#Pourquoi es-tu comme ca?
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mrsines · 23 days ago
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Pourquoi ?
Lilia Calderu X Reader
Lilia Calderu, la propriétaire d'une boutique , avait toujours aimé la solitude qui régnait dans son magasin. La poussière dans l'air, les objets anciens remplis d'histoire, tout était calme, comme si le temps s'était arrêté. Mais il y avait quelque chose, ou plutôt quelqu'un, qui changeait cette tranquillité. Ophelia Gilbert.
Ophelia était une jeune apprentie qui travaillait avec Lilia depuis quelques mois. Elle avait le don de comprendre l'artisanat, l'histoire des objets, et plus important encore, de savoir comment écouter Lilia sans jamais juger. Une jeune femme calme, avec des yeux aussi profonds que l'océan. Et, au fur et à mesure des semaines, Lilia avait remarqué quelque chose d'étrange dans le regard d'Ophelia, quelque chose qu'elle n'avait pas voulu admettre pendant un certain temps.
Un après-midi, alors que les rayons du soleil se glissaient doucement entre les rideaux, Lilia s'affairait à ranger des livres dans une étagère poussiéreuse. Elle entendit Ophelia se déplacer derrière elle, les pas légers mais perceptibles. Quand Lilia tourna la tête, elle croisa son regard, et une étrange chaleur monta en elle.
Ophelia la regardait intensément, presque avec un mélange d'admiration et de... quelque chose d'autre. Lilia se sentit soudainement mal à l'aise sous cette attention silencieuse. Elle s'arrêta un instant, observant la jeune femme, avant de briser le silence :
« Ne me regardez pas comme ça. »
Ophelia haussa les sourcils, un sourire en coin effleurant ses lèvres. Elle était habituellement timide, mais il y avait quelque chose de plus audacieux dans son comportement aujourd'hui. Elle s'approcha doucement de Lilia, s'arrêtant juste à quelques pas d'elle.
« Comment est-ce que je te regarde ? » demanda-t-elle, sa voix douce, mais pleine de curiosité.
Lilia se sentit piégée dans cette question, mais elle ne pouvait pas détacher ses yeux de ceux d'Ophelia. Il y avait trop de choses non dites, trop de secrets enfouis dans cette simple interaction.
« Comme si tu m'aimais, » répondit-elle, la voix tremblante, trahissant ses propres émotions.
Il y eut un silence, un lourd silence, alors que les mots de Lilia flottaient entre elles. Ophelia cligna des yeux, mais au lieu de reculer ou de se détourner, elle fit un pas en avant, son regard ne quittant pas Lilia.
« Et si c'était le cas ? » dit Ophelia, sa voix plus ferme cette fois, mais douce, comme une caresse. « Et si je t'aimais, Lilia ? »
Les mots résonnèrent dans la pièce comme un écho inattendu. Lilia sentit son cœur s'accélérer. C'était impossible. Elle ne pouvait pas accepter cela. Pas maintenant, pas avec quelqu'un comme Ophelia. Elle était bien trop jeune, bien trop belle pour quelqu'un comme elle. Lilia secoua doucement la tête, une expression presque piteuse sur le visage.
« Ce n'est pas possible, » murmura-t-elle, presque à elle-même. « Je n'ai rien à t'offrir, Ophelia. Je suis... je suis juste une vieille femme solitaire. Tu mérites mieux. »
Ophelia s'approcha encore, son regard insistant mais doux, comme si elle était prête à tout affronter pour faire comprendre ses sentiments. Elle toucha doucement la main de Lilia, la frôlant de ses doigts délicats.
« Tu penses que l'âge, ou ton passé, ça change quoi ? » dit-elle doucement. « Ce que j'aime chez toi, c'est toi, Lilia. Pas ton âge, ni ce que tu crois ne pas avoir. C'est toi. La personne que tu es. »
Les mots d'Ophelia semblaient percer à travers les murs de doute que Lilia s'était construits autour d'elle. Elle sentait une chaleur envahir son corps, un mélange de peur et de désir. Pourquoi Ophelia l'aimait-elle ? Pourquoi elle ? Elle, qui n'avait rien de spécial à offrir.
Mais alors, elle vit dans les yeux d'Ophelia une sincérité qu'elle ne pouvait ignorer. Et sans réfléchir, Lilia se pencha doucement en avant, frôlant presque les lèvres d'Ophelia. La tension entre elles était palpable, un air lourd de possibilités non dites.
Ophelia sourit, sans hésiter, et glissa ses bras autour de Lilia, attirant doucement son corps contre le sien. Il n'y avait pas de doute dans son geste, ni dans sa voix. Elle murmurait doucement à l'oreille de Lilia, comme une promesse.
« Lilia, je suis prête à te montrer ce que je ressens. »
Et avant que Lilia n'ait pu dire un mot, Ophelia l'embrassa tendrement, mais avec une passion qui semblait déborder. C'était doux, hésitant au début, comme un premier pas timide vers un amour caché. Mais bientôt, Lilia répondit à ce baiser, lentement, se laissant envahir par la tendresse qu'Ophelia lui offrait.
Lorsqu'elles se séparèrent, les deux femmes se regardèrent dans les yeux, leur souffle court. Lilia sentit une chaleur se diffuser dans son cœur, et pour la première fois depuis longtemps, elle se sentit vraiment vivante. Peut-être qu'elle avait tort. Peut-être qu'elle avait plus à offrir qu'elle ne le pensait.
Ophelia, un sourire léger aux lèvres, se mordit doucement la lèvre inférieure, et dit :
« Tu vois, je t'aime bien plus que tu ne le crois, Lilia. »
Lilia sourit, la main caressant tendrement la joue d'Ophelia.
@sayresse17
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selidren · 3 months ago
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Eté 1926 - Champs-les-Sims
8/10
Il m'a demandée en mariage. Et bien sur j'ai dit oui. Ne te méprends pas, c'est un choix éclairé. Bien sur, c'était une urgence et il me tendait une perche que j'aurai été idiote de ne pas saisir, mais je sais que je ne serai pas malheureuse avec lui. Je pense que j'ai réalisé quelque chose d'important dans tout ce bazar : le mari idéal n'est pas celui qui te fait brûler d'amour comme le pense Cléo, mais l'ami à qui tu peux te remettre. Je ne suis pas amoureuse d'Ange, et je ne crois pas que je le serai un jour. Quand à lui, je ne pense pas qu'il puisse tomber amoureux de moi. Mais pour autant, je ne pense pas que ce sera un mariage malheureux, bien au contraire. Il conservera ses habitudes, et moi les miennes (au détail près que je ne peux plus faire confiance à un homme au point de lui offrir mon intimité), nous aurons un enfant ensemble et ce sera très bien. Comme si Jean n'avais jamais existé.
Reste la question qui me chiffonne, je m'apprête à épouser mon cousin. Je me sens comme une princesse Habsbourg en ce moment, mais je n'avais pas vraiment d'autre choix.
Transcription :
Arsinoé « Mais qu’est-ce que tu fais ? »
Ange « Et bien, je fais ma demande ! Je ne vois personne d’autre ici qui puisse davantage faire l’affaire. »
Arsinoé « Mais… bon sang, dire que je n’y avais même pas pensé... »
Ange « Ce n’est rien. J’admets que l’idée d’épouser son cousin est un peu vieux jeu. Je vois d’ici Cléo lever les yeux au ciel. Je peux continuer ? »
Arsinoé « Non ! Enfin… tu me sauverais la vie, mais qu’est-ce que tu as à y gagner toi ? Pour reprendre ce que dis Grand-Mère, je ne pourrai jamais c… enfin… te donner ce que tu désires ! »
Ange « C’est si joliment dit Noé. Si je t’épouse, vois-tu un inconvénient à ce que je continue à voir mes bons amis lors de mes séjours à Paris ? Ce n’est pas comme si je pouvais les épouser de toute manière… enfin pour la plupart. »
Arsinoé « Jamais je n’oserais te l’interdire mais… attends, tu es en train de me demander ma permission ? »
Ange « Je négocie les termes de notre contrat de mariage. En tant qu’épouse, je comprendrais que tu vois un inconvénient à ce que je pratique l’adultère. Toi comme moi savons que ce ne sera pas un mariage d’amour, mais je tiens à faire les choses correctement. Alors ? »
Arsinoé « Non, je n’ai jamais vu de problèmes à qui tu aimes et notre mariage ne changera pas ça. Mais… et les enfants ? Je porte l’enfant d’un autre ! Tu n’y vois pas de problème ? »
Ange « Sur le papier, l’enfant sera le mien et je serai le père qui l’élèvera alors non, aucun. Pour être parfaitement honnête, ici, tu seras celle qui me rendra service. »
Arsinoé « Vraiment ? »
Ange « Avec mon mode de vie, j’ai fait une croix sur la paternité il y a des années. Pourtant, j’ai toujours rêvé d’avoir des enfants et de devenir père. Me laisser reconnaître ton enfant, l’élever comme le mien… Tu me ferais le plus beau cadeau qui soit. Tu voulais savoir ce que j’ai à y gagner, tu sais tout. »
Arsinoé « Tu n’en avais jamais parlé avant... »
Ange « Vivre avec cette idée était déjà assez difficile, je ne voulais pas retourner le couteau dans la plaie. »
Ange « Sache qu’en plus, je donnerai aussi à ton enfant ce qu’il reste de l’héritage des de Chastel, le nom, ainsi que le titre, pour ce que ça vaut désormais. Au grand dam de mon frère d’ailleurs. La nouvelle ne lui fera pas plaisir. »
Arsinoé « Je comprends que tu n’ai pas envie d’en parler oui. Je comprends aussi pourquoi Grand-Mère a fait appel à toi immédiatement. »
Ange « Cher cousine, nous nous apprêtons à consacrer l’oeuvre de la vie d’Eugénie le Bris, en unissant par le mariage l’argent des Le Bris et le prestige des de Chastel. Mais le plus important, c’est que nous y trouvions tous les deux notre compte. C’est bien le cas n’est-ce pas ? »
Arsinoé « Tout à fait. Je serais folle de refuser. »
Ange « Très bien. Voilà qui mets fin aux négociations. Laisse moi donc reprendre. »
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etoilementeuse · 7 months ago
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diabolik lovers : haunted dark bridal — prologue [traduction française]
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Monologue
— Plus je viens à t’aimer, Plus je désire te dévorer. Lorsque je ne ferai plus qu’un avec ce corps, Cette faim et cette douleur seront-elles enfin soulagées ? Plus je m’approche, Plus tu t’éloignes. Je te vois par delà le sable brûlant du désert, Comme un mirage illusoire. 【Lord Richter】
—— La scène débute au manoir.
Yui : Je suis venue jusqu’ici comme on me l’a indiqué, mais... Il s’agit de la maison hantée dont parlent les rumeurs, n’est-ce pas ?
Toutes les personnes à qui j’ai demandé des directions ont eu la même réaction... C’est ici sans aucun doute, pas vrai ?
(Mon parent éloigné vit ici ? Vraiment ?)
(Haa... Ceci dit, je ne pense pas que mon père ait inventé tout ça.)
—— Le tonnerre retentit.
Yui : Kyaa !!
(Quoi qu’il en soit, je n’ai pas d’autre choix que de vérifier...)
—— Yui frappe à la porte.
Yui : Excusez-moi !
—— Aucune réponse. Yui toque à la porte une nouvelle fois.
Yui : (Pas de réponse... … Ahh... … Que faire ? Il n’y a personne. Les lumières ne sont même pas allumées.)
(Cela paraît normal. Après tout, cette maison est connue pour être une maison hantée.)
(Une personne liée à l’église qui vivrait dans une maison supposément hantée... Ce doit être une erreur, n’est-ce pas ?)
—— Flashback, dans une église.
Yui : Hein !? … L’église t’impose une mutation à l’étranger ? Et tu pars dès demain...
Père : Ne crie pas, Yui. Calme-toi un peu.
Yui : Me calmer... N’importe qui serait surpris d’entendre une telle nouvelle.
Par “aller à l’étranger”, tu entends quel endroit ?
Père : Hm. En fait... ce serait en Europe de l’Est.
Yui : En Europe de l’Est ?!
Père : Oui. Quand j’étais jeune, j’ai vécu par là-bas.
J’ai reçu une requête de mutation urgente de la part de l’église.
Yui : Mais alors... Qu’est-ce qu’il adviendra de cette église ?
Père : Ils vont immédiatement envoyer quelqu’un pour me remplacer. Tu n’as pas de soucis à te faire à ce sujet.
De plus... En cas de besoin, tu seras ici au Japon.
Yui : … Hein ?
Père : Yui... Écoute. Je pense partir seul.
Yui : … !?
Père : Je ne peux pas... t’emmener avec moi.
Yui : Mais...! Tu ne vas pas y aller seul... Je veux venir avec toi...
Père : Tu ne peux pas !
Yui : … Hein !? Père ?
Père : Pardonne-moi... Il est difficile pour moi aussi de vivre loin de toi.
Mais... Tu dois comprendre que tout cela... est pour ton bien.
Yui : Uu... Tu laisses ta fille unique seule au Japon et c’est pour mon bien...?
Père : … …
Yui : (Père a vraiment l’air peiné... Mais pourquoi ne puis-je pas simplement partir avec lui ?)
… Tu ne peux pas refuser de partir ?
Père : J’y ai pensé à maintes reprises. Mais... C’est une tâche que je suis le seul à pouvoir accomplir.
Yui : Une tâche que tu es le seul à pouvoir accomplir ?
Père : Ah...
… Q-Quoi qu’il en soit, j’ai tout arrangé pour que tu n’aies pas de problème à vivre sans moi.
Je pars demain dans la nuit. En attendant, prépare tes affaires et tourne-toi vers la personne à cette adresse.
Yui : Là-bas... Qui y vit ?
Père : Je ne t’ai jamais parlé de lui auparavant à cause de conflits familiaux, mais il s’agit d’un parent éloigné.
Il est en contact avec l’église et de fait, familiarisé avec les circonstances actuelles.
Il ne te fera aucun mal, vois-le comme un père de substitution. Tu peux compter sur lui.
Yui : … D’accord...
—— Fin du flashback.
Yui : (Et dire que cet endroit se trouve être le “manoir hanté”...)
Haa... J’aurais dû partir avec mon père, quitte à m’imposer.
(Mais à ce moment-là, il insistait tellement sur le fait de ne pas vouloir m’emmener avec lui.)
(Quelle était la raison d’un refus aussi poussé ?)
(Et puis, quel est le genre de tâche qu’il est le seul à pouvoir accomplir ?)
(Père n’est qu’un simple prêtre... Et sa spécialité, c’est le jardinage...)
—— La porte s'ouvre.
Yui : Eh...!?
(Cette porte... Elle vient de s’ouvrir toute seule, non ?)
Ce n’est pas possible...
—— Yui toque.
Yui : — Excusez-moi ! Il y a quelqu’un ?
Je suis la fille de Monsieur Komori ! Je crois que mon père vous a parlé de moi... Je peux entrer ?
—— Yui entre dans le manoir.
Yui : Je suis entrée, mais... Il ne semble pas y avoir qui que ce soit à l’intérieur après tout.
(Mais si la porte est ouverte, cela signifie qu’il y a quelqu’un à l’intérieur !! C’est certain !)
Um... Je rentre, d’accord ?
(Um... Ceci dit, j’ai encore un peu peur. Mais je ne peux pas rester plantée là.)
—— Yui avance jusqu'à la pièce à vivre.
Yui : (… Au final, il n’y a personne... C’est étrange. Pourquoi la porte s’est-elle ouverte, alors ?)
… Père a du se tromper sur l’adresse qu’il m’a donnée.
(Peut-être que je devrais contacter mon père... Je ne veux pas l’inquiéter, mais...)
(Au point où j’en suis, je n’irai nulle part, sinon... Voyons voir, mon téléphone, mon téléphone... Hein !?)
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??? : … ...
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—— Un éclair frappe au dehors.
Yui : Kyaa !!
(À-À l’instant... à la lumière de l’éclair, j’ai vu quelqu’un !)
U-Um... E-Excusez-moi ?
??? : …
Yui : (Il est endormi ? Ce garçon...)
Excuse-moi ? Tu m’entends ?
??? : … …
Yui : Bonjour ? Est-ce que tout va bien...?
(Uh...!? J’ai touché sa peau un instant... elle est si froide !)
(Hein ? Il... Il ne respire pas !! Il est mort !!)
—— Le cœur de Yui bat bruyamment.
Yui : Uh... Ugh !!
(Qu’est-ce que...! Ma poitrine me fait mal, d’un coup...!)
(… Qu’est-ce qu’il m’arrive...!)
Voix inconnue : —— Où es-tu ? Où... … Où es-tu ?
Yui : (Uh... Une voix inconnue résonne dans ma tête...)
Haa... Haa... Quoi qu’il en soit... Je dois appeler une ambulance...
(Je ne me sens pas bien, mais avant tout, je dois faire quelque chose au sujet de cette personne.)
—— Yui compose un numéro de téléphone.
Yui : —— A-Allô ? Il faut faire venir une ambulance. Um... Quelqu’un est mort ici.
Uh ? L’adresse... Si je m’en souviens bien, c’est...
??? : … … Nn... ...
Yui : … Hein ?
??? : … … Tais-toi... …
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Yui : Kyaaaa !?
(Oh, ma cheville... Il l’a attrapée...!?)
??? : Aa— … …? C’est quoi ce bordel... Pourquoi tu cries comme ça ?
Yui : Huh !?
(Juste à l’instant... Son cœur ne battait plus... Comment est-ce possible !?)
??? : Qu’est-ce que... C’est une femme. Qu’est-ce que tu fais dans un endroit comme celui-ci ? Hein ?
Yui : T-Tu... Tu... Juste à l’instant...
??? : Quoi, “juste à l’instant” ? Juste à l’instant, je dormais paisiblement... Un problème ?
Yui : Tu... D-Dormais !? M-Mais... Il y a un instant...
(Ton cœur ne battait plus, n’est-ce pas ?)
??? : —— “Il y a un instant” quoi ?
Yui : Uh...!?
—— L'inconnu s'approche soudainement.
Yui : (Que...!? Il vient de me faire tomber !?)
??? : Tu fonces tête baissée dans les pièges, toi, hein ? J’avais justement faim.
Un en-cas dès le réveil... Hehehe...
Yui : L-Lâche-moi !! Qu'est-ce que tu fais... d'un coup !?
??? : C’est moi qui devrais dire ça. Tu es celle qui s’est introduite ici.
Yui : C-C’est vrai... Mais, je suis ici car...
??? : La ferme.
—— Yui se débat.
Yui : Ah... !! Non... Non !!
??? : Quelle proie farouche. Ne fais pas l’idiote... Tais-toi un moment.
—— L'inconnu déchire le haut du Yui.
Yui : K-Kyaaa !?
(C-Cette personne... Est vraiment étrange ! Faire ça si soudainement...)
Uh... Ne me touche pas !!
(Seigneur...!!)
—— Le cœur de Yui bat bruyamment.
??? : Woah !?
—— L'inconnu s'éloigne.
??? : Uh...!!
… … !? Q-Qu’est-ce qu’il se passe !?
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??? : Pourquoi est-ce si bruyant ici ? J’aurais aimé que tu ne fasses pas autant de bruit dès ton réveil, Ayato.
Ayato : Ugh... Reiji...
Reiji : Que se passe-t-il ? Tu sembles surpris.
Yui : (… Je dois m’enfuir, maintenant...!!)
—— Yui court vers Reiji.
Ayato : Ugh...! Hey !!
Yui : S-S’il vous plaît, aidez-moi...!!
Reiji : Hm ? … Et tu es ?
Yui : Um, je... Mon nom est Komori Yui. Je suis supposée vivre ici à partir d’aujourd’hui...
Reiji : Hein ? Vivre ici ? Ayato, qu’est-ce que tout cela signifie ?
Ayato : Huh... J’en sais rien moi ! Hey, la planche à pain¹ ! Tu m’as jamais parlé de ça.
Yui : C-C’est parce que... Tu m’as soudainement attaquée ! … Attendez, “planche à pain” ?
Ayato : Idiote ! Je parle de toi, évidemment, plan—che—à—pain !
Yui : Huh...!
(Que- Que se passe-t-il !? Je ne comprends rien !)
Ayato : Quoi qu’il en soit, Reiji. Tu as entendu parler de ça ?
Reiji : Non, je n’ai rien entendu de tel.
Yui : C-Ce doit bel et bien être une erreur, dans ce cas... Um... Qui êtes-vous ?
Reiji : Mon nom est Reiji. Sakamaki Reiji.
Yui : Reiji-san²...
(Me voilà rassurée. Avec cette personne, j’ai l’impression de pouvoir discuter. Pas comme avec cet Ayato.)
Um...
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??? : Eh bien eh bien ?
Yui : Uu...!?
—— L'inconnu parle tout près du visage de Yui.
??? : Une jolie petite humaine dans un endroit tel que celui-ci ?
Yui : Kyaa!?
(C-Cette personne est apparue de nulle-part !?)
??? : Fufufu... Ravi de te rencontrer, Bitch-chan³...
—— L'inconnu lèche Yui.
Yui : … … !!
(Il vient de me lécher...!!)
—— L'inconnu recule.
Reiji : Laito. N’est-il pas impoli de se comporter de la sorte avec une femme que tu viens juste de rencontrer ?
Laito : Fufu. Reiji est aussi coincé que d’habitude. Quel est le problème ? Cette fille est trop alléchante pour ne pas y goûter.
Ayato : Bon sang ! Je vais te tuer, bâtard ! Ne bave pas sur la planche à pain avant moi.
Laito : Fufufu. Il faut bien que je goûte aux choses délicieuses quand je les vois, non ? Autrement mes sauvages de frères les mangeront avant moi.
N’est-ce pas, Kanato ?
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Kanato : —— Laisse-moi te goûter aussi, s’il te plaît. Ne bouge pas, d’accord ?
—— Il lèche Yui à son tour.
Yui : Hiii...!
Kanato : Hm. C’est sucré... Elle a plutôt bon goût, pour une humaine de son genre.
Yui : … … !?
(Encore quelqu’un apparu de nulle part... Mais qu’est-ce qu’il se passe ?)
(Et on m’a encore léchée...!)
Kanato : Dites, pourquoi cette fille est ici ?
Laito : N’est-elle pas un plat du repas de ce soir ?
Ayato : Bande d’idiots. Vous avez tout faux. Elle est à moi. Je l’ai trouvée en premier, pas vrai ? Hehehe.
Reiji : —— Et pourtant, elle t’a filé entre les doigts.
Ayato : Va te faire voir, Reiji ! Pas la peine d’en rajouter !
??? : Hah... Pathétique.
Yui : … … !?
(Une voix sortie de nulle-part...?)
Ayato : Hah ? Hey, cette voix, c’est Subaru pas vrai !? Montre-toi, enfoiré.
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Subaru : Hmpf...
Yui : (Huh...!? Cette fois, il n’y a plus de doute... Je croyais que c’était mon imagination, mais...)
(Ce garçon vient d’apparaître de nulle-part !)
Subaru : Je me disais bien que ça sentait l’humain... C’est donc à cause de toi.
Par ta faute, j’ai perdu du temps précieux que j’aurais pu passer à dormir. Comment tu vas te faire pardonner ?
Yui : M-Mais je...
(Que devrais-je faire...! Ces gens sont si étranges...!?)
Subaru : Hey, et si tu répondais à ma question, hein !?
—— Subaru donne un coup de poing dans quelque chose.
Yui : Kyaa...!!
Laito : Eh bien ! Tu es aussi tête brûlée que d’habitude, petit frère. Fufufu.
Subaru : La ferme, le pervers en chaleur ! Je te considère absolument pas comme mon frère aîné.
Kanato : … Si agaçant. Si tu ne fermes pas ta vilaine bouche, je la découperai en morceaux, tu sais ?
Subaru : Heh. J’aimerais bien voir comment tu comptes t’y prendre, le minus.
Kanato : Hm... Teddy. Regarde bien. Voici notre nouvelle proie.
Reiji : Haa, allons allons. J’ai beau être de nature calme, tout cela commence à m’agacer.
Ce que vous comptez faire de cette fille m’importe peu... Du moins, c’est ce j’aimerais dire.
Je ne supporte pas que mes insolents de frères se battent pour toi.
En premier lieu, explique-moi ce que tu es venue faire ici.
Yui : C-C’est... Parce que...
(Que faire... Je suis trop effrayée pour parler !)
Parce que...
Ayato : Qu’est-ce que t'as, la planche à pain ? Tu trembles ?
Laito : Fufu. Elle est adorable, ça me donne envie de la dévorer.
Kanato : Hehe... Elle claque des dents. Elle a vraiment peur de nous, on dirait.
Yui : C-C’est évident, non ? C’est effrayant, ici...
Et vous... Je n’y comprends rien.
Ayato : Qu’est-ce que tu comprends pas ? On n’est pas si difficiles à comprendre, pourtant.
Laito : Du moins, peut-être pas aussi faciles à comprendre que ce qu’Ayato peut croire ?
Reiji : Mettons un terme à cette discussion qui ne va nulle part. Vous commencez sérieusement à me faire perdre patience.
Toi, là-bas. Il est inutile d’être aussi effrayée. Explique-moi la situation, au plus vite.
—— Reiji fait claquer son fouet.
Reiji : Tu ne voudrais pas que j’en vienne à te fouetter pour te faire parler, n’est-ce pas ?
Yui : Uu... J-Je comprends ! Je vais parler ! Je vais parler !!
—— Ellipse, après les explications de Yui.
Yui : —— Et c’est ainsi que je suis arrivée ici...
Ayato : Pff... Hahahaha...! T'es une fille de l’église ?
Yui : Je le suis... Quel est le problème ?
Subaru : Pas étonnant que tu aies cette odeur.
Reiji : Une fille de l’église qui arrive dans ce manoir. Victime d’un tel destin...
Je n’ai aucune idée de qui pourrait être ce parent dont tu parles.
Yui : Um... Comme je le pensais, j’ai sûrement fait erreur.
Laito : C’est dommage, mais il semblerait que ce soit le cas. Quelqu’un en contact avec l’église n’enverrait jamais personne ici.
Kanato : Laito, serait-ce de l’auto-dérision ?
Laito : Fufu, peut-être.
Yui : … Dans ce cas, je vais m’en aller. Je m’excuse d’être entré dans votre manoir si tard le soir.
(Il faut que je me dépêche de quitter cet endroit ! Si je reste quelques secondes de plus, je serai sûrement en danger...)
Ayato : —— Attends un peu.
Yui : … …!!
(… Vient-il de se téléporter !? Il est apparu juste devant moi, d’un coup...)
Ayato : T’as nulle part où aller, pas vrai ? Reste ici.
Laito : Aah, je suis d’accord. Cette maison est si ennuyeuse, il n’y a que des garçons...~
Si Bitch-chan reste avec nous, elle saura apporter un peu d’excitation à notre quotidien.
Yui : … J-Je refuse !!
—— Yui s'enfuit en courant.
Ayato : Hey, reviens ici !
Yui : (Hors de question...!)
—— Yui retourne à l'entrée du manoir.
Yui : (Mais qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Je dois être en train de rêver !?)
(Je croyais que cette histoire de maison hantée n’était qu’une légende urbaine... Mais on dirait que non...)
(Pourtant, quand je pense à une maison hantée, je pense plus à des fantômes et des esprits !)
Amen... Seigneur, aidez-moi !
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??? : Oi... Tu fais trop de bruit, à courir partout.
Yui : Huh...!?
(M-Mais c’est... Encore quelqu’un qui se téléporte devant moi...!)
V-Vous... Vous êtes l’un des leurs vous aussi ?
??? : L’un des leurs...? Ce n’est pas très plaisant à entendre.
Yui : D-Dans ce cas...
??? : Si je devais l’expliquer, je dirais que nous avons une connection regrettable mais éternelle.
Yui : Regrettable mais éternelle...?
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??? : —— Es-tu la fille dont il a parlé ?
Yui : Il...?
Ayato : Oi, Shuu ! Tu sais quelque chose à propos de cette histoire ?
Shuu : … En quelque sorte.
Kanato : Je n’aime pas cette réponse. Je veux que tu nous explique la situation en détail.
Shuu : Il m’a contacté l’autre jour... “Elle vivra avec vous, occupez-vous en”. C’est tout ce qu’il a dit.
Ayato : Haah ? Alors la maison dont parlait la planche à pain tout à l’heure...
Laito : Eh bien...! Quelle aubaine.
Reiji : Il semblerait que tu ne te sois pas trompée, finalement.
Yui : I-Impossible !?
Ayato : Idiote. Nous n’avons aucune raison de te mentir.
Yui : C-Cela n’a aucun sens ! Mon père est prêtre à l’église et j’ai été envoyée ici par l’église...
Shuu : Je ne vois pas le problème.
Kanato : Y a-t-il un problème ?
Yui : Uu... B-Bien sûr que c’est étrange. Vous êtes...
Ayato : On est ?
Yui : Eh bien...
Shuu : Est-ce que c’est parce qu'on est des vampires ?
Yui : Hein ? D-Des vampires ?
Ayato : Aah. Voilà qu’il gâche tout en révélant nos identités.
Yui : J-Je ne comprends pas ce que vous dites...
Kanato : C’est pourtant simple à comprendre. Nous sommes des vampires. Ni plus, ni moins.
Yui : … …!? Vous plaisantez ? Des vampires ? C’est impossible...
Reiji : … Tu nous accuses de mentir depuis que tu es arrivée ici. Comme c’est déplaisant. Ayato te l’a dit, nous n’avons aucune raison de te mentir.
Yui : M-Mais...!
Laito : Allons, allons. Bitch-chan, tu ne veux pas admettre notre existence, c’est ça ?
Subaru : Je me fiche qu’elle refuse de l’admettre ou non. Ferme-la.
Yui : (Des vampires... Ils me font marcher, c’est certain !)
(C’est impossible que de telles créatures existent.)
(Quoi qu’il en soit, il faut que je contacte mon père et que je lui demande la vérité... Mon téléphone...)
Ayato : Hey, c’est ça que tu cherches, peut-être ?
Yui : C’est...!! Mon téléphone ! Rends-le moi !!
Ayato : Hehe... Que faire ?
Yui : Hey ! Arrêtez ! Vous n’avez pas le droit de faire ça !
Ayato : C’est quoi ce ton ? Je l’ai juste gentiment ramassé.
C’est comme ça que tu me remercies !?
Yui : Uh...!
Subaru : Hey, Ayato. Passe-le moi pour voir.
Ayato : Haa ?
Subaru : Tsk... Passe-le moi, j’ai dit !
Yui : … Hé, attendez, qu’est-ce que vous allez en faire...!?
Subaru : … Ça !
—— Subaru casse le téléphone portable.
Yui : Ah...!!
Subaru : Vous m’avez tapé sur les nerfs.
Yui : (Mon nouveau téléphone... Il est cassé...!!)
Vous êtes cruels...!!
Laito : Allons, allons, Bitch-chan. Tu finiras par bien t’entendre avec nous, les créatures de la nuit.
Tu n’auras pas besoin d’une chose aussi futile qu’un téléphone portable, pas vrai ?
Yui : Q-Qui a dit que j’allais rester vivre avec vous...!?
Kanato : Alors, tu t’en vas ?
Yui : Bien sûr que je m’en vais...! Vous n’aviez même pas besoin de me poser la question !
Kanato : Aah, je vois. C’est parfait alors.
Yui : Comment ça !?
Kanato : Cela fait un moment que j’ai faim...
Yui : … Que...!?
Kanato : Tu es vraiment idiote, n’est-ce pas ? Quand un vampire dit qu’il a faim, cela ne veut dire qu’une seule chose.
—— Kanato pousse Yui au sol.
Yui : Kyaa...!!
(Il m’a fait tomber...!?)
Ayato : Attends un peu, Kanato ! Je suis plus âgé, je passe en premier !
Kanato : Haha. Qu’est-ce que tu racontes ? Ça ne marche pas comme ça.
Il est trop tard pour les regrets, tu sais ? Ton sang a l’air sucré et délicieux... Hehe.
Yui : (Ses crocs... touchent... mon cou...?)
Kanato : Je le boirai jusqu’à la dernière goutte... D’accord ?
Yui : (C-Comment me sortir de là...!! Ah, je sais...!!)
A-Attends une seconde !
Kanato : —— Quoi ?
Yui : Prends... ça !!
—— Yui brandit son rosaire.
Kanato : Hein ?
Laito : Fufu... Fufufufu... Bitch-chan, tu es si amusante ! C’est un rosaire ?
Reiji : On dirait que tu as préféré utiliser des méthodes clichées. Comme c’est idiot.
Yui : Q-Quoi ? Mais, les vampires détestent les crucifix, l’ail et l’eau bénite...
Ayato : Dans quel genre de conte de fée t'as entendu ça ? C’est n’importe quoi.
Yui : Je refuse d’entendre cela de la part de quelqu’un semblant tout droit sorti d’un conte de fées !
Kanato : Ça m’agace... Mon festin vient d’être gâché sous mes yeux...
Comment comptes-tu te faire pardonner ?
Yui : Un festin... Ne dis pas n’importe quoi ! Je suis humaine, tu sais !
Shuu : Haa... Quelle plaie. Tu ne comprends pas ?
Pour nous, les humains sont comme des repas.
Ayato : T'es vraiment stupide, comme fille.
Yui : Je ne peux pas accepter l’existence des vampires !
Laito : Hmm. C’est plutôt triste. Bitch-chan, le meilleur moyen pour que tu acceptes de reconnaître notre existence...
Est de faire ça, n’est-ce pas ?
—— Laito se rapproche.
Yui : (S-Si soudainement...!!)
Laito : Merci pour le repas... Fufu !
Yui : J-J’ai compris ! Je comprends, alors attendez une seconde !!
Laito : Hors de question.
Yui : Non... Mon sang n’est pas en libre service !!
Si quelqu’un doit boire mon sang, j-je veux au moins choisir qui !
Ayato : … Huh ?
Yui : (Um... J’ai juste dit ça pour les arrêter...)
Attention ! Ici, la fin du prologue diffère en fonction de deux situations.
Si c'est la première fois que vous jouez (vous n'aurez alors le choix qu'entre Ayato, Laito et Kanato pour l'instant) :
Reiji : Comme c’est déplaisant. Sans même que l'on sache si ton sang est bon ou mauvais, tu te prends déjà pour une sorte de prostituée de luxe.
Subaru : C’est ridicule. Je me casse d’ici. Faites ce que vous voulez entre vous.
Ayato : Oh ! Un candidat en moins ?
Subaru : Hmpf.
—— Subaru s'en va.
Reiji : Je refuse aussi. Cette femme n’est pas assez disciplinée pour que j’accepte.
Shuu : C’est n’importe quoi. Mettez fin à cette farce entre vous.
—— Reiji et Shuu s'en vont.
Laito : Quelle bande de grincheux~ Ils devraient apprendre à s’amuser un peu.
Ayato : C’est mieux comme ça, non ? Ce sera plus facile pour elle de choisir, comme ça.
Kanato : Hm, c’est mieux lorsque toute nuisance est éradiquée.
—— Si tu ne me choisis pas... Dis, Teddy ? Nous la découperons en morceaux, pas vrai ?
Ayato : Les choses deviennent intéressantes... Evidemment, c’est moi que t'as choisi, pas vrai ? C’est certain !
Laito : Bitch-chan ? Si tu ne me choisis pas... tu finiras par le regretter plus tard, tu sais ?
[AYATO] [LAITO] [KANATO]
Si vous avez déjà obtenu au moins une fin (vous pourrez choisir n'importe quel personnage) :
Subaru : C’est stupide. Laissons-la faire ce qu’elle veut.
Ayato : Oh ! On te voit rarement aussi enthousiaste, Subaru.
Subaru : Hmpf.
Reiji : Hm... Tu as probablement raison. Cela fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de discipliner une femme aussi mal élevée.
Kanato : Si tu ne me choisis pas... Dis, Teddy ? Nous la découperons en morceaux, pas vrai ?
Ayato : Les choses deviennent intéressantes... Evidemment, c’est moi que t'as choisi, pas vrai ? C’est certain !
Shuu : Peu m’importe. Dépêchez-vous simplement de mettre fin à cette farce.
Laito : Bitch-chan ? Si tu ne me choisis pas... tu finiras par le regretter plus tard, tu sais ?
Yui : (J’ai proposé de choisir quelqu’un sous la pression, mais... que faire, maintenant ?)
[SHUU] [REIJI] [SUBARU]
¹ Ici, Ayato appelle Yui "chichinashi", qui veut dire "sans seins". C'est une moquerie sur la petite taille de sa poitrine, qui finira par devenir LE surnom qu'Ayato va utiliser lorsqu'il s'adressera à elle. J'ai décidé de le traduire pour des raisons pratiques, mais ce ne sera pas le cas de tous les surnoms employés (et il y en a BEAUCOUP dans cette franchise...) ² Yui s'adresse à tous les Sakamaki par leur prénom suivi d'un suffixe différent selon la personne (-san, -kun). Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec la langue japonaise, on se réfère rarement à quelqu'un par son prénom seul. En l'occurrence, ici, Yui utilise le suffixe -san (qui est respectueux, et le suffixe le plus commun, que l'on utilise quand on n'est pas proche de quelqu'un et/ou lorsque la personne est plus âgée) car elle vient de rencontrer Reiji. Mais par la suite, elle continuera de s'adresser à lui et à Shuu avec le même suffixe peu importe leur proximité, car les deux sont plus âgés qu'elle. ³ Encore un surnom, et pas des moindres... Ici, Laito donne un surnom vraiment, vraiment dégradant à Yui ("bitch" signifiant "chienne"), suivi du suffixe -chan, qui s'emploie quand on s'adresse à une jeune fille, une petite fille, ou même un animal de compagnie. On pourrait le traduire en français par "petite chienne", mais c'est très violent, alors je préfère le laisser tel quel.
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shakeskp · 5 months ago
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Je ne sais pas pourquoi mes fics Star Wars s'écrivent autant avec des flashbacks, ce n'est pas un truc dont j'ai l'habitude, mais avec ce fandom ça vient naturellement.
Le début du projet Springbreak, aka la romance-qui-aurait-dû-être-épistolaire, aka la fic où Anakin vit une chanson de Fall Out Boy écrite en 2008 et Obi-Wan une ballade d'été mélancolique :
Deux ans après la fin de la guerre, le Haut Conseil perdit la tête et décréta que tous les chevaliers Jedi ayant été adoubés après le début du conflit devraient effectuer l'année de missions en toute indépendance dont ils avaient été privés. Les talents acquis durant la guerre avaient été, eh bien, guerriers, et il était temps de se remémorer l'origine de leur Mission, qui était pacifiste, et de nombreuses planètes avaient besoin de l'intervention d'ambassadeurs neutres.
Anakin trouva cette décision raisonnable, jusqu'à ce qu'il réalise qu'il était également concerné.
-- C'est une blague ? demanda-t-il à Obi-Wan lorsqu'il reçut son premier ordre, une mission pour bébé Jedi dont le nez produirait encore du lait si on appuyait dessus. Je pourrais effectuer cette mission les mains attachées dans le dos et un bâillon sur la bouche.
Même en tant que mission diplomatique, c'était du niveau zéro. Anakin avait été formé par Obi-Wan Kenobi. Ce n'était pas parce qu'il manquait plus vite de patience qu'il était incapable de régler en cinq minutes ce cas de mariage arrangé.
— Parfait, répondit Obi-Wan avec un sourcil haussé. Elle n'en sera réglée que plus vite. Anakin, dit-il plus fort lorsque ce dernier allait insister. Toi plus que n'importe quel autre chevalier mérite cette année de liberté. Tu es l'un des très, très rares à avoir passé la guerre au côté de ton maître plutôt que d'avoir été déployé ailleurs.
Il lui sourit avec une excuse dans le regard.
— Ça te fera beaucoup de bien de pouvoir agir sans que je sois toujours sur ton dos.
Oh non, songea Anakin en réalisant soudain ce que cette histoire ridicule signifiait vraiment.
On voulait le séparer d’Obi-Wan.
***
Anakin savait, objectivement, que le Conseil n'aurait pas créé un décret influençant plus de mille cinq cents Jedi juste pour le séparer d'Obi-Wan. Il n'était pas égocentrique à ce point. Et ayant comparé sa mission à celle de plusieurs de ses compagnons de galère, il savait qu'il n'était pas le seul à être traité comme s'il sortait tout juste de la Crèche.
Mais. Il était Anakin Skywalker. Le Héros Sans Peur. Le pourfendeur de Dark Tyranus et Dark Sidious.
C'était complètement ridicule !
Aussi, après quelque jours à râler sombrement avec d'autres vétérans infantilisés, il demanda à voir le Conseil qui le reçut avec une rapidité louche. Clairement, ils s'étaient attendu à ce qu'il proteste.
Mais ils ne s'étaient certainement pas attendus à ce qu'il allait leur sortir.
Tout le monde, tout le monde oubliait qu'il avait été formé par Obi-Wan. Même Obi-Wan.
— Dans sa grande sagesse...
Même pas une pointe de sarcasme dans sa voix, il espérait vraiment qu'Obi-Wan était fier.
-- ...Le Conseil a décidé que les Jedi ayant été privés d'une année de missions en toute indépendance devraient l'effectuer, à dater du premier du mois prochain. Toutefois...
S'ils croyaient qu'il ne voyait pas leur sourire en coin...
— Ils ne sont pas les seuls à avoir été privé de cette expérience nécessaire à tout Jedi. Le chevalier Koestar, la chevalière An'ki, Maître Ost...
Il continua la liste des quatorze noms qu'il avait dénichés dans la base de données de l'Ordre après trois nuits blanches et une quantité de caf à en empoisonner un wookie. Et enfin...
— La chevalière Aïmetyo et... Maître Kenobi.
Et il le savait mieux que personne, il en était la raison. Obi-Wan l'avait pris comme padawan immédiatement et n'était jamais passé par cette étape initiatique.
-- Anakin, soupira l’interpellé en se pinçant le nez.
Le reste du Conseil le regardait avec une stupéfaction non dissimulée. Il les avait coincés, et ils le savaient. S'il y avait non pas un, mais plusieurs précédents, il n'y avait pas de raison qu'il ne puisse y avoir d'autres exceptions. Et Anakin avait toutes ses chances d'en être une.
— Une excellente remarque, déclara Maître Yoda à la surprise générale, y compris celle d'Anakin.
Il ne s'était pas attendu à ce que le Grand Maître soit le premier à céder, et si vite.
— En délibérer, le Conseil doit. À Maître Windu, la liste, remets.
Dérouté, Anakin s'exécuta, soutenant le regard exaspéré du Maître de l'Ordre.
Il sortit de la salle du Conseil avec un léger sentiment de malaise, le mit sur le compte de l'irritation d'Obi-Wan et se promit de l'inviter à dîner pour se faire pardonner, même s’il n'aurait pas dû en avoir besoin.
Il avait fait ça pour leur bien.
***
— Ce n'était pas du tout ce que je voulais, dit-il, horrifié, quelques heures plus tard.
Obi-Wan, avec un stoïcisme né de ses nombreuses années d'expérience, venait de lui montrer un ordre de mission qui faisait passer celle d'Anakin pour une tâche ardue.
Servir de témoin à l'inauguration du nouveau parc naturel maritime dédié à la paix de Champala ? On le prenait pour un padawan ?
— Ils ont complètement perdu la tête, ils ne peuvent pas se passer de toi en tant que conseiller, c'est n'importe...
— Oh, je ne quitte pas pour autant mon poste, répondit calmement Obi-Wan. Au contraire, je sers d'exemple aux autres Jedi, afin de prouver que le Conseil est juste. Merci, Anakin. Sincèrement.
— Obi-Wan...
— Sur ce, je vais te laisser.
— Où est ce que tu vas ?
— Quinlan et Luminara ont une bouteille de Danse-de-Feu antakarien qui porte mon nom. À demain.
Anakin faillit le rappeler, mais choisit sagement de le laisser partir.
Et peut-être qu’il irait voir ce que lui aussi avait de plus alcoolisé dans son placard.
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th3lost4uthor · 5 months ago
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (10.1/15)
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Je viens d'aller faire un tour sur la plage et je n'ai aperçu aucun nuage à l'horizon : le ciel devrait être clair ce soir...
Voilà une bonne nouvelle ! Cela va bientôt faire deux semaines que la pluie et ces maudits nuages n'ont cessé de venir ruiner mes expériences !
« Ruiner » ? Allons, ne dit pas cela comme s'il se fut agi de la volonté de quelque élément... Et puis tu as toujours préféré étudier l'astronomie, n'est-ce pas ?
Je ne peux décidément rien te cacher, sœurette...
Qilby… Dis-moi ce qui ne va pas.
Hum ? Comment ça ce qui ne va pas ? Mais tout va parfaitement bien !
Qilby ... Tes yeux... Regarde-moi en face et dis-moi qu'il n'y a rien dont tu souhaites me parler...
Je... Shinonomé, n'as-tu jamais rêvé d'avoir quelqu'un comme toi ?
Comme moi ? Mais toi aussi tu te souviens de toutes tes vies passées : nous sommes pareils... Pourquoi voudrais-je alors qu...
Ne fais pas semblant de ne pas comprendre ! Tu sais très bien de quoi je veux parler ! Je voulais dire... N'as-tu jamais imaginé ce que serait ta vie s'il existait d'autres dragons et d'autres Éliatropes ? D'autres frères et sœurs, qui possèderaient un dofus, comme nous, et avec qui nous pourrions rire, échanger, apprendre et découvrir ! Les autres espèces ont toutes une multitude d'individus dans leurs rangs, mais nous, nous sommes uniques : ce n'est pas normal ! En plus, nous sommes les seuls à être dotés de ces pouvoirs, cette immortalité, ces connaissances... Il doit forcément y avoir une raison à cela, tu ne crois pas ? Peut-être avons-nous été séparés des nôtres par le passé, et que...
Qilby, nous avons déjà eu cette discussion... Moi aussi j'aimerai croire en l'existence de nos semblables, mais ne crois-tu pas que cela serait une peine que de les chercher dans l'immensité de cet univers ?
Tu as sans doute raison... Mais tant que je vivrai... Je ne pourrai pas supporter de rester sans rien faire, sans réponse... de rester seul...
Tu... Tu te sens seul ? Même... Même quand je suis avec toi ? Je ne te suffis pas ?... Tu... Tu ne m'aimes plus ?
Quoi ?! Mais bien sûr que non, Shinonomé ! Je suis ton frère et tu es ma sœur : je ne pourrai jamais te haïr ! Jamais, tu m'entends, jamais je n'aimerai quelqu'un plus que toi ! Simplement... Je me disais que nous pourrions... en apprendre davantage sur nous-mêmes...
Apprendre... Que veux-tu dire ?
Lorsque nous nous sommes éveillés pour la première fois dans ce monde, nous savions déjà qui nous étions, quelles étaient les énergies régissant cet univers, comment parler, écrire, comprendre notre environnement et progresser... Contrairement à tout ce qui vit sur ce misérable rocher, nous n'avons pas eu à souffrir pour acquérir notre place à son sommet. Néanmoins, il demeure une chose que ceux qui nous ont créé ont oublié de nous confier... Notre mission, notre but... Une simple raison d'exister... Aujourd'hui encore je n'ai pas trouvé de solution à tous ces problèmes. Mais je suis convaincu qu'elle se trouve dans ce que nous nommons « civilisation », « société », « communauté » ... « Famille » ...
Frère...
Je sais ce que tu vas me dire, mais sache que je nous considère aussi comme une famille ! Simplement, deux, c'est assez peu en soi...
Qilby, s'il-te-plait...
Non, franchement, je pense que quatre cela serait un bon départ ! Et puis, il faudrait des sexes opposés aux nôtres, afin de diversifier au maximum les avis et points de...
Qilby !!! Les étoiles !
Hein ? Quoi les étoiles ?
Elles... Elles tombent !!!
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Shinonomé, reprend ta forme originelle, vite !
Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
 Je n'ai pas le temps de t'expliquer ! Je t'en prie, fais-moi confiance : il faut que l'on suive ces météores !
.
.
Shinonomé... Aide-moi, tu veux ?
Avec plaisir mon frère...
.
Dis, tu crois que c'est parce que nous en avons fait le vœu qu'ils sont apparus ?
Je ne sais pas, Shin’, mais si c'est le cas, alors nos dieux ne sont vraiment pas à jour dans leurs réalisations de miracles. Et après tout... Je m'en moque bien de savoir d'où ils viennent : pour l'instant, nous avons des choses autrement plus importantes à faire ! Nous aurons tout le loisir d'y réfléchir une fois qu'ils auront de quoi manger et se vêtir !
En effet, je doute de plus que notre cabane soit assez grande pour tout ce petit monde...
Hum... Tu n'as pas tort... Il va falloir agrandir... Mais je doute qu'une falaise soit l'emplacement idéal pour élever des enfants en toute sécurité : si ça se trouve, c'est leur première incarnation !
Alors pourquoi ne pas nous établir ici ? Regarde autours de toi, mon frère, c'est l'endroit rêvé pour...
Pour fonder notre famille...
.
.
Eh bien mon frère, je ne te reconnais plus ! Est-ce donc la perspective de devenir grand-frère qui te réjouit à ce point ?
Non, je trouve juste que le destin a très mauvais goût !  Après nous avoir planté ici pendant près de cinq millénaires, voilà seulement qu'il se décide à nous révéler ce que nous sommes !
 Ah oui ? N'étions-nous donc pas Qilby et Shinonomé, avant ce jour ?
Non... Pas qui nous sommes : ce que nous sommes...
Et alors ? Nous sommes...
Les Premiers Nés !
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Hey ! Grand-frère ! Grand-frère, regarde un peu ce que Shinonomé m'a offert ! Il est beau, hein ?! Regarde ! Regarde comme il est chouette ! »
Qu’as-tu donc là, Nora ? Oh, mais ne serait-ce pas un nouveau carnet ? Montre-le-moi de plus près… Il est vraiment splendide, Nora, je suis certain que, d’ici peu, il sera déjà rempli de merveilleux dessins… 
Oh oui, oui, oui ! Et tu as vu tous ces feutres !? Je n’avais jamais eu autant de couleurs pour dessiner ! Tu imagines un peu tout ce que je vais pouvoir faire avec ?! 
Hum, eh, grand-frère ? 
Oui, Nora ? Qu’y-a-t-il ?
C’est que… J’ai… Moi… Moi aussi, j’ai quelque chose pour toi !  Je… Je me suis dit que, comme ça, on pourra toujours être ensemble ! Ce n’est pas grand-chose comparé à tout ce que toi et Shinonomé faites pour nous… Mais je voulais quand même que tu l’aies ! J’espère que ça te plaira !
Alors ? Tu aimes ? Mina m’a un peu aidé pour l’écriture, Chibi a fait quelques taches d’encre, et Balthazar a un peu tremblé lorsqu’il a signé, mais y’a tout le monde, même Shinonomé !
Oui, tu as raison. Toute notre famille...  Merci beaucoup, je…
Je le garderai précieusement…
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À l’aide ! Grand-frère ! Grand-frère, s’il-te-plaît ! C’est Chi… hic… Chibi ! Chibi et les garçons !
Yugo et Balthazar sont avec lui ? Où ?! Que s’est-il passé ?!
Shhhhh… Calme-toi, petite luciole, tout va bien se passer… Là, là… Tu n’as plus rien à craindre. Maintenant, dis-moi ce qu’il se passe : où sont-ils ? Qu’est-il arrivé ?
Chibi v-voulait faire une chasse au trésor d-dans la forêt ! Ça avait l’air amusant, alors… Y-Yugo et Balathazar l’ont suivi ! Je leur avais pourtant dit que c’était dangereux, que tu nous avais interdit d’y aller seuls ! Adamaï et Grougal sont partis avec eux, mais… hic… Seul… Seul Grougal est revenu, et… Et il avait des cicatrices partout ! Et du sang ! Il était couvert de sang ! Il… Il va peut-être mourir ! Et Chi… bi… hic… Yugo et G… Glip… hic, eux aussi, ils… !
.
Rassure-toi, ils ne mourront pas. Tout ira bien, je te le promets… Allez-vous réfugier à la maison : Shinonomé vous protègera quoi qu’il arrive ! Prenez soin de Grougal et attendez mon retour
.
Yugo, ne bouge surtout pas !
Mais… Mais … !
J’ai dit ne bouge pas ! Ark- Chier !
Grand frè- !
Non !
Yugo !
.
.
ASSEZ !!!
.
MEURT !
.
NE LA TOUCHE PAS ! NE LA… TOUCHE PAS !!!
.
.
Ne la touche pas… Ne la touche pas…
Ne touche pas à ma famille…
Ne touche plus jamais à ma famille…
.
.
.
Yugo ! Aller, réveille-toi ! C’est plus marrant là, arrête ! On jouera plus tard, ok ? Mais maintenant arrête, aller, réveille-toi !
Debout Yugo ! Arrête ! J’te promets de plus faire de trucs dangereux ! J’te le promets, tu m’entends !? Alors arrête ! On va rentrer à la maison, d’accord, p’tit frère ?! Alors debout ! J’recommencerai plus, d’accord ?! J’recommencerai plus ! »
Ça suffit, calmez-vous tous les deux : Yugo… Yugo n’est pas mort, pas encore, et ce n’est pas en le maltraitant de la sorte que tu le feras se réveiller.
Mais… Mais pourquoi … !? Pourquoi est-ce qu’il ne bouge plus ?! Il… Il est mort, hein ?! C’est sûr, il est mort et c’est d’ma faute… C’est entièrement de ma faute !
M… Mort ? Non, t’as pas le droit d’dire ça ! Non ! T’as pas le droit !
Allons, calmez-vous, je vous en prie ! Écoutez-moi : notre frère n’est pas mort… Si c’était le cas, alors cela fait longtemps qu’il aurait rejoint son Dofus… Yugo est blessé, très gravement même, et s’il ne reçoit pas les soins adéquats, alors il risque de… Il n’est pas mort, mais j’ai besoin de m’occuper de lui. Sans être dérangé, c’est important. Chibi ? Glip ? Je peux compter sur vous ?
.
Chibi ?
Que- ? Comment … ?
Ne cherche pas à comprendre : accepte-le.
.
Oh, Déesse, je… Oh, pardonne-moi Yugo… C’est, tellement… froid. Je ne pourrais pas effacer ce qu’il s’est passé, mais je peux peut-être… Je peux… Je peux… Je dois… Aller, Yugo... Reviens-nous, reviens-moi… Réveille-toi, Yugo !
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C'est bientôt fini... Encore un peu de temps... Yugo, je t'en prie, donne-moi encore un peu de temps, et je pourrai te... Non ! Pas maintenant... Yugo, pitié...
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Je... l'ai terminé ! Le re...
Retard tu es en retard ! Comment oses-tu te présenter ainsi devant Yugo alors qu'il est sur le point de mourir ? Sais-tu seulement depuis combien de temps tu n'es pas sorti de ton maudit laboratoire ???
Une... Deux semaines... Peut-être trois ?
Six !!! Cela va faire bientôt un mois et demi que tu vis comme un rat dans son trou ! Regarde-toi : pâle comme un spectre, la blouse maculée, les cheveux en bataille et la peau empestant le formol ! Tu ne mérites pas de te présenter devant lui ! Tu...
Ça suffit Chibi ! Qilby voulait juste aider notre ami. Il a fait de son mieux pour que Yugo reste encore un peu parmi nous, pour qu'il arrête enfin de souffrir !!! Il est juste arrivé tr...
À temps... Il est arrivé juste à temps...
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Je ne dois pas être beau à voir, n'est-ce pas ? Mais vu la description de Chibi, tu me ferais presque de la concurrence ! Haha-Karf ! Oh, non, s’il-te-plaît, ça ne sert à rien de te lever... Kof... Je vais... bien...  Et garde ton remède, ce serait gâcher que de l'utiliser sur moi... maintenant.
.
Bah... Il fallait bien que ça m'arrive, et je serai bien stupide de me plaindre. Je vais réintégrer mon dofus, et alors moi et Adamaï nous... Qilby, tu ... ?
Oui. Excuse-moi, c 'est juste que... J'aurais préféré arriver plus tôt.
Et moi j'aurais préféré que tu n'assistes pas encore à l'une de mes morts.
.
.
Promets-moi de m'en reparler une fois que je serai... revenu
Je te le promets.
Ah et… Grand frère ?
Oui, Yugo ?
J'aimerai...  une histoire...
Une histoire ?
Oui... Comme celles que tu me racontais pour m'endormir... J'adore tes contes et fables, Qilby, alors... Avant que je ne parte... Est-ce que tu...
Bien sûr, oui… Laquelle voudrais-tu entendre ?
Toutes... j'aimerai toutes les écouter encore une fois...
Héhé, comme tu voudras, petit frère. Hum, alors… Il était une fois...
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Ces dernières semaines ont été très éprouvantes, mais il ne s'agit pas là d'une excuse : j'aurais dû faire plus attention à ceux qui m'entouraient. Cela ne se reproduira plus. Dis-moi, qu'as-tu fait durant mon absence ?
J'ai fini d'étudier les manuscrits que vous m'aviez confiés, je me suis entraînée à la réalisation de décoctions contre les maux de gorge et de ventre, j'ai recopié des planches anatomiques en réserve, j'ai mis à jour le carnet de visites, et... Ah oui ! J'ai aussi arrosé les plantes de la serre principale !
Parfait... Tu sais, parfois je me demande ce que je ferai sans une élève aussi intelligente que toi... Pense tout de même à te reposer et à sortir de temps à autre, d'accord ?
Ce conseil sonne étrangement faux à mes oreilles... De la part d'un insomniaque chronique, doublé d'un misanthrope invétéré, c'est assez exceptionnel pourtant !
Sieur Chibi ! Mon maître est fatigué : il souhaiterait se reposer. Je vous demanderai donc de par...
Laisse-le passer. Tu… Tu peux y aller Dérelian.
Elle a du répondant cette petite... J'aime ça ! Tu as eu l'œil quand tu l'as choisie. Quand je pense que le mien n'est même pas capable de différencier l'orichalque de l'iridium, ou de concevoir un Wak'atalyseur digne de ce nom... Même toi tu te débrouillerais mieux...
Je vais prendre cela comme un compliment. Cependant, c'est elle qui m'a choisi... Je n'avais nullement prévu d'avoir un apprenti.
Ah oui ? Cela est pourtant contraire aux lois : « Tout Premier né devra, au cours de sa cent-cinquantième année d'existence, porter son dévolu sur un membre de son peuple pour lui transmettre ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire. Ainsi, malgré la mort de ses gardiens, le peuple Éliatrope saura être à l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... ». Monseigneur J'ai-la-mémoire-longue n'aurait-il plus assez de place dans son petit crâne pour retenir cela ?
Tu sais très bien ce que je pense de ces fameuses "lois"... Dérelian est l'unique survivante de l'épisode de Purpura ayant ravagé les terres de l'Ouest, il y a dix ans. Son traitement fut l'un des plus longs et difficiles que je n'ai jamais opéré. D'ailleurs elle en porte encore les marques aujourd'hui...
Humpf... Maintenant que tu en parles, je me souviens qu'on avait passé une semaine entière à survoler les alentours pour brûler les restes. Ah Déesse, cette puanteur ! Pendant deux mois, j'étais au bord de l'écœurement à chaque fois que je voyais le moindre morceau de viande !
Vraiment ? Deux misérables mois face à l'éternité, je compatis à ta douleur. Et si tu ne peux comprendre la mienne, alors essaye au moins de compatir à la sienne : elle avait tout perdu : ses parents, sa petite sœur, ses amis, son village... Je ne pouvais pas l'abandonner...
Surtout après avoir échoué à sauver ceux qu'elle aimait, pas vrai ? Tu sais, je crois que tu devrais arrêter de te torturer l'esprit ainsi. Tu n'es pas responsable de ces désastres... Et cela vaut également pour la mort de Yugo.
.
Ne t'arrive-t-il jamais de te demander pourquoi tu tiens tellement à aider les autres ? N'essaierais-tu pas seulement d'apaiser tes remords ?
Pourquoi ? Ma foi... Pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que ceux qui nous ont condamnés à vivre ici, pour permettre à un semblant de bonheur d'exister, pour aspirer à une certaine forme de justice et d'équité... Pour que chacun ait droit à une seconde chance...
Hum... Noble cause... Avec un soupçon de mauvaise foi, mais noble cause quand même... Bien que tu mériterais de passer au rang d'impie pour ainsi dénigrer la Déesse et le Grand Dragon.
Ne l'étais-je pas déjà ?
Si, mais cela m'ennuierait de condamner mon rat de laboratoire préféré. D'ailleurs, ma vie serait bien morne si je ne pouvais plus m'amuser de tes expériences farfelues...
De subtiliser mes instruments...
De mettre de la craie dans ta blouse...
Et du pili-pili dans mon thé...
Tu t'en souviens aussi ?
Question stupide...
Ah, que de bons souvenirs... Ça fait du bien de parler du bon vieux temps, non ? Je suis certain que nous en rirons encore dans plusieurs années ! 
Vieux ? La dernière de tes gamineries remonte à trois j...
Enfin, je ne suis pas venu pour cela. J'ai à te parler… Suis-moi.
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~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
Formule d'amnésie ?
Temporaire pour ce qu'elle va vivre durant les prochaines heures, permanente pour ce qu'elle éprouvait... Je n'avais pas le choix. Si je ne l'avais pas fait elle aurait fini par se laisser dépérir.
Je ne te reproche rien : j'avais essayé de la convaincre... Sans succès : lorsqu'elle désire quelque chose, il est difficile de la faire s'en détourner. Je l'avais prévenu que son amour ne pouvait pourtant pas... Enfin...
.
.
Que vas-tu faire maintenant ?
Je vais attendre la fin de la Veillée, puis je partirai vers les Rocheuses Incarnates. Avec un peu de chance, Chibi ne comprendra notre destination que lorsque nous aurons mis assez de distance entre nous et le Siège du Conseil. Mais avant ��a... je vais m'allonger un peu.
Besoin de te reposer ?
Non... De me souvenir...
.          
Mais tu as raison, frère, cela ne se peut. Personne ne peut être un dieu... C'est pour cela qu'il n'en existe pas... Sur terre, il n'y a que des dragons, des Éliatropes... Et des démons...
Personnellement, j'aurai employé « damné » ! Quoique « déchu » n'est pas mal non plus...
Efrim ? Que me vaut le déplaisir de ta visite ?
Déplaisir ? Aurais-je fait quoique soit t'ayant porté préjudice, très cher ?
Ne fait pas l'innocent, s'il te plaît... C'est toi qui a révélé mes projets à Chibi, n'est-ce pas ?
Ahh... Qilby, on ne peut décidément rien te cacher... Ta quête est trop périlleuse, mon frère. Je souhaitais avertir Mina, mais Chibi m'a surpris devant le Sanctuaire. Je n'ai pas pu échapper à l'interrogatoire... Je ne pensais pas qu'il pouvait être aussi...
Terrifiant ?
Bel euphémisme...
Merci.
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O-on ne tiendra pas très longtemps !
Non ! Je peux- !
Qilby, tu es le seul à connaître l’antidote ! Si tu meurs maintenant, nous sommes tous condamnés ! Alors sauve-toi, frère… Maintenant !
.
.
Ce n’est pas un fossile… T… Trois paires d’ailes, un abdomen recourbé, des pattes plus longues que la moyenne et une excroissance au niveau de la tête… Caligo Saltatrix. M-Mais cette espèce… Elle n’est pas censée avoir disparue !
.
Une impression négative… Une telle empreinte ne devrait pas être possible… Même avec nos connaissances actuelles, les flancs ne devraient pas être aussi nets ! Cette puissance… Elle dépasse tout ce que j’aurai pu imaginer… Elle dépasse tout ce que nous avons pu apprendre et construire en dix mille ans… Je… Elle…
.
.
Elle me dépasse…
.
Hey ! Vous : lâchez mes frères !
Qilby… ?
Eh bien, t’en as mis du temps à arriver, le rat de laboratoire !
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Attention !
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Enfants d’Erasme -Cette Folie- Arrêter
Attends, c’est moi où le gros tas de ferrailles vient de…
Non, tu ne rêves pas. Il a… Il a parlé.
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Je vois donc, ce symbole-ci, «
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», se prononcerait « Ko - ha ». Et il signifie… ?
Dans votre langue, paix est la signification de ce mot.
Ah ! Intéressant… Comme c’est intéressant ! Notre système de langue repose sur une base phonologique, mais la vôtre est davantage… sémantique ?
Oui, cela est une bonne interprétation !
Hé, hé, je n’ai qu’à remercier mon éminent professeur.
Émi-nent ?
Hum, eh bien… Quelqu’un de… grand ?
Mon corps ne fait que moins de sept coudées.
Oh, je v-voulais dire « grand » dans le sens de, disons, « sage » ou « savant » ? Ce n’était absolument pas avec l’intention de- !
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et non pas  :
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je comprends ! Un même mot pour plusieurs sens, voilà qui est ingénieux pour une race aux représentations aussi complexes.
Race… ?
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Ce mot est-il une…
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Insulte ? Pardon je vous demande !
Oh, non ! Pas du tout, je… ! C’est juste que…
Non, ça ne fait rien. Simplement… Je suis également heureux d’avoir pu vous rencontrer. Vous et… votre race.
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Peut-être alors… Communauté ?
Haha, va pour communauté !
.
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Sûrs -Vous- Être ?
Absolument. Si vous acceptez de ne pas étendre votre « récolte » au-delà des limites de la forêt, alors nous ne voyons aucun problème à votre accueil sur nos terres.
Mon Peuple -Reconnaissant- Être
Bien que -Amusant- Croire -Une planète entière- Posséder
Hum ? Je… suppose que pour des voyageurs tels que vous, se déclarer propriétaire de landes et rivières doit paraître quelque peu… incongru ?
Une belle expérience -Voyager- Toujours -Être-
Ça, je n’en doute pas un seul instant.
Autre question -Enfant de l’Étoile Bleue- Avoir ?
Oui, en réalité je… Je suis assez étonné.
Vous, les… Enfants d’Érasme ? Vous vous désignez tous comme faisant partie de la même race, mais pourtant vous… êtes si différents les uns des autres. Aroh, qui est intervenu en notre faveur et avec qui je, disons, travaille le plus, est celui qui -sans offense- s’exprime le mieux. Il a la même taille que nous autres, si… petit par rapport à vous ou même à Méthyl, votre technicien !
Sans compter, Irhode, qui possède autant de bras qu’un chêne a de racines ; vous me direz, cela doit être plutôt pratique pour sa fonction ! Quant à Culi et Merur, je n’ai jamais vu deux créa- personnes agir de concert comme eux.
Et enfin, il y a Orgo… Orgonax, c’est bien cela ? Je… Je crois ne jamais…
Ta question -Quelle- Être -Enfant de l’Étoile Bleue ?
Oh ! Désolé. Eh bien, je…
Je me demandais simplement… Comment êtes-vous parvenus à, disons…
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Problème -Pas évident- Être
Mais -Conseil- Peut-être -Je pouvoir- Offrir
Je…Oui ?
Enfant de l’Étoile Bleue -Intelligent- Être
Chacun -Sa place- Chercher
Et parfois -Jamais- Ne trouver
Enfants d’Érasme -Parents- oublié Avoir
Mais alors… ?
Mais -Jamais- Corps -Faillir devoir
Si -Engrenage- Casser
Alors -Machine- Mourir
Chacun -Sa place- Avoir
Sinon -Tous- Leur place -Perdre
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Je… Je crois, oui.
Tous les membres de votre communauté ont leur rôle, et, par cet équilibre, vous êtes parvenus à fonder une… famille en quelques sortes. Une communauté.
Ainsi, Irhode, Méthyl et les autres servent chacun à une forme d’entretien, Orgonax, Erium et Zyinc à votre « récolte » d’énergie… Et Aroh, par sa recherche du contact avec les autres espèces, pourrait être associé à… Au cœur peut-être ?
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Intelligent -Enfant de l’Étoile Bleue- En effet -Être
Oh ! Je, hum… Merci ? A-yé ?
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Haha, il me reste encore pas mal de choses à apprendre je crois…
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Mais dites-moi ?
Demande -Enfant de l’Étoile Bleue
Qilby, juste… Qilby suffira.
Bien -Qilby-
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Puis-je… ? Puis-je également vous demander votre rôle ?
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Réponse -Aisée- Être
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Zinit -Le Voyageur- Être
~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
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lilias42 · 5 months ago
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De nouveau merci à @ladyniniane pour le tag !
Pourquoi avoir choisi ton url ? J'ai toujours utilisé ce pseudo "Lilias42" où que je sois depuis toute petite alors, j'ai continué. ça vient du pokémon Lilia car je trouvais son nom joli mais, ça devait être déjà pris alors, j'ai rajouté un "S"
Des blogs annexes ? Aucun. J'avais pensé à un moment de m'en créer un pour poster les fiches que j'avais faites pour mon master, ça aurait centralisé toutes les informations en français mais, étant donné que j'ai des photos sous licence, ce serait limite-limite niveau légalité et droit d'auteur et je n'ai plus vraiment l'énergie pour le faire. Un jour peut-être alors.
Depuis combien de temps es-tu sur Tumblr ? D'après mes archives, juillet 2021... nom d'une aile que le temps passe vite !
Avez-vous une balise de file d'attente / queue tag ? J'ai pas mal de brouillons mais, pas de fil d'attente en cours ou de tag spécifique pour ça. Sinon, je note toujours mon travail avec un tag "écriture de curieuse" / "dessin de curieuse" / "[insérer type de sujet de billet possible] de curieuse" ... histoire de retrouver ce que j'ai fait auparavant
Pourquoi as-tu commencé ton blog ? Je crois que je voulais accéder à certains blogs bloquant les anonymes et pour rebloguer des billets que j'aimais bien
Pourquoi as-tu choisi ton icône / pfp ? Il s'agit d'Aura, mon plus vieil OC que j'utilise aussi souvent pour me représenter. Avant, c'était Castti Florenz, mon personnage préféré d'Octopath Traveler II. C'était une image officielle que je trouvais joli, et ça m'évitait d'avoir de potentiels ennuis en reprenant un fanart, hors de question de voler quelqu'un.
Pourquoi avoir choisi ton en-tête ? C'est une image officielle de Sothis dans Fire Emblem Three House. Son personnage a un TAS de problème mais, je trouvais cette image cool, elle est officielle en accès libre et comme mon blog parle surtout de ce jeu et de mes fanfics autour, ceci explique cela !
Quel est ton article avec le plus de notes ? Alors là... aucune maudite idée... peut-être mon billet sur l'origine de Pan vu qu'il a été reblogué par le compte officiel de la semaine spécial OC. Mes dessins semblent plus intéressé que mes écrits en tout cas mais, c'est surement parce que c'est plus facile à comprendre que des billets de plus de 50 pages de Word écrit en français, les dessins sont plus universels...
Combien de mutuelles avez-vous ? Les mutuels, c'est les gens qui sont abonnés à nous et où on est nous-mêmes abonnés à eux , c'est ça ? Alors... tatata... on est 6 !
Combien d'abonné as-tu ? On est 18 à bord ! Aucune idée de comment on a pu être aussi nombreux sur un blog avec surtout du texte, des dessins de personnes tordues et écrit en français mais, je trouve ça déjà énorme ! Merci beaucoup tout le monde !
Combien de personnes suivez-vous ? 88 abonnement en tout ! J'essaye de ne pas suivre trop de monde afin de ne pas encombré mon fil d'actualité et pouvoir en lire un maximum, d'où le fait que je ne m'abonne pas souvent à ceux qui me suivent.
Avez-vous déjà écrit un shitpost ? Des billets critiques assez énervées au sujet d'une scène ou d'un élément de 3nopes d'une histoire que je trouvais mal fait, oui, c'est déjà arrivé, même si j'argumente toujours et je ne crache pas sans raison sur un truc. Mais écrire quelque chose d'énerver, pour troller gratuitement des gens qui n'ont rien demandé ou juste cracher sur quelque chose sans argument ? Non, et je n'ai pas envie d'en faire, je trouverais ça profondément crétin de juste cracher sur quelque chose sans justifier pourquoi je pense que c'est mauvais, encore plus si c'est juste pour énerver les gens, pour ensuite retomber dessus et me dire que j'ai craché ma haine stupidement juste pour cracher. Je préfère garder mes billets et mon énergie pour des trucs que j'aime ou que je trouve drôle. Quitte à m'énerver, je m'énerve dans mon coin et ça en reste-là, ça reste pas gravé dans les méandres d'internet.
A quelle fréquence utilisez-vous Tumblr chaque jour ? Plusieurs fois par jour, surtout que c'est le seul "réseau social" que j'utilise et où je poste.
Vous êtes-vous déjà disputé avec un autre blogueur ? Non, et je n'espère pas que ça arrivera. De toute façon, dès que je voie certains utilisateurs qui ont l'air d'être nerveux ou juste là pour se battre avec tout le monde, je les bloque à vue histoire de rester tranquille. En plus, la plupart des temps, c'est des anglophones que je bloque alors, se disputer dans deux langues différentes en devant traduire un drama, ce qui apporte toooouuus les risques de mal interprété les choses car, certains mots n'ont pas la même portée en français qu'en anglais... c'est bon, ce serait une pure perte de temps et j'ai des choses plus intéressantes à faire de mon temps que me battre sur internet avec des gens à l'autre bout de la planète que je ne connais même pas, tout en sachant que de toute façon, ça finira avec personne qui ne bouge sur ses positions.
Que pensez-vous des messages du type "tu dois rebloguer ceci" ? Quand c'est des gens que je ne connais pas, c'est de l'eau sur les plumes d'un canard, ça ne me fait ni chaud ni froid et de toute façon, soit j'aurais la flemme d'encombrer mon blog avec, soit j'oublierai. Déjà que je reblogue rarement...
Aimez-vous les jeux de tags ? Oui !
Aimez-vous les jeux de questions ? Evidemment ! Aucune idée où les trouver directement sur Tumblr à part au petit bonheur la chance et quand j'en trouve un, j'oublie souvent de le rebloguer en le mettant dans mes favoris ou en brouillon mais, j'aime bien ça !
Lequel de vos mutuels est célèbre sur Tumblr ? Vu qu'on ne peut pas voir le nombre d'abonné des gens, aucune idée. J'aurais bien ma petite idée sur qui pourrait l'être mais bon, c'est un peu le cadet de mes soucis. En plus, est-ce que c'est si important que ça ? On est là pour s'amuser et parler de fandom, ce n'est pas une course à la popularité.
Vous avez le béguin pour un mutuel ? Non.
Des tags ? Alors... voyons... allez @mwezina , @fuckingferalhawks , @sinniel ! C'est déjà pas mal ! Et évidemment, tout ceux qui ont envie de faire le test, n'hésitez pas !
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aisakalegacy · 4 months ago
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Printemps 1924, Hylewood, Canada (4/14)
Je suis incrédule devant ces histoires de sarcophage. Constantin a offert à sa grand-mère une tombe égyptienne ? Quelle horreur… Cela me fait penser à une histoire de quand j’étais petite. J’ai connu trois de mes grands-parents. Il n’y a que ma grand-mère maternelle qui était déjà morte avant ma naissance. Son mari mon grand-père est mort quand j’avais huit ans, et sur la fin de sa vie, alors qu’il était très malade et qu’il vivait son dernier été, j’étais allé lui cueillir un bouquet de fleurs que je lui avais offert en avance pour mettre sur sa tombe. Ma logique d’enfant était qu’il fallait que je m’y prenne tout de suite, car je n’étais pas certaine qu’il y aurait encore des fleurs lorsque l’hiver viendrait et qu’il serait mort… Maman était blême et m’avait longuement disputée. Heureusement, Grand-Père l’avait pris avec humour et avait salué mon esprit pratique… A sa façon, Constantin se comporte encore comme un enfant de huit ans. J’admire le fait que vous osiez lui dire quand vous n’êtes pas d’accord avec ses décisions.
Vous dites que je prends la main dans mon mariage, mais je ne crois pas que ce soit le cas. Je ne suis pas comme vous, je n’y arrive pas. Ce n’est pas moi qui gère les finances, c’est le vieil oncle Joseph, celui qui est évêque de Kingston. C’est toujours lui qui a eu la main dessus, et je n’oserais jamais les lui disputer, je ne saurais pas faire. Je sais que je devrais m’affirmer, mais je n’y arrive pas… Ma mère m’a élevé pour être une bonne épouse chrétienne, qui soutient son mari inconditionnellement. J’ai réussi à m’opposer à lui pour lui rappeler qu’il ne remplissait pas sa promesse devant Dieu, quand j’ai découvert l’existence de Layan et de sa fille. Mais je ne me sens jamais dans mon bon droit pour lui émettre des critiques ou des reproches, et si un jour j’y arrivais, s’il élevait un peu la voix ou s’il m’opposait un désaccord, je pense que je ferais immédiatement marche arrière…
[Transcription] Georges Rumédier : Tu es ravissante, aujourd’hui. Marie LeBris : « Aujourd’hui » ? Tu sous-entends que c’est inhabituel ? Georges Rumédier : Euh, non, je… Eugénie LeBris : Ça fait deux ans qu’il lui fait la court, elle pourrait ben se montrer plus fine… Jules LeBris : Pourquoi faire ? Elle a seize ans, vous n’allez quand même pas déjà la marier. Ou vous aussi vous allez devenir comme la grand-mère Le Bris de France ?
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secretsdeblackthornhall · 1 year ago
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De Magnus à Alec
Mon cher délicieux muffin d’amour,
J’espère que tu te portes à merveille au moment de recevoir cette lettre parfumée, et que toi et R et M passez un très bon moment pendant votre voyage en… euh, je crois que le mot que tu as utilisé est « Nord ». J’ai entendu des légendes sur ce Nord[1], mais jamais n’aurais-je pensé que ma famille verrait de ses propres yeux ses montagnes, ses marchés fermiers kitchs, son Onde de l’Hudson.
Mais plus sérieusement, j’espère que les enfants apprécient leur séjour chez Grand-mère, et j’espère bien que tu appelles Maryse « Grand-mère » aussi souvent que possible parce que j’adore la tête qu’elle fait quand elle nous entend dire ça. Sur un sujet moins plaisant mais plus pressant, j’espère que tu as eu l’occasion de discuter avec Luke de ce qu’il se passe avec la Cohorte et Idris.
Mais ne fatigue pas tes magnifiques mains à m’écrire une réponse. Je viendrai moi-même te rejoindre dans le « Nord » plus tard dans l’après-midi, puisque, je te l’annonce avec joie, l’affaire de la maison maudite des petits Blackthorn est plus ou moins résolue. Bien que ce fût une rude épreuve, crois-moi.
Je ne crois pas t’avoir montré la note que Jem m’avait envoyée, qui disait : « Emma et Julian essayent de ne pas t’embêter davantage avec leur maison, et c’est très gentil de leur part, mais contrairement à eux, je n’ai pas le moindre scrupule à t’embêter, alors c’est moi, maintenant, par cette note, qui t’embête. Nous avons besoin d’un sorcier et tu es le meilleur que je connaisse pour faire face à notre problème. Nous apprécierions tous grandement ton aide. »
Comme c’est souvent le cas, j’étais à la fois légèrement agacé et légèrement impressionné par Jem, qui avait réussi à être très gentil tout en me rappelant que, lorsque lui et Tessa sont concernés, je suis une vraie dupe qui volera à leur secours dès que possible. Parce que je suis une véritable dupe lorsque lui et Tessa sont concernés, j’avais tout de suite répondu que je viendrais.
Je sais ce que tu penses. « Pourquoi Tessa aurait-elle besoin d’un sorcier alors qu’elle est elle-même une sorcière ? » Différents sorciers ont différents domaines de connaissance, comme tu le sais, et même si Jem me flattait en disant que j’étais le meilleur choix, la vérité est que j’ai bien eu à gérer beaucoup plus de malédictions que Tessa. C’est ce qui arrive quand on a passé les dernières décennies à vendre ses services à n’importe quel mécréant que l’on croise, au lieu d’agir intelligemment et de mener une paisible vie de chercheuse en magie dans le Labyrinthe en Spirale. Tessa a toujours été la plus maligne de nous tous.
Quoi qu’il en soit, je dois accorder du mérite à Emma et Julian. Je m’attendais à les trouver en train de cogner les objets maudits les uns contre les autres ou quelque chose de cet ordre, mais ils avaient mis en place un cercle de protection plutôt convenable et avaient même trouvé un sort. C’était un vieux sort très général qui, d’après mon expérience, n’a souvent aucun effet sur les vraies malédictions à notre époque, mais tout de même.
Assez bêtement, j’ai établi le cercle dont je me sers habituellement pour rompre les malédictions, pour essayer. « Bêtement », parce que j’avais oublié qui avait créé la malédiction à l’origine. Ton pire ancêtre, Benedict Lightwood, passionné de démons en tous genres et amateur de nécromancie. A quel point Benedict était-il passionné par les démons ? Il est littéralement mort de la vérole démoniaque qui, si tu ne le sais pas, parce que tu es admirablement pur, mon Alec, est une maladie démoniaque sexuellement transmissible.
Mais j’avais oublié ça sur le moment, alors j’ai été étonné quand la malédiction a résisté avec force. Elle se tordait, se débattait, donnait des coups, comme Max quand on le plonge dans son bain. Une espèce de lueur vert fluo rayonnait aux points d’attache entre les objets maudits et la malédiction. J’ai finalement compris que je devrais précautionneusement détacher chaque objet de la malédiction un à un.
Je m’en suis sorti avec la flasque, la dague, et l’un des bougeoirs (ne me demande pas d’expliquer comment j’ai réalisé cet exploit), mais après ça, j’étais coincé.
Ce n’est pas terrible quand un sorcier prend une remarquable pose magique et qu’il ne se passe rien ensuite. Je suis certain que j’avais l’air ridicule, comme un magicien terrestre qui ne comprend pas pourquoi le lapin ne sort pas du chapeau. Julian et Emma, toujours très polis, ont patiemment attendu mais je me sentais fort idiot.
Et puis je me suis complétement déconcentré pendant un moment parce que la porte s’est ouverte et Kit est entré. Il a rapidement observé la scène avant de déclarer :
- Le Professeur Violet dans la bibliothèque avec le bougeoir, à ce que je vois.
- Le violet est toujours une couleur appropriée pour un sorcier, ai-je rétorqué. C’est la couleur ornementale de la magie.
- Ta magie est bleue, est intervenue Emma, évidemment, Madame-je-sais-tout.
- Peut-être qu’il parlait de moi, a dit Julian. Je porte un sweat à capuche violet. Et c’est aussi la couleur ornementale de la magie, a-t-il ajouté avec un hochement de tête à mon attention, ce que j’ai apprécié.
- Vous pourriez peut-être mettre les objets sur une nappe violette au lieu d’une blanche, a suggéré Kit.
Tout en parlant, il s’est rapproché pour jeter un œil.
Et dès qu’il a été près du cercle, Alec, j’ai ressenti une sensation des plus étranges. Une sensation de… pouvoir, je suppose, qui résonnait en Kit. Tu vois la façon dont le corps vibre d’une manière particulière quand il y a des bruits vraiment très graves ? Cette sorte de grondement ? C’était comme ça, mais silencieux. Je n’avais jamais ressenti ça de toutes les fois où j’avais vu Kit. Je voyais aussi que Kit ne ressentait rien d’anormal. Et si c’était le cas, il était étonnement imperturbable.
Alors je lui ai proposé de nous rejoindre autour du cercle pour qu’il se concentre également sur la magie.
- D’autant plus que Jem et Tessa ont préféré aller se cacher quelque part plutôt que de nous aider avec ça.
- Ils sont dans le jardin avec Mina, a répliqué Kit, un peu sur la défensive.
J’ai redirigé l’attention de tout le monde sur les objets et concocté une version plus puissante de mon habituel sort anti-malédiction. J’ai pris l’autre bougeoir et BOUM ! Plus aucune résistance ! Il y a eu un grand éclat de lumière bleue et tous les nœuds magiques qui attachaient les objets à la malédiction se sont désintégrés.
Nous n’en croyions pas nos yeux. J’ai fini par prononcer quelque chose comme :
- Eh bien, c’était plus que ce à quoi je m’attendais. Peut-être que la présence de quatre personnes a fait la différence.
J’ai vérifié. La malédiction semblait… avoir disparu. Honnêtement, j’étais un peu secoué. Je n’en ai pas parlé à Tessa ni à Jem, parce que je ne veux pas en faire tout un plat, mais je pense que ça a fonctionné grâce à Kit. Pas parce que nous avions besoin d’une quatrième personne. Il se passe clairement quelque chose avec lui, une sorte de magie dont il ignore tout. Je suppose que c’est lié au fait qu’il est un descendant de la Première Héritière, mais je n’ai jamais été un expert en ce qui concerne ce genre de magie elfique. (Et brûle cette lettre après l’avoir reçue – nous sommes peu nombreux à savoir que Kit est le Premier Héritier, et il vaut mieux que ça reste comme ça.)
Cette idée m’attriste. Kit est un bon garçon qui mérite une vie agréable et ordinaire. Je sais que c’est ce que Jem et Tessa veulent pour lui, plus que tout, après le chaos qu’a été son enfance. Mais je ne suis pas sûr qu’il aura son mot à dire. Les fées ne lui laisseront peut-être pas le choix.
Julian a tendu la main pour prendre la flasque. Il l’a tenue pendant un certain temps en fronçant les sourcils.
- Qu’y a-t-il ? a demandé Emma.
- Rien, a répondu Julian.
Puis il a levé les yeux vers moi :
- C’est tout ? Plus de malédiction ?
- Plus de malédiction, lui ai-je assuré. J’espère.
Et puis est descendu du plafond Rupert le Fantôme. Je n’ai jamais rencontré Rupert quand il était vivant. Je ne sais pas quoi penser de lui. D’un côté, il semble avoir été un innocent qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, un esprit enfermé dans une maison où il n’a jamais vécu à cause d’un mal dont il ne connaissait rien de son vivant. D’un autre côté, en rencontrant Tatiana Lightwood, il s’est dit « Cette demoiselle semble être un bon parti », alors il devait y avoir quelque chose de pas net chez lui.
Rupert était juste au-dessus de la table et est descendu jusqu’à la toucher. Il fixait un objet dessus.
- Qu’y a-t-il, Rupert ? l’a interrogé Emma. Que regardes-tu ?
Kit a suivi son regard et a commencé à mettre les objets sur le côté.
- C’est la bague, a-t-il annoncé.
- Quelle bague ? s’est étonnée Emma.
En effet, quelle bague ? Il n’y avait pas de bague parmi les objets maudits. Mais il y avait une bague sur la table maintenant. Kit l’a prise. C’était une bague sertie d’une pierre noire et gravée d’un motif d’épines.
- La bague de la famille Blackthorn ? s’est demandé Kit.
- La plupart des bagues de famille ne ressemblent pas à ça, a remarqué Emma.
- Peut-être une alliance ?
- Les Chasseurs d’Ombres n’utilisent pas d’alliances.
Mais Julian affichait son habituelle expression pensive.
- Je suis lié à ce lieu par un anneau en argent, a-t-il dit doucement.
- Les Chasseurs d’Ombres peuvent échanger des alliances, ai-je indiqué. Ils n’y sont pas obligés. Mais ils peuvent s’ils le veulent.
Quoi que ce soit, ça appartenait à Rupert. Il avait suivi du regard la main de Kit qui avait pris la bague, et à ce moment il en approchait son fin bras fantomatique. Il a enveloppé la bague de sa main, ce qui n’a eu aucun effet puisqu’il est un fantôme… Kit se contentait de la lui tenir. Puis il a fermé les yeux (je parle de Rupert) et son visage a affiché une expression de soulagement, de gratitude, de paix, et il s’est… évaporé, juste là. Il s’est lentement effacé puis a disparu. Plus de Rupert. Parti pour, je l’espère, ne pas retrouver sa femme, puisqu’elle était aussi sa geôlière pendant plus de cent ans.
- Il n’a même pas dit au revoir, a murmuré Emma.
- C’est mieux, ai-je affirmé. Il n’a jamais été censé être ici.
- Eh bien, Rupert, si tu m’entends, a lancé Emma, c’était sympa d’être hantés par toi.
- Cinq étoiles, a dit Kit sur un ton solennel en reposant la bague sur la table. Ça me plairait d’être hanté à nouveau.
Et toutes les bougies de la pièce se sont éteintes d’un coup. Ce qui était aimable de la part de Rupert, si c’était lui. Ça aurait très bien pu être un simple courant d’air.
Nous sommes tous sortis de la pièce en silence.
- C’est différent, a remarqué Julian en regardant dans le couloir. Je le sens déjà.
Je le sentais moi aussi. Il y avait une légèreté nouvelle. Une sorte de domesticité chaleureuse qu’on ressent dans une maison accueillante, et qui avait toujours manqué à Chiswick House depuis que je la connaissais. C’est difficile à décrire, mais tout d’un coup c’était la maison de Julian et Emma, telle qu’elle ne l’avait jamais été avant. Je l’ai toujours vue comme un endroit hostile, puis comme une monstrueuse ruine. Pour la première fois je me suis dit que c’était un endroit que les Blackthorn pourraient remplir de bonheur.
Et je suis certain qu’ils le feront.
A très bientôt, mon amour. Je t’embrasserai jusqu’à ce qu’un bambin nous force à nous séparer et réclame toute notre attention. Prévois donc un baiser d’environ trente à soixante secondes, d’après les expériences passées. Mais j’aimerais, comme toujours, que ça dure infiniment.
Je t’aime,
Magnus.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/693937002091053056/magnus-to-alec
[1] Blague de new-yorkais. Les habitants de la ville de New-York désignent l’intégralité de l’état de New-York, sauf la ville, comme étant « upstate » (« le nord de l’état »). Aller « upstate » (généralement juste au nord de la ville, dans la Vallée de l’Hudson) est souvent vu comme un voyage considérable même si c’est tout près.
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sh0esuke · 1 year ago
Text
" Wound "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Nanami Kento.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Son entrevue avec Mahito l'ayant laissé quelque peu amoché, Nanami tente tant bien que mal de cacher sa blessure afin que son épouse ne l'apprenne pas. Cependant, lors de l'élaboration de son plan, Nanami n'avait pas pris en compte Gojo Satoru et son désir fou de le nuire.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : spoil de la saison un, Nanami blessé mais rien de méchant.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟓𝟖𝟔.
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Sous mon regard attentif, Satoru entra dans la pièce. Il referma la porte derrière lui d'un simple geste de la main, s'avança nonchalamment dans ma direction, prit place sur le fauteuil devant mon bureau et s'y installa. Il se mouvait avec aise, et n'avait pas spécialement l'air préoccupé par le fait qu'il me dérangeait dans mon travail. J'arquai un sourcil, je me permis même de le zieuter ce qui, aux yeux de plusieurs, aurait pu sembler extrêmement déplacé. Gojo Satoru avait le don de faire comme bon lui semblait, il avait la réputation d'être un petit merdeux, cela lui collait à la peau depuis des années. Et, je me doutais que si il me dérangeait ici et maintenant, c'était qu'il devait y avoir une raison.
Abandonnant le tas de feuilles que j'avais commencé à signer et corriger, je déposai mon stylo feutré sur mon bureau fraîchement vernis. Il était recouvert d'une fine couche de gras. Je frôlai le tout de mon pouce.
« Qu'est-ce qui t'amène ? Je suis occupée. »
Satoru apporta une main outrée dans sa direction.
« Si ça c'est une façon d'accueillir un ami, tu me déçois..! »
« Tu m'en diras tant... »
Je me mis à jouer avec mes talons aiguilles, forçant mes pieds à sortir de mes chaussures, puis les replongeant à l'intérieur. Cela m'amusa le temps que l'enfant prodige ne reprenne enfin la parole. Il titilla ma curiosité, de part son ton étrangement solennel.
« Quelque chose s'est produit, aujourd'hui. En début d'après-midi. » se corrigea-t-il.
« Oui. » j'acquiesçai. « Tu es sorti exorciser quelques fléaux, non ? Je t'ai vu traîner avec Kento ces derniers jours, vous bossez ensemble. Rien de grave ? Dis-le moi si il t'embête, que j'en rajoute une couche. »
Sa réaction me mit la puce à l'oreille.
« Justement... »
Dans un tout autre contexte divergeant de celui-ci, il aurait surenchérit, il se serait lamenté d'un tel traitement envers sa personne voire, il m'aurait taquinée. Alors, pourquoi ne faisait-il rien de cela ? Ça portait à confusion. Je le questionnai davantage du regard. Croisant mes bras contre ma poitrine, je sentis les boutons de ma chemise grincer. Mon dos heurta au même moment le dossier de mon fauteuil.
Un mauvais pressentiment me démangeait.
« Kento est mort ? »
« Quoi ? » s'étonna gravement Satoru.
« Quoi ? » répétai-je. « C'est toi qui fais traîner la chose, tu ne peux pas être plus direct et t'exprimer ? »
L'exorciste soupira bruyamment, il accompagna ce geste en levant ses deux mains dans les airs. Son bandeau cachait la fenêtre de son âme, je fus incapable de bien percevoir ce qui se déroulait dans son esprit mais, à l'aide de son langage corporel, je me rassurais, me disant que la situation ne pouvait pas être si grave qu'elle le semblait. Dans le cas contraire, l'atmosphère l'accompagnant aurait été plus sinistre et officielle. Je tentais de m'en persuader.
« C'est Ijichi qui m'a téléphoné. Et comme je sais que la nouvelle te fera pas plaisir, je me suis dis que j'allais pas le laisser se faire manger par le grand méchant loup. »
« Moi étant le grand méchant loup, je présume ? »
Satoru me pointa du doigt.
« Exact'. »
« Kento est en vie, alors ? »
Il acquiesça. Inconsciemment, je poussai un soupir.
« Il a été blessé au combat. »
Sa petite précision, glissée maladroitement comme si il avait espéré que je ne l'entende pas me fit le regarder plus intensément. Désormais, il avait toute mon attention. Mes pieds s'agrippaient au parquet de la pièce et mes paumes fondirent contre la surface boisée de mon bureau. J'étais figée dans le moment. Paralysée par l'incrédulité.
« Je te demande pardon ? »
Satoru écarta les jambes et posa ses poignets sur chacun de ses genoux.
« Un nouveau fléaux l'a attaqué, 'rapiécé' selon sa description. Une sale ordure qui affirme manipuler les âmes des êtres humains. Nanami s'est- »
Je me levai.
« Où est-il ? »
Sans attendre, la chaise roula, elle entra en contact avec la baie vitrée derrière moi et se coinça entre le verre et le grand et épais rideau couleur pistache. Cela attira son attention. Je me redressai sur mes hauts talons aiguilles, mes jambes pressées les unes contre les autres.
« Ne me regarde pas comme ça, Satoru. Où est Kento en ce moment même ? »
Il hésita.
« Avec Shoko. »
« Évidement. » je grinçai entre mes dents.
Je retirai ma veste de costume de mon fauteuil et l'enfilai d'un geste efficace. Mes deux bras y passèrent. Je fis signe à mon collègue de se lever, ainsi, il me suivit hors du bureau. Je glissai un coup d'œil à ma montre, une TAG Heuer. Il était relativement tôt, nous arrivions à la fin de l'après-midi, cela devait faire une petite heure que Kento était revenu. Ça lui correspondait bien. Je marchais vite. Reconnaissante pour la fente derrière ma jupe crayon, j'accélérai le pas.
« Où est Ijichi ? J'ai deux mots à lui dire. »
« Il, hum, il avait autre chose à faire. »
Je le foudroyai du regard.
« Tu ne fais que gagner du temps, tu en es conscient ? » m'emportai-je.
Ijichi n'était qu'un pauvre assistant, il ne savait rien faire d'autre que poser des rideaux. C'était peut-être mieux ainsi, il n'était pas fait pour ce monde cruel composé uniquement de violence et de macabre. Il n'empêche, j'avais remis entre ses mains la vie de Kento. Je me revoyais encore lui parler devant l'école d'exorcisme, le supplier de prendre soin de lui et de me le ramener en un seul morceau. J'avais pensé pouvoir lui faire confiance, qu'elle sombre idiote avais-je été ! Je ne pouvais donc faire personne en ce monde pour me le ramener sain et sauf, pas même Gojo Satoru, l'enfant Prodige, j'imaginais, quel comble ! Cette maigre pensée força mon cœur à se serrer dans ma poitrine. J'en eus les larmes aux yeux.
Si un jour... Si un jour il ne me revenait pas..
« Laisse-moi te dire, Satoru. Dès que je lui mets la main dessus, il passera un sale quart d'heure. » déclarai-je avec conviction. « De même pour toi ! Quelle idée de le laisser sans surveillance ? Tu sais pourtant comment Kento est ! »
Ce fut avec horreur que je m'étais mise à titiller mon annulaire, plus précisément ma bague de marriage.
Je la fis tourner tout autour de mon doigt, submergée par un profond sentiment d'angoisse. Peu m'importait si Shoko s'occupait de lui, je ne pus échapper aux pensées effroyables qui s'emparèrent de mon esprit, j'en fus terriblement ébranlée. Satoru affirmait qu'il était vivant, blessé certes mais le cœur pulsant dans sa poitrine. J'aurais adoré m'en convaincre. Cela aurait été si simple. J'avais.. J'avais simplement le besoin de m'en assurer moi-même, il me fallait plonger mon regard dans ses beaux yeux, toucher son avant-bras, écouter le son de sa voix, me blottir contre lui, et l'entendre me répondre avec chaleur et affection tandis que je le réprimanderais.
« Ce fléau, Kento l'a attrapé ? »
« D'après Ijichi, non. »
« Comment ça ? » m'offusquai-je.
« Tu le connais mieux que moi... »
Satoru me rattrapait, à présent il marchait à côté de moi, les mains dans les poches de son uniforme. Quant à moi, je regardai à nouveau ma montre. Juste après, je retournai titiller ma bague.
« Je vais moi-même me charger de son cas. Il va voir. »
« Le fléau, ou⸺ »
« Kento, bien sûr. Ce fichu fléau m'importe peu ! Quelqu'un finira bien par l'exorciser. C'est lui qui m'inquiète. »
« Je l'ai vu, avant de te rendre visite. » me conta Satoru. « Hormis son flanc gauche, il n'est pas gravement blessé, tu n'as pas trop à t'en faire. Il est solide, mine de rien. »
« Je sais de quel bois est fait mon mari, merci. »
Satoru esquissa un rictus. Il leva les mains en l'air.
« Je disais ça comme ça... »
Nous arrivâmes enfin à destination.
J'ignorai mon ami de longue date pour pousser la porte du bureau de Shoko, pénétrant la première dans la pièce et faisant passer mon regard sur l'endroit à la recherche de Kento. Les bibliothèques contenant des livres de médecine ou de fléaux furent ignorées, tout comme les lampes ou les murs et sol faits de bois, son bureau et Shoko elle-même. Car, presque instantanément, mes yeux s'étaient posés sur lui. J'avais trouvé Kento.
Assis sur un canapé calé contre le mur gauche de la pièce, la brune était accroupie dos à nous, elle se chargeait de trifouiller le flanc de mon mari, mais elle tournait la tête dès qu'elle entendit Satoru refermer la porte.
« Je t'avais dit de garder le silence. »
Les propos de Kento ne me surprirent point, l'enfant prodige leva les mains en l'air en guise de réponse.
« C'est rien. » il s'exprima en me regardant. « Je ne suis pas mortellement blessé, juste écorché. »
Sa veste beige était déposée à côté de lui sur le dossier du canapé. Il portait sa fidèle chemise bleue et son affreuse cravate jaune décorée par des coins d'ombre, ainsi que ses bretelle de cuir marron. Il n'avait pas l'air en mauvais point. Shoko me cachait la vue sur sa blessure, mais il n'était pas ensanglanté. Dans le creux de sa main, reposait sa paire de lunettes. Je zieutai un peu les alentours, je tournais la tête et fronçais mes sourcils. Lorsque je trouvai son arme sur le bureau, je me calmai. Satoru dans mon dos s'en alla prendre place sur le fauteuil de Shoko, celle-ci ne répliqua pas, elle terminait de soigner mon mari. Pas même une cigarette dans le bec.
Soudain, elle se redressa.
« C'est par ici que ça se passe. »
« Mhh ? »
Shoko pointa du doigt ce qui restait de Kento.
« L'ignore pas, il s'en est bien sorti. Je t'assure. »
Je déposai mon poing contre ma hanche, furieuse.
« Ça c'est à moi d'en décider. »
J'étais enragée à vrai dire. Je ne pus m'empêcher de le foudroyer du regard.
« Et permets-moi d'en douter. »
« Nanami va se faire réprimander.. » chanta Satoru.
Je me rapprochai de mon mari, Kento étendit son bras sur le dossier du canapé et je pris soin de m'asseoir juste en dessous. Il avait les jambes écartés, la tête penchée en arrière, mais cela ne me gênait pas. Tandis qu'il s'étalait, moi, je me refermais sur moi-même. Après tout, c'était ainsi qu'une femme se devait de se comporter. Les jambes collées les unes contre les autres et mes mains déposées sur mes genoux, je dévisageai mon amant. De leur côté, Shoko et Satoru échangeaient quelques informations, autant sur le fléau que Kento avait combattu que des informations sur Ijichi et où il se trouvait. Cela m'importa rapidement peu, j'avais en effet autre chose à faire que de me préoccuper d'esprits alors que mon âme sœur se trouvait dans un tel état.
« Ne crie pas. »
« Tu as mal à la tête ? » je le questionnai en apportant le dos de mes doigts à son front et joue.
« Affreusement. »
Son grognement me fit froncer les sourcils.
« Comment tu te sens ? »
« Vivant. »
Je me rapprochai de lui, collant ma cuisse à la sienne et pivotant mon torse de manière à être contre lui. Il était chaud. Son flanc gauche était complètement ensanglanté, sa chemise, elle, fichue. Pas même un bon lavage aurait suffit à se débarrasser de la quantité astronomique de liquide qu'elle avait absorbé. Cela me frustra. Je relevai bientôt la tête de manière à planter mon regard dans le sien, mais Kento avait les yeux clos.
« Ce fléau.. Qu'est-ce qu'il t'a fait ? »
« Satoru ne t'a rien dit ? » grogna-t-il.
« Juste que tu as été attaqué par un fléau rapiécé, et qu'il manipule les âmes de ses victimes. » expliquai-je. « Mais c'est ta version que je veux, mon amour. »
Kento ouvrit un œil.
« Il m'a touché. »
Sa main libre effleura certaines parties de son corps.
« J'ai senti quelque chose en moi changer, mais il ne faisait pas le poids. Il n'a pas eu le temps de finir ce qu'il avait commencé. »
« Tu ne l'as pas exorcisé. »
« En effet. »
« Il risque de réapparaître, tu es sûr de toi ? »
« Je suppose. »
Je touchai sa cravate du bout de mes doigts. Elle n'était pas parfaitement nouée, Kento avait dû essayer de la faire lui-même après son combat, mais elle était tortue et penchait sur le côté. Je levai une de mes jambes et la déposai sur sa cuisse de manière à me rapprocher un peu plus de lui, immédiatement, je défis sa cravate et m'attardait à la renouer proprement.
Kento passa son bras autour de mes hanches. Il rouvrit les yeux.
« Merci. »
Je lui souris en retour.
« Je t'en prie. »
Une fois ma tâche exécutée, je me rassis convenablement sur le canapé, la seconde suivante mon mari m'imita. Nous nous retrouvions de cette manière : épaule contre épaule, cuisse contre cuisse, le dos bien droit. Je regardais devant moi, légèrement perturbée.
« Si.. »
J'avais la bouche pâteuse.
Un goût amer présent sur mon palais me répugna.
« Si il arrive que tu perdes la vie au combat, je- »
« Tout ira bien. »
Son ton pourtant convaincant ne sut me convaincre. Ironique. Enrageant. Abominable. Je soupirais bruyamment, ignorant les tremblements que subissait ma gorge.
« J'ai confiance en ta technique. Tu mérites ta position, et jamais je n'oserais douter de toi, Kento. » parlai-je. « J'ai eu peur. »
« Je comprends. Je suis désolé. »
« Merci. »
« Je me suis approché de trop près, il me fallait des informations. J'ai réduit les dégâts du mieux que j'ai pu. »
« Les fléaux s'adaptent. »
Ma référence à Satoru nous fit tout deux tourner la tête dans sa direction. Lui et Shoko continuaient de parler. Ils ne faisaient plus attention à nous, immergé dans un débat apparaissant ma foi assez prenant.
« Il va falloir redoubler d'effort pour les exorciser. »
Je me sentais embarrassée. Furieuse, je l'avais été. Notamment contre Kento. Il n'était pas quelqu'un de stupide, il réfléchissait et agissait en fonction de faits et hypothèses, c'était un homme bon. J'avais été furieuse par la simple idée de le retrouver blessé, et j'aurais adoré le lui reprocher, lui passer un savon qui l'aurait rendu propre comme un sous neuf. Toutefois, alors que je me tenais à côté de lui, qu'il venait de saisir ma main dans la sienne, je n'étais plus très sûre... À présent, je n'étais plus que soulagée. Embarrassée aussi, parce que j'avais pensé que lui crier dessus aurait été une solution idéale. Je me voyais mal me lâcher sur lui de cette manière en cet instant. Je doutais qu'il le mérite.
Tout ce que je fis, finalement, fut entremêler mes doigts aux siens. Mes ongles en acrylique noirs touchèrent et poignardèrent le dos de sa main tandis que ses doigts, lui, me touchèrent gentiment. De plus : son pouce se mettait à me caresser. Je ne résistais pas bien longtemps.
Ma tête tomba sur son épaule.
« J'ai bientôt terminé ma journée de travail, tu veux bien m'attendre ? »
« Je suppose. »
Nos mains étaient déposées sur sa cuisse. La vue était jolie, nos peaux embrassées sur son pantalon couleur crème dont le doux tissu se frottait à mon épiderme. Sans oublier de citer l'agréable odeur qui émanait de lui, de l'eau de Cologne. Kento sentait divinement bon.
Enfin, je me levai.
« Suis-moi. »
Mon mari attrapa sa veste de la même main qui tenait ses lunettes. Il hocha la tête et m'imitait, posant ses pieds au sol et se redressant, au même moment, Satoru et Shoko levèrent la tête dans notre direction.
« Vous partez déjà ? »
« J'ai même pas vu Nanami se faire remonter les bretelles ! »
Je plantai le talon de mon escarpin entre deux planches de bois et plissai les yeux. Kento remit ses lunettes et jeta sa veste de costume sur son épaule -entre temps j'avais aussi récupéré son arme et la lui avait rangé dans le dos-, je l'entendis hisser. Son flanc lui était encore douloureux.
« Merci de t'être occupée de lui, Shoko. Je me charge du reste. »
« Me le renvois pas à moitié mort, je le ferais pas une troisième fois. » m'accusa-t-elle en tirant une taffe.
« C'est compris, encore merci. »
Elle hocha la tête.
« Bon, bah si y'a plus rien à faire ici, moi aussi je m'en vais. » déclara au même moment Satoru. « J'ai des coups de fil à passer. »
Il déposa sa main sur l'épaule de Shoko et nous rejoignit moi et mon mari.
« On va te laisser, passe une bonne soirée. »
Kento, moi-même et Satoru saluâmes une dernière fois la brune, la minute suivante, nous nous retrouvions hors de son bureau. Satoru ferma la porte sur ses pas et nous suivit. Je le sentis se rapprocher de nous. Il avança, avança et, enfin, pencha la tête jusqu'à souffler sur l'oreille de Kento. Le temps que mon mari ne réagisse, il s'était déjà reculé.
« Alors, Nanami, comment tu te sens ? »
« Bien. »
« C'est tout ? Je me suis inquiété tu sais. J'étais mort d'inquiétude, tu imagines ! »
« Sans mal. » ironisa mon époux.
J'étouffai un rire.
« Tu rentres te reposer alors ? Mais tu reviens demain j'espère ? L'école sera vide sans toi, sinon ! »
« Par pitié... »
De sa main libre, il se massa la tempe.
« Satoru. » j'appelai mon ami de longue date.
Le concerné leva la tête.
« Je me charge de lui, va passer ton coup de fil. »
« Oh, vous voulez déjà vous débarrasser de moi ? » agonisa-t-il avec exagération.
Je lui offris un gentil sourire, le voyant extirper de son pantalon son téléphone portable. Il tapota dessus sans cesser de s'exclamer pour autant.
« Je vous lâche maintenant mais attention à toi, demain, Nanami ! Je vais faire une inspection intégrale pour m'assurer que- »
Kento se retourna violemment.
Serrant la mâchoire je fis les gros yeux à Satoru et poussa mon mari hors du couloir.
« Je pense qu'il a compris le message, mon amour. Ne le laisse pas gagner, viens. »
De ma main libre, je m'accrochai à son bras. Kento pesta dans sa barbe.
Sa partie droite était entièrement recouverte par moi, sa main par la mienne, son bras par ma main et ma poitrine, nos jambes marchant côte à côte dans un rythme que j'eus été forcée de lui imposer afin de fuir le fléau qu'était Gojo Satoru lui-même. Cela nous amena à quitter les lieux en un temps record. À mon plus grand plaisir. Désormais, Kento se trouvait auprès de moi, nous avions le début de soirée et toute la nuit rien qu'à nous.
« Tu parviens à marcher ? »
Kento baissa la tête, il croisa mon regard.
« Avec ou sans toi, oui. »
J'acquiesçai.
« Je t'embarrasse ? Excuse-moi. »
Je me reculai, cependant, le temps de me décoller de mon époux, il tira sur nos mains enlacées et me renia cet acte. Kento me colla de nouveau à lui, l'expression de son visage voilée par un drap de frustration.
« Reste. »
Il s'accrocha à moi.
« Ne te sépare pas de moi. »
Malgré moi, un sourire prit place sur mes lèvres. Nous continuâmes de marcher, pressés l'un contre l'autre, bientôt, nous arrivâmes à l'extérieur du lieu et vîmes le début d'un coucher de soleil au loin. Kento le regarda un bref instant tandis que moi, il captiva mon attention un peu plus longtemps. Il faisait un peu plus frais. Cela justifia mon acte suivant. Je déposais ma tête sur son épaule.
« Je n'oserais jamais. »
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marie-swriting · 1 year ago
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C'est Pas Juste - Steve Rogers
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Drabble Masterlist
Résumé : Steve ne comprend pas pourquoi tu pleures la mort d'un certain Jack.
Warnings : grossesse, mention de la fin du Titanic, fluff, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 995
Version anglaise
Tu éteins la télé alors que de grosses larmes coulent sur tes joues. Tu n'essayes même pas de les essuyer pendant que tu poses le bol de pop corns sur la petite table devant toi. Alors que ta respiration se fait de plus en plus saccadée, tu caresses ton ventre de femme enceinte de cinq mois, espérant que ça va t’aider à te calmer. Steve apparaît dans le salon et accourt vers toi en entendant tes sanglots. Il te prend dans ses bras et tente de te calmer, en vain. 
-Y/N, qu’est-ce qui se passe ? demande-t-il, inquiet.
-C’est pas juste, Steve, murmures-tu, les lèvres tremblantes. Il méritait pas de mourir. 
-Qui est mort ?
-Jack ! t’écris-tu comme si c’était évident. Il aurait dû vivre. Il aurait dû avoir une longue et heureuse vie avec Rose. Ils méritaient d’être heureux ensemble. Ils s’aimaient. Pourquoi est-ce qu’ils ont pas fait plus attention à ce maudit iceberg ? Tout aurait pu être évité. Et puis, il y avait de la place sur cette putain de planche !
Steve ne réagit pas à ton juron, trop préoccupé par ton état émotionnel. Ignorant quoi dire, il continue à caresser ton dos. Il ne sait pas qui sont Jack et Rose, mais il devine qu’ils sont des proches, car tu es totalement bouleversée. Tu sanglotes encore dans ses bras pendant une dizaine de minutes jusqu’à ce que l’arrivée de Sam et Bucky vous interrompent.
-Wow, qu’est-ce qu'il se passe ici ? 
Pour répondre à la question de Sam, Steve hausse les épaules pour montrer qu’il est tout aussi perdu. En entendant la voix de tes amis, tu te sépares de ton mari. Tu t’excuses indiquant que tu as besoin de mouchoirs laissant les trois hommes ensemble.
-C’était quoi ça ? questionne Bucky, perdu. 
-Je crois que l’un de ses amis est décédé. Un certain Jack.
-Tu le connais ? 
-Non, répond Steve à Sam. Ils étaient peut-être amis d’enfance ? suppose-t-il, tentant de donner du sens à ce que tu lui as dit. En tout cas, il serait mort à cause d’un iceberg et il aurait laissé derrière lui sa partenaire du nom de Rose. Elle a aussi dit qu’il y avait de la place sur la planche.
-Quoi ? demande Bucky, comprenant encore moins la situation. 
En comprenant la réelle raison de tes pleurs, Sam ne peut s’empêcher d’exploser de rire. Les deux super-soldats le regardent, choqués de voir Sam s’esclaffer à l’annonce d’un décès. Sam continue de rigoler pendant quelques minutes. Quand il arrive enfin à se calmer, Sam tape amicalement l’épaule de Steve.
-C’est pas son ami, Steve, lui assure-t-il avec un sourire.
-Quoi, tu le connais, ce Jack ?
-J’arrive pas à croire que j’ai oublié de te dire de le regarder. Jack, Jack Dawson, ça vient du film Titanic, informe Sam.
-Pourquoi est-ce que ce nom me dit quelque chose ? s’interroge Bucky, cherchant dans ses anciens souvenirs.
-C’est pas le bateau qui avait coulé en 1912 ? Ma mère m'en avait parlé, déclare Steve à son ami d’enfance.
-Oui, c’est ça !
-Bref, les coupe Sam, ils ont fait un film sur cette tragédie en 1997 et il y a une histoire d’amour entre Jack et Rose. Jack meurt à la fin alors que Rose vit sa vie comme Jack lui avait dit de le faire. Et à en juger par les popcorns sur la table, je dirais que Y/N vient tout juste de terminer de le regarder, explique-t-il, en montrant le bol.
-Attends, elle est dans cet état à cause d’un film ? Steve questionne. 
-Les hormones, se moque Bucky.
-Ce film détruit tout le monde, lui rétorque Sam, presque outré. Toi aussi, tu serais en train de chialer, malgré tes airs de grincheux qui déteste la vie.
-J’en suis pas si sûr.
Bucky et Sam partent alors en débat tandis que Steve s’éloignent de ses amis pour te retrouver dans ta chambre. En ouvrant la porte, il te voit assise sur ton lit, un mouchoir en main. Il vient à tes côtés et met son bras autour de tes épaules.
-Comment tu vas ? demande-t-il d’une voix douce.
-Je m’en remettrai comme à chaque fois que je vois ce film, déclares-tu en reniflant. Je viens de réaliser que tu ne dois même pas savoir de quoi je t’ai parlé.
-Sam m’a tout expliqué. Mais je ne vais pas mentir, je me suis inquiété, j’ai vraiment cru que t’avais perdu un ami, t’informe Steve, te faisant rire.
-Désolée, j’étais juste tellement triste par rapport à la fin et avec mes hormones, j’ai l’impression que c’est pire. 
-Tant que personne n'est mort, affirme Steve d’un air léger et tu tournes vers lui, vexée.
-Jack est mort, Steve ! Fictionnel ou pas, sa mort est sérieuse.
-Pardon, s’excuse-t-il en se retenant de rire. Quand tu auras accouché de notre magnifique bébé, commence Steve en touchant ton ventre, on regardera le film ensemble. Par contre, Sam et Bucky risquent de s’incruster, car Sam pense que Bucky va pleurer et Bucky ne pense pas que ça sera le cas.
-C’est vraiment des enfants, pouffes-tu en levant les yeux au ciel. 
-Ça fait un entraînement. 
Steve pose ses lèvres sur les tiennes et vous vous embrassez pendant quelques instants jusqu’à ce que Sam et Bucky apparaissent dans ta chambre bruyamment, vous demandant une réponse à leur dispute. Steve roule des yeux alors que tu rigoles face à leur gaminerie.
Finalement, moins de cinq mois plus tard, pendant que votre bébé dort, Steve, Sam, Bucky et toi organisez une soirée spéciale Titanic. Même sans tes hormones de femme enceinte, tu pleures dès le moment où le Titanic heurte l’iceberg alors que Steve et Sam commencent à pleurer quand Rose est dans le canot avant qu’elle saute pour retrouver Jack. Quant à Bucky, il reste silencieux toute la fin du film, mais quand vous rallumez la lumière, vous pouvez voir ses yeux rouges et ses joues mouillées. Sam tend sa main à Bucky et avec agacement, il lui donne un billet de vingt dollars.
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{This is my side blog so I'll be answering comments under the username @marie-sworld}
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lekintsugihumain · 11 months ago
Text
Les relations sont une course contre la montre / On les consommes comme un Mcdo
ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit comme ça j'espère que ce texte trouvera une "oreille"
J'ai l'impression que le "feeling" qu'on peut avoir avec des personnes peut se perdre très vite, quand tu ne vas pas à leur rythme, ou bien quand tu "casses" ce rythme. On peut parler ensemble tous les jours, ou du moins régulièrement, mais si je te réponds plus pendant un temps (chose qui arrive souvent et c'est jamais personnel, c'est juste moi et je ne comprends pas pourquoi je suis comme ça et je me déteste d'être comme ça.).
Et bien ce "feeling" va se casser. Et il y a comme un engrenage que tu dois relancer, c'est pour ça que je n'aime pas les échanges virtuels en continu, tu dois toujours maintenir une sorte d'intérêt, sinon tout le potentiel de la relation part dans le néant.
Je trouve qu'il y a une réelle pression à répondre vite, pourquoi ? Parce que l'autre t'oublie ou il se lasse, encore une fois, on fonctionne de façon très consumériste. On veut tout, tout de suite, et il y a une date de péremption, il y a un temps imparti, il y a comme "tu as été trop lent, je suis passé à autre chose tu ne m'intéresse plus" ; en fait, c'est comme au McDo, tu ne supportes pas d'attendre ton repas plus de 10 minutes, et si tu attend trop de temps, tu en as même plus envie. L'analogie est drôle, on consomme les gens comme des McDo, on les veux tous, tout de suite maintenant et après on les digère mal, et s'ils mettent trop de temps à arriver, on ne prend pas de plaisir. 
Le temps, c'est de l'argent ? Oui, mais pas que.  Le temps, c'est aussi l'importance, tu es aimé si tu es le plus rapide, le premier à réagir, à être présent, à répondre.  On ne veut plus prendre le temps de connaître et d'apprécier les gens, tant on veut les consumer aussi vite qu'on les a découverts, c'est comme tout.  Pourquoi beaucoup ont la flemme de voir un très bon film 3h, mais disent oui à un film médiocre de 1h15 ? Pour les mêmes raisons.  Et c'est à l'image de nos relations d'aujourd'hui, on ne connaît même pas son propre entourage, tu ne connais même pas les passions de tes propres "ami.es" ni de ta famille. Voilà pourquoi j'y vais parfois à reculons avec les nouvelles (pas que) personne dans ma vie ou autour, ou bien que j'arrête. Parce que je sais que je ne vais pas forcément avoir l'énergie de me battre pour maintenir une forme d'intérêt qu'a la personne pour moi, forcément je suis (de)nouveau dans sa vie, et la (re)nouveauté attise la curiosité, puis quand tu connais... Tu te lasses, ou pour ce qui est de mon cas, on découvre à quel point je suis inconsistant, banal et sans intérêt voir médiocre et méprisable, mais des gens restes pour je ne sais qu'elles raisons, sûrement car on aime avoir cette personne de bon coeur sur qui on sait qu'on compter et piétiner à la fois. Tel un chien qui reviens pour des caresses malgré que tu l'es tapé avant.
Ou l'énergie d'être le seul à maintenir une relation qui probablement ne va exister que dans ma tête, car moi je m'attache, j'ai décris un comportement que j'ai observé, que ne je fais pas, du moins pas totalement, car je pense qu'on est tous un peu comme ça à cause de notre système.
Alors parfois j'abandonne, car je sais que j'ai mis trop de temps à répondre aux messages, ou que je n'ai pas pu être assez présent à tout les événements, à toutes les soirées, que je n'ai pas assez liké ou commenté.
J'abandonne aussi d'avance, car je ne serai pas à la hauteur, je ne pourrais pas te parler h24, tout simplement car je ne suis pas doué pour ça, j'admire ceux qui peuvent entretenir des conversations. ça me rend triste aussi, je vois cette amie avec qui je parle tout les jours, enfin, parlait... Plein de vocaux, elle pourrait disserter sur la pluie et le beau temps, et tu as moi... Moi qui ne peux pas parler autant, qui n'arrive pas à parler de sa journée plus de 10 min et encore parce que il y a juste rien d'intéressant à dire. En fait c'est ça, j'ai rien d'intéressant à dire, et je ne le suis déjà pas moi même, je suppose que ça s'apparente à de l'ennui. Je ne m'ennui pas des autres, je m'ennui des conversations superflues, inutiles...
Je m'ennui de beaucoup de choses, mais pas des gens.
Moi ça me va d'être chill avec toi en silence, ont est pas obligé de casser absolument ce silence, c'est là où je ressens une vrai connexion, quand on peut-être ensemble en silence sans que ça soit gênant, que ça soit même agréable, le plaisir d'être ensemble.
Alors il y a des personnes avec qui ça s'arrête, d'autres avec qui ça ne (re)commencera jamais, parce que je n'ose pas et que je sais que c'est perdu d'avance.
À toutes nos histoires mortes avant d'avoir démarré. Et à toutes nos histoires mortes dans l'oublie au fond de ce portable.
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selidren · 3 months ago
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Automne 1924 - Champs-les-Sims
3/3
J'aurai du également vous le dire au début de ma lettre, mais il se trouve que je vais sans doute organiser mon mariage sous peu. Oui, je sais bien que je suis encore très jeunes, mais je suis aussi très amoureuse de Jean. Et si cela peut me faire échapper à un mariage arrangé par ma grand-mère (oui c'est d'un autre temps, mais elle en est tout à fait capable, d'ailleurs, elle est elle-même d'un autre temps), je ne vois pas où serait le mal. Après tout, comme me l'a répété mon père lors de mon anniversaire, c'est à présent à mon tour de produire le prochain maillon de la chaîne : un héritier. Grand-Mère lui a drôlement bien appris sa leçon. Serais-je la même un jour ? A sermonner mon fils ou ma fille pour qu'il ait des enfants au plus vite ? Je ne l'espère pas, d'ici là je prie pour que les temps aient changé.
J'attends avec impatience de vos nouvelles.
Noé
Transcription :
Jean « Tu es magnifique ! Cette coupe te va bien mieux qu’à Cléo ! »
Arsinoé « Tu trouves ? Quand j’ai vu les mèches par terre, j’ai presque été prise de vertiges. J’ai regretté, mais trop tard. »
Jean « Ne regrette pas, c’est inutile. Ton visage est vraiment mis en valeur. »
Arsinoé « Je n’en peux plus d’attendre la fin de ces rencontres clandestines dans l’obscurité. »
Jean « Et sous la pluie pour couronner le tout ! »
Arsinoé « Pour te voir, j’affronterai les pires tempêtes ! Qui se préoccupe de quelques gouttes franchement ? »
Jean « Moi. Tes robes toutes neuves vont être trempées, et tu risques de tomber malade de plus. Et puis je vois d’ici que tu frissonnes. »
Arsinoé « Alors tiens moi chaud ! »
Arsinoé « Je ne comprends pas pourquoi tu as quitté la Butte au Chêne. On ne voit bien moins qu’avant, et la paie était pourtant meilleure. »
Jean « J’avoue que fréquenter la patronne est plutôt avantageux pour ma fiche de paie, mais ça me mettait trop mal à l’aise vis-à-vis des gars. Et puis, je n’ai pas envie de bénéficier d’un traitement de faveur, je ne le mérite vraiment pas. Non, crois moi. C’est mieux de travailler à l’épicerie. »
Arsinoé « Kleber est un ami de mon frère, tu le sais ? »
Jean « Vous avez des amis partout Noé ! En tous cas, il me fait trimer comme un galérien, mon argent est bien mérité. »
Arsinoé « Et de toute façon, quand nous serons mariés, tu travailleras avec moi à diriger l’entreprise. »
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etoilementeuse · 4 months ago
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diabolik lovers : haunted dark bridal — ayato ; dark 04 [traduction française]
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——La scène débute dans une salle de classe.
Yui : (On nous a donné tellement de devoirs aujourd’hui...)
(Je n’arrive pas à me concentrer à la maison, alors je vais rester un peu ici pour travailler.)
——Ayato arrive.
Ayato : Yo ! Viens, la planche à pain, on rentre.
Yui : Ayato-kun... Je t’ai demandé de ne plus m’appeler comme ça.
Ayato : Le problème, c’est que je me rappelle pas de ton prénom.
Par contre, quand je te regarde, “planche à pain”, ça me vient tout seul. Genre : planche-à-pain.
Yui : … … !
(I-Ils ne sont peut-être pas très gros, certes, mais tout de même...!)
C’est Yui, Komori Yui ! Rappelle-toi en, s’il te plaît...
Ayato : Bref, qu’est-ce que tu fais, de toute façon ?
Yui : (I-Il ne m’écoute même pas...)
… Tu ne vois pas ? Ce sont les devoirs qu’on nous a donné aujourd’hui.
Ayato : Tch, sérieux !? Personne ne fait ces trucs !
Yui : Tu es l’une des rares personnes à ne pas les faire !
Ayato : Sérieux, pourquoi tu les fais pas à la maison ? Allez, viens, on rentre.
Yui : Je ne peux pas me concentrer quand je suis à la maison à cause d’une certaine personne, alors je les fais ici.
Ayato : J’ai faim. Allez, rentrons pour que je puisse manger !
——Ayato lui vole son cahier.
Yui : H-Hey ! Rends-le moi !
Ayato : Pas moyen ! Je te le rendrai une fois à la maison.
Yui : (… Il n’est pas croyable !)
… Ah ! Une jolie fille avec une grosse poitrine vient de passer dans le couloir !
Ayato : Quoi !?
Yui : Je t’ai eu !
——Yui reprend son cahier des mains d’Ayato.
Ayato : Argh...! La peste !
Yui : Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même d’avoir été si crédule~!
(C’est toujours lui qui m’embête d’habitude, alors je peux bien lui rendre la pareille, non ?)
(Ça me donne un peu l’impression qu’on est des camarades de classe ordinaires.)
(… Ayato-kun, si tu n’avais pas été un vampire... Je me demande si on aurait pu bien s’entendre.)
Ayato : T’as du cran pour faire ce genre de choses au grand Ayato¹...
Yui : (Uhh... Il est en colère ? Malgré tout, je ne dois pas flancher !)
➛ Je n’ai pas peur ! (♥) Yui : M-Même si tu fais cette tête, tu ne me fais pas peur ! Ayato : Hmm ? Voyons voir ça. Yui : Huh...!? ——Ayato frappe ses mains sur le bureau. Ayato : Dans ce cas... Je vais devoir redoubler d’efforts pour te terroriser.
➛ Si tu veux rentrer, rentre seul ! Yui : Je ne partirai pas avant d’avoir fini. Si tu veux rentrer, rentre seul. Ayato : … … … … Yui : (J-Je l’ai dit, ça y est !) Ayato : Fait chier. Yui : Huh...!? —— Ayato frappe ses poings sur la table. Ayato : Je ne déteste pas les femmes qui ont du caractère... Mais celles qui vont trop loin m’insupportent. Yui : A-Attends... Ayato : Je vais faire en sorte que tu ne puisses plus te rebeller.
Yui : Kya...!
—— Ayato défait le noeud de l’uniforme de Yui.
Yui : A-Ayato-kun !?
Ayato : Tu ne veux pas rentrer, j’ai compris. Je ne peux rien y faire.
Alors j'ai qu’à te mordre ici.
Yui : A-Attends ! Il y a encore des élèves ici...!
Ayato : Qu’est-ce que tu racontes ? Regarde, il n’y a que toi et moi ici.
Yui : I-Il y a des gens dans le couloirs... Ils pourraient nous voir...!
Ayato : C’est bien ! Ça rend les choses encore plus excitantes.
——Ayato mord Yui.
Yui : Ah...!
(J-Je ne dois surtout pas faire de bruit ! Quelqu’un pourrait entendre !)
Ayato : Haha... ton cou est sensible, hein ?
Yui : … !
Ayato : C’est ça, j’aime cette expression. Tu peux faire du bruit, ça m’est égal.
Yui : Ah... Nn...
Ayato : Hehe, hey, retire tes mains de là. Ne couvre pas ta bouche.
Yui : … C-C’est bon, j’ai compris, j’ai perdu ! Rentrons à la maison !
Ayato : Hm, trop tard.
Je me demande combien de temps tu peux tenir sans faire de bruit. Voyons voir !
——Ayato mord Yui de nouveau.
Yui : … … !
Ayato : [bruits de succion]
Yui : … Gh...
(J-J’ai vraiment mal... J’ai l’impression qu’il mord plus fort que d’habitude.)
Ayato : Haha, tu fais vraiment de ton mieux.
Yui : T-Tu n’en as pas déjà assez ?
Ayato : Haa ? Tu fais la courageuse maintenant ? Ça me donne encore plus envie d’entendre ta voix.
Yui : Kya...! M...Mm—!
Ayato : [bruits de succion]
Yui : (Ah, ma tête... J’ai la tête qui tourne...)
Ayato : [bruits de succion]
——Yui s’écroule.
Ayato : Mince. J’en ai trop bu ?
J’ai bien aimé cette situation. On devrait le refaire une prochaine fois.
Yui : (Mon corps est faible... Je ne peux plus bouger...)
Ayato : Bon, comme je suis repus, je vais rentrer. À plus, planche à pain !
Yui : Huh...!?
(Il va vraiment me laisser seule ici !?)
(C’est cruel...)
Ayato : En fait... J'ai pas vraiment envie que tu te fasses attaquer par un de ces vampires bas de gamme.
——Ayato se rapproche.
Yui : Hein...?
Ayato : Tu es ma proie. Ne vas pas tituber comme ça alors que tu saignes encore.
L’odeur de ton sang est dangereuse. On ne sait pas quel genre de personne il peut attirer.
Yui : (“Ne vas pas tituber comme ça”... À qui la faute ?)
Ayato : Je t’escorte personnellement jusqu’à la maison. Tu devrais te sentir honorée.
Yui : (C’est frustrant... Mais... Ce n’est pas si désagréable, pour une fois...)
(Je ne sais pas trop quel genre d’expression je devrais afficher...)
¹ Pour ceux qui n'ont pas accès aux dialogues du jeu, Ayato se réfère souvent à lui-même comme “Ayato-sama”. Le suffixe -sama est utilisé lorsque l'on s'adresse à quelqu'un que l'on respecte énormément. On l'utilise notamment pour s'adresser à des divinités, ou à l'Empereur du Japon et sa famille. Il est difficile de traduire en français toutes les subtilités de ses dialogues, mais sa manière de s'exprimer est très arrogante et supérieure.
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bienvenuechezmoi · 9 months ago
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Une fois dans ma vie j'ai eu le pire médecin généraliste. Comme d'hab j'ai fait une crise de céphalée et je vais chez le médecin en détresse psychologique évidente. Je chiale et je lui dis approximativement "j'a mal à la tête je comprends pas pourquoi, je n'en peux plus mais je sais que je peux pas avoir d'arrêté maladie". Ne me demandez pas pourquoi je croyais que je ne pouvais pas avoir d'arret maladie, sûrement parce que c'est une douleur invisible et que toute m'a vie on m'a dit d'encaisser et fermer ma gueule. Bref, sale histoire. Tout ça pour dire que le mec n'a pas sourcillé et me laissé sans aucune nouvelle solution à essayer et SANS ME DIRE QUE J'AVAIS LE DROIT A UN ARRÊT MALADIE. Putain, l'incompétence. Rétrospectivement quel con. Un mois plutôt la neurologue avait écrit noir sur blanc "détresse psychologique", un mois plus tard la médecin du travail m'avait elle dit qu'il était hors de question que je revienne un jour au travail avec mes céphalées.
Ne laissez pas les gens vous observer agoniser.
En y repensant ça me revient, il m'avait dit qu'il était temps que je trouve un médecin dans ma nouvelle ville (qui est un désert médical évidemment). J'étais toujours dans un état catastrophique. Je crois je commençais à le faire chier, mon cas l'emmerdait. Peut être le fait que j'essaye moi même de trouver des solutions l'emmerdait. C'était mon instinct de survie qui parlait. Comment un patient peut-il oser proposer des solutions à son cas. Peut-être parce que tu ne m'en a jamais proposé connard, pourtant c'est pas moi qui a fait 10 ans de médecine. Mmmmmmmmh peut être es-tu déçu de ce que c'est d'être médecin généraliste, toi tu étais venue pour la reconnaissance sociale et le grand rêve de sauver l'humanité ??? Je m'égare mais je suis vénère par la maltraitance que j'ai subit. Spoilers, je faisais une crise d'angoisse à chaque fois que je devais le voir. Il était à la fois mon seul espoir et mon futur tombeau.
Je dis souvent ici que j'ai envie de crever, parce que j'ai mal et que sûrement le dire ça me soulage mais en réalité je n'ai pas envie de mourir. Cependant, j'ai réellement pensé 2 fois à mourir dans ma vie. L'année dernière à la période que je viens de décrire avec l'autre con et il y a quelques années pour les mêmes raisons, parce que la douleur était trop intense et ne me donnait aucun échappatoire, aucune autre perspective.
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jonnybigoud68 · 1 year ago
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ENCORE,ENCORE.....
Pourquoi pour la énième fois dès que je rencontre une femme qui me plaît, et après quelques rendez vous qui me paraissent prometteur, on en revient toujours à cette phrase " tu es trop gentil, c'est pas normal, ça cache quelque chose je préfère qu'on s'arrête là ''.
Mesdames, est-ce que ce que ça vous fait réellement peur quelqu'un de trop gentil, j'ai vraiment besoin de savoir si c'est un sentiment général ou simplement moi qui tombe sur des femmes qui ne pensent qu'ainsi.
Une chose est sûre, j'abandonne l'idée de retrouver quelqu'un dans ma vie, et surtout à chaque fois que ça arrive, je me rends compte à quel point elle me manque, on dit souvent que l'on rencontre l'âme sœur qu'une fois dans sa vie et bien la mienne m'attends au paradis et je sais que je retrouverais le bonheur quand je la rejoindrais.
Je refuse de changer et de devenir une personne qui ne me ressemble pas, je suis comme je suis c'est ainsi et pas autrement. Je suis pourtant une personne qui accepte facilement une personne pour ce qu'elle est et en aucun cas je souhaiterais la changer pour qu'elle devienne une autre personne qui du coup pourrait ne plus me plaire.
Bref encore un weekend à essayer de relativiser cet énième échec et vivre avec les souvenirs heureux de mon seul bonheur amoureux qui aurait dû durer toute une vie.....
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x-heesy · 2 years ago
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Offener Brief an tumblr:
Seit ca 9/2022 werde ich von Euch @staff nicht mehr Featured... ich werde nur mehr von meinen followers 🫶🏽 und user Suchanfragen Featured..
Warum? Ich bin seit 2011 ein hardcore Dumblr Benutzer, ist das euer Umgang & dank?
Das ist pure Schikane und Willkür und eine unart von mobbing und Diskrimierung.
Warum macht Ihr alles so mühsam 😥?
Diskriminierung und mobbing ist in der realen Welt illegal sowie hier in der Virtualität auch!
Bitte ändert eure Algorithmen wieder, keine Ahnung ich welcher Kategorie ich derzeit ausharren muss
Recht herzlich bedankt
Open letter to tumblr:
Since 9/2022 I am no longer featured by you @staff... I am only featured by my followers and user Tag searches 🔍 ..
Why? I've been a hardcore Dumblr user since 2011, is that your dealings & thanks?
This is pure harassment and arbitrariness and a bad habit of mobbing and discrimination.
Why are you making everything so difficult 😥?
Discrimination and mobbing is illegal in the real world as well as here in virtuality!
Please change your algorithms again, I have no idea which category I have to endure at the moment
Thank you very much
Lettre ouverte à tumblr :
Depuis 9/2022, je ne suis plus présenté par vous @staff... Je ne suis présenté que par mes abonnés et les annonces de recherche d'utilisateurs..
Pourquoi? Je suis un utilisateur inconditionnel de Dumblr depuis 2011, est-ce que c'est votre affaire et merci ?
C'est du pur harcèlement et de l'arbitraire et une mauvaise habitude de mobbing et de discrimination.
Pourquoi rendez-vous tout si difficile 😥?
La discrimination et le mobbing sont illégaux dans le monde réel comme ici dans la virtualité !
Veuillez modifier à nouveau vos algorithmes, je n'ai aucune idée de la catégorie que je dois endurer pour le moment
Merci beaucoup
Carta abierta a tumblr:
Desde el 9/2022, @staff ya no me presenta a usted... Solo me presentan mis seguidores y los anuncios de búsqueda de usuarios.
¿Por qué? He sido un usuario empedernido de Dumblr desde 2011, ¿es ese tu trato y gracias?
Esto es puro acoso y arbitrariedad y una mala costumbre de mobbing y discriminación.
¿Por qué haces todo tan difícil 😥?
¡La discriminación y el mobbing son ilegales tanto en el mundo real como aquí en la virtualidad!
Cambie sus algoritmos nuevamente, no tengo idea de qué categoría tengo que soportar en este momento
Muchas gracias
Lettera aperta a Tumblr:
Dal 9/2022 non sono più presente da te @staff... Sono presente solo dai miei follower e dagli annunci di ricerca degli utenti..
Perché? Sono un utente hardcore di Dumblr dal 2011, sono affari tuoi e grazie?
Questa è pura molestia e arbitrarietà e una cattiva abitudine di mobbing e discriminazione.
Perché rendi tutto così difficile 😥?
La discriminazione e il mobbing sono illegali nel mondo reale così come qui nella virtualità!
Per favore cambia di nuovo i tuoi algoritmi, non ho idea di quale categoria devo sopportare al momento
Grazie mille
Alex 🏴‍☠️
Soundtrack: new world by zap mama 🫶🏽 & Fight For Your Right by Beastie Boys 🏴‍☠️
#Maybeiamadreamerbutiamnottheonlyone ☑️
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