#faut me laisser seulement
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La vie dernièrement quoi
Ce tel est tellement villain, à l'aise blaise m'sieur m'appelle de célibataire avec l'appli pour les régles
J'ai que ça à foutre "connaissez-vous couci couça pour partager avec votre mec"
Madame, soyons clair et net je sors avec Mister Nobody
La moindre des choses c'est rester hyper discret
#un homme? pq faire#je suis désolé je ne compte pas devenir une statistique#càd feminicide#et puis dans cette economie catastrophique? non merci ca va aller ouais#faut me laisser seulement#ma vie est toute tracée#je la vois très bien#c'est un chien et deux chats avec moi#pas de branleur à mes côtés#まじ疲れた#馬鹿馬鹿し#le foutage de gueule est monumental#insert tikai voice from rapacinho intentado “MODI???”#same girl#I can't hear that properly#one more time
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"Un café crème et une minute, voire deux, de réflexion. Nawel (1) est à la recherche des mots pour décrire ses sentiments. La trentenaire est «chargée de sécurité en ligne» pour un média social. Elle a «galéré» pour se faire embaucher. La faute à quoi ? Son nom, son prénom et sa religion, dit-elle dans une brasserie parisienne proche de la place de la République. «Je fais attention à ne pas tomber dans la colère parce qu’on nous refuse le droit à la colère. Elle est perçue comme une forme de violence alors que nous la subissons au quotidien.» Le «nous» englobe de nombreux Français musulmans diplômés. Ils dénoncent une atmosphère «pesante» dans le monde du travail, les médias et l’espace public. Ils ne supportent plus les regards de travers les jours qui suivent les attentats, la «suspicion» et les débats politiques. Une vie avec la «boule au ventre», disent-ils.
Aïcha (1) qui enseigne la littérature dans le Val-de-Marne garde encore en elle la souffrance lorsqu’un collègue lui a posé une question après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Elle était installée en train de boire son café en pianotant sur son téléphone dans la salle des professeurs. Tout était calme. Puis : «Et toi Aïcha, tu es bien silencieuse, ça ne te fait rien ce qui vient de se passer ?» Elle a fondu en larmes dans sa voiture sur le chemin du retour. En arrivant à son domicile, Aïcha a demandé à son compagnon : «Pourquoi on reste encore ici alors qu’on pourrait être respectés ailleurs ?»
«On se bat pour se faire embaucher»
Le ressenti est documenté. Trois sociologues ont mené une enquête. Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogé une partie de cette «élite minoritaire» – appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis – qui a décidé de quitter la France pour s’installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal. Ils ont en fait un livre, La France, tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil). Les interrogés racontent les raisons de l’exil : discrimination, stigmatisation et difficultés à grimper dans le fameux ascenseur social. Libération a rencontré une dizaine de jeunes diplômés musulmans – pratiquants ou non – qui travaillent actuellement en France mais qui pensent chaque jour un peu plus à l’exil. Nous en avons également croisé qui ont passé le cap ; celui de vivre ailleurs.
Le recteur de la grande mosquée de Bordeaux, le médiatique Tareq Oubrou, perçoit le phénomène. «Le malaise est profond chez les musulmans et ne l’a jamais autant été. Il y a de grandes interrogations, une angoisse même face à l’avenir politique et social d’une France qui se crispe», explique cette figure de l’islam de France. Combien ont passé la frontière ? Les chiffres n’existent pas.
Salim est ingénieur dans la téléphonie. «J’en parle presque tous les jours avec des copains, dit-il en introduction. Nous sommes nombreux à ressentir la même chose. On se bat pour se faire embaucher et on galère pour être promu. Récemment, mon collègue qui a été nommé chef d’équipe a été gêné. Il n’arrive même plus à me regarder dans les yeux. Je suis arrivé avant lui et j’ai fait de meilleures écoles que lui. Je suis vu comme le mec sympa qui fait des blagues, qui devrait remercier chaque matin ses patrons d’être là.» Le trentenaire est en train de se laisser convaincre par son cousin à Londres. Il gagne le double de son salaire mais pas seulement. Salim regarde le plafond, s’évade et revient parmi nous : «Personne ne lui fait de réflexions pendant le ramadan ou après une attaque terroriste. Il n’est pas vu comme un arabe ou un musulman mais comme un ingénieur français.»
«Je me suis sentie entièrement française»
Dans la brasserie parisienne, Nawel commande un second café crème et déroule le câble de sa trajectoire. C’est la petite dernière des huit enfants de la famille. Ses parents ont quitté le Maroc à la fin des années 60 pour s’installer dans l’Yonne. Le daron à l’usine et la daronne avec la marmaille. La famille déménage un peu plus tard dans un petit village du Loir-et-Cher. «Mon père est devenu bûcheron. Les premiers temps étaient compliqués dans le village. Il y avait beaucoup de racisme, nous étions la seule famille arabe du coin. Mais notre famille nombreuse a sauvé l’équipe de foot, la fanfare et l’école du village.» Après un bac littéraire, la petite dernière se lance dans la sociologie. Elle se retrouve à Londres grâce au programme Erasmus. Tout change. «Je rencontre des gens du monde entier et plus personne ne me méprise, dit-elle. Je n’avais plus besoin de me justifier ou d’avoir honte de ce que je suis. Et, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie entièrement française.» Cette dernière phrase reviendra souvent tout au long de nos rencontres avec les expatriés.
Nawel se cherche à son retour. Elle se lance dans le journalisme, un milieu où l’entre-soi est roi et la diversité (surtout dans les postes à responsabilité) un songe. Elle galère, enchaîne les petits jobs pour payer les factures. Elle décide de partir pour Dublin, en Irlande, où elle se retrouve – après avoir vendu des sandwichs – modératrice de contenus pour Facebook. Elle gravit les échelons en interne et change de boîte. Airbnb puis Twitter (devenu X). La vie est belle. Un bon salaire et des responsabilités. Nawel décide de rentrer en France après sept années en Irlande. «Je pensais que ça allait bien se passer. J’avais fait mes preuves dans de grosses boîtes, mais non. Je postule à un tas de trucs mais je n’ai aucune réponse. Je galère aussi pour trouver un appartement à Paris. J’avais des offres d’emploi toutes les semaines en Irlande et pas une depuis mon retour en France.» Elle ne lâche pas l’affaire. La «chargée de sécurité en ligne» décroche deux entretiens. Deux réponses positives. Elle ne croit pas au hasard : «J’ai eu un entretien avec un directeur des ressources humaines maghrébin et le second, c’était en visioconférence avec un Afro-Américain parce que c’est une entreprise américaine.»
Pour Amara, 24 ans, la religion en France reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. (Dorian Prost/Libération )
La jeunesse diplômée qui pense à l’exil se ressemble dans le regard de ceux qui mettent dans le même sac les enfants d’immigrés nés en France. «Nous sommes différents. Tous les Arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes, explique Salim. Et chez les croyants, les degrés de pratique varient mais de nombreuses personnes ne cherchent pas à comprendre.» Les pratiquants, notamment les femmes voilées, sont nombreux à se projeter loin de la France ; pas forcément dans des pays musulmans.
«On est obligés de cacher un peu notre identité»
Cap au Nord. Ils ont tous les deux un parcours brillant : étudiante en M1 dans une grande école lilloise pour l’une ; en dernière année de Centrale-Lille, cursus ingénieur en développement applications mobiles et web, pour l’autre. Fatima (1), 22 ans, a grandi à Roubaix, immigration de troisième génération. Ses grands-parents, habitants de l’Algérie française, sont arrivés en métropole dans les années 50. Amara, 24 ans, originaire de banlieue parisienne, a des parents venant d’Afrique subsaharienne : Côte-d’Ivoire pour le père, Guinée pour la mère. Tous les deux, si différents dans leur histoire, partagent le même désir d’ailleurs. «Rester reviendrait à vivre dans un pays où on ne se sent pas à 100 % acceptés», résume Fatima, voile kaki accordé à sa chemise vintage, chinée en friperie, et jeans blanc. Amara approuve : «Je voudrais trouver un pays où je peux pratiquer ma religion dans des conditions plus propices.» Il dit qu’en France, la religion reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. Un regret ? «On est dans le pays où on a grandi, on fait la culture de ce pays, mais on est obligés de cacher un peu notre identité.»
Fatima souffre, elle, de l’image des musulmans issus des quartiers populaires. «On les associe dans l’imaginaire collectif à délinquance et à communautarisme. Et on nous confond avec des terroristes», soupire-t-elle. Le retour de Berlin, après un séjour Erasmus, a été dur. «Deux jours après, c’était l’annonce de l’interdiction de l’abaya. Je ne me sens pas vraiment concernée, je n’aime pas porter des robes, mais après Berlin, où tout le monde se respecte…» Elle porte le voile depuis trois ans. Dans son école lilloise, elle n’a subi aucune discrimination, de la part des profs comme des élèves. Juste parfois des étonnements maladroits quand on constate qu’elle ne parle pas arabe ou que ses parents sont français. Elle flippe pour les entretiens d’embauche. Elle a une autre peur, que l’extrême droite arrive au pouvoir. Pour ces raisons, elle prévoit de chercher du travail au Canada ou en Grande-Bretagne. «Soit on reste et on aide au développement de sa ville, soupire-t-elle. Soit on part, avec un sentiment de culpabilité. La France a investi sur moi, mais cela ne lui profitera peut-être pas. Je n’ai pas l’impression qu’elle se rende compte de cette perte.»
Amel a une phobie : l’avion. Elle traverse les mers et les océans pour rejoindre les différents continents. Elle a vécu un temps au Brésil. Puis un long moment à Dubaï. Elle raconte toujours un tas d’histoires. Ses traversées en cargo ou en voiliers. «J’ai toujours su que je quitterais la France après mes études, explique l’ancienne étudiante en école de commerce. Je n’ai jamais été une victime directe de racisme mais je sentais que j’aurais moins de barrières ailleurs et qu’on ne me jugerait pas.» Amel a créé plusieurs entreprises à Dubaï dans la cosmétique. Elle travaille aussi dans la finance. Dans un café du IIe arrondissement de Paris, la trentenaire pose une question qui paraît banale : «Pourquoi les choses ne changent pas ?» Elle ne cherche pas la réponse. Elle refuse de parler de «regrets» ou de «gâchis». Elle préfère dire «tant pis» pour la France. Son retour à Dubaï est programmé pour les prochaines semaines. Elle cherche un voilier pour embarquer.
Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante»
Omar est ingénieur en informatique. Il a tout quitté du jour au lendemain pour la Californie. Une décision «difficile mais réfléchie», «contrainte aussi». Le trentenaire, fils de Marocains, est musulman pratiquant. Il y a six mois, il était encore «bien installé». Omar a traversé le monde pour s’établir à Los Angeles avec sa femme Nadia, 30 ans, chercheuse en biologie, et leurs deux enfants de 3 et 8 ans. La réponse à «une atmosphère islamophobe» devenue trop pesante. «Nos proches nous manquent, mais on ne veut plus se cacher par peur d’être jugés», dit-il. La réalité ? Un «incident» leur a fait franchir le pas l’an dernier. «Nadia a été dénoncée par des collègues car elle portait le voile dans son laboratoire.» Des questions de sécurité ont été mises en avant. Une «fausse excuse», selon Omar, qui insiste pour dire que sa femme travaille désormais dans l’un des plus grands hôpitaux de Californie «sans que cela ne leur pose de problème». Dans son entourage, leur cas n’est pas isolé, ses deux sœurs, dont il préfère taire la profession, sont parties en Angleterre pour les mêmes raisons.
La trentenaire Amel a préféré dire «tant pis» à la France et partir vivre à Dubaï. (Marie Rouge/Libération)
Facky, lui, raconte un tas d’anecdotes. Diplômé d’école d’ingénieur l’an dernier, il a sauté le pas il y a quatre mois pour rejoindre le Japon. Une parenthèse pour le moment. Il compte y apprendre la langue, pendant un an, et, s’il s’y plaît, s’y installer définitivement. Ici ou ailleurs mais pas en France. «J’aime mon pays mais malheureusement je n’ai plus vraiment l’espoir de vivre sereinement quand on te répète tous les jours que tu n’es pas chez toi en France.» Il raconte des expériences. Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante». Cette fois, lors d’un contrôle d’identité alors qu’il attend sa mère, où quatre policiers le mettent en joue par crainte de ce qu’il peut avoir dans son sac. Un flingue pointé sur sa tête. Ou alors, «moins grave», mais tout aussi «fatiguant», lorsqu’un caissier de supermarché refuse de passer ses articles. Dernier épisode en date, il y a un mois, dans l’avion le ramenant en France pendant le ramadan. Il explique au personnel de bord qu’il jeûne. Une femme, assise à portée de la conversation, juge bon de donner son avis : «On est au Japon ou à Kaboul là ?»
Dans la brasserie parisienne, Nawel regarde l’heure. Elle doit retourner travailler. La pause est terminée. Une ultime question : partir ou rester en France ? «Je parle cinq langues et j’ai fait mes preuves mais mon pays a du mal à reconnaître mes compétences. C’est triste. Nos parents sont venus ici pour travailler sans faire de vagues. Ils ont accepté beaucoup de choses que je ne pourrais jamais accepter.» Nouvelle hésitation. Nouveau silence. Puis : «Je n’ai pas envie de faire semblant ou de jouer à la meuf sympa pour me faire une place. C’est terminé cette époque. Peut-être que demain j’aurai des enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une ambiance ou il faut toujours montrer patte blanche ou se justifier.» "
(1) Les prénoms ont été modifiés.
#article copié en entier car réservé aux abonnés#rien ne me surprend dans cet article mais ça m'attriste...#racism#upthebaguette#whatthefrance#french side of tumblr#french#en français#maghreb#mena#arabe#islam#muslims
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Journal
Depuis plus d'un an, je fais un jeûne intermittent. Je ne mange rien entre 20h et midi le lendemain. Je ne bois rien de sucré pendant cette période non plus. Je fais seulement relâche le dimanche. J'ai perdu 7kg dans l'année. Sauf que pendant les vacances, je ne me suis rien refusé et j'ai coupé le jeûne. Résultat, plus 4 kg sur la balance. Depuis mon retour, le 15 aout, j'essaie de les perdre mais pour le moment je n'en ai perdu que 2. Toute ma vie, depuis mes 6 ans et un traitement à base d'injections d'hormones, j'ai eu un problème de poids. Je ne compte plus les régimes que j'ai fais, des plus farfelues au plus sérieux. J'ai toujours repris le poids perdu, plus quelques kilos. Quand je vois sur les réseaux des personnes qui se moquent de celles en surpoids, en disant qu'il suffit de faire un régime pour maigrir, ça me fait doucement rigoler. Déjà, faire pencher la balance du bon coté, c'est vivre dans la frustration et la faim jour après jour. Il faut une motivation sans faille et perso, le plus que j'ai tenue c'est 9 mois. J'avais perdu 20 kg, que j'ai repris petit à petit, car on ne peut pas passer sa vie à se priver, à compter les calories et à rester motiver sans arrêt. Quand on est petit, il ne suffit pas d'étirer les membres pour prendre des centimètres, quand on est grand, ce n'est pas parce qu'on va porter du poids sur la tête que l'on va perdre en hauteur. Même quand on est maigre, il ne suffit pas toujours de se goinfrer pour grossir. Et bien quand on est gros, perdre du poids est très loin d'être seulement une histoire de bouffe ! Même en diminuant nos assiettes de moitié, la perte de poids n'est pas extraordinaire. Moi par exemple, je ne grignote pas entre les repas, je ne bois pas de soda ni de boisson sucré. Je ne mets pas de sucre dans mon café. J'évite les biscuits et tout ce qui n'apporte que du sucre. Mais oui, je mange bien à table, parce que j'ai faim ! Parce que mon organisme me le réclame. Les légumes et les fruits, ça ne coupe pas la sensation de faim. Et puis on est pas tous égaux face à la perte de poids. Pour moi,c'est un très très long parcours, pas agréable du tout et que j'ai décidé de laisser derrière moi. Je fais attention, mais je ne me prive pas. Et pour le moment, malgré mes 56 ans et mon obésité morbide, j'ai moins de soucis de santé que beaucoup de personne.
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Que les activistes "vegan" s’attaquent plus volontiers à des boucheries fermées qu’à des chasseurs en battue, ou que les pourfendeurs de religion préfèrent s’en prendre au christianisme qu’à l’islam, quoi d’étonnant? "Tendre l’autre joue" ne signifie pas ce qu’on croit a priori…
"Tendre l'autre joue" est l'une des paraboles chrétiennes les plus mal comprises depuis son origine.
Une remarquable variation contemporaine du "tendre l'autre joue" se trouve dans le Fight Club de David Fincher, notamment dans cette scène d'anthologie où le héros du film s'auto-tabasse devant son patron...
Voilà le sens ultime du "tendre l'autre joue", loin d'être une forme de passivité morbide, un déficit de combativité, un aveu de faiblesse, une lâcheté ou une démission, c'est au contraire le défi suprême, aller dans le même sens que l'Autre au point de le dégonder (le faire sortir de ses gonds) le laisser à l'inconsistance de sa position, en s'extrayant du cercle de l'échange, de l'action/réaction, du commerce, des calculs, des intérêts pathologiques, des petites perversions...
Freud avait compris que la psychanalyse se trouvait soumise à la même problématique, la même logique (et la même incompréhension fondamentale) que ce qui avait forcé le Christ à proposer de "tendre l'autre joue", à savoir rompre ce cercle vicieux de l'échange par une attitude susceptible de changer les coordonnées mêmes de la "réalité" relationnelle, c'est ainsi qu'il donnait en 1933 ce conseil à l'une de ses patientes préférées, Hilda Doolittle: "Je vous en prie, jamais je veux dire jamais, à aucun moment, en aucune circonstance, n¹essayez jamais de me défendre si et quand vous entendez des remarques injurieuses sur moi et mon travail... Vous ne ferez pas de bien au détracteur en commettant la faute d¹entreprendre une défense logique. Vous approfondirez seulement sa haine, ou sa peur et ses préjugés."
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Ce silence dans mes mots est perturbant. Je parle mais rien d'important ne sort. Tout est stocké à l'intérieur, rien ne passe la frontière de mes lèvres brûlantes d'angoisse. Je sais que je fais comme si j'avais le contrôle mais, de tout évidence, je m'en écarte. Je procrastine émotionnellement. J'accueille la peine de ma mère. J'alimente cette relation. Je continue à aller à la fac. Je fais tout comme il faut et pourtant, dans ma tête, c'est si confus. J'ai des ramifications de pensées, tout se bouscule. J'ai passé tellement de temps à inspirer tout ce qu'on rejette que je mets un point d'honneur à donner l'impression que tout est carré pour moi. J'ai toujours la réponse à tout, le pragmatisme fait maintenant partie intégrante de moi, mais en vérité, j'ai réponse à rien. Je suis une façade bien amochée. À force de ne plus vouloir rendre de compte à personne j'en ai oublié que c'était l'un des principes des interactions. Je pense pouvoir m'éviter le sale boulot en espérant que l'univers s'arrangera pour que ça aille dans mon sens. Lâcheté et égoïsme ne m'auront jamais aussi bien décrite. À un moment, je ne pourrai plus repousser cette rupture, ou encore cette angoisse profonde de perdre ma mère. Malheureusement, faire comme si ça n'existait pas rend les choses tellement plus visibles et pénibles. Je ne deviens pas meilleure, seulement un résumé bien amer de toutes ces périodes qui m'ont causé tant de peine. Je sais que ne rien dire ou laisser paraître rend la bombe d'autant plus dévastatrice mais je ne veux pas amorcer non plus de vagues. Je lance des pavés dans les limbes de mon esprit en attendant de les jeter dans les vies des autres.
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L'antidote partie 3
Mulder hocha la tête en signe d'approbation. Le médecin injecta le sérum dans le bras de son amie. Les secondes s’écoulèrent, interminables. Puis, lentement, les paupières de la jeune femme s’agitèrent. Ses yeux s’ouvrirent, cherchant un point de repère. Elle fixa Mulder, et un sourire faible étira ses lèvres.
Salut… Murmura-t-elle.
Il prit sa main, les larmes aux yeux.
Tout va bien, Andréa. Tu vas t’en sortir. Dit-il pris d'émotions.
Le docteur Frost observait la scène, satisfait. L’antidote semblait fonctionner. Il contrôla avec attention, ses signes vitaux à l'aide des moniteurs. Tout était normal. Le docteur Frost n'en revenait pas. Cette guérison miracle le laissa sans voix. Jamais encore, il n'avait assisté à une telle chose dans toute sa carrière. Il se reprit avant de les laisser un peu seuls.
Mulder serra la main de la jeune femme, déterminé. Ils avaient survécu à bien des épreuves, et ils étaient prêts à en affronter d’autres. Leur combat n’était pas terminé. Ils devaient rester sur leurs gardes, prêts à affronter l’inconnu. Un soupçon d'espoir renaissait. Parker était vivante, et c’était tout ce qui importait.
L’agent Scully, alertée par les événements, arriva en hâte à l’hôpital. Son visage était marqué par l’inquiétude, et elle se précipita vers la chambre de son amie. Mulder était là, à son chevet, il se leva à son approche.
Tout va bien Scully, elle est hors d'atteinte. Dit-il d'une voix grave et assurée.
Ne me dis pas que… Ça a marché ? Bon sang Mulder, je n'arrive pas à le croire. Dit-elle abasourdi dans un murmure.
Parker tenta de décrypter leur conversation en vain. Elle reprit fébrilement :
Hé vous deux. Vous pouvez me dire ce qu'il se passe ? Je ne comprends rien.
Mulder et Scully prirent le temps de lui expliquer toute la situation. Après avoir fini leur récit, Parker marqua une longue pause avant de reprendre d'une mine très pâle :
Attendez une minute. Vous êtes en train de me dire que ce putain de sérum m'a sauvé la vie ? Comment saviez-vous que ça marcherait ?
Mulder croisa brièvement son regard puis répondit, quelque peu hésitant :
Je… À vrai dire, je n'en avais aucune idée. Seulement, au vu de l'urgence de situation, je devais prendre une décision rapidement. C'était ce sérum ou ta vie, alors je n'ai pas hésité.
Parker était furieuse. Ses yeux lançaient des éclairs en direction de Mulder, qui se tenait là, le visage tendu. Les mots qu’elle avait entendus résonnaient encore dans sa tête, comme un écho de colère et de frustration.
Mais pour qui tu te prends ? Tu n'avais pas le droit de prendre cette décision seul ! Imagine ce qu'il aurait pu se passer dans le cas contraire ?
Mulder baissa la tête, conscient de la gravité de ses actes. Il avait agi par désespoir, par amour pour elle, mais il savait que cela ne justifiait pas tout.
Andréa je… Commença-t-il, mais elle ne lui laissa pas terminer.
Ne me parle pas ! Gronda-t-elle. Tu n’es pas au-dessus des règles, Mulder.
Voyant la tournure des choses, Scully tenta d'intervenir en gardant un air calme et assuré :
S'il vous plaît tous les deux ! Calmez-vous ! Andréa écoute moi. Mulder n'a pas agi seul dans cette histoire. Contrairement à ce que tu pourrais penser, Mulder a pris soin de consulter le docteur Frost avant d'agir. Ton état était alarmant, ton traitement ne suffisait plus, il fallait faire quelque chose. Et si ce n'était pas ce sérum qui t'emportait, ça aurait pu être cette thérapie et tu le sais. Que tu le veuilles ou non, il était hors de question de ne rien tenter pour te sauver alors ils ont fait ce qu'ils devaient faire. Tu es là aujourd'hui et c'est tout ce qui compte.
Parker n'eut pas la force d'insister sur le sujet. Elle fit la moue avant de se recoucher dans son lit.
Le docteur Frost les avait rejoints un peu plus tard dans la journée afin de faire le point avec eux sur l'état de santé général de leur amie.
Il faut que vous sachiez qu'après cette rude expérience, votre amie pourrait potentiellement faire face à une variété de séquelles dues à l'implant et au traitement expérimental qu'elle a subi.
Oui, j'imagine. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? Demanda Scully d'une mine inquiète.
En temps normal, il est possible qu'elle éprouve des difficultés de coordination motrice, car les dommages causés à son système nerveux peuvent affecter sa capacité à contrôler ses mouvements avec précision. Des troubles de la mémoire pourraient également survenir, allant d'une légère perte de mémoire à court terme à des lacunes plus significatives liées à des événements antérieurs à son traitement. Des symptômes neurologiques comme des maux de tête persistants, des vertiges ou une sensibilité accrue à la lumière et au bruit pourraient être présents. Ces symptômes pourraient diminuer avec le temps, mais il est aussi possible qu'ils deviennent chroniques si les zones du cerveau affectées ne se rétablissent pas complètement. Elle pourrait aussi ressentir des changements d'humeur ou des épisodes de dépression en raison du stress émotionnel lié à son expérience traumatisante et à la lutte pour sa survie.
Et sur le plan physiologique ? Demanda Scully d'une petite voix trahissant son stress évident.
Et bien, elle pourrait développer un trouble de stress post-traumatique, caractérisé par des flash-back, des cauchemars et une anxiété sévère. Ces réactions sont courantes chez les individus ayant vécu des expériences extrêmement stressantes ou menaçantes pour leur vie. Il est également possible qu'elle manifeste une certaine paranoïa ou méfiance, surtout envers les procédures médicales ou les traitements futurs, étant donné les effets indésirables qu'elle a subis. Déclara le docteur Frost.
Les deux agents échangèrent à plusieurs reprises des regards contrariés au vu de ce qu'ils entendaient.
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❄❄❄
🄲🄾🄻🄳 🄷🅄🄶
『𝙿̷𝚊̷𝚛̷𝚝̷𝚒̷𝚎̷ 𝟸̷ 』
Le son grinçant des volets brisés par le vent me sort de mon sommeil glacé.
J'ai. . . froid.
Ainsi sont les mots qui me viennent chaque matin. Et ça bien avant d'avoir trouvé cette maison
Mademoiselle espace vital prend le malheureux plaisir me servir de réveil en me volant ponctuellement de la chaleur corporelle.
Cependant, aujourd'hui, j'ai beau avoir froid, ce n'est pas comme d'habitude. Elle n'est pas là, toujours pas là.
Deux jours déjà, seulement deux jours et le dégoût d'une routine de silence s'installe dans mes pensées. Deux jours sans qu'elle me dérange, deux jours sans ses interminables tirades, deux jours de vide.
L'ennuie et la curiosité me semble être de bonnes raisons pour résoudre la question de son absence.
Enfin motivée, je sors de la cave pour traverser le couloir transpercé de planches tombé du plafond et des murs. Le vent souffle et siffle entre les pièces et les lattes du plancher. La cave a beau être un frigo, au moins elle m'épargne du chant des nuages.
Les trous et les fissures jonchent les murs et les sol, mais le peu d'endroits où le vent ne s'engouffrent pas entièrement rend cette passoire préférable à la forêt.
Aussi tôt sorti de ma demeure, je me réengouffre dans l'épaisse forêt.
Perdre une journée alors que j'aurai pu me reposer après cette dure semaine de chasse. Elle ne se soucie même pas m'aider pour ça. Pourquoi ne voit-elle pas à quel point je travaille, que son absence est une meilleure compagnie que sa personne, que plus je la vois, moins j'ai envie de . . . . . Non, mais je vais rire
Et maintenant que je me suis habitué à cette nuisance, elle décide de disparaître.
Quelle hideuse ironie : en route pour chercher l'objet mes tourments, esclave de cette putain d'accoutumance.
Au détour d'un arbre, je la trouve adossée au tronc.
Quelle idiote elle do...
Immobile
Le dos de ces mains allongé sur le sol.
Couché sur le lit blanc de la forêt devenue boueux et rougeâtre.
Défigurée, la gorge et les côtes exposées au ciel.
Ce n'est plus qu'un corps inerte, il est réellement mort.
Mes jambes se retrouvent immobilisé par la dureté de cette image.
Son visage saccagé, ses yeux dérobés de vie
Elle n'est plus rien à présent, non si ça trouve, elle ne l'a jamais été et je suis juste confronté au mensonge de mon imagination.
Réminiscence, fantôme ou hallucination. J'aurais préféré ne jamais m'en rendre compte.
Que ce soit réelle ou dans ma tête son existence s'est éteinte.
Mes jambes rendant ma fuite impossible, mon dos glissa le long de l'arbre sur lequel elle est adossée.
Mes larmes se mêlent à la neige et au sang.
Faut croire que l'empathie ne m'a pas entièrement quitté.
Une voie hystérique transperce la forêt. Pourquoi crier ? Mes pleurs se fondent dans le sifflement du vent.
Wow qu'est que je suis pathétique, obligé de s'inventer de la compagnie pour plus sentir seul. Haha, je fais quoi maintenant, je n'ai plus rien maintenant.
- . . .
— hin ?
Un son, quelque chose émet de quelque part. Mes yeux balais la forêt.
- . . . .
Étant plus attentif, ma tête pivote vers l'origine du bruit, son cadavre. Je ne sais par quel miracle c'est possible, sa mâchoire tremble légèrement.
— tu . . . es encore en vie
- . . . onjour . . .
— Bonjour ? Bonjour ! T'es vivante !
- . . . .
— Fatigué ? Est-ce que je peux te soigner ? S'il te plaît dis-moi ce que je peux faire.
- . . . heuhin . . .
— quoi
- guehin
— Demain ? Hé répond ! demain ?
J'agrippe sa main désespérément
- . . . ouuuui . . .
— Mais non, je ne peux pas te laisser comme ça, tu tu ...tu ...
Apercevant sa mâchoire bougée de nouveau, j'approchai ma tête de son visage, ignorant l'état de celui-ci.
"Laisse. Attend demain" dit-elle.
Je ne sais que faire. Dois-je la prendre avec moi ? Ou je risquerai d'aggraver son état.
Sa voie était déformée par les multiples mutilations que contenaient sa gorge et sa mâchoire.
Sa main froide transperce la mienne. Je ne sens plus mes doigts, mais je sens de sa présence. Cette froideur unique, associable qu'avec un seul corps, une seule personne. La température qui me convient, celle que je ne veux plus perdre.
S'il te plaît parle-moi encore.
SUITE (un jour. . . peut-être) PRÉCÉDENT
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Crieront-ils mon nom ?
- Ah, Cléon, si tu savais comme je l’aime.
Après avoir poussé un lourd soupir, il détourna les yeux de la tribune d’honneur et vint me rejoindre dans l’ombre de l’hypogée pour que j’ajuste les sangles de sa légère armure de cuir.
- C’est pas de l’amour, ça, gamin. Tu la connais pas. Tu lui as même jamais adressé la parole – non que ça risque d’arriver, d’ailleurs. Tu la trouves juste agréable à regarder. C’est pas pareil.
- Qu’est-ce que t’en sais, grand-père ? rétorqua-t-il avec la cruauté de la jeunesse. T’as jamais eu de femme et t’es trop vieux pour te souvenir de ce que c’est, d’être amoureux.
Je le laissai dire. Depuis que j’étais trop âgé pour combattre, je m’étais occupé d’assez de jeunots dans son genre pour savoir que le mieux était encore de laisser courir. Ca lui passerait.
- Son père est là aussi. Peut-être qu’elle pourrait le convaincre de m’acheter ? Hein ? Et comme ça, on pourrait se voir tous les jours ?
Il était en train de s’exciter tout seul, le môme, et moi je le voulais concentré. C’était une sale journée pour se battre. Le soleil tapait sans pitié et l’air était lourd. Probable qu’on allait avoir de l’orage d’ici quelques heures. Le genre d’atmosphère qui rend les combattants impatients et imprudents. Sans doute que ça me rendait irritable aussi parce que, au lieu de laisser pisser, je décidai de lui rabattre son caquet.
- Et alors ? Tu t’imagines qu’il va laisser un esclave fricoter avec sa fille ? Tu rêves tout éveillé si tu crois seulement que cette gamine de la noblesse pourrait s’intéresser à toi. Elle connait même pas ton nom, fiston, redescends sur terre.
- T’as raison. T’as raison, c’est la première étape. Faut qu’elle sache mon nom. Si je fais un bon combat… non, un combat extraordinaire… les spectateurs scanderont mon nom, hein ?
- Peut-être bien, fis-je, prudent.
Les riches, on sait jamais trop comment ça va réagir. En plus, j’avais observé la foule quelques instants plus tôt et, comme je le craignais par cette chaleur, le public était apathique, plus préoccupé par les rafraichissements servis que par les combats. Celui du petit allait être le dernier de la matinée, les gens étaient déjà blasés, et ils commençaient à avoir faim.
Je lui tendis son épée courte et mis la main sur son épaule pour le ramener dans le monde réel.
- Hé, Jorn, n’en fais pas trop, hein ? Tu sais qu’il y a que deux façons de sortir d’ici…
- Libre et debout, ou les pieds devant. Tu me l’as déjà dit cent fois. A moins que je finisse comme toi, me fit-il avec un clin d’œil.
Moi, j’étais jamais sorti. Trop chanceux pour mourir, pas assez malin pour parvenir à convaincre mon maitre de me vendre ma liberté. Enfin, il y avait pire sort que le mien, et je m’en accommodais. Par la force des choses, j’étais devenu entraineur, soigneur, et confident plus souvent qu’à mon tour. Je m’étais donné pour mission que le plus possible de mes gars quittent l’arène rapidement, et sur leurs deux pieds. Je me débrouillais pas trop mal.
Jorn sautilla sur place, ébaucha quelques mouvements d’épée, puis me lança un sourire désarmant.
- T’en fais pas, je sais ce que je fais.
Et il s’engouffra dans la lumière au son d’applaudissements mous.
Il était agile, il fallait lui reconnaitre ça. Il enchaina les esquives spectaculaires et son adversaire commençait à fatiguer nettement, dégoulinant de sueur à force d’essayer d’embrocher le freluquet avec sa lance. Il était plus massif et avait aussi opté pour une armure plus lourde. J’avais bon espoir.
D’une attaque audacieuse, le gamin parvint à s’approcher assez pour lui entailler le bras, mais l’autre broncha à peine. Les passes d’armes s’enchainèrent, sans qu’aucun parvienne à toucher l’autre.
Puis, tout à coup, Jorn eut un moment d’inattention. Une seconde, il détourna les yeux, sans doute pour vérifier si la fille le regardait, ce petit imbécile, et ce fut suffisant pour que son opposant le transperce de sa lance. Vu l’air surpris du lancier, j’aurais dit qu’il n’avait pas compté y aller aussi fort, ou qu’il avait cru que Jorn esquiverait encore. La plupart du temps, les combattants ne visaient pas la mort de l’adversaire, juste une blessure suffisante pour mettre fin à l’affrontement. Personne n’avait intérêt, au prix où était l’esclave, à ce que chaque combat se termine en mise à mort.
Il restait planté là, ce grand échalas, à me chercher du regard, et je me précipitai parce que, s’il n’achevait pas le petit, c’était peut-être qu’il y avait une chance que je puisse le rafistoler.
Je sus tout de suite que non, au son que faisait sa respiration et aux bulles ensanglantées qui perlaient à sa bouche. Le poumon était perforé.
Le silence régnait dans le public. J’aurais aimé que ce soit un silence respectueux pour l’homme qui avait combattu habilement pour leur amusement. Ou au moins un silence coupable. Mais c’était juste du désintérêt. Certains se levaient déjà pour aller manger.
Heureusement, le gamin était déjà trop parti pour s’en rendre compte. Il agrippa mon avant-bras.
- Est-ce que… est-ce qu’ils crient mon nom ?
- Oui, petit, ils crient ton nom.
- Elle aussi ?
Je jetai un coup d’œil à la tribune d’honneur. La fille riait avec sa dame de compagnie, indifférente à ce qui se passait dans l’arène.
- Oui, elle aussi.
Il mourut le sourire aux lèvres.
#30jourspourécrire#30jourspourecrire#french#français#écriture#my writing#sls's stuff#crieront-ils mon nom?
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Quelle journée ! Je ne sais même par où commencer tellement que j’ai envie de vous dire pleins de choses ! 😂 veuillez m’excuser si je m’éparpille un peu…
La journée commence un peu plus tôt que toutes les précédentes. À 7h20 nous partons chercher la voiture. Arrivé à la voiture, je me rends compte que je n’ai pas pris mon permis de conduire. Je remonte en vitesse à l’appart, prend mon permis (et celui à maman au passage, au cas où..), je redescends et hop cette fois-ci on est parti. Nous avons environ 140km à faire pour rejoindre San Fransisco de Macoris. Google Map nous prévoit un temps de trajet de 2h40 ! 😱 bon,…il prend déjà en compte le trafic intense pour sortir de la capitale 😅. Il y a tellement de circulation qu’il nous faut plus d’une heure pour faire les premiers 25km…il faut que j’oublie un peu mes règles de conduite suisses…comme dit l’expression, « à Rome, fait comme les Romains ». Alors on s’impose, on force le passage et on avance 😂. On a traversé des paysages sublimes, aux pieds des montagnes couvertent de forêts tropicales verdoyantes 🥰 Malgré que je ne me suis pas arrêté faire de photos, il y a quand même eu plus d’embouteillages que ce que prévoyait Google, alors la marge de 30 minutes que j’avais pris à déjà été entièrement grignotée…mais quand je me rends compte, à quelques mètre du point d’arrivée, que je me suis trompé pour entrer l’adresse; j’ai commencé à perdre patience 😅 on fait encore un petit détour d’une demi heure, on arrive en catastrophe, on s’excuse beaucoup à notre arrivée, on fait pipi et voilà, il est 11h et on peut enfin commencer la visite 😂💪🏼
Nous visitons aujourd’hui une plantation de cacao 🍫🍫 ! Nous rejoignons deux français, qui patiente déjà depuis un moment… On commence la visite par apprendre comment faire pousser le cacao. Soit on fait germer les graines et on les fait pousser (il faudra 3 ans avant que cet arbre produise du cacao), soit après avoir planté la graine et 3 mois de pousse, on y greffe une branche d’un arbre qui produit du cacao de très bonne qualité, l’arbre commencera à faire des fruits après un an seulement et de très bonne qualité 😉 Ensuite, la guide nous présente les différentes cabosses, et en ouvre une. Nous avons pu goûter les fèves de cacao fraîches. Seul la pulpe blanche se mange et elle est très sucrée et ici avec un léger goût de mangue 🤣. Toutes ces fèves sont récoltées puis fermentées durant 5 jours avant d’être séchées durant environ 8 jours (ça dépendra aussi de la météo ⛈️🤷🏽♂️). Quand elles sont bien sèches, elles sont torréfiées durant une quinzaine de minutes, avant d’être concassées puis l’enveloppe de la fève doit être séparée du grain de cacao. Autrefois, chaque fève était écrasée à la main lorsqu’elle était encore chaude puis toutes les écorces devaient être triées…sacré boulot ! Le cacao doit alors être broyé, et très vite, grâce à l’huile contenue dans les graines, une pâte se forme. Nos guides y ajoute un peu de sucre et en forme une boule ( on a pu goûter et c’est déjà délicieux ! 🥰). Ils vont laisser sécher totalement cette boule. Elle sera ensuite moulue et ils auront un nouveau stock de chocolat en poudre pour faire des gâteaux ou des chocolats chaud ;) Les machines à l’usine, elles, sont un peu plus performantes et peuvent rendre le chocolat extrêmement lisse, puis le tempèrent et moulent de belles tablettes de chocolat brillantes et croquantes ! 🍫 Nous avons ensuite dégusté plusieurs type de chocolats avec des teneurs en cacao différentes. Étonnement, même le chocolat noir 80% n’était pas très amer, comparé aux tablettes que nous trouvons dans le commerce en Europe.
Après la visite, nous avons eu droit à un copieux repas dominicain. Pour accompagné le riz et une sorte de ragoût de poulet, nous avons eu droit à des bananes plantains. C’est une variété de banane qui se mange uniquement cuite. Grillée, frite ou bouille ! C’est très bon mais assez bourratif 😅
Après avoir fait un dernier tour dans la plantation, nous prenons la route direction Santo Domingo. Nous faisons taxi pour les deux français avec qui nous avons partagé la visite. Ils n’ont pas de voiture alors nous les avons avancé jusqu’au prochain village afin qu’ils prennent un bus pour rejoindre Puerto Plata, tout au nord de l’île.
Il est presque 18h lorsque nous arrivons à l’hôtel. L’entrée à Saint Domingue était de nouveau assez sportive mais plus fluide que ce matin. On avait pas vraiment la force de retourner souper en ville, alors après s’être posé un moment, on est retourné souper dans le resto en bas de l’appartement, comme le premier soir ;)
PS: ci-dessus, la deuxième image représente les différentes étapes pour obtenir la pâte de cacao.
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J’ai tellement grandi, tellement vieilli.
Je ne comprends pas cette engouement pour la jeunesse, la vie d’un jeune humain d’une jeune vie est pleine de désarroi,de tristesse et de frustration.
Peut être est ce seulement moi.
Peut-être est ce notre génération.
Peut-être est ce notre société.
Peut-être est ce le monde.
Devons nous toujours fixer un sens étriqué aux choses?
Je veux dire cette manie de courir après des événements passés et futur. La glorification d’instant précis nous empêche de les vivres et nous permet pas d’être.
Sous emprise c’est la réelle constance de ma vie jusqu’à présent.
Je déconstruit mes croyances, mes idées; mon prisme sur la vie. J’ai jamais autant alimenté ma force et ma personnalité.
Je suis seule, pourtant la violence de la solitude je l’ai vécue entourée.
Mon parcours est un chaos: j’ai pas fait les choix attendus, eu les réactions appropriées, aimé les bonnes personnes, j’ai choisi de vivre quand je n’avais pas l’autorisation et de mourir quand on m’attendait ailleurs.
Je comprends la beauté de la vie, et aussi de celle qui vient d’éclore. Néanmoins je pense pas que la jeunesse est sur le podium du film d’une vie. Survivre. Ne pas douter de son instinct, ne pas laisser ton environnement quel qui soit t’engloutir dans une définition de ce qu’est être en vie ou non.
Il n’y a pas de règles, rien n’a de sens et d’importance. Nous n’en avons pas besoin, c’est souvent effrayant, au début seulement. Ce qui s’ouvre ensuite est une liberté, l’assurance que ta conscience ne porte pas le poids de l’univers mais qu’il en est le fruit.
Après il faut dormir aussi. C’est tout pour moi.
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Captures de l’Ep. 3.09 : Meurtre parfait / Murder 101 (1999) de la série Le Caméléon (V.O. : The Pretender).
Jarod (à Mlle Parker) : "Ton père et toi vous êtes très proches, mais jusqu'à quel point ? ... Est-ce qu'il partage absolument tout avec toi ? T'a-t-il mis au courant des nouveaux évènements survenus dans sa vie ?"
Mlle Parker : "Je suis toujours d'un optimisme forcené. Je croyais que tu téléphonais pour prendre de mes nouvelles."
Sydney : "Qu'est-ce qu'il avait à vous dire ?"
Mlle Parker : "Bien plus qu'il n'en sait je crois."
Jarod (à sa classe de faculté) : "Alors vous voilà, ... le fameux programme Vanguard, ... les esprits les plus éclairés de l'Université ? ... Je ferai de mon mieux pour vous rattraper."
Claire Denning, étudiante à haut Q.I. : " Quant à moi je suis assez cuiseuse de connaitre .. vos qualifications ?
Jarod : " Oheuh vous faites encadrer un bon paquet de diplômes, vous apposez votre nom sur une thèse ou deux et voilà (tape dans ses mains en souriant) on vous prend pour un génie".
Mlle Parker : "OhMmmmm si seulement le meurtre était légal." Broots : "Pardon ?"
Mlle Parker : "Votre piste sur Jarod... tuyau crevé, les nettoyeurs sont revenus les mains vides !"
Jarod : " Les enfants sont des être si fragiles, si innocents... et cependant avec un seul regard ils peuvent ... vous aider à lutter."
Jarod :" Je vous demande de bien vouloir me suivre et jouer avec moi."
Claire, étudiant au Q.I. élevé (d'une voix suave) : "Je suis prête à vous suivre et à jouer autant qu'il vous plaira Jarod." (rires dans l'assistance)
Jarod : "Il y a bien des façons de supprimer quelqu'un."
DSA
Sydney jeune (à la caméra) : " Ces derniers temps Jarod s'ennuie. Il nous faut trouver des moyens de réveiller son intérêt. Qu'un esprit si brillant ne se laisse pas aller."
Jarod enfant/adolescent : "Sydney, j'en ai assez de faire ça, toujours le même problème, c'est tellement monotone !"
M. Parker : "C'est étonnant ce qu'on s'adapte aux changements que la vie nous œuvre. Même les gros changements !"
Mlle Parker : "Les changements ?"
M. Parker : "Oui, j'ai toujours pensé que j'aurai peur de me retourner un jour et de regarder le passé. Aujourd'hui, aujourd'hui j'ai fait la paix avec beaucoup de choses."
Jarod enfant/adolescent : "C'est si pénible parfois Sydney."
Sydney jeune : "Un brillant esprit laissé oisif peut devenir le plus dangereux des esprits."
Jarod : "La motivation : pourquoi un individu voudrait-il en tuer un autre ? [...] Les mobiles se fondent sur le puits insondable qu'on appelle le psychisme. Et que même si vous creuser très profondément, vous n'en verrez jamais la fin. [...] Essayons de découvrir pourquoi... il a été tué. [...]
Richard, élève : "Selon les statistiques, le fric et la jalousie sont les premiers sur la liste [des mobiles], mais ça peut être aussi le vol [...]"
Matthew, élève : "Peut-être que je ne l'aime pas ?"
Jarod : "Si vous n'aimez pas quelqu'un, vous l'évitez n'est-ce pas ? Si vous le voyez marcher dans la rue, vous prenez l'autre trottoir, vous ne l'envoyez pas s'écraser dans un ravin !
Claire, étudiante au Q.I. élevé : "couuucouuuuu ! Il y a des millions de raisons de tuer. La vengeance, la révolte, l'évasion, la superstition, la paranoïa, de vieilles dettes, ... une enfance malheureuse, une mauvaise journée (souriante - rires de l'assemblée)
Jarod : "J'ai peur que vous aillez oublié la plus importante de toutes... La Vanité."
Claire, étudiante au Q.I. élevé : "Une intelligence supérieure saura s'en tirer quoi qu'il en soit. Il y aura toujours une porte de sortie."
Jarod : "Alors c'est peut-être le moment de s'y précipiter."
Mlle Parker : "On dirait que vous êtes de son côté."
Sydney : "Mais il n'est pas question d'être d'un côté ou de l'autre, il faut le laisser vivre sa vie... Je regrette que ce soit pénible pour vous. C'est souvent très difficile pour les enfants.
Mlle Parker : "Je ne suis plus une enfant !"
Sydney : "Alors vous savez ce que vous devez faire."
Jarod :" [...] Il ne saura jamais qui était son père. Il n'aura pas la chance de le connaître, non jamais. Quant à sa mère, elle s'est rongé les sangs pendant des mois en se demandant si son mari allait enfin rentrer à la maison, jusqu'à ce qu'on découvre qu'il était mort. [...]
Matthew, élève, en larmes : " [...] Elle a dit, pourquoi construire le plus perfectionné des jouets ... si ce n'est pas pour s'en servir ? " [...]
Jarod : "Et vous, vous saviez tout ça et vous êtes restez là sans rien dire. "
Matthew, élève, en larmes : "Mais j'étais affolé ! J'avais peur ! Qu'est-ce que je pouvais faire ?! [...] Je ne voulais pas qu'elle soit en colère contre moi."
Jarod : " [...] Il est grand temps de réparer les dégâts."
Jarod (trinquant) : "Aux brillants esprits !"
Claire, étudiante au Q.I. élevé : "Aux rats dans leur labyrinthe ! "
Jarod (taquin) : " Bien sûûr, la porte de sortie est ouverte... Mais où conduit-elle ?"
Jarod : "Vous savez, un enseignant a beaucoup de chance lorsqu'il en apprend autant de ses élèves que ce qu'il peut leur apprendre lui-même... Dans votre cas, j'ai touché le jackpot !!"
Claire, étudiante au Q.I. élevé, dépitée : "Allez au diable !"
Jarod : "Vous d'abord."
M. Parker (bougon, à sa fille) : "Oh je t'en prie mon ange, mieux vaut te réjouir pour moi !"
Brigitte (se retournant vers M. Parker) : "Mon gros lapin...."
M. Parker (attendri) : "Mhmmm ?
Brigitte (d'une voix suave) : "C'est moi ton nouvel ange maintenant...." (rires du couple)
Saison 3 : Episodes 01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06 - 07 - 08 - 09 - 10 - 12 - 13 - 14 - 17 - 20 - 22.
Q.I. : Quotient Intellectuel Q.E. : Quotient Emotionnel
source : imdb
#le cameleon#the pretender#saison 3#season 3#episode 9#meurtre parfait#murder 101#the pretender lives#mort#jackpot
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Fanfic Pendranièvre
Avec toutes les fanfictions que j'ai lu sur Arthur et Guenièvre dans l'univers d'AA je me lance enfin !!! Vive KAAMELOTT et mon chéri qui m'a fait découvrir cette série et qui maintenant s'en mord les doigts parce que j'arrête pas de les regarder XD
Bonne lecture à toutes et tous !!
Le Cœur a ses raisons…
Résumé : Après la faute commise par Arthur avec Dame Mévanwi, Guenièvre décide que c’en est trop. Elle veut partir. Pour aller où ? Rejoindre Lancelot ? Certainement pas ! Guenièvre voulait être libre et quel était l’intérêt de quitter l’homme que l’on aime pour un homme que l’on n’est pas sûre d’aimer ? Elle avait besoin de plus de certitudes car tout ce que la Reine de Bretagne avait jamais voulu c’était aimer et être aimer en retour…
Chapitre 1 : l’Annulation
Guenièvre Pendragon pensait avoir une patience et une tolérance infinies. Cependant, même la Reine du Royaume de Logres avait ses limites. Son mari avait joué avec ces limites pendant près de 15 ans et aujourd’hui la jeune femme ne pouvait pas laisser passer cette trahison. La femme d’un chevalier… Mévanwi de Vannes… Cette goutte d’eau avait fait déborder le vase de Guenièvre. Il lui semblait que son cœur, saignant depuis des années de la maltraitance émotionnelle de son mari, avait fini par s’ouvrir en deux. L’air lui manquait terriblement et les larmes coulaient abondamment sur ses joues laiteuses.
La nuit était pourtant calme au château de Kaamelott durant laquelle elle avait surpris le Roi avec sa nouvelle conquête. Recroquevillée dans son lit, elle n’arrivait pas à calmer la tempête qui régnait dans sa poitrine. Elle ne pouvait tout simplement plus supporter sa condition de Reine de Bretagne. Il fallait qu’elle fasse quelque chose, qu’elle se sorte de cette situation avant qu’elle ne meure de chagrin ou qu’elle finisse par se jeter par la fenêtre de sa chambre… Elle y avait tant pensé durant ses dernières années ou le poids de la solitude se faisait de plus en plus oppressant. Seulement, à quoi cela servirait-il ? Arthur lui avait dit lui-même : elle n’était « Rien » …
Lorsque le jour se leva enfin, elle avait pris sa décision : elle ne voulait plus être la femme d’Arthur Pendragon. Elle n’était pas aussi bête que son mari et la cour du château le pensait. Elle savait que ce n’était pas si simple d’annuler un mariage… En tout premier lieu, elle devait se renseigner sur la manière dont elle devait procéder… Les lois bretonnes étaient complexes, elle aurait donc besoin d’un spécialiste pour l’aiguiller discrètement sur la marche à suivre. Elle savait que le Père Blaise se levait toujours très tôt. Elle prit donc le temps de s’habiller d’une robe bleu clair toute simple ne nécessitant pas l’aide d’Angharad. Elle n’avait pas envie de voir son amie et bonniche avant que son plan ne soit mis en marche.
Elle traversa donc le château, rasant les couloirs, ne croisant que les quelques serviteurs s’affairant avant le réveil des bourgeois. Guenièvre finit par atteindre la salle des archives sans encombre. Le Père Blaise était effectivement là, griffonnant sur un parchemin, concentré sur sa tâche. Elle racla légèrement sa gorge afin de signifier sa présence au cureton qui releva finalement le nez de son papelard.
_ Ma Reine !? Il est rare de vous voir ici de si bon matin.
_ Oui… C’est-à-dire que j’avais une question a vous posé plus ou moins urgemment, voyez-vous ? répondit-elle, forçant un sourire sur son visage fatigué.
_ Si je peux vous aider…
_ Il ne s’agit pas de moi mais d’une amie… Elle souhaiterait se renseigner sur comment faire annuler un mariage. Quelles seraient les conditions requises ?
_ Il est très difficile voir quasiment impossible d’annuler une union au royaume de Logres… répliqua le Père Blaise en fronçant les sourcils.
_ Je m’en doute bien ! Mais quels seraient les prérequis ? Peut-être ses raisons entrent-elles dans le cadre de la juridiction !
Le prêtre, outre le fait d’être extrêmement surpris par l’éloquence de sa Reine, commença tout de même à fouiller dans son barda afin de trouver la loi demandée. Il finit par trouver un petit parchemin listant les conditions à remplir afin de rompre une union légitime.
_ Y a-t-il eu bigamie, fraude ou manque de compréhension ?
_ Pas à ma connaissance, accorda Guenièvre, feignant de réfléchir intensément.
_ Il y a aussi la non-consommation de l’union, ajouta-t-il en haussant les épaules.
_ Ce qui veut dire ?
_ Ce qui veut dire que si pour toute raison l’un des époux n’a pas été capable de consommer le mariage, cela peut donner lieu à une annulation.
Les choses de l’amour dont elle avait toujours été privée… Guenièvre ne pouvait pas mieux tomber, elle rentrait pile-poil dans cette catégorie. Néanmoins, il y avait un hic…
_ Comment est-il possible de prouver que le mariage n’a pas été consommé comme vous dites ?
Le Père Blaise fronça à nouveau les sourcils d’incompréhension. Où la reine voulait-elle en venir à la fin ?
_ Je suppose qu’un examen gynécologique effectué par un médecin assermenté, ou ce qui s’en rapproche le plus, prouvant la pureté de la femme devrait suffire.
Guenièvre hocha alors la tête comme si l’information ne lui était pas plus importante que cela…
_ Et une fois les preuves rassemblées, les époux doivent-ils signer un papier stipulant l’annulation du mariage où les preuves suffisent-elles ?
Il se pencha une nouvelle fois sur le texte de loi avant de répondre par la négative. Pas besoin de signer quoique ce soit, l’attestation et le texte de loi suffiront.
_ Je vous remercie Père Blaise de m’avoir accordé un peu de votre temps. Puis-je emprunter cette loi ? Je vous la rendrais très certainement demain après l’avoir montrée à mon amie, s’empressa-t-elle d’ajouter en voyant sa réticence.
_ Bien entendu… mais demain sans faute alors !
_ C’est promis !
La reine pris donc le parchemin, le roula délicatement avant de souhaiter une bonne journée au prêtre. Guenièvre avait bien remarqué les expressions du cureton, elle savait qu’il se doutait de quelque chose et se fit la réflexion de lire attentivement le texte de loi afin de vérifier par elle-même ses dires. Une première étape de franchie, il fallait à présent passer à la suivante… Dans ce château, il n’y avait qu’une personne qui soit familière avec les examens et autres petits bobos de l’assistance : Merlin.
Il était tôt. Le château était encore largement endormi quand Guenièvre atteignit le laboratoire du druide. Elle espérait juste qu’il serait déjà réveillé. Elle frappa donc poliment avant d’entrer doucement dans la pièce. Il n’y avait personne mais elle entendait distinctement des bruits de pas venant de l’arrière.
_ Ma Reine ? Vous êtes bien matinale aujourd’hui !
L’enchanteur remarqua alors le sourire d’agacement se peignant sur son charmant visage.
_ Je sais… J’ai besoin de vous pour une affaire assez délicate…
_ Si cela concerne la magie s’est inutile, il est nul en sortilège ! scanda Elias en débarquant dans la pièce à son tour.
_ Rassurez-vous Elias, ça n’a rien à voir ! rétorqua Guenièvre alors que Merlin ouvrait déjà la bouche afin d’enguirlander son collègue.
_ Ah ? Pourquoi donc avez-vous besoin de moi alors ?
_ Comme je vous le disais c’est assez délicat mais vous êtes la seule personne en qui je peux avoir confiance et dont la déclaration ne pourra être contestée.
Merlin et Elias se regardèrent alors à la fois surpris et curieux. Ils n’osèrent ouvrir leurs bouches, attendant que la reine se décide.
_ Je souhaiterais que vous effectuiez un examen gynécologique.
Les deux hommes ouvrirent grands les yeux.
_ Mais pourquoi donc ? et sur qui ?
_ Sur moi-même, afin de vérifier ma condition d’une part et de lever le doute sur un point en particulier.
_ Sur quel point ? demanda alors Elias, craignant ce que la Reine allait répondre…
_ Ma virginité.
_ Ma Reine… Pourquoi voudriez-vous…
_ Cela ne regarde que moi ! Mais sachez que j’aurai besoin d’une attestation signée de votre main, en fait de vos mains à tous les deux tant qu’à faire, stipulant les résultats exacts de l’examen.
_ Ma Reine… dans quel but voudriez-vous…
_ Ma question est : pouvez-vous le faire ou non ? coupa Guenièvre une seconde fois.
Pour une fois, les deux enchanteurs ne savaient vraiment pas où se mettre et restaient étonnamment silencieux.
_ Dites-le moi tout de suite si vous ne pouvez pas afin que j’aille quérir le médecin du village qui lui saura ! s’exclama-t-elle devant le mutisme des deux acolytes.
_ Très bien, ne vous énervez pas…
Sans un mot, Elias commença par dégager la table de tous les objets s’y trouvant. Ils la nettoyèrent comme ils purent avant de la recouvrir d’un drap et de demander à Guenièvre de s’y allonger.
L’examen ne dura pas si longtemps que cela : quinze à vingt minutes tout au plus, mais pour Guenièvre, qui n’avait jamais été touchée, il sembla durer une éternité. Pour la première fois, les deux enchanteurs travaillèrent de concert afin d’effectuer leur tâche du mieux possible. Elias utilisa même un ou deux sortilèges afin de confirmer leurs conclusions. Ils devaient se couvrir un maximum et être sûrs de leur résultat si jamais on venait leur demander des comptes. Ce moment gênant passé, ils se penchèrent sur une feuille de parchemin vierge et commencèrent à écrire leurs conclusions.
_ Pouvez-vous en faire trois exemplaires, je vous prie, dont un que vous garderez pour vous ?
Merlin et Elias acquiescèrent d’un commun accord et finalement tendirent à la reine ses deux parchemins attestant de son indubitable virginité.
_ Je vous remercie bien… murmura-t-elle doucement gardant encore quelques instants la tête baissée avant de la relever dignement en sortant du laboratoire.
Une fois partie, Merlin et Elias poussèrent un soupir comme si la pression s’évacuait finalement de leur corps.
_ Ça craint ça… mais là vraiment ! commenta Elias en levant les bras au ciel.
_ Je ne sais pas ce qu’il a bien pu faire cette fois… mais c’était la fois de trop visiblement… ajouta Merlin en s’appuyant sur la table.
_ J’ai toujours dit qu’elle finirait par craquer ! C’est un miracle qu’elle soit restée aussi longtemps vu comment il la traite ! poursuivit l’enchanteur vêtu de noir.
_ Je le sais bien ! Mais malgré tous mes efforts j’ai jamais pu lui faire comprendre à cette tête de mule que Guenièvre était faite pour lui !
Elias leva les yeux au ciel mais préféra ne pas répondre. Jamais au grand jamais le roi n’acceptera ce fait.
En ce milieu de matinée, le château de Kaamelott n’avait jamais paru aussi calme… C’était le calme avant la tempête.
-o-
Voilà pour ce premier chapitre ! j'espère qu'il vous plaira !
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Ok alors je viens de finir de lire Speak up, Boys ! Je l'ai bien saigné au passage, c'était tellement quali je pouvais plus m'arreter de lire 😭 Et je me rend compte que tu es FR ?!? Je sais pas qui tu es mais sache que dans mon cœur tu es à présent un trésor national 😭😭😭😭 Je kiffe ton style d'écriture, c'est tellement smooth à lire, un vrai plaisir. En plus j'ai capté après que les fanarts qui m'avait fait découvrir ta fic, bah en faite c'était pas des fanarts mais tes dessins à toi. Donc non seulement t'écris mais en PLUS tu dessine ?!? Faut laisser un peu de talent au autre hein 😭😭😭 Bref, merci du travail quali. J'ai hâte de lire la suite (mais pas de pression, surtout prend ton temps :D).
AAAAAAAH JE SAIS MEME PAS PAR OÙ COMMENCER TU ES BEAUCOUP TROP MIMS XBDNDBZKSH 😭😭🙏❤❤❤
Merci merci merciiiiiiii pour ton message 🥹🥹🥹🫶🩷
Je suis vraiment heureuse ― que dis-je, c o m b l é e ― si lire Speak Up, Boys! a pu t'apporter un peu de joie aussi!!! (*´▽`*)❀
Pourquoi s'en tenir à écrire quand on peut tenter de dessiner aussi? 👀 (après je te dis ca comme si j'avais pas 2 projets d'animatics de prévus également) Mais sinon AAAAH merci encore 🥺🥺 vraiment c'est un bonheur de pouvoir essayer d'illustrer la fic en plus de l'écrire, et c'est incroyable si c'est ce qui t'as donné envie de venir lire 😭😭🙏🙏🙏
Promis je suis en train de travailler sur la suite!! 💪 Il s'est passé 8272901 trucs depuis que j'ai posté le chapitre 10, mais j'ai enfin pu reprendre l'écriture les weekends et j'aurais bientôt finis le premier draft du chapitre 11!
Et sinon mais mdrrr c'est incroyable de trouver d'autres FR accidentellement dans un fandom 🤣🤣
EN TOUT CAS MERCI 1000 FOIS POUR TON MESSAGE C'EST QUE DU PUR BONHEUR POUR DEMARRER LA SEMAINE, ET BON COURAGE À TOI AUSSI 🫶🫶🫶🩷🩷🩷🩷
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Pendant ce temps-là, dans un univers parallèle
Bonjour chères contreparties,
ici votre REP-commandant de bord, bienvenue sur notre vol Air France de Développement à destination de la réussite du projet. Un temps d'instruction de 9 mois et 45 minutes environ, avec une altitude de croisière stratosphérique. La température se fera de plus en plus chaude à l'approche de notre CCR-point d'arrivée et le ciel sera constellé de 1000 et 1 requêtes stellaires et lumineuses.
J'ai une formation en Ingénierie civile et un master en économie du développement. J'ai la joie de vous annoncer qu'après une formation tapis roulant de 2 jours, ceci est mon vol inaugural !
Depuis quelques années, la compagnie ne dispose plus de simulateurs de vol, faute de moyens suffisants déployés sur les DTs. Mais comme nous volons sur un avion classé 2+ seulement, Air FD a jugé bon de me laisser les commandes exclusivement, sans co-pilote.
Comme vous le savez, pour proposer les meilleurs prix du marché, tout en affichant un résultat net de 450 m€ cette année, la compagnie n'a pas prévu de PNC. Par économie, je passerai donc dans les couloirs durant notre trajet, pour vérifier que les portes sont bien closes, que les toboggans sont activés, pour vous apporter boissons et collations, pour nettoyer quand les latrines débordent, pour répondre à toutes vos questions et bien sûr pour veiller à votre confort et votre sécurité.
J'oubliais, il n'y a pas de pilote automatique sur ce vol, donc attendez-vous à quelques turbulences et ralentissements quand je serai hors de la cabine de pilotage.
Et avant tout, ne vous inquiétez pas et détendez-vous. En cas de turbulences ou de difficultés, je pourrai toujours faire appel à un vrai pilote … par téléphone, s'il est disponible à ce moment-là bien sûr.
En nous souhaitant un atterrissage en douceur et un agréable vol.
Votre commandant
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Tendre l'autre joue ...voilà bien l'une des paraboles chrétiennes les plus mal comprises depuis l’origine.
Une remarquable variation du "tendre l'autre joue" se trouve dans le Fight Club de David Fincher, dans la scène d'anthologie où le héros du film s'auto-tabasse devant son patron...
Voilà le sens ultime du "tendre l'autre joue", à l’opposé d'une passivité morbide, un déficit de combativité, un aveu de faiblesse, une lâcheté ou une démission, c'est le défi suprême, aller dans le même sens que l'Autre au point de le dégonder (le faire sortir de ses gonds) et le laisser à l'inconsistance de sa position, en s'extrayant du cercle vicieux de l'échange, de l'action/réaction, du commerce, des calculs, des intérêts pathologiques, des petits arrangements et des petites perversions...
Freud avait compris que la psychanalyse se trouvait soumise à la même problématique (et la même incompréhension fondamentale) que ce qui avait forcé le Christ à proposer de "tendre l'autre joue", à savoir rompre l'échange par une attitude susceptible de changer les coordonnées mêmes de la "réalité" relationnelle, c'est ainsi qu'il donnait en 1933 ce conseil à l'une de ses patientes préférées, Hilda Doolittle: "Je vous en prie, jamais je veux dire jamais, à aucun moment, en aucune circonstance, n¹essayez jamais de me défendre si et quand vous entendez des remarques injurieuses sur moi et mon travail... Vous ne ferez pas de bien au détracteur en commettant la faute d¹entreprendre une défense logique. Vous approfondirez seulement sa haine, ou sa peur et ses préjugés."
Le psychanalyste n’a pas à convaincre, ni con, ni vaincre.
«Ce n’est pas moi qui vaincrai, mais le discours que je sers.» (Jacques Lacan). Une petite phrase dont les implications logiques sont, pour le sujet, irréfragables.
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"Il m'a apporté de la légèreté dans certaines périodes dures, il m'a aussi appris à gérer ma colère et réguler mes émotions." Un apport bien maigre par rapport à ce qu'il te fait vivre, développé ?
Passif agressif cette question. Ma foi, j'avais pris le soin de spécifier que ce n'était pas l'objet de la précédente question d'où le fait que je n'ai pas développé mais je peux le faire. En vrac et sous forme de liste voici les raisons de pk mon mec n'est pas entièrement une odieuse personne dénuée de sentiments.
La légèreté: en effet cette année a été ce que l'on pourrait qualifier de virage à 180° supplément trafic dense et verglas. J'ai eu d'importants pb de santé et des grosses décisions à prendre (Cf période des masters). Là où j'ai aimé son côté léger c'est que pendant cette période, je n'avais pas envie de parler de ça, de mes angoisses et mon malaise, je voulais qu'absolument tout le monde me foute la paix avec les questions type "tu vas faire quoi l'année pro ?", "Et ça donne quoi les masters alors ?", "Roh une licence pour rien ?", "T'en as pas marre d'être tjrs malade ?", ect. Lui n'a jamais abordé ces questions car il savait que j'avais juste pas envie d'en parler et ça m'a fait du bien de rester dans une atmosphère safe dans le sens loin de tout ça. Ya des pb dont t'as besoin de parler pour aller mieux et d'autres dont tu veux absolument éviter de ne seulement que laisser une emprunte vocale dans l'univers. Peut-être que c'est aussi qu'il en avait rien à foutre mais peu importe la raison, le fait est que j'ai apprécié ne pas avoir à me justifier.
La tolérance: c'est quelqu'un qui aime pousser les autres dans le retranchement et qui ne connaît pas même ses propres limites pour certaines choses. J'ai appris à me détendre un peu, à rester tranquille avant de le démarrer. Il m'a appris, ou plutôt, il m'a permis de mettre en pratique le fait de réagir à froid et non plus à chaud. Au lieu d'exploser de colère à son égard direct, bien que ça ait été mérité, j'ai appris à exploser de colère de mon côté, me calmer et revenir vers lui avec l'esprit clair. Le meilleur exemple reste le jour où il m'a avoué sa tromperie, avant de l'agresser verbalement et me mettre en situation de difficulté où je serai reprochable, j'ai pris la décision de me calmer et revenir lui demander tranquillement de me raconter.
La confrontation avec moi: ma rupture précédente, il y a quelques années, m'a mise à terre. J'ai réussi à en tirer des leçons et à me sentir reconnaissante même de cet évènement. En effet, sans cette rupture, je n'aurais pas eu certains déclics. La vérité c'est que jusque là, c'était des mantras, je me disais "ok dans ma prochaine relation faut que je fasse ci, que je fasse ça", mais je n'avais jamais eu l'occasion de remettre en pratique. Savoir que la communication est la clef c'est bien, réussir à ne pas se braquer, à aller vers l'autre, à discuter sans frontalement reprocher et se mettre l'autre à dos en est une autre. Je découvre une réelle congruence entre comment je veux réagir et comment je réagis vraiment, c'est signe de travail. Et je dirais que ça l'aide, je lui donne les bons gestes, les bonnes réactions selon mes critères, il en fait ce qu'il veut. Si c'est perdu, ça ne sera jamais pour moi.
La rigueur: je pourrais me comporter comme une merde, aller revoir mon ex, me venger pour la tromperie, être franchement condescendante voire méchante. Pourtant, j'ai décidé d'être carré avec lui jusqu'à la fin pour lui montrer qu'une femme peut avoir une réelle bienveillance à son égard. Que tout n'est pas une question de calcul.
Les traumas: il en a, issu d'une famille éclatée par la tromperie, enfant du milieu jamais calculé et ex particulièrement toxique, il y a des choses à panser. Je ne me mets pas en position de sauveuse, je veux seulement dire que son passé impacte son présent et du coup son futur. La seule chose que je peux faire pour lui c'est être fidèle, lui donner de l'importance et lui faire comprendre que le relationnel, les relations sentimentales ne sont pas une vaste compétition de qui brisera l'autre en premier, de qui insérera ses doigts plein de sel dans les plaies de l'autre en premier. Et je le sens plus ouvert, il fait un travail sur lui. C'est pas avec moi qui sera la meilleure version de lui même mais avec la prochaine, autant essayer de lui redonner une vision claire des choses et une balance correcte. Rien n'est binaire en ce qui concerne les émotions.
Le sexe: il m'a permis d'ouvrir mon regard sur le sexe en se montrant particulièrement safe, non jugeant, et dans le moment. Il fait très bien l'amour, ça me permet de dire qu'il n'est pas profondément teubé non plus. Il sait écouter, enregistrer et appliquer. Bizarrement, je me suis rarement autant régalée qu'avec lui car bien qu'il ait des failles à ce niveau là, il fait preuve d'une étonnante douceur et bienveillance. Je n'ai jamais reçu une remarque reevant de près ou de loin du body shame de sa part, pourtant il y aurait matière (mutilation, peau acnéique, vitiligo dans le dos, ectt). Il a tjrs été très rassurant en ce qui concerne les règles, les poils, le corps. C'est normal oui, mais les normes ont changé, c'est donc rare et donc à souligner.
Les petites attentions: bien qu'il en loupe des évidentes (Cf arriver 20 min en retard à la gare et me laisser croupir sous la flotte), il est capable de faire des petites attentions (m'apporter un redbull, me complimenter, retenir un truc qui m'a plu ect).
Naturel: Il est nature peinture et c'est appréciable, il a désacralisé -sans se rendre compte- le rôle de la meuf qui doit être parfaite, fifille, pudique, qui fait pas caca. Il me permet d'être dans une certaine mesure moi. Il n'y a qu'avec ce mec que j'ai pu aller faire des randos à 3h du mats, aller voir des couchers de soleil, instaurer une baignade par mois, ect. J'ai tjrs été une meuf qui aime bien la nature, les trucs atypiques et lui aussi, donc c'est agréable.
bonus: j'ai un toc qui consiste à m'arracher frénétiquement la peau autour de mes ongles sans même m'en rendre compte ou encore à bouger sans cesse mes jambes même quand je pionce, bah du plus loin que je me souvienne avec lui, il a tjrs pris mes doigts ou mis ses jambes sur les miennes pour que j'arrête et ça signifie bcp pour moi
Je m'arrête là, j'ai pas écrit tout ça pour le protéger, faire changer d'avis ou encore le faire mieux paraître. Juste, je liste ce qu'il fait de bien ou provoque de bien. Il faut dire quand c'est de la merde mais aussi quand c'est bien. Donc à bon entendeur, perso, je prends pas de parti, c'est quelqu'un de bien mais un peu immature
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