#emploi du temps
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cestmoiquand · 3 months ago
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Toute ma vie, on m'a dit d'arrêter de courir derrière les garçons. Ça leur fait peur et ça montre que tu es (trop) sur eux.
Depuis le début de l'année, entre la dépression saisonnière, mon déménagement last min, mon job insatisfaisant, j'ai décidé que quand qn ne me répond pas, tant pis, sa perte. J'ai essayé, ça donne rien tant pis. Je n'insiste plus.
2 mecs en 3 jours qui sont revenus. Ils ont disparu du jour au lendemain sans donner d'explication. Ils reviennent en me disant, qu'ils etaient pad dispo/ont fréquenté qn.
Pourquoi avoir ghoste et ne pas avoir été honnête dès le début?
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fragiledate · 8 months ago
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chui dégouté ça me fait plaisir sah donc oklm en vrai mais là demain à 17h je vais devoir déjà sécher mon cours de svt après mon cours foireux de français (déjà mauvaise humeur avec cette merde de cours là) et aller chanter une chanson dont je connais même ap les paroles devant tout les darons de tout les primaires oskouuur... en plus la chanson est bad longue le moment va s'éterniser... et je dois faire un ptit discours pour le groupe à la maîtresse qui fait l'orchestre là et j'ai rien à dire 💀💀💀 ce discours je DOIS le faire c'est pour protéger mon honneur et montrer à tous ces connards du collège que j'ai des couilles mais wallah là ? ... g riennn foutu MDRR
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origami-mama · 3 months ago
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Retrouver du Temps pour Soi : Je suis Interviewée par Magdalena !
✨ Découvrez mon interview exclusive avec Magdalena 🎙️ ! Je partage mes secrets d’organisation pour simplifier ma vie et retrouver du temps au quotidien ! 🚀 #Organisation #Maman
J’ai eu le plaisir d’être interviewée par Magdalena, du blog Archi Mini Orga, pour parler d’organisation et de minimalisme ! Regardez la première partie de cette interview, placée sous le thème suivant : “Retrouver du Temps pour Soi” ! Cliquez ci-dessous pour la découvrir ! Comment retrouver du TEMPS pour SOI ⏰️ – Interview d’experts 🎙️ (youtube.com) Retranscription Ana : Merci beaucoup de…
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myscoll · 4 months ago
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sloane-allister · 6 months ago
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J'ai pas prévu de le faire, mais crois moi que c'est pas l'envie qui me manque. Tout comme l'envie de t'enfermer quelque part pour plus t'entendre, ce que j'hésiterai pas à faire dès lors que t'auras fait ta part pendant la soirée. Je te laisserai pas trop longtemps le plaisir de m'emmerder.
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T'es toujours aussi peu marrant. Et t'as pas intérêt à m'enfermer où que ce soit parce que tu sais comment je peux être si je décide de taper un scandale. Et tes précieuses oreilles n'auront pas fini d'en entendre parler!
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Pendant vos prochaines interviews, dans vos posts Instagram, ça m'est égal
Mais il faut que vous commenciez à parler de cette réunion. Dès maintenant.
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fitnessmith · 1 year ago
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Quand s'entrainer en musculation ?
NOUVEAU 👉 Quand s'entrainer en musculation ?
Je me souviens qu’en 2010, lorsque j’allais à la salle de sport le matin, c’était soit parce que je travaillais l’après-midi, soit parce que j’étais revigoré d’une énergie soudaine au réveil. À cette heure matinale, la salle était fréquentée par des retraités et quelques sportifs aguerris, mais surtout par le patron de la salle, qui effectuait sa propre séance. Il pratiquait des exercices comme…
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perdrelacellule · 7 months ago
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Journée de merde temps de merde compte en banque de merde règles de merde emploi du temps de merde vent de merde bruit de merde pays de merde politique de merde
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yumesei · 1 month ago
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I kinda wish he was there to comfort me. It was just such a bad day overall and that was just the cherry on top.
Not me reading the Tumb.lr year in review thingie and getting flashed by Gh0ap in the ship section
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camisoledadparis · 13 days ago
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saga: Soumission & Domination 362
Espagne 2015-4 : Javier et Arturo
Quand nous arrivons, Javier est là, accompagné d'un jeune mec. Ils sont encore habillés quand la triplette passe sa frustration en déboulant comme des fous, à poil et qu'ils sautent dans l'eau attrapant au passage le jeune homme.
Javier sort vite de ses vêtements juste au cas où ils reviendraient le chercher !
J'explique à Marc et Hervé le pourquoi de leur excitation. Arturo (le nouveau) nage maintenant, nu, avec la triplette. Je repêche avec PH les vêtements qui flottent et pousse jusqu'à la lingerie les mettre au sèche-linge.
Paco ramène l'apéro et je le vois apprécier que Jesus soit revenu. Entre deux verres, les plagistes se dessalent dans la piscine. Et nous finissons tous dans l'eau, un verre à la main. Insidieusement, par les passages répétés sous l'eau, entre nos jambes (soit disant pour jouer) de nos plus jeunes avec Arturo qu'ils ont dévoyé, la température de nos corps monte. Nos sangs aussi semblent avoir des velléités d'expansion et je m'aperçois que je ne suis pas le seul à bander ferme. On les laisse faire et bientôt on se retrouve tous à poil, les maillots flottant entre deux eaux. On sort de l'eau et entre le léger vent chaud et les frottements, on sèche vite.
Pendant l'apéritif, nous avons appris qui était Arturo. Il fait fonction d'assistant auprès de Javier qui l'a récupéré auprès du pole-emploi local. Au départ il l'avait embauché comme homme toute main pour faire des petits travaux à son agence (peinture et bricolage). Puis ils sont passés aux travaux à la maison ! J'imagine bien Arturo le bleu de travail ouvert sur sa poitrine imberbe !! Depuis ils ne se quittent plus. Et comme il avait commencé une formation vente, Javier envisage même de le réinscrire en formation par alternance.
En attendant, il n'est pas farouche le gamin (18ans quand même). Au milieu de notre triplette, il se donne à fond dans la pipe. Petit format, dans les 1,75m musclé mais léger 55Kg, il est plutôt passif (info Javier). Extérieurement il est brun de poil mais imberbe avec une peau bronzé du plus bel effet. Elle est légèrement plus claire sur les fesses ce qui me fait dire qu'en hivers il reste hâlé.
Je devine qu'il y a plus que cela entre eux. J'isole Javier pour savoir le fin mot de l'histoire, je suis curieux, on ne me refera pas ! En fait, c'est le fils d'une connaissance mais néanmoins " gros con " qui l'a foutu à la porte quand il avait appris que son rejeton était homo. Sans ressource, ce dernier acceptait tous les tafs même manuels qu'il pouvait trouver. Et non, il n'avait pas encore fait la pute quand Javier l'avait récupéré !
Comme il connait la filiale espagnole de notre société pour avoir été approvisionneur en clients, je lui propose d'y faire taffer son protégé. Il refuse gentiment et me dit qu'ils n'ont pas besoin. Il gagne très bien sa vie, le salaire qu'il verse à Arturo est quasiment de l'argent de poche puisqu'ils vivent ensemble. Et côté sexe, il ne l'empêche pas de faire ce qu'il veut comme je peux le voir.
Je me retourne et vois l'animal planté sur les 22cm de mon Marc. On en rit et partons à la recherche d'un plan nous aussi.
Je rejoins João qui entreprend Max et Enguerrand en même temps. Il a besoin d'aide ! J'attrape mon beau-frère, il va pour se débattre et voit que c'est moi qui le ceinture à la taille. Rotation, il pose ses lèvre sur les miennes, me souffle un " ça te dirait qu'on se fasse un truc tous les deux ". Avant de m'entrainer dans la villa et leur chambre.
Nous faisons l'amour lentement. Chacun prend soin de maîtriser la montée du plaisir de son partenaire. A ce petit jeu, il est très doué. Quand on est trop proche de jouir, on s'arrête. Dans une de nos " pause ", il me dit qu'il est trop content que je les ai emmenés ici. Il n'en pouvait plus des camps scouts et de la ferme, même si quand ses frères y sont il est content et surtout quand toute sa nouvelle " famille " s'y réuni.
Lors d'une autre, il se presse contre moi et je sens des larmes tomber sur ma peau. Je le serre plus fort, embrasse le front qui est à ma portée avant de relever son menton, de le fixer dans les yeux et de poser doucement mes lèvres sur les siennes. Juste un baiser, pas de pelle, je sens que ce n'est pas le moment. Je devine qu'il se fait un mauvais flash-back. Il vient doucement à se confier. Avec ma façon très personnelle d'aborder les choses, je m'étais imaginé qu'il avait tourné la page et que XX de XXX n'était plus qu'une expérience qui aurait pu être meilleure. Mais ce n'est pas complètement son cas. Je le laisse venir. Alors que ses larmes coulent encore, il m'assure être très heureux avec Max et Nathan. Qu'il ne pouvait avoir de meilleurs amis et amants. C'est juste que de temps en temps, ça remontait sans crier gare et il ne voulait pas les souler avec ça. Surtout pendant les vacances. Il ne savait pas pourquoi, si c'était un mot, une attitude mais il revoyait des scènes avec XX et il avait mal.
Je reste à l'écoute. Il est couché contre moi, sa tête au creux de mon épaule et nous regardons le plafond. Il me parle du suicide. Du nombre de fois où il a failli se foutre en l'air, des méthodes qu'il avait même envisagé : fusil de chasse, accident de la route volontaire, même le train.
C'est noir mais il faut que ça sorte ! Il m'explique que c'était surtout après qu'il se soit fait enculer par toute la bande qu'il pensait à ça. Au tout départ, il avait cru que XX avait quelques sentiments pour lui et que c'était par jalousie envers sa soeur que ce dernier l'avait " pris ". Mais rapidement il avait ouvert les yeux et dès ce moment il s'était tellement senti une sous-merde, que ça marronnait dans sa tête. Il ajoute qu'il n'aurait probablement pas eu le courage de passer l'été. Bon l'autoflagellation et l'auto-complaisance dans la noirceur à ses limites. Je le secoue le fait basculer sur moi et lui roule un patin. Sa queue réagit au quart de tour et colle la mienne qui n'avait pas ramollie. Il a besoin de confiance en lui, bon je vais le laisser m'enculer, sans lui dire.
Petit 69, je lui mange la bite et la rondelle en alternance et lui demande de me faire pareil. Il me travaille bien l'anneau et entre régulièrement 1 bon cm de langue dedans. Je le pompe en faisant attention à ne pas aller trop loin.
Je le plaque dos sur le lit, mes mains maintiennent ses poignets alors que j'enjambe son bassin et que je recule pour dresser sa bite contre mon sillon. Je me penche, lui roule un patin et en jouant du bassin me plante ses 19cm dans l'oignon. Ma bouche étouffe son cri. Je me l'enfonce bien profond et ressent le petit coup de bassin qu'il ne peut retenir et qui propulse ses derniers mm dans mon cul.
Je décolle ma bouche de la sienne et lui demande si ça va. Les yeux brillants, il me dit que je suis trop bon (et il y met plus que le cul dans cette assertion). Je lui dis de se laisser faire et déploie toute mon expérience à lui faire l'amour. J'utilise toutes les variations possibles lors de ma chevauchée. Le travail compressif de ma rondelle que je module différemment selon que je rythme " au pas " ou " au galop " le met sur orbite.
Je serre les genoux contre son torse et roule sur le côté. Comme ça, sans qu'il ait déculé, il se retrouve au-dessus mes jambes autour de ses reins. Je les attrape aux plis des genoux et écarte bien pour lui laisser toute latitude à m'enculer. Il se redresse sur ses genoux, soulevant mon bassin sous lequel il glisse un oreiller. Et là mon " petit frère " se déchaine. Il me défonce le cul comme un fou, tapant son bassin contre mes fesses à chaque pénétration. Il ralentit, je sens qu'il veut un truc mais n'ose pas me le demander. Je suis sûr que c'est une levrette. Je le repousse et me tourne à 4 pattes. J'entends derrière moi un merci en même temps qu'il se réintroduit en moi. Là, accroché à mes hanches, il me lime royalement. Quelques contractions de ma rondelle et il largue la purée. Je le bloque en moi le temps qu'il se vide et continue à serrer alors qu'il sort. Moi j'ai rempli ma paume et alors que je vais pour lécher mon sperme, il me tire le bras pour en avaler un max. je récupère le reste et un peu plus en allant le chercher entre ses dents.
Le répit est bref. Max et Nathan nous ont retrouvés et sautés dessus. Ils veulent savoir pourquoi on s'était isolé alors qu'ils partagent tout tous les 3.
Malgré les gestes de dénégation d'Enguerrand, j'explique à ses deux amours que notre ami commun avait eu un passage à vide. Max voit tout de suite de quoi il retourne alors que Nathan ne réalise qu'après. Enguerrand se fait copieusement engueuler, comme quoi ils sont là pour lui, même quand il est mal. Il ajoute qu'il est temps qu'ils me laissent tranquille, que j'en ai déjà fait assez pour eux.
Là je les interromps. Je leur dis que je leur serais toujours dispo et que je préfère qu'ils viennent me voir plutôt qu'ils fassent une connerie. Je les engueulerais certainement mais je les aiderais dans tous les cas.
Max s'excuse qu'il n'avait pas voulu m'écarter en disant cela, juste qu'il voulait qu'Enguerrand sache que s'ils avaient tous les trois le même âge, il pouvait quand même s'appuyer sur eux deux.
On se câline un moment tous les 4 jusqu'à l'arrivé des miens, PH, Ludovic et Ernesto. Du coup ça repart en sexe !! Cette fois je profite des culs et ma bite s'enfonce à tour de rôle dans chacun de ceux de notre triplette. Mes amours aussi profitent des petits jeunes qui ne demandent que ça. Enguerrand se réserve quand même pour accueillir mon sperme au fond de lui. Je me termine en labourant son petit trou en levrette, tirant vers moi sa tête en arrière pour qu'on se roule une pelle. Nathan, couché sous mon petit beau-frère avale sa production alors qu'il se fait défoncer par Ernesto. Nous sommes découverts par Marc qui nous cherchait. Le diner nous attendait ! Retour sur la terrasse en maillots. Arturo est content de nous revoir, ça faisait un moment qu'il n'était entouré que de " vieux " !
Max lui demande combien de fois il s'était fait enculer. De but en blanc, ça surprend notre invité qui bafouille un 2 ou 3. Rires de Javier qui nous dit que comme ils lui sont tous passés dessus sauf Jesus, c'est plutôt 5 qu'il faut compter. Là, Marc annonce 6 car il l'a pris deux fois.
Arturo rougi sous son bronzage. Il se défend d'être une pute. Nathan l'entoure de ses bras et dit qu'il est juste un mec qui aime baiser c'est tout, comme nous tous ici.
Il a bien résumé la situation.
La paëlla Valencienne est très réussie et il ne reste pas un grain de riz quand nous en avons terminée avec elle. Paco est ravi de ça !
C'est vers 3h du matin que nous nous endormons un peu partout.
Le grand soleil me réveille. Je suis sur un des matelas de la piscine, dans mes bras se trouvent les deux frères, Ludovic et Enguerrand. Je me glisse pour aller prendre un café et voir où sont les autres. Debout je me retourne. Enguerrand a rejoint Ludovic et se love en cuillère contre son ventre.
La maison est encore muette. A la cuisine Paco me sert un café à réveiller un mort ! Mais ça fait du bien. Tout bas il me demande si tout va bien. Il me dit qu'heureusement que Marc et Hervé sont là, sinon Jesus l'aurait mis sur les rotules. Il ajoute que ça fait un moment qu'il n'était pas tombé sur un assoiffé de sexe comme lui.
Mug en main, je fais le tour de la villa. Personne dans le séjour, coups d'oeil dans les chambres, ils sont tous là en ordres dispersés. Romain n'est pas avec João, PH et Ernesto sont dispersés, l'un avec Hervé l'autre avec Jaime. Je vois ce qu'avais voulu dire Paco quand je surprends Jesus en train de pomper les 22cm de Marc !! Il me fait un clin d'oeil et lève le pouce. Je lui fais signe de continuer, je connais mon homme et sais qu'il adore ce genre de retour à la réalité.
Sur la terrasse, Enguerrand est réveillé et je le vois en train de s'enfiler la bite en érection matinale de son frère. Il me fait bander ce con !
Je me couche derrière Ludovic et lui enfile ma bite. Là, notre " tanche de jambon " (prise en sandwich, faut suivre un peu !) se réveille. Il voit avec qui il baise et nous traite d'obsédés. Il n'empêche qu'il ne se dérobe pas et que tous les trois nous jouissons pour la première fois de la journée.
On se déboite juste alors qu'arrive le reste de la triplette et mes escorts. Ils apportent café, jus d'oranges fraichement pressées plus du pain frais. On petit déjeune avant d'aller se laver.
Les jours qui suivent durant cette première semaine seront du même style. Jaime a pris pension à la villa tout comme Jesus. Les autres : les hollandais et Rubén passent de temps à autre. Arvid nous a demandé si on pouvait l'héberger nos deux dernières semaines. Il trouve l'ambiance de la villa démentielle et kiff les baises inopinées.
La " plage " commence à repérer le petit groupe que nous formons. Lorsque les rabatteurs de boites descendent distribuer leurs flyers, canons dans leurs maillots de bains sexys, ils nous convient tous. On doit être le seul groupe homogène en âge, musculature et maillots remplis de la plage.
Nous acceptons une soirée qui promet d'être chaude dans la boite dont les rabatteurs qui nous ont démarchés étaient plus beaux.
Jardinier
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swgzl · 7 months ago
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MIDNIGHT RAIN
Mon dernier projet que j'ai codé pour Midnight Rain et son staff bordeldedebo & ebm1994. Les images sont de ebm1994.
contexte :
8h48. Ses yeux se ferment alors qu’elle lutte contre le sommeil. Nuit difficile, rêves agités. Elle sait qu’elle n’arrivera pas poser son badge sur cette maudite machine à 9 heures pile, lorsqu’elle passera les portes de son travail. Son manager va lui faire remarquer. Elle va s’excuser, s’installer à son bureau, allumer son ordinateur, répondre aux demandes des clients. Tout ça, elle le fera en faisant semblant d’en avoir quelque chose à faire puis elle restera quelques minutes supplémentaires pour se faire bien voir. Enfin, elle décidera par rentrer chez elle, se posera devant la télévision à la recherche d’une série capable de lui faire oublier son quotidien en se demandant comment a-t-elle réussi à se coincer dans cette vie si monotone.
8h49. Il y a lui, coincé debout entre deux inconnu⸱e⸱s habillé⸱e⸱s en tailleurs, alors qu’il tente tant bien que mal de tenir debout grâce à la barre du métro. Il a promis à son petit-ami qu’il ne rentrera pas trop tard, avant 23h à tout casser. Et le voilà à se mélanger à la population aux regards bien trop sérieux, alors qu’il veut continuer à se déchaîner sur les musiques de Dua Lipa. Qu’est-ce qu’il ne les envie pas, celleux-là autour de lui. Pourtant, sa famille lui dit souvent qu’il devrait songer à se poser, trouver un emploi stable au lieu de vagabonder, de festoyer. Lui aussi, il aime parfois s’imaginer une autre vie, à la place des personnes, ces personnes en tailleurs, qui l’entourent dans ce métro. Est-ce qu’un jour il s’ennuiera, comme elleux dans sa vie ?
Mais les deux n’ont pas le temps d’y réfléchir alors que la trame de métro s’arrête brutalement. Il se retrouve projeter contre la barre, elle se cogne la tête contre la vitre. Une panne, paraît-il. Lui souffle, car il n’a pas besoin de cela maintenant. Elle, presque amusée, esquisse un sourire. Au moins, elle aura quelque chose d'inhabituel à raconter à ses collègues. Et si c’était le karma… ou le destin tout simplement ?
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transparentgentlemenmarker · 3 months ago
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C'est terrible. Je suis bien obligé de le reconnaître : Je suis raciste. Je viens de m'en rendre compte en mettant en route ma lessive du jour. J'ai séparé le blanc des couleurs. Affligeant. Et dire que j'agis ainsi depuis des années. Et circonstance aggravante, avec une lessive qui lave plus blanc que blanc. C'est pathétique. Comme Monsieur Jourdain dans un autre domaine, j'étais raciste sans le savoir. Du coup, je suis d'une humeur noire. Ça ne va pas arranger les choses. Oh, je savais que je ne suis pas blanc comme neige. J'ai connu des périodes noires. Dans un précédent emploi, on m'avait donné carte blanche. Résultat, j'ai monté une caisse noire. Quelque temps plus tard, alors que j'étais déjà connu comme le loup blanc, j'ai travaillé au noir. Découvert, j'ai essayé de montrer patte blanche, mais j'ai été placé sur liste noire. Et comme disait le chanteur, noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir. Alors que faire ? Pour sûr, j'avais mangé mon pain blanc. Je dirais bien que j'ai pleuré à l'arme blanche, mais ça serait de l'humour noir. Alors dans la glace, je me suis regardé dans le blanc des yeux. Pas question de me retrouver dans une misère noire. L'avenir restait une page blanche. Inutile de voir tout en noir. Je pouvais sortir blanchi de tout ce sombre passé. Finis les noirs projets. Je serais désormais plus blanc que neige. Finie la série noire. Et patatras, voilà que je me découvre raciste. Mais c'était cousu de fil blanc. Je dois être la bête noire de quelqu'un, c'est sûr. Tout de même, ce sera un jour à marquer d'un caillou blanc. Bon, je ne vais pas tout peindre en noir. D'autant que c'est bientôt la semaine du blanc. Inutile de broyer du noir. Ni de me faire des cheveux blancs. Allez, je vais me servir un petit noir. Et puis non, plutôt un petit blanc. Avec un morceau de chocolat noir. Et un peu de fromage blanc ça me remontera. Tiens, il commence à faire nuit noire. Je vais regarder un vieux film en noir et blanc. Chouette, c'est une version originale, sous-titrée. Si, c'est écrit dans le programme. Noir sur blanc. Dans la continuité. On l'appelait : La Tête de nègre... Maintenant on l'appelle '' Meringue chocolat, ou tête de choco ". Ouf ! Ils n'ont pas changé le nom du champignon Tête de nègre, ni le Cap Nègre. On aurait pu aussi se demander s'il est bien « correct » de se taper une religieuse, un Congolais, un Jésuite, un Diplomate, un Financier ? Je ne vous parle pas de la fameuse Forêt Noire qu’il faudra bientôt appeler forêt sombre. La SPA va sans doute un jour nous interdire de manger les langues de chats."
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Raymond Devos
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e642 · 23 days ago
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Il y a quelqu'un qui m'a demandé en message privé si c'était bon ou mauvais signe que je n'inonde plus tumblr de posts aussi imbuvables que redondants. À vrai dire, je ne sais pas trop. Je ne crois pas que ce soit signe d'un état mental parfaitement stable, je me sens juste particulièrement dépassée et le dire ne me fait plus autant de bien. Ça fait déjà quelque temps que j'attends d'avoir des idées, des ressentis, des questionnements nouveaux mais j'en ai pas. Les mêmes choses tournent en boucle. J'essaie aussi de ne pas trop verbaliser et dire exactement ce qui m'angoisse car j'ai la sensation d'y donner vie dès lors que les mots sont posés. Je suis en pleine période de partiel, c'est la 5e année que je me tue la santé à apprendre des choses qui ne me serviront pas ou qui sont évaluées de telle sorte que je ne puisse pas m'en servir dans l'examen. La fac continue de me désespérer, j'aimerais bien plaindre mes profs, chargés de TD et autres mais je commence à saturer de supplier les autres pour qu'ils aient un comportement adéquat. Il faut toujours courir partout et se démener pour avoir un cours, pour avoir un partiel sans faute, pour qu'une convention soit signée au bout d'un mois. Les gens ont des choses à faire, des pressions extérieures que je ne peux pas comprendre très certainement mais j'ai plus envie de docilement dire que c'est rien. C'est pas rien vraiment. En janvier, je sais que ça va commencer à être compliqué du fait que les partiels continuent, qu'on doit rendre des dossiers assez importants, que je dois commencer le stage, commencer le semestre d'après, écrire un rapport de stage de 3000 manières différentes pour m'adapter aux masters auxquels je vais devoir candidater. Tout ça en 3 mois bon. Je poursuis ma quête de la paix et du silence en sortant très peu, en voyant le moins de personne possible en ne tissant aucun lien profond. Mon copain est anormalement gentil et bienveillant et ça me donne seulement l'impression qu'il me cache quelque chose. Je me dis qu'il n'est pas impossible que dans quelques mois je découvre un fait ou un évènement perturbant. Remarque, avec un emploi du temps haché, changeant, faux, des périodes où on se voit peu, je ne peux que douter. Il me dit souvent de rationaliser et lui faire confiance. C'est un concept de demander la confiance de la même personne à qui on a brisé ladite confiance. De toute façon, j'ai l'impression que c'est un peu le propre de nous tous de faire ça, créer un traumatisme et finir par le reprocher. Je ne me sens ni bien, ni mal, seulement seule et insuffisante. Cette année passe à une vitesse et une lenteur terrifiante. Tout s'enchaîne et s'enchaînera. Je m'apprête seulement à entrer dans l'œil du cyclone et j'ai pas envie mais ça passera ça, comme tout depuis le début de mon existence. C'est peut-être la seule pensée pseudo réconfortante.
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selidren · 2 months ago
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Automne 1928 - Champs-les-Sims
4/5
En parlant de Mademoiselle Laroche, il me semble qu'elle et mon frère soient passés à une nouvelle phase de leur relation. Une phase dont la discrétion laisse à désirer mais je n'ose vraiment en parler frontalement à Antoine, de peur de me mêler de ce qui ne me regarde pas. Si ils se tournent toujours autour comme deux oiseaux en pleine parade nuptiale, il leur arrive de plus en plus fréquemment de se lancer de petites piques en ma présence ou celle d'Oncle Adelphe. Même Jean-François m'a évoqué son "sentiment de gêne" dans sa dernière lettre. Mon jeune frère a un côté pudique et convenable à l'excès que Grand-Mère adore, et quand il rentre nous voir, Antoine l'appelle "Grand-Père".
Bref, en écrivant ces lignes, je me rends compte que ce n'est pas vraiment la réalité. C'est Antoine qui la provoque bien davantage que l'inverse, et elle a souvent l'air profondément confuse, même si elle répond toujours pas une répartie bien sentie. Je ne sais pas vraiment à quoi joue mon frère, mais j'ai parfois l'impression qu'il ne réalise pas que dans cette relation, Mademoiselle Laroche est bien moins libre que lui. J'en suis un peu inquiète, car j'ai peur qu'il finisse par tout gâcher sans s'en rendre compte, et j'aimerai que leur histoire finisse bien. Que veux tu ? Cléopâtre et son indécrottable et ardent romantisme m'ont contaminés !
Transcription :
Aurore « Mais qu’est-ce qui vous a pris ? »
Marc-Antoine « De quoi... »
Aurore « Tous ces sous-entendus quand je parlais à votre sœur ! Vous voulez vraiment que je me fasse renvoyer ? »
Marc-Antoine « Mais non ! Et vous n’êtes pas non plus toute blanche dans cette affaire il me semble ! De toute façon, je pense qu’elle se doute de quelque chose depuis un moment car elle m’a dit qu’elle parlait de nous dans ses lettres à Cousin Lucien. J’imagine qu’il s’agit de... »
Aurore « Votre cousin ? Même votre cousin du Canada est au courant ? Et j’ai toujours mon emploi ? Mais dans quelle famille j’ai atterri au juste ? »
Marc-Antoine « Les Le Bris sont un peu particuliers c’est vrai. Ceux de France en tous cas. »
Aurore « Une maîtresse de maison qui laisse, comme ça, son frère flirter avec la bonne, c’est sur que ce n’est pas commun. »
Marc-Antoine « Si ça vous gêne, on peut arrêter. »
Aurore « Non, j’apprécie bien nos échanges. »
Marc-Antoine « Vraiment ? Alors je vous manque quand je suis à Paris ? »
Aurore « Je fais mieux mon travail quand vous n’êtes pas là mais… oui, vous me manquez. Faites juste en sorte que ce soit un peu plus discret, ne me cherchez pas comme ça devant votre sœur, même si elle est au courant. Et surtout pas devant Madame Eugénie ! »
Marc-Antoine « Pas besoin de me le dire, je tiens à garder ma tête encore un peu de temps ! Vous savez, tout le monde au village se souvient de la façon dont elle a réagit quand son fils aîné s’est fiancé à la gouvernante quand il était jeune. Je n’ai pas vraiment envie qu’il m’arrive la même chose. »
Aurore « Oh… et il lui est arrivé quoi au juste ? »
Marc-Antoine « Heu… je ne connais pas les détails, mais tout le monde s’accorde pour dire que ça a été terrible. Après tout, on s’en souvient encore même si seulement deux personnes seulement sont assez vieilles pour encore s’en souvenir. »
Aurore « Je vois... »
Marc-Antoine « Ne tirez pas cette mine ! Ils ont pu se marier finalement. »
Aurore « Comment s’appelait ce Monsieur ? »
Marc-Antoine « Il me semble que… Matthieu oui, c’est ça. Mon grand-oncle Matthieu. Mais… qu’est-ce qu’il y a ? »
Aurore « Il fait partie de ceux qu’il est rigoureusement interdit de mentionner en présence de votre grand-mère. Votre mère m’a donné une liste quand je suis arrivée. C’est que ça n’a pas du se terminer si bien que ça. »
Marc-Antoine « Ma famille est compliquée, c’est tout. »
Aurore « Je ne veux juste pas que ça vous créer des histoires. »
Marc-Antoine « Non, ça n’en créera pas Aurore… enfin, Madamoiselle Laroche. Ecoutez, je vous aime beaucoup, et même si c’est encore un peu tôt, j’aimerai tout de même que vous me laissiez une chance de vous prouver que je ne suis pas là pour jouer avec vos sentiments ou simplement pour m’amuser. Tout le monde vous dira de moi que ce n’est absolument pas mon genre ! »
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alain-keler · 3 months ago
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Jeudi 6 mai 2021
Gibraltar
À 14 heures j’attrape faim. Le truc « Main street bistrot british fish and chips » me voit m’asseoir sur une terrasse qui n’est cependant pas aussi agréable que celle de mes cafés matinaux à la Linea. Quand j’écris matinaux, je me comprends. Mon emploi du temps est libre et fluctuant.
Je commande un « grilled sandwich sausage and fried ognons ». En fait c’est un toast grillé avec des bouts de saucisses alignées entre les tranches. Comme je m’attendais au pire, je commande aussi une portion de frites, juste pour m’assurer de quelque chose de décent. Je rajoute beaucoup de ketchup sur mes saucisses, ferme mon sandwich et lorsque je l’entame le ketchup s’échappe pour atterrir sur mon sac photo, délicatement posé à même le sol. Ce sont des choses qui arrivent quand on voyage et que l’on a faim.
Mais l’endroit est stratégique. La rue se rétrécie à cause des terrasses, et après chaque bouchée de mon sandwich je photographie les passants éclairés par des rayons de soleil qui se fraient le passage au beau milieu de la rue. Une bière fraiche, commandée pour m’accompagner dans mon dur labeur, ralentit un peu mon activité physique et intellectuelle. Je photographie assis. Finalement la position n’est pas mal. C’est comme au cinéma !
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thebusylilbee · 8 months ago
Text
Mais ce gouvernement de GRANDS MALADES AU SECOURS !!!! Article complet copié collé en entier car réservé aux abonnés sous le "read more", parce qu'il est un peu long :
"Ce ne sont plus des « tours de vis » mais des coups de marteau que l’exécutif assène sur les droits des chômeuses et des chômeurs. Après avoir réduit, entre 2019 et 2023, les conditions d’accès, les montants et la durée des allocations, le gouvernement en remet trois couches, et sans lésiner.
Le premier ministre l’annonce dans La Tribune Dimanche : de nouvelles règles entreront en vigueur le 1er décembre prochain. Huit mois de travail, au lieu de six, seront nécessaires pour ouvrir des droits ; la durée d’indemnisation sera abaissée à quinze mois contre dix-huit et les règles plus favorables pour les séniors de moins de 57 ans seront supprimées.
La charge est violente. Pour la CGT, c’est même « la réforme la plus violente de tous les temps ».
Le décret sera publié le 1er juillet prochain et contiendra les arbitrages de l’exécutif, après un simulacre de « concertations » avec les partenaires sociaux, reçus tout au long de la semaine par la ministre du travail, Catherine Vautrin. Cette dernière n’a même pas les honneurs d’annoncer les décisions – ses services ont, semble-t-il, été pris de court par Gabriel Attal. Après avoir annoncé en mars dernier la mise en chantier de cette nouvelle réforme, le premier ministre s’est réservé la primeur de ce coup de massue.
Travailler huit mois sur vingt pour ouvrir des droits
À compter du 1er décembre 2024, il faudra avoir travaillé huit mois pour bénéficier d’une allocation-chômage. Huit mois, contre six actuellement. Huit mois, contre quatre en 2019, avant l’entrée en vigueur de la première réforme. En cinq ans, l’exécutif aura donc fait doubler cette durée nécessaire tout en rétrécissant la période dite « de référence » au cours de laquelle des périodes d’emploi sont recherchées. En décembre prochain, les vingt derniers mois seront pris en compte, au lieu de vingt-quatre actuellement (trente-six pour les plus de 53 ans) et de vingt-huit mois jusqu’en 2019.
Tirer autant sur l’élastique permet de restreindre, toujours plus, le nombre de bénéficiaires d’allocations. Le nombre d’ouvertures de droit a ainsi baissé de 14 % entre 2019 et 2023, selon un premier bilan intermédiaire de la réforme, rendu public en février 2024. Cela correspond à30 000 ouvertures de moins par mois.
Si les conséquences du nouveau durcissement à venir ne sont pas encore chiffrées, on sait qu’il percutera en premier lieu les jeunes et les plus précaires, selon une étude d’impact de l’Unédic, gestionnaire de l’assurance-chômage, dévoilée par Le Monde mi-mai. Elle établit que les allocataires de moins de 25 ans et celles et ceux qui ouvrent un droit après une fin de CDD ou de mission d’intérim seront « surreprésentés » parmi les personnes les plus touchées par ce nouveau paramètre.
Interrogé sur cette étude par La Tribune Dimanche, le premier ministre botte en touche et affirme que le passage de quatre à six mois en 2019 « a marché et accéléré le retour à l’emploi ». Gabriel Attal cite là une étude de la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, le service statistique du ministère du travail) figurant dans le rapport intermédiaire de la réforme, mais n’en garde que ce qui l’arrange.
Certes, ce durcissement a eu « un effet positif et significatif » sur « la probabilité de retrouver un emploi dans les deux mois suivant la fin d’un contrat de plus de trois mois », mais il ne s’agit pas d’emploi stable, loin de là. Le rapport le souligne clairement : pour les plus de 25 ans, l’effet de la réforme est « exclusivement porté par une augmentation du retour en emploi peu durable : CDD de durée inférieure à deux mois ou mission d’intérim ».
Mais qu’importe. L’exécutif ne fait même plus semblant, comme en 2018, de vouloir lutter contre l’emploi précaire. Son mantra, c’est la baisse du chômage et l’incitation à la reprise d’activité alors que rien ne démontre que durcir les règles soit efficace. « Si nous ne réformons pas l’assurance-chômage aujourd’hui, nous risquons de caler sur la route du plein emploi », prévient Gabriel Attal. Emmanuel Macron disait peu ou prou la même chose le 22 mai, dans L’Express : « Cette réforme va renforcer l’efficacité de notre système d’indemnisation et les incitations au travail. »
Quinze mois d’indemnisation puis douze ?
Un mauvais coup en entraîne un autre. Réduire la période de référence à vingt mois au lieu de vingt-quatre va mécaniquement diminuer la durée maximum d’indemnisation. Elle passera de dix-huit mois à quinze mois en décembre.
En février 2023, cette durée avait déjà été rabotée de 25 % (de vingt-quatre à dix-huit mois) en vertu du principe de « contracyclicité », c’est-à-dire de modulation de la durée de versement des allocations en fonction de la conjoncture économique. Tant que le chômage est sous les 9 % (il est actuellement de 7,5��%), un coefficient réducteur est appliqué et il va l’être également sur la nouvelle période de référence.
La CFDT a alerté, jeudi 23 mai dans un communiqué, sur cet effet de bord faisant encore chuter la durée d’indemnisation, mais l’exécutif a sciemment maintenu le cap. Gabriel Attal ne s’en cache pas : « Oui, comme nous réduisons la période de référence d’affiliation, il y aura un impact sur la durée d’indemnisation. J’assume de dire que, dans les conditions actuelles, cette durée d’indemnisation passera donc de dix-huit mois à quinze mois. »
Et ce n’est peut-être pas fini… Le premier ministre annonce qu’une nouvelle baisse de la durée est dans le viseur du gouvernement. Si le taux de chômage atteint 6,5 %, les demandeuses et demandeurs d’emploi auront encore moins de droits car un nouveau coefficient réducteur sera appliqué. Matignon précise ce dimanche que la baisse sera de 40 %, soit une durée maximum d’indemnisation portée à douze mois pour les moins de 57 ans. Et à dix-huit mois pour les séniors. 
Fin de l’exception pour les 53-57 ans
Si la filière sénior n’est pas totalement supprimée – c’était le souhait de Bruno Le Maire –, elle va ressortir bien amochée de cette énième réforme de l’assurance-chômage. Actuellement, les 53-54 ans ont droit à une durée d’indemnisation plus longue (vingt-deux mois et demi), quand les 55 ans et plus peuvent percevoir des allocations durant vingt-sept mois maximum. À partir du 1er décembre, seul·es les 57 ans et plus continueront à bénéficier de ce régime d’exception. Ils perdront tout de même des droits, passant à vingt-deux mois et demi de durée de versements. Les autres perdront entre quatre et neuf mois de droits.
Pour inciter les entreprises à embaucher des séniors, le premier ministre dégaine le « bonus emploi » permettant de cumuler salaire et allocations-chômage. « Un sénior au chômage qui reprendra un emploi moins bien rémunéré que son emploi précédent pourra cumuler son nouveau salaire avec son allocation [...] pour atteindre le même salaire qu'il avait avant de tomber au chômage », précise Gabriel Attal.
Rien de coercitif, donc, pour les entreprises qui jettent des salarié·es jugé·es trop âgé·es. Mais tout pour les patrons qui cherchent de la main-d’œuvre, qualifiée et expérimentée, pour pas trop cher. « Je suis une entreprise, je balance tout le monde à 55 ans, et après deux ans de chômage je les récupère à moitié prix », commente dans Libération le président de la CFE-CGC, François Hommeril.
Affreuse réforme, belles économies
Bizarrement, Gabriel Attal n’assume pas les moindres dépenses que va engendrer cette nouvelle réforme. Questionné sur le sujet, il ose même affirmer que « ce n’est pas une réforme d’économie, mais de prospérité et d’activité ».Quelques jours plus tôt, le ministère du travail, pensant encore avoir la main sur le dossier, avait avancé un chiffre : 3,6 milliards d’euros d’économies.
Les deux premières réformes rapportent déjà plusieurs milliards d’euros par an. Selon l’Unédic, l’organisme qui gère les caisses de l’assurance-chômage, elles permettront d’économiser 6,7 milliards par an, une fois qu’elles auront atteint leur plein régime en 2027. Bien utile pour un gouvernement en quête d’économies budgétaires. Tout comme il est bien commode, pour l’exécutif, de taper sur les plus précaires pour faire oublier que ses choix ne favorisent pas les salarié·es ou les classes moyennes.
Le groupe Liot à la rescousse ?
Pour contrecarrer les projets du gouvernement, le groupe Liot à l’Assemblée (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) va profiter, le 13 juin prochain, de sa niche parlementaire pour présenter une proposition de loi visant à « protéger le modèle d’assurance-chômage et soutenir l’emploi des séniors ».
Le groupe, qui avait tenté en 2023 d’abroger la réforme des retraites, est soutenu par les cinq principales organisations syndicales. Le texte entend supprimer le principe de contracyclicité, empêcher le durcissement de l’accès au droit et mettre fin au principe du « document de cadrage » désormais imposé aux partenaires sociaux avant toute négociation des règles de l’assurance-chômage.
Supprimer ce procédé reviendrait à détruire le cœur du réacteur permettant à l’exécutif de décider seul des règles. En 2018, la loi « avenir professionnel » a en effet introduit le concept de « lettre de cadrage » adressée aux partenaires sociaux. Le gouvernement leur précise désormais ce qu’il attend des négociations, en termes de règles et d’économies, et se réserve le droit de reprendre la main si les consignes ne sont pas respectées ou si syndicats et patronat ne trouvent pas d’accord.
Interrogé en début d’année sur « le risque de réveiller la colère sociale », Gabriel Attal avait répondu : « Oui, et ? »
Incapables de s’entendre sur des cadrages aussi stricts, ces derniers ont été contraints de reconnaître l’échec de leurs négociations en 2019 et l’État a décidé tout seul de la première, et brutale, réforme de l’assurance-chômage. Trois ans plus tard, il n’a même pas pris la peine d’envoyer une lettre de cadrage, car le Medef avait enterré toute idée de négociation quelques mois plus tôt. L’exécutif a donc à nouveau pris la main et fait inscrire dans la loi le principe de modulation des allocations en fonction de la conjoncture économique puis organisé un simulacre de « concertations » avec les partenaires sociaux.
En 2024, le scénario est encore différent mais l’issue, toujours la même. Cette fois, les partenaires sociaux ont trouvé un accord sur la lettre de cadrage mais le gouvernement l’a mis de côté, dans l’attente des négociations sur l’emploi des séniors. Ces dernières n’ont pas abouti et l’exécutif a pour la troisième fois repris les choses en main, jurant n’avoir pas d’autre choix et surjouant la déception. « C’est un crève-cœur » pour Catherine Vautrin, ont osé commenter ses services, dans leurs éléments de langage distribués à la presse.
Comme si tout n’était pas déjà écrit d’avance. Comme si le durcissement des règles pour les séniors n’était pas déjà chiffré. Comme si une nouvelle réduction de la durée d’indemnisation n’était pas une volonté du président. Mediapart l’a récemment révélé, les services du ministère du travail ont rédigé, en octobre 2023, une note dans laquelle « le scénario privilégié » d’Emmanuel Macron est évoqué : il s’agissait de baisser à quatorze mois la durée de versement des allocations.
Dans cette note, les propres services du ministère du travail jugeaient par ailleurs « peu opportun » de durcir à nouveau les règles. Précisant que toutes les enquêtes de conjoncture « tablent sur une stagnation du taux de chômage en 2023 puis une augmentation à l’horizon 2024-2025 », les auteurs du document insistaient sur la complexité « de justifier un tel durcissement », mettant en garde sur la « faible acceptabilité politique et sociale » d’une nouvelle réforme.
Mais l’exécutif n’en a que faire. Interrogé en début d’année par le JDD sur « le risque de réveiller la colère sociale » avec de nouvelles baisses de droits, Gabriel Attal avait répondu : « Oui, et ? » 
Le jeu de massacre dure depuis cinq ans et c’est un saccage, quoi qu’en disent les services de la ministre du travail qui avaient reproché à Mediapart l’emploi de ce terme, après un article sur les scénarios de la réforme."
Cécile Hautefeuille
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je-suis-ronflex · 4 months ago
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J'ai reçu mon emploi du temps et il est à l'image de ma vie : une grosse blague.
Ils me font venir le mercredi matin pour 1 seule heure, le jeudi j'ai mon premier cours à 8h (ils n'ont pas compris que le matin c'était non) et mon cours suivant est à 15h ????? mais non wsh j'ai envie de pleurer mais après ça va, j'ai mon vendredi après-midi et je ne bosse pas le lundi et mardi donc ça me fait des gros week-end
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