Petites phrases en l'air... Pour le reste : lesmursmurent
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Et c'est reparti pour une collection de nouvelles jeunes abonnées en tenue légère 🙄
Hello le monde!
Non je ne reviens pas avec un petit texte mais avec une interrogation à toutes et tous. Est ce que vous aussi vous avez des nouveaux abonnés à la pelle, plutôt jeunes et dénudées ? Moi c'est 3 par jour et ça commence à me péter les couettes 😤
Merci de vos retours ! 😘
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Écrire / Au revoir
Allons enfants de ce défi
Le dernier jour est arrivé
Vous avez créé, j’ai applaudi
Devant la belle créativité
Oui, magnifique créativité
Le flot de textes, de proses, de rimes
M’a séduite et m’a enchanté
Aux personnages forts et libres
J’ai eu vite fait de m'attacher
Dans l’arbre et au jardin
Cessons pas d’rédiger
Notons, posons, sur le papier
Nos mille et une idées !
#30jourspourécrire#eiffel21#jour30#jecroisquej'aifumémonstylo#lol#2023trèsbelleédition#merciàtoustes#sous-le-saule#tournevole#alexar60#des-paroles#luma-az#shizuu-san#les-cris-des-fendues#etceuxcellesquej'oubliedésolée
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Dernières fois
Les dernières fois, moins mémorables que les premières, passent souvent inaperçues. Celles où tu as fait du vélo avec les petites roues, passé la grille du lycée après l’ultime examen, dormi dans le lit de ton ex… Le rideau à peine tiré, tu es happé par le futur, empressé de vivre la suite.
Les dernières fois sont empreintes de nostalgie, quand on y repense. L’inconscience du moment est si touchant !
Le dernier au-revoir de ta chère grand-mère
Le dernier retour de l’école, cartable léger, sur le chemin bordé d’immenses sapins, sous la chaleur de juin
La caresse au vieux chien avant une énième visite au vétérinaire
La maison de famille, peuplée de souvenirs, avant la signature finale
Les amis perdus de vue
Point final au texte maintes fois corrigé
Y aurais-tu prêté plus attention, si tu avais su ?
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Il reste des batailles à mener
« Il reste tant de batailles à mener ! »
Et l’audience de se lever comme un seul homme
De scander le nom de l’orateur né
Enchanteur et visionnaire, qui slalome
Déjà parmi la foule, adulé.
Serrant des mains des supporters
Sourire au lèvre et si sûr de son succès
En un clin d’œil, il ne touche plus terre
Les voix et les urnes le mènent au palais.
Tout commandement en ses deux mains remis
Par le peuple crédule et souverain
Deviendra vite un bel et puissant outil
Pour écraser la population demain.
Des batailles à mener, que reste t-il ?
Les voit-il seulement, de sa tour d’ivoire ?
Des sujets oubliés, bien futiles
Pour qui est aveuglé par le pouvoir.
Alors braves gens, gentils électeurs
Campagnes et discours sont toujours bien faits
Il arrive à nos oreilles bien trop de leurres
Sachons séparer le bon grain de l’ivraie
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Soleil
Très loin de toi
Sous des couvertures de nuages, je me dissimule parfois
Pourtant je suis là tous les jours, la moitié de ta vie
Profondément éblouissant, tu n’oses me regarder
Je suis là aussi pour te réchauffer
Et faire pousser flore, végétation
Qui t’apportent respirations
Ces derniers temps, vous m’avez dit plus présent
Toute cette chaleur, que se passe t-il donc ?
Vous pouvez y voir une somation
Je n’y suis pour pas grand-chose
Juste mes rayons que j’expose
Dans l’univers, sur la Terre, à ton inconscience d’humain
Qui lentement met à mal climat et vies, demain
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Dix-sept
« Elle avait 17 ans. Elle avait tant et tant de rêves à vivre et si peu l’envie de rêver, comme ces gens âgés qui tuent le temps qu’ils n’ont plus, assis sur des bancs »
Cette chanson me revient souvent en tête quand je pense à mes années d’adolescence, en bascule vers l’âge adulte. Des prises de conscience ambivalentes que tout est possible (en théorie) et que des voies semblent déjà tracées pour nous. Le début de l’autonomie, départ de la maison familiale, d’une indépendance même relative et l’attachement, malgré tout, à ses parents, racines de tout.
La transition heureuse et douloureuse à la fois, du deuil de l’enfance, de l’insouciance… au poids de quelques responsabilités, portée par une sensation de liberté toute nouvelle, infinie.
Expériences, rencontres, permis, nuits blanches, partiels, concerts, marches de nuit, bains de minuit, ruptures, jobs d’été, ivresse, amitié pour la vie...
« Face à tant d'appétit vorace, que vouliez-vous que j'y fasse ? A tant de violente innocence, j'avais pas l'ombre d'une chance »
Je pense aussi à ma fille, 17 ans, qui prend doucettement son envol. Elle s’engage dans un métier avec tellement plus de certitude et de légèreté que je n’ai jamais eues sur le plan professionnel. C’est puissant et touchant à la fois.
« Elle voulait que ses heures dansent au rythme de ses impatiences »
La conviction ancrée que la jeunesse durera à jamais, comme l’énergie de la vie. 30 ans plus tard, retrouver la source, l'élan, la fraîcheur et plonger dans ce bain de jouvence.
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Au fond de chaque mot, j’assiste à une naissance (A. Bosquet)
Au fond de chaque mot, il y a une couleur, une chaleur unique et singulière
Une odeur, une image forte ou subtile, un souffle, une caresse
Source de basculement, bousculement, chavirement
Qui éveille (l’âme), qui transporte (la vague)
Qui laisse indifférent (un tabouret), qui ennuie (la loi)
Laissons rouler les mots, courir l’encre sur le papier, crier notre indignation
Au fond de chaque mot, j’assiste à une naissance : celle d’une
E MOT ION
« Les mots sont des fenêtres, ou bien ce sont des murs »
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Anamorphose
L’œil rivé au judas, elle scrute le perron et son visiteur inattendu. Elle a horreur de cette vision déformée de la personne, une grosse tête qui prend la majeure partie du champ de vision et un petit corps en dessous, dans ce qui reste d’espace. Et pour peu que le visiteur s’approche trop près de la porte, vision cauchemardesque d’un œil, d’un nez ou d’une oreille en gros plan. Cette proximité physique entre les corps, bien que séparés par une porte, la rebute carrément.
Lui vient en tête que peut-être certaines personnes à sa place se délectent du spectacle un peu voyeuriste, de qui regarde sans être vu, matant les voisins, les voisines ou leurs invités. Elle se demande s’il existe un mot pour ce genre de penchant bizarre, note dans sa to-do liste mentale de chercher. Elle a le temps de toutes façons et on trouve tout sur Internet maintenant. Elle se dit alors que les Japonais ont forcément inventé un terme pour ça. Et peut-être même un mot pour ceux qui ont une aversion pour les anamorphoses, comme elle.
Sa divagation s’arrête net quand un second coup de sonnette retentit, la faisait sursauter. Merde. C’est qui, ce mec ? Elle a dû zapper un rendez vous, pour la chaudière ou la fibre. En même temps, il a l’air trop bien sapé pour un technicien. Un témoin de Jéhovah motivé peut-être. Elle a le temps, mais aucune envie de l’écouter déblatérer ses conneries, et l’envoyer bouler semble au dessus de ses forces. Un livreur ? Elle n'attend rien, rien ni personne d'ailleurs, dans sa petite vie lisse et terne.
Juste ne pas ouvrir, ne pas répondre et il finira bien par renoncer et partir.
Nouveau coup d’œil au judas. Le mec est toujours là. Malgré sa réticence, elle prend sur elle et l’observe un peu. Plutôt grand, la trentaine, le front dégarni, et quelque chose d’un peu taquin dans le demi sourire qu’elle distingue. Son visage lui rappelle de vagues souvenirs…
« Hey, Virginie, t’es là ? »
Mais putain, c’est lui ! Jérôme, son amour de jeunesse.
#30jourspourécrire#eiffel21#jour23#oulajevoyaispasdutoutoùj'allais#j'adorequandlespersonnagess'invententtoutseul#ilssontpaschoux
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Whisky
Un p'tit dernier, pour la route, qu'il m'avait dit
Il avait pas l'air si amoché que ça, alors je lui ai servi
Il l'a bu d'un trait, c'était pour fêter "quelque chose de spécial" qu'il m'avait dit
Même s'il avait pas l'air très gai
Sur le coup j'ai pas compris
Qu'il buvait pour (les) oublier, sa femme, ses mômes partis
A jamais
Sûrement le dernier whisky de sa vie
Ticket pour les rejoindre au paradis
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Quand le chat n'est pas là
Le chat sorti, pour une grande tournée d’exploration, à des kilomètres parfois dit-on,
Le chat sorti traîner la gueuse, qui reviendra affamé dans quelques jours ou quelques mois,
Le chat sorti chasser la mésange ou le mulot, qu’il me ramènera en cadeau
Le chat sorti, parti retrouver sa précédente maison, son ancien maître,
Le chat sorti par la chatière, la fenêtre, la porte de derrière
Le chat sorti, dans le champ, le jardin, perché dans l’arbre ou sur le toit, roulé en boule sous le sapin, nourri par les voisins
Quand le chat n’est pas là, je peux vous le confier, l’âme de la maison s’est envolée
A ses moustaches, accrochée
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L'alignement
Les crayons rangés parallèlement
Les zébras franchis sur le blanc
Les couloirs de piscine enfermants
Ne pas se toucher ni se croiser
La psycho-rigidité incarnée
Jusqu’aux pneus à équilibrer
Dans une justesse méticuleuse
Scoubidous enroulés dans la trousse
Lacets à moto qui donnent la frousse
Sauts dans le bassin de balles en mousse
Ne pas s’éviter, se rencontrer
Sans arrêt des pas de côté
Et l’alignement de mes pieds
Vers une vie heureuse
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Mot valise
Petite, j’ai souvent écouté Dorothée me seriner ce qu’elle avait mis dans sa valise : sa belle jupe grise, quelques chemises, et les fameuses chaussettes rouges et jaunes à petits pois... ad nauseam. La valise de Dorothée ne m’a jamais inspirée. Une accumulation d’objets dont elle n’aurait finalement que peu l’utilité en vacances… Qui emmène une perruque qui frise, un kilo de poires pour la soif, sérieusement ?
Personnellement, j’aurais bien vu dans la valise quelques haïkus, une pivoine pourpre, la douceur du museau d’un cheval, une photo de mes parents jeunes, la tirade de Cyrano, le chant du merle, un disque de Nina Simone, un dessin d’enfant, l’Elsa d’Aragon, le vent chaud dans les pins, une plume bleue et de l’encre rouge, un carnet fleuri et surtout... des mots pour le remplir !
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Sieste
Tom s’endormit rapidement après le repas. Ce n’était pas son habitude, mais il avait senti une grosse fatigue le terrasser et s’était allongé pour une petite sieste. A peine les yeux clos, les questions à propos de Joe lui revinrent en tête, tournant en boucle : comment le crocodile pouvait-il savoir, sentir à qui il avait affaire ? Comment avait-il échappé à toutes les traques ? Vivait-il seul ou avec d’autres ? Il le voyait glisser silencieusement dans l’eau ou la végétation, apparaissant et disparaissant comme par magie. Il sentait le souffle de son grognement puissant, à en faire trembler l’eau du marécage… Un long silence, puis une voix un peu rauque se fit entendre :
« Tom, tu es un jeune homme bien intelligent... »
L’esprit embrumé, il se retourna dans son lit. Avait-il bien entendu ? Joe lui parlait-il vraiment ?
« Ca fait longtemps que j’attends quelqu’un comme toi… quelqu’un qui puisse entendre mon histoire, avant que je ne parte pour de bon… »
Tom n’en croyait pas ses oreilles : Joe l’avait choisi, lui, pour raconter son histoire ! Il se retourna sur son lit et resta concentré, les yeux fermés. Il ne voulait en aucun cas que la voix se taise.
« Je suis né il y a fort longtemps dans une ferme, bien loin d’ici… Moi et les miens y étions parqués, séparés les uns des autres, bien mal traités. L’une des tiens est venue un jour et m’a montré du doigt. Son regard était différent, ses gestes moins durs que ce que je connaissais. Ensuite, je me suis retrouvé dans le noir, secoué pendant un bon moment, sauf quand celle qui est des tiens me donnait de la viande et de l’eau. Finalement, le sol a eu fini de trembler et je suis sorti dans la lumière. Tout ce temps dans le noir avait transformé mes petites écailles brunes en belles écailles brillantes. Et j’étais ici, dans ces marécages, libre. Celle qui est des tiens m’a laissé m’éloigner en paix. »
Tom n’en revenait pas. Joe, un crocodile d’élevage ! Il connaissait les hommes et leurs comportements, il avait eu le temps de les observer. Il avait aussi repéré ceux qui le maltraitaient et les autres… Tout cela était resté gravé dans sa mémoire. Voilà qui expliquait beaucoup de choses…
Joe poursuivit.
« Aujourd’hui, je suis fatigué. Ceux qui sont des tiens viennent souvent ici. Ils cherchent les miens, me cherchent… ils ne sont pas bons pour nous, ils tuent la nature et nous, peu à peu. Et je suis épuisé. »
La voix faiblit avant de reprendre.
« Demain matin, je m’endormirai pour de bon. Tu me trouveras près du long marécage, là où les grues font leur nid au printemps. Viens me retrouver. »
Tom s’éveilla en sursaut, le front trempé de sueur. Il ne pouvait pas croire qu’il s’agissait d’un rêve, tout avait l’air si réel. La voix rauque de Joe résonnait encore dans son esprit. Dehors il faisait nuit noire, sa sieste avait duré des heures. Il lui restait un peu de temps avant le lever du jour.
Il saisit son portable et lança une recherche, bien décidé à vérifier les informations que Joe lui avait données. Il trouva rapidement trace d’une ferme à crocodiles sur la côte ouest du pays, où les plus grands maroquiniers venaient choisir les peaux qu’ils pourraient transformer. 18 heures de route. Cela semblait coller. Les journaux locaux faisaient état, cinquante ans plus tôt, d’une visite dans la dite ferme d’une starlette américaine, venue pour choisir le cuir de son futur sac à main. Elle avait finalement acheté un crocodile et était partie avec. Tous deux étaient ensuite tombés dans l’oubli.
Le petit matin était enfin venu. Tom enfila des bottes et partit pour le marécage. Comme guidé par son instinct, il retrouva le lieu mentionné dans son rêve par le vieux crocodile. En s’approchant, il entendit un souffle rauque, à peine audible. C’était lui, aucun doute n’était possible. Le soleil levant reflétait sa lumière sur les écailles du reptile, qui referma ses yeux jaunes pour la dernière fois. Tom était touché par la grandeur et la beauté de l’animal. Il essuya ses larmes avant de faire rouler, avec beaucoup de respect, le corps de Joe au fond de l’eau, son ultime demeure.
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Marécages
La région des marécages était réputée pour être la plus dangereuse de la province. Sa traversée était périlleuse. Les sables mouvants et les crocodiles avaient tôt faits de vous engloutir.
Parmi les braconniers qui s’y étaient aventuré pour chasser, peu en revenaient. Ceux qui pouvaient encore témoigner parlaient de Joe, un crocodile de plus de quatre mètres, doyen des reptiles du marécage. Malgré son âge, celui-ci était rusé et rapide. Ceux qui l’avaient vu et pouvaient encore témoigner, parlaient de ses yeux jaunes vifs et de son terrible grognement. Un cri typique, qui résonnait dans le marécage et vous glaçait le sang. Malgré ça, ce qui attirait les chasseurs étaient ses larges écailles aux reflets dorés extraordinaires. En plus de nourrir leur réputation de braconnier, c’était la promesse d’une belle somme à soutirer au tanneur en échange de la peau de Joe.
Tom avait grandi dans un village proche. Il avait été bercé par les récits des « rescapés des marécages », de tous ceux qui en étaient miraculeusement revenus, plus ou moins entiers. Ce qui le captivait, c’était le comportement de Joe. Tom avait remarqué qu’il semblait agir différemment en fonction des hommes qu’il rencontrait. Joe n’épargnait pas ou peu les forts en gueule, les vantards, les cupides. Il attaquait sans hésitation. Les plus prudents parlaient du grognement de Joe comme d’une sommation, qui leur avait permis de prendre la poudre d’escampette et de sauver leur peau. Etait-ce le hasard ou Joe choisissait-il ses victimes ? Ces questions le hantaient. Il fallait qu’il sache...
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Je suis en vie
Je suis en vie
J’arpente le monde
Vers ce qui me ravit et me comble
Quand l’envie m’attrape par la main
M’entraîne au large ou par les chemins
Aveuglément je la suis
Je suis en vie
Dans un vertige délirant
De couleurs, de symphonies
Je plonge, me délectant
Je suis en vie
Dans l’univers où je suis
Des limbes jusqu’aux nues
Un joyeux accueil absolu
De ma peau, de mon esprit
Je suis en vie
La poitrine résonnante tambour
Métronome ou explosion
Dans un son clair ou sourd
Le temps du souffle, comme diapason
JE SUIS EN VIE !
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Le corps
Le corps parle, il a toujours parlé. Dans un bruissement, un murmure, d'une petite voix qui a enflé. La tête l'a ignoré. Avec le temps, la voix est devenue de plus en plus forte. Elle s'est transformée en hurlement, silencieux pour les autres, inévitable pour soi.
Le corps a crié sa douleur, comme un enfant inconsolable. Des maux pour absence de mots.
Alors la bouche s'est ouverte et des flots ininterrompus de paroles se sont déversés. Il n'y avait plus d'énergie ni de digue suffisamment solide pour les retenir. Le menton a tremblé, des milliers de larmes ont roulé.
La douleur, la souffrance, les non-dits se sont exprimés. Ils ont été vus, entendus, accueillis avec une infinie délicatesse. Et le corps s'est tu, enfin apaisé.
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Tourbillons
« T’es toujours dans les nuages, Alice ! Redescends un peu ». Charlotte avait entendu cette phrase des milliers de fois. Non à propos d’elle, mais de sa jeune sœur qui, d’après les adultes qui les entouraient, avait la fâcheuse tendance à planer, à être dans la lune ou dans les nuages. Bref, quelque part dans le ciel où elle ne fallait pas qu’elle soit.
Comment faisait-elle ? Qu’est-ce qu’elle y voyait et à quoi pensait-elle ? Elle avait beau l’observer attentivement, guetter ses attitudes, elle ne voyait jamais le moindre signe de décollage. Elle était là, bien là, rien d’anormal…, puis plus là, plus là du tout en une fraction de seconde. C’était de la magie !
Mais voilà un jour qu’une tempête est annoncée dans la région. Depuis sa chambre, Charlotte entend ses parents qui en parlent «��� ils ont dit historique à la radio… décorner les bœufs. J’espère que le toit va tenir le coup… et les petites, l’école ? Non… barricadé... tout fermé ». Le ton sérieux n’est pas habituel, assez pour inquiéter Charlotte. Comment le vent, même très fort, pourrait-il emporter le toit ? Et les cornes des vaches ? Et surtout pour les emmener où ?
En prévision de la tempête, elle attrape son carnet et dresse alors la liste des choses à faire :
« Enca de grand tourbillons :
attaché les lassey
ne pas metre la robe avec le chat bleu qui va se salire
aller tou les 4 dans le grenié pour tenire le toi
prendre a mangé si la tampette emporte oci le frigo
se mètre sou le grant li pour atendre, avec livre : le magissien d’Oz
prendre des cordes (ou des fiselle) pour attacher : le chat Gribouille, le balon dans la cour, Alice si elle es dans les nuages »
Elle se sent prête, la tempête peut arriver.
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