Tumgik
#bref lui comme d’habitude
jules-and-company · 5 months
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bonsoir je repense encore et toujours à génovèse en ulysse
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etoilementeuse · 27 days
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diabolik lovers : haunted dark bridal — ayato ; dark 04 [traduction française]
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——La scène débute dans une salle de classe.
Yui : (On nous a donné tellement de devoirs aujourd’hui...)
(Je n’arrive pas à me concentrer à la maison, alors je vais rester un peu ici pour travailler.)
——Ayato arrive.
Ayato : Yo ! Viens, la planche à pain, on rentre.
Yui : Ayato-kun... Je t’ai demandé de ne plus m’appeler comme ça.
Ayato : Le problème, c’est que je me rappelle pas de ton prénom.
Par contre, quand je te regarde, “planche à pain”, ça me vient tout seul. Genre : planche-à-pain.
Yui : … … !
(I-Ils ne sont peut-être pas très gros, certes, mais tout de même...!)
C’est Yui, Komori Yui ! Rappelle-toi en, s’il te plaît...
Ayato : Bref, qu’est-ce que tu fais, de toute façon ?
Yui : (I-Il ne m’écoute même pas...)
… Tu ne vois pas ? Ce sont les devoirs qu’on nous a donné aujourd’hui.
Ayato : Tch, sérieux !? Personne ne fait ces trucs !
Yui : Tu es l’une des rares personnes à ne pas les faire !
Ayato : Sérieux, pourquoi tu les fais pas à la maison ? Allez, viens, on rentre.
Yui : Je ne peux pas me concentrer quand je suis à la maison à cause d’une certaine personne, alors je les fais ici.
Ayato : J’ai faim. Allez, rentrons pour que je puisse manger !
——Ayato lui vole son cahier.
Yui : H-Hey ! Rends-le moi !
Ayato : Pas moyen ! Je te le rendrai une fois à la maison.
Yui : (… Il n’est pas croyable !)
… Ah ! Une jolie fille avec une grosse poitrine vient de passer dans le couloir !
Ayato : Quoi !?
Yui : Je t’ai eu !
——Yui reprend son cahier des mains d’Ayato.
Ayato : Argh...! La peste !
Yui : Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même d’avoir été si crédule~!
(C’est toujours lui qui m’embête d’habitude, alors je peux bien lui rendre la pareille, non ?)
(Ça me donne un peu l’impression qu’on est des camarades de classe ordinaires.)
(… Ayato-kun, si tu n’avais pas été un vampire... Je me demande si on aurait pu bien s’entendre.)
Ayato : T’as du cran pour faire ce genre de choses au grand Ayato¹...
Yui : (Uhh... Il est en colère ? Malgré tout, je ne dois pas flancher !)
➛ Je n’ai pas peur ! (♥) Yui : M-Même si tu fais cette tête, tu ne me fais pas peur ! Ayato : Hmm ? Voyons voir ça. Yui : Huh...!? ——Ayato frappe ses mains sur le bureau. Ayato : Dans ce cas... Je vais devoir redoubler d’efforts pour te terroriser.
➛ Si tu veux rentrer, rentre seul ! Yui : Je ne partirai pas avant d’avoir fini. Si tu veux rentrer, rentre seul. Ayato : … … … … Yui : (J-Je l’ai dit, ça y est !) Ayato : Fait chier. Yui : Huh...!? —— Ayato frappe ses poings sur la table. Ayato : Je ne déteste pas les femmes qui ont du caractère... Mais celles qui vont trop loin m’insupportent. Yui : A-Attends... Ayato : Je vais faire en sorte que tu ne puisses plus te rebeller.
Yui : Kya...!
—— Ayato défait le noeud de l’uniforme de Yui.
Yui : A-Ayato-kun !?
Ayato : Tu ne veux pas rentrer, j’ai compris. Je ne peux rien y faire.
Alors j'ai qu’à te mordre ici.
Yui : A-Attends ! Il y a encore des élèves ici...!
Ayato : Qu’est-ce que tu racontes ? Regarde, il n’y a que toi et moi ici.
Yui : I-Il y a des gens dans le couloirs... Ils pourraient nous voir...!
Ayato : C’est bien ! Ça rend les choses encore plus excitantes.
——Ayato mord Yui.
Yui : Ah...!
(J-Je ne dois surtout pas faire de bruit ! Quelqu’un pourrait entendre !)
Ayato : Haha... ton cou est sensible, hein ?
Yui : … !
Ayato : C’est ça, j’aime cette expression. Tu peux faire du bruit, ça m’est égal.
Yui : Ah... Nn...
Ayato : Hehe, hey, retire tes mains de là. Ne couvre pas ta bouche.
Yui : … C-C’est bon, j’ai compris, j’ai perdu ! Rentrons à la maison !
Ayato : Hm, trop tard.
Je me demande combien de temps tu peux tenir sans faire de bruit. Voyons voir !
——Ayato mord Yui de nouveau.
Yui : … … !
Ayato : [bruits de succion]
Yui : … Gh...
(J-J’ai vraiment mal... J’ai l’impression qu’il mord plus fort que d’habitude.)
Ayato : Haha, tu fais vraiment de ton mieux.
Yui : T-Tu n’en as pas déjà assez ?
Ayato : Haa ? Tu fais la courageuse maintenant ? Ça me donne encore plus envie d’entendre ta voix.
Yui : Kya...! M...Mm—!
Ayato : [bruits de succion]
Yui : (Ah, ma tête... J’ai la tête qui tourne...)
Ayato : [bruits de succion]
——Yui s’écroule.
Ayato : Mince. J’en ai trop bu ?
J’ai bien aimé cette situation. On devrait le refaire une prochaine fois.
Yui : (Mon corps est faible... Je ne peux plus bouger...)
Ayato : Bon, comme je suis repus, je vais rentrer. À plus, planche à pain !
Yui : Huh...!?
(Il va vraiment me laisser seule ici !?)
(C’est cruel...)
Ayato : En fait... J'ai pas vraiment envie que tu te fasses attaquer par un de ces vampires bas de gamme.
——Ayato se rapproche.
Yui : Hein...?
Ayato : Tu es ma proie. Ne vas pas tituber comme ça alors que tu saignes encore.
L’odeur de ton sang est dangereuse. On ne sait pas quel genre de personne il peut attirer.
Yui : (“Ne vas pas tituber comme ça”... À qui la faute ?)
Ayato : Je t’escorte personnellement jusqu’à la maison. Tu devrais te sentir honorée.
Yui : (C’est frustrant... Mais... Ce n’est pas si désagréable, pour une fois...)
(Je ne sais pas trop quel genre d’expression je devrais afficher...)
¹ Pour ceux qui n'ont pas accès aux dialogues du jeu, Ayato se réfère souvent à lui-même comme “Ayato-sama”. Le suffixe -sama est utilisé lorsque l'on s'adresse à quelqu'un que l'on respecte énormément. On l'utilise notamment pour s'adresser à des divinités, ou à l'Empereur du Japon et sa famille. Il est difficile de traduire en français toutes les subtilités de ses dialogues, mais sa manière de s'exprimer est très arrogante et supérieure.
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yaminahsaini · 7 months
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Quelques nouvelles : Moralement ces temps-ci il y’a eu beaucoup de hauts et de bas.
Je ne vous avais pas dis mais j’avais revue le docteur du sommeil, du coup je lui avais dis à quel point je ne supporte pas le médicament qu’il m’avait prescrit et il m’en a prescrit un nouveau. Je vous en ai parlé sur YouTube mais pour résumé, ce n’est pas efficace. Comme avec le médicament précédent : Au début j’avais l’impression que ça marchait mais ensuite: maux de tête, troubles de l’humeur et surtout la fatigue qui ne disparaît pas. Je pense qu’un médicament pour maintenir éveillé et lutter contre ma fatigue n’est clairement pas une solution dans ma situation, mais au moins j’aurais essayée.
J’étais tellement ailleurs qu’il y’a quelques jours je me suis réveillée super tôt pour aller à un rdv alors que ce n’était même pas ce jour-là… Je ne me reconnaissais plus.
Bref ça va beaucoup mieux en tout cas!
Et sinon désormais j’ai la possibilité de faire des séances d’oxygénothérapie hyperbare quand je veux et toute seule! Je ne pensais pas que c’était aussi facile à gérer.
Pour finir : Je vous avais dis qu’à mon dernier rdv pour le Kératocône, le docteur m’avait prescrit de nouvelles lunettes. Je les ai et elles sont horrible car je vois super mal avec. D’habitude j’ai une correction que d’un seul verre car avec l’autre oeil, on m’avait dit qu’il serait impossible d’y mettre ma correction. Hors là le docteur (qui n’était pas celui habituel) a mit pour les deux yeux, alors je pense que le problème vient de là… Bon du coup je vais devoir reprendre rdv. Pour rappel je mets les lunettes que occasionnellement mais jamais systématiquement. Dans mon cas le plus adaptés aurait été des lentilles rigides/hybrides mais malheureusement mon œil opéré n’avait pas toléré du tout.
En tout cas j’espère pouvoir plus être en forme et vous sortir d’avantage de contenus car vous me manquez! Merci de votre soutien!
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frisquette27 · 2 years
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Je crois qu'il faut vraiment que je me fasse soigner quand je vois les idées qui me trotte dans la tête franchement. Enfin bref, toujours avec les notes des choses les plus débiles que j'aurais du ecrire dans une autre histoire. Voici le chapitre 2 :
UN PHILTRE SANS PHILTRE (PARTIE 2)
Guenièvre avait entrainé plus loin le seigneur Perceval, de un plus loin car déjà elle avait dû mal à ne pas rire en voyant la tête de son mari et de deux surtout plus loin car elle était décidée à ce que le chevalier comprenne les intentions d’Angharad. Sa suivante était amoureuse du chevalier depuis tant d’année cependant leur relation n’avait pas évolué depuis. Aujourd’hui elle avait la ferme intention de dire tout ce qu’elle pensait et peu importe les conséquences. Elle qui était si réservée d’habitude.
« Seigneur Perceval je suis désolé de vous déranger et surtout de me mêler de ce qui ne me regarde pas ! Où en êtes-vous avec Angharad ? »
« Angharad mais je ne l’ai pas vu aujourd’hui ma Reine, franchement je sais pas ou elle est »
« Où en êtes-vous côté sentiments »
Vu l’expression du chevalier, elle devait être plus directe si elle ne voulait pas y passer la nuit.
« Bon est ce que vous l’aimez ? »
« Heu à vrai dire je l’aime bien »
Elle souffla, elle n’était pas rendue avec lui.
« Non est que vous l’aimez d’amour, vous savez comme un couple qui s’aime, enfin vous savez bien les choses de l’amour et tout ça »
« Ah comme vous et le Roi ? »
Elle éclata de rire.
« Non non non surtout pas comme moi et …mon époux, le contraire plutôt »
« Ben vous et le Roi vous vous aimez d’amour »
« Non mais c’est pas vraiment le sujet-là »
« Vous n’aimez pas le Roi ? Mais il vous aime, lui »
« Bon on vas pas y arriver, le Roi ne m’aime pas mais vous est ce que vous aimez Angharad car elle vous aime et elle attend désespérément que vous l’épousiez »
« Elle voudrait devenir ma femme vraiment ! Mais est ce que je peux épouser la suivante de la Reine j’ai le droit de faire ça »
« Oh que oui vous avez le droit d’épouser qui vous voulez »
« Ah et du coup faut que j’aille lui demander maintenant c’est ça »
« Enfin si vous le voulez bien sûr ! vous savez quoi, oui allez lui demander maintenant c’est une très bonne idée »
« Bon j’y vais mais qu’est-ce que je lui dis ? »
« Essayer avec Epousez moi, cela devrait suffire »
Le chevalier fit ce qui devait certainement dans sa tête ressembler à une révérence et se dirigea d’un pas assuré vers le château. Alors qu’il avait à peine fait trois pas, le seigneur Perceval se retourna.
« Ma reine vous vous trompez le Roi il vous aime, il ne le sait peut-être pas encore mais il vous aime »
*******
Dans le laboratoire, les deux enchanteurs se disputaient une nouvelle fois, et cette fois au sujet du rangement ou plutôt du non-rangement des affaires de Merlin.
« A un moment donné soit vous me virez illico presto toutes vos cochonneries de cette table soit je vous les mets dans la tronche »
« OH mais euh ! c’est mon laboratoire à la base quand même »
« Peut-être mais comme je suis obligé de cohabiter avec vous, vous allez me ranger ce bordel car je ne sais pas travailler dans ces conditions »
« Oui ben il y a pas que mes affaires là, vous allez pas me dire que c’est pas à vous cette fiole »
Elias prit la potion que Merlin lui tendait.
« Effectivement celle-là, c’est bien la mienne vu quelle est étiquetée correctement et qu’à priori elle ressemble à une vraie potion »
L’enchanteur l’examina, puis ses yeux s’agrandir de terreur.
« Attendez c’est la potion pour la Reine, dites-moi je vous en supplie qu’il ne vous manque pas une de vos saletés »
« Oh tout de suite ! Elle a dû partir effrayé par tous vos cris c’est tout ! »
« Je l’espère pour vous parce que sinon on n’est pas dans la merde moi je vous le dis »
« Pfff »
Les deux hommes se défièrent du regard quand soudain en même temps ils pensèrent à la même potion.  Oh non pourvu que non, ben si elle était plus là.
« Vous l’avez jeté bien sûr »
« Non »
« Ah ben on est mort ! »
********
Guenièvre de plus en plus joyeuse croisa sa mère dans un couloir, comme ivre elle lui sourit contente de la trouver sur son chemin. Sourire qu’elle perdit immédiatement dès que sa mère s’adressa à elle.
« Mais comment vous vous êtes attifé aujourd’hui, vous ne pensez quand même pas que ce sont des façons pour une Reine, c’est votre mari que vous devez affoler pas l’ensemble de la gent masculine de ce château »
« Mais je l’aime bien ma robe »
« Ah c’est sur quand il s’agit de faire des conneries vous êtes pas la dernière, Allez-vous changer »
« Non j’ai pas envie »
« Ah mais je vous demande pas votre avis »
« Je vous le donne quand même, je m’habille comme je veux, je vais où je veux et je fais ce que je veux ! Et comme vous savez si bien me le faire remarquer je suis la REINE donc si ça vous plait pas vous allez qu’à rentrer en Carmèlide voir si j’y suis »
Soulevant légèrement sa robe, la tête haute, Guenièvre planta sa mère dans le couloir poursuivant son chemin. Si ce qu’elle faisait ne plaisait pas aux autres, tant pis pour eux. Les effets de la potion s’accentuaient, ses émotions avait dépassé le stade de l’euphorie.
******
Arthur n’en revenait toujours pas, sa femme avait osé lui faire des allusions en dessous de la ceinture, non il se trompait, il avait les idées mal placées. Sa femme était bien trop prude et puis jamais elle ne se moquait de lui. Elle était gentille avec lui, beaucoup trop gentille pensa-t-il. Et cette robe qui ne laissait peu de place à l’imagination, pourquoi portait-elle une robe aussi …non non il devait penser à autre chose qu’au buste de sa femme, d’ailleurs elle avait une magnifique poitrine, ah non il devait réellement penser à autre chose. Le seigneur Karadoc lui tenait la jambe dans le couloir, il ne l’écoutait pas du tout d’abord car cela devait être totalement inintéressant et puis il était beaucoup trop absorbé dans ses pensées. Il n’avait même pas entendu la femme du chevalier les rejoindre.
« Donc vous comprenez avec ma femme on pensait que cela vous dérangerez pas si on reste encore un peu histoire de trouver un quartier général »
« Hein de quoi »
« Sire, vous comprenez avec les enfants nous ne pouvons pas vivre dehors »
Elle le regardait droit dans les yeux avec défi, il l’avait éjecté du trône, de son lit, il n’allait quand même pas la foutre dehors en plus. Beaucoup trop rancunière, elle pensait déjà à sa vengeance et a sa gourdasse de femme qui en ferait les frais. Le Roi la regarda un peu perplexe, il avait dû renoncer à cette femme qu’il pensait aimer et pourtant elle était là devant lui et son cœur ne s’affolait plus, pire il se rendait compte que mise à part l’interdit, il ne la trouvait plus si intéressante alors certes elle lui rappelait les romaines dans son attitude et par son intelligence. Elle savait ce qu’elle voulait, il avait toujours aimé les femmes de caractère mais cette femme avait voulu l’homme ou le Roi. Il connaissait déjà la réponse et elle ne lui plaisait pas.
« Ah mais voilà nos grecs ! »
Guenièvre venait de faire son apparition dans le couloir. Au son de sa voix Arthur avait instinctivement tourné son regard vers elle, elle était vraiment magnifique avec ses cheveux lâchés et son petit air revêche, depuis quand la trouvait il aussi jolie, ah oui, déjà quand il l’avait délivré sur le camp de Lancelot, il l’avait trouvé magnifique sans tout son attirail de reine et quand elle avait posé sa main sur joue il avait eu un petit coup au cœur mais bon maintenant tout est redevenu comme avant non. Ben non a priori son cœur avait l’air de pensait le contraire.
« Des Grecs ? Où est qu’il y a des grecs Ma Reine »
Karadoc avait été le premier à réagir, Guenièvre se rapprocha de lui et en lui posant la main sur son bras, elle lui sourit.
« Voyons seigneur Karadoc vous n’êtes pas Grec ? Parce qu’à priori votre femme, elle est Grec bon d’après mon mari »
« On vient de Vannes, nous ! »
« Ah ben il a dû se tromper ou alors c’est moi qu’il trompait tout simplement mais vous n’avez pas de coutume particulière en ce qui concerne les baisers dans les cuisines, je ne sais pas moi pour dire bonjour peut être »
« Dans les cuisines moi je mange, en même temps je mange un peu partout »
« Aaaah Alors les baisers c’est un peu partout »
Arthur n’arrivait pas à suivre la conversation saugrenue trop obnubilé par la main de son épouse sur le bras de Karadoc. Une colère sourde grimpait en lui, pourquoi avait-elle la main sur lui et pourquoi elle ne la retirait pas. Ses poings se serrèrent, il devait contrôler cette colère sinon son poing allait partir tout seul dans la tronche de son abruti de chevalier.
« Je ne voudrais surtout pas enfreindre le protocole en ne respectant pas vos coutumes »
Œil pour œil dent pour dent, avec un sourire carnassier, elle se redressa sur la pointe des pieds et se rapprocha dangereusement du seigneur Karadoc. Elle posa délicatement ses lèvres sur ce dernier, moins d’une seconde mais ce baiser fit vriller totalement le Roi, d’abord la bouche ouverte, il ne réagit pas, puis il hurla.
« NON MAIS VOUS AVEZ TOTALEMENT PERDU LA TETE !!! »
Ignorant les cris de son mari, elle sourit au chevalier.
« Bonne journée seigneur Karadoc » puis se tourna vers la femme qui la regardait estomaqué « bon vous je sais pas comment on dit bonjour en grec quand au baiser mon mari s’en ai déjà occupé »
Et sans attendre son reste, elle reparti comme elle était venu. Laissant son époux dans une rage folle, elle avait embrassé l’autre quiche, lui il n’avait pas le droit de gouter à ses lèvres, qu’il l’attirait tellement et elle, elle avait embrassé un autre homme. Ah non, elle n’allait pas se barrer comme ça, il la poursuivit dans le couloir en hurlant.
« NON MAIS EN PLUS VOUS ALLEZ PAS VOUS BARRER, REVENEZ IMEDIATEMENT…..GUENIEVRE JE PLAISANTE PAS …GUENIEVRE »
« Vous avez comprit de quoi elle parlait vous, avec la cuisine et tout »
« Laissez tomber, mon ami, laissez tomber »
Elle s’était mise à courir en riant, semant son époux qui se demandait depuis quand sa femme était-elle devenue aussi rapide. Elle était devenue folle, il n’y avait pas d’autre explication, elle avait embrassé Karadoc. Non mais il ne pouvait pas le croire, c’était quoi cette audace, depuis quand elle était aussi audacieuse et pourquoi elle ne l’avait jamais essayé de l’embrasser lui d’abord. Ah oui il ne voulait pas qu’elle l’approche, et pourtant si elle avait osé lui faire ça, comment aurait il réagit, non non il dérapait total.
*******
Guenièvre avait semé facilement son mari, au détour d’un couloir, elle connaissait tellement ce château à force d’y errer si souvent. Parce qu’il fallait être honnête ses journées n’était pas vraiment rempli, de la broderie, des discussions avec sa mère, et de temps en temps elle pouvait donner son avis sur les jardins. Enfin donner son avis était un bien grand mot, d’ailleurs en parlant de jardin, une idée lui traversa l’esprit. Riant de son idée, elle opéra un demi-tour direction les jardins et au pas de course.
Elle avait trouvé deux jardiniers, et leurs demanda d’arracher tout le jasmin d’hiver jaune.
« Ma Reine, c’est le Roi qui avait donné l’ordre de planter ce jasmin »
« Oh oui je sais pour les amours inavoués, enfin il ne l’est pas resté longtemps inavoué son amour !! »
Les deux hommes ne comprenaient rien à ce que la Reine pouvait raconter, ils se cantonnaient de secouer la tête devant le débit de parole de leur souveraine. Elle avait l’air bien agitée aujourd’hui, elle remuait les bras dans tous les sens et parlait de plus en plus vite et de plus en plus fort.
« Alors il pense certainement que je sais pas ouvrir un bouquin, mais bon quand j’ai appris que c’était lui qui avait demandé que l’on plante ses fleurs, ben moi je me suis dit c’est pas normal d’habitude il s’en fout du jardin ..hein vous comprenez…en plus moi je voulais des fleurs rouge..au début j’ai pensé Ah ben oui c’est comme d’habitude il veut me faire …enfin vous voyez quoi ….d’ailleurs j’aurais du me méfier mais bon comme je suis la Reine des GOURDASSES ..ben j’ai pas compris …donc j’ai découvert le jasmin d’hiver, alors oui ce machin-là, c’est pour les amours inavoués …non mais arrêtez de secouer la tête bêtement. »
« Oui ..oui Ma reine »
Elle souffla, essayant de ralentir sa respiration, elle était beaucoup trop énervée, elle ne maitrisait plus vraiment. Après quelques secondes, elle reprit plus calmement.
« On vas faire simple, vous m’arrachez tout ce truc jaune, ordre de la REINE, et vous me le faite livrer enfin déverser complètement dans la chambre du seigneur Karadoc, c’est bon, c’est clair !»
« Oui, oui ma Reine » dirent les deux hommes à l’unisson.
« Bon parfait »
Elle repartit vers le château, en croisant un garde, elle lui expliqua la mission des jardinniers et lui demanda de bien veiller à que tout soit fait selon ses ordres.
« D’ailleurs je vais vous donner un mot à déposer avec, c’est important de laisser un mot quand on offre des fleurs à une femme »
*******
Arthur avait l’impression d’avoir fait tout le tour du château et pourtant il ne trouvait pas sa femme, ce n’était pas vrai, il n’avait pas le temps de jouer à cache-cache avec elle.
« Sire »
Ah non il n’avait pas le temps pour ça non plus ! D’ailleurs pourquoi Merlin faisait cette tête, oh cela sentait les conneries.
« Qu’est ce que vous avez encore fait !»
« Tout de suite ! »
« Pourquoi vous avez pas fait une connerie peut être »
« Heu enfin ça dépend !  Vous avez vu la Reine aujourd’hui »
« Je la cherche justement..attendez mais oui c’était pas normal son attitude, qu’est ce que vous lui avez fait espèce de pignouf »
« Son attitude, elle a quoi d’inhabituel l’attitude de la Reine » demanda l’enchanteur tout penaud
« Disons qu’elle est ..enfin elle est plus ..Non mais sérieusement qu’est-ce que vous avez foutu..encore »
Merlin entreprit d’expliquer la visite de la Reine dans son laboratoire, son mal de tête, la dispute avec Elias et la malencontreuse erreur de potion. Plus l’enchanteur se perdait dans les détails, plus la patience du Roi était mise à rude épreuve.
« Et du coup cette potion foireuse elle doit faire quoi exactement »
« Celle d’Elias devait rendre les personnes moins coincées, plus désinhiber un truc dans le genre »
« Ah la vache! Il marche le machin! Pour être désinhibé, il y a pas de problème et pourquoi la vôtre elle est foirée »
« D’après l’autre j’ai forcé sur les ingrédients mais bon j’avais raison elle fonctionne du coup »
« Combien temps ça fait effet ? »
« Aucune idée, quelques heures, un jour ou peut être plus mais c’est pas irréversible »
Après avoir laissé son mot au garde, la Reine voulut se rendre dans la salle des archives, elle mourrait d’envie d’emprunter tous les livres qu’elle voulait et cette fois l’autre cureton n’allait certainement pas lui interdire l’accès. C’était complétement fou, que tout le monde se ligue contre elle, après tout pourquoi ne pourrait-elle pas se cultiver un tant soit peu , personne ne la respectait dans ce château, elle était juste de la décoration et encore au vu de ce que pensait son mari, elle était plutôt de la décoration moche.
« Ah il manquerait plus que cela !»
*******
La porte était fermée à clef, elle jouait de malchance. Elle se rappela qu’il y avait une réunion de la table ronde, voilà ou devait se trouvait l’autre grand machin, tant pis elle allait déranger tout le monde.
Elle rentra sans frapper, tous les chevaliers se tournèrent vers la porte, persuadé que c’était enfin le Roi qui daignait les rejoindre. Quelle fut leur surprise quand ils virent la Reine s’avancer dans la salle et s’assoir directement dans un siège.
« Ben alors Messieurs, c’est quoi ces têtes, de quoi vous discutiez » dit elle avec un sourire à éclairer toute la bretagne.
« Vous pouvez m’expliquer clairement ce que vous faite là, c’est pas un salon de thé ici et puis c’est quoi cette tenue, vous avez croisé votre mère aujourd’hui »
« Oh père je sais bien que c’est pas un salon de thé et puis d’abord c’est pas vous que je suis venue voir »
Elle se tourna vers le père Blaise
« Vous avez fermé la salle des archives, j’ai besoin d’emprunter des livres »
« Afin pourquoi vous voulez emprunter des livres ? »
« Bah pour lire »
« Sinon vous avez qu’à m’ignorez tant que vous y êtes, votre robe là, votre mère la vue »
« Ben quoi ma robe, elle est jolie ma robe, qu’est ce vous en pensez seigneur de Rinel »
« Vous êtes magnifique ma Reine »
« Merci, ben vous voyez »
« Non mais ça compte pas »
« Pourquoi ça compte pas »
« C’est un con »
« Et alors je pensais que finalement c’était une compétence demandée pour être chevalier à la table ronde, d’être con »
« Alors je vous rejoins on a quand même une belle bande d’abruti mais de là à dire que c’est une prérogative pour le recrutement »
« Il y a quoi se poser des questions non ? »
Léodagan sourit à sa fille, depuis quand sa gamine se permettait d’être insolente, cela lui plaisait bien du coup.
« Et sinon vous savez où il est votre pignouf de mari ? »
« Houla , je suis incontestablement la moins bien placé pour y répondre, certainement avec une de ses maitresses ou avec la femme de l’un d’entre vous »
De plus en plus amusé par l’attitude de sa fille, le Roi de Carmèlide continua
« Sinon votre mère vous l’avez croisé ? »
« Oui d’ailleurs si vous la cherchez elle doit être en Carmèlide »
« Hein »
« Bah oui pour voir si j’y suis voyons « 
Léodagan éclata de rire, les autres chevaliers regardaient perplexe cet échange.
« Et du coup vous parliez de quoi avant que j’arrive »
« Ma reine, nous échangions sur la quête du Graal en attendant que le Roi arrive » répondit poliment le seigneur Bohort
« Ah mais oui d’ailleurs vous ne l’avez toujours pas trouvé ce bidule »
« Ma Reine la quête est des plus complexe, nous cherchons encore à savoir si le Graal est une coupe ou un récipient »
« Non vous êtes sérieux, parque une coupe ce n’est pas un récipient peut être !  Bon ben moi je vous laisse à mon avis le Graal il pourrait être dans les cuisines que personne ne le trouverait »
« Ah ben s’il était dans les cuisines je l’aurais trouvé » répliqua le seigneur Karadoc
La reine se dirigea vers le père Blaise et tendit sa main ouverte vers lui.
« La clef s’il vous plait »
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secicrexe · 1 year
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ARTICULE
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Articule… Je collectionne les griffures. Le mur. Je suis lié à une ficelle, quelques respirations sortent du dos. Le mur. Je suis li-é à un frigo, il y a toujours une fleur dans le frigo, comme par hasard. Le mur
Il est en fin bref. Articule… Le souffle est bref, il disparaît, la ficelle est liée aux poumons. Je collectionne mes morsures, les dents d’un autre, le vocabulaire est en fin bref. Ma température est li-ée à une ficelle, le sifflement de la peau. Les brûlures. Le dos. Le mur
Articule… La peau est liée à des branches, liée à l’espace, des ogres liés à la peau, je collectionne des vêtements liés à ma peau, aux morsures. Le mur
Articule… Je suis li-é aux ongles larges d’une vieille dame blanche, je me ressemble, comme par hasard, et les rivières n’existent pas. Et on frappe à la porte, j’ai bien nagé, j’ai sept ans et puis j’ai marché, la pluie, comme d’habitude. Le mur.
Articule… Je comprends comment ça marche, c'est au ralenti, je comprends que je vomis, que je répète, que je vomis, que j'oublie, que je suis là, que je vomis sur mon visage, sur le mur...
Je comprends que je suis là, que ça m'appelle, que ça se répète, que je vomis, que je réponds. Je comprends que ça se déroule lentement, l'habitude. Le mur
Articule… Mes organes ; je comprends comment ils s'étranglent, comment ils fonctionnent, et les portes et le vent, les souvenirs et les carrés, ils arrivent comme des plantes chargées dans des vaisseaux ronds. J'ai le mur
Et dans tout ce que j'articule. Et à l'intérieur de tout ce que j'articule. Et tout ce dont je me souviens, j'insulte, j'articule. J'attends dans la cuisine, j'articule, je prends un objet dans ma main et j'articule, je suis lié. Comme par hasard je suis lié à une grande personne, comme par hasard je suis lié à une violence, une belle violence, une belle main violente, comme par hasard je suis lié à un rêve. Au mur.
Articule... un beau rêve et une violence. Je trouve l'image d'un grand personnage qui sort de la montagne, je suis fasciné, je suis lié à cette image, je suis lié à cette idée.
La grande violence, je me souviens, j'insulte, il arrive, le grand monsieur, arrive, je vais lui dire salut, j'articule, j'attends, salut, comment ça s'est passé ?
Je ne connais pas ce monsieur ou effectivement oui. La grande fascination, je me souviens, le cœur, l'évolution, comme par hasard, je suis lié à un vrai fantôme, à un vrai souvenir, je me souviens, j'insulte, merde, comme par hasard, il arrive, j'attends, la bouche ouverte, je suis calme, je vais simplement lui dire salut, je vais attendre dans la cuisine et il va ouvrir la porte.
C'est beau, de ne pas mourir avant d'avoir dit Sa-lut. La bouche ouverte, je vais avaler mes doigts et comme par hasard, je vais vomir et comme par hasard, toutes les explications vont sortir… C’est un mur blanc Je suis lié et incapable de penser à autre chose qu'à ça. Le grand courage, la belle corde, je suis incapable de sortir, j'attends. La violence de la mâchoire, les dents d'un autre, je suis lié à un sens et j'ai droit à une seule et grande explication. Venez monsieur, je crois et il se trouve qu'il me croit. La porte, j'attends. Et à l'intérieur de tout ce que j'articule... Il n'y aura jamais de fin, ici, je suis silencieux. sa-lut. Le mur.
Khalid EL Morabethi
W I P
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 10 (2/2)
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Salut les gens ! J’ai un peu pris la fuite la dernière fois, mais je crois que j’avais vraiment besoin de cette distance avant de me remettre au chapitre 10. La lecture était… on ne peut plus déplaisante, dira-t-on, bien plus que tout ce qu’a pu faire le livre jusque-là. Mais j’ai récupéré, je suis d’attaque pour prendre ma revanche~
Dans la première partie du chapitre, Chem débarquait et avouait cash, sans aucune honte, qu’il envisage depuis qu’il connaît Tara de lui faire une descendance, en raison de son immense pouvoir. Tara l’envoyait bouler, tout en gardant une bonne relation avec lui, à mon plus grand désarroi. Nous nous étions quittés au moment où ils s’apprêtaient à aller voir Selenba pour la soigner.
Sans plus d’attente, reprenons !
« Dès qu’elle sortit, son escorte les entoura. Sur leur passage, les courtisans s’inclinaient avec plus de déférence que d’habitude. Tara le remarqua avec intérêt. Il était assez rare qu’elle soit aussi élégamment habillée (ah bon ???), préférant des tenues plus simples. Mais les Omoisiens, eux, aimaient le spectaculaire (les Omoisiens c’est le Capitole de Hunger Games si tu lui retires tout son intérêt en terme de métaphore du capitalisme, c’est fascinant). Et ils rendaient hommage à son effort vestimentaire avec enthousiasme et respect. Elle eut un petit sourire intérieur. Sa tante lui avait souvent reproché ses tenues et Tara savait qu’elle avait sans doute raison, mais ce fut néanmoins un plaisir, pour une fois, de voir qu’un murmure admiratif l’accompagnait. Cela la changeait agréablement des regards méfiants que son passage déclenchait souvent, genre : « OK, pour l’instant, elle est cool, mais si elle allume le bout de n’importe lequel de ses doigts, tous aux abris ! »
Le rapport entre la tenue vestimentaire et la dangerosité de Tara a disparu du paragraphe. Si vous le trouvez, hésitez pas à me le signaler.
Plus sérieusement, les omoisiens sont OK avec les ogives nucléaires seulement si elles sont bien habillées ? Parce que l’une d’elles est leur Impératrice, et apparemment personne n’a de souci particulier avec son tempérament explosif.
Décidément, ces gens sont cons.
Ils passent devant Robin, qui semble avoir un genre de flirt avec une fille rousse, (ce qui rend Tara jalouse, bien évidemment, gros soupir). Ils arrivent au niveau de l’endroit où est détenue Selenba. La narration précise qu’elle continue de révéler les plans et collaborateurs de Magister à Lisbeth. J’arrive pas à croire que sous ce seul prétexte encore non vérifié, et simplement parce qu’elle a vaguement sauvé la vie de Tara une fois, tout le monde soit prêt à lui pardonner. La rédemption ça vient pas comme une envie de pisser, normalement. Mais bref.
« Safir était toujours là. Silencieux, il écoutait attentivement tout ce que disait Selenba. De temps en temps, elle levait un regard interrogatif vers lui et tous les tourments du monde passaient sur le visage de Safir d’ordinaire impassible. (Si la quasi entièreté du chapitre 7 ne m’avait pas déçue à propos de ce personnage, ces phrases auraient pu me faire sentir vaguement mal pour lui. Mais là, tout ce que j’ai envie de dire, c’est « clébard ». Ah oui, et ça fait longtemps que j’ai pas été pointilleuse, mais « le visage de Safir d’ordinaire impassible » c’est moche. J’aurais plutôt dit « le visage ordinairement impassible de Safir ».)
Il n’y avait pas si longtemps, Tara aurait juré que le vampyr au visage glacial et aux longs cheveux noirs était son pire ennemi. Comme elle était la clef vers les objets démoniaques que voulait récupérer Magister, ce qui risquait d’ouvrir les portes entre les Limbes et la Terre, Safir avait clairement fait comprendre qu’il n’hésiterait pas à l’éliminer. Puis un respect prudent était né entre eux, les événements les ayant rapprochés. (Oui bah en même temps Tara, l’un des bougs en lequel tu garde confiance est un type qui t’a groomé et n’affiche des signes de regret que parce que tu le réprimandes. Si j’étais toi, ma confiance en ma liste d’amis adultes serait mitigée.) Respect d’autant plus accentué que Tara avait détruit ou balancé une bonne partie des objets démoniaques dans un point de l’univers totalement inconnu où ils dériveraient pour l’éternité, ce qui allait très bien à tout le monde.
À présent, Tara voyait à quel point le vampyr était déchiré entre l’espoir et le doute que Selenba ne soit là que pour les manipuler. Surtout lui. »
Pas pour me répéter bis, chaton, mais la seule chose qui fait que Selenba ne vous trahit pas, c’est le scénario. La seule chose qui incite les personnages à faire confiance à Selenba, c’est le scénario. Sérieusement, pourquoi ils la croient ?! Elle n’a donné aucune preuve de bonne foi à part un vague indice, une fois, qui aurait pu être interprété comme on le voulait !
Et accessoirement, on n’a toujours aucune mention de Satila, alors que Selenba est sa sœur et qu’elle mériterait clairement d’avoir une réaction par rapport à toute la situation. Surtout si son nouvel amoureux décide de lui faire faux bon.
Bref, Tara soigne Selenba, ce qui se passe facilement et sans encombres. On nous signale que Selenba a maintenant les yeux roses, et que la première fois qu’elle a été soignée, elle a peut-être falsifié ses yeux pour faire croire que ça avait marché. Selenba semble sincèrement réformée et heureuse de retrouver un corps de vampyr ordinaire, ce qui prend Tara au dépourvu et ne tire aucune réaction à Safir. Mais bon, à ce stade, je laisse juste rouler, si je devais m’ébahir des réactions de Safir chaque fois qu’il fait un truc insensé cette critique ferait déjà 200 pages.
« — J’ai moi aussi des questions à vous poser, vampyr Selenba, grogna Maître Chem comme en écho des pensées de Tara »
Tara s’en va, laissant Chem interroger Selenba sans qu’on sache ce qu’il va lui dire. Safir arrête Tara avant qu’elle s’en aille, lui glissant qu’il a l’impression que Selenba a quelque chose de louche, et qu’il compte la surveiller, et, bon. Si ce corniaud continue de travailler dans les intérêts d’Omois et qu’il arrive à mettre ses sentiments de côté, pour une fois, je peux le tolérer. Mais putain, si j’ai une scène où les deux s’embrassent ou je ne sais quoi, je vais dégommer ce PDF.
Bref, Tara rentre dans sa suite, se change, et… je suis désolée, il faut que je laisse le passage en entier :
« — Wow ! fit une voix qui la fit sursauter, je ne savais pas qu’elle te déshabillait avant de te rhabiller. Désolé, Tara.
Et avant que la jeune fille dont le cœur s’était mis à battre à 200 pulsations-minute, n’ait le temps de hurler de surprise, Cal apparut le long du mur doré, portant Blondin dans ses bras.
Et il n’avait pas l’air désolé du tout. En fait, il arborait même un sourire ravi.
— Bon, ajouta-t-il, ce n’est pas comme si je ne t’avais pas vue sans rien sur toi. Lorsque tu as voulu mourir, je me suis occupé de toi. Mais, à ce moment-là, je n’étais pas amoureux de toi. Alors, bien sûr, là, ça change tout. Et désolé de m’être réfugié dans ta chambre, mais un demi-millier de personnes a fait irruption tout à l’heure pour bricoler un truc sur ta porte, je n’ai pas voulu qu’ils me repèrent.
— Cal ! s’exclama Tara, furieuse. Tu m’as fait la peur de ma vie ! Mais comment es-tu entré ? Et pourquoi étais-tu invisible ?
Elle réalisa soudain ce qu’il venait de dire et hoqueta :
— Comment ça tu m’as vue sans rien sur moi ?
Cal répondit en comptant sur ses doigts, l’un après l’autre :
— La porte m’a ouvert – tu nous as donné une autorisation illimitée d’accès à ta suite je te rappelle –, et le sort d’invisibilité est l’un de ceux qui nous sont enseignés en dernière année. Très difficile, très compliqué, j’ai juste voulu l’essayer. Et quant à ta tenue, tu n’avais jamais remarqué que pendant une fraction de seconde, la changeline te déshabillait complètement lorsque vous pensez que vous êtes seules toutes les deux ?
— Non, répondit sèchement Tara. Justement parce que nous sommes seules toutes les deux. Et qu’il n’y a pas de voyeur pour nous espionner.
Robin se serait excusé, très embarrassé. Cal, lui, sourit encore plus largement.
— Tu es magnifique, Tara, alors, pardon de te dire ça, mais je n’ai aucun regret. Et puis ce fut vraiment regrettablement fugitif. »
Voilà. Donc je n’avais pas lu ça avant de couper la lecture du chapitre 10 en deux, et croyez-moi, je ne regrette pas l’initiative. J’ai comme des relents de Smecta en me disant que des gens dans le monde ont dû se coltiner d’affilée Chem qui groome Tara et Cal qui la reluque. J’ai besoin d’expliquer à quel point cette association est… euh… glauque ?
Sans compter le coup classique de l’invisibilité, qui fait vraiment personnage voyeur de manga. Et là, je ne vais pas parler qu’en terme de caractérisation, car si Cal m’insupporte, il n’est qu’un être écrit et inventé par Madame S.A.M. Madame S.A.M. qui semble tenir à lui, puisqu’il est un véritable Gary Stu, mis en permanence en valeur dans l’histoire. Ce tempérament frontal est même mis en opposition avec les méthodes de Robin. Donc, qu’est-ce que Madame S.A.M. veut nous dire ?
Je n’ai pas de réponse, pour être honnête, je m’interroge franchement. Qu’est-ce qu’elle veut nous dire ? Est-ce que cette scène est censée être romantique, au premier degré ? Ou est-ce qu’on doit y voir, comme je le vois, quelque chose de profondément malsain ? Un garçon qui reluque une fille avec laquelle il ne sort pas officiellement, qui est sa meilleure amie, qui a de multiples responsabilités, dont des prétendants, qui doit probablement gérer un éventail d’émotions artificielles à afficher pour l’étiquette, c’est censé être sympa ? Si je me projette dans l’esprit d’un ado, je vois plus ça comme un moment de romance plutôt palpitant, mais l’esprit de la femme de quarante ans qui écrit ça, qu’est-ce qu’il fiche, au juste ? Il distribue du pain aux lecteurs sans réfléchir aux connotations déplaisantes ?
« — Je croyais que tu ne devais venir me revoir que demain, dit-elle, encore agacée.
— Moi ? s’étonna-t-il avec un air carrément surpris, pas du tout. C’est Robin qui la joue preux chevalier. Moi, je suis un Voleur, je n’ai pas de règles, ni en amour ni à la guerre. Que le meilleur gagne. (Ah, le fameux « En amour comme à la guerre, tous les coups sont permis » qu’avait sorti Mourmur et pas Cal. Nan, vous me ferez pas croire que c’est Cal qui l’avait dit, même avec cette tentative maladroite de faire écho à la réplique. Manque de pot, Mourmur est mon blorbo, je sais tout ce qu’il a dit et c’est SA RÉPLIQUE (je temporise comme je peux j’ai besoin de penser à Mourmur et pas à cette scène pardon)).
— Je ne suis pas un trophée, répliqua Tara, vexée.
— Tu es Tara. Tu es incroyable. Tu as bouleversé nos vies, nos mondes, notre avenir. Tu n’es pas un trophée, tu es une galaxie et je suis prêt à tout pour te conquérir.
Il la regarda gravement. Sonnée par sa déclaration, Tara finit par demander, avant de se perdre complètement dans les yeux gris qui la fixaient.
— Qu’est-ce que tu veux de moi, Cal ?
— Ça, répondit Cal. Et il l’embrassa.
Très doux au début, alors que les lèvres de Tara cédaient sous son insistance, son baiser se fit vite plus sauvage. Cela fit comme un feu d’artifice dans l’esprit de Tara. Il ne l’embrassait pas, il la dévorait. Comme on déguste une glace, il dégustait sa bouche et lui procurait des sensations incroyables. »
« Il dégustait sa bouche comme on déguste son meilleur kebab et il en mit partout le cochon ».
Joli comparatif, on me l’avait jamais faite, celle-là.
« Étourdie, Tara vacilla. D’une main hésitante, elle toucha ses lèvres gonflées (il t’a embrassée ou il t’a piquée… ? Le boug c’est une abeille genre ?). C’était Cal. Et pourtant ce n’était pas le bon vieux Cal. Il avait laissé place à un individu dangereux et séduisant (pourquoi être dangereux c’est pas un red flag au juste ? Remarque vu que Tara peut transformer ce qu’elle veut en crapaud sans conséquences néfastes, ils font un joli couple). Il était à présent plus grand qu’elle. Pendant ce mois où elle ne l’avait pas vu, il s’était encore étoffé, jusqu’à perdre cette apparente maigreur qui avait été la sienne jusqu’à présent.
Il n’était pas aussi beau que Robin ; peu de gens étaient aussi beaux que les elfes, fussent-ils demi. Mais il était séduisant, oh oui, avec son visage d’ange et ses magnifiques yeux gris aux longs cils sombres (je vais mordre). Pourtant, Tara ne s’attachait pas à la beauté extérieure ‘qerhgbhqgiuqgbiuaUIBHFBIUQERGBUIBUQRIB mensonge). Ce qu’elle savait de Cal participait à ce vertige qu’il avait provoqué chez elle. Il lui avait sauvé la vie de si nombreuses fois qu’elle avait arrêté de compter. Il était toujours de bonne humeur, et si fiable qu’elle savait pouvoir se reposer sur lui, quoi qu’il arrive. »
Si le tempérament de Cal est une raison plutôt valable de tomber amoureuse de lui, j’ai des gros doutes quant au côté « sauveur ». Je l’avais déjà mentionné dans le chapitre 1 (souvenez-vous, j’avais râlé parce que Cal comptait ça dans ses calculs pour que Tara lui tombe dans les bras :D), mais cette idée conte-de-féesque de tomber amoureuse du type qui te sauve est d’autant plus débile que Tara Duncan joue h24 les ados rebelles, à base de « oh là là la magie c’est si has-been ! ». Bah oui mais... le trope de genre… la princesse qui s’éprend du prince charmant qui vient la sauver… c’est pas un peu has-been aussi ? C’est pas parce que c’est planqué sous une autre forme et dans un autre format d’histoire que ça se voit pas, hein.
Les deux s’embrassent encore, et puis Tara décide d’être franche et de lui dire clairement qu’elle n’est pas amoureuse de lui, ce qu’il coupe en disant qu’il sait qu’elle l’est. Il enchaîne sur tout un discours à base de « Tu t’es persuadée que tu aimais Robin, mais c’était pas le cas, on t’a entraînée à trop réfléchir », et bref, non seulement c’est vaguement creepy qu’il pense mieux savoir qu’elle ce qu’elle ressent, mais en plus sa façon de lire l’esprit des gens perd complètement tout l’aspect romantique que la relation pourrait avoir. Ce bouquin, pour l’instant, c’est du simulateur de fanservice dans lequel Tara est coincée dans plein de situations affreuses et où tous les mecs qui veulent l’épouser sont plus détestables les uns que les autres. Je suis agacée, mais en même temps je la plaindrais presque.
« — Oh, si, c’est vrai. Tu as besoin d’un esprit perspicace à tes côtés. De quelqu’un qui saura exactement ce que tu veux dire, ce qu’il y a derrière les mots. Je ne sais pas si ce sera moi, parce que c’est une lourde tâche. Mais je suis tombé amoureux de toi et j’ai la ferme intention de te faire perdre la tête.
Tara allait lui demander pourquoi, soudainement, il était tombé amoureux d’elle, alors que le sort d’attirance n’avait pas fonctionné sur lui, lorsqu’elle réalisa qu’elle allait faire exactement ce qu’il venait de démontrer. Tenter d’analyser.
Argh.
Cal qui avait suivi facilement le cheminement de la pensée de la jeune fille blonde eut un autre sourire, tordu celui-là.
— D’ailleurs, poursuivit-il, si tu continues, tu vas finir par ne jamais réussir à garder un petit copain. Enfin, en dehors de moi, bien sûr, ce qui me va très bien. »
Je suis admirative. Il arrive à me dégoûter quasi autant que Chem.
C’est que ce genre de discours est très réaliste. Mine de rien, tout ce que raconte Cal ressemble à de la manipulation ; encore une fois, vu que c’est un chouchou de l’autrice, ce sera sans doute tourné d’une autre façon : on va probablement nous dire que Cal est seulement un peu malin dans sa façon de séduire Tara. Mais merde, ces répliques transpirent l’esprit retors et ambitieux. Pour moi, Cal n’a aucun amour pour Tara. Il ne fait que jouer avec elle, pour le plaisir d’avoir une proie particulièrement fun. Voilà, c’est du comportement de prédateur.
Bon, après je dois avouer que je manque cruellement d’objectivité pour cette part : mon expérience amoureuse joue sans doute sur cette analyse très bas du front. Cependant, ce que raconte Cal me gêne beaucoup, et je reste sur l’idée que je ne vois aucunement leur dynamique comme romantique. Cal se contente d’être très physiquement attiré par elle (en démontre la façon dont il est tombé amoureux d'elle dans le tome 9), et Tara est troublée par ce qui est probablement un mélange entre son affection pour Cal et ses taquineries qui lui font ressentir de nouvelles choses. En bref, elle projette sur un ami de toutes nouvelles formes de séduction. Et ce n’est pas moi qui l’affirme : elle dit texto qu’elle n’est pas amoureuse de lui, je ne compte pas le fait que Cal le nie comme un argument valable. Tara sait ce qu’elle ressent.
Ce duo montre tous les signes d’une relation qui va se casser la gueule, sauf que c’est seulement présenté sous le jour d’un « will they won’t they » qui est très, très déplaisant à lire. Y aurait matière à explorer tout le côté toxique qu’a la relation, mais ça ne va pas être fait, et ça me fatigue d’avance.
Bon euh et… après, les deux commencent à coucher, je crois… ? Madame S.A.M. écrit vraiment ça de façon très métaphorique et ellipsée (ce que je peux comprendre, pour le coup), et j’ai pas envie de retranscrire ça ni de le commenter, donc huh. Cal et Tara commencent à coucher, voilà. C’est gênant.
Un ange qui a probablement entendu ma détresse mentale face à cette scène les interrompt en plein milieu de leur petit amusement. Cal dit à Tara qu’il va revenir cette nuit, et Tara a l’air toute chamboulée et pas très sûre mais en même temps très sûre, le sentiment principal qui se dégage est que Cal va très vite. Moi, je trouve surtout qu’un garçon qui ne prend pas un « non » implicite et qui prétend mieux savoir que toi ce que tu ressens ne devrait pas avoir ta confiance.
Tara va voir qui est à la porte, et se rend compte qu’il s’agit de Mara, sa demi-sœur. Celle-ci entre dans la pièce, juste au moment où Tara se rappelle que Mara est amoureuse de Cal.
C’est tout pour votre épisode de Loft story de la semaine, les enfants.
C’était épuisant, bon Dieu. J’ai bien fait de commenter en deux parties, cette fin de chapitre m’a mis un coup.
La prochaine fois, on aura droit à un chapitre sur Mara. Je n’arrive pas à croire qu’on va probablement continuer de s’étaler sur des histoires d’amour, dans un bouquin dont le titre est « Dragons contre démons ». Courage à vous, et courage à moi.
A la prochaine fois !
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Victor
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— Ma femme elle voulait accoucher dans l’eau. C’est vrai hein, c’est vrai de ouf. Dans certaines maternités, ils font ça. Mais comme elle a jamais été enceinte, elle a pas pu réaliser son rêve. Aujourd’hui, on n'est plus ensemble, parce que tu vois, elle m’a quitté. Elle adorait l’eau mais elle supportait pas l’alcool, et comme je bois que ça, de l’alcool, ça l’a fait fuir. Enfin bref, voilà quoi. Hey, Brigitte, au fait, tu sais que j’étais beau gosse quand j’étais jeune ? — T’es pas encore tout à fait vieux. — Non mais quand j’étais tout jeunot, tout minot comme dirait mon ami Gillou, au sortir de l’adolescence quoi. J’étais vraiment beau gosse hein, de ouf ! Le mec dont toutes les meufs rêvent au lycée, que toutes les meufs regardent, eh ben, c’était moi. Je t’assure. Je les faisais toutes tomber, comme des mouches. J’étais un bourreau des cœurs. Tu peux pas savoir comment je plaisais, Brigitte, de ouf. — Oh mais j’imagine. — Y a que ma femme qui a fini par me résister. C’était au moment où j’étais plus irrésistible, sauf pour le pinard. Je lui résiste pas non plus à vrai dire : moi et le pinard c’est une grande histoire d’amour. Mais c’est pas le pinard qui accouchera de mon enfant dans l’eau.
Victor, il devait avoir moins de 40 ans mais on lui en donnait 60. Je le crois quand il me dit qu’ils les faisaient toutes craquer dans une autre vie. Au milieu de son visage usé, de son teint verdâtre et sa peau burinée par un soleil trop ardent, il avait gardé le regard intact d’une beauté flamboyante. Ses yeux bleus d’une intensité déstabilisante était comme la preuve de sa majesté perdue.
— Trop belles tes baskets Toto ! Mais c’est qu’elles sont flambant neuves en plus ! — Ouais, ils sont sympas chez Emmaüs. Bon, d’habitude ils me refilent que des godasses trop petites ou trop grandes, ou trop moches, mais là franchement j’ai eu de la chance, je peux me la péter.
Il avait sorti une énième cannette de bière de son immense de sac en plastique de supermarché. Et comme de sa main tremblante il avait cassé la languette en voulant l’ouvrir, il a sorti de sa sacoche toute rafistolée un coupe-ongle, a sélectionné la lime à ongles tranchante et a fait un trou dans le toit d’aluminium. De la mousse a giclé et il a continué à parler. — Tu sais ce que je voudrais de ouf moi, Brigitte, quand je serai vieux, mais vraiment plus vieux, tu sais ce que je voudrais de ouf ? — Non, balance, qu’est-ce que tu voudrais de ouf ? — Je voudrais faire comme toi, écrire. Écrire des beaux livres pour faire rêver les enfants. — Ben vas-y mon gars. Attends pas d’être trop vieux. Fais-le maintenant. — Ben ouais, de ouf, de ouf. Faut que je le fasse maintenant. Mais demain, parce qu’aujourd’hui j’ai trop bu, le brouillard c’est pas un super co-auteur. — Fais-le maintenant Victor. Aujourd’hui. Demain, c’est incertain. Le meilleur moment de la vie, c’est maintenant. Tiens, prend cette feuille et ce stylo. Avec ça tu peux refaire le monde et la vie, et faire rêver n’importe qui, petits et grands, écrire le passé, le futur et même le présent. Pas demain Victor, aujourd’hui, maintenant, tout de suite. Quand tu seras trop vieux, eh ben, tu seras trop vieux. Et ce sera une excellente excuse pour pas t’y mettre. — Merci Brigitte, tu déchires de ouf. Bon, je vais y aller, ça fait une heure que je te raconte ma vie, je parle trop. — Écris mon pote, écris. — Merci de m’avoir écouté en tout cas Brigitte, et bonne soirée ! — Allez, bonne soirée. Et j’te préviens, reviens pas si t’as pas écrit ! Et lève le coude sur la boisson. Je vois bien ta tête : je sais, c’est pas facile. Ça te paraît même impossible. Mais si t’y arrives, j’suis sûre qu’elle reviendra, ta gonzesse, et vous l’aurez cet enfant qui va naître dans l’eau. — C’est trop tard, Brigitte. — C’est jamais trop tard Victor, jamais trop tard.
// Dédé ANYOH //
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frenchdrarry · 2 years
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Draco l’observait. Le premier ou la première qui osait dire « comme d’habitude », il l’atomisait.
Bref, il observait Harry. Il n’était pas le seul, mais visiblement, il était le seul à percevoir son malaise. Il jouait discrètement avec ses innombrables bagues et bougeait son pied sur une mélodie inconnue de tous. Ses yeux allaient souvent à la fenêtre comme s’il voulait laisser son corps dans la pièce.
Draco, à côté de lui, ne cessait de lui jeter des coups d’œil. Il avait envie de le toucher, de lui dire une blague, n’importe quoi, mais il était également observé et n’avait pas envie de faire la Une des journaux. C’était déjà un drôle de hasard qui l’avait placé à côté de Harry alors que personne ne savait qu’ils se côtoyaient, disons… intimement. Draco balaya la salle et croisa le regard de Hermione.
Peut-être pas un drôle de hasard, alors.
Discrètement, Draco glissa sa baguette du long de son bras jusqu’à sa main et souffla un sort en cachant le mouvement de ses lèvres derrière son verre à champagne.
Harry fronça les sourcils, ni sourd ni stupide, mais n’amorça aucun mouvement ou aucune question. Draco lutta contre un sourire et plaça sa main droite, à présent charmée, contre sa cuisse.
—Respire. Je suis là.
Les muscles se tendirent sur sa main, puis se détendirent.
—Ils voient qu’on parle ?
—S’ils se concentrent. Mais ils ne voient pas la main. Ils voient les tiennes, en revanche.
—Ok.
—Ça va ?
—Ouais. Juste…trop de monde. Ils me regardent tous mais ne me voient pas. Ils sont tous là pour Harry Potter.
Le regard de Harry croisa le sien. Draco mourrait pour ses yeux.
—Tu me vois, toi ?
Son cœur se serra. Il appuya sa paume sur la cuisse de Harry comme pour y graver sa forme.
—Je t’ai toujours vu, Harry.
—Draco ?
—Ouais ?
—C’est vraiment difficile de ne pas tomber amoureux de toi.
Dommage que Draco n’ait pas pensé à lancer un charme sur son visage. Tout le monde le vit rosir.
Harry, pour la première fois de la soirée, se sentit à l’aise et rit.
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0xymort · 2 years
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cher journal
DISCLAIMER : Ptdr c’est pathétique, déso si tu vois ca et que tu me connais irl. Ca va etre tres perso et tres ininteressant mais jsp j’avais besoin de l’ecrire et faire l’aw. En plus ca sera probablement tres mal ecrit et plein de fautes.
Dernierement j’ai eu vraiment du mal a sortir de la depression, alors j’ai mes petits rituels mais bon c’est quand meme compliqué. Depression hivernale par dessus la depression c’est un peu trop, bref. Je me bats vraiment en ce moment, je me force a faire du menage, à cuisiner, et faire toutes les choses pour lesquelles je dois me forcer mais qui je sais, m’aident. J’etais presque arrivée à etre “bien”. Jirais pas jusqu’a dire que j’etais heureuse mais bon ca allait pas trop mal, j’arrivais a fonctionner au minimum+. 
Et là, il suffit d’un debile sur internet qui m’appelle bouboule pour tout reduire à neant. Je sais meme pas pourquoi ca me touche autant, c’est pas comme si j’etais pas habituée, je prends jamais ca autant a coeur d’habitude mais jsp peut etre pcq c’etait juste totalement gratuit là mais j’ai incroyablement envie de me buter. J’crois meme que depuis que je prend mon traitement anti depresseur (2 ans) c’est la premiere fois que je chiale. Incroyable.
J’ai peur que ca me refasse tomber dans les tca : meme en y reflechissant j’arrive plus a trouver de mauvais coté au fait d’arreter de manger. Et au moins on m’appelle plus bouboule. Dire que je viens tout juste de reussir à remanger devant des gens depuis cette année, ca m’etait pas vraiment arrivé depuis 8 ans. J’ai pas envie de gacher tout le travail que j’ai fait sur moi mais en meme temps a quoi ca sert d’aller mieux si tout le monde fait que te shamer constamment.
L’autre jour en sortant de soirée, j’etais avec une pote. Un mec nous accoste en disant qu’il me trouve jolie et... qu’il kiffe les grosses. Je me suis jamais sentie aussi humiliée. Quand je l’ai envoyé chier, ma pote avait l’air de dire que j’avais été trop dure avec lui et que c’etait un compliment. Comme si pcq je suis grosse bah je devrais m’estimer heureuse que certains mecs ont un fetish là dessus pcq sinon je serais juste imbaisable. J’ai tellement envie de clamser.
J’vais prendre deux ou trois xanax et dormir. Bisous.
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plumitude · 3 months
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Nouvelle #1 - Passions
Il écrit, sans cesse, son clavier sonnant si fort qu’un son rauque envahit l’open space. 
L’inspiration le prend, le script tant attendu parvient sur son Java, enfin ! 
Il a fini son travail… Pour l’heure. Mais d’autres défis l’attendent. Chaque minute, chaque jour il a des deadlines à respecter. Est-ce que ça lui arrive de ne pas être occupé ? Non. Il reste toujours un script à faire, un Powerpoint à remplir. Il aime ça, être busy, ne jamais s’ennuyer, peu importe l’utilité de ses tâches. Tout est mieux que l’ennui. 
Parfois Téo se demande à quoi servent les vacances. On risque de s'ennuyer, dites donc ! Une semaine par an lui suffirait amplement. 
Heureusement qu’à chaque heure il fait une pause de 15 minutes, sinon il ne soufflerait pas ! Le mouvement c’est la vie. Et le goûter. Et les frites à la cantine. 
Bref Téo est un homme…occupé. Il ne se passe pas une journée, une seconde, sans que son esprit soit pris par une tâche, et dehors les pensées parasites, allez houste ! Du balais. 
Il ne parle que de cyber sécurité car c’est sa passion. Que serait la vie sans cyber ? L’informatique, les macs, les serveurs, … Même sur Youtube, il ne suit que des informaticiens. 
Et quand il ne fait pas d’informatique ? Il boursicote. Et quand il ne boursicote pas ? Il court. Des kilomètres et des kilomètres, il en avale. Un jour il a même voulu faire construire un abribus, donc il a ramené son mètre à la pause. Mais ça, c’est une autre histoire. 
Sa vie personnelle étant presque inexistante, il ne dit pas non aux astreintes. C’est un bon moyen de rencontrer des gens, et de parler de cyber sécurité. Ou de bourse. 
Et d’où lui vient cette passion de la course à pied ? Eh bien, depuis le COVID, il a eu une impulsion. Étant confiné à l’époque, il s’est pris d’un amour sportif pour sa cage d’escaliers, qu’il montait et redescendait sans cesse. Pendant des heures ! 
Et le sport lui a sécrété tant d’adrénaline, qu’il est devenu accro. Pas un jour sans sa course ! Même si ces genoux lui crient d’arrêter. En rentrant du travail, il court parfois avec son ordinateur dans sa sacoche. Pas le temps de réfléchir ! Il embarque son PC et court en chemise. Il arrive que des voitures s’arrêtent et lui demandent s’il court après un bus. Quel désespoir pour Téo, qui souhaite juste qu’on le laisse courir tranquille. Ce n’est pas sa faute si les Français ne sont pas sportifs. 
Téo est comme qui dirait…un passionné. Il aime la vie, il danse la vie. Il achète des actions nuit et jour, revend une poignée d’or… Sa vie est si passionnante ! Il a 45 ans, un esprit d’enfant dans un corps âgé. Au travail, pour parler de bourse et faire le conseiller bancaire pour ses amis, il lui faut du temps. Et pour en avoir, quoi de mieux que de déléguer tout son travail à ses collègues. Et de se plaindre sans arrêt qu’il en a trop ! Que celui qui ne l’a jamais fait lui jette la première pierre. 
Un matin, il court vers le travail comme d’habitude, et apprend que Sarah démissionne. Apparemment, elle a conseillé son nom en tant que nouveau RSSI. Pourquoi ne pas accepter ? Certes il parlera moins de bourse, mais la cyber le passionne autant, et le salaire… Il sourit en s’imaginant donner des ordres aux autres équipes. Et déléguer, il sait déjà le faire, non ? 
Il s’imagine revendant encore plus d’actions et d’or, quel délice ! 
A lui la belle vie…
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jules-and-company · 7 months
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HIHIHIHIII REGARDEZ TOUS CES GENS QUE JE VAIS VOIR EN VRAI EN AVRIL AU PREMIER RANG DU VIEUX CO HAHAHAHHAHAHA
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aforcedelire · 7 months
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Kill the Rich !, Anonyme
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Toutes les élites du monde meurent les unes après les autres : présidents, dictateurs, mafieux, familles royales, grands de ce monde... C’est la cata ! Alors que Flake et Sanchez doivent rencontrer le président et que Jasmine et Elvis sont dépêchés pour éliminer un illuminé complotiste, le Bourbon Kid et Rex sont engagés pour veiller sur la fille d’un mafieux. Sauf que comme d’habitude et pour notre plus grand bonheur, rien ne va se passer comme prévu.
J’ai trop trop aimé les découpages ! C’était hyper inventif et comme d’hab hyper cinématographique : différentes parties, différents points de vue, différentes temporalités. J’avais un peu peur après Santa Mondega que Anonyme soit en train de s’essouffler, mais Kill the Rich est majestueux et probablement un des meilleurs de la saga (en tout cas il fait partie de mon top 3). Les Dead Hunters se retrouvent réunis au Purgatoire et se partagent chacun leur mission catastrophique : Flake et Sanchez, JD et Rex, Elvis et Jasmine, ils ont tous dû faire quelque chose pour quelqu’un et ils se sont tous ramassés en beauté — mais c’est génial, sinon ce ne serait pas Anonyme. Et au fur et à mesure, le fil rouge apparaît, se dessine, et on engloutit le livre pour savoir exactement ce qu’il s’est passé et comment ça s’est passé et qui est responsable, et qu’est-ce que c’est que ce merdier encore. Anonyme joue avec nous, il fait mourir des personnages emblématiques (à coup de « oh non pas ce personnage »), il en ramène d’autres (« mais non !!! »), il s’éclate et on s’éclate avec lui. C’est un tome à la fois très différent, un peu plus sérieux, mais à la fois complètement le même et toujours aussi barré. Et on découvre une facette du Kid qu’on ne connaissait pas, et décidément qu’est-ce que je l’aime !
Je ne pouvais plus lâcher Kill the Rich, au boulot je le lisais entre deux clients à chaque temps calme, je lisais en mangeant le midi, bref je l’ai dévoré. J’en avais vraiment besoin, ça m’a rappelé à quel point un bon livre coup de cœur peut faire du bien. C’était génial. Un des meilleurs. J’ai BESOIN d’une suite, j’espère de tout mon cœur pouvoir continuer à suivre leurs aventures complètement barrées encore un long moment.
12/02/2024 - 17/02/2024
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yaminahsaini · 11 months
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23 octobre suite : J’ai ensuite eu rendez-vous avec un médecin spécialiste dans le sommeil. C’est mon médecin généraliste qui m’a envoyé consulter suite à ma fatigue chronique qui perdure depuis trop d’années. J’en parlais aux différents médecins que j’avais et à chaque fois on me répondait des choses du genre «c’est normal d’être fatiguée», «On peut rien faire contre ça, il faut juste apprendre à vivre ainsi»… et c’est que maintenant qu’ils se rendent compte que ça me bloque a beaucoup de choses et qu’il fallait prendre en charge ce symptôme. Bref la consultation avec ce docteur du sommeil c’est extrêmement bien passé! Il a très bien comprit tout le parcours que j’ai enduré, était très empathique et surtout a prit mon problème de fatigue très au sérieux. Il était d’ailleurs choqué de voir que personne ne m’aidait par rapport à ça.. Selon lui je fais de l’hypersomnie (ça avait déjà été évoqué à l’une de mes hospitalisation mais sans plus) et qu’il soupçonne de la narcolepsie de type 2 (j’étais surprise d’entendre ça car dans ce genre de cas les personnes s’endorment d’un seul coup à n’importe quel endroit, or ce n’est pas mon cas mais même sans cela, pour le médecin ça peut être de la narcolepsie). J’aurais des examens à passer fin novembre, avec un suivi très régulier. C’est prometteur car du coup j’ai de l’espoirs d’être enfin entièrement débarrassé de cette fichu fatigue! Comme d’habitude je vous tiens informé de tout.
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iradiei · 8 months
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19 janvier
“Nan, c'est rien, laisse tomber.” A-t-on idée de communiquer ? L’autre, qui n'était pas la moitié d’un con, disait que l'Homme est un animal social. Nous ne sommes pas là pour juger de la justesse de cette affirmation ; mais si celle-ci est véridique, alors force est de constater que c’est également l’animal le moins doué en communication. Cela vous est-il déjà arrivé de voir deux animaux des plus ordinaires - prenons, au hasard, deux papillons - s’engueuler pour des broutilles ? Est-ce commun, au réveil, de voir monsieur papillon, la tronche dans le coltard et l’haleine aussi fraîche qu'un Académicien, s’exclamer, alors qu’il est laid comme un dimanche sans pain, à l’endroit de sa chère et tendre : “Tu es belle aujourd'hui” ? La réponse de Madame papillon, à cette délicatesse matinale, et qui pourrait ressembler à : “Ça veut dire que je ne suis pas belle, d’habitude ?” est-elle plus courante ? Non, assurément ; pourtant, cette réflexion peut faire partie du quotidien, certes monotone, mais tout de même emploi de communication fautive, d'êtres humains qui font l’erreur de partager leur couche le soir pour se retrouver, alors qu’ils émergent d’un sommeil cadavérique et qu’ils sont aussi frais que leurs comparses qui, eux, ont la bonne idée de ne plus se réveiller.
Si les fautes de communication s'arrêtaient là, nous pourrions y remédier facilement : il suffirait de ne plus complimenter, et le tour serait joué. Mais, évidemment, l’Homme aime parler - surtout pour dire des conneries - et le langage étant ce qu’il est, il est improbable, pour ne pas dire impossible, de comprendre totalement le sens d’une phrase émise par autrui. Si, à table lors d’une matinée tout à fait ordinaire, une personne lambda - mettons, Madame A - fait remarquer à son hôte - mettons, Madame B - qu’il fait froid, cela pourrait indiquer qu’elle souhaiterait que l’on ferme la fenêtre, restée ouverte depuis 6h ce matin, d’autant que c’est complètement dingue de laisser une fenêtre ouverte en hiver, alors qu’on chauffe l’appartement, et vous avez pensé à la couche d’ozone ? Mais madame A pourrait aussi insinuer que Simone devrait lui apporter une petite laine, parce qu’avec ce temps, c’est pas possible de ne pas au moins la proposer, et avec un café si vous le voulez bien. Enfin, madame A pourrait, tout simplement, être une piètre partenaire de conversation, ne sachant que dire sinon se plaindre du temps, et pis y’a plus de saisons, et moi je me souviens encore du froid de 84, et quand j'étais petite, il neigeait encore à cette période de l'année.
Bref, la communication est fautive, et nous giclons autant d'étoiles nacrées qui vous tomberont sur la gueule.
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nimphontheshore · 9 months
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Babydoll,
HAPPY 10 OH MY GOD.
10. 10. 10. 10.
Plus les mois passent et moins j’ai l’impression de trouver les mots. Est-ce que ça te fait cet effet, also ? Its like, no word would be big enough to describe what i feel, right now; how happy i am, how grateful. Pardonne moi pour mon entrée matinale, et non tardive comme d’habitude, mais je préférais t’offrir quelques mots avant que je ne m’envole. Tu connais ton monsieur, j’ai toujours peur que le réseau nous manque et que je te laisse pendant huit heures sans ma présence. Alors j’ai besoin de te laisser de quoi t’occuper (même si ce petit texte ne te prendra pas plus de quelques minutes à lire… unfortunately). C’est fou Rei, tu sais.
Parce qu’il y a un an tout juste, presque jour pour jour, j’étais dans l’avion; mais le registre était tout différent. Enfin, presque. Je me souviens vaguement de mon trajet de l’année dernière, tant j’étais déconnecté de la réalité. Well, plutôt, tant j’essayais de me déconnecter de la réalité. Je pensais à toi, et ça me faisait mal au ventre. Je n’avais pas dormi de la nuit, d’ailleurs, car on avait discuté ? Ou alors car j’attendais des messages, je ne sais plus vraiment. Ce dont je me rappel pourtant, c’est avoir fait les huit heures de trajet, sans toi. Well, tu dormais, mais dans tous les cas, nous deux… ça battait pas de l’aile. Je pense que tu te souviens de la suite, de notre giga prise de tête. Bref ! Tu vas encore me dire que tu aimerais sortir ce trauma de ma tête et crois-moi, me also. But at the end of the day, it’s while looking back on bad days like this one, qui me fait apprécier ce que j’ai, aujourd’hui. Puis c’est drôle, tu trouves pas ? De se dire qu’un an après, je fête mes dix mois avec toi, si proche des douze mois. J’aimerai pouvoir lui dire, au Kier de Janvier 2023, tu sais ? J’aimerai lui dire qu’il se mette en pause, qu’il ne réfléchisse plus à ce qu’il va dire, qu’il soit plus à l’écoute, plus détendu. Car tout ira bien, tout ira plus que bien d’ailleurs. Tout ira encore mieux qu’il ne l’aura ever imaginé; qu’il sera le plus heureux des hommes auprès d��elle, qu’elle sera amoureuse de lui, et de lui only. C’est la pensée sur le moment, finalement. Que là, je m’apprête à faire le vol avec toi. Que je peux me détendre car je sais que je te trouverai still in my bed when I arrive, and so excited to celebrate our ten months. Oh baby… it’s so crazy. I can’t believe it sometimes.
Cette parenthèse nostalgique étant mise de côté, Happy Ten. Happy 10. Happy 10. Oh I love this date so much. 10 feel like sm and also so little. J’espère que tu lis ça avec un sourire car tu pourrais bien deviner le mien as im writing this. Also, if you’re already in class, try to be discreet… I don’t want your prof reading this out loud to the class ! If they do though, let me say one thing : Hey y’all, sorry to bother but I needed to tell my doll how grateful I was for spending ten months with her, for choosing me, for loving me and all those things that come right with it. I couldn’t have ever wished for a better lover, for a better friend, she is everything i need right now, and for the future. She is everything I imagined when I pictured life being worth living. Thank you for listening! Now put her back on the phone, thank you :)
10 months having you as my girlfriend is a lot, but definitely doesn’t feel like it. Je te l’ai dit il y a tout juste quelques jours, pour la nouvelle année, mais rien ne désemplit. Je suis toujours aussi obsessed, si ce n’est plus and I keep holding, I keep falling to my knees by the sight of you. Everyday by your side feels exciting, même lorsque l’on ne fait que répéter une routine; it always feels somehow new; but even if it’s not always « new » I find so much comfort in us, just being ordinary and usual, just us being us. Je te le répéterai jamais assez, (ton mec le radoteur) mais t’es vraiment tout ce dont j’ai besoin. Et en ce moment, c’est vraiment comme ça que j’arrive à rester sane. Quand ça va pas, quand je suis démotivé ou que j’ai peur de fail, i always think about you; and i go by : If i still have her, in the end, nothing else really matters. Je n’ai besoin que de toi, que de nous. J’ai vécu quelques jours without you and it felt so empty. Comme si l’on m’avait arraché le bout de mon âme, idk, les journées étaient maussades et sans but, plus rien n’avait de sens. When I was crying myself to sleep, I was trying to hard not to think about you (toujours un fail, car impossible) et dans ce même malheur finalement, la seule chose qui arrivait à m’endormir, c’était m’imaginer toi, dans une autre galaxie, who were with me. Faut croire que j’ai bien manifest finalement, car there you are now. I only need to bring you against me to fall asleep; it’s so easy going to bed with you by my side.
Do you ever wonder when I’m writing things like this, for you? Because I do wonder when you do; or if you do wonder yourself. Alors right now, je ne fais pas grand sens donc je te laisse deviner à quelle heure je tiens la plume. 3:04am précisément, alors que je te disais — quelques minutes plus tôt — que I was feeling tired. Tout ça pour te dire que je pense à toi, je t’écris, tout le temps. N’importe quelle heure, n’importe quel endroit, quand mon cerveau a besoin de cracher ton prénom sur des pages (well.. digitales) il le fera. Hop je reprends la plume et il est 8:00pm pile poil, j’attends que tu me rejoignes au lit. On doit se lever tôt et du coup… aller dormir en conséquence. Mais ça me rassure, même si tu me manques.
I know it makes you sad that we are both away, but we are so close. Ça me fait toujours rire, tu sais ? Parce que finalement, on redouble tellement d’efforts pour abolir le ressenti d’un jetlag, qu’on finit par être ensemble « encore plus ». Trust that, babydoll. I always try my very best to be 24/7 there; déjà pour toi, pour nous, et selfishly, for me. Because I need you, so fucking much.
Baby, te faire des surprises me manque tellement. Trust me, you have many coming ces prochains deux mois. Donc je me dis que je me rattrape, mais quand bien même, ça me manque. Et je veux réussir à combler ça. I swear I swear I swear. Soon, alright? Soon.
Nereid, 10 months. 10 months and I can’t get enough of you; I really can never have enough. I want you more everyday, I didn’t know it was possible to grow my love so much. I thought it had hit some deep end; but no? Like? I don’t think I will ever stop growing my love for you. Ever. C’est infini, finalement, as cheesy as it sounds.
J’espère vraiment que je serai avec toi, durant le vol. J’ai tellement toujours peur qu’une couille arrive (comme lorsque il y avait une irruption solaire et que le réseau ne marchait pas) et qu’on ne puisse pas se joindre. I swear, i will be crying pendant huit heures si vraiment ça arrive. Anyway, baby, i love you. You will go through the day, go through everything. I’m here, quoi qu’il arrive, keep talking to me and you will be just fine, you trust your boy?
Happy 10 months to the love of my life. Ce soir on est tous les deux, on va célébrer, and all week long. I promise you that.
I love you,
Stay safe, think of me,
Ton Kier
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omitsucoven · 1 year
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Day One Writober : Lovers To Ennemies (French Version)
Hi ! And Welcome to the first day of the Writober. Here is the French version ! Hope you will enjoy !
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Word Count : 854
Letter Count (no spaces): 4k155
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“Cependant, sa réaction était.. inattendue. Il a simplement explosé de rire. Il m’a ensuite regardé. Oh ce regard. Rien que d’y penser, je m’en mords les doigts. Je m’en rappelle très bien. Ses yeux bleus qui autrefois me couvraient d’amour s’étaient permis de me dévisager, de me mépriser. Ce qu’il dit ensuite fut encore plus troublant. J’écoutais ses explications. Il envisageait une liaison avec la star montante de l’autre agence. J'ai compris que j'avais moi aussi été un outil dans son ascension. Il voulait engager sa relation avec elle tout en restant avec moi. Quel culot. Sur le coup, j’ai pas trop compris. J’ai agis sans réellement réfléchir et j'ai giflé mon ancien bien aimé. Je n’ai pas pleuré. J’étais trop énervée pour ça. Il a eu les yeux grand ouverts. Il était sous le choc !”
“Il était 23h. Je me rendais au point de rendez vous habituel dans le même accoutrement ridicule que je devais porter dès que je sortais. Forcée de cacher mes magnifiques cheveux bleu encre. Quel gachi. Sans  parler du fait que mon masque qui couvrait le bas de mon magnifique et splendide visage était étouffant. Le seul accessoire qui ne me dérangeait pas c’était les lunettes qui devaient cacher mes yeux pourpres. Elles étaient plutôt cool en fait. Je les aimais plutôt bien. Même si à mes yeux elles n’étaient pas très utiles.”
“J’arrivais donc enfin à destination après une vingtaine de minutes de marche. J’avais donc pris place sur le même banc, dans le même parc et en face de la même place de parking attendant mon cher et tendre. Téléphone en main, je constatais que j’étais venue légèrement en avance. J’étais exaspérée à l’idée de devoir attendre. Je détestais attendre. Je me suis mise à parcourir les applications de mon téléphone. J’avais pour habitude, pour passer le temps, de parcourir des articles et des actualités me concernant. J’avais le même sourire affiché sur mes lèvres. Que du positif ! Comme d’habitude, mais bref, revenons en au fait. Il n’y avait aucune suspicion sur une potentielle relation autre qu’amicale à mon sujet.”
“Ensuite, d’ordinaire, quand j’avais terminé ma lecture, je suis partie regarder ce qu’il en était pour lui. Pour le coup, c’était moins fameux de son côté. Je m’ennuyais. Je me suis donc mise à relire certains titres et en m’attardant sur les images qui illustraient certains de ces articles. J’en croyais pas mes yeux ! Il avait été vu à la dernière séance de dédicace de de mon groupe ! Et j’étais même pas au courant ?! J’ai donc pris le temps de lire tout l’article. Arrivée sur l’image de fin, je me suis mise à observer l’image d’illustration. J’avais observé l’image en zoomant au maximum. Surprenamment, l’endroit était tout près du spot de dédicaces, mais, détail important, il avait une lettre entre les mains qu’il essayait de cacher.”
“Prends moi pour une folle si tu veux, mais j’ai bien reconnu le logo de l’agence rivale à la mienne. Le commun des mortels aurait pensé que ce serait une proposition de contrat ou quoi, mais mon instinct me disait que c’était plus complexe.”
“Appelles ça de la paranoïa si tu veux mais laisses moi finir ! J’étais tellement plongée dans ma réflexion, sur ma lecture et sur mon analyse que je n’avais pas remarqué que le van que j’attendais venait d’arriver. Je regardais donc l’heure sur mon téléphone. Dix minutes de retard ?! Avais-je pensé. Enfin, je crois. Je me suis donc levée de mon banc pour m’approcher de la voiture que je ne connaissais que trop bien. En ouvrant la porte arrière, une tête rouge m'accueilla tout sourire. Je n’étais pas d’humeur. Je suis montée ne prenant pas la peine de fermer complètement la porte. Il ouvrit les bras devant moi, me signifiant qu’il désirait son habituelle étreinte. Je n’avais pas bougé d’un pouce. Je le dévisageais. Le retard, les cachoteries. Où se croyait-il ? Mon petit-ami pencha la tête en signe d'interrogation. J’aurais dû le trouver mignon. Mais j’étais bien trop rancunière pour ça. Après quelques secondes, je brisa le silence et lui fit part de ma “découverte”. Au fil de mon récit, je vis qu’il semblait se décomposer. J’étais légèrement remontée.”
“Après ça, j’ai dis un truc du genre : “À partir de maintenant, ne me contacte plus, ne m’appelle plus, je ne veux plus rien avoir à faire avec toi. Toi, Asahi Zurui, tu es désormais à mes yeux, un minable et pathétique Idol de bas étages qui a tenté de ruiner ma carrière. J’ignore quel sort je vais te réserver, mais sache que ceux qui mettent en péril ma carrière ne font pas long feu.”. Je ne lui ai pas laissé le temps de finir et je suis partie. J’étais folle de rage. Après ça, il a bien essayé de se faire pardonner, mais je ne lui ai jamais répondu. Après tout, nos agences n’étaient pas amies. Pourquoi je devrais lui laisser une chance ? Nous étions devenus ennemis indirectement. Enfin bon, c’était l’histoire de la première rupture de la magnifique, de la merveilleuse Amaterasu Rei Utate. L’ancienne idol supposée morte ! Et pourtant, toujours pleurer des années après sa mort !”
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