#la grande échappée
Explore tagged Tumblr posts
Text
Anatomie d'une chute
Le 29 mai, à trois mois de porter la torche au relais de la flamme paralympique de Châtillon-sur-Seine, un chat sans clochette et en fuite, a eu l'idée de traverser la voie bleue sans retenue au moment où je circulais à vélo quai de Saône à Saint Symphorien sur Saône. Le temps d'une demi-seconde, j'ai bien senti l'animal sous la roue avant, avec la sensation d'une poussée de sa hanche qui résistait à l'écrabouillement. La chute fut inéluctable. Le casque a fait son travail de pare-choc, même si j'ai bien ressenti l'onde de choc ; une douleur à l'épaule, des écchymoses au coude et au genou, m'ont probablement délivré d'une syncope. Je fus vite sur pied pour faire l'inventaire des blessures, tout en me rendant compte que le félin avait disparu.
Si ce genre d'accident est plutôt commun, on dénombre tout de même au moins un cas d'un animal régicide.
L'histoire nous enseigne que le 13 octobre 1131, Philippe De France, héritier du trône, fils ainé de Louis le Gros (Louis VI) et d'Adelaide de Maurienne, meurt à 15 ans des suites d'une chute de cheval, provoquée par un cochon errant rue Saint Antoine à Paris. A partir de là, les cochons qui divaguaient ont porté des clochettes.
Il faudrait sans doute en faire porter aux porcs, en Corse et ailleurs, là où la présence d'animaux domestiques vagabonds est révélée, même si toutes ces sonnailes causeraient du tintamarre et du chahut.
0 notes
Text
S'endormir, quelle échappée belle ! Répétition, dans des jardins d'encre de Chine, du grand sommeil qui nous attend. Dormir sous les paupières immenses de la nuit grande ouverte et qui n'aura plus de fin. Depuis la plage, cet océan nocturne, béant et insondable, a tellement d'allure, de musicalité.
jacques dor
31 notes
·
View notes
Text
saga: Soumission & Domination 346
Sosthène // Romain
Une des prestations de Sosthène a consisté à accompagner un client dans une manifestation littéraire. Il s'y est montré très pro, discutant aussi bien des dernières parutions que du prix Nobel et avec suffisamment de pertinence pour que certains éditeurs lui donnent leurs cartes. Coté sexe aussi il a assuré et mon client en a été doublement content.
Quand je fais le point avec lui, je vérifie que ça va pour lui. Il est dans ses premières prestations et je veille à sa stabilité psychologique. Il me rassure et me dit de ne pas m'en faire, il sait bien distinguer entre le travail et l'affect et que pour ça il a son Justin. Malgré ses 18ans il est sacrément mûr. Il me fait un peu penser à moi dans mes débuts. J'avais Marc en point fixe et avec mes clients c'était que du taf (ok, sauf avec leurs fils) et en négatif aussi (moi blanc lui black).
A l'occasion d'un entrainement où Justin travaille avec nous, ce qu'il commence à faire de plus en plus souvent pour être un peu plus avec son chéri, je le prends à part (Justin) pour discuter. On monte au 4ème et devant un jus complémenté en minéraux, on se parle de Sosthène.
Justin me dit en être réellement amoureux et que oui, bien sûr, il sait qu'ils ne sont ni du même milieu et qu'ils n'ont pas de points commun. Mais aussi que contrairement à ce que je pourrais penser, il sait lire même s'il est plus Tom Clancy que Kant et Kierkegaard. L'aurais-je vexé ?
Je lui dis que le débat n'est pas là. Il l'est plus dans le travail que fait Sosthène pour moi. Là il se méprend et me demande si c'est parce que lui ne paye pas.
Le con je n'avais même pas pensé à ça ! Je nie bien sûr. Je lui demande juste si le fait que Sosthène encule ou se fait baiser par des clients pour de l'argent ne lui pose, à lui, pas de problème. C'est pas évident d'aimer un escort quand on ne l'est pas soi-même.
Il me dit qu'il a fallu un peu de travail sur lui-même pour au départ extraire cette donnée lors de leurs rapports sexuels. Mais Sosthène en vaut la peine d'après lui. Moi ça me va comme réaction.
Quand je lui demande comment il vit ça avec ses parents. Il me dit qu'indépendant il n'a plus de compte à leur rendre mais que oui, maintenant ils étaient au courant qu'il sortait avec un garçon, que celui-ci était black aussi. Son père lui avait dit que tant qu'il ne faisait pas l'amour au milieu du garage devant les clients, ça ne lui posait pas de problème particulier. Quant à sa mère avec son frère ainé marié avec 3 enfants, elle acceptait ce qu'elle ne pouvait pas comprendre.
Avant que nous rejoignions les autres, il me prend le bras et me retient avant d'entrer dans le monte-charge. Il me dit que lui aussi s'est demandé un bon moment ce que Sosthène pouvait trouver en lui à part une gueule correcte et un sexe de la taille du sien. Mais il avait cessé de se torturé la cervelle et acceptait son amour pour lui.
Moi je commence à deviner ce que Sosthène a pu déceler en lui. Un jeune homme solide, avec les pieds sur terre, manuel mais loin d'être con, acceptant sa couleur sans en faire cas et surtout amoureux de lui.
Quand nous entrons au second, Sosthène nous rejoint aussitôt et me demande ce que je lui voulais à son mec. Je lui dis que Justin en parlera avec lui s'il le veut et part faire de l'exercice.
Avant de partir il me dira que c'est gentil de me préoccuper de lui mais qu'il gère avec Justin.
Romain à fait son entrée officielle dans le groupe. Sa carrure l'a plus fait remarquer que sa taille plutôt réduite par rapport à mes autres escorts.
Le fait qu'inconsciemment João soit à ses côtés n'a échappé à personne et sans qu'ils n'en fassent la remarque, j'ai observé que mes escorts, si chauds habituellement, n'essayaient pas de le draguer.
A la demande de Jona pour montrer aux autres moins au fait du travail au sol des gymnastes, Romain nous fait une démo sur le grand tatami de la serre. Il impressionne ! Que ce soit dans les sauts où dans les parties au sol proprement dit, le travail en force scie les spectateurs. Quand il se remet debout, Jona le prend en exemple pour démontrer l'intérêt d'avoir une ceinture abdominale solide. A ce moment-là, Romain contracte ses abdos et nous voyons chaque carré de sa tablette se détacher encore plus des autres, à croire que l'on avait sculpté subitement son ventre.
Nous sommes tous bien foutu et pas gras mais là, devant nous se trouvait notre maître à tous ! Quand il détaille ce qu'il fait pour garder cette taille, il en décourage quelques-uns dont moi ! La séance continue. Je crois que s'il fait l'affaire, ce dont je ne saurais douter vu ses performances aux tests, je vais devoir passer à des équipements plus spécifiques pour lui.
Si je continue comme ça il ne restera plus que deux rangées de palmiers au fond et sur les côtés !!
Quand j'en discute avec lui ce sont les anneaux qu'il voudrait en premier. Ça et des parallèles ça rentreraient dans l'espace. Y'en a peut-être que ça amuseraient d'essayer après tout.
Je teste Romain pour savoir s'il peut démarrer direct. Un passage au sous-sol me confirme que les gros calibres passent. Pas facilement mais ils passent avec une bonne dose de gel et de poppers.
Comme pour les autres j'organise une mise aux enchères. trois inhabituels se battent pour l'avoir. C'est la première fois qu'ils s'accrochent pour se faire une primo-prestation. Je suis sûr que c'est le physique du mec qui les fait kiffer. Ils se battront encore si j'arrive à en trouver un autre de potable. En attendant j'hallucine quand je vois le chiffre se fixer juste en dessous de celui de Ludovic qui du coup détient toujours le record.
Mon petit Romain est sur le cul quand je lui annonce ce qu'il va gagner. C'est plus que son père et sa mère en 2 ans heures sup comprises ! Il me dit que ça va les aider aussi. Je le préviens d'être discret quand même avec eux. Il en convient.
En plus de ne pas être dans les plus virulents son " gagnant " est moyennement monté enfin pour ma clientèle. Ça le met dans les 24/25 x 6 seulement ! Et en plus pas de phantasmes particuliers, juste une bonne baise bien classique.
Relation de sa prestation par Romain :
Je suis allé à ma première prestation. Savoir le prix que le mec a mis pour m'avoir me stresse un peu, je crois que j'aurais préféré ne pas le savoir avant. Là je n'ai pas le droit à l'erreur.
J'arrive à l'adresse indiquée. Grosse baraque cossue. Je ne suis jamais entré dans ce genre de maison.
Le mec qui m'ouvre est plus que correct, il fait plus jeune que ses 50ans prédisaient. C'est alors que le type me demande de le suivre et m'emmène dans un salon où m'attend un type plus dans la bonne description assis devant un feu. Je capte que le premier mec n'était que le serviteur ! Une première encore pour moi.
Je suis invité à prendre l'autre siège. Le client attend que son serviteur soit sorti pour engager la conversation. Il me demande si je n'ai pas eu de mal à trouver la maison, et me dit de ne pas m'inquiéter pour la suite.
Putain ! Je ne pensais pas laisser paraitre mon stress.
Il me demande mon cursus. Je lui explique que je ne suis qu'en première année de ma fac. Et lui explique qu'on ne fait pas que du sport mais que nous avons aussi des cours de physiologie humaine, d'anatomie, de psychologie et d'économie du sport. On a aussi des cours de méthodologie et de la formation aux premiers secours.
Là c'est lui qui est étonné en bien. Il pensait que nous passions tout notre temps en short à faire du sport. Il me dit qu'il a lu sur l'annonce que j'étais plutôt adepte de gymnastique
Je vois là l'entrée en matière. Je me lève et devant la cheminé entame mon " strip-tease ". Déjà quand je retire ma veste il voit ma carrure hors norme. Quand la cravate et la chemise tombent, il n'a plus de doute. Je continue jusqu'à n'être plus couvert que par un boxer Addicted qui laisse mes fesses à l'air. Et dans l'espace libre devant la cheminée, je fais quelques échauffements et enchaine quelques mouvements en force de travail au sol.
Il se lève et me demande de cesser qu'il est convaincu. Je me remets sur les pieds et reprends mon souffle alors qu'il s'approche. Je le regarde. Il est pas trop mal mais très noir ! C'est ma première prestation mais aussi mon premier noir. Il me domine de plus de 15 ou 20cm et d'au moins 30Kg. Pas de ventre c'est déjà ça.
Le mec passe ses mains sur ma peau. Il suit le contour de mes muscles. Il passe dans mon dos et empoigne mes pecs. Ses mains les couvrent presque entièrement malgré leurs importances ! Quand il se plaque contre moi, je sens sa bite à moitié gonflée contre mes lombaires. Je me retourne et monte mes mains sous sa veste pour la dégager de ses épaules. Elle tombe au sol et je m'attaque à sa chemise. Il me laisse faire.
La cravate rejoint la veste. Les boutons se défont faciles et la chemise s'ouvre sur un torse assez musclé pour son âge. Quand il est torse nu, je m'aperçois que le mec doit s'entretenir un minimum. Pas de ventre et les poignées d'amour sont petites. Je continu avec son pantalon. Ceinture en croco je parierais, le zip descendu le pantalon laisse apparaitre un caleçon en toile large poussé en avant par sa queue bandante. Le gland dépasse de plus de 5cm de la jambe gauche.
Je tombe à genoux, son gland est presque devant ma bouche. J'ai juste à me pencher pour lui donner quelques coups de langue. Du coup c'est de 10cm que sa bite ressort. Avant que cela me gêne, je tire le dernier rempart sur ses chevilles.
Putain que c'est gros ! En plus elle grossit encore. Je n'attends plus et embouche le mastard. Je fais attention à mes dents. Je suce, je pompe, j'en perds la notion du temps. C'est lui qui en m'attrapant par les épaules et en me tirant vers lui interrompt cet hypnotisme.
Il me dit que ce n'est pas une course mais un moment qui doit être agréable pour nous deux. Je me calme, je m'aperçois que j'étais un peu...fébrile !
Il me dit que nous resterons dans cette pièce pour faire l'amour. J'apprécie le distinguo avec " pour te baiser ". Il est fort et mes 68 Kg sont une plume dans ses bras. Une couche de graisse superficielle recouvre tout son corps et masque les muscles qui sont dessous. Il me soulève à bout de bras et vient me sucer à son tour. Je ne m'y attendais pas. Une pensée idiote me vient à l'esprit : heureusement que c'est pas chez moi, j'aurais déjà la tête au premier étage !
Il me repose à terre, j'ai le nez sur ses pecs et ma bouche va ventouser ses tétons. Ils font la taille de mon petit doigt (en diamètre !). Je l'entends gémir, ça lui fait de l'effet.
Il appui sur mes épaules. Je recommence à le pomper mais avec plus de discernement, pas comme un " mort de faim " mais plutôt en douceur. J'alterne le travail du gland qui soulage ma mâchoire mais pas ma langue avec des gorges semi-profondes, vu la bestiole, qui font l'effet l'inverse.
Intérieurement je me dis que j'ai bien fait de me préparer la rondelle avant de venir !!
C'est lui qui mène la danse. Quand il estime que son gland est suffisamment brillant, il me redresse. Un passage rapide sur chacun de ses tétons puis il me plie en deux sur le dossier du canapé. J'ai la tête dans les coussins et le cul bien en évidence. J'attends l'assaut !
Mais c'est une autre sensation qui me parvient au cerveau. Chaude humide, c'est sa langue qu'il passe sur ma rondelle. Elle est pro cette langue. Elle se fait large pour passer sur ma rondelle ou pointue pour la défoncer et lui mettre de la alive dedans. Il me mange le cul un bon moment et c'est très bon. Puis j'entends l'étui d'une kpote se faire déchirer avant que dans un même mouvement, il se redresse, couvre mon dos et, quand son gland arrive au bon endroit, il me pénètre et s'enfonce totalement en moi. La sensation est particulière. Je ne peux pas dire que j'ai eu vraiment mal. Mais c'est très " remplissant " ce genre de sexe !
Il reste couché sur mon dos quelques minute à savourer mon cul avant de se redresser de m'attraper par les hanches et de se mettre à me défoncer. Une véritable saillie ! Quand je pense qu'il n'est pas le plus membré des clients de Sasha, ça promet !!
En attendant il me fait profiter de chacun de ses cm et même des mm de sa grosse et longue bite. Il alterne les sodos rapides avec des moments plus lents où il va jusqu'à sortir complètement sa queue de mon cul avant d'y retourner.
Je viens à penser qu'il me baise comme il baiserait n'importe lequel des escorts de Sasha. Il ne profite pas de mes capacités sportives !!
Doucement je me redresse et colle mon dos contre son torse. Je tourne la tête et présente mes lèvres. Il pose les siennes dessus pour la première fois. J'entrouvre les miennes, il pointe sa langue dans ma bouche. Elle est proportionnée à sa bite et me remplit la bouche !
Sans un mot je m'avance et me dégage de son sexe. Je l'emmène de l'autre côté du canapé pour l'assoir au milieu. Je fais alors un grand écart facial au-dessus de lui, les deux chevilles posées sur les accoudoirs. Et là mes muscles entrent en jeu. Rien qu'en sollicitant ceux de mes cuisses, je m'enfonce son pieu dans le cul puis remonte pour me dégager.
Là il voit ce que c'est que de baiser avec un vrai gymnaste et pas uniquement un sportif ! Mes cuisses chauffent mais je maintiens la position un bon moment, même si ses mains sont venues serrer ma taille. Amusant, il ne manque que quelques cm pour qu'il fasse le tour de ses doigts.
Je fatigue quand même au bout d'un moment et change de position. Passage rapide un genou de chaque côté de lui puis je bascule en arrière tout en l'emmenant avec moi. A la fin, j'ai la nuque sur le tapis, le dos contre le canapé et lui qui me baise en chandelle. Je ne porterais pas ce putain de slip je pourrais me sucer.
C'est lui qui prend l'initiative de faire un 360° pour m'enculer çà l'envers. A l'intérieur ça change beaucoup de chose ! La sensation est tout autre et les pressions ne sont plus dirigées pareil.
Il se replace normalement et me tire vers lui. Quand il se met debout je m'enfonce comme jamais sa bite en moi. Il me tient sous les fesses et me bouge comme s'il se branlait avec moi en remplacement de sa main. Il me fait tomber une dernière fois et je sens sa bite gonfler encore plus en moi. Il jute dans sa kpote ! Je serre le cul. Ça lui donne un dernier spasme. C'est quand il décule et que son gros gland tape une dernière fois ma prostate que je jute dans mon slip. Merde je vais devoir rentrer sans !
Il se désaccouple je serre les fesses, il apprécie. Il attrape deux peignoirs et m'en tend un. On en mettrait deux comme moi dedans. Ce doit être un des siens. Il m'emmène dans sa chambre et puis dans la salle de bain. La douche est grande et nous nous douchons ensemble. Ses mains glissent sur ma peau quand il étale le gel douche. De véritable caresses jusqu'à ce qu'il masse mes muscles. C'est trop bon. Il a des doigts divins et je me laisse aller. Il me sort de l'eau, me couche sur son lit et à cheval sur mes jambes se met à me masser tout le dos. C'est tellement bon que je m'endors.
Quand je me réveille il fait grand jour. Merde !
Je suis seul dans la chambre, nu au milieu du grand lit à la place exacte où j'étais en train de me faire masser la veille ou le matin même. Une enveloppe est posée à côté de moi avec une feuille A4.
Le papier dit qu'il a été obligé d'aller travailler, que son valet est à ma disposition pour le petit déjeuner et que l'enveloppe est pour moi.
J'ai à peine fini de lire que l'homme en question rentre dans la chambre avec mes vêtements pliés sur son bras. Mon slip est propre et sec. Il m'annonce l'heure et qu'un petit déjeuner m'attend.
Je me douche rapidement, il m'attend ! Je me sèche, enfile mes vêtements. J'ai l'impression que ma chemise aussi a été lavée. Il m'emmène déjeuner. La table est couverte de tout ce qui peut être pris le matin. Viennoiseries, oeuf bacon, pancakes...
Avant de manger, j'appelle Sasha. Je lui brosse le tableau comme quoi je me suis endormi chez le client et que maintenant je suis en retard pour mon cours !
Il éclate de rire et me dit de passer chez le docteur XXX pour un arrêt pour la journée.
J'y passe, c'est celui chez qui j'ai été pour le bilan de santé. Il est déjà au courant et me fait un arrêt. La fac de sport c'est plus comme une école qu'une fac où tu peux ne pas venir quand tu veux !
La première de Romain s'est bien passée. A part le fait qu'il se soit endormi alors que la prestation n'était que de la soirée. Il passe me voir le soir même et me remet la lettre et l'enveloppe. Le contenu du message est succinct. Je lui demande si le petit déjeuner avait été bon. Il me dit qu'il n'avait jamais vu une telle table !
J'ouvre l'enveloppe, dedans 1/4 de sa prestation en liquide. Il ne s'est pas foutu de lui.
Je le titille un peu et lui demande s'il a bien fait mettre une kpote au client.
Il s'offusque que j'ai pu penser le contraire. Et il ne lui semble pas avoir été défoncé pendant son sommeil.
Je ris et lui passe son enveloppe bonus. Il n'en revient pas non plus du montant. Il me demande si c'est à cause du grand écart facial sur la bite du mec. J'ouvre de grands yeux et il m'explique la position. J'aime trop !
Je pense qu'il n'a pas fini de recevoir des bonus conséquent ce petit !
Jardinier
~~
~~
*******
******************************************************************
15 notes
·
View notes
Text
Les boules
Un clown ne fête pas Noël. Son nez rouge semble être assorti au décor, comme une boule échappée du sapin derrière lui et plaquée au milieu de sa figure. Imbibé entre deux vins, il traine son regard triste et son costume si étriqué qu’on dirait qu’il a un autre Polichinelle dans le tiroir. Rien d’un père Noël avec sa grimace. Il cligne parfois d’un œil sec, à contre-temps de la guirlande électrique. Il regarde les tomates cerises au milieu du plat qui se mangera froid, et ses grandes mains plates, dont il ne sait pas quoi faire malgré ses 10 doigts, qui restent posées comme d’habitude sur la nappe trop blanche dans la nuit trop noire, la plus longue de l’année. Il regarde sa famille qu’il a bien dressée, ses enfants soudain étrangers, l’une avec des tresses et le petit avec sa raie sur le côté, et sa femme, la femme de l’ogre, habillée comme une pauvresse sur son 31 alors qu’on n’est que le 24.
Qu’on rêve de paix. Qu’on prie pour une trêve. Qu’on mette les petits plats dans les grands. Qu’on se régale de l’entrée aux 13 desserts. Que le cœur s’emballe avant de déballer les cadeaux. Que la joie vienne, chante et enchante, donne et fredonne un peu de magie et d’amour.
Ah mais non. À minuit, le sacré spectacle est fini. Et sans rire, sans mot dire, on se salue et on s’en va dormir, jusqu’à l’an prochain, chacun dans son lit. Les petits avec leurs jeux et leurs vœux, et ce clown qui ne fêtera jamais Noël comme une bûche à côté de sa femme, mi tarte meringuée, mi allumette consumée. Rien qu’un clown en disgrâce. Bien après, un autre jour de l’Avent, déçue d’attendre un présent qui ne viendra plus et une fête de Noël qui aura toujours l’air d’un cirque, la tête brûlée de la petite mère fait des étincelles et s’enflamme jusqu’à brûler le foyer entier avant un dernier cierge. Enfin la messe est dite dans cette drôle de famille.
/ Fabienne PASSAMENT. 2024 Atelier d'écriture d'après Bronka Niwoka
#poésie#prose poétique#atelier d'écriture#noel#violence intra familiale#écriture créative#poètes sur tumblr
9 notes
·
View notes
Text
Madre mía...
Cette interjection espagnole décrit parfaitement notre situation incompréhensible : au delà d'un certain point, il ne reste plus qu'une mère, pour apporter du secours (NDLR : le même ''SOS'', dit en arabe et en onomatopées, n'est pas mal non plus : ''Taï taï taï... Ya ouili, ouili, ouili...''). En français, on dispose de la magnifique ''Une fois qu'on a passé les bornes, y'a plus de limites'' d'Alphonse Allais. Mais aujourd'hui, on a besoin de toute la richesse de toutes les langues pour tenter de décrire le méga bordel (Si vous avez un mot aussi précis, je suis preneur !) qu'est la France, en ce lendemain des ''Européennes''..
Il y a 3 ou 4 jours, je vous avais timidement prévenus (cf. ''Les dangereuses Européennes''), mais qui aurait pu prévoir que, seule parmi les nations du monde civilisé –dont la plupart votent, ces temps-ci-- la France n'était même plus capable de résister au choc (?) indirect d'une élection totalement indépendante de ses règles de fonctionnement. Son chef, qui passe le plus clair de son temps à donner des leçons –sans queue ni tête, mais très coûteuses et très risquées-- au monde entier, qui s'en fout, et à dépenser en Ukraine l'argent qu'il s'est arrangé pour que... nous ne l'ayons plus... n'est même pas capable de résister 24 h à la poussée démocratique et parfaitement légale d'un parti politique parfaitement légitime... et classé premier dans son pays ! A titre purement personnel, j'ai espéré, contre toute raison, que l'intelligence ''Marion-Eric'' ferait une percée. Je savais mon pari perdu, il l'a été. Dommage pour tout le monde. Il nous reste à digérer une super gueule de bois.
Mais les lecteurs réguliers de ce blog savent ma confiance profonde dans l'existence, invisible mais efficace in fine, d'une ''justice immanente'' qui finit par rattraper ceux qui ont échappé à la soi-disant ''justice'' des hommes, des Etats et, le cas échéant, de Dupont-Moretti (je dis ça pour rigoler !). Les anciens disaient ''Il est puni par où il a péché'', et la sagesse des nations a effectivement remis les choses en place : après sept trop longues années durant lesquelles il a passé son temps à vomir sur un quart, devenant pas sa faute un bon un tiers, des français (càd. ceux qui refusaient ses visions changeantes d'un avenir qui ne pouvait conduire qu'à la catastrophe collective et au malheur individuel), notre président-ado se retrouve seul devant le méchant destin qu'il nous avait concocté à grands coups de mauvaises décisions, d'analyses foireuses, de croyances progressistes et (donc) de solutions perverses, pires que le mal...
Et maintenant ? La révolte des braves gens a, une fois de plus, écarté la menace immédiate d'un macronisme pervers... Mais –ce qui n'était pas prévu, et même jugé et juré impossible par les ''ceux-qui-savaient''-- toutes les digues ont lâché, d'un coup, en cinq minutes-chrono ! Il ne voulait pas d'une victoire même minoritaire du Rassemblement national ? Il a réussi à fabriquer un tsunami-RN qui risque de tout emporter... Car si –comme beaucoup le supposent-- le triomphe européen du tandem Le Pen-Bardella se confirme aux législatives annoncées et bricolées à la hâte, quelle autre issue lui restera-t-il que de (se) démissionner lui-même, après avoir démissionné la bande de nullissimes qu'il traînait derrière lui et dont il nous imposait, contre notre gré mille fois répété, les effroyables idées, l'arrogance méprisante, les références mortifères et la bêtise inculte... encore que, entend-on dire, ici ou là, ''n'est pas De Gaulle qui veut''.
Ce scrutin européen et ses conséquences totalement imprévues nous ont tout de même apporté quelques bonnes nouvelles : la joie, en premier, de savoir que la bande de cuistres gauchisants qui avaient été élus dans le sillage de Macron –et à qui nous devons tant de décisions aux conséquences souvent mortelles pour la Nation-- va disparaître en grande partie. Un nombre grandissant de français n'en pouvaient plus, de les voir se pavaner à nos frais en mettant aux voix les pires idées possibles. Une autre bonne nouvelle, c'est le ratatinement des ''écologistes punitifs'' qui ont fait tant de mal à notre jeunesse (combien d'enfants ont grandi dans un univers de terreur, par leur faute ? Il ne faut jamais le leur pardonner), comme aussi à notre industrie, à nos agriculteurs, à notre économie, à nos choix politiques, etc... Mais ils nous ont tant fait de mal, à nous et à la France, qu'il est presque normal qu'on leur en veuille..
Essayons de rester dans les sujets fondamentaux : Emmanuel Macron nous a ''baladés'' pendant son quinquennat et demi dans les horreurs de sa pensée narcissique et erratico-progressiste : pas de programme, pas de buts, pas de direction générale –autres que cette Europe anthropophage, invivable et dystopique, qu'il a prétendu nous imposer aux dépens de notre France, dont nous sommes si nombreux à vouloir la pérennité. Nous lui devons l'effondrement de notre diplomatie et de notre poids dans le monde, une déroute absolument dramatique en Afrique de l'Ouest, notre humiliation permanente devant l'Algérie confite dans la haine pathologique qui reste la seule raison d'être d'un personnel politique corrompu et, plus récemment, ses prises de risque illimitées devant un adversaire qui nous surclasse sur tous les chapitres, en multipliant sans raison objective (Poutine n'a pas la possibilité de nuire à d'autres pays : il ne parvient pas à prendre plus de 10 ou 20 km² en Ukraine. On agite devant nous un épouvantail...) des engagements intenables auprès d'un pays croupion avec lequel nous n'avons jamais eu de relations autres que mercantiles et à court terme...
Son bilan –le jour où il faudra le faire-- se résumera sans doute à son affirmation péremptoire de ramener le RN à trois fois rien... Bravo, l'artiste ! Que croyez-vous qu'il en tire comme leçon ? Le fait d'être écrabouillé à plates coutures est pour lui une raison suffisante pour –surtout-- ne pas changer de stratégie... et en remettre une couche, en confiant aux chaînes d'un ''Sévice Public'' à sa botte (argent illimité oblige !) ses ''conseils pour le vote à venir''... que tout le monde attend, pour rigoler d'abord, puis les transgresser ensuite. Il refuse de voir à quel point il est rejeté –presque trop, même, d'après moi. Mais allez percer la logique d'un ado trop gâté par la vie...
Le futur immédiat est clair : on peut supposer que, quelles que soient les paroles jetées en pâture aux gogos, la Gauche va reprendre ses habituelles magouilles sans foi ni loi : la seule chose qui compte, c'est de garder les sinécures et de nuire autant que possible à la France, au profit (?) d'idéologies plus perverses les unes que les autres... et la Droite va continuer à ''déconner un max'' en refusant toute démarche de rapprochement qui pourrait tout remettre sur pied et dans le bon sens. Et Macron risque fort de se retrouver avec une Assemblée encore plus ingouvernable que l'actuelle, sans aucun bricolage possible en vue d'une majorité... Ou alors (aujourd'hui, c'est le plus probable), une majorité pour le RN qui ne laisse qu'un seul ''choix'' : ''Jordan à Matignon'' (et Fabius, qui s'autorise à paralyser le choix du peuple français, au nom de sa démocratie partisane.).
Et là... la haine anti-Droite de Macron + la haine pathologique de l'extrême Gauche pour tout ce qui n'est pas elle... risquent d'ouvrir la porte aux pires excès, aux mouvements les plus destructeurs, à la phraséologie la plus génératrice de haines-à-venir qui soient. Une fois encore... notre ultime chance reste de demander à Dieu de sauver la France. On peut espérer un résultat, mais il n'est pas certain que ça marche en 2024 aussi bien qu'en 1428 avec Jehanne d'Arc ! On va donc attendre. Mais quoi ?
H-Cl.
12 notes
·
View notes
Text
youtube
LUNDI 30 DÉCEMBRE 2024 (Billet 1 / 4)
« SARAH BERNHARDT, LA DIVINE » (1h 38min)
Un film de Guillaume Nicloux, avec Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte, Amira Casar…
Critiques sur le Site AlloCiné / Presse : 3,5 / Spectateurs : 3,2
Au printemps de l’année dernière nous avions vu, lors d’une visite guidée, la très belle Exposition que le Petit Palais lui avait consacrée. Nous connaissions donc sa vie et le « colossal » succès qu’elle a rencontré tout au long de sa (longue) carrière et ce, dans divers pays, dont les Etats Unis où elle a joué, en français, sous d’immenses chapiteaux, devant des milliers et des milliers de spectateurs qui ne comprenaient pas un mot de ce qu’elle disait. C’est pour elle que Jean Cocteau a composé le mot « Monstre Sacré ».
Il aurait fallu un biopic de plus de 3 heures et d’énormes moyens pour retracer son histoire mais ce n’était pas le but de Guillaume Nicloux, le metteur en scène de ce film.
Est-ce à cause de ça, un certain nombre de spectateurs et de critiques de cinéma sont sortis déçus de la projection, sur le Net, les avis sont de fait assez partagés.
Nous vous proposons de lire la critique ci-dessous qui reflète bien par contre ce que nous, nous en avons pensé. Marina est sortie emballée et a tout de suite donné ❤️❤️❤️❤️,5 au film, JM, un petit peu moins (ayant des problèmes d’audition, certains dialogues du film où Sandrine Kiberlain jouait allongée lui ont échappé…), mais lui accorde quand même ❤️❤️❤️,5 sur 5.
Tous les deux, avons énormément apprécié les costumes, les décors, les brillantes répliques des protagonistes principaux (la plupart sont historiques)… et surtout l’interprétation de Sandrine Kiberlain. Nous parions à son sujet qu’elle aura une nomination aux prochains Césars, voire « LE » César de la meilleure interprétation féminine.
A noter que d’avoir vu l’Exposition du Petit Palais nous a permis de ne pas être frustrés…
_____________________________
Thème
Paris 1915. Atteinte d’une tuberculose osseuse qui lui « dévore » le genou droit et la menace de septicémie, Sarah Bernhardt, l’actrice française la plus connue et adulée du monde, doit se résoudre à se faire amputer. Alors âgée de 75 ans, elle parvient à en plaisanter et à rassurer les amis qui l’entourent… Bien sûr, la « Divine » s’en sort et revient vivre chez elle. Parmi ses visiteurs, le jeune Sacha Guitry. Il va la faire parler de la liaison qu’elle eut vingt ans plus tôt avec son père Lucien, à une époque où, libre, moderne, talentueuse et extravagante, elle, l’Actrice avec un A majuscule, était au faîte de sa gloire… Elle racontera à Sacha les sales coups que son père lui avait joués, la poussant par deux fois au suicide. Sarah la flamboyante avait donc aussi des fragilités…
Points forts
La singularité du projet. Même si, assez étonnamment d’ailleurs, il n’y avait encore jamais eu de « biopic » français sur celle qui fut le premier « monstre sacré » du monde et qui, encore aujourd’hui, reste une icône, il était hors de question pour Guillaume Nicloux de retracer sagement sa carrière sur grand écran. Le cinéaste a choisi de dresser un portrait psychologique de la grande Sarah, et ce, à travers deux périodes clés de sa vie : celle de l’acmé de sa carrière (l’année 1896) où elle est au firmament de tout ce qui la compose (son excentricité, sa démesure, sa liberté, sa modernité, son extravagance, son impertinence, mais aussi, soigneusement dissimulées, ses fragilités…) et celle où, pour ne pas mourir, elle doit se faire amputer d’une jambe, en jouant les bravaches. Cela suffit ? En tous cas, cela a suffi à la réinventer…
Le choix de l’interprète. Trouver une actrice capable de jouer toutes les facettes de la « Divine » sans pour autant la copier, aurait pu relever de la gageure. Dès le départ du projet, il y a cinq ans, Guillaume Nicloux n’en a vu qu’une : Sandrine Kiberlain. La comédienne a d’emblée accepté le défi. « Je ne voulais surtout pas imiter Sarah Bernhardt dit-elle. Avec Guillaume Nicloux, on s’est demandé s’il fallait rendre sa vérité en copiant son jeu et ses intonations, ou s’il fallait se l’approprier autrement. On a choisi la deuxième voie : rendre l’émotion et la puissance qu’elle procurait ». Sandrine Kiberlain ne s’est pas trompée. La Sarah Bernhardt qu’elle propose est tout simplement fascinante. Saluons au passage ce petit rire qu’elle a inventé et qui ponctue presque toutes ses répliques : il semble exprimer à la fois la folie et l’impertinence gouailleuse de la tragédienne qu’elle (ré) incarne.
La beauté des décors et des costumes. Tout chatoie dans ce film magnifiquement cadré et éclairé. On ne devine pas qu’il a été tourné en cinq petites semaines avec un budget modeste.
La richesse du générique. Il offre parmi la crème des comédiens français, dont Laurent Lafitte (formidable dans son personnage de Lucien Guitry), Pauline Etienne, Laurent Stocker, Grégoire Leprince-Ringuet…
L’énergie musicale du film, offerte par les nombreux compositeurs qui l’accompagnent (Reynaldo Hahn, Ravel, Debussy, Chopin, Schubert…)
Quelques réserves
On pourra regretter qu’on voie très peu Sarah Bernhardt dans son rôle d’actrice.
Encore un mot...
Même s’il n’est pas question à propos de ce long-métrage, visuellement très réussi, de parler de chef-d’oeuvre, au moins pourra-t-on reconnaître à son auteur Guillaume Nicloux d’avoir réussi à cerner une artiste hors norme, dans sa singularité, ses exigences, ses faiblesses et surtout sa liberté, annonciatrice des révolutions féministes du monde d’aujourd’hui. Comment, en outre, ne pas savoir gré au cinéaste d’avoir offert à Sandrine Kiberlain un rôle à la mesure de son immense talent.
(Source : « culture-tops.fr »)
2 notes
·
View notes
Note
6,9 et 14 (yeux de chat potté) pretty please
6. Would you ever accept requests or commissions?
Des requêtes, toujours (sans promesse de les réaliser, mais il suffit d'un élan d'inspiration inattendue et on se retrouve avec une fic de plusieurs dizaines de milliers de mots XD) ; pas de commissions, en partie parce que je viens d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître où, dans la grande majorité, "l'économie" du fandom ne passait pas par l'argent, et en partie parce qu'écrire des fics est mon activité récréative, et ça mettrait une pression de performance et de rendu qui la rendrait stressante, ce qui n'est pas le but !
9. How did you get into writing fanfiction?
J'ai commencé à 12 ans en écrivant du self-insert sur la série Seaquest sans savoir que c'était de la fanfic XD J'ai continué en écrivant des fix-it de l'animé Escaflowne, à la suite de quoi je suis tombée sur un site personnel Escaflowne, où j'ai appris que je n'étais pas la seule à faire ce genre de trucs, et que ça s'appelait de la fanfiction :D
14. What makes you happiest? New fic comments, kudos, bookmarks, user subscribers, story subscribers, or Tumblr asks?
Rien ne peut remplacer le petit bond que fait mon cœur quand je reçois un nouveau commentaire <3 (merci merci merci à toi !!!!) Publier une fanfic, c'est comme lancer une bouteille à la mer. Savoir que quelqu'un l'a reçue et en attend peut-être une autre, ça fait super plaisir, mais il n'y a rien de plus motivant que de recevoir une réponse et d'établir une ligne de communication ! (Cette métaphore m'a un peu échappée XD)
6 notes
·
View notes
Text
Prologue - It's Upon A Time. . .
Recommandé : https://docs.google.com/document/d/1LoXxTOkBnTcZBmi0U65KSefoiKVHqtvrqkgGGi6bXRI/edit?usp=drivesdk
Acte I
L’histoire d’AltarTale commença comme une vieille légende, quelque chose de… Plutôt habituel, comme si…
Eh bien, et si vous voyez par vous même ?
Il était une fois. . .
Un jour d’automne dans une contrée lointaine, un jeune humain, curieux et intrépide, gravit une montagne interdite. La légende disait que ceux qui s’y aventuraient ne revenaient jamais. Mais l'enfant, fasciné par le mystère, finit par s’égarer, trébucha et tomba dans un gouffre…? La chute semblait infinie. Quand il atterrit enfin au fond de celui ci, ce fut dans une mer de fleurs dorées qu'il ouvrit les yeux. Ce lieu devint le début de rencontres qui, peu à peu, dévoilèrent le cœur d'un royaume oublié…
Les ruines, et la gardienne d'une époque oubliée
L'humain se redressa et aperçut une figure étrange qui se découpait dans l’ombre des ruines violettes. Une grande chèvre, vêtue d’une robe violette, s’avança avec un sourire maternel. C’était Toriel, la Gardienne des Ruines.
"Oh, petit enfant, te voilà tombé dans un monde bien sombre. Mais n’aie crainte, je suis là pour te guider." "Euh… V-vous êtes… un monstre ?" “Haha, oui, mais ici, nous n'avions rien de monstrueux ici, rassure-toi. Tu peux m’appeler Toriel !”
Elle enseigna à l'human les règles et pièges des Ruines, avec une douceur qui cachait une profonde tristesse. Toriel était gentille, protectrice, mais elle semblait porter un poids. Elle lui parla d’une barrière magique, d’un monde extérieur inaccessible.Quand le moment vint de quitter les Ruines, Toriel hésita, presque prête à tout pour que l'enfant ne continuât pas plus loin. Mais elle céda à contrecœur.
"Promets-moi d’être prudent, d’accord ? Le monde au-delà des Ruines est bien différent… mais je crois en toi"
Snowdin, la Rencontre avec les Frères Squelettes
L'humain continua son périple et arriva dans le froid glacial de Snowdin. Là, il rencontra deux squelettes. L’un, grand, maigre et exubérant, se nommait Papyrus. L’autre, plus petit et paresseux, se nommait Sans. Les deux frères accueillirent Frisk de manière… inédite.
"HUMAIN ! ARRÊTE-TOI LÀ ! EN TANT QUE FUTUR MEMBRE DE LA GARDE ROYALE, IL EST DE MON DEVOIR DE TE LIVRER À LA CAPITALE !" "Hum… S'il te plaît ?" "Allez, Paps, file-lui un coup de main. Il gèle ici."
Papyrus, avec ses pièges et sa détermination maladroite, voulait à tout prix capturer le jeune humain, mais il développa vite une grande amitié pour l’enfant. Il rêvait de devenir un héros, d’être reconnu par la garde royale. Mais ce qu’il désirait par-dessus tout, était un désir bien plus profond… Quant à Sans, derrière ses blagues, il observait Frisk avec une lueur d’espoir mélangée à une certaine méfiance.
"JE SAIS QUE TU VIENS D’UN MONDE DIFFÉRENT, MAIS ENSEMBLE, JE TE MONTRERAI LES MERVEILLES DE SNOWDIN !" "Et peut-être qu’il aura même un jour un pins de la garde royale." "TU VERRAS, SANS ! CE JOUR ARRIVERA !"
Les Eaux Sombres, la Chevalière Undyne
Après avoir quitté Snowdin, l'étranger de ce nouveau monde arriva dans les sombres cavernes d’eau de Waterfall, où régnait Undyne, la redoutable capitaine de la garde. Au début, Undyne le poursuivit sans relâche, déterminée à capturer "l’intrus" pour prouver sa loyauté envers le roi ASGORE.
"Tu ne te sauveras pas si facilement, humain ! Prépare toi !" "Attendez, je veux juste passer…" "ET PUIS QUOI ENCORE !? Les humains sont nos ennemis, je protègerai ce royaume au péril de ma propre vie !”
Mais peu à peu, la chevalière aperçut une énorme bonté en ce dernier, il ne cherchait pas à nuire. Au fil de leurs rencontres, l’humain découvrit en Undyne une guerrière dévouée, mais également une personne passionnée et loyale, admirée par tout le monde.
Le Laboratoire et la Scientifique Nerd
Après avoir échappé à Undyne, l'humain parvint au laboratoire d’Alphys, la scientifique en chef. Alphys, bien que brillante, était maladroite et angoissée. Elle observait l'étranger depuis son laboratoire, mais sa timidité rendit la rencontre difficile.
"Euh… s-salut, petit, je… je t’ai vu depuis… enfin…" “Dis moi, tu saurais me guider ici ? " "Oh… euh… c-c’est super ! Je suis heureuse de… euh, enfin de t'aider… Si tu as des questions !"
Alphys était fascinée par les humains, mais aussi tourmentée par les expériences qu’elle avait menées dans le passé. Le jeune humain vit en elle une alliée précieuse et une amie fidèle. Et lorsque Alphys se rendit compte de l’attachement de celui ci envers Undyne, elle en fut émue et motivée à dépasser ses propres peurs.
Le Roi des Souterrains, Asgore Dreemurr
Enfin, le jeune humain atteignit la capitale, et face à lui se dressa Asgore, le roi des monstres. Asgore, un monarque imposant à la barbe majestueuse, était tourmenté par un lourd fardeau. Il avait promis de libérer son peuple de l’Underground, mais le prix à payer était trop accablant, le meutre de sept humains était nécessaire pour briser la barrière qui les séparaient de la surface.
"Je… je n’ai jamais souhaité tout cela… Mais mon peuple souffre, et je ne peux plus reculer..." "Peut-être… qu’on peut trouver une autre solution ?" "J’aimerais y croire, petit humain, mais le destin est cruel envers nous tous..."
Le combat qui s’engagea fut difficile, mais au moment où Asgore était sur le point de céder, Frisk lui tendit la main en signe de paix. Une lueur d’espoir s’alluma dans les yeux du roi, et tous les monstres réalisèrent enfin que la haine et la vengeance ne les libéreraient jamais.
La Destruction de la Barrière et le Retour à la Surface
Avec l’aide de tous les monstres qu’il avait rencontrés, l'humain parvint à détruire la barrière. Les ruines qui les séparaient du monde extérieur volèrent en éclats. Un vent frais s’engouffra dans l’Underground, caressant les visages de ceux qui n’avaient jamais vu la lumière du jour. Ensemble, ils s’avancèrent vers la surface.
"VOYONS VOIR ! LA GLOIRE DONT JE RÊVAIS N’EST PAS CELLE-LÀ… C’EST MIEUX QUE CE QUE J’IMAGINAIS !" "Mon enfant… tu nous as tous sauvés..." "On va pouvoir protéger ce nouveau monde, ensemble !" "Eh bien, c’est beau tout ça… j’espère qu’il y aura un coin avec un bon café." “SANS, CE N'EST PAS LE MOMENT DE SE RELÂCHER ! ALLONS FAIRE BONNE IMPRESSION !”
Le jeune humain observa les monstres, leurs visages illuminés par les rayons du soleil, leur bonheur mêlé de larmes. L'Underground était enfin libre, et cette paix qu’ils n’avaient fait que rêver, celui ci la leur avait apportée…
Et c'est ainsi que s'achève cette légende… N'est ce pas pathétique ?!
Comme si cette dernière n'avait jamais osé continuer… Comme si cette dernière semblait cacher la folie des véritables monstres de ce monde…
3 notes
·
View notes
Text
Tout Ira Bien - Emily Prentiss [1/2]
Masterlist
Speak Now TV Masterlist
Partie deux
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : Quand Emily apprend que Ian Doyle s'est échappé, elle sait qu'elle doit tout faire pour te protéger, même si ça veut dire briser ton coeur.
Warnings : commence pendant le 6x13 et se finit pendant le 6x18, mort de personnage (pas la reader), angst, rupture, fin triste, funérailles, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.9k
Chanson qui m'a inspiré : Last Kiss (Taylor's Version) par Taylor Swift
-Ian Doyle s’est évadé de prison. Interpol n’arrive pas à le retrouver.
La phrase de Sean retentit dans les oreilles d’Emily. Elle n’arrive pas y croire. Ian Doyle devait faire partie de son passé. Son nom ne devait plus qu’être un souvenir.
-Quoi ? Qu’est-ce que tu veux dire ?
-On ne sait pas où il est, Emily.
-Est-ce que tu crois qu’il va venir ici ? demande Emily avant de marquer une pause. Je suis en danger ?
-On l’est tous.
L’inquiétude prend place sur le visage d’Emily, comprenant la gravité de la situation. Ce n’est qu’une question de temps avant que tout tourne mal, elle en a conscience. Elle doit réfléchir à la façon dont elle doit agir pour se protéger.
Ses pensées sont interrompues par la sonnerie de son téléphone. Elle détache les yeux de Sean et sort son portable. En voyant ton prénom et ta photo sur son écran, elle est d’abord attendrie avant d’avoir une prise de conscience. Elle doit aussi te protéger. Ian Doyle pourrait s’en prendre à toi pour se venger. Elle s'éclaircit la gorge puis répond en prenant un ton naturel.
-Allô, Y/N, tout va bien ?
-Hey, Em’, je t’appelle pour savoir si je t’attends ou si tu vas rentrer tard, expliques-tu et Emily peut entendre que tu es en train de rentrer dans ta voiture.
-J’ai encore de la paperasse à faire. Je ne pense même pas que je dormirai à la maison. Je dois régler quelques détails avec l’équipe.
-Oh, d’accord, dis-tu en essayant de cacher ta déception. Tiens moi au courant. Tu me manques.
-Toi aussi.
Sur ces mots, tu raccroches. Emily regarde pendant quelques secondes son écran avant de discuter avec Sean des informations qu’Interpol possède sur l’évasion de Doyle. En l’écoutant, son cerveau fuse à mille à l’heure, cherchant tous les plans pour arrêter Doyle et protéger ceux qu’elle aime.
En quittant son ancien collègue, Emily passe la nuit dans un hôtel. Elle a besoin d’être seule pour réfléchir. Elle doit réfléchir à une solution pour que tu sois saine et sauve. Le problème, c’est qu’elle ne peut pas te parler de Doyle. Elle doit t’éloigner sans que tu saches la réelle raison. Emily en vient à la triste conclusion qu’elle doit te briser le cœur - et le sien par la même occasion. Elle préfère vivre une peine de cœur et te voir respirer plutôt que te garder près d’elle et te voir mourir sous la main de Doyle. Elle ne peut pas prendre ce risque. Elle doit rompre avec toi.
Le lendemain, Emily se réveille avec difficulté. Son sommeil n’a pas été reposant. Elle n’a pas cessé de réfléchir à ce qu’elle pourrait te dire.
Elle va dans votre appartement quand elle sait que tu es partie au travail, voulant t’éviter jusqu’à ce que tu rentres le soir. En t’attendant, Emily prépare quelques affaires.
Quand tu passes le pas de la porte de votre appartement, le visage d’Emily prend une expression neutre. Elle ne doit montrer aucune émotion. Elle ne doit surtout pas laisser ces mêmes émotions parler. Elle sait ce qu’elle doit faire. Avec un grand sourire aux lèvres, tu te diriges vers Emily, prête à la prendre dans tes bras. Toutefois, quand tu vois son visage impassible, tu fronces les sourcils.
-Em’, tout va bien ? questionnes-tu en posant ton sac.
-On doit parler, Y/N.
-De quoi ?
-Je pense qu’on devrait s’arrêter là, annonce Emily de but en blanc et il te faut quelques secondes pour répondre.
-Qu’est-ce que tu veux dire ?
-Ça ne sert à rien de continuer. Ces derniers temps, j’ai été pas mal occupée avec mon travail. Et puis, je ne serai jamais capable de te donner la vie que tu mérites. C’est mieux pour tout le monde.
-Qu-quoi ? Tu n’es pas sérieuse ? Emily, ça sort d’où ça ?
-Je cite juste un fait. Je suis presque tout le temps en déplacement, ça ne sert à rien de perdre notre temps.
-D’accord, tu es souvent ailleurs, mais on ne perd pas notre temps. Notre relation fonctionne. On a un équilibre. Pourquoi tu veux tout abandonner maintenant ? demandes-tu, perdue et avec les larmes aux yeux.
-J’y pense depuis un moment.
-Mais, tout allait bien entre nous. Enfin, c’est ce que je croyais. J’ai fait quelque chose ?
-Ce n’est la faute de personne, c’est juste ce qu’il y a faire de mieux, affirme-t-elle en te regardant droit dans les yeux.
-Selon qui ?
-Y/N, on savait toutes les deux que cette relation était vouée à l’échec. Elle n’était pas faite pour être durable. Pas quand on fait mon métier.
-JJ y arrive très bien pourtant.
-Ce n’est pas pareil. De toute façon, ma décision est prise.
-Donc, tu veux même pas essayer d’en parler ? De régler le problème ? Tu baisses les bras aussi vite ?
Emily sait que tu n’abandonneras pas. Tu as un air déterminé sur ton visage, malgré tes yeux larmoyants. Emily prend une grande inspiration avant de dire la phrase la plus compliquée qu’elle ait eu à dire :
-Je ne t’aime plus, Y/N. Tu es quelqu’un de bien, mais je n’ai plus de sentiments pour toi.
-Ce n’était pas l’impression que tu donnais il y a encore quelques semaines, contredis-tu, incrédule.
-J’ai essayé de retrouver mes sentiments pour toi, mais c’est impossible.
Tes yeux analysent Emily, cherchant une preuve que les mots qui sortent de sa bouche ne sont pas la réalité. Toutefois, Emily a sorti son plus beau jeu d’acteur ; tu dois croire à ces mots tranchants. Comprenant que tu as bien entendu ce que t’a dit Emily, tes larmes commencent à couler sur tes joues. Tu n’y prêtes pas attention, essayant encore de trouver une solution pour rester auprès d’Emily. En voyant ton cœur se briser sous ses yeux, à cause d’elle, Emily se retient de t’avouer la vérité. Cependant, elle se répète que c’est la chose à faire.
-Je… J’irai dans un hôtel pour les prochains jours. Je vais sûrement devoir repartir dans ce laps de temps, ça te donnera largement le temps de reprendre tes affaires, informe doucement Emily en prenant deux sacs.
Tu ouvres un peu plus grand les yeux à sa dernière phrase. Bien évidemment, tu ne pouvais pas t’attendre à vivre encore avec elle si vous êtes séparées, mais tu pensais que vous alliez en parler, savoir si vous vendiez l’appartement ou qui le garderait.
Emily se sent mal en te virant de votre chez vous, mais elle sait qu’elle ne peut pas te le laisser. Doyle le trouverait en une recherche sur Emily et elle ne peut pas risquer qu’il vienne chez vous alors que tu y habites encore. Elle doit te garder loin d’elle et loin de votre appartement.
-Em’, je t’en prie.
Emily lutte pour te prendre dans ses bras en t’entendant la supplier. Elle ne te répond pas avant de te dépasser pour passer la porte de votre appartement. Elle retient un sanglot jusqu’à ce qu’elle arrive dans sa voiture.
De ton côté, tu restes debout, toujours sous le choc, les yeux fixés sur la porte d’entrée. Tu n’arrives pas à croire que ta relation avec Emily est réellement finie après cinq ans. Tu n’aurais jamais cru entendre ces mots. Tu n’avais pas prévu qu’Emily change d’avis sur vous. Pour toi, elle est - elle était celle avec qui tu allais finir ta vie. Il faut croire que ça ne sera pas le cas.
Un mois s’est écoulé depuis votre rupture. Dans une tentative désespérée, tu as essayé de la contacter pendant les premières semaines de votre séparation, sans aucune réponse de sa part. Tu n’as pas l’air de lui manquer autant que toi, elle te manque. Tu ne sais pas quoi faire pour que tu lui manques. Alors, à contrecœur, tu as fini par abandonner. Tu n’arrives toujours pas à t’en remettre. Tu n’arrêtes pas de repenser à votre relation, cherchant ce que tu aurais pu faire de différent pour éviter cette fin.
Tu n’aurais jamais pensé que vous finiriez de cette façon. Tu n’aurais jamais imaginé que tu ne saurais plus sa routine, où elle est, quelle enquête elle fait. Tu n’aurais jamais cru que tu ne la serrerais plus contre toi. Tu n’aurais jamais cru que vous auriez un dernier baiser.
Tu essayes de faire bonne figure, même si au fond de toi, tu restes dans cet état d’engourdissement. Mais ça doit changer, tu dois apprendre à avancer. Pour cela, rien de mieux que de sortir avec des amis.
Tu retrouves Penelope dans un café non loin de ton lieu de travail. Penelope est celle dont tu es le plus proche de son équipe avec Rossi. Tu la considères comme une sœur et c’est réciproque de son côté. Penelope était choquée en apprenant votre séparation et elle a essayé de faire changer d’avis Emily, sans succès.
En arrivant dans le café, tu prends Penelope dans tes bras. Tu arrives à lâcher un soupir de soulagement en la serrant contre toi. Ces câlins ont un pouvoir, tu en es sûre. Vous vous installez après avoir passé commande. Au début, votre discussion évoque des sujets banals - vous ne vous étiez pas vues depuis un petit moment alors vous rattrapez le temps perdu. Puis vient un moment où Penelope raconte une anecdote drôle sur l’équipe où elle mentionne Emily. À la mention du prénom de ton ex, tu baisses le regard, ignorant le pincement dans ton cœur. Penelope s’arrête de rire quand elle voit ta réaction.
-Oh, mon Dieu ! Désolée ! Je… Je n’ai pas réfléchi. Je n’aurai pas… Je suis désolée, s’exclame Penelope, embarrassée.
-Ce n’est pas grave. Ça fait un mois, après tout, la rassures-tu avec un faux sourire.
-Mais quand même. Vous êtes restées longtemps ensemble. C’est normal si ça te fait encore mal.
-Je sais. Comment elle va, Emily ?
C’est plus fort que toi, tu avais besoin de poser cette question, elle te brûlait les lèvres depuis un mois. Tu as besoin de savoir si ton impression est une réalité. Penelope prend une grande inspiration avant de te répondre.
-Elle ne montre rien, mais je suis sûre qu’elle souffre tout autant. Parfois, elle est un peu plus discrète. Elle semble être plus souvent perdue dans ses pensées, ce qui est compréhensible au vu de la situation.
-C’est elle qui a dit qu’elle ne m’aimait plus, rétorques-tu séchement. Désolée, je n’ai pas dit ça pour que tu prennes mon parti ou autre, te reprends-tu avec un air coupable. Je suis juste encore surprise par comment tout a basculé du jour au lendemain.
-Vous vous retrouvez. C’est une certitude, affirme-t-elle en serrant ta main.
-Je n’y crois pas trop. Elle avait l’air déterminée à rester loin de moi.
-Y/N, l’amour que vous aviez ne peut pas se perdre. Quand ça sera le bon moment, vous serez de nouveau ensemble et tout ira bien.
Tu vois au visage de Penelope qu’elle croit dur comme fer à ses mots. Elle ne les dit pas juste pour te faire te sentir mieux, elle est persuadée d’avoir raison. Penelope a tendance à tout voir en rose, c’est vrai, mais tu as besoin de ce petit espoir.
En rentrant chez toi, tu poses ton sac à côté de ton entrée puis, tu t’installes sur ton canapé. Tu balayes ton appartement du regard, indifférente. Malgré tous tes efforts, tu n’arrives pas à te sentir chez toi. Chez toi, c’était ton appartement avec Emily. Chez toi, c’était Emily. Mais tu n’as plus Emily et tu ne l’auras plus.
Tu te lèves de ton canapé avant de te diriger dans le placard de ta chambre. Tu l’ouvres et prends un carton qui est placé en haut. Tu le saisis et t’assois par terre puis, tu cherches au fond du carton, à la recherche de quelque chose de précis. En tombant sur le cadre, tu le retournes afin de pouvoir regarder la photo à l’intérieur.
Cette image date d’il y a deux ans, c’était au début du mois de juillet, vous êtes en train de vous embrasser devant la Tour Eiffel.
Vous étiez partis à Paris pour vos vacances - par miracle, Emily avait réussi à avoir deux semaines de repos. Vous aviez passé un séjour inoubliable. Le fait le plus marquant de ce voyage, selon toi, est Emily parlant en français. Tu sais qu’elle parle un nombre incalculable de langues et tu fonds à chaque fois qu’elle parle l’une d’entre elles. Cependant, ce n’est pas souvent alors quand tu as pu l’entendre parler français pendant deux semaines complètes, tu étais aux anges.
Un soir, vers la fin de vos vacances, vous étiez restées dans votre chambre d’hôtel. En temps normal, vous profitiez aussi de la soirée pour visiter un peu plus Paris, mais ce soir-là, vous étiez trop fatiguées pour marcher dix pas de plus.
Vous vous étiez assises sur votre balcon, admirant la vue, la Tour Eiffel illuminée au loin, et vous étiez en train de parler de l’avenir. Vous faisiez des projets en tout genre, imaginant à quoi ressemblerait votre vie dans un an, cinq ans, dix ans, même dans trente ans.
-J’ai si hâte de vieillir avec toi, avait déclaré Emily avec un sourire.
-Moi aussi. Tu serais magnifique avec les cheveux grisonnants, avais-tu dit en caressant ses cheveux.
-Je ne sais pas.
-Crois-moi, tu le seras.
-Et toi, tu serais magnifique dans une robe blanche, avait-elle affirmé en plongeant ses yeux dans les tiens.
-Quoi ?
-On en a jamais vraiment parlé, mais j’adorerais qu’on se marie. Pas maintenant, sois rassurée ! avait précisé Emily en voyant tes yeux grand ouverts. Je n’ai pas de bague et ça, ça n’est sûrement pas ma demande en mariage, mais je peux nous y voir, en train d’échanger nos vœux et de nous embrasser devant nos proches.
-Je peux nous y voir aussi. J’adorerais t’épouser un jour, avais-tu avoué, prenant sa main dans la tienne.
-Tant mieux, comme ça, je serai sûre que tu ne pourras pas te débarrasser de moi.
-C’est toi qui en auras marre de moi avant, avais-tu rigolé et Emily avait secoué la tête.
-Jamais. Je t’aime trop pour me lasser de toi.
Et sur ces mots, vous aviez partagé un baisé langoureux rempli d’amour. Tu n’avais jamais été aussi sûre de votre relation que ce soir-là. Tu savais que c’était fait pour durer et tu n’avais qu’un hâte, créer de nouveaux moments aussi romantiques que celui-ci. Malheureusement, tout comme vous avez eu un dernier baiser, vous avez eu un dernier moment romantique. Ces instants ne sont plus que des souvenirs placés dans un cadre.
Quelques semaines plus tard, alors que tu es plongée dans ton travail, tu reçois un appel. Tu prends ton téléphone en te demandant qui peut bien t’appeler aussi tard. En découvrant le nom de JJ, ton estomac se tord. Elle ne t’a presque jamais appelé. Si elle le fait, c’est qu’il y a quelque chose de grave. Avec appréhension, tu réponds.
-JJ, qu’est-ce qui se passe ? Emily va bien ?
-Tu dois venir à l’hôpital tout de suite. Emily est en train de se faire opérer, informe JJ d’une voix tremblante.
-Qu’est-ce qui s’est passé ? demandes-tu en te levant de ta chaise.
-Je t’expliquerai à l’hôpital, c’est trop long par téléphone. Je te rappellerai si les médecins donnent des informations avant que tu n’arrives.
-Je serai là dans vingt minutes grand maximum.
Tu raccroches et te dépêches de te préparer avant de courir jusqu’à ta voiture. Pendant le trajet, tu es contrôlée par ton anxiété. Tu n’as jamais roulé aussi vite de ta vie. Dans ta tête, tous les scénarios défilent, te faisant monter les larmes aux yeux. Le manque d’informations de la part de JJ n’aide pas à te calmer.
Tu cours à travers de l’hôpital, à la recherche de l’équipe d’Emily. Tu les trouves assis, une expression inquiète sur leur visage. Hotch te voit arriver en premier et vient à ta rencontre, JJ sur ses talons. Hotch garde la tête froide même s’il peut ressentir ton stress au plus profond de son être. Il t’invite à le suivre dans un endroit plus discret de l’hôpital alors que JJ va te chercher un verre d’eau. Quand elle te le donne, Hotch est en train de te raconter l’évasion de Ian Doyle. Au fil de son récit, tout prend du sens dans ta tête.
Tu comprends enfin pourquoi Emily s’est éloignée si soudainement, pourquoi elle a été si dure dans ses mots. Elle pensait te protéger de Doyle en restant loin de toi, mais en le faisant, elle n’a pas pensé à se protéger, elle. Emily est dans un état critique et tu ignores si tu auras jamais l’occasion de lui reparler, de la sentir contre toi à nouveau.
Quand tu es au courant de toute l’histoire, tu retrouves le reste de l’équipe. Rossi t’informe qu’aucune nouvelle n’est encore arrivée. Tu t’assois à ses côtés et commences à te ronger les ongles. Tu attends avec agonie un médecin qui va très probablement t’annoncer une mauvaise nouvelle.
Tu aimerais être nulle part qu’ici. Tu aimerais que tout soit un mauvais rêve. Tu aimerais être dans votre appartement, à toi et Emily, enlacées dans votre lit alors que le soleil se lève comme vous aviez l’habitude de le faire.
Un matin, environ un an après votre voyage à Paris, Emily avait eu un jour de repos, vous permettant ainsi de rester au lit jusqu’à tard. Tu t’étais réveillée en premier - chose assez rare - et tu t’étais mise à la regarder. Son visage était complètement relaxé alors que sa main droite était posée sur ta hanche. Tu ne sais pas combien de temps tu étais restée ainsi, tu voulais juste profiter de la présence d’Emily. À un moment, Emily avait commencé à se réveiller et avait souri en remarquant que tu avais passé ton temps à la regarder.
-Tu me regardes depuis longtemps ?
-J’en sais rien.
-Pas du tout flippant, avait-elle blagué en te rapprochant de son corps.
-C’est pas un crime d’admirer ma petite amie quand même !
-On a arrêté des stalkers pour moins que ça.
-Tu vas finir par dormir sur le canapé, avais-tu rétorqué avec un faux air énervé.
-Tu n’oserais pas.
-Ne me tente pas.
-Tu m’as manqué, avait soudainement déclaré Emily.
-Toi aussi.
-J’espère qu’on aura encore l’occasion de se réveiller ainsi pendant longtemps.
-Je veillerai personnellement à ce que ça soit le cas, avais-tu affirmé avant de te blottir contre Emily.
Tu avais relevé la tête vers Emily avant de l’embrasser tendrement. Elle t’avait répondu avec passion et vous aviez fini par passer la majorité de votre journée au lit.
Maintenant, tu passes la majorité de ta soirée sur une chaise inconfortable d’hôpital. Tu as le regard perdu sur le sol alors que tu continues à penser à des moments heureux avec Emily tout en te disant que tu n’en auras sûrement plus jamais.
JJ apparaît dans la pièce, une expression grave sur son visage, les yeux rougis. Vous n’avez pas besoin qu’elle prononce un mot pour comprendre ce qu’elle va vous annoncer. Toutefois, tu ne veux pas y croire. Certes, tu n’étais pas optimiste sur l’état d’Emily, mais une partie de toi espérait, priait, pour que tout aille bien et que vous laissiez cette histoire derrière vous. Penelope murmure un “non” désespérée pendant que tu continues à fixer JJ. Elle n’ose pas te regarder quand elle prononce la phrase que tu redoutes :
-Elle est morte pendant l’opération.
Immédiatement, les larmes coulent sur ta joue. Tu sanglotes fortement, sous le choc alors que Rossi se penche vers toi pour te serrer contre lui. Tu acceptes son étreinte, versant toute ta douleur. Tu entends Spencer se lever, mais tu n’y prêtes pas attention, essayant de comprendre ce qu’il vient de se passer.
Tu pensais que ton cœur s’était brisé quand Emily avait rompu, mais tu avais tort. Cette fois, la douleur est pire dans ta poitrine. Tu n’as même pas l’impression que ton cœur se brise. Ton cœur ne bat plus et il ne battra plus jamais. Comment pourrait-il ? Tu ne pourras plus jamais voir le sourire d’Emily, entendre son rire, toucher sa main. Elle est morte et ton cœur est parti avec elle.
L’enterrement d’Emily est quelques jours plus tard. Pour la première fois depuis l’annonce de sa mort, tu te prépares. Contrairement au moment de la rupture où tu semblais insensible à tout ce que tu faisais, tu ressens chacun de tes gestes. Ta douleur n’est pas qu’émotionnelle, tous tes membres sont lourds et te font souffrir.
Rossi est celui qui vient te chercher. Depuis la mort d’Emily, il fait attention à toi. Rossi a toujours considéré Emily comme sa fille et il t’a tout de suite adopté quand vous vous êtes mises ensemble. Il déteste te voir aussi misérable, il aimerait pouvoir prendre ta douleur et l’ajouter à la sienne.
En voyant l’équipe porter le cercueil d’Emily, ta douleur se décuple un peu plus. Tu ne peux pas croire que la femme que tu aimes soit enfermée dans cette boite. Tu n’arrives pas à comprendre comment votre histoire ait pu se finir ainsi.
Tu n’écoutes pas le sermon du prêtre, tu gardes tes yeux fixés sur les fleurs blanches posées sur le cercueil. Si Emily avait pu voir ce moment, elle aurait dit que tout est trop solennel à son goût, tu souris doucement à cette pensée. Penelope te tient la main jusqu’à ce que tu ailles poser une rose rouge en premier sur son cercueil, les joues baignées de larmes. Tu restes à côté d’Emily alors que l’équipe imite ton geste. Rossi place une main sur ton dos pour te réconforter et tu fais tout pour ne pas fondre en larmes dans ses bras. Par tu ne sais quel miracle, tu arrives à rester debout alors qu’Emily s’enfonce dans la terre.
En rentrant chez toi, tu n’as pas le courage de t’allonger dans ton lit. Tu t’assois sur le sol de ta chambre après avoir mis un tee-shirt d’Emily. Tu l’avais mis dans tes cartons sans faire exprès et comme Emily ne l’a jamais réclamé, tu l’as gardé. Tu apportes le tissu à ton nez, espérant sentir l’odeur familière d’Emily, mais elle a déjà disparu. De nouvelles larmes coulent sur tes joues réalisant que bientôt, toute trace d’Emily aura à jamais disparu. Elle ne sera plus qu’une partie de ton passé.
Tout le reste de la journée, ton esprit est tourmenté par les souvenirs avec Emily. Tu repenses surtout à la fin de votre relation. Tu repenses à tous ces derniers moments que tu as vécus avec elle sans savoir qu’il n’y en aura pas d’autres. Si tu avais su ce qui allait se passer, tu les aurais appréciés un maximum et si tu le pouvais, tu aimerais pouvoir en changer certains comme votre dernier baiser.
C’était un matin, très tôt - trop tôt pour toi -, tu t’étais réveillée après Emily. Tes yeux se fermaient tout seul alors que tu te rendais dans votre cuisine. Tu préparais ton café quand Emily avait fait son apparition. Tu lui avais fait un rapide sourire alors qu’elle t’annonçait qu’elle devait vite partir au boulot. Elle t’avait embrassé chastement et tu avais à peine pris le temps de lui répondre, encore trop endormie. Elle t’avait lancé un “je t’aime” avant de prendre son sac et de quitter son appartement. Tu lui avais seulement marmonné une réponse, ayant besoin de ton café pour parler.
Tu aurais aimé que votre dernier baiser soit différent. Tu aurais aimé pouvoir l’embrasser avec passion, apprécier le mouvement de ses lèvres contre les tiennes et lui dire clairement “je t’aime”. Malheureusement, tu ne peux pas changer le passé et tu n’auras plus jamais de nouvelles chances. Ce baiser est condamné à être votre dernier tout comme tu es condamnée à vivre sans Emily pour le restant de tes jours. Et tu es condamnée à avoir son nom à jamais sur tes lèvres tout comme votre dernier baiser. Finalement, Penelope avait tort, rien n’ira bien.
Partie deux
Masterlist
Speak Now Masterlist
#marie swriting in french#tumblr français#criminal minds fic#criminal minds imagine#criminal minds angst#criminal minds#criminal minds x y/n#criminal minds x you#criminal minds x reader#emily prentiss fic#emily prentiss fanfiction#emily prentiss x reader#emily prentiss#emily prentiss fanfic#emily prentiss x female reader#emily prentiss x y/n#emily prentiss x you#emily prentiss one shot#emily prentiss x fem!reader#emily prentiss angst#criminal minds oneshot#Spotify
12 notes
·
View notes
Text
L’héroïque Ursula Haverbeck a rejoint le Walhalla !
Mon honneur s'appelle fidélité !
La patriote allemande Ursula Haverbeck, 96 ans, a rejoint le Walhala hier après-midi. Son avocat, Wolfram Nahrath, en a informé les amis du combat révisionniste.
Bien que le tribunal de Hambourg travaillait encore à l’emprisonner à nouveau, elle avait été libérée et elle a donc pu rejoindre son domicile où elle est passée en présence de ses camarades de combat.
Originaire de Prusse Orientale, d’où elle a échappé au nettoyage ethnique à grande échelle perpétré par les troupes communistes, elle a vécu en tant que réfugiée en Suède. Très active toute sa vie durant, son engagement politique a débuté au sein du mouvement écologiste allemand avant de nouer de nombreuses relations dans les cercles patriotiques. Elle était proche de Gudrun Himmler, la fille de Heinrich Himmler.
En 2015, Ursula Haverbeck fut condamnée à une première peine de 10 mois de prison ferme pour avoir réfuté l’histoire officielle de « l’holocauste ». En septembre 2016, elle fut condamnée à nouveau à 10 mois de prison ferme, mais resta libre dans l’attente de l’appel de la première affaire. En octobre 2016, elle fut condamnée à 11 mois de prison, puis à 2 ans et demi de prison en novembre 2016 pour des faits identiques. En 2024, elle fut à nouveau condamnée à 16 mois de prison ferme.
Ursula Haverbeck est une figure de courage qui doit inspirer les nationalistes d’Europe persécutés par le pouvoir juif international. Malgré son âge, elle n’a jamais perdu sa fraîcheur et sa détermination.
Voici un entretien que cette grande Allemande a accordé en 2015 à propos de son combat pour abattre le mythe des chambres à gaz.
Démocratie Participative
3 notes
·
View notes
Text
Etape tip-top
Si l'échappée de ciel bleu est un rare instant de beau temps, une échappée à vélo est toujours égale à une infinité de bonheurs et de lumières.
Sous une couverture nuageuse et sous la grisaille, la Grande Echappée en Côte de Nuits et en Hautes Côtes de Nuits a rassemblé 500 cyclistes aux regards lumineux et rayonnants : il y a ceux qui ont fait de l'itinéraire du jour un terrain d'entraînement sans modération, entre Nuits-Saint-Georges et Gevrey-Chambertin.
D'autres ont voulu en profiter un maximum en réalisant un contre-la-montre non chronométré, juste pour le plaisir d'être à bicyclette. En famille, entre amis ou en solitaire, ils ont découvert une étape tip-top.
Mention spéciale accordée aux signaleurs pour leurs nombreuses attentions à la mise en sécurité des cyclistes. Pour reprendre le propos d'un de nos collègues "Quand on aime, on ne compte pas."
Alors, vive le vélo à gogo, à volonté, ad libitum. In velo Veritas.
Vidéo à l'aide de ce lien
Album photo 1, album photo 2, album photo 3, album photo 4
Les photos partagées sur la page FB du Département de la Côte d'Or
#nousportonslaflamme#tour de france 2024#tour de france#la grande échappée#terroirs cyclistes#terroirscyclistes#inveloveritas#echappée
0 notes
Text
20 février
en revenant du dentiste je suis passée au workshop d'afterwork du casino, j'étais en retard et je me suis trompée d'endroit et je suis arrivée toute échevelée. y avait deux médiatrices (mon ancien job, si j'avais pas tout gâché avec mon autosabotage j'aurai peut être fini par avoir un vrai poste fixe au casino, je me demande si la femme à l'accueil m'a reconnue) et donc y avait les deux médiatrices et un type qui s'amusait tout seul avec un synthé moog, il parlait anglais et d'après ce que j'ai entendu il était étudiant. il est parti avant la fin parce qu'il était invité à une fête qu'il appelait steak party mais je sais pas si c'était une blague ou pas. la médiatrice non plus elle savait pas. il leur a demandé ce qu'elles faisaient après le travail et la blonde a dit: rentrer chez moi, manger, dormir et recommencer le lendemain d'un ton très lassé de la vie. la brune devait déménager ses quinze paires de chaussures et ses trois cent kilos d'habits dans son nouvel appartement depuis chez ses parents.
j'aurais aimé leur demander ce qu'elles faisaient à côté de leur job de médiatrice, comment elles payaient leur loyer, pourquoi elles y étaient arrivées et pas moi, mais j'ai pas levé la tête de mon moog. de son moog. c'était le moog de la brune, elle s'en sert dans ses perfs, je sais qui c'est maintenant, elle avait fait une perf dans la cave du casino pour la nuit des musées mais on était pas rentrées parce que c'était trop cher. je crois qu'elle est curatrice aussi. elle a racheté le moog à un ami à moitié prix (300 euros). je lui ai dit que je voulais m'acheter un synthé moi aussi. j'aurais bien aimé lui demander ce qu'elle faisait comme musique aussi, mais mes capacités sociales sont au plus bas et je savais pas comment m'y prendre. j'arrivais même pas à parler clairement, sans bafouiller. c'était plus simple de rester plongée dans mes expérimentations sonores sur le moog, j'avais l'impression d'être une magicienne en tournant tous les petits boutons qui faisaient des sons trop COOL je suis obligée de m'acheter un korg maintenant.
mais je dois aussi me faire extraire une dent et ça coûte 650 euros et j'avais envie de pleurer dans la voiture quand maman m'a dit que je devrais vraiment trouver un moyen de gagner de l'argent, ça me semble tellement impossible comme tache que j'ai dit ou je peux sauter d'un pont, ce serait plus simple. j'ai pas réussi à contrôler mes pulsions morbides, elles m'ont échappé et elles se sont déversées sur l'autoroute de la frontière belge. elle m'a dit de me RENSEIGNER pour voir si je pouvais pas avoir des aides c'est pas COMPLIQUÉ quand même et dans ma gorge ça poussait parce que j'arrivais pas à lui expliquer que si c'était compliqué, que ça faisait partie du problème, que j'arrivais pas à faire ces choses-là parce que quelque chose cloche très profondément dans mon fonctionnement, c'est pas juste de la phobie administrative ou de la flemme ou que sais-je, j'avais envie de lui crier oui mais pour pouvoir faire ça d'abord il faudrait que j'aie envie de vivre! c'est de l'autosabotage comme avec tout le reste. je veux pas vraiment me sortir de La Situation. y a quelque chose à l'intérieur de moi qui veut pas, qui veut pas avancer.
j'avais l'impression d'être complètement à l'ouest chez le dentiste en plus. j'étais pas à l'ouest, mais je donnais cette impression. j'avais l'impression que la secrétaire avait pitié de moi. sinon j'ai bien aimé sentir les doigts du dentiste me tenir la mâchoire, quand la machine dans ma bouche commençait à devenir trop désagréable je me concentrais sur la sensation de ses doigts contre ma peau. ce weekend j'ai lu un livre qui s'appelle vierge de constance rutherford, j'ai lu jusqu'à trois heures du matin puis toute la matinée pour le finir. l'écriture était pas terrible terrible et j'y ai trouvé plein de maladresses mais je pouvais plus m'arrêter. ça parle d'une fille de 25 ans qui habite avec sa grand-mère et qui est toujours vierge, mais elle finit par se rendre compte qu'en fait elle est lesbienne et quand elle s'en rend compte elle couche avec une fille et hop c'est fait elle est plus vierge et elle se sent normale et on la respecte à son travail elle prend des initiatives et elle décide de quitter sa coloc avec sa grand-mère et elle arrive enfin à jouer la scène de théâtre qu'elle arrivait pas à jouer parce que la prof lui disait qu'elle était pas assez sensuelle. elle s'est inscrite à des cours de théâtre parce qu'on lui disait qu'elle avait pas de corps. mais à la fin c'est le sexe qui lui a donné un corps.
tout d'un coup j'ai été prise d'un énorme doute concernant cette histoire de perf. non mais pour qui je me prends? j'ai pas de corps moi non plus. enfin personne m'a jamais confirmé que j'en avais un en tout cas. ça me fait penser à une interview de vincent dedienne où il disait que son premier spectacle était pas terrible parce qu'à l'époque il avait jamais fait l'amour et donc il avait pas de corps lui non plus. ça me semble être un passage obligé pour monter sur scène. est-ce que ça veut dire que je dois trouver quelqu'un qui veuille coucher avec moi avant de pouvoir considérer cette histoire de show? mais avant de pouvoir coucher avec quelqu'un je dois faire une psychothérapie. et avant de pouvoir faire une psychothérapie je dois trouver une psy qui prend des nouveaux patients. autrement dit c'est pas près d'arriver.
dans le livre sa vulve se met à chanter pour lui signifier qu'elle en peut plus et que ça commence à être une question de vie ou de mort. moi la mienne elle chante pas mais elle se manifeste sous forme de flash visuels. des flash intempestifs dans lesquels je me jette sur des gens pour les embrasser à pleine bouche et presser mon corps nu contre le leur. pas le dentiste, mais beaucoup de gens. principalement r. ces derniers mois. parfois je le mords. c'est son premier roman, elle l'a écrit dans le cadre de son master de création littéraire à paris 8. je me suis dit que je pouvais faire mieux. depuis j'ai commencé drifts de kate zambreno, c'est un peu chiant (je peux faire mieux) mais j'ai appris que les jours où elle travaillait pas à l'université, son quotidien ressemblait trait pour trait au mien: beaucoup de canapé et d'internet et de lecture et de email checking et de masturbation et de vidéos d'actrices interviewées dans des talk shows et même des séries, ce que je m'interdis pendant la journée, et parfois au milieu de tout ça, des moments d'écriture.
7 notes
·
View notes
Text
«Je ne rendrai pas le vaccin obligatoire.»
(Emmanuel Macron, 24/11/2020)
La Verneinung se traduit le plus souvent en français par dénégation... L’exemple vient de Freud: lorsqu’un de ses analysants lui raconte un rêve et dit: "qui que soit cette femme dans mon rêve, ce n’est pas ma mère..." Freud en conclut que bien entendu il parle de sa mère. Dire en niant ne dit pas moins que dire en affirmant...
Comme remarque Lacan: «La Verneinung n’est que la pointe la plus affirmée de ce que je pourrais appeler "l’entre-dit", comme on dit l’entrevue.»
Notons également que le président parle au "je" : «Je ne rendrai pas le vaccin obligatoire.»
Le roi qui se prend pour le roi n’est il pas plus fou que le fou qui se prend pour le roi? Pour le psychanalyste, la normalité, c'est la psychose. Mais psychose et folie ne se recouvrent pas. Normal ça veut dire qu'il y a une norme, or il n'y a pas de norme sexuelle, et c'est bien pour ça qu'on passe son temps à inventer des normes sociales. La norme mâle... Névrose («je ne veux pas savoir»), psychose («je ne peux pas savoir») et perversion («je sais bien mais quand même») sont les trois structures de langage incorporé, nul sujet n’échappe à la structure.
NB: Le noyau psychotique est la norme, car c'est l’universel pour chaque sujet de ne pas pouvoir savoir...
Toujours dans la même allocution, Emmanuel Macron dit aussi: «Nos concitoyens ont besoin en effet d'avoir une vie, si je puis dire(...)»
Monseigneur est trop bon. Vraiment….
Tomber malade ou amoureux…
Toutes les gesticulations gouvernementales vides autour du covid (confinements, masques, couvre-feu, etc.) ont autant d’impact sur la propagation du virus que les danses tribales pour faire tomber la pluie... (En fin de compte, ce qui se sera passé en Suède en donnera la confirmation...)
Le véritable point saillant est toujours le rapport du sujet à la peur, la jouissance de la peur, l’instrumentalisation de la peur et son corrélât fantasmatique: l’illusion de la maîtrise.
Tomber malade n’est pas sans rapport avec tomber amoureux, cela n'arrive jamais pour des raisons "objectives", dans un premier temps, le sujet sent la maîtrise lui échapper, d’où l’impression de "tomber", et ensuite il (se) raconte une histoire pour tenter de "rationnaliser" ce qui aura échappé à la chaîne des causes et des effets...
Si je me questionne sur les "raisons" qui me font tomber amuoureux, j'ai beau énumérer ses qualités, je sais que ce n'est jamais "ça"... Ce qui m’aura attiré en l'autre, c'est un "je ne sais quoi" qui n'appartient pas à la série des raisons objectives, c'est peut être même l'index d'un défaut... Formellement, tomber amoureux a la structure d'une décision. Contrairement aux idées reçues, ce qui s'appelle à proprement parler "décision" est un acte qui pose rétroactivement ses raisons, le fameux "nachtrag" freudien que l’on retrouve dans la "performativité rétroactive du signifiant" chez Lacan...
C'est parce que suis déjà tombé amoureux (ou que j'ai toujours déjà décidé) qu'ensuite je me raconte des histoires pour essayer de rationnaliser (rendre "raisonnable") ce qui a effectivement échappé à la chaîne des causes et des effets, et qui se trouve dès lors marqué du sceau du Réel...
Dans "ce qui se passe", cela se passe sans que nous ayons l’impression d’y avoir été pour grand chose, ce n’est qu’après-coup que nous "reconstruisons l’histoire" pour essayer de donner du sens, un semblant de cohérence à notre existence, en produisant un récit plus ou moins convaincant qui nous donne l’illusion de maîtriser le cours de notre vie, alors que nous ne sommes le plus souvent que les observateurs passifs de ce qu’on appelle "le cours des choses" (ou "le destin"), raison pour laquelle nous passons notre temps à refouler l’inquiétude que notre radicale passivité génère en nous engageant dans toutes sortes de distractions, d’actions, de divertissements...
L’absence de maîtrise (et même de la moindre prise) dans ce qui se sera présenté à nous comme les événements les plus déterminants de notre vie nous apparaît si difficile à admettre qu’elle explique le succès de la posture de "victime" car elle offre une échappatoire au sentiment de culpabilité (si nous sommes coupables, cela veut dire que ce qui nous arrive aura dépendu de nous, donc nous aurions pu faire autrement et entreprendre de nous sauver nous-mêmes...)
L’impasse "culpabilité/victimisation" a été explorée par Kafka: d’un côté, dans la logique du Château, il n’existe aucun pardon pour les innocents (raison pour laquelle pour être entendu, tu dois d'abord trouver de quoi tu es coupable...), de l’autre: «...je ne prétends pas être un martyr. Ni même une victime de la société. Non, je ne suis pas une victime, je suis un membre de la société...» K. rejette le rôle de victime, il finit par déclarer que si l'on peut parler de conspiration (le "complotisme" d’aujourd’hui), c'est seulement dans la mesure où la fonction essentielle des gens du "pouvoir" est de persuader les sujets qu'ils sont les victimes de forces irrationnelles absurdes, que le monde est fou, dépourvu de sens et dangereux... Comment dès lors ne pas piger l’importance dans l’idéologie de la profusion et l’entretien des "informations" destinées à inquiéter les populations, en distillant la peur, en soufflant l’effroi, afin que le plus grand nombre possible de nos concitoyens soit maintenu en suggestion de victimisation (qui à tout prendre, puisqu’elle est "socialement reconnue" sera préférée aux affres de la culpabilité...)
Une psychanalyse menée jusqu’à son terme logique aura conclu à l’inconsistance de l’Autre, le grand Autre, avec un grand A, et il n’y a donc, pour le sujet qui en émerge, rien d’autre au monde qu’un objet petit a, conformément à l’écriture de son fantasme ($ <>a) par lequel il "voit le monde" — la psychanalyse, à l’instar du marxisme, n’étant pas une Weltanshauung. Le sujet s’y retrouve à assumer sa responsabilité, ce en quoi il échappe à l’impasse mortifère de l’alternative victimisation/culpabilité: être responsable cela veut simplement dire qu’il accepte de répondre de sa position de sujet, en tant qu’il est rejet de la chaîne signifiante: qu’on le veuille ou non, de notre position de sujet, nous sommes toujours responsable, ceci constitue le fondement indépassable de l’éthique psychanalytique, qui débouche et renouvelle la perspective formulée par Kant de la sortie de notre propre "minorité"...
En inventant la psychanalyse il y a plus d’un siècle, Freud nous interdit désormais de faire comme si nous ne savions pas que les mots savent de nous des choses que nous ignorons d’eux.
L’actualité du malaise dans la civilisation, c’est une époque malade comme jamais de la déliquescence du langage, et cette déréliction produit la vraie pollution, la pollution la plus toxique, la mère de toutes les pollutions.
Ce qui s’appelle Discours Capitaliste, dans l’acception lacanienne, ce n’est pas le discours tenu par des capitalistes, mais un effet de structure qui fait que le sujet croit qu’il est le maître des signifiants, et la langue en usage un simple instrument à sa disposition...
Nos sociétés occidentées soi-disant «progressistes et tolérantes» s’élèvent ainsi à des sommets de crétinerie autoflagellatoire jamais atteints historiquement...
Du temps des Grecs anciens, la «société» se mettait en scène pour les dieux, aujourd’hui elle se donne en spectacle à elle-même, dans une représentation permanente, répétant inlassablement dans les médias ou sur les réseaux dits sociaux le lexique et la syntaxe du discours dominant, s’imaginant qu’elle pourrait ainsi atteindre au «sourdre de la source» à partir de l'eau stagnante des égouts.
Le sujet du Discours Capitaliste qui croit s’opposer au capitalisme a autant conscience d’être pris dans un discours que le poisson a conscience de l’eau dans laquelle il baigne.
Se poser en s’opposant renforce ce à quoi on s’oppose.
La première révolution accessible au sujet est celle d’avoir osé faire un tour sur soi-même, à savoir le tour complet des quatre discours, aller et retour, afin de prendre en lui-même l’immarcescible sujet de l’énonciation dans ses propres énoncés.
Cela s’annonce avec le Discours de l’Analyste.
Comment la considération politique aujourd'hui pourrait-elle faire l’impasse sur ce qui, dans son acception stricte lacanienne, se définit d’être le Discours de l'Analyste?
Le Discours de l'Analyste ce n’est pas le discours tenu par les psychanalystes (rares parmi ceux qui se disent «psychanalyste» sont à la hauteur de ses exigences) c'est au contraire le Discours qui, en tant que structure interdéfinie avec les trois autres Discours (plus un), soutient le destin des quelques uns qui ont choisi de se mettre délibérément à son service ; le Discours de l’Analyste c’est avant tout le lien social déterminé par la pratique d’une analyse.
Pour que ce lien social ait été mis à jour, encore aura-t-il fallu que l'objectif de la cure ait été atteint, autrement dit la dissociation de a et A ait été correctement menée, car si cette «séparation» n'a pas eu lieu (étape logique succédant à l'aliénation) l'Autre continue de fonctionner comme un grand Autre non castré, non barré, entier, représentant absolu du domaine de la nécessité, qui contient sa propre raison, alors que l'opération qui sépare l'Autre de sa cause, place cette cause à la fois hors de la sphère du sujet, et hors de la sphère de l'Autre, c'est à dire au point de leur impossible intersection.
Le Discours de l'Analyste est ainsi le seul Discours qui permette au sujet, qui s’y prend délibérément, d’assumer sa division constitutive, tout en déterminant sa confrontation au Réel, à laquelle il est forcément convoqué puisqu’il en est partie prenante.
Le Discours de l’Analyste non seulement permet de rendre compte que de notre position de sujet, nous sommes toujours responsables, mais la position du psychanalyste ne laisse pas d'échappatoire puisqu'elle exclut la tendresse de la Belle Âme, comme elle exclut toute prétention à l’objectivité pure.
Le Discours de l'Analyste ne commande pas, et en ceci il est déjà l'envers du Discours du Maître, il ne commande ni ne recommande, ce qui permet de se dégager des sempiternelles pulsions de soumission et de domination, de séduction et de manipulation, une prise de distance avec l'Autre qui - grâce à un «jeu des places», où la place vide se différencie de ce qui l'occupe, sujet ou objet - offre la promesse d'un lien social authentique renouvelé, basé sur la parole qui engage, l'autre (qui est là) ayant pris le pas sur l'Autre (qui n’existe pas).
Lacan parle de sortie du Discours Capitaliste, ce qui ne signifie pas encore la sortie du capitalisme.
Raison pour laquelle il ne manque d’ajouter: «Plus on est de saints, plus on rit, c'est mon principe, voire la sortie du discours capitaliste, — ce qui ne constituera pas un progrès, si c'est seulement pour certains...» (Télévision)
Se mettre au service du Discours de l’Analyste implique pour nous que d'une part nous ayons compris que nous n'avons pas d'autre rayon d'action véritable et réel que d’intervenir sur les Discours, la psychanalyse étant une clinique du discours et un Discours, et d'autre part que nous refusons de végéter sur le «mode survie» – la survie utilitaro-hédoniste, pauvre en événements, principale préoccupation de beaucoup de nos contemporains: "un peu de poison par-ci par-là: cela donne des rêves agréables. Et beaucoup de poisons pour finir: cela donne une mort agréable. On a son petit plaisir pour le jour et son petit plaisir pour la nuit, mais l'on révère la santé. Nous avons inventé le bonheur, disent les derniers hommes, et ils clignent de l'œil." (Also sprach Z.)
Nous rejetons donc radicalement l'idéologie libérale de la victimisation, laquelle réduit la politique à un programme d'évitement du pire, au renoncement à tout projet positif et à la poursuite de l'option la moins mauvaise – car nous ne sommes pas sans savoir que, comme Arthur Feldmann, un écrivain juif viennois, l'a amèrement noté, "notre survie se paie généralement au prix de notre vie."
La survie vaut-elle le coup d’être survécue?
Aimer, c’est changer de discours.
11 notes
·
View notes
Text
saga: Soumission & Domination 364
Arrivés à la villa c'est direct les salles de bain ! Douches pour tous et rasages pour certains ne sont pas de trop. Puis morts de fatigue, grosse sieste au soleil (oui je sais c'est la mauvaise heure rapport aux UV !) sous une bonne couche de crème. Paco se charge de réveiller l'un ou l'autre pour assurer le renouvellement des protections ou basculer de face certains. Vers 17h, c'est un réveil général. La triplette qui a du mal à faire surface est projetée dans la piscine. Echauffourée générale !
Quand Paco demande de l'aide pour aller faire les courses car les stocks sont au plus bas et nous recevons ce soir, c'est pas la bousculade. Même son Jesus tire au flanc. Ok, j'ai compris, je m'y colle. Deux grosses glacières dans le coffre nous descendons faire nos achats. J'ai consenti à couvrir mes fesses d'un short Aussiebum plus provoquant que couvrant et d'un marcel qui élargi encore plus mes épaules. Paco rigole ne me voyant monter dans la voiture et me dit que nous n'allons qu'au supermarché ! Nous y faisons nos courses. Moment agréable avec la clim du magasin. Réappros des basiques : eau, lait, fromages, Sopalin ! J'ajoute kpotes et gels dans une quantité qui fait rire la caissière quand je les entasse sur son tapis. Puis nous passons chez son primeur pour les légumes. Pas à dire ils sont quand même plus beau qu'au grand magasin. Pour la viande c'est aussi un boucher de sa connaissance qui reçoit notre visite. Petit moment de confusion quand le professionnel me prend pour le dernier copain en date de Paco. Il rectifie et me place comme un de ses patrons. Je m'approche alors de lui, attrape son paquet et le mettant en évidence j'ajoute " pas que ". Paco rougit alors que son pote éclate de rire (nous étions seuls dans sa boutique quand même). Paco bande et ça se voit !! Après ça l'ambiance est détendue ! Le professionnel nous sert les quelques kilo que nous étions venu chercher pour le BBQ du soir. En partant, le mec me dit que si je me fatiguais de mon cuisinier, il avait un " morceau " équivalent à mon service. Au moins ça le mérite d'être clair ! Retour à la villa. Les autres ont profité pour faire un peu de rangement et quand je renverse le sac des " outils spéciaux ", il s'en trouve trois pour aller répartir les stocks dans les endroits stratégiques.
Naturellement Nathan donne un coup de main à Paco. Il s'occupe de la marinade des viandes alors que Paco organise la partie légumes.
Je raconte à mes amours que je m'étais fait draguer par le boucher. Ils me disent qu'avec ma tenue, c'est d'avoir échappé à un viol qui les étonne !
Dès 19h30 nos nouveaux amis sont à la porte, impatients. Ils découvrent la villa et admettent que c'est le niveau au-dessus de la leur. La piscine plus grande leur plait bien mais c'est surtout les installations de muscu qui les font kiffer. Ils ont apporté les alcools et le vin. Et l'un d'eux après avoir repéré le bar s'improvise aux cocktails. Il nous fait des boissons délicieuses et pas trop chargées qu'on puisse profiter de notre soirée. Accompagné des tapas confectionnés par Paco, la soirée se lance parfaitement.
Sachant que le sexe viendra avec certitude, il n'y a pas de dérapage, même si les maillots prennent du volume. Justement les jeux de séductions fleurissent. Quand un mec devient trop chaud, il se plonge dans l'eau à 28° pour se rafraichir les idées. Yago, celui qui m'avait si bien sodomisé le martin même, me demande s'il pourra venir utiliser les postes de muscu. Vu sa largeur d'épaules j'en étais sûr. Mais quand il me dit ça, il regarde aussi mon petit cul moulé dans l'Aussiebum du moment.
J'éclate de rire et lui dit que c'est aussi mes 85Kg qui l'intéressent. Alors qu'il m'avoue que oui, me saute dessus mes trois amours (Ernesto, PH et Ludovic). Ayant entendu la dernière réplique, ils lui disent qu'il faudra aussi compter avec eux.
Du coup je situe qui est qui. C'est limite si Yago allait s'excuser de m'avoir enculé ! Ernesto l'attrape par le cou et le rassure. C'est juste qu'eux aussi veulent profiter de ses capacité physiques. Et il conclue ça par une grosse pelle. De son côté, il nous informe qu'il est le petit frère de Felipe.
Je vois Ernesto le jauger avant qu'il ne lui demande ce qu'il fait comme études. Je sens qu'il a une idée derrière la tête. Il me fait un clin d'oeil et me dit qu'il n'a personne de basé sur Madrid. Marc bat le rappel et nous commençons les grillades. Si Paco et Nathan s'y collent dans un premier temps, après chacun donne un coup de main, même les invités. L'ambiance est bonne et les vins apportés sont délicieux bien qu'espagnol (joke).
Je passe de groupe en groupe. Les discussions vont de savoir si les mecs draguent sur la plage (mes plus jeunes qui se renseignent) à des sujets plus sérieux : situations des uns et des autres, crise, autonomie... quand je m'introduis dans d'autres groupes.
La nuit tombe et les éclairages de la villa (piscine comprise) étirent des ombres fantasmagoriques. Les différents alcools commencent à faire leurs effets désinhibiteurs. Les deux groupes sont mélangés et les mains s'égarent enfin ! Avec mes trois amours, on kidnappe Yago et nous squattons une des chambres.
Pendant l'heure et demi qui a suivi, il n'a plus touché terre ! Entre sa bouche ses tétons, sa bite et sa rondelle, il y avait toujours l'un de nous sur le chantier. Mes " collègues " ont testé sa bite et ses coups de reins impérieux et tous ensembles (mais un par un) nous avons élargi sa rondelle. Pas salauds, quand il nous a dit ne pas avoir été sodomisé depuis longtemps, on y a été croissant. Mais il a pris méchamment son pied avec les 24 x6 d'Ernesto ! Nous n'étions pas de trop, à trois, pour maintenir son corps qui se tordait de plaisir. Moi j'étais à lui bouffer le téton droit comme PH se faisait le gauche et que Ludo utilisait tout son poids (planté sur ses 21cm) pour le stabiliser. Ses cris de plaisir ont rameuté son frère qui a été stupéfait de le voir emmanché sur une si grosse queue. Quand on démonte notre " échafaudage " je vois que son torse est couvert du sperme de Ludo, que les kpotes sont pleines (Yago et Ernesto). Avec PH, on s'agenouille et on se roule une pelle par-dessus Yago et en 2 mouvements de poignet, larguons à notre tour la sauce ! Felipe s'approche alors de son petit frère et s'enquière de lui. Il nous dit que c'est la première fois qu'il apprend que son frère s'est fait enculer. Il n'avait jusqu'alors jamais été autrement qu'Actif !! Yago encore un peu parti le rassure et lui dit qu'on avait été trop bons !! Passage dans la salle de bain, retrait des secrétions collant sur nos peaux puis nous retournons dans la mêlée. Felipe est derrière moi et sa main entre mes fesses pousse ses doigts contre ma rondelle.
Quand je lui dis que je n'ai pas encore gouté à ses amis, il pose la tête sur mon épaule et me dit que de toutes les manières j'avais baisé avec les deux meilleurs de leur groupe !! Comme nous atteignons le salon, il me plie sur le dossier du canapé et j'entends la déchirure d'un étui à kpote et 3 secondes plus tard, il me plante sa bite dans le cul ! Je me cambre et j'attrape son cou pour me retenir dressé. Je lui demande si c'est une vengeance pour la veille en boite ?
Non, mais je l'aurai mérité à avoir enculé les deux frères qui étaient jusque-là les purs Actifs de leur groupe ! Je le laisse se défouler dans mon cul. Il est bon à ce petit jeu lui aussi. Il alterne pilonnage du fond de mon trou avec de grandes envolées qui le font sortir de ma rondelle. Ludo nous rejoint. Il s'agenouille devant moi et me roule une pelle.
C'est juste après que je sens que la bite quoi me laboure n'est plus la même ! Je me dégage de ses mains et retourne la tête. Ils sont 6 bandés et kpotés derrières moi à attendre que mon trou soit libéré pour m'enculer à leur tour !!
Je laisse faire et profite du moment. Chacun a son style et c'est agréable par la variation d'effet que cela me procure. Marc passe et me traite gentiment de salope ! Pas faux non plus, même si mon Ludo conteste la chose. Evidement ça finit avec un mélange d'ADN sur mes reins.
Petit moment de calme après la tempête qui a secoué mon trou ! Nouvelle douche, Ludo m'accompagne et me donne des nouvelles des autres. Mes deux escorts ont été trouvés particulièrement bons et notre triplette s'est encore fait remarquer par leur ingéniosité dans les sodos de groupe !! Quand on rejoint la terrasse, les autres ont déjà en train de reprendre des forces avec les desserts. Je prends un café puis tombe à l'eau. Quelques ploufs derrière moi. Je suis rejoint par la triplette qui vient d'arriver.
Ils me coursent et m'attrapent, ce qui est facile dans ce genre de bassin. Ils m'agressent (roulage de pelles, collages contre moi), encore tous fous de leurs plans baises. Nathan me dit n'avoir jamais imaginé ce type de trip. Il réitère l'offre qu'il m'avait déjà faite de satisfaire à tout ce que je voudrai. C'est trop mimi, d'autant plus qu'il ne connait pas l'oiseau ! Il prend des risques. Enguerrand qui en sait plus, lui, sur ce dont je suis capable temporise et me dit qu'il est quand même un des membres du trio et qu'ils sont mes " petits frères ". Je vois où il veut en venir. Je les attrape tous les trois par le cou, les serre contre moi et leur promet de ne jamais abuser de leurs confiances. Des pelles anarchiques à 4 langues, scellent cette promesse. Nous donnons l'hospitalité à nos invités et ils ne nous quittent qu'après le brunch de midi.
Seul évènement notable du reste des vacances (les touzes, baises, dragues et divers passages en boites sans compter les têtes tournées par nos petits culs déambulant à la limite de la méditerranée) a été le recrutement de Yago comme Escort.
Comme la filiale espagnole a beaucoup de clients recto/verso, il devrait s'y plaire.
Ernesto l'avait jaugé au premier regard. Son physique allié à sa jeunesse et à ses performances sexuelles l'avait convaincu d'en faire un membre de notre équipe espagnole. Le fait qu'il ait quasiment passé le reste de notre séjour chez nous (plus de jeunes de son âge qu'avec son frère et ses amis) nous a facilité les choses quand à le cerner. Issu de parents de la classe moyenne ayant la chance de ne pas avoir perdu leurs travails, avec son grand frère déjà indépendant (d'où les vacances avec lui) il n'est restait pas moins que la vie était dure avec 2 frères plus petits que lui. Quand Ernesto lui a proposé un taf régulier, peu gourmand en temps et fortement rémunérateur, il a sauté dessus.
Entrant en école d'architecture, il s'était octroyé là son dernier mois de vacances avant de taffer à l'usine pour aider ses parents. Eureka ! J'ai la solution !! Quelques coups de téléphone, je lui décroche un stage rémunéré chez Olivier le mec de mon petit Pierre et architecte de son état. Je les savais en vacances en Juillet et donc au taf en Août. Yago est un peu éberlué de la vitesse avec laquelle sa vie est en train de changer.
Marc doit y aller de sa caution morale auprès du grand frère pour valider cette option. De mon côté je fournis tous les renseignements sur le cabinet d'architecture d'Olivier. Ce dernier nous envoie par mail le contrat de travail et le tout est bouclé avant notre retour en France. Ses parents sont ravis qu'il ait trouvé un travail dans sa future branche plutôt qu'à l'usine et après avoir été rassuré quant au fait que son séjour en France ne lui mangera pas ce qu'il va gagner, ils lui donnent leurs bénédictions.
J'en profite pour inviter Felipe à venir le voir, nous serions tous très heureux de l'accueillir quelques jours chez nous.
Retour en France. Nous sommes tous honteusement bronzés et nos culs blancs à nous les jeunes sont de véritables appels au viol. Petite déception, que des hôtesses pour servir la première classe !
Ludo et Enguerrand filent directement chez eux tout comme Nathan, Max et Romain alors que nous prenons nos quartiers à la campagne. Même si l'Espagne c'est bien, être chez nous l'est aussi ! João est avec nous et apprécie aussi le calme de cette nouvelle villégiature. Marc et Hervé reprennent le collier et nous quittent dès le lundi matin suivant notre retour.
Je laisse deux jours à mes " fermiers " d'amours avant d'aller les chercher. Ernesto m'accompagne alors que je leur emmène Max et Nathan. Mes " beaux-parents " sont ravis de nous voir tous en si bonne forme et tout bronzés. Surtout quand on se plonge dans leur nouvelle piscine. A son propos, ils ne savent comment nous remercier et nous disent en avoir jusque-là bien profité. Je me fais le porte-parole de tous en leur demandant juste de ne pas changer.
Le père, bronzé est vraiment canon et je suis content rien qu'à l'idée que mon Ludovic puisse devenir comme lui.
S'ils sont surpris de la présence d'Ernesto, ils n'en font pas cas. Côme est là aussi. Il revient juste de son stage obligatoire. Il est moqué quand en maillot, son bronzage " agricole " se révèle. Ok ce n'est pas un vrai de vrai car il s'est mis torse nu dès qu'il le pouvait. Mais on voit quand même les marques de ses t-shirts ! Le bon français d'Ernesto est félicité par les parents. Le père prévient la triplette qu'ils ont bien fait de prendre des vacances car maintenant ils allaient l'aider à la ferme. Madame mère les rassure aussitôt qu'en cette saison, c'était plutôt calme ! Nous restons dîner et rentrons tard à notre campagne à nous.
Jardinier
~~
2025 perfume
~~
resolution: doing more sports next year
11 notes
·
View notes
Text
Mercredi
Journée grise et froide, contrairement au chaud soleil et grand ciel bleu de la veille. Au bord de la Garonne, en pleine ville, cohabitaient sur quelques mètres carrés aigrettes garzettes, hérons cendrés, mouettes rieuses, goélands, canards colverts, et cormorans. Exilé loin de l'océan, j'aurais de la peine à vivre sans la présence du fleuve, de sa trouée lumineuse, ses échappées sur le ciel, son flot puissant. Je crois à cet instinct primitif qui nous pousse vers l'eau d'où un jour surgit en s'ébrouant la vie. Les chiens répondent au même appel. J'aime bien regarder le courant ou les vagues en leur compagnie.
Pour les amateurs de botanique, l'arbre ci-dessus est un margousier (Melia Azedarach).
8 notes
·
View notes
Text
Sous les feux que juin verse,
Comme l’éclair, Mireille court, et court, et court !
De soleil en soleil et de vent en vent, elle voit
Une plaine immense : des savanes
Qui n’ont à l'œil ni fin ni terme ;
De loin en loin, et pour toute végétation,
De rares tamaris ... et la mer qui paraît...
Des tamaris, des prêles,
Des salicornes, des arroches, des soudes,
Amères prairies des plages marines,
Où errent les taureaux noirs
Et les chevaux blancs : joyeux,
Ils peuvent là librement suivre
La brise de mer tout imprégnée d’embrun.
La voûte bleue où plane le soleil
S’épanouissait , profonde , brillante,
Couronnant les marais de son vaste contour ;
Dans le lointain clair
Parfois un goéland vole ;
Parfois un grand oiseau projette son ombre,
Ermite aux longues jambes des étangs d’alentour.
C’est un chevalier aux pieds rouges ;
Ou un bihoreau qui regarde, farouche,
Et dresse fièrement sa noble aigrette,
Faite de trois longues plumes blanches...
Déjà cependant la chaleur énerve :
Pour s’alléger, de ses hanches
La jeune fille dégage les bouts de son fichu.
Et la chaleur, de plus en plus vive,
De plus en plus devient ardente ;
Et du soleil qui monte au zénith du ciel pur,
Du grand soleil les rayons et le hâle
Pleuvent à verse comme une giboulée :
Tel un lion, dans la faim qui le tourmente,
Dévore du regard les déserts abyssins!
Sous un hêtre, qu’il ferait bon s’étendre!
Le blond rayonnement du soleil qui scintille
Simule des essaims, des essaims furieux,
Essaims de guêpes, qui volent,
Montent, descendent et tremblotent
Comme des lames qui s’aiguisent.
La pèlerine d’amour que la lassitude brise
Et que la chaleur essouffle,
De sa casaque ronde et pleine
A ôté l’épingle ; et son sein agité
Comme deux ondes jumelles
Dans une limpide fontaine,
Ressemble à ces campanules
Qui, au rivage de la mer, étalent en été leur blancheur.
Mais peu à peu devant sa vue
Le pays perd sa tristesse ;
Et voici peu à peu qu’au loin se meut
Et resplendit un grand lac d’eau :
Les phillyreas, les pourpiers,
Autour de la lande qui se liquéfie,
Grandissent, et se font un mol chapeau d’ombre.
C’était une vue céleste,
Un rêve frais de Terre-Promise !
Le long de l’eau bleue, une ville bientôt
Au loin s’élève, avec ses boulevards,
Sa muraille forte qui la ceint,
Ses fontaines, ses églises, ses toitures,
Ses clochers allongés qui croissent au soleil.
Des bâtiments et des pinelles,
Avec leurs voiles blanches,
Entraient dans la darse ; et le vent, qui était doux,
Faisait jouer sur les pommettes
Les banderoles et les flammes.
Mireille, avec sa main légère,
Essuya de son front les gouttes abondantes ;
Et à pareille vue
Elle pensa, mon Dieu ! crier miracle !
Et de courir, et de courir, croyant que là était
La tombe sainte des Maries.
Mais plus elle court, plus change
L’illusion qui l’éblouit,
Et plus le clair tableau s’éloigne et se fait suivre.
Œuvre vaine, subtile, ailée,
Le Fantastique l’avait filée
Avec un rayon de soleil, teinte avec les couleurs
Des nuages : sa trame faible
Finit par trembler, devient trouble,
Et se dissipe comme un brouillard.
Mireille reste seule et ébahie, à la chaleur...
Et en avant dans les monceaux de sable,
Brûlants, mouvants, odieux !
Et en avant dans la grande sansouire, à la croûte de sel
Que le soleil boursoufle et lustre,
Et qui craque, et éblouit !
Et en avant dans les hautes herbes paludéennes,
Les roseaux, les souchets, asile des cousins !
Avec Vincent dans la pensée,
Cependant, depuis longtemps
Elle côtoyait toujours la plage reculée du Vaccarès;
Déjà, déjà des grandes Saintes
Elle voyait l’église blonde,
Dans la mer lointaine et clapoteuse,
Croître, comme un vaisseau qui cingle vers le rivage.
De l’implacable soleil
Tout à coup la brûlante échappée
Lui lance dans le front ses aiguillons : la voilà,
Infortunée! qui s’affaisse,
Et qui, le long de la mer sereine,
Tombe, frappée à mort, sur le sable.
Ô Crau, ta fleur est tombée!... ô jeunes hommes, pleurez-la !...
📷 Sur le Vaccarès
Un extrait du chant X de Mirèio (Mireille), de Frédéric Mistral. Mireille s'est enfuie de chez elle pour implorer les Saintes-Maries-de-la-Mer d'infléchir la décision de son père qui refuse de la voir mariée au vannier Vincent, ce qui équivaut pour lui à une inacceptable mésalliance. Elle traverse la Camargue écrasée de soleil et est frappée d'insolation sur les rives de l'étang de Vaccarès...
16 notes
·
View notes