#femme couvert
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The feudal Norman law of femme couvert created a loophole for law-breaking women to hide from justice and claim that their husbands were responsible for their actions.
"Normal Women: 900 Years of Making History" - Philippa Gregory
#book quotes#normal women#philippa gregory#feudal law#norman law#femme couvert#loophole#law breakers#women#hiding from justice#responsibility
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While the husbands who had helped them were set in the pillory, with dough hung around their necks, the women pleaded femme couvert status, saying 'said deed was not their deed'.
"Normal Women: 900 Years of Making History" - Philippa Gregory
#book quote#normal women#philippa gregory#nonfiction#pillory#punishment#dough#bakers#scam#femme couvert
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On se remet au dessin en faisant la tête de Pyrkaïa !
Bon ! Je m'étais dis que j'essayerais de me remettre au dessin alors, j'ai dessiné Pyrkaïa, l'ancêtre de Catherine, dite la Flamme Passionnée et Brave liée au feu ! Son inspiration est surtout à trouver dans la période grecque et la cité de Sparte / Lacédémone.
Bon, déjà, Pyrkaïa est très musclée ! C'est une sorcière qui s'entraine tous les jours à manier le feu et la chaleur, ainsi qu'une forgeronne qui manie le marteau toute la journée dans des ateliers où il fait très chaud (mais c'est pas elle qui va être gêner par la température) et qui sait se battre pour mener une bataille à elle toute seule à mains nues alors, elle a du muscle Déesse !
En plus, elle est vraiment très grande. Catherine est déjà la plus grande femme jouable du jeu avec son 1m75 mais, elle est limite petite à côté de Pyrkaïa qui fait tout de même 1m90 (ma fanon des Charon, c'est que toutes les femmes de la famille soit très grande, même si c'est souvent moins le cas chez les hommes). Elle est aussi grande qu'Hanneman, Raphaël ou Lambert et dépasse même beaucoup de ses contemporains, ce qui l'aide à obliger les hommes à l'écouter, vu que de toute façon, elle est plus grande et plus forte qu'eux donc, on ne peut pas la faire taire par la force.
Et voici comment elle aime s'habiller quand on ne lui dit rien et qu'on ne lui casse pas les pieds. Sa tenue est composé d'un chiton arrivant à ses genoux qui la laisse libre de ses mouvements, avec très peu d'accessoires ou de fibule pour le tenir mais là, la raison est assez simple : c'est que quand elle utilise ses pouvoirs et sa sorcellerie, elle s'enflamme et la température de son corps augmente beaucoup alors, elle fait fondre à peu près n'importe quoi. C'est aussi la raison pour laquelle, elle se bat toujours à mains nues, elle fait fondre ses armes alors, elle trouve que c'est du métal gâché. Elle préfère donc coudre certains pans de ses vêtements (ça peut arriver avec les vêtements grecques, surtout sur la fin) ou les attacher avec des nœuds, plutôt que de les accrocher avec des fibules qu'elles feraient de toute façon fondre.
Au début, elle était obligée de se couper les cheveux afin de les tisser, pour se refaire des habits qui supportent la chaleur qu'elle dégage quand elle se bat (ou juste s'énerve quand elle était jeune et qu'elle maitrisait encore un peu mal ses pouvoirs, et même sur la fin de sa vie, son contact devient vraiment brûlant dès qu'elle se prépare au combat). L'étoffe qu'elle porte ici par contre est un cadeau de son mari, un nabatéen qui est arrivé à fabriquer avec l'aide du dragon des flammes (celui qui a l'emblème de Daphnel) un tissu qui supporte les températures extrêmes. C'est pour ça que le motif sur le bas de sa tunique est le même que celui que porte Sothis, Rhéa, Seteth et Byleth, c'est l'étoile céruléenne telle que la représente les nabatéens.
Cela lui a aussi permis de garder ces cheveux très longs comme tous les sorciers car à cette époque, ils pensaient que la magie était stocké dans le corps (ce qui est vrai à Fodlan) alors, plus on aurait les cheveux longs, plus on aurait de place pour la stocker. Elle met donc la grosse majorité de ses cheveux en chignon avec une partie qui retombe dans son dos.
Son chiton est un peu particulier car, l'étoffe est en fait plus longue qu'elle en a l'air, assez pour faire un péplos (la tunique féminine grecque pour faire vite) et dans ces cas-là, elle ressemble plus à ça :
(en bas à droite, vous avez à peu près l'échelle de taille entre - de droite à gauche - Pyrkaïa, Catherine et Shamir [Pyrkaïa rencontre la femme de sa petite-fille en parlant épée ^^])
La jupe est alors bien plus longue et tombe jusqu'à ses pieds ou un peu plus haut étant donné que c'est tout de même une étoffe principalement drapée alors, c'est assez facile pour elle de l'ajuster. Dans le premier dessin, sa jupe est relevé très haute, d'où la sorte de volant / côté bouffant qui est accroché sur ses hanches avec une première ceinture, puis maintenu près du corps avec une seconde ceinture. C'est pour ça qu'elle en porte deux même en péplos, ça lui permet d'ajuster rapidement ses habits en cas de besoin. Le pan de tissu sur sa tête lui sert à se protéger du soleil d'Almyra, étant donné qu'elle est née là-bas avant qu'une partie de sa cité migre en Fodlan afin de trouver de meilleures terres pour nourrir tout le monde. Elle laisse toujours deux mèches de cheveux s'en échapper, simplement parce qu'elle aime bien et ça permet de montrer sa chevelure blonde assez rare en Almyra, tout comme ses yeux bleux qui vont bien avec son teint assez sombre (elle a la couleur de peau de Cyril, et ça passe pour ses cheveux blonds vu que c'est rare mais, on a tout de même des femmes blondes en Grèce, c'est juste plus rare)
Si elle n'est pas tout le temps en chiton, c'est moins parce qu'elle aime aussi porter un péplos que parce qu'elle veut être tranquille dans sa vie de tous les jours. C'est une périèque (soit des libres sans être citoyen) vivant dans l'équivalent de Lacédémone puis une de ses colonies une fois arrivé en Fodlan donc, ça aurait pu être pire, c'est pas une hilote (donc une esclave avec un statut assez particulier car, Sparte est assez particulière au milieu des cités grecques, j'y reviendrais dans son billet) mais son principal problème qui va la suivre toute son existence longue d'environ 800 ans, c'est que c'est une femme dans une cité grecque. Elle n'a donc pas de statut autre que celui de mineur soumise à son père, puis à son mari (et à la cité si vraiment elle a plus personne). Bon, vu le caractère très volontaire, déterminé et fort qu'elle a - elle ne s'est pas tournée vers la maitrise du feu pour rien), c'est pas elle qui va faire la femme parfaite qui reste gentiment dans le gynécée à s'occuper de l'économie domestique et de la famille (surtout que n'étant pas fille de citoyen, elle n'a pas accès à l'éducation qu'on réserve aux femmes spartiates qui est très musclée pour qu'elles fassent des citoyens forts, même si étant fille d'artisan, son père tenant à elle et qu'il a vite remarqué que sa fille ira loin, elle a eu une bonne éducation, rien que pour avoir un bon mariage) elle va vite envoyer ça sur les roses, même si ça va être un combat permanent afin qu'on la respecte. Elle continue à porter un péplos dans la vie de tous les jours afin de ne pas devoir se justifier à chaque coin de rue. Etant donné que cela ne la gêne pas et que ses vêtements restent solides et mis de manière pratique, ça ne la gêne pas, même si elle a dû se battre pour avoir le droit de porter sa tunique comme les hommes.
Pour ses fiertés, il s'agit de vaisseaux qui traversent tout son corps mais, ça fait comme si elle était craquelé, un peu comme j'ai essayé de le dessiner en haut à droite du deuxième dessin. ça fait vraiment une peau assez épaisse et dure (limite pierreuse à l'aspect) qui est séparé par des veines assez sombre quand elle n'utilise pas sa magie mais, qui se mettent à briller et surtout brûler quand elle commence à l'utiliser ou à s'énerver. ça la rend assez résistante à des coups d'épée vu que sa peau est solide et que de toute façon, elle dégage une telle chaleur qu'elle va surement faire fondre la lame de métal ou réduire le bois en cendre dès qu'on l'attaque. Elle a aussi ses orbes où sa magie se concentre et qui sont également extrêmement chaud. C'est de là que partent ses flammes quand elle attaque ou se défend, ou alors quand elle entoure son corps de flammes pour impressionner son adversaire. Elle ne se voie pas très bien ici mais, son oeil gauche est très souvent enflammé en permanence, même si elle peut l'éteindre au besoin.
Son autre fierté la plus importante est son sang qui est très chaud en permanence et qui ressemble plus à de la lave à la fin de sa vie. Faites vous toucher par une seule goutte de son sang, et vous serez brûlé au dernier degré, si elle ne s'en sert pas pour vous enflammer au combat. Pyrkaïa le fait rarement mais, elle peut faire tomber quelques gouttes de ses blessures sur le sol, histoire de montrer de quoi son sang est capable et prévenir son adversaire que si elle s'énerve, il n'a aucune chance de s'en ressortir sans séquelles alors, il ferait mieux de s'enfuir. Elle peut être très dure et ne machera pas ses mots mais, elle préfère éviter devoir finir par tuer quelqu'un alors qu'elle aurait pu trouver d'autres solutions. Pendant sa longue vie, elle a vu que c'est souvent quelque chose qui empire la situation plutôt que l'améliorer alors, elle évite un maximum de devoir en arriver à tuer quelqu'un, surtout avec sa sorcellerie où si elle ne tue pas, laisse gravement brûlé et handicapé à vie donc, Pyrkaïa est très prudente avec son utilisation et se contente souvent de sa force et de son endurance surhumaine pour se battre.
En fait, elle est une personne qui détesterait Lonato de toute son âme et n'aurait aucun problème à le défoncer quand il attaque GM : il prend la décision pour tout le monde sans consulter son peuple, les emporte dans sa décision stupide et les fait tuer stupidement en faisant souffrir ceux qu'ils croisent car LUI était en colère. Elle le traiterait surement de connard irresponsable, surtout qu'étant grecque, elle hallucinerait de voir qu'une seule personne peut décider pour tout un peuple sans passer par le vote, qui n'est même pas élu et verrait cette situation comme une tyrannie bonne qu'à être renversée, surtout que les rois de Lacédémone sont extrêmement contrôlés et ont encadré par les lois de la cité et peuvent être puni s'ils se comporte mal, c'est qu'en expédition militaire qu'ils ont beaucoup de pouvoir (ils sont même deux issus de deux familles différentes à Sparte, comme ça, ils se tirent dans les pattes et c'est les éphores et la gérousia qui dirigent la cité en période de paix)... et Déesse, ce serait vraiment la galère autant pour Lonato que pour GM si elle atterrissait en plein milieu de la mission contre lui ! D'un côté, elle serait un excellent élément pour arrêter Lonato vu que comme côté GM, c'est surtout des mineurs et qu'elle sent que Catherine est de sa famille, elle irait se battre pour les protéger mais de l'autre, elle n'aurait aucun état d'âme à affronter des civils, vu que quand c'est la guerre dans le monde grec, c'est les citoyens qui vont défendre la cité selon l'idéal du citoyen-soldat et là, on prend tout le monde vu qu'il n'y a pas d'armée professionnelle (sauf plus ou moins à Sparte mais, là encore, c'est un cas à part) et techniquement, c'est pas un problème pour un grec d'attaquer quelqu'un qui s'enfuit du champ de bataille, c'est même à ce moment qu'on fait des dégâts (cf cette vidéo et allez voir cette chaine, elle est géniale sur l'histoire militaire), même si elle, elle les laisserait s'enfuir sans trop de souci s'il n'y a pas de risque qu'ils reviennent. Et il y aurait surement de belles incompréhensions entre une grecque qui connait le système de la cité avec une certaine forme de démocratie pour tous ses voisins, et des prises de décisions collégiales ou collectives (on vote la guerre à Athènes par exemple, c'est l'ensemble des citoyens qui disent si oui ou non, on fait / continue la guerre ou non), à des monarchies, ça passerait mal et elle aurait beaucoup de mal à comprendre pourquoi ils acceptent cela, même si elle reconnaitrait qu'il doit y avoir des avantages si les habitants de Fodlan ont adopté ce système plutôt qu'un autre.
Pour sa palette de couleur, c'est assez varié étant donné que les grecs adoraient les couleurs vives et que c'était un symbole de richesse d'avoir de belles couleurs. Elle est cependant issus d'un milieu relativement modeste, même si elle n'a pas trop de problème d'argent (elle a réussi à posséder sa propre forge d'où elle tire ses revenues) alors, Pyrkaïa aborde des couleurs relativement courantes et abordables. Pour les tissus que lui a offert son mari, je pense que c'est plus dans les tons de bordeaux avec des motifs blancs à la nabatéenne qui s'accorde avec ses cheveux blonds, ou des bleus qui vont bien avec sa peau sombre et font ressortir ses yeux et ses flammes qui sont devenus bleus tellement elles sont chaudes. Sinon, elles ressemblent énormément à Catherine pour ce qui est du visage et de son apparence générale.
#fe3h oc#écriture de curieuse#dessin de curieuse#Pyrkaïa dite Charion#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#j'espère qu'elle vous plait !#c'est au tour de Pyrkaïa de vouloir avoir son dessin ^^#surtout qu'elle est agréable à dessiner- c'est cool de faire des persos avec des muscles comme elle !#même si dessiner ces veines a été une vraie galère...#alors ça a fini ainsi : un dessin général où on ne voie pas les sillons entre les plaques + un détail#je referais peut-être son visage plus en détail pour mieux montrer ce côté 'craquelé' de ses fiertés c'est pas très bien rendu ici...#et le détail en-dessous est le motif sur son chiton / péplos qui représente l'astre céruléen#y a toujours ce contraste chez les Braves : des habits relativement unis et la peau couverte de motif et de fierté avec du feutre partout !#elle est cool Pyrkaïa ! Je pense qu'elle s'entendrait bien avec Catherine#et qu'Ashe ne l'aimerait pas trop au début à cause de son avis sur Lonato mais que ça lui ferait du bien de se confronter à elle#cette femme a un tempérament de feu et en a vu assez pour savoir ce qu'est un mauvais dirigeant alors elle le dit#(être grande gueule c'est de famille chez les Charon)#en tout cas j'espère que ça vous aura plu ! merci encore !
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Trois vampires se donne un défi -Celui qui ramènera le plus de sang, gagnera. Le premier revien avec un litre de sang. -Comment as tu fait? -Vous voyez la femme là bas? Et bien je l'ai bu. Le deuxième revien avec trois litre de sang. -Comment as tu fait pour avoir tout ça? -Vous voyez la vache là bas? Je l'ai bu. Le troisième revient couvert de sang. -Comment as tu fait pour en avoir autant? -Vous voyez le poteau là bas? Et bien je m'y suis cogné.
#Trois vampires se donne un défi#-Celui qui ramènera le plus de sang#gagnera.#Le premier revien avec un litre de sang.#-Comment as tu fait?#-Vous voyez la femme là bas? Et bien je l'ai bu.#Le deuxième revien avec trois litre de sang.#-Comment as tu fait pour avoir tout ça?#-Vous voyez la vache là bas? Je l'ai bu.#Le troisième revient couvert de sang.#-Comment as tu fait pour en avoir autant?#-Vous voyez le poteau là bas? Et bien je m'y suis cogné.
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La Mode nationale, no. 26, 27 juin 1896, Paris. No. 10. — Toilette de jeune femme, en satin tilleul. Bibliothèque nationale de France
No. 10. — Toilette de jeune femme, en satin tilleul, forme princesse. e corsage plat est recouvert par un fichu étole plissé, en mousseline de soie noire; dessus collet-pèlerine en guipure rebrodée, pose lui-même sur un second collet à godets faisant jockeys sur manches ballon; nœud de ruban rose à flots à l'encolure et sur les manches. Jupe princesse ronde, sur laquelle retombe, devant, l'étole de mousseline de soie noire. Chapeau canotier en paille tilleul, couvert de grosses coques de tulle rose avec demi-guirlande de marguerites.
No. 10. — Young woman's ensemble, in lime satin, princess shape. The flat bodice is covered by a kerchief, pleated stole, in black silk chiffon; top with a cape collar in embroidered guipure, itself placed on a second collar with jockeys on balloon sleeves; pink ribbon bow with waves at the neckline and on the sleeves. Round princess skirt, on which the black silk chiffon stole falls in front. Linden straw boater hat, covered with large shells of pink tulle with half-garland of daisies.
Métrage: 16 mètres satin tilleul.
#La Mode nationale#19th century#1890s#1896#on this day#June 27#periodical#fashion#fashion plate#description#bibliothèque nationale de france#dress#cape#collar#gigot#princess
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Soumission & Domination 335
Le tatouage d'Emma, nouveau plan pour Amaury
Début Janvier, j'emmène Emma chez mon tatoueur. Il est surpris de savoir que cette encore jeune femme est ma mère. Pour définir le travail à faire, elle se met quasiment nue puisque le dragon partira du sillon entre ses deux fesses jusqu'à son sein droit. Le tatoueur admire la plastique irréprochable d'Emma. Je crois bien que ça le fait même bander ! Je me dénude à ses côtés et lui dis que ce que nous voulons c'est le même mais qui passe sur la taille d'Emma avant de remonter vers son sein. Donc ce sera le même dragon mais dans une autre position. Le tatoueur souligne que le passage sur le flanc d'Emma va être douloureux pour elle. Cette partie du corps est fortement innervée, c'est bien pour ça que les chatouillis y sont pratiqués. Et sur les côtes, la faible masse musculaire qui les recouvre amortie peu les sensations des aiguilles. Emma balaye d'un geste ces considérations. Elle lui demande juste de faire tenir la " bête " dans les délimitations de son maillot une pièce. Pour cela elle enfile celui qu'elle avait amené pour qu'il se rende compte. Il la prend en photo et mesure les dimensions de la partie couverte. Il prend en photo aussi mon dragon car il ne garde pas les documents propres à chaque tatouage afin de ne faire que des oeuvres différentes. Je suis le premier à lui avoir demandé une réduction de mon dragon pour l'épaule de Marc et une nouvelle mouture pour Emma.
Une semaine plus tard, il nous téléphone de venir voir son travail. Il nous présente deux versions. La première avec la tête du dragon entre les seins mais du coup elle sort de la zone couverte, la seconde, à l'aide d'une torsion supplémentaire de son corps place la tête du dragon sur les côtes avec sa gueule ouverte autour du téton. Cette deuxième version entre dans les critères mais rend quand même moins bien. Dans les deux cas, la tête du dragon est déformée par le galbe du sein. Emma s'en rend compte et est un peu déçue du résultat. C'est à ce moment-là que le tatoueur sort un troisième projet. Il a placé la bestiole comme sur ma propre peau en dégageant un peu plus le cou d'Emma pour permettre des décolletés larges. Le corps du dragon passe en partie sur l'épaule et de l'autre côté, la patte, qui sur moi s'agrippe à ma clavicule gauche, là, lui enserre l'autre épaule. Le résultat est nettement plus lisible, la tête trouvant sa place sur l'aplat au-dessus du sein.
Des trois, c'est le plus beau des placements. Emma n'hésite pas longtemps même si quelques soit le maillot de bain, à moins de revenir à ceux du début XXème siècle, il sera impossible de le cacher. Elle choisit la troisième proposition. Il avait prévu cette éventualité et le calque est prêt. C'est au transfert que l'on peut se rendre vraiment compte. Le tracé laisse effectivement le cou d'Emma bien dégagé, suffisamment pour les décolletés qu'elle porte en publique.
Nous sortons de la séance avec le tracé noir totalement réalisé et un rendez-vous deux semaines plus tard pour la colorisation. Je l'accompagne encore d'autant plus que pour faire un sosie de mon dragon, il vaut mieux que le tatoueur l'ait sous les yeux. Le résultat quelques heures plus tard est parfait. Puis il est recouvert de cicatrisant puis de film alimentaire. Emma à l'air d'une momie ! Je la reconduis chez elle. Elle est assez fatiguée d'avoir combattu la douleur pendant autant de temps. Je la confie à Pablo pour les jours à venir. Heureusement qu'avec lui elle a plus qu'un simple cuisinier. Elle sait qu'elle peut lui demander plus (sans sexe) sans qu'elle soit jugée. Moi, je sais qu'il va prendre soin de sa cicatrisation et l'enduire deux fois par jour de Cicatryl. Après moi, il est le premier à voir le tatouage. Il le trouve superbe et trouve les modifications par rapport au mien sans effets néfastes. Elle cicatrise vite et dès le 10ème jour, après contrôle par le tatoueur, elle est autorisée à laisser tomber le cicatrisant. Son habitude de s'hydrater la peau suffira. Les couleurs brillent, elle est superbe. Nous fêtons ça par une soirée chez elle, PH, Ludovic et moi. Depuis 25 jours qu'elle n'avait fait l'amour, c'est elle qui nous a mis sur les genoux et tous les trois !
Mes deux acolytes trouvent le tatouage superbe et je vais avoir du mal à les retenir d'y passer aussi.
Ludovic qui déjà adorait s'écraser sur mon dos pour coller mon dragon et essayer en vain de prendre sa position, trouve ça plus facile sur Emma. C'est évident, elle est plus petite que moi plus une poitrine plus " développée " et du coup il arrive à lui prendre le téton entre les dents ! Un par un ou ensemble, nous la pénétrons pour calmer sa faim de sexe. Ernesto étant absent, j'aurais dû anticiper et demander à Jona et François de nous rejoindre. Peut-être qu'à 5 nous aurions réussi à satisfaire complètement. Là, nous l'avons finie à l'aide de godes.
Bon, elle n'a pas regretté quand même. Nous avons réussi quand même à la maintenir presque une demi-heure d'heure d'affilé au sommet de la jouissance par une triple prise : 1 anale et 2 vaginales. Explications : - Moi sur le dos ma bite enfoncée dans son anus, Emma couchés sur mon torse, - Ludovic la sienne dans la chatte, ses jambes de chaque côté de nos tailles pour dégager au maximum l'espace entre nous deux, de plus la position le maintien enfoncé au maxi dans Emma, - PH debout, ses jambes de chaque côté des miennes, a donc la place d'enfoncer son gland à côté de celui de Ludovic. Le résultat : je suis super comprimé par les deux queues qui prennent de la place dans le ventre et sans avoir à bouger, l'excitation reste permanente par les va et vient de PH. C'est pareil pour Ludovic qui bénéficie en direct de PH.
Nous en sortons exténués et vidés pour un moment ! Mais Emma elle a trouvé cela trop bon. Je suis sûr qu'elle imagine ce que cela donnerais avec les 24x6 d'Ernesto en remplacement d'un de nous. Par contre, deux dans chacun de ses trous ça va être impossible à faire !
Le matin qui a suivi cette nuit de folie, Pablo nous avait préparé un petit déjeuner roboratif. Après avoir avalé de quoi nourrir un régiment entier revenant d'opération sur le terrain, nous sommes partis en cours chacun de son côté. J'ai somnolé une bonne partie de la matinée. Evidement je me suis fait moquer par Morgan et Amaury qui se demandent bien ce que j'ai pu faire la nuit précédente.
Amaury me prend à part et me demande quand il aura droit à un nouveau plan hard multi partenaire. Il me dit d'en parler avec Samir. Je fais le point avec ce dernier. Il me dit qu'effectivement, même si Ammed devient dominateur avec lui sur Amaury, il voit bien que ce dernier demande plus. Pas dans le remplissage de sa rondelle, ça ils y arrivent sans peine, leurs deux bites de 19.5 x 6 et 19.2x5.6, réunies ensemble assurent. Les séances de godage et même de fist le font jouir surtout quand sa bite est contrainte dans sa cage. Mais c'est le côté psy qui pêche de temps en temps. Il recherche le service " vidage de bite par tous ses trous " qui lui apporte l'avilissement total dont il a besoin.
Mes clients habituels sont trop proprets pour arriver à lui faire passer ce genre de sensation. En plus, je ne voudrais pas qu'ils reproduisent ça sur mes Escorts " classiques ". Je charge Samir de rechercher qui pourrait satisfaire la demande de mon Escort particulier.
Il met une semaine pour me trouver plusieurs options.
Larvage en cave dans la cité craignos du coin. Là une bonne quantité de jeunes Beurs et blacks en manque de meufs pourrait faire l'affaire mais le rapport sera faible et les risques de dérapage importants.
Le faire taffer un soir en foyer de travailleurs. Là leur pouvoir d'achat est un peu supérieur et la quantité d'homme sevré de femme sera importante. La moyenne d'âge plus élevée, la forte majorité d'immigré assurera un effet dépravation supplémentaire. Il a repéré deux foyers Sonacotra qui seraient idéaux pour ça.
Dans les deux cas, il faudra encadrer Amaury pour limiter au maximum le risque pour sa santé. Fournir les kpotes et le gel sera indispensable et surtout rester pour s'assurer que les " utilisateurs " les utiliseront. Et vu la population même les pipes devront se faire sous kpote. Il ne veut pas qu'Amaury y attrape une chtouille ou même plus.
Là-dessus je suis totalement en accord avec lui. Il serait bien de voir s'il n'y a pas un ou plusieurs " chefs " qui seraient capable de gérer leur groupe ethnique. Je lui dis de voir aussi avec Jona et François. Ils ont des entrées particulières de renseignement et en plus nous aurons besoin d'eux pour la sécurité. Entre Ammed, PH, eux deux plus nous deux, et notre pratique des arts martiaux, on ne devrait pas rencontrer de problème. Au pire s'il y a trop de participants potentiels, rien ne nous interdira de refaire une séance. Quant au tarif, il faudra probablement s'aligner sur les putes bas de gamme. La sodo simple à 50€ et celle après une pipe à 70, ça devrait le faire. A confirmer avec nos agents de renseignement !
La semaine suivante, nous avons les infos. Samir a rencontré les meneurs des trois groupes ethniques du premier foyer, blacks, algériens et turcs. Ils ont sondé leurs ouailles et il en ressort qu'une cinquantaine serait partante au tarif proposé. Samir me présente même une prévision à 20 sodos simples et 30 sodos après pipe. Soit une soirée à plus de 3 100 quand même ! Il me dit qu'il a rencontré quelques futurs bénéficiaires de notre plan " Dégorgement des couilles immigrée ", Amaury ne devrait pas être déçu. En plus du nombre, quelques bites devraient lui donner des sensations intéressantes. Il a négocié avec les trois hommes que leurs séides soient propres et douchés avant de venir. Le port de kpote aussi a été acté. Si ce n'était pas le cas, le mec serait sorti de la liste. Ils ont même tiré au sort la succession des ethnies. Le premier sera Turc, le deuxième Black et le troisième donc Algérien et reprise Turc, Black, les sodos simples au début et celles après pipe après... jusqu'au dernier.
L'affaire a l'air de rouler ! Nous la proposons à Amaury. Il s'y projette vite et nous demande de la programmer au plus tôt. Je lui dis qu'il devra quand même, par sécurité complémentaire à l'utilisation systématique des kpotes, suivre un traitement post exposition au HIV. Il en comprend la nécessité. De même il se fera dépister des autres MST avant de se permettre de nouveaux plans en réel. Il est d'accord avec toutes ces contraintes supplémentaires. Il avait pensé lui aussi au TPE mais pas aux autres MST.
Nous profitons d'un WE où Ludovic se fait une super chasse chez son paternel pour organiser cette affaire. Quand nous arrivons dès 13h30, nous rencontrons les 3 délégués. Ils nous remettent chacun les participations de leurs compatriotes. Je m'isole pour compter. Le montant prévu est là. Je rejoins les autres qui ont mis Amaury en situation. Ils ont réquisitionné un des T2 du rez-de-chaussée. Le Turc nous remercie de lui avoir mis une cage. Il n'en avait pas parlé mais certains de ses collègues lui avaient dit qu'ils espéraient que la " pute " ne banderait pas.
Amaury est à 4 pattes sur le lit, les fesses à l'aplomb du bord pour que les mecs puissent l'enculer direct, debout. Jona et François sont avec lui de chaque côté du lit prêts à intervenir. Samir et Ammed sont avec les trois " gérants " ils vont devoir gérer les participants en amont. Notamment ils ont la charge de fournir la kpote adaptée (à la taille du sexe). Avec PH nous servons de renfort.
Amaury est prêt pour le premier assaut. Samir lui a préparé la rondelle afin qu'il soit performant dès la première saillie.
Les instructions ont été suivies. Dans le couloir qui sert pour la file d'attente, pas d'autres odeurs que celle des différents gels douche utilisés. Les mecs sont en majorité en jogging et T-Shirt. Ils sont propres aussi. Quelques-uns sont en shorts. Plus je remonte la file vers l'appartement, plus le silence se fait et les joggings se tendent. A la porte d'entrée je comprends. En provenance de la chambre, arrivent les gémissements d'Amaury. Entrecoupés de " vas-y, fuck, plus fort... ", ils font bander les 15 qui attendent leur tour. Je rentre dans l'appart. Dans le séjour, le trio vérifie que le mec fait bien partie de ceux qui ont payés et ils le font même mettre le pantalon aux genoux pour vérifier la propreté. Ça permet à Samir ou Ammed de donner la bonne taille de préservatif. Le mec rentre alors que le précédent sort. Il encule Amaury directement et le secoue jusqu'à jouir. Ce qui ne prend environ que 5 à 6 minutes. Quand il part, il retire son préservatif et le jette dans une grande poubelle, remonte son jogging ou son short et se casse. Durant cette première partie, je vois deux ou trois mecs ttbm qui arrivent à tirer des gémissements plus prononcés à Amaury. On fait une pause avant le second groupe (de ceux qui ont payé pour la pipe avant la sodo). Pour délasser Amaury et qu'il se détende les jambes, au milieu de la première série, on l'a installé sur une table. Entre le plateau et son dos on a plié une couverture et les jambes levées, il s'était fait ramoner jusqu'à la pause. Alors qu'il continuait ses demandes (fuck me, plus fort....) j'ai remarqué que les enculeurs étaient plus respectueux. Avant alors qu'ils ne voyaient que son dos et sa nuque, ils le traitaient comme un sac à foutre, une truie à engrosser. Là, depuis qu'ils le voient de face, ils sont plus doux et prévenants.
Avant de reprendre, les trois intermédiaires passent sur Amaury. Le black est très fortement membré mais pas tant que mes deux hommes de services réunis. Néanmoins, après la pause et le passage des deux petites bites de ses collègues, il doit forcer un peu. Je reste mater. C'est vraiment beau. Amaury est blanc et ses fesses le sont encore plus. Le black l'est de façon très foncée. La jonction de leur deux corps accentue le contraste. Le piston black qui défonce le cul bien blanc.... Quand ils sont collés on dirait les deux faces d'un domino.
Puis la seconde période commence. La seule différence avec la première c'est que celui qui attend pour enculer se fait pomper alors que le précédent est encore à chercher à jouir. On gagne du temps car les mecs arrivent tellement excité à la sodo qu'il faut encore moins de temps qu'aux premiers pour juter ! Sauf deux ou trois qui ont pris un quart d'heure, les autres se sont vidés après 4 ou 5 coups de rein. Du coup on est sorti du foyer après seulement 6 heures de prestation. Pas de problème de sécurité. Tous se sont pliés sans rechigner au port de la kpote, même pour les pipes. Amaury nous a dit n'avoir pas trop apprécié les pipes sous emballage mais c'était quand même plus sécure !
Retour au blockhaus il est 21h30. Amaury est fatigué mais il arrive encore à marcher. Dimanche matin. Je descends au premier voir Amaury qui est resté sur place, pris en charge par Samir. Il est plus courbaturé que la veille. C'est surtout les muscles internes des cuisses qui lui font mal. Quand j'arrive, il est en train de se faire masser par Ammed et ça lui fait du bien. Je m'installe à sa tête et on parle de sa prestation. Il me dit qu'il avait trop aimé la sensation de n'être qu'un trou à boucher. Même si la levrette le faisait sentir plus " chienne ", c'est sur le dos, avec la vue des visages de ses enculeurs qu'il a vraiment pris du plaisir. Comme pour le gang bang que j'avais organisé, les couleurs de peaux foncées ajoute à son plaisir. Je rigole et lui dis que c'est surtout parce que ce qu'ils ont entre les cuisses sont en général plus gros que ce que nous avons-nous autres blancs ! Ça le fait rire et il me dit que c'est peut être ça aussi.
Je lui souhaite un bon dimanche lui dit de ne pas oublier de passer à l'hôpital voir Blond2 (mon escort étudiant en 7ème année de médecine), il est prévenu pour ses analyses et son traitement post exposition. Il me promet d'y passer en rentrant chez lui.
Jardinier
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Souvent réduite à ses contacts violents avec l'Occident, l'histoire des peuples du Nord du premier millénaire est pourtant marquée par une remarquable diversité et une grande complexité. La Norvège et ses montagnes, la Suède couverte de vastes forêts, de lacs et de plaines, le Danemark avec ses terres arables, ponctuées de marais et d'îles, puis l'Islande et le Groenland, dans l'Atlantique nord, forment un univers lointain, glacé et quelque peu effrayant, également synonyme d'opportunités. Dès l'époque de l'Empire romain, par leurs expéditions à travers les mers et leurs interactions avec d'autres populations, hommes et femmes du Nord, vikings en tête, sont à l'origine de transformations, politiques, économiques, sociales, culturelles et religieuses, partout où ils sont passés, mais également, et peut-être même avant tout, chez eux. Au cours du XIe siècle, alors que les bandes vikings cèdent progressivement le pas devant les armées royales, le monde scandinave se structure en trois grands royaumes chrétiens et entre pleinement dans le Moyen Âge occidental, ouvrant un nouveau chapitre de son histoire. À l'appui de l'archéologie, des manuscrits occidentaux, des nombreuses pierres runiques, ou encore des sagas islandaises, et nourrie des dernières approches historiographiques, Lucie Malbos retrace, avec détails et nuances, une histoire millénaire de la Scandinavie.
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I'm currently doing a lot of "GO FCKING VOTE !!!" propaganda on Instagram for my fellow french froggies as the literal n*zis are back in town. Let me do it here as well.
👹
On a les pires droitardés racistes, anti-feministes, anti-social et lgbt-phobe du pays littéralement aux portes du pouvoir. S'ils ont la majorité absolue lors des législatives on est TOUS dans la MERDE.
T'es pas racisé.e, pas LGBT, ou pas une femme, les luttes du genre Kanaky et Palestine ça t'en touche une sans te faire bouger l'autre, voir les quatre à la fois ? Bah t'es pas riche non plus. Donc s'ils roulent sur l'Assemblée Nationale on va avoir plus de lois pour restreindre nos droits et nos porte-monnaies. Source: leurs votes à l'Assemblée Nationale et leur programme claqué au sol.
Oh, t'es riche ? Gg à toi, mais saches qu'ils vont se faire une joie de détruire notre culture. Et oui, ils se targuent d'être les garants de la culture franco-française, la vraie. De ce fait, ils rejettent TOUT ce qui ne relève pas de la pure tradition, du patrimoine. C'est littéralement la mort de l'art. Bonus: ils s'en foutent de l'écologie. Encore une fois, il s'agirait de lire les programmes si tu ne vois vraiment rien de grave avec ces clowns. (J'avoue qu'à part ça et te dire que tu passerais pour une grosse merde auprès de 99% de la population je vois pas trop quoi d'autre te dire ptdrrr-)
Alors je vous en supplie, ALLEZ VOTER ! Vous pouvez même voter pour des centristes bizzares du genre de Macron, mais par pitié ne laissez aucun terrain au Rassemblement National et ses pairs.
Vous pouvez pas aller voter ? Faire une procuration ça prend moins d'une heure. Le temps de remplir un formulaire en ligne sur le site du gouvernement (maprocuration . gouv) et aller au commissariat avec votre carte d'identité pour faire valider la demande si vous n'avez pas d'identité numérique valide. J'ai juré que le plus long c'est de demander à la personne à qui vous voulez filer la procu si elle est ok. Et le trajet jusqu'au commico.
Donc voilà. Si mon arrière grand père s'est fait enfermé par les n*zis alors qu'il les combattait c'est pas pour qu'on remette le couvert avec eux de si tôt. Si mes grands parents espagnols et italiens ont fui le fascisme dans leurs pays c'est pas pour nous voir le subir ici et ça ne me donne franchement pas envie de refuser l'asile à d'autres personnes.
Pays de la liberté, de l'égalité et des droits de l'homme il paraît...
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Rebeca “Beck” Kingsman - Shérif - 58 ans
Rebeca est arrivée à Derry il y’a environ 30 ans avec sa fille Rachel. Beck est originaire du Nebraska et était en route pour rendre visite à sa mère lorsque la voiture est tombée en panne. Le temps de trouver l’origine du problème et de réussir à redémarrer le véhicule, la nuit approchait. Elle a alors cherché un endroit où manger avec Rachel avant de reprendre la route de nuit - du moins était-ce l’idée. Lorsqu’elle est arrivée en roulant au pas dans la ville, une cloche retentissait et tous les habitants convergeaient vers leur logement.
Le shérif de l’époque l’a alors exhortée de le suivre et a passé la nuit à lui expliquer la situation en la ville. Beck a d’abord refusé de croire ce qu’on lui racontait et a passé la journée du lendemain à chercher une sortie à Derry avant de se rendre à l’évidence qu’elle y était bel et bien bloquée.
Elle s’est installée dans le centre bourg, s’est fait sa place et est devenue au fil des années shérif adjointe puis a remplacé celui qui l’a prise sous son aile, lorsqu’il a démissionné. Depuis 13 ans maintenant elle occupe le poste de Shérif. Dans une ville comme Derry, il s'agit plus d'un titre honorifique. Il n’y a pas de comté à administrer. Son travail consiste principalement à faire respecter les quelques règles de sécurité et réguler les tensions qui peuvent naître entre habitants. C’est elle aussi qui déclenche couvre-feu quotidien : à l’heure idoine, elle déclenche l’ancienne alarme incendie à deux fois dix minutes d’intervalle tandis que les adjoints s’assurent qu’il ne reste plus personne dehors. À Derry, Beck est perçue à la fois comme une femme protectrice, intraitable, mais qui se soucie profondément du bien-être de chacun. Elle connaît chaque habitant par son prénom, se souvient de chaque perte subie. C’est une figure respectée de la communauté. Lors de l’arrivée de nouvelles personnes, elle ne se charge pas nécessairement de l’accueil de celles-ci, tous les habitants sont libres de s’en charger. Par contre, c’est elle qui vient percevoir « l’impôt d’arrivée ». En fonction de leurs possessions, les nouveaux doivent en donner une petite partie, en don symbolique. En échange, ils reçoivent gîte et couvert pour le reste de leur vie.
#pnj#french rpg#forumactif#projet rpg#rpg français#forum francophone#southern gothic#midwestern gothic
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The role of the queen as landlord was unusual: she was the only married woman in the realm to hold lands outright and thus she held a position similar to a femme sole, a position generally held only by spinsters or widows. Amongst the landowning classes, a femme sole could take livery and seisin and alienate her lands. However, upon marriage, a woman became a femme couvert and ceded control of her lands into the hands of her husband. So how exactly could a queen, by rights a femme couvert, hold the position of an unmarried woman in terms of her properties? Seah discusses the legal framework of the queen’s position as a landholder in the ffteenth century, noting that the royal grants awarding the queen her properties emphasised the queen’s authority over those lands and estates granted to her. More specifically, her authority was highlighted through the clarification of her rights and responsibilities as landowner and in identifying the autonomy of the queen’s administrative officials, and evidence of this can be seen across the records of the later medieval period. However, though the queen held her properties outright this did not mean that she held the legal status of femme sole. Rather, the queen’s position was unique in comparison to all other married women: though the queen was legally a femme couvert, her status as the wife of the king elevated her position to enable direct ownership of her properties. This legal fexibility further highlights the queen’s special status: as a married woman she held and maintained extensive estates akin to the greatest of male magnates, and as the king’s wife her office and position was greater than any other noble landowner in the country.
She was, in essence, a “superautocratic” woman simultaneously maintaining her position as a wife, the embodiment of a royal office, and an independent landlord.
— Katia Wright, “A Dower for Life: Understanding the Dowers of England’s Medieval Queens” | Later Plantagenet and the Wars of the Roses Consorts: Power, Influence, and Dynasty (2023)
#re: last anon#historicwomendaily#medieval queenship#historian: katia wright#later plantagenet and the wars of the roses consorts
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Bonjour !
J'apprécie beaucoup ton travail, et je me demandais s'il t'était possible, quand tu auras un peu de temps et si la personnalité dont je vais te parler t'inspire, de concocter quelques avatars. La personnalité en question est Alejandro Speitzer. Je n'ai pas masse de ressources pour Alejandro alors que clairement… JE L'ADORE. Mais je suis anti douée en graphisme :'D.
J'espère que la sélection de photos faite sera d'assez bonne qualité : https://imgbox.com/g/Us9ilcbaal
Pour te parler un peu du personnage : Diego Arriaga, jeune mexicain a débarqué à New York il y a plusieurs années. Il n'est pas venu seul. En effet, marchant à ses côtés, se trouvait toute une fratrie. La vie des gamins n'a pas été toute rose ; naître et grandir dans un bidonville avec un père s'enfonçant dans les drogues, se noyant de plus en plus dans ses verres d'alcool et s'en prenant gratuitement à qui rencontrait sa route, et une mère que la situation a plongé dans une profonde dépression a poussé Diego à prendre soin de tout ce petit monde alors qu'il était très jeune. Les services sociaux s'en sont mêlés, et c'est ainsi que les frères et sœurs ont pris l'avion, quittant leur Mexique natal et direction la grosse pomme pour aller vivre chez une de leur tante. Diego a toujours eu à cœur de protéger les plus jeunes membres de la famille, et il est celui sur qui les coups du père pleuvaient puisqu'il se mettait systématiquement au travers de sa route pour l'empêcher de lever la main sur quelqu'un d'autre. Il n'est pas beaucoup allé à l'école, il n'est donc clairement pas doué en écriture ou en lecture... Par contre, il se débrouille pas trop mal avec les chiffes, ce qui lui permet de tenir son food truck sans trop de problèmes. Mais il ne fait pas que cuisiner le Mexicain, ça non. À couvert de son travail, il refourgue de la dope aux étudiants de la ville ou à quiconque en demande. Il est aux prises d'un cartel de drogues puissant, et bien qu'il n'aime pas cela, s'il veut subvenir aux besoins des siens, il n'a pas le choix, il ne sait rien faire d'autre. Diego c'est un gentil gars qui cumule la malchance et à qui la vie se fait un malin plaisir de faire de bon gros F**K régulièrement. Il est tout mignon, timide à souhait, ses joues rougissent facilement et il peut se montrer maladroit quand il est mal à l'aise. À côté de ça, il est aussi têtu et à une force de travail hallucinante. Évidemment, avec ce qu'il a vécu, il déteste la violence et il a tendance à se murer à la fois dans le silence et dans l'immobilisme quand il en est spectateur ou victime. Sinon, il adore les étoiles et tout ce qui se trouve dans le ciel de façon générale. Il est attiré à la fois par les femmes et par les hommes, bien qu'il ne soit pas du tout à l'aise avec la seconde possibilité, se voilant donc la face.
Je te remercie de m'avoir lu et je te souhaite une très belle journée !
Mallorie
Coucou ! Trop contente que mes créations te plaisent ♡ Je viens de poster quelques avatars ici !
N'hésites pas à repasser si il t'en faut plus ou si tu as un autre fc en tête ;)
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Je me suis achetée de nouveau pantalons/jupe. Parce que je n'ai que 3 bas à peu près adapté aux litres de transpi que j'évacue (et hors de question de remettre des jeans... il fait trop chaud)
Alors. Je SAIS que la moyenne japonaise en tailles et mensurations sont plus petite qu'en Europe.
Je fais une hauteur moyenne chez les femmes (1m53) mais tout le reste, je suis HORS NORMES.
Je pensais acheter des brassières, mais elles sont toutes trop larges en tour de dos. Ou trop courtes sur la partie bonnets et longueur de bretelles...
Les culottes, je fais du 4L minimum, et parfois mes fesses ne sont couvertes que de moitié. L'avant ça va.
Donc niveau pantalon, en France je fais du 42, en soit une taille moyenne/normale. Ici, ça équivaut en du XL/XXL en pyjama, ou du 2L dans d'autres magasins.
J'ai réussi à trouver mon bonheur avec 1 pantalon fluide mega large et long bleu marine, un beige taille élastique un peu plus taillé et une jupe super longue kaki. Tous les bas ONT DES POCHES. Et ça c'est la win
J'ai aussi acheté 2 paires de chaussons et un chemisier.
#jezatalks#jez au japon#feat un peu de bordel#le total m'a couté à peu près 35€#c'est raisonnable de ouf
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La femme qui est dans mon lit n'a plus vingt ans depuis longtemps.
Ne riez pas, n'y touchez pas, gardez vos larmes et vos sarcasmes.
Lorsque la nuit nous réunit, son corps, ses mains s'offrent aux miens.
Et c'est son cœur couvert de pleurs et de blessures qui me rassure ❤️
Georges Moustaki
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(via 1816 : L’Année sans été – Cataclysme climatique, réveil de l’occulte et sources d’inspiration pour les créateurs)
L'Année sans été offre un cadre unique pour aborder des récits où les personnages marginalisés – qu’ils soient femmes, personnes LGBTQIA+, ou figures spirituelles – jouent un rôle central, souvent en défiant les attentes de leur société ou en trouvant leur force dans la solidarité.
Voici quelques amorces de scénarios qui pourraient enrichir vos parties :
Le Cercle de la Lumière Cachée
Une petite communauté de femmes guérisseuses et de figures marginalisées se forme discrètement pour survivre à l’hiver qui ne finit pas. Ce cercle cache bien des secrets, car il s’agit d’un groupe où des femmes qui aiment d'autres femmes et des personnes trans cherchent refuge. Ensemble, elles doivent utiliser leurs talents – qu’il s’agisse d’herboristerie, de magie ancienne, ou de rituels de protection – pour préserver leur village des forces obscures. Mais un prêtre itinérant commence à les suspecter de sorcellerie, et les joueurs devront décider jusqu’où ils sont prêts à aller pour protéger leur secret et leur communauté.
L’Auberge de l’Espoir Caché
Une auberge isolée, perdue dans les montagnes suisses, devient un point de rencontre pour les voyageurs pris au piège par le froid. Parmi eux, un jeune poète androgyne en fuite, accusé à tort de blasphème, et une aventurière au passé mystérieux qui prétend être un homme pour parcourir le monde en toute sécurité. Alors que d’étranges événements se produisent autour de l’auberge, les joueurs devront découvrir comment ces âmes perdues peuvent s’unir pour repousser des créatures qui semblent se nourrir de la peur et des préjugés.
Les Érudites de l’Ombre
À Genève, un cercle d’intellectuelles – composé de femmes qui ne peuvent publier leurs travaux sous leur propre nom et de jeunes hommes désireux d’explorer leur identité de genre dans une société étouffante – se réunit en secret pour discuter de philosophie et d’alchimie. Mais lorsque l’une des membres commence à avoir des visions prophétiques, qui semblent liées aux ténèbres qui enveloppent le monde, les joueurs sont entraînés dans une enquête qui les mène jusqu’aux bibliothèques interdites et aux rituels oubliés. Un équilibre doit être trouvé entre la quête de savoir et la préservation des identités de chacun.
L’Amour Maudit d’un Été Perdu
Une romance naissante entre deux personnages féminins (ou entre deux personnages de même genre) se développe en pleine Année sans été. Mais cette histoire d’amour est hantée par des ombres, littéralement : des entités qui semblent se nourrir de la culpabilité et des peurs qu’impose la société patriarcale. Les joueurs doivent aider les amoureuses à braver les préjugés de l’époque, tout en cherchant un moyen de bannir les spectres qui les poursuivent et qui symbolisent les jugements de leur entourage.
Le Gardien du Jardin des Cendres
Dans une campagne reculée, un domaine autrefois prospère est maintenant couvert de cendres et de plantes mortes. Le gardien du domaine, un ancien soldat trans qui a trouvé dans cet endroit un refuge loin des attentes de la société, fait appel aux joueurs pour comprendre pourquoi les terres dépérissent de manière si étrange. Le mystère s’épaissit quand il s’avère que le sol cache des reliques d’un ancien culte dédié à une divinité oubliée, et que les personnages doivent choisir entre réveiller les forces qui y sommeillent ou laisser le domaine mourir à jamais.
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La Mode nationale, no. 44, 6 novembre 1897, Paris. No. 7. — Toilette de jeune fille ou de jeune femme. No. 8. — Toilette de bal pour jeune femme. No. 9. — Toilette pour dame. Bibliothèque nationale de France
No. 7. — Toilette de jeune fille ou de jeune femme, en lainage rouge empire. Jupe mi-cloche cerclée de galons noirs ou d'étroits rubans de satin. Le corsage blouson drapé et décolleté en carré sur une chemisette plissée en soie rouge pâle.
No. 7. — Dress for a young girl or young woman, in empire red wool. Mid-bell skirt encircled with black braid or narrow satin ribbons. The draped jacket bodice and square neckline over a pale red silk pleated shirt.
Matériaux: 8 mètres de lainage en 1 mètre; 1m,50 de soie rouge.
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No. 8. — Toilette de bal pour jeune fille, en tulle blanc, bouillonné sur transparent de satin paille. Le haut volant de tulle est brodé au passé et ourlé d'une ruche en mousseline de soie rose lisérée de velours noir. Une ruche semblable borde le décolleté et dessine un jockey. Longue ceinture très ample en mousseline de soie.
No. 8. — Ball gown for a young girl, in white tulle, bubbled on transparent straw satin. The ruffled tulle top is embroidered and hemmed with a ruffle in pink silk chiffon trimmed with black velvet. A similar ruffle borders the neckline and outlines a jockey. Long, very loose belt in silk chiffon.
Matériaux: 10 mètres satin en 52; 15 mètres de tulle en 1 mètre; 4 mètres de mousseline de soie.
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No. 9. — Toilette pour dame d'âge moyen, en satin broché noir. Le corsage est largement ouvert sur une chemisette en mousseline de soie mauve ou de la couleur préférée. Les revers sont couverts de broderie perlée noir ou couleur. Même broderie à la jupe, au col, aux manches, à la ceinture. Sur te devant, choux de satin noir.
Cette toilette peut se faire en drap ou en un lainage quelconque et la broderie se remplace par un galon passementé plus ou moins riche.
No. 9. — Ensemble for a middle-aged lady, in black satin brocade. The bodice is wide open over a chiffon shirt in purple or favorite color. The lapels are covered with black or colored beaded embroidery. Same embroidery on the skirt, collar, sleeves and belt. On your front, black satin bows.
This ensemble can be made of cloth or any woolen material and the embroidery is replaced by a more or less rich braid.
Matériaux: 14 mètres de satin.
#La Mode nationale#19th century#1890s#1897#on this day#November 6#periodical#fashion#fashion plate#description#bibliothèque nationale de france#dress#gown#evening
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" Couldn't Move On And Forget About You "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Cela faisait bientôt un an que Jason avait disparu. Il était mort. Il était mort depuis bientôt un an et j'avais enfin réussi à aller de l'avant, j'avais tourné la page, il n'était plus que le cauchemar qui hantait mes nuits lorsque je fermais mes yeux. Et cette journée était supposée être parfaite. Mais je ne comprenais pas, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi je le revoyais. Cette fois-ci, il était bel et bien réel.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : exes to lovers, arme à feu présente, hurt/comfort
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟒,𝟖𝟒𝟎
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Une fraîcheur mortelle régnait dans l'appartement. Elle en était glaciale. L'obscurité dans laquelle étaient plongées toutes les pièces du lieu n'aidait pas. Le tout était peu accueillant, presque menaçant. Tout ce noir installé dans les quatre recoins du lieu se traduisait par un mauvais présage, tel un danger imminent incapable à repousser, implanté ici et là, prêt à tout détruire sur son passage et à tout entraîner dans sa chute. Seules les lumières de la ville parvenaient un tant soit peu à éclairer le tout, que ce soit par des hélicoptères, des panneaux publicitaires sur d'immenses buildings ou les phares de voitures. Elles étaient projetées sur les murs du gigantesque salon ᅳles baies vitrées non couvertes par les épais et lourds rideaux, laissant donc tout type de lumière y pénétrerᅳ ainsi que sur le côté de plusieurs meubles. Ce ne fut alors, qu'avec ces maigres lueurs, que la jeune femme put se repérer dans le lieu, et éviter de percuter, et briser, ses précieux biens.
Elle passait entre le canapé d'un cuir de couleur ensanglanté et les tabourets rangés devant le plan de travail de la cuisine ᅳouverte, d'un style américainᅳ. Elle manquait de heurter un vase Chinois, à cause des imposants bords de sa robe, malgré le fait qu'elle en tenait déjà une épaisse quantité dans ses pauvres mains tremblantes. Le vase tremblait, tournait sur lui-même, et au moment même où il manqua de s'effondrer au sol, il fut saisi par la jolie paire de mains de la demoiselle. Celles-ci recouvertes d'une époustouflante paire de gants blanc en dentelle.
« Merde, désolée. » elle articula difficilement, entre deux sanglots et avec le nez bouché.
Elle reposait l'objet à sa place, et continuait sa marche en direction du centre du salon. Elle forçait sa traîne à suivre le pas, sur ses immenses talons aiguilles ouverts sur ses orteils et la vue troublée par son voile rabattu sur les traits tiraillés de son sublime visage, ainsi que par ses larmes. Elle avait les lèvres qui tremblaient, les joues tachées par deux lignes noirâtre, partant de ses cils jusqu'à sa mâchoire. Son mascaras avait été incapable de survivre à cette journée, tout comme elle. Et un mal de crâne lui martelait le cerveau, d'une violence criminelle.
La jeune femme déposait sa pochette d'un cuir blanchâtre sur une commode boisée proche de la grande baie vitrée dans le salon. Rapidement, elle y plongea ses doigts et en extirpait son cellulaire. De ses fins doigts habillés, elle débloqua l'écran de verrouillage et sélectionna l'icône "message" parmi toutes ses applications. Elle était celle qui contenait le plus de notifications, une bonne centaine de messages avaient été reçu dans le petit objet, provenant non seulement de sa famille, mais aussi de ses amis les plus proches, jusqu'à des collègues et vielles connaissances. La demoiselle remarquait immédiatement le numéro d'un contact en particulier, qui attirait son attention. Dick Grayson. La conversation entre elle et le jeune homme se trouvait en première place, signe qu'il était le dernier à avoir pris le temps de lui écrire. Dick lui avait envoyé un message il y avait une demie-heure, depuis le début de soirée; il en avait envoyé une vingtaine.
La jeune femme soupira. Elle faisait rapidement passer son voile en dentelle au dessus de sa tête, dévoilant ainsi les traits somptueux de son visage tachés par un maquillage ruiné par ses larmes. Elle cliqua sur sa conversation avec le noiraud de son pouce, poussant au même moment un soupir hésitant. Son cœur s'emballait légèrement alors qu'elle sentait soudainement un poids s'accrochant à ses épaules. Les remords s'emparaient enfin d'elle.
« Je vais passer à ton appartement. » était-il écrit. « J'ai juste besoin de savoir que tu vas bien. Tout le monde est inquiet pour toi. »
La jeune femme essuyait grossièrement une flopée de grosses larmes à l'aide de sa paume de main. Elle avait les yeux ronds comme des billes, trempés exagérément et la bouche tordue en une moue poignante.
« J'ai tout gâché. Je suis désolée. » répondit-elle au garçon.
Du tac au tac, Grayson lui avait envoyé un message. Le petit bruit signalant l'arrivée d'une notification prenait de surprise la jeune femme, elle en hoquetait et en sursautait bêtement.
« Tu as fait ce que tu jugeais le mieux pour toi, tu n'as pas à te sentir mal pour ça. »
« Je n'arrive pas à l'oublier. » elle écrivait en retour. « Je ne peux pas en épouser un autre que lui. Je ne peux pas en aimer un autre que lui. »
Dick ne répondait pas. Il restait muet, incapable de taper une quelconque réponse ; la demoiselle le compris immédiatement, voilà pourquoi elle quittait brusquement la conversation et fermait les yeux. Elle serra son cellulaire entre ses doigts, elle le fit violemment, le corps secoué par des sanglots douloureux.
Lorsqu'elle rouvrit finalement les yeux, ce fut à cause du bruit d'une nouvelle notification. Elle avait attiré son attention. La jeune femme passa alors de nouveau la paume de sa main sur son visage ᅳle gant était désormais noirᅳ et retira le reste des larmes ayant perlé sur les traits torturés de son faciès. Ensuite, elle regarda le nom du contact qui lui avait écrit ᅳcar ce n'était pas Grayson. Wayne. C'était Bruce Wayne. Il lui avait envoyé plusieurs messages, chose étrange venant du milliardaire qui avait pourtant la réputation d'être aussi froid que la glace, aussi bavard qu'un mur de briques et méprisant qu'une brute. Ses larmes noirâtres retombaient sur le décolleté de sa robe de mariée et la tachait sans merci. Elle ne pouvait plus s'arrêter de pleurer, peu importait la conviction qu'elle y mettait, la force qu'elle insufflait en elle. Toutefois, elle rassembla la dernière once de courage présente dans ses veines, et cliqua sur le message du milliardaire.
« Passe au manoir dès que tu as besoin de quoi que ce soit. Tu seras toujours la bienvenue. »
La jeune femme émit un violent gémissement. Elle sentait sa gorge être prise de tremblements et, en réponse, elle plaqua violemment l'écran de son téléphone portable contre la surface boisée de la commode. Incapable de quitter la conversation ᅳde peur de s'attirer les foudres de Bruceᅳ et tout autant de lui répondre ᅳelle avait bien trop honte, et était bien trop énervée contre luiᅳ elle avait alors préféré fuir.
Elle se reculait, imposait une certaine distance entre son cellulaire et elle puis, soudainement, arracha son voile ainsi que le collier de perles laissé à choir proche de sa gorge. Les boules blanchâtre giclaient dans tous les sens, percutant le sol, allant se réfugier en dessous du canapé, de la commode, auprès de la baie vitrée, voire d'une lampe éteinte à quelques mètres de là. Tandis que le voile, lui, s'affaissait majestueusement au sol, sur la traîne de sa robe de mariée. Toutefois, elle ne lui laissa pas le temps de se reposer, car elle le dégageait d'un coup sec de son pied, préférant le voir au sol, contre la surface du tapis, plutôt que sur son vêtement traditionnel. Elle le toisa avec colère et menaça de le piétiner tant sa vue l'importunait. Lorsqu'elle relevait son visage en direction de l'immense salon, observant la porte menant à sa chambre à coucher, la salle de bain, son bureau, et la cuisine, elle sentit soudainement l'atmosphère se faire plus lourde. Quelque chose flottait dans l'air, enfoui dans l'obscurité qui l'avait entourée depuis le début, mais à laquelle elle n'avait pas su donner assez d'importance. Elle étouffait, haletait, transpirait à grosse gouttes, cela la rendit davantage nerveuse.
Après un instant, là où elle s'était raclée la gorge, la jeune femme déposa la paume de sa main contre sa poitrine et parla d'une voix terriblement hésitante. Elle papillonnait des yeux, avec la désagréable sensation d'être observée de tous les côtés, sous tous les angles.
« Il y a quelqu'un ? »
Un sentiment de peur se frayait en elle, mêlé à la peur et la tristesse. Elle en avait les tripes retournées et le cœur battant à vive allure. Il tambourinait fort contre sa poitrine, le bruit allant même jusqu'à se répercuter dans ses tympans. De ses pupilles tremblantes et de son regard troublé par ses pleurs, la jeune femme jetait un coup d'œil curieux au salon. Cette fois-ci, elle l'observa avec grande attention. En commençant par la cuisine, la porte d'entrée, ses côtés, et finissant par le coin bibliothèque sur sa gauche, complètement plongé dans le noir.
La jeune femme plissait les yeux. Elle avait la désagréable impression de voir une forme y voir le jour dans tout ce noir si compact, et, le temps que ses yeux s'habituent finalement à l'obscurité, elle avait déjà avancé de plusieurs pas.
Sa traîne glissait sur le tapis, elle ne prenait même pas la peine de relever les bords épais de sa robe afin d'alléger sa marche. Elle écrasait les quelques perles de son collier au sol, manquant de chuter à répétition. Elle les forçait alors à rouler, se percuter entre elles et rouler bruyamment jusqu'à rencontrer une nouvelle surface contre laquelle elles allaient de nouveau y ricocher. La jeune femme parvenait rapidement au coin bibliothèque de son appartement, habituellement composé d'une petite table ronde décorée d'une lampe verdâtre, de deux immenses bibliothèque collées contre le mur, et d'un gros fauteuil de cuir. Elle peinait à observer le tout, le noir brouillant sa vision.
Lorsqu'elle tendit la main afin d'allumer la petite lampe et d'enfin mettre le jour sur cette situation torturante, elle sursautait au contact d'un objet dur. Il était frigorifié, semblable à du métal. Au même moment, la lumière l'éclaira et ses yeux s'écarquillaient à la vue d'un parfait inconnu dans son salon. L'espace d'un instant, son coeur arrêta de battre.
« Oh mon Dieu. » elle hurla.
La demoiselle n'eut besoin que d'une chose : croiser son regard envoûtant, pour reconnaître Jason. Peu importait si les traits de son visage étaient torturés par la fatigue et sûrement la colère, peu importait si il était mutilé par une immonde lettre J sur le côté droit de sa joue, juste en dessous de son œil. C'était lui. C'était Jason. Elle ne rêvait pas, il était bel et bien là. A cette. simple constatation, elle en sentit ses tripes se tordre et son mal de crâne s'accentuer.
« Jason, c'est toi ? » balbutia-t-elle. « Je... Je rêve ? »
Pour accentuer ses propos, la demoiselle allait jusqu'à se pincer l'avant-bras. Lorsqu'elle vit Jason cligner des yeux et écarter davantage les jambes, elle manquait de s'en évanouir. Jason était étrangement vêtu, une épaisse armure sur les épaules. Il avait relevé son masque, son front lui restait tout de même invisible. Mais c'était bel et bien lui. Elle aurait pu le reconnaître entre mille.
« Je pensais pas que tu allais rentrer ce soir. » parla le noiraud.
« Jason. » elle le coupa brusquement. « Jason, tu es en vie ? Bruce m'avait pourtant dit que... Oh mon Dieu. J'ai cru que tu étais mort, depuis tout ce temps.. »
« Il t'a menti. Bruce m'a remplacé, je n'ai jamais compté pour lui. »
La jeune femme jetait un coup d'œil à la main de Jason, celle dont il s'était servi pour allumer la petite lampe sur la table. Juste au dessous de son avant-bras, reposait une arme à feu. Contrainte, la demoiselle fit mine de rien, et replaçait son attention en direction du noiraud. Lorsque son regard croisa le sien, elle en sentit son cœur se briser et ses tripes finir torturées dans tous les sens. Il avait l'air pitoyable, il avait l'air d'un homme brisé.
« Qu'est-ce qui t'est arrivé, Jason ? Qui t'a fait ça ? »
« Il ne t'a rien dit ? » s'étonna-t-il. « Évidemment qu'il n'a rien dit, pourquoi faire ? » il rit. « C'est le Joker. »
« Le Joker ? » elle répéta. « Le Joker ? »
Jason pointa sa joue droite de son doigt recouvert de son armure. La jeune femme n'eut pas besoin d'y jeter un coup d'œil, le J était tellement imposant et grossier, marqué dans sa chair, qu'elle n'avait pas pu le manquer. Néanmoins, elle ne put résister à la tentation de le dévisager de nouveau et cela manquait de la faire de nouveau pleurer.
« Tout ça, c'est la faute de Bruce. » articula Jason. « Si je suis mort, si j'ai tout perdu, si j'ai été remplacé, si j'ai été oublié, par toi, par lui, par vous tous, c'est par sa faute. »
Une sécheresse douloureuse voyait le jour dans la gorge de la jeune femme, embarrassée et apeurée, elle ne sut trouver les mots afin d'apaiser la rage bouillant au cœur de la poitrine Jason. À la place, elle se contentait de laisser ses larmes rouler à grosses gouttes sur ses joues et ses mains trembler vigoureusement. Elle apportait ses doigts à ses lèvres et couvrait sa bouche avec, les yeux écarquillés avec horreur et la poitrine écrasée par ses poumons, alors qu'elle respirait avec panique.
« Jolie robe, au passage. » balança Jason. « Qui est l'heureux élu ? » demanda-t-il d'une voix tranchante en la toisant.
« Jason. » elle l'avertissait.
« Ouais, c'est mon prénom. »
La demoiselle tendait une main dans sa direction, dans un geste désespéré ᅳavec pour but de s'assurer qu'il était devant elle, que ce n'était pas encore une de ces visions la hantant par pur désir de vengeance provenant de sa propre cervelleᅳ toutefois, elle se pétrifia avec horreur lorsqu'elle vit Jason sursauter. Ce fut léger, à peine visible à l'œil nu, mais elle le remarqua immédiatement. Elle remarqua la façon dont ses yeux s'étaient mis à luire avec terreur, dont ses mains avaient reculé d'un millimètres afin de protéger son visage et celle dont sa lèvre inférieure s'était mise à trembler. La jeune femme s'était arrêtée brusquement, la respiration coupée et peinant à cligner des yeux tant elle était surprise. La pensée qu'il n'était plus le même, qu'il n'était plus le garçon dont elle avait autrefois été éprise, lui brisa le cœur. Il s'arracha de sa propre poitrine, s'effrita et manquait de la tuer.
« Toi aussi, tu m'as oublié. » l'accusa Jason. « Tu m'as remplacé avec cet avocat à la noix pendant que je pensais mourir. Je pensais ne plus jamais te revoir, mais je me suis accroché. Et pourquoi, au final, pour te voir en épouser un autre ? »
Jason serrait le poing. Le cuir de son gant grinçait, il donnait l'impression d'être à deux doigts de céder sous sa force. La jeune femme en déglutit avec embarras. Elle le contemplait, les sourcils froncés et la bouche entrouverte. Tandis que lui, la foudroyait du regard.
« Je ne l'ai pas épousé. » elle se défendait. « Je n'ai pas pu le faire. »
« Félicitation, je suppose. »
« Jason. »
Elle l'observait, le visage mutilé ébloui par la petite lampe posée à une cinquantaine de centimètres de son visage, les reflets orangés peignant joliment son faciès et faisant ainsi s'enflammer l'éclat accusateur dans sa paire de pupilles. Elle dévisageait sa position; son coude déposé sur la petite table, les jambes écartés et son autre bras déposé sur l'accoudoir du fauteuil de cuir. Son poing serré se trouvait juste en dessous de la lampe, ébloui de manière splendide, telle une torche enflammée, prête à crier sa rage et à mettre la lumière sur ce monde injuste et terrifiant.
« Tu es revenu, ne pars plus. Je t'en prie. Ne me quitte plus jamais. » elle murmurait, la voix secouée par des sanglots. « Reste auprès de moi. »
Jason la contempla. Il clignait des yeux et en profitait pour faire glisser son regard sur son entière personne. Quant à la jeune femme, elle restait stoïque, réduite à l'état d'objet sous le regard perçant de cet intrus. Le dit intrus, commençait par détailler la traîne de sa robe de mariée du regard, puis, il remontait sur son corset dévoilant sa sublime taille décorée de dentelle et d'un décolleté en forme de cœur, mettant en valeur la naissance de sa poitrine. Ses mains avaient l'air terriblement douce et élégantes, recouvertes d'une paire de gants en dentelle quelque peu tachées de noir. Sa nuque était dévêtue, et son maquillage, lui, ruiné. Pourtant, Jason ne l'avait jamais autant trouvé aussi sublime. Elle se trouvait face à lui, dans une robe de mariée ruinée, après avoir fui son fiancé, tout ça, parce qu'elle n'arrivait pas à le sortir de sa tête. Et ce, même présumé mort. Tout comme lui : elle n'avait jamais pu tourner la page.
La demoiselle retirait soigneusement ses gants, elle les laissait tomber sur la petite table et avançait de trois pas jusqu'à Jason. Pris par surprise, le noiraud la laissait faire. Il se crispait légèrement, le corps secoué par un sentiment de terreur, apeuré à l'idée d'être heurté, d'attiser sa méprise, son dégoût, sa colère. Il savait qu'elle en aurait été incapable, mais Jason n'était plus le même. Il n'était désormais que l'esclave de ses cauchemars. Il se perdit alors dans ses pensées, déglutissant bruyamment, tandis que la demoiselle arrivait à faire parvenir la paume de sa main sur la joue du garçon.
« Le Joker est mort. Il ne pourra plus jamais te faire de mal. »
Elle camouflait la cicatrice présente sur sa joue dans un geste tendre. Elle caressait sa peau étrangement douce de la sienne légèrement froide. L'espace d'un instant, elle retrouvait le Jason d'autrefois. La peau vierge, cet éclat familier dans le regard et cette atmosphère apaisante présente dans la pièce. Il n'était plus le même, elle en était consciente, malgré tout, le simple fait de le retrouver, ainsi, suffisait à la troubler avec force.
« Est-ce que Bruce sait que tu es ici ? » se risqua-t-elle à demander.
« Bruce n'en a jamais eu rien à faire de moi, peu importe. »
« Oh, Jason, non. Ne dis pas ça, je t'en prie. » elle le coupa. « Bruce était tant bouleversé quand Alfred m'a appris la nouvelle de ta disparition, il en est presque tombé malade. »
Ses traits de visage se durcissaient soudainement. Pris par un sentiment de rage, Jason frappait du poing sur la table en se redressant furieusement sur le fauteuil. La jeune femme en sursautait, terrifiée.
« Ne parle pas de lui comme si tu le connaissais ! Tu ne sais rien. » beugla Jason avec colère. « Tu ne sais pas quel genre de monstre il est en réalité. Tout ça, c'est de sa faute ! De sa faute... »
Jason en avait les larmes aux yeux, la fatigue l'emportait sur lui. Il avait été réduit à néant l'espace d'une année entière, complètement brisé, abandonné à son triste sort face à une créature tout droit sortie des enfers, puis il avait été abandonné par son père, ses frères, amis, et, à la recherche d'une dernière once d'espoir, il avait vu la seule fille qu'il avait jamais aimé, ᅳpresqueᅳ se marier avec un autre que lui, sous ses propres yeux, alors que tout semblait bien aller pour eux, comme si il n'avait jamais existé. Comme si il n'était plus rien. Comme si il n'avait jamais rien été. Jason avait le cœur réduit en miette, le corps recouvert de blessures, à peine apte à tenir debout sans sentir ses tendons gémir de douleur, ses os grincer et sa cervelle tirer des signaux d'alerte. Mais, alors qu'il se tenait devant elle, après tout ce temps à prier, à espérer, à tenir, il se sentait soudainement mieux. Alors, il se calma, regrettant immédiatement d'avoir élever la voix sur elle.
« Tu l'aimais ? »
Jason se raclait la gorge, embarrassé.
« Cet avocat à la noix, » il répétait. « tu l'aimais ? »
La jeune femme essuyait ses larmes et esquissait un petit sourire timide. Elle regardait Jason dans les yeux incapable de détourner le regard alors que le garçon de ses rêves se tenait devant elle. Il était là, assis tranquillement après avoir fait effraction chez elle, à la regarder comme si elle était le plus beau trésor de ce monde, ignorant les saletés sur son visage, son décolleté, ses gants noircis, son collier arraché, son voile abandonné et ses yeux bouffis par le nombre de larmes qui avait tristement parcouru les traits somptueux de son visage. La façon dont il la regardait la laissait bouche bée. C'en était d'une tendresse inouïe.
« Pas une seule seconde. » avoua-t-elle. « Je n'ai jamais pu te sortir de ma tête. »
Et c'était vrai. La triste vérité.
« J'étais persuadée que tu étais mort, la nouvelle venait de ta famille après tout. Mais, contrairement à eux, je n'ai jamais réussi à faire mon deuil. »
Jason sentit son cœur se gonfler de joie. Il en rougissait, comblé de bonheur.
« Cole est gentil, je me suis dis que c'était peut-être ce dont j'avais besoin pour convaincre Bruce que j'allais mieux, pour me convaincre. Mais, une fois devant l'autel, je.. Je sais pas ce qui s'est passé. Je sais juste que ce n'est pas lui que j'aime, c'est toi, Jason. C'est toi dont je suis amoureuse. »
Jason l'écoutait attentivement, apaisé par le son de sa voix. Elle parlait doucement, une pointe de timidité par ici et là tandis qu'elle faisait se noyer son regard dans le sien, incapable de cesser de le contempler.
« Est-ce que... Désolée. Est-ce que je peux te toucher ? »
Jason se contentait de fermer les yeux. Il laissait alors la demoiselle poser son front contre le sien et le serrer doucement dans ses bras. Elle enlaçait sa nuque de son épiderme nu, aidait ses doigts dévêtus à se fondre sur le dos de son crâne recouvert de son armure tandis qu'elle laissait s'échapper un souffle saccadé entre ses lèvres. Elle collait son décolleté à son torse, fléchissait les genoux sur ses haut talons aiguilles. Le contact physique engagé la rendit faible, elle manquait de s'en évanouir. L'odeur de Jason restait quelque peu similaire à celle qu'il avait toujours eu, néanmoins, celle-ci avait un côté un peu plus métallique, un peu moins artificielle. Ses yeux la brûlait à force de pleurer, et pourtant, elle continuait de sentir des larmes lui tremper les joues. Les mains de Jason trouvaient rapidement sa taille, il s'y agrippait, plantant ses doigts sur le tissu reposant sur ses hanches. Sa mâchoire se contractait durement, il grinçait des dents.
« Jason, tu m'as tellement manqué. »
La jeune femme embrassait la pointe de son nez, sa joue gauche puis celle de droite. Elle sentait Jason se raidir, cependant il restait muet, alors elle poursuivit jusqu'à déposer un tendre baiser sur sa paire de lèvres. Ensuite, elle se reculait et croisait son regard.
« Plus rien ne nous séparera maintenant, hein ? » demanda-t-elle.
Jason attrapait sa main, il entremêlait leurs doigts ensemble et lui sourit. Elle n'avait pas hésité, à sa grande surprise : elle voulait encore de lui, elle acceptait sa présence. Elle avait jeté la seule chance qu'elle avait eu de tourner la page ᅳse marier avec un autreᅳ pour le ramasser à la petite cuillère, sans hésiter l'espace d'un seul instant. Il en restait bouche bée.
« Je te le promets. » il répondait.
Jason serrait fermement sa main dans la sienne, le cœur gonflé d'amour et la tête dans les nuages.
« J'ai juste besoin d'un peu de temps avant. »
« Hein ? Pourquoi ça ? »
Jason grimaçait.
« Bruce et moi avons un compte à régler, je dois me préparer. Ça ne prendra que quelques semaines, mais ne t'en fais pas, je serai de retour. Je te le jure. »
« Quoi. »
Tandis que son sourire se fanait, la jeune femme le foudroyait du regard.
« Jason, tu repars ? »
« Le temps de régler cette histoire. » acquiesçait le garçon. « Après ça, je pourrai enfin tourner la page. »
C'était faux, mais Jason en était malheureusement persuadé. Il pensait que si Bruce Wayne disparaissait, si Batman échouait, alors cela lui rendrait justice, cela effacerait les horreurs que le Joker lui avait fait subir pendant cette monstrueuse année. Comme si ces cauchemars disparaîtraient, ces cicatrices se fondraient dans sa chair, jusqu'à en devenir invisibles, comme si plus rien ne s'était passé. Jason voulait le punir car, à ses yeux, Bruce était le seul et unique responsable de ce qui lui était arrivé. Il était celui qui n'avait pas été capable de le protéger, celui qui l'avait abandonné et remplacé. Celui qui lui avait tout offert, pour tout lui reprendre, et lui voler ce qui faisait de lui Jason Todd. Pour l'instant, il était incapable de vivre et ce, même avec elle, même à ses côtés. Peu importait combien elle le rassurait, l'apaisait, Jason était désormais un homme de vengeance, et il ne s'arrêterait pas avant d'avoir rendu justice.
« Je reviendrai te chercher. »
Jason se relevait, il surplombait la demoiselle et relâchait sa main.
« Maintenant que je sais que tu ne m'as pas oublié, que toi aussi tu as été manipulée par Bruce, je vais m'assurer que plus rien ne pourra nous séparer. » affirma-t-il.
La jeune femme fronçait les sourcils.
« Jason, je ne comprends pas. » elle avouait.
« Tu n'as pas besoin de comprendre. » il répliquait. « Contente toi de me faire confiance. »
« Je te fais confiance. C'est juste que... la façon dont tu parles m'inquiète. »
« Je sais. Je suis désolé »
Jason inspirait profondément puis, il expirait doucement. De son regard fatigué et troublé, il contemplait la jeune femme, il attrapait ensuite son visage en coupe, de ses deux mains, approchait son visage du sien, jusqu'à ce que leur nez se touche et finalement il lui offrait un petit sourire timide. Elle en sentit ses oreilles se réchauffer tandis qu'il imprégnait les traits de son visage dans son esprit et humait délicatement son odeur, déjà rendu ivre par celle-ci. Quelques minutes plus tard, Jason se sépara d'elle et détourna le regard.
« Je dois y aller. »
La demoiselle suivait son regard, il était rivé en direction de l'horloge, signe qu'il était sûrement déjà attendu quelque part. Jason semblait soudainement nerveux.
« Déjà ? » s'étonna la jeune femme. « Mais, je viens à peine de te retrouver ! Et puis, quand est-ce que tu comptes revenir ? Je ne veux pas attendre. J"ai tellement eu peur de te perdre, je veux rester avec toi, pour toujours etᅳ »
D'un geste rapide, net et précis, Jason avait attrapé le menton de la demoiselle entre ses fins doigts habillés. Puis, il l'avait coupé en déposant ses lèvres sur les siennes. Il lui avait volé un baiser tout en passant son bras autour de sa taille afin de la plaquer contre son torse. La demoiselle n'avait pas tardé à sentir ses yeux s'écarquiller avant de finalement se laisser aller et de répondre au baiser du garçon. Elle l'embrassait en retour, glissant ses paumes de mains sur ses joues et souriant grandement, le cœur battant à vive allure et la tête noyée dans les nuages. Les deux jeunes adultes vinrent partager un baiser amoureux. Il était d'une délicatesse et tendresse sans nom. L'un recouvert de métal, mutilé et épuisé par le temps, et l'autre vêtue de blanc, l'air tout droit sortie d'un compte de fée, si l'on en oubliait son maquillage ruiné, son nez bouché et ses yeux bouffis. Ils étaient là, enlacés l'un contre l'autre, le cœur battant à vive allure et leur âme finalement apaisées.
Le baiser aurait pu durer encore plus longtemps, il aurait pu s'éterniser jusqu'à se conclure dans un échange charnel, peau contre peau, larmes de joie échangées et bues à travers des baisers enflammés, langoureux, baveux, et finalement dans les bras de Morphée. Toutefois, le tout fut brusquement coupé lorsqu'on toqua à la porte d'entrée. Quelqu'un venait d'y donner quelques coups, attirant immédiatement l'attention de Jason et de sa bien-aimée. Le silence retombait soudainement dans la pièce principale de l'appartement.
« Qui est là ? » cria la demoiselle, tirée de son état d'euphorie.
« C'est moi, Dick. » déclara Grayson à travers la porte d'entrée. « J'ai fait un détour pour nous prendre de quoi manger, tu m'ouvres ? »
« Oh, euh, oui. C'est vrai, mince. »
La demoiselle glissait une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle faisait nerveusement parcourir son regard sur la pièce, tout sauf sur Jason alors qu'elle se demandait comment elle pourrait le faire sortir d'ici sans attirer l'attention.
« Ça te dérange de me donner deux petites secondes ? »
Sans lui laisser le temps de répondre, la jeune femme se tournait en direction du noiraud. Déjà prête à lui hurler de se cacher dans sa chambre, elle ne sut quoi dire lorsque, à la place de Jason, ne se trouva que le néant. Rien, ni personne. Il n'était plus là. Bouche bée, la demoiselle observait les alentours, persuadée qu'il n'avait pas pu se volatiliser comme ça, en un clin d'œil. Et pourtant c'était le cas. C'était à se demander si il avait vraiment été présent, si elle ne l'avait pas de nouveau inventé dans le seul but de se rassurer, de trouver réconfort auprès d'une agréable illusion, d'un séduisant mirage. Son odeur persistait dans la pièce, mais elle aurait tout aussi bien pu l'imaginer. Finalement, tandis que Dick commençait à s'impatienter derrière la porte, terriblement inquiet par tout ce silence, la jeune femme se contentait de sourire. Elle se frottait les yeux, épuisées et ses paupières la démangeant terriblement.
Et alors qu'elle se tournait en direction de sa porte d'entrée ᅳquelque peu agacée par l'insistance dont faisait preuve son amiᅳ, à une trentaine de mètres de là, elle saisissait la jolie rose abandonnée sur la table proche de la bibliothèque, juste en dessous de sa paire de gants, et finissait par aller rejoindre Grayson. Elle y trottinait, le cœur gonflé d'amour et les pensées divaguant vers un seul et même garçon. Le seul et l'unique : Jason Todd.
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