le soleil se lève chaque matin, apportant sa clarté Et je sais que je peux surmonter tous les obstacles qui se dressent devant moi Je suis résolu à suivre mon propre chemin Car je sais que la vérité est là, et elle ne me quittera pas
(Chorus)
Je m'envole vers de nouveaux horizons La peur n'a plus sa place dans ma chanson Je découvre la vérité, pas à pas, jour après jour Et je sais que je suis prêt pour toujours
(Outro)
Alors je laisse derrière moi mes craintes passées Je marche avec confiance vers un avenir sans limites tracées Car la vérité est en moi, et je laisserai son éclat briller Je suis prêt à embrasser ma vie, et à la vérité, je m'élèverai.
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mysadecstasy · 1 year
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Mon corps décharné
Mon corps, décharné. Mon corps, blême et fiévreux. Sinon rose, comme une pivoine. Ce corps porte les stigmates du temps morcelé entre un abîme et un autre. Combien d’aller-retours entre ici et ailleurs ? À briser sa coque sur les récifs. Lagons bleus, trainée d’écume et derrière les arbres des cascades vertigineuses. Combien a-t-il supporté ? Mais je ne me plains pas car je suis mon pire ennemi. Mon âme en sait quelque chose. Mon esprit et ma pensée sont liés, imbriqués plutôt, ils avancent en rythme dans un désert d’horreurs et de merveilles. Je suis mon pire ennemi et souvent je ne me reconnais pas. Sur la corde je tiens mon équilibre vital. D’un abîme à l’autre, d’une falaise à une autre. Le vent, la pluie, le désordre total. Des gens qui errent. Ils errent remplis d’effroi, tenant leur âme sous le bras. Ils cherchent le bureau de la rémission des péchés. Laver son âme comme on se lave les mains, regardant la crasse être engloutie par le siphon. S’il était si simple de se purifier l’horreur serait peut-être plus démente encore. C’est un fil barbelé qui relie la famine et la paresse. C’est un fil barbelé qui relie la vanité aux limbes. C’est un fil barbelé qui fait le pont entre le néant et le tout. Et c’est les mains couvertes de sang que l’on s’abreuve en connaissance, en expérience. Chaque médaille a son revers. Tout doit revenir à sa place. Les morts iront tous avec les morts et la joie sera toujours encouragée par la joie. Au jugement dernier, tout nous sera révélé.
J’ai pris la route ce matin. Possédé. Il était tôt et on voyait les lumières des maisons s’éclairer une à une. Juste sous le brouillard qui coiffe le vallon. Ma tête semblait claire mais que dire de tous ces assauts, de toutes ces questions. Chemin faisant je goûtais au plaisir de l’abandon, au soulagement de l’acceptation. Je n’aurai jamais les réponses. Non pas qu’on me les refuse mais on ne trouve pas quelque chose qui n’existe pas. On peut en rêver, croire le toucher, se l’approprier mais jamais le posséder ou le vivre. Et alors... il y a la vie, laissons les rêves à leur place. Il y a ces visages, tous semblables, avec un sourire faux qui paraît avoir été tracé au cutter. Au cutter dans la chair de ces parvenus. De ces escrocs de la joie. Militant du bonheur à emporter. Sur ma route, en rang. Les mêmes yeux vides. Extase du vice. C’est sans issue. Plié depuis dix millénaires ou plus.
J’avance. Le jour a dévoré la pureté de l’aube. J’acquiesce. Demain sera une nouvelle aube. C’est le mythe de Sisyphe. Une beauté diaphane aux couleurs de coquillages qui se débat et perd à tous les coups. J’avance. Avec mon corps décharné, blême et fiévreux.  La noyade. J’y pense comme ceux qui meurent en mer. La noyade. La dernière fois qu’on a pris la mer… La houle, le noir, le fracas et puis plus rien que de l’eau. Du menton à la gorge. Elle s’infiltre. Se répand et noie. Je préférerais voir surgir des cieux les quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Mais il n’y a que de l’eau. Du sel et de l’eau. Pour les braves qui ont voulu toucher un horizon sans espoir, sans mirage, sans rien d’autre qu’une ligne inatteignable. Tendue comme la dernière chance. Seule au bout du regard effaré l’espoir entre les dents. L’horizon, cruel artifice, vers qui tous les regards se tournent. Horizon implacable aux allures de couperet. Je me suis arrêté dans un petit village de pêcheurs, la chaleur étouffante gronde. Il est l’heure de la sieste et j’erre dans le port. Du sang macule le sol de la jetée de pierre, la vente du matin est terminé. Des mouettes s’arrachent les derniers déchets pendant que le sang sèche. Demain ce sera la même ritournelle, pêcheurs et acheteurs, sous le ciel cru, blanc tant il est chaud. Du haut des remparts je vois l’horizon, je le voyais aussi depuis je jetée. Ici, il semble y avoir une dissonance. Une divergence, un détachement. Comme une rupture soudaine. Dissonance entre cet horizon qui porte toujours le même visage et mes pas errants sur les remparts chauds. Dissonance entre mes espoirs vains et la réalité brûlante. Mes bras sont pleins d’une candeur invincible. D’une cotonneuse soif. Et je laisse ma main glisser le long des remparts, je caresse le temps.
Temps qui s’effiloche comme un collant filé. Néons noirs, yeux de velours. Sidération. Derrière c’est un abîme qui se creuse, les souvenirs en fosse commune. Les peut-être et autres hésitations disparaissent comme une trainée de poudre. Le temps laboure. Le temps moissonne et régurgite. Je ferme les yeux, menton levé vers l’immensité bleue. A qui appartiennent toutes ces secondes ? Menton levé, je n’ai que faire de vos balbutiements. Ce sera toujours la rage. La rage au ventre. Une rage qui transpire, conquérante, une soif carnassière envers les merveilles de l’instant. Se dresse alors devant moi la tour aux huit faces. Sur chaque face, une tête d’ange à six yeux. Et sous chaque ange sommeille une vertu. Je l’observe, elle est immense… Elle tourne sur elle-même dans un silence de cathédrale. Elle est là, à mes pieds, monolithique et fastueuse. En son sommet trône, sur un piédestal, la clef de la vie. Inutile. Je ne veux pas savoir. C’est la seule nourriture de l’essence que d’ignorer son lendemain tout en se forgeant avec.
J’ai tracé avec mon doigt, un cœur, entre tes omoplates, de la plus appliquée des façons. Tu as senti sur ta peau les vertiges de la douceur et les appels saccadés de la concupiscence. Concupiscence rougeoyante qui brûle les yeux. J’ai tracé une ligne qui va de ta hanche à ton épaule. J’y ai semé de l’or miettes. J’ai également tracé une ligne allant du bout de ton index jusque ton oreille. Oreille tapie dans tes cheveux défaits. Je t’ai recouverte de lignes imaginaires, de lignes du toucher, fugaces et hurlantes. Maintenant le jour peut mourir. Encore quelques minutes. Et je glisse mon corps meurtri sous le drap de fleurs, j’attends la caresse de ton éternité. Les yeux fermés, l’incertitude au ventre. Et tes lèvres me baisent, doucement et chaudes, dans le cou. Frisson et profonde respiration pour ce corps qui porte les stigmates du temps morcelé entre un abîme et un autre. La nuit fredonne un air… je le connais mais n’arrive plus à m’en souvenir… cette trompette, seule d’abord… puis les percussions. Accords mineurs. Et tout l’orchestre, grave… Je sais, Do dièse mineur. Mahler cinq. Trauermarsch… Je m’endors. Demain un autre voyage. Lancer de nouveaux ponts par-dessus l’impossible sous les yeux médusés de l’éternel. Avec mon corps de navigateur, mon corps hésitant. Mais plus rien ne m’effraie, les échecs m’ont appris l’inexorable va-et-vient des désirs et des cœurs en fleurs. Comme une marée ils labourent la grève. Rien ne m’effraie plus car j’ai appris à souffrir. Et j’ai aussi appris à rire pour de vrai. Comme lorsqu’on est mort de soif et qu’enfin une fontaine se présente. Je laisse à chacun ses traumatismes. Moi je dors dessus. Et tendre est la nuit pour ceux qui n’attendent plus rien. Plus rien car tout est là, à nos pieds.
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mrlafont · 2 years
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Je marchais tout à l'heure, je regardais, sans en avoir l'air, les gens, et j'avais envie de leur demander, à tous ou presque, à quoi ils pensaient, ce qu'ils faisaient là, qui ils étaient, j'avais envie qu'ils me racontent leur vie. Tant de gens me semblent intéressants, jusque dans leur physionomie-même. Il me vient à l'esprit que le lieu dans lequel je croise ces gens a son importance. Car à ces lieux j'attache malgré tout un certain idéal, même perdu, une certaine poésie, même oubliée, et que, malgré moi, j'attribue peut-être fautivement aux personnes que j'y croise. C'est, la silhouette aguerrie de cette dame d'un certain age qui s'avance vers moi et qui m'a semblé intelligente, cultivée, intéressante. Cette autre dame aussi qui parlait du dallage des remparts, de leur appareillage en opus incertum, et qui en disant cela au moment où je la croisais a fait naître en moi le désir fou de converser avec elle. Eh oui ! et si j'osais aller parler à tous ces gens, moi qui en meurs d'envie ? Mais tout simplement parce que ma démarche n'est que trop intéressée. Je marche, moi, je le sais, même inconsciemment, dans l'attente de briser ma solitude, dans l'attente d'être sauvée. Cet espoir du salut, c'est ce qui a toujours fait ma poésie, mes rêves, mes illusions. Que faire ? Que faire ? Je ne suis quand même pas si désastreux que ça. Mais je ressens l'envie d'être beaucoup plus. J'aimerais ne plus être un solitaire. J'aimerais avoir des choses à dire, avoir envie de les dire et les dire. J'aimerais rêver de nouveau, croire de nouveau, brûler de nouveau. J'ai tant souffert, de tout, j'ai compris, appris, mais je n'arrive pas à toucher à l'essentiel, à le modifier véritablement. Et ce serait pourtant le plus important. J'aimerais agir davantage, mais pour cela il faut croire, j'aimerais croire alors, oui, croire. J'aimerais faire des choses, mener à terme des choses, des projets, ne plus abandonner, ne plus rester en surface. Le problème est que je ne sais pas quoi faire. Ma volonté, bien présente, ne trouve pas d'objet sur lequel agir. Et le si peu de choses qui m'intéressent ne m'intéressent en réalité qu'à moitié. Ce problème est là depuis toujours en réalité, la vie d'adulte ne fait que l'exposer. Je n'ai toujours été qu'un spectateur. C'est tout là le problème. Mon travail, je le sens, peut être un épanouissement, il l'est déjà d'une certaine façon, mais j'aimerais qu'il le soit plus complètement. Seulement je suis encore dans le temps nécessaire de l'apprentissage. Viendra le temps de la liberté, c'est sûr. J'ai déjà entamé un travail de développement personnel, car mon métier touche à ma psychologie profonde, et c'est une excellente chose. Je reviens de si loin ! J'ai encore la force et l'envie de persévérer dans la voie que je me suis tracée. Tout n'est pas si mal après tout. Je sais que je pense trop, je sais que je n'ai pas confiance en moi, je sais que je n'ose pas assez, je sais que je souffre de mon besoin de reconnaissance, je sais que j'accorde trop d'importance à ce que les autres pensent de moi, je sais que je me suis déjà dit mille fois ces choses-là, je sais, je sais. Et pourtant. Et pourtant peu en moi a changé. Et pourtant. Et pourtant j'ai beaucoup changé. J'ai conscience de ce qui ne va pas, et c'est déjà très bien. Il faut peut être laisser le temps agir. Il faut, tout simplement, persévérer. Courage, patience, en un mot : prudence. Quelle vie !
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Putain, qu'est-ce que tu viens de dire sur moi, petite salope ? Je vous ferai savoir que j'ai obtenu mon diplôme en tête de ma classe dans les Navy Seals, et j'ai été impliqué dans de nombreux raids secrets sur Al-Quaeda, et j'ai plus de 300 meurtres confirmés. Je suis formé à la guerre des gorilles et je suis le meilleur tireur d'élite de toutes les forces armées américaines. Tu n'es rien pour moi mais juste une autre cible. Je vais vous effacer avec une précision comme jamais auparavant sur cette Terre, notez mes putains de mots. Tu penses pouvoir t'en tirer en me disant cette merde sur Internet ? Détrompez-vous, connard. Au moment où nous parlons, je contacte mon réseau secret d'espions à travers les États-Unis et votre adresse IP est en train d'être tracée afin que vous feriez mieux de vous préparer à la tempête, asticot. La tempête qui anéantit la petite chose pathétique que vous appelez votre vie. Tu es foutrement mort, gamin. Je peux être n'importe où, n'importe quand, et je peux te tuer de plus de sept cents manières, et c'est juste à mains nues. Non seulement je suis intensivement entraîné au combat à mains nues, mais j'ai accès à tout l'arsenal du Corps des Marines des États-Unis et je vais l'utiliser au maximum pour effacer ton misérable cul de la face du continent, petite merde. Si seulement vous aviez pu savoir quel châtiment impie votre petit commentaire « intelligent » était sur le point de vous infliger, peut-être auriez-vous tenu votre putain de langue. Mais tu ne pouvais pas, tu ne l'as pas fait, et maintenant tu en payes le prix, espèce d'idiot. Je te foutrai de fureur et tu te noieras dedans. Tu es foutrement mort, gamin.
dis au revoir connard
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