#et fière de ma france
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cavarage · 7 months ago
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je suis tellement rassurée je vais chialer en fait
résultats des législatives qui vont tomber, j'ai rarement autant stressé pour des élections...
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selidren · 6 months ago
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
3/7
Mise devant le fait accompli, je n'ai pu qu'essayer de l'en dissuader. A t-on idée d'offrir un sarcophage à sa grand-mère centenaire sans qu'elle y imagine un message subliminal glauque ? Il n'a rien voulu entendre, il a même tenté de me convaincre grâce à un argumentaire qui fonctionnerait si on la seule personne qu'on essayait de convaincre était Constantin Le Bris en personne. Il m'a parlé d'un de ses maîtres à penser, qui a forgé sa vocation, l'illustre Auguste Mariette, a été inhumé dans une espèce de sarcophage. Il m'a même fait visiter le monument dédié à ce monsieur lorsque nous sommes passés au Caire. Le lieu ne manque pas de panache, mais je doute que cela soit approprié pour une femme comme Madame Eugénie. Dans une tentative un peu maladroite, il a même ajouté "Allons bon, je ne compte quand même pas la faire momifier". En effet, je doute que l'idée ait plu à sa grand-mère. En plus du cadeau sarcophage s'entend.
En rentrant en France, j'ai donc eu ce mélange de curiosité et d'appréhension quand à savoir la réaction de Madame Eugénie. Pour des raisons évidentes, le sarcophage a été bloqué à la douane de Marseille quelques temps, mais comme nous étions attendus au mariage d'Alexandre, nous avons du nous résoudre à le laisser là-bas et attendre que l'administration fasse son œuvre. Très personnellement, j'ai espéré que le sarcophage soit malencontreusement perdu comme le sont des centaines de lettres par les postes françaises. Malheureusement, il n'est pas aisé de perdre un colis de plus d'une tonne.
Vous voudrez sans doute savoir ce qu'en a pensé Madame Eugénie. Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle a semblé apprécier. Elle connait depuis sa naissance le caractère particulier de Constantin et son tact légendaire, alors elle a du trouver malgré tout une forme de contentement. De toute façon, connaissant la dame, elle aurait pu détester et abhorrer le cadeau qu'elle aurait quand même insisté pour être enterrée à l'intérieur. Juste parce que c'est un cadeau de son cher petit-fils.
Transcription :
Eugénie « Et bien, merci mon petit... »
Constantin « Cela vous plaît ? Ah, je savais qu’Albertine se trompait, je vous connais bien mieux qu’elle ! Voulez vous voir l’intérieur ? J’imagine que oui, mais malheureusement la dalle en calcaire est bien trop lourde pour moi. J’ai néanmoins fait polir les encoignures et pour que cela reste sobre mais élégant, j’ai demandé à un sculpteur de Karnak de graver à l’intérieur du couvercle des étoiles comme dans les hauteurs des chambres funéraires des pyramides et dans le fond, une représentation de la déesse Mout. Bon, notre homme n’avait pas le style d’un ancien égyptien, mais il a fait un travail correct. Je lui ai également dicté quelques formules rituelles traditionnelles et j’ai traduit en hiéroglyphes votre nom comme je l’ai pu et vos titres de façon approximatives pour qu’il les grave également à l’intérieur. »
Eugénie « Mes titres ? Je ne suis ni noble ni reine. »
Constantin « Non, mais vous êtes ma grand-mère et le coeur de notre famille. Et bien plus encore. »
Eugénie « Continue Constantin... Qu’as-tu ajouté ? »
Constantin « Mère dévouée, mère aimée, honorable matriarche et protectrice de la lignée.  Je voulais également y inscrire le nom de tous vos descendants, mais je n’aurai pas su comment traduire tous ces noms français et de toute façon, nous étions attendu à Alexandrie. »
Eugénie « C’est un cadeau singulier, tout comme toi mon petit Constantin. Je suis fière d’être ta grand-mère. »
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Note
l'interview de gabby
1)Avez-vous encore les JO dans la tête ?
J'y pense, parce que ça reste un grand moment pour moi. C'est dur de ne pas être déçue, mais je suis très fière. Il y a des bons souvenirs quand même. Après les JO, je me sentais davantage fatiguée mentalement que physiquement. Je peux jouer tous les jours au basket, je suis toujours en forme et ça ne me dérange pas. Mais c'est compliqué de toujours changer d'équipe, en plus j'ai perdu mon papa, donc c'était un peu dur de quitter ma famille encore une fois.
2)Et ce fameux shoot au buzzer ?
On m'en parle tout le temps. Dès que j'arrive dans une nouvelle équipe ou que je rencontre quelqu'un, mais je sais que ça va passer... Moi, je repense à 50 000 actions. Ce n'est pas ce shoot qui nous a fait perdre le match. Le quatrième quart-temps, c'est à ce que je repense. Mais j'essaye de rester concentrée sur mes nouveaux objectifs.
3)Êtes-vous accompagnée pour mieux gérer les déceptions ?
Je vois souvent ma psy, même si je me sens bien.
C'est comme faire une séance de musculation pour ma cuisse ou mon genou. Avec mon âge, j'essaye d'être plus gentille avec moi-même, moins dure. Je trouve que ça relâche mon jeu. J'ai grandi mentalement depuis les JO. J'ai beaucoup progressé pour ne pas penser aux tirs que j'ai raté.
4)Avez-vous atteint votre meilleur niveau sur ce tournoi (15,5 points, 4,8 passes, 4,7 rebonds) ?
J'avais déjà joué comme ça, mais c'était mon meilleur niveau sur une aussi longue période. C'est la force mentale qui compte pour faire ce genre de matches dans le bon timing. Je suis soulagée de passer à autre chose parce que c'était fatigant, toute cette pression, mais en même temps ça nous a bien poussé, le public nous a donné de l'énergie.
5)Vous avez glané de nombreux titres personnels en 2024 (meilleure joueuse européenne et française, meilleure défenseuse des JO, dans le 5 majeur du tournoi), vous vous attendiez à autant de reconnaissance ?
Je suis tellement concentrée sur le basket que je ne me suis pas rendu compte de l'effet que j'ai eu sur les gens. J'ai la chance d'être le visage de tout ça, mais j'ai gagné les récompenses grâce à mon équipe et au staff aussi. Ça fait du bien d'avoir de la reconnaissance mais ça fait un peu peur. Je ne suis pas quelqu'un qui aime la lumière et l'attention.
6)Vous serez absente pour les deux prochains matches de l'équipe de France (raison personnelle impérieuse) contre l'Irlande ce jeudi 6 février et Israël le 9 février. C'était primordial pour vous ?
Ça va me permettre de souffler. Je n'ai pas arrêté depuis les JO. J'en ai parlé avec le coach, il va pouvoir observer d'autres joueuses, et puis nous sommes déjà quasiment qualifiées (l'équipe de France a besoin d'une victoire et a battu Israël de 42 points en novembre). Mais j'étais là pour les matches de novembre. C'était la première fenêtre après les JO, je sais que les fans avaient hâte.
7)La saison WNBA reprend le 16 mai, et l'Euro se déroule du 19 au 29 juin. Allez-vous participer au tournoi, et si oui, comment allez-vous faire pour combiner les deux ?
J'ai envie de participer, mais ça reste loin. J'espère que je serai en bonne santé. Pour l'instant, je me concentre sur Fenerbahçe. Avec les règles en WNBA, on a le droit à deux semaines pour faire l'Euro. Si on fait plus que ça, on est suspendu. On a beaucoup parlé avec l'équipe de France et ils ne veulent pas faire comme avant, avec certaines joueuses (Marine Johannès, engagée en WNBA, avait été privée d'Euro en 2023 car le staff voulait qu'elle soit présente dès le premier jour de la préparation).
8)Comment s'est passée votre venue en Turquie ?
Quand on a commencé les négociations avec Fenerbahçe, j'étais chez moi à Reno (dans le Nevada). J'ai passé deux années très compliquées à Lyon, donc je n'étais pas très motivée à l'idée de jouer à nouveau en Europe. C'est difficile de choisir de faire les deux saisons, en WNBA et en Europe, plus l'équipe de France. Valérie (Garnier, coach de Fenerbahçe et ancienne coach des Bleues) m'a convaincu de signer ici. Ils me donnent du repos quand il faut, je suis entre de bonnes mains. La plupart des meilleures joueuses de l'équipe de France sont parties à l'étranger, ce n'est pas un hasard (Marième Badiane joue avec Gabby Williams, quant à Marine Johannès, Iliana Rupert et Marine Fautoux, elles évoluent aussi en Turquie, à Mersin).
Je pense que ça va pousser la France à évoluer.
9)Vous avez déploré l'élection de Trump, est-ce que ça remet en cause votre futur aux États-Unis ?
C'est plus compliqué d'être noire, d'être une femme, aux Etats-Unis en ce moment. Ça pourrait jouer sur mon futur. Chaque jour, il y a une nouvelle loi. Peut-être que je n'aurais pas le droit d'aller aux États-Unis, on ne sait jamais avec lui. J'ai un privilège parce que je peux habiter en France, mais tout le monde n'a pas cette chance. Ça me rend vraiment triste, ça me fait même une boulle au ventre.
Merci ❤️
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uniqueivresse · 3 months ago
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Cela fait un petit moment que je n'ai pas parlé à cœur ouvert.
Je me suis lancée dans une folle aventure en cette année 2024.
Fin août, j'ai quitté la Bourgogne pour rejoindre l'île de France. Parce que je vais mieux donc je me sens apte à retourner y vivre. C'est comme si ces 3 années en Bourgogne m'avait apaisés pour mieux redémarrer.
Mais aussi beaucoup de choses ont changé. Je suis professeure des ecoles, j'ai une classe de Cm1 depuis la rentrée, et j'aime ce métier. C'est la première fois que je me sens autant vivre. Je suis différente, je ne porte pas de masque, je suis moi même avec les enfants. Peut être parce qu'eux ne me jugent pas...
D'ailleurs j'ai écouté un podcast sur les adultes femmes Tsa, et j'avoue avoir été troublée. Me suis je reconnue dans ces témoignages ? Peut être.
J'ai aussi repris la natation et j'en suis fière. Je n'ai pas atteint tous mes objectifs, mais je progresse chaque jour, un pas après l'autre.
J'ai également quelqu'un dans ma vie depuis 1 an et wow, quel changement. S'il savait au combien je l'aime, il en serait désarmé. Bien que nous soyons en désaccord, il m'a toujours soutenue (et ça fait du bien). Même en lui parlant de choses moins jolies, je ne me sens pas jugée par ce que je dis. Au contraire. J'aime notre complicité meme à travers certaines tempêtes.
L'année 2024 n'est pas encore terminée, mais je crois avoir fait de grands pas pour moi et pour mon avenir.
Quand à vous qui me lisez parfois, j'aimerais simplement vous dire que derrière chaque bourrasque apparaît l'arc en ciel, même si cela prend des années.
Avec tendresse, UniqueIvresse.
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cruelviolence · 7 months ago
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L’amour me fait peur mais je suis vivante. Je veux que tu saches que si je ne te dis pas « Je t’aime » ce n’est pas parce que je t’aime pas pour moi il est difficile de m’ouvrir à quelqu’un. On m’a déjà abandonné une première fois et pour moi c’est la preuve que je ne suis pas fait pour quelqu’un. Je ne sais pas si je suis faites pour quelqu’un car dès qu’on me dit « Tu es belle ! » je ne sais pas si sincère ou si c’est pour me faire plaisir. Je fais attention à qui je fais rentrer dans ma vie maintenant. Je faisais rentrer n’importe qui et j’étais toujours entourée par des mauvaises personnes. Je dépendais des gens toujours. La dépendance affective a atteint ses limites et je ne veux plus retomber. Je me suis attachée trop vite à des personnes facilement sans que je me rende compte qu’ils voulaient juste se foutre de moi. Je prends maintenant du temps pour m’attacher à quelqu’un je ne suis plus comme avant. Te dire Je t’aime sera le moment où je commencerai à te connaître comme si ça faisait longtemps que je te connaissais. Que toutes les promesses étaient prises en compte et que tu me rassures que tu seras toujours là pour me rassurer. Même si il y a une distance entre toi et moi je pourrais toujours vivre notre relation en kilomètres. Ce ne n’est pas des kilomètres qui vont m’empêcher d’avancer avec toi. Je veux vraiment te rendre heureux et que tu ressens ma présence. J’ai décidé de quitter Bordeaux pour aller vers d’autres horizons dans un monde inconnu où j’ai besoin de me reconstruire et de me retrouver pour recommencer à zéro. Pour pouvoir me donner l’envie à m’aimer de nouveau je devais quitter ma mère et mes amis en France pour me reconquérir. Je suis fière d’être une de tes connaissances mais n’attends pas que je te dis « Je t’aime » en premier. Laisse-moi d’abord écrire le premier chapitre de ma vie à Toronto pour me réapprendre à m’aimer !
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swedesinstockholm · 10 months ago
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1er avril
quand on est arrivées hier la télé était allumée dans le salon et je pensais à mon texte sur ma famille dans lequel je dis deux fois que la télé est allumée et je sentais que la deuxième fois était de trop mais je l'ai laissé. parfois je me dis que c'est un bon texte et que je fais qu'énoncer des faits objectifs et qu'y a plus de tendresse que de condescendance. je me dis que je dis juste la vérité, mais évidemment ça se joue dans les vérités que je choisis de dire. ça se joue dans le choix des faits et leur agencement. j'ai peur que le texte manque de nuance. j'ai peur d'avoir caricaturé. d'avoir été blessante. j'ai l'impression d'avoir pris trop de risques. j'avais écrit je suis née en france pour des raisons administratives, le seul bébé que ma mère ait décidé de garder, je l'avais envoyé comme ça et puis je suis partie au concert d'audrey et j'arrêtais pas d'y penser sur mon banc d'église, alors dès que je suis rentrée je leur ai renvoyé le texte sans la deuxième partie de la phrase. j'avais trop peur de trahir maman. même si elle le lira jamais, puisqu'elle ne lit aucun de mes textes. de toute façon il sera probablement pas pris et j'aurai plus à me poser de questions. mais déjà, je sais où sont mes limites, ça c'est bien, je suis pas complètement unhinged non plus. et ça m'a fait du bien de l'écrire.
je viens de me rendre compte que la tortue était en train de prendre le soleil à côté de moi. elle a la tête en l'air et les yeux mi-clos. ce matin au petit-déjeuner elle a traversé mon assiette. elle a mis une patte dans le miel et elle laissait des petites traces de miel sur la nappe blanche. j'avais l'impression de regarder un dinosaure. j'avais un dinosaure dans l'assiette. en regardant sa tête elle me faisait un peu penser à mamie mais je sais pas si c'est parce que c'était sa tortue ou si elle ressemble vraiment à mamie.
hier h. m'a demandé ce que j'allais faire à bruxelles et je lui ai dit que j'avais été publiée dans une revue littéraire et que j'allais à la soirée de lancement pour faire une lecture, d'une toute petite voix, comme si j'assumais pas, non mais je veux pas vous embêter avec ça. elle a rien répondu, elle m'a même pas félicitée, et je me suis demandé ce que ça signifiait pour elle que je sois publiée dans des revues littéraires. pour moi c'est un gros truc, je suis archi fière, je me sens validée, je me suis tellement prise au jeu que mon instagram est rempli de littéraires et je baigne de plus en plus dans ce monde maintenant. mais vu de l'extérieur, depuis la perspective d'h. par exemple, on s'en fout que je sois publiée dans des revues littéraires? peut être qu'elle savait tout simplement pas quoi dire. parfois je me dis que ça les intimide, mais après je me demande pour qui je me prends de penser ça.
je sais maintenant pourquoi j'avais pas envie de venir à la mer, nouveau débordement des égouts dans la cuisine!! en allant chercher ma valise dans la chambre de j. ce soir j'ai fait trainer le plus longtemps possible parce que je voulais pas partir, je me suis assise sur le lit en disant i don't wanna leave à la couette et aux coussins et à la fenêtre et au placard et au tapis et à la table de nuit et à la commode et au cadre avec la photo de mamie posée dessus. je sais pas si c'est le pouvoir magique de la chambre de j. (cf l'été 2004) ou si c'est parce qu'elle était encore imprégnée de ma lecture de pessoa de la veille, mais j'avais le coeur brisé de partir.
en allant à la pierre plantée j'étais seule avec h. dans sa voiture, on regardait la tête de gaïa sortir de la fenêtre de la jeep de f. devant et à la radio ils parlaient des bateaux de l'escale à sète qui étaient en train de sortir du port et puis au retour elle m'a emmenée à l'endroit d'où on voit sète et la mer pour voir si on voyait les bateaux partir mais on a rien vu. mais j'ai vu un écureuil courir sur une branche et je regardais les pins et les vignes défiler par la fenêtre ouverte et je regardais h. qui conduisait et je pensais à ces dernières semaines au luxembourg et à la mort et tout d'un coup j'ai eu envie de pleurer. je me suis retenue mais j'avais envie de lui dire tout. qu'au luxembourg j'ai envie de mourir mais ici non. j'avais envie de lui demander si la prochaine fois que j'aurais envie de mourir je pourrais venir dormir chez elle, comme antidote, et puis qu'elle m'emmène à la pierre plantée tous les jours dans sa voiture avec la vitre ouverte sur les pins et les vignes.
la maison d'h. et f. m'a tellement guérie que j'étais d'excellente humeur à midi à table à côté de g. l'autre boulet de la famille sans vie sociale, malgré mon mal de ventre des règles, rien ne m'atteignait. en petit (gros) bonus j'avais un message de r. sur mon téléphone qui disait rien de particulier mais il m'a fait rire et le simple fait qu'il m'écrive a suffi à me coller un gros sourire sur les lèvres parce que ça veut dire qu'il est pas fâché avec moi (pourquoi il serait fâché? je sais pas, il faut demander à mon cerveau ravagé) et qu'il m'aime toujours.
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aisakalegacy · 11 months ago
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (4/20)
D’ailleurs, ce que vous me dites sur l’état d’Alexandre et ses colères me fait également penser à ce je pense être une névrose, dont je vous entretenais dans ma dernière lettre. Avez-vous posé la question à l’une de vos belles-sœurs, puisque les deux sont versées dans l’art de la médecine ? Je ne sais pas avec quelle facilité on en trouve en France, mais le haschisch m’apaise beaucoup. Peut-être en serait-il de même avec Alexandre. Quant aux rumeurs que vous avez entendu sur sa fiancée, à votre place, je n’en ferais pas beaucoup de cas. J’ai vu la ferveur avec laquelle les hommes s’accrochaient à leurs fiancées et autres amies pendant la guerre. Cela me parait peu crédible que, maintenant qu’il en est rentré, il se déchaine sur celle-la même qui lui permettait de tenir. Peut-être se sont-ils disputés, et que cette histoire de fichu sert surtout à cacher des yeux rougis - vous savez comme les jeunes amoureuses peuvent être fières, ou plutôt vous aurez l’occasion de vous en rendre bientôt compte, car vos filles seront bientôt des jeunes femmes.
[Transcription] Louise Le Bris : Mr. Simmon, qu’est-ce qui vous a ramené sur cette île ? Je sais bien que vous en êtes originaire, mais contrairement à beaucoup, vous avez eu la chance d’en sortir, et je me demande ce qui vous ramène à notre petite communauté. Earnest Simmon : Cette petite île, Miss, fait dépenser des fortunes aux continentaux ces dernières dizaines d’années. Là où vous voyez de l’ennui, nos clients voient un environnement calme et agréable dont ils souhaitent tous avoir une part en faisant construire des résidences secondaires. Earnest Simmon : Je suis revenu pour aider mon oncle avec la gestion de notre entreprise familiale, mais pour tout vous avouer, je comptais passer l’hiver et rentrer à Kingston. Louise Le Bris : Comptais, ou compte ? Earnest Simmon : Disons que l’île est un peu moins… boueuse que dans mon souvenir. Et c’est l’opportunité d’apprendre à vous connaître un peu mieux, Miss Le Bris. Louise Le Bris : Vous resteriez dans le seul but d’honorer notre accord ? Earnest Simmon : Puisque nous allons de toute manière devoir passer du temps ensemble, autant faire en sorte que celui-ci soit le plus agréable possible, ne diriez-vous pas ?
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ladyniniane · 2 years ago
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Camp NaNo 6
(Alors oui, j’aimerais pouvoir dire que j’invente des paroles en latin, mais la chanson dans cet extrait est d’Hildegard von Bingen)
La messe commencerait bientôt. Svanhild incita Rowan à s’assoir près d’elle. La diaconesse avait l’impression que le sol s’effondrait sous chacun de ses pas. Le garçon n’avait cependant pas à payer pour ses tergiversations.
- Nerveux ? Devina-t-elle.
Il était tendu sur sa chaise, les mains crispées, comme sur le point d’en oublier de respirer.
- Oui, c’est ma première messe et puis…tous ces gens, marmonna-t-il.
- Les gens tu les emmerdes, rétorqua-t-elle avec aplomb.
L’expression surprise du jeune diacre lui tira un sourire complice. Ce dernier  laissa aussitôt filer un rire franc. Son aînée si fière et droite l’avait intimidé au début. Il n’y avait qu’à voir sa manière de se tenir pour comprendre que les gens devaient filer droit quand elle se mettait en colère.
- Plus sérieusement. C’est eux qui sont là pour t’écouter et pas l’inverse. Personne n’interrompra la liturgie pour te dire que tu as fait une erreur. Si l’assistance te dérange, ne la regarde pas. Fixe un point vers le fond. Enfin, ça dépend. Tu peux t’amuser à les regarder parfois. Certains somnolent, d’autres rêvassent ou discutent en pensant qu’on ne les entend pas…c’est très distrayant. Et puis tu viens d’arriver donc on ne te demandera rien aujourd’hui. Contente-toi d’observer ce que je fais, termina-t-elle.
(...)
Svanhild avait l’impression d’être une comédienne sur le point de faire son entrée. Voir qu’un masque de théâtre avait remplacé sa vocation la rendait malade. Elle se sentit hypocrite.
La messe commença. L’assistance était nombreuse ce jour-là, une mer de visages lui faisait face. Svanhild aurait pu réciter la liturgie en dormant. Pourtant, les contours de l’univers changeaient en permanence. Les murs se craquelaient, les bougies fondaient et les fleurs pourissaient. Les motifs sur le dallage lui paraissaient étrangers. La diaconesse prêta une attention nouvelle à la manière dont les ombres projetées par les cierges dévoraient le coin des murs.
Svanhild supposa que c’était cela avoir le mal de mer. Née au large, elle avait fait ses premiers pas sur le pont d’un navire et supportait sans broncher les oscillations qui faisaient rendre leurs tripes aux autres passagers.
Le salut vint pourtant au milieu de tous ces visages lisses, en quête de quelque chose qu’elle ne pouvait leur offrir. Mèches châtain clair ondulées, yeux sombres espiègles, teint bruni par le grand air…Oleg ! Son ami s’était installé au premier rang et lui adressa un grand sourire malicieux. Svanhild n’aurait jamais cru le voir ici. 
Vint alors son tour de chanter, elle s’avança alors et entonna d’une voix pure :
O Ecclesia
oculi tui similes saphiro sunt
et nasus tuus est
sicut mons mirre et thuris
et os tuum quasi sonus
aquarum multarum
(Ô Eglise
Tes yeux sont semblables au saphir
ton nez est comme une montagne
de myrrhe et d’encens
et ta bouche comme le son
d’eau multiples)
“Ô Eglise, je croyais retrouver dans tes bras la sérénité dorée de mon enfance, la foi confiante et absolue. J’ai désiré ta beauté et tes mystères. Je croyais voler, je suis tombée à terre. Tout le mal vient de moi. Adieu.”
(...)
- Toi ici ! Les vaches vont-elles se mettre à voler ? Ironisa-t-elle
- Je me suis dit que j’allais entrer dans une église au moins une fois dans ma vie. J’étais curieux de voir comment tu te débrouilles. Tu chantes bien, la complimenta Oleg.
- Mais toi tu n’as pas ouvert une fois la bouche, dommage j’aurais bien aimé t’écouter aussi, rétorqua Svanhild, complice.
- Il n’y a qu’une seule langue dans laquelle je chante bien. Plus sérieusement, ton père m’a envoyé porter un message en ville alors je suis passé voir comment tu allais.
Reconnaissante, Svanhild lui sourit, mais son expression était nimbée de tristesse. Elle paraissait se forcer à être gaie. Le fleuve gris de l’anxiété l’entraînait dès qu’elle ne faisait plus attention.
- On va boire quelque chose ? Je connais un endroit où il n’y a pas trop d’adrestiens, proposa-t-elle.
- Tu vas y aller habillée comme ça ? C’est audacieux ! Rit Oleg.
- ça ira les habitués me connaissent de toute façon. Et je pourrais au moins dire que j’aurais été dans une taverne en habit écclésiastique une fois dans ma vie.
(...)
- Quand repars-tu ? Questionna-elle lorsqu’ils se furent attablés un peu l’écart et qu’elle fut sure que les autres ne les écoutaient pas.
-  Dans deux jours, l’informa son ami.
- Très bien, je rentre avec toi, annonça brusquement Svanhild.
- Est-ce qu’il t’es arrivé quelque chose ? Chuchota-t-il se penchant légèrement.
- Non, il ne s’est rien passé de grave, j’ai simplement compris que cette vie n’était pas pour moi, grinça-t-elle. Je vais revenir participer aux affaires de la maison.
Elle se sentait  idiotede s’être déjà vue évêque, d’avoir tant espéré. Tout se terminait sur un échec, un paquets de rêves calcinés. Il faudrait rentrer et affronter les questions, les regards de ceux qui ne comprendraient pas.
Le plus terrible restait le sentiment de déception, comme un goût de cendre en bouche. Svanhild avait été persuadée d’avoir trouvé sa voie, sa place en ce monde. La lumière, la paix et le salut lui avaient été refusés. Tous ces efforts pour mettre cette tristesse à distance, se dire que cela passerait, que c’était juste la frustration de s’être trompée, n’empêchaient pas l’eau de revenir.
-Je comprends. Tu cherchais un absolu, tu étais persuadée de l’avoir trouvé, mais cela t’a échappé. Ou alors ce n’était pas comme tu l’imaginais. Mais ne t’en fais pas, ça ne veut pas dire que parce que tu ne l’as pas trouvé maintenant que tu ne l’auras jamais, consola Oleg.
Il avait dû lui aussi renoncer à cette vaste steppe qui hantait ces rêves. Tous ceux qui approchaient les dieux n’étaient pas sauvés, Oleg en avait vu un et avait été perdu. Aucune langue ne possédait de mots pour définir la terreur ressentie ce jour-là. Ses lèvres resteraient scellées jusqu’à sa mort.
-Merci Oleg, tu es un vrai ami, complimenta-t-elle avec une main sur le coeur.
-Je suis ton ami et je serai toujours là si ça ne va pas. Et quand on sera à la maison, je ferai des crêpes Sreng, promit-il.
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yes-bernie-stuff · 3 months ago
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Je suis juive
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Henda Ayari Henda Ayari Je suis juive.
Je suis née musulmane mais je suis juive par solidarité,contre l’injustice et la haine.Pourtant,cela n’a pas toujours été le cas. Dans ma famille, autrefois, « sale juive »était l’insulte http://ultime.Je ne savais pas pourquoi,cette haine,je l’ai absorbée comme un poison transmis par ceux qui avaient été nourris d’idéologies de rejet. Longtemps, j’ai cru que pour être une “bonne musulmane”, il fallait haïr les Juifs. Cette idée m’avait été martelée par des influences extrêmes,des courants salafistes et Frères Musulmans,qui prêchaient la haine et l’hostilité active envers le peuple http://juif.Je me suis laissée emporter,j’ai participé à des manifs où l’antisionisme masquait un profond antisémitisme,j’ai fréquenté des milieux où cette haine était propagée sans limite.
Ce chemin m’a conduite à une prise de conscience brutale. Il a fallu que je sois moi-même victime d’antisémitisme alors que je ne suis même pas juive,pour comprendre ce que pouvait ressentir une personne juive, victime d’antisémitisme. Après avoir été harcelée et insultée de « sale juive »depuis mon dépôt de plainte contre Tariq Ramadan qui a fait croire à ses nombreux adeptes qu’il n’avait jamais violé une femme mais qu’il s’agissait d’un complot sioniste,j’ai reçu des centaines de menaces,d’insultes antisémites,ce déchaînement de violence m’a fait prendre conscience des dangers de la haine antisémite,après avoir ressenti dans ma chair ce que signifie être la cible de cette haine,j’ai ouvert les yeux.
Ce sont des Juifs qui m’ont tendu la main dans mes heures les plus sombres,là où je n’avais plus personne.Là où j’avais reçu de l’hostilité, eux ont montré de la compassion.J’ai compris alors que tout ce qu’on m’avait enseigné n’était que manipulation,mensonge,haine infondée. Il a fallu que je passe par ce chemin pour comprendre,pour réaliser mes erreurs du passé.
Aujourd’hui, je fais un mea culpa sincère. J’ai honte d’avoir été antisémite,d’avoir porté en moi cette haine aveugle. J’assume mes erreurs du http://passé.Je suis devenue antisémite après un mariage imposé avec un Salafiste et après avoir cru aux mensonges complotistes propagés par les Frères Musulmans. Mais aujourd’hui,riche d’expériences et de rencontres avec des juifs,je suis devenue une autre femme qui se tient aux côtés de ses frères juifs. Je me sens juive non par conversion au judaïsme,mais par humanité,je ne supporte plus la haine et refuse de voir des innocents souffrir pour leur identité.
Je tiens à réparer mes erreurs passées, j’ai décidé d’écrire un livre pour raconter comment je me suis enfoncée dans la haine antisémite,et comment j’en suis sortie. Je veux éveiller les consciences, montrer que cette haine n’a rien de divin et de religieux .Je souhaite que mon histoire puisse servir d’exemple et soit un pont entre musulmans et juifs, car nous sommes tous frères et sœurs en humanité.
Je veux prouver que si j’ai réussi à sortir de l’antisémitisme,d’autres le peuvent aussi. J’aimerais que mon parcours puisse servir à d’autres et les aider à prendre conscience des dangers de la dérive antisémite.
Je suis fière de dire “je suis juive”par solidarité. L’antisémitisme se propage comme un poison en France,les Juifs sont à nouveau ciblés. Nous devons nous élever contre ces injustices!
À mes frères et sœurs juifs : je me tiens à vos côtés, avec un soutien entier et sincère. J’ai parcouru un long chemin pour comprendre les blessures que vous portez en silence,jour après jour.Vous m’avez appris la compassion dans mes heures les plus sombres,vous avez illuminé des vérités que je ne pouvais http://voir.Je porte en moi une part de votre lutte,par choix et par devoir.
Je suis avec vous pour dénoncer l’antisémitisme pour dire haut et fort que cette haine n’a plus sa place. Je m’engage aux côtés de l’humanité.Vous n’êtes pas seuls, je suis à vos côtés, tant que j’aurai la force de témoigner et de m’engager.
Avec toute ma solidarité.
Henda Ayari
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siammybaby · 5 months ago
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Voilà, il est temps de mettre en pause ma vie de française entre parenthèses 🇫🇷
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Je commence à devenir nostalgique depuis quelques jours et je n'arrive pas à y croire que je pars demain le 15 Septembre 2024. Je dois être à l'aéroport avant 9h donc je crois je vais faire une nuit blanche et puis je dormirai dans l'avion écoute...
Je suis prête à écrire le premier chapitre de mon roman de vie à Toronto et je suis fière d'avoir premièrement parler de ma santé mentale ici :
J'ai parlé de mes 2 inspirations au quotidien et que c'est grâce à eux que j'ai pu me relever et savoir qui je suis. Je n'étais pas celle que tu vois aujourd'hui et l'ancienne version de moi était vraiment destructrice mentalement. Je ne sais pas si je serai une personne inspirante pour quelqu'un, car je n'ai jamais été l'amoureuse de quelqu'un... Ce n'est pas grave si tu m'aimes pas, mais ne touche pas à mon travail pour me rabaisser, je veux montrer à certains profs que j'ai eu qui m'ont dit : "Elle ne vas jamais réussir", "Je pense que vous allez jamais réussir dans votre vie" ou voir ma vie sans avenir, sans créativité. Me lancer dans la vlogging me rend service de pouvoir montrer que je suis une jeune femme de 25 ans qui veut découvrir le monde réel et travers de son téléphone et/ou d'une caméra elle filmera sa vie quotidienne au Canada comme si elle racontait une histoire.
Je ne sais pas si je serais à la hauteur, mais j'essaierai de tourner des vlogs incroyables, je veux vraiment que tu fasses partie de cette aventure, que nous allons grandir et évoluer ensemble. Que nous allons prendre soin de notre santé mentale. J'ai toujours peur de l'inconnu même cette fois-ci je prends le risque de changer de décors pour écrire une toute nouvelle histoire et je n'ai pas envie de l'écrire seule, je veux qu'on l'écrive ensemble : toi et moi. Puis je ferais en sorte que tu sois à mes côtés pour cette expérience unique ! Le fait de partir en tant qu'étudiante d'échange au Canada, ouvrira le premier chapitre de mon histoire dans la ville de Toronto et j'ai envie de le faire partager et du coup toi, oui toi, tu es mon premier personnage secondaire de ma vie même si je serai à des kilomètres entre la France et Toronto : n'oublie jamais que je serai avec toi et qu'ensemble on va évoluer comme des guerriers !
Je veux juste gagner des coeurs inconnus, je prends le risque d'aller sur les réseaux sociaux car ça me rend anxieuse mais je ne laisserais jamais mon anxiété me mettre une barrière en me lançant dans une carrière de vlogueuse. Le fait d'être une vlogueuse c'est comme si tu étais le personnage principal de ta propre vie et que tu veux partager tes vidéos en racontant des histoires.
Pour moi mes vlogs, je les considérais comme des épisodes, des chapitres sur ma vie en 1 vidéo. Je sais que mon premier vlog tour du concert de Olivia Rodrigo pour le GUTS World Tour Paris n'est pas si parfait mais au moins c'était un premier pas comment gérer une caméra.
J'ai fait ce choix de devenir vlogueuse pour devenir plus tard une actrice, réalisatrice et productrice tout comme Zendaya. Et donc cela m'entraîne de poster des vlogs pour être justement à l'aise avec une caméra et moi-même. Je veux sortir de ma zone de confort et trouver ma lumière. J'ai douté, je me suis toujours retrouvé au fond du trou à ne pas trouver d'idées. Mon compte Instagram à été créé en Automne 2022 sans la moindre trace, car je ne savais pas qu'est-ce qu'il va contenir, puis il est tombé ce projet de faire une année d'échange à l'étranger et j'ai choisis le Canada alors que c'était pas ma destination où je souhaiterais poser mes valises mais quand même je me dis : est-ce que l'inconnu va enfin pouvoir m'ouvrir la porte de mon avenir, de mon bonheur ?
J'adore faire des vidéos et les monter moi-même comme si j'étais en post-production du grand film de ma vie qui lancera ma carrière d'actrice. Mais tout d'abord, je fais étape par étape puis je sais il faut de la persévérance et de la patience pour trouver mon futur public. Je suis tellement fière d'être française car c'est l'endroit où je suis née, j'ai fait toute ma scolarité en France, j'ai appris, j'ai écris, j'ai pleuré et j'ai ris. J'aimerais toujours mon pays qui est donc la France mais il était temps pour moi de tourner la page et de changer de décors ! Je veux sortir de mon ombre du passé de l'ancienne version de moi pour découvrir la lumière de la nouvelle version de moi !
L'ancienne version de moi est toujours présente et je veux la détruire, l'oublier. Je suis chanceuse de partir à Toronto car je n'y ai jamais cru que j'allais faire mes valises pour partir au Canada. Je m'attendais pas mais je sais que l'univers m'a fait découvrir que l'inconnu m'attends, je n'ai qu'une seule vie, alors autant sauter le pas et joindre le monde inconnu pour se reconstruire dans des nouveaux décors avec des nouveaux personnages qui feront partie de ma vie.
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Je disais tout à l'heure que je n'ai jamais été l'amoureuse de quelqu'un, je veux sentir ce sentiment quand quelqu'un il est amoureux de moi, que il est accro à mes baisers, j'ai envie de me perdre dans ses yeux, j'aimerais être l'amoureuse de quelqu'un mais ça n'a jamais été le cas. Évidemment que oui l'amour me fait peur, mais je souhaite devenir l'amoureuse de quelqu'un, même si je ne suis pas celle qui l'attendait, tout ce que je veux c'est d'être l'amoureuse de quelqu'un un jour...
Tout d'abord, merci Bordeaux et la France pour ces 24 belles années, 24 saisons, merci de m'avoir donné de la force quand je n'étais pas bien avec la dépression, la dépendance affective et tout ça je ne savais pas que la santé mentale était aussi importante et j'étais vraiment dans l'inconscience puis je ne savais pas qui j'étais réellement. Maintenant que j'ai 25 ans, il est temps pour moi de changer de décors et découvrir le monde inconnu où personne ne me connaît, je recommence tout à 0, pour écrire le premier chapitre de ma première année dans ce nouveau monde, cet endroit inconnu qui veut me tendre la main pour que je trouve enfin ma lumière.
J'espère que tu m'en veux pas, même si c'est déchirant pour ma mère et mes amis français, mais il est temps de dire adieu à l'ancienne version de moi, je suis restée trop dans ce décor, il y a eu trop des erreurs et le fait d'aller dans une ville en dehors de la France dont personne me connaît cela est un début d'une nouvelle ère de moi-même. Ma chère France chérie, ce n'est qu'un au revoir mais je reviendrai, Merci Bordeaux, merci pour cet amour et ces souvenirs qui resteront gravés dans mon coeur je suis fière d'être une Bordelaise et ne t'en fais pas je reviendrai quand je serai guéri.
Toronto, ma future maison, ma future histoire d'amour j'espère que tu m'ouvriras ton cœur et que je serai heureuse dans mon travail en tant que vlogueuse / créatrice de contenus ! Avant de devenir une actrice, je veux devenir vlogueuse pour gagner les coeurs des gens.
SIAMMY BABY IN TORONTO - SEASON ONE : QUE L'AVENTURE COMMENCE ET ON VERRA PAR LA SUITE...
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lesbazars · 8 months ago
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Expérience associative
Depuis quelques mois, j'ai intégré une école d'ingénieurs dans le sud de la France, et en mars dernier, j'ai pu participer à une liste pour les élections du BDE de mon école. Durant toute la campagne, je faisais partie du pôle "visu" qui s'occupait de tout l'aspect visuel de la liste.
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Ma fonction spécifique a été de réaliser le film de campagne et de faire toutes les photos des événements.
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Je me suis énormément investie dans ce travail et j'avoue être plutôt fière de moi pour le rendu final, que ce soit les photos ou le film. Je crois que de tout ce que j'ai fait pour cette liste, ce que j'ai préféré, ce sont les bêtisiers du film que j'ai adoré monter et réaliser. Pourtant, je les avais faits comme ça, un peu vite fait, pour avoir du contenu à fournir pour le compte Instagram de la liste.
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ambipolis · 11 months ago
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Lundi 18 mars 2024
Premier round de la campagne pour les élections européennes 
C’est le président de la République qui est venu au Salon de l’agriculture pour inaugurer... le lancement de la campagne pour les élections Européennes et son « cirque médiatique » dénoncé par le Premier ministre Gabriel Attal. 
Il n’a pas attendu la désignation et les premières prises de parole balbutiante de Valérie Hayer, tête de liste de la majorité présidentielle, pour fixer la feuille de route : accuser le RN de tous les maux en le faisant passer selon l’expression de Luc Ferry pour ce qu’il n’est pas et non pour ce qu’il est ; à savoir le complice de Poutine et favorable au Frexit. Un moyen détourné d’éviter de défendre le bilan et de la commission de l’Union européenne.
Acte 2 de la campagne de désinformation : le meeting du RN le dimanche 3 mars à Marseille. Jordan Bardella a accusé Emmanuel Macron d’être « le grand effaceur » parce qu’il aurait effacé la France en Europe. Pas totalement faux, mais un peu exagéré, comme de prétendre que l’Europe attend le RN et va revivre grâce au RN. Propos d’estrade : avec le RN au pouvoir la France protégera ses frontières et la naïveté sera terminée !
On attendait donc après ce jeu de dupes à deux l’acte 3 avec le premier meeting de Valérie Hayer le samedi 9 et surtout le meeting de Marion Maréchal et Eric Zemour le dimanche 10. Rien de particulier pour le meeting du 9 dans le droit fil de la feuille de route du président si ce n’est que Valérie Hayer a affirmé, et donc reconnu, qu’elle faisait partie de la coalition pro-Ursula von der Leyen !
En revanche le meeting de Reconquête au Dôme de Paris - Palais des Sports a permis  à Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Eric Zemmour de rappeler que ce n’est pas le PPE duquel font partie les Républicains, la majorité présidentielle, les socialistes et les verts qui permettra un changement de politique sans Ursula von der Leyen, ni la formation à laquelle est rattachée le RN si elle ne s’allie pas avec la formation qui regroupe déjà le parti de Giorgia Meloni, les partis polonais et hongrois, le parti VOX espagnol rejoints par les députés européens de la liste Reconquête ; encore faut-il que la liste Reconquête conduite par Marion Maréchal  dépasse la barre des 5%.
Marion Maréchal y croit en dévoilant le slogan  Marion ! La France fière, en commençant son discours avec un autre slogan Touche pas à ma fille, puis en continuant avec un troisième Ni soumission, ni conversion, en rappelant le slogan d’une association subventionnée par l’Union européenne « La joie est dans le dans le djihad », en finissant par un appel à Marine et Jordan adversaires complémentaires, mais pas ennemis.
Eric Zemmour avait auparavant préparé le terrain en déclarant aux sympathisants LR et RN : « On vous aime. » Son slogan « Ne les laissons pas remplacer l'Europe. Ne les laissons pas assassiner Mozart. » Il a développé les raisons de voter pour la liste conduite par Marion Maréchal.
Il faut lire et relire l’interview d’Eric Zemmour dans le JDD du dimanche 10 avec deux phrases-choc : « Macron ne veut pas faire peur à Poutine, mais aux Français… Macron-Le Pen, c’est le contraire d’un duel : c’est un duo. »
Le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Gabriel Attal, à défaut de Valérie Hayer, vont-ils comprendre que la progression des intentions de vote en faveur de Reconquête est le seul moyen de faire baisser significativement le score du RN et qu’ils feraient mieux de s’attaquer aux listes de la Nupes en faveur d’une Europe islamo-gauchiste qui recherche les voix de pro-Hamas.
Ce sont comme toujours les Français qui trancheront.
François BAUDILLON *
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christophe76460 · 1 year ago
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Mon coeur porte de l’amour car tu l’as façonné ainsi, Tu es l’amour de ma vie , mon protecteur et mon sauveur , quel bonheur de t’avoir rencontré et d ‘avoir accepter en mon âme et mon cœur tes paroles de vie , tes bras sont suffisamment grand pour porter le monde qui va à la dérive , pour cela je te prie , je te prie pour mon ami ,qui voit sa vie s’éteindre doucement ,et qui reste si fière de dire qu’il a vu le seigneur œuvrer en lui , c’est comme s ‘il me disait « je suis prêt « j’aimerais te demander encore un peu de temps pour pouvoir partager avec lui tous ces moments bénis 💕il est loin de la France il est à Djibouti , mais toi mon jésus tu es à ses côtés et tu veilles avec tendresse et amour 💕🌟tu es celui qui n abandonne jamais ses enfants 💕💕ne lui permet pas de trop,souffrir que ta lumière réchauffe son cœur 💕💕donne des forces à sa famille 💕💕merci seigneur de pouvoir tout te confier au nom de jésus christ 🔥amen
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emmagoldberg · 1 year ago
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Today at Nashville....fingers Crossed!!!
Aujourd'hui à Nashville... Croisons les doigts !!!
Immensément heureuse cette nuit !!!!!
LAZIE INDIE MAGAZINE et toute son équipe Nominés aux Josie Music Awards aux USA, c'est un immense plaisir de participer à l'essor de cette merveilleuse équipe dirigée par Jay N Pillai, immense honneur d'avoir ma chronique musicale dans ce superbe magazine et de faire partie de l'équipe nominée, vraiment Merci à Jay et à tout ceux qui nous suivent chaque mois !!!
Vraiment fière d’être avec toute l’équipe de Lazie Indie Magazine et vous Jay N Pillai, oui nous pouvons, nous l’avons tous fait, vous êtes le Meilleur Cher Jay N Pillai Merci pour tout ce que vous nous donnez chaque jour !
Grosses bises de France Emma Goldberg
Pensées à Yume Origins -Stéphane Teissedre pour la Bannière France de ma chronique "JUST LIKE EMMA" DANS LAZIE INDIE MAGAZINE
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andrewrossiter1 · 2 years ago
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C’est personnel
« C'est personnel » Prédication par Andrew Rossiter à Villeneuve sur Lot le 25 juin 2023
Jérémie 20.10-13, Matthieu 10.26-33
Le film « Vous avez un message » est l’improbable histoire d’eau de rose de la relation entre une femme qui a une librairie pour enfants à Greenwich Village et un multimillionnaire qui installe un mega-supermarché de livres à deux pas de son magasin. 
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Quand Kathleen Kelly (jouait par Meg Ryan) découvre le projet de Joe Fox (Tom Hanks) elle est dévastée. Ils se rencontrent plus tard dans le film et le casting est excellent avec Meg Ryan dans le rôle de la pleurnicheuse. Pour expliquer que le projet ne vise pas sa boutique Joe Fox lui dit, « Ce sont les affaires, ce n’est pas personnel », sa réplique est, « c’est totalement personnel, c’est ma librairie qui va disparaître ».
Le thème de pleurnicher était aussi pris par le cinéma français en 1974 avec Jean Carmet dans « Comment réussir quand on est con et pleurnichard » et il découvre que pleurnicher peut vous faire réussir auprès des femmes et dans les affaires.
C’est « la France qui pleurniche », comme l’a dit Richard Ferrand à l’Assemblée Nationale, autant fière que cette France qui râle. Comme si les habitants d’un seul et même pays peuvent partager les mêmes traits de caractère.
Se lamenter, pleurnicher - nous connaissons tous des personnes qui se plaignent et qui peuvent nous plomber notre journée avec leur vision négative du monde. Ces personnes ne connaissent jamais ce que c’est d’être contents. C’est comme si le monde entier s’aligne contre eux pour leur apporter un mauvais coup après l’autre. Ces personnes peuvent détruire des relations et devenir des gens toxiques au point que nous essayer de les éviter. Nous les inviterons jamais pour fêter nos anniversaires.
Il existe un mot en français « jérémiades » que le dictionnaire définit par « une plainte sans cesse sur la place publique qui importune ». Le mot vient de notre prophète Jérémie qui a écrit cinq poèmes de lamentations, dont nous avons entendu un extrait ce matin.
Nous sommes bien plus hésitants que lui d’adresser nos prières à Dieu de cette manière. Nous ne nous plaignons pas auprès de Dieu, nous ne le morigénons pas, nous employons un vocabulaire « spirituellement correct » pour parler avec Dieu. C’est peut-être la mesure de la vérité d’une relation de pouvoir justement houspiller, réprimander et pourquoi pas engueuler l’autre. Si c’est le cas, nous pouvons dire que Jérémie entretenait une relation vraie et honnête avec Dieu. 
C’est ainsi que je peux comprendre le langage souvent très violent dans plusieurs Psaumes par exemple. Exprimer sa soif de violence, vengeance et colère, vouloir voir Dieu détruire les ennemies et raser des villes est peut-être l’expression du fait qu’avec Dieu on peut tout dire. Face à l’autre, en qui nous avons une confiance totale, on peut tout dire.
Mais rares (ou non-existantes) sont nos relations où nous avons cette liberté d’expression. Nous avons peur de blesser l’autre, ou peur que l’autre nous tourne le dos et rompre la relation que nous avons tisser avec beaucoup de mal et de soin, donc nous enrobons nos quatre vérités d’une couche sucrée, pour « faire passer la pilule ». Nous nous entendons dire, « J’espère que je ne vais pas te blesser quand je te dis… » Sachant pertinent que ce que j’ai à dire va blesser l’autre. Mais comment le dire sinon? Ou nous entendons, « Je te le dis pour ton bien, tu sais ». Mais non, je ne sais pas, c’est peut-être plutôt pour TON bien que tu me le dis. Ou encore « Je dis ce que je pense ». C’est souvent mieux de penser alors avant de dire.
C’est justement avec Dieu que nous n’avons pas ces craintes. Dieu n’attend pas de nous les mots qui lui plaisent. Dieu n’attend pas de nous un comportement exemplaire et un vocabulaire correct. Certes nous pouvons blesser Dieu avec ce que nous disons ou faisons mais Dieu ne rompra jamais la connexion avec nous, Dieu ne nous tournera jamais le dos. Jérémie parle de ce qui dans son cœur, il ne parle pas de ce qu’il pense, rumine ou calcule. Il dit « Tu m’as dupé ». « Maudit soit le jour de ma naissance ». « Tu m’as séduit ». Il reproche Dieu d’avoir fait de sa vie un lieu de lamentations, de colère et de « négativité ». Car il ressent que tout est contre lui, comme si le monde gravite autour de son nombril. Il a trouvé le responsable et c’est pour cela qu’il est malheureux. Il est comme tous ces croyants qui ont la foi éprouvée, ou qui ont abandonné la foi et voient en Dieu le responsable de leurs malheurs. Comme si Dieu peut arranger leur situation par sa toute-puissance. Il voient un Dieu qui fait ce qu’il veut avec les humains et le monde, sans devoir rendre compte à quiconque.
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Mais est-ce le Dieu de la révélation? C’est devant cette question que Jérémie s’arrête. C’est ici qu’il voit une autre possibilité. Jérémie déploie toute son énergie à aimer Dieu: il le sert, il prend sa défense, il est son porte-parole auprès du peuple… et il reste perplexe car il n’en tire aucune satisfaction. C’est comme si Dieu n’existe pas, ou qui ne donne aucun signe de son existence. Il descend dans un spiral de lamentations et de pleurnicheries.
Mais si ce Dieu n’existe pas? Si le Dieu manipulateur, injuste et interventionniste n’existait pas. S’il n’y pas de Dieu indigne d’amour? Si un tel Dieu n’est autre qu’un produit de l’imaginaire de ceux qui pensent mériter son intervention? Car c’est ce Dieu, ou cet image de Dieu que Jérémie conteste. Car ce Dieu n’est pas le Dieu d’amour, de grâce et du pardon inconditionnel. 
Et s’il existait un tout autre Dieu? S’il existe un Dieu de la relation intime. Pas un Dieu qui arrange, ou qui n’arrange pas les choses selon nos souhaits, nos désirs et nos besoins, mais un Dieu qui intervient dans nos vies pour les transformer pour que nous devenions les croyants engagés à la transformation du monde.
Dans le film, Joe Fox représente le croyant bien dans ses bottes, « Ce sont les affaires ce n’est pas personnel ». Mais oui, c’est personnel, c’est pratiquement uniquement personnel. Intimement, viscéralement, profondément personnel. Meg Ryan, la pleurnicheuse, avait raison.
C’est à ce Dieu, le seul et unique, que Jésus consacre sa vie. C’est le seul et même Dieu qui attend notre amour en acte en son nom, pour que le monde aille mieux. Peut-être pas tout le monde, mais au moins le petit bout autour de nous. Et surtout parce que nous ne voyons pas, et peut-être nous ne verrons jamais la récompense de nos actions.
Ne soyons pas étonnés que le monde rejette ce message et ce Dieu, car le monde ne veut pas sa conversion et refuse les témoins qui en parlent. C’est à la conversion de ce Dieu que nous prêchons et c’est contre tout autre Dieu que nous révoltons. C’est parce que nous sommes libres d’exprimer les injustices avec nos mots à nous et de faire entendre nos incompréhensions que nous nous proclamons en faveur du Dieu de Jésus Christ qui agit en nous et fait de nous les témoins de ses actions dans les cœurs de gens afin que le monde change.
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du-bout-de-leurs-ailes · 2 years ago
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                vendredi 14 avril 2023
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Chrétienne et féministe
Voilà, enfin, ça y est, j’ai enfin mis à jour cette plateforme d’expression.
Je peux enfin exprimer ce dilemme, mon dilemme.
Chrétienne et féministe
Peut-on l’imaginer ? Peut-on l’être ? Vraiment ?
Ah comme il est loin mon temps en France, celui dans lequel j'étais si engagée. Voici. Je suis en manque de moi. J'ai associé Dieu à chaque pan de ma vie depuis un an. Et Dieu me le rend. Je me sens guidée par l'Esprit, et je reçois aussi que depuis toutes ces années, il ne m'a jamais abandonnée. En fait, il ne m'a jamais abandonnée. Il m'a soutenue, dans mes luttes, dans mes épreuves, dans mes décisions, il m'a guidée. Je me sens suivie, accompagnée, en paix.
Je suis fière de me dire chrétienne. Je suis fière d'arborer cet étendard de paix, de bienveillance, de souligner que mon espérance pour ce monde meilleur vient en fait de là. Je suis chrétienne. Je crois en Dieu. Je crois en Jésus. Je crois qu'il m'a sauvée, qu'il est Seigneur et Sauveur. Lumière du monde. Chemin, vérité, vie.
J'ai foi aujourd'hui, et je me soulage de toutes mes peines, mes craintes, et mes péchés dans ma foi, avec beaucoup de douceur, de patience, et d'amour.
Je suis si fière d'être chrétienne. Je suis si fière de ce chemin que j'ai parcouru avec le Seigneur. Jamais il ne m'a déçue, jamais il ne m'a trompée, tandis que moi je me suis si souvent éloignée.
Pourtant, je suis en manque de moi. Est-ce de l'orgueil ? Est-ce mal ? Est-ce un péché ?
Ce matin, j'ai dû remettre en question mon végétarisme, mon combat pour une plus grande tolérance et libération liées à la sexualité, mon soutien et ma bienveillance envers la cause homosexuelle, et l'hygiène que j'apporte à mon corps.
Je suis passée par toutes les phases possibles aujourd'hui. Heureusement, j'ai vu ma psy. Qui elle, ne souhaite plus me voir . "Vous êtes tellement autonome !"
Je suis autonome. Et en manque de moi. En manque d'estime, en manque de confiance en moi. J'ai tellement fait passer Jésus devant, que je me suis vidée de moi, vidée de sens. Pourtant, je sais, je sais Seigneur que tout ce que j'ai accompli de beau dans ce monde, dans mes luttes, dans mes combats pour un monde meilleur, tu étais là. Voici mon service pour les autres, voici le nom que j'ai emprunté dans tout ce que j'ai mené : AMOUR. L'amour de mon prochain, l'amour de l'homme, l'amour de la femme, l'amour des animaux, l'amour de cette Terre, l'amour de la nature, l'amour l'amour l'amour. La volonté de servir l'autre, celui, celle qui souffre, celle qui a besoin d'une épaule pour pleurer, d'une voix pour se faire entendre, soutenir, d'une force. Au nom de la tolérance je me suis battue contre les injustices, les préjugés, les conservatismes, les dogmes, les discriminations, au nom de l'amour j'ai oeuvré dans ce monde ! PAPA. Pardon, amour, partage, amitié. J'ai prôné ces valeurs dans ma vie et elles ont porté du fruit, donné du sens.
Je suis en manque terrible de moi. Seigneur je t'ai placé à nouveau pleinement dans ma vie et elle s'est vidée de sens, j'ai à la fois honte de l'avouer, et je suis à la fois si soulagée.
Où sont mes raisons de vivre ? Où sont mes engagements ? Où est ce qui fait battre mon cœur ?
J'ai honte car je sais que je devrais pleinement t'adorer Seigneur et ne pas confesser ceci. Mais j'en ai besoin. Oh Seigneur j'en ai besoin et j'ai tellement besoin que tu m'accompagnes dans mes combats, car aujourd'hui je t'y place... Es-tu encore avec moi ? Bien sûr.
Comment croire que ce que j'ai mené peut t'attrister. Comment croire que mes valeurs vont contre ce que tu es, ce que tu prônes ? Comment imaginer que toutes ces valeurs de bienveillance, de partage et de tolérance sont en fait contraires à ce que je devrais penser ? Ah Seigneur j'ai mal. Ah Seigneur je souffre.
Fuyez l'impudicité.
Fuyez. L'impudicité. Mais qu'est-ce que l'impudicité. L'acte sexuel, ou la transgression de la morale sexuelle ?
Avoir une aventure d'un soir. Avoir plusieurs aventures d'un soir.
Fréquenter une personne avec laquelle le lien est beaucoup plus profond. Des alliances sensibles, des partages de cultures, de savoirs, de tendresses, et aussi de sexe. Des relations honnêtes, sincères, respectueuses. Et pourtant... pécheresses ? Fuyez l'impudicité. Pas de sexe avant le mariage ? C'est ainsi ? Pas d'union sexuelle avant celle pour la vie ? Ou avant d'en engager avec celui ou celle qui pour sûr sera notre cavalier pour la vie ? Dois-je renier ce que j'ai vécu ? Dois-je m'en repentir ? Certainement.
Je me repends des souffrances que j'ai causées, en insufflant aux hommes ce démon qui était mien : s'attacher à moi plus qu'ils ne l'auraient voulu, et souffrir. Je me repends de toutes ces relations de jeunesse sans sens, celles pour le plaisir simple, celles pour mettre un pansement sur une blessure, celles liées simplement à l'orgueil, celles dont je ne me souviens plus la raison. Je me repends des souffrances que j'ai causées à mon corps, à mon âme, à mon esprit, à ton Esprit, je me repends des souffrances que j'ai causées aux hommes, et aux femmes. Je vous demande pardon.
Je me repends, mais je ne renie pas mon passé. Il m'a forgée, appris, fait avancer, et a façonné ce qu'il y a de beau en moi. La tolérance. La tolérance des corps, des envies, des désirs. La communication entre les êtres, ce besoin nécessaire de se parler dans l'intimité, de prendre le temps de ne pas se faire mal, de s'appréhender, sans attentes, sans gêne. J'ai croisé des corps différents que j'ai vraiment regardés avec douceur et attention, j'ai apprécié ces différences, ces fragilités et ces forces chez les êtres que j'ai connus. J'ai appris à être bienveillante, et j'ai appris à en parler autour de moi. Soyez tolérants, bienveillants, à l'écoute, n'ayez pas honte de vos corps, vos plaisirs, vos fantasmes. Libérez-vous de vos frustrations, qui sommes-nous pour vous juger.
Je ne suis pas prête à dire à mes proches que ce qu'ils font est péché. Je refuse de n'être plus tolérante ni engagée dans la cause LGBTQ+. Chacun doit être libre. LIBRE. Libre de vivre sa vie, et de faire ses choix sans être pointé du doigt, jugé, discriminé, renié, tant qu'il ne fait du mal ni à lui ni aux autres. Le plus important c'est l'AMOUR. Je ne renierai pas l'amour ni la compassion que j'ai pour ces personnes qui luttent chaque jour pour être qui elles sont.
On va me montrer du doigt parce que je suis chrétienne. Parce que je suis féministe, végétarienne. Parce que je suis femme. Je lèverai alors la tête et je te dirai : "Juge-moi autant que tu le souhaites. Je sais ce que je vaux. Je sais qui je suis. Je sais pourquoi je suis sur cette terre. Je sais pourquoi je me bats. Je ne me bats pas contre toi. Je me bats contre un système, et je le combattrai avec cette arme que Christ m'a offerte il y a bien longtemps : l'amour."
Je me suis parfois offusquée lorsqu'on a relié certaines de mes paroles, et certaines de mes actions à mes "engagements". Mais en fait je n'avais pas à me braquer. Toute ma vie est engagement. Je n'avais simplement pas réalisé dans ces moments d'irritation, qu'engagement n'est pas forcément synonyme d'effusion, de passion, ni de militantisme actif. Engagement peut rimer avec paix. Je ne dirai plus qu'il ne s'agit pas d'engagement. Je dirai qu'être une femme est une lutte permanente. Et que nous devrions tous rattacher nos débordements, infimes ou immenses, à cela. Nous devrions en fait par là non pas se donner des étiquettes, mais œuvrer à l'amélioration de notre humanisme. De notre humanité.
Mon engagement n'est pas égoïste. Je ne recherche ni l'argent, ni la gloire, pas la reconnaissance du monde, bien qu'elle soit gratifiante, et me permet de voir que je suis utile à ce monde. Je ne recherche rien d'autre qu'apporter de l'amour à ce monde, d'essayer d'en faire un monde meilleur, et je crois en ce que je fais, je crois fortement, fièrement, et fondamentalement en ce que je fais. Je demande au Seigneur de m'accompagner, de m'aider, de m'éclairer. Lui seul est en droit de me dire si je me trompe.
Je suis chrétienne, et féministe. Je prouverai au monde, qu'on peut être chrétienne, et féministe. Qu'on peut aimer son prochain plus que soi-même, peu importe sa condition. Et qu'on peut aimer Jésus au-delà de tout.
Au début, tu me disais que tu n'étais pas pressé. Aujourd'hui, tu répètes que Jésus revient bientôt, qu'il peut revenir demain, qu'il faut se préparer maintenant. Tu as raison. Pour autant, je ne suis toujours pas pressée. Je ne veux pas me presser sur ce chemin, je l'ai fait, j'ai manqué trop de choses, je me suis perdue, j'ai été parfois malheureuse, déboussolée, incomprise, et en incompréhension. Mon chemin est intime, personnel, individuel. Je dois me détacher de toi et de ta relation avec Christ. Je dois construire la mienne. Je sens aujourd'hui plus que jamais que c'est important. Je me détache du monde, je commence à entrevoir ce que c'est que d'être dans le monde mais pas du monde. Mais ma marche est progressive. Je dois la continuer progressivement.
Cela ne veut pas dire que je souhaite revenir à ma vie antérieure, ni que je n'ai pas changé. Je ne suis plus cette personne aux multiples fréquentations. Je ne suis plus cette personne. J'ai encore des démons à chasser, du chemin à faire sur ma voie. Je sais que ces prochains mois vont encore être une étape, une épreuve. Mais j'ai changé.
Je ne rejetterai pas mes amis, bien qu'aucun d'eux ne soit chrétien. Non, je ne me détournerai pas de ces personnes qui œuvrent pour le bien du monde. Même si je n'adopte plus tout à fait à leurs conceptions de certaines choses. Je leur montrerai le modèle que je deviens, avec patience, douceur, paix, et sans leur imposer qui je deviens. Je leur dirai, et j'accepterai leurs réactions. Simplement.
Je servirai le Seigneur en montrant que le modèle d'amour que je porte est inclusif. J'appellerai le Saint-Esprit dans ma marche, je le laisserai me guider, me montrer, m'amener doucement là où il souhaite m'amener, je veillerai à ne pas l'attrister, du mieux que je peux. Mais je ne tournerai pas le dos. Christ n'excluait personne.
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