#jour26

[eiffel21]

Dix-sept

« Elle avait 17 ans. Elle avait tant et tant de rêves à vivre et si peu l’envie de rêver, comme ces gens âgés qui tuent le temps qu’ils n’ont plus, assis sur des bancs »

Cette chanson me revient souvent en tête quand je pense à mes années d’adolescence, en bascule vers l’âge adulte. Des prises de conscience ambivalentes que tout est possible (en théorie) et que des voies semblent déjà tracées pour nous. Le début de l’autonomie, départ de la maison familiale, d’une indépendance même relative et l’attachement, malgré tout, à ses parents, racines de tout.

La transition heureuse et douloureuse à la fois, du deuil de l’enfance, de l’insouciance… au poids de quelques responsabilités, portée par une sensation de liberté toute nouvelle, infinie.

Expériences, rencontres, permis, nuits blanches, partiels, concerts, marches de nuit, bains de minuit, ruptures, jobs d’été, ivresse, amitié pour la vie...

« Face à tant d'appétit vorace, que vouliez-vous que j'y fasse ? A tant de violente innocence, j'avais pas l'ombre d'une chance »

Je pense aussi à ma fille, 17 ans, qui prend doucettement son envol. Elle s’engage dans un métier avec tellement plus de certitude et de légèreté que je n’ai jamais eues sur le plan professionnel. C’est puissant et touchant à la fois.

« Elle voulait que ses heures dansent au rythme de ses impatiences »

La conviction ancrée que la jeunesse durera à jamais, comme l’énergie de la vie. 30 ans plus tard, retrouver la source, l'élan, la fraîcheur et plonger dans ce bain de jouvence.

[scribe-feliciter]

26. Tout au milieu des étoiles

L’herbe irrite ma peau, griffures qui remonte le long de mes jambes, sous ma nuque, multitudes de baisers brûlants du sol sous mon corps. J’observe l’immensité entre les étoiles depuis une minuscule enclave perdue dans le cosmos. Tout au milieu des étoiles – ou légèrement décalée d’un côté plutôt, sur une branche secondaire d’une galaxie parmi d’autres. Lorsque j’écarquille les yeux, j’ai l’impression de pouvoir percevoir quelques entre les étoiles, un mirage.

Je repense au fait que je suis allongée à la surface d’une boule de métal et de roches, en dérive autour au milieu d’un espace que mon esprit ne peut qu’à peine percevoir. Entre ces deux étoiles, distantes d’à peine dix centimètres dans mon horizon, traversée d’un avion solitaire, il y a plus de kilomètres que mes pieds ne peuvent me porter en une vie.

J’ai l’impression de pouvoir sentir la rotation de la Terre, son long oscillement, sous ma colonne vertébrale, de me laisser porter tout au milieu des étoiles. Un road-trip au long court. Nous sommes perdus dans l’univers, même pas au milieu. Dans un univers dont nous ne pourrons jamais observer que 10-24 de la surface. sans parler de la profondeur. Une erreur mathématique que notre présence ici, que ma présence là, dans l’herbe humide et les bruits de la nuit.

Je repense au fait que dans les trois minutes après le Big Bang, mon existence s’est mise en place. Trois minutes pour préparer la venue de l’oiseau qui fait bouger les feuilles et des étoiles qui agonisent dans le ciel, trois minutes pour préparer mes pensées et celles de mon chat. Je repense à cet enchaînement invraisemblable, inconcevable, une suite d’erreur d’une précision redoutable qui m’a permis d’être là, et que tout est en germe depuis toujours. Je pense qu’il n’y a pas de hasard, pas à grande échelle et que l’indifférence des étoiles est en réalité une accolade dans l’univers. Tout les ingrédients pour créer la vie et la conscience ont été créé des milliards d’années avant que la Terre existe. Il n’y a aucun hasard dans le fait qu’au milieu des étoiles, je sois réconfortée de leur caractère inconcevable, à mes ancêtres.  

[penseeephemere]

Ivresse

Embrasser des garçons et des filles, embrasser des fantômes. Se perdre entre deux yeux qui ne comprendront ni tes failles ni tes ardeurs, mais c’est pour croire aux amoureux en hiver, c’est pour croire aux promesses que l’on se fait tard le soir, c’est pour ne pas se noyer par accident. Tu voudrais arrêter de trébucher sur des cœurs qui te disent non, je ne veux pas de toi, arrêter d’être ivre à te jeter entre des bras qui ne te tiendront jamais ; tu es fuyante, tu n’es pas toi-même, blottie dans leurs mains froides comme un oiseau écorché. Tu déploies tes ailes mais tu perds tes plumes, seule, toujours seule dans l’appartement vide, entre tes draps bleus et des petits mots sur la table qui ne sont adressés à personne. Ivresse ou tristesse, il n’y a que cela – entre les deux, tes hésitations grandes comme la nuit, pour habiller tes attentes et les nourrir d’un espoir qui n’y croit déjà plus.

[pejiii]

#jour26 - #ego Miroir miroir… #inktober2022 #inktober2022ego https://www.instagram.com/p/CkMbtGWIWcv/?igshid=NGJjMDIxMWI=

[mauxpourdesmots]

si tu savais

si tu savais comment ça me ronge se savoir qu'on ne se verra plus tous les jours, que quand ça ne va pas, je ne vais pouvoir me reposer sur toi pour le quotidien que quand ça va, je ne vais plus te partager mon bonheur

si tu savais à quel point tu me manques, dans ma vie, dans mes bonheurs et mes malheurs si tu savais

[yann-riche]

#confinement #saison2 #jour26 intervention du Président... #Trust in me - Faites moi #confiance Merci @emmanuelmacron d'égayer nos soirées confinées en parlant Merci @agartaagency_ pour ce #masque une belle réussite Merci @gemo_officiel pour le #bonnet, il fonctionne parfaitement Merci @generaleoptique pour la 2ème paire Merci @nikcollection_official de faciliter mon traitement d'image Je retourne travailler j'ai pas loin à faire 😘 #photoduconfinement2 #photodujour #picoftheday #lelivredelajungle #selfie #hypnotisme #reflets (à Mons (Gard)) https://www.instagram.com/p/CH-uLtenyMJ/?igshid=5040pg3dyyax

[enseignerlamusique]

JOUR 26 du DÉFI 30 JOURS. Dans quelques-uns de mes vidéos précédentes, je vous parlais de comment gagner en vitesse dans votre instrument, que ce soit au piano ou à la guitare. Eh bien, ce dont je vous parle aujourd'hui, c'est une technique purement « guitaristique » qui va vraiment vous permettre de gagner en vitesse dans votre jeu. Peut-être d'ailleurs avez-vous déjà joué au jeu Guitar Hero ? Dans ce jeu où l'on doit gratter les différentes notes qui tombent au bon moment, on peut remarquer plusieurs types de notes. Et parmi tous ces types, on peut en remarquer 2 : les notes « normales » qui sont jouées la plupart du temps, et les notes éclairées sur leur sommet. Et ces notes-là, bien que faisant partie du jeu, sont belles et bien réelles dans la pratique de la guitare. Et on les appelle des Hammer-On et des Pull-Off. Alors, c'est quoi ce nom barbare ? Eh bien, je vous explique tout en détail dans cette vidéo : comment fonctionnent le Hammer-On et le Pull-Off, et quel morceau travailler si vous êtes débutant/débutant avancé pour vous y former dans la pratique concrète ? Alors regardez bien cette vidéo jusqu'au bout, je vous livre tout. 😉 https://www.youtube.com/watch?v=epwXJIs1ceY #enseignerlamusique #musique #jour26 #day26 #30daychallenge #défi30jours #hammer-on #pull-off #technique #guitare #lynyrdskynyrd #sweethomealabama https://www.instagram.com/p/CAxCBvkHg8c/?igshid=1v0aplk1v9092

[alehamora]

samedi, 11 avril | jour 26 | maison richmond

[jay-stoner-baner]

#relire #desclassiques #bd #mabibliothequeestriche #confinement #jour26 #sirarthurbenton #tarek #perger #epeditions https://www.instagram.com/p/B-_gjyGhFM3/?igshid=16q6k9rn8bvke

[humeurdegraphiste]

[stephanedugast]

📌 [J26] journal confinement. Épisode 26, À TOUT PRIX | Le Prix littéraire « Paul-Émile Victor de l'Aventure du Cœur et d'Ailleurs » est né.  Il a d’ores et déjà 5 lauréats - dont 3 "polaires" - et un président de jury PPDA, alias Patrick Poivre d'Arvor. Plus d’infos sur https://cutt.ly/7tcTzNl

[scribe-feliciter]

26. Mémoire

Je pense toujours à lui, vous savez. Parfois, j’ai une tendresse au coin des lèvres, lorsque je vois son nom qui surgit au revers des pages, à tout bout de champ et sans crier gare. Bède le Vénérable. Je ne vois pas le vieil homme aux doigts tâchées d’encre. Pour moi, il sera toujours ce garçon de sept sur qui se referme le monde, celui qui ne doit pas se retourner pour voir les portes se refermer sur ses parents. Celui qui traverse l’église jonchée de corps (dans mon imagination), avec dans ces petites mains les hosties consacrées, et les yeux gros de larmes jusqu’à l’autel. On doit finir par voir des fantômes et des miracles, après avoir mis en terre de ses petites mains toute la communauté qui devait vous voir grandir et vieillir ? Et murmurer inlassablement leurs noms, litanie de la mémoire.

Moi, je ne me souviens jamais de mes rêves – sinon à force de défiler ton latin en tableau excel, j’aurais fini par te voir je me doute bien. Avec ton nimbe, tu aurais pu me servir de veilleuse.

J’ai sur le métier un ouvrage inachevé.

« - Oublié les raisonnements faux, les hésitations, les coups d’épée dans l’eau, les fausses joies, les accès de rage contre les autres » d’une période de jubilation et d’euphorie, dont le souvenir s’efface. Je me souviens des milliers de pages froissées, raturées, retournées, renversées. Je me souviens des heures qui passaient, des pages écrites comme un automate ;

J’aime avoir ma place, et le brouahaha doux comme un scriptorium. J’aime être entourée de livres et de n’avoir rien d’autre à faire que de les lire et réfléchir dessus. J’aime en perdre mon latin. J’aime être sur une piste. J’aime chercher et ne rien trouver que des fulgurances, synapses d’entre les âges.

J’ai écrit un mémoire.

Il me manque.

[penseeephemere]

Mémoire

Je me souviens : de tes pas de tes mots de tes airs à-demi fâché. Je me souviens de tout ce qui n’a pas existé. On dit que je n’ai pas de mémoire, parce que je ne me rappelle jamais de ce qui est important. Les dates d’anniversaire, les commémorations, les emplois du temps, les horaires du bus ; je les oublie. Ce qu’il me reste c’est ce qui est en creux. C’est la pluie sur la fenêtre de ton appartement, c’est tes lèvres dans ton café, c’est des fleurs dans un parc, c’est les traces du chat dans la neige. C’est tes deux coudes sur la table et ta barbe de trois jours. Je ne vois que ce qui n’existe presque pas. Ce que les autres oublient, je le garde. J’ai la mémoire de la transparence et des refus. Les silences restent imprimés sous ma peau. Comme les béances, comme les tremblements : c’est du vent, ce n’est presque rien. C’est la marche invisible du monde hors de moi. Je me souviens de tout ce qui n’est pas moi : de ton absence, et du reste.

[annaoetc]

« #vivre c’est pas Pratique » by #anneOliviaBelzidsky . . . . . . . . . #Belzidsky #AnnaO #confinement #jourdeconfinement #journaldeconfinement #day26 #jour26 #contemporyart #dessin #peinture #techniquemixte #princess #color #or #forever #drawing #painting #papier #paper #pastelalhuile #bic #dictature #effet #miniature #miniaturepainting https://www.instagram.com/p/B-1Vh5lgkb6/?igshid=32j2sglpm01b

[mauxpourdesmots]

Demain comme hier

Je t’attendrai aussi longtemps qu’il le faudra. Jour et nuit, hiver comme été, Au moment des bourgeons et des citrouilles. Je serai là, à t’attendre. Mais ça sera merveilleux que tu sois enfin là, Que nous soyons de nouveau, Que nous existions encore, Que nous imaginions un futur, Ensemble

[pbonnard]

« Auprès de mon arbre, je vivais heureux... » Georges #Brassens #instanature #confinement #stayathome #aupresdemonarbre #instaseason #springtime #confinementjour5 #confinementjour9 #confinementjour18 #confinementjour23 #confinementjour26 #jour5 #jour9 #jour18 #jour23 #jour26 (à Saint-Priest, Rhône) https://www.instagram.com/p/B-1OR5XnDtu/?igshid=zwqssgkf2gun