#accompagné de son fils
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Un homme va au poste de police, accompagné de son fils, pour signaler la disparition de sa femme. Le policier lui demande: - Pouvez-vous nous la décrire? L'homme dit: - Elle est grande, belle, blonde avec des yeux bleus, une taille fine et une grosse poitrine. Le petit garçon s'exclame alors: - Mais Maman elle n'est pas comme ça. - Chut, tais toi, c'est pour qu'on nous en ramène une mieux!
#Un homme va au poste de police#accompagné de son fils#pour signaler la disparition de sa femme.#Le policier lui demande:#- Pouvez-vous nous la décrire?#L'homme dit:#- Elle est grande#belle#blonde avec des yeux bleus#une taille fine et une grosse poitrine.#Le petit garçon s'exclame alors:#- Mais Maman elle n'est pas comme ça.#- Chut#tais toi#c'est pour qu'on nous en ramène une mieux!
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"Chère Gisèle Pelicot, vous êtes entrée dans nos vies comme au tribunal d’Avignon, par la grande porte. [...] Le jour de l’ouverture du procès de vos violeurs a aussi été celui de l’officialisation de votre divorce. [Une meute] vous attend dans la salle d’audience : celle des 50 hommes qui sont jugés pour viol en réunion. Il y en aurait des dizaines d’autres qu’on n’a pas pu identifier. Vous faites face. Rien ne vous préparait à être dans cette salle d’audience. Un des accusés est arrivé en retard parce que, dit-il, il devait accompagner son fils à l’école pour la rentrée. Je me suis demandé qui avait accompagné vos petits-enfants, qui faisaient, eux aussi, leur rentrée scolaire. Je sais que vous avez pensé à eux à ce moment précis.
Réalité difficile à accepter
Vous les voyez tous pour la première fois sauf ce voisin que vous croisiez parfois dans la vie d’avant, celle qui ne reviendra jamais, celle de la maison du Vaucluse et de l’ignorance préservée. Vous les regardez. Ils regardent leurs pieds. Ils n’avaient jamais vu vos yeux, Jean, Didier, Jean-Luc, Romain, Redouan, Cédric, Grégory, Karim, Jean-Marc, Philippe, Quentin, Nicolas, Vincent, Patrick, Paul et les autres… On ploie sous la longueur de la liste et la banalité des profils. Les trois quarts d’entre eux ne reconnaissent pas les viols, comme tous ceux qui font les gros titres de l’actualité, les PPDA, Nicolas Hulot, Salim Berrada, Gérard Miller, Olivier Duhamel, Benoît Jacquot, Jacques Doillon, Gérard Depardieu…
Leurs arguments sont toujours les mêmes. Ils font tourner l’infect disque rayé du mensonge complaisant. Ils n’ont pas compris ce qu’ils faisaient. Ils sont sûrs d’être, eux aussi, des types bien, pas des monstres, même quand on leur montre les vidéos des crimes. Ils sont pompier, journaliste, étudiant, chauffeur routier, gardien de prison, infirmier, retraité, conseiller municipal, nos amis, nos amants, nos pères, nos frères. Une réalité difficile à accepter.
Un seul s’est adressé à vous pour vous présenter des excuses. Leur défense est un échantillon chimiquement pur de la violence patriarcale et des masques derrière lesquels elle s’abrite pour prospérer. « Le patriarcat est dans la maison ce que le fascisme est dans le monde », écrivait Virginia Woolf dans Trois guinées (1938).
Certains évoquent le poncif éculé de la pulsion, d’autres la frustration sexuelle due à l’absence prolongée d’une compagne officielle. Il y a celui qui trouve « bizarre » d’avoir fait ça. On trouve aussi des traces de « libertinage incompris ». Il y a celui qui ose l’ahurissant « viol involontaire ».
« Consentement par délégation »
Puisque vous étiez comateuse, il est difficile de prétendre que vous étiez partante. Difficile, mais quelques-uns tentent quand même le « j’ai pu croire qu’elle faisait semblant de dormir ». Les plus audacieux essayent le « consentement par délégation » ; le mari était d’accord, « il fait ce qu’il veut avec sa femme ». Une femme est soumise à son compagnon. L’ordre immémorial de la hiérarchie masculine est respecté.
Ce qui est certain, c’est qu’ils ont tous bandé à l’idée de pénétrer un corps inerte. Le viol et l’ordinaire de la sexualité semblent avoir beaucoup de points communs dans leur esprit. Ils ont bien le droit. Ils ont le pouvoir de le faire. Ils n’allaient pas passer à côté d’un viol gratuit près de chez eux. Ils ont été biberonnés à la haine des femmes, au mépris qui s’excite de l’impuissance de l’autre. Le sexisme féroce transpire de leur discours. La pornographie violente dont certains collectionnaient les images les plus répugnantes y est sans doute pour quelque chose. La domination absolue les a fait jouir. Ils ne voient pas le problème. Même au tribunal. Même devant vous.
Ils font ce que font la plupart des hommes accusés : ils se victimisent et rajoutent une couche de mépris sur celle qu’ils ont déjà humiliée. Ils sont tombés dans un traquenard. On les a piégés. Vous êtes restée là, à les écouter sans ciller, droite sur le ring. Vous décrivez désormais votre vie comme un combat de boxe. Le combat est déloyal. L’adversaire a les armes du terrorisme patriarcal. Que vous soyez à terre ou debout, cassée ou le poing levé, votre droiture fait craqueler la carapace d’impunité qui les a longtemps protégés.
Ce n’est pas seulement vous, Gisèle, qu’ils ont traitée comme une chose. Ils nous disent, à toutes, notre insignifiance. Votre force nous rend la nôtre. Merci pour ce cadeau immense.
Hélène Devynck, journaliste et autrice d’Impunité, (Seuil, 2022)"
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Traits : Crasseux, courageux, instable, amoureux de la nature, hypersensible.
Souhait à long terme : Grand explorateur (échec).
Jules Le Bris est né le 28 décembre 1873 sur l'île ontarienne d'Hylewood, au Canada. Benjamin d'une famille de cinq enfants, fils d'un éleveur de chevaux et d'une écrivaine anarchiste, élevé par une bonne mexicaine qui lui apprend l'espagnol dès l'enfance, il fait sa scolarité à la petite école publique de l'île. Bon élève, il révèle cependant un comportement brutal, changeant, bararreur et colérique, et, à partir de ses dix ans, il multiplie les fugues.
En 1884, après six jours de fugue, il est retrouvé inconscient et intoxiqué dans une fumerie d'opium à Kingston. Dès lors, des médecins lui diagnostiquent des "états-limites". Il est hospitalisé cinq mois. Pendant sa convalescence, son père l'introduit aux romans d'aventure et fait naître chez lui la passion de l'exploration et lui redonne un intérêt pour les études malgré ses difficultés d'apprentissage et son manque de mémoire, causés par le traitement qui lui a été remis à sa sortie de l'hôpital : un médicament à base de hachisch, pour lequel il développera une forte accoutumance et qu'il consommera jusqu'à sa mort. Malgré cela, il persévère dans l'étude de la géographie et de la linguistique arabe, avec le rêve de se rendre un jour en Egypte.
À l'âge de dix-neuf ans, en 1893, il épouse Eugénie Bernard, une jeune femme de l'île issue d'une famille pauvre et pieuse, dont il est amoureux depuis qu'il a treize ans et qu'il ne tarde pas à mettre enceinte. Mais pourtant, la même année, il saisit l'opportunité de partir travailler à Deir el-Bahari, en Egypte, sur un chantier de fouilles aux côtés d'une équipe suisse, anglaise et allemande et où il apprend la langue de Goethe. C'est le premier d'une série de quatre voyaes en Egypte : entre 1883 et 1897, entre 1898 et 1900, entre 1910 et 1914, puis entre 1918 et 1921.
Ses envies d'aventure le conduisent également à faire une expédition d'un an entre 1905 et 1906 au Nunavut, dans les terres sauvages polaires au Nord du Canada, dont il revient avec une cicatrice au visage suite à un affrontement avec une ourse polaire.
Ses voyages l'éloignent de sa famille plusieurs années consécutives à chaque fois, et marquent un fossé grandissant entre son épouse et lui-même. Chaque fois qu'il revient, le même cycle s'installe : voyant que sa femme lui en veut de l'avoir abandonnée avec leurs enfants, il intensifie ses efforts et son implication dans leur relation, puis quand Eugénie se réchauffe et que les chose s'améliorent entre eux, son égyptomanie le reprend et il repart en laissant sa femme éplorée et enceinte, ou avec un nouvel enfant en bas-âge.
En 1914, la Première Guerre mondiale éclate. Il s'engage volontairement dans le 22e Bataillon franco-canadien aux côtés d'une poignée d'autres hommes de l'île. Il s'embarque pour l'Angleterre le 20 mai 1915 à bord du Saxonia à l’âge de 41 ans, alors qu’il est marié avec 4 enfants - ce qui, normalement, devrait le dispenser de servir. Il est envoyé dans les tranchées pour la première fois le 20 septembre au sein de la 5e Brigade de la 2e Division canadienne près d'Ypres en Flandre en Belgique, où il est grièvement blessé par des éclats d’obus et où il perd une de ses jambes.
Il revient de la guerre changé, particulièrement nerveux et irritable, plus dépendant encore au hachisch, et agité par de nombreux cauchemars. Après trois ans de convalescence, il repart finalement en Egypte pour son quatrième et dernier voyage, qui ne se passe pas du tout comme prévu puisqu'il est rattrapé par la guerre civile égyptienne d'indépendance. Elle le contraint à se terrer deux ans dans le désert jusqu'à ce qu'il puisse fuir l'Egypte. Ce dernier voyage lui passe l'envie de l'exploration.
Quand il rentre, il a la désagréable surprise de voir que sa maîtresse égyptienne Layan, accompagnée de leur fille bâtarde Layla, a fait tout le chemin jusqu'au Canada pour le trouver et le forcer à remplir une fausse promesse qu'il lui avait fait, et a rencontré sa femme à la place... Comprenant que son époux a abusé de la naïveté d'une femme sans instruction, Eugénie s'est liée d'amitié à sa maîtresse et lui a offert un emploi ainsi qu'une éducation pour sa fille, qu'elle propose d'élever en tant que pupile aux côtés de leurs quatre enfants. Au lieu de s'opposer, les deux femmes font donc désormais front contre lui... Cela porte un ultime coup à son mariage.
La liste des griefs d'Eugénie, qui supporte sans broncher la défection de son mari, est d'autant plus longue que Jules part systématiquement dans les moments où elle a le plus besoin de lui. Par exemple, au moment de son départ en 1918, leur fille aînée Louise est portée disparue à la suite de la désertioin de son fiancée et de l'annulation brutale de ses noces. Pour essayer de sauver son mariage, Jules entreprend d'adopter - sans l'assentiment de sa femme - une petite orpheline de guerre. Par ailleurs, Eugénie ignore que Jules a également un fils aîné caché de sensiblement le même âge que Louise, élevée par une de ses anciennes maîtresses et reconnu par le mari de celle-ci... Malheureusement, le divorce est illégal en Ontario, et le couple désuni est coincé ensemble.
Dans le même temps, les voyages successifs de Jules ont mis un coup dur à la famille Le Bris sur le plan économique, d'autant plus que leur seul entrée d'argent, les élevages Le Bris, ont été vendus pour financer le dernier voyage de Jules. La famille est donc contrainte à de nombreuses restructions budgétaires, notamment en ce qui concerne l'éducation de leurs enfants, et Jules se montre de plus en plus anxieux et irritable à ce sujet. Si l'avenir de son fils aîné Lucien semble garanti malgré le manque de maturité de ce dernier, ce n'est pas le cas de son cadet Agathon, qui n'ose avouer à son père qu'il se destine à une carrière musicale...
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#lebrisdivers#Jules Le Bris
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AU BOUT DES PAGES
Hey les papivores 2.0, aujourd’hui nous allons plonger dans un univers mélancolique. Katherine PANCOL célèbre romancière française, est une écrivaine dont le style se caractérise à l’américaine marqué par de nombreux dialogues et ses récits qui décrivent souvent des destins chaotiques de femmes indépendantes.
ROMAN
« Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi », Katherine PANCOL.
Le PITCH, d’abord !
Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident.
Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails.
Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue…
Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…
Mon AVIS, humblement !
Belles tranches de vies que nous livre ici, en grand chef, Katherine Pancol, tartinées tantôt de miel, tantôt de pâte à tartiner bon marché, mais toujours accompagnées de son fameux tea time dont elle seule à le secret.
On lui pardonnera sans problème cette éternelle histoire d'amour manquée entre Philippe et Joséphine (mais où va-t-elle chercher les prénoms de ses héroïnes ??), mais on l'attend au détour des traits de cet étonnant Junior, surdoué improbable qui casse quelque peu la véracité des propos.
Bien moins malin celui qui trouvera dans ces pages le fil rouge qui a fait le succès de l'opus précédent (La Valse lente des tortues)... on le cherche mais on ne le trouve point, perdu qu'il est peut-être entre les tourments de cette croqueuse d'Hortence (décidément, les prénoms sont un mystère pour Madame Pancol... ) et les pérégrinations de cette bonne vieille Henriette.
Toujours est-il qu'une unité de ton se propage dans les méandres de cette saga familiale à l'américaine, digne des meilleurs Dallas, un questionnement uniforme sur le rapport étroit entre hommes, à l'image du Petit Jeune Homme, vers de terre amoureux d'une étoile filante, de Gary poursuivant un père fantoche ou de Junior devenant un homme au contact du paternel.
Pancol nous en met plein la vue cette fois, en nous faisant entrer dans de nombreux mondes qui nous sont contemporains : celui des affaires internationales, évocant cette "crise financière" si proche de nous ; celui du "gratin" parisien, celui de l'écriture et de sa longue introspection ; une belle galerie de personnages, connus ou nouveaux, nous est alors donnée en pâture, donnant au livre un beau relief qui explique ses presque 1000 pages. Le lecteur en a pour son argent, il est content, content également de refermer ce troisième opus, dernier d'une longue saga qui menace de tourner en rond s'il propose un quatrième volet.
Bref, un écrin brillant et divertissant comme on les aime aujourd'hui, même s'il souffre de quelques incongruités.
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Lundi 11/09 - Mettre la cage dans une cage
Philza est de retour de ses vacances. Il est allé directement dans la chambre de ses enfants, et a découvert qu'ils ne sont plus là. Tubbo et Fit lui ont fait un point global sur tout ce qui s'est passé : les oeufs, les waystones, le vote, les meubles, Forever… Ils ont décidé de passer un message à la fédération en recouvrant le bâtiment fédéral du président de cobblestone grâce à de la lave. Philza a laissé un message au dessus de la structure, disant qu'il avait "mit la cage dans une cage", et qu'il leur laissait une semaine pour leur rendre leurs oeufs, sinon de plus grosse destructions arriveront sur les bâtiments fédéraux.
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https://clips.twitch.tv/ConsiderateFitKathyNotATK-ugcWGxyOXnq-wHnA
Pac a reçu une shulkerbox chez lui avec des informations sur WalterBob, dont la position de sa maison. En y allant, il a pu découvrir des souvenirs de la vie passé de Walter, dont ses enfants et ses amis.
Pac a raconté ses découvertes à Fit. Celui-ci en regardant les images s'est rendu compte qu'il connaissait une des personnes sans visage sur une photo, mais d'avant sa vie sur Quesadilla Island. Il n'arrive pas a remettre le nom sur ce visage, ses souvenirs sont flous.
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https://clips.twitch.tv/MistyPrettiestSeahorsePunchTrees-rAICRI135ZBVFqKD
Philza et Tubbo ont décidé d'enquêter sur le laboratoire de la fédération où les nouveaux joueurs ont été retrouvés. Là bas, ils ont remarqué qu'un gros cube de glace avait fait son apparition. Ils ont analysé tous les étages du labo, sans rien trouver de particulier. Tubbo a les coordonnées de la prison, et pense qu'il faudrait aller là bas, mais elle se trouve a plus de 100.000 blocs, et Etoiles n'a pas de waystone a proximité.
Aypierre a enfilé un gilet jaune, et a démarré une grève à l'aide des autres joueurs. Ils ont placé des explosifs sur la route du spawn, et ont testé un nouveau système de mines. Aypierre a aussi fait écouter à Cucurucho la nouvelle musique de Faster : "Fuck the federation".
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https://www.twitch.tv/aypierre/clip/StrangeSmokyPeachBudBlast-ya3GiM4UTn4EKtOt
Pour aider Cellbit et les autres joueurs dans leur enquête sur les médicaments que procure Cucurucho à Forever, Pac a accepté de jouer au cobaye. Il a expliqué à Forever être triste en ce moment et avoir besoin d'un bon remontant. Forever a transmis l'information à Cucurucho et celui-ci a invité Pac a rejoindre la salle d'opération. Pac, après avoir laissé un livre à Cellbit lui expliquant tout ce qu'il compte faire, est allé dans la base de la fédération, s'est allongé sur le lit, et Cucurucho lui a administré un calment. Son live s'est coupé sur cette image.
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https://clips.twitch.tv/ColorfulTriumphantRutabagaUWot-QQ79C6XPZ_E9FMFe
Forever a souhaité prouver à Philza que Richarlyson va bien. Il l'a donc emmené dans sa base et lui a montré la maison qu'il a construit pour son fils. Philza a pu découvrir la roche dans le lit de Richarlyson et en tentant de lui expliquer qu'il y a un problème, Forever a sorti son pistolet, lui demandant d'arrêter ce bruit d'horloge. Il a pris ses médicaments et sa joie de vivre est revenue. Fit écoutait toute la conversation, caché en minant dans la base de Forever. Lui et Philza se sont entretenus après l'explication de Forever sur les votes. Ils en ont conclu que Forever avait totalement disjoncté, et qu'il fallait s'occuper de ce problème rapidement.
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https://clips.twitch.tv/ViscousTriumphantSwanNerfBlueBlaster-sOJ6frga2Cf_sHUy
Alors qu'il se baladait paisiblement accompagné d'Ironmouse, Tina et Jaiden, le code a attaqué Etoiles. Ils se sont défendus (les autres joueurs ayant pu rejoindre le combat via une sharestone), et le code s'est enfuit sans laisser de message.
Forever, ayant rejoint tout le groupe pour le combat contre le code, a pris BadBoy à part et l'a demandé en mariage ! BadBoy a évidement refusé, lui disant qu'il n'est pas dans son état normal. Forever lui a donc dit vouloir tester quelque chose sur lui et l'a attaqué avec des mines, perdant au passage plusieurs totems. Dès qu'il a vu Etoiles s'approcher, Forever s'est enfuit dans sa base. BadBoy et Etoiles ont conclu qu'il était temps de tuer le président pour lui prendre ses médicaments. Etoiles, qui ne voulait pas attaquer tant qu'il n'en avait pas reçu l'ordre, a accepté la mission.
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https://clips.twitch.tv/CrunchyTenuousGuanacoYouWHY-DOk47Rw2yuTkLTZm
Jaiden s'est mise dans l'idée de profiter de son lien spécial avec Cucurucho pour lui demander des explications sur tout ce qui se passe sur l'île actuellement. Réfugiée dans son havre de paix, elle a attendu Cucurucho pendant plusieurs jours, et a même menacé d'enfreindre la loi du nombre de coeurs maximum, avant de se raviser, se disant qu'elle ne devait pas gâcher tout le travail de confiance que Cucurucho lui a apporté. Cucurucho l'a finalement rejoint, et Jaiden lui a demandé si tout allait bien. Cucurucho a expliqué qu'il est très occupé en ce moment a rendre les gens de l'île heureux, et a s'occuper de l'intégration des nouveaux résidents. Tubbo est un problème pour l'instant, mais il finira par rentrer dans le rang, il va s'en assurer. Jaiden lui a demandé des nouvelles du deuxième Cucurucho : son entrainement continu, mais le temps passé avec Jaiden a clairement aidé. Jaiden lui a montré comment faire du thé, mais n'a pas voulu lui poser de question sur les oeufs ou les médicaments, se disant qu'elle n'aurait aucune réponse de toute manière et qu'il valait mieux faire attention à Cucurucho.
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Pendant que BadBoy et les autres discutaient, ils ont remarqué que le président était mort d'une chute fatale. Ils se sont précipités à sa base pour voir s'ils pouvaient en profiter. Là bas, ils ont remarqué que son cadavre était quasiment vide, il ne portait qu'une armure en dark metal, ainsi qu'une télécommande et un livre se traduisant par "Help, I can't take it all the time going back to that hate". BadBoy en a conclu que le président était somnambule et que son inconscient avait probablement tenté d'en finir. Ils se sont ensuite infiltré dans sa base, voyant que Forever était dedans, pour voir ce que la télécommande ouvrait. Ils ont réussi a ouvrir le passage vers la chambre de Richarlyson, et ont remarqué le président en train de dormir à ses côtés. Une fois que Foolish ai posé aux côtés du président dans son lit, les joueurs ont discuté sur ce qu'il pouvait bien se passer avec Forever pour qu'il agisse comme ça.
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Foolish a continué la construction de la nouvelle route : il a profité du carnage provoqué par les joueurs pour détruire l'ancienne route, au profit d'une en pierre. Avec l'aide de BadBoy, il l'a aussi décoré avec des lampes sur le côté.
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L'héritière Maudite - Le tournoi des sorciers
L'héritière Maudite - Le tournoi des sorciers https://ift.tt/xU7GKsB by Mirabella29 Voldemort a été vaincu. Son fils, Mattheo Riddle, fait son apparition dans l'école de Poudlard, accompagnée de sa sœur cachée : Hermione Marvolo Riddle. Leur venue n'enchante personne, surtout lorsqu'un tournoi de sorciers prend part et que plusieurs maisons doivent se battre pour obtenir le titre de l'année : le célèbre sorcier victorieux héritera d'un poste d'Auror dans le ministère de la Magie et d'une grosse somme. Et Hermione est prête à tout pour enfin vivre la vie qu'elle s'était imaginée, peu importe si Draco Malfoy lui met des bâtons dans les roues. Autrement, une histoire où Hermione n'est jamais allée à Poudlard et lutte pour sa liberté en étant la fille de Voldemort et développe des sentiments pour le célèbre Serpentard : Draco Malfoy. UNE PROPHÉTIE SANGLANTE. UN AMOUR SOMBRE. ET UN AMOUR EN PÉRIL. Words: 34274, Chapters: 10/40, Language: Français Fandoms: Harry Potter - J. K. Rowling Rating: Mature Warnings: Graphic Depictions Of Violence, Major Character Death Categories: F/M, M/M Characters: Theodore Nott, Blaise Zabini, Seamus Finnigan, Ron Weasley, Tom Riddle | Voldemort, Bellatrix Black Lestrange, Antonin Dolohov, Lucius Malfoy, Mattheo Riddle (yasmineamaro), Luna Lovegood Relationships: Hermione Granger/Draco Malfoy, Harry Potter/Ginny Weasley, Neville Longbottom/Pansy Parkinson Additional Tags: Ron Weasley Bashing, Enemies to Lovers, Rival Relationship, Slow Burn, Angst, Blood and Torture, Violence, Angst with a Happy Ending, Alternate Universe - Canon Divergence, Morally Grey Hermione Granger, Dark Draco Malfoy, Family Loss, Hogwarts Eighth Year, Triwizard Tournament (Harry Potter), Draco Malfoy is Bad at Feelings, Draco Malfoy is a Brat, Hurt/Comfort, Childhood Trauma, Psychological Trauma, Good Slytherins, Grief/Mourning, Good Pansy Parkinson, Eventual Happy Ending, Imprisonment, Murder, Character Death, Dark Magic, Inappropriate Use of Legilimency (Harry Potter), BAMF Hermione Granger, Hermione Granger Has a Sibling, Dragon Draco Malfoy, Out of Character, Not Beta Read, Inspired by The Hunger Games, Inspired by Divergent, Tattooed Draco Malfoy, Idiots in Love, Possessive Draco Malfoy, Everyone Needs A Hug, Except Ron, Kingsley Shacklebolt Bashing, Pining Draco Malfoy, Français | French via AO3 works tagged 'Hermione Granger/Draco Malfoy' https://ift.tt/r4WEkLU October 02, 2024 at 03:55PM
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Fils du Feu 09 ~ Flamme retrouvée
- "Apporte ceux-ci à l'Emissaire, Jote. Je les ai spécialement triés selon les thèmes qu'il préfère !"
La petite fille attrapa la pile de livres que lui tendait l'archiviste et fit en sorte de mettre un pied devant l'autre sans tomber. Heureusement, elle connaissait par coeur le chemin jusqu'aux nouveaux quartiers que Joshua s'était choisis. Se glissant entre les Immortels qui circulaient dans les couloirs, elle parvint enfin à la grande porte autrefois scellée, et qui, grâce au pouvoir de l'Emissaire de Phénix, demeurait toujours ouverte dorénavant.
Elle entendait la voix du jeune homme qui indiquait aux acolytes où poser ses nouveaux meubles. Jote ralentit le pas afin de ne pas gêner les aller et venues. Elle jeta un oeil dans l'alcôve élue par Joshua ; elle se situait un peu plus profondément dans le bâtiment céleste que le reste des pièces de vie, le garçon l'avait repérée durant son périple avec Adalia. Elle était assez spacieuse pour recevoir un grand lit, une table, trois chaises ainsi que le fameux fauteuil en velours rouge - que Joshua semblait tant aimer - et des étagères de livres en nombre. Cette pièce disposait également d'une vasque encastrée, presque semblable à celle du Nid. On était en train d'installer une armoire pour lui permettre de ranger ses vêtements.
La petite fille, essoufflée, posa les volumes sur le sol et s'accorda un moment de répit. Depuis que l'Emissaire avait "éveillé" la cathédrale, les torches n'étaient plus nécessaires. Une lueur bleue suintait de tous les pans de roche grise. Elle ne nécessitait aucune variation car, que ce soit pour la veille ou le repos, elle demeurait d'une intensité parfaite. Les Immortels avaient donc remisé les torches ou les cristaux lumineux, préférant cet éclairage optimal pour toutes les taches de leur quotidien.
Quand Adalia lui avait raconté dans le détail leur voyage souterrain, Jote s'effraya beaucoup ; puis elle regretta de ne pas les avoir accompagnés. Les lieux semblaient receler quelques dangers pour l'heure encore endormis, mais cela avait été rapporté à Cyril, qui avait défendu à quiconque de pénétrer plus avant dans la cathédrale. Joshua aurait aimé explorer les profondeurs encore davantage, mais son humeur était si changeante que ses projets étaient constamment modifiés.
Il avait pris part à la vie du refuge, et déambulait parmi les adeptes avec une certaine aisance, essayant de se rendre utile. Cela rendait les Immortels nerveux ; leur dieu n'était pas censé les aider, même si sa seule présence parmi eux les mettait ordinairement en joie. Joshua était le premier à se précipiter dès que quelqu'un faisait tomber quelque chose, ou se blessait. Il semblait ne plus se souvenir comment guérir les blessures, et il restait alors, interdit et comme muet, tenant la main du fidèle blessé au bord de la syncope, qui n'en revenait pas que le Phénix lui-même lui fasse la grâce d'un simple contact physique.
Jote ne doutait pas qu'il retrouverait cette faculté mais il s'agissait avant tout de canaliser son énergie. Joshua pouvait se montrer d'une folle témérité, puis l'instant d'après se plonger dans un livre et dans le silence pendant des heures. Il prenait des décisions audacieuses par lui-même pour certaines choses, mais se comportait comme un petit enfant timide pour d'autres, quémandant la permission de faire ceci ou d'aller là à chaque Immortel qu'il croisait. Il courait parfois dans les corridors avec une idée fixe en tête, puis s'arrêtait en pleine course, songeur, s'appuyant contre le mur pour réfléchir et faire demi-tour. Ses cinq années de sommeil semblaient avoir quelque peu affecté sa capacité à prioriser les choses et à prévoir les dangers.
Il aimait par-dessus tout revêtir la bure grise des Immortels - il avait réussi à s'en procurer une - et se glisser parmi ses fidèles incognito. Jote l'avait déjà vu faire. Un jour, il s'était assis avec les adeptes durant une de leurs séances de prières, et s'était assoupi, comme mis en transe par les paroles douces et monocordes de Maître Cyril. Mais quand il se déplaçait dans les couloirs, les fidèles finissaient par le reconnaître car il avait une façon bien �� lui de marcher, du genre de celle qu'on apprend dans les châteaux. Jote s'en amusait souvent, quand il se faisait démasquer et que l'Immortel qui le houspillait une minute plus tôt comme un vulgaire apprenti se confondait en excuses en s'aplatissant presque par terre.
- "Vous devriez traiter tous vos semblables de la même manière que vous me traitez", expliquait alors Joshua avec patience. "Ou alors traitez-moi comme un des vôtres, cela m'est égal."
Cyril savait tout ceci mais il avait décidé de laisser l'Emissaire agir à sa guise.
Une semaine passa ainsi depuis que Joshua s'était installé dans son nouveau décor. La petite fille prévoyait qu'il aurait de nouveau la bougeotte d'ici peu. Elle le vit soupirer, les yeux levés, quand elle lui amena les cristaux pour son bain. Elle les posa sur la table et demanda la permission de s'assoir.
- "Jote, est-ce que vous croyez que je pourrais sortir ?"
L'Immortelle prit quelques secondes avant de comprendre ce que le mot "sortir" signifiait vraiment ici.
- "Vous voulez dire... dehors ?"
- "Oui, hors du refuge."
Elle saisit alors tous les sens que cette question pouvait revêtir. Il était bien évident que Maître Cyril n'empêcherait pas l'Emissaire d'aller où il voulait ; mais quant à savoir si Joshua était "capable" de sortir à l'extérieur, au soleil, sous le ciel, de retrouver ses semblables, des individus qui ne seraient pas des Immortels dévoués, c'était une autre histoire. Il semblait se porter relativement bien sur le plan physique, même s'il manquait encore d'exercice pour retrouver une pleine forme. Ses pouvoirs d'Emissaire semblaient revenus mais il était difficile de juger de leur puissance et de l'aide qu'ils pouvaient lui apporter en cas de besoin. L'usage de la magie était de toute façon très contre-indiquée dans et en dehors du refuge ; cela attirait beaucoup trop l'attention.
Jote avait entrepris de suivre des cours d'escrime avec leur maître d'arme mais elle n'en était encore qu'au commencement. Elle ne serait d'aucune aide pour le jeune garçon s'il était en danger. Pour l'instant... Jote se gifla mentalement ; Joshua exprimait le souhait de retrouver la vie et elle imaginait déjà le pire !
- "Vous devriez en parler avec le Maître", se contenta-t-elle de dire.
- "Bonne idée. J'aimerais voir Dame Adalia, elle me dira si je vais assez bien pour me risquer dehors..."
De nouveau, il avait adopté son attitude de petit garçon indécis, peu sûr de lui, alors que la veille il avait encore évoqué son idée de redescendre explorer les ruines célestes. Pour l'heure, il se dirigeait vers les quartiers du Maître d'une démarche pas aussi assurée qu'il l'aurait voulu.
Jote, de son côté, courut chercher la soigneuse. Elle ne gravitait plus autant autour de l'Emissaire mais se montrait toujours disponible dès qu'il avait besoin d'elle. Adalia se trouvait dans l'infirmerie et rangeait des flacons quand la petite fille vint presque se pendre à sa robe.
- "Ma Dame, Jo... l'Emissaire ! Il veut vous voir ! Il est avec Maître Cyril !"
- "Que se passe-t-il ?"
Jote pensa la rassurer en l'informant que le garçon désirait seulement quitter le refuge mais cela ne fonctionna qu'à moitié... Les deux Immortelles se hâtèrent dans le couloir, éveillant de nouveau l'inquiétude des acolytes qui les regardaient passer. Qu'avaient-elles encore en tête pour mettre le refuge sans dessus dessous ?
Joshua était sagement assis dans la chambre de Cyril et le Maître se tenait à ses côtés, l'air soucieux. Quand le jeune homme vit Adalia, ses traits se radoucirent et il lui sourit.
- "J'espère que vous êtes remise de notre petite aventure..."
Il s'était rendu compte par la suite du danger qu'il avait fait courir à la soigneuse en la laissant venir avec lui mais l'Immortelle ne lui en avait jamais tenu rigueur, même si elle avait eu grand peur.
- "Vous souhaitez sortir, Votre Grâce ?" demanda-t-elle en croisant les mains.
- "Effectivement, le Phénix trouve peut-être cet endroit trop... étroit pour sa grandeur", prononça Cyril sans aucun sous-entendu. "Je suis particulièrement heureux par la perspective de le voir régner de nouveau sur Rosalia, mais c'est encore un peu..."
- "Oh ! je ne compte pas me rendre en ville !" s'empressa de rectifier Joshua. "Juste... marcher sous le soleil, sentir le vent, écouter les sons de la nature... Je crois que tout cela me manque."
- "Si vous ne comptez pas vous éloigner des marais, cela ne devrait pas être trop dangereux. Je peux vous adjoindre une escorte," décida Cyril. "Je vais quérir de ce pas celui qu'il vous faut. En attendant, examinez Sa Grâce afin de vous assurer qu'il est... apte à cette excursion."
Le Maître s'éclipsa, laissant le trio dans son bureau. Adalia se pencha sur Joshua et commença un examen sommaire. Elle lui demanda comment il se sentait, s'il avait du mal à dormir, s'il avait bien mangé ses carottes, ce qui fit sourire de nouveau le jeune homme.
- "Jote m'en a fait manger. Je n'aime toujours pas ça mais j'ai voulu lui faire plaisir..."
- "J'aurais préféré que vous ne me disiez pas la vérité...", se renfrogna la petite fille.
Adalia regarda leur échange avec tendresse puis prononça son diagnostic.
- "Vous avez surtout besoin de vous dépenser. Vous êtes si jeune ! Vous ne pouvez pas rester ici tout le reste de votre vie. Cependant, ne vous épuisez pas trop. Vous êtes encore fragile, même si vous n'en avez pas l'impression... Dans votre état, tout est une question de dosage ; vous devez apprendre où sont vos limites. Vous l'auriez appris naturellement si vous n'étiez pas tombé dans le coma durant la phase la plus importante de votre développement de futur adulte..." Adalia soupira. "Vous allez devoir faire avec et rattraper ce temps perdu, mais à votre rythme. Inutile d'aller trop vite ou de chercher les ennuis. Vous me promettez d'être prudent ?"
Joshua hocha la tête.
- "Je vous donne mon autorisation alors, en tant que médecin. Je me demande qui va vous accompagner..."
Elle n'eut pas longtemps à attendre. Le Maître revint accompagné d'un Immortel d'âge moyen, à la courte barbe brune grisonnante. L'homme portait une petite épée dans les mains, et une autre était ceinte à sa taille.
- "Votre Grâce, voici votre escorte. Cet homme sera votre fidèle serviteur tant que vous vous déplacerez en dehors de ces murs. Et même davantage si vous le souhaitez."
Joshua jaugea l'homme d'un coup d'oeil, lui sourit et lui demanda :
- "Comment vous appelez-vous ?"
Les quatre Immortels échangèrent un regard un peu gêné, ne parvenant pas à s'habituer aux manières si désinvoltes de l'Emissaire qui brisait toutes leurs règles.
- "Votre Grâce...", commença l'homme, décidé à obéir. "Vous pouvez m'appeler comme vous le désirez..."
- "Donnez-moi un nom, n'importe lequel ! Ce sera plus facile pour moi d'être en votre compagnie si je peux vous appeler par votre nom."
L'homme sembla réfléchir mais Cyril prit les devants.
- "Nommez-le Baden, Votre Grâce."
- "Baden", répéta le jeune garçon en scrutant l'homme silencieux. Celui-ci hocha la tête. "Bien, Sire Baden. Menez-moi donc à l'extérieur par des chemins sûrs."
- "Avant que vous ne partiez, précisa Cyril, veuillez prendre ceci." Il lui remit dans les mains la courte épée que tenait Baden. "Vous n'avez pas de formation particulière même si on vous a enseigné les rudiments des passes d'armes dans votre jeunesse. Mais je me sentirais plus rassuré si vous portiez une arme."
- "Y a-t-il quelques dangers ?" demanda Joshua en passant la ceinture autour de sa taille.
- "Des bandits peuvent rôder dans les marais. Nous avons du nous débarrasser de quelques-uns trop curieux déjà..."
Il se rapprocha du garçon, peut-être un peu trop même pour son rang.
- "Je tiens à ce que personne ne vous voit pour l'instant. Restez à l'écart des foules", murmura Cyril. "N'utilisez pas la magie. Personne ne doit savoir que vous êtes vivant."
- "Comme je vous l'ai dit, je ne tiens pas à me rendre en ville", répondit Joshua en reculant, presque effrayé.
- "Que le Fondateur vous protège."
Le Maître les précéda dans le couloir vers la sortie. Jote et Adalia les suivirent un moment mais furent sommées de retourner à leurs occupations. Face à la porte circulaire qui le séparait encore du véritable monde des vivants, Joshua prit une grande respiration. Il connaissait cette émotion ; il avait eu la même quand son père l'avait officiellement présenté au peuple rassemblé comme l'Emissaire de Phénix. Son coeur avait alors tambouriné dans sa poitrine avec la même force qu'à présent.
Il n'avait pas besoin de clef pour actionner les battants. Plaçant sa main au centre du motif gravé, il attendit que le verrou céleste se débloque sous l'action de sa magie. Un souffle d'air frais faillit le renverser en arrière, tandis qu'il se protégeait les yeux des rayons du soleil, qui lui semblèrent alors d'une violence inouïe. Il plissa les paupières, mais il ne put empêcher ses larmes de couler devant l'assaut de la lumière. En même temps, il sentit une énergie naturelle envahir ses membres à mesure que l'astre du jour le touchait. Il avança en dehors du refuge, les mains toujours tendues devant lui, ne sachant trop où il allait. Il savait juste qu'il sortait pour aller quelque part.
La main de Baden saisit la sienne pour le guider et petit à petit, sa vue s'accommoda. Le soleil ne brillait pas autant qu'il le pensait ; des nuages gris couraient dans le ciel et le disque lumineux ne faisait que quelques apparitions. Il se souvient confusément d'un chiot dont la fourrure avait la même couleur... Ses oreilles furent assaillies par un son qu'il reconnut comme étant un coassement de grenouilles. Il regarda où il mettait les pieds et vit des herbes hautes ainsi que des joncs se balançant tranquillement au vent. Un grand échassier s'envola en les repérant et le bruit de ses ailes parut extrêmement fort aux sens de Joshua.
Il avait l'impression de renaître réellement au monde, après une longue absence.
Baden lui laissa le temps de vaguer parmi les roseaux à la recherche de grenouilles dissimulées. Joshua remarqua alors que le refuge se trouvait sur une petite falaise au flanc d'une chaîne de montagnes basses. Vues de l'extérieur, les ruines ressemblaient aux pétales écartés d'une rose tranchante. Une petite forme blanche voleta jusqu'à la structure et se posa quelque part hors de vue.
- "Un stolas", annonça Baden. "Pour Maître Cyril, je suppose."
En contrebas, Joshua vit la zone des marais rosaliens, qui se situaient au nord du pays. Ses notions de géographies étant rafraîchies par ses lectures, il savait qu'ils se trouvaient éloignés du village de Lestange ainsi que de Fort Phénix de seulement quelques kilomètres. De là où il était, il apercevait l'auberge du croisement, situé sur une éminence rocheuse, bien pratique pour prévenir les attaques.
Mais aucune position stratégique ne pouvait résister à l'armée impériale. Que restait-il de ce charmant petit bourg, dont il se souvenait à peine pour ne l'avoir traversé qu'une seule fois, pressé par le danger ?
Il se déplaça un peu plus en avant et la tour en ruines qui lui cachait la vue lui offrit un paysage plus dégagé. Il porta la main à sa poitrine de stupeur. Ce qui aurait du être un des projets les plus novateurs de son père exposait ses entrailles aux oiseaux et aux intempéries, comme un monstre abattu qu'on aurait dépecé. Le gigantesque aqueduc qui aurait du traverser le pays de part en part avait été abandonné. S'il avait été achevé, il aurait permit à nombre de Rosaliens de se passer des cristaux et des Pourvoyeurs pour leur approvisionnement en eau. Le coeur de Joshua se serra ; son père était mort avant de concrétiser ce rêve...
- "Tout va bien, Votre Grâce ?" Joshua hocha la tête, comme absent. "Rosalia est toujours vivante malgré tout. Le souvenir des Rosfield ne s'effacera jamais. Les Sanbréquois ont bien tenté de le démonter, mais... ses pierres sont bien trop puissantes pour eux."
Il marcha en direction du rebord du plateau.
- "Voulez-vous descendre ? Faites attention, les marches sont traitres."
L'Immortel disparu alors de sa vue et le garçon se précipita en avant. Il vit Baden suspendu à la muraille, les mains accrochées à des entailles profondes creusées dans la roche le long de la paroi. Prenant son courage à deux mains, Joshua suivit son exemple et du beaucoup se concentrer pour coordonner ses mouvements. Arrivé en bas de la descente, il rata une marche et l'acolyte le rattrapa de justesse avant qu'il n'aille s'étaler piteusement dans une mare stagnante.
Il ne se formalisa pas de si peu, déjà accaparé par tout ce qui l'entourait. Il aspira une longue goulée d'air et expira lentement, ravi par les odeurs et les sons. Enfin, de vieilles sensations lui revinrent. La pleine conscience de la vie qui fourmillait tout autour de lui, même la plus infime, la plus invisible, celle qu'il avait toujours été le seul à percevoir, le renversa presque en arrière. Il tourna sur lui-même, laissant ses bottes neuves s'enfoncer dans le sol mou, comme saoulé par ce trop-plein d'émotions.
Il plongea ses mains dans une mare d'eau croupie avant que Baden ait pu l'en empêcher et regarda les lentilles d'eau se coller à ses doigts. Un crapaud sauta près de lui et Joshua se mit à rire en passant sa main mouillée dans ses cheveux blonds.
- "Attention, les crabes de vase sont particulièrement agressifs... et venimeux", s'inquiéta l'Immortel.
Mais Joshua s'en moquait pour l'heure. Il écarquillait des yeux émerveillés sur chaque brins d'herbes, chaque petite créature, et écoutait attentivement tous les bruits de la vie sauvage comme si c'était la première fois. Comme repu, il indiqua du doigt l'aqueduc inachevé.
- "Je voudrais m'approcher des fondations. Est-ce possible ?"
- "Nous devons traverser la route et atteindre l'autre côté des Jonchères. Ce n'est peut-être pas très prudent..."
- "Nous ferons attention alors."
Laissant l'homme le guider parmi les mares, Joshua ne put s'empêcher de traîner en route, demandant le nom des oiseaux qui s'envolaient à leur passage. Baden lui répondait de son mieux avec une infinie patience, puis ils finirent par atteindre la route. Celle-ci montait jusqu'à l'auberge du croisement mais les deux explorateurs ne se rendaient pas là-bas. Ils se cachèrent dans des buissons afin de guetter une opportunité de traverser sans être vus.
Joshua vit passer des hommes, des femmes et des enfants, à pied ou à dos de chocobo ; des soldats aussi, à la livrée étrangère. Probablement des Sanbréquois. Ils n'hésitaient pas à rudoyer les voyageurs ; un Pourvoyeur isolé s'attira même leurs foudres en ne répondant pas assez vite à leurs questions. Le garçon serra les poings. La colère ne lui était pas familière mais une émotion nouvelle se fit jour en lui.
Ces gens étaient des Rosaliens, ses semblables, son peuple. Cette évidence lui fit perdre ses moyens. Pourquoi se sentait-il soudainement si lié à eux ? La vision de ces êtres simples, essayant de vivre leur vie quotidienne sous le joug d'un envahisseur qui ne faisait rien pour améliorer leur existence, le mit hors de lui. Mais il se contint en sentant la main de Baden étreindre son épaule.
- "Gardez votre calme, Votre Grâce. Un jour, nous leur ferons payer..."
Ils laissèrent passer la dernière cohorte et attendit qu'elle soit assez éloignée pour tenter la traversée. Les assises de l'aqueduc se rapprochaient et ils purent davantage apprécier l'audace de l'ouvrage.
De retour dans le marais, Joshua escalada de petits monticules immergés afin de toucher les vieilles pierres glorieuses. Son père lui avait si souvent parlé de cet édifice, mais il n'avait jamais eu l'occasion de le voir de près. Il lui disait toujours que ce serait sous son règne, à lui, que ce formidable outil serait achevé. Elwin Rosfield était un visionnaire, comme tous ceux de sa lignée ; peu lui importait de voir par lui-même les résultats de ses réformes ou de ses travaux monumentaux, tant que ses fils seraient là pour perpétuer ses idéaux.
Un monument destiné à relier tout le monde... Oui, c'était tout à fait Elwin. Son père était un homme bon, épris de justice, et sa mort ignominieuse continuait de hanter Joshua. Cette image le poursuivrait jusqu'à sa propre fin.
Le garçon continua de marcher le long des arcades gigantesques, insoucieux de l'état de ses bottes. Un troupeau d'antilopes rayées se dispersa à son approche, s'égayant dans les hautes herbes et les mares. L'une d'entre elles, cependant, ne sembla pas pressée de s'enfuir. Elle se dirigea péniblement vers les deux hommes - car elle boitait - et s'immobilisa à un mètre de distance, la tête basse.
Joshua sentit comme un puissant appel. Se déplaçant vers l'animal, il perçut immédiatement sa souffrance. Sa source n'était pas difficile à deviner, car son sabot arrière refusait de se poser dans l'eau croupie et restait en l'air, forçant l'animal à rétablir son équilibre précaire à chaque instant.
- "Votre Grâce, cette bête est peut-être dangereuse. Quand ils sont blessés, ils peuvent..."
- "Non, elle veut de l'aide..."
Il tendit la main vers l'antilope et la laisser flairer ses doigts. Ses grands yeux noirs et doux, ourlés de longs cils, exprimaient une sensation que Joshua comprit parfaitement. Elle était épuisée et ne tarderait pas à se coucher pour mourir. La main de l'Emissaire glissa le long de son flanc, puis sur sa cuisse, enfin il se pencha pour examiner la blessure. Là, juste au-dessus du paturon, une plaie ouverte suintante répandant une mauvaise odeur. Pas bon signe... La chair avait commencé à se nécroser, l'infection était en marche. Si la blessure avait été causée plus haut sur le corps, la bête aurait pu s'en sortir, mais l'habitude des antilopes de marcher dans l'eau des marais ne lui en laissait aucune chance.
Il remonta sur le flanc et sentit la fièvre qui le faisait trembler. Il savait ce qu'il devait faire mais n'était pas certain d'y arriver... Il devait d'abord débarrasser la plaie des saletés qui s'y étaient accumulées afin de sauver les tissus. Il guida la petite femelle antilope vers un endroit sec - elle se laissa faire - puis commença à se concentrer. Il ferma les yeux et tenta de visualiser toutes les impuretés qui s'étaient insinuées dans la plaie. Cela lui demanda de faire appel au pouvoir du Phénix ; lui seul pouvait lui permettre de déceler ce qui était invisible à l'oeil nu. Laissant l'oeil du Primordial le guider, le feu guérisseur se mit alors au travail.
Baden n'osait pas prononcer un seul mot, captivé par le processus. Il se mit même à genoux et commença à psalmodier des prières au Phénix, comme pour aider Joshua. Celui-ci n'entendait rien d'autre que le bouillonnement du sang, les battements de coeur entêtés de la bête. Quand il rouvrit les yeux, la plaie saignait de nouveau ; mais le sang était clair et sain, il avait vaincu l'infection.
Il devait maintenant reconstituer les tissus détruits. C'était le plus délicat. Il devait entrer lui-même dans l'organisme malade pour "copier" en quelque sorte le membre sain. Il s'assit par terre et se colla tout contre le flanc chaud de l'antilope. Celle-ci, en retour, s'appuya contre lui, comprenant parfaitement ce qu'il tentait de faire. De ses longs doigts fins, il caressa la jambe blessée de haut en bas, comme pour en modeler une nouvelle, et il sentit que cela revenait. Cette sensation familière de restauration, de reconstruction de ce qui avait été défait, démonté... Il en soupira de satisfaction. Il avait retrouvé la voie de la guérison, il se souvenait comment faire. Cela lui était si facile, jadis... Il passait alors par toutes ses étapes sans y penser, en quelques secondes...
Il ne fit qu'un avec la douleur de la bête en lui murmurant des "ccchhh" lents et doux. La blessure se refermait et les chairs se reconstituaient sous ses doigts habiles. Tous les gestes les plus infimes lui revinrent en un instant et il en aurait pleuré de joie. Il ne supportait pas la souffrance de l'innocent.
Perdu dans sa transe, il serait bien resté ainsi pendant encore un bon moment, la joue pressée contre le ventre de la bête. Celle-ci, reconnaissante, lui fourragea gentiment les cheveux de ses lèvres mobiles, le ramenant au temps présent. Il se leva et plongea dans le regard noir et velouté de l'antilope. "Merci", crut-il entendre. Elle ne lui avait pas parlé bien sûr, mais il comprit que c'était son sentiment.
- "Merci à toi...", lui répondit-il, les yeux dans le vague.
L'animal s'éloigna alors en sautillant vers son troupeau qui attendait à quelques mètres. Elle ne boitait plus du tout. Joshua leva les yeux vers l'aqueduc inachevé et soupira :
- "On peut toujours reconstruire les choses tant qu'il reste quelqu'un pour y croire, n'est-ce pas ?"
Baden avait fini sa prière et se relevait avec lenteur.
- "A vos côtés, je pense que rien n'est impossible, Votre Grâce."
L'Emissaire de Phénix se pencha en avant et toussa fortement. Un froid mordant le saisit alors ; une partie de sa force vitale l'avait quitté pour passer dans un autre être, et jamais plus ne lui reviendrait.
Mais il savait que cela était juste. Il était le Phénix, il ferait ce qu'il devait faire.
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Quelques trucs bien. Octobre 2024
Ces “Quelques trucs bien” s'inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, ou des "Notes de chevet" de Seï Shonagon.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d'optimisme.
Aller au musée des femmes artistes avec mon amie Béa. Profiter du soleil d’automne en terrasse et prendre soin de notre amitié
Avoir la visite d’une bergeronnette printanière
Jouer à cache-cache avec mon petit Mateo. Rire ensemble
M’inscrire sur un groupe de rencontres
Être honorée d’être sélectionnée sur la liste des jurés titulaires pour l’année prochaine
Jouer aux cartes avec mon fils. Gagner à être perdante
Prévoir un week-end d’escapade chez mon amie Monique
Me rappeler que ma sœur et moi avions souhaité élever et faire grandir nos enfants ensemble. Suppléer son absence quand elle est en vacances, c’est à dire faire le taxi pour mes nièces
Me faire draguer par un charmant sportif de plus de 10 ans de moins que moi lors du rdv pour test d’effort en cardiologie. Remercier en moi-même ma fille de m’avoir prêté un legging. Épreuve réussie à 100%
M’essayer au caviardage en poésie. Tenter de relancer la créativité
Chanter l’hymne à l’amour dans ma voiture... et pleurer
Faire la sieste pour récupérer le manque de sommeil
Partager une pizza duo avec mon collègue de travail
Réfléchir encore et en équipe à une bonne pratique professionnelle. Entre intuition et philosophie
Avaler des kilomètres pour essayer de laisser derrière moi le quotidien. Faire une halte chez mon amie Lauriane
Recevoir un cadeau de ma nièce de retour de son voyage scolaire à Venise
Profiter de l’alerte météo pour laisser libre cours à la créativité
Avoir une pensée émue pour mon ami Vincent qui manque toujours, même après de 14 ans de deuil
Féliciter Mateo qui s’enhardit à se lâcher pour avancer debout vers un autre appui
Tenir la petite main de Mateo pour l’accompagner dans ses premiers pas debout. Verbaliser pour lui que son regard sur le monde est désormais différent
Porter du jaune quand j’ai besoin de soleil
Participer à une réunion d’équipe de scolarisation. Sentir que je suis un vrai soutien pour ma collègue, la maîtresse et la maman
Avoir la surprise d’un arc en ciel après l’alerte météo pour pluies et inondations
Aller au cinéma pour voir un film érotique. Regretter l’absence de désir
Saluer le retour du berger et de son troupeau sur le terrain. L’automne est lui aussi de retour
Sentir venir le fou rire en entendant maman évoquer l’idée d’héberger tatie Lulu, 88 ans pour ne pas qu’elle soit seule
Aller au Festival du livre où ma nièce tient le stand de l’atelier d’écriture de son lycée. Me faire dédicacer le bouquin par une troupe d’ados. Savoir que la relève est assurée
Lire Mona Chollet et me sentir « sorcière » moi aussi
Rencontrer un jeune adulte venu donner de ses nouvelles à l’équipe qui l’a accompagné. L’entendre raconter son parcours avec gratitude et maturité puis dire que son handicap (TDAH) est aujourd’hui une force. Comprendre ce ressenti et avoir de l’espoir pour les enfants que j’accompagne aujourd’hui
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Coucou ! Pour le jeu des questions de la 🔥🔥🔥VIOLEEENCE 🔥🔥🔥, si ça ne te gêne pas, la question 13, 16 et 17 selon ce qui t'inspire le plus pour le fandom que tu préfères ou les fanfiction en général ! Merci d'avance ! :D
Chose violence ask game
Allez c'est parti 🔥Violence🔥 !
13) Pire blorboification !
Allez je vais répondre pour FE3H du coup.
🔥 Hildegarde. Ses stans adorent la qualifier de personnage féminin "gris, fort et complexe". Ils sont pourtant experts dans l'art de la laver plus blanc que blanc. Ils font encore plus fort que le jeu et lui enlèvent toutes ses rares aspérités, la transformant en une pauvre petite fille UwU qui n'a rien fait de mal.
La manière dont je la représente dans ma fic a été beaucoup influencée par ça. Je voulais qu'elle soit vraiment dangereuse, cruelle, violente et monstrueuse. Un truc que ses chevaliers blanc détesteraient.
Le pire étant de savoir que des gens ont été harcelés car ils ont osé mal parler de leur déesse en pixels.
🔥 Lambert. Mon interprétation de Lambert est ultra-minoritaire et peu conventionnelle dans le fandom. Pourtant, je défendrai toujours le fait qu'elle ne contredit pas le canon. On voit peu Lambert dans le jeu, mais on en sait suffisamment pour se rendre compte que c'est un : mauvais roi, mauvais mari, un père négligent et probablement un mauvais ami. J'ai les arguments pour le prouver. Bienvenue à ma soutenance de thèse ahem bref.
Alors je comprends la blorboification de Lambert : il est grand, beau fort, facile de l'imaginer en papa nounours. Mais c'est encore un cas où l'on voit que les gens sont capables de se creuser la tête, de chercher de l'humanité à un personnage masculin à peine développé. Ce qui fait tomber le fameux argument "oui mais si les gens écrivent plus sur les persos masculins c'est parce que les persos masculins sont mieux écrits !!!!!". Mais bien sûr, les personnages féminins qui l'entourent n'ont pas droit à la même chose.
Comme dans la vraie vie les pères sont encensés parce qu'ils font juste le minimum, mais les mères sont soumises à toutes sortes de critiques et c'est toujours la faute des femmes.
La blorboification vient aussi du fait qu'on puisse le shipper avec Rodrigue, ce que je déteste bien entendu. Déjà parce que Rodrigue mérite mieux et ensuite que ça fait passer Rodrigue pour un crétin fini ."oh oui Lambert a risqué une crise diplomatique et donc la stabilité de Faerghus et la vie de son fils en épousant une femme qu'il n'aimait peut-être même pas (merci Nopes) mais c'était kro un bon roi ! Ave Lambert, Domina tecum, Benedictus tu in viribus etc. etc." (j'espère que le latin est bon, j'ai pas vérifié).
Genre c'est quoi ce roi qui met tout le monde en danger pour sa maîtresse du moment ?
🔥Matthias et Miklan et ça vaut pour tous les autres fandoms mais j'aimerais qu'on arrête de racler la fosse sceptique et de chercher de l'humanité/une rédemption pour les pires hommes.
Ce dont Sylvain a besoin, c'est d'être loin de Miklan. Il serait temps que les actions des proches abusifs aient des conséquences. Laissez les persos être légitimement en colère contre ceux qui leur ont fait du mal.
16) Je ne comprends pas pourquoi tant de gens aiment ça (caractérisation, trope, headcanon)
🔥 On va rester dans la lignée du précédent : les épouses troisièmes roues à peine nommées et esquissées et qui ne sont là que pour servir de ventres sur pattes parce qu'il faut donner une descendance au perso du canon. Et évidemment c'est un vrai problème dans le fandom FE3H.
Surtout quand c'est accompagné de situations très violentes comme "mais c'est pas grave, elle était aro-ace" (pour toi c'est pas grave, mais pour moi oui). Parce que le but n'est pas de représenter une situation difficile avec sensibilité. Ce n'est qu'une excuse pour que blorbo 1 et blorbo 2 puissent jouer à tétris sans (trop) de remords. Mais bon, quand je vois les gens se faire des high-fives à eux-mêmes après avoir écrit ça et donné deux traits de personnalité à la femme en question (alors euh bah...elle savait se battre et euh...voilà), je me dis qu'on ne vit pas dans le même monde.
On se croirait au final dans une vieille BD franco belge : les femmes sont en marge. Les seuls trucs intéressants sont liés aux hommes. Elles ne seront jamais le focus et ne sont pas dignes d'amour et d'intérêt. Au pire, elles seront des nuisances qui viennent casser le grand amour éternel ("Noooon Kyphon je ne peux pas rester avec toi car je dois épouser une princesse sortie de nul part". La princesse n'étant même pas nommée et on se fiche de ce qu'elle en pense).
D'autant que dans la vraie vie, les dynasties ne s'effondrent pas parce qu'il n'y a pas d'héritier biologique direct. On trouve des solutions. L'adoption existe. Si vous voulez écrire une relation entre personnes du même sexe, allez-y ! Faites les heureux et épanouis ! Pas besoin de coller une femme troisième roue ! Personne ne vous en voudra si Dimitri n'est pas le descendant direct de Loog ou Felix celui de Kyphon.
🔥Le fait que les personnages masculins aient le droit d'être exceptionnels mais que les personnages féminins doivent à tout prix se plier à des normes étriquées du ""réalisme"". Cessez cette obsession pour les Mary Sue. Beaucoup de vraies personnes seraient des Mary Sues selon ces critères. Ouvrez un livre. Une femme n'est pas une Mary Sue parce qu'elle suit son mari en campagne militaire.
🔥 Les romances où le personnage féminin est naïf/innocent/moins expérimenté dans tous les domaines de la vie que son love interest sombre et torturé. Je préfère quand les deux ont les mêmes aspérités.
17) Il faudrait plus de ce type de fics/art
🔥Plus de fics avec des OCs ! Il faudrait normaliser ça et inonder les fandoms. En ce moment je lis des fics sur Elden Ring et j'adore voir les personnages et les idées de tout le monde. Chaque perso apporte une nouvelle perspective et c'est super chouette.
Pas de reader inserts, non, des vrais OCs bien construits.
🔥Et dans FE3H plus spécifiquement : plus de fics sur Rhéa qui lui sont sympathiques, de contenu sur les Nabatéens, sur le lore du jeu...et sur des couples que j'aime beaucoup mais qui ne sont pas assez représentés comme DeduexByleth ou SylvainxMarianne !
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Retailleau refuse le Projet Guyane et nous fait perdre du temps avec son idée d’envoyer quelques clandestins en Égypte ou en Irak.
Nous devons défendre passionnément notre grand concept guyanais et en finir avec les fausses solutions.
Le centriste sans ambition Retailleau est un vilain militant des droits de l’homme qui fait barrage au Projet Guyane de Democratie Participative
Retailleau est occupé à se faire une réputation de faux dur auprès des naïfs, hélas très nombreux dans ce pays.
Et ça marche. La gauche fait sa publicité en hurlant à la mort tandis que rien de décisif ne se passe en pratique.
L’Opinion :
La question migratoire sera au centre du Conseil européen, jeudi à Bruxelles. Outre le pacte Asile et migrations, les Vingt-Sept se pencheront sur « la coopération de l’UE avec les pays tiers de transit et d’origine à travers l’utilisation de tous les leviers européens » selon l’Elysée. Au fil de ses discours et interventions médiatiques en rafales depuis son arrivée place Beauvau, la stratégie de Bruno Retailleau sur l’immigration est limpide. Il entend imposer un double message et un avertissement : la France doit « reprendre le contrôle » et ne doit « pas être plus attractive que les autres pays européens ». Sa mise en garde ? Les Français ne comprendraient pas qu’on tergiverse encore sur ce tour de vis qu’ils réclament depuis des années. A fortiori depuis que le viol et le meurtre de Philippine, dont est soupçonné un Marocain déjà condamné pour viol et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), ont à nouveau illustré les imbroglios administrativo-judiciaires qui signent, du point de vue du ministre de l’Intérieur, notre impuissance en matière migratoire. Le ministre de l’Intérieur négocie des accords avec des pays tels que l’Irak, le Kazakhstan ou l’Egypte. L’objectif ? Y renvoyer des étrangers impossibles à expulser dans leur pays d’origine.
C’est tellement absurde.
Depuis des mois maintenant, sinon plus, ici, à Democratie Participative, nous avons fait une proposition de bon sens, la seule possible en fait, dont l’efficacité serait de 100%. Elle ne nécessite aucun « accord » avec des états du tiers-monde, accords qui sont toujours accompagnés de pots-de-vin exorbitants pour quelques centaines de métèques effectivement déportés.
Cette solution s’appelle la Guyane.
Un territoire plus grand que la Nouvelle Aquitaine recouvert d’une dense forêt tropicale peuplée par des centaines de milliers d’insectes dont la plus grande part est aujourd’hui encore inconnue des scientifiques.
Ce territoire compte moins de 300,000 habitants et disposent de tout l’espace nécessaire au grand projet de remigration des migrants clandestins (pour commencer) auquel nous aspirons tous.
Nous n’avons besoin d’aucun « accord » avec des états tiers pour placer les clandestins hors d’état de nuire. La Guyane peut les recevoir dans des baraquements disposés au coeur de cette jungle extraordinairement hostile.
Nous aurions à peine besoin de murs et de barbelés. Le plus efficace des murs est la jungle elle-même avec ses scorpions, mygales, serpents, guêpes, maladies, en particulier le paludisme ou la dengue, l’absence de nourriture, pas même de filets pour pêcher quelques piranhas, ni de feu pour les faire cuire, l’humidité extrême. Les candidats à l’évasion mourraient pour la plupart en quelques jours.
Sans oublier les tueurs que l’on pourrait lancer aux trousses des fuyards pour les liquider le plus légalement du monde. On trouverait tout ce qu’il faut de soldats, voire de chasseurs de prime, pour pratiquer cette chasse à l’hominidé.
Et en prime les satellites ne pourraient pas repérer les charniers sous cette épaisse végétation
Écoutez, c’est simple. Nous avons ces territoires d’Outre-Mer qui nous coûtent une fortune et qui, à part être peuplés de nègres, ne nous servent jamais à rien. Cette proposition donne à l’un d’entre eux, la Guyane donc, une réelle valeur ajoutée, tant et si bien que nous devrions l’étendre aux prisonniers de droit commun actuellement détenus en France.
Vous n’avez pas idée à quel point ce grand projet de Democratie Participative est la clef de nombreux problèmes de sécurité, d’indiscipline et de mauvaise génétique dont nous sommes affligés à cause de la submersion migratoire.
En un temps relativement court, un archipel du goulag vert serait mis en place pour des centaines de milliers d’éléments biologiques menaçants. Leur seule chance d’en sortir : retourner dans leur pays d’origine.
Mais encore faut-il une réelle volonté au lieu d’un plan com’ prévu pour échouer.
Vous, chers lecteurs, n’en faites pas assez pour populariser notre proposition de bon sens qui peut sauver des vies. Le projet Guyane doit devenir votre projet, étape préparatoire à la remigration finale. Faites-le connaître autour de vous, sur les réseaux sociaux, partout. Petit à petit, l’idée avancera dans les esprits, ravivant l’heureux souvenir du bagne républicain dans les mémoires, terrifiant par anticipation les allogènes et leurs comparses.
Pourquoi s’enfermer dans des débats inutiles sur des négociations impossibles avec les pays d’origine de ces nuisibles alors que l’Amérique du Sud nous tend les bras ?
Faites vôtre ce projet, embrassez-le complètement, faites-en l’agressive proposition et laissons-le prospérer dans les coeurs jusqu’à ce qu’il devienne politique d’état sous l’influence des sentiments de l’opinion.
Démocratie Participative
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THE LOTHARIO
EN How could we not share with you the one and only Don Lothario after showing you the Caliente sisters? He's accompanied by his mama, the only woman in his life for whom he's faithful haha.
Who wants to marry my son? Adriana Lothario dreams of a worthy offspring and is looking for the perfect wife for her son. Demanding as she is, she has yet to find a suitable suitor… What she doesn't know is that her beloved Don is chasing after conquests with no desire to put a ring on his finger.
FR Comment ne pas vous partager le seul et unique Don Lothario après vous avoir montré les sœurs Caliente ? Il est accompagné de sa mama, la seule femme de sa vie pour qui il est fidèle haha.
Qui veut épouser mon fils ? Adriana Lothario rêve du descendance digne de ce nom et est à la recherche de la femme parfaite pour son fils. Exigeante, aucune prétendante n'a encore trouvé grâce à ses yeux… Ce qu'elle ne sait pas, c'est que son chère Don enchaine les conquêtes sans avoir aucune envie de se mettre la bague au doigt.
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Google drive : Download tray + cc EA Gallery : Toshiki84 All my sims are in their french version (name and description) and make sure to activate custom contents
#sims 4#toshiki makeovers#lothario family#don lothario#adriana lothario#oasis springs#toshiki makeover
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LÉGENDES DU JAZZ
GEORGE DUVIVIER, L’INCONTOURNABLE DE LA CONTREBASSE
Né le 17 août 1920 à New York, George Duvivier était le fils de Leon V. Duvivier et Ismay Blakely. À l’âge de huit ans, Duvivier avait commencé par étudié le violon, mais il était passé à la contrebasse durant ses études au high school. Comme il l’avait expliqué plus tard, ''It seemed to be the foundation of everything.''
Duvivier avait travaillé comme maître de concert pour le Central Manhattan Symphony Orchestra.
Duvivier avait commencé à se concentrer sur la composition durant ses études à l’Université de New York. Duvivier avait été particulièrement influencé par le contrebassiste de Duke Ellington, Jimmy Blanton, qui était devenu un de ses amis proches et qui l’avait encouragé à développer la tonalité qui avait été sa marque de commerce durant sa carrière.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après avoir fait ses premières armes en se produisant dans les clubs locaux, Duvivier avait amorcé sa carrière professionnelle à l’âge de dix-neuf ans avec le groupe de Coleman Hawkins. Il avait joué par la suite avec Lucky Millinder et Eddie Barefield.
Après avoir continué à jouer de la contrebasse durant son service militaire, Duvivier avait travaillé comme arrangeur avec l’orchestre de Jimmie Lunceford, puis comme contrebassiste et arrangeur avec le trompettiste Sy Oliver.
Dans les années 1950, Duvivier avait accompagné la chanteuse Lena Horne dans une tournée en Europe. Il avait aussi enregistré des commerciaux et de la musique de film, et participé à des émissions de télévision. Même s’il avait passé presque toute sa carrière comme accompagnateur, Duvivier avait enregistré un premier album comme leader avec le pianiste français Martial Solal en 1956. Durant quatre ans à partir de 1953, il avait travaillé avec le pianiste Bud Powell. Au cours de sa carrière, Duvivier avait collaboré avec des grands noms du jazz comme Count Basie, Benny Carter, Benny Goodman (notamment dans le film de 1956 ‘’The Benny Goodman Story’’), Chico Hamilton, Hank Jones, Lionel Hampton, Kenny Dorham, Shelly Manne, Oliver Nelson, Coleman Hawkins, Jimmie Lunceford, Clark Terry, Lucky Millinder, Ben Webster, Stan Getz, Terry Gibbs, Gerry Mulligan, Bud Powell et Bob Wilber. Il avait aussi accompagné de nombreux vocalistes, dont Kate Smith, Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Frank Sinatra (avec qui il avait enregistré des albums comme “September of My Years” et and “A Man and His Music”), Billy Eckstine, Pearl Bailey et Lena Horne. Il s’était également produit avec des orchestres symphoniques comme le New York Philharmonic, le Philadelphia Orchestra et le Boston Pop. Duvivier avait aussi fait partie des orchestres de nombreuses émissions de télévision, dont le ''Today Show’’, le ''Tonight Show’’le the Dick Cavett show et le Ed Sullivan Show. Très prolifique, Duvivier avait collaboré à plus de 2500 albums au cours de sa carrière, ce qui en avait fait un des musiciens les plus enregistrés de l’histoire.
George Duvivier est mort d’un cancer à sa résidence de Manhattan, à New York, le 11 juillet 1985. Il était âgé de soixante-quatre ans. La mère de Duvivier, Ismay Duvivier, avait légué les archives de son fils à l’Institute of Jazz Studies de l’Université Rutgers au New Jersey.
Duvivier était particulièrement reconnu pour son sens du rythme, ce qui lui avait permis d’obtenir de nombreux contrats comme musicien de studio. Duvivier avait également été un pionnier de la basse électrique, qu’il avait contribué à introduire dans le monde du jazz. Doté d’une technique irréprochable, Duvivier était également caractérisé par un style unique qui lui avait permis un développer une grande complexité avec les autres musiciens.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’George Duvivier.’’ Wikipedia, 2024.
‘’George Duvivier Dies; Bassist for Top Bands.’’ New York Times, 13 juillet 1985.
‘’George Duvivier, Jazz Bassist, Dies.’’ Los Angeles Times, 18 juillet 1985.
‘’The Jazz Legend: George Duvivier’’. Crippd, 2024.
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FE3H OC week : jour 2, relations
Bon, un petit poil en retard mais, c'était pour la bonne cause et bien finir ce billet les illustrations alors, pour ce dernier jour de la @fe-oc-week , voici un résumé des relations de Pan accompagnées d'illustrations !
(Suite sous la coupe)
Loog : le quatre est aussi un symbole de chance
Loog est la première personne du monde des humains que Pan rencontre, ainsi que la personne en qui il a le plus confiance. Même s'ils ont un peu de mal à se comprendre au début à cause de la barrière de la langue, Loog l'aide à apprendre le fodlan moyen tout en apprenant à le connaitre. Vu qu'il semble très perdu, il accepte de l'héberger le temps que Pan retrouve ses esprits ou au moins qu'il grandisse.
En effet, même si Pan a pratiquement deux mille ans, sa très petite taille, sa manière d'agir qui peut être assez enfantines, même s'il peut également agir de manière assez robotique quand il travaille, et ses difficultés à s'occuper de lui-même font penser à Loog qu'il est encore enfant ou alors, au moins adolescent. Il remarque vite son intelligence et le fait qu'il sait très vite faire des tâches complexes, comme son habilité à la magie ou sa capacité à exécuter les ordres qu'on lui demande mais, quand il le rencontre, Loog le voie surtout comme une personne jeune, qui grandit encore et donc a besoin de quelqu'un pour l'encadrer et l'aider à se développer correctement. De plus, étant lui-même un bâtard ayant été abandonné par son père avant même sa naissance (il n'a pu devenir seigneur uniquement parce que tous les enfants légitimes de son père sont morts pendant la peste et qu'il était l'ainé de ses bâtards avec un emblème majeur, le futur roi méprisera d'ailleurs son père toute sa vie pour sa lâcheté et avoir abandonné ses responsabilités de père, tout comme celle de seigneur au passage), Loog pense tout de suite au fait que Pan a pu être abandonné par sa famille ou ses proches étant donné que les temps sont très durs à cause des épidémies et des mauvaises récoltes alors, il veut encore plus le protéger et l'aider.
Avec le temps, Loog finit par se rendre compte que quelque chose ne va vraiment pas avec Pan : il ne fait que travailler, fait toujours la même chose, ne prend aucune initiative quand il est là et quand il arrive à en prendre, il les cache tout le temps, comme s'il avait peur que Loog le voir faire autre chose que travailler. Evidemment, il essaye de lui faire comprendre qu'il peut faire ce qu'il veut tant qu'il respecte les autres et les règles de la maison seigneurial mais, c'est assez compliqué. Pan a toujours vécu en étant très contrôlé et sa curiosité et son imagination lui ont toujours causé du tort et même s'il a conscience que les "bêtes" ne sont pas forcément assoiffé de sang, c'était plus de mille ans auparavant, celle qu'il a rencontré a massacré sans hésiter tous les soldats agarthans qu'elle croisait et il a été à deux doigts de se faire tuer par les premiers humains qui l'ont vu alors, il continue à avoir peur de ce qui pourrait lui arriver s'il sortait trop des clous, même si petit à petit, il va arriver à lâcher prise, d'abord avec juste ses amis les plus proches autour de lui, puis avec tout le monde.
Quand il arrive à avouer ce qu'il est et ce qu'il a vécu à Agartha, Loog comprend bien mieux pourquoi il agissait ainsi, ce qui le pousse à devenir encore plus protecteur avec lui de peur qu'Agartha ne tente de le tuer pour avoir oser rompre avec Shambhala, mais aussi parce qu'il aime beaucoup Pan qu'il a pratiquement élevé. Il tient à lui comme à un membre de sa propre famille et comme sa fille Sophie, il fera tout pour le protéger afin qu'il puisse s'épanouir et grandir. Pan aussi s'attache énormément à Loog au fil du temps. C'est la personne qu'il aime le plus au monde et en qui il a le plus confiance. Il lui parle même du fait qu'à Agartha, on ne l'appelait pas "Pan" mais, "Matricule 4", numéro qui est gravé dans son bras gauche, ce dont il a très honte après qu'on lui ait expliqué que c'est les objets qui ont des numéros et les bêtes qu'on tatoue, pas les êtres humains avec une personnalité et une individualité qui leur sont propre mais, il a assez confiance en Loog pour lui parler de son matricule et lui montrer son tatouage. Cela le met dans une colère noire contre Agartha qu'il compare sans se gêner à l'Empereur qui les voie tous comme des vaches à lait, et lui fait évidemment très mal de voir comment son petit protégé a été traité ainsi. Surtout que maintenant qu'il est gravé dans sa chair et son âme, Pan sera toujours associé à son matricule.
Alors, pour contrer tout le côté déshumanisant de son matricule, Loog donne un trèfle à quatre feuilles à Pan en lui expliquant que chez eux, le quatre est un symbole de chance que tout le monde cherche car pour lui, rencontrer Pan a été comme trouver un trèfle à quatre feuilles : une grande chance qu'il est heureux d'avoir eu, ce à quoi Pan répond que lui aussi, il a eu beaucoup de chance de les rencontrer, ce qui lui fait dire qu'il préfère voir le quatre dans son bras comme un porte-bonheur que comme un rappel de ce qu'Agartha a essayé de lui faire.
Pan gardera ce trèfle à quatre feuilles aussi longtemps que possible et même après la mort de Loog, il essayera de toujours en garder un sur lui afin de se rappeler ses mots qui l'ont aidé à se libérer d'Agartha en plus de son soutien et de toute son affection.
Lucine : dansons ensemble et rions un bon coup, cela fera toujours du bien !
Lucine est la fille bâtarde du baron de Dominic et d'une femme duscurienne dont elle a hérité de la couleur de peau mais, honteux d'avoir couché avec une femme non-fodlan et d'avoir un enfant avec elle, son père les a chassé de sa forteresse. Cependant, même si elle s'est senti trahi, la mère de Lucine est rentrée temporairement à Duscur et a élevé sa fille seule avec son village, jusqu'au jour où Lucine ne découvre qu'elle avait un don inné pour la magie fodlan et l'emblème de Dominic. Désireuse d'en apprendre plus sur la magie fodlan, elle décida de partir étudier dans un monastère près du lac de Teutatès où l'ont rassemblait des ouvrages sur tous les sujets, même si elle a dû demander une autorisation spéciale à l'archevêque pour pouvoir seulement rentrer à l'intérieur du monastère étant donnée qu'elle est métisse et ne croit pas en la foi de Seiros.
C'est là-bas que Loog et Pan la rencontrent, alors qu'elle poursuit ses études et ses recherches. Etant donné que ce sont deux passionnés de magie, ils se lient très vite tous les deux et deviennent amis, même si Lucine est assez étonné du manque d'autonomie de Pan et remarque vite qu'il a souvent assez peur de lui montrer ses idées, Pan préférant suivre les siennes et objectant assez rarement, même quand il n'a pas l'air d'accord avec ce qu'elle tente de faire.
La jeune femme finit par lui demander pourquoi il ne veut jamais qu'ils travaillent ensemble sur des idées et des projets à lui, ou alors n'objecte jamais, ce à quoi Pan répond que ces idées ne sont pas bonnes, ou au moins pas autant que les siennes, et qu'il n'a pas les connaissance pour lui donner conseil. A force d'insister, Lucine arrive à voir un de ses projets d'automates en forme de lapin qui semble intéressant et amusant à faire, et elle l'adore, même si Pan lui assure que ça ne servirait à rien car, ce n'est qu'un jouet amusant à fabriquer, ce à quoi elle répond avec aplomb que c'est déjà une raison suffisante pour tenter de le fabriquer, avec Pan qui prend de plus en plus confiance en lui et donne les directives.
Les deux amis s'y mettent alors et rient beaucoup ensemble en le fabriquant, avec Lucine qui s'exclame en voyant le résultat qu'ils devraient tester plus souvent ses idées car, elles sont très amusantes à faire. Etant donné que Pan a plus confiance en elle, il lui avoue que là où il vient, il n'avait pas le droit de montrer ses idées et de s'amuser avec, devant juste obéir sans jamais rien dire, les personnes de son rang n'ayant pas le droit à la parole ou même au simple fait de réfléchir, seuls les esprits supérieurs ont le droit à ce privilège, même s'il a toujours été incapable d'arrêter de penser. Lucine est évidemment très triste d'apprendre ce que son ami a vécu et lui assure qu'il a le droit d'exprimer ce qu'il pense, surtout qu'il a toujours des idées intéressantes.
Après que Pan ait avoué à tous qu'il était un agarthan, ce qu'il a vécu à Shambhala et pourquoi il est à la surface, Lucine est encore plus choqué et en colère contre sa cité d'origine d'avoir fait autant de mal et de traiter les personnes considérer comme inférieur aussi mal. Elle restera souvent aux côtés de Pan pour l'aider au cas où d'autres agarthans tentent de le ramener à Shambhala de force, et leur amitié se renforcera encore. Ils font tous les deux une expérience pour voir s'ils peuvent faire de la magie en dansant et même si c'est moyennement concluant, ils finissent par bien rire ensemble et se jurer de rester l'un au côté de l'autre le plus longtemps possible.
Kyphon : l'instinct du loup farouche
Pour Kyphon, c'est un peu plus compliqué. Ayant été rejeté par son père car il n'avait qu'un emblème mineur, puis par sa mère car il était un homme trans, il a trouvé le bonheur dans la famille de son mari Amandin qui l'a accepté et ne le jugeait pas où il a pu s'épanouir mais, sa vie a volé en éclat avec la peste qui a emporté l'intégralité de son village, dont son mari qui est mort après une longue agonie, et Kyphon lui-même a été à deux doigts d'y passer - même s'il ignore si c'était à cause de la peste qu'il aurait contracté en s'occupant d'Amandin et de sa famille ou d'une fausse couche qui s'est mal passé à cause de son état de faiblesse - ce qui aurait laissé sa fille Clothilde seule alors qu'elle était encore enfant.
Il s'est alors mis à errer dans tout le nord à la recherche de travail pour s'occuper d'elle et lui donner un avenir, même s'il s'est beaucoup négligé lui-même pour ça. Une partie de ses maigres salaires parte dans son éducation pour qu'elle puisse apprendre à lire et écrire correctement par exemple, même si Kyphon lui même est analphabète. De plus, étant donné qu'on est dans un moment de crise très importante, l'Eglise occidentale commence à émerger comme une secte annonçant que la fin du monde et le Jugement Dernier arrive, et que le Fléau de la peste est en réalité une punition de la Déesse pour la dépravation et les péchés des humains, visant notamment tous les vagabonds ainsi que toutes les personnes marginalisés, que ce soit les personnes seules, les filles-mères, les veuves/veufs, les prostitué(e)s, les rejetés pour une raison x ou y, les handicapés qui sont "tarés" (pas au sens "fou" comme aujourd'hui, le sens médiéval désigne plutôt des personnes qui ont des "tares" / défauts / handicape physiques ou mentales) ainsi que les personnes gays ou transgenres considérés comme déviantes par cette secte. Autant dire que Kyphon coche à peu près toutes les cases qui en ferait une engeance de Némésis alors, il doit se faire très discret et ne surtout pas se faire prendre sinon, il sait qu'il sera brûlé vif et que la secte occidentale tentera de convertir sa fille de force à leur idéologie nauséabond, ou pire, ils l'enverront auprès de son grand-père s'il découvre qu'elle a un emblème majeur de Fraldarius, grand-père qui la transformera en objet juste bon à marier vu que c'est une fille.
Kyphon est donc extrêmement méfiant avec ceux qui l'approche et protecteur avec sa fille, restant rarement au même endroit longtemps de peur de se faire prendre. Quand Loog le rencontrera alors qu'il était engagé comme mercenaire pour défendre un village du fief des Blaiddyd des bandits, il le décrira comme un loup blessé et farouche toujours sur ses gardes mais, arrivera aussi à voir le bon coeur de Kyphon sous sa carapace en le voyant prendre soin de sa fille et des enfants du village, même s'il rejette tout le monde de peur d'être découvert. Il lui proposera alors un poste stable dans sa garde et même si Kyphon craint que son secret finisse par être découvert s'il reste trop là-bas, il accepte afin de donner un Clothilde un endroit stable où vivre et où ils ne risqueront pas trop de mourir de faim quand le travail se fera rare, ainsi qu'un accès beaucoup plus facile à l'école et l'éducation.
C'est à ce moment-là qu'il rencontre Pan qui est arrivé depuis peu de temps auprès de Loog, et ça commence assez mal vu que Kyphon est très méfiant avec lui et que Pan a assez peur de lui à cause de son air distant. L'ancien brassier trouve notamment l'attitude de Pan étrange, très automatique comme si c'était une marionnette dont on agitait les fils, et refuse que Clothilde l'approche à cause de ça, surtout qu'il ne semble jamais penser par lui-même mais, réagir selon des ordres que personne ne lui donne. Et en face... et bien Loog ne l'a pas comparé à un loup farouche pour rien, Kyphon peut être très froid quand il met les gens à distance, même si Pan a envie d'apprendre à mieux le connaitre en voyant toute la gentillesse et la douceur dont il peut faire preuve avec sa fille.
Ce qui va briser la glace entre eux, c'est que malgré toute sa froideur, Kyphon reste quelqu'un de bon et un très bon père, et il finit par se rendre compte que le comportement de Pan peut venir du fait qu'il n'avait pas de très bons parents qui ne lui ont pas appris à être indépendant et sa propre personne. Il s'en rend compte en voyant Pan déambuler mal habillé, avec son surcot en dessous de sa cotte, mal noué... bref, y a rien qui va comme si c'était un enfant bien plus jeune qui s'était habillé tout seul alors qu'on ne lui avait pas encore appris comment faire. Il l'arrête alors et va lui expliquer comment s'habiller correctement, tout en lui demandant si ses parents ne lui avaient jamais appris à s'habiller seul, ce à quoi Pan répond que sa mère est morte quand il était tout petit, mais qu'il avait toujours le même habit chez lui et qu'il n'en changeait jamais alors, il savait le mettre mais là, il avait dû remplacer sa tunique habituelle par un autre type de vêtement car, elle était sale et qu'il n'avait pas voulu déranger quelqu'un en leur demandant comment ça se mettait. Kyphon grommelle un peu qu'il aurait dû car, il aurait pu finir dans une position très gênante s'il avait perdu ses vêtements ou que les gens s'étaient rendus compte qu'il ne savait pas s'habiller seul, tout en lui proposant de continuer à l'aider jusqu'à ce qu'il sache le faire tout seul, ce que Pan accepte avec joie car, il a envie de mieux le connaitre.
ça devient alors un petit rituel entre eux où Kyphon donne un coup de main à Pan, tout en faisant son éducation avec Loog et en l'encourageant à dire ce qu'il pense vraiment lui et d'agir par lui-même, et Pan qui est content d'être avec lui étant donné que ça lui permet d'apprendre à le connaitre et trouve que Kyphon est vraiment gentil, même s'il arrive aussi à sentir que l'homme cache sa peine au fond de lui et tente de le faire sourire en ayant des attentions pour lui, ou en l'aidant à son tour.
Après avoir découvert les origines de Pan, Kyphon est évidemment très choqué d'apprendre tout ce qu'il a vécu mais, comprend mieux son comportement quand il l'a rencontré, tout en comprenant mieux pourquoi il agissait aussi bizarrement. Il se reconnait même en lui car, lui aussi a dû se battre pour être celui qu'il est au fond de lui, tout en vivant dans la peur de ce qui aurait pu lui arriver si on l'avait découvert après la Peste.
Il retourne donc voir Pan et l'aide à nouveau pour ses habits, même si ce dernier sait maintenant s'habiller tout seul mais, Kyphon répond qu'il a bien mérité qu'on prenne un peu soin de lui après tout ce qu'il a vécu, surtout que se faire de nouveau appeler par son ancien nom a dû lui faire très mal. Pan lui répond que oui et qu'il déteste son ancien Matricule car, ça lui rappelle tout ce qu'il a vécu à Shambhala où il n'avait pas le droit d'être lui-même, même s'il s'est réconcilié avec le chiffre 4 grâce à Loog car, il lui a montré un trèfle à quatre feuilles en lui disant que c'était un symbole de chance, et que c'est surement étrange pour Kyphon qu'un simple nom puisse faire aussi mal. Cependant, ce dernier lui dit qu'il le comprend parfaitement que cela le fasse souffrir car, ça le renvoie à une époque sombre de sa vie qu'il préférerait oublier et que ce nom le réduit à quelqu'un qu'il n'est pas. Pan est assez étonné de voir que Kyphon le comprend aussi bien et lui demande comment il fait pour aussi bien le comprendre. Kyphon lui explique alors qu'il est un homme trans et que lui aussi, se faire appeler par son ancien nom le fait souffrir car, il n'a jamais été une femme mais, que sa mère a tenté de le forcer à être afin de le marier à un noble mineur qui en voulait à son emblème et se revendiquer de la ligner de l'Epéiste de l'Onde, à être cette "Isabeau" qu'il n'a jamais été et qu'il hait. Pan est d'ailleurs une des rares personnes à qui il a dit son nom mort étant donné qu'ils en ont tous les deux uns.
Le jeune agarthan lui demande alors comment il a fait pour arriver à être lui-même, et Kyphon lui répond que c'est sa vie, pas la sienne et que si sa mère ou qui que ce soit d'autre n'était pas d'accord avec ses choix de vie et la personne qu'il est, ils pouvaient tous aller se faire foutre. Il a fini par trouver des personnes avec qui être lui-même et s'épanouir, même si ce n'était pas sa famille de sang et qu'il a construit sa propre famille avec Amandin, puis avec leur groupe, et que Pan aussi peut à présent s'épanouir et être lui-même, ce que Pan confirme en souriant, heureux de tous les avoir rencontrés et d'avoir trouvé quelqu'un qui le comprend.
ça, c'était les principaux soutiens de Pan, après, ce sera plus court étant donné qu'ils ont une place moins importante dans la vie de Pan :
Amaury Gloucester : communiquer avec tous
Un des rares personnages de cette époque de naissance légitime mais, il en a aussi bien bavé. Il a beau avoir un emblème majeur, Amaury est né complètement muet, ce qui a fait que son père s'est détourné de lui pour se concentrer sur son frère, le considérant comme un handicapé sans valeur. La plupart des gens sont même persuadé qu'il est sourd en plus de muet, même si ce n'est pas le cas mais, Amaury ne corrige personne dessus car, ça lui permet d'apprendre des informations confidentielles et de les réutiliser pour son fief. Très travailleur, c'est un excellent gestionnaire et trésorier très attaché à son fief dont il s'occupe avec toute l'attention du monde pendant que son père et son frère sont à Embarr. Il communique essentiellement avec le langage des signes (qui existait déjà au Moyen-Age pour que les moines ayant fait voeu de silence puisse communiquer entre eux) et en lisant sur les lèvres. C'est même tellement connu que c'est lui le vrai seigneur de Gloucester que la plupart des marchands travaillant avec lui ont soit appris à parler le langage des signes, soit sont toujours accompagné d'un interprète pour communiquer avec lui même s'ils le croient sourd aussi, bien que certains ont grillé qu'il entendait parfaitement bien comme Walter Riegan. Sinon, il utilise un petit carnet pour communiquer en écrivant dessus ou est accompagné d'un interprète.
Quand Pan le rencontrera, il sera un peu étonné de voir qu'il est encore en vie, Shambhala tuant les personnes handicapés car, elles sont considérés comme des fardeaux, même s'il se dit au début qu'il a été sauvé parce qu'il n'est que muet et donc, pas trop gênant vu qu'il grille aussi Amaury assez vite, ce dernier ayant un peu de mal à le comprendre à cause de son accent, même s'il fait mine qu'il lit sur les lèvres. Cependant, Pan voudrait apprendre le langage des signes afin de communiquer plus facilement avec lui, ce qu'Amaury lui apprend volontiers.
Gylfe Gautier :
Un des innombrables rois élus de Sreng, Gylfe s'est battu toute sa vie contre l'Empire afin de ne pas se faire envahir, l'Empereur étant persuadé que les terres de Gautier lui reviennent alors qu'elles n'ont jamais été sous l'autorité impériale. Le futur margravat est alors une terre de culture sreng et Gylfe lui-même est très fier d'en être un, voyant les adrestiens d'un mauvais oeil étant persuadé que tout leur revient de droit pour aucune raison à part "on a la bonne Déesse !" et pour une soi-disant annexion vieille de six siècles mais, l'empereur n'a jamais prouvé qu'il était digne d'être leur roi, ne brandissant que la légitimité de son sang, ce que les srengs méprisent et trouvent stupides. La rage et la brutalité des affrontements est telle que Gylfe est devenu un berserkr, un humain qui s'est transformé en animal pour pouvoir survivre alors qu'il est au comble du désespoir, lui permettant de se transformer en renard géant pour défendre sa terre. Il rejoint la rébellion de Loog pour sécuriser sa frontière, puis accepte de plier le genou devant Loog mais, uniquement parce que Loog lui a prouvé sa valeur et que techniquement, au début, le Royaume était une monarchie élective alors, le roi aurait forcément prouvé sa valeur pour être élu (même si ça a "un peu" dégénéré dans mes histoires). Il se convertira aussi sur le tard à la religion de Seiros mais bon, dans cet univers, c'est lui qui dirait "la paix vaut bien une messe". Il n'y croit absolument pas et restera fidèle dans son coeur à la religion des srengs, son corps finissant même brûler selon la tradition sreng à sa mort.
Ayant beaucoup d'enfants, Gylfe fait également office de père du groupe, même s'il est plus ouvert et moins froid que Kyphon, même si ces deux-là s'entendent assez vite assez bien, ayant des points communs et la même volonté de protéger leur famille plus que tout. Pan aime aussi beaucoup Gylfe, tout en le trouvant très impressionnant quand il se transforme et étudie les runes tatoués sur ses bras, même si Gylfe refusera toujours de lui donner la recette de l'encre, étant considéré comme un secret tenu des dieux eux-mêmes en Sreng.
Quand il apprendra pour le passé de Pan et qu'après une conversation avec lui où Gylfe pense que ses chefs l'ont traité comme du bétail, le jeune agarthan lui avoue qu'il lui ont même tatoué le numéro de son matricule sur son bras, ce qui lui fait honte et lui rappelle tout ce qu'il a vécu à Shambhala, même si Loog lui a dit que le quatre est un symbole de chance. Gylfe lui recouvrera alors son tatouage avec un autre en forme de trèfle à quatre feuilles pour effacer complètement son matricule et l'aider à s'émanciper de Shambhala.
Eudoxie Goneril : "C'est les mêmes yeux"
Pour Eudoxie, c'est un peu particulier car, je ne pense pas que Pan et elle interagiraient beaucoup ensemble. Eudoxie a ses propres problèmes à résoudre de son côté vu qu'elle est coincé entre Adrestia et Almyra en ayant son propre royaume indépendant de base, et rejoint le rébellion sur le tard histoire de rejoindre un ensemble plus grand où elle aurait tout de même son mot à dire pour se défendre contre les deux empires, même si elle les a soutenus pendant longtemps. Pour Pan, il serait sans doute très impressionné par Eudoxie car, elle lui rappelle énormément le "fléau" qui l'a aidé quand il était petit (voir intro). La raison est assez simple, il s'agit de la Brave de Goneril, Metaheta, sorcière à la force surhumaine et capable de se transformer en tout et n'importe quoi, sa sorcellerie se basant sur son corps, et ennemie mortelle des Agarthans qui chassaient son peuple par cruauté, notamment en volant leur peau pour s'infiltrer parmi eux et provoquer encore plus de terreur. Elle a cependant épargné Pan quand elle l'a croisé car, ce n'était qu'un enfant qui n'avait rien à voir avec les horreurs perpétuées par son peuple.
Il est donc assez intimidé en rencontrant Eudoxie car, son regard est le même que son ancêtre quand elle jauge quelqu'un, ce qui l'intimide tout en se demandant si ce n'est pas plus ou moins la même personne. Pan est un agarthan, il vit extrêmement longtemps et il sait que le Fléau peut changer d'apparence alors, il pourrait penser qu'elle a juste changé d'apparence pour cacher ses fiertés (ce qu'est capable de faire Metaheta). Une fois qu'il a avoué son passé à ses amis, il finit par aller la voir pour lui demander de but en blanc si elle est la Fléau, ce à quoi Eudoxie répond que non, même s'ils arrivent à parler un peu d'elle, Pan se demandant toujours pourquoi Metaheta ne l'a pas tué alors que leurs peuples étaient ennemis. Eudoxie lui répond qu'ils ne sauront surement jamais ce qui s'est passé dans sa tête mais, qu'elle n'a surement pas voulu tuer un innocent qui n'avait rien demandé dans cette histoire et de ne plus se prendre la tête avec une historie aussi ancienne, même si pour lui, c'est aussi assez récent. Il vaut mieux pour lui qu'il se concentre sur le temps présent, et Pan sourit en disant qu'il a aussi hâte de mieux connaitre la vie à la surface et Eudoxie vu que même si elle fait peur, il est sûr qu'elle est gentille dans le fond, comme son ancêtre.
Sybille et Irène Ordélia-Charon : les opposés
Avec ces deux soeurs, Pan va surtout apprendre ce que même si deux personnes s'aiment profondément, la situation entre elle n'est pas toujours au beau fixe.
Sybille est la fille ainée à emblème majeur du baronnie de Charon avec sa maitresse alors qu'ils sont encore très jeune, et même s'il s'occupera d'elle au début de sa vie (assez longtemps pour qu'elle puisse apprendre à lire et à écrire), il la délaissera complètement quand son fils légitime naitra avec un emblème majeur, Sybille devenant complètement inutile à ses yeux. Elle va tout de même s'entendre avec son demi-frère et elle va en avoir besoin pour survivre étant donné que sa mère et sa belle-mère se détestent toutes les deux, avec son père qui laisse faire en étant ravis que deux très belles femmes se battent pour lui, tout en laissant les enfants en plan.
Sa petite soeur Irène nait quand Sybille a 15 ans mais, sa mère se fiche complètement de ses filles et préfère retourner se battre avec l'épouse légitime alors, Sybille se retrouve à élever sa petite soeur toute seule avec personne qui ne l'aide vraiment, étant donné que ce sont des bâtardes qui n'ont aucune légitimité pour la chaire seigneuriale malgré leur emblème majeur et que la famille Charon est normalement un matriarcat. Pour les adrestiens, se sont des filles - de naissance illégitime de surcroit - alors, elles ne valent rien. Sybille va donc beaucoup trimer pour pouvoir au moins payé de quoi manger à sa soeur, que ce soit une nourrice puis de la nourriture, et elles vont travailler toutes les deux comme bonnes. Cependant, grâce à leur emblème majeur qui leur permet d'aller bien plus vite que des humains normaux, ce qui leur permet d'avoir du temps pour étudier, Sybille étant encore celle qui apprend à sa petite soeur les bases.
Cependant, malgré tout, Irène voudrait que son père la remarque et voie son talent dans les études, mais il sait à peine qu'elle existe alors, elle fait tout pour grandir vite et agir en adulte dès son plus jeune âge, étant très vite très sérieuse et même stricte avec les autres, notamment avec sa soeur. Sybille de son côté est tout l'inverse de sa cadette : elle est décontracté et n'hésite pas à s'amuser ou à prendre des pauses, tout en donnant l'air de ne s'en faire pour rien. Sa devise pourrait être : il ne faut pas s'en faire dans la vie donc, elle ne s'en fait pas, ce qui lui permet de tenir face aux difficultés qu'elle rencontre, que ce soit l'ambiance malsaine dans sa famille, le jugement des autres à cause de sa bâtardise, ou sa rage de voir son père mal mené la barque du fief, tout en essayant de préserver sa petite soeur. Malgré tout, elle reste une femme très intelligente qui maitrise énormément de sujets mais, qui le cache sous un côté désinvolte afin d'endormir ses ennemis qui ne se doutent pas qu'elle peut les envoyer dans les cordes facilement. Elle prendra notamment le pouvoir de baronne pendant la peste car son père faisait n'importe quoi, tout en dégageant aussi sa belle-mère, sa propre mère et son demi-frère qui aurait pu contester sa légitimité.
Elle n'assure pas toujours, notamment avec Irène avec qui elle doit avoir le rôle de grande soeur, adulte responsable, enseignante, et garde du corps mais, c'est normal, c'est une humaine avec des failles qui a dû grandir très vite et s'occuper de sa soeur à un trop jeune âge, évidemment qu'elle va avoir des moments où elle n'assure pas, d'où le fait qu'elle ait besoin de ses moments de décompression où elle ne se prend pas la tête et se détend. Mais Irène voie ça comme une perte de temps, et se demande pourquoi Sybille cache son talent comme ça en se faisant passer pour plus bête qu'elle ne l'est vraiment, ce qui crée des tensions entre elle. Sybille est également toujours là pour tempérer sa soeur quand elle se prend trop au sérieux ou est trop stricte avec les autres au point de pouvoir être limite méchante sans le vouloir.
Ce serait surement ce genre de dynamique qu'elle aurait avec Pan. Ce dernier s'entendrait très bien avec Sybille, même s'il est un peu impressionné par sa personnalité décontractée et très avenante, mais aurait direct beaucoup plus de mal avec Irène qui "joue la rabat-joie" comme le dirait Lucine. Son côté "travail-travail-travail" le rebuterait notamment car, ça lui ferait penser à Shambhala où il n'avait pas le droit de s'amuser et devait passer son temps à travailler sans temps mort. Sybille finirait sans doute par gronder sa soeur car, elle aurait mis Pan très mal à l'aise en le traitant d'indiscipliné qui ne sait pas se concentrer sur ce qu'il fait, ce qui aurait vraiment affecté Pan qui a l'impression d'entendre un contremaitre agarthan. Elle lui dirait d'être plus patiente, que tout le monde n'est pas obsédé par le travail comme elle, et qu'elle n'a pas à juger Pan pour vouloir se détendre. Il agissait comme un automate quand elles l'ont rencontré et il arrive enfin à se détendre et à agir par lui-même, c'est pas le moment de le gronder pour justement penser à lui et ce qu'il veut. Irène finirait par comprendre et s'excuser en demandant si elle peut avoir une nouvelle chance, afin de repartir sur de meilleures bases avec Pan et Lucine pour qu'ils deviennent vraiment amis.
Torf et Poppa Daphnel :
Pour ces deux-là, je dirais que c'est le contraire de Sybille et Irène. S'ils sont nés le même jour avec très peu d'écart, l'un est légitime et pas l'autre mais, ça n'a pas eu trop d'importance entre eux. Leurs parents s'entendaient bien, et ils ont toujours été traités de la même manière, ce qui fait qu'ils ont une très bonne relation et se considèrent comme des jumeaux. C'est surtout avec eux que Pan apprendra ce qu'est une relation fraternelle, mais aussi la nécessité de parfois se séparer des personnes qu'on aime, les deux jumeaux devant aussi apprendre à se séparer alors qu'ils sont très fusionnelles ensemble au point de se contaminer quand l'un des deux devient un berserkr pendant un combat.
Walter Riegan :
Le senior et l'âme libre de la bande ! Walter n'est pas à proprement parler un bâtard mais, il pense qu'il descend plus ou moins de Riegan car, il a leur emblème. Enfant abandonné, il a reçu le nom de Riegan car à Derdriu, c'est le nom qu'on donne aux orphelins, Riegan étant connu pour aider tout le monde, qu'importe leur origine, et rendre leur liberté aux esclaves. Ayant aussi l'emblème majeur, il a une capacité de régénération et une endurance hors du commun, ce qui lui a permis de travailler plus longtemps et plus dur que n'importe qui jusqu'à arriver à sortir de la rue pour devenir un commerçant très respecté par ses pairs et sa ville. Cela lui a permis d'accomplir son rêve d'avoir son propre bateau, ne voulant pas être enfermé dans les murs des faubourgs et rêvant d'être libre comme l'air et son ancêtre. Il n'en a pas oublié ses origines roturières pour autant et a beaucoup fait pour les personnes pauvres en leur donnant un travail dans des conditions décentes et un bon salaire, s'imposant de plus en plus au sein du sénat de la ville, Derdriu étant dirigé par ses élites bourgeoises étant donné qu'il n'y a pas encore de famille seigneuriale très puissante à ce moment-là. C'est un homme très perspicace qui comprend très vte les choses et dès qu'il entendra parler de Loog, il tentera de se rallier à lui en voyant son potentiel, même s'il agira très souvent comme bon lui semble, surtout que c'est le plus riche de tous.
Il cernera assez vite Pan mais, il le verra plus comme un gamin paumé qui ne sait pas encore réfléchir par lui-même et qui a besoin d'un coup de main pour se développer, en se doutant qu'il était dans un environnement toxique. Il sera moins méfiant avec lui que Kyphon, lui proposera souvent de faire différentes activités où il doit prendre des décisions et le laissera jouer avec ses enfants étant donné qu'il sait que le contact avec les pairs est très importants pour le développement d'un enfant, pré-adolescent, adolescent alors, il n'a pas trop de problème avec le côté étrange de Pan. Quand il apprendra pour ce que Pan a vécu, il le soutiendra aussi en l'encourageant à être plus libre et à faire ce qu'il veut de sa vie, sans se soucier d'où il vient car, c'est ce que lui veut vraiment.
#fe3h#écriture de curieuse#dessin de curieuse#fe oc week#j'espère que ça vous plait surtout !#Et c'était le dernier billet ! Tous les jours n'ont pas été fait mais il y a le plus important !#Même si j'aurais pu refaire la tête de Loog mais bon honnêtement je l'ai vu une fois fini alors j'ai pas eu la foi...#et les couleurs ne sont pas extra -photo au portable plutôt qu'au scan- normalement Gylfe a la couleur de cheveux de Sylvain#Kyphon aurait dû avoir une tête plus strict aussi mais ça allait bien aussi comme ça donc c'est resté#et qui peut avoir l'air strict devant Pan tout content ?#mise à part Irène mais elle se fait rappeler à l'ordre par Sybille... et oui c'est l'ancêtre de Lysithéa#je n'avais pas d'idée pour illustrer Walter Poppa et Torf alors ils ont juste du texte#s'ils veulent bien se montrer je les rebloguerais afin de compléter
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le cygne ensanglanté
( j'avais super envie dde publier la version en français donc la voici, elle au moins elle n'est pas traduite grace à chat gpt ...)
Une goutte de sang coula, elle rejoignit sa paire. Elle s'était perdue quelque part, accompagnée de celles qui étaient parties plus tôt. Au final, elle sera bien plus heureuse séparée de la veine dont elle était prisonnière. Elle formait une flaque miroitante, un fluide qui, d'apparence, change continuellement de forme. En tout cas, c'est ce que j'ai toujours pensé. La goutte pataugera quelques heures, elle finira tout de même par sécher pour l'éternité et au-delà. Je le sais, elle se figera, belle de ses éclats passés et de son repos éternel. Elle cassera ses aiguilles. Son mouvement sera pour toujours libre.
Un ruban rouge s'était tracé pendant que je préparais la salle de bain. L'eau coulait et m'attendait. Je rebroussai chemin jusqu'à ma chambre, les lumières tamisées ne suffisaient pas, je ne voyais plus la lumière. Mon regard retomba au sol et suivit la ligne ensanglantée jusqu'à tomber nez à nez avec ses paupières, endormi et paisible, éteint mais plus vivant que jamais. Les coins de mes lèvres s'élevèrent dans un tremblement, cette rencontre, je ne voulais plus avoir à y faire face. Je déposai sur le trou perforé dans son torse une lettre, écrite à l'encre de ma passion. Le bout de papier prit instantanément la marque de ce qui me liait désormais à Elijah, un long soupir sortit d'entre mes lèvres scellées, un sentiment partagé d'une once de plénitude mélangé aux traces grandissantes d'extase me fit rejoindre le sol. Mon cœur battait la chamade, je sentis mes fils nerveux se faire tirer de tous les côtés. Elijah tira d'un coup sec sur les nerfs de mon cœur. Comment un corps si froid pouvait-il me faire bouger, manger, vivre. Je sentais que son œil m'observait, il déchirait ma peau, l'effleurait de ses baisers. Il suçait le surplus d'encre dégoulinant sur mon épaule. Il maîtrisait le mouvement, satiné et déracinant à la fois. À peine avais-je croisé son chemin qu'il osait faire affluer une avalanche d'histoires, pleines de mots coulants. Elijah demeurait à cet instant-là l'incarnation du volcan qui m'avait engloutie pour me relâcher, carbonisée sous le poids de ses mots lourds. Mon corps brûlait de la même fougue qui le faisait exister. Ma main s'enfonça dans la poche de sa veste et prit son téléphone. J'essuyai mes mains sur ma robe et pressai l'écran d'appel d'urgence.
9-1-1
"Allô, police de New York, j'écoute."
"Allô monsieur, mon ami a été tué chez lui, venez vite."
"Comment s'appelle-t-il ?"
"Elijah Exly, je suis à Washington Street."
"Avez-vous vu quelque chose de suspect, Madame, un comportement ou..."
Je ne le laissai pas terminer sa question.
"Une femme est sortie de son appartement avant que je vienne, elle avait les cheveux longs d'un blond frigorifiant et une peau plus miroitante qu'un miroir. Je vous avouerai, monsieur, que tenter de poser son regard sur elle demandait un courage inatteignable, mais si vous tenez, j'espérerai bien que vous meniez une enquête. Je vous en supplie, je veux savoir ce qui lui est arrivé. D'après ce que je savais d'Elijah, cette femme lui était proche. Dans mes souvenirs, il la surnommait Belle, je pense que c'était Annabelle. Ils s'étaient rencontrés dans une boutique de vêtements il y a quelques mois et depuis, ils étaient devenus inséparables, tels des âmes sœurs."
"Très bien, Madame, êtes-vous sûre que tout va bien ? Nous envoyons nos équipes, mettez-vous à l'abri et, si cela ne vous dérange pas, nous aimerions en savoir quelques choses basiques sur vous. Comment vous appelez-vous ?"
Je poussai un cri, explosant le téléphone sur le mur adjacent. Je dessinais sur la toile de mes cheveux le visage de l'espoir, les pinceaux récoltant sur le sol la peinture, mon chef-d'œuvre était sous son plus beau jour, je pouvais m'en délecter. Je donnais toute entière pour cette vision. J'étalai le liquide sur mes joues. Mes doigts atteignirent le corps d'Elijah, glissèrent sur le coton l'habillant avant d'atteindre le lignage de ses intestins, remontant le long de son estomac, attrapant l'ombre sans vie sur sa poitrine. Je me laissai distraire et posai mon oreille, recherchant le moindre battement de cœur.
Les sirènes de police, je les entends, ils sont trois, ils arrivent.
Le cadavre laissait transparaître la vérité et la destinée qui nous attendaient. J'en avais presque oublié que les policiers arrivaient. New York représentait tout ce que j'avais toujours souhaité, l'amour d'une vie libre où, pour toujours, je pourrais prendre entre mes propres mains les directions d'une vie vers le ciel, poursuivie par le désir de me voir monter. J'avais sans doute, quelque part dans mon inconscient, créé l'image d'une force me poussant vers le haut, une chaleur dont aujourd'hui j'avais réussi à m'emparer. Je n'avais jamais imaginé que j'atteindrais ce but si facilement, que le chemin vers la lumière pouvait se faire si rapidement, ça en devenait trop facile, je devais le rejoindre.
L'amour d'une vie,
L'amour de sa vie,
L'amour de notre vie,
L'adoration de ma vie.
J'embrassai la chair grise entre ses joues creusées, passant une dernière fois ma main dans ses cheveux ensanglantés.
"Elijah, je m'en vais, je reviens dans quelques minutes, peu importe où tu es, j'ai bon espoir que tu m'attendras. Je ramène avec moi les bijoux que tu avais demandés, ne t'en fais pas, les promesses sont un papillon que je garde au chaud dans ma forteresse, tu es le seul à pouvoir t'en saisir. J'arrive, Elijah, et je t'aime."
La sirène se faisait de plus en plus forte, ils ont été rejoints par deux autres voitures, non, ce sont des camions de pompiers.
Mon bras s'étendit jusqu'au tas de ferraille près de mes jambes. Je laissai derrière moi les souvenirs d'une vie asséchée par des espoirs inutiles. Le bain était prêt, sur le point de déborder. Le moment était venu, je traînai mes jambes et le fil de ma robe jusque dans la salle de bain, le carrelage était chaud. C'était si bon. Je retirai mes chaussettes, la sensation brûlante parcourut toutes mes cellules. La baignoire remplie à ras bord, je mis les pieds d'une traite, la souffrance était plus supportable ainsi. Avant que je puisse pousser un cri, j'entendis la porte se faire fracasser, le miroir de l'entrée éparpillant loin les bouts de glace sur le chemin rouge. J'ouvris mes yeux vers la glace de la pièce, mordis la peau de ma joue et, dans un dernier cri silencieux de son nom,
je tirai sur la gâchette de notre futur.
#ecriture#histoire courte#amour#meurtre#suicide#new york#ecrivain#auteur#blairsnote#vous devez lire !!#j'ai besoin de retour !!
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" Turn Around "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Solas.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : ❝ Lavellan se réveillait parfois en sursaut d'un rêve dans lequel son amant la regardait au loin, le visage empreint de tristesse. Elle ignorait s'il s'agissait vraiment que de simples rêves, mais chaque fois qu'elle tendait la main, il se volatilisait. Pourtant, elle continuait de rêver, d'attendre, de chercher un moyen de changer le cœur du Loup Implacable. ❞
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟕𝟎𝟎.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Les paroles de Dorian me reviennent en mémoire tandis que la délicatesse des draps de soie de mon lit se frotte à mon épiderme. Sa froideur m'arrache un frisson, puis un soupir. À l'instar d'une dague me tranchant le ventre et lacérant mes boyaux, elles me mutilent, elles me brisent et me font mal au cœur. J'entends sa voix, elle résonne en moi. Chaque syllabe est articulée avec précaution. Il est conscient que peu importe la manière dont il approchera la chose; il ne m'apportera que du chagrin.
« Mon amie, vous me paraissez fatiguée ces temps-ci. Dormez-vous correctement ? »
Un sanglot m'échappe.
Lorsque je rouvre les paupières, emportée par un sommeil profond, je n'ai nul besoin de paniquer. Je sais où je me trouve.
Je n'en souffre que davantage.
Seulement, une pincée d'espoir parvient à s'immiscer dans le mélange. D'un salé amer, elle me fait hoqueter. Je ne sais que faire. J'ai connu bien pire au combat, perdu bien pire pour beaucoup moins : il y a cependant des blessures qui ne guérissent jamais, d'autres qui continuent de vous maltraiter bien des années après sa cicatrisation. Je ne suis plus allongée dans mon lit, et la température a considérablement chuté. J'ai mal à la poitrine, mon souffle se fait court. Le temps de passer en revue ce lieu de torture, je tourne sur moi-même et des larmes me brouillent la vue. J'ai mal. Je donnerais tout ce que j'ai pour me trouver ailleurs qu'ici, sur le champ de bataille, combattant des ennemis du passé m'ayant donné du fil à retordre. C'est ce que je crois.
Tout sauf ici.
Ces bois me sont familiers.
Je n'y ai jamais mis les pieds, à proprement parler, j'ignore où cet endroit se situe dans le monde réel, cela m'échappe. Férelden ? Orlaïs ? La Côte Orageuse ? Ou alors le Boscret, sûrement ? Je confesse l'avoir cherché sans relâche, à la recherche de la possibilité de mettre fin à cette folie. Peut-être ce lieu dont je rêve si souvent est-il un message, l'échapatoire de ces bois qui me torturent depuis tout ce temps. Cependant, je n'ai jamais été en mesure de le trouver.
Il me fallut du temps pour comprendre que je suis condamnée. Condamnée à revenir ici, subir, et tomber dans le même piège, encore et encore avant d'être renvoyée en enfer. Dans un monde où je n'ai plus ma place.
Pas sans lui.
L'herbe à mes pieds est sauvage, humide. Elle trempe les jambes de mon pyjama, les gouttes s'immiscent au travers du tissu et me taquinent l'épiderme, j'en frissonne. Je suis reconnaissante d'être accompagnée de souliers. Je ne peux malheureusement échapper à la verdure. Elle est partout autour de moi, sous la forme de buissons, d'une dense forêt dont la sortie me paraît lointaine, si ce n'est inexistante, mélangée à l'humidité dans l'air. Même son odeur parvient à entrer en contact avec mes poumons. Je la respire. C'est en quelque sorte plaisant. Le parfum est léger. La fraîcheur de l'air, le retour à la nature, cet aspect naturel qui m'entoure, nullement altéré par la main mortelle, je pourrais presque me plaire ici.
Les arbres sont nombreux. Ils ne sont pas immenses, ni épais, c'est une forêt des plus banales. Toutefois je n'en vois pas la fin. Mon intuition est incapable de m'épauler, je suis dans l'impossibilité de faire un choix : fuir par devant, derrière, c'est comme si mon esprit avait été adouci, mon âme apaisée. Je ne ressens pas l'envie de m'enfuir, l'idée me traverse l'esprit mais aussitôt s'en va-t-elle tant elle me paraît ridicule. Je ne la perçois pas comme une option, plutôt comme une aberration. C'est une insulte.
Je sens que je me dois d'être ici.
Je sais qu'il n'y a pas de sortie.
Ma place est ici.
Pourtant j'ai mal, je souffre.
Les restes de mon cœur sont déchirés en morceaux. Ma simple présence ici suffit à agraver sa condition, si bien que je désire m'agripper à ma poitrine, geindre et appeler à l'aide.
Tous les arbres se ressemblent, le ciel est bleu marin car il fait nuit, illuminée par les rayons lunaire d'un argent divin, la forêt est accompagnée d'un rendu mystérieux. C'est effrayant. Elle est obscurcie. Je ne sais pas ce qui se cache derrière, je suis laissée dans le noir dans un tout petit cercle seulement fait d'herbe où rien ne m'accompagne. Je suis seule.
Et je sais ce qui m'attend.
Mes mains s'agrippent à ma chemise, j'halète, regarde de manière frénétique autour de moi. Ma vue s'embrouille. Tout tourne, se fait flou et mon estomac se creuse. Quelques boutons éclatent, ils tombent à mes pieds et disparaissent au travers des brindilles.
Je ne sais que dire.
Ce rêve me chasse, à l'instar d'une bête sans merci. Il s'empare de moi chaque nuit, m'emmène dans un lieu peu familier où il s'en va goûter de mon âme. Il s'en va festoyer sur mon cadavre, ce qui reste de qui je suis. Plus j'y pose les pieds et plus j'en finis brisée. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Je ne suis que chair et pourriture.
Pourtant, je ne désirerais m'en aller pour rien au monde. Malgré mon sentiment de peur et mon envie d'échanger ma place en ce lieu pour un féroce combat, je ne veux pas être ailleurs. Je le sais. Je suis confuse. Mon cœur crie quelque chose tandis que mon âme hurle l'inverse, et, parmi ces échanges cruels, la vérité s'y est tapie et me murmure au creux de l'oreille ce que je désire réellement. Elle me connaît. Une lueur d'espoir, voilà ce qu'elle est, elle sait tout de moi, consciente qu'au travers de ma peine et rancœur, je consente à rester ici.
Je ne le fuirais pour rien au monde.
Pas lui, pas mon Solas.
Lorsque je m'arrête de tourner, abaisse mes mains le long de mon corps, l'inspiration qui me gonfle la poitrine éclairci mon esprit embrumé. Le temps d'une poignée de secondes, je reprends mon calme. Redeviens moi-même. Il m'est difficile de respirer, ma poitrine se fait lourde et j'ai les larmes aux yeux. Celles-ci menacent de cascader le long de mes joues à tout moment. Malgré tout, je me sens forte. Je sais ce qui m'attend.
Je me retourne.
Je sais qu'il est là.
Le Loup Implacable.
Calé contre le tronc d'un arbre, c'est les bras croisés qu'il me contemple. Il est là. Son regard se fait perçant, il me fend le crâne. Il me fend le cœur.
Ce Dieu cruel qui m'a fait connaître le sentiment le plus pur et dévastateur au monde. Cet elfe avec qui j'ai tant partagé. Cet homme que j'aime. Il est là.
Il est la raison de ma présence.
L'instant où nos regards se sont croisés, je suis restée figée. Sa simple image suffit à m'ôter l'air dans mes poumons, à l'instar d'un violent coup de paume, j'en ai le souffle coupé.
Pas même mes mains bougent. Il m'est difficile de dire si mes yeux clignent.
Précédemment, il me témoigna son désir d'arrêter notre histoire d'amour. Il me fit part de son plan dévastateur et me persuada que je n'avais plus ma place à ses côtés ⸺et ce, malgré mes supplications de l'accompagner, que notre histoire n'était que le résultat de son égoïsme pur. Qu'il avait enfin trouvé la force d'y mettre un terme. Il me détruisit, réduisit le peu d'espoir qu'il me restât en ce temps à néant, puis, me guérit de ma marque, et finalement : me quitta. Il m'abandonna. Après tous ces baisers remplis de promesses échangés, ces nuits partagées à nous aimer inconditionnellement, nous explorer, nous offrir plaisir et joie.
Il me peine d'y croire.
Il est bel et bien présent, quelques mètres nous séparant, me démontrant le fossé qui nous éloigne l'un de l'autre.
Je n'aime pas ça.
Solas ne dit pas un mot. Il est vêtu de la même tenue que le jour où nous nous sommes retrouvés, lui donnant ainsi un aspect davantage divin. Il me paraît plus similaire aux aristocrates de Orlaïs ce qui, fatalement, me blesse. Je me demande si je l'ai réellement connu. Je me demande si il est toujours celui dont je suis tombée amoureuse.
Il paraît en bonne santé.
Sa silhouette est élancée, elle a repris du muscle. Il m'offre une vue grandiose. Je l'admire de loin et, sans pouvoir m'en empêcher, le compare aux nombreuses fresques que j'ai vu de lui. Toutes ces peintures le démontrant en position de force, guidant ou punissant nous autres mortels. Cette fois-ci, la comparaison ne me paraît pas grotesque, j'arriverais presque à y croire.
Si seulement j'acceptais la réalité...
Ses joues sont exactement comme je m'en souviens; creusées, cependant il est plus imposant. Il m'a l'air tout droit sorti d'un conte ⸺preux chevalier, ironique, sachant qu'auparavant je n'ai entendu parler de lui que par ceux-ci. Des histoires farfelues et emmêlées, confuses, narrant sa cruauté démoniaque. Toutefois, alors que je l'ai face à moi, je ne peux que fondre. Il s'est remis sur pied, plus beau que jamais. Je ne sens plus mon corps, mon être entier se focalise sur lui. Je l'observe de manière à encrer son image dans mon esprit. Ainsi, je le fais mien. Jusqu'à notre prochaine rencontre, je conserverai cette peinture et dès le moment où je songerai à lui, celle-ci me reviendra en mémoire. Elle m'apaisera. Puis elle me brutalisera.
Ses yeux sont voilés de chagrin.
Solas a beau conserver un air indifférent, il a les larmes aux yeux. Un rideau d'amertume m'empêche de comprendre ses réelles intentions. Bien que, même lorsque nous nous côtoyions encore, je n'avais jamais su réellement le déchiffrer.
Il fut, est et restera une énigme.
C'est ainsi chaque fois qu'il m'emporte ici. Chaque fois que je rêve de lui. Il a cette apparence princière identique à la précédente, cette même expression déchirée par la peine et la souffrance, qui ne cesse de me briser.
Je suis consciente que je ne peux pas m'approcher, sur le moment, j'accepte mon sort. Je me focalise sur lui.
Solas me contemple comme si je n'étais qu'un simple regret.
Il sait qu'il ne peut pas s'approcher.
Tant de fois a-t-il déjà succombé, je dois bien être son plus grand péché. Cela me force à me demander ce qu'il peut bien autant regretter.
Regrette-t-il d'avoir succombé à la tentation, de m'avoir aimée et de m'avoir découverte sous tous mes aspects ? Ou alors regrette-t-il de s'en être allé et de ne pas m'avoir emportée avec lui ? Je connais la réponse. Son silence ne me fait pour autant aucun bien. De nous deux, il doit être celui qui souffre le plus. Je n'ose imaginer les dilemmes auxquels il fait face en cet instant. Surtout si cela en résulte de sa visite dans mes songes.
Cherche-t-il du réconfort auprès de moi ?
Je rêve tant de le lui en apporter...
Je ne demande que ça.
Cueillir son visage entre mes mains, l'embrasser comme toutes ces fois précédentes où il se fut abandonné à la tentation, faire voler en éclats le moindre de ses doutes. Sentir la douceur de sa peau contre la mienne, baiser ses lèvres, puis remontrer de part sa joue jusqu'à sa tempe, finalement son front. L'embrasser, l'embrasser et le chérir jusqu'à faire du monde un tas de cendre.
Il ne sait pas à quel point je l'aime.
Ou peut-être en est-il conscient, peut-être est-il effrayé à l'idée que l'affection inconditionnelle que je lui voue ne cause sa perte. Sachant que la sienne m'a perdue.
Emportée.
J'ai été emportée.
De moi, ne reste que des morceaux brisés.
Lui qui m'a tant aimée, lui qui s'est détourné de ses objectifs le temps de m'attendrir, de se saisir de mon cœur afin que jamais je ne puisse y mettre la main dessus. Encore aujourd'hui, je n'en sens que ses résidus, voilà pourquoi il me fait tant mal. Je le sais auprès de Solas, cela suffit à me rassurer, bien que la douleur ne fait que s'accentuer. Il n'est plus que l'ombre de lui-même. Lui qui même encore aujourd'hui s'accroche à ces maigres instants passés ensemble dans mes rêves, cet endroit en proie au silence, la fraîcheur, une nature encore vierge, impénétrable. Lui qui, désespérément, cherche à me revoir.
Il doit penser que cette fois sera la dernière.
Comme toutes les autres.
Voilà la raison pour laquelle Solas m'admire avec tant de chagrin. L'expression meurtrie. Les sourcils plissés.
Solas pense que nous ne nous reverrons plus. Il lui faut tourner la page. Notre histoire fait partie du passé, elle n'est plus qu'un maigre souvenir pour sa divinité. Mais je sais qu'il me reviendra. Je sais que, comme toutes ces fois précédentes, il m'accompagnera bientôt dans mes songes et se chargera de boire mon image. Il me contemplera comme il me contemple en ce moment même, imprimera les traits de mon visage dans son esprit, et essaiera de s'en contenter avant que cela ne devienne insupportable et qu'il s'en aille me retrouver à nouveau.
Je ne peux le blâmer.
Nous sommes pareils.
Mutuellement, nous nous buvons. Goulument, avides de ces maigres miettes que Solas se permet d'offrir, nous nous imprégnons de l'image de l'autre. Cela nous convient pour le moment même si ça n'est jamais réellement assez.
Pas après nous êtres aimés.
Nous sommes identiques : figés dans le temps. Il nous est impossible de faire le moindre geste, comme si ce rêve était d'une fragilité porcelaine. Un simple mouvement et, tout volerait en éclats. Solas reste calé contre le tronc d'arbre, il ne me quitte pas du regard; je le sais aussi bien que lui, il me suffit de l'observer dans les yeux pour comprendre ce qu'il ressent. Je ne prétends pas le connaître. Je ne prétends pas prévoir ses moindres actions. Toutefois, je sais reconnaître le regard troublé de l'homme de j'aime. Je sais reconnaître des yeux larmoyants lorsque ceux-ci me font face et me supplient d'accorder mon pardon. Je l'aime, alors je le comprends. Je ressens sa peine.
La tristesse qui se lit sur son visage me fait mal. Elle me compresse la poitrine.
J'en ai la boule au ventre.
Un sentiment bien désagréable pour un rêve tout aussi amer.
Solas ne me perçoit plus comme son amante. Je ne suis plus celle avec qui il a vu mondes et merveilles, je ne suis plus celle qui l'a fait rire, celle qui l'a découvert, celle qui l'a aimé et celle qu'il a aimée.
Je suis un souvenir.
Je suis pétrifiée sur place à l'imitation d'une statue, un fragment de son passé. Une erreur. Et ce doit-être ainsi qu'il me voit. Je ne suis pas destinée à bouger.
Une image du passé.
Si je bouge, il s'en ira.
Comme toutes les fois précédentes où j'ai tendu la main dans sa direction ⸺acte désespéré guidé par l'amour inconditionnel que je lui porte, le temps de cligner des yeux et il aura disparu. Mon geste l'aura fait s'en aller.
Je pense qu'il ne peut pas me voir bouger, il n'est pas assez préparé. Mon image seule suffit à le chagriner, alors je n'ose pas penser ce que entendre ma voix ou me sentir le toucher lui ferait.
J'aimerais qu'il m'explique où nous nous situons, je voudrais comprendre. Ces bois majestueux, à la densité folle, et ce ciel étoilé qui nous surplombe, qui donne à ses pupilles un éclat pétillant. Je donnerais tout pour qu'il me parle. Qu'il m'explique.
Mais aimer c'est ça.
Aimer c'est se retourner. Aimer c'est tendre la main.
Et c'est exactement ce que je fais.
Je me fiche, sur le moment, de le faire fuir. Je me dis que si je ne fais rien, alors mes sentiments ne sont pas réel, tout ça n'aura été qu'un mensonge dans lequel je me serais bercée dans un but sinistre. Si je ne pars pas à la poursuite de Solas, alors que vaut réellement mon amour pour lui ? Comment puis-je trouver la force de ne pas l'approcher tandis qu'il me fait face ?
Aimer c'est succomber à la tentation peu importe le résultat, c'est tomber dans un fossé avec le risque de s'étaler lamentablement, tout en espérant être rattrapée, cajolée. Je me suis retournée parce que je l'aime. Je tends la main dans sa direction parce que je l'aime. Et je la tendrai toujours.
Je me retournerai toujours.
C'est aussi simple que ça.
Je l'aime assez pour risquer de le perdre, je l'aime assez pour le sentir me fuir.
Tout comme lui succombe à la tentation et hante mes songes. Il m'aime assez pour pécher de nouveau.
Ainsi est notre tragédie.
Enfer et paradis.
Joie et désespoir.
Nous ne cesserons de nous retrouver pour mieux nous séparer. La raison quant à cela m'échappe. Je dois dire que cela m'importe peu, pas lorsque je sais que c'est ma seule occasion de l'apercevoir.
Alors ma main est tendue, j'ai dans l'optique de me saisir de lui avant qu'il ne me m'échappe à nouveau. Je refuse qu'il me glisse entre les doigts. Je presse le pas. Si je me dépêche suffisamment.. Cette fois-ci j'ai espoir qu'il restera, qu'il me baignera dans son étreinte réconfortante et que plus jamais il ne se fera du mal. J'ai espoir qu'il me cueillera. Peut-être même qu'il m'arrachera à cette vile existence où je dois me contenter du simple souvenir de son image gravée dans mon esprit pour soulager ma peine. Je la tends parce que c'est aimer, c'est vouloir. Je la tends parce que malgré le désespoir qu'il me cause, rien ne changera à ce que je ressens pour lui. L'herbe à mes pieds frappe mon bas de pyjama. L'air me fouette le visage.
La lueur de la lune me caresse la peau.
Il fait bon.
C'en est presque trop beau pour être vrai.
Où sommes-nous donc..?
Je me sens tirée en arrière mais j'avance.
Les yeux de Solas s'écarquillent.
Je m'en vais le retrouver, mon amour.
Mes jambes se font lourdes. Soudain, j'ai l'impression d'être à des milliers d'altitude dans les airs. Ma respiration se coupe et l'ont me tire en arrière. Une tempête fait rage mais elle n'existe pas. Une armée de bras me retiennent en arrière mais je tiens bon. Les bois sont calmes, aucunement perturbés par notre présence et pourtant j'en suis ébranlée. Un poids immense me pèse sur les épaules.
Je sais que je n'y parviendrai pas.
La silhouette de Solas se fait floue, elle commence à disparaître, pourtant je n'ai fait que trois maigres pas. Comptent-ils vraiment alors que je suis sur le point de trébucher ? Voilà qu'il part. Il me glisse entre les doigts aussi naturellement qu'un courant d'eau, aussi fatalement que le destin qu'il s'efforce de nous imposer malgré ma réticence.
Mes mains se crispent. Il me faut hurler.
Solas m'échappe.
Mais je l'aime. Je l'aime alors je tends la main. Elle y va un peu plus loin cette fois.
Assez pour le voir s'en aller et continuer de me briser un peu plus, je l'aime. Avec lui, il emporte mon cœur. Je le sens palpiter au creux de sa main, Solas ne le lâche pas. Il l'a gardé tout du long. Je le sens s'y accrocher.
Lorsqu'il s'en va, je me sens de nouveau vide. Ma poitrine est mise à nue. Lorsque j'atteins enfin l'arbre, Solas n'est plus.
Je suis seule.
Ça s'est produit, il m'a abandonnée.
Le ciel me tombe sur la tête. Les bois sont de nouveau vides, il ne reste plus que moi. Ainsi que l'obscurité émanant de la profondeur de la forêt. Elle s'apprête à m'engloutir.
Dans quelques instants, celle-ci me bannira.
J'ai arrêté de compter, à force ça fait beaucoup. Je ne prends pas même la peine de le chercher. Solas pourrait être ailleurs, derrière moi ou à quelques kilomètres à m'attendre, espérant me voir lui donner une autre chance de se rattraper. C'est plausible. Ce sont des possibilités dont j'ai testé la véracité maintes fois auparavant. À présent, je sais qu'il n'est plus. Il s'en est réellement allé et ne reviendra pas.
Je ne le lui reproche pas.
Je lui en suis reconnaissance.
Sa faiblesse nous offre du répit, autant me heurte-t-elle et me brise-t-elle, elle me réconforte dans l'idée qu'il reste celui que j'ai aimé. Ce pécheur divin dont la bonté n'a d'égal que ses regrets et son chagrin. Mon bienfaiteur.
Mon bourreau.
Je n'ai que faire de ses départs, pas tout en sachant qu'il me reviendra. J'en ai la certitude. Car Solas m'aime. Il me rendra de nouveau visite car ainsi est notre destin : la tragédie qu'est notre histoire. Une peine insurmontable
C'est une plaie béante, laissée grande ouverte en gage de sa bonté qu'il s'efforce de soigner aux travers de ses visites lorsque minuit approche et qu'il requiert ma présence. C'est ainsi qu'il m'aime, autant qu'il le peut. Au fond de moi, je l'ai toujours su. Ou plutôt : j'y ai consenti. J'ai accepté ce fardeau dès lors que mon regard a croisé le sien, dès qu'il s'est saisi de ma main pour refermer la faille. Parfois, j'en viens même à la sentir. Sa présence sur mon corps, la caresse de ses baisers, le souffle ardent entre ses lèvres.
Âme torturée par la charge divine.
Je n'échangerai cela pour rien au monde. Je l'aimerai quoi qu'il arrive. Je ne cesserai de chercher à le rejoindre, je ne m'arrêterai pas de partir à la recherche d'échappatoires afin de nous offrir une seconde chance.
Non, je n'échangerai ça pour rien d'autre.
Pas même alors qu'une immense douleur me lacère la poitrine. Pas même alors qu'il me fuit et me laisse le pleurer.
Pas même alors que mon âme se déchire.
Car c'est ça, aimer.
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La Mode nationale, no. 6, 8 février 1896, Paris. Notre patron découpé (Grandeur naturelle) est accompagné de notre Patron Perforé donnant les applications grandeur naturelle. Manteau haute nouveauté. No. 2. — Modèle du patron perforé gratuit. Applications du collet dont nous donnons le patron découpé dans ce Numéro. Bibliothèque nationale de France
Détail et explication du patron découpé:
Notre patron découpé se compose de cinq morceaux:
No. 1. — Collet qui se taille à drap ouvert, c'est-à-dire non plié; le droit fil placé exactement au milieu du dos, sans couture.
No. 2. — Empiècement, également droit fil dans le dos. Un cran indique le raccord au devant.
No. 3. — Col très évasé. Un cran indique le devant et marque le raccord à l'empiècement.
No. 4. — Coquillé du devant, coupé sans couture au milieu. Ce coquillé s'attache sur le côté à l'aide de deux petites agrafes. Des crans à la partie supérieure indiquent chacun des plis qui descendent en cascade, dissimulant l'ouverture du vêtement. Un cran placé sur le devant du coquillé marque le raccord au devant du collet.
No. 5. — Coquillé du dos, coupé droit fil, d'un seul morceau. Un cran indique le raccord au dos du collet.
Métrage: 2m,50 tissu grande largeur, 5 mètres satin ou surah pour la doublure.
Ce collet est en drap, ou bien se fait en velours; il est alors plus habillé.
Les motifs d'appliques sont dessinés un peu agrandis afin que nos lectrices se rendent un compte plus exact de leur aspect; en réalité ils se répetent autour du collet, bout à bout, autant de fois que l'exige la symétrie; il en est de même des motifs plus petits qui ornent le col et brodent tout l'empiècement.
Il est quelques observations importantes. Ainsi la partie délicate du travail est l'établissement du col Médicis, si gracieux lorsqu'il tombe sans raideur, sans paraître "cassé". Pour obtenir cette élégance qui fait son charme, il faut interposer entre le drap qui forme le dessus du col et le drap qui le double soit une mousseline raid ou bougran, soit du crin véritable très souple, qui lui permet de se rabattre à volonté.
Il est bon aussi de faire descendre légèrement le col sur le devant afin qu'il tombe avec grâce et sans effort; ce mouvement doit être à peine sensible, un demi-centimètre tout au plus sur l'encolure.
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Our die-cut pattern consists of five pieces:
No. 1. — Collar which is cut with an open sheet, that is to say, not folded; the straight grain placed exactly in the middle of the back, without seam.
No. 2. — Yoke, also straight grain in the back. A notch indicates the fitting at the front.
No. 3. — Very flared neck. A notch indicates the front and marks the connection to the yoke.
No. 4. — Shelled from the front, seamless cut in the middle. This shell attaches to the side with two small clips. Notches at the top indicate each of the pleats that cascade down, concealing the opening of the garment. A notch placed on the front of the shell marks the connection to the front of the collar.
No. 5. — Shelled back, cut straight, in one piece. A notch indicates the connection on the back of the collar.
This collar is made of cloth, or is made of velvet which makes it more dressy.
The applique motifs are drawn a little enlarged so that our readers can get a more exact account of their appearance; in reality they repeat themselves around the collar, end to end, as many times as the symmetry requires; the same applies to the smaller motifs that adorn the collar and embroider the entire yoke.
There are a few important observations. Thus the delicate part of the work is the establishment of the Medici collar, so graceful when it falls without stiffness, without appearing "broken". To obtain this elegance which gives it its charm, it is necessary to interpose between the sheet which forms the top of the collar and the sheet which doubles it either a stiff or buckram muslin, or very soft real horsehair, which allows it to be folded down at will.
It is also good to lower the collar slightly in the front so that it falls gracefully and effortlessly; this movement should be barely noticeable, half a centimeter at most on the neckline.
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