#demi-sœur
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hcdahlem · 4 months ago
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Les âmes féroces
Marie Vingtras nous entraîne à Mercy, dans l'Amérique profonde où l’on vient de découvrir le cadavre de Leo, 17 ans. Lauren Hobler, la shérif, Benjamin Chapman, son professeur, Emmy, son amie et Seth Jenkins, son père vont nous livrer leur version.
    Finaliste du Prix du roman FNAC 2024 En deux mots Leo, 17 ans, est retrouvée morte à Mercy, petite cité américaine. Lauren Hobler, shérif du lieu, mène l’enquête. Puis c’est au tour de Benjamin, professeur et principal suspect de nous livrer sa version, suivi de celle d’Emmy, la meilleure amie et enfin de Seth Jenkins, le père de la victime. Ma note ★★★★ (j’ai adoré) Ma chronique Quatre…
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maluron · 4 months ago
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ma petite sœur remplace systématiquement le nom du méchant dans les comptines qu'elle chante à son bébé par "macron" (si la comptine en contient un)
je lui demande en plaisantant à demi ce qu'elle fera si jamais dans quelques mois parmi les premiers mots du bambin il y a macron du coup ? elle répond du tac-au-tac : ben lui apprendre "macron explosion !!"
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sofya-fanfics · 17 days ago
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Un cadeau du Père Noël
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Fandom : Ranma ½
Relationship : Ranma x Akane
Voici ma participation pour le 2024 12 Days of Christmas Challenge pour le prompt : Cadeau.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : « Tu es très jolie avec ces barrettes, dit Kasumi. »
Akane sourit à sa sœur et toucha une des barrettes en forme d’étoile.
« Merci. C’est un cadeau du Père Noël. »
Elle lança un regard à Ranma et rougit.
Disclaimer : Ranma 1/2 appartient à Rumiko Takahashi.
@12daysofchristmas
AO3 / FF.NET
Ranma faisait les cents pas devant la chambre d’Akane. Il posa un paquet cadeau devant la porte mais le ramassa aussitôt. Il avait fait ça toute la soirée. À chaque fois qu’il s’apprêtait à frapper à sa porte, il changeait d’avis et faisait demi-tour. Heureusement que personne ne le voyait. En particulier Nabiki qui lui réclamerait de l’argent pour garder le silence.
Il retourna dans sa chambre. Genma était profondément endormi dans sa forme de panda. Ranma s’assit sur son futon regarda le paquet cadeau qu’il avait posé devant lui. Il l’avait acheté il y a quelques jours et il ne lui restait que peu de temps pour le donner à Akane.
Il y a deux semaines, alors que Kasumi leur avait demandé de faire des courses, Akane s’était arrêtée devant une boutique. Elle regardait avec envie deux barrettes en forme d’étoile et qui étaient décorées de strass rose. Elles brillaient de mille feu à la lumières. Akane soupira en regardant le prix et marmonna un « tant pis ». Elle n’avait rien ajouté d’autre et était partie continuer les courses. Ranma la regarda s’éloigner et porta son attention sur le prix des barrettes. Il grimaça. Il s’était dit que ça aurait été le cadeau parfait pour Akane, mais il n’avait pas les moyens de les acheter.
En rentrant au dojo, il s’enferma dans sa chambre et prit la boite où il cachait ses économies. C’était un peu d’argent qu’il avait réussi à économiser et qu’il avait caché pour ne pas que son père ou Happosai ne le trouvent. Si jamais ils mettaient la main dessus, ils se précipiteraient pour tout dépenser. Il compta le peu de billets qui s’y trouvaient. Comme il le pensait, il n’y avait pas assez pour acheter les barrettes. Il savait ce qui lui restait à faire. Il devait demander de l’argent à Nabiki. Elle accepta contre des intérêts. Ranma savait qu’il était fichu. Il n’y avait rien de pire que de devoir de l’argent à Nabiki. Mais il voulait faire ce cadeau à Akane. Et maintenant qu’ils étaient arrivés au moment de Noël, il n’osait pas lui donner.
Il passa rageusement ses mains dans les cheveux et grogna de mécontentement. Genma se retourna brusquement sur le côté, mais ne se réveilla pas. Ranma se leva. Cette fois, il allait lui donner son cadeau. Et il n’y avait qu’un seul moyen pour que personne ne le voit.
Il sortit dans le jardin et sauta sur une branche de l’arbre en face de la fenêtre d’Akane. Il réussi à l’ouvrir et entra dans la chambre sans faire un bruit. Il entendit de petits couinements. Ranma fronça les sourcils. Bien sûr, Ryoga était là. Il supportait de moins en moins de le voir se transformer en petit cochon pour rester dans le lit d’Akane. Parfois, Ranma se demandait comment il réussissait à se taire et à ne rien dévoiler à Akane. Parce que même s’ils étaient rivaux, ils étaient quand même amis, disait à chaque fois une petite voix dans sa tête. Ryoga couina plus fort.
« Tais-toi crétin ! Tu vas réveiller Akane. »
Ryoga lui sauta dessus et lui mordit la main. Ranma se retint de hurler de douleur. Il secoua violemment la main, projetant Ryoga qui rebondit contre le mur et atterrit sur le lit. Akane se retourna au même moment et écrasa le petit cochon de tout son poids. Ryoga essaya de se dégager, mais n’y arriva pas. Ranma rit et lui lança un regard mauvais.
« Bien fait pour toi, lança-t-il. »
Il posa le paquet cadeau sur la table de nuit. Il regarda Akane une dernière fois et sourit. Il monta sur le bord de la fenêtre et sauta dans le jardin.
******
Le lendemain matin, toute la famille était réunie autour de la table pour prendre le petit-déjeuner. Akane arriva avec Ryoga, ou plutôt P-chan, dans ses bras. Elle s’assit et Kasumi lui tendit un bol de riz.
« Tu es très jolie avec ces barrettes. »
Akane sourit à sa sœur et toucha une des barrettes en forme d’étoile.
« Merci. C’est un cadeau du Père Noël. »
Kasumi la regarda, surprise, mais ne demanda pas plus d’explication. Akane lança un regard à Ranma et rougit. Elle reporta son attention sur son petit-déjeuner. Ranma rougit également et ne put s’empêcher de penser qu’elle était vraiment jolie avec ses barrettes.
Fin
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ellaenys · 1 year ago
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SPRING OF POWER — EVOLUTION IS THE NEW REVOLUTION (V.5)
Design réalisé par ELLAENYS pour la cinquième mise à jour du forum.
C'est l'heure de la MAJ d'automne ! 🔥 Celle-ci présente entre autres un nouveau design — incluant un peaufinage du thème clair — et la refonte de nombreuses annexes fréquemment visitées, toujours dans le but de rendre le forum plus accessible à toustes💖 Puisque c'est aussi un moment de répit pour toustes concernant l'avancée des intrigues, c'est le moment idéal pour nous rejoindre, alors n'hésitez pas ! 💞
De mon côté, je recherche de la famille 🤗:
Ma Cara attend sa fille, Elhara, avec impatience (enfin, tout est relatif, c'est une mère indigne mdrr) 👀
Et mon Nate recherche son frère et sa demi-sœur pour compléter la famille Bates 😎
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makeitinkorea · 5 months ago
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Après les quatre familles d'anciens chaebols, c'est l'heure de découvrir les quatre dernières familles. Elles règnent sur le pays depuis une vingtaine d'années pour la plupart et ont réussi à se faire un nom et un statut très rapidement, grâce à l'exploitation des nouveaux domaines technologiques et des nouvelles avancées de ces dernières années.
NOUVEAUX CHAEBOLS, DEVENUS PUISSANTS AU COURS DE CES 20 DERNIÈRES ANNÉES
HALLYU MEDIA GROUP Création : 5 décembre 2000. Fondateur : Shin Donghyun.
Autre dirigeants : Shin Mansik (dirigeant actuel, cousin du précédent).
Fondé au début des années 2000, ce groupe a su exploiter la vague "Hallyu" qui a propulsé la culture coréenne sur la scène mondiale à travers la musique k-pop et les dramas. Hallyu Media Group possède plusieurs chaînes de télévisions coréenne populaires, reconnues pour diffuser certains des programmes les plus regardés du pays. Hallyu Media Group détient également l'une des plus grandes agences de talents de Corée, NW (Next Wave) Entertainment, qui regroupe certains des plus grands noms de la K-pop ainsi que des acteurs et mannequins de renommée.
FAMILLE SHIN
Les nombreuses conquêtes de Shin Mansik ne manquent jamais de faire réagir la presse. En plus d'avoir divorcé de sa première femme alors enceinte, pour épouser une seconde à qui il avait déjà fait un enfant, le CEO de Hallyu Media Group est connu pour avoir épousé la veuve de son cousin dont il a hérité de l'entreprise, dès la seconde où celui-ci s'est éteint. Malgré des repas de famille assez particuliers et quelques accrochages entre demi-frères et demi-sœurs, les enfants de Shin Mansik, tous mélomanes, danseurs, modèles, ou acteurs, participent activement à l'œuvre familiale : deux des plus âgés assistent leur père dans la direction de son agence de talent sous l'égide du Hally Media Group et ont recruté et débuté certains des idols et des acteurs les plus en vogue du pays. Les autres aiment mettre leur talent au profit de l'agence VividStar Agency, en tant que chorégraphe, acteurs ou producteur de musique. Deux des plus jeunes sont des idols déjà débutées ou sur le point de l'être, et sont en passe de devenir les it girl et it boy de leur génération. Mais peut-on réellement faire confiance à une agence bâtie sur la trahison, le mensonge, la rivalité et le piston ?
Shin Mansik (M, 59 ans). Marié à Lee Jinhee (F, 60 ans). - Shin Prénom au choix (F, 32 ans). - Shin Prénom au choix (M, 30 ans). Remarié à Park Haejin (F, 52 ans). - Shin Prénom au choix (M, 31 ans). - Shin Prénom au choix (M, 27 ans). - Shin Prénom au choix (F, 24 ans). Remarié à Kang Junga (F, 45 ans). - Shin Prénom au choix (M, 23 ans). - Shin Prénom au choix (F, 21 ans). - Shin Jisoo (F, 12 ans).
NEOMMA INNOVATIONS Création : 6 août 1998. Fondateur : Yun Seungho (dirigeant actuel).
Autre dirigeants : /
Fondé dans les années 2000, Neomma Innovations est l'un des nouveaux chaebols les plus influents du pays. Spécialisé dans l'électronique et les télécommunications, ce groupe est l'illustration de l'essor technologique rapide en Corée du Sud. Neomma Innovations possède la marque d'électronique Neomma, concurrent direct de Hyeonmi Electronics, qui se distingue par des smartphones et des tablettes au design épuré. Le groupe a également fondé Yeoboline, un opérateur téléphonique et fournisseur d'internet apprécié pour ses prix abordables, et développé plusieurs jeux mobiles très populaires chez les jeunes sud coréens. Enfin, Neomma Innovations est à l'origine de l'application de messagerie instantanée Yeobotalk, et du réseau social NeoSpace, largement utilisés dans tout le pays. Neomma Innovations investit actuellement dans la recherche et le développement et espère lancer prochainement des réseaux 6G.
FAMILLE YUN
Depuis qu'il a fêté ses 75 ans en décembre dernier, Yun Seungho prépare soigneusement sa retraite et met en ordre les affaires de son entreprise qu'il souhaite laisser entre les mains les plus honnêtes et compétentes possibles. Sa relation avec son fils aîné, Jinhwan, n'a jamais été très bonne, et semble ne se déchirer que plus au fil des années. Homme particulièrement dur et distant avec ce fils qu'il considère médiocre malgré la place importante qu'occupe ce dernier au sein de Neomma Innovations, Seungho préfère fonder tous ses espoirs sur sa petite-fille aînée pour qui il éprouve beaucoup d'affection et d'estime, et qu'il considère comme une jeune femme prometteuse. Quant à la sœur jumelle de cette dernière, elle semble plutôt se ranger du côté de Jinhwan avec qui elle partage une relation très fusionnelle, et qui préférerait la voir reprendre le flambeau. Le petit dernier de la famille cache quant à lui beaucoup d'insécurités liées à son manque d'engagement et à sa naïveté, chacun des deux camps souhaitant l'accaparer. Si cette famille ne parvient pas à trouver un terrain d'entente, les jumelles sont déchirées entre la loyauté qu'elles éprouvent pour leur mentor respectif et l'entreprise familiale, et ce lien indéfectible qui les lie entre elles.
Yun Jinhwan (M, 45 ans). Marié à Kang Hyejin (F, 46 ans). - Yun Prénom au choix (F, 23 ans). - Yun Prénom au choix (F, 23 ans). - Yun Prénom au choix (M, 20 ans).
SANGHO CORP
Création : 6 juillet 1999. Fondateur : Ong Joonsuk. Autres dirigeants : Ong Joonho (dirigeant actuel, frère du précédent)
Avec une présence marquée dans le secteur de la santé, Sangho Corp est impliqué dans la recherche pharmaceutique, la production de médicaments et la gestion d'établissements de soins. Le groupe a notamment racheté, modernisé et agrandi le Namsin Private Hospital, un centre médical privé dans la capitale, réputé pour la qualité de ses soins, ses médecins renommés, et ses technologies médicales. Plus récemment, Sangho Corp a choisi d'investir dans le secteur de l'hôtellerie par la création d'une série d'hôtels de luxe en Corée du Sud, ainsi que dans le secteur de l'éducation, en créant quelques institutions académiques qui forment notamment leurs étudiants à la médecine.
FAMILLE ONG
TW : MALADIE INCURABLE
Si tous les membres de la famille Ong sont de talentueux médecins ou de brillants étudiants, c'est avant tout grâce à leur travail acharné et à leur formation de qualité. Chirurgien esthétique ambitieux, particulièrement fier de son œuvre et très impliqué dans son hôpital privé de Namsin, Ong Joonho a à cœur de former chacun de ses enfants à devenir des médecins de renommée. Mais lorsque le plus jeune enfant de la famille est atteint d'une maladie incurable en raison de son caractère inconnu, la famille doit faire face à des choix difficiles et à de nombreux sacrifices. Les enfants de Ong Joonho choisiront-ils la fidélité et l'amour qu'ils éprouvent pour leur famille ou privilégieront-ils leur bonne conscience ?
Ong Joonho (M, 47 ans). Marié à Kim Sookja (F, 49 ans). - Ong Prénom au choix (F, 24 ans).   - Ong Prénom au choix (M, 20 ans). - Ong Yujin (F, 15 ans). - Ong Jihoon (M, 11 ans).
NAMU CORP Création : 26 octobre 2002. Fondateur : Nam Joonseok (dirigeant actuel).
Autres dirigeants : /
Reconnu pour ses activités diversifiées dans les domaines de la banque, la finance, les assurances et le commerce, Namu Corp est aujourd'hui un acteur clé du secteur économique sud-coréen. Fondée en 2002 par Nam Joonseok, l'entreprise a connu une rapide expansion. A la tête de plusieurs banques, banques en ligne et institutions financières, Namu Corp offre des services bancaires tels que des prêts, comptes d'épargne, cartes de crédit et investissements. Namu Corp est également actif dans le secteur des assurances. En 2004, le groupe a lancé Solara, une plateforme de commerce en ligne mondiale. Plus récemment, Namu Corp a développé Namu Ride et Namu Eats, des services de covoiturage et de livraison de nourriture.
FAMILLE NAM
TW : HOMICIDE INVOLONTAIRE, MORT INFANTILE
Homme d'affaire brillant et ambitieux, Nam Joonseok s'est construit seul et a permis à sa famille de profiter largement de la réussite de son entreprise. Bien qu'étant un père et un mari aimant, il souffre des problèmes de santé de son épouse, soignée dans le meilleur hôpital privé de la capitale depuis 2010. Cette année là, le couple a tragiquement perdu leur plus jeune fils, alors âgé de quelques mois, dans un accident impliquant l'aîné de la famille, âgé de 11 ans au moment des faits. Bien que l'accident ne fut pas intentionnel, Nam Joonseok garde en lui beaucoup de rancœur à l'égard de son fils qu'il considère malgré lui responsable des problèmes de santé de son épouse. Leur relation est particulièrement difficile et Joonseok peine à montrer son amour et son soutien à ce fils qui vient pourtant de faire ses premiers pas dans l'entreprise familiale, préférant se concentrer sur sa fille cadette. L'aîné de la famille est aujourd'hui hanté par la culpabilité de son geste et vit dans l'espoir d'être remarqué et d'attirer la fierté d'un père qui ne lui montre que de la froideur.
Nam Joonseok (M, 49 ans). Marié à Park Haekyung (F, 47 ans). - Nam Prénom au choix (M, 25 ans). - Nam Prénom au choix (F, 20 ans). - Nam Taehyun (M, 2009-2010).
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alexar60 · 1 year ago
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Camille
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Mes grands-parents avaient acheté une résidence de vacances du côté de Vannes. Pour la crémaillère, ils avaient invité toute la famille à passer quelques jours. Je devais avoir cinq ans et découvris des cousins que je ne connaissais pas. En fait, il s’agissait surtout des enfants des  cousins de ma mère.
Lorsque nous arrivâmes devant la maison, nous vîmes un terrain immense sur lequel se promenaient de nombreuses personnes. On était plus proche du repas de mariage que d’un simple weekend à la campagne. Avec ma sœur, nous nous retrouvâmes au milieu d’une farandole de personnes que nous ne connaissions pas. J’eus le droit à des surprises, des bonjours d’étonnements, des bisous baveux de vieux adultes, des « mais qu’est-ce qu’il a grandi, il n’était pas plus haut que trois pommes la dernière fois qu’on l’a vu ! ». Bref, je n’étais pas à mon aise. Alors, je m’éloignais et pendant que ma sœur était prise en charge par mes cousines, je regardais les cousins jouer ou discuter. Tous étaient plus vieux que moi d’au moins cinq ans. Comme je me sentis exclu, je visitais ce grand terrain. Il y avait des fleurs alignées en cercle ou en carré, des tulipes, des hortensias, des roses et j’en passe. Il y avait des arbres mais aucune branche ne me permettait de grimper dessus. Je marchai lentement sans savoir quoi faire. Je voyais toujours les adultes discuter et les entendais rire. En fait, j’étais le seul à ne pas être réellement ravi d’être en cet endroit.
Avant de faire demi-tour, je vis une petite fille. En apparence, elle était plus vieille de deux ans, peut-être trois. Ses longs cheveux blonds semblaient briller avec un reflet de soleil. Elle lisait assise au milieu d’un cercle de livres ouverts. Elle me sourit avant de dire bonjour. Dès lors, j’approchais tout en rendant son sourire.
Comment t-appelles-tu ? demanda-t-elle.
Alexandre.
Enchantée, moi c’est Camille. Que fais-tu ici ? Tu n’es pas avec les autres en train de jouer ?
Non.
J’étais timide. Même avec une cousine, je restais timide. J’observais les livres. Ils n’avaient aucune image, ne comportant que des textes. J’approchai la tête pour les regarder de plus près lorsqu’elle demanda :
Sais-tu lire ?
Je hochai négativement de la tête. Dès lors, elle me proposa d’approcher et de jouer à la maitresse d’école. Je m’assis à côté d’elle et l’écoutais attentivement cherchant à comprendre le sens des lettres, les mots qu’elle prononçait. Ce n’était pas un exercice facile car je n’arrivai pas à lire parfaitement les lignes qu’elle montrait du doigt. Toutefois, je réussis à retenir quelques mots.
La matinée se passait à écouter Camille faire sa leçon de lecture. Soudain, un appel annonça le repas du midi. Je me levai immédiatement et rejoignis la famille sans m’occuper de Camille. Je n’entendis pas cette dernière courir avec moi. A l’instar des repas de famille, celui-ci fut long et pénible. Je regardai les plats se suivre, j’attendais le suivant. Je restais à la table des enfants écoutant les grands cousins déblatérer des idioties pour se la péter, et les cousines dont les plus petites  somnolaient à moitié. Après avoir fait tour visuel du groupe, je ne remarquais pas Camille. Je demandai à Carole, ma cousine la plus proche si elle savait où elle se trouvait. Mais, Carole ne put répondre car elle ne la connaissait pas. Cependant, en sortant de table, elle m’aida à chercher Camille, en vain. Elle questionna les adultes.
Camille ? Chérie, on a une Camille parmi nos petits-enfants ? interrogea mon grand-père.
Non, répondit ma grand-mère. Et dans les petits-neveux non plus.
J’expliquai où je l’avais rencontrée. Ma grand-mère caressa mes cheveux recoiffant la raie au passage. Puis, elle expliqua que des enfants du hameau venaient parfois dans le bois car il n’était pas clôturé. Déçu, je passai le reste du weekend à m’ennuyer.
Durant les vacances suivantes, je revis Camille. Elle était au même endroit à lire. Elle n’avait pas changé et portait une couronne de fleurs sur la tête. Elle me reconnut, me sourit et proposa de me faire une leçon de lecture. Je l’écoutai lire un passage des trois mousquetaires d’Alexandre Dumas. Je ne comprenais rien mais restais captivé par sa façon de parler. Je sentais une douceur enivrante m’envahir, je sentais des papillons chatouiller mon ventre. Il faisait beau et j’étais heureux de la revoir, heureux qu’elle ne m’oublie pas. Je montrais mes prouesses en lecture et regrettais de ne pas avoir de crayon pour montrer que je savais aussi écrire.
Je passais l’après-midi avec Camille, oubliant ma famille, mes parents qui partageaient leur temps avec mes grands-parents. J’oubliais ma sœur qui préférait jouer à la poupée sur la terrasse. Quand ma mère m’appela pour le goûter, je proposai à Camille de venir. Elle refusa préférant se nourrir de connaissances. Je partis lui promettant de revenir avec un morceau de chocolat dans du pain. A mon retour, Camille et ses livres avaient disparu.
Toutefois, elle était présente le lendemain puis le surlendemain. Nous jouions à lire et à écrire car cette fois-ci, j’avais pris du papier. Elle lisait énormément et j’écoutais. Parfois, elle me faisait lire corrigeant quelques mots ou la ponctuation. Elle avait pris une pièce de théâtre. Je ne comprenais rien mais c’était drôle de lire chacun son tour. On se donnait des personnages. Parfois, elle prenait une grosse voix pour parler à la place d’un homme. Le soir, je repartais rejoindre la famille.
Par la suite, je la questionnai sur ses parents, où elle habitait exactement. Elle restait évasive me signalant que sa demeure était complètement noire et humide. Son père était ingénieur. Quant à sa mère, elle ne travaillait pas. Pourtant, elle aurait dû être médecin.
Il y eu une nuit étrange. Je dormais dans la même chambre que ma sœur. Nous avions chacun notre lit. Je fus réveillé par un son bizarre. Je compris qu’il s’agissait du grincement de la porte, à cause d’un courant d’air. Le drap de mon lit se leva et ma sœur  s’allongea à côté de moi. Cela arrivait qu’elle fasse des cauchemars. Alors, elle préférait me rejoindre plutôt que de rester seule dans son lit. Enfin, je crus que c’était ma sœur parce que cette nuit, je reconnus le visage de Camille. Elle parla doucement.
Ça ne te dérange pas que je dorme avec toi ? J’ai froid et j’ai peur. Il fait tout noir.
Je laissai mon amie se blottir contre moi. Son corps, ses mains étaient gelées. Je ne l’interrogeais pas sur sa présence dans la maison. Nous dormîmes. Au matin, elle avait disparu. Je me levai seul. Ma sœur était déjà debout. Je descendis à la cuisine et demandai si quelqu’un avait vu Camille partir. On me dévisagea. Mes parents pensèrent que j’avais une copine invisible. Je compris que j’avais rêvé.
Durant l’après-midi, lorsque je revis Camille, toujours au même endroit, je parlais de ce rêve. Elle sourit et baissa la tête. Elle choisit un livre : Alice au pays des merveilles. Dès lors, je restai obnubilé par cette histoire fantastique. J’écoutais la petite fille lire avec passion. Et pour la première fois, je comprenais l’humour dans un récit.
Camille n’était pas là pendant les vacances suivantes. J’avais sept ans. Je passais souvent dans le bois au fond du jardin en espérant la voir, mais je ne voyais que de l’herbe et des arbres. De temps en temps, je m’asseyais ou m’endormais en attendant son retour. Elle n’est jamais revenue. Les années passèrent sans que je n’oublie la petite fille rencontrée au fond du jardin de mes grands-parents. Ce même jardin rétrécissait en vieillissant. Le bois ne semblait pas si grand. Mais le regard de l’adolescent n’est pas celui de l’enfant.  De temps en temps, je retournais dans cette petite forêt à me souvenir que j’y avais vécu de très beaux moments. J’imaginai un livre oublié posé sur l’herbe par Camille. Cependant, il n’en fut rien.
Cela faisait vingt ans que je n’avais plus entendu parler de Camille. J’écoutais un documentaire télé sur des enquêtes non résolus. Quelle fut ma surprise que de voir le portrait de Camille entre celui de ses parents. Sa famille était portée disparue dix ans avant notre rencontre. Aussitôt, je suivais l’affaire avec attention. La famille de Camille passait des vacances dans le même hameau où se trouvait la maison secondaire de mes grands-parents. Il y avait bien quelques suspects, seulement personne n’avoua quoi que ce soit. Après une nuit de réflexion à  chercher à comprendre pourquoi je l’avais rencontrée, pourquoi je lui avais parlé et pourquoi, elle n’avait pas changé, c‘était surtout ce lieu noir, humide et froid qui m’intriguait. J’appelai dès le matin mon grand-père. Nous discutâmes de cette affaire.
Au fait Papy, tu as déjà pensé à faire sonder le jardin ?
Pourquoi faire ? répondit-il avec une voix étonnée.
C’est presqu’une ferme. Et je me disais qu’il devait peut-être y avoir un puits caché ou quelque-chose comme ça. Une cave ?
 Tu sais que ça pourrait être une bonne idée. Un puits m’aiderait pour arroser les fleurs.
Deux mois plus tard, ma mère appela. Elle m’annonça qu’on avait trouvé des corps dans un puits fermé chez ses parents. La maison faisait la une des journaux télé. Effectivement, je reconnus la maison. De nombreux gendarmes encerclaient la demeure. Néanmoins, on pouvait remarquer un groupe de personnes en combinaison blanche en train de marcher vers un trou entre les arbres. Et le lieu du trou était la position exacte où Camille lisait.
Quelque-jours plus tard, je passais voir mes grands-parents. Ils racontèrent la découverte du puits et celle de Camille et de ses parents. Mon patriarche gardait le journal qui expliquait les causes de la mort. Ils avaient été exécutés d’une balle en pleine tête. L’enquête aboutit que c’était en pleine nuit et qu’ils dormaient au moment des faits.
J’accompagnais ensuite mes grands-parents vers le puits.  Nous regardâmes pendant un long silence ce trou ouvert. L’atmosphère était remplie à la fois d’émotion et de libération. Un vent frôla mon visage. Je levai les yeux et crus apercevoir la silhouette d’une petite fille qui s’effaçait doucement.
C’était juste bouché par une dalle en béton et recouvert d’un tapis de verdure, annonça papy. Le puits ne contient plus d’eau.
C’est grâce à ça que les ouvriers ont vu les ossements, ajouta mamy.
Mon grand-père me regarda avec son air perplexe. Il posa sa main sur mon épaule puis hocha la tête en souriant.
Je me souviens que c’était à cet endroit que tu jouais tout seul quand vous veniez. Tu prenais toujours du papier et des crayons et tu jouais ici…Elle s’appelait comment déjà ton amie imaginaire ? Camille ?
Je répondis d’un geste de la tête.
Comme la petite qui était dans le trou, murmura-t-il.
Il ne posa pas d’autres questions. Nous rentrâmes et je passais la nuit chez eux.
Lorsque ma première fille est née, nous l’avons appelée Camille par hommage. Et elle a adoré apprendre à lire.
Alex@r60 – août 2023
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uneessencesensible · 7 months ago
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N°2185 – Mardi 23 avril 2024
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon neveu, le plus grand. Il doit avoir quinze ans, si mes calculs sont bons. La dernière fois que je l’ai, il était en primaire, en CE2. Á cette époque-là, il devait avoir huit ans à peu près. Ce n’était même pas pour une occasion familiale, mais plutôt professionnelle. Il était dans l’école où j’ai atterri, en tant qu’animatrice. Autant dire, cela m’a fait bizarre. Cela faisait un ou deux ans que je ne l’avais pas vu. Il m’a de suite reconnue, mais il n’osait pas s’approcher de moi. Bien au contraire, il m’évitait. Comme je pouvais le comprendre. Mon (demi) frère avait coupé les ponts et le petit le savait. Nous étions proches. Quand on se voyait, c’est moi qui m’en occupais. J’étais un peu la baby-sitter, mais sans être payée. Mon (demi) frère n’avait rien trouver de mieux pour moi. Je faisais partie des meubles à ses yeux. Littéralement. Je n’avais de l’importance que pour m’occuper du petit. C’était déjà assez dur à porter pour moi. Quand il a coupé les ponts, après la naissance du deuxième, j’ai voulu garder contact. J’ai tenté de le faire réagir, j’ai envoyé deux messages, mais rien. Aucune réponse de sa part. J’ai croisé, par la suite, ma belle sœur à l’école. Elle a même voulu se mettre sur mon chemin, mais j’ai fait comme si je ne la connaissais pas. Je n’étais pas là pour régler les soucis familiaux et encore moins avec elle. Depuis que je suis partie de cette école, je n’ai plus eu de contact. Aujourd’hui, je m’y suis faite, car il en a décidé ainsi et que je n’ai plus envie de le voir après tout ce qu’il a fait et dit. Ce qui me chagrine, c’est de ne pas être tante à plein temps. Ça, par contre, ça me fait un pincement au cœur. Il a quinze ans et je ne sais pas comment il va. J’aurai pu l’amener avec moi à la plage, comme faisant mon frère avec moi. J’aurai pu l’accompagner là où il voulait. J’aurai pu partager tant de moments avec lui, mais mon (demi) frère en a décidé autrement. C’est ainsi. Peut-être qu’il reviendra un jour. Ou pas. Peu importe aujourd’hui. Il n’y a plus de frère. Très peu de personnes sont au courant que j’ai un (demi) frère et à ceux avec qui j’en parle pour la première fois, sont surpris que je n’en parle jamais. A quoi bon d’en parler ? Il n’y a plus rien à dire sur lui.
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1dlovestory · 2 months ago
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Fives-voices love
Chapitre 4
Après avoir terminé leur repas, tout le monde déposa leurs plateaux sur le comptoir de la cafétéria. Louis, Harry et Liam emboîtèrent le pas d’Enid, bien décidés à prolonger la journée ensemble.
« Bon, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » demanda Liam, les mains dans les poches, un sourire aux lèvres.
Harry, toujours le plus spontané, tapota doucement l’épaule d’Enid. « Et si on t’invitait à sortir ? C’est vendredi après tout. » Il lui lança un regard malicieux avant d’ajouter : « Tu veux faire un tour en ville, faire un peu de shopping avec nous ? Zayn et Niall vont nous rejoindre. »
Enid hésita, grimaçant légèrement. « Oh… c’est gentil, mais j’avais prévu de rentrer, de m’installer avec un plaid et de me plonger dans The Vampire Diaries. Retrouver Damon Salvatore, tu vois », répondit-elle avec un petit rire.
« Damon Salvatore ? Sérieusement ? » fit Harry en levant les sourcils. « Tu sais, ma sœur Gemma adore The Vampire Diaries aussi, mais elle est plutôt team Stefan. »
« Elle est team Stefan ? » demanda Enid, amusée.
« Eh oui ! Et tu sais, si tu viens avec nous, tu pourrais peut-être la rencontrer. Elle t’adorerait, c’est sûr », ajouta-t-il en croisant les doigts d’un air faussement dramatique.
Liam hocha la tête, soutenant l’idée de Harry. « Ce serait sympa, Enid. C’est une bonne occasion de mieux te connaître, non ? »
Après un instant de réflexion, Enid finit par céder, un sourire éclairant son visage. « Mhh… d’accord. Mais à une condition : si je viens, on parle de The Vampire Diaries. »
Les garçons éclatèrent de rire, ravis qu’Enid accepte leur invitation. Louis, toujours prompt à donner son avis, lança avec enthousiasme : « Personnellement, je suis totalement fou de Katherine Pierce ! Cette fille est juste fascinante. »
« Katherine ? Sérieusement ? » s’étonna Harry en secouant la tête, un sourire amusé aux lèvres. « Tu n’as donc aucun goût, Louis. »
« D’ailleurs, Harry, je ne te permets pas de parler mal de Katherine Pierce », lança Enid avec un sourire malicieux. « Nina Dobrev est tellement incroyable qu’elle me ferait presque douter de ma sexualité ! » ajouta-t-elle en éclatant de rire.
Les garçons restèrent un instant interloqués avant de se joindre à son rire. Louis leva les mains en signe de victoire. « Bien envoyé, Enid ! Je savais que tu avais du goût ! » s’exclama-t-il avec enthousiasme.
Harry croisa les bras, feignant d’être vexé. « D’accord, d’accord. J’avoue que Nina Dobrev est impressionnante. Mais ça ne change rien : Katherine est bien trop manipulatrice pour être une favorite. »
« Oh, mais c’est ce qui la rend fascinante ! » rétorqua Enid, le regard pétillant. « Elle est complexe, imprévisible... une vraie anti-héroïne. »
Une demi-heure plus tard, ils arrivèrent au centre commercial, un lieu animé où les lumières brillantes et la foule donnaient une ambiance électrique. Louis, Harry, Liam et Enid s’arrêtèrent près de l’entrée principale, juste à côté d’un café, en attendant l’arrivée de Zayn et Niall.
« Bon, on parie combien que Niall va encore arriver en retard ? » lança Louis, les bras croisés et un sourire moqueur sur le visage.
Harry rit en secouant la tête. « Je mise sur quinze minutes de retard. Il doit probablement chercher un moyen d’attacher son vélo à la voiture de Zayn. »
Enid esquissa un sourire, amusée par leur complicité. « Vous êtes vraiment terribles avec lui. Peut-être qu’il est juste perfectionniste et qu’il prend son temps, qui sait ? »
« Perfectionniste ? » répéta Liam en riant. « Non, ça, c’est Zayn. Niall, c’est plutôt l’expert du ‘je suis distrait et je perds la notion du temps’. »
Niall et Zayn arrivèrent enfin, Niall sautant presque hors de la voiture de Zayn, son sac en bandoulière et un grand sourire sur le visage. « Désolé pour le retard ! » lança-t-il, légèrement essoufflé. « On a eu une petite galère avec mon vélo, mais tout est réglé maintenant. »
Zayn descendit à son tour, impeccable comme toujours, ses lunettes de soleil encore sur le nez, une aura de calme autour de lui. Mais derrière ce calme apparent, une idée occupait son esprit : séduire Enid. Depuis son arrivée, elle ne quittait pas ses pensées. Il s'était juré de trouver une façon de se démarquer des autres, et il savait déjà par où commencer. Aujourd’hui, il comptait lui offrir quelque chose d’inoubliable, un cadeau qui montrerait son attention et son intérêt.
Cependant, ce que Zayn ignorait encore, c’était qu’il n’était pas le seul à nourrir ce genre de pensées. Alors qu’ils s’engouffraient tous dans les allées lumineuses du centre commercial, il remarqua les regards furtifs que Liam, Louis et Harry lançaient à Enid. Chacun semblait chercher une excuse pour marcher à ses côtés, lui parler ou lui arracher un sourire. Même Niall, habituellement plus réservé, semblait plus attentif qu’à l’accoutumée.
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maitresse-des-tempetes · 2 months ago
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On en est maintenant au premier chapitre de la partie "Erylis" dans l'Oeil d'Otolep, T2 des Mondes.
- Vaudra que je me souvienne de la vargelite ("métal souple plus résistant que l’acier que seuls les maîtres forgerons d’Al-Chen savaient travailler et qui valait mille fois son poids en or.") parce que autant Bottero c'est de la gnognote par rapport à Tolkien ou R.R. Martin au sujet du worldbuilding mais j'aimerais bien retenir ce que je peux de ce qu'il a construit (et si j'arrive à me souvenir de l'entièreté de l'arbre généalogique Targaryen, je peux le faire !!!) au cas où ça peut servir pour mes fanfics
- ça me paraît dommage et un peu bizarre que les rêveurs soient des reclus et pas genre des fonctionnaires de l'Etat qui précisément ont une proximité avec voire vivent dans les endroits les plus peuplés de Gwendalavir (donc dans les villes). Le recueillement et la séparation marquée avec la vie courante des moines dont les rêveurs sont inspirés fait plus sens parce que ben c'est des religieux !
- cue les fascinantes pensées philosophiques d'Ewilan (14 ans et demi) sur l'amour et à quel point la monogamie est un carcan sociétal qui enferme tous et nous empêche d'être heureux
- Les Faëls c'est tellement des jedi purée
- Ewilan est dans tous ses états à propos de Liven et puis t'as Salim tranquille il est touché par Erylis dans "chacune de ses fibres masculines." (Je suis légèrement irritée j'avoue). Enfin bref ils sont ados donc quand on y pense...(Ewilan et lui finissent même par s'embrasser à la fin c'est trop marrant quand on pense à l'état second dans lequel il était cinq minutes avant en apercevant Erylis)
- Illian qui veut apprendre la conjugaison à Chiam ça remet parfaitement en perspective à quel point les langues dans l'univers de Bottero c'est un peu du n'importe quoi. Illian vient d'un autre continent, Ewilan a vécu dans notre monde toute sa vie mais ils parlent la même langue que les Alaviriens absolument pas de problème d'accent par contre les elfes wish qui vivent en Gwendalavir parlent une toute autre langue. Vaste blague !
- putain pas Chiam qui dit à Salim qu'Ellana et Edwin s'engueulent parce qu'ils peuvent pas baiser 😭😭😭
- un autre subtil rappel qu'Edwin n'est pas le père biologique d'Ewilan mais que quand même il est un peu son père de coeur
- Je suis en train de réaliser que si Ellana est la "sœur" d'Ewilan, Edwin a l'âge de sa mère (une minute j'ai pensé "ben quand ils auront révélé qu'Altan est un connard il pourra enfin se mettre avec Élicia 😄" avant de me dire "ah merde Ellana")
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angel12jp · 15 days ago
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Françoise Dorleac et Catherine Deneuve.
Les demoiselles de Rochefort - Jacques Demy 1967.
Françoise Dorleac, sœur aînée de Catherine Deneuve, s’est tuée en voiture le 26 juin 1967 à Villeneuve Loubet en allant prendre un avion à l’aéroport de Nice.
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80roxy08 · 2 months ago
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Writevember Jour 15 & 16 - Ragbros Chasm Boogaloo (1909 mots)
Je bois les larmes de mes lecteurs <3
“Circulez, y’a rien à voir !” aboie quelqu’un.
Jusque-là perdu dans ses pensées - notamment son itinéraire pour sa patrouille en temps que “Dark Knight Hero” prévue ce soir, et bon sang, quel nom ridicule tout de même - Diluc ne peut s’empêcher de tourner la tête pour voir ce qu’il se passe en entendant cela.
Un petit attroupement s’est formé au pied d’un muret, principalement des chevaliers de l’Ordo Favonius avec l’air encore plus incompétent et paniqué que d’habitude. Devant eux, Sœur Rosaria essaye tant bien que mal de rembarrer les badauds - ce qui est surprenant, vu que la plupart des gens s'enfuient habituellement à la simple vue de la nonne pas très orthodoxe.
Diluc hésite un instant, avant de se rapprocher discrètement pour voir ce qu’il en est.
Il est fort agaçant pour lui de devoir réparer les erreurs de ces imbéciles, mais s’il ne s’y prend pas rapidement, il y a un risque que leur dernière idiotie devienne un réel problème. Autant perdre un peu de temps maintenant pour tuer dans l'œuf le problème, plutôt que de l’ignorer jusqu’à ce que cela devienne un nouveau Stormterror.
“.... pense que c’est son foie ? Pourtant je ne l’ai pas vu boire aujourd'hui.” 
“Sais pas, n’avait pas l’air…”
Un chevalier est finalement suffisamment rabroué par Sœur Rosaria pour s’en aller, laissant une brèche dans le demi-cercle des gens attroupés. A travers ce trou, Diluc peut voir Barbara s’affairer sur un individu au sol.
Diluc soupire. Encore un pauvre crétin qui aura abusé de la spécialité alcoolisée locale. Et pas qu’un peu, pour se retrouver dans un tel état en plein milieu de la journée, dans une rue passante qui plus est. N’y a-t-il donc pas de limite à la déchéance de l’Ordo Favonius ?
Il s’apprête à partir et à oublier toute cette histoire, quand un détail l’arrête net.
Quelque part entre Barbara et les pieds d’un des badauds, il a vu quelque chose de bleu.
Un bleu particulier. 
Bleu pétrole, avec peut-être une pointe de vert paon, s’il devait utiliser les désignation des tubes de peintures que son père achetait dans un magasin spécialisé.
Il connaît bien cette couleur, et la combinaison de peinture nécessaire à l’obtenir. Crépus la mixait souvent, pour peindre leur famille.
C’est la couleur des cheveux de Kaeya.
Le cœur de Diluc ne fait qu’un bond pour venir se loger dans sa gorge. 
Achats et plans pour cette nuit sont immédiatement oubliés alors qu’il se fraye un passage parmi les badauds en usant de sa force. Quiconque ose protester est rapidement forcé d’obéir par le regard courroucé du maître du Cadeau de l’Ange. Entre ses efforts et ceux de Sœur Rosaria, l’attroupement est rapidement dispersé, et personne n’ose plus s’approcher.
Diluc voit enfin la scène en détail ; Kaeya est allongé au sol, les bras en croix, la chemise à moitié défaite, et Barbara pousse son pouvoir Hydro contre son torse de manière répétée. 
Les yeux de Kaeya sont grands ouverts. Il ne bouge pas d’un pouce.
Diluc se sent pris d’une envie de vomir.
“Qu’est-ce qu’il s’est passé ?” aboie-t-il en direction de Rosaria.
La nonne hausse les épaules - brutalement, Diluc se rend compte qu’elle affiche un air  concerné. Rosaria n’est jamais concernée - quoiqu’il se passe, c’est grave.
“Aucune idée, et c’est bien le problème. Un instant on était en train de discuter, comme d’habitude, et celui d’après il se plaint d’une migraine soudaine… Et puis il s’effondre.”
“Une migraine ? Est-ce que - “
“Il faut que quelqu’un aille chercher Jean,” les coupe Barbara. La jeune fille ne les regarde même pas, toujours concentrée sur Kaeya. Son Œil Divin brille bien plus fort que d’habitude, et ce n’est pas vraiment rassurant. Et ce qu’elle dit ensuite confirme les pires craintes de Diluc : 
“Son cœur est en train de lâcher.”
En un instant, c’est comme si un immense poids s'abattait sur les épaules du jeune Ragnvindr. Il ne prête même pas attention à Rosaria, qui le bouscule pourtant en se lançant immédiatement dans un sprint désespéré en direction du QG de l’Ordo Favonius.
Non. 
Non, non !
Pas Kaeya. Pas comme ça, pas maintenant !
Il titube en avant, avant de tomber à genou à côté de Kaeya - son frère, son petit frère qui est à l’article de la mort sans aucune raison apparente, il l’a vu il y a trois jour au Cadeau de l’Ange, il se portait bien, il ricanait avec Venti, il n’avait pas l’air malade ou blessé ou quoi que ce soit, alors pourquoi est-ce que maintenant il est par terre, mourant, pourquoi pourquoi pourquoi - 
Le corps de Kaeya se crispe soudain, et Barbara fronce encore plus les sourcils, la lueur bleue de son pouvoir Hydro ne cessant pas instant de tourbillonner, et Diluc est terrifié de se dire qu’il va perdre le dernier membre de sa famille - 
Et soudainement toute la tension dans les muscles de Kaeya se relâche, et sa respiration haletante se fait plus audible. En voyant Barbara pousser un soupir de soulagement, Diluc reprend espoir. Plus encore lorsqu’il entends la voix de Jean à l’autre bout de la rue - la Grand Maître par intérim de l’Ordo Favonius a fait très vite pour les rejoindre, et c’est probablement aussi grâce à Rosaria.
“Barb. Statut ?” questionne Jean en s’accroupissant au niveau de la tête de son second, cherchant du regard tout signe extérieur pouvant expliquer son état. Avant même qu’elle ne commence à appliquer son propre pouvoir de guérison Anémo, son Œil Divin s’éclaire de plus en plus fort, comme pour se préparer à ce qui va suivre.
“Sévère arythmie cardiaque depuis qu’il est tombé, il y a environ un quart d’heure selon Sœur Rosaria. Cela n’a cessé d’empirer, et son cœur avait commencé à montrer des signes de défaillance malgré mon pouvoir Hydro qui effectuait un support cardiaque. Mais il y a une minute peut-être, cela a commencé à se calmer. Il n’est toujours pas hors de danger, mais il n’est plus activement en train de mourir,” répond la jeune religieuse.
Le visage de Jean s'assombrit, mais elle hoche la tête.
“Rien d’autre ?”
“Non. Sœur Rosaria a parlé d’une migraine, mais je n’ai rien pu détecter au niveau de sa tête. Cela ressemble à une crise cardiaque, mais… Je ne sais pas. J’ai l’impression que… J’ai l’impression qu’un facteur externe l’a déclenché.”
La voix de Barbara rappelle à Diluc à quel point elle est jeune. Il a l’impression que l’époque où elle trottait derrière lui, Jean et Kaeya, en mâchant son lapin en peluche, n’est pas si éloignée - et pourtant c’est grâce à la jeune femme qu’elle est devenue que le frère de Diluc est encore en vie.
“Bon. Diminue un peu ton Hydro, je vais passer un peu d’Anémo et voir si je peux prendre le relais,” propose Jean, concentrant à son tour la lueur vert pâle produite par son Œil Divin au niveau du cœur de Kaeya.
Elle se mord la lèvre - un signe que malgré son professionnalisme et son objectif de rester calme, ce qu’elle peut sentir sous ses mains l’inquiète aussi - mais l’Anémo prends peu à peu le relais sur l’Hydro, et la respiration de Kaeya, bien que haletante et faible, se maintient. 
Ses yeux sont toujours ternes, et il ne semble pas réagir à la présence des gens autour de lui - Diluc se rend compte qu’il est probablement en train de subir une douleur intense. Mais il est en vie. C’est tout ce qui compte.
“Diluc !” l’appelle fermement Jean. “Aide moi avec Rosaria à le porter jusqu’à la Cathédrale. Barb, je te laisse partir devant et préparer une chambre médicale.”
“Compte sur moi !” 
Et malgré le fait que Barbara elle-même est certainement épuisée d’avoir ainsi maintenu son pouvoir Hydro au maximum de sa puissance tout ce temps, elle part en courant, et après avoir gravit les escaliers n’est bientôt plus qu’un point blanc au loin.
Diluc secoue la tête pour se remettre les idées en place, hisse Kaeya debout avec l’aide de Jean, et commence à porter son poids entier avec Rosaria sans trop d’efforts. Vraiment, comparé au poids d’une claymore, la plupart des gens lui paraissent bien légers…
Malgré les escaliers et le chemin à parcourir, il lui semble qu'il leur faut très peu de temps pour enfin atteindre la Cathédrale. Sœur Rosaria continue d’aboyer après chaque passant qui oserait s’arrêter les dévisager plus d’une seconde. Diluc ajoute ses propres regards mortels aux hurlements de la nonne pour dissuader les badauds. Mais il est certain qu’avant la fin de la journée, toute la ville aura eu vent de ce qu’il s’est passé.
“Tiens bon, Kaeya,” marmonne Diluc lorsqu’il dépose son petit frère sur le lit blanc de la chambre indiquée par Barbara. 
La jeune religieuse ne perds pas un instant avant de ré-appliquer son propre pouvoir Hydro sur le Capitaine pour surveiller son état, et bientôt une, puis deux autres religieuses se joignent à elle pour réaliser des tests supplémentaires - l’une vérifie la réaction à la lumière de son oeil valide (néant), l’autre la réaction à un pincement au bras (une légère grimace).
Une main se pose sur son épaule.
“Viens, Diluc. Il faut les laisser travailler. Tu pourras revenir le voir après,” annonce gentiment Jean en le poussant vers la sortie. Le jeune homme se laisse faire - c’est peut-être la réaction d’un couard, mais il ne se sent pas de rester regarder son frère alité sans réactions sur un lit d’hôpital. Cela lui rappelle trop le passé, lorsque leur père, ou plutôt, le corps sans vie de leur père, avait été amené à la Cathédrale après l’attaque du Drake.
“Il va s’en sortir. Kaeya est un battant, tu le sais,” le rassure Jean.
“Oui, je sais. Un vrai survivant,” marmonne Diluc avec une grimace sur la fin. Il le sait mieux que personne - il a lui-même participé à faire de son frère un survivant.
“Diluc - “
“Maître Jean ! Maître Jean ! Il faut que vous veniez, c’est urgent ! Il se passe des choses étranges avec les Brutocollinus !” les interrompt Swan avec un rapide salut. Le chevalier est à bout de souffle, et il arbore une expression paniquée.
“Bon sang, qu’est-ce qu’il se passe aujourd’hui ?” se renfrogne Jean. “Sœur Rosaria, je te confie Diluc. Qu’il ne fasse rien de… stupide. En attendant que Kaeya aille mieux. Swan, allons-y rapidement, et j’espère que c’est vraiment une urgence !” 
“M-Maître Jean…” bredouille le chevalier, avant de repartir au pas de course vers les portes de la ville, la Grand Maître par intérim à ses côtés.
“Ragnvindr,” commence la nonne.
“Sœur Rosaria. Je n’ai pas besoin d'une babysitter,” grommelle Diluc.
“Tant mieux, parce que j’ai autre chose à faire que de changer tes couches,” réplique la bonne sœur. “Swan a parlé d’un problème avec les Brutocollinus. Barbara a dit que la crise de Kaeya avait pu être provoquée par un facteur externe. Est-ce que je dois te faire un dessin, ou tu vois où je veux en venir ?” 
“...L’Ordre de l’Abîme serait derrière tout ça ? Mais quel rapport entre les monstres et Kaeya ?” 
“Aucune idée pour l’instant, mais j’ai bien l’intention de le découvrir,” annonce Rosaria.
Il semblerait que les plans du “Dark Knight Hero” doivent changer dans l’immédiat… Mais peu importe. Le propriétaire du Domaine de l’Aurore veut des réponses. 
Et il sait exactement comment les obtenir.
“Si c’est de leur faute… Je vais leur faire payer !” gronde Diluc, des flammes s’échappant de ses poings serrés.
“Et tu ne seras pas le seul,” complète Rosaria avec une petite tape sur le poignard qu’elle garde sous son corsage.
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ftrsurban · 4 months ago
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⠀⠀⠀⠀⠀ ⠀⠀⠀⠀⠀ ⠀⠀ ꜱʏɴᴏᴘꜱɪꜱ
Le grand garçon aux cheveux noirs et bouclés, était issu d’une petite familles de 4 membres.
Son père était Algérien, sa mère qui était brésilienne, et sa petite sœur Nora.
Il avait grandit un peu partout dans le monde, en passant de Fortaleza à Alger, de Londres à Paris, en passant même par New york.
Il s’était principalement installé à New york pour ses études de mécaniques spécialisées. C’est à cet endroit précis en 2019 qu’il avait rencontré Raphaëlle, avec qui il avait eu une aventure douteuse.
C’est en la revoyant en 2022 qu’il s’était aperçu que cette dernière avait porté et caché son enfant durant 1 an et demi.
Entre temps, il avait pu ouvrir ses deux entreprises de mécaniques spécialisées en voitures de luxes et de courses. Se situant à Paris et à Londres.
Devenant papa du jour au lendemain, il récupérera vite la garde complète de Addie, son portrait craché. Jonglant entre sa vie professionnelle, familiale, amicale.
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souvenirsdesmercier · 5 months ago
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Quelques extraits d'un récit que j'ai toujours adoré.
Christine a 36 ans. Elle reprend, à Ste Marie, ses études interrompues dix-huit ans plus tôt. Elle y sera soumise au même régime que ses condisciples plus jeunes.
A few extracts from a story I've always loved
Christine is 36 years old. She resumed her studies at Ste Marie, having interrupted them eighteen years earlier. She will be subject to the same regime as her younger classmates.
"Ma belle-mère ne me faisait même pas confiance, comme souvent. Étant en quelque sorte habituée des lieux, je savais que les tenues pour Ste-Marie faisaient partie du rayon enfants. Renseignements pris et confirmés par une employée du magasin, je suivis ma belle-mère jusqu’au rayon enfants. Ma belle-mère s’adressa directement à la vendeuse du rayon, une femme à qui j’aurais donné un peu plus que la quarantaine:
– Bonjour, c’est pour ma belle-fille… Il lui faut la totale pour Ste-Marie…
– Certainement Madame, lui répondit la commise. Nous avons l’habitude des grandes élèves…
Évaluant ma taille et sans même me la demander, la vendeuse prit deux jupes et les confia à ma belle-mère.
– Allez les lui faire essayer… Je vous amène les chemisiers.
J’emboîtais le pas de ma belle-mère jusqu’aux cabines d’essayage. À ce rayon, elles étaient beaucoup plus simples et moins intimes qu’au rayon mode féminine. Plutôt que des portes avec loquet, un simple rideau fermait chaque box à mi-hauteur. Heureusement en cette période de vacances, le rayon enfants était quasiment désert et les cabines l’étaient tout autant. Ma belle-mère entra avec moi dans la cabine et entreprit de me déboutonner la jupe, chose que je pouvais faire moi-même.
– Laissez-moi faire Christine, me dit-elle.
Rapidement, elle fit glisser ma jupe et me l’ôta.
– C’est une belle culotte que vous avez là, Christine ! Sobre, classique, Vraiment vous avez du goût. Mais je ne suis pas certaine qu’à Ste-Marie… Les Sœurs ne vous ont pas contrôlée ? Elles ne vous ont rien dit ?
– Si belle-maman. La Préfète de discipline a juste fait la remarque que les petites dentelles étaient de trop… mais guère plus…
Bon, nous verrons ça aussi, continua ma belle-mère. De toute façon, pour la vraie rentrée il vous faudra autre chose…
Lorsqu’elle vit mieux mes cuisses encore marquées, ma belle-mère ne put s’empêcher d’ajouter remarques et commentaires :
– Eh ben ! Ce sont de belles traces… Les Sœurs ne vous ont pas loupée…" [....]
La vendeuse tira autoritairement le rideau et laissa la cabine béante.
– Allons donc, dit-elle. Elle a encore sa culotte et son soutien-gorge…
Ma belle-mère fit comme un signe de dépit.
– Elle ne veut pas, elle préfère faire l’essai dessus…
– Madame ! continua la vendeuse, je n’ai pas de leçon ni de conseil à vous donner mais je trouve que votre belle-fille répond sur un ton désagréable et, personnellement, ça ne me plaît guère. Il y a des fessées qui se perdent, si vous voyez ce que je veux dire…
– Excusez-moi, répondit ma belle-mère. Je n’avais pas réalisé…
Ce disant ma belle-mère m’empoigna fermement, me ramena à elle, me fit pivoter d’un demi-tour et m’arracha le soutien-gorge plus qu’elle ne le dégrafa. Je me retrouvais les seins nus que je protégeai rapidement de mes deux mains. Je n’avais plus cette protection qu’auraient pu offrir mes mains pour le reste de mon corps et c’est par surprise que ma belle-mère me descendit prestement la culotte à mi-cuisses. Je n’eus que le temps de garder un bras devant mes seins et de placer mon autre main devant mon sexe qu’une première claque s’abattit. Je venais de pousser ma belle-mère à bout.
Seule ma mâchoire inférieure fut prise de tremblements et ma tête sembla hoqueter. Je pleurais silencieusement. La vendeuse esquissa un sourire complice à l’adresse de ma belle-mère, elle allait être en mesure de poursuivre l’essayage en toute sérénité. C’est même elle qui termina de me descendre la culotte et la fit passer.
– Christine ! S’il vous plaît, intima ma belle-mère en me tirant sur les bras et en me les plaçant croisés dans le dos.
– En plus elle se rase ! s’écria la vendeuse, visiblement peu emballée à la vue de mon pubis et du haut de ma vulve imberbe.[...]
"
Vous permettez, Madame ?
Et sans même attendre, elle devança la réponse, alliant le geste à la parole :
– Voilà ce que je fais aux filles qui sont insolentes et se permettent de répondre !
Elle me fessa de cinq bonnes claques sur les fesses"
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 13
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour tout le monde !
L’hiver arrive, les températures tombent, et nous avons depuis un moment dépassé le tiers de ce bouquin. Mais après plus de 14 mois à faire cette critique, je suis encore loin d’avoir fini ! Voici donc la suite de ce Hateread du tome 10 de Tara Duncan.
La dernière fois, Lisbeth et Tara envisageaient de faire exploser Tadix si les démons tentaient de les envahir (au risque de mourir elles-mêmes dans le processus), et le chapitre s’était conclu sur Cal étendu raide au milieu d’une flaque de sang dans les appartements de Tara.
Et comme ce jeune homme ne voudra jamais me faire la grâce de prétendre être mort plus d’un demi-chapitre, et que madame S.A.M. a préféré partir cueillir des fraises plutôt que de gérer son suspense, le chapitre du jour s’intitule “Cal, ou comment essayer non seulement d’avoir un petit ami, mais surtout de le conserver vivant devient vraiment une mission compliquée.”
Pour être honnête, avoir un petit ami et le conserver vivant se sont avérés faciles pour Tara depuis le début de la série. Je crois que de tous les péquenauds qui se sont ramassé un crush sur elle, aucun n’est mort (ou jamais très longtemps).
De toute façon la mort ne veut pas dire grand-chose dans Tara Duncan.
“Près de lui, Fabrice et Moineau, totalement désemparés, étaient en train d’activer leur magie.”
Bon, première phrase, premier problème : qu’est-ce qu’ils font là, eux.
Ma remarque porte sur le même genre d’incohérence que celle qu’on a eu au début du chapitre 9 : des personnages sont présents dans une scène à la fin d’un chapitre, mais on ne nous en informe qu’au début du chapitre suivant. Normalement, un point de vue est censé nous donner toutes les informations principales d’une scène, pas celles qui sont utiles pour générer de l’émotion artificielle sur le moment. Il y a des exceptions, bien sûr, mais là, ce n’est pas le cas.
La présence de Fabrice et Moineau n’est pas négligeable. Logiquement, s’ils sont debout et près de Cal, c’est eux que Tara aurait dû voir en premier ; et ce, même si son regard a tendance à se concentrer sur ses crushs d’abord, et ses amis après. Pour retranscrire ça visuellement, imaginez la scène en dessin animé : Tara court vers la caméra, en état de choc, et dans un contre-champ, on voit au milieu d’une salle vide le corps étendu de Cal, sur lequel on zoome. Il y a une coupure pub, et le dessin animé reprend sur un plan large vu du dessus dans lequel Fabrice, Moineau et Tara entourent le corps de Cal, au même endroit et au même moment.
Personnellement, si on me présente l’enchaînement ainsi, je me figure un dessin animé à l’animation mal faite et aux plans recyclés, probablement réalisé par des animateurs en burn-out.
Et puis aussi... Cal est dans la chambre de Tara parce qu’il l’attendait - très probablement pour qu’ils se pécho, on ne va pas se mentir – alors qu’est-ce que les deux autres foutaient là ?
“Lorsque Tara hurla en se précipitant vers Cal, ils sursautèrent. Au même moment, Robin, Fafnir et Mara déboulèrent dans la suite eux aussi. Mara cria à son tour”
MAIS LITTÉRALEMENT VOUS SORTEZ D’OÙ ?
Tara sortait de chez Lisbeth, elle était seule avec les gardes quand elle est entrée dans ses appartements, et d’un coup deux de ses amis et sa sœur débarquent à la seconde où ils l’entendent hurler ? Pour autant qu’on sache, Robin aurait dû être encore dans la salle de réception ou retourné chez lui, Fafnir la dernière fois qu’on l’avait vue c’était fin chapitre 9, Mara n’a rien à faire dans le coin... pourquoi ils étaient tous là ?
“Le cerveau gelé par la peur, Tara transforma sa magie, passant du Destructus qu’elle avait incanté au plus puissant des Reparus, lorsque X’orial, qui s’était agenouillé près du corps dévasté, l’en empêcha. (X’orial, tu fais partie d’un groupe pourri jusqu’à l’os mais je t’aime déjà plus que tous les personnages de ces bouquins confondus)
— Attendez, Votre Altesse Impériale. Il faut d’abord lui donner du sang, il en a perdu bien trop, ensuite lui envoyer un Regenerus, puis un Reparus. Et réaligner ses os, parce que je crois que sa colonne vertébrale est brisée en plusieurs morceaux et ses deux jambes sont cassées aussi. (Ma mémoire sur ces bouquins est vaguement émoussée, mais il me semble que dans les bouquins précédents, un simple Reparus réglait tous les soucis qu’il énumère actuellement)
Le cœur au bord des lèvres, Tara n’eut pas besoin d’interroger Moineau pour lui prélever du sang. Très vite, de fines lignes écarlates s’élevèrent dans les airs, y compris des veines de Tara, pour alimenter le corps de Cal. Elle ne pouvait pas utiliser le sang de Fabrice, de peur de contaminer Cal et d’en faire un loup-garou, ni celui de Robin, du fait de sa moitié elfe – même si elle aurait pu en le modifiant, elle n’en avait pas le temps –, ni celui de Fafnir parce qu’elle ne savait pas comment Cal pourrait réagir au sang des nains, bien plus épais et dense que celui des humains.”
Le nombre de choses que je n’aime pas, dans ce passage.
Primo, rien n’explique pourquoi Tara et Moineau peuvent donner leur sang à Cal. Il est receveur universel ? Leurs groupes correspondent tous les deux au sien, par le plus grand des hasards ? Elles sont toutes les deux donneuses universelles ? Entre humains, on ne se donne pas son sang comme on échange des numéros de téléphone.
Deuzio, depuis quand on ne peut pas mélanger le sang de deux espèces différentes ?
Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 8
Tertio, pourquoi est-ce que le sang de Moineau, qui a hérité de la malédiction de la Belle et la Bête, serait moins contaminé que celui de Robin, qui est juste un demi-elfe ?
Quarto, évidemment que le sang des nains est épais et dense. Évidemment. Pourquoi ? Pft. Mais évidemment.
Ah, et pourquoi Tara ne prélève pas le sang de Mara, qui est amoureuse de Cal, s’entend avec lui et serait probablement volontaire ? Pourquoi d’ailleurs ne pas demander à Moineau, ne pas s’assurer qu’elle est d’accord pour qu’on lui prenne du sang, ne serait-ce que d’un coup d’œil ? Pourquoi directement assumer qu’elle acceptera le prélèvement ? Je ne sais pas.
“Elle fit tout cela sans penser une seconde qu’elle portait des objets démoniaques attirés par le sang et par la mort (Oui bonjour je m’appelle Tara'tylanhnem T'al Barmi Ab Santa Ab Maru T'al Duncan, je retiens des coordonnées en un coup d’œil à 12 ans mais je suis pas foutue de me dire que mon sang plein de magie démoniaque n’est pas très safe pour le gars que j’essaie de sauver). Et qui, par une sorte de miracle, ne réagirent pas du tout”
Le miracle il s’appelle “madame S.A.M. a décidé que”.
Bref, Tara répare Cal, aidée de X’orial envers lequel j’ai désormais une affection mitigée, puisqu’il aide à secourir un des pires persos de l’histoire. L’autre bronchite humaine ouvre les yeux et lance une réplique bravache de type “Oh là là Tara faut que je me trouve une petite amie qui m’attire moins de problème”, et il y a une coupure.
Si seulement les personnages réagissaient avec moins de décontraction au fait qu’ils frôlent la mort, putain.
“Il avait toutes les excuses du monde, il venait d’être grièvement blessé, ses intestins débordaient par terre quelques minutes plus tôt et il avait perdu suffisamment de sang pour nourrir toute une cantine de vampyrs pendant plusieurs jours.
Cependant, sa déclaration railleuse, bien qu’empâtée, figea tout le monde.
Enfin pas les soldats qui s’en fichaient éperdument à partir du moment où personne n’essayait de tuer leur princesse, mais Robin et surtout Mara sursautèrent violemment, tandis que Moineau, Fafnir et Fabrice échangeaient un regard navré.
— Quoi ! s’exclama Mara en se relevant d’un seul coup et en foudroyant Cal du regard, tu sors avec Tara ?
Étrangement, Robin ne réagit pas. Il se contenta de regarder tout le monde comme s’il ne savait pas très bien ce qu’il faisait là.
Le cœur serré, Tara réalisa que Robin ne semblait pas du tout étonné, contrairement à Mara.”
Soupir.
Donc toute cette tension n’aura servi qu’à déclencher une scène de ménage ?
Enfin non, je me doute que tout ça est lié à la demande d’assassinat du prologue, mais... Le fait qu’un personnage principal se retrouve enfin blessé dans ce tome, véritablement blessé, pas mêlé à une fausse scène de tension comme Fafnir, Tara ou Mourmur, et que ce soit instrumentalisé pour alimenter des dramas pseudo-romantiques, c’est irritant. C’est tout sauf le moment. On nous a présenté des enjeux, okay, le décor est planté et on sait ce qu’il se passera dans la suite du tome, mais ça fait 12 chapitres qu’il ne se passe pas grand-chose.
Entendons-nous bien : c’est important d’installer le contexte d’une histoire et les éléments qui vont importer, surtout au tome 10 d’une saga qui se passe dans un univers magique, donc j’irais pas reprocher que le début s’étire. Surtout qu’on a eu deux ou trois passages qui se voulaient tendus, comme l’attaque des gardes manipulés par la magie démoniaque, ou la sphère destructrice de réalité. Mais la promesse de tension portée par l’assassin et les feintes faites jusque-là, tout ça pour aboutir à ça…
Cette blessure que Cal a reçue, ça aurait dû être le tournant qui nous montre que la menace se rapproche. Ce qui était arrivé à Mourmur était un avertissement ; là où le scientifique a évité toute blessure, Cal a littéralement frôlé la mort. Je ne veux pas, dans ce genre de moment, écoper d’une scène digne d’un vaudeville. Vraiment pas.
« — Ooppps, fit Fabrice très discrètement.
Pas suffisamment car, faute de pouvoir se décharger sur Cal qui venait tranquillement de s’évanouir, Robin réagit soudain et se tourna vers le jeune Terrien, apparemment furieux, au point de passer sa colère sur lui.
— Et toi, tu le savais !
— Wow ! fit Fabrice en levant les mains devant lui, on se calme, je ne l’ai appris que très récemment. Et cela ne me regarde pas. Si Cal et Tara n’ont pas voulu te le dire, c’est qu’ils avaient leurs raisons. Moineau et moi, nous ne nous mêlons pas des affaires de cœur des autres, nous avons déjà bien assez à faire avec les nôtres. »
Eeeeet c’est les starting blocks pour le compteur de Fabrice !
« Fabrice aurait dû rester sur Terre » : 1 (Quand ton pote prend la première excuse qui passe pour t’engueuler alors que tu as littéralement rien fait, hein. Si tu veux t’irriter de la réaction de quelqu’un, Tara est juste là. Tu sais, la personne directement concernée par l’affaire)
Bref, Tara met Cal dans le lit d’une des chambres d’amis, et appelle un chaman. Ce dernier se pointe immédiatement, car X’orial l’avait appelé avant, et se met à s’occuper de Cal. Pendant ce temps, Tara demande enfin à la troupe pourquoi ils étaient dans les parages. Robin réplique qu’il a… apparemment convoqué tout le monde pour parler du fait que Tara avait choisi Cal ?
« — Et tu as convoqué aussi Mara. Histoire de bien compliquer les choses ?
— Elle avait le droit d’être mise au courant, tout le monde sait qu’elle est folle amoureuse de Cal depuis des années. En me trahissant, tu as trahi aussi ta sœur, Tara ! »
Bon, on va partir du principe qu’il y a un énorme non-dit selon lequel Tara a choisi Cal. Bien. D’accord.
Déjà, ce genre d’argument, c’est à sortir avant que la décision soit prise. Aka, au moment où le choix n’a pas encore été fait. Et je dis ça, mais en réalité, ce n’est pas un argument à sortir du tout : Tara est libre de ses choix, libre de préférer quelqu’un, libre de ne vouloir personne. Robin n’est pas l’unique bonne option, et le reste la « mauvaise » décision. Certes, Tara devrait se comporter de manière plus responsable et moins décontractée avec ses relations amoureuses – une relation amoureuse est un engagement basé sur la confiance, traiter autrui à la légère et ne pas communiquer clairement ses décisions amoureuses sont des comportements discutables – mais ultimement, la décision lui appartient. Et il faut distinguer la décision qu’elle prend de la façon dont elle la dit : tu peux casser avec quelqu’un en douceur, ou sans aucun tact, dans tous les cas, c’est la même pilule qui doit passer. Vouloir influencer non pas son attitude, mais sa décision, en tentant de la culpabiliser, c’est un comportement de connard. Et la double peine est qu’il instrumentalise l’amour qu’a Mara pour Cal alors que Robin ne s’en est jamais soucié avant, ne l’a jamais aidée, n’a jamais même été particulièrement proche de la sœur de Tara. Also, toute cette affaire ne concerne ni Moineau, ni Fafnir, ni Fabrice. Le fait qu’il les a appelé, c’est déjà lamentablement lâche, parce qu’il expose Tara au lieu de garder le cadre intime nécessaire à ce genre de décision, mais le fait qu’ils se soient pointé, c’est encore pire.
Enfin, parler de « trahison » est une autre poignée de paillettes de culpabilisation sur l’énorme gâteau à la culpabilisation. Bref, c’est nul à chier. On est censé être de l’avis de Robin, là ? Parce qu’il enchaîne les red flags avec le débit d’Eminem.
Oh et puis ses déclarations tonitruantes sont mises sur le compte du côté elfe de Robin, parce que maintenant les elfes font des déclarations tonitruantes et ce bouquin décide sans doute en substance de dire que cette attitude de connard vient de son côté elfe, joie.
« — Mara, fit fermement Tara en se détournant du demi-elfe afin de se concentrer sur l’essentiel, c’est arrivé aujourd’hui. Ce n’était pas prévu. Et ni Cal ni moi n’avions l’intention de te faire de la peine.
— Sale garce ! jura Mara, les poings serrés, ses yeux noisette presque noirs de colère, tu vas me le payer. Tu savais que j’aime Cal. Et tu me l’as volé !
— Je n’ai rien vol…
Mais Mara était au-delà de la colère. Si tout cela était arrivé entre eux trois, Tara et Cal auraient sans doute pu lui expliquer calmement ce qui se passait. Mara aurait sans doute été déçue, mais n’était pas stupide. Là, elle passait pour une idiote devant tout le monde. Le ressentiment parla pour elle.
— Tu as oublié qui m’a élevée ? siffla-t-elle comme un serpent. Magister m’a appris qu’il ne fallait pas avoir de pitié pour ses ennemis. Jar avait raison. Tu n’es plus ma sœur ! »
ah ouais, quand même.
Bon bah red flags pour Mara « Je suis super gentille jusqu’au moment où je décide que je le suis plus » Duncan aussi, hein.
Le revirement m’impressionne pour le personnage. Et je n’entends pas ça positivement. C’est comme si tu trahissais quelqu’un pour t’être pris l'orteil dans un coin de meuble.
Pour rappel : effectivement, Mara a été élevée par Magister, qui l’a manipulée au même titre que son frère et l’a infectée avec de la magie démoniaque. Les deux ont finalement été libérés de son emprise, et tandis que Jar, son jumeau, est resté très antipathique envers Tara, Mara, tout au contraire, trouve sa grande sœur super. Elle s’est bien mieux intégrée que Jar, allant jusqu’à faire passer sa place d’Héritière potentielle au second plan. Elle adore Tara, elle s’entend bien avec ses amis, bref, tout roule depuis qu’elle est arrivée dans le camp des gentils. Et là, sous le prétexte que Tara sort avec son crush (qui n’a jamais réciproqué les sentiments de Mara depuis les années qu’ils se connaissent, rappelons-le), Mara choisit d’en faire sa backstory de méchante et refuse d’écouter celle pour laquelle elle avait une estime aveugle quelques heures encore auparavant ? Entendons-nous bien, ça pourrait avoir du sens si Cal était le seul lien qui rattachait Mara au fait d’être sympa, mais là ce n’est pas le cas ! Elle est devenue gentille, littéralement !
Je vais m’installer confortablement pour voir où ça va, c’est spectaculairement nul mais ça promet d’être distrayant, au moins.
En l’occurrence, Mara se barre, ce qui ne fait réagir strictement personne au passage. Personne ne la poursuit, personne ne s’inquiète de ce qu’elle vient de dire, personne ne veut voir comment elle va ou se demande si elle n’aurait pas un psy, non, une blague de Moineau et ils tournent tous littéralement la page. Ils vont auprès de Cal, qui a repris conscience, et les informe que la personne qui a tenté de le tuer… n’est nul autre que Robin.
Tan tan taaaaan coupure.
(Moi je m’inquiète pour Mara, mais je pense que le bouquin n’en aura rien à foutre jusqu’au moment où il faudra faire un travelling sur ses plans diaboliques de nouvelle méchante.)
La scène qui suit est pas mal. Robin, stupéfait, affirme son innocence, mais les preuves contre lui se multiplient : son couteau est imbibé de sang, alors qu’il ne l’a pas utilisé depuis longtemps, et les tests ADN que la porte fait désormais (cf chapitre 10) corroborent cette version.
Bon, bien sûr, c’est très certainement un changelin qui a fait le coup, puisque cette espèce est introduite de manière peu subtile dans le tome et qu’une de leurs caractéristiques est justement de copier l’ADN à la perfection. Mais l’écriture de la détresse de Robin est plutôt chouette.
Et puis juste après, on a ce passage.
« — Je n’ai rien fait ! se débattit Robin, des larmes de rage et d’impuissance dans ses yeux de cristal. Rien fait du tout, je te le jure, Tara !
Tara avait l’impression de vivre un cauchemar. Elle ne comprenait plus rien. Elle savait profondément que jamais Robin n’aurait fait de mal à Cal. Et pourtant, les elfes étaient réputés pour leur violence, surtout lorsqu’une femme elfe était en jeu, elles qui étaient si rares à présent au sein de leur communauté. Car si un peuple avait souffert particulièrement des démons, c’était bien le peuple des elfes. Partis combattre contre les démons, ils avaient laissé leurs femmes et leurs enfants sur leur planète.
C’était alors que les démons avaient attaqué.
Et celle-ci avait été détruite. »
Je ne vous fais pas le déplaisir de copier coller l’intégralité du passage, mais vous ne rêvez pas : au beau milieu d’une scène de tension où Robin vient de se faire arrêter alors qu’il clame son innocence, il y a des paragraphes entiers de considération sur les us des elfes en terme de natalité, de couple etc.
Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 9 (Et je suis gentille, je ne parle pas d’à quel point ce pan d’histoire est là pour dire « les elfes en tant qu’espèce sont possessifs envers les femmes et du coup j’aurais dû prévoir que Robin se comporterait de cette façon », qui est un message aussi crade pour le personnage de Tara que pour celui de Robin)
Mais Tara, ayant compris quelque chose, décide de laisser l’arrestation se faire, allant jusqu’à ordonner à X’orial de faire interroger Robin. Quand ses amis lui demandent ses motivations, elle jette un sortilège de silence autour d’eux et leur explique qu’elle soupçonne Robin d’avoir été manipulé par la magie démoniaque de Magister, au même titre que les deux gardes de plus tôt. C’est en effet une façon efficace de se débarrasser de Robin et de Cal d’un coup, en manipulant l’un pour attaquer l’autre. La discussion embraye ensuite sur Tadix, et le fait que Tara refuse que ses amis l’y accompagnent. Moineau argumente pour dire que si, et la conversation reste en suspens. Il y a un chouette dialogue Moineau-Cal qui évoque et réfute la possibilité que ce dernier puisse se changer en Bête suite à la transfusion. Dans l’ensemble, le passage est pas trop mal.
Les amis de Tara se barrent, elle fait un petit baiser à Cal puis va se coucher. Le lendemain, elle décide d’aller voir Robin en prison. D’abord faussement froide, elle abandonne les apparences et discute avec lui des observations qu’ils ont fait ; ils concluent ensemble que ce qu’il s’est passé était sans doute un complot visant à ce qu’elle perde un peu de son pouvoir via la transfusion de son sang à Cal. Même si tout ça repose sur des informations hors champ dont madame S.A.M. ne nous informe qu’au cours de ce chapitre, la lecture est plutôt agréable, encore une fois. Ça fait du bien de voir Tara et Robin s’adresser l’un à l’autre comme des amis qui réfléchissent sur une enquête.
C’est un poil gâché par le comportement de Robin plus tôt, et par le fait que tout le monde a décidé d’ignorer la colère de Mara, même Tara, qui est pourtant sa sœur, mais j’y peux rien si le livre se fiche de ses personnages.
Tara retourne dans sa suite et informe Cal de tout ça. Ils… se chauffent un peu, ce qui me désespère parce que je suis toujours là pour l’action, pas pour leur tohu bohu de couple à la noix, mais un garde interrompt ces réjouissances en déclarant que Lisbeth convoque Tara. En effet, Robin s’est échappé !
Et le chapitre est fini ! Il était un peu… hm… je ne sais pas. Des éléments chouettes, d’autres mauvais. Ce n’était pas mon préféré, mais au moins, on a avancé un peu !
La prochaine fois, nous reviendrons à Lisbeth ! J’ai hâte !
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leparfumdesreves · 7 months ago
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Née le 17 janvier 1944 à Paris, Françoise Hardy grandit dans le 9e arrondissement de Paris auprès d'une mère aide-comptable, Madeleine Hardy, et d’une sœur d'un an et demi sa cadette. Elle n'a que très peu de rapports avec son père, issu d'une famille bourgeoise de Blois, et marié à une autre femme. Timide et complexée, la jeune Françoise se réfugie dans la musique et se met à la guitare. Elle rêve de chanter et s'inscrit au Petit Conservatoire de la chanson de Mireille, où elle restera deux ans.
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marie-swriting · 2 years ago
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Partie De La Famille - Dean Winchester
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Résumé : Tu fais ta première chasse avec ton père John et ton demi-frère Dean en espérant que tu pourras prouver à ton père que tu es une vraie Winchester.
Warnings : half-sister!reader, Y/N a 15 ans, John est un père de merde, angst, sentiment de ne pas appartenir à la famille, tuer des vampires, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.2k
Version anglaise
Prompt utilisé : PL n°1, n°10 "We could have prevented this" (On aurait pu éviter cette situation)
-Quelles sont les règles ? te demande John d’une voix dure. 
-Toujours être en alerte et prête à attaquer, tuer et poser les questions plus tard, réponds-tu, déterminée. 
-Très bien, n’oublie pas que tu dois leur couper la tête ou alors ils pourront toujours attaquer. Comme c’est ta première fois sur le terrain, tu restes auprès de moi ou Dean, d’accord ?
-Oui, monsieur.
John te tend la machette avant de fermer le coffre de l’Impala. Ton ventre se tord quand il réalise que tu n’es qu’à quelques secondes du moment le plus dangereux de ta vie. Tes mains commençant à trembler, tu ressers ta prise sur ton arme, espérant te donner un peu plus de courage. Rapidement, tu relèves les yeux et vois Dean te regarder. Il pose une main sur ton épaule pour te rassurer. Tu lui fais un rapide sourire, mais la peur est lisible sur ton visage. Quand vous êtes enfin prêts, vous commencez à vous diriger vers l’entrée du nid de vampires. 
Vous êtes sur leurs traces depuis quelques jours et grâce à tes recherches tu as réussi à les localiser. Tu espères maintenant pouvoir tuer les monstres sans commettre d’erreurs, tu veux prouver à John qu’il a bien fait de te sortir de ta famille d’accueil suite au départ de Sam à l’université. En effet, quand le jeune Winchester a décidé de quitter l’entreprise familiale, John n’a pas aimé se retrouver avec un chasseur en moins alors il est venu te récupérer, en sachant très bien qu’il pourrait récupérer ta garde en un instant, car ta mère est décédée à la naissance. Jusqu’à ce qu’il vienne dans ta famille d’accueil, tu ignorais l’identité de ton père, tu savais encore moins que tu avais deux grand frères. En les rencontrant, une joie immense t’avait envahie, tu pensais que tu allais enfin avoir une vraie famille à laquelle appartenir. John avait déclaré à tes parents d’accueil qu’il venait prendre ta garde, car il venait de découvrir ton existence. Il avait fait tout un beau discours sur l’importance d’avoir sa fille dans sa vie. Quand il avait prononcé ces mots, ton cœur avait explosé d’amour, mais la réalité t’a vite rattrapé quand il a tout de suite mis une distance émotionnelle avec toi avant de commencer ton entraînement de chasseuse. Tu savais que ça n’allait pas être simple, mais tu veux lui prouver qu’il peut compter sur toi pendant les chasses alors tu donnes ton maximum chaque jour. Cependant, John est très exigeant, tu as l’impression que tu ne seras jamais à la hauteur et il t’arrive de faire des erreurs à cause de la pression. Heureusement, Dean sait être patient avec toi, il te protège des réprimandes de John. 
Quand vous êtes dans le vieux bâtiment, vous faites face à un silence pesant. Il ne semble y avoir aucune menace à l’horizon pendant que vous vous enfoncez dans le nid. Vous continuez à marcher discrètement en regardant chaque recoin jusqu’à ce que vous trouviez une sorte de cage avec un prisonnier à l’intérieur. En un coup d'œil, tu reconnais Jake, l’adolescent de ton âge qui t’a aidé à trouver les vampires. Il s’était mis à leur recherche avant que vous arriviez car sa sœur était une de leurs victimes. Ensemble, vous avez mis à profit vos compétences ; pour toi, tes connaissances sur le surnaturel, pour lui, ses connaissances sur la ville et ses habitants. En le voyant, tu abaisses ta machette et cours vers la cage.
-Jake ! Mon Dieu, tout va bien ? Ils ne t’ont rien fait ? questionnes-tu en inspectant rapidement son corps du regard.
-Tu le connais, Y/N ? t’interroge John.
-Il m’a aidé à localiser le nid, informes-tu avant de te retourner vers ton ami. Ça va, Jake ?
-Je vais bien.
-On va te sortir de là, ne t’inquiète pas, déclare Dean en commençant à forcer la serrure.
-Gamin, tu sais où sont les vampires ? le questionne John d’un ton sec.
-Non, j’ai à peine repris conscience, en fait. Merci, dit Jake quand Dean le libère enfin.
Jake sort de sa petite prison en titubant. Tu le rattrapes alors qu’il perd l’équilibre. Tu t’apprêtes à lui demander s’il va bien quand tu vois des dents aiguisées sortir de ses gencives. Sous le choc, tu n’as pas le réflexe de relever ta machette. Dean et John s’apprêtent à réagir quand les autres vampires sortent de leur cachette. Tu repousses Jake, apeurée, mais il revient à la charge. Tu tentes de te débattre en utilisant ton arme, mais Jake te brise le bras, te forçant à la lâcher. En entendant ton cri de douleur, Dean tourne la tête vers toi. Il regarde Jake sur le point de planter ses crocs dans ton cou quand il court jusqu’à vous et coupe la tête de Jake sans réfléchir. Sous le choc de l’action, tu restes figée. 
-Tout va bien ? questionne Dean, préoccupé. 
-Oui, ne t’inquiète pas. 
John grogne de colère, faisant tourner vos têtes vers lui. Dean te laisse, allant aider John. Tu récupères ta machette à terre et tu tentes d’au moins blesser quelques vampires. Ne pouvant plus utiliser ta main dominante, tu as encore moins de force pour couper les têtes. Par miracle, sûrement due à l’adrénaline, tu arrives à tuer un buveur de sang. Malgré toi, tu regardes le corps de la personne et sa tête détachée, ne réalisant pas que tu en sois à l’origine. Reprenant tes esprits, tu relèves les yeux et vois qu’une bonne partie des vampires sont morts. John est en train de s’occuper de l’Alpha vampire alors que Dean semble perdre son combat contre un autre des monstres, ayant du mal à éloigner les dents aiguisées de sa nuque. Tu te précipites vers lui et tu coupes la tête du vampire avec toute la force que tu possèdes. Quand Dean comprend qu’il n’est plus en danger, il te regarde, fier de voir que tu as réussi à le sauver. Tu ne peux empêcher de sourire légèrement en réalisant que, pour une première chasse, tu t’en es plutôt bien sortie. De ta main valide, tu l’aides à se relever au moment où John tue enfin l’Alpha vampire. Tu regardes John, espérant le voir content ou au moins rassuré de vous savoir en vie et à peine blessés, malgré ton bras cassé, mais c’est un John en colère qui s’approche de toi.
-C’était quoi ce bordel ? On s’est retrouvés dans une embuscade à cause de tes conneries ! Comment t’a fait pour pas comprendre que Jake était un vampire alors qu’il t’aidait ? Ne me dis pas que tu n’as même pas pensé à vérifier qu’il n’en était pas un avant de tout lui dire !
-Il… Je…, bégayes-tu, agaçant John encore plus.
-Réponds !
-Il m’a dit qu’il était aussi à la recherche des vampires, mais qu’ils ne savaient pas comment les attaquer, expliques-tu, te sentant honteuse. 
-Et tu t’es pas dit que c’était bizarre qu’il en sache autant ?
-Il disait que ça faisait deux mois qu’il faisait des recherches, ça me semblait normal, te défends-tu et John soupire comme pour contenir sa colère.
-Putain, Y/N, c’est pas possible ! On aurait pu éviter cette situation, si tu avais réfléchi un peu !
-Papa, elle est encore en train d’apprendre. C’est pas si grave, intervient Dean d’une voix calme.
-Pas quand elle nous met en danger ! On aurait pu mourir et elle a le bras cassé. Elle aurait dû faire mieux !
En écoutant le nouveau reproche de John, tu baisses la tête. Finalement la chasse a été pire que ce que tu pensais. Tu as mis tes proches en danger et tu as déçu John. Tu vas encore avoir plus de mal à trouver ta place dans votre petite famille et tu te détestes pour ��a. John a raison, tu aurais dû faire mieux.
-On est tous en vie et ils sont morts. C’est une victoire, insiste ton grand frère.
-Je m’en fiche qu’on s’en soit sortis ! Elle aurait dû réfléchir comme une chasseuse, rétorque John avant de te prendre l’épaule avec force, t’obligeant à relever la tête vers lui avec une grimace. T’as pas intérêt à refaire ça, la prochaine fois, utilise ta tête.
-Oui, monsieur.
John soupire avant de lâcher ton épaule. Dean te lance un regard pour s’assurer que tu vas bien, tu lui fais un rapide signe de la tête pour le rassurer, mais tes yeux brillants de larmes ne le convainc pas. 
-Allez, viens, commence John, on doit aller à l’hôpital pour ton bras, on peut pas le réparer nous-même. Une autre perte de temps avec tes conneries.
-Je suis désolée, souffles-tu, les larmes prêtes à couler d’une seconde à l’autre.
-“Désolée” ne change rien. Et enlève moi ces larmes de tes yeux, à moitié Winchester ou pas, les Winchester ne pleurent pas.
-Oui, monsieur.
Les épaules baissées, tu suis John alors que Dean te regarde avec compassion. Il sait ce que c’est de se battre pour avoir l’approbation de John, c’est très rare de l’avoir, même pour lui, c’est compliqué alors qu’il fait tout ce que John dit. 
Dans l’Impala, John n’a pas dit un autre mot, trop en colère il ne te regarde même pas et Dean voudrait te rassurer, mais il ne veut pas énerver encore plus John.Tu tiens ton bras pour minimiser la douleur pendant le trajet tout en repensant aux mots de John. Parmi tout ce qu’il a pu te reprocher, sa dernière phrase t’a plus particulièrement touchée. Depuis qu’il est venu te chercher, tu sais que John te traite différemment de Dean, il ne te voit pas comme faisant partie de la famille. Pourtant, ça ne t’empêche de sentir ton cœur explosé de douleur à chaque fois que John te le rappelle quand il précise bien que tu es seulement la demi-sœur de Dean ou encore quand il refuse que tu l’appelles “papa”, ça, c’est qui te fait le plus mal. 
Quand vous arrivez à l’hôpital, il n’y a pas beaucoup de monde, étonnamment, alors tu dois juste attendre une heure et demie avant d’être prise en charge. Quand ton plâtre est mis, vous retournez au motel, toujours en silence. Tu mords ta lèvre, stressée, alors que tu cherches quelque chose que tu pourrais dire pour rattraper tes erreurs, mais tu connais à peine John, tu ignores ce que tu dois dire. Quand vous passez la porte de votre chambre de motel, John t’indique la table de la petite cuisine. Réticente, tu t’éxecutes sans un mot et t’assois. Dean commence à te suivre, mais John lui ordonne d’aller se laver. Sachant que ce n’est pas le moment de défier ses ordres, Dean lui obéit. John reste debout, face à toi, te dominant de sa taille. Instinctivement, tu baisses les yeux sur tes doigts, tu joues avec eux jusqu’à ce que John prenne la parole.
-J’espère que tu réalises à quel point ce que tu as fait était dangereux.
-Oui, je ne le referai plus, promis.
-T’as intérêt ! T’aurais pu mourir et ton demi-frère aussi. Au moins t’as réussi à tuer quelques vampires, mais sinon tu as ruiné toute cette chasse ! Si tu veux pas retourner dans ta famille d’accueil, tu as intérêt à être plus utile les prochaines fois. J’ai pas besoin d’un poids mort, mais d’un chasseur, tonne-t-il.
-Je ferai mieux la prochaine fois, lui assures-tu, déterminée.
-On verra dans plusieurs mois vu que ta connerie t’a causé un bras cassé. Tu vas retourner aux recherches et dès que tu pourras reprendre l'entraînement, on s’y remettra, mais cette fois, je serai plus sévère. Tu dois apprendre comme il faut, je ne peux pas me permettre d’avoir une gamine qui ne sait pas ce qu’elle fait, crache John en appuyant sur le mot “gamine”, te blessant à nouveau. Me fais pas regretter ma décision d’être venu te chercher. Et enlève moi cet air triste de ta figure, j’ai pas le temps pour les faibles, non plus, t’ordonne-t-il et tu te tentes de te reprendre. Je vais au bar, finit-il en s’éloignant de toi.
Sans te lancer un regard, John quitte la chambre. Quand tu entends la porte claquer, tu sursautes. Les larmes remontent en un instant. Tu essayes de les retenir, mais plus tu clignes des yeux, plus larmes semblent être prêtes à tomber. Malgré toi, une larme coule sur ta joue. Tu l’essuies rapidement et espères que Dean ne t’ait pas vu, car il vient tout juste de sortir de la salle de bain. Tu prends de profondes inspirations, tentant de calmer tes émotions. Dean pose délicatement une main sur ton épaule et s'agenouille devant toi. 
-Hey, gamine, ça va ? 
Contrairement à John, le mot “gamine” dans la bouche de Dean semble plus affectueux. Tu vois à ses yeux qu’il est sincère, mais tu refuses de te montrer faible une seconde de plus. Tu t’éclarcis la gorge avant de le regarder dans les yeux.
-Oui, juste fatiguée de la journée. John est parti dans un bar.
-Juste toi et moi, alors ? Ça te dit d’aller au Burger d’en face ? propose-t-il avec un petit sourire.
-J’ai pas trop faim et je voudrais pas que John s’énerve encore plus, car on serait pas là à son retour.
-Il en a pour longtemps dans ce bar, t’inquiète et puis il faut bien reprendre des forces, tu as fait ta première chasse ! déclare-t-il en espérant te remonter le moral.
-Tu parles d’une victoire ! souffles-tu avant de lever les yeux au ciel. 
-Tu t’en es sortie qu’avec un bras cassé alors que c’était un nid de vampires, j’appelle ça une victoire. Allez, viens.
Dean t’aide à te lever de ta chaise. Il remet sa veste et prend son porte-monnaie avant de t’inviter à sortir. 
Au Burger, tu ne manges presque pas. Tu avales quelques frites, mais ne touches pas à ton hamburger alors que Dean dévore tout en une seconde. Dean ne fait pas la conversation, devinant que tu as besoin de silence, après tout ce que John a pu te dire. Dean sait que John n’a pas été tendre dans son deuxième sermon avec le peu qu’il a pu distinguer à travers les murs de la salle de bain. De plus, Dean te connait depuis seulement quelques mois alors il ignore si dans ce genre de situations, tu préfères parler ou rester seule. Dans le doute, il préfère être proche de toi sans être oppressant comme il le fait actuellement. Quand il a totalement fini son repas, il demande à faire emporter ton plat et va payer. 
Sur le chemin du retour, vous ne voyez pas l’Impala, ce qui te rassure, car tu sais que tu as encore le droit à du répit avant le retour de John. En entrant dans la chambre, tu prends rapidement tes affaires et t’enfermes dans la salle de bain. Une fois prête pour aller dormir, tu vas te coucher dans ton lit, te mettant dos à Dean qui est allongé sur le sien, en train de regarder la télé. Tu essayes de t’endormir, mais les mots de John continuent de tourner dans ta tête. Plus tu repenses à cette chasse, plus tu réalises à quel point tu as été crédule avec Jake. Mentalement, tu t’insultes de tous les noms, te disant qu’avec tes erreurs, tu as encore plus baissé dans le peu d’estime qu’il avait pour toi. En ressentant tes larmes monter, tu te forces à respirer doucement. Tu ne peux pas pleurer, surtout alors que Dean est à côté de toi. Il ne peut pas te voir être faible ou alors tu baisserais dans son estime à lui aussi et c’est la dernière chose que tu veux. Malgré tes tentatives pour être discrète, tu renifles, attirant l’attention de Dean. Au début, il se dit que ce n’est sûrement rien, mais quand il entend ta forte respiration et renifler plusieurs fois, il se lève de son lit et vient vers le tien. Il s’assoit à côté de toi et pose une main réconfortante sur ton épaule. En sentant sa présence, tu n’oses pas bouger, attendant une réprimande de sa part.
-Tu veux qu’on en parle ? questionne-t-il doucement.
-Il n’y a rien à dire, déclares-tu.
-Y/N, je sais à quel point ses mots peuvent affecter quelqu’un.
-Il a raison, j’ai été idiote, j’aurais dû être une meilleure chasseuse. 
-Tu as quinze ans et tu es toujours en train d'apprendre, rétorque Dean. Tu as été naïve, c’est vrai, mais il y encore quelques mois en arrière pour toi les vampires c’était une légende de Transylvanie et pas la réalité. Tu peux pas être parfaite dès le début. Tu allais forcément faire des erreurs lors de ta première chasse, tu ne peux pas t’en vouloir pour ça. Crois-moi, j’ai fait des erreurs bien pires pendant mes premières chasses, tente-t-il de te rassurer, mais tu restes silencieuse. Y/N, tu veux bien me regarder ?
-Non, je ne veux pas que tu penses que je suis faible, refuses-tu, honteuse.
-Pourquoi je penserais ça ?
-Les Winchester ne pleurent pas. Même si je n’en suis pas une vraie, dis-tu en répétant les mots de John.
Dean pousse un soupir, cherchant quoi dire. Il déteste la façon dont les mots de John sont déjà ancrés dans ta tête. Il aimerait pouvoir te rassurer comme un grand frère le devrait, mais tu restes dos à lui, n’osant pas lui faire face. Il sait qu’il ne devrait pas le prendre personnellement, mais savoir que tu penses qu’il pourrait agir comme John lui serre le cœur. 
-Je sais que je ne suis pas la meilleure personne pour dire ça, commence-t-il en hésitant, mais tu as le droit de pleurer. Avant d’être des chasseurs, on est humains.
-Je veux juste pas te décevoir comme j’ai déçu John, murmure-tu en reniflant.
-Tu ne vas pas me décevoir et pour ce qui est de John, il s’en remettra, tu peux me faire confiance. Quand tu te seras bien entraînée, il verra à quel point tu es une excellente chasseuse, une vraie Winchester, affirme Dean. 
-S’il ne m’a pas renvoyé dans ma famille d’accueil d’ici là, ajoutes-tu.
-Je ne le laisserai pas faire, déclare ton grand frère, déterminé. Maintenant que je sais que j’ai une petite soeur, je peux t’assurer que tu es bloquée avec moi jusqu’à ce que t’en décides autrement.
-Demi-sœur, corriges-tu, la voix de John résonnant dans ta tête.
-C’est-à-dire ma sœur. Tu fais partie de la famille, insiste Dean et tu sens une nouvelle larme couler sur ta joue.
-Pourquoi t’es si gentil avec moi ? Tu connaissais pas mon existence il y a encore six mois, tu as tous les droits de m’ignorer, questionnes-tu d’une voix tremblante.
-Je viens de te le dire, on est de la même famille, je tiens à toi. 
Sans répondre, tu te tournes vers lui avant de te jeter dans ses bras. Toutes les larmes que tu retenais depuis ces derniers mois coulent enfin sur tes joues. En sentant tes épaules bouger, Dean te serre un peu plus contre lui. Il te caresse le dos, t’invitant à faire sortir toutes émotions. Son cœur se brise un peu plus en réalisant à quel point tu te retenais de ne pas craquer pour satisfaire un minimum John. Il connait que trop bien la douleur alors ce soir-là, il veut s’assurer que tu saches qu’il sera toujours là pour te soutenir. Ta tête cachée dans le creux de sa nuque, tu restes dans ses bras, acceptant pour la première fois le réconfort de ton grand frère.
Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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