#Une histoire d'amour et de désir
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whileiamdying · 11 months ago
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Review: ‘A Tale of Love and Desire’ a rich, if jumbled, look at a young Algerian in Paris
BY CARLOS AGUILAR MARCH 10, 2022 7 AM PT
Erotic verses from ancient Arab poetry enrapture a painfully inhibited young man in the sensual coming-of-age drama “A Tale of Love and Desire” from Tunisian director Leyla Bouzid. Insecurity plagues Ahmed (Sami Outalbali), the 18-year-old son of Algerian refugees studying literature at the famed Sorbonne in Paris. There, he falls for Farah (Zbeida Belhajamor), an open-minded girl from Tunis who challenges his sexist hypocrisy.
In touch with her own carnal desires, Farah repeatedly tries to free Ahmed from the emotional blockage imposed by patriarchal norms. Bouzid makes the case that before religious restrictions maligned hedonism, Arab art and philosophy advocated for physical pleasure.
But despite having connected with words that exalt romantic lust, Ahmed still sees sex as an impure act that taints love and not as a manifestation of it. In the disenfranchisement he feels from his heritage, there’s something lost about himself that‘s replaced with an opaqueness of spirit and a defeated demeanor.
Ahmed’s personal struggles mimic the oppression in Algeria and throughout the Arab world. While scenes at home broaden this context, showing his uprooted father’s influence on him, the intermingling of all these ideas lacks strong cohesion. There are lyrical touches in the form of dance and magical realist inserts that act as a visual escape valve for the pressure that builds from the protagonist’s overwhelming uneasiness.
Throughout, we share in Farah’s frustration, as Ahmed’s behavior suffocates the film, exponentially raising the necessity for a narrative catharsis. And in that regard, the director’s intent is effective, given that she waits until the very end to provide this release. Outalbali’s apprehensively quiet portrayal of this repressed individual, out of touch with his Algerian identity, feels deliberately one-noted until a liberating turning point.
Intellectually rich even if jumbled, “Tale” plays like a spiritual continuation of Bouzid’s 2015 debut, “As I Open My Eyes,” in the prominence of Arab music, its political undertones related to the Arab Spring, and because it also focuses on a defiant young woman named Farah with vaguely similar characteristics. Both pieces convey a yearning for an individual and collective freedom that begins with control over one’s own body as a means of expression.
‘A Tale of Love and Desire ’ In French and Arabic with English subtitles Not Rated Running time: 1 hour, 42 minutes
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atlxolotl · 2 years ago
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Une histoire d'amour et de désir (2021)
dir. Leyla Bouzid
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les-portes-du-sud · 6 months ago
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Dans le calme de l'après-midi,
dans le murmure du vent,
mes pensées sont cachées,
mes sentiments sont liés.
Le soleil dit au revoir,
peindre le ciel avec des couleurs,
et dans mon esprit ils émergent
mille histoires, mille amours.
J'écris dans cet espace,
où l'inspiration se faufile,
où trouvent mes mots
un refuge sur l'écran.
Poèmes, pensées,
réflexions et histoires,
tout a sa place ici,
dans ce coin sacré.
La vie est un soupir,
un moment qui s'échappe,
mais ici je peux l'arrêter,
dans des vers qui captivent l'âme.
Alors en cet après-midi serein,
Je m'immerge dans mon univers,
où les rêves prennent vie
et les mots sont mes vers.
Bonne après-midi à toi aussi,
qu'ici tu m'accompagnes en silence,
que tu partages cet espace
d'amour, de poésie et de désirs.
Les-portes-du-sud
O2.07.2024
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quesontmesamisdevenus · 6 months ago
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Mon esprit, vous vous êtes extraordinairement exalté, durant vos fabuleuses promenades ! Ô mon cœur ! Je vous ai largement abreuvé. Ma chair, je vous ai soûlée d'amour. C'est en vain que maintenant, reposé, je tâché de compter ma fortune. Je n'en ai point. Je cherche parfois dans le passé quelque groupe de souvenirs, pour m'en former enfin une histoire, mais je m'y méconnais, et ma vie en déborde. Il me semble ne vivre aussitôt que dans un toujours neuf instant. Ce que l'on appelle : se recueillir, m'est une contrainte impossible; je ne comprends plus le mot : solitude; être seul en moi, c'est n'être plus personne; je suis peuplé. - D'ailleurs je ne suis chez moi que partout; et toujours le désir m'en chasse. Le plus beau souvenir ne m'apparaît que comme une épave du bonheur. La moindre goutte d'eau, fût-ce une larme, dès qu'elle mouille ma main, me devient d'une plus précieuse réalité.
André Gide, Les Nourritures terrestres (1897)
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paulysson1 · 7 months ago
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Sans avoir assez écrit sur toi
T'es éclats de voix,
Cela m'a effrayé honnêtement parfois,
Mais à par cela ->
Tant d'amour à donner à ton retour,
Et se désire,
Se désir de virer pour toujours,
Comme une éclaboussure,
Un malamour,
Et transformer,
Notre parcours en chemin des lucioles jusqu'à la fin de la lumière, celle qui nous guide et bien souvent nous y perd.
Je sais je regrette de ne pas être assez présent et bien trop souvent là,
Équilibre de trapéziste,
Je m'en veux de ne pas n'avoir pas été assez là pour toi,
Plongée dans mes démons les plus profond,
Mais en ressuscite ce qui te décris comme histoire sans réel fin.
P.amis
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llzrabin · 1 year ago
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The Kills, jeu dévoué
La série de photographies intitulée Dogs Chasing My Car in the Desert, réalisée entre 1996 et 1998 par l'artiste américain John Divola, capture l'instant pendant lequel des chiens poursuivent sa voiture lancée à pleine vitesse sur une route désertique de la Californie du Sud. Toute la puissance existentielle de cette série tient précisément dans la fugacité du moment saisi, celui où le chien atteint la fenêtre du conducteur pour capter son regard, dans l'espoir vain de rattraper la voiture. À propos de ces photographies, John Divola déclare : « Contempler un chien poursuivant une voiture invite à de nombreuses métaphores et juxtapositions : la culture et la nature, le domestique et le sauvage, l'amour et la haine, la joie et la peur, l'héroïsme et l'idiotie. Ici, nous avons deux vecteurs et deux vitesses, celle d'un chien et celle d'une voiture et, étant donné qu'un appareil photo ne capturera jamais la réalité et qu'un chien n'attrapera jamais une voiture, c'est la preuve d'une dévotion à une entreprise sans espoir. »
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John Divola, D05F23 de la série Dogs Chasing My Car in the Desert, 1996-1998.
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John Divola, D10F15 de la série Dogs Chasing My Car in the Desert, 1996-1998.
The Kills ont toujours fonctionné en double et en antagonisme. Alison Mosshart et Jamie Hince sont les deux faces d'une même pièce. C'est la tension entre l'isolement et le désir qui est leur moteur de création. La juxtaposition des opposés – domestique et sauvage, héroïsme et idiotie, joie et peur – est manifeste jusque sur la pochette de God Games, où matador et taureau s'affrontent.
À l'écoute de ce disque, le temps passe à une vitesse folle. C'est le temps d'un regard à 130 km/h derrière soi pour y apercevoir un animal à bout de souffle. Non pas parce que ses chansons sont courtes, mais parce qu'il n'y a rien d'aussi immédiatement obsédant que dans Keep On Your Mean Side, No Wow, Midnight Boom, ou même Blood Pressures et Ash & Ice (qui s'essoufflait déjà parfois). Bien sûr, les premiers morceaux des Kills visaient plus juste par leur proximité avec l'ethos DIY, un beat rustique sur une boîte à rythmes bâtarde, un riff à la manière d'un bluesman aveugle, des paroles crachées avec droiture et l'urgence punk dans la voix. Écouter Keep On Your Mean Side, c'est comme lire un fanzine trouvé à prix libre dans une cave où joue un concert de garage rock en 1997 : Xerox ou 4-pistes, même combat.
L'album God Games, lui, fait plutôt l'effet de séquences de films contemplatifs, se voulant artistiques et en marge des tendances, mais avec un très bon budget alloué au montage. Ce qu'il y gagne en production, il le perd en expressivité personnelle et en saleté sincère. Dans un paradoxe un peu fâcheux, les premiers singles révélés cet été, New York, LA Hex et 103, distillaient jusqu'au gimmick toute la substance de leur univers garage et indie rock, sans produire cet effet accrocheur des anciens tubes. Il y a ici de bonnes idées et quelques fulgurances mais, à rebours du récit promotionnel vendu par le label et le groupe lui-même dans les nombreuses interviews récemment données à la presse, qui promet un changement de son, une liberté absolue et une approche expérimentale de la composition, il est intéressant de constater que les meilleurs morceaux de l'album – j'entends par là, les plus réussis soniquement, ceux dans lesquels on entend l'aisance technique, la facilité de l'habitude – sont ceux qui sonnent comme leurs précédents morceaux.
En cela, la deuxième partie de l'album, de Wasterpiece à Better Days, se réécoute avec plaisir, rappelant les beaux jours de Ash & Ice. Et les chœurs gospel de LA Hex sont une réminiscence des chœurs de Satellite. Mais les synthés, les orgues et le mellotron, ce clavier polyphonique vintage, étaient aussi déjà en usage dans Blood Pressures. Quant aux paroles d'amour-haine, poèmes haletants où tendresse et violence se confondent, histoires d'amours et d'errances qui puent l'essence, elles ont toujours été la pulsation de leur son. Difficile de comprendre en toute bonne foi où se situe le potentiel infini de possibilités musicales dans le processus d'écriture de ce nouvel album, dont le duo parlent pourtant régulièrement. Et la ligne entre référence et paresse de se troubler progressivement. L'adage des Kills, incandescents, qui est de ne jamais regarder en arrière, sonne faux.
Il est des groupes qui mettent des années à trouver leur son, ou bien des artistes dont la signature est justement l'identité caméléon, toujours en mouvement. The Kills, quant à eux, ont trouvé leur signature sonore dès leur rencontre en 2001, scellée par le pacte de ne plus jamais se quitter et de se consumer ensemble par la musique.
Je n'ose pas parler de confort, pourtant il y a toujours eu un peu de cela dans leur musique. C'est d'ailleurs bien ce qui a contribué à créer la formule magique du duo : le confort musical de ce �� vieux couple marié » (ce sont les mots de Jamie Hince), c'est la complicité évidente, totale et fusionnelle dès les débuts, alors qu'Alison et Jamie se connaissaient à peine.
Alors, maintenant, quoi ?
Dans la langue anglaise, le proverbe 'to be like a dog that caught the car' désigne quelqu'un ayant atteint son but et ne sachant pas quoi faire de cette victoire. C'est une course vide de sens : le chien n'est pas censé rattraper la voiture. Cette « dévotion à une entreprise sans espoir » dont parle John Divola, c'est peut-être ce qui constitue le moteur créatif des musicien.ne.s, ce point de fuite imaginaire destiné à aider un groupe à construire son œuvre en perspective. Pour mieux s'en affranchir ensuite.
Il me semble que la musique des Kills en 2003 contenait infiniment plus de matière expérimentale et de liberté de création que celle de 2023 engluée dans sa narration de fausse naïveté magique. Comme s'il n'y avait plus rien à raconter au monde. Que faire quand on a déjà atteint la voiture vingt ans plus tôt ? Admettre de ne pas avoir su se renouveler n'est pas gage d'agonie, ce n'est même pas une faute. The Kills peuvent bien poursuivre leurs aventures de rock crade-classe, d'élégance musclée et arty bien à eux (d'aucuns parlent de posture, je ne suis pas de ceux-là, je crois leurs origines punk sincères), leur avenir y est faste. Il n'est pas besoin de maquiller ses intentions, ses faiblesses ou sa constance derrière une légende marketée quand la musique leur colle autant à l'âme.
Originally written for Dans Ta Face B, November 2023.
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masterofbiography · 1 year ago
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Stefan Salvatore est né le 1er novembre 1846 à Mystic Falls de Guiseppe et Lily. Il a un frère Damon, qui a sept ans de plus. Durant son enfance, sa mère tombe malade de la tuberculose. Stefan fait alors tout pour l'éviter tant qu'il souffre de la voir ainsi. Son père, un homme strict et inquiétant, envoie la pauvre femme loin de chez eux et c'est là-bas qu'elle meurt, sans avoir revu ses fils. Cet épisode a profondément marqué Stefan. Les deux frères se retrouvent alors seuls avec leur père et, malgré leur différence d'âge, s'entendent à merveille. D'après les flashbacks, il est évident que Stefan était le fils préféré de Giuseppe. En tant qu'humain, Stefan était gentil, chaleureux, compatissant, intelligent, introverti, responsable, respectueux et noble. En somme, c'était un jeune homme respectable qui jouissait en plus d'un physique plaisant. Un jour durant l'année 1864, Katherine Pierce et sa servante Emily Bennett arrivent à Mystic Falls. Stefan tombe fou amoureux de Katherine, jeune fille sensuelle et joueuse au charme irrésistible. Il ignore cependant que celle qu'il aime est en fait un vampire fourbe et sans pitié. Elle lui fait boire régulièrement son sang contre son gré (elle l'hypnotise pour obtenir ce qu'elle veut.) et lorsque Stefan est tué par son père pour avoir voulu protéger Katherine de la mort, il se transforme en vampire. Il achève sa transformation en se nourrissant du sang de son propre père. Connu sous le nom du "Boucher de Monterey", il hante la région et assassine sauvagement tous ceux qui ont le malheur de croiser sa route. Lorsqu'il boit du sang humain, Stefan devient incontrôlable et d'une cruauté sans bornes. C'est à ce moment-là qu'il rencontre la jolie Lexi, un vampire qui lui redonne goût à la vie, à l'amour, et le remet dans le droit chemin en le mettant au régime du sang animal. Stefan revient à Mystic Falls après avoir sauvé Elena Gilbert (chose qu'elle apprendra plus tard) de l'accident de voiture qui a coûté la vie à ses parents. Il avait alors remarqué l'exacte ressemblance d'Elena avec Katherine et est, de ce fait, fortement intrigué. Il ira jusqu'à se faire passer pour un lycéen pour l'approcher. Bien qu'ils vivent ensuite une histoire d'amour, celle-ci prendra fin quand Stefan perdra son humanité sous l'hypnose de l'hybride Klaus. Sans cette humanité, Stefan est un vampire incontrôlable sur sa soif de sang. Lorsqu'il succombe à ses désirs, il est plus que sauvage, une bête capable d'arracher une tête par sa simple morsure. Malgré cela, à la fin, il remet toujours la tête de sa victime sur son corps comme pour réparer. Je joue Stefan uniquement sans son humanité suite à cette hypnose. Dans ma version, s'il n'est pas asservi à Klaus, il cherche un moyen de se venger de l'Originel en cherchant un moyen de le tuer. Une chose pas évidente à cause du lien qui l'unit à tous les autres vampires de sa lignée. Je refuse de jouer avec des Elena Gilbert vampire, car elle m'insupporte plus que d'habitude dans cette version-là.
Joue avec : Rebekah Mikaelson - Damon Salvatore
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unjourdemai · 1 year ago
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Dans le doux tourbillon de mes pensées, l'amour impossible danse comme une flamme vacillante, toujours présente mais hors de portée. C'est un paradoxe émotionnel qui m'obsède, une énigme que je n'arrive pas à résoudre.
Chaque instant que je passe à tes côtés est une torture délicieuse, une agonie d'amour refoulé. Je me nourris de chaque sourire que tu m'offres, de chaque mot échangé, mais au fond de moi, je sais que c'est un festin au goût amer.
Lorsque nos mains se frôlent, c'est comme si le monde entier s'arrêtait, mais je suis condamné à me retirer dans l'ombre, à cacher mes sentiments derrière un masque d'amitié. Mon cœur saigne en silence, tandis que je continue à jouer le rôle de l'ami, le confident, celui qui écoute tes histoires d'amour avec un sourire forcé.
L'amour impossible, c'est un précipice émotionnel. C'est le désir ardent de te dire ce que je ressens, de briser le silence qui nous entoure, mais c'est aussi la terreur de perdre ce lien que nous partageons, même s'il n'est que platonique.
Je me surprends à rêver de mondes parallèles où nos destins seraient différents, où l'amour entre nous ne serait pas impossible. Mais la réalité est implacable, et je suis piégé dans cette réalité où je t'aime en secret, où mes mots restent non prononcés.
L'amour impossible est une douleur qui ne se tarit jamais, une blessure qui saigne éternellement. Mais je continue à t'aimer, à espérer que peut-être, un jour, le destin tracera un chemin différent pour nous, un chemin où l'amour ne sera plus impossible, mais une réalité douce et tendre. En attendant, je porte le fardeau de cet amour secret, dans le silence de mon âme.
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reivarg · 1 year ago
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« Pauvre âme égarée dans les profondeur des ténèbres, tu fais le mal et méprise ton prochain, ton âme est à jamais souillée par le crime… Veux- tu goûter à la mort ? » (Jigoku Shōjo)
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Un lieu où, pour l'éternité, on ne peut échapper à la souffrance...
Voilà ce que sont les Enfers.
Un quotidien que l'on pensait paisible se brise en un instant et il ne reste qu'un goût amer que rien ne peut faire disparaître...
Une légende urbaine, quant-à-elle, raconte qu'il existe un mystérieux site Internet, le Courrier des Enfers, auquel on ne peut accéder qu'à minuit... Il est dit sur ce site 3 que si vous voulez prendre votre revanche sur quelqu'un, il suffit d'aller écrire son nom là-bas mais une fois votre désir de vengeance exaucé une compensation sera exigée car la revanche damnera votre âme qui se perdra en Enfer le jour de votre mort...
Mais n'est-ce pas le prix à payer lorsqu'il n'y a plus d'espoir ?
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Pour présenter ce manga, commençons par dire que La fille des Enfers 地獄少女 écrit par l'auteure Eto Miyuki 永遠幸 est composé de neuf tomes est terminée. Un anime portant le même nom a aussi été diffusé entre  octobre 2005 et avril 2006 par Aniplex et Studio Deen. Le manga a été prépublié au Japon dans le magazine mensuel de mangas de type shōjo Nakayoshi appartenant à Kōdansha qui est par ailleurs la plus grande maison d'édition de mangas ainsi que de littérature de l'archipel japonais. En France, le manga est édité chez Pika et classé dans la catégorie shōnen ce qui me gêne dans la mesure où il s'agissait à l'origine d'un shōjo donc un manga destiné aux jeunes filles.
Ce manga est toutefois une œuvre qu'on ne peut pas classifier dans une catégorie précise : La fille des Enfers peut à mes yeux aussi bien être lue par un garçon aussi bien que par une fille car ce n'est pas un shōjo ordinaire qui nous raconte une histoire d'amour 1.
En effet l'œuvre raconte ici différentes histoires de personnes qui ont fait recourt à Jigoku Shōjo la fille des Enfers afin de se venger d'individus leur ayant fait du mal comme le synopsis ci-dessus le raconte.
Le manga qu'est La fille des Enfers raconte donc différentes histoires de personnes qui se vengeront pour une raison qui leur est propre comme, l'ijime 2, le harcèlement au niveau du voisinage et les abus de pouvoirs en tout genre. Nous ne nous pouvons donc pas à une masse de personnages indénombrables comme nous pouvons être forcé à le faire dans d'autres mangas ce qui est, selon moi, plus intéressant dans la mesure où plus nous avons de personnages dans une histoire, plus celle-ci dure longtemps.
Or dans ce manga, nous savons à quoi nous attendre car le schéma du chapitre reste le même dans la majorité des cas : la situation du personnage est expliquée au début du chapitre et le problème le poussant à la vengeance est clairement expliqué au cours du chapitre. Ne supportant plus la situation dans laquelle elle se trouve le personnage se tournera vers la fille des Enfers qui lui remettra la poupée de paille avec le fil qui devra être délié pour accomplir sa vengeance.
Bien que les histoires soient répétitives car il n'y a pas de réelles variantes dans celles-ci, certaines sont plus poignantes que d'autres et ne peuvent nous laisser pas de marbre devant la situation des victimes ou bien des assistants de la fille des Enfers ou de cette dernière car Ai Enma et ses assistants possèdent une histoire qui leur est propre et qui sera révélée au cours des chapitres comme des sortes de rétrospectives sur leurs passés.
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Ce manga est le premier que j'aie eu pour mon anniversaire alors que j'allais avoir quatorze ans. Avant celui-ci je n'avais pas eu de contact avec ces livres qui sont aujourd'hui devenus une part de ma vie.
J'ai donc eu beaucoup de mal à le lire étant donné que je ne connaissais pas le sens de lecture des vignettes : dans ce manga la manière indiquant le sens de lecture apparaît seulement à partir du tome trois ou quatre si mes souvenirs sont bons et cela s'est avéré inutile car j'avais appris à les lire lorsque je les ai eus.
Ne comprenant pas le sens de lecture, j'ai donc eu du mal à comprendre le premier tome dans la mesure où il s'agissait d'histoires différentes à chaque fois ce qui m'a perturbé, nous devons l'admettre.
Désespérée, j'ai dû laisser de côté mon premier manga durant une petite période avant de le relire et de demander à ma grand-mère de m'acheter le deuxième après m'être informée sur le nombre de volumes et de fils en aiguilles je suis devenue passionnée par cette histoire et me suis vite retrouvée avec tous les volumes.
Tout en lisant La fille des Enfers, j'ai également regardé l'anime que je n'ai pas regardé jusqu'à la fin car j'avais terminé le manga avant mais je réaliserai certainement un article sur l'anime moins détaillé que celui-ci après l'avoir regardé complètement.
Mon tome ou plutôt mes tomes préférés sont le six car on y découvre l'histoire d'Ichimoku Ren ainsi que le sept car l'histoire d'Hone Onna y est présentée. Les deux derniers tomes  font également partie de mes coups de cœur dans cette série car on suit un personnage prénommé Takuma qui devient le héros de ces tomes. La fin, dont je ne vous dirai rien est pour tout dire magistrale et émouvante.
Pour conclure mon avis, je dirais que ce manga est une œuvre qui donne un morceau d'humanité sous son plus mauvais jour ce qui, malheureusement existe bel et bien dans la vie de chacun.
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Point culture japonaise :
Parlons désormais d'une poupée pas comme les autres s'appelant O-kiku et qui aurait pu inspirer Eto Miyuki dans la création d'Ai. L'O-kiku Ningyou est une poupée se trouvant dans le temple Mannenji à Hokkaido.
La particularité de cette poupée sont ses cheveux car ceux-ci poussent tout comme les miens ou les vôtres !
Les moines du temple s'occupent donc d'O-kiku en la coiffant et en lui coupant les cheveux une fois par an ce qui n'empêche pas ses cheveux de continuer de grandir.
Derrière cela, il y a une petite histoire qui eut lieu peu avant 1920 : un jeune homme, Suzuki Eikichi alors en voyage d'affaires à Tanuki-koji, une rue marchande très connue à Sapporo vit dans une boutique une jolie petite poupée vêtue d'un kimono aux cheveux ondulés. Il l'acheta pour sa petite sœur âgée de deux ans à l'époque.
La petite fille était très contente de ce cadeau et jouait tout le temps avec la poupée la faisant même dormir dans son lit mais l'enfant mourut de la grippe à l'âge de trois ans. Les parents de la petite, attristés par la mort de leur enfant gardèrent la poupée et l'installèrent dans l'ancienne chambre de la petite. Ils vinrent prier la poupée tous les soirs, pensant qu'il leur serait permis de communiquer avec leur défunte fille de cette manière. Au bout de quelques mois, ces derniers s'aperçurent que les cheveux de la poupée grandissaient et en déduisirent donc que l'esprit de leur fille 4 s'est installé dans la poupée.
Les Suzuki décidèrent de déménager quelques temps après et pensèrent qu'il était plus sage de déposer la poupée dans le temple bouddhiste de Mannenji à Iwamizawa dans la préfecture d'Hokkaido se trouvant près de chez eux. Avant d'y emmener la poupée, la famille prit le soin de couper les cheveux de cette dernière relativement court, la présentant comme leur fille aux moines du temple. Un peu plus tard, on fit une remarque à l'un des moines, comme quoi les cheveux de la poupée étaient devenus plus longs. Le moine ne sachant rien de l'histoire de la poupée n'y crut guère et se dit que ceci était l'imagination de son interlocuteur. Mais ce dernier insistant, ils firent une vérification ; et en effet, les cheveux de la poupée étaient bien plus longs !
Le moine décida alors de couper ses cheveux, se disant qu'ils deviendraient plus courts... Mais ils devinrent plus longs encore ! Les moines ne savaient donc plus quoi penser... Ils continuèrent à lui couper les cheveux régulièrement, mais rien n'y faisait : ceux-ci poussaient toujours. Un scientifique intrigué par l'affaire vint étudier la poupée il y a quelques années et son rapport était des plus clairs : O-kiku possède des cheveux humain !
Il paraîtrait également que cette poupée se mettrait à sourire désormais en ouvrant à peine la bouche ce qui supposerait que l'âme de la petite Kikuko Suzuki morte à l'âge de trois ans se trouve dans celle-ci.
Mais quel est le rapport entre O-kiku Ningyou et Enma Ai ? Regardez la photo d'O-kiku ci-dessus puis l'image d'Enma Ai... N'y a-t-il pas une étrange ressemblance 5 entre elles ?
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1 Par "shōjo ordinaire" j'entends le type d'histoire dans lequel une fille timide tombe amoureuse d'un garçon le plus souvent, un bad boy et où l'histoire est un happy-end ce qui n'est pas vraiment le cas ici.
2 Il s'agit du harcèlement scolaire au Japon. Pour plus d'informations, cliquez ici.
3 J'ai personnellement testé quelques sites et aucun d'entre eux ne fonctionne, tous ceux prétendant avoir vu Enma Ai sont des menteurs. La fille des Enfers est donc seulement un personnage de fiction.
4 Je vous déconseille de réaliser des actions dans le même genre si vous souhaitez vous amusez car bien que cela semble être un jeu pour le moins inoffensif, le paranormal a parfois des effets néfastes avec les dossiers Warren notamment : la poupée Annabelle existe par exemple en vrai bien que l'histoire soit différente de celle présentée dans le film. Ne permettez donc pas à une âme quelle qu'elle soit de posséder un objet.
5 Certes, je suis d'accord sur le fait qu'Enma Ai possède plusieurs kimonos, mais nous pouvons également trouver une ressemblance avec la longueur des cheveux ainsi que la coiffure ?
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lysakarell · 2 years ago
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Outlander, L'Écosse, contrée lointaine de l’amour a la guerre
Diana Gabaldon détrône les plus grandes histoires d'amour en créant Sassenach et son Highlander avec Le chardon et le tartan!
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Fascinant, une promesse de palpitations intemporelles! Un récit qui donne l'envie d'aimer pour le meilleur et pour le pire!
Et si, avec des si beaucoup de choses seraient différentes. Mais osons-le…
Si le temps ne fonctionnait pas comme on le perçois d’après nos horloges.
Si le passé serait notre futur et que le futur pourrait être notre passé.
Peut-être que la perception de la réalité que nous créons dans le confort de notre foyer saurait être très différente.
Si fuir et se battre était devenue ma réalité pour sauver ma vie ?
Si à cause de mes connaissances je serais accusée de sorcellerie ?
Si j’aurais vécu les guerres qui ont forgé nos nations ?
Si celui qui m’est destiné m’attendait 200 ans plus tôt ?
Serais-je encore celle que je suis à notre époque ?
Certainement que vous vous poseriez ses questions, si tout comme Claire Randall (née Beauchamp) vous auriez traversé les pierres de Craigh Na Dun. Vous savez, ces étranges regroupements rocheux érigés et dressés que l’on retrouve aux quatre coins de la planète, ceux que l’on surnomme des ménhirs. De somptueux monuments mégalithiques qui selon d'anciennes légendes Écossaises; serait en fait un passage, qui pour certaines personnes, les ferait voyager vers d’autres siècles. En quelque sorte vers leur destin...
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C'est à travers la spectaculaire rudesse de la splendeur des Highlands que Diana Gabaldon brode ce premier tome de la série de romans Outlander. Une justesse qui crève le coeur se ressent comme si nous, le lecteur ne devenions qu'un avec le personnage principal. Claire, la Sassenach (qui signifie étrangère ou Anglais en gaélique) est une infirmière de la Seconde Guerre mondiale, féministe avant l'heure, elle voyage en Écosse pour sa deuxième lune de miel avec son époux Frank Randall, un historien passionné par la généalogie. Suite à une visite solitaire à Craig Na Dun elle se voit propulsée à travers le temps en 1743 ... À cette époque, elle y rencontre Jamie Fraser, ce Highlander à la chevelure de feu.
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Les conditions de vie sur les terres Écossaises durant le soulèvement des rébellions jacobites étaient une lutte intolérable entre les Écossais et les Anglais.
L'auteure calque intelligemment certains faits historiques à une profonde romance qui relie l'aventure et le fantastique.
Une concoction qui croise les univers les plus improbables en une épique saga à en devenir. Évidemment qu'il ne serait pas possible de se contenter que d'un roman pour vivre à souhait la passionnante et oh trop brulante liaison entre l'étrangère et le guerrier. Ce livre se lit à une vitesse incroyable, de la page 11 à la page 530 le temps file dans l'espace-temps, ne reste plus que l'envoutement, ensuite le désir de lire le suivant, parce que jamais cette intensité ne devrait s'arrêter. Bien heureuse que selon les rumeurs l'écrivaine serait présentement à l'écriture du tome 10 !
Avec toute l'admiration que j'ai pour l'écriture de ce trésor des régions sauvages, je ne le conseille en aucun cas à un lecteur sensible ou de moins de 18 ans. Le language utilisé est parfois grossier quant à certaines situations osées et d'autres extrêmement choquant. Il est important de se rappeler que ceci est une fiction espérant démontrer, les temps de guerre, les sévices, les convictions, les meurs, les espoirs et les coutumes d'antan, certaines ne sont en aucun cas excusable et demeure intolérable.
Nous avons ici un portait d'autrefois le plus difficile fut-il à vivre pour nos ancêtres, ceux qui ont fondé nos pays et nos héritages en donnant leurs vies, leurs sangs, leurs âmes.
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La série Outlander dédie une saison par roman, il est extrêmement rare d'être emportée par une émission autant que le livre original. Quoi qu'il en soit Ronald D. Moore assure adéquatement une fidélité à la hauteur des attentes en développant des personnages autant réels à l'écran, donnant ainsi vie à notre héroïne Claire personifiée par l'étonnante Caitríona Balfe donnant admirablement la réplique à Sam Heughan son Jamie enfin en chair et en os.
Un aller simple vers le désir de défendre ce qui nous appartient et de préserver ce que l'on aime, à n'importe quel prix!
Texte : Lysa Karell
Pour les chroniques littéraires : De Shakespeare à Senécal
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rithond · 2 years ago
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Movies 2023
JANUARY / ENERO 6: L'Extraordinaire Voyage de Marona - Anca Damian (9/10) 6: Le Voyage du prince - Jean-François Laguionie & Xavier Picard (7/10) 10: Une histoire d'amour et de désir - Leyla Bouzid (9/10) 11: Les amours d'Anaïs - Charline Bourgeois-Tacquet (10/10) 11: Un cuento de circo & a Love Song - Demián Bichir (2/10) 12: Finlandia - Horacio Alcalá (10/10) 14: Ruido - Natalia Beristáin (10/10) 16: La La Land - Damien Chazelle (9/10) 18: Decision to Leave - Park Chan-wook (6/10) 19: Whiplash - Damien Chazelle (10/10) 22: Nos hicieron noche - Antonio Hernández (8/10) 22: Amor rebelde - Alejandro Bernal (8/10) 23: Malvada - J.M. Craviotto (5/10) 30: La panthère des neiges - Marie Amiguet & Vincent Munier (10/10) 30: Babylon - Damien Chazelle (7/10) TOTAL: 15
FEBRUARY / FEBRERO 7: Aftersun - Charlotte Wells (10/10) 8: Knock at the Cabin - M. Night Shyamalan (7/10) 8: Alcarràs - Carla Simón (10/10) 8: Corsage - Marie Kreutzer (7/10) 11: El suplente - Diego Lerman (8/10) 11: Les Magnétiques - Vincent Maël Cardona (8/10) 13: Armageddon Time - James Gray (9/10) 15: The Whale - Darren Aronosfky (10/10) 15: Winnie the Pooh: Blood and Honey - Rhys Frake-Waterfield (6/10) 20: Rimini - Ulrich Seidl (8/10) 23: The Banshees of Inisherin - Martin McDonagh (10/10) 27: Missing - Nicholas D. Johnson & Will Merrick (10/10) 28: The Fabelmans - Steven Spielberg (9/10) 28: Till - Chinonye Chukwu (8/10) 28: Pearl - Ti West (9/10) TOTAL: 15
MARCH / MARZO 1: Huesera - Michelle Garza Cervera (8/10) 1: Women Talking - Sarah Polley (10/10) 4: Manto de gemas - Natalia López (7/10) 4: Close - Lukas Dhont (10/10) 11: Perfume de violetas - Maryse Sistach (10/10) 13: Puss in Boots: The Last Wish - Joel Crawford (10/10) 15: Living - Oliver Hermanus (10/10) 16: Tár - Todd Field (10/10) 16: 1976 - Manuela Martelli (9/10) 20: À plein temps - Eric Gravel (10/10) 20: Tár - Todd Field (10/10) 22: Everything Everywhere All at Once - Daniel Kwan & Daniel Scheinert (10/10) 22: Women Talking - Sarah Polley (10/10) 25: The Piano - Jane Campion (10/10) 29: ¡Que viva México! - Luis Estrada (4/10) TOTAL: 15
APRIL / ABRIL 3: Dos estaciones - Juan Pablo González (9/10) 3: Last Film Show - Pan Nalin (9/10) 7: Klondike - Maryna Er Gorbach (8/10) 7: Estación catorce - Diana Cardozo (9/10) 8: Sobre las nubes - María Aparicio (9/10) 8: Concerned Citizen - Idan Haguel (10/10) 9: Laila in Haifa - Amos Gitai (6/10) 11: EO - Jerzy Skolimowski (8/10) 11: Asia - Ruthy Pribar (9/10) 12: Last Film Show - Pan Nalin (10/10) 12: Holy Spider - Ali Abbasi (10/10) 13: Triangle of Sadness - Ruben Östlund (10/10) 13: Dalva - Emmanuelle Nicot (10/10) 14: Godland - Hlynur Pálmason (9/10) 15: Vicenta B. - Carlos Lechuga (10/10) 15: Sick of Myself - Kristoffer Borgli (10/10) 15: La double vie de Véronique - Krzysztof Kieślowski (8/10) 20: Sparta - Ulrich Seidl (10/10) 23: Feature Film About Life - Dovilė Šarutytė (10/10) 26: Infinity Pool - Brandon Cronenberg (5/10) 26: Dead Bride - Francesco Picone (3/10) TOTAL: 21
MAY / MAYO 1: Evil Dead Rise - Lee Cronin (6/10) 3: La Usurpadora: The Musical - Santiago Limón (5/10) 4: Jirón - Christian Cueva (10/10) 4: Trigal - Anabel Caso (8/10) 9: Les cinq diables - Léa Mysius (10/10) 13: Huesera - Michelle Garza Cervera (9/10) 16: Brujería - Christopher Murray (8/10) 16: Firebird - Peeter Rebane (10/10) 17: Beau Is Afraid - Ari Aster (4/10) 17: Eami - Paz Encina (7/10) 17: The Innocents - Eskil Vogt (10/10)
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nnuulll · 3 days ago
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“J'aime l'ignorance de l'amour, sa persistance terrible en dépit de tout et son abaissement devant la moindre chose quand il est déjà mort. La parole adressée à un témoin crédité d'une compréhension magique de votre âme, qui n'a été d'ailleurs témoin de rien de ce dont vous lui parlerez, témoin inutile, décalé, absent, témoin qui n'a d'autre stature que de tenir une place au présent, là, auprès de vous qui souffrez et qui saura tenir cette place indéfectiblement. Ce témoin n'a à vous offrir qu'une écoute flottante, partielle, une écoute au fil de sa propre expérience, souffrante ou méconnaissante. Et le miracle est que, parfois, entre ces deux méconnaissances, celle du sujet sur sa propre histoire, son désir, les raisons ou déraisons de son amour et celle de l'analyste, son ignorance, son absence d'entendement de cette histoire-là — ce qui a eu lieu dans votre vie —, se produise un événement. Un événement qui est de l'ordre de l'amour (on dit transfert, c'est plus sage), un événement qui est une rencontre. De cette méconnaissance naît un savoir étrange, un savoir « en avance », qui peut défaire la fatalité. Quel miracle ! Car lorsque ce savoir surgit, il prend par surprise les deux protagonistes de cette histoire, de ces séances, répétitives, assommantes, terribles. Il surgit de l'intérieur de cette toute petite chambre noire où il était caché en négatif et ce qu'il révèle (qui était, faut-il le croire, contenu là déjà ? ou en simple formation ?) est une préfiguration de l'avenir, du déploiement de l'être en direction de l'avenir, d'un avenir qui ne serait pas déjà écrit par la peur du passé, par les fautes répétées, par l'esclavage des peurs en chaine et des enfermements divers. Il est une prophétie intime, adressée à un autre qui l'entend, qui entend se former ce trésor très simple et très pur d'une parole nouvelle dans un corps délivré.”
Anne Dufourmantelle, En cas d'amour, Psychopathologie de la vie amoureuse, Payot Rivages, p. 225-227
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goldandsilverfranceparis · 15 days ago
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Pourquoi les Bijoux en Or Nîmes sont-ils le cadeau idéal pour vos proches ?
Enfin, si vous envisagez d'offrir un cadeau spécial ou précieux, il n'y a qu'une seule option : le cadeau de golf. Le cadeau spécial est toujours acheté par les professionnels de la Bijoux en or Nîmes; les ornements en or sont un article de cadeau classique ; un emblème d'amour, de sophistication et de durabilité. Pour un anniversaire, un anniversaire ou toute petite pensée pour faire plaisir à la dame, un bijou de Nîmes ne manquera jamais.
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Cinq raisons de choisir des bijoux en or à Nîmes
L'or est un matériau sophistiqué, qui ne se démode jamais, ce qui le rend toujours approprié. Si vous offrez un cadeau avec des accents dorés, comme un collier en or Nîmes, il aura toujours du sens. Il a une qualité intemporelle et peut donc représenter la force des relations, bon pour tous ceux qui veulent transmettre des sentiments.
1. Artisanat supérieur
Les bijoutiers de Nîmes sont bien connus pour leur savoir-faire et leur désir de travail bien fait. Ils sont fiers de la qualité de fabrication de tous leurs bijoux en or, et leur expertise s'étend au Nettoyage montre de luxe, garantissant ainsi une fabrication de la plus haute qualité.
2. Héritage artistique
Je vous rappelle que Nîmes a une histoire artistique assez vaste, et toutes ces traditions se reflètent dans les bijoux. Les praticiens qui travaillent dans ce domaine intègrent des motifs européens classiques dans leurs créations et chaque article acquiert une note de raffinement culturel et d'originalité.
3. Beauté durable
L'or est un élément qui ne peut être surpassé sur le marché actuel ; son glamour sera toujours apparent. C'est un métal qui peut être utilisé dans tous les types de personnalités et peut être offert à un être cher pour n'importe quelle occasion.
4. Créations personnalisables
Acheter des bijoux par paire est une tradition à Nîmes, et la plupart des bijoutiers vendent des pièces de joaillerie qui peuvent être inscrites ou gravées. Cette jolie touche est un excellent plus et rend le cadeau encore plus spécial.
5. Une élégance abordable
Là où l'or symbolise la magnificence, les bijoutiers locaux sont réputés pour proposer leurs créations à des prix abordables, permettant ainsi aux consommateurs de posséder des modèles uniques à des prix avantageux.
Un cadeau qui dure toute une vie !
Les bijoux en or Nîmes sont idéaux pour un cadeau sans date d'expiration. Experts dans leur domaine, les bijoutiers de Nîmes livrent des bijoux de haute qualité qui garderont leur valeur pendant des années. Faites un choix judicieux avec GOLD & SILVER FRANCE PARIS pour votre prochaine célébration avec des bijoux en or, qui sont toujours un cadeau moderne et approprié.
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Sa mère, Ethel Skakel Kennedy, avait abandonné son rôle présumé de mère aimante pour assumer pleinement celui de veuve en deuil et avait laissé la garde maternelle de son troisième enfant à Lem Billings, un homosexuel caché qui était le meilleur ami du président Kennedy il est devenu le mentor et la figure paternelle de Bobby ; Ethel était absente de la vie de son fils. Un des amis et camarades de classe de Bobby à Millbrook qui lui rendait visite à Hickory Hill a dit à l'auteur : « Ethel Kennedy n'était pas l'image que l'Amérique avait d'elle ». Il y avait des batailles constantes entre la mère et le fils au cours desquelles Ethel battait son fils aîné avec une brosse à cheveux. La vaste maison de Virginie est devenue connue sous le nom de « Horror Hill ».  Des filles se sont faufilées sur le campus de l'école Millbrook pour voir le jeune descendant de Kennedy comme s'il était une rock star. Des groupies se sont rassemblées autour de lui, le piégeant sur les paliers des escaliers, le forçant à sauter par la fenêtre pour s'échapper. En tant que Kennedy, Bobby a profité de la situation. À Millbrook, Bobby était « dans ses années de drogué maladroit ». Lorsqu'il s'est inscrit à Harvard, il était « un animal magnifique » et considéré comme un « aimant à filles » dès son premier jour de cours. Les filles étaient excitées quand il leur montrait toutes ses cicatrices d'enfance et décrivait comment il les avait eues. Le désir de Bobby pour les études supérieures, et sa nature jalouse et compétitive envers les femmes, ont été soulignés par un incident qui s'est produit avec son cousin Christopher Kennedy Lawford, plus jeune de plusieurs années. Lorsque Bobby était en première année à Harvard, Lawford était en dernière année à Middlesex, un pensionnat chic nommé d'après la ville du Massachusetts traversée par Paul Revere lors de son légendaire voyage « Les Britanniques arrivent, les Britanniques arrivent ». L'une des filles que Bobby fréquentait avait entendu dire que Lawford prévoyait de voyager à travers le pays pour visiter des universités potentielles, et elle a demandé et il a accepté qu'elle l'accompagne. Bien que Lawford soit tombé amoureux. Ils sont retournés à Boston et leur histoire d'amour nait
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hcdahlem · 2 months ago
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Il neige sur le pianiste
Avec sa plume chargée de poésie, Claudie Hunzinger nous raconte les jours passés avec un renard et avec un pianiste. Deux rencontres inopinées qui subliment l'art et la nature. Deux histoires d'amour et de désir.
En deux mots Près de son chalet, elle voit passer un renard. L’écrivaine a trouvé dans l’échange qui s’organise, présence contre nourriture, une source d’inspiration. L’arrivée inopinée d’un pianiste ne va pas mettre un terme à leur relation, mais ajouter de la poésie à cet amour qui naît. Ma note ★★★★ (j’ai adoré) Ma chronique Le renard, le pianiste et la romancière Avec sa plume chargée de…
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claudehenrion · 3 months ago
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Notre-Dame de Vie
Comme le savent les lecteurs habituels de ce Blog, je suis un habitant épisodique de la petite ville de Mougins, à deux jets de pierre de la ville de Cannes, qui revendique le titre de ''La ville des fleurs et des sports élégants'' ! Rien que ça ! Mais Cannes est hors-sujet : je veux vous parler de mon cher Mougins, ''mon'' village perché, en forme de spirale d'escargot, plein de gens gentils et de jolies petites rues étroites –qui étaient sensées défendre les habitants en cas (déjà !) d'invasion par les ''Sarrasins'' et qui les protègent (?) aujourd'hui des ardeurs estivales du réchauffement climatique.
Trois collines structurent ce site si cher à mon cœur (ici, on dit ''les Colles'', du latin collis) : sur la première, le village lui-même, ravissante silhouette qui se détache sur le ciel généralement d'un beau bleu soutenu. Puis ''les Colles'' proprement dites, la plus haute (276 m d'altitude ! Un sommet des Alpes ! Mon cher ''Cantelaube'' en occupe le sommet, à l'ombre des ruines d'une tour de guet romaine et des restes d'un petit ''castrum'' qui surveillaient la Via Julia , une sorte de ''Nationale 7'' de l'Empire romain, si l'on veut. La colline Notre-Dame de Vie constitue le 3ème ''sommet''. C'est d'elle dont je voudrais vous parler aujourd'hui, pour nous extraire de la grisaille environnante, de la tristesse du temps (par ailleurs si bleu, si intense...) et de la laideur de l'environnement politique--
Dans des temps que les moins de 90 ans ne peuvent pas avoir connus, il existait en France une trentaine de lieux réputés ''bénis'' où, disait-on, les bébé morts-nés ou morts à la naissance (et il y en avait beaucoup, ''in illo tempore'' !), revenaient à la vie juste le temps de recevoir le baptême. Et c'était sérieux, ça : l'église catholique avait posé comme théorème que un bébé mort sans être baptisé ne pouvait accéder au Paradis, mais devait se contenter (?) d'un séjour éternel ''dans les Limbes'' , lieu mal défini et un peu glauque où il n'était pas ''en punition'', mais n'atteignait pas le bonheur éternel. Le désir des parents était donc fort, d'arriver à ce que leur bébé soit baptisé (NB – c'est de là que vient la tradition catholique d'un baptême donné dès le jour-même de la naissance ou le lendemain).
En cas de pépin à la naissance, il restait donc aux pauvres parents la possibilité de porter le corps du bébé jusqu'à un des ces ''Lieux-de-Vie'' et de le voir ''renaître'' le temps de recevoir ce sacrement –soit une poignée de secondes. On peut admirer comme la dureté de la vie dans les temps anciens savait entr'ouvrir des portes vers des espoirs qui redonnaient du goût à la vie. Nos ancêtres, en plus d'être pieux, étaient de vrais sages. A partit de l'an Mil, donc, des familles attristées se sont donc mises en route, de toute la région, vers ce lieu de renaissance et de salut éternel. Le plus souvent à dos de mule, sur des chemins inexistants, sans ''stations-service'', sans ''motels'', sans... rien, en fait.... et les archives citent un cas (vers 1200) venu d'Arles dans ces conditions. On préfère ne penser ni à l'odeur ni à l'état du corps du bébé, enserré dans des linges... bien serrés...
A l'arrivée, le curé de l'église (il y en avait toujours un : c'était mille ans avant que Vatican II ne vide les séminaires !) desserrait les linges, et les gaz accumulés se dilataient tout d'un coup, entraînant un mouvement d'ouverture brutale des bras et des jambes... ''Le bébé bouge ! On le baptise vite... Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il !''. On l'enterrait sur place et on repartit, avec la joie (relative) du devoir accompli : un ange de plus au Paradis... Voilà la jolie histoire de Notre-Dame de Vie, terre d'espoir, de foi, d'amour, de sauvetage, de salut et d'éternité.
Dix ou douze siècles plus tard, autres temps, autres mœurs, Lord Guinness, de son nom complet Group Captain Thomas Loel Evelyn Bulkeley Guinness OBE, le célèbre magnat de la cervoise tiède, est passé par là, en visite sans doute chez son ami Lord Brougham, le ''Père'', si on peut dire, de Cannes, en tout cas son inventeur. Tombé amoureux-fou de ce site si beau, il entreprit une ''négo'' tendue avec le Maire d'alors... et réussit à acquérir le droit de bâtir là sa demeure éternelle... à condition de ''ramasser'' tous les restes des petits bébés enterrés là depuis des siècles, et de leur donner une sépulture éternelle digne de leur âge...
Ainsi fut fait : il existe un tombeau commun où a été regroupé tout ce qui a été trouvé dans ce petit cimetière, même si on peut imaginer que ce qui reste d'un nouveau né mort à Arles il y a mille ans ne pèse pas lourd. La tombe est pourtant émouvante, dans sa simplicité sous des romarins : ''Ici reposent les restes des petits chérubins...''. Et plus loin, le tombeau où reposent pour l'éternité Lord et Lady Guinness, imposant bloc surmonté d'une merveilleuse croix de Saint Jacques sans doute ramenée d'Espagne : le lieu est situé sur le ''Camino italiano'' du Pélérinage de Compostelle. Tout ici, respire le calme et la sérénité... Et c'est comme ça que les choses doivent être.
Pourtant... dans un petit coin de cette antichambre du Paradis que n'a pas réussi à polluer Picasso (malgré pas mal d'efforts pour y arriver !), on peut voir une petite tombe soigneusement cachée sous la végétation, anonyme, discrète (presque trop). Elle a, bien sûr, attiré mon attention et excité ma curiosité. Enquête soigneusement faite dans les archives, il semblerait bien que ce ne puisse être que le lieu de repos éternel de... la secrétaire de Lord Guinness, qui a remplacé les petits chérubins, un peu comme, disent les économistes, ''la mauvaise monnaie chasse la bonne''. Sic transit gloria mundi. Mais, faute de preuve, je n'écris pas ''secrétaire'' en italique.
J'aime ce lieu, où je vais souvent m'asseoir sur un petit banc de pierre, pour rêver, méditer, ou... lire mon journal. Je voulais en partager la beauté absolue et la douceur équivoque avec vous, Amis-lecteurs. Dès demain, après cette escapade, nous devrons replonger dans le chaudron de la médiocrité dramatique du temps qui est, hélas, le nôtre...
H-Cl.
PS : Demain, justement, pas d'éditorial : je dois ''me taper'' mille bornes en deux tronçons, et je prévois que je serait top fatigué à l'arrivée pour faire autre chose que vous envoyer mes amitiés les plus fidèles... Donc mardi (et peut être mercredi si la circulation est insupportable comme elle l'a été aujourd'hui... où j'ai dû m 'arrêter à Montélimar : m'entêter aurait été trop dangereux) pas de ''Comprendre demain'' sur vos écrans. Croyez bien que j'en suis sincèrement désolé....
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