#commie corp
Explore tagged Tumblr posts
tlaquetzqui · 11 months ago
Note
Anon, please name one difference between Ceaușescu and Hitler, that isn’t something Ceaușescu knew went badly when Hitler did it.
I will of course wait while you look up who Ceaușescu is.
Nationalistic, hierarchical, anti-communist, traditionalist, ethno-nationalistic, fascists are left wing now? So when did you become a leftist?
Take a look and see how many of these line up with what leftists want today. Sorry to break it to you sweetie, but national socialism is socialism. Ethno-nationalism and socialism aren't automatically opposed. The only reason Hitler hated the communists is because they were competing for the same membership pool. Two different ways to get to very similar goals. You gotta stop thinking of everything as left vs right, and if one is left wing, then the opposing thing must be right wing.
25 notes · View notes
jloisse · 7 months ago
Text
đŸ”· RĂ©vĂ©lation des crimes commis par l'occupation Ă  proximitĂ© du CollĂšge universitaire de Gaza aprĂšs avoir exĂ©cutĂ© des Palestiniens, laissĂ© leurs corps Ă  l'air libre pendant de longues pĂ©riodes et empĂȘchĂ© les ambulances ou les familles de les atteindre.
21 notes · View notes
aisakalegacy · 16 days ago
Text
Petit rappel de la population vampirique actuelle d'Hylewood. Officiellement, ils sont tous connus sous le nom de la famille Rumédier (une de ses innombrables branches) :
AdÚle et Frédéric
Tumblr media Tumblr media
Véritables noms : AdÚle Le Bris (née Schneider) et Frédéric Rumédier.
Âges : 127 et 100 ans [1803 et 100].
AdÚle a été transformée par Frédéric à sa mort en couches, à l'ùge de 40 ans. Elle a été contrainte de quitter l'ßle quelques années, coincée dans l'état de semi-conscience propre aux nouveaux nés vampiriques. Pendant cette période, poussée par la faim, elle a commis de nombreux meurtres, jusqu'à sa stabilisation progressive. Frédéric, homme gay de plus en plus acculé par les rumeurs, lui a proposé un mariage blanc pour solidifier sa réputation aux yeux du monde. Pour AdÚle, c'était une occasion inespérée de pouvoir se rapprocher de sa famille, qu'elle n'avait pas vu depuis des années et qu'elle n'osait pas approcher.
Frédéric est un vampire-né. AprÚs une croissance particuliÚrement lente, il a cessé de vieillir une fois l'ùge adulte atteint. Il a transformé AdÚle alors qu'il n'était qu'un enfant. Il n'a pas vraiment fait exprÚs : il était poussé par une faim naturelle et il s'était toujours refusé à boire le sang d'un humain vivant - principe auquel il se tient encore aujourd'hui. Un corps frais ne lui posait pas de problÚme éthique... Cependant, son sentiment de solitude était tellement grand qu'en la mordant, il ne s'est pas contenté de boire son sang. L'impossible s'est produit et AdÚle est revenue à la vie, transformée en vampire. Il n'avait pas prévu que sa transformation la rende si instable...
Depuis, Frédéric et AdÚle ont ouvert un sanatorium. En apparence une résidence pour tuberculeux - le parfait alibi pour repousser les curieux, il s'agit en fait d'un établissement destiné à recueillir les créatures surnaturelles isolées.
Clémence et LucrÚce
Tumblr media
Véritables noms : Clémence Le Bris (née Brion) et LucrÚce Le Bris.
Âges : 79 et 76 ans [1851 et 1854].
Veuve dĂ©sargentĂ©e, ClĂ©mence s'est faite piĂ©ger dans un mariage sans amour avec l'homme qui avait assassinĂ©e son dĂ©funt Ă©poux dans le but de rĂ©cupĂ©rer la fortune de son frĂšre... et sa femme. Face Ă  un mari psychopathique et obsessif, ses seuls rĂ©conforts Ă©taient ses enfants... ainsi la sƓur jumelle de son mari, LucrĂšce, dont elle tombe Ă©perdument amoureuse. Malheureusement, ClĂ©mence tombe malade et s'affaiblit de plus en plus. Craignant de la voir mourir, LucrĂšce prend la dĂ©cision de la transformer. Au moment de sa transformation, ClĂ©mence a 39 ans.
LucrÚce est une vampire née. Elle passe toute sa jeunesse persuadée d'avoir une santé fragile et protégée par toute sa famille, comme si elle était faite de procelaine. Comme Frédéric, elle a cessé de vieillir en arrivant à l'ùge adulte. C'est à vingt-et-un ans qu'elle découvre que sa faiblesse apparente n'est pas due à quelques langueurs, mais au fait qu'elle ne recevait pas la nutrition nécessaire à un vampire... Grùce au sang que Clémence lui offre, elle découvre que lorsqu'elle est proprement nourrie, elle est en fait bien plus forte que n'importe qui et dotée de nombreux pouvoirs. Lorsque Clémence tombe malade, LucrÚce refuse de la voir mourir et la transforme en vampire.
Comme AdĂšle, en tant que vampire nouveau-nĂ©, ClĂ©mence est particuliĂšrement instable suite Ă  sa transformation, au point oĂč elle manque de tuer ses propres enfants. Pour leur sĂ©curitĂ©, LucrĂšce prend la dĂ©cision de l'enfermer Ă  la cave, en prĂ©textant l'avoir envoyĂ©e dans un sanatorium pour soigner les consĂ©quences de sa longue maladie... Mais les annĂ©es passant, Maximilien - son frĂšre jumeau et l'Ă©poux de ClĂ©mence - commence Ă  se douter de quelque chose, et il finit non seulement par dĂ©couvrir que sa femme est tenue recluse dans leur cave, mais en plus qu'elle a une liaison avec sa sƓur. Accusant sa femme d'avoir corrompu sa fragile sƓur jumelle, il s'apprĂȘte Ă  la tuer de sang froid. Elles rĂ©agissent en massacrant Maximilien et en buvant son sang... AprĂšs ce meurtre, elles ne peuvent pas rester. Elles s'enfuient au Canada avec l'aide d'Auguste, le grand-pĂšre de Lucien, et elles sont reccueillies par AdĂšle et FrĂ©dĂ©ric au sanatorium d'Hylewood. Officiellement, ClĂ©mence est la belle-fille d'AdĂšle et FrĂ©dĂ©ric et LucrĂšce est une cousine Ă©loignĂ©e. Depuis, elles ont refait leur vie et elles sont engagĂ©es dans le sauvetage des enfants surnaturels abandonnĂ©s Ă  la naissance ou chassĂ©s de chez eux. Elles ont adoptĂ© trois enfants : Alfred, leur aĂźnĂ© triton ; Georges, leur cadet vampire ; StĂ©panie, leur benjamine loup-garou.
Georges
Tumblr media
VĂ©ritable nom : Georges Leloup
Âge : 21 ans [1909].
Georges est un vampire-né. Son pÚre a épousé sa niÚce de 40 ans sa cadette qu'il a commencé à battre comme plùtre dÚs sa grossesse. Georges étant gris et de constitution fragile à la naissance, sa mÚre était terrifiée de la réaction qu'aurait son mari en le voyant et craignait qu'il le tue de ses mains par frustration qu'elle ait accouché d'un fils d'apparence souffreteuse. Elle a donc pris la lourde décision d'abandonner son bébé et de prétendre qu'il était mort né. C'est ainsi que Georges a été récupéré par Clémence et LucrÚce, qui l'ont élevé comme leur fils.
@selidren m'a envoyé une précision :
"LucrÚce ne décide pas de transformer Clémence, elle le fait sans faire exprÚs, on manque le drame de peu quand elle ne réalise pas à quel point un jeune vampire est dangereux pour ses proches"
8 notes · View notes
slendermanuniverse · 3 months ago
Text
1/3 Analyse : L'opérateur de Marble Hornets !
Aujourd'hui nous faisons une analyse de l'Opérateur de la série qui a été à l'origine de nombreuses autres ensuite, Marble Hornets !! Il est bon de noter que selon certaines sources (j'ai pas su retrouver l'origine) les créateurs auraient affirmé que l'Opérateur, bien que trÚs inspiré, est une créature différente du Slenderman. Je le traite cependant car cet ARG est un pilier du slenderverse !! Et sans plus tarder, allons dans le vif du sujet !!!
ATTENTION, SPOILERS EN GRANDE QUANTITÉ
~~~~~
L'histoire de Marble Hornets en prenant pour point de départ l'Opérateur :
Le point de dĂ©part humain supposĂ© du Slenderman de cet univers serait Alex Kralie, le rĂ©alisateur du film Marble Hornets dans l'univers en lui-mĂȘme. On peut le penser grĂące Ă  l'entrĂ©e #37 oĂč il fĂȘte son anniversaire en 1991 alors encore enfant, le symbole de l'OpĂ©rateur apparaĂźt sur son visage puis il vient lui-mĂȘme apparaĂźtre Ă  la fin de la vidĂ©o. On peut aussi considĂ©rer Tim Wright comme un point de dĂ©part diffĂ©rent et plus tardif mais ça relĂšve plus de la supposition puisqu'il est admis en 1995 Ă  l'hĂŽpital psychiatrique pour des troubles qu'on connait grĂące au doxxing sans honte de Jay Merrick, et qui ressemblent Ă  des symptĂŽmes que l'on pourrait avoir en rencontrant l'OpĂ©rateur, en plus de ses crises d'Ă©pilepsie qui Ă©taient dĂ©jĂ  prĂ©sentes.
C'est donc sans trop de risque qu'on peut estimer que l'Opérateur choisit ses victimes enfants avant de les suivre toute leur vie pour propager son influence dans leur entourage. Est-ce que le phénomÚne a été accentué parce que deux victimes se sont rejointes ?? C'est une question à se poser !!!
Suite à ça, l'Opérateur refait son apparition sur le set de Marble Hornets alors que deux infectés dÚs l'enfance sont présents. Jay Merrick confirmera ne pas se souvenir de certains événements pour lesquels l'Opérateur était pourtant présent pendant la période de tournage. La suite, nous la connaissons, l'Opérateur passera le reste de la série à tourmenter le cast jusqu'à leur mort ou leur échappatoire, que ce soit par la paranoïa et les effets néfastes qu'il cause, l'emprise qu'il semble avoir pris sur Alex et Tim lorsqu'il est sous l'identité de l'homme masqué, Brian Thomas complÚtement brisé mentalement au point de prendre l'identité de l'homme à capuche ou simplement sa présence. Tim et Jessica, rencontrée par Jay dans un hÎtel et colocataire de la petite amie d'Alex, en sortent derniers survivants.
Ses pouvoirs avérés et supposés :
- La tĂ©lĂ©portation : On a pu observer qu'il Ă©tait capable de se tĂ©lĂ©porter en emportant mĂȘme des choses avec lui (surtout des corps)
- La "Maladie de l'Operateur" : Les personnes touchées se mettent à tousser fortement et à rejeter une substance sombre qui ressemble à du sang
- Le brouillage d'enregistrements : L'Opérateur peut altérer l'image et le son des enregistrements en les faisant "glitcher"
- La paranoĂŻa maladive : Dur de dire si c'est la consĂ©quence des Ă©vĂšnements traumatique ou de l'OpĂ©rateur en lui-mĂȘme, mais les gens Ă  son contact finissent avec une grande paranoĂŻa
- L'amnĂ©sie : Jay a expliquĂ© plusieurs fois n'avoir aucune idĂ©e de ce qu'il a pu faire pendant des pĂ©riodes prolongĂ©es de temps ou mĂȘme avoir oubliĂ© des Ă©vĂšnements passĂ©s
- Le contrÎle mental : Comme vu avec Tim en tant que l'homme masqué et Alex que l'on peut supposer contrÎlé en vu des horreurs qu'il a commis, l'Opérateur est capable dans une certaine mesure de contrÎler l'esprit des humains.
- L'incapacitĂ© de le toucher : Encore une fois, dur de dire si c'est l'OpĂ©rateur en lui-mĂȘme qui cause ça, mais la maladie qui l'entoure rend les gens trop faibles pour s'approcher assez et le toucher.
- La distorsion de la perception du temps : On a pu voir dans certaines entrées que le temps semble passer anormalement vite à certains moments, sûrement du fait de l'Opérateur
2/3 Théorie personnelle : La propagation et les distorsions !
Les théories :
Ma théorie pour l'Opérateur c'est qu'il propage son emprise par des virus ou des bactéries qu'il dégage un peu comme des phéromones pour contaminer les enfants en priorité.
Je pense aussi que les distorsions causĂ©es par l'OpĂ©rateur sont un moyen de se protĂ©ger pour ne pas ĂȘtre Ă©tudiĂ© ou que l'on comprenne des choses dans son fonctionnement grĂące Ă  des enregistrements.
Les éléments utilisés :
Les enfants ont un systĂšme immunitaire moins dĂ©veloppĂ©s, donc ça ferait sens de les cibler si c'est quelque chose de biologique !! En plus des indices Ă©vidents comme le fait de tousser Ă©normĂ©ment quand on est proche de lui ou qu'on entre Ă  son contact jusqu'Ă  cracher du sang (?) comme si le corps cherchait dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  rejeter un parasite. Peut-ĂȘtre que c'est quelque chose qui agit sur le cerveau vu les rĂ©actions du cast ??
Pour les distorsions, on a pu voir que l'OpĂ©rateur ne se laisse jamais approcher Ă  distance assez proche pour pouvoir le toucher, et qu'il semble avoir d'autres activitĂ©s que de rendre les gens fous (il rĂ©cupĂšre des corps, par exemple, et stalk le cast). Ça le desservirait d'ĂȘtre observĂ© trop en dĂ©tail.
3/3 L'Opérateur : Dangerosité et conclusion !
Sa dangerosité :
AprĂšs tout ce que l'on vient de voir, mon avis sur la question est objectivement que c'est une crĂ©ature extrĂȘmement dangereuse si il vous trouve de l'intĂ©rĂȘt ou si vous cĂŽtoyez une de ses victimes. Mais je pense que le plus dangereux c'est que l'on ne sait pas pourquoi il fait ça, si on connaissait les raisons de ses agissements on pourrait peut-ĂȘtre le stopper !! Le fait de ne pas pouvoir dĂ©duire sa psychologie est fatal.
Conclusion :
L'OpĂ©rateur est un ĂȘtre mystĂ©rieux mais avant tout dangereux. Il est difficile de savoir pourquoi il agit mais il est clair que d'un point de vue humain, il est nĂ©faste et probablement inarrĂȘtable. Sa prĂ©sence dans la sĂ©rie a vraiment permis de dĂ©velopper le cĂŽtĂ© psychologique des personnages et c'est quelque chose que j'ai vraiment aimĂ© !!! Mais je suis peut-ĂȘtre biaisĂ©e, Marble Hornets est le tout premier ARG Slenderverse que j'ai regardĂ©. C'est donc la fin de ce billet sur l'OpĂ©rateur, j'espĂšre qu'il vous a plu et que ça vous incitera Ă  vous y intĂ©resser de plus prĂšs si c'est pas dĂ©jĂ  le cas !!!! (Mais j'espĂšre que si, c'est plein de spoilers et l'ARG a 15ans)
~~~~~
Remerciements :
Merci Ă  Troy Wagner et Joseph DeLage ainsi qu'Ă  toute l'Ă©quipe de Marble Hornets pour avoir crĂ©Ă© ce fabuleux projet qui a inspirĂ© tant de monde Ă  dĂ©velopper le slenderverse, au serveur Grampo.Co pour m'avoir aidĂ© Ă  trouver la motivation et de bonnes sources d'informations et Ă  ⊻beetlejuice739⊻ et ses connaissances sur l'univers sur discord pour m'avoir relu !!! Et surtout, MERCI À VOUS !!!!!
Tumblr media
16 notes · View notes
desviesennoiretblanc · 9 months ago
Text
Tumblr media
Georges n'avait pas l'ombre d'un talent littéraire. Il était un genre d'écrivain du dimanche, un écrivaillon, un versificateur de pacotille qui n'avait commis que quelques médiocres poÚmes pour ses amours de jeunesse.
Georges ne souffrait pas de la moindre affection. Il Ă©tait sain de corps et vraisemblablement d'esprit. Et il avait beau fumer comme un pompier, pour les crises d'asthme, il faudra repasser.
Georges avait une admiration sans bornes pour Marcel Proust et n'a jamais abandonné son projet d'au moins une fois lui ressembler. Ainsi fut fait.
Tumblr media
Source photo Marcel Proust :
38 notes · View notes
maaarine · 2 months ago
Text
Tumblr media
Vu d’Allemagne. Le procùs Pelicot, une honte pour tous les hommes (Leo Klimm, Der Spiegel via Courrier International, Oct 10 2024)
"Triste, scandaleux, une honte pour tous les hommes – voilà ce qu’est le procùs pour viol qui se tient à Avignon.
Le jugement de 51 hommes [dont 50 sont] accusĂ©s d’avoir violĂ© GisĂšle Pelicot, droguĂ©e par son mari [le 51e accusĂ©], dĂ©voile des actes monstrueux. Tout y est choquant.
Mais ce que l’on constate Ă©galement sur place, c’est que les hommes ne s’intĂ©ressent guĂšre Ă  cette affaire.
Ils ne se pressent que sur le banc des accusĂ©s, et non dans la salle d’audience.
Chaque jour, prùs d’une centaine de personnes viennent suivre le procùs en direct.
Les visiteurs masculins peuvent se compter sur les doigts d’une main. Les femmes reprĂ©sentent de trĂšs loin la majoritĂ©.
Elles sont lĂ , elles se sentent liĂ©es Ă  la victime parce qu’elles ont souvent vĂ©cu elles-mĂȘmes l’expĂ©rience de violences sexuelles.
Mais à qui se sentent liés les hommes, qui brillent par leur absence ?
Pourtant, le procĂšs pourrait ĂȘtre l’occasion pour les hommes, sept ans aprĂšs le dĂ©but du mouvement #MeToo, d’enfin y jeter un Ɠil.
De prendre conscience des mĂ©canismes du pouvoir patriarcal qui favorisent les agressions sexuelles, mĂȘme dans les sociĂ©tĂ©s modernes, censĂ©es ĂȘtre Ă©galitaires.
Un abus est d’abord toujours un abus de pouvoir, exactement comme dans les scandales qui ont Ă©claboussĂ© l’Église catholique, comme dans les millions de cas de harcĂšlement sexuel sur le lieu de travail, ou les viols commis par des proches.
Or l’indiffĂ©rence des hommes signifie que, dans les faits, ils tolĂšrent la violence sexuelle contre les femmes.
Être un homme hĂ©tĂ©rosexuel n’est pas un crime. Et il est regrettable que les hommes soient parfois condamnĂ©s en bloc depuis quelques annĂ©es.
Quoi qu’il en soit, un homme se rend moralement complice s’il ne s’intĂ©resse absolument pas Ă  ce que subissent les femmes.
Chaque fois que ses congénÚres considÚrent le corps de la femme comme un objet sexuellement disponible.
Le fait qu’il y ait si peu d’hommes prĂ©sents dans la salle d’audience d’Avignon est une preuve dĂ©solante de ce dĂ©sintĂ©rĂȘt."
7 notes · View notes
thebusylilbee · 3 months ago
Text
"L’absence de rĂ©action de l’Occident face aux actions israĂ©liennes et aux dizaines de milliers de civils tuĂ©s se situe au-delĂ  du double standard dĂ©noncĂ© depuis des mois. Il s’agit bien de complicitĂ© active de crimes de guerre et de crimes contre l’humanitĂ© commis par un État voyou.
La rapiditĂ© et la violence des bombardements sur Beyrouth crĂ©ent une forme de sidĂ©ration, au Liban comme ici. Et la litanie des morts sans nom et sans sĂ©pulture, souvent civils, qui s’amoncĂšlent sous les frappes prĂ©tendument ciblĂ©es de l’armĂ©e israĂ©lienne, possĂšde dĂ©sormais un effet anesthĂ©siant.
Comme le notait l’historien Vincent Lemire le 4 septembre au micro de France Inter, quelques jours avant l’offensive sur le Sud-Liban et Beyrouth : « On ne connaĂźt pas les histoires et les visages des morts Ă  Gaza. Au moins 40 000 morts, dont au moins 30 000 femmes et enfants Ă  Gaza, innocents par dĂ©finition
 Ces chiffres ont pratiquement une capacitĂ© anesthĂ©siante sur nous. Il y a quelques mois, on programmait des Ă©missions parce qu’on parlait de 30 000 morts et non plus de 20 000. Mais aujourd’hui ces chiffres ne nous disent plus rien. On est obligĂ© de les rapporter Ă  une rĂ©alitĂ© française pour qu’ils continuent de nous frapper. »
Un mois aprĂšs les massacres du 7 octobre, nous Ă©crivions que « rapportĂ©s Ă  la population israĂ©lienne, il a Ă©tĂ© dit que les massacres du 7 octobre ayant fait plus de 1 300 victimes Ă©quivalaient, en France, Ă  un Bataclan qui aurait coĂ»tĂ© la vie Ă  9 500 personnes. Si l’on prolonge ces calculs sordides, et qu’on rapporte les 9 000 morts de Gaza Ă  une population totale d’environ 2,3 millions d’habitant·es, c’est comme si, en quatre semaines, la France avait perdu 264 000 habitants, dont plus de 100 000 enfants ».
Si l’on poursuit encore l’extrapolation macabre et que l’on se base sur un chiffre de dĂ©sormais 41 000 morts Ă  Gaza, la population palestinienne gazaouie engloutie depuis un an Ă©quivaut donc Ă  1,2 million de tuĂ©s rapportĂ©s Ă  la population française, soit Ă  peine moins que le nombre de Français tuĂ©s pendant la boucherie de la PremiĂšre Guerre mondiale.
Guerre de vengeance
Mais puisqu’il n’est pas certain que mĂȘme cette comparaison suffise Ă  frapper les esprits, sans doute faut-il oser un autre parallĂšle. Si on se base sur les chiffres donnĂ©s par les ministĂšres de la santĂ© Ă  Gaza et au Liban et qu’on ajoute une estimation basse des victimes sans nom ni sĂ©pulture qui se trouvent encore sous les dĂ©combres, on atteint au moins 60 000 morts directes dans les frappes de l’artillerie et de l’aviation israĂ©lienne.
Ce qui revient Ă  dire qu’IsraĂ«l a commis, depuis un an, l’équivalent d’un massacre du 7 octobre chaque semaine. Pourtant, aucun dirigeant occidental ne s’est prĂ©cipitĂ© Ă  Ramallah ou Ă  Beyrouth pour exprimer son horreur devant le carnage. Aucun chef d’État ou de gouvernement n’a assurĂ© les peuples palestinien et libanais de son soutien total face aux agressions. [...]
Cette guerre menĂ©e par IsraĂ«l – guerre de reprĂ©sailles et de dissuasion mais aussi de vengeance – fait couler des riviĂšres de sang dont les mains des dirigeants occidentaux – et avant tout Ă©tatsunien, c’est-Ă -dire Joe Biden mais aussi Kamala Harris en tĂȘte – sont entachĂ©es, tant ils partagent de responsabilitĂ©s avec les criminels qui gouvernent IsraĂ«l.
L’effacement des civils
Dans le monde post-7 octobre, bien prĂ©parĂ© par le monde post-11 septembre et les centaines de milliers de morts d’Irak ou d’Afghanistan, c’est ainsi la notion mĂȘme de population civile qui s’efface, en tout cas si ces civils ont le malheur d’ĂȘtre arabes ou musulmans.
Ce n’est pas seulement que les morts et les prisonniers israĂ©liens ont des noms, des visages et des histoires, contrairement aux corps pourrissant dans les fosses communes de Gaza, enfouis dans les dĂ©combres de la banlieue sud de Beyrouth ou retenus dans les geĂŽles inaccessibles du NĂ©guev.
C’est qu’un corps palestinien ou chiite ne vaut plus rien aux yeux des IsraĂ©liens en particulier, et des Occidentaux en gĂ©nĂ©ral, comme le manifeste la dĂ©mesure des chiffres que l’on peut aujourd’hui mettre en regard.
Si l’on mesure non seulement les morts provoquĂ©es directement par les bombardements israĂ©liens Ă  Gaza, mais aussi toutes les victimes indirectes, notamment du fait des maladies et du manque d’accĂšs aux soins, on peut sans doute facilement doubler le chiffre de 60 000 victimes, sans aller jusqu’aux 186 000 victimes comptabilisĂ©es par une publication rĂ©cente du Lancet.
Ce qui signifierait qu’avec une estimation plausible de 120 000 morts Ă  Gaza, on aurait dĂ©jĂ  une centaine de morts palestiniens, pour un mort israĂ©lien le 7 octobre. Des chiffres effarants, Ă  comparer avec un rapport de 7 Ă  1 pendant la premiĂšre Intifada et de 3 Ă  1 pendant la seconde.
Autre exemple du dĂ©calage profond entre l’importance des corps et des vies d’un cĂŽtĂ© Ă  l’autre de la barriĂšre de Gaza ou du fleuve Litani : l’offensive israĂ©lienne au Liban a Ă©tĂ© justifiĂ©e par son gouvernement par la nĂ©cessitĂ© de permettre aux 60 000 dĂ©placĂ©s du nord d’IsraĂ«l de retourner dans leurs maisons.
Sans sous-estimer la vie devenue invivable de ses populations, que nous avions d’ailleurs documentĂ©e dans un reportage rĂ©cent, comment est-il possible d’accepter une telle justification alors qu’elle se paye de l’exil forcĂ© de dĂ©jĂ  plus d’un million de Libanais ?
Les complicités occidentales
De cet effacement des civils libanais et palestiniens, l’Occident est comptable Ă  plus d’un titre. D’abord en fournissant les armes et les devises nĂ©cessaires Ă  ce carnage. Au moment mĂȘme oĂč il frappait Beyrouth et oĂč les États-Unis affirmaient n’avoir pas Ă©tĂ© mis au courant, le gouvernement israĂ©lien se faisait un malin plaisir d’annoncer une nouvelle aide de 8,7 milliards de dollars en provenance de l’alliĂ© amĂ©ricain.
Dans quel monde peut-on trouver logique, comme ce fut le cas en avril dernier avec la levĂ©e du vĂ©to rĂ©publicain au CongrĂšs, de dĂ©bloquer une « aide » comparable pour l’Ukraine attaquĂ©e par le rĂ©gime de Poutine ; pour TaĂŻwan sous la pression du rĂ©gime chinois et pour IsraĂ«l capable de dĂ©truire en quelques jours la menace du Hezbollah libanais aprĂšs avoir rĂ©duit en miettes les infrastructures du Hamas ?
Ensuite, en refusant de reconnaĂźtre un État palestinien, Ă  quelques rares exceptions prĂšs, telles la NorvĂšge, l’Irlande et l’Espagne. Le Moyen-Orient est de fait bouleversĂ© par la dĂ©capitation du Hezbollah – une action en passe de prouver que la menace iranienne sur IsraĂ«l demeure circonscrite, tant le rĂ©gime des mollahs est contestĂ© en interne et incapable de rivaliser militairement avec un État hĂ©breu soutenu par les États-Unis.
Dans ce moment majeur de redistribution des cartes, l’urgence est pourtant Ă  une action diplomatique imposant la crĂ©ation d’un État palestinien sans lequel les logiques meurtriĂšres et gĂ©nocidaires Ă  l’Ɠuvre ne pourront que difficilement connaĂźtre de rĂ©pit. [...]"
6 notes · View notes
alexar60 · 1 year ago
Text
Puzzle
Tumblr media
La brocante occupait tout le quartier. Il y avait tellement de monde que MaĂ«l n’arrivait pas Ă  avancer. Lui qui dĂ©testait les brocantes, il devait la traverser pour rentrer chez lui. Il marchait lentement, trop lentement, au pas des visiteurs en quĂȘte d’un achat dĂ©bile. Par moment, il regardait le ciel en se demandant quel crime avait-il commis pour mĂ©riter cela. Le temps semblait long alors que d’habitude, la distance Ă©tait courte, trĂšs courte.
Soudain, Il s’arrĂȘta subitement. Ses yeux fixĂšrent une image sur une boite. Elle attirait MaĂ«l comme un pot de miel sur une mouche. Il approcha du stand tenu par un homme ĂągĂ© d’une soixantaine d’annĂ©es. MalgrĂ© le temps automnal, il portait un dĂ©bardeur blanc. Le jeune homme s’attarda sur la boite. L’image reprĂ©sentait une partie d’un tableau du peintre JĂ©rĂŽme Bosch. Plus prĂ©cisĂ©ment l’Enfer.
Il est complet. Il est Ă  vous pour cinq euros.
MaĂ«l ne regarda pas le vendeur. Il demeurait obnubilĂ© par l’image des corps subissant mille tortures au milieu d’instruments de musique. Il sortit son portefeuille et sans chercher Ă  nĂ©gocier, donna la somme convenue. Puis il partit, le puzzle sous le bras,  en marchant au rythme de la foule toujours lente. DerriĂšre lui, l’homme en marcel marmonna quelques mots : « Content de m’en ĂȘtre dĂ©barrassé ».
Lorsqu’il entra dans son appartement, il posa la boite sur la table basse, avant d’aller sur son ordinateur pour lire et rĂ©pondre Ă  quelques mails professionnels. Ce n’est qu’aprĂšs le diner qu’il se souvint du puzzle. Le jeune homme regarda la boite en se demandant pourquoi avoir achetĂ© cette chose, surtout qu’il n’aimait pas les puzzles. C’est trop chiant, trop pĂ©nible. Cela demande Ă©normĂ©ment de patience et mĂȘme s’il ne contenait que 600 piĂšces, il ne le ferait jamais. Cependant, le dessin de Bosch l’intriguait. Il le regarda une nouvelle fois, observa quelques dĂ©tails morbides, une flute dans un rectum, un dĂ©mon dĂ©vorant un homme... Il se sentit hypnotisĂ© par le puzzle quand une sonnerie retentit. DĂšs lors, il oublia la boite sur la table basse et rejoignit quelques amis l’attendant dans la rue.
A son retour, quelle ne fut pas sa surprise de dĂ©couvrir la boite ouverte. En effet, le couvercle Ă©tait posĂ© Ă  cĂŽtĂ© de la boite, ainsi que deux morceaux comme si quelqu’un avait commencĂ© le puzzle. MaĂ«l fouilla son logement Ă  la recherche d’individus, mais il ne trouva personne ni ne dĂ©couvrit d’infraction. DĂšs lors, il s’assit dans son canapĂ© et observa le jeu. Il prit le couvercle, regarda le tableau avant de le reposer. Par curiositĂ©, il attrapa deux piĂšces, et chercha Ă  quel endroit de l’image elles correspondaient.
Il ne remarqua pas la nuit se finir ni le jour se lever. MaĂ«l continua de complĂ©ter le puzzle, morceau par morceau. Il se dĂ©battait, perdait une demi-heure rien que pour trouver oĂč placer telle tĂȘte. Ici, c’est du noir, lĂ  de l’ocre. Ses yeux ne se fermaient pas, continuant, oubliant la fatigue. Enfin, la sonnerie d’un rĂ©veil sortit MaĂ«l de sa concentration. Il devait aller travailler. Il se leva, prit une douche, un cafĂ© puis il quitta l’appartement.
De retour aprĂšs 18H, Il retrouva ses habitudes jusqu’à ce qu’il rĂ©alise que le puzzle Ă©tait toujours sur la table basse. Toutefois, Il eut l’impression qu’il manquait la moitiĂ© des piĂšces dĂ©jĂ  placĂ©es. Il s’assit, observa la boite et sans attendre, comme envoutĂ©, il repartit dans la construction du jeu.
Il manipulait les piĂšces, cherchait Ă  les emboiter correctement. Il demeurait concentrĂ© si bien qu’il ne rĂ©pondit pas Ă  un SMS ; il ne chercha mĂȘme pas Ă  s’intĂ©resser Ă  l’expĂ©diteur. MaĂ«l ne se rendit pas compte du temps non plus. Il retrouva ses esprits en entendant le rĂ©veil sonner. Encore une fois, il repartait travailler sans avoir dormi.
Plus les journĂ©es passaient, plus le puzzle lui prenait la tĂȘte. AprĂšs une semaine, il rĂ©alisa que ce jeu de sociĂ©tĂ© n’était pas normal. En fait, il dĂ©couvrait des piĂšces manquantes, rangĂ©es dans la boite au lieu d’ĂȘtre sur le plateau. Il ne comprenait plus jusqu’au ras-le-bol. A ce moment, d’un geste de colĂšre, il remit les morceaux dans la boite. Cette nuit, MaĂ«l put enfin dormir.
Le soleil venait de se lever lorsqu’un bruit fort rĂ©veilla le jeune homme. Sur le coup, il pensa Ă  un meuble tombĂ©. Il se prĂ©cipita dans le salon. MaĂ«l fut stupĂ©fait de trouver la boite du puzzle, normalement rangĂ©e au-dessus d’une armoire, sur la table basse. Son couvercle Ă©tait ouvert, de mĂȘme, deux piĂšces posĂ©es invitaient MaĂ«l Ă  continuer de finir le tableau.
Il resta un instant Ă  observer l’enfer dessinĂ© sur le couvercle. Tout Ă  coup, il recommença le puzzle. La dĂ©termination envahit son regard, il avait envie de le terminer. Il installa les piĂšces les unes aprĂšs les autres. Il ne pensait que pour ce puzzle. Le tĂ©lĂ©phone sonna, il ne rĂ©pondit pas. Le dimanche passa sans qu’il ne puisse en profiter. Il demeura concentrĂ© Ă  vouloir installer tel ou tel morceau correspondant. Le tableau commençait Ă  prendre forme. Toutefois, lorsqu’il partit rĂ©chauffer une boite de conserve, il fut déçu de trouver des piĂšces manquantes au puzzle. Quelqu’un ou quelque-chose s’amusait Ă  dĂ©faire son Ɠuvre.
MaĂ«l ne comptait plus les journĂ©es. Le puzzle le rendait fou. Il voyait les briques bouger, les couleurs s’envoler. Il sentit une brulure lorsqu’il toucha le dessin d’une flamme. Il entendit des voix, des lamentations, des hurlements et des crĂ©pitements entrecoupĂ©s de rires. D’ordinaire sympathique et dĂ©tachĂ©, MaĂ«l ne dormait plus, il ne mangeait plus. Il essaya de ne plus cligner des paupiĂšres quand il vit une piĂšce disparaitre subitement aprĂšs deux secondes d’inattention.
Puis il entendit de la musique, flutes et harpes accompagnait de la viole et un tambour. Ce dernier frappait en cadence au rythme de son cƓur. Il se sentait Ă©puisĂ©, seulement c’était devenu plus fort que lui : il devait finir ce puzzle !
Un message de son patron ainsi que de quelques amis signalaient leur inquiĂ©tude Ă  son Ă©gard. Mais rien n’y fait, il ne les Ă©couta pas. Il persistait Ă  vouloir finir le puzzle qui parut sans fin. « Seulement 600 piĂšces ? Non, il en fait bien plus ! » RĂ©alisa-t-il. Puis il se concentrait encore et encore sur le jeu de sociĂ©tĂ©. Il essaya d’imbriquer deux morceaux en vain, il trouva enfin le corps d’un damnĂ©. Il avait faim, il avait soif, pourtant il continuait comme un dĂ©sƓuvrĂ©.
Le tambour battait toujours au rythme de son cƓur. Il ne resta plus que dix morceaux Ă  installer. MaĂ«l trouva leur emplacement facilement les uns aprĂšs les autres. La musique s’essouffla lentement, les cris ne rĂ©sonnĂšrent plus. Le tambour frappait avec une cadence plus lente. Plus que trois
Enfin l’avant-dernier. Puis, il ferma les yeux
le tambour s’était tu.
En entrant dans l’appartement, aprĂšs avoir fracassĂ© la porte Ă  coup de hache, les pompiers se doutĂšrent de ce qu’ils allaient trouver. A cause de l’odeur qui empestait les escaliers de l’immeuble. Le corps putrĂ©fiĂ© de MaĂ«l restait Ă©tendu sur le canapĂ©. Une volĂ©e de mouches sortit lorsqu’un des pompiers ouvrit la fenĂȘtre. Les autres ne purent qu’attendre la police pour faire constater la mort du locataire des lieux.
StĂ©phane avait vingt ans d’expĂ©rience. Il Ă©tait habituĂ© Ă  ce genre de situation. Son regard croisa le puzzle sur la table. Il remarqua la piĂšce encore installĂ©e dans la boite. DĂšs lors, il l’a pris et la plaça terminant ainsi le tableau.
Le pauvre, dit ironiquement un de ses collùgues. Il n’a pas pu finir son puzzle.
Le pompier se pencha pour mieux regarder le jeu. Il pointa l’index vers un petit personnage à la droite d’une harpe.
C’est marrant, il a le mĂȘme visage grimaçant que notre client.
Ils sortirent pour respirer autre chose que la mort. Pendant ce temps, un souffle comme un long rùle sortit du tableau. Le puzzle réclamait une nouvelle victime.
Alex@r60 – aoĂ»t 2023
Peinture : DĂ©tail de L’Enfer (volet de droite du triptyque du Jardin des DĂ©lices) par JĂ©rĂŽme Bosch
28 notes · View notes
simulation050218 · 30 days ago
Text
PARABOLE DU DÉSIR DÉCHU
“Il y a des flammes innocentes que ni l’eau ni le temps ne peuvent Ă©teindre.”
PROLOGUE : Le Feu et l’Ombre
Dans l’immensitĂ© d’un royaume oubliĂ©, calcinĂ© sous l’écrasante Ă©treinte d’un soleil impitoyable, le vent souffle comme une litanie funĂšbre. Ce vent, chargĂ© de poussiĂšre et de cendres, porte avec lui les murmures d’anciens amours brisĂ©s, de vies consumĂ©es par le dĂ©sir interdit. C’est un pays oĂč le ciel semble peser sur la terre, oĂč chaque pas rĂ©sonne comme une priĂšre Ă  un dieu absent oĂč les Ăąmes Ă©garĂ©es s’abĂźment dans l’éternitĂ© d’une douleur muette. Sans un bruit.
C’est ici que je suis nĂ©. Ici que j’ai grandi, dans l’ombre d’un dĂ©sir que je ne comprenais pas encore mais que je sentais dĂ©jĂ  brĂ»ler, sournois, prĂȘt Ă  Ă©clore comme une fleur vĂ©nĂ©neuse sous un silence de plomb. La solitude, telle une compagne inexistante m’a tenue la main dĂšs l’enfance, et le poids du regard des autres m’a toujours semblĂ© insupportable. Pourtant, c’est dans cette solitude que s’est forgĂ© mon destin, dans ce dĂ©sert amoureux que j’ai appris Ă  Ă©couter la voix d’un feu intĂ©rieur.
Mais le feu consume tout. Il dĂ©vore les rĂȘves, il embrase les espoirs, et il laisse derriĂšre lui les restes d’une existence marquĂ©e par la douleur et l’exil. Tel est le rĂ©cit que je vais livrer, celui d’une lutte inĂ©gale entre le dĂ©sir et la peur, entre l’amour et la haine, entre la lumiĂšre et l’ombre. Ce rĂ©cit n’a ni fin ni dĂ©livrance. Il est une spirale infinie, une chute sans fin dans les abysses de l’ñme humaine.
Chapitre I : La GenĂšse des Tourments
Il est des enfances bĂ©nies par la douceur d’un foyer aimant, par la bienveillance d’un regard maternel, par la tendresse d’une caresse paternelle. La mienne n’en fut pas. DĂšs les premiers jours, j’ai compris que j’étais diffĂ©rent, et cette diffĂ©rence Ă©tait une faute inexpiable, un crime non commis mais dĂ©jĂ  puni. Dans les ruelles poussiĂ©reuses de mon village, les enfants jouaient, riaient, se poursuivaient, mais je restais Ă  l’écart, comme si une barriĂšre invisible me sĂ©parait d’eux. Cette barriĂšre, je ne la voyais pas, mais je la sentais, pesante, immuable, dressĂ©e comme un mur infranchissable.
Chaque matin, l’école devenait une arĂšne oĂč j’étais livrĂ© aux lions et aux crĂ©atures les plus ignobles. Les rires Ă©taient des crocs acĂ©rĂ©s, les murmures des poisons distillĂ©s dans l’air. Ils devinaient ce que je ne savais pas encore, ils nommaient ce que je n’osais imaginer. Et moi, prisonnier d’un corps qui portait dĂ©jĂ  les stigmates de l’exclusion, je ne pouvais que subir. La cruautĂ© des enfants est peut-ĂȘtre la plus implacable, car elle est instinctive, dĂ©nuĂ©e de raison, et elle ne s’embarrasse pas de pitiĂ©. Que de malheur.
Je marchais dans ces couloirs comme un spectre, un jeune fantĂŽme fuyant les regards, Ă©vitant les confrontations. Chaque sourire, chaque geste que je tentais de mimer Ă©tait une imposture, une tentative dĂ©sespĂ©rĂ©e d’entrer dans leur monde, mais tout Ă©tait vain. Ils sentaient la singularitĂ©, ils la flairaient comme une meute traque sa proie. Alors je me rĂ©fugiais dans le silence, dans cette prison interne oĂč je pouvais pleurer sans ĂȘtre vu, oĂč je pouvais crier sans ĂȘtre entendu.
C’est dans cet instant sans son ni respirations que les premiĂšres graines du tourment ont germĂ©. Je me dĂ©battais avec ce sentiment obscur qui grandissait en moi. Une Ă©motion que je n’osais nommer, que je n’osais comprendre, mais qui s’insinuait dans chaque fibre de mon ĂȘtre. Je ne savais point mais eux, en Ă©tait d’ores et dĂ©jĂ  certains. Le monde m’enseignait que ce dĂ©tail Ă©tait une honte, une tare, et je le croyais. J’étais dĂ©jĂ  damnĂ©, avant mĂȘme de savoir pourquoi.
Chapitre II : La Tyrannie du Silence
Le silence est une arme Ă  double tranchant. Il protĂšge autant qu’il enferme, il apaise autant qu’il ronge. Durant ces annĂ©es d’ignorance imposĂ©e, j’ai appris Ă  me taire. Chaque parole que je taisais Ă©tait une victoire sur moi-mĂȘme, chaque sourire forcĂ© Ă©tait une preuve de ma survie. Mais ce non-bruit je le portais comme un fardeau.
Je tentais d’aimer comme ils aimaient, de dĂ©sirer comme ils dĂ©siraient. Je fixais ces filles aux sourires Ă©clatants, je leur adressais des regards emprunts d’une tendresse factice. Mais mon cƓur restait de pierre. Il n’y avait rien dans ces regards, rien dans ces sourires, que la peur de ce que je ressentais vraiment. Chaque jour, je m’efforçais de nier l’évidence, de refouler ce feu qui me dĂ©vorait. Mais le silence, ce geĂŽlier implacable, me rappelait sans cesse que je vivais une vie qui n’était pas la mienne.
Chaque nuit, dans le secret de ma chambre, je m’interrogeais. Pourquoi Ă©tais-je ainsi ? Pourquoi ces envies me poursuivaient ? Pourquoi devais-je me cacher, me mentir, m’effacer ? Le vide en moi rĂ©pondait par un Ă©cho sans nom. Il n’y avait pas de rĂ©ponse, seulement le poids de ma propre solitude qui se nourrissaient de mes peines et mes peurs les plus profondes.
Chapitre III : La RĂ©vĂ©lation de l’ÉtĂ©
L’étĂ© fut toujours la saison de l’éveil et de la douleur. C’est sous le soleil brĂ»lant, dans l’éclat aveuglant de cette lumiĂšre cruelle, que je l’ai vu. Un regard. Un simple regard, et tout a changĂ©. Ce n’était pas un regard comme les autres. Il Ă©tait chargĂ© d’une promesse, d’un secret partagĂ©, d’une lueur d’espoir. Mais aussi d’une menace. Une vision nouvelle qui rĂ©veillait en moi une euphorie jamais ressentit, une seconde qui s’est Ă©coulĂ©e et mon cƓur s’est arrĂȘtĂ©, dorĂ©navant Ă©croulĂ©.
Dans le secret des ombres et de la nuit, loin des regards indiscrets, nous Ă©changions des sourires timides, des paroles murmurĂ©es. Chaque instant passĂ© Ă  ses cĂŽtĂ©s Ă©tait une bĂ©nĂ©diction et une malĂ©diction. Je dĂ©couvrais enfin ce que signifiait aimer. Mais cet amour, je savais qu’il Ă©tait condamnĂ©. Il portait en lui le poids de toutes les damnations anciennes, de tous les amours brisĂ©s qui avaient prĂ©cĂ©dĂ© le nĂŽtre. Une temporalitĂ© d’antan qui influence le prĂ©sent Ă  son tour.
Chaque geste Ă©tait une transgression, chaque baiser un dĂ©fi lancĂ© Ă  un monde qui nous rejetait. Et pourtant, je ne pouvais m’arrĂȘter. J’étais enchaĂźnĂ© Ă  cet amour, et ces chaĂźnes Ă©taient les seules qui me donnaient l’illusion de la libertĂ©. L’union Ă©tait bien trop puissante.
Chapitre IV : La Malédiction Ancestrale
Des lĂ©gendes existent que personne ne pourrait partager, qu’aucun ĂȘtre n’aurait le courage de vaincre. En face d’une lueur brĂ»lante bien que mourante, des rĂ©cits qui se nichent au creux des nuits Ă©touffĂ©es de silence. Il s’agit de ce feu tamisĂ© qui est le coupable de cet amour que je doit cacher Ă  tout prix. Ce sont des histoires de sorciers, de ceux qui ont aimĂ© contre le vent, les rĂ©cits de ceux contre les lois tacites de la sociĂ©tĂ©. Leurs diverses mĂ©moires habitent les pierres, rĂšgnent dans les ruines qui flottent dans l’air comme un parfum fĂ©tide d’interdit. Ces mĂ©moires sont les ombres que l’on croise sans le savoir, les figures tragiques qu’on Ă©voque Ă  voix basse, comme si la seule Ă©vocation risquait de faire vaciller l’ordre Ă©tabli. Mais moi je dois vivre dans le chaos.
Je sentais, dĂšs que nos regards se croisaient, que nous Ă©tions les hĂ©ritiers de ces punitions immĂ©moriales. Cet amour naissant portait en lui la trace indĂ©lĂ©bile de ceux qui avaient aimĂ© avant nous. Ceux qui subissent et qui vont continuer Ă  subir. Il y avait dans chaque mouvement une prĂ©caution maladive, une peur latente. Des doutes qui se sentaient. Nous vivions dans la clandestinitĂ© de nos propres Ăąmes, sachant que le monde qui s’étendait au-delĂ  de nos instants volĂ©s ne pardonnerait jamais notre audace.
Chaque Ă©treinte Ă©tait une priĂšre aux anciens martyrs, Ă  ces amants dĂ©chus dont les noms ont disparu mais dont la douleur demeure gravĂ©e dans la trame du temps. Ils nous avaient prĂ©cĂ©dĂ©s sur ce sentier sombre, ils avaient marchĂ© dans les mĂȘmes ombres, portĂ© les mĂȘmes chaĂźnes, avant que l’histoire ne les efface dans un linceul d’oubli. Et Ă  cause de cette part de nuit je me demandais : est-ce lĂ  notre destin ? Serons-nous, nous aussi, broyĂ©s par cette machine implacable qu’est la vision d’autrui ? Est ce nous allons devenir miettes, des ĂȘtres rĂ©duits Ă  des chuchotements, Ă  des spectres errants entre deux mondes ?
Il y avait pourtant en moi une lueur, un espoir fragile mais tenace. Une flamme vacillante qui refusait de s’éteindre, rien n’est jamais finit. Car si nous partagions le sort des amants punis, alors notre amour, mĂȘme Ă©phĂ©mĂšre, avait une valeur infinie. Il Ă©tait une insulte lancĂ©e au monde, un cri de dĂ©fi contre l’indiffĂ©rence glaciale de ceux qui nous jugeraient sans comprendre. Ces sentiments, maudits ou non sont peut-ĂȘtre les seules choses qui nous donnent un sens.
Chapitre V : La Peur et l’Errance
La peur, insidieuse, s’infiltrait partout. Elle Ă©tait dans chaque recoin, dans chaque prolongement de la vie, dans chaque regard croisĂ© trop longtemps ou dĂ©tournĂ© trop vite. Elle se tapissait sous la peau, remontait dans les veines comme un lent venin. Ce n’était pas un unique effroi mais une multitude de petites peurs entremĂȘlĂ©es, chacune s’enroulant autour de l’autre, formant une corde invisible qui m’étranglait un peu plus Ă  chaque instant.
Il y avait tout d’abord la peur primaire, viscĂ©rale, de la dĂ©couverte. La crainte d’ĂȘtre surpris, d’ĂȘtre vu pour ce que j’étais, un ĂȘtre dont le dĂ©sir seul constituait une faute. Chaque geste d’affection, chaque murmure tendre, chaque Ă©clat de rire partagĂ© Ă©tait empreint de cette angoisse latente. Dans le secret de nos rencontres, l’amour semblait toujours sur le point de se rompre, suspendu au bord de l’abĂźme, prĂȘt Ă  basculer Ă  la moindre Ă©tincelle. nous Ă©tions sur la corde, perdus au dessus du vide qui n’attendait qu’une seule chose, notre perte, notre tombĂ©e.
Mais il y avait une peur plus sourde, plus insidieuse encore : celle de moi-mĂȘme. J’avais peur de ce que je devenais, peur de ce que cet amour rĂ©vĂ©lait en moi. N’étais-je pas, comme ils le disaient, marquĂ© par une tare originelle ? Un monstre dĂ©guisĂ© en homme, incapable de se conformer Ă  la norme, vouĂ© Ă  l’exil intĂ©rieur ? Chaque moment de bonheur Ă©tait parasitĂ© par cette interrogation lancinante : Ă©tais-je en train de me condamner moi-mĂȘme Ă  un destin de solitude et de dĂ©sespoir ?
Alors je fuyais. Je fuyais les autres, mais j’étais Ă©galement en fuite de mon propre ĂȘtre. Je marchais seul, errant dans les rues dĂ©sertes aux heures oĂč la ville dormait, comme si l’obscuritĂ© pouvait m’offrir un rĂ©pit que le jour me refusait. Mais l’ombre ne m’apportait pas de rĂ©ponse, seulement le poids insupportable de mon errance. Je n’étais nulle part chez moi, ni dans la lumiĂšre ni dans la nuit. J’étais condamnĂ© Ă  arpenter un monde oĂč chaque pas m’éloignait un peu plus de la paix.
Chapitre VI : La Solitude du Paria
Il n’existe pas de solitude plus profonde que celle que l’on partage avec les autres. Ceux qui portaient en eux le mĂȘme secret, je les redoutais autant que je les dĂ©sirais. Nous Ă©tions liĂ©s par une douleur commune, mais aussi par une mĂ©fiance instinctive. Car reconnaĂźtre l’autre, c’était se reconnaĂźtre soi-mĂȘme. Et se reconnaĂźtre, c’était courir le risque d’ĂȘtre vu, d’ĂȘtre trahi.
Je les observais de loin, ces silhouettes furtives, ces regards baissĂ©s qui trahissaient une peur identique Ă  la mienne. Nous nous Ă©vitions avec soin, comme si notre proximitĂ© pouvait rĂ©veiller une force obscure, comme si le simple fait de croiser nos chemins risquait de briser le fragile Ă©quilibre que nous avions rĂ©ussi Ă  maintenir. Ils Ă©taient mes semblables, mes frĂšres d’ombre, mais je ne pouvais les approcher.
Je me construisais un monde silencieux et de distance, oĂč l’amour ne pouvait exister que dans l’absence, oĂč la tendresse ne survivait que dans l’imaginaire. La solitude Ă©tait mon refuge, mais aussi ma prison. Elle m’enveloppait de son Ă©treinte glaciale, me protĂ©geant du monde extĂ©rieur tout en m’étouffant lentement. Chaque jour, je me perdais un peu plus dans cette forteresse, hantĂ© par les spectres de ceux qui avaient aimĂ© avant moi et qui avaient disparu sans laisser de trace.
Chapitre VII : La Braise sous la Cendre
Pourtant, malgrĂ© tout, le dĂ©sir persistait. Comme une flamme sous la cendre, il refusait de mourir. Il survivait aux tempĂȘtes, Ă  la peur, Ă  la honte. Il brillait faiblement, mais il brillait encore, obstinĂ©, insoumis. Une rĂ©bellion du corps, il se bat, il est en bataille depuis bien trop de temps.
Il y avait des jours oĂč je songeais Ă  fuir, Ă  renier ce que j’étais, Ă  me fondre dans la masse pour Ă©chapper Ă  ce destin de paria. Mais la braise continuait de brĂ»ler, me rappelant que vivre sans dĂ©sir, c’était mourir lentement. Peut-ĂȘtre Ă©tais-je destinĂ© Ă  errer Ă  jamais dans les marges, Ă  n’ĂȘtre qu’une ombre parmi les ombres. Mais au fond de moi, je savais que cette flamme, si petite soit-elle, Ă©tait ma seule lumiĂšre. Je voulais rester fidĂšle Ă  mon Ăąme, ĂȘtre le petit que j’étais, rester la personne que j’ai toujours Ă©tĂ© et que j’étais Ă  mon tour en train de devenir, ĂȘtre coincĂ© dans la perte de cette personne n’était pas mon premier choix, je voulais m’enchaĂźner dans l’honnĂȘtetĂ© et l’authenticitĂ©.
Dans ce monde qui juge et condamne, aimer reste un acte de rĂ©bellion. Et si je devais pĂ©rir dans cette lutte, alors au moins j’aurai eu la chance d’aimĂ©. Aimer encore, aimer toujours, malgrĂ© la peur, malgrĂ© la haine. Car c’est lĂ  la seule vĂ©ritĂ© que je connaisse : le dĂ©sir, mĂȘme maudit, ne peut ĂȘtre Ă©teint.
ÉPILOGUE : L’Amour comme RĂ©sistance
Dans les replis de la nuit, lorsque le monde entier semble s’ĂȘtre tu, une pensĂ©e demeure. Peut-ĂȘtre ne suis-je qu’un chapitre supplĂ©mentaire dans une histoire millĂ©naire de souffrance et d’exil. Mais ce rĂ©cit, si douloureux soit-il, est aussi celui d’une flamme qui ne s’éteint jamais. Et tant qu’il brĂ»lera, je serai libre, mĂȘme dans la nuit la plus profonde.
Tumblr media
2 notes · View notes
yespat49 · 3 months ago
Text
Affaire Philippine : un suspect arrĂȘtĂ© en Suisse. Taha O., migrant clandestin marocain sous OQTF dĂ©jĂ  condamnĂ© pour un viol commis en 2019. PassĂ© en CRA, un juge l’a libĂ©rĂ© puis il a disparu dans la nature
RĂ©sumĂ© : Philippine, une brillante Ă©tudiante de 19 ans, est introuvable. Sa famille “trĂšs soudĂ©e” et d’autres personnes se lancent dans des recherches, une battue est organisĂ©e. Son corps, enterrĂ©, est retrouvĂ© samedi dans le bois de Boulogne, non loin de son universitĂ© Paris-Dauphine. Le suspect arrĂȘtĂ© en Suisse est Taha O., un migrant clandestin marocain sous OQTF nĂ© en 2002. Peu de temps

Tumblr media
View On WordPress
2 notes · View notes
tournevole · 2 years ago
Text
. La vie est un mythe. Mon Ăąme et moi, nous fĂźmes nos bagages et cherchĂąmes dans le quartier un gĂźte qui n'aurait Ă©tĂ© qu'un gĂźte. Le pain est simple, l'amour est simple, la mort est simple. Pourquoi les pauvres hommes ont-ils voulu la vie si compliquĂ©e ? Pourquoi la bourrent-ils Ă  l'envi de leurs fantaisies ? Que de fatigues, et que de dĂ©chets ! ...Ils nous convient dans leurs thĂ©Ăątres pour Ă©couter des dialogues de vendeurs aux soutiens-gorge, ou dans leurs parlements pour entendre des harangues de tambours de village, ou dans leurs salons pour admirer la VĂ©nus TeinturiĂšre. Vivre ! Docteur, je voudrais vivre ! Pourquoi les hommes ne sont-ils pas comme les feuilles d'un arbre, toutes propres, silencieuses et discrĂštes ? Faut-il des Ăąmes d'Ă©lite ? Oui, bien, il en faut. Et des cerveaux de princes et des sensibilitĂ©s de grands hommes. Oui, mais il ne faut pas que celles-lĂ . Paris doit avoir avant tout des habitants et non pas des gĂ©nies Ă  chaque Ă©tage, comme des dentistes ou des tailleurs Ă  façon. Je ne suis qu'un homme qui veille dans son phare, une abeille qui porte sur son dos son miel noir, un passant parmi les passants. J'aime la vie, comme les courtiliĂšres aiment leur chemin, et les tuiles leur coude Ă  coude aux tempes des maisons. Je voudrais faire mon devoir d'homme parmi des spectacles rĂ©els, "dans de la banalitĂ© riche". Je voudrais qu'il n'y eut qu'un phare tous les mille mĂštres sur cette route qui nous mĂšne Ă  la mort. Des gĂ©nies, mais des hommes. Non, je ne suis pas thĂ©ologien, ni un fasciste, ni un rouge, ni un mauve, ni un syndiquĂ©, ni un des plus brillants romanciers de ce temps, ni l'auteur dramatique le plus en vue, ni le commis voyageur le plus actif de la PensĂ©e Française, ni quelqu'un des pontifes les plus adorables des Lettres, ni un charmant causeur, ni un ornement des salons. Je ne suis qu'une lampe de chair et d'ombre. Je sens pourtant ce qui est bien et ce qui est faux. J'ai attachĂ© mon existence au corbillard des pauvres. Et j'aime mieux mordre dans le saucisson de la mĂšre Bourdognon que de me prendre au sĂ©rieux. Tous ces gĂ©nies me font peur. Si au moins ils avaient apportĂ© des joies, s'ils avaient crĂ©Ă© quelque chose ? Car enfin, il y a eu Rabelais, Balzac, Pascal, Baudelaire, Stendhal, Musset, le pĂšre Hugo, ce grand prĂȘteur dont ils taisaient tous le nom. Il y a eu Rimbaud, MallarmĂ©, Verlaine et Debussy. MĂȘme, il y a eu Bizet et Fragonard. Et tous ceux qui les prĂ©cĂšdent. Alors, qu'on ne secoue pas les braves gens dans leur lit parce que le jeune PĂšteprouf a accouchĂ© d'un pouĂąme, d'une piĂ©cette, d'une musiquette, d'une historiette ou d'une peinture lurette. Sinon, nous allons appeler les artilleurs Ă  leurs piĂšces Ă  notre tour, nous autres qui avons cent ans et plus de coins de Paris, et de bouquins, et d'application. Nous aussi, nous avons une RĂ©volution qui menace derriĂšre nos fagots. Mais une rĂ©volution obscure, digne, toute en veilles fantastiques, en vellĂ©itĂ©s de bonne tĂȘte. Un coup de tĂȘte de PoĂ©sie, une dĂ©claration d'amour plus artiste Ă  la matiĂšre. Une autorisation donnĂ©e aux hommes de se risquer entiĂšrement, corps et Ăąme, dans l'aventure ! Il faudrait une RĂ©volution du courage contre la facilitĂ©, de la mĂ©ditation contre le bagout, de l'art vrai contre l'art Ă  portĂ©e de tous. Et de mon cañon de silence et de lassitude, je les vois venir, ceux qui la feront, au nom de l'honneur de sentir. »
LĂ©on-Paul Fargue (1876-1947) - " Azazel " - Haute solitude. Paris, Émile-Paul frĂšres , [1941].
8 notes · View notes
diagirlsrua · 2 years ago
Text
Mr Butterfly Mask. [Sakamaki Reiji]
Tumblr media
Personnage : Sakamaki Reiji CD : DIABOLIK LOVERS Sadistic Song Vol.5 REIJI SAKAMAKI Seiyuu : Katsuyuki Konishi Mai : Probablement l'une de mes chansons prĂ©fĂ©rĂ©es, car l'on entend parfaitement le timbre extrĂȘmement profond et grave de Reiji. Et j'ai Ă©galement adorĂ© le jeu de mot avec "Rage" et Reiji, qui sonnent approximativement pareil en japonais. Car, au fond, Reiji est un personnage empli de rage. Lien vers la chanson : ici
Mr. Butterfly Mask 
éš è”œă—ăŸă„ă‚‚ăźăŻé›ŁéĄŒ?
ă€ăŸă‚‹ăšă“ă‚ă€ă€ăŸă‚‰ăȘă„æ„ă˜Lieだ
äž–ăźäž­ăŻćźŸăŻæ˜Žçąșで
狩るもたず ç‹©ă‚‰ă‚Œă‚‹ă‚‚ăźă€ă—ă‹ăȘい
Qu’est-ce, ce que tu t’attentes à me cacher ? 
A la fin, cela ne reste qu’un embarrassant mensonge sans but. 
Le monde est simple, quand l’on vient à cette conclusion : 
Il n’existe que des chasseurs, et ceux qui sont chassĂ©s. 
æ€Șă—ăèŒă 金è‰Čăźæžąă‹ă‚‰ă€ç›źèŠšă‚ăźćˆ»
ă•ă‚ă€ć€œăźć“Čć­Šă‚’æ•™ăˆă‚ˆă†ă€
çŽ…ăæŸ“ăŸă‚‹ă€æ„›ăŠă—ăăăźTeethMarks
今柔、èČŽć„łă‚’çœŸă«æ”Żé…ă•ă›ăŠă‚‚ă‚‰ăŠă†ă‹
Tu t’éveilles omninalement du cercueil de la grande Beatrix d’Or, celle qui prĂ©dit l’Eveil. 
Vient, je t’enseignerai toute la philosophie de la nuit. 
Teintées de carmin, ces marques de crocs tremblent, 
Ce soir, je prendrai véritablement et entiÚrement contrÎle de toi, je te dominerai complÚtement. 
ă“ăźä»źéąă‚’ć€–ă™ă€Mr.ButterflyMask
「èȘ°ăŒäž€ç•Șă‹èš€ă„ăȘさい。」
Maintenant, je n’ai plus qu’à retirer ce dĂ©guisement, moi, l’homme au masque papillon. 
“Aller, dis-moi tout haut qui est le meilleur” 
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
ć…„ćŒŸăŒäž€ć·»ăźç”‚ă‚ă‚Šă€
èĄ€ăźé©ć‘œă‚’è”·ă“ă™ăźăŻ æ…‡æ‡ƒç„Ąç€ŒăȘ澝王だ
éžćˆ„ă•ă‚Œă—ă‚€ăƒ–ă‚ˆă€ă“ăźæ„›ă«æșșれたくば
ç§ăźćć‰ă‚’ć«ă¶ăźă§ă™
Mes frĂšres ne pourront rien pour l’arrĂȘter 
Celui qui déclenche la révolution pour ce sang, un meneur aux deux visages qui rÚgne comme il le souhaite 
Oh, Eve choisie, si tu désires te noyer à mes cÎtés, tu peux continuer de te terrer dans cette douleur oh-si agréable. 
Je te donnerai plus si tu continues de crier mon nom. 
äżĄé Œă—ăŸă„ă‚‚ăźăŻäœ•ă ă„?
ă€ăŸă‚‹ăšă“ă‚ă€ă€ăŸă‚‰ăȘいコダワăƒȘさ
ă“ăźæ—„ă€…ăŻćźŸăŻć˜èȘżă§
çŸ„ă‚‹äșșăšă€çŸ„ă‚‰ăȘいäșș だけăȘんだ
Qu’est-ce, ce dont en quoi tu dĂ©sires croire ? 
A la fin, ce n’est rien qu’une fixette, une incertitude 
Les jours deviennent monotones, et la réalisation est là : 
Il y a ceux que l’on connait, ceux que l’on ne connait pas, et ceux que l’on ne souhaite connaütre 
ć„Șă—ăćŽ©ă‚Œă‚‹ 銀è‰Čぼ抛タă‚čăƒˆăƒ­ăƒ•ă‚€ă‹ă‚‰ă€æșąă‚ŒăŸçœȘ
ă•ă‚ă€èŹŽăźćŒè§Łă‚’ă—ăŠăżă›ă‚ˆ
é»’ăç„Œă‘ăŸă€ćŽ©ă‚‰ă—ă„ă‚ăźLandMark
æœȘæ„æ°žćŠ« çŽ…ă«æŸ“ăŸă‚‹äž–ç•Œă«ç”ŸăăŠă„ă
Les pĂ©chĂ©s grandissent, ils dĂ©bordent, au coeur de l’argent, catastrophique mĂȘme si la chute demeure douce 
Vient, montre-moi ces mystùres que tu utilises en tant qu’excuse. 
Hideux, sur ta peau douce oĂč ils siĂšgent comme de sombres marques
Nous vivrons, pour l’éternitĂ©, dans un monde teintĂ© de carmin, juste toi et moi. 
ă“ăźćżƒă‚’æ”Ÿă€ă€Mr.ButterflyMask
Allons, libùre ton cƓur, oh, l’homme au masque de papillon. 
ă€Œç§ăźæ­Łäœ“ă‚’çŸ„ă‚‹ćż…èŠăŻă‚ă‚ŠăŸă›ă‚“ă€‚ă€
“Comme un papillon, tu n’as pas besoin de connaĂźtre ma vĂ©ritable nature.” 
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
すăčăŠăźć€±æ…‹ăŻă“ă“ă§ă€
èĄ€ăźæ‚Šăłă‚’äžŽăˆă‚‹ă‚ˆ ć‰ä»ŁæœȘèžăźć·„çš‹ă§
é‹ć‘œă‚‰ă‚ŒăŠă‚‹ă‚€ăƒ—ă‚ˆă€ă“ăźæž‡ăă‚’ç™’ă—ăŠăă‚Œ
私たèș°ă‚’æș€ăŸă™ăźă§ă™
Par conséquent, tous les préjudices commis, seront réparés. 
Dans le but d’atteindre la fĂ©licitĂ© donnĂ©e par ce sang, nous l’atteindrons de nouvelles façons.
Oh, Eve destinĂ©e ! Si tu dois accomplir une chose en mon nom, peux-tu Ă©tancher cette soif sans fin qui m’agrippe ? 
Tu satisfais mon corps comme personne. 
èȘ°ă‚‚ăŒćŽ‡ă‚ăŠă‚‹ă€Mr. ButterflyMask
ă€Œă•ă‚â€Šă‚‚ăŁăšă‚‚ăŁăšă‚€ăŁăŠă”ă‚‰ă‚“ăȘさい。」
VĂ©nĂ©rĂ© de tous, comme il devrait l’ĂȘtre : l’Homme au masque de papillon. 
“Maintenant, approche-toi de moi, toujours davantage.” 
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
ć…„ćŒŸăŒäž€ć·»ăźç”‚ă‚ă‚Šă€
èĄ€ăźé©ć‘œă‚’è”·ă“ă™ăźăŻ æ…‡æ‡ƒç„Ąç€ŒăȘ澝王だ
éžćˆ„ă•ă‚Œă—ă‚€ăƒ–ă‚ˆă€ă“ăźæ„›ă«æșșれたくば
ç§ăźćć‰ă‚’ć«ă¶ăźă§ă™
Mes frĂšres ne pourront rien pour l’arrĂȘter 
Celui qui déclenche la révolution pour ce sang, un meneur aux deux visages qui rÚgne comme il le souhaite 
Oh, Eve choisie, si tu désires te noyer à mes cÎtés, tu peux continuer de te terrer dans cette douleur oh-si agréable. 
Je te donnerai plus si tu continues de crier mon nom. 
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
3 notes · View notes
blogdimanche · 2 years ago
Audio
Évangile de JĂ©sus-Christ selon saint Matthieu 5,17-37
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
17 « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les  ProphÚtes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
18 Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre  disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaĂźtra de la Loi  jusqu’à ce que tout se rĂ©alise.
19 Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements,  et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans  le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera,  celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux.
20 Je vous le dis en effet : Si votre justice ne surpasse pas  celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des  Cieux.
21 Vous avez appris qu’il a Ă©tĂ© dit aux anciens : Tu ne commettras  pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en  jugement.
22 Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en  colĂšre contre son frĂšre devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte  son frĂšre, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de  fou, il sera passible de la gĂ©henne de feu.
23 Donc, lorsque tu vas prĂ©senter ton offrande Ă  l’autel, si, lĂ , tu te  souviens que ton frĂšre a quelque chose contre toi,
24 laisse ton offrande, lĂ , devant l’autel, va d’abord te rĂ©concilier  avec ton frĂšre, et ensuite viens prĂ©senter ton offrande.
25 Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en  chemin avec lui, pour Ă©viter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge  au garde, et qu’on ne te jette en prison.
26 Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payĂ©  jusqu’au dernier sou.
27 Vous avez appris qu’il a Ă©tĂ© dit : Tu ne commettras pas  d’adultĂšre.
28 Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui regarde une  femme avec convoitise a dĂ©jĂ  commis l’adultĂšre avec elle dans son cƓur.
29 Si ton Ɠil droit entraĂźne ta chute, arrache-le et jette-le loin  de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton  corps tout entier jetĂ© dans la gĂ©henne.
30 Et si ta main droite entraĂźne ta chute, coupe-la et jette-la loin de  toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps  tout entier qui s’en aille dans la gĂ©henne.
31 Il a Ă©tĂ© dit Ă©galement : Si quelqu’un renvoie sa femme,  qu’il lui donne un acte de rĂ©pudiation.
32 Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui renvoie sa  femme, sauf en cas d’union illĂ©gitime, la pousse Ă  l’adultĂšre ; et si  quelqu’un Ă©pouse une femme renvoyĂ©e, il est adultĂšre.
33 Vous avez encore appris qu’il a Ă©tĂ© dit aux anciens : Tu ne  manqueras pas Ă  tes serments, mais tu t’acquitteras de tes serments envers le  Seigneur.
34 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas jurer du tout, ni par le  ciel, car c’est le trîne de Dieu,
35 ni par la terre, car elle est son marchepied, ni par Jérusalem, car  elle est la Ville du grand Roi.
36 Et ne jure pas non plus sur ta tĂȘte, parce que tu ne peux pas rendre  un seul de tes cheveux blanc ou noir.
37 Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”.  Ce qui est en plus vient du Mauvais. »
(Texte biblique tirĂ© de « La Bible —  traduction officielle liturgique— AELF »)
Tumblr media
(Illustration du site Apprenez-nous Ă  prier)
Commentaire Mt 5,17
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les ProphĂštes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. » (Mt 5,17) Nous avons entendu lĂ  un des maĂźtres mots de saint Matthieu : le mot « accomplir ». Il vise ce grand projet que Paul appelle « le dessein bienveillant de Dieu » ; et si le mot est de saint Paul, l’idĂ©e remonte beaucoup plus loin que lui ; depuis Abraham, toute la Bible est tendue vers cet accomplissement. Le ChrĂ©tien, normalement, n’est pas tournĂ© vers le passĂ©, c’est quelqu’un qui est tendu vers l’avenir. Et il juge toutes les choses de ce monde en fonction de l’avancement des travaux, entendez l’avancement du Royaume. Quelqu’un disait : « La Messe du dimanche, c’est la rĂ©union du chantier du Royaume » : le lieu oĂč on fait le point sur l’avancement de la construction. Et rĂ©ellement, le Royaume avance, lentement mais sĂ»rement : c’est le cƓur de notre foi. Bien sĂ»r, cela ne se juge pas sur quelques dizaines d’annĂ©es : il faut regarder sur la longue durĂ©e ; Dieu a choisi un peuple comme tous les autres : il s’est peu Ă  peu rĂ©vĂ©lĂ© Ă  lui et aprĂšs coup, on est bien obligĂ© de reconnaĂźtre qu’un Ă©norme chemin a Ă©tĂ© parcouru. Dans la dĂ©couverte de Dieu, d’abord, mais aussi dans la relation aux autres hommes ; les idĂ©aux de justice, de libertĂ©, de fraternitĂ© remplacent peu Ă  peu la loi du plus fort et l’instinct de vengeance. Ce lent travail de conversion du cƓur de l’ĂȘtre humain a Ă©tĂ© l’Ɠuvre de la Loi donnĂ©e par Dieu Ă  MoĂŻse : les premiers commandements Ă©taient de simples balises qui disaient le minimum vital en quelque sorte, pour que la vie en sociĂ©tĂ© soit simplement possible : ne pas tuer, ne pas voler, ne pas tromper
 Et puis, au long des siĂšcles on avait affinĂ© la Loi, on l’avait prĂ©cisĂ©e, au fur et Ă  mesure que les exigences morales progressaient. JĂ©sus s’inscrit dans cette progression : il ne supprime pas les acquis prĂ©cĂ©dents, il les affine encore : « On vous a dit
 moi je vous dis  » Pas question d’effacer les Ă©tapes prĂ©cĂ©dentes, il s’agit d’en franchir une autre : « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir ». PremiĂšre Ă©tape, tu ne tueras pas, deuxiĂšme Ă©tape, tu t’interdiras mĂȘme la colĂšre et tu iras jusqu’au pardon. Dans un autre domaine, premiĂšre Ă©tape, tu ne commettras pas l’adultĂšre en acte, deuxiĂšme Ă©tape, tu t’interdiras mĂȘme d’y penser, et tu Ă©duqueras ton regard Ă  la puretĂ©. Enfin, en matiĂšre de promesses, premiĂšre Ă©tape, pas de faux serments, deuxiĂšme Ă©tape, pas de serments du tout, que toute parole de ta bouche soit vraie. Aller plus loin, toujours plus loin dans l’amour, voilĂ  la vraie sagesse ! Mais l’humanitĂ© a bien du mal Ă  prendre ce chemin-là ! Pire encore, elle refuse bien souvent les valeurs de l’évangile et se croit sage en bĂątissant sa vie sur de tout autres valeurs. Paul fustige souvent cette prĂ©tendue sagesse qui fait le malheur des ĂȘtres humains : « La sagesse de ceux qui dirigent ce monde et qui vont Ă  leur destruction », lisions-nous dans la deuxiĂšme lecture. Dans chacun de ces domaines, JĂ©sus nous invite Ă  franchir une Ă©tape pour que le Royaume vienne. Curieusement, mais c’est bien conforme Ă  toute la tradition biblique, ces commandements renouvelĂ©s de JĂ©sus visent tous les relations avec les autres. Si on y rĂ©flĂ©chit, ce n’est pas Ă©tonnant : si le dessein bienveillant de Dieu, comme dit saint Paul, c’est de nous rĂ©unir tous en JĂ©sus-Christ, tout effort que nous tentons vers l’unitĂ© fraternelle contribue Ă  l’accomplissement du projet de Dieu, c’est-Ă -dire Ă  la venue de son RĂšgne. Il ne suffit pas de dire « Que ton RĂšgne vienne », JĂ©sus vient de nous dire comment, petitement, mais sĂ»rement, on peut y contribuer. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie NoĂ«lle Thabut)
2 notes · View notes
christophe76460 · 18 hours ago
Text
En suivant le modele, 27 décembre
C’est Ă  cela, en effet, que vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s, parce que le Christ lui aussi a souffert pour vous et vous a laissĂ© un exemple, afin que vous suiviez ses traces; lui qui n’a pas commis de pĂ©chĂ©, et dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvĂ© de fraude; lui qui, insultĂ©, ne rendait pas l’insulte; souffrant, ne faisait pas de menaces, mais s’en remettait Ă  Celui qui juge justement; lui qui a portĂ© nos pĂ©chĂ©s en son corps sur le bois, afin que, morts Ă  nos pĂ©chĂ©s, nous vivions pour la justice; lui dont la meurtrissure vous a guĂ©ris. 1 Pierre 2 :21-24.
JĂ©sus a souffert de nos souffrances et, par elles, le Capitaine de notre salut est devenu parfait. Dieu nous passe au crible dans cette vie-ci. Nous serons tentĂ©s et mis Ă  l’épreuve par Satan, mais la question la plus importante reste celle-ci : allons-nous ĂȘtre emportĂ©s, ou bien vaincrons-nous? [...] Comme notre grand
exemple, rencontrons Satan avec la parole de Dieu comme Ă©pĂ©e, en lui disant, tandis qu’il nous pousse Ă  mal agir : “Il est Ă©crit.”
Matthieu 4 :4.
Satan connaĂźt les Ecritures mieux que beaucoup de croyants eux-mĂȘmes, car il Ă©tudie la Bible avec zĂšle, cherchant Ă  pervertir la vĂ©ritĂ© et Ă  conduire les hommes sur des chemins de dĂ©sobĂ©issance. Il les amĂšne Ă  nĂ©gliger l’étude de la parole de Dieu, car il sait qu’elle tĂ©moigne contre lui et ses Ɠuvres mauvaises.
Elle le dĂ©crit comme un ange apostat qui fut chassĂ© du ciel et entraĂźna avec lui un grand nombre d’anges dans la rĂ©volte contre leur CrĂ©ateur. Satan cherche sans cesse Ă  Ă©loigner les hommes de Dieu et de sa parole. Il sait que s’il parvient Ă  les inciter Ă  nĂ©gliger les Ecritures, ceux-ci s’écarteront assez vite des principes divins et finiront par oublier leur CrĂ©ateur. Ils Ă©couteront alors les suggestions et les instructions de l’adversaire de Dieu et des hommes et, ensemble, hommes et anges mauvais formeront une confĂ©dĂ©ration contre le
Dieu des cieux. Ceux qui voudront rester loyaux envers Dieu traverseront des Ă©preuves et des tentations. Mais s’ils restent vivants en Dieu, si leur vie est cachĂ©e avec le Christ en lui, ils connaĂźtront les bĂ©nĂ©dictions que Dieu accorde Ă  ses serviteurs fidĂšles et obĂ©issants.
The Signs of the Times, 28 août 1893.[371]
0 notes
yes-bernie-stuff · 21 days ago
Text
Matthieu 5
Le sermon sur la montagne. 5–7
Les béatitudes
1 Voyant la foule, JĂ©sus monta sur la montagne ; et, aprĂšs qu’il se fut assis, ses disciples s’approchĂšrent de lui. 2 Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit : 3 Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est Ă  eux ! 4 Heureux les affligĂ©s, car ils seront consolĂ©s ! 5 Heureux les dĂ©bonnaires, car ils hĂ©riteront la terre ! 6 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiĂ©s ! 7 Heureux les misĂ©ricordieux, car ils obtiendront misĂ©ricorde ! 8 Heureux ceux qui ont le cƓur pur, car ils verront Dieu ! 9 Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelĂ©s fils de Dieu ! 10 Heureux ceux qui sont persĂ©cutĂ©s pour la justice, car le royaume des cieux est Ă  eux ! 11 Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persĂ©cutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, Ă  cause de moi. 12 RĂ©jouissez-vous et soyez dans l’allĂ©gresse, parce que votre rĂ©compense sera grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’on a persĂ©cutĂ© les prophĂštes qui ont Ă©tĂ© avant vous.
Le sel de la terre; la lumiĂšre du monde
13 Vous ĂȘtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à ĂȘtre jetĂ© dehors, et foulĂ© aux pieds par les hommes. 14 Vous ĂȘtes la lumiĂšre du monde. Une ville situĂ©e sur une montagne ne peut ĂȘtre cachĂ©e ; 15 et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle Ă©claire tous ceux qui sont dans la maison. 16 Que votre lumiĂšre luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes Ɠuvres, et qu’ils glorifient votre PĂšre qui est dans les cieux.
Relation de Christ avec la loi
17 Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophĂštes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. 18 Car, je vous le dis en vĂ©ritĂ©, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaĂźtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivĂ©. 19 Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes Ă  faire de mĂȘme, sera appelĂ© le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera Ă  les observer, celui-lĂ  sera appelĂ© grand dans le royaume des cieux. 20 Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.
Injure, offrande, pardon
21 Vous avez entendu qu’il a Ă©tĂ© dit aux anciens : Tu ne tueras point ; celui qui tuera est passible de jugement. 22 Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colĂšre contre son frĂšre est passible de jugement ; que celui qui dira Ă  son frĂšre : Raca ! mĂ©rite d’ĂȘtre puni par le sanhĂ©drin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mĂ©rite d’ĂȘtre puni par le feu de la gĂ©henne. 23 Si donc tu prĂ©sentes ton offrande Ă  l’autel, et que lĂ  tu te souviennes que ton frĂšre a quelque chose contre toi, 24 laisse lĂ  ton offrande devant l’autel, et va d’abord te rĂ©concilier avec ton frĂšre ; puis, viens prĂ©senter ton offrande. 25 Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre Ă  l’officier de justice, et que tu ne sois mis en prison. 26 Je te le dis en vĂ©ritĂ©, tu ne sortiras pas de lĂ  que tu n’aies payĂ© le dernier quadrant.
Convoitise, adultĂšre, divorce
27 Vous avez appris qu’il a Ă©tĂ© dit : Tu ne commettras point d’adultĂšre. 28 Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a dĂ©jĂ  commis un adultĂšre avec elle dans son cƓur. 29 Si ton Ɠil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres pĂ©risse, et que ton corps entier ne soit pas jetĂ© dans la gĂ©henne. 30 Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres pĂ©risse, et que ton corps entier n’aille pas dans la gĂ©henne. 31 Il a Ă©tĂ© dit : Que celui qui rĂ©pudie sa femme lui donne une lettre de divorce. 32 Mais moi, je vous dis que celui qui rĂ©pudie sa femme, sauf pour cause d’infidĂ©litĂ©, l’expose Ă  devenir adultĂšre, et que celui qui Ă©pouse une femme rĂ©pudiĂ©e commet un adultĂšre.
Parjure, vengeance
33 Vous avez encore appris qu’il a Ă©tĂ© dit aux anciens : Tu ne te parjureras point, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de ce que tu as dĂ©clarĂ© par serment. 34 Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le trĂŽne de Dieu ; 35 ni par la terre, parce que c’est son marchepied ; ni par JĂ©rusalem, parce que c’est la ville du grand roi. 36 Ne jure pas non plus par ta tĂȘte, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. 37 Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin.
Aimer ses ennemis
38 Vous avez appris qu’il a Ă©tĂ© dit : Ɠil pour Ɠil, et dent pour dent. 39 Mais moi, je vous dis de ne pas rĂ©sister au mĂ©chant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, prĂ©sente-lui aussi l’autre. 40 Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. 41 Si quelqu’un te force Ă  faire un mille, fais-en deux avec lui. 42 Donne Ă  celui qui te demande, et ne te dĂ©tourne pas de celui qui veut emprunter de toi. 43 Vous avez appris qu’il a Ă©tĂ© dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haĂŻras ton ennemi. 44 Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, [bĂ©nissez ceux qui vous maudissent, faites du bien Ă  ceux qui vous haĂŻssent,] et priez pour ceux [qui vous maltraitent et] qui vous persĂ©cutent, 45 afin que vous soyez fils de votre PĂšre qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les mĂ©chants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. 46 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle rĂ©compense mĂ©ritez-vous ? Les publicains n’agissent-ils pas de mĂȘme ? 47 Et si vous saluez seulement vos frĂšres, que faites-vous d’extraordinaire ? Les paĂŻens n’agissent-ils pas de mĂȘme ? 48 Soyez donc parfaits, comme votre PĂšre cĂ©leste est parfait.
Tumblr media
0 notes
englishindubellay · 25 days ago
Text
ecg 2
États-Unis : un condamnĂ© Ă  mort exĂ©cutĂ© en Alabama, le 3e par inhalation d'azote
Par Le Figaro avec AFP
Des experts de l’ONU avaient prĂ©venu mercredi que cette mĂ©thode pourrait constituer une forme de «torture», estimant qu’elle Ă©tait «prohibĂ©e par le droit international».
Un homme condamnĂ© Ă  la peine capitale pour le meurtre il y a trente ans d'une autostoppeuse en Alabama, dans le sud des États-Unis, a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© jeudi 21 novembre par inhalation d'azote, un procĂ©dĂ© utilisĂ© seulement pour la troisiĂšme fois au monde. «L'Alabama a utilisĂ© avec succĂšs l'hypoxie (par inhalation) d'azote pour mener Ă  bien l'exĂ©cution de Carey Grayson», a dĂ©clarĂ© dans un communiquĂ© le procureur gĂ©nĂ©ral de cet État, Steve Marshall.
Comme lors des deux prĂ©cĂ©dentes exĂ©cutions par inhalation d'azote, en fĂ©vrier et en septembre - toutes deux en Alabama - des experts de l'ONU avaient prĂ©venu mercredi que cette mĂ©thode pourrait constituer une forme de «torture», estimant qu'elle Ă©tait «prohibĂ©e par le droit international». Selon des membres des mĂ©dias ayant assistĂ© Ă  l'exĂ©cution, Carey Grayson a insultĂ© le directeur de la prison lorsque celui-ci lui a demandĂ© s'il avait d'ultimes paroles. Puis, quand le gaz a commencĂ© Ă  se rĂ©pandre dans le masque sur son visage, il a secouĂ© la tĂȘte de part et d'autre. L'homme de 49 ans a haletĂ© pendant plusieurs minutes avant de cesser de bouger, ont prĂ©cisĂ© ces mĂȘmes sources.
22e exĂ©cution depuis le dĂ©but de l’annĂ©e
Carey Grayson a Ă©tĂ© condamnĂ© en 1996 pour le meurtre commis deux ans plus tĂŽt avec trois complices, mineurs Ă  l'Ă©poque, de Vickie Deblieux. Cette femme de 37 ans se rendait en autostop du Tennessee Ă  la maison de sa mĂšre en Louisiane et son corps avait Ă©tĂ© retrouvĂ© lardĂ© de coups de couteau et mutilĂ© post mortem. L'exĂ©cution, qui s'est dĂ©roulĂ©e au pĂ©nitencier de Holman, est la 22e rĂ©alisĂ©e aux États-Unis depuis le dĂ©but de l'annĂ©e, toutes par injection lĂ©tale, Ă  l'exception de ces trois en Alabama.
La peine de mort a Ă©tĂ© abolie dans 23 des 50 États amĂ©ricains. Six autres - Arizona, Californie, Ohio, Oregon, Pennsylvanie, et Tennessee - observent un moratoire des exĂ©cutions sur dĂ©cision du gouverneur.
0 notes