#Un homme va au poste de police
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Un homme va au poste de police, accompagné de son fils, pour signaler la disparition de sa femme. Le policier lui demande: - Pouvez-vous nous la décrire? L'homme dit: - Elle est grande, belle, blonde avec des yeux bleus, une taille fine et une grosse poitrine. Le petit garçon s'exclame alors: - Mais Maman elle n'est pas comme ça. - Chut, tais toi, c'est pour qu'on nous en ramène une mieux!
#Un homme va au poste de police#accompagné de son fils#pour signaler la disparition de sa femme.#Le policier lui demande:#- Pouvez-vous nous la décrire?#L'homme dit:#- Elle est grande#belle#blonde avec des yeux bleus#une taille fine et une grosse poitrine.#Le petit garçon s'exclame alors:#- Mais Maman elle n'est pas comme ça.#- Chut#tais toi#c'est pour qu'on nous en ramène une mieux!
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"petit tips pour les anonymes, si vous assumez pas suffisamment vos propos pour les poster avec votre compte, c’est probablement que vous devriez les garder pour vous." Non c'est juste que tes potes et toi avez fait une profession du fait de tourner en ridicule et d'aggro les gens qui leur parlent ouvertement, confonds pas tout. C'pas psq les gens veulent pas que vous veniez vous acharner sur eux leurs fo et leurs potes pendant 5 ans qu'ils sont pas en accord avec leur opinion. C'pas psq des gens qui vous connaissent pas veulent pas deal avec vous que c'est eux le problème.
Et si on veut parler en anonyme tu vas faire quoi ? J'viens avec un post anon rien que pour te mettre ça dans la tronche : me semble que des meufs t'ont dit de pas parler sur leur projet et que t'as répondu grosso modo que tu fais ce que tu veux. Donc les anon font ce qu'ils veulent ? :)
Ah et pour ton "ouin ouin violence bouh regardez vous avez deux poids deux mesures" : j'peux pas t'aider comme le tone policing est interdit ! Mince alors. Mais t'es drôle quand tu insistes sur le fait que personne n'a à te dicter comment parler puis que tu sors une quote de comment t'estimes que X aurait dû te répondre avant de reblog Y pour te plaindre de son parler de banlieusarde. C'est pas comme si ça fait 4 ans que 90% des gens qui vous lisent vous disent que vous filez de l'anxiété à tout le monde et que vous êtes agressifs et que vous rendez impersonnelle et malveillante une cause juste, et que vous en aviez rien à taper.
Comme t'as dit t'es une bad bitch qui emmerde tout le monde donc vas-y relève-toi mdrrrrrr t'as soudain oublié ta street cred dans le marécage où tes potes ont laissé leurs neurones quand ils ont ficha qu'un post débat poli était trop long et trop complexe pour eux.
Bon étant donné que tout semble tourner autour du « vous » et du « nous » je vais donc en faire de même. Et vu que vous avez tous pris le temps de lire 5k d’une autre personne, vous prendrez certainement le temps de lire les miens n’est-ce pas?
Vous êtes super rapides à brandir la croix et la bannière pour défendre les gens sur des multitudes de sujets tels que la santé mentale, l’accessibilité, le plagiat et autres, mais quand c’est des personnes racisées qui expriment leur lassitude face à une discrimination qu’ils subissent (et donc un mal-être qu’ils ressentent, parce que c’est bien de ça dont on parle, c’est pas un débat ou l’un a tort et l’autre raison c’est un constat fait par des gens qui partagent leurs plaintes et vous votre réponse à ça c’est de les fustiger encore plus) là y’a plus aucune tentative de compréhension parce que vous êtes visiblement tellement étranglés par votre propre conscience que vous le prenez personnellement.
Vu que vous n'avez à priori pas dotés de suffisamment d'empathie pour parvenir à saisir les nuances d’une situation quand elle ne s’applique pas à votre propre personne : s’offusquer qu’on fasse des généralités (statistiquement correctes, j’insiste encore) sur les membres d’une communauté c’est du même niveau que les hommes qui s’offusquent quand des femmes témoignent de l’oppression qu’elles subissent et dégainent leur #notallmen. Là c’est pareil. On a pas dit qu’absolument toutes les personnes qui jouaient des fcs blancs sur ce forum ou d’autres étaient des racistes, mais si vous n’aviez absolument rien à vous reprocher ça vous serait passé au dessus de la tête et vous auriez pas été violentés au point de faire des amalgames comme si on avait sous entendu que vous étiez des nazis. La preuve étant qu’on a même pas qualifié quiconque de raciste, ce raccourci vous l’avez fait vous même comme des grands ce qui ne fait que prouver davantage que vous êtes au courant de la problématique que cette constatation de sur-représentation blanche représente. Vous êtes en train de vous empaler tout seuls sur votre épée mais vous préférez blâmer le forgeron.
En fait vous êtes tellement aveuglés par votre désir de diabolisation de nos personnages que tous vos arguments se focalisent sur notre façon de parler et/ou de ne pas parler plutôt que sur le message qu’on porte. Vous avez des œillères tellement phénoménales que vous préférez par exemple ignorer que si, on a répondu au long message qui ne comportait que des affabulations et de la réthorique fantasmagorique qui reposait sur de la spéculation totale. Tout ce qu’on dit vous trouvez un moyen de l’interpréter et de le tordre pour concorder au moule de votre vision étriquée de la situation et vu que vous avez l’air d’avoir des soucis d’ordre interpersonnels avec nous vous préférez ne pas chercher à comprendre ce qu’on dit mais plutôt trouver un moyen de nous le renvoyer à la gueule.
La vérité elle est très simple, on est face à une situation où on a constaté un manque de représentation dans les fcs des forums, et la réponse qu’on a reçu c’est « traitez nous pas de nazis vilains harceleurs haineux ». Un grand écart tellement prodigieux qu’il en ferait faire pâlir les plus grands gymnastes de ce monde.
On est tous d’accord je l’espère sur le postulat que le racisme c’est pas bien, donc pourquoi est-ce que vous cherchez à nuancer le propos uniquement quand la responsabilité de son existence vous incombe aussi? Au lieu de saisir l’occasion de vous remettre en question et d’œuvrer positivement pour faire de cette communauté un espace davantage bienveillant comme vous semblez tant le désirer vous préférez sacrifier ça au prix de votre défense. Quel égoïsme et autocentrisme tragique.
En tout cas ne te fais pas de soucis pour nous, on se porte tous très bien mentalement, on notera tout du moins la rapidité avec laquelle tu es venue te réjouir et fanfaronner d’un potentiel mal-être de notre part. L’attention portée au mental des gens c’est à sens unique comme toujours mais heureusement on est solides à ce niveau là parce qu’on est profondément convaincus de la noblesse de nos propos et de ce qu’on défend. Les difficultés de l’un ne l’emportent pas sur celle des autres, vous ne savez à priori pas grand chose non plus de ce qu’on vit ni qui on est, mais étant donné qu’on ne pollue pas nos paroles avec des informations d'ordre de l'intime on n’y prête pas attention. Si vous êtes fragiles mentalement et souffrez d’anxiété, j'en suis désolée pour vous mais ça n'a pas sa place dans la discussion et avant tout ça ne vous dispense pas d’être tenus responsables de vos propos et actions lorsque ceux-ci sont de nature discutable. Si vous proférez des propos virulents et invalidants, on vous répondra avec la même énergie parce que jusqu’à preuve du contraire le droit de se défendre ne vous est pas exclusivement réservé, et soudainement vous vous plaignez en disant que ça vous agresse? J’suis au regret de vous annoncer qu’il fallait pas laisser votre bouche écrire un chèque que votre cul est pas apte à encaisser.
Maintenant que ça c’est fait, je te réponds aux critiques envers moi et moi seule. Par rapport au sujet de ma critique vis à vis de l’anonymat, oui vous faites ce vous voulez, et moi j’ai pareillement le droit d’exprimer mon avis sur la question. C’est ce que j’arrête pas de dire depuis le début mais vu qu’encore une fois vous préférez comprendre ce que vous voulez je vais continuer à radoter.
Mon message avait pas pour but de « chouiner », il avait pour but de retourner le principal argument qui est employé depuis le début de cette histoire pour dévaloriser nos paroles et décrédibiliser l’importance de notre revendication étant : vous êtes violents, et même si on est d’accords on cautionne pas. Le fait étant que là y’a de la violence réelle et tangible qui a été proférée mais j’vois personne en aller de son petit texte et rebloguer en masse pour exprimer oh combien ça le remue de voir de l’agressivité. Étrange phénomène. Ça prouve bien que le problème de notre soit-disant violence il est épidermique et que le cœur de vos reproches envers nous est lui bien viscéral.
La vérité c’est qu’à la fin de la journée c’est chacun avec sa propre conscience et vu la virulence avec laquelle vous défendez et justifiez votre caractère j’ai l’impression que la vôtre est bien bien lourde. J’ai jamais dit que j’étais une bad bitch, jamais mentionné la moindre street cred mais merci pour le compliment, et tu sais quoi pour te remercier c’est ton jour de chance j’emmerde pas tout le monde mais j’vais mettre un point d’honneur à t’emmerder toi tout particulièrement, des bisous.
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9 novembre:
Journée culturelle avec la visite du site Tiwanaku. Des vestiges mis au jour à 5% à croire le guide. C'est suffisant pour rendre la visite intéressante. Par contre il faudra que je me renseigne de mon côté sur l'histoire de cette civilisation pre-Inca car le guide est à la fois complotiste, non professionnel, inintéressant et sûrement un peu débile. Pour ne citer que quelques des ses pépites :
Les Tiwanaku savaient communiquer par télépathie et c'est une faculté que les hommes ont perdu.
Des hiéroglyphes égyptiens ont été decouverts, mystère, que doit-on en conclure ? Sachant que les hiéroglyphes il nous les a montrés. Ca ne ressemblait à rien, et quand on lui demande ce qu'ils signifient, il semblait ignorer que cette écriture a été déchiffrée.
Des stalactites découvertes dans une salle seraient la preuve d'une ancienneté de cette civilisation qui dépasse notre entandement.
Des statues bizarres rappellent des formes aliennes, peut-être un contact avec une civilisation qu'on ignore toujours.
Bref, du coup je doutais de tout ce qu'il racontait et j'étais très attristé de cette mentalité qui ne dois pas être un cas isolé.
C'est le site archéologique le plus important du pays, au moins je sais que je n'en ferai pas un 2e.
10 novembre :
Journée bloquée pour le taff. J'ai un entretien avec l'unité que je souhaiterai rejoindre à mon retour et ça se passe très bien. Je reste en attente de la suite du processus administratif. Je comble le reste de la journée avec le musée d'art nationale dont j'ai déjà oublié le contenu 6 jours plus tard au moment d'écrire ces lignes. Le soir je sortirai avec des gens que je croise dans mon hostel.
11 novembre
Après 2 heures de sommeil je prends un bus pour Patacamaya pour en prendre un autre vers le village de Sajama. J'arrive au parc national qui porte le même nom et qui se situe à la frontière avec le Chili en fin d'après-midi. Les paysages sont magnifiques, le village se situe sur un plateau à 4200m, au pied du volcan Sajama (6500m) mais d'où l'on peut apercevoir plein d'autres volcans coiffés de glacier formant la frontière naturelle chilienne. C'est très aride, il n'y a que du sable volcanique et on se croirait sur Mars.
Le logement est très rudimentaire mais il ne coûte que 2,5e / nuit, les hôtes sont très aimables et je fais la connaissance des autres clients. Les nuits sont fraîches, et vu le prix, il n'y a pas de chauffages dans la chambre. Après mon ascension du Huayna Potosi j'avais comme objectif de grimper le Sajama, mais Mario (l'hôte qui fait aussi guide) m'informe que la saison est dangereuse à cause de chute de pierre. Tant pis...
12 novembre:
Rando sur 2 jours que je debute en me dirigeant vers les sommets de la frontière chilienne. Sur le chemin je passe par des geysers qui enfumment l'espace mais dont on dirait plutôt des marmites bouillonantes. Je traverse un col, me retrouve au Chili, ne voyant pas de poste frontière je continue ma route (je rigole, mais à la frontière alpine du Monténégro il y avait bien la police). Je traverse 2 lacs et pose ma tente au bord du 2e. Enfin complètement seul avec la nature, quel bonheur. J'y passe l'après midi et la soiree et flâner autour du lac et dans ma tente.
13 novembre :
Je poursuit ma boucle en montant vers un 3e lac dominé par un sommet qui semble inaccessible (le Jisk'a Kunturiri, 5500m) sauf que sur la carte apparemment il se grimpe. Je décide d'aller vérifier ça (sans mon sac). Eh bien disons qu'il est difficilement accessible... les 50 derniers mètre sont à 45° dans des cailloux volcaniques. J'ai des souvenirs de ma chute au Monténégro et littéralement 10m avant le sommet je décide de faire demi-tour. Je fait marche arrière sur 50m et me rend compte qu'en fait ça va.... et je fais demi-demi-tour et persévère jusqu'au sommet. J'ai des petites frayeurs mais j'y arrive. Les sueurs froides sont largement compensées par une des vues panoramiques les plus belles que j'ai jamais vues. Un plateau en pampa avec des volcans qui surgissent de partout. Il fait beau et on peut même en apercevoir au loin. La fin de la boucle est longue, rien d'excitant à marcher dans la pampa.
Bilan sur 2 jours: 37km, 1300m d+
14 novembre :
Quitte à ne pas monter le Sajama, autant s'en rapprocher au maximum. C'est ainsi que je me retrouve après 2h de marche au sommet Huisalla (5000m) juste en face du volcan. J'aperçois par la même occasion un autre angle de la vue d'hier. Ce parc doit être parmis les plus beau que j'aie fait.
Le soir c'est la fête à l'auberge, avec des autres invités on achete des bouteilles de vin bolivien et des bières et on improvise une soirée avec nos hôtes, Ana et Mario, dans la partie "restaurant".
Bilan: 12km, 800m d+
15 novembre :
Grasse matinée avec un réveil à 08h00. Je loue un VTT et me dirige vers la Laguna Huayna Khota. Ce n'est qu'à 12km mais j'en chie pas mal ! Je suis à 4200m, ça monte légèrement et la route non goudronnée est cabossée. Arrivé au lac j'y fait le tour pour observer les flamands roses qui le peuple. Lorsque je m'y approche à moins de 200m, ils s'envolent vers l'autre bout du lac. Mais avec le drone, ils sont imperturbables...
Sur le retour je m'arrête aux thermes d'eaux chaudes, mais j'ai tellement chaud que je ne m'y baigne pas. Arrivé à l'auberge je fait une sieste, je dîne à 17h00 et je m'endors. Reveil à 00h00.
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Petit soucis,
Mon ancien post sur tumblr a été supp par mégarde.
Donc voilà je vais reprendre en plus condensé.
Cette année ma mère a voulu me faire enfermer.
En début d'année, soit disant que je l'avais attaqué.
Je l'ai menacé par message en effet, c'est mon erreur, les messages.
En réalité c'est que suite à mon voyage à la réunion et en revoyant les lieux de mon enfance, des souvenirs de gamins me sont revenus mais il y avait des trous.
En rentrant j'ai posé de nombreuses questions qui restaient sans réponses.
Je me suis alors rendu compte d'un truc, ma mère ne me parlait jamais, elle me déballait sa vie à grande vitesse, me parlant de pleins de gens que je connais jamais et dont je m'en fous mais sans s'intéresser à ce que j'avais à dire. Et puis paf elle s'en va vite.
Elle a écarté mes amis en leurs disant du mal de moi.
A fait fuir les filles. Mes sœurs.
Le vide de la solitude.
J'avais pris l'habitude de socialiser sur le net du coup mais je n'étais pas très doué.
En fin janvier la police a débarqué, ils étaient 13 je crois ou un peu plus. J'ai vu des spécialistes pendant ma garde à vue.
J'ai dû leurs raconter mon histoire.
Que mes souvenirs d'enfances, mes traumas sont remontés d'un coup. Je ne sais plus pourquoi ni comment. Mais les scènes étaient là. Je sais que je les ai vécus. Ce n'est pas fictif car la première scène m'avait traumatisée et c'est en m'en rappelant que tout le reste m'est revenu aussitôt.
Des viols en pagailles. J'ai été abusé pendant des années.
En tant que homme et surtout plus de 20 ans plus tard, je voulais juste m'éloigner d'elle au lieu de faire appel à la justice.
Je lui ai envoyé des messages pour lui dire de se tenir loin de moi, elle n'écoutait rien alors je lui ai dit que j'allais attaquer si elle continue à être insistante ou intrusive.
La police est alors arrivé, on m'a plaqué au sol. Menottes aux poignets.
Garde à vue pendant 48h.
J'ai vu des psychiatres, des psychologues.
J'étais inoffensif pour eux mais dans le cas où je risquais éventuellement d'attaquer ma mère ils m'ont demandé ce que je voulais faire.
Partir.
Ma mère leur a déclaré que j'étais armé, que je l'avais déjà attaqué. Qu'elle avait déjà été blessée.
Tout est faux.
Je voulais simplement qu'elle me laisse tranquille le temps que je m'en aille, que je parte le plus vite possible loin d'elle. C'était juste ça le plan.
Ils ont contacté mon oncle et son fils est venu me chercher.
J'ai changé de vie et de lieu en un claquement de doigt. J'ai eu le temps de prendre mes valises et mon chat et aurevoir.
Retour case départ.
J'étais loin de tout. Au milieu de nulle part. Sans voiture ni permis. C'était l'objectif premier.
L'environnement n'était pas sain.
Dès que j'ai eu les deux, je suis vite parti.
Le fils de mon oncle, un pervers narcissique qui tentait de m'embrouiller la tête et de m'infantiliser pendant que j'étais encore en état de choc pour me diriger et contrôler ma vie à ses fins.
Il pense être en contact avec la source de vie, sûrement un mensonge pour dacantage manipuler les gens qui ont une ouverture spirituelle. Je ne l'ai jamais cru et par conséquent, il devenait violent et insultant.
Je devais vite partir à nouveau.
Je me suis retrouvé chez de la famille dans un autre pays. Mon cousin et sa femme.
J'essaye de tout reprendre à zéro mais les problèmes persistent. Il parait que j'ai une plainte pour harcèlement sur le dos, en effet l'année d'avant je parlais à une fille qui m'avait menacé de porter plainte par message alors qu'elle me disait de venir vers elle par storys, post et autres. J'ai continuer quelques temps puis j'ai laissé tombé. Elle se foutzit de moi.
J'en ai parlé à des proches qui m'ont dit de passer à autre chose.
Mes comptes actuels sont piratés, je n'y ai plus accès. Est ce mon cousin du sud qui veut simplement me pourrir la vie ou bien est ce un coup monté des gens qui veulent me nuire ?
Mes photos ont été volées également depuis mon cloud. J'ai remarqué des connexions étranges.
C'est un sacré casse-tête.
Peu importe, j'essaye d'avancer.
Je dois avancer coûte que coûte.
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02-53 Le dernier juif de Rotterdam
https://soundcloud.com/jlgaillard/le-dernier-juif-de-rotterdam
Lorsque la sonnette de la porte d'entrée retentit, mon hôtesse, qui me cachait, ouvrit, ne se doutant pas que c'était la Gestapo venue pour m'arrêter. Trois hommes se précipitèrent à l'intérieur, revolvers aux poings. En me voyant, ils crièrent : « Haut les mains ! ». Puis ils me passèrent les menottes.
C'était le 1erseptembre 1944. Tous les Hollandais de 17 à 40 ans étaient forcés de travailler dans les usines de munitions allemandes. J'avais à ce moment-là 25 ans. C'est donc une bonne raison pour m'arrêter. Me regardant attentivement, un des hommes me demanda :
—Es-tu Juif ?
Puis il ajouta :
—La police le saura bientôt, en avant !
Aussitôt après mon arrestation, la famille qui me cachait disparut. Heureusement, car la police revint presque immédiatement. Ces amis risquaient la déportation ou la mort. J'ai su cela plus tard, à ma grande joie.
En arrivant au poste, l'interrogatoire commença :
— Es-tu le fils de l'horloger Katz ?
— Non, répondis-je. Je m'appelle Ernest Cassuto. Je suis fils du professeur Cassuto.
Sachant que mes parents bien cachés quelque part dans le pays, je pus révéler ma véritable identité.
Les nazis voulurent aussi connaître le nom des personnes qui m'avaient aidé à me procurer de fausses cartes d'identité et de rationnement. Je refusais obstinément de trahir mes bienfaiteurs non-juifs. Si j'avais mentionné un seul nom, au moins deux cents personnes de la Résistance hollandaise auraient péri par les mains des nazis.
— Très bien, dirent-ils. Tu vas passer cette nuit en prison, et demain tu seras expédié au quartier général nazi de Rotterdam, et là, dans la chambre de torture, ils obtiendront de toi tout ce qu'ils veulent savoir.
Le lendemain, je fus réveillé par trois hommes armés de fusils. Ils m'emmenèrent par train à Rotterdam. En arrivant, ils me mirent face au mur, jusqu'au moment où je fus introduit devant les interrogateurs. Ils voulurent avoir les noms des amis qui m'avaient aidé. Encore une fois, je refusai. Alors, ils donnèrent l'ordre de me conduire dans la chambre de torture.
En route, je priai le Dieu de mes Pères, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, qui garda Daniel dans la fosse aux lions et ses trois compagnons dans la fournaise ardente. Mes prières furent exaucées. Le nazi qui devait me faire subir la torture venait de commencer son horrible travail quand je lui dis :
—Pourquoi vous donnez-vous tant de peine, et perdez-vous votre temps ? Tuez-moi plutôt. Je n'ai pas peur de mourir. Je crois en Dieu. Je suis racheté par le Messie qui est mort pour expier les péchés de tous les hommes, même les vôtres, si vous vous repentez.
Je disais la vérité, car, pendant que j'avais été caché, j'avais lu la Bible que mes bienfaiteurs, croyants non-juifs, m'avaient donnée. En la lisant, mes yeux s'étaient ouverts pour reconnaître en Jésus-Christ, Celui dont les prophètes ont parlé. Je n'avais pas pu m'empêcher de croire, de tomber sur ma face devant Lui, et de reconnaître que mes péchés avaient été expiés par Lui, comme le dit Esaïe au chapitre 53 :
Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui. Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris, Esaïe 53 : 5.
Je m'étais senti plus blanc que neige, lavé dans le sang de Jésus, l'Agneau de Dieu. Oh ! Moments inoubliables ! L'Allemand fut tellement frappé d'entendre un Juif parler ainsi qu'au lieu de continuer sa besogne, il se mit à converser avec moi sur Hitler qu'il admirait. De mon côté, je cherchai à diriger son attention vers Dieu et son Oint.
Pendant la discussion, les aiguilles de l'horloge avaient tourné. La cloche sonna, indiquant que le temps de la torture était terminé. Nous descendîmes. Là, Dieu fit encore un autre miracle en voilant les yeux des interrogateurs. Ils ne remarquèrent pas que je ne portais aucune trace de torture. Ils m'envoyèrent en prison à Rotterdam, en attendant de me déporter à Auschwitz.
En fouillant mes poches, ils trouvèrent la photo de ma fiancée, une ravissante jeune fille. Elle avait trouvé, comme moi, en Jésus, le Messie d'Israël. Nous avions été cachés au même endroit pendant trois mois. Mais, pour des raisons de sécurité, nous avions été obligés de nous réfugier chacun de notre côté. Quelques mois après, un traître la signala à la Gestapo. Lorsque la nouvelle de son arrestation me parvint, je faillis perdre la foi en Dieu ! Mon avenir me parut sombre comme un abîme. Mais Dieu me consola par Sa Parole, au point que je pus dire, comme Job :
L'Éternel a donné ; l'Éternel a ôté. Que le Nom de l'Éternel soit béni ! Job 1 : 21
Je me souviens qu'en regardant la photo de ma fiancée, le nazi a dit :
— Je me rappelle très bien cette jeune fille. C'est celle qui a lu la Bible jusqu'à la dernière minute.
Ces paroles furent pour moi comme un message de Dieu, et une assurance qu'Il serait avec moi jusqu'à la dernière minute, comme Il avait été avec elle.
J'attendis donc sans frayeur, ma déportation et la fin de ma vie dans une chambre à gaz. La présence du Seigneur ne me quittait pas. Sa paix régnait dans mon cœur. Je ne craignais pas la mort. Je passais mon temps dans la prière et la méditation de la Parole de Dieu. Toute la Bible infusait en moi une vie puissante et pure. Comme Jésus l'avait dit autrefois :
Sondez les Écritures, ce sont elles qui rendent témoignage de moi.
En lisant, je Le découvrais partout : dans les Psaumes, dans les Prophètes, dans la Loi. Il est vraiment la clef qui ouvre ces trésors divins, et la lampe qui éclaire ceux qui Le cherchent. Hitler pouvait me prendre tout, mais il ne pouvait pas fermer la fenêtre du ciel, ouverte sur moi, d'où la lumière jaillissait jusque dans mon cachot noir !
Quelques semaines après mon arrestation, le dernier convoi devait partir pour Auschwitz. Mais, cette nuit, une main mystérieuse enleva l'étoile jaune de dessus ma porte. Elle servait à indiquer les partants vers les camps d'extermination. Par ce miracle, je fus sauvé. Je fus le seul Juif resté en prison. Les Allemands me surnommèrent "Der letzte Jude Von Rotterdam" (le dernier Juif de Rotterdam).
Les troupes alliées, après avoir percé le front et pénétré en Allemagne, perdirent la bataille d'Arnhem, ce qui les empêcha de libérer la Hollande qui resta encore sous la cruelle botte nazie. Mais ils ne purent plus continuer la déportation des Juifs vers la mort. Restait cependant la possibilité de me fusiller. Mais l'Éternel veillait sur moi.
L'Ange de l'Éternel campe autour de ceux qui Le craignent et les arrache au danger, Psaumes 34 : 8.
Les jours, les semaines passèrent dans des conditions parfois insupportables. Les mauvaises pensées m'assaillaient par moments. Cela venait de Satan qui me poussait à la révolte contre Dieu : « Tu fais partie de la race élue. Belle affaire ! Elue pour quel but ? Pour être maudit ! Pourquoi tant souffrir uniquement parce que tu es Juif ? Et que veut dire être Juif ? »
Alors, je me souvins de ce que m'avait dit un chrétien : « Quel bonheur d'être Juif, d'appartenir à la race élue de Dieu d'où est sorti le Sauveur du monde ! » Je me rappelai également l'amour des non-juifs qui risquaient leur vie pour nous sauver, nous Juifs, inventant toutes sortes de cachettes chez eux, partageant avec nous leurs dernières réserves de nourriture. Quel était le mobile de tant de dévouement, sinon le fait que nous étions des Juifs, le Peuple élu dont est issu le Sauveur qui les avait amenés à la foi dans le Dieu d'Israël ? Ce sont eux, aussi, qui mettaient la Bible dans nos mains, pendant que nous étions cachés dans des trous, traqués par les nazis.
Quelques jours avant la libération, les nazis pensèrent qu'il valait mieux exterminer les prisonniers, plutôt que de les rendre vivants aux alliés. Mais un vrai chrétien, policier hollandais, appartenant à la Résistance, en fut informé, et sous prétexte de nous conduire aux bains municipaux nous aida à nous évader. Peu de temps après la Hollande fut libérée. Je retrouvai bientôt mes parents et mon plus jeune frère. Des chrétiens les avaient cachés et comme moi ils avaient trouvé la foi dans le Messie par la lecture de la Bible.
A Dieu soit la gloire
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Jean-Louis Gaillard
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Un homme n'est jamais rentré d'une course d'épicerie. Un autre homme a raté une chance d'avoir un nouveau cœur. Une femme est décédée après s'être retrouvée coincée dans sa voiture."Un réveillon de Noël sauvage": des étrangers bloqués par le chaos des compagnies aériennes font équipe pour des voyages en voitureLire la suiteLe bilan humain de la tempête hivernale qui a frappé une grande partie des États-Unis la semaine dernière a continué de s'alourdir. Depuis que le «blizzard du siècle» a balayé plusieurs régions du pays la semaine dernière, au moins 60 personnes sont mortes dans tout le pays, et des détails sur le chagrin que leurs familles endurent ont été diffusés.Rien qu'à Buffalo, dans l'État de New York, le nombre de morts est passé à 37 alors que les secouristes continuent de déblayer les routes enneigées dans le cadre de leurs opérations de recherche et de sauvetage.L'un de ceux qui sont morts était Abdul Sharifu.Vers midi, la veille de Noël, Sharifu a quitté sa maison à Buffalo pour faire l'épicerie pour les autres. Le Congolais de 26 ans qui a quitté son pays après que ses deux parents ont été tués au cours d'une guerre n'est pas rentré vivant chez lui.Sharifu était allé chercher du lait pour l'enfant d'un ami parce que l'enfant n'arrêtait pas de pleurer, selon le cousin de Sharifu, qui parlait à Business Insider. Lorsque sa femme enceinte, Gloria – qui devait accoucher dans une semaine – s'est réveillée d'une sieste, elle a été surprise de constater que Sharifu n'était pas encore rentré chez lui.Après avoir appelé sans succès le téléphone de son mari, Gloria a contacté le cousin de Sharifu, Ally, dans la panique. Gloria et Ally ont attendu 24 heures sans avoir de nouvelles de Sharifu avant de prévenir la police de son absence et de demander l'aide d'amis pour le rechercher.Ce soir-là, le groupe a trouvé la voiture de Sharifu garée près de la gare, mais il n'y avait aucun signe de lui. Ils ont finalement appris que Sharifu avait été retrouvé face contre terre dans la neige par des passants qui l'avaient emmené à l'hôpital. Il était mort lorsque la famille de Sharifu est arrivée à l'hôpital.Un porte-parole du gouvernement local a confirmé que Sharifu avait été retrouvé mort dehors dans la neige vers 23h30 samedi, Buffalo News signalé. Aucune cause de décès n'a été signalée dans l'immédiat."C'est le gars [who] aime aider tout le monde », Ally Raconté WKBW. « En ce moment, nous ne faisons pas bien.« Sa femme ne va pas bien. C'est tellement mauvais en ce moment. Si triste."La nouvelle de la mort de Sharifu est intervenue après que la nation a été choquée d'apprendre qu'une autre résidente de Buffalo est décédée après avoir été piégée dans sa voiture pendant 18 heures. Anndel Taylor, une étudiante infirmière de 22 ans, tentait de rentrer chez elle après un quart de travail à l'hôpital vendredi lorsqu'elle s'est retrouvée prise au piège dans la tempête. Le New York Post rapporte que Taylor a envoyé plusieurs vidéos à sa famille en Caroline du Nord, les mettant à jour sur la neige montante à l'extérieur de sa voiture.Selon sa famille, Taylor espérait dormir dans sa voiture en attendant que les sauveteurs la rejoignent et qu'elle tenterait de s'échapper à pied s'ils ne le faisaient pas.À plusieurs centaines de kilomètres au sud de New York, un homme de 91 ans originaire de Caroline du Sud est décédé à Noël après avoir tenté de réparer une conduite d'eau cassée devant son domicile.Vers 22 heures ce jour-là, Marvin Henley est sorti de chez lui pour réparer le tuyau. Selon les députés, Henley est revenu à l'intérieur de sa maison un peu plus tard pour changer ses vêtements mouillés avant de sortir à nouveau pour continuer les réparations, WLOS rapports.Il n'y a plus de météo « bizarre » – et 2023 ressemble déjà à un film catastrophe | Jean VidalLire la suiteIl a été porté disparu le lendemain. Les députés ont finalement localisé son corps vers 14 h 30 lundi, pas trop loin de son domicile. Selon le bureau du coroner, Henley a été retrouvé mouillé et exposé à des températures extrêmes.
Sa mort a été qualifiée d'accident résultant d'une exposition au froid.Pendant ce temps, sur la côte ouest, un homme de l'Alaska a raté sa chirurgie de transplantation cardiaque en raison de centaines d'annulations à l'aéroport de Seattle-Tacoma dans l'État de Washington vendredi.Patrick Holland, père de cinq enfants de Fairbanks, en Alaska, devait se rendre à Seattle vendredi pour subir une transplantation cardiaque. Holland, qui souffre d'insuffisance cardiaque congestive, Raconté la chaîne de télévision de Seattle KING qu'il a été inscrit sur la liste des greffes actives il y a trois semaines et n'a été informé que jeudi dernier par l'Institut de cardiologie du centre médical de l'Université de Washington qu'un cœur était devenu disponible pour lui.Selon Holland, les médecins lui ont donné une fenêtre de huit heures pour se rendre à l'hôpital. Il a ensuite réservé le prochain vol pour Seattle.Cependant, une fois que Holland a pris son vol, il a découvert que l'avion devait être dérouté en raison de l'annulation de centaines de vols à l'aéroport de Seattle à la suite de la tempête."J'ai entendu les pilotes dire bienvenue à Anchorage", a déclaré Holland. La fenêtre de son nouveau cœur s'était fermée."Je pense que j'ai pleuré plus ce jour-là que dans ma vie et que j'ai ressenti toutes les émotions que je n'avais jamais ressenties", a-t-il déclaré.Bien que le cœur ait été donné à une autre personne sur la liste des greffes, les médecins de Holland lui ont dit qu'il ne serait pas repoussé sur la liste parce que la situation était hors de son contrôle.Holland a déclaré à KING qu'il prévoyait de se rendre à Seattle dans deux semaines afin de se rapprocher de l'hôpital une fois qu'un nouveau cœur serait disponible."Je serai plus proche - il n'y aura pas de tempêtes pour m'arrêter", a-t-il déclaré. "Il faudrait un acte de Dieu complètement différent pour m'arrêter."Alors que les efforts de sauvetage se poursuivent à travers le pays, les responsables ont exhorté les gens à rester chez eux et à ne pas circuler sur les routes.Avec l'augmentation du nombre de morts, Joe Biden et la première dame, Jill Biden, ont présenté leurs condoléances aux familles en deuil."Mon cœur est avec ceux qui ont perdu des êtres chers ce week-end de vacances", a déclaré le président dans un tweet lundi. "Vous êtes dans mes prières et celles de Jill."
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Fanatique de Muffins
Chapitre 6
Avertissement : Violence, masturbation (homme), sexe oral.
Résumé : Billie aurait dû suivre son instinct….
L’heure du dîner approcha et Billie se changea rapidement pour aller rejoindre son frère au parc non loin du poste de police. La journée était parfaite pour la course juste assez chaude. Elle enfila ses leggings noirs et son haut blanc sans manche assorti en Lycra. Ses longs cheveux relevés en chignons, elle attirait les regards des policiers qui prenaient leur diner dans le parc.
Luke : J’arrive dans 2 minutes. Elle reçut le message sur sa montre intelligente.
Billie : Rejoins-moi en route je pars sans toi.
Elle se mit à courir autour du parc en petites foulées. C’était agréable de sentir la brise sur son visage. Le soleil réchauffait sa peau. Elle fit un tour de parc complet avant que Luke la rejoigne.
Tout en courant, elle se demanda bien ce qui avait piqué Sy pour être aussi bête avec elle.
En parlant du loup, elle le vit s’assoir sur un banc avec une jolie collègue féminine. Billie sentit la jalousie étreindre ses tripes malgré tout. Elle poussa un peu son frère.
-Allez Morgan plus vite ! Montre-moi ce que tu as dans le ventre! Elle accéléra et poussa son corps dans un sprint effréné. Luke la suivait aussi vite. Ils se défiaient sans cesse.
Sy les regardait passer sans trop en avoir l’air en discutant avec sa collègue. Derrière lui, il entendit un groupe de patrouilleurs s’exclamer devant le physique avantageux de Billie.
-Bon sang qu’elle est bonne la sœur de Morgan… Je parie qu’elle aime se faire défoncer le cul bien à fond…
-Ne dis jamais un truc pareil devant Morgan! Il va te tuer! Ce mec est pire qu’un chien de garde, dit un autre. Billie commença à ralentir la cadence tranquillement.
Ses poumons lui brulaient à force d’avoir couru mais ça lui faisait un bien fou.
Ils s’arrêtèrent complètement non loin de Sy.
-Tu viens au bar ce soir? On va prendre un petit verre avec quelques potes.
Elle haussa les épaules.
-Où? Je ne sais pas trop.
-Au Goblin vert.
-Haaa tu sais que je déteste aller là-bas il fait tellement sombre que je ne comprends rien à vos discussions! La musique est pourrie en plus…
-Hé Morgan? Ta sœur vient avec toi ce soir? Héla un des types assit non loin. Il se lécha les lèvres de manière suggestive. Il parlait à Luke plutôt que de demander à Billie.
Sy semblait lire des documents maintenant tout seul, il ne releva pas la tête mais il n’en perdait pas une miette. Du coin de l’œil il vit Billie signer quelque chose à son frère avec un air de profond dégoût.
-On se voit plus tard Bill. Bonne après-midi. Dit Luke en donna un baiser sur le front de sa sœur.
Billie répartit en petite foulée et ignora complètement Sy et les autres jeunes hommes qui la regardaient passer devant eux.
-Alors mec ? Elle vient ou non ta jumelle? Luke s’approcha du groupe.
-Pourquoi tu veux savoir ça? Je n’en sais rien.
-Ta sœur est vraiment… top…
-Ma petite sœur ne sera pas ton prochain plan cul mec. Oublie. Tu lui lève le cœur.
Sy se releva et bomba le torse en les toisant du regard les poings sur les hanches. Plusieurs patrouilleurs se redressèrent un peu mal a l’aise.
Sy en imposant avec sa large stature. Il haussa un sourcil.
-Quand vous êtes dans votre quart de travail, je ne veux pas entendre pareils commentaires dégradants. Vous êtes des flics, bon sang, pas des collégiens un peu de tenue!
Celui qui avait dit que Billie était sexy lui répondit.
-Capitaine nous sommes en pause. On ne fait rien de mal ...
-Et alors? Vous représentez quand même la police!
Sy ne se faisait pas d’amis mais il s’en foutait, il n’était pas là pour ce faire des amis. Il avait été engagé pour redresser le poste 34. C’est ce qu’il ferait. Le 34 avait trop longtemps été laisser sans commandement efficace. Ces hommes agissaient comme des adolescents.
Cette après-midi-là, Billie eu une notification sur sa montre. Elle avait une nouvelle demande d’abonnement sur Instagram.
JSyverson.
En entrant dans la maison qu’elle partageait avec son frère elle se laissa tomber dans son canapé en faisait voler ses talons hauts.
Elle ouvrit l’application Instagram et regarda le profil de JSyverson. Elle ne se trompait pas il s’agissait bien de Sy. Elle parcouru ses photos. Il y avait un peu de tout. Son chien, son chalet à la montagne, son camion, quelques motos. Elle vit beaucoup de paysage, il faisait de la randonnée en forêt. Il y avait peu de selfie, quelques-uns le montraient habiller en militaire, le crâne rasé avec sa grosse barde hirsute, dans le désert. Il y avait aussi quelques photos de famille. Elle ne vit pas une seule photo de femme. Elle accepta la demande d’abonnement, et referma son téléphone.
Mia avait besoin de marcher et de jouer. Elle se changea et mit un sweat et un pantalon de survêtement. Elle lança la balle à sa petite chienne durant une petite heure dans le jardin de leur maison.
Elle n’arrêtait pas de penser à Sy. Elle ne comprenait pas pourquoi il savait été si froid avec elle ce matin. Il avait été tellement gentil avec elle la veille, elle avait même cru qu’il allait l’invité puis il l’avait grondé comme une gamine et maintenant il voulait être amis sur Instagram, elle ne comprenait rien. Luke lui lança une balle molle dans le dos pour attirer attention.
Elle fronça les sourcils.
- Tu viens ce soir? » Elle haussa une épaule.
-Je ne sais pas. Elle retourna vers la maison et monta les marches de la terrasse que Luke n’avait pas quitter.
Billie hésita, ils entrèrent dans la cuisine. Elle prit une bière dans le réfrigérateur et prit une gorgée.
-Je n’aime pas ce bar et ce gars Taylor? Il me fait peur...
-Pourquoi?
- Clairement il veut me baiser. Il me met mal à l’aise.
Luke fronça les sourcils.
-Si jamais ce connard te touche je le tue. Allez viens avec moi! Je n’aime pas que tu restes seule le soir.
Il était sérieux et elle le savait. Elle changeait de sujet.
-Dit moi le nouveau capitaine, il n’a pas l’air commode?
Luke haussa les épaules.
- Sy? Il prend son boulot trop à cœur. Il s'imagine qu’il va pouvoir redresser le 34 à lui tout seul. Il se met le doigt dans l’œil mais il est sympa. Tu as bien discuté avec lui l’autre soir non?
- Oui. Je l’ai vu l’autre jour à la banque… Il m’a semblé vraiment très gentil mais aujourd’hui il a été tellement froid et autoritaire …
Elle fit la grimace. Luke haussa un sourcil.
-Je ne le connais pas beaucoup encore. Je ne crois pas que c’était contre toi. Les gars du 34 font n’importe quoi. Il te plaît, je me trompe?
Elle haussa les épaules.
-Je ne sais pas trop. Physiquement oui beaucoup, il faudrait être aveugle pour ne pas le trouver sexy mais.. il m’a presque humilié devant tout le poste. J’ai détesté!
-Tu es trop fière! Tu sais que tu l’as insulté ? Il aurait pu t’arrêter pour ça. Il t’a fait une fleur.
Billie haussa un sourcil en faisant la grimace.
-Peut-être. Je saute dans la douche.
Elle prit une bonne douche chaude en essayant de voir plus clair dans sa tête. Elle avait vraiment cru pendant une fraction de seconde que cela serait possible avec lui. Cela l’attristait un peu. Quelqu’un qui souffle le chaud et le froid comme ça ne l’intéressait pas.
Elle enfila un jeans et un t-shirt noir ultra simple elle se fit une queue de cheval et mit un peu de maquillage. Elle n’avait pas envie d’en faire des tonnes, elle passait ses journées entières coincée dans ses tailleurs et ses talons hauts.
En rentrant dans le salon elle eut la surprise de trouver son frère et Jane en pleine action. Son frère, nu comme un vers était debout face au divan et se faisait faire une fellation.
À voir son visage, il y prenait beaucoup de plaisir. Ses yeux fermés et sa bouche ouverte témoignait de son extase. Jane était assise sur le canapé devant lui sa tête allait et venait d’avant en arrière en avalant la bite de son jumeau. Luke avait le poing fermé sur ses cheveux blonds
-Merde prenez vous une chambre! Elle claqua la porte d’entrée. Elle ne pouvait pas conduire le soir et elle ne voulait pas marcher en ville toute seule la nuit. Elle devait donc les attendre. Elle s’assit sous le porche et alluma son téléphone. Elle n’était pas si choquée de trouver son jumeau dans une telle position.
Les Morgan avaient le sang chaud, Luke et Billie aimaient beaucoup le sexe, Billie aussi c’était fait surprendre plus d’une fois en pleine action un peu partout dans la maison.
Au fond de son cœur Billie enviait son frère il avait trouvé la femme pour lui. Billie, elle, était célibataire depuis presque un an et cela lui pesait.
Cette soirée fut exactement comme elle l’avait prévu. Les amis de son frère buvaient des litres de bière et discutaient dans la lumière tamisée. Quelques-uns lui lançaient des regards languissants. L’un d’eux l’approcha et fit comme beaucoup de gens il essaya de crier en espérant qu’elle le comprenne. C’était encore pire. Il prononçait mal et elle ne comprenait pas du tout.
Finalement, elle en eut assez.
- Je rentre en taxi, signa-t-elle à son frère qui jouait au billard à l’autre bout de la salle. Il leva le pouce pour confirmer qu’il l’avait compris. En passant la porte du bar, on lui agrippa l’épaule et on l’a retourna violemment. Elle eut à peine le temps de voir Taylor avant qu’il ne plaque sa bouche puante et gluante sur la sienne. Elle se débattit férocement, elle le griffa sauvagement au visage. Il la maîtrisa rapidement en passant un bras autour de sa taille. Il força l’entrée de sa bouche en insérant sa langue dedans. Elle paniqua pour de bon quand elle sentit son érection contre son ventre.
Billie se débattit et le mordit à la langue si fort qu’elle sentit le sang dans sa bouche. Il la relâcha et lui donna une grande gifle en plein visage. Billie perdit pied et tomba dans l’entrée du bar. Se cognant la joue sur le mur. Plusieurs personnes se rendirent compte que quelque chose n’alla pas. Taylor tenta de la saisir de nouveau, Billie hurla.
Luke lui tomba dessus comme une masse.
Il lui donna un coup de poing qui le fit tourner de l’œil. Il remit Billie sur pied et la regarda droit dans les yeux pour s’assurer qu’elle allait bien. Elle hocha la tête.
-Rentrons à la maison.
Billie était choquée mais elle allait bien. Sa joue était douloureuse mais elle allait s’en remettre. Luke la borda doucement et resta près d’elle jusqu’à ce qu’elle s’endorme.
Dans un petit appartement non loin de là. Sy arrivait de sa promenade avec Kal. Il avait fini beaucoup plus tard que prévu. Il n’avait pas envie de rentrer chez lui. Son appartement était minuscule et désespérément vide de chaleur. Il avait vraiment hâte de se trouver une maison à son goût et sortir de ce quartier en béton mur à mur.
Il passa sous la douche rapidement et se fit un sandwich. En ouvrant son téléphone, il vit la notification de Billie. Elle avait accepté son invitation même s’il avait été trop rude avec elle ce matin-là.
Il parcourut son profil. Son cœur bondit dans sa poitrine avant qu’une vague de chaleur ne descende beaucoup plus bas dans son caleçon quand il vit une magnifique photo d’une cascade dans la forêt. Billie posa devant, en petit short rose et dos entièrement nu. Ses cheveux longs repousser vers le côté exposait la peau dorée de son dos.
Une randonnée en forêt était une excellente idée. Il appuya sur le petit cœur pour signaler qui aimait la publication avant d’agripper sa bite qui dépassait de son caleçon. Il caressa son membre en grogna, ses cuisses largement ouvertes. La tête renversée par derrière, les yeux fermés il imaginait les mains de Billie au lieu de la sienne. Sa bouche tendre sur son gland. Il accéléra les va et vient et serra sa queue dans son poing.
-Fuck…
L’orgasme puissant le saisit dans les reins et propulsa sa semence sur son ventre
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Euh- Bonsoir, Commandant.
Je suis désolé de vous dérangé, je vais essayé d'être bref. Je ne suis pas très bon avec le langage, je suis désolé si je fais des fautes. J'essaye de faire attention. Vous avez déjà eu, je crois, le malheur de "rencontrer" mon frère, Paul (je suis vraiment, vraiment désolé pour son attitude), mais aussi mon subordonné, Maxime.
Je m'appelle Stefan, et c'est moi qui suit à la tête de cette troupe qu'on peut pas vraiment qualifier d'armée. J'y suis depuis que j'ai treize ans, je viens de passer la vingtaine, maintenant, et j'ai jamais été un bon leader. En fait, je crois que je ne peux pas faire autrement que d'être un soldat, dans ce monde. Mais, ça va sûrement vous paraître stupide, je n'aime pas ça. J'avais, petit, l'image du soldat comme un héros, vous voyez, et de la guerre comme un truc- une chose épique. C'est pas ça du tout. Je n'aime pas faire la guerre, et je suis terrifié à l'idée d'un jour devoir tuer quelqu'un. Ca a déjà failli arrivé. Vous devez penser que c'est lâche.
Du coup, c'est ça, ma question stupide : est-ce qu'une armée peut faire autre chose que- eh bien, la guerre ?
Euh- merci d'avance, alors, même si vous répondez pas.
Avec respect,
@stefan-maximilian-saulter
Ainsi vous êtes donc le fameux supérieur de Maxime ; bonsoir à vous, Stefan, et bienvenue sur mon blog. Pas la peine de vous excuser pour les agissements de votre frère. L'Internet regroupant des individus aux horizons et mœurs variés -un océan d'inconnus dans mon sens et dans le leur-, je m'attendais à certaines libertés dans les premiers échanges. L'important étant que le message soit passé et qu'il serve au principal intéressé tout comme aux éventuels visiteurs qui ne me connaîtraient pas. Et puis, dans le fond, son intervention n'était pas méchante ; seulement, si j'avais vraiment cherché un espace pour discuter de manière plus relax, je n'aurais pas créé ce blog en mon nom.
Cela mis au clair, permettez-moi de revenir sur un détail que vous avez spécifié et qui m'a fait tilter : vous aviez treize ans lorsque l'on vous a confié des troupes à mener. J'eu sous mes ordres de jeunes gens guère plus âgés, par le passé, mais c'est la première fois que l'on me rapporte que quelqu'un d'aussi jeune puisse être nommé officier. Encore une fois, je ne connais aucunement vos coutumes ; d'un point de vue externe, votre prise de galons était bien trop prématurée.
Je l'ai dit, et je le répète encore : on ne s'invente pas soldat, on ne s'invente pas officier. Ce n'est pas simple d'acquérir les qualités nécessaire pour pouvoir se prétendre l'un ou l'autre. Et en même temps, comme dans votre cas, comme dans le cas de bien trop d'individus, on vous a largué dans ce rôle sans préavis. Sans choix. Alors si vous-mêmes ne vous y sentez pas à votre place, vous en tant que meneur, il y aura toujours un malaise latent vis-à-vis de vos troupes. Tout ce que je pourrais vous dire sur ce point serait de prendre du recul pour embrasser une vision globale de votre rôle au sein du groupe ; peut-être y retrouverez vous certains aspects qui vous paraîtront moins repoussants. Mais j'y reviendrai plus tard.
À présent votre question : "Une armée peut-elle faire autre chose que la guerre ?"
Oui et non.
À l'origine, l'ensemble que l'on nomme armée a pour mission de protéger le peuple/la nation/l'État à laquelle elle est rattachée et de faire perdurer la paix sur son territoire. Dès l'instant où l'un ou l'autre est menacé, ce corps se déplie et s'arme pour contrer le danger : c'est ce que l'on va généralement appeler guerre. D'autres armées servent un motif idéologique, ou on été premièrement formées pour appuyer une conviction partagée par un ensemble d'individus – tel que la recherche de liberté, par exemple. Pour l'un ou l'autre, l'armée est le recours à la force pour soutenir un groupe ou un concept ; ce qui la rend pratiquement indissociable de la notion de guerre, qui est, en bref, le passage à l'acte.
En temps de paix, elle agit en ombre protectrice sur le peuple qu'elle garde. La guerre n'étant pas un état constant, bien entendu.
Ce que je veux vous faire comprendre par là est que le terme armée, à connotation militaire, va de paire avec le terme guerre, à un moment ou un autre. Mais toute troupe n'est pas une armée, auquel cas vous êtes l'un des mieux désignés pour trouver un nom plus adéquat au groupe dont vous êtes à la tête. Est-ce une association ? Une police ? Une milice ? Que cherchez-vous à faire ? La guerre ? Assurer une protection ? Les deux ?
À moins que je ne fasse fausse route et qu'il s'agisse d'une force extérieure qui a qualifié votre poste d'officier et celui de vos hommes d'armée, prendre un temps de réflexion sur ces points pourrait peut-être vous éclairer. Vous êtes encore jeune, Stefan, et vous êtes accompagné d'un subordonné compétent. Il est encore temps de se poser les grandes questions et d'en discuter.
Une réponse plus longue que prévue ; si certains points abordés vous interpellent ou vous font défauts, ma messagerie privée est ouverte, je le rappelle.
Sur ce, je vous souhaite de passer une bonne journée/nuit, respectueusement.
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Vacances, n°3 : encore une semaine de folie...
Les récentes prises de positions liberticides de notre Président ont mis le feu aux poudres. Je ne me souviens pas avoir vu le pays divisé à un tel point depuis la fin de la guerre d'Algérie ou, plus tôt, la Libération, dont le bonheur et le soulagement avaient été gâchés par le désir des communistes d'épurer définitivement tout ce qui ne pense pas comme eux --ce qui fait partie du système de pensée de la gauche. On avait pu croire ces horreurs mortes, mais la décadence apparente que traverse actuellement notre pays les a remis au goût du jour, et la légèreté présidentielle, plus encore... Encore quelques ''perles'' difficiles à avaler, mais à ne pas rater...
Emmanuel Macron a célébré notre fête nationale d'une bien étrange manière : en assénant un coup violent de plus à notre pauvre France, ratatinée à ses souvenirs --amputés de tout ce qu'ils avaient de beau pour n'en conserver que de tristes bribes, inventées--, humiliée d’être... ce qu'elle se débat pour ne pas devenir, outragée, brisée, martyrisée (aurait dit De Gaulle). Depuis ce triste 12 juillet, le durcissement des contraintes liées à la pandémie et l’instauration d’un passe sanitaire ont toutes les apparences d’une ''obligation vaccinale''. Mésentente et zizanie sont reparties de plus belle : dans les familles, les entreprises, les hôpitaux, les administrations, la Police, chez les restaurateurs et les transporteurs, sur les réseaux sociaux. En gros, partout ! Pour l’unité nationale, difficile de faire pire.
Les français, initialement opposés à plus de 60 % à se faire vacciner (NDLR : ils ont été tellement ''douchés'' par les mensonges officiels qu'ils ne croient plus rien de ce qui vient ''d'en haut''-- et on les comprend. Mais les arguments utilisés sont tels qu'ils ont peur !) sont obligés de s'incliner devant la violence de l'Etat. Pour profiter de ces vacances si attendues, ils se sont rués sur les centres de vaccination (300 000 par jour !)... en ressentant, au fond d'eux-mêmes, l'humiliation d'avoir été contraints et forcés. Ils ''en veulent'' donc (et ça peut se comprendre) à tous ceux qui résistent à la voix des sirènes. Résultat : la France est divisée en deux : les ''piqués'' et les ''ennemis du peuple'' (enfin... si on veut !). C'est à en pleurer !
Notre Président, si prompt à se planquer derrière l’Europe (lorsqu’elle déconne) et à invoquer ce que nos voisins font dans un sens qu’il croit être le bon, et qui n’est que folie puisqu’il est progressiste, a choisi une stratégie dure dans laquelle il est le seul à croire : obligation vaccinale pour les soignants et contrôles étouffants pour les autres... au moment précis où Angela Merkel déclare publiquement le caractère inadéquat d’une telle rigueur. Les suisses s’étonnent de la dimension dictatoriale de ce qui se fait en France, la Cour Suprême espagnole vient de déclarer que les confinements étaient anticonstitutionnels... sans parler des anglais, enfin heureux d’être libérés de la férule ''woke'' de Bruxelles, ou des hongrois, contraints au référendum, en attendant que les progressistes les dégoutent de cette anti-Europe
Devant de tels choix, la question de la pertinence médicale du vaccin est dépassée depuis longtemps. On peut, bien sûr, répéter qu'une vaccination massive et obligatoire... ne l’est pas ! C’est jouer sur les mots et sur les populations non à risque, pour une maladie dont la létalité reste encore extrêmement faible, ne paraît pas justifiée, mais la question n’est plus là : désormais, l’enjeu est la remise en cause pure et simple du modèle politique et anthropologique de notre société... C'est un sujet d'une gravité sous-estimée. Les défenseurs des mesures liberticides (qu’ils approuvent), s’en tiennent à ‘’la’’ décision du jour, et refusent de projeter ses conséquences inévitables. On parlait, avant que la folie ne sorte des asiles, de ‘’l’arbre qui cache la forêt’’. A les entendre répéter sur toutes les chaînes que ‘’la dictature, c’est autre chose’’, on dirait qu’ils n’ont rien retenu de l’Histoire, et qu’il n’y a jamais un début à toute chose. En mars 1939, ils auraient applaudi, à Munich
Le discours présidentiel est en fait un pas de plus vers un monde de soumission universelle, où les gestes les plus anodins du quotidien seront contrôlés. La chaude convivialité d’un verre partagé à la terrasse d’un café est désormais impossible aux ''dhimmis''. ''Vaccinez-vous pour retrouver cette liberté'', nous sussure-t-on, comme si c'était vrai alors que c'est un leurre : la caricature de liberté ainsi reconfigurée impliquera que l'on dégaine à tout bout de champ le fameux passeport vaccinal. Déjà, dans les trains, une voix vous serine que, vaccinés ou pas, il faut garder son masque et faire comme si de rien n’était. Avec notre, ''QR code'', on aura l’air ''Q'', à devoir justifier chacun de nos gestes. Il est piquant de constater que les vieilles idioties ''mon corps m’appartient'' ou ''mon corps, mon droit, mon choix'', érigées en mantras depuis mai 68 pour justifier l’injustifiable par les cliques politique et médiatique qui se disent progressistes, ont été vidés de toute substance par un Président qui se croit, lui aussi, progressiste -ce qui explique bien des erreurs qu'il commet en feu d'artifice : en dictature vaccinale, mon corps ne m’appartient plus et mon choix ne compte plus : voici venir une nouvelle lutte des classes, vaccinés contre non-vaccinés, le tout à grand renfort de propagande et de noms d'oiseaux balancés par les premiers contre les seconds. Jusqu'où ? Jusqu'à quand ?
Passons à un autre sujet, la politique franco-française. Ces jours derniers, le CEMA (Chef d'Etat-Major des Armées, le n°1 des Armées françaises, qui s'est empêtré dans la ''crise des généraux'' --où il a trop ''collé'' au politique pour rester crédible auprès de ses frères d'armes-- a compris qu'il devait partir, et a déclaré en s'en allant : '' Les périls se rapprochent de la France'', et il reconnu que notre pays est en grand ''danger de séparatisme et d’archipélisation''... ce que disaient les autres, et ce qui ne surprend que ceux qui veulent garder les yeux ''grand fermés''.
Mais ce n'est qu'une confirmation de plus, dans une liste insupportable. Car... ''Et en même temps'' (''les emmerdes, ça vole en escadrilles'', disait Chirac), le ministre de la Justice est inculpé (on devrait dire ''mis en examen'' , mais il s'agit bien de la même chose) par les magistrats qu'il commande.. chacun des 2 membres de cette phrase étant une honte ! Et cette grande première se corse du soutien pour le moins hasardeux du chef de l'Etat, qui avait pris un risque fou en nommant à ce poste prestigieux un homme qui n'avait pas une seule des qualité requises... et qui en prend plus encore en l'y maintenant. Décidément, il faut remonter à la source : ''Malheur à toi, pays dont le Roi est un enfant'' (l'Ecclésiaste, 250 av JC).
Dernier ''sujet'' de ce jour --et pas le moins important, à terme : la volte-face chronique de Xavier Bertrand pour faire croire qu'il est de droite. Son petit jeu de ''plus volatil que moi, tu meurs '' se casse le nez sur le vieux proverbe : ''Chassez le naturel, il revient au galop'' ! Ce franc-maçon de cœur (Loge ''Les Fils d’Isis'', Grand Orient de France), a quitté sa loge en catimini pour raison de carrière, a tourné et retourné sa petite veste presque aussi souvent que Bayrou. C’est un gaulliste de gauche converti au chiraquisme, puis au macronisme. Chouchou de Sarkozy et très à droite sous Fillon, il a quitté Les Républicains, devenus ''trop à droite'' lorsqu'ils lui ont préféré Wauquiez. Ce progressiste assumé ''préfère s'allier à la Gauche quelle qu'elle soit, plutôt qu'à tout parti qu'il situerait (sur quels critères ? Motus !) sur sa droite''. Au fond, il est à peu près aussi ''de Droite'' que je suis ''à Gauche'' !
Mais voilà : il y a des gens qui osent tout, disait Georges Lautner... et revoilà notre homme bien re-re-ancré à Droite... le temps d'une campagne : son discours ultra-sécuritaire ferait passer Wauquiez pour un trotskyste. il dénonce ''le naufrage et le sabordage de la société française'', et il annonce que ''Tout étranger condamné doit être expulsé à l’issue de sa peine’’... Il promet l’arrêt des régularisations pour ceux qui sont en situation irrégulière car ‘’nul ne peut s’installer en France s’il ne parle pas français''... Que c'est beau, toutes ces promesses à l'opposé de ses choix philosophiques (NDLR : le croit qui veut !). Il ajoute même, pour ''faire bon poids'', un couplet contre l’islamo-gauchisme et le “wokisme”, ces ''poisons sans pareils''. Ce magnifique (?) virage à droite est un moyen pour lui d'empêcher Les Républicains de nommer un candidat, ce qu'ils feront, logiquement. La machine à perdre est repartie de plus belle, et c'est dramatique. Où tout cela va-t-il nous mener ? Comment ne pas être inquiet... au risque de gâcher les vacances ?
H-Cl.
PS - Et comme si la semaine n'avait pas été assez désespérante, le Pape François s'abonne à la dé-culture et s'emploie à faire fuir définitivement ses dernières ouailles. Quelle mouche l'a piqué ? Tout se passe comme s'il suffisait que quelque chose marche à peu près bien pour le casser ! C'est Lautner qui avait raison ! Nous en reparlerons, évidemment : c'est trop triste, en plus d'être stupide et mortifère.
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Europe 51, de Roberto Rossellini (1953) : « Tout est grâce »
Le cinéma est un art religieux ; l’on s’y arrête pour s’y recueillir, peut-être dans l’attente d’une réponse, plus certainement dans l’espoir d’une consolation. Il est d’usage de définir le cinéma comme une échappée ; un moment d’évasion, de délectation dans le meilleur des cas ; un moment où l’on prend plaisir à s’oublier, à tout oublier, ennui, emmerdes, crève-cœurs. Je veux dire ceci : l’échappatoire nous offre l’oubli ; la consolation, au contraire, nous pousse dans les retranchements de notre solitude, dans les tréfonds de nos angoisses, dans les escarpements de l’histoire, aux murs couverts de boue et de sang ; la consolation nous désigne tout cela d’une main et de l’autre nous caresse tendrement le visage, tendrement sèche nos larmes en nous murmurant à l’oreille qu’il existe, dans le plus profond de la solitude, un terreau vivace qui est celui de la sollicitude.
Europe 51 est de ces films qui vous titille la foi et vous entraîne subrepticement dans les sillons de la grâce – les films de Tarkovski, aussi, partagent cette puissance mystique. Une mère, Mme Girard – interprétée sublimement par Ingrid Bergman – se complaisant dans les fadeurs de sa bourgeoisie étriquée, reste aveugle aux supplications de son fils, qui, comme tout enfant, souhaite que celle-ci veille ses sommeils cauchemardés par les ombres de la guerre, suffoqués par les vents de l’inquiétude et de la déréliction – comme le titre le souligne instamment, l’Europe, dans cette décennie nouvelle qui s’ouvre, peine à s’extraire de cette profonde léthargie où elle semble s’être dissoute. L’enfant demande l’amour, il récolte l’abandon. Et agit en conséquence, dans un acte désespéré, dans un ultime appel de phare ; il s’est jeté dans les escaliers, c’est déjà trop tard. La justesse de cette phrase de Bernanos semble s’adresser directement à Mme Girard : « L’enfer, Madame, c’est de ne pas aimer » ; elle en fait l’expérience amère.
Néanmoins, comme chez Bernanos, il y a autre chose ; la violence brute ne peut s’entendre qu’en raison de l’existence de son exact opposé, la grâce. Sous l’impulsion de son ami communiste, Andrea Casatti, Mme Girard s’abandonne au don de soi pour voiler les affres de son malheur. La voilà devenue Sainte, offrant aux démunis sa protection matérielle et son amour maternel : elle se lie d’amitié avec une prostituée, et va jusqu’à aider un homme à échapper à la police. Définitivement déboulonnée des rivets de sa classe sociale d’origine, elle s’auto-exclue de fait de celle-ci et ses actes, du point de vue de ses proches, ne peuvent se comprendre que par le prisme de la folie.
Comme il est de coutume de l’écrire, le fond est la forme ; à l’ouverture progressive d’Ingrid Bergman au monde correspond une mue formelle, le film glissant du cinéma-studio au cinéma néoréaliste. La caméra s’embarque à bras-le-corps dans cette quête de l’autre et dans la description d’un monde effondré. Encore s’agit-il de s’entendre sur ce « néoréalisme » ; pas question, ici, de cinéma-direct, c’est-à-dire un enregistrement brut de la réalité. Bien au contraire, la stylisation de la réalité est de mise – ne serait-ce que par le choix formellement fort de cette mue. C’est précisément ce choix esthétique qui nous pousse à épouser la conscience de Mme Girard, à en suivre minutieusement les soubresauts et les anfractuosités. À titre d’exemple, une séquence est particulièrement frappante ; on y voit Mme Girard dans les bras de son époux. Une coupe sèche vient faire se jouxter à ce premier plan un autre, exactement le même, mais symétriquement inversé. La jointure de ces deux plans tend à décrire ce volte-face psychologique qui fait basculer Mme Girard de l’égoïsme à l’altruisme, de la complaisance à la compassion. La force du film, son réalisme qui se caractérise par cette acuité psychologique, tient particulièrement à cette force de style.
Si Europe 51 est un film empreint de grâce, c’est qu’on y écoute le silence émanant des solitudes humaines ; et cet effort acharné qui consiste à mettre bout-à-bout ces solitudes, dans l’espérance d’y entrevoir, comme par miracle, une communauté soudée envers l’effroi. Toutefois, cette sollicitude comporte son lot de désolations – ainsi le film s’achève-t-il dans l’âpreté d’un décor intérieur, maison de fou qui plus est, dont le contraste nous saisit par rapport à l’ornementation grossièrement bourgeoise et tape-à-l’œil de l’appartement des Girard où s’inaugurait celui-ci.
C’est pourquoi, en dépit des engagements politiques qui ont conduit la vie de Roberto Rossellini, il est difficile d’accrocher une épithète qui sonne assez juste pour définir les aspirations politiques du film. Car on ne saurait considérer ce film comme intrinsèquement communiste – le personnage d’Andrea Casatti, celui qui pousse Mme Girard à sa « reconversion » est, à sa manière, un profiteur et un idéaliste qui, aveuglé par son idéal socialiste, méprise la réalité des conditions de travail des couches sociales inférieures et manipule à dessein le chagrin d’une mater dolorosa, en la déresponsabilisant pour mieux l’utiliser – ni comme intrinsèquement chrétien, eu égard à cette fin tout autant miraculeuse que terrifiante – Mme Girard embrasse la solitude absolue.
Ce qui se donne à voir, c’est au contraire la faillite des idéologies, quelles qu’elles soient, devant ce lien, précaire et englué dans la lutte des classes, qui relie les êtres humains. Au lendemain de la guerre la plus dévastatrice de l’histoire, comment croire ? Ni la réponse conservatrice – ne rien changer – ni la réponse communiste – tout changer à la manière d’un « grand bond en avant » - ne semblent satisfaisantes. Les êtres, figés dans les conventions sociales, dans la rectitude de leurs idées bornées, se désintéressent tout à fait des autres et, in fine, d’eux-mêmes. Ce sont des effigies. Les émotions sur leur visage, toujours manquent.
Rossellini, en ne nous acculant à aucun moment à une idéologie prêt-à-porter, se désintéresse carrément de la politique pour se restreindre sur un plan strictement religieux – « spirituel » conviendrait mieux, si le terme n’était pas si vague et galvaudé - et évite avec délicatesse l’écueil du moralisme. On pourrait dire que le religieux, c’est cette recherche de transcendance qui lie les êtres et les fait aspirer à une forme de félicité commune (tandis que la religion désigne la superstructure, l’institution) ; de sorte que Rossellini ne cherche pas à nous émouvoir du sort des « damnés de la terre », mais à nous émerveiller du surgissement d’une conscience. Celle-ci prend la voix d’un écho qui traverse tout le film : ouvrons grands nos oreilles de spectateurs et l’on entendra que la sonorité des voix se caractérise souvent par une forte résonance, comme si les personnages monologuaient dans une pièce vide. Cette impression est probablement due aux conditions d’enregistrement. L’école italienne s’est, entre autres, fait connaître pour traiter le son en post-synchronisation. Les réalisateurs n’utilisaient pas le son témoin, pris lors du tournage, mais un son enregistré ultérieurement, en studio. Cette technique peut donner lieu à des effets de stylisation.
Il faut être attentif, car cela est subtil ; mais une scène reste en mémoire. C’est précisément le « dialogue de sourd » entre la mère et son fils, au tout début du film. Il veut lui parler, elle ne l’écoute pas ; et il y a cet instant, d’autant plus tragique rétrospectivement, où elle détourne le regard, s’engage dans la salle de bain, s’éloigne de son fils qui vient de lui demander, pour la seconde fois, « maman m’écoutes-tu ? ». Mais pire : non seulement elle ne l’écoute pas, mais elle lui fait des reproches ; « à vrai dire, tu me déçois », dit-elle, tandis que son fils, en dehors de son champ de vision, fait mine de se pendre : un véritable instant raté. Émise depuis la salle de bain, la voix s’entend en résonance, et ce grondement revêt un caractère funeste ; par sa parole et la qualité de celle-ci, cette mère apparaît comme ce qu’elle est inconsciemment : une ogresse, une infanticide. Rossellini pose la question frontalement : le monde peut-il être racheté du crime commis contre l’innocence ? Existe-t-il une voix pour répondre au déferlement de la violence ?
Pourtant, ce sont justement les conséquences tragiques de ce premier écho qui entérinent le volte-face de Mme Girard ; elle part, investie d’une voix perdue dont elle cherche éperdument le timbre, avec pour seule arme une sollicitude viscérale. Malgré la profonde transformation de Mme Girard, ni la société ne sera changée, ni les individus. Rien ne sera changé, rien ne sera racheté.
Le cinéma, rêveur de rêves brisés par les guerres et les misères, scintille par sa capacité à se muer en une gracieuse caisse de résonance dont l’écho longtemps nous enivrera de sa présence ondulatoire. C’est vrai, Europe 51 ne me fait pas mieux comprendre le monde ; mais, à partager la conscience de Mme Girard, à épouser cet éveil, il me donne le sentiment d’habiter cet univers ; il me donne le sentiment que nos solitudes peuvent se comprendre à l’aune de leur résonance. Cette générosité, cet abandon duquel émane cette puissance du religieux, n’ont pas de prix ; ils me font dire que dans l’horreur même, dans le triomphe de l’indifférence, réside toujours, infime, la possibilité de la grâce.
Maxime Gasnault
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The passing of Archbishop Emeritus Desmond Tutu
is another chapter of bereavement in our nation’s farewell to a generation of outstanding South Africans who have bequeathed us a liberated South Africa
Il est né près de Johannesbourg d’un père noir élevé par les missionnaires, devenu instituteur, puis directeur d’une école méthodiste, et d’une mère femme de ménage. Le jeune Desmond rêve de devenir médecin, mais sa modeste bourse ne lui permet pas d’aller très loin dans ses études. Il se marie en 1955 avec Leah, dont il aura trois enfants, puis entre au séminaire et sera ordonné prêtre anglican en 1961 à trente ans. Desmond Tutu réussit à accéder à Fort Hare, la seule université de qualité pour les noirs d’Afrique du Sud et d’Afrique australe, vivier pour les futurs leaders noirs. Il complète sa formation de théologien au King’s College de Londres, où il découvre un monde sans discrimination raciale. C’est pour lui une révélation. Il revient dans son pays où il devient, en 1975, le premier noir à occuper le poste de doyen du diocèse de Johannesburg. Mais avec sa famille, il fait le choix de vivre dans le misérable quartier noir de Soweto, où éclatent en 1976 des émeutes meurtrières. Soweto se soulève contre la loi ségrégationniste limitant l’enseignement du bantou et contre l’usage de l’afrikaans, la langue de l‘oppresseur. Pour Nelson Mandela comme pour l’homme d’Eglise, c’est le début d’un combat qui ne va plus cesser contre le système de l’apartheid, que Desmond Tutu qualifie de «mal pernicieux», d’«invention diabolique», de «système le plus pernicieux depuis le nazisme». C’est à la tête du Conseil des Eglises sud-africaines (SACC), l’un des rares organismes où peuvent s’exprimer les noirs, que Desmond Tutu donne toute sa mesure. Les Eglises noires et une partie des Eglises blanches sont engagées dans la lutte contre le système ségrégationniste et Desmond Tutu devient leur porte-parole. C’est à ce poste qu’il acquiert sa notoriété internationale. C’est lui qui prêche aux obsèques de Steve Biko, le leader noir assassiné en 1977. Il adhère à la «black theology» et se passionne pour la théologie de la libération catholique venue d’Amérique latine. «Rien ne nous empêchera de devenir libres». Les sermons de cet homme d’Eglise, qui ne distingue pas l’Evangile de la lutte politique, attirent des foules immenses. «Rien ne nous empêchera de devenir libres, ni les balles de police, ni les chiens, ni les gaz lacrymogènes, ni la mort, s’écrie-t-il dans toutes les églises du pays. Rien ne nous arrêtera parce que Dieu est avec nous». Desmond Tutu prend la tête de manifestations contre les ségrégations, organise des campagnes de boycottage (du charbon), plaide pour des écoles communes, milite contre les politiques d’expropriation des Noirs privés de leurs terres.
🖤🖤🖤 7 octobre 1931- 26 décembre 2021
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Good Time
Comment ai-je choisi de regarder ce film ? Il m’était proposé sur Netflix et on y voyait l’image où le personnage de Robert Pattinson court dans la rue pour échapper à la police. Les films post-Twilight de Robert Pattinson sont riches et il n’a désormais plus besoin de prouver ses talents d’acteur dans le registre dramatique, c’est pour cela que j’ai décidé de regarder ce film en découvrant pour la première fois les frères Safdie sans savoir dans quand je m’embarquais.
Connie (Robert Pattinson), homme blanc et pauvre du Queens douteux décide de braquer une banque en incitant son frère Nick, un handicapé mental, à le faire avec lui. Malheureusement, même si le braquage en lui-même se passe dans le calme, la police est alertée et durant la course-poursuite, Nick est attrapé et mis en prison. C’est alors que durant tout le film, Connie va tout faire pour sortir son frère de prison et va rencontrer toutes sortes de péripéties et de personnages qui vont plus ou moins l’aider. La tension est constamment palpable au fur et à mesure des actes manipulateurs et violents de Connie et on ne cesse de se demander si cette histoire va bien se terminer et surtout, si Connie va se faire attraper. On découvre progressivement la personnalité de Connie, son comportement proche de la folie. Et pourtant, on ne peut s’empêcher de trouver quelque chose d’attendrissant à ce personnage prêt à commettre des immoralités dans le seul but désintéressé de sauver son frère d’un univers carcéral qui n’est pas adapté à ses besoins. Connie aurait pu partir avec beaucoup d’argent et vivre une meilleure vie. Mais il est prêt à tout risquer pour sauver son frère. L’amour fraternel est ici réel et sincère mais à aucun cas, Connie ne regrette le braquage. Pour lui, il y a juste eu erreur dans la personne incarcérée, ça aurait dû être lui, pas son frère. Le personnage de Connie est certes fou mais il existe une intelligence certaine dans toutes les manipulations qu’il met en place. La musique est envoûtante et rythmée, on assiste à une escalade de la violence et du dramatique jusqu’au final. La question principale étant : y a-t-il possibilité de rédemption et de reconstruction pour Nick qui est convaincu de l’amour de son frère, qui est le seul qui croit en lui mais qui l’incite à commettre des crimes condamnables ? L’acting est impeccable, les couleurs choisies nous montrent que New York n’est pas une ville glamour, en particulier dans le Queens, et que la précarité de certains les mènent à tout faire pour survivre dans une ville qui ne leur donne pas de chance mais seulement de la misère.
Je ne saurais dire pourquoi ce film est un peu moins jouissif que Uncut Gems, peut-être parce qu’il concerne avant tout des individus typiques dont les déboires sont racontés dans des articles de faits divers, c’est avant tout une histoire sociale. On peut facilement imaginer le passé et le futur de ces individus marginalisés. Même si les péripéties sont incroyables, le fond du film et des personnages est surtout réaliste. On se sent constamment en danger en tant que spectateur, on a l’impression de goûter à une vie illégale, ce qui fait de ce film une expérience cinématographique très appréciable même si ce film n’est pas particulièrement mémorable en tant que tel mais marque les prémices de réalisateurs qui pourraient devenir incontournables dans le futur.
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La théorie des personnages à tiroir
Après plus de 6 ans de forums rpg, je suis arrivée à une méthodologie – ou une théorie - sur la création de personnage.
Quand on joue un personnage sur un forum rpg, il y a toujours le risque de ne plus à avoir quelque chose à raconter. Bien sûre, les personnages sont stimulés par leur rencontres, mais aussi par les évènements qu’ils peuvent vivre avec les évents. Mais ici, l’intérêt est d’avoir une intrigue liée au personnage, un moteur narratif interne. Ce qui amène une dynamique supplémentaire, mais vous assure aussi d’avoir des choses à raconter. Un personnage ayant une intrigue propre amènera aussi à des facilités pour créer des rps intéressants, voir des liens importants avec d’autres personnages. Par expérience, j’ai pu voir que cela rendait le personnage plus intéressant pour les autres joueurs.
Mais alors… Qu’est-ce que cette fameuse théorie ?
J’ai choisie d’appeler cette théorie « des personnages à tiroir » car c’est une image très parlante. Lorsque l’on a ouvert une intrigue / un tiroir et que tout est résolu, il suffit d’en ouvrir une autre. Mais cela suppose qu’il y ait des tiroirs à la base. En effet, le gros du travail est donc réalisé en lors de la création du personnage.
Lorsque je commence à réfléchir pour un nouveau personnage....
Je vais prendre en exemples deux de mes personnages.
Premier exemple - Jacob Klein
Le premier s’appelle Jacob Klein. C’est sur le forum rpg de DMTH (lien ici). Cela se déroule Louisiane, à Bâton-Rouge, à notre époque, les créatures surnaturelles (sorcier, vampire, garou etc) existent mais cachent leur existence.
Jacob est jeune homme de 24 ans. Sa mère, Mallory a quitté Bâton-Rouge en étant enceinte de jumeau. Elle se remarie rapidement avec un pasteur. La famille déménage alors régulièrement car Mallory a peur. Elle a peut de Bâton-Rouge et que quelque chose, ou quelqu’un, les poursuive. La famille finit par déménager en Europe et se stabilise en Allemagne. Vers 6/7 ans de Jacob, ses sensibilités de médium se révèlent. Terrifiée par le surnaturel, Mallory le rejeta violemment et deviendra un parent maltraitant avec lui. Le frère de Jacob, Adam, et quant à lui totalement humain. Une relation déséquilibrée se format rapidement, Adam étant préféré par leur mère. L’éducation donnée était très stricte, religieuse, voire carrément fermée et intolérante. A 17 ans, Jacob tombe amoureux d’un garçon de son âge. Cela finit par se savoir, son père refuse totalement cet aspect de son fils. Il agit rapidement et brutalement et déscolarise Jacob. La famille déménage et change même de pays, pour finalement rentrer aux États-Unis. Mallory meurt alors dans un « accident » de voiture, mais Jacob sera persuadé que c’est lié au surnaturel. Le médium rentre dans la police, récupère son diplôme et devient agent de police secours. Un jour Adam et Jacob sont tout deux convoqué chez le notaire : ils héritent de leur grand-mère maternelle. Si Adam refuse, Jacob l’accepte et décide d’aller habiter à Bâton-Rouge.
C’est une présentation rapide. La fiche personnage est bien plus longue et il y aurait de quoi développer encore beaucoup de petits détails. Mais il y a les explications principales pour comprendre ce que j’ai voulu faire. Maintenant, je vais reprendre point par point les intrigues des personnages :
-Jacob ne connait pas son véritable père. Il sait qu’il est lié à ce qui a terrifié Mallory et ce qui l’a fait fuir de Bâton-Rouge pendant des années. Que s’est-il passé véritablement la nuit où Mallory a quitté la ville ?
-Jacob n’a pas d’éducation magique. Il faut donc qu’il apprenne, voir même développer ses capacités de médium.
-L’accident de Mallory n’en était pas un. Jacob en est certain. Pourtant est-ce vraiment le cas ? Est-ce lié au surnaturel ?
-Jacob est homosexuel, mais a beaucoup souffert à cause de ça. Peut-il retomber amoureux ? L’assumer ? Que se passera-t-il si sa famille l’apprend ?
Il y a aussi des accroches, des axes du personnages qui peuvent donner lieu à rp :
-Jacob a grandit dans une culture très fermée. Il ne connait donc pas les classiques comme stars wars, le saigneur des anneaux…
-Il est flic, plus exactement membre de police secours. Il est amené à intervenir pour des tapages nocturnes ou autre.
Enfin, il y a aussi des personnages liés qui peuvent être intéressants :
-Le véritable père de Jacob. La seule chose qui a été défini, c’est qu’il a connu Mallory. Pour le reste tout était libre. J’ai donc proposé ce lien à un joueur qui a adoré l’idée !
-Le frère jumeau de Jacob, qui est intéressant par ses liens mais aussi ses capacités d’évolution. Les éléments liés à son histoire étant beaucoup plus définis, j’ai créé un prédéfinis. (Un article sur les prédéfinis/scenario est en cours de réflexion).
Alors que l’histoire de Jacob est plutôt bien définie, il reste plusieurs mystère à élucider. Le fait qu’il y ait des zones d’ombres permet de les définir, voir de les découvrir avec les autres joueurs. Cela permet de créer une intrigue commune, comme avec le PJ qui est le père de Jacob.
Deuxième exemple - Léandre Tyler
Le deuxième personnage est Léandre Tyler. C’est un personnage présent sur le forum rpg de Black London (lien ici). Cela se déroule à Londres, un univers post-Brexit et en 2025. La prohibition, Jack l’Éventreur, mais aussi le Smog sont de retour.
Londres, cette ville où tout se passe bien... ou pas
Léandre est un jeune juge de 27 ans. Il est né dans une ville en Serbie et son identité complète est Léandre Léopold Amélie Tyler. Ses parents officiels sont un militaire et une journaliste anglaises, couvrant tous deux la guerre qui se déroule dans le pays. Le prénom Amélie étant lié aux véritables parents du juge. Léandre ayant des gros problème de santé – le syndrome de kartagenere, une maladie génétique rare- il est rapatrié en Angleterre avec ses parents officiels. Son père se reconverti en flic, sa mère quitte s’éloigne d’eux. Léandre est un enfant turbulent, intelligent, et jouant de ses capacités intellectuelles pour être d’une grande insolence. Le père de Léandre finit par se retrouver une compagne et si les relations sont tendus au début, Léandre finit par être très proche de sa belle-mère. A l’adolescence, Tyler a une période rebelle et punk. Mais à 17 ans, alors qu’il est en voiture avec son père. Ils ont un grave « accident » de la route. Son père décède. Léandre est gravement blessé, tombe dans le coma, et devient aveugle (ayant plus exactement une vision aveugle). S’en suit une période noire de reconstruction. Léandre décide alors de faire des études de droit et d’agir pour rendre la société plus juste en devenant juge.
Comme pour le premier personnage voici les intrigues du personnage :
-Léandre n’a jamais pensé qu’il n’était pas le fils de ses parents. Cette possibilité ne lui a jamais effleuré l’esprit. Un soignant pourrait se rendre compte qu’il y a un problème. En effet Léandre a une maladie génétique rare mais aucun de ses parents, ni grand-parents officiels en souffre.
Une personne voulant lui nuire et qui fait une enquête sur lui pourrait aussi s’en rendre compte. Il y a de quoi le déstabiliser fortement. Ce lien familial peut aussi être utiliser pour créer un scenario.
-Tyler a des souvenirs de l’accident, et il sait, bien qu’il ne puisse rien prouver, que ce n’était pas un accident. Va-t-il enquêter ? Si oui, il aura forcément besoin d’aide.
-De façon générale, Léandre est un jeune juge qui a beaucoup d’ambition. Il veut le pouvoir.
Et les axes, les accroches du personnages pouvant donner lieu à rp :
-Léandre est aveugle, il y a de quoi créer de nombreuses situations intéressantes.
-Son métier l’amène à rencontrer beaucoup de monde.
Il y a de nombreuses autres accroches, mais pour cela il serait plus simple de faire une analyse approfondi d’une fiche de personnage. Est-ce que ça vous intéresserez ?
De façon générale
En écrivant cet article, je me suis rendu compte que les deux exemples présentés jouaient beaucoup sur les origines familiales. Mais il peut avoir beaucoup d’autres éléments invitant un personnage à agir. Cela peut être un choix du personnage, mais aussi quelque chose de subit.
Dans ce cas la motivation du personnage est clair
Quelques idées en vrac :
Un enquête sur un assassinat, un accident ayant provoqué par la perte d’un proche. Ou ayant une résonance personnel.
La réalisation de soin pour chercher la rédemption ou éviter aux autres de souffrir.
La réalisation d’un plan, d’une vengeance.
La fuite d’une organisation, d’une famille, de responsabilité.
La recherche de gloire, de pouvoir, d’argent... ou encore d’une famille, de personne à aimer.
Des personnes à protéger, de façon générale (le peuple, un groupe) ou individuel (sa compagne/son compagnon, ses enfants, ses collègues, etc)
La défense d’une idéologie, d’une organisation.
La réalisation de quête, de mission.
Un rôle à tenir.
Cela peut être une ou plusieurs choses poussant votre personnage à être actif.
Pour conclure
Avoir un certain mystère laisse un peu de flexibilité au niveau du personnage. Car certains liens, certaines idées n’apparaissent qu’en étant en contact avec d’autres joueurs.
Je pense qu’un personnage doit avoir un moteur qui lui est propre. Soit par un choix, une recherche, un objectif qui le pousse à évoluer, ou alors quelque chose qu’il subit. Cela peut aussi être un déséquilibre dans la vie du personnage, quelque chose qui le pousse à évoluer.
L’important, c’est qu’un personnage soit en mouvement.
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En cette période difficile, nous devrions de nous instruire davantage. Cela passe, parmi d’autres possibilités, par les livres que nous lisons. Aujourd’hui, je vais vous proposer une liste de vingt-et-un ouvrages qui amplifient les voix noires et leurs expériences et qui, selon moi, pourraient éclairer les lecteurs pour mener à bien leur parcours antiraciste.
Nous devons faire mieux, et cela doit commencer dès aujourd’hui. Il ne suffit pas de ne pas être raciste, il faut également être antiraciste et c’est grâce, en partie, à l’éducation (dans son sens large) que l’on pourra faire changer les préjugés tant implicites que explicites que nous avons. La liste que je vous présente aujourd’hui sera constituée de romans, d’ouvrages de non-fiction, mais aussi des autobiographies.
Par soucis de transparence (et de rapidité), les synopsis sont tirés de différents sites Web tels que Livraddict, Babelio, Fnac, Amazon… Certains titres n’ont pas encore été traduit en français, un peu de patience 😉.
Girl, Woman, Other – Bernadine Evaristo
Girl, Woman, Other suit la vie et les combats de douze personnages très différents. Principalement des femmes, noires et britanniques, elles racontent les histoires de leurs familles, de leurs amis et de leurs amants, à travers le pays et au fil des ans. Joyeusement polyphonique et vibrant de contemporanéité, c’est une histoire d’un genre glorieusement nouveau, un roman de notre temps : festif, toujours dynamique et tout à fait irrésistible.
La couleur pourpre – Alice Walker
Depuis leur séparation, depuis des années, Nettie et Celie, deux jeunes Noires, soeurs tendrement unies, n’ont cessé de s’écrire. Mais aucune missive, jamais, n’est parvenue ni à l’une ni à l’autre.
C’est que Celie, restée là-bas, près de Memphis, subit la loi d’un mari cruel qui déchire toutes les lettres venues d’Afrique – où Nettie est missionnaire. Alors Celie, la femme-enfant, écrira via le bon dieu, qui, lui, sait tout… Pourquoi, entre elles, cette correspondance déchirante et sans fin, obstinée, presque immatérielle?
L’oeil le plus bleu – Toni Morrison
Chaque nuit, Pecola priait pour avoir des yeux bleus. Elle avait onze ans et personne ne l’avait jamais remarquée. Mais elle se disait que si elle avait des yeux bleus, tout serait différent. Elle serait si jolie que ses parents arrêteraient de se battre. Que son père ne boirait plus. Que son frère ne ferait plus de fugues. Si seulement elle était belle. Si seulement les gens la regardaient.
Quand quelqu’un entra, la regarda enfin, c’était son père et il était saoul. Elle faisait la vaisselle. Il la viola sur le sol de la cuisine, partagé entre la haine et la tendresse. Tout aurait pu être différent pourtant si Cholly avait retrouvé son père, si Pauline avait eu une maison bien rangée comme elle les aimait, si Pecola avait eu les yeux bleus…
Publié aux États-Unis en 1970, L’œil le plus bleu est le premier roman de Toni Morrison, Prix Nobel 1993.
The walker dancer – Ta-Nehisi Coates
Racontant de façon convaincante le travail clandestin des cellules abolitionnistes enterrées dans le Sud profond du XIXe siècle, The Water Dancer est une tranche profonde et sans peur de la fiction historique des croisades.
Tout s’effondre – Chinua Achebe
Dans le village ibo d’Umuofia, Okonkwo est un homme écouté dont la puissance et le courage sont vantés par tous, un fermier prospère qui veille sur ses trois épouses et sur ses huit enfants, un sage guerrier jouissant de la confiance des anciens. Son monde repose sur un équilibre cohérent de règles et de traditions, mais l’extérieur s’apprête à violer cette réalité qui semblait immuable : les missionnaires d’abord, les colons britanniques ensuite vont bouleverser irrémédiablement l’existence de tout un peuple.
Tragique roman à la langue limpide, Tout s’effondre rend hommage à l’Afrique précoloniale à l’aube de sa décomposition. “Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, l’histoire de la chasse glorifiera toujours le chasseur”, dit un proverbe africain. Avec cette fable cruelle, Chinua Achebe devenait l’un des premiers lions du continent à prendre la plume.
Underground Railroad – Colson Whitehead
Evocation cauchemardesque de la torpeur morale et de la brutalité irréfléchie du Sud de l’Antebellum, le récit de Whitehead retentit en même temps que la traction implacable et le mouvement désespéré du système de wagons couverts souterrains qui transportait les esclaves à travers les Etats-Unis. Furieux, sage et insupportablement poignant, The Underground Railroad est la réalisation suprême de Whitehead.
Plus noire est la mûre – Wallace Thurman
“Le drame de sa vie, c’était d’être trop noire ” : de son Idaho natal à la légendaire Harlem, en passant par Los Angeles, le périple d’Emma Lou est celui d’une soeur noire d’Emma Bovary. Forte d’une bouleversante liberté sexuelle, elle doit néanmoins apprendre que la seule façon de construire sa vie est d’opérer une plongée en elle-même, plutôt que de se résoudre aux injonctions que la société lui impose.
Dans la perspective d’une identité afro-américaine en pleine construction, Emma Lou incarne ainsi superbement la possibilité d’un destin individuel audacieux et captivant. Traduit en francais pour la premiere fois, ce roman percutant de 1929 fut le premier à s’attaquer aux préjugés sur la couleur de peau, à l’intérieur même de la race. Il devint ainsi l’un des plus lus et des plus controversés de son temps.
Mais leurs yeux dardaient sur Dieu – Zora Neale Hurston
Janie avait seize ans. Un feuillage vernissé et des bourgeons tout près d’éclore et le désir de prendre à bras-le-corps la vie, mais la vie semblait se dérober. Où donc étaient-elles, ses abeilles chanteuses à elle ?…
Du haut des marches elle scruta le monde aussi loin qu’elle put, et puis elle descendit jusqu’à la barrière et s’y pencha pour contempler la route de droite et de gauche. Guettant, attendant, le souffle écourté par l’impatience. Attendant que le monde vienne à se faire. » Il ne faudra pas moins de trois mariages et trois vies – le vieux Logan Killicks et ses sentiments trop frustes, le fringant Joe Starks et ses ambitions politiques dévorantes, puis la promesse d’égalité, l’étreinte d’amour et le frisson extatique qu’incarne Tea Cake – pour permettre à Janie d’atteindre toute la mesure de son rêve d’émancipation et de liberté.
Portrait d’une femme entière, animée par la force de son innocence, qui brave la rumeur du monde et se révèle à l’existence, Mais leurs yeux dardaient sur Dieu est un chef-d’œuvre – et l’un des tout premiers romans écrits par une Afro-Américaine. Un monument de la littérature, aussi percutant aujourd’hui que lors de sa parution aux États-Unis en 1937. À découvrir ou redécouvrir dans une traduction inédite magistrale.
La haine qu’on donne – Angie Thomas
Starr a seize ans, elle est noire et vit dans un quartier difficile, rythmé par les guerres entre gangs, la drogue et les descentes de police. Tous les jours, elle rejoint son lycée blanc situé dans une banlieue chic ; tous les jours, elle fait le grand écart entre ses deux vies, ses deux mondes. Mais tout vole en éclats le soir où son ami d’enfance Khalil est tué. Sous ses yeux, de trois balles dans le dos. Par un policier trop nerveux. Starr est la seule témoin. Et tandis que son quartier s’embrase, tandis que la police cherche à enterrer l’affaire, tandis que les gangs font pression sur elle pour qu’elle se taise, Starr va apprendre à surmonter son deuil et sa colère ; et à redresser la tête.
Queenie – Candice Carty-Williams
Coincée entre la famille britannique jamaïcaine qui ne semble pas la comprendre, un travail qui n’est pas tout ce qu’elle a promis et un homme dont elle ne peut tout simplement pas se remettre, la vie de Queenie semble être en constante escalade. Tentant désespérément de se frayer un chemin à travers un fouillis de cultures changeantes et de relations toxiques et d’en sortir avec une once de dignité, ses faux pas et ses mésaventures provoqueront des hurlements de rire et des larmes de pitié – souvent sur la même page.
Such a fun age – Kiley Reid
Lorsqu’Emira est appréhendée dans un supermarché pour avoir “kidnappé” l’enfant blanc qu’elle garde, cela déclenche une chaîne d’événements explosive. Son employeur, Alix, une blogueuse féministe avec une “marque personnelle” et les meilleures intentions, décide d’arranger les choses. Mais Emira elle-même est sans but, fauchée et se méfie du désir d’Alix de l’aider. Lorsqu’elle rencontre quelqu’un du passé d’Alix, les deux femmes se retrouvent dans une course effrénée qui va bouleverser tout ce qu’elles pensent savoir – sur elles-mêmes, sur l’autre et sur la dynamique désordonnée des privilèges.
Le racisme est un problème de blancs – Reni Eddo-Lodge
«Quand des Blancs feuillettent un magazine, surfent sur Internet ou zappent à la télévision, il ne leur semble jamais étrange de voir des gens qui leur ressemblent en position d’autorité. Les affirmations positives de la blanchité sont tellement répandues que le Blanc moyen ne les remarque même pas. Être blanc, c’est être humain ; être blanc, c’est universel. Je ne le sais que trop, car je ne suis pas blanche.»
Après l’élection de Barack Obama, certains ont proclamé l’avènement d’une société post-raciale. Avec une liberté de ton décapante, Reni Eddo-Lodge montre ici combien nous en sommes loin. Elle analyse les méfaits d’un racisme structurel persistant d’autant plus sournois qu’il avance masqué. Car le racisme va bien au-delà de la discrimination ou de l’injure personnelle. Il imprègne le récit historique, l’imaginaire collectif, les institutions et les entreprises.
Pourquoi les Blancs pensent-ils ne pas avoir d’identité raciale? Pourquoi la simple idée d’un James Bond noir fait-elle scandale? Comment une fillette noire en vient-elle à se persuader qu’en grandissant, elle deviendra blanche? Le racisme n’est pas une question de valeur morale, mais d’exercice du pouvoir. Entretenir la légende d’une égalité universelle n’aide en rien. Au contraire. Car, pour déconstruire le racisme, il faut commencer par reconnaître l’étendue du privilège blanc.
How to be an antiracist – Ibram X. Kendi
Dans ce livre émouvant et profondément empathique, Ibram X. Kendi, directeur fondateur de l’Antiracism Research and Policy Center, montre que lorsqu’il s’agit de racisme, la neutralité n’est pas une option : tant que nous ne faisons pas partie de la solution, nous ne pouvons qu’être une partie du problème.
So you want to talk about race – Ijeoma Oluo
So You Want to Talk About Race, le rédacteur en chef de The Establishment Ijeoma Oluo propose une vision contemporaine et accessible du paysage racial américain, en abordant de front des questions telles que les privilèges, la brutalité policière, l’intersectionnalité, les micro-agressions, le mouvement Black Lives Matter et le mot “N”. Parfaitement placé pour combler le fossé entre les personnes de couleur et les Américains blancs aux prises avec des complexités raciales, Oluo répond aux questions que les lecteurs n’osent pas poser, et explique les concepts qui continuent d’échapper aux Américains ordinaires.
La couleur de la justice – Michelle Alexander
« Il y a plus d’adultes africains-américains sous main de justice aujourd’hui – en prison, en mise à l’épreuve ou en liberté conditionnelle – qu’il n’y en avait réduits en esclavage en 1850. L’incarcération en masse des personnes de couleur est, pour une grande part, la raison pour laquelle un enfant noir qui naît aujourd’hui a moins de chances d’être élevé par ses deux parents qu’un enfant noir né à l’époque de l’esclavage. »
Dans ce livre devenu un classique des luttes contre la prison et le système judiciaire aux États-Unis, Michelle Alexander revient dans des pages fulgurantes sur les mutations de la domination raciale et de l’enfermement.
De l’esclavage aux innombrables prisons actuelles, en passant par la ségrégation de l’ère « Jim Crow », ce livre explore la façon dont en quelques décennies, avec la « guerre contre la drogue », les Noirs et les Latinos ont commencé à être enfermés en masse, jusqu’à dépasser aujourd’hui deux millions de prisonniers.
Du quadrillage policier aux cellules, en passant par le profilage racial et une machine judiciaire implacable, l’auteure dévoile tous les mécanismes de cette nouvelle ségrégation qui a créé une nouvelle « sous-caste raciale », une « race des prisonniers ».
Fragilité blanche – Robin Diangelo
POURQUOI EST-IL SI DIFFICILE DE PARLER DE RACISME QUAND ON EST BLANC ?
Nous vivons dans une société racialisée, et le pire est de l’ignorer. Un livre choc.
La sociologue américaine Robin DiAngelo a passé vingt ans à étudier cette question dans des ateliers sur la diversité et le multiculturalisme. Elle en a tiré un concept fondamental pour comprendre le rapport des Blancs au racisme : la fragilité blanche, un mécanisme de défense ou de déni qui permet de détourner la conversation, empêchant d’identifier le racisme systémique qui persiste dans nos sociétés. Et donc de le combattre.
Dans ce livre devenu un phénomène aux États-Unis, en tête des meilleures ventes depuis deux ans, Robin DiAngelo nous donne les clés pour être véritablement antiraciste.
White rage – Carol Anderson
En reliant soigneusement […] les points chauds historiques où le progrès social des Afro-Américains a été contré par une opposition délibérée et intelligemment conçue, Anderson retire le voile qui a longtemps couvert les actions menées au nom de la protection de la démocratie, de la responsabilité fiscale ou de la protection contre la fraude, rendant visible la longue lignée de la rage blanche.
Ne suis-je pas une femme ? – Bell Hooks
“Ne suis-je pas une femme ?”, telle est la question que Sojourner Truth, ancienne esclave, abolitionniste noire des Etats-Unis, posa en 1851 lors d’un discours célèbre, interpellant féministes et abolitionnistes sur les diverses oppressions subies par les femmes noires : oppressions de classe, de race, de sexe. Héritière de ce geste, bell hooks décrit dans ce livre devenu un classique les processus de marginalisation des femmes noires et met en critique les féminismes blancs et leur difficulté à prendre en compte les oppressions croisées.
Je sais pourquoi l’oiseau chante en cage – Maya Angelou
Dans ce récit, considéré aujourd’hui comme un classique de la littérature américaine, Maya Angelou relate son parcours hors du commun, ses débuts d’écrivain et de militante dans l’Amérique des années 1960 marquée par le racisme anti-Noir, ses combats, ses amours. Son témoignage, dénué de la moindre complaisance, révèle une personnalité exemplaire. à la lire, on mesure – mieux encore – le chemin parcouru par la société américaine en moins d’un demi-siècle…
What doesn’t kill you makes you blacker – Damon Young
Pour Damon Young, exister alors que le noir est un sport extrême. L’acte de posséder une peau noire tout en cherchant de l’espace pour respirer en Amérique suffit à induire un état d’angoisse incessant où des questions telles que “Comment dois-je réagir ici, en tant que Noir professionnel” et “La salade de pommes de terre de ce Blanc va-t-elle me tuer ? What Doesn’t Kill You Makes You Blacker fait la chronique des efforts de Young pour survivre tout en luttant et en donnant un sens aux différentes névroses que son pays lui a données.
Devenir – Michelle Obama
“Il y a encore tant de choses que j’ignore au sujet de l’Amérique, de la vie, et de ce que l’avenir nous réserve. Mais je sais qui je suis. Mon père, Fraser, m’a appris à travailler dur, à rire souvent et à tenir parole. Ma mère, Marian, à penser par moi-même et à faire entendre ma voix. Tous les deux ensemble, dans notre petit appartement du quartier du South Side de Chicago, ils m’ont aidée à saisir ce qui faisait la valeur de notre histoire, de mon histoire, et plus largement de l’histoire de notre pays. Même quand elle est loin d’être belle et parfaite. Même quand la réalité se rappelle à vous plus que vous ne l’auriez souhaité. Votre histoire vous appartient, et elle vous appartiendra toujours. À vous de vous en emparer.”
Je n'ai pas la solution pour lutter contre les comportements racistes. Mais je souhaite partager avec vous une liste de vingt-un ouvrages qui permettent, chacun à sa manière, de lutter efficacement. En cette période difficile, nous devrions de nous instruire davantage. Cela passe, parmi d'autres possibilités, par les livres que nous lisons.
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Le policier inspiré !
Un homme est allé se plaindre au poste de police local, il y a environ une semaine. Car depuis que sa femme fréquente une église évangélique-pentecôtiste, il ne la reconnaît plus.
En effet, leur vie commune a toujours été jalonnée de disputes et d’injures. Il arrivait même qu’ils en viennent aux mains.
Or, depuis sa conversion, sa femme ne réagit plus à ses méchants propos, sauf pour lui parler de l’amour de Dieu.
« Je n’ai pas l’habitude qu’elle ne me réponde pas avec colère, je suis perdu » dit l’homme découragé au policier déconcerté.
« De plus, elle avait l’habitude autrefois, de fuir chez sa mère lorsque cela devenait trop chaud entre nous, ce qui me donnait un peu de répit, pour faire ce que je veux.
Maintenant, elle me dit qu’elle me supportera quoiqu’il arrive.
Tout ça, c’est bien beau, mais moi, qu’est-ce que je vais devenir, moi ?
Aidez-moi, Monsieur l’agent ! Je ne sais plus quoi faire.
Ecoutez-moi Monsieur l'agent : elle me rapporte même les prédications de son pasteur.
Tenez, dernièrement elle m’a dit qu’il a enseigné à partir de quelque chose d’étrange, une histoire de fruit de l’Esprit, d’amour, de joie, de paix, de fidélité, de douceur et je ne sais trop quoi encore.
Monsieur l’agent, cela devient insupportable, aidez-moi, je vous en supplie. Alors, dites-moi, que comptez-vous faire ?
Et l’agent qui lui répond: « mais, mon cher Monsieur, que voulez-vous que je fasse ?
La loi n’est pas contre ces choses ». (Galates 5.23)
Conclusions : Et bien, en tant que pasteur, je veux vous partagez quelques versets éclairant la chose :
- Dans la Parole de Dieu, la Bible, dans le livre des *Galates chapitre 5 et versets .22–23 :
Il nous est dit : - « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi; et verset 23 - La loi n’est pas contre ces choses !
Mais quelle grâce extraordinaire de vivre ces choses, cela change notre vie, nos relations dans le couple, avec nos enfants, nos voisins. On devient réellement sociable et aimable, rendant service autour de nous !
Que le Seigneur vous aide à trouver cette nouvelle vie en Jésus. Demandez-Lui, il va vous répondre. Car, il vous aime et il a un plan pour vous. Que le Seigneur vous bénisse ! A bientôt.
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Ma vie, le CROUS et le wesh qui veut devenir keuf
To all my followers who can read french; sorry. ye I came back just to post this, no respecc anymore ==========================================
Ton père est fou amoureux de ta mère. Ta mère avait une obsession avec la France et tout naturellement tu finis par être envoyée dans une université française même si au final, le Japon, quand même, c'était mieux. Tous tes amis étaient là-bas mais voilà il a fallu que tu fasses honneur à ta mère et tu te retrouves éreintée devant l'immeuble des étudiants. De toute façon les hommes de ta famille sont cons comme des balais; toi seule avait compris que si ta mère aimait la France c'était uniquement pour la bouffe et pas le paysage.
Puis, le paysage tu l'as pas non plus en fait. Quand tu regardes le ciel tu ne vois que du gris et des nuages à perte de vue, sous tes pieds c'est tacheté de crottes de pigeons– ces oiseaux du démon– et en face de toi tu vois des HLM, ton appartement étudiant camouflé dans ce tas de béton et une bande de mecs chelou qui traîne avec un gorille.
Un gorille? Attends. Tu te frottes les yeux rigoureusement et avec une certaine angoisse tu comprends que c'était pas un gorille, mais un mec qui ressemblait à un gorille. Tu n'es pas vraiment allée aux zoos mais la ressemblance est frappante avec celui du Petit Robert et puis merde, comment un être humain pouvait être aussi poilu? T'es quasiment sûre qu'en rasant ses poils on pourrait en faire un manteau, des bottes et des gants assortis. Soudainement, tu te rappelles des conseils de ta mère, ton père, ton frère, Gintoki et ton chien: mieux vaut éviter de fixer les prédateurs et tu détournes le regard mais c'est trop tard. Ils viennent vers toi.
"Ni Hao," le gorille parle et tes oreilles saignent déjà. Tu baisses les yeux et glissent ton casque en espérant qu'ils abandonneront mais on te bouscule.
"Wesh la chinoise Kondo-san te parle," dit une voix terne. Il y'a quelque chose, un grain dans sa voix que tu ne supportes pas. Tu soupires et enlèves ton casque par dépit, ton plan pour te casser est foutu et tu te décides à regarder de plus près les clowns devant toi.
Le plus corpulent est le gorille, il n'a pas l'air si méchant que ça en vrai et est habillé relativement normalement. Derrière lui tu vois un mec qui fume du malboro à l'écart et il est presque attirant jusqu'à ce que tu remarques les deux bouteilles de mayo Amora format familial dans ses poches.
"Je parle français," tu réponds d'un ton froid. Ton interlocuteur se retrouve être le moins impressionnant de la bande: il ressemble à une sorte de Justin Bieber éco+ et porte un ensemble adidas noir et doré de mauvais goût et comme si c'était pas assez son calebard dépasse de quinze centimètres, tâtant la raie du cul. Tu hausses d'un sourcil et tu souris.
T'as affaire à une merde premier degré.
"Vazy comment tu parles," il s'approche et balance ses bras dans tous les sens.
Il t'arrives au menton.
Il recule.
"Hé euh fait ta maline toi ici c'est ma zone," tu as presque pitié de lui. Il te fait penser à un chihuahua– il crie beaucoup mais ne peut physiquement rien faire. T'es contente qu'il ait les yeux rivés sur ton minois sinon il aurait remarqué que tu portais des talons.
"Tu sais, je pense t'as fait un mauvais choix de caleçon aujourd'hui." Tu ris et te prépares à partir avec tes valises et cartons– le CROUS t'attends et c'est un ennemi bien plus grand que le "délinquant" que tu viens de croiser. T'avais entendu dire qu'il fut un temps, c'était la mode de montrer son slip mais tu t'attendais pas à un caleçon Oui-oui aussi. Le pauvre a l'air tout rouge et part en baissant la tête, cependant avant que tu puisses faire un pas de plus le gorille s'arrête.
"Je suis désolé pour son comportement, Sougo a un peu de mal avec les filles." Il fouille dans sa veste, sort un bout de papier et un stylo avant d'y gribouiller quelques choses. "Il est un peu comme mon fils," il te tend le papier, "il voulait juste te demander ton numéro. T'es nouvelle ici?"
Tu acceptes le numéro par politesse, mais honnêtement c'est pas ton type d'homme. Tu es aussi incrédule: cela faisait longtemps que tu avais vu autant de maladresse dans un flirt, même ton père était moins malaisant. "Je suis une étudiante en échange scolaire."
"Ah excuse-moi, je me suis pas présenté. Je suis Kondo Isao, le commissaire de police du coin et là-bas c'est mon collègue Hijikata." Il te fait une tape amicale, "bienvenue dans le 93, je sais que ça peut être un peu rude mais n'hésite pas si t'as besoin d'aide. Et puis, Sougo est étudiant aussi j'espère que vous allez devenir des bons amis."
Tu fais mines de l'écouter et vous discutez un peu avant qu'il t'aide à porter tes cartons. Il se trouve que tu as la chambre 404 juste à côté du dénommé Sougo, sans doute parti changer son sous-vêtement, et tu t'installes.
Tu vivais à Tokyo avec Gintoki auparavant, une très belle ville animée et tu retrouves maintenant à Bobigny en Seine-Saint-Denis dans un appartement miteux du CROUS. Au moins tu as ta chambre personne, gigantesque par ses dix mètres carrés mais c'est propre. Le forum de 18/25 aurait donc menti: aucun disque de pisse en vue ni d'excrément dissimulé, c'est mieux que rien. La fenêtre donne vue sur la cité et le lot de parking, tu soupires et déballes tes cartons.
Au final tu n'avais pas grand chose, des vêtements, ta couette, des fournitures scolaires et un pouf. Par contre, dans un coin tu es fière d'avoir ramener un sac de riz de soixante kilos et un fidèle cuiseur à vapeur: ça sera ta nourriture quotidienne à présent. Fatiguée, tu te laisses tombée contre ton lit et allumes ton smartphone pour regarder ton compte bancaire. Après tout il va te falloir acheter assez d'oeufs et sauce soja Maggi pour accompagner ton sac de riz.
Tu ne vois rien.
Le doute ancré dans ton coeur tu regardes tes mails et tu apprends que le CROUS, bien qu'ayant accordé ta chambre étudiante, a refusé de te donner la bourse pour crédits insuffisants alors que tu t'étais préparée à débuter ta L1 de commerce internationale. Tu n'as aucune idée de ce qu'à fait l'administration: tu leur souhaites juste une mort lente et douloureuse. Au même moment tu entends ton voisin s'énerver dans une marée de mots. Tu décèles "CROUS", "bourse" et "refusé" et tu es presque tentée de l'appeler pour lui demander la reste de la procédure.
Puis tu te souviens que t'es dans une chambre étudiante: nullement besoin de l'appeler car si toi tu peux l'entendre à travers ces murs en mousse il n'aura pas de mal à t'entendre toi aussi.
Franchement le chauve aurait pu faire mieux: tu décides de remplacer ses sérums repousse-cheveux avec de la javel la prochaine fois, ça aura au moins l'avantage de faire briller son crâne.
#okikagu#KEK#french#fanfiction#:)))))#weshAU#dont ask me when i update other fics#i only live to troll now
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