#enseigner le français
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Article Pédagogique : Fait ou opinion ?
Dans cette activité, les apprenants regardent le langage utilisé dans des articles d’actualité, comparant des articles relatant les nouvelles à ceux d’opinion. Le déroulement: D’abord, trouvez des articles d’actualité et des articles d’opinion. Par exemple, des articles sous la section d’actualité du journal de Montréal : https://www.journaldemontreal.com/actualite et des articles sous la…
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Literally on the first day of my French language and literature class the professor said the assumed superiority of France-French and looking down on other dialects comes solely from a colonialist, Euro-centric mindset, and still every day people defend their God-given right to mock Québécois and forget that French-speaking African countries even exist
#look anika's talking!#french canadian#français canadien#moi-même je ne suis pas francophone je veux seulement étudier + enseigner le langue mais. j'ai des amis québécois + j'habite avec une
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Stromae had an entire year of Canadian FI kids speaking french with the cadence and pronunciation of black Belgians.
#Aujourd'hui encore les gens sont défois déroutés par mon accent français#J'ai eu comes enseignants des Français des Camerounais des Québécois des Ivoiriens des Acadiens des FLS.#C'est pourquoi mon accent français est souvent décrit comme étrangement neutre avec des éléments aléatoires spécifiques à un lieu donné.
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"Un café crème et une minute, voire deux, de réflexion. Nawel (1) est à la recherche des mots pour décrire ses sentiments. La trentenaire est «chargée de sécurité en ligne» pour un média social. Elle a «galéré» pour se faire embaucher. La faute à quoi ? Son nom, son prénom et sa religion, dit-elle dans une brasserie parisienne proche de la place de la République. «Je fais attention à ne pas tomber dans la colère parce qu’on nous refuse le droit à la colère. Elle est perçue comme une forme de violence alors que nous la subissons au quotidien.» Le «nous» englobe de nombreux Français musulmans diplômés. Ils dénoncent une atmosphère «pesante» dans le monde du travail, les médias et l’espace public. Ils ne supportent plus les regards de travers les jours qui suivent les attentats, la «suspicion» et les débats politiques. Une vie avec la «boule au ventre», disent-ils.
Aïcha (1) qui enseigne la littérature dans le Val-de-Marne garde encore en elle la souffrance lorsqu’un collègue lui a posé une question après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Elle était installée en train de boire son café en pianotant sur son téléphone dans la salle des professeurs. Tout était calme. Puis : «Et toi Aïcha, tu es bien silencieuse, ça ne te fait rien ce qui vient de se passer ?» Elle a fondu en larmes dans sa voiture sur le chemin du retour. En arrivant à son domicile, Aïcha a demandé à son compagnon : «Pourquoi on reste encore ici alors qu’on pourrait être respectés ailleurs ?»
«On se bat pour se faire embaucher»
Le ressenti est documenté. Trois sociologues ont mené une enquête. Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogé une partie de cette «élite minoritaire» – appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis – qui a décidé de quitter la France pour s’installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal. Ils ont en fait un livre, La France, tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil). Les interrogés racontent les raisons de l’exil : discrimination, stigmatisation et difficultés à grimper dans le fameux ascenseur social. Libération a rencontré une dizaine de jeunes diplômés musulmans – pratiquants ou non – qui travaillent actuellement en France mais qui pensent chaque jour un peu plus à l’exil. Nous en avons également croisé qui ont passé le cap ; celui de vivre ailleurs.
Le recteur de la grande mosquée de Bordeaux, le médiatique Tareq Oubrou, perçoit le phénomène. «Le malaise est profond chez les musulmans et ne l’a jamais autant été. Il y a de grandes interrogations, une angoisse même face à l’avenir politique et social d’une France qui se crispe», explique cette figure de l’islam de France. Combien ont passé la frontière ? Les chiffres n’existent pas.
Salim est ingénieur dans la téléphonie. «J’en parle presque tous les jours avec des copains, dit-il en introduction. Nous sommes nombreux à ressentir la même chose. On se bat pour se faire embaucher et on galère pour être promu. Récemment, mon collègue qui a été nommé chef d’équipe a été gêné. Il n’arrive même plus à me regarder dans les yeux. Je suis arrivé avant lui et j’ai fait de meilleures écoles que lui. Je suis vu comme le mec sympa qui fait des blagues, qui devrait remercier chaque matin ses patrons d’être là.» Le trentenaire est en train de se laisser convaincre par son cousin à Londres. Il gagne le double de son salaire mais pas seulement. Salim regarde le plafond, s’évade et revient parmi nous : «Personne ne lui fait de réflexions pendant le ramadan ou après une attaque terroriste. Il n’est pas vu comme un arabe ou un musulman mais comme un ingénieur français.»
«Je me suis sentie entièrement française»
Dans la brasserie parisienne, Nawel commande un second café crème et déroule le câble de sa trajectoire. C’est la petite dernière des huit enfants de la famille. Ses parents ont quitté le Maroc à la fin des années 60 pour s’installer dans l’Yonne. Le daron à l’usine et la daronne avec la marmaille. La famille déménage un peu plus tard dans un petit village du Loir-et-Cher. «Mon père est devenu bûcheron. Les premiers temps étaient compliqués dans le village. Il y avait beaucoup de racisme, nous étions la seule famille arabe du coin. Mais notre famille nombreuse a sauvé l’équipe de foot, la fanfare et l’école du village.» Après un bac littéraire, la petite dernière se lance dans la sociologie. Elle se retrouve à Londres grâce au programme Erasmus. Tout change. «Je rencontre des gens du monde entier et plus personne ne me méprise, dit-elle. Je n’avais plus besoin de me justifier ou d’avoir honte de ce que je suis. Et, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie entièrement française.» Cette dernière phrase reviendra souvent tout au long de nos rencontres avec les expatriés.
Nawel se cherche à son retour. Elle se lance dans le journalisme, un milieu où l’entre-soi est roi et la diversité (surtout dans les postes à responsabilité) un songe. Elle galère, enchaîne les petits jobs pour payer les factures. Elle décide de partir pour Dublin, en Irlande, où elle se retrouve – après avoir vendu des sandwichs – modératrice de contenus pour Facebook. Elle gravit les échelons en interne et change de boîte. Airbnb puis Twitter (devenu X). La vie est belle. Un bon salaire et des responsabilités. Nawel décide de rentrer en France après sept années en Irlande. «Je pensais que ça allait bien se passer. J’avais fait mes preuves dans de grosses boîtes, mais non. Je postule à un tas de trucs mais je n’ai aucune réponse. Je galère aussi pour trouver un appartement à Paris. J’avais des offres d’emploi toutes les semaines en Irlande et pas une depuis mon retour en France.» Elle ne lâche pas l’affaire. La «chargée de sécurité en ligne» décroche deux entretiens. Deux réponses positives. Elle ne croit pas au hasard : «J’ai eu un entretien avec un directeur des ressources humaines maghrébin et le second, c’était en visioconférence avec un Afro-Américain parce que c’est une entreprise américaine.»
Pour Amara, 24 ans, la religion en France reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. (Dorian Prost/Libération )
La jeunesse diplômée qui pense à l’exil se ressemble dans le regard de ceux qui mettent dans le même sac les enfants d’immigrés nés en France. «Nous sommes différents. Tous les Arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes, explique Salim. Et chez les croyants, les degrés de pratique varient mais de nombreuses personnes ne cherchent pas à comprendre.» Les pratiquants, notamment les femmes voilées, sont nombreux à se projeter loin de la France ; pas forcément dans des pays musulmans.
«On est obligés de cacher un peu notre identité»
Cap au Nord. Ils ont tous les deux un parcours brillant : étudiante en M1 dans une grande école lilloise pour l’une ; en dernière année de Centrale-Lille, cursus ingénieur en développement applications mobiles et web, pour l’autre. Fatima (1), 22 ans, a grandi à Roubaix, immigration de troisième génération. Ses grands-parents, habitants de l’Algérie française, sont arrivés en métropole dans les années 50. Amara, 24 ans, originaire de banlieue parisienne, a des parents venant d’Afrique subsaharienne : Côte-d’Ivoire pour le père, Guinée pour la mère. Tous les deux, si différents dans leur histoire, partagent le même désir d’ailleurs. «Rester reviendrait à vivre dans un pays où on ne se sent pas à 100 % acceptés», résume Fatima, voile kaki accordé à sa chemise vintage, chinée en friperie, et jeans blanc. Amara approuve : «Je voudrais trouver un pays où je peux pratiquer ma religion dans des conditions plus propices.» Il dit qu’en France, la religion reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. Un regret ? «On est dans le pays où on a grandi, on fait la culture de ce pays, mais on est obligés de cacher un peu notre identité.»
Fatima souffre, elle, de l’image des musulmans issus des quartiers populaires. «On les associe dans l’imaginaire collectif à délinquance et à communautarisme. Et on nous confond avec des terroristes», soupire-t-elle. Le retour de Berlin, après un séjour Erasmus, a été dur. «Deux jours après, c’était l’annonce de l’interdiction de l’abaya. Je ne me sens pas vraiment concernée, je n’aime pas porter des robes, mais après Berlin, où tout le monde se respecte…» Elle porte le voile depuis trois ans. Dans son école lilloise, elle n’a subi aucune discrimination, de la part des profs comme des élèves. Juste parfois des étonnements maladroits quand on constate qu’elle ne parle pas arabe ou que ses parents sont français. Elle flippe pour les entretiens d’embauche. Elle a une autre peur, que l’extrême droite arrive au pouvoir. Pour ces raisons, elle prévoit de chercher du travail au Canada ou en Grande-Bretagne. «Soit on reste et on aide au développement de sa ville, soupire-t-elle. Soit on part, avec un sentiment de culpabilité. La France a investi sur moi, mais cela ne lui profitera peut-être pas. Je n’ai pas l’impression qu’elle se rende compte de cette perte.»
Amel a une phobie : l’avion. Elle traverse les mers et les océans pour rejoindre les différents continents. Elle a vécu un temps au Brésil. Puis un long moment à Dubaï. Elle raconte toujours un tas d’histoires. Ses traversées en cargo ou en voiliers. «J’ai toujours su que je quitterais la France après mes études, explique l’ancienne étudiante en école de commerce. Je n’ai jamais été une victime directe de racisme mais je sentais que j’aurais moins de barrières ailleurs et qu’on ne me jugerait pas.» Amel a créé plusieurs entreprises à Dubaï dans la cosmétique. Elle travaille aussi dans la finance. Dans un café du IIe arrondissement de Paris, la trentenaire pose une question qui paraît banale : «Pourquoi les choses ne changent pas ?» Elle ne cherche pas la réponse. Elle refuse de parler de «regrets» ou de «gâchis». Elle préfère dire «tant pis» pour la France. Son retour à Dubaï est programmé pour les prochaines semaines. Elle cherche un voilier pour embarquer.
Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante»
Omar est ingénieur en informatique. Il a tout quitté du jour au lendemain pour la Californie. Une décision «difficile mais réfléchie», «contrainte aussi». Le trentenaire, fils de Marocains, est musulman pratiquant. Il y a six mois, il était encore «bien installé». Omar a traversé le monde pour s’établir à Los Angeles avec sa femme Nadia, 30 ans, chercheuse en biologie, et leurs deux enfants de 3 et 8 ans. La réponse à «une atmosphère islamophobe» devenue trop pesante. «Nos proches nous manquent, mais on ne veut plus se cacher par peur d’être jugés», dit-il. La réalité ? Un «incident» leur a fait franchir le pas l’an dernier. «Nadia a été dénoncée par des collègues car elle portait le voile dans son laboratoire.» Des questions de sécurité ont été mises en avant. Une «fausse excuse», selon Omar, qui insiste pour dire que sa femme travaille désormais dans l’un des plus grands hôpitaux de Californie «sans que cela ne leur pose de problème». Dans son entourage, leur cas n’est pas isolé, ses deux sœurs, dont il préfère taire la profession, sont parties en Angleterre pour les mêmes raisons.
La trentenaire Amel a préféré dire «tant pis» à la France et partir vivre à Dubaï. (Marie Rouge/Libération)
Facky, lui, raconte un tas d’anecdotes. Diplômé d’école d’ingénieur l’an dernier, il a sauté le pas il y a quatre mois pour rejoindre le Japon. Une parenthèse pour le moment. Il compte y apprendre la langue, pendant un an, et, s’il s’y plaît, s’y installer définitivement. Ici ou ailleurs mais pas en France. «J’aime mon pays mais malheureusement je n’ai plus vraiment l’espoir de vivre sereinement quand on te répète tous les jours que tu n’es pas chez toi en France.» Il raconte des expériences. Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante». Cette fois, lors d’un contrôle d’identité alors qu’il attend sa mère, où quatre policiers le mettent en joue par crainte de ce qu’il peut avoir dans son sac. Un flingue pointé sur sa tête. Ou alors, «moins grave», mais tout aussi «fatiguant», lorsqu’un caissier de supermarché refuse de passer ses articles. Dernier épisode en date, il y a un mois, dans l’avion le ramenant en France pendant le ramadan. Il explique au personnel de bord qu’il jeûne. Une femme, assise à portée de la conversation, juge bon de donner son avis : «On est au Japon ou à Kaboul là ?»
Dans la brasserie parisienne, Nawel regarde l’heure. Elle doit retourner travailler. La pause est terminée. Une ultime question : partir ou rester en France ? «Je parle cinq langues et j’ai fait mes preuves mais mon pays a du mal à reconnaître mes compétences. C’est triste. Nos parents sont venus ici pour travailler sans faire de vagues. Ils ont accepté beaucoup de choses que je ne pourrais jamais accepter.» Nouvelle hésitation. Nouveau silence. Puis : «Je n’ai pas envie de faire semblant ou de jouer à la meuf sympa pour me faire une place. C’est terminé cette époque. Peut-être que demain j’aurai des enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une ambiance ou il faut toujours montrer patte blanche ou se justifier.» "
(1) Les prénoms ont été modifiés.
#article copié en entier car réservé aux abonnés#rien ne me surprend dans cet article mais ça m'attriste...#racism#upthebaguette#whatthefrance#french side of tumblr#french#en français#maghreb#mena#arabe#islam#muslims
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Comment est structurée la recherche académique en France ?
Un post pour essayer un peu d'éclaircir le bazar que c'est après avoir parlé à @nanananerd, en allant de la plus grande structure à la plus petite.
Disclaimer, je suis dans les STIM il est possible qu'en dessous de l'étape "unité de recherche" la façon de travailler et de s'organiser en SHS soit un peu différente.
À la tête de la tête de la recherche on a le gouvernement. Ce sont les ministères qui déterminent des grands axes qui vont orienter la recherche avec des bourses allouées aux différents centres et instituts, mais aussi des bourses sur concours comme les bourses de l'Agence Nationale de la Recherche ou ANR ou encore des fonds hyper spécifiques comme pour l'ordinateur quantique français donné à des acteurs désignés. Tout le monde ne dépend pas du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche non plus ! L'INRAE par exemple est aussi un institut du ministère de l'agriculture.
Ensuite viennent les grands instituts et centres de recherche, mais aussi les établissements de l'enseignement supérieur, car dans "enseignant chercheur" il y a chercheur, et parfois même des établissements privés avec une dimension recherche importante comme Saint-Gobain. L'INRAE, le CNRS, l'INRIA, l'ONERA, le CEA... Il y en a une flopée et tous n'ont pas exactement les mêmes statuts (hé ça serait pas français si c'était simple), mais in fine ce sont eux les employeurs des chercheurs tout grade confondu c'est à dire que c'est avec eux que les contrats sont signés, et ce sont eux qui choisissent de la distribution des fonds ministériels hors concours entre les différentes unités. Je passe toutes les sous-structures que les universités s'amusent à construire en plus entre les UFR, les graduate schools, les départements, les pôles recherche et autres qui dépendent énormément des statuts et donc sont location-spécifiques.
Viennent maintenant ce qu'on appelle communément les laboratoires : les unités de recherche ! Elles peuvent être mixtes, c'est-à-dire avec du personnel de plusieurs instituts ou établissements d'enseignement différents, c'est assez commun d'avoir une UMR CNRS-université par exemple, ou elles peuvent ne dépendre que d'un seul organisme. Là on est toujours dans le cadre légal mais le bordel s'annonce doucement : le labo au sens unité ce n'est pas toujours le labo au sens équipe/bâtiment, les unités peuvent avoir des tailles vastement différentes. L'institut de physique de Rennes par exemple est absolument monstrueux, étendu sur cinq bâtiments avec 120 personnels permanents, alors que le SIMM à Paris s'étend entre deux escaliers d'une grande école et compte une trentaine de chercheurs permanents.
On arrive à la séparation "à la sauce du labo". Généralement les très grandes unités définissent un peu des axes de recherche qui vont permettre aux gens de se reconnaître entre eux, et dans ces axes on trouve les équipes. Les équipes ont encore très souvent une existence administrative, dans le sens où une fois que l'unité a reçu les fonds ministériels, ils sont répartis en dotations annuelles pour chaque équipe, en fonction de leur taille et de leurs besoins (les gens qui travaillent sur les atomes froids consomment souvent un poil plus d'argent que les agronomes par exemple). Une équipe en France c'est un directeur d'équipe + quelques autres chercheurs permanents, qui ont des disciplines ou des centres d'intérêts en commun et qui donc vont pouvoir présenter un projet de recherche au sens large dans les évaluations annuelles, genre "la restauration d'art avec des mousses" ou "la physio chimie des coproduits alimentaires".
À partir de là on passe dans le pas d'existence administrative, tout est plus ou moins officieux et c'est : le bordel. La sous-organisation des équipes va dépendre du nombre de chercheurs permanents, de la présence ou non d'ingénieurs et techniciens de la recherche propres à l'équipe, de la curiosité commune des chercheurs de l'équipe, de la capacité à recruter des non permanents, du matériel présent, de la volonté à partager les bourses sur concours ou pas, ... Mais généralement dans les équipes de recherche on trouve des groupes plus ou moins officieux, qui peuvent être un ou plusieurs chercheurs et leurs subordonnés non permanents qui travaillent sur une thématique spécifique liée au cadre de l'équipe. C'est la partie un peu "à l'américaine" de la recherche française (au sens où les américains ne s'emmerdent pas avec nos quatre étages, y a l'université, et dans l'université y a un chercheur avec SA thune qui constitue SON équipe). Par exemple dans l'équipe Matière Molle de l'IPR il y a un groupe "film de savon".
Dans ces groupes il y a aussi bien sûr des gens avec des projets différents et du coup si on veut on peut encore redécouper mais eh sayer la c'est bon
MAIS ALORS DU COUP EN VRAI COMMENT ÇA SE PASSE CONCRÈTEMENT PUTAIN. Bah du coup un chercheur (ou plusieurs chercheurs en groupe) a une idée, va en parler avec son équipe pour vraiment inclure cette proposition dans les sujets de recherche, puis ça va en parler à l'administration de l'unité pour écrire une fiche de poste ou un sujet de recherche, qui va être envoyé à l'institut pour voir si on peut débloquer des fonds et effectivement ouvrir une possibilité d'emploi, à laquelle les gens vont candidater. La candidature se fait pour être employé de l'institut mais collègue ou subordonné du gars du début qui a écrit la fiche de poste, dans son groupe dans son équipe dans son unité dans son institut au sein du ministère correspondant. Simple, non ?
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Automne 1927 - Champs-les-Sims
5/5
Quand tu me parles de tes séjours à Kingston puis de ta visite de Montréal, j'ai l'impression que tu as une sorte de vie mondaine. J'aimerai bien voyager un peu un jour. Le nom de Montréal a quelque chose de très évocateur pour moi et j'ai demandé à Ange de me ramener un livre illustré de Paris la prochaine fois qu'il ira y faire un séjour. Pour revenir sur la question du français au Canada, j'en ai discuté avec Grand-Mère, et elle m'assure que c'est déjà un sujet qu'évoquait ton grand-père autrefois avec ma grand-tante Lucrèce. Je pense qu'il devait être aussi révolté que toi. Je suis assez surprise de toutes ces règles, mais étant française et francophone, je ne sais pas ce que c'est que de parler une langue minoritaire dans son propre pays.
Je suis également surprise que Grand-Mère se rappelle du contenu d'une lettre vieille de plus de trente ans. Je pense qu'étant donné son âge, c'est une sorte de miracle que cela arrive si tard, mais elle montre de plus en plus de problèmes de mémoire et elle est parfois désorientée. Oncle Adelphe a voulu se montrer rassurant, mais je vois bien qu'il est aussi inquiet que moi. Il lui arrive même de descendre en chemise de nuit à présent. Tante Rose m'a bien assuré que la Eugénie Le Bris d'autrefois se serait coupé un bras plutôt que de franchir le seuil de sa chambre ainsi vêtue et elle se souvient bien des remontrances quand elle faisait de même. Grand-Mère va avoir cent-sept ans cette année. En revanche, elle n'a rien perdu de son caractère opiniâtre ni de son sens aigu de l'observation.
J'espère que tes affaires se porteront comme tu le souhaites. Je voulais simplement que tu saches que je suis là pour t'aider au besoin.
Avec mon amitié,
Noé
P.S. Je viens de relire la première question que tu me poses. Non, ma cousine n'a pas la moindre idée de ce qui m'est arrivé. Comme tout le monde, elle croit que les jumelles sont d'Ange. Anna est rousse, mais c'est un trait commun chez les Le Bris. Je ne pense pas que ça vaille le coup de briser sa propre vie en lui en parlant, sachant qu'elle attend leur premier enfant (il s'agissait alors d'une fausse alerte). Oncle Adelphe veille au grain, le faire suivre partout où il va, afin d'épargner à sa fille la moindre infidélité. Je sais que tu ne penses pas à mal, mais j'aimerais à l'avenir que tu évites de parler de lui, car c'est une blessure qui me fait toujours atrocement souffrir et que je préférerais oublier une bonne fois pour toutes pour me consacrer à mon entreprise, mon mari et mes filles.
Transcription :
Eugénie « Qu’attends-tu mon garçon ? »
Marc-Antoine « Rien de particulier. Vous ne deviez pas aller vous reposer ? »
Eugénie « C’est ce que j’ai dit oui. Mais je me disais peut-être que tu pourrais monter avec moi et me faire la lecture pendant que je me repose. Tu es désœuvré et tu erres sans but depuis un moment, au moins tu seras occupé. »
Marc-Antoine « Vous avez peur que je m’ennuie ? »
Eugénie « Non, tu as toujours trouvé de quoi occuper tes mains et ton esprit. Mais ces derniers temps, j’ai remarqué que tu importunais souvent Mademoiselle Laroche. Elle a son travail à accomplir et tu lui fais perdre du temps. »
Marc-Antoine « Je n’avais pas l’impression d’être à ce point dans ses pattes. »
Eugénie « Et pourtant si, alors tu vas monter avec moi et me lire quelques chapitres du livre de ta sœur. Et quand tu auras fini, nous lirons un peu la Bible tous les deux. »
Marc-Antoine « La Bible ? »
Eugénie « Oui, le Chant de Salomon. Cela fait longtemps que je ne l’ai lu et je pense que tu pourrais en tirer quelques enseignements fort à propos. »
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Communiqué de Louis de Bourbon, duc d’Anjou :
Le dépassement de soi, le respect des autres. Voilà un bel enseignement que nous pouvons tirer des Jeux Olympiques pour le monde entier en général mais évidemment pour la France en particulier. Dans la grande tradition antique, les Jeux célèbrent ce qu’il y a de beau et de bon dans l’homme.
Les athlètes que nous verrons s’affronter susciteront autant notre admiration que notre enthousiasme et ceci, dans un climat festif bienvenu après un début d’année ponctuée par des crises internationales et nationales.
Je souhaite donc que ces Jeux Olympiques de Paris soient un moment de saine communion pour tous les Français, une parenthèse qui permette de sortir quelques instants de nos soucis quotidiens.
Cependant, malgré cet engouement auquel je prends part, en tant qu’aîné de la Maison de Bourbon, en tant que descendant des quarante Rois qui ont fait la France, je ne peux rester muet face au désolant spectacle d’une partie de la cérémonie d’ouverture. Alors que durant celle-ci des performances artistiques et techniques étaient à la hauteur de ce qu’est la France, certains se sont plu à distiller un contenu idéologique mortifère et abject. S’éloignant du projet initial des Jeux Olympiques de rassembler et d’unir les peuples dans un climat respectueux et à portée de tous, des petits comme des grands, des scènes ont été volontairement offensantes et provocantes.
Une fois de plus, le régime actuel a montré son vrai visage, profondément anti-chrétien, oublieux du long passé de la France dont la monarchie chrétienne fait partie, et désireux de mettre au pinacle des époques troubles où ne régnaient que la terreur et la division. Alors que la cérémonie se voulait inclusive et respectueuse de tous, la religion catholique, comme les morts – que venait donc faire là le massacre de la pauvre reine Marie-Antoinette ?- ont été marqués du sceau de l’infamie et de la dérision.
Je refuse que la France soit conforme au modèle qui en a été présenté. Notre pays vaut mieux que le sang et le burlesque grinçant. Avant d’être la mère des révolutions et du progressisme dévergondé, la France fût la Fille aînée de l’Église ainsi que la patrie des Lettres, des Arts et du raffinement.
Tant que ma Maison demeurera, et avec l’appui de nombreux Français de bonne volonté, nous ne cesserons de montrer qu’un autre chemin est possible, que la grandeur vaut mieux que le sarcasme, que le Beau vaut mieux que la laideur, que la Vérité vaut mieux que le mensonge. À tous les Français qui se sont sentis humiliés et bafoués, à tous les sportifs ayant le sens du sacré et du religieux, à tous les autres peuples de la Terre qui ont été outragés, je vous le dis, la France n’est pas le spectacle auquel vous avez assisté. Cela n’était que l’émanation d’idéologues qui ont piétiné un héritage millénaire dont ils sont pourtant redevables.
Une cérémonie d’une telle ampleur ne peut être que pensée et réfléchie à l’avance. Rien n’est dû au hasard ou à la maladresse. Notre pays subit les assauts toujours plus violents de cette idéologie profondément contre nature et destructrice. Ainsi, chaque jour de manière plus pressante, à nous Français, de choisir le modèle que nous voulons pour la France. Il nous faut rebâtir notre patrie chérie, et construire un avenir solide, crédible, ancré dans les traditions, le respect et l’union.
Que saint Louis protège la France, et qu’il donne de la force à nos athlètes pour que brille une authentique fierté française, modèle pour les autres nations.
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Le bonheur est dans les petits riens
Dans ce « p'tit bonjour » dès le matin,
La poignée de main, le regard serein,
La pensée pour un ami lointain.
Le bonheur est dans les petits riens,
Dans ce petit mot qui fait du bien,
L'aide du voisin, pour un coup de main
Où pour partager un bout de pain.
Le bonheur est dans les petits riens,
Quand on marche ensemble,vers demain
La main dans la main sur un vieux refrain
Oubliant les soucis, les pépins.
~Jean-Claude Gianadda ~ { ancien enseignant }
Auteur , compositeur Français
" Cultivons tous les jours nos petits bonheurs "
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Le gage de solidité d'un positionnement, d'une marque, d'un produit, d'un business-model, est l'abondance de clientèle anglo-saxonne. Exemple dans la restauration à Paris : quel est l'indice infaillible qui marquait le potentiel du nouveau marché du bistro-cantine modèle "Bouillon" début 2000? C'était la soudaine abondance de clients anglo-australo-américains. Le référencement tardif de Chartier dans les guides de voyage anglo-saxons fit exploser l'affluence. Les premiers bouillons parisiens remontent à 1860. Chartier fondé en 1896 était la seule enseigne du genre encore existante début 2000, c'est-à-dire que cette cantine a mis 110 années pour percer vraiment la glace et voir la floraison en 15 ans des nouvelles cantines populaires: Chartier Montparnasse et Chartier Gare de l'Est, Bouillon Pigalle, Bouillon République, Brasserie des Prés, Brasserie Dubillot, Bellanger… Et leurs versions bistronomies plus pointues Le Baratin, L'Ami Jean, Le Comptoir, Quedubon, Le Verre volé, le Repaire de Cartouche, Racines et surtout Le bistro Paul Bert. Ce modèle va désormais s'exporter dans le monde entier. Au moment de la généralisation des pizzerias dans les années 80 si propice au "déjeuner de trente minutes chrono", la cuisine française a souffert de cette image statufiée Bocuse, Escoffier, Le Bec Fin. Nous n'avons jamais mangé de "canard à l'orange et au sang" et n'en voulons à aucun prix. C'est cette cuisine proudhonnienne populaire toute d'intelligence, de vitesse et de simplicité qui rendra justice au pays. Le Français met longtemps à comprendre qui il est par rapport aux autres, mais quand il le comprend et reste loyal il rencontre de beaux succès.
#Chartier Gare de l'Est#Bouillon Pigalle#Bouillon République#Brasserie des Prés#Brasserie Dubillot#Bellanger#Cuisine#French Cuisine#tradition#France#Proudhon#Chartier#Bouillon#Cantine#Bistro#Pornfood#Food#Gourmet food#Paris#parislife#Le bistro Paul Bert#Le Paul Bert#rue Paul-Bert#Le Baratin#L'Ami Jean#Le Comptoir#Quedubon#Le Verre volé#le Repaire de Cartouche#Racines
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Comme nous l'avons précisé, MIIK est un forum city en priorité, mais aborde des sous thèmes universitaires. Bien que le forum ne soit pas centré sur cette dernière, l'université reste un endroit jouable dans lequel vos personnages pourront évoluer.
NAMSONG INTERNATIONAL UNIVERSITY (NIU) —
Située au cœur de la capitale de Hanseo, cette université construite il y a un siècle est la plus prestigieuse du pays, et se démarque pour la qualité de son enseignement, pour le prodigieux diplôme qu’elle délivre, et pour ses somptueux locaux. Un diplôme décroché à Namsong représente un passeport vers les plus hautes sphères de la société sud-coréenne et confère une réputation inégalée, ouvrant des portes dans les milieux les plus influents. De nombreux hommes politiques, célébrités et personnalités de la Corée du Sud sont passées sur ses bancs, faisant de Namsong un véritable berceau de l'élite nationale. Cette renommée assure à ses diplômés des opportunités professionnelles ainsi qu'un réseau puissant.
Aussi, l’accès à Namsong est limité, et l’enseignement y est stricte. Les examens de fin de semestre permettent un tri entre les bons et les mauvais étudiants : un score de moins de 60/100 entraîne une perte de bourse, tandis qu’un score de moins de 40/100 entraîne un renvoi de l'école — pour les malchanceux n'ayant pas de parents assez influents. Outre un diplôme de renommée, l’universitaire permet aussi la possibilité de faire des échanges scolaires dans les meilleures universités du monde. LES ETUDIANTS —
Autrefois réservée exclusivement aux enfants des élites et des chaebols, Namsong a longtemps privilégié les plus riches, soumettant les étudiants à des frais d'inscription vertigineux qui garantissaient un environnement uniquement fréquenté par les plus influents de la société.
Cependant, depuis huit ans, une nouvelle direction a mis en place un programme de bourse au mérite ouvrant les portes à des étudiants brillants issus de milieux plus modestes. Depuis 2020, un système de loterie a été installé dans les lycées publiques les mieux classés permettant à dix de leurs étudiants tirés au sort d'intégrer l'université ; tout cela dans le cadre du programme "l'éducation pour tous" crée par la nouvelle maire à son arrivée. Cette initiative suscite beaucoup de réticence parmi les familles les plus fortunées, attachées à leur exclusivité. Bien que certains clubs et cercles soient encore largement dominés par les enfants de chaebols, une nouvelle génération d'étudiants méritants et ambitieux s'apprête à laisser son empreinte l'université de Namsong.
Le système scolaire coréen a été modifié et inventé pour les besoins du forum. Il se base notamment sur le système américain et français. La rentrée scolaire se déroule le 30 août. Le premier semestre se poursuit jusqu'au mois de décembre. Les examens se déroulent du 10 au 20 décembre. Le second semestre commence en février, après un mois de vacances. Les examens du second semestre ont lieu du 20 au 25 mai, puis les élèves sont en vacances jusqu'à la rentrée suivante.
Durant leurs deux premières années d'études, les élèves choisissent un domaine général qu'ils étudient avant de se spécialiser dans une branche de ce même domaine à la fin de leur deuxième année.
Licence : - Première année : 18 - 19 ans - Deuxième année : 19 - 20 ans - Troisième année (spécialisation) : 20 - 21 ans - Quatrième année : 21 - 22 ans Obtention de la licence. Master : - Première année : 22 - 23 ans - Deuxième année : 23 - 24 ans - Troisième année : 24 - 25 ans. Obtention du master. Doctorat : - Première année : 25 - 26 ans - Deuxième année : 26 - 27 ans Obtention du doctorat, fin des études.
THE RIOT CLUB : L'ELITE —
Enfants de PDG, politiciens, chirurgiens de renommée ou célébrités, les membres de ce club élitiste sont les élèves les plus populaires de l’université, et pour cause : ils réunissent beauté, richesse et pouvoir. Si leur vie semble déjà écrite avant même leur naissance et s’ils sont destinés à de grandes choses, la pression peut parfois leur sembler trop lourde. Ce petit groupe de dix à quinze personnes a d'abord été crée après la réforme éducation pour tous, dans le but de ne pas être seul, s'allier avec leurs semblables, ne souhaitant se mêler à la roture sous aucun prétexte. Aussi, ces élèves ont tendance à se rassembler et à rester entre eux,. Certains d’entre eux ont plus de pouvoir qu’ils n’y paraissent, amadouant quelques professeurs avec des billets pour embellir leur bulletin scolaire ou suscitant la peur auprès des autres élèves ; ils connaissent leur puissance et savent s'en servir à bon escient. Néanmoins, l'arrivée de Nana et Yuko ne cesse de créer le désordre au sein du club. Lorsque l'on vient de familles puissantes, il est difficile de ne pas avoir de secrets...et cette élite se noie dedans.
Il s’agit d’un groupe de 10-15 personnes extrêmement riches et dont les parents sont célèbres (chaebols en particulier). Un personnage qui n’est pas enfant de chaebol peut accéder à l’élite à la condition qu’il soit riche, populaire et d’avoir un physique très attrayant. Les membres actifs seront privilégiés pour rejoindre l'élite.
En plus du Riot Club qui est très fermé et restreint, vos personnages auront la possibilité de rejoindre divers autres clubs et vous aurez la possibilité d'en ouvrir d'autres si l'envie vous en dit.
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Activité pédagogique: Qu'est-ce qu'il y a de différent ?
Voici une activité simple pour un cours de FLE pour faire pratiquer ce vocabulaire : Les objets de la classe Les descriptions Les prépositions On choisit une personne qui sort de la salle une minute ou deux. Pendant sa sortie, les autres dans la classe décident sur une chose à changer ; par exemple, quelque chose par rapport à une personne, des meubles, des affiches ou d’autres objets dans la…
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J'avais un entretien d'embauche aujourd'hui pour donner des cours à des gosses, et fallait que je passe des tests pour savoir quoi enseigner et à quel niveau. Moi je suis une littéraire refoulée donc jmontre mes notes du bac français (20 partout la classe je sais) et elle me dit "faut avoir un bac +3 dans une matière pour enseigner plus que le collège". Elle regarde mon cursus et elle me dit "mais je vois que vous avez fait s et que vous avez une licence de bio avec maths et physique c'est super, faites les tests". Je les ai faits, et le pire c'est que j'ai beau pas savoir faire une addition, ils ont décrété que je pouvais enseigner jusqu'au lycée les maths et études sup la biologie. Donc bientôt, moi et mon 3 au bac de maths renseigneront à des lycéens. J'me sens comme ça 🤡 avec mon angoisse de raconter de la merde comme ça 📈📈 jpp
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Ce matin il y avait la journée portes ouvertes du lycée et je discutais avec la professeure de lettres classiques (la madame qui enseigne le français mais aussi le latin) et j'ai appris en l'espace de 38 secondes que 1) son mari est dans le jury du CAPES de philosophie de cette année et 2) qu'elle était au lycée en Bretagne avec mon directeur de mémoire de Master 2 mais enfin madame on lâche pas des bombes comme ça un samedi matin sans prévenir
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j'ai déjà croisé loïc nottet sur spotify quelques fois ! je crois que ses chansons me plaisaient mais elles sont souvent un peu mélancholique, non ? je suis pas sûr mais je vais écouter mr/mme, merci pour la recommandation. si tu en as d'autres, je suis toute ouïe. par exemple, l'image sur ton profil, les choristes, c'est quoi ? ça a l'air francophone :P je peux probablement le trouver sur google mais si tu as envie d'en parler, voici une ouverture :)
(oh putain loïc nottet a une voix de ouf, je vais chercher une version live de cette chanson, merci de me le suggérer !)
y a une version live sur youtube! sa voix, c'est d'un ange!!! et les choristes, c'est un filme qui se déroule après la deuxième guerre mondiale. je crois que les choristes est démontre souvent aux étudiants du français à l'école, dans cette façon j'ai croisé le filme. le protagoniste, clément mathieu, devient le professeur de musique des garçons « perturbés », et il décide d'améliorer leurs vies (qui sont très misérables) en les enseignant la musique. pierre, qui l'on voit dans mon profil, est l'autre protagoniste: un garçon insoumis, mais (aussi) avec une belle voix. au bout du compte, l'histoire est doux-amère; mais j'adore ce filme pour tous ses éléments
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12 mars 1853 : mort du père de la toxicologie Mathieu Orfila ➽ http://bit.ly/Mathieu-Orfila Espagnol de naissance, naturalisé français en 1818, celui dont l’existence fut rythmée par les accidents et que son père destinait au métier de marin, devient le père de la toxicologie médico-légale et le concepteur d’un enseignement scientifique et clinique suivi pendant plus d’un siècle
#CeJourLà#12Mars#Orfila#médecine#chimie#toxicologie#médicolégale#médecin#chimiste#toxicologue#savants#sciences#scientifique#Faculté#cours#leçons#biographie#histoire#france#history#passé#past#français#french#news#événement#newsfromthepast
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Les éditions Le Feu sacré ont créé une collection singulière : « Les Feux follets ». Dans un court texte, un auteur dit son admiration pour un roman-monde incontournable. Quoi de plus inévitable pour cette collection que d’accueillir l’éloge d’un roman de Pierre Drieu la Rochelle ? Valéry Molet a choisi Gilles. On le connaissait éditeur (éditions Sans escale), romancier, poète et contributeur éclairé de la revue Livr’arbitres, le voici laudateur. Pourquoi Valéry Molet lit-il Gilles ? Il y a du Gilles dans Drieu et dans Molet, comme dans tout amoureux de la littérature, désespéré par son époque. Le roman est « d’une noirceur atroce qui ne dégouline sur aucun bonheur » : la guerre, la mort, le suicide, le déclin y tiennent la place centrale. Drieu rend compte du déclin intellectuel français de l’entre-deux-guerres, il est d’une extrême férocité contre la politique qui n’est rien alors qu’elle croit tout être, contre son milieu et lui-même. Mais Gilles n’est pas seulement le roman de la décadence, c’est ce que nous enseigne L’Appel des décombres qui est beaucoup plus qu’un hommage à un grand roman, mais un travail passionné d’écriture philosophique et poétique sur la littérature, Drieu et nous-mêmes.
Anthony Marinier ; in reue Livr’arbitres
Valéry Molet, L’Appel des décombres, éditions Le Feu sacré, 2024.
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