#le retour des vagues
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moxieestar · 2 years ago
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Recently I've been spending a lot of my free time watching the short films produced by Gobelins, and I wanted to make a post compiling some of my favorites. Content warnings listed beside the links. Pt. 1
4. SUNDOWN (2020) is about a troupe of dancers who panic as one one of their performers disappears on opening night.
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5. LE RETOUR DES VAGUES (2020) is the story of a young photographer, returning to his hometown and reliving his childhood memories.
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6. THE LITTLE POET (2023) isn't a film by Gobelins (the artist is a student at CalArts), but I had to include it anyway. The narrator is a young poet who falls in love with a girl he sees in painting at a museum.
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I hope you enjoy watching these! <3
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leehallfae · 2 years ago
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le retour des vagues (2020) from gobelins school of animation (watch here)
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camisoledadparis · 21 days ago
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saga: Soumission & Domination 385
La France
Le retour en France me replonge dans ma réalité.
En vrac :
les annexes sont terminées et les habitants installés dedans. Jona et François sont trop contents de leur appart dans l'annexe 1. Jalil passe la plupart de ses nuit dans leur seconde chambre mais aussi au Blockhaus dès que la triplette y est.
Jona mène d'une main de directeur compétant ma société, organisation du personnel, prises de rendez-vous, recrutements et gestion des physiques. Le fait de loger sur place lui gagne du temps et lui permet d'être dispo à toute heure pour mes escorts.
Mes amours qui m'ont finalement plus manqués que je ne l'avais pensé au départ. La nuit de mon retour c'est à peine si nous avons dormis une heure. Il y en avait toujours un qui bandait et que les autres devaient purger !
Mes petits, Enguerrand, Max et Nathan toujours aussi jeunes dans leur enthousiasme, sont maintenant collés de Jalil.
Jalil que j'ai du mal à reconnaitre, changé par mes insupportables gamins, coiffure mode, vêtements idem, un vrai petit européen ! Il s'est vite étoffé à suivre le régime culinaire et sportif du Blockhaus. Du coté de ses études par correspondance, PH a finalement décidé avec le suivit du CNED d'aller jusqu'au BAC en Auditeur libre et de le lui faire passer en 2 ans (au lieu des 3 années du dernier cycle, seconde, première et terminale). Les cours dispensés par les uns et les autres portent leurs fruits et les devoirs reviennent de correction avec des résultats très satisfaisants. Les " médecins " qui suivent la partie scientifique (math, physique, SVT) sont contents de leur élève même si ce dernier est plutôt littéraire. Ça, m'est confirmé par Sosthène.
Pour le sexe, d'après ce que je comprends il se limite à mes trois petits frères et ce n'est pas faute d'en faire bander plus d'uns lors des séances sport. Les 4 mois d'entrainement aux différents sports de combat dispensés par Jona, PH et João l'ont changé aussi. Son naturel effacé et timoré a laissé place à un abord franc et ouvert. Là, ma " thérapie " maison a fait son office.
Avec son père les relations se sont renouées d'autant plus facilement qu'avec  la distance, il n'y a plus la barrière de son " état ".
Enguerrand me confie que de temps en temps il s'isole avec lui pour parler de ses 3 années au service sexuel des intégristes. C'est par vague que cela lui revient et, à ces moment-là, il lui en parle et uniquement à lui qui a connu aussi ce genre de contrainte.
Je comprends, c'est ce qui lui était arrivé et c'est sur mon épaule qu'Enguerrand venait alors poser sa tête et pleurer un coup. Je le serre fort dans mes bras pour le remercier de ce qu'il fait pour Jalil. J'ai droit à un " déconne, je peux pas faire moins, on l'aime tous trop ". Ça me va bien ces réactions et pas seulement parce que ça en fait un petit groupe de baiseurs. Ça remet Jalil dans un cursus de développement normal.
Marc que je n'ai pas assez vu pendant ces 6 derniers mois a droit à une vraie salope dans son lit quand il revient d'Asie. Il me finit dans le donjon réaffirmant sa domination sur moi. Ça m'avait manqué ça aussi. J'aime les rapports de force avec lui comme maître. Il se rattrape de ces derniers mois où nous ne nous étions vus qu'un WE. mais c'est évident que je ne suis plus le gamin de 18ans qu'il a dépucelé dans sa douche à moitié terminée et qu'il dominait totalement. Physiquement je dois être au moins une fois et demie plus large et plus musclé, psychologiquement j'assure même si je ne me suis jamais caché que j'aimai me faire enculer grave dès qu'il m'a fait subir ma première sodomie. Mais l'évolution que j'ai suivie m'a fortement muri, surtout les responsabilités envers les jeunes de ma société. Mais je crois que c'est à la triplette élargie, dont je considère les membres comme les petits frères que je n'ai pas eu la chance d'avoir, que je dois ma plus grande transformation psychologique. 
Emma pareil, nos retrouvailles se font en simple duo avec une tendresse que je ne me connaissais pas. Sans me rappeler les premiers pas de notre relation (tarifée à l'époque), le fait d'être en tête à tête tranche avec ces dernières années où nous avons surenchéris dans la stimulation sexuelle. Le summum ayant été réalisé quand nous avons été 4 à la pénétrer en même temps (chose possible que grâce aux 24cm d'Ernesto). On en rit alors que, couchés côte à côte après l'amour, nos regards perdus dans notre reflet, (le plafond est recouvert de glace), Emma résume l'évolution que je lui ai apportée. Quand je lui demande si elle regrette, elle roule sur moi et me dit que jamais de sa vie elle n'avait vécu aussi intensément que depuis que je suis entré dans sa vie. Ça lui vaut un câlin qui termine avec pénétration c'est évident ! Là, je lui prends le cul et lentement l'amène à une troisième jouissance qui la laisse pantelante.
Pablo nous fait un repas de fête avant que j'aille lui faire ma propre fête avant de quitter cette maison. Ses 24cm me font patienter la prochaine remontée de son petit frère Ernesto mon 4ème amour et ses 24cm à lui. La tête sur son oreiller, je vois à l'envers les trois toiles que nous lui avions offertes lors de son installation, je lui demande s'il est heureux. C'est lui qui me prend dans ses bras, m'écrase gentiment les côtes et m'assure que c'est le cas. Je lui demande s'il ne regrette pas de ne pas avoir son propre restaurant. Il me répond qu'il a tous les avantages sans les inconvénients. Il peut créer ce qui lui passe par la tête, avec les diner d'Emma, il a le plaisir de voir que ses créations plaisent et ça sans les lourdes responsabilités d'un établissement à faire tourner. Il a négocié avec Julien pour mettre ses meilleures recettes dans sa boutique de traiteur. Ça + ses prestations extérieures suffisent à le distraire et il a la possibilité de prendre du plaisir avec des mecs sans que cela porte à conséquence pour son taf. Il redescend sur Barcelone quasiment quand il veut et son petit frère devient un vrai homme et ça lui plait aussi.
Je fais la connaissance de la recrue de Côme, Grégoire. Débarrassés de ses poils en trop, il ne fait pas honte à mon écurie. Pas farouche, alors que je l'ai convoqué pour un entretien avec son Boss, c'est tout juste si ce n'est pas lui qui me viole (en passif bien sûr). Quand je lui demande son parcours, il me décrit aussitôt son dépucelage par un élève ingénieur agricole en stage dans l'exploitation de son père. Comment ce dernier, en 6 mois, lui avait fait aimer le sexe et particulièrement en position passive. Il me sous-entend que ce n'était pas le seul sexe mâle de la ferme à avoir défoncé sa jeune rondelle. Et donc mes clients, malgré leurs dimensions hors normes ne lui avaient pas posé plus de problème que ça. Il me dit qu'il appréciait aussi l'ambiance que j'avais su créer avec tous les escorts et qu'il aimait aussi beaucoup se les prendre par deux pour entretenir sa souplesse anale.
Comme je m'inquiète qu'il ne soit trop " détendu ", il me prouve le contraire aussitôt. Venu s'assoir sur mes cuisses, il a eu vite fait de faire glisser ma bite raide sur le coté de mon shorty et de la kpoter d'une main experte avant de s'assoir dessus. Ok, sa rondelle est restée ferme et résistante. Je m'enfonce dans son intimité mais tout en sentant une bonne compression. Tout en me chevauchant, il m'explique que son " initiateur " lui faisait contracter son anus sur son petit doigt après chaque défonce. Et le temps d'exercice était proportionnel au diamètre de la bite qu'il venait de recevoir. Je le fais taire en prenant sa bouche et en lui enfonçant ma langue dedans. Il attend de m'avoir fait juter dans ma kpote pour laisser sortir son sperme sur mes abdos. Là il décule rapidement et vient lécher sa production. Naturellement ma main est venue caresser ses cheveux. Il ne s'offusque pas de cette marque de domination. Je vois même qu'il continu à me lécher alors qu'il n'y a plus rien à ramasser.
Quand je lui dis qu'avec lui j'ai une bonne recrue, il m'assure qu'il peut faire pour moi et mes clients des plans Zarbi si besoin. Il était sûr que certains seraient plus qu'intéressés par ses capacités spéciales. Je creuserai plus tard.
En attendant il me remercie d'avoir accepté qu'il rejoigne mon écurie et m'assure qu'il va se donner à fond pour moi. Je tempère son enthousiasme en lui rappelant qu'il n'était pas question que ses études en pâtissent.
Jalil me demande un rendez-vous. Je ris un peu de le voir aussi protocolaire. Nous nous isolons et là, il me fait sa proposition. Il veut intégrer mes escorts pour me rembourser son entretien. Je suis étonné. Du coup je lui demande si c'est vraiment ce qu'il veut, s'il ne préférait pas rester avec ses 3 nouveaux amis et piocher au besoin, parmi tous ceux qui passent au blockhaus s'il avait besoin de nouveauté. Il insiste que ça va faire plus de 4 mois qu'il encombre ma maison et que PH refuse qu'il nous dédommage alors que son père approvisionne son compte suffisamment pour ça. A mon tour je refuse. Je lui explique que je n'ai pas besoin de son argent et que cela ne le met pas pour autant mon débiteur. Je voulais juste qu'il retrouve non pas son innocence, mais au moins une joie de vivre. Là, il me remercie et me dit que j'ai réussis ça. je clos la conversation et le chasse de mon bureau avec ordre de s'amuser et surtout de se faire plaisir, l'immeuble permettait ça.
Arrivé à la porte il se retourne, traverse l'espace qui nous sépare et se jette sur moi pour coller ses lèvres sur les miennes. Je suis si surpris que je mets un peu de temps à réagir, surprenant non ? J'ouvre la bouche pour protester mais le coquin en profite pour y enfoncer sa langue. Direct je bande ! Je le repousse à bout de bras. Là, il me fixe dans les yeux et me sort qu'il ne veut pas être le seul des 4 à ne pas voir fait l'amour avec moi. Après avoir posé sa main sur mon entrejambe, il ajoute que j'en ai envie.
Je ne sais pas mais j'ai une certaine réserve avec lui. Il le sent, sa voix baisse d'un ton et il me demande pourquoi je le rejette. Il me cueille et je le reprends dans mes bras où il se love avant de me tendre ses lèvres.
Je craque ! Ma langue envahi sa bouche et nous nous roulons un patin d'enfer. Mes mains parcourent son corps et je sens qu'il bande comme un fou lui aussi. Je reprends mes esprits, le repousse à nouveau. Là, il me dit qu'il a grave l'envie de faire l'amour avec moi et que ses trois nouveaux copains l'ont assuré que j'étais un super coup. Il ajoute qu'Enguerrand lui a confié que c'était grâce à moi qu'il avait pu surmonter son épisode " esclave, sado-maso " et puis même sans ça, je le faisais trop kiffer.
Je lui demande s'il veut qu'on fasse ça tous les deux ou s'il ne préférait pas avec ses trois autres amis. Je le vois hésiter. Il finit par me dire qu'il aimerait bien m'essayer tout seul.
On se prend la première chambre après mon bureau. Je le pousse sur le lit et le vois se tortiller pour s'extraire de son marcel et de son short. Je l'aide.
Putain qu'il est beau ! Il a gardé sa tête d'ange mais en dessous il est nettement plus beau qu'à son arrivée. Ses os se sont entourés de muscles qui commencent à élargir sa silhouette. Toujours imberbe, les aisselles rasées et le pubis à notre mode, il est plus que baisable ! Il se redresse et m'aide à me mettre nu. A genoux sur le lit alors que je suis debout devant lui, il me caresse. Je le laisse faire le tour du propriétaire. Mon cou, mes bras, mon torse sont parcourus pas ses mains jusqu'à ce qu'il empoigne fermement mes 20cm qui n'attendaient que ça. Sa tête plonge en avant et je sens sa bouche recouvrir la totalité de ma queue. Le nez écrasé sur mes abdos, il joue de sa gorge pour compresser mon gland coincé entre ses amygdales. Je ne veux pas savoir où il a appris ça mais c'est trop bon. Je le lui dis et mes mains sur sa tête, je l'aide ou plutôt je maitrise. Inconsciemment, pendant qu'il me suce, il cambre ses reins et fait ressortir ses fesses. Puis il roule des hanches. Alors que je suis doux dans mes mouvements, il me recrache le temps de me dire que je peux y aller plus hard avec lui. Pour me le prouver, il devient plus brusque dans ses mouvements et cherche à s'étouffer avec mon gland.
Ok j'ai compris. Je lui tiens la tête entre mes mains et utilise sa bouche comme d'un cul. Je lui lime la gorge sans me soucier (enfin si quand même) de sa respiration et s'il émet une forte production de salive gluante je ne m'arrête pas pour autant. Raide comme la justice, la queue hyper lubrifiée de cette salive de fond de gorge, je le retourne pour qu'il me présente son cul.
Il a compris ce qui l'attend et les genoux légèrement écartés, il attend. J'ai à peine posé mon gland sur sa rondelle que d'un brusque coup de rein, il recule dessus jusqu'à ce que ses fesses s'écrasent sur mon bassin. Un ha de soulagement sort de sa bouche. Il commence alors à se déchainer sur ma bite. Je le laisse faire 5mn puis reprend la main. Je bloque ses mouvements alors que je suis bien au fond de son cul. Je le pousse jusqu'à ce qu'il soit couché sur le lit et là, mes chevilles bloquant ses jambes, mon bras gauche en travers de son cou, je m'emploi à lui limer la rondelle avec la totalité de mes 20cm. Je ressors à chaque fois et de temps en temps j'attends qu'il me supplie de le défoncer pour le sodomiser à nouveau. Je surveille qu'il kiffe ma façon de lui faire l'amour. Malgré mon poids, il réussit à se remettre sur ses genoux et à ruer du cul pour " brutaliser " ma sodo.
Peut-être que c'est ce qui lui manque avec ses 3 complices ! Surtout s'ils l'ont converti à " l'actif " pour bien profiter de sa grosse bite.
Je l'attrape par les hanches et le fais pivoter sur ma bite. Je plaque son dos sur le matelas. Il écarte ses jambes quasiment au grand écart, c'est chose faites quand de ses mains posées sur ses chevilles il les tire en arrière.
Trop beau le tableau ! Sa rondelle est légèrement écartée par la position qu'il a adoptée, ses 22x6 raides de plaisir collent son ventre et recouvrent son nombril.
Je me jette sur lui et ma bite, direct, le défonce alors que je me couche pour pouvoir lui rouler un patin. Ses bras viennent autour de mon cou, retenir ma tête. Ses jambes se replient et me bloquent aux reins. Il me garde sans bouger le temps de me glisser dans l'oreille de la baiser hard (sa rondelle).
Je me redresse, mes mains viennent prendre appuis sur ses cuisses et mes pieds fixé au sol, je lui défonce la rondelle à grands coups de bite qui ébranlent à chaque fois le mur. Ses gémissements se transforment en petit cris qui s'achèvent dans un râle alors que, sans se toucher, sa queue se met à expulser de grands jets de sperme. Il se couvre les pecs, son cou, quelques éjaculations atteignent son visage. Je tapisse l'intérieur de son boyau, stimulé par ses compressions anales, avant de m'écraser sur lui.
Ses yeux fermés s'entrouvrent et je n'y vois que du bonheur, ouf !
Je sors ma langue et viens récupérer sur ses joues les larmes de sperme que sa jouissance a déposé là. Je me replace et il comprend. Il ouvre la bouche et je dépose dedans ma récolte. Il m'attrape par le cou et me tire vers lui, collant nos deux bouches on se la partage.
Une fois nos esprits retrouvés, je lui demande si j'avais été assez brutal pour lui.    
Réponse : " beaucoup moins que les combattants de la foi, mais juste ce qu'il fallait pour son plaisir ".
Sous les douches, c''est à mon tour de le caresser avec mes mains savonneuses. Je lui fais la remarque que j'ai l'impression qu'il a grandi. Il me le confirme et ajoute que ses répétiteurs médecins n'en sont pas étonnés. Les mauvais traitements avaient dû perturber sa croissance et il se rattrapait maintenant.
Jardinier
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je-suis-ronflex · 5 months ago
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Nan mais jpp des gens je discute avec un mec sur Tinder, je lui explique que je suis professeur et je lui demande en retour ce qu'il fait et c'est pas le mec qui me répond "dans le domaine de la santé" ??? Jsp tu es chirurgien infirmier aide-soignant flemme des gens qui font pas la discussion et qui restent vague
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ernestinee · 5 months ago
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Il y a treeees longtemps j'avais énormément de toc et parfois des délires un peu paranos.
L'un des toc les plus wtf était d'écouter les interrupteurs pour être sûre (sûre sûre sûre sûre et certaine, toi-même tu sais) qu'il n'y avait pas d'étincelle dedans, qui mettrait le feu à l'intérieur du mur. Ma plus grande phobie est irraisonnée, c'est d'avoir le feu dans les murs et ne pas y avoir accès, se contenter d'attendre que tout brûle.
Bref, le temps passe, je gère mes angoisses comme chacun fait.
Et ce matin le voisin a fait un grand feu dans son jardin, ce qui n'était jamais arrivé en 17 ans, et le bruit a résonné avec les aérations de telle façon qu'on avait l'impression qu'il arrivait des murs mais pas de l'extérieur. Avec l'odeur en prime. Ça m'a trigger de fou, j'ai physiquement senti monter une grosse vague cauchemardesque en moi et j'ai eu les jambes molles.
Et bien sûr c'est le retour des toc de vérification à outrance et renifler la moindre odeur qui passe par mon nez pour sentir s'il n'y a pas un peu de brûlé dedans génial 👍
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swedesinstockholm · 2 months ago
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21 août
j'ai rêvé que je nageais avec une baleine dans une piscine très profonde. le plafond était très haut parce qu'elle a sauté hors de l'eau et ça m'a entrainée vers le fond mais ça allait parce que je m'étais préparée, j'avais pris une grande inspiration juste avant. j'étais complètement impuissante contre le courant, j'étais projetée dans tous les sens mais j'avais pas peur. puis j'ai jailli hors de l'eau jusqu'au plafond et je me disais c'est dommage qu'y ait ce plafond quand même.
l'autre jour j'ai rêvé du libraire d'exc ou l'ex-libraire d'exc puisqu'il a été licencié, quand il l'a annoncé sur ig je lui ai envoyé un extrait de mon journal où je parle de lui ultra cringe x1000 mais j'ai pas pu m'en empêcher. parfois je peux pas stopper le cringe. dans le rêve on parlait d'argent, il me demandait si j'en avais assez pour finir le mois et pour manger à ma faim, je disais oui oui ça va mais je me sentais un peu coupable de lui avoir fait croire que j'étais dans le besoin alors que je suis pas pauvre, j'arrive juste pas à travailler.
hier dans le tram 68 pour alt-schmöckwitz, la plus belle ligne de la ville d'après reddit, j'ai de nouveau été aspirée par le gros trou du nihilisme. à quoi bon? à quoi ça sert d'être à berlin si j'arrive pas à vivre? j'avais mon sentiment d'irréparabilité, rien à faire, ça fonctionnera jamais. je sentais l'usure. je me sens usée jusqu'à la moelle par ma stagnation (je fais trainer mes os marrons, ça fait un bruit de rouille). j'ai croisé n. dans la cuisine ce matin et elle m'a dit que ça l'avait déprimée de revenir à berlin hier soir. elle a dit que ça lui faisait ça à chaque fois qu'elle rentrait à berlin. elle a passé les deux dernières semaines chez sa mère à la campagne, là elle vient de repartir pour la pologne. je pensais qu'elle aimait berlin moi. peut être que ça sert à rien de me laisser du temps et de laisser du temps à la ville pour me séduire. peut être que berlin ne veut pas me séduire. peut être que je sous-estime mon intuition et ma capacité à savoir ce que je veux et ce qui me convient et que ça sert à rien de se forcer. comment savoir? dans tous les cas, avant de partir d'ici je dois savoir exactement ce que je vais faire après. avoir un plan avant de me retrouver échouée à la maison comme une baleine en fin de vie. continuer à essayer. ne pas céder au trou. même si ça glisse.
hier pour rentrer j'ai longé les rails du tram jusqu'à grünau, ils longeaient la forêt d'un côté et la rivière de l'autre, cachée par la végétation et puis des bâtiments. sur la dernière partie ils passaient au milieu de la forêt de pins et je les longeais sur un petit sentier en marchant sur les pommes de pin qui craquaient sous mes baskets. j'étais soulagée de pas avoir peur. je me sentais bien en compagnie des grands pins au dessus de moi et j'ai commencé à chantonner une chanson inventée. j'ai pris la s bahn pour rentrer avec un sentiment de satisfaction et je suis restée dedans sans bouger jusqu'au terminus parce que j'avais pas envie de rentrer. je voulais aller voir love lies bleeding au cinéma et boire un coca, comme petit cadeau à moi-même, mais le film passait trop tard et puis mon short était sale parce que je m'étais assise sur des racines au bord de l'eau et je me sentais pas présentable. alors j'ai pris la ringbahn dans l'autre sens et j'ai fait le tour complet de la ville avec. dans stranger on a train jenny diski fait le tour des états-unis en train dans une tentative de n'être personne, à part une étrangère dans un train. quand elle était petite elle passait ses journées à faire le tour de londres dans la circle line parce qu'elle voulait pas rentrer à la maison.
23 août
de retour au treptower park. je me suis forcée à sortir alors que j'étais en train d'écrire de la POÉSIE ça y est je suis sortie du creux de la vague ça revient et ça m'enthousiasme, mais j'ai besoin de l'ordi pour ça, ce qui veut dire rester enfermée dans ma petite chambre sur mon canapé moyennement confortable. mais je suis contente que ce soit revenu. je viens de lire un petit zine que n. m'a passé avant de partir en disant tiens ça devrait t'intéresser. j'y ai appris que berlin  dormait dans le lit d'une ancienne rivière glaciaire et qu'elle avait été construite sur un marais. son nom veut littéralement dire "l'endroit dans le marais" (berl veut dire marais dans une langue slave). est-ce que c'était une bonne idée d'aller vivre sur un marais alors que j'essayais d'échapper à mon marais figuré? est-ce que j'ai quitté un marais pour un autre?
hier j'ai fait du shopping. c'était bien. le shopping est une valeur refuge. j'ai fait que trois ou quatre magasins et j'ai acheté deux robes. la première à quatre euros, dans une des seules friperies encore abordable de la ville et la deuxième à quinze euros dans une friperie au kilo. je la trouvais trop chère parce qu'elle est un peu usée et on dirait qu'elle a été cousue et recousue à la main à l'arrache, les ourlets à l'intérieur sont tout effilochés. je l'ai essayée deux fois en me prenant en photo sous toutes les coutures dans le miroir légèrement amincissant de la cabine, bien joué le magasin parce que j'étais trop belle sur les photos et ça m'a incitée à la prendre. elle a une coupe de robe tennis courte sans manches avec une encolure en v et surtout elle est en velours orange. je l'ai lavée à la main dans une bassine en rentrant. je déteste laver à la main mais c'était agréable de faire un truc aussi domestique, chez moi. j'avais l'impression de m'approprier l'appartement en faisant ça. plus qu'en faisant une machine par exemple. peut être que c'est une histoire de geste ancestral. la deuxième est une robe longue noire à pois blancs et je m'adore dedans. je crois que la dernière fois que j'ai acheté une robe c'était en 2016, à berlin aussi, quand j'avais les cheveux très courts et que j'étais en crise de genre. j'arrivais pas à concilier mes cheveux courts avec des habits féminins ni avec mes formes féminines, j'aimais pas le mélange des deux, et en même temps j'essayais quand même de me féminiser parce que j'assumais pas de ressembler à une lesbienne. alors que c'était précisément ce que je voulais. évidemment c'était voué au désastre.
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selidren · 6 months ago
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
2/7
Pour renforcer l'impression d'avoir débarqué dans un véritable vaudeville, laissez moi vous conter une anecdote. Elle date de notre séjour en Egypte, mais j'attendais de voir sa conclusion avant de vous en parler.
Vous savez peut-être qu'avec l'engouement que suscite l'égyptologie et le nombre de touriste toujours grandissant qui s'y rend, nombreux sont les égyptiens à tenter de profiter de cette manne financière, et de bon droit. Alors que errions dans un souk très fréquenté à Louxor, Constantin est tombé par hasard sur un artisan tailleur de pierre qui réalisait des facsimilés de qualité assez médiocre. Ce dernier réalisait alors ce qui semblait être un sarcophage en calcaire, assez simple pour passer pour authentique. Constantin s'est arrêté devant et a observé l'artisan de façon très insistante pendant plusieurs minutes. Quand les yeux de Constantin se perdent ainsi dans le vague, mieux vaut le laisser et attendre. Je suis donc allée acheter un foulard dans une échoppe voisine. A mon retour, mon mari, très fier, m'a annoncé qu'il avait acheté le sarcophage et qu'il comptait l'offrir à Madame Eugénie pour qu'on puisse l'y enterrer l'heure venue.
Transcription :
Constantin « Ah Grand-Mère ! Je vous attendais depuis une bonne heure. »
Eugénie « A mon âge, il convient de se reposer fréquemment pour garder une bonne santé mon petit ! Mais qu’est-ce… ? »
Eugénie « Dis moi, mon garçon… Quelle est cette chose qui encombre mon tapis ? »
Constantin « Je vous avais dit qu’une partie de mes bagages étaient restées un moment à la douane de Marseille. Cela n’a pas été facile avec tous ces escaliers, mais on me l’a enfin apporté ! C’est splendide n’est-ce pas ? »
Eugénie « Hum… c’est très brut, dirons nous. Mais quand tu parlais de bagages, j’imaginais plutôt quelques malles, pas… qu’est-ce d’ailleurs ? »
Constantin « Et bien, votre cadeau enfin ! »
Eugénie « Mon cadeau ? »
Constantin « Oui, vous m’aviez fait promettre de vous ramener quelque chose cette fois. Comme je ne suis pas ingrat, je m’y suis attelé. Je me suis vraiment creusé la tête pour trouver quelque chose qui pourrait vous plaire, et cela n’a pas été facile. Et finalement, je suis tombé sur cette beauté, et je me suis dit que c’était la chance qui l’avait mis sur ma route ! »
Eugénie « Fort bien. Et qu’en a dit Albertine ? »
Constantin « J’ai du insister car elle n’a pas du tout apprécié que je le fasse ramener à l’hôtel. Elle a dit que c’était un cadeau morbide à la limite de l’insulte. Mais je ne suis pas d’accord. Nous nous sommes mêmes disputés à ce sujet, vous rendez vous compte ? »
Eugénie « Morbide tu dis… »
Constantin « Cela n’a rien de morbide. Qui ne rêverait pas d’être enterré dans un sarcophage ? Je vous accorde que celui de Monsieur Mariette est plus travaillé, mais je me suis dit que celui-ci aurait l’air plus authentique. Il faudra simplement penser à prévenir les fossoyeurs au préalable. »
Eugénie « Tu m’as offert un… sarcophage ? »
Constantin « Et bien oui. C’est Adelphe qui me rappelait justement qu’un jour vous ne seriez plus parmi nous et qu’il me fallait m’y préparer. Je l’ai bien écouté, car vous m’avez toujours dit de bien écouter Adelphe, et il est hors de question que l’on inhume ma grand-mère dans un bête cercueil en acajou. Non, vous méritez les honneurs des anciennes reines d’Egypte ! »
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automatisma · 1 year ago
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Un jour je serai de retour près de toi is probably one of my favourite concepts from Disco Elysium. It seamlessly ties together the political return of revolution in Revachol, the spiritual and eternal burning of the spirit Girl Child Communist and that specific feeling of being at the cusp of something world-changing despite all evidence pointing towards the previous catastrophic failure. All this while being a believable revolutionary motto that's vague enough to look like a love confession (naturally) to the ignorant eye while also carrying profound significance for people who know what Le Retour is - both conservatives and revolutionaries. And I'm not even considering the other returns (like THE RETURN from the island! or Harry's ex!).
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"Adieu, père bien-aimé"
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Une des œuvres les plus poignantes du peintre hollandais Bernard Blommers, réalisée en 1885, à la fin du XIXe siècle. Bien qu’il capture une scène ordinaire de la vie quotidienne aux Pays-Bas, il transcende le cadre temporel pour révéler des dimensions profondément humaines, imprégnées de séparation et de sacrifice. Au centre de l’œuvre, une femme se tient sur le rivage. Elle soulève son enfant vers le ciel, comme pour lui permettre de saluer une dernière fois son père qui s’éloigne en mer. À ses côtés, une petite fille s’agrippe timidement à sa robe, ses yeux remplis de tristesse et de nostalgie fixant l’horizon, où les vagues tourmentées dansent sous un ciel mélancolique. Chaque détail du tableau déborde d’émotion : l’enfant qui agite son chapeau avec l’insouciance de l’innocence, contrastant avec les traits de la mère, où se mêlent force et douleur, dignité et chagrin. Derrière eux, l’immensité de la mer, à la fois majestueuse et implacable, évoque le sentiment de perte et d’éloignement. Le bateau qui s’efface progressivement à l’horizon symbolise la rudesse de la vie, qui exige parfois des adieux cruels. Cette toile n’est pas qu’une scène figée c’est une histoire, une ode à l’amour et au courage face à la séparation. Elle parle du poids des départs, de l’espoir fragile d’un retour, et de l’immensité du vide laissé par l’absence.
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lorienn-art · 1 year ago
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FR [The Great Wave] Heyy De retour avec une nouvelle illustration avant de repartir en cours haha.. Elle est évidemment inspirée de La Grande Vague de Kanagawa de Hokusai (une de mes œuvres d'art préférées de tous les temps) ! En espérant que cela vous plaise 😌✨️ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
EN [The Greate Wave] Heyy I'm back with a new illustration before going back to college haha.. It has obviously been inspired my Hokusai's piece 'The Great Wave off Kanagawa' (one of my all time favourite art pieces)! I hope you like it 😌✨️ (Oh and ofc my fav part of this illustration is the smoltaro in his silly boat, that's my greatest accomplishment 🫣)
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polykrom · 2 months ago
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Je voulais voir, parler, communiquer, contempler...
C'était sans compter sur ce poison qui fait qu'au final plus rien n'a de sens, plus rien n'a de socle, plus rien n'est possible.
L'abus était là et les heures passantes ne faisaient que brouiller les pistes et me perdre dans les méandres de ma profonde tristesse.
J'ai alors vacillé... perdu tout contrôle de moi, perdu tout lien avec la réalité.
Le retour fût difficile, perdu dans ce qui devait être ma caverne, un cocard à l'œil, des souvenirs vagues, des maux oubliés mais bien réels.
Qu'avais-je encore fait ? Le chaos, l'amnésie, quelques indices de ci, de là ... retour à la réalité qui n'est pas si cruelle que ça.
Cruel je l'ai été envers moi-même, envers mon corps, mes sens, mes pensées...
Puisse tu me quitter maîtresse...
François
Octobre 2024
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mariannaszymanska · 2 months ago
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INDIGNE FILS
CHAPITRE 5
J’étais devenue un fantôme. Les humains me traversaient sans me voir. Les événements se déroulaient sans me toucher. Le temps était une infernale éternité qui s’étirait lentement dans une grisaille sans espoir.
Comme chaque matin, mon réveil sonna à six heures. J’ouvris les yeux et me tournai sur mon côté gauche pour regarder Fred quitter le sommeil et me sourire.
Mais à ce moment, mon estomac se noua, se tordit, je courus dans la salle de bain et vomit puissamment.
Une alarme vrilla dans mon cerveau et me sortit brutalement de ma torpeur mortifère de ces dernières semaines.
Une violente peur me parcourut, me pétrifia. Les battements de mon cœur s’emballaient et résonnaient sinistrement dans mon corps. Une vague de panique m’engloutissait. Mon esprit s’affolait, Il hurla à en mourir :
- « Non ! Ce n’est pas possible ! Non ! Cela ne peut pas se produire ! NON ! NON ! NON ! »
Fred me lança de la chambre :
- « Tout va bien, Mary ?
- Oui, j’ai du mal digéré le dîner d’hier, tout va bien. J’arrive dans quelques instants, » répondis-je d’une voix la plus normale possible.
Mes pensées déferlaient à une vitesse impressionnante :
- « Quand avais-je eu mes dernières règles ? Une semaine ? Deux semaines avant mon départ pour Milwaukee ?
Quand avais-je eu un rapport avec Fred ? Ça, je m’en souviens. Le lendemain de mon retour. Je retenais mes cris, ma rage et mes pleurs. J’avais envie de le frapper, de le mordre, de l’écorcher, d’arracher son sexe de son corps.
Prendre rendez-vous avec le médecin, vite, pour être sûre. Être sûre ?
M’habiller rapidement, rejoindre mes enfants et mon mari dans la cuisine pour les saluer et les nourrir avant leur départ pour l’école, pour le bureau. Sourire, répondre à leurs sollicitations, ensuite appeler le Docteur Ford. »
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lalignedujour · 20 days ago
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Tout a commencé chez la pierceuse. Elle a retourné le panneau "FERMÉ", et depuis l'intérieur on voyait "OUVERT" :
-allez, par ici, je t'en prie.
Cette façon ferme et douce de me tutoyer d'emblée. Derrière un paravent, elle m'a installée sur une table de massage noire. Elle a manipulé des flacons et des outils avec des gestes précis, puis elle s'est intéressée à mes oreilles. Elle s'est tournée encore vers le comptoir, puis est revenue vers moi. Son regard a fondu tout de suite là où elle devait percer. Précise. Assurée. Rapace.
-allez, je perce.
Et la douleur qui se distille et s'estompe comme une ivresse. Et toujours ses gestes fermes. Cette facilité à venir dans mon intimité dès que je l'y autorise. Je lâche prise.
-allez, je mets le bijou.
Vas-y, fais ce que tu veux de moi. Deuxième vague de douleur-plaisir, plus douce. Mes yeux blancs, un instant.
Elle manipule encore les flacons et les outils, déchire des emballages, me tamponne l'oreille, ouvre la poubelle, se lave les mains, referme les couvercles. C'est une sorte de spectacle de percussions. Je la regarde vague, je flotte encore un peu.
-allez, c'est tout bon, tu peux me suivre, je vais t'expliquer les soins.
Où tu veux. C'est toi qui donnes le rythme. Elle retourne à nouveau le panneau "OUVERT". Et elle a l'air très différente d'il y a cinq minutes, avant la douleur. Était-ce seulement cinq minutes ? Et je n'ai rien écouté aux soins. Heureusement, elle me remet une fiche explicative que je pourrai consulter une fois désenvoutée.
Et j'ai compris le mécanisme. Elle assertive. Moi passive. Elle aux gestes assurés, me touchant sans gêne, m'infligeant une douleur contrôlée et consentie. Moi concentrée sur mes sensations. Le cadre strict et les rôles définis dès le départ. Mon corps au centre de l'attention. C'est une relation BDSM. 30€ pour se faire dominer, ce n'est pas si cher payé.
Je suis rentrée chez moi, j'ai lu la fiche de soin, et je me suis rapidement administrée un orgasme intense. J'ai ensuite consulté plus sérieusement la fiche froissée.
Ça a continué avec l'esthéticienne. J'ai opté pour une épilation à la cire. Je pouvais renouveler régulièrement l'expérience. Toujours avec le même mode opératoire : capter des sensations, retour maison, masturbation. C'était une belle période.
Mais j'ai surpris une conversation au téléphone en attendant mon tour. L'esthéticienne décrivait la sensation de l'épilation laser. Ça disait une douleur plus intense et moins diffuse.
-comme si on vous claquait un élastique sur le visage
Et elle disait ça avec sa voix sucrée. J'ai voulu essayé. Au bout de 6 séances, les poils ne repoussaient plus. J'étais déçue et l'esthéticienne ne comprenait pas pourquoi. Je ne l'aimais pas trop elle, trop souriante, pas assez austère. Elle n'arrivait pas à me tutoyer. Ça mettait une distance, je sentais un manque d'investissement de sa part.
J'allais alors chez le dentiste, l'ostéo, le chiropracteur, mais ça ne faisait pas assez mal et je n'avais plus assez de caries ni de douleurs de dos pour justifier mes visites. C'est chez la tatoueuse que j'ai retrouvé le frisson.
La tatoueuse. Et la pierceuse. Et je ne sais pas comment je ferai quand j'aurai tout rempli. Quand j'aurai saturé mon corps de sensations.
Peut-être infligerai-je à mon tour à autrui mon flegme, mon autorité, mes gestes fermes et précis. Peut-être que je changerai de rôle, et y prendrai du plaisir. Sans le montrer.
Peut-être les personnes que je rémunère savent très bien pourquoi je fais ça.
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epopoiia-leblog · 29 days ago
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La flamme
Tout au fond de l’alcôve brûle le feu de cheminée, une bougie est allumée, sur le rebord, une tasse bien infusée, des arabesques et volutes flottent dans la pièce, des ondoiements parfumés s’y délaissent. Le bois, la cire, l’arabica, et quelques notes de piano, pour mieux accompagner cette atmosphère feutrée. Des éclats de lumière qui se reflètent sur la feuille blanche posée sur le bureau, un papier encore vierge de mots. Sa plume, juste à côté, attend qu’elle la prenne, le calamus déposé dans le pot, l’encre noir sur sa peau. Entre deux doigts se tient sa place, et la tige s’y délasse, quand sur le parchemin froissé, les brumes du cerveau viennent s’y délester. Vagues de spleen, mélancolie, bleus de l’esprit, et ses rêveries, au cœur de ses écrits ressurgissent, des confessions intimes qui font apparaître une histoire, un récit, et peut-être un roman, des personnages de fiction nés de ses larmoiements. Et c’est ainsi que la page se remplit, à la lueur de la flamme, et la ferveur de la nuit. Lui est déjà couché, ne l’attend plus dans le lit. Il sait, il la connaît, lors de ces moments-là, il vaut mieux la laisser. La fièvre qui l’habite n’est plus à sa portée. Mais pour l’encourager, au retour du jour, lorsque reviennent les peurs, les doutes et autres troublantes pensées, un baiser sur le front, un sourire, un café, il sera toujours le premier.
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philoursmars · 10 months ago
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Ca y est, je suis de retour à Marseille. Ici dans mon quartier de Montredon, la plage des Sablettes (ou plage Colombet) déroule des vagues turquoise sous le souffle du mistral...
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yourespinninroundinmyhead · 3 months ago
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27.11.2024
Ça fait deux ans.
Deux ans d’absence.
Deux ans sans ce besoin viscéral de revenir à l’écriture, sans ce besoin de vider mes tripes sur une page. Car c’est comme ça que je fonctionne depuis toujours. J’écris pour me vider. J’écris pour me raconter, m’expliquer, me découvrir mais avant tout pour me décharger de tout ce que je n’arrive pas à exprimer. De tout ce qui reste bloqué en moi et que je n’arrive pas à expliquer. Ou alors avec la sensation que même si je parle les mots qui sortiront de ma bouche ne parviendront pas à décrire pleinement et exactement les maux qui résonnent en moi.
Aujourd’hui j’écris car je suis surchargée. Je déborde. Je déborde et personne ne comprend pourquoi je déborde. Cela fait 3 jours que je n’arrête pas de pleurer. Et quand je pleure ce ne sont pas des larmichettes, ce ne sont pas des petites perles d’eau qui coulent sur mes joues. Mais bien des torrents et des cascades qui s’écoulent, et qui coulent, coulent, coulent sans pouvoir s’arrêter. Une piscine à débordement. Ma piscine à débordement.
Cela fait plusieurs moi que ça menace de déborder mais jusqu’alors j’ai toujours réussi à tout contenir, à faire en sorte que la piscine fonctionnement correctement. Quelque fois des remous, quelque fois des vagues qui viennent perler à la surface. Mais globalement la piscine était calme, la surface restait lisse. Rien à signaler à l’horizon. Et puis depuis 3-4 jours il y a tout qui déborde. Et ça ne s’arrête plus, je ne contrôle plus rien. La piscine est inondée. Drôle de pléonasme n’est-ce pas ?
J’aimerai vous expliquer pourquoi ça déborde et ça coule et ça coule et ça coule et ça coule depuis des jours. Mais par où commencer ? Est-ce que je sais moi-même ce qui a pété en moi ? Quelle fissure a fait éclater cette putain de piscine ? Alors qu’il y a une semaine encore elle était toute calme et douce. Pourquoi est-elle devenue glaciale ?
Un garçon. Une histoire. Un amour. Un amour fou, terrible, entier, passionné. Si passionné que j’en ai perdu les mots. Si intense que je n’ai même pas pu le décrire par l’écriture. Je l’ai rencontré il y a bientôt deux ans justement. Nous nous sommes aimés dès le premier regard, dès la première soirée. Mais dès le début ça a été compliqué : fuis-moi, je te suis, pars et je reviens. Mais notre amour nous ne pouvions le contrôler.
Tout est parti de là. Les montagnes russes, l’intensité. Comme à mon habitude, ma façon d’aimer c’est m’oublier complètement pour donner toute mon âme à l’être aimé. Donner, donner, donner c’est ma façon d’aimer quitte à parfois être essoufflé. Je ne dis pas qu’il ne m’a rien donné en échange au contraire. Mais je pense que là le problème vient de moi. Ne poser aucune limite, aucune barrière. Me donner complètement et entièrement à l’autre, corps, âme et esprit.
Et finir par en être débordé, et finir par craquer.
J’ai le ventre noué, à l’idée d’avoir trop donner pour en final ne pas en recevoir assez. J’ai au fond du ventre cette boule qui me dit il ne sera pas à la hauteur de tout l’amour que tu lui as apporté. C’est prétentieux de ma part ? Je ne sais pas. Depuis le début j’ai toujours donné sans compter et sans attendre quoi que ce soit en retour.
Mais aujourd’hui le vase a débordé. Et je n’ai senti personne à mes côtés.
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