#Pourquoi es-tu comme ca?
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mrsines · 2 months ago
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Pourquoi ?
Lilia Calderu X Reader
Lilia Calderu, la propriĂ©taire d'une boutique , avait toujours aimĂ© la solitude qui rĂ©gnait dans son magasin. La poussiĂšre dans l'air, les objets anciens remplis d'histoire, tout Ă©tait calme, comme si le temps s'Ă©tait arrĂȘtĂ©. Mais il y avait quelque chose, ou plutĂŽt quelqu'un, qui changeait cette tranquillitĂ©. Ophelia Gilbert.
Ophelia était une jeune apprentie qui travaillait avec Lilia depuis quelques mois. Elle avait le don de comprendre l'artisanat, l'histoire des objets, et plus important encore, de savoir comment écouter Lilia sans jamais juger. Une jeune femme calme, avec des yeux aussi profonds que l'océan. Et, au fur et à mesure des semaines, Lilia avait remarqué quelque chose d'étrange dans le regard d'Ophelia, quelque chose qu'elle n'avait pas voulu admettre pendant un certain temps.
Un aprĂšs-midi, alors que les rayons du soleil se glissaient doucement entre les rideaux, Lilia s'affairait Ă  ranger des livres dans une Ă©tagĂšre poussiĂ©reuse. Elle entendit Ophelia se dĂ©placer derriĂšre elle, les pas lĂ©gers mais perceptibles. Quand Lilia tourna la tĂȘte, elle croisa son regard, et une Ă©trange chaleur monta en elle.
Ophelia la regardait intensĂ©ment, presque avec un mĂ©lange d'admiration et de... quelque chose d'autre. Lilia se sentit soudainement mal Ă  l'aise sous cette attention silencieuse. Elle s'arrĂȘta un instant, observant la jeune femme, avant de briser le silence :
« Ne me regardez pas comme ça. »
Ophelia haussa les sourcils, un sourire en coin effleurant ses lĂšvres. Elle Ă©tait habituellement timide, mais il y avait quelque chose de plus audacieux dans son comportement aujourd'hui. Elle s'approcha doucement de Lilia, s'arrĂȘtant juste Ă  quelques pas d'elle.
« Comment est-ce que je te regarde ? » demanda-t-elle, sa voix douce, mais pleine de curiosité.
Lilia se sentit piégée dans cette question, mais elle ne pouvait pas détacher ses yeux de ceux d'Ophelia. Il y avait trop de choses non dites, trop de secrets enfouis dans cette simple interaction.
« Comme si tu m'aimais, » répondit-elle, la voix tremblante, trahissant ses propres émotions.
Il y eut un silence, un lourd silence, alors que les mots de Lilia flottaient entre elles. Ophelia cligna des yeux, mais au lieu de reculer ou de se détourner, elle fit un pas en avant, son regard ne quittant pas Lilia.
« Et si c'était le cas ? » dit Ophelia, sa voix plus ferme cette fois, mais douce, comme une caresse. « Et si je t'aimais, Lilia ? »
Les mots rĂ©sonnĂšrent dans la piĂšce comme un Ă©cho inattendu. Lilia sentit son cƓur s'accĂ©lĂ©rer. C'Ă©tait impossible. Elle ne pouvait pas accepter cela. Pas maintenant, pas avec quelqu'un comme Ophelia. Elle Ă©tait bien trop jeune, bien trop belle pour quelqu'un comme elle. Lilia secoua doucement la tĂȘte, une expression presque piteuse sur le visage.
« Ce n'est pas possible, » murmura-t-elle, presque Ă  elle-mĂȘme. « Je n'ai rien Ă  t'offrir, Ophelia. Je suis... je suis juste une vieille femme solitaire. Tu mĂ©rites mieux. »
Ophelia s'approcha encore, son regard insistant mais doux, comme si elle Ă©tait prĂȘte Ă  tout affronter pour faire comprendre ses sentiments. Elle toucha doucement la main de Lilia, la frĂŽlant de ses doigts dĂ©licats.
« Tu penses que l'ùge, ou ton passé, ça change quoi ? » dit-elle doucement. « Ce que j'aime chez toi, c'est toi, Lilia. Pas ton ùge, ni ce que tu crois ne pas avoir. C'est toi. La personne que tu es. »
Les mots d'Ophelia semblaient percer à travers les murs de doute que Lilia s'était construits autour d'elle. Elle sentait une chaleur envahir son corps, un mélange de peur et de désir. Pourquoi Ophelia l'aimait-elle ? Pourquoi elle ? Elle, qui n'avait rien de spécial à offrir.
Mais alors, elle vit dans les yeux d'Ophelia une sincérité qu'elle ne pouvait ignorer. Et sans réfléchir, Lilia se pencha doucement en avant, frÎlant presque les lÚvres d'Ophelia. La tension entre elles était palpable, un air lourd de possibilités non dites.
Ophelia sourit, sans hésiter, et glissa ses bras autour de Lilia, attirant doucement son corps contre le sien. Il n'y avait pas de doute dans son geste, ni dans sa voix. Elle murmurait doucement à l'oreille de Lilia, comme une promesse.
« Lilia, je suis prĂȘte Ă  te montrer ce que je ressens. »
Et avant que Lilia n'ait pu dire un mot, Ophelia l'embrassa tendrement, mais avec une passion qui semblait déborder. C'était doux, hésitant au début, comme un premier pas timide vers un amour caché. Mais bientÎt, Lilia répondit à ce baiser, lentement, se laissant envahir par la tendresse qu'Ophelia lui offrait.
Lorsqu'elles se sĂ©parĂšrent, les deux femmes se regardĂšrent dans les yeux, leur souffle court. Lilia sentit une chaleur se diffuser dans son cƓur, et pour la premiĂšre fois depuis longtemps, elle se sentit vraiment vivante. Peut-ĂȘtre qu'elle avait tort. Peut-ĂȘtre qu'elle avait plus Ă  offrir qu'elle ne le pensait.
Ophelia, un sourire léger aux lÚvres, se mordit doucement la lÚvre inférieure, et dit :
« Tu vois, je t'aime bien plus que tu ne le crois, Lilia. »
Lilia sourit, la main caressant tendrement la joue d'Ophelia.
@sayresse17
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selidren · 4 months ago
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Eté 1926 - Champs-les-Sims
8/10
Il m'a demandée en mariage. Et bien sur j'ai dit oui. Ne te méprends pas, c'est un choix éclairé. Bien sur, c'était une urgence et il me tendait une perche que j'aurai été idiote de ne pas saisir, mais je sais que je ne serai pas malheureuse avec lui. Je pense que j'ai réalisé quelque chose d'important dans tout ce bazar : le mari idéal n'est pas celui qui te fait brûler d'amour comme le pense Cléo, mais l'ami à qui tu peux te remettre. Je ne suis pas amoureuse d'Ange, et je ne crois pas que je le serai un jour. Quand à lui, je ne pense pas qu'il puisse tomber amoureux de moi. Mais pour autant, je ne pense pas que ce sera un mariage malheureux, bien au contraire. Il conservera ses habitudes, et moi les miennes (au détail prÚs que je ne peux plus faire confiance à un homme au point de lui offrir mon intimité), nous aurons un enfant ensemble et ce sera trÚs bien. Comme si Jean n'avais jamais existé.
Reste la question qui me chiffonne, je m'apprĂȘte Ă  Ă©pouser mon cousin. Je me sens comme une princesse Habsbourg en ce moment, mais je n'avais pas vraiment d'autre choix.
Transcription :
ArsinoĂ© « Mais qu’est-ce que tu fais ? »
Ange « Et bien, je fais ma demande ! Je ne vois personne d’autre ici qui puisse davantage faire l’affaire. »
ArsinoĂ© « Mais
 bon sang, dire que je n’y avais mĂȘme pas pensĂ©... »
Ange « Ce n’est rien. J’admets que l’idĂ©e d’épouser son cousin est un peu vieux jeu. Je vois d’ici ClĂ©o lever les yeux au ciel. Je peux continuer ? »
ArsinoĂ© « Non ! Enfin
 tu me sauverais la vie, mais qu’est-ce que tu as Ă  y gagner toi ? Pour reprendre ce que dis Grand-MĂšre, je ne pourrai jamais c
 enfin
 te donner ce que tu dĂ©sires ! »
Ange « C’est si joliment dit NoĂ©. Si je t’épouse, vois-tu un inconvĂ©nient Ă  ce que je continue Ă  voir mes bons amis lors de mes sĂ©jours Ă  Paris ? Ce n’est pas comme si je pouvais les Ă©pouser de toute maniĂšre
 enfin pour la plupart. »
ArsinoĂ© « Jamais je n’oserais te l’interdire mais
 attends, tu es en train de me demander ma permission ? »
Ange « Je nĂ©gocie les termes de notre contrat de mariage. En tant qu’épouse, je comprendrais que tu vois un inconvĂ©nient Ă  ce que je pratique l’adultĂšre. Toi comme moi savons que ce ne sera pas un mariage d’amour, mais je tiens Ă  faire les choses correctement. Alors ? »
ArsinoĂ© « Non, je n’ai jamais vu de problĂšmes Ă  qui tu aimes et notre mariage ne changera pas ça. Mais
 et les enfants ? Je porte l’enfant d’un autre ! Tu n’y vois pas de problĂšme ? »
Ange « Sur le papier, l’enfant sera le mien et je serai le pĂšre qui l’élĂšvera alors non, aucun. Pour ĂȘtre parfaitement honnĂȘte, ici, tu seras celle qui me rendra service. »
Arsinoé « Vraiment ? »
Ange « Avec mon mode de vie, j’ai fait une croix sur la paternitĂ© il y a des annĂ©es. Pourtant, j’ai toujours rĂȘvĂ© d’avoir des enfants et de devenir pĂšre. Me laisser reconnaĂźtre ton enfant, l’élever comme le mien
 Tu me ferais le plus beau cadeau qui soit. Tu voulais savoir ce que j’ai Ă  y gagner, tu sais tout. »
ArsinoĂ© « Tu n’en avais jamais parlĂ© avant... »
Ange « Vivre avec cette idée était déjà assez difficile, je ne voulais pas retourner le couteau dans la plaie. »
Ange « Sache qu’en plus, je donnerai aussi Ă  ton enfant ce qu’il reste de l’hĂ©ritage des de Chastel, le nom, ainsi que le titre, pour ce que ça vaut dĂ©sormais. Au grand dam de mon frĂšre d’ailleurs. La nouvelle ne lui fera pas plaisir. »
ArsinoĂ© « Je comprends que tu n’ai pas envie d’en parler oui. Je comprends aussi pourquoi Grand-MĂšre a fait appel Ă  toi immĂ©diatement. »
Ange « Cher cousine, nous nous apprĂȘtons Ă  consacrer l’oeuvre de la vie d’EugĂ©nie le Bris, en unissant par le mariage l’argent des Le Bris et le prestige des de Chastel. Mais le plus important, c’est que nous y trouvions tous les deux notre compte. C’est bien le cas n’est-ce pas ? »
Arsinoé « Tout à fait. Je serais folle de refuser. »
Ange « TrÚs bien. Voilà qui mets fin aux négociations. Laisse moi donc reprendre. »
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etoilementeuse · 8 months ago
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diabolik lovers : haunted dark bridal — prologue [traduction française]
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Monologue
— Plus je viens Ă  t’aimer, Plus je dĂ©sire te dĂ©vorer. Lorsque je ne ferai plus qu’un avec ce corps, Cette faim et cette douleur seront-elles enfin soulagĂ©es ? Plus je m’approche, Plus tu t’éloignes. Je te vois par delĂ  le sable brĂ»lant du dĂ©sert, Comme un mirage illusoire. 【Lord Richter】
—— La scĂšne dĂ©bute au manoir.
Yui : Je suis venue jusqu’ici comme on me l’a indiquĂ©, mais... Il s’agit de la maison hantĂ©e dont parlent les rumeurs, n’est-ce pas ?
Toutes les personnes Ă  qui j’ai demandĂ© des directions ont eu la mĂȘme rĂ©action... C’est ici sans aucun doute, pas vrai ?
(Mon parent éloigné vit ici ? Vraiment ?)
(Haa... Ceci dit, je ne pense pas que mon pÚre ait inventé tout ça.)
—— Le tonnerre retentit.
Yui : Kyaa !!
(Quoi qu’il en soit, je n’ai pas d’autre choix que de vĂ©rifier...)
—— Yui frappe à la porte.
Yui : Excusez-moi !
—— Aucune rĂ©ponse. Yui toque Ă  la porte une nouvelle fois.
Yui : (Pas de rĂ©ponse... 
 Ahh... 
 Que faire ? Il n’y a personne. Les lumiĂšres ne sont mĂȘme pas allumĂ©es.)
(Cela paraĂźt normal. AprĂšs tout, cette maison est connue pour ĂȘtre une maison hantĂ©e.)
(Une personne liĂ©e Ă  l’église qui vivrait dans une maison supposĂ©ment hantĂ©e... Ce doit ĂȘtre une erreur, n’est-ce pas ?)
—— Flashback, dans une Ă©glise.
Yui : Hein !? 
 L’église t’impose une mutation Ă  l’étranger ? Et tu pars dĂšs demain...
PĂšre : Ne crie pas, Yui. Calme-toi un peu.
Yui : Me calmer... N’importe qui serait surpris d’entendre une telle nouvelle.
Par “aller Ă  l’étranger”, tu entends quel endroit ?
Pùre : Hm. En fait... ce serait en Europe de l’Est.
Yui : En Europe de l’Est ?!
PĂšre : Oui. Quand j’étais jeune, j’ai vĂ©cu par lĂ -bas.
J’ai reçu une requĂȘte de mutation urgente de la part de l’église.
Yui : Mais alors... Qu’est-ce qu’il adviendra de cette Ă©glise ?
PĂšre : Ils vont immĂ©diatement envoyer quelqu’un pour me remplacer. Tu n’as pas de soucis Ă  te faire Ă  ce sujet.
De plus... En cas de besoin, tu seras ici au Japon.
Yui : 
 Hein ?
Pùre : Yui... Écoute. Je pense partir seul.
Yui : 
 !?
Pùre : Je ne peux pas... t’emmener avec moi.
Yui : Mais...! Tu ne vas pas y aller seul... Je veux venir avec toi...
PĂšre : Tu ne peux pas !
Yui : 
 Hein !? Pùre ?
PĂšre : Pardonne-moi... Il est difficile pour moi aussi de vivre loin de toi.
Mais... Tu dois comprendre que tout cela... est pour ton bien.
Yui : Uu... Tu laisses ta fille unique seule au Japon et c’est pour mon bien...?
Pùre : 
 

Yui : (PĂšre a vraiment l’air peinĂ©... Mais pourquoi ne puis-je pas simplement partir avec lui ?)

 Tu ne peux pas refuser de partir ?
PĂšre : J’y ai pensĂ© Ă  maintes reprises. Mais... C’est une tĂąche que je suis le seul Ă  pouvoir accomplir.
Yui : Une tĂąche que tu es le seul Ă  pouvoir accomplir ?
PĂšre : Ah...

 Q-Quoi qu’il en soit, j’ai tout arrangĂ© pour que tu n’aies pas de problĂšme Ă  vivre sans moi.
Je pars demain dans la nuit. En attendant, prépare tes affaires et tourne-toi vers la personne à cette adresse.
Yui : LĂ -bas... Qui y vit ?
PĂšre : Je ne t’ai jamais parlĂ© de lui auparavant Ă  cause de conflits familiaux, mais il s’agit d’un parent Ă©loignĂ©.
Il est en contact avec l’église et de fait, familiarisĂ© avec les circonstances actuelles.
Il ne te fera aucun mal, vois-le comme un pĂšre de substitution. Tu peux compter sur lui.
Yui : 
 D’accord...
—— Fin du flashback.
Yui : (Et dire que cet endroit se trouve ĂȘtre le “manoir hantĂ©â€...)
Haa... J’aurais dĂ» partir avec mon pĂšre, quitte Ă  m’imposer.
(Mais à ce moment-là, il insistait tellement sur le fait de ne pas vouloir m’emmener avec lui.)
(Quelle Ă©tait la raison d’un refus aussi poussĂ© ?)
(Et puis, quel est le genre de tñche qu’il est le seul à pouvoir accomplir ?)
(PĂšre n’est qu’un simple prĂȘtre... Et sa spĂ©cialitĂ©, c’est le jardinage...)
—— La porte s'ouvre.
Yui : Eh...!?
(Cette porte... Elle vient de s’ouvrir toute seule, non ?)
Ce n’est pas possible...
—— Yui toque.
Yui : — Excusez-moi ! Il y a quelqu’un ?
Je suis la fille de Monsieur Komori ! Je crois que mon pÚre vous a parlé de moi... Je peux entrer ?
—— Yui entre dans le manoir.
Yui : Je suis entrĂ©e, mais... Il ne semble pas y avoir qui que ce soit Ă  l’intĂ©rieur aprĂšs tout.
(Mais si la porte est ouverte, cela signifie qu’il y a quelqu’un Ă  l’intĂ©rieur !! C’est certain !)
Um... Je rentre, d’accord ?
(Um... Ceci dit, j’ai encore un peu peur. Mais je ne peux pas rester plantĂ©e lĂ .)
—— Yui avance jusqu'à la piùce à vivre.
Yui : (
 Au final, il n’y a personne... C’est Ă©trange. Pourquoi la porte s’est-elle ouverte, alors ?)

 PĂšre a du se tromper sur l’adresse qu’il m’a donnĂ©e.
(Peut-ĂȘtre que je devrais contacter mon pĂšre... Je ne veux pas l’inquiĂ©ter, mais...)
(Au point oĂč j’en suis, je n’irai nulle part, sinon... Voyons voir, mon tĂ©lĂ©phone, mon tĂ©lĂ©phone... Hein !?)
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??? : 
 ...
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—— Un Ă©clair frappe au dehors.
Yui : Kyaa !!
(À-À l’instant... Ă  la lumiĂšre de l’éclair, j’ai vu quelqu’un !)
U-Um... E-Excusez-moi ?
??? : 

Yui : (Il est endormi ? Ce garçon...)
Excuse-moi ? Tu m’entends ?
??? : 
 

Yui : Bonjour ? Est-ce que tout va bien...?
(Uh...!? J’ai touchĂ© sa peau un instant... elle est si froide !)
(Hein ? Il... Il ne respire pas !! Il est mort !!)
—— Le cƓur de Yui bat bruyamment.
Yui : Uh... Ugh !!
(Qu’est-ce que...! Ma poitrine me fait mal, d’un coup...!)
(
 Qu’est-ce qu’il m’arrive...!)
Voix inconnue : —— OĂč es-tu ? OĂč... 
 OĂč es-tu ?
Yui : (Uh... Une voix inconnue rĂ©sonne dans ma tĂȘte...)
Haa... Haa... Quoi qu’il en soit... Je dois appeler une ambulance...
(Je ne me sens pas bien, mais avant tout, je dois faire quelque chose au sujet de cette personne.)
—— Yui compose un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone.
Yui : —— A-Allî ? Il faut faire venir une ambulance. Um... Quelqu’un est mort ici.
Uh ? L’adresse... Si je m’en souviens bien, c’est...
??? : 
 
 Nn... ...
Yui : 
 Hein ?
??? : 
 
 Tais-toi... 

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Yui : Kyaaaa !?
(Oh, ma cheville... Il l’a attrapĂ©e...!?)
??? : Aa— 
 
? C’est quoi ce bordel... Pourquoi tu cries comme ça ?
Yui : Huh !?
(Juste à l’instant... Son cƓur ne battait plus... Comment est-ce possible !?)
??? : Qu’est-ce que... C’est une femme. Qu’est-ce que tu fais dans un endroit comme celui-ci ? Hein ?
Yui : T-Tu... Tu... Juste à l’instant...
??? : Quoi, “juste à l’instant” ? Juste à l’instant, je dormais paisiblement... Un problùme ?
Yui : Tu... D-Dormais !? M-Mais... Il y a un instant...
(Ton cƓur ne battait plus, n’est-ce pas ?)
??? : —— “Il y a un instant” quoi ?
Yui : Uh...!?
—— L'inconnu s'approche soudainement.
Yui : (Que...!? Il vient de me faire tomber !?)
??? : Tu fonces tĂȘte baissĂ©e dans les piĂšges, toi, hein ? J’avais justement faim.
Un en-cas dÚs le réveil... Hehehe...
Yui : L-LĂąche-moi !! Qu'est-ce que tu fais... d'un coup !?
??? : C’est moi qui devrais dire ça. Tu es celle qui s’est introduite ici.
Yui : C-C’est vrai... Mais, je suis ici car...
??? : La ferme.
—— Yui se dĂ©bat.
Yui : Ah... !! Non... Non !!
??? : Quelle proie farouche. Ne fais pas l’idiote... Tais-toi un moment.
—— L'inconnu dĂ©chire le haut du Yui.
Yui : K-Kyaaa !?
(C-Cette personne... Est vraiment étrange ! Faire ça si soudainement...)
Uh... Ne me touche pas !!
(Seigneur...!!)
—— Le cƓur de Yui bat bruyamment.
??? : Woah !?
—— L'inconnu s'Ă©loigne.
??? : Uh...!!

 
 !? Q-Qu’est-ce qu’il se passe !?
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??? : Pourquoi est-ce si bruyant ici ? J’aurais aimĂ© que tu ne fasses pas autant de bruit dĂšs ton rĂ©veil, Ayato.
Ayato : Ugh... Reiji...
Reiji : Que se passe-t-il ? Tu sembles surpris.
Yui : (
 Je dois m’enfuir, maintenant...!!)
—— Yui court vers Reiji.
Ayato : Ugh...! Hey !!
Yui : S-S’il vous plaüt, aidez-moi...!!
Reiji : Hm ? 
 Et tu es ?
Yui : Um, je... Mon nom est Komori Yui. Je suis supposĂ©e vivre ici Ă  partir d’aujourd’hui...
Reiji : Hein ? Vivre ici ? Ayato, qu’est-ce que tout cela signifie ?
Ayato : Huh... J’en sais rien moi ! Hey, la planche Ă  painÂč ! Tu m’as jamais parlĂ© de ça.
Yui : C-C’est parce que... Tu m’as soudainement attaquĂ©e ! 
 Attendez, “planche Ă  pain” ?
Ayato : Idiote ! Je parle de toi, Ă©videmment, plan—che—à—pain !
Yui : Huh...!
(Que- Que se passe-t-il !? Je ne comprends rien !)
Ayato : Quoi qu’il en soit, Reiji. Tu as entendu parler de ça ?
Reiji : Non, je n’ai rien entendu de tel.
Yui : C-Ce doit bel et bien ĂȘtre une erreur, dans ce cas... Um... Qui ĂȘtes-vous ?
Reiji : Mon nom est Reiji. Sakamaki Reiji.
Yui : Reiji-sanÂČ...
(Me voilĂ  rassurĂ©e. Avec cette personne, j’ai l’impression de pouvoir discuter. Pas comme avec cet Ayato.)
Um...
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??? : Eh bien eh bien ?
Yui : Uu...!?
—— L'inconnu parle tout prùs du visage de Yui.
??? : Une jolie petite humaine dans un endroit tel que celui-ci ?
Yui : Kyaa!?
(C-Cette personne est apparue de nulle-part !?)
??? : Fufufu... Ravi de te rencontrer, Bitch-chanÂł...
—— L'inconnu lùche Yui.
Yui : 
 
 !!
(Il vient de me lécher...!!)
—— L'inconnu recule.
Reiji : Laito. N’est-il pas impoli de se comporter de la sorte avec une femme que tu viens juste de rencontrer ?
Laito : Fufu. Reiji est aussi coincĂ© que d’habitude. Quel est le problĂšme ? Cette fille est trop allĂ©chante pour ne pas y goĂ»ter.
Ayato : Bon sang ! Je vais te tuer, bĂątard ! Ne bave pas sur la planche Ă  pain avant moi.
Laito : Fufufu. Il faut bien que je goûte aux choses délicieuses quand je les vois, non ? Autrement mes sauvages de frÚres les mangeront avant moi.
N’est-ce pas, Kanato ?
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Kanato : —— Laisse-moi te goĂ»ter aussi, s’il te plaĂźt. Ne bouge pas, d’accord ?
—— Il lùche Yui à son tour.
Yui : Hiii...!
Kanato : Hm. C’est sucrĂ©... Elle a plutĂŽt bon goĂ»t, pour une humaine de son genre.
Yui : 
 
 !?
(Encore quelqu’un apparu de nulle part... Mais qu’est-ce qu’il se passe ?)
(Et on m’a encore lĂ©chĂ©e...!)
Kanato : Dites, pourquoi cette fille est ici ?
Laito : N’est-elle pas un plat du repas de ce soir ?
Ayato : Bande d’idiots. Vous avez tout faux. Elle est Ă  moi. Je l’ai trouvĂ©e en premier, pas vrai ? Hehehe.
Reiji : —— Et pourtant, elle t’a filĂ© entre les doigts.
Ayato : Va te faire voir, Reiji ! Pas la peine d’en rajouter !
??? : Hah... Pathétique.
Yui : 
 
 !?
(Une voix sortie de nulle-part...?)
Ayato : Hah ? Hey, cette voix, c’est Subaru pas vrai !? Montre-toi, enfoirĂ©.
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Subaru : Hmpf...
Yui : (Huh...!? Cette fois, il n’y a plus de doute... Je croyais que c’était mon imagination, mais...)
(Ce garçon vient d’apparaütre de nulle-part !)
Subaru : Je me disais bien que ça sentait l’humain... C’est donc à cause de toi.
Par ta faute, j’ai perdu du temps prĂ©cieux que j’aurais pu passer Ă  dormir. Comment tu vas te faire pardonner ?
Yui : M-Mais je...
(Que devrais-je faire...! Ces gens sont si Ă©tranges...!?)
Subaru : Hey, et si tu répondais à ma question, hein !?
—— Subaru donne un coup de poing dans quelque chose.
Yui : Kyaa...!!
Laito : Eh bien ! Tu es aussi tĂȘte brĂ»lĂ©e que d’habitude, petit frĂšre. Fufufu.
Subaru : La ferme, le pervers en chaleur ! Je te considÚre absolument pas comme mon frÚre aßné.
Kanato : 
 Si agaçant. Si tu ne fermes pas ta vilaine bouche, je la dĂ©couperai en morceaux, tu sais ?
Subaru : Heh. J’aimerais bien voir comment tu comptes t’y prendre, le minus.
Kanato : Hm... Teddy. Regarde bien. Voici notre nouvelle proie.
Reiji : Haa, allons allons. J’ai beau ĂȘtre de nature calme, tout cela commence Ă  m’agacer.
Ce que vous comptez faire de cette fille m’importe peu... Du moins, c’est ce j’aimerais dire.
Je ne supporte pas que mes insolents de frĂšres se battent pour toi.
En premier lieu, explique-moi ce que tu es venue faire ici.
Yui : C-C’est... Parce que...
(Que faire... Je suis trop effrayée pour parler !)
Parce que...
Ayato : Qu’est-ce que t'as, la planche à pain ? Tu trembles ?
Laito : Fufu. Elle est adorable, ça me donne envie de la dévorer.
Kanato : Hehe... Elle claque des dents. Elle a vraiment peur de nous, on dirait.
Yui : C-C’est Ă©vident, non ? C’est effrayant, ici...
Et vous... Je n’y comprends rien.
Ayato : Qu’est-ce que tu comprends pas ? On n’est pas si difficiles à comprendre, pourtant.
Laito : Du moins, peut-ĂȘtre pas aussi faciles Ă  comprendre que ce qu’Ayato peut croire ?
Reiji : Mettons un terme à cette discussion qui ne va nulle part. Vous commencez sérieusement à me faire perdre patience.
Toi, lĂ -bas. Il est inutile d’ĂȘtre aussi effrayĂ©e. Explique-moi la situation, au plus vite.
—— Reiji fait claquer son fouet.
Reiji : Tu ne voudrais pas que j’en vienne à te fouetter pour te faire parler, n’est-ce pas ?
Yui : Uu... J-Je comprends ! Je vais parler ! Je vais parler !!
—— Ellipse, aprùs les explications de Yui.
Yui : —— Et c’est ainsi que je suis arrivĂ©e ici...
Ayato : Pff... Hahahaha...! T'es une fille de l’église ?
Yui : Je le suis... Quel est le problĂšme ?
Subaru : Pas Ă©tonnant que tu aies cette odeur.
Reiji : Une fille de l’église qui arrive dans ce manoir. Victime d’un tel destin...
Je n’ai aucune idĂ©e de qui pourrait ĂȘtre ce parent dont tu parles.
Yui : Um... Comme je le pensais, j’ai sĂ»rement fait erreur.
Laito : C’est dommage, mais il semblerait que ce soit le cas. Quelqu’un en contact avec l’église n’enverrait jamais personne ici.
Kanato : Laito, serait-ce de l’auto-dĂ©rision ?
Laito : Fufu, peut-ĂȘtre.
Yui : 
 Dans ce cas, je vais m’en aller. Je m’excuse d’ĂȘtre entrĂ© dans votre manoir si tard le soir.
(Il faut que je me dĂ©pĂȘche de quitter cet endroit ! Si je reste quelques secondes de plus, je serai sĂ»rement en danger...)
Ayato : —— Attends un peu.
Yui : 
 
!!
(
 Vient-il de se tĂ©lĂ©porter !? Il est apparu juste devant moi, d’un coup...)
Ayato : T’as nulle part oĂč aller, pas vrai ? Reste ici.
Laito : Aah, je suis d’accord. Cette maison est si ennuyeuse, il n’y a que des garçons...~
Si Bitch-chan reste avec nous, elle saura apporter un peu d’excitation à notre quotidien.
Yui : 
 J-Je refuse !!
—— Yui s'enfuit en courant.
Ayato : Hey, reviens ici !
Yui : (Hors de question...!)
—— Yui retourne Ă  l'entrĂ©e du manoir.
Yui : (Mais qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Je dois ĂȘtre en train de rĂȘver !?)
(Je croyais que cette histoire de maison hantĂ©e n’était qu’une lĂ©gende urbaine... Mais on dirait que non...)
(Pourtant, quand je pense à une maison hantée, je pense plus à des fantÎmes et des esprits !)
Amen... Seigneur, aidez-moi !
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??? : Oi... Tu fais trop de bruit, Ă  courir partout.
Yui : Huh...!?
(M-Mais c’est... Encore quelqu’un qui se tĂ©lĂ©porte devant moi...!)
V-Vous... Vous ĂȘtes l’un des leurs vous aussi ?
??? : L’un des leurs...? Ce n’est pas trùs plaisant à entendre.
Yui : D-Dans ce cas...
??? : Si je devais l’expliquer, je dirais que nous avons une connection regrettable mais Ă©ternelle.
Yui : Regrettable mais Ă©ternelle...?
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??? : —— Es-tu la fille dont il a parlĂ© ?
Yui : Il...?
Ayato : Oi, Shuu ! Tu sais quelque chose Ă  propos de cette histoire ?
Shuu : 
 En quelque sorte.
Kanato : Je n’aime pas cette rĂ©ponse. Je veux que tu nous explique la situation en dĂ©tail.
Shuu : Il m’a contactĂ© l’autre jour... “Elle vivra avec vous, occupez-vous en”. C’est tout ce qu’il a dit.
Ayato : Haah ? Alors la maison dont parlait la planche à pain tout à l’heure...
Laito : Eh bien...! Quelle aubaine.
Reiji : Il semblerait que tu ne te sois pas trompée, finalement.
Yui : I-Impossible !?
Ayato : Idiote. Nous n’avons aucune raison de te mentir.
Yui : C-Cela n’a aucun sens ! Mon pĂšre est prĂȘtre Ă  l’église et j’ai Ă©tĂ© envoyĂ©e ici par l’église...
Shuu : Je ne vois pas le problĂšme.
Kanato : Y a-t-il un problĂšme ?
Yui : Uu... B-Bien sĂ»r que c’est Ă©trange. Vous ĂȘtes...
Ayato : On est ?
Yui : Eh bien...
Shuu : Est-ce que c’est parce qu'on est des vampires ?
Yui : Hein ? D-Des vampires ?
Ayato : Aah. VoilĂ  qu’il gĂąche tout en rĂ©vĂ©lant nos identitĂ©s.
Yui : J-Je ne comprends pas ce que vous dites...
Kanato : C’est pourtant simple à comprendre. Nous sommes des vampires. Ni plus, ni moins.
Yui : 
 
!? Vous plaisantez ? Des vampires ? C’est impossible...
Reiji : 
 Tu nous accuses de mentir depuis que tu es arrivĂ©e ici. Comme c’est dĂ©plaisant. Ayato te l’a dit, nous n’avons aucune raison de te mentir.
Yui : M-Mais...!
Laito : Allons, allons. Bitch-chan, tu ne veux pas admettre notre existence, c’est ça ?
Subaru : Je me fiche qu’elle refuse de l’admettre ou non. Ferme-la.
Yui : (Des vampires... Ils me font marcher, c’est certain !)
(C’est impossible que de telles crĂ©atures existent.)
(Quoi qu’il en soit, il faut que je contacte mon pĂšre et que je lui demande la vĂ©ritĂ©... Mon tĂ©lĂ©phone...)
Ayato : Hey, c’est ça que tu cherches, peut-ĂȘtre ?
Yui : C’est...!! Mon tĂ©lĂ©phone ! Rends-le moi !!
Ayato : Hehe... Que faire ?
Yui : Hey ! ArrĂȘtez ! Vous n’avez pas le droit de faire ça !
Ayato : C’est quoi ce ton ? Je l’ai juste gentiment ramassĂ©.
C’est comme ça que tu me remercies !?
Yui : Uh...!
Subaru : Hey, Ayato. Passe-le moi pour voir.
Ayato : Haa ?
Subaru : Tsk... Passe-le moi, j’ai dit !
Yui : 
 HĂ©, attendez, qu’est-ce que vous allez en faire...!?
Subaru : 
 Ça !
—— Subaru casse le tĂ©lĂ©phone portable.
Yui : Ah...!!
Subaru : Vous m’avez tapĂ© sur les nerfs.
Yui : (Mon nouveau téléphone... Il est cassé...!!)
Vous ĂȘtes cruels...!!
Laito : Allons, allons, Bitch-chan. Tu finiras par bien t’entendre avec nous, les crĂ©atures de la nuit.
Tu n’auras pas besoin d’une chose aussi futile qu’un tĂ©lĂ©phone portable, pas vrai ?
Yui : Q-Qui a dit que j’allais rester vivre avec vous...!?
Kanato : Alors, tu t’en vas ?
Yui : Bien sĂ»r que je m’en vais...! Vous n’aviez mĂȘme pas besoin de me poser la question !
Kanato : Aah, je vois. C’est parfait alors.
Yui : Comment ça !?
Kanato : Cela fait un moment que j’ai faim...
Yui : 
 Que...!?
Kanato : Tu es vraiment idiote, n’est-ce pas ? Quand un vampire dit qu’il a faim, cela ne veut dire qu’une seule chose.
—— Kanato pousse Yui au sol.
Yui : Kyaa...!!
(Il m’a fait tomber...!?)
Ayato : Attends un peu, Kanato ! Je suis plus ùgé, je passe en premier !
Kanato : Haha. Qu’est-ce que tu racontes ? Ça ne marche pas comme ça.
Il est trop tard pour les regrets, tu sais ? Ton sang a l’air sucrĂ© et dĂ©licieux... Hehe.
Yui : (Ses crocs... touchent... mon cou...?)
Kanato : Je le boirai jusqu’à la derniùre goutte... D’accord ?
Yui : (C-Comment me sortir de lĂ ...!! Ah, je sais...!!)
A-Attends une seconde !
Kanato : —— Quoi ?
Yui : Prends... ça !!
—— Yui brandit son rosaire.
Kanato : Hein ?
Laito : Fufu... Fufufufu... Bitch-chan, tu es si amusante ! C’est un rosaire ?
Reiji : On dirait que tu as prĂ©fĂ©rĂ© utiliser des mĂ©thodes clichĂ©es. Comme c’est idiot.
Yui : Q-Quoi ? Mais, les vampires dĂ©testent les crucifix, l’ail et l’eau bĂ©nite...
Ayato : Dans quel genre de conte de fĂ©e t'as entendu ça ? C’est n’importe quoi.
Yui : Je refuse d’entendre cela de la part de quelqu’un semblant tout droit sorti d’un conte de fĂ©es !
Kanato : Ça m’agace... Mon festin vient d’ĂȘtre gĂąchĂ© sous mes yeux...
Comment comptes-tu te faire pardonner ?
Yui : Un festin... Ne dis pas n’importe quoi ! Je suis humaine, tu sais !
Shuu : Haa... Quelle plaie. Tu ne comprends pas ?
Pour nous, les humains sont comme des repas.
Ayato : T'es vraiment stupide, comme fille.
Yui : Je ne peux pas accepter l’existence des vampires !
Laito : Hmm. C’est plutît triste. Bitch-chan, le meilleur moyen pour que tu acceptes de reconnaütre notre existence...
Est de faire ça, n’est-ce pas ?
—— Laito se rapproche.
Yui : (S-Si soudainement...!!)
Laito : Merci pour le repas... Fufu !
Yui : J-J’ai compris ! Je comprends, alors attendez une seconde !!
Laito : Hors de question.
Yui : Non... Mon sang n’est pas en libre service !!
Si quelqu’un doit boire mon sang, j-je veux au moins choisir qui !
Ayato : 
 Huh ?
Yui : (Um... J’ai juste dit ça pour les arrĂȘter...)
Attention ! Ici, la fin du prologue diffĂšre en fonction de deux situations.
Si c'est la premiĂšre fois que vous jouez (vous n'aurez alors le choix qu'entre Ayato, Laito et Kanato pour l'instant) :
Reiji : Comme c’est dĂ©plaisant. Sans mĂȘme que l'on sache si ton sang est bon ou mauvais, tu te prends dĂ©jĂ  pour une sorte de prostituĂ©e de luxe.
Subaru : C’est ridicule. Je me casse d’ici. Faites ce que vous voulez entre vous.
Ayato : Oh ! Un candidat en moins ?
Subaru : Hmpf.
—— Subaru s'en va.
Reiji : Je refuse aussi. Cette femme n’est pas assez disciplinĂ©e pour que j’accepte.
Shuu : C’est n’importe quoi. Mettez fin à cette farce entre vous.
—— Reiji et Shuu s'en vont.
Laito : Quelle bande de grincheux~ Ils devraient apprendre à s’amuser un peu.
Ayato : C’est mieux comme ça, non ? Ce sera plus facile pour elle de choisir, comme ça.
Kanato : Hm, c’est mieux lorsque toute nuisance est Ă©radiquĂ©e.
—— Si tu ne me choisis pas... Dis, Teddy ? Nous la dĂ©couperons en morceaux, pas vrai ?
Ayato : Les choses deviennent intĂ©ressantes... Evidemment, c’est moi que t'as choisi, pas vrai ? C’est certain !
Laito : Bitch-chan ? Si tu ne me choisis pas... tu finiras par le regretter plus tard, tu sais ?
[AYATO] [LAITO] [KANATO]
Si vous avez déjà obtenu au moins une fin (vous pourrez choisir n'importe quel personnage) :
Subaru : C’est stupide. Laissons-la faire ce qu’elle veut.
Ayato : Oh ! On te voit rarement aussi enthousiaste, Subaru.
Subaru : Hmpf.
Reiji : Hm... Tu as probablement raison. Cela fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de discipliner une femme aussi mal Ă©levĂ©e.
Kanato : Si tu ne me choisis pas... Dis, Teddy ? Nous la découperons en morceaux, pas vrai ?
Ayato : Les choses deviennent intĂ©ressantes... Evidemment, c’est moi que t'as choisi, pas vrai ? C’est certain !
Shuu : Peu m’importe. DĂ©pĂȘchez-vous simplement de mettre fin Ă  cette farce.
Laito : Bitch-chan ? Si tu ne me choisis pas... tu finiras par le regretter plus tard, tu sais ?
Yui : (J’ai proposĂ© de choisir quelqu’un sous la pression, mais... que faire, maintenant ?)
[SHUU] [REIJI] [SUBARU]
Âč Ici, Ayato appelle Yui "chichinashi", qui veut dire "sans seins". C'est une moquerie sur la petite taille de sa poitrine, qui finira par devenir LE surnom qu'Ayato va utiliser lorsqu'il s'adressera Ă  elle. J'ai dĂ©cidĂ© de le traduire pour des raisons pratiques, mais ce ne sera pas le cas de tous les surnoms employĂ©s (et il y en a BEAUCOUP dans cette franchise...) ÂČ Yui s'adresse Ă  tous les Sakamaki par leur prĂ©nom suivi d'un suffixe diffĂ©rent selon la personne (-san, -kun). Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec la langue japonaise, on se rĂ©fĂšre rarement Ă  quelqu'un par son prĂ©nom seul. En l'occurrence, ici, Yui utilise le suffixe -san (qui est respectueux, et le suffixe le plus commun, que l'on utilise quand on n'est pas proche de quelqu'un et/ou lorsque la personne est plus ĂągĂ©e) car elle vient de rencontrer Reiji. Mais par la suite, elle continuera de s'adresser Ă  lui et Ă  Shuu avec le mĂȘme suffixe peu importe leur proximitĂ©, car les deux sont plus ĂągĂ©s qu'elle. Âł Encore un surnom, et pas des moindres... Ici, Laito donne un surnom vraiment, vraiment dĂ©gradant Ă  Yui ("bitch" signifiant "chienne"), suivi du suffixe -chan, qui s'emploie quand on s'adresse Ă  une jeune fille, une petite fille, ou mĂȘme un animal de compagnie. On pourrait le traduire en français par "petite chienne", mais c'est trĂšs violent, alors je prĂ©fĂšre le laisser tel quel.
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shakeskp · 6 months ago
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Je ne sais pas pourquoi mes fics Star Wars s'écrivent autant avec des flashbacks, ce n'est pas un truc dont j'ai l'habitude, mais avec ce fandom ça vient naturellement.
Le dĂ©but du projet Springbreak, aka la romance-qui-aurait-dĂ»-ĂȘtre-Ă©pistolaire, aka la fic oĂč Anakin vit une chanson de Fall Out Boy Ă©crite en 2008 et Obi-Wan une ballade d'Ă©tĂ© mĂ©lancolique :
Deux ans aprĂšs la fin de la guerre, le Haut Conseil perdit la tĂȘte et dĂ©crĂ©ta que tous les chevaliers Jedi ayant Ă©tĂ© adoubĂ©s aprĂšs le dĂ©but du conflit devraient effectuer l'annĂ©e de missions en toute indĂ©pendance dont ils avaient Ă©tĂ© privĂ©s. Les talents acquis durant la guerre avaient Ă©tĂ©, eh bien, guerriers, et il Ă©tait temps de se remĂ©morer l'origine de leur Mission, qui Ă©tait pacifiste, et de nombreuses planĂštes avaient besoin de l'intervention d'ambassadeurs neutres.
Anakin trouva cette décision raisonnable, jusqu'à ce qu'il réalise qu'il était également concerné.
-- C'est une blague ? demanda-t-il à Obi-Wan lorsqu'il reçut son premier ordre, une mission pour bébé Jedi dont le nez produirait encore du lait si on appuyait dessus. Je pourrais effectuer cette mission les mains attachées dans le dos et un bùillon sur la bouche.
MĂȘme en tant que mission diplomatique, c'Ă©tait du niveau zĂ©ro. Anakin avait Ă©tĂ© formĂ© par Obi-Wan Kenobi. Ce n'Ă©tait pas parce qu'il manquait plus vite de patience qu'il Ă©tait incapable de rĂ©gler en cinq minutes ce cas de mariage arrangĂ©.
— Parfait, rĂ©pondit Obi-Wan avec un sourcil haussĂ©. Elle n'en sera rĂ©glĂ©e que plus vite. Anakin, dit-il plus fort lorsque ce dernier allait insister. Toi plus que n'importe quel autre chevalier mĂ©rite cette annĂ©e de libertĂ©. Tu es l'un des trĂšs, trĂšs rares Ă  avoir passĂ© la guerre au cĂŽtĂ© de ton maĂźtre plutĂŽt que d'avoir Ă©tĂ© dĂ©ployĂ© ailleurs.
Il lui sourit avec une excuse dans le regard.
— Ça te fera beaucoup de bien de pouvoir agir sans que je sois toujours sur ton dos.
Oh non, songea Anakin en réalisant soudain ce que cette histoire ridicule signifiait vraiment.
On voulait le sĂ©parer d’Obi-Wan.
***
Anakin savait, objectivement, que le Conseil n'aurait pas crĂ©Ă© un dĂ©cret influençant plus de mille cinq cents Jedi juste pour le sĂ©parer d'Obi-Wan. Il n'Ă©tait pas Ă©gocentrique Ă  ce point. Et ayant comparĂ© sa mission Ă  celle de plusieurs de ses compagnons de galĂšre, il savait qu'il n'Ă©tait pas le seul Ă  ĂȘtre traitĂ© comme s'il sortait tout juste de la CrĂšche.
Mais. Il Ă©tait Anakin Skywalker. Le HĂ©ros Sans Peur. Le pourfendeur de Dark Tyranus et Dark Sidious.
C'Ă©tait complĂštement ridicule !
Aussi, aprÚs quelque jours à rùler sombrement avec d'autres vétérans infantilisés, il demanda à voir le Conseil qui le reçut avec une rapidité louche. Clairement, ils s'étaient attendu à ce qu'il proteste.
Mais ils ne s'Ă©taient certainement pas attendus Ă  ce qu'il allait leur sortir.
Tout le monde, tout le monde oubliait qu'il avait Ă©tĂ© formĂ© par Obi-Wan. MĂȘme Obi-Wan.
— Dans sa grande sagesse...
MĂȘme pas une pointe de sarcasme dans sa voix, il espĂ©rait vraiment qu'Obi-Wan Ă©tait fier.
-- ...Le Conseil a décidé que les Jedi ayant été privés d'une année de missions en toute indépendance devraient l'effectuer, à dater du premier du mois prochain. Toutefois...
S'ils croyaient qu'il ne voyait pas leur sourire en coin...
— Ils ne sont pas les seuls Ă  avoir Ă©tĂ© privĂ© de cette expĂ©rience nĂ©cessaire Ă  tout Jedi. Le chevalier Koestar, la chevaliĂšre An'ki, MaĂźtre Ost...
Il continua la liste des quatorze noms qu'il avait dénichés dans la base de données de l'Ordre aprÚs trois nuits blanches et une quantité de caf à en empoisonner un wookie. Et enfin...
— La chevaliùre Aïmetyo et... Maütre Kenobi.
Et il le savait mieux que personne, il en était la raison. Obi-Wan l'avait pris comme padawan immédiatement et n'était jamais passé par cette étape initiatique.
-- Anakin, soupira l’interpellĂ© en se pinçant le nez.
Le reste du Conseil le regardait avec une stupĂ©faction non dissimulĂ©e. Il les avait coincĂ©s, et ils le savaient. S'il y avait non pas un, mais plusieurs prĂ©cĂ©dents, il n'y avait pas de raison qu'il ne puisse y avoir d'autres exceptions. Et Anakin avait toutes ses chances d'en ĂȘtre une.
— Une excellente remarque, dĂ©clara MaĂźtre Yoda Ă  la surprise gĂ©nĂ©rale, y compris celle d'Anakin.
Il ne s'était pas attendu à ce que le Grand Maßtre soit le premier à céder, et si vite.
— En dĂ©libĂ©rer, le Conseil doit. À MaĂźtre Windu, la liste, remets.
Dérouté, Anakin s'exécuta, soutenant le regard exaspéré du Maßtre de l'Ordre.
Il sortit de la salle du Conseil avec un lĂ©ger sentiment de malaise, le mit sur le compte de l'irritation d'Obi-Wan et se promit de l'inviter Ă  dĂźner pour se faire pardonner, mĂȘme s’il n'aurait pas dĂ» en avoir besoin.
Il avait fait ça pour leur bien.
***
— Ce n'Ă©tait pas du tout ce que je voulais, dit-il, horrifiĂ©, quelques heures plus tard.
Obi-Wan, avec un stoïcisme né de ses nombreuses années d'expérience, venait de lui montrer un ordre de mission qui faisait passer celle d'Anakin pour une tùche ardue.
Servir de témoin à l'inauguration du nouveau parc naturel maritime dédié à la paix de Champala ? On le prenait pour un padawan ?
— Ils ont complĂštement perdu la tĂȘte, ils ne peuvent pas se passer de toi en tant que conseiller, c'est n'importe...
— Oh, je ne quitte pas pour autant mon poste, rĂ©pondit calmement Obi-Wan. Au contraire, je sers d'exemple aux autres Jedi, afin de prouver que le Conseil est juste. Merci, Anakin. SincĂšrement.
— Obi-Wan...
— Sur ce, je vais te laisser.
— OĂč est ce que tu vas ?
— Quinlan et Luminara ont une bouteille de Danse-de-Feu antakarien qui porte mon nom. À demain.
Anakin faillit le rappeler, mais choisit sagement de le laisser partir.
Et peut-ĂȘtre qu’il irait voir ce que lui aussi avait de plus alcoolisĂ© dans son placard.
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th3lost4uthor · 6 months ago
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Les nouvelles expĂ©riences d’une vie sans fin (10.1/15)
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Je viens d'aller faire un tour sur la plage et je n'ai aperçu aucun nuage Ă  l'horizon : le ciel devrait ĂȘtre clair ce soir...
Voilà une bonne nouvelle ! Cela va bientÎt faire deux semaines que la pluie et ces maudits nuages n'ont cessé de venir ruiner mes expériences !
« Ruiner » ? Allons, ne dit pas cela comme s'il se fut agi de la volonté de quelque élément... Et puis tu as toujours préféré étudier l'astronomie, n'est-ce pas ?
Je ne peux dĂ©cidĂ©ment rien te cacher, sƓurette...
Qilby
 Dis-moi ce qui ne va pas.
Hum ? Comment ça ce qui ne va pas ? Mais tout va parfaitement bien !
Qilby ... Tes yeux... Regarde-moi en face et dis-moi qu'il n'y a rien dont tu souhaites me parler...
Je... ShinonomĂ©, n'as-tu jamais rĂȘvĂ© d'avoir quelqu'un comme toi ?
Comme moi ? Mais toi aussi tu te souviens de toutes tes vies passées : nous sommes pareils... Pourquoi voudrais-je alors qu...
Ne fais pas semblant de ne pas comprendre ! Tu sais trĂšs bien de quoi je veux parler ! Je voulais dire... N'as-tu jamais imaginĂ© ce que serait ta vie s'il existait d'autres dragons et d'autres Éliatropes ? D'autres frĂšres et sƓurs, qui possĂšderaient un dofus, comme nous, et avec qui nous pourrions rire, Ă©changer, apprendre et dĂ©couvrir ! Les autres espĂšces ont toutes une multitude d'individus dans leurs rangs, mais nous, nous sommes uniques : ce n'est pas normal ! En plus, nous sommes les seuls Ă  ĂȘtre dotĂ©s de ces pouvoirs, cette immortalitĂ©, ces connaissances... Il doit forcĂ©ment y avoir une raison Ă  cela, tu ne crois pas ? Peut-ĂȘtre avons-nous Ă©tĂ© sĂ©parĂ©s des nĂŽtres par le passĂ©, et que...
Qilby, nous avons déjà eu cette discussion... Moi aussi j'aimerai croire en l'existence de nos semblables, mais ne crois-tu pas que cela serait une peine que de les chercher dans l'immensité de cet univers ?
Tu as sans doute raison... Mais tant que je vivrai... Je ne pourrai pas supporter de rester sans rien faire, sans réponse... de rester seul...
Tu... Tu te sens seul ? MĂȘme... MĂȘme quand je suis avec toi ? Je ne te suffis pas ?... Tu... Tu ne m'aimes plus ?
Quoi ?! Mais bien sĂ»r que non, ShinonomĂ© ! Je suis ton frĂšre et tu es ma sƓur : je ne pourrai jamais te haĂŻr ! Jamais, tu m'entends, jamais je n'aimerai quelqu'un plus que toi ! Simplement... Je me disais que nous pourrions... en apprendre davantage sur nous-mĂȘmes...
Apprendre... Que veux-tu dire ?
Lorsque nous nous sommes éveillés pour la premiÚre fois dans ce monde, nous savions déjà qui nous étions, quelles étaient les énergies régissant cet univers, comment parler, écrire, comprendre notre environnement et progresser... Contrairement à tout ce qui vit sur ce misérable rocher, nous n'avons pas eu à souffrir pour acquérir notre place à son sommet. Néanmoins, il demeure une chose que ceux qui nous ont créé ont oublié de nous confier... Notre mission, notre but... Une simple raison d'exister... Aujourd'hui encore je n'ai pas trouvé de solution à tous ces problÚmes. Mais je suis convaincu qu'elle se trouve dans ce que nous nommons « civilisation », « société », « communauté » ... « Famille » ...
FrĂšre...
Je sais ce que tu vas me dire, mais sache que je nous considĂšre aussi comme une famille ! Simplement, deux, c'est assez peu en soi...
Qilby, s'il-te-plait...
Non, franchement, je pense que quatre cela serait un bon départ ! Et puis, il faudrait des sexes opposés aux nÎtres, afin de diversifier au maximum les avis et points de...
Qilby !!! Les Ă©toiles !
Hein ? Quoi les Ă©toiles ?
Elles... Elles tombent !!!
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Shinonomé, reprend ta forme originelle, vite !
Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
 Je n'ai pas le temps de t'expliquer ! Je t'en prie, fais-moi confiance : il faut que l'on suive ces météores !
.
.
Shinonomé... Aide-moi, tu veux ?
Avec plaisir mon frĂšre...
.
Dis, tu crois que c'est parce que nous en avons fait le vƓu qu'ils sont apparus ?
Je ne sais pas, Shin’, mais si c'est le cas, alors nos dieux ne sont vraiment pas Ă  jour dans leurs rĂ©alisations de miracles. Et aprĂšs tout... Je m'en moque bien de savoir d'oĂč ils viennent : pour l'instant, nous avons des choses autrement plus importantes Ă  faire ! Nous aurons tout le loisir d'y rĂ©flĂ©chir une fois qu'ils auront de quoi manger et se vĂȘtir !
En effet, je doute de plus que notre cabane soit assez grande pour tout ce petit monde...
Hum... Tu n'as pas tort... Il va falloir agrandir... Mais je doute qu'une falaise soit l'emplacement idéal pour élever des enfants en toute sécurité : si ça se trouve, c'est leur premiÚre incarnation !
Alors pourquoi ne pas nous Ă©tablir ici ? Regarde autours de toi, mon frĂšre, c'est l'endroit rĂȘvĂ© pour...
Pour fonder notre famille...
.
.
Eh bien mon frÚre, je ne te reconnais plus ! Est-ce donc la perspective de devenir grand-frÚre qui te réjouit à ce point ?
Non, je trouve juste que le destin a trÚs mauvais goût !  AprÚs nous avoir planté ici pendant prÚs de cinq millénaires, voilà seulement qu'il se décide à nous révéler ce que nous sommes !
 Ah oui ? N'étions-nous donc pas Qilby et Shinonomé, avant ce jour ?
Non... Pas qui nous sommes : ce que nous sommes...
Et alors ? Nous sommes...
Les Premiers NĂ©s !
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Hey ! Grand-frÚre ! Grand-frÚre, regarde un peu ce que Shinonomé m'a offert ! Il est beau, hein ?! Regarde ! Regarde comme il est chouette ! »
Qu’as-tu donc lĂ , Nora ? Oh, mais ne serait-ce pas un nouveau carnet ? Montre-le-moi de plus prĂšs
 Il est vraiment splendide, Nora, je suis certain que, d’ici peu, il sera dĂ©jĂ  rempli de merveilleux dessins
 
Oh oui, oui, oui ! Et tu as vu tous ces feutres !? Je n’avais jamais eu autant de couleurs pour dessiner ! Tu imagines un peu tout ce que je vais pouvoir faire avec ?! 
Hum, eh, grand-frÚre ? 
Oui, Nora ? Qu’y-a-t-il ?
C’est que
 J’ai
 Moi
 Moi aussi, j’ai quelque chose pour toi !  Je
 Je me suis dit que, comme ça, on pourra toujours ĂȘtre ensemble ! Ce n’est pas grand-chose comparĂ© Ă  tout ce que toi et ShinonomĂ© faites pour nous
 Mais je voulais quand mĂȘme que tu l’aies ! J’espĂšre que ça te plaira !


Alors ? Tu aimes ? Mina m’a un peu aidĂ© pour l’écriture, Chibi a fait quelques taches d’encre, et Balthazar a un peu tremblĂ© lorsqu’il a signĂ©, mais y’a tout le monde, mĂȘme Shinonomé !
Oui, tu as raison. Toute notre famille...  Merci beaucoup, je

Je le garderai précieusement

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À l’aide ! Grand-frùre ! Grand-frùre, s’il-te-plaüt ! C’est Chi
 hic
 Chibi ! Chibi et les garçons !
Yugo et Balthazar sont avec lui ? OĂč ?! Que s’est-il passĂ© ?!
Shhhhh
 Calme-toi, petite luciole, tout va bien se passer
 LĂ , là
 Tu n’as plus rien Ă  craindre. Maintenant, dis-moi ce qu’il se passe : oĂč sont-ils ? Qu’est-il arrivĂ© ?
Chibi v-voulait faire une chasse au trĂ©sor d-dans la forĂȘt ! Ça avait l’air amusant, alors
 Y-Yugo et Balathazar l’ont suivi ! Je leur avais pourtant dit que c’était dangereux, que tu nous avais interdit d’y aller seuls ! AdamaĂŻ et Grougal sont partis avec eux, mais
 hic
 Seul
 Seul Grougal est revenu, et
 Et il avait des cicatrices partout ! Et du sang ! Il Ă©tait couvert de sang ! Il
 Il va peut-ĂȘtre mourir ! Et Chi
 bi
 hic
 Yugo et G
 Glip
 hic, eux aussi, ils
 !
.
Rassure-toi, ils ne mourront pas. Tout ira bien, je te le promets
 Allez-vous rĂ©fugier Ă  la maison : ShinonomĂ© vous protĂšgera quoi qu’il arrive ! Prenez soin de Grougal et attendez mon retour
.
Yugo, ne bouge surtout pas !
Mais
 Mais 
 !
J’ai dit ne bouge pas ! Ark- Chier !
Grand frÚ- !
Non !
Yugo !
.
.
ASSEZ !!!
.
MEURT !
.
NE LA TOUCHE PAS ! NE LA
 TOUCHE PAS !!!
.
.
Ne la touche pas
 Ne la touche pas

Ne touche pas à ma famille

Ne touche plus jamais à ma famille

.
.
.
Yugo ! Aller, rĂ©veille-toi ! C’est plus marrant lĂ , arrĂȘte ! On jouera plus tard, ok ? Mais maintenant arrĂȘte, aller, rĂ©veille-toi !
Debout Yugo ! ArrĂȘte ! J’te promets de plus faire de trucs dangereux ! J’te le promets, tu m’entends !? Alors arrĂȘte ! On va rentrer Ă  la maison, d’accord, p’tit frĂšre ?! Alors debout ! J’recommencerai plus, d’accord ?! J’recommencerai plus ! »
Ça suffit, calmez-vous tous les deux : Yugo
 Yugo n’est pas mort, pas encore, et ce n’est pas en le maltraitant de la sorte que tu le feras se rĂ©veiller.
Mais
 Mais pourquoi 
 !? Pourquoi est-ce qu’il ne bouge plus ?! Il
 Il est mort, hein ?! C’est sĂ»r, il est mort et c’est d’ma faute
 C’est entiĂšrement de ma faute !
M
 Mort ? Non, t’as pas le droit d’dire ça ! Non ! T’as pas le droit !
Allons, calmez-vous, je vous en prie ! Écoutez-moi : notre frĂšre n’est pas mort
 Si c’était le cas, alors cela fait longtemps qu’il aurait rejoint son Dofus
 Yugo est blessĂ©, trĂšs gravement mĂȘme, et s’il ne reçoit pas les soins adĂ©quats, alors il risque de
 Il n’est pas mort, mais j’ai besoin de m’occuper de lui. Sans ĂȘtre dĂ©rangĂ©, c’est important. Chibi ? Glip ? Je peux compter sur vous ?
.
Chibi ?
Que- ? Comment 
 ?
Ne cherche pas Ă  comprendre : accepte-le.
.
Oh, DĂ©esse, je
 Oh, pardonne-moi Yugo
 C’est, tellement
 froid. Je ne pourrais pas effacer ce qu’il s’est passĂ©, mais je peux peut-ĂȘtre
 Je peux
 Je peux
 Je dois
 Aller, Yugo... Reviens-nous, reviens-moi
 RĂ©veille-toi, Yugo !
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C'est bientÎt fini... Encore un peu de temps... Yugo, je t'en prie, donne-moi encore un peu de temps, et je pourrai te... Non ! Pas maintenant... Yugo, pitié...
.
Je... l'ai terminé ! Le re...
Retard tu es en retard ! Comment oses-tu te présenter ainsi devant Yugo alors qu'il est sur le point de mourir ? Sais-tu seulement depuis combien de temps tu n'es pas sorti de ton maudit laboratoire ???
Une... Deux semaines... Peut-ĂȘtre trois ?
Six !!! Cela va faire bientÎt un mois et demi que tu vis comme un rat dans son trou ! Regarde-toi : pùle comme un spectre, la blouse maculée, les cheveux en bataille et la peau empestant le formol ! Tu ne mérites pas de te présenter devant lui ! Tu...
Ça suffit Chibi ! Qilby voulait juste aider notre ami. Il a fait de son mieux pour que Yugo reste encore un peu parmi nous, pour qu'il arrĂȘte enfin de souffrir !!! Il est juste arrivĂ© tr...
À temps... Il est arrivĂ© juste Ă  temps...
.
.
Je ne dois pas ĂȘtre beau Ă  voir, n'est-ce pas ? Mais vu la description de Chibi, tu me ferais presque de la concurrence ! Haha-Karf ! Oh, non, s’il-te-plaĂźt, ça ne sert Ă  rien de te lever... Kof... Je vais... bien...  Et garde ton remĂšde, ce serait gĂącher que de l'utiliser sur moi... maintenant.
.
Bah... Il fallait bien que ça m'arrive, et je serai bien stupide de me plaindre. Je vais rĂ©intïżœïżœgrer mon dofus, et alors moi et AdamaĂŻ nous... Qilby, tu ... ?
Oui. Excuse-moi, c 'est juste que... J'aurais préféré arriver plus tÎt.
Et moi j'aurais préféré que tu n'assistes pas encore à l'une de mes morts.
.
.
Promets-moi de m'en reparler une fois que je serai... revenu
Je te le promets.
Ah et
 Grand frùre ?
Oui, Yugo ?
J'aimerai...  une histoire...
Une histoire ?
Oui... Comme celles que tu me racontais pour m'endormir... J'adore tes contes et fables, Qilby, alors... Avant que je ne parte... Est-ce que tu...
Bien sûr, oui
 Laquelle voudrais-tu entendre ?
Toutes... j'aimerai toutes les Ă©couter encore une fois...
Héhé, comme tu voudras, petit frÚre. Hum, alors
 Il était une fois...
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Ces derniÚres semaines ont été trÚs éprouvantes, mais il ne s'agit pas là d'une excuse : j'aurais dû faire plus attention à ceux qui m'entouraient. Cela ne se reproduira plus. Dis-moi, qu'as-tu fait durant mon absence ?
J'ai fini d'étudier les manuscrits que vous m'aviez confiés, je me suis entraßnée à la réalisation de décoctions contre les maux de gorge et de ventre, j'ai recopié des planches anatomiques en réserve, j'ai mis à jour le carnet de visites, et... Ah oui ! J'ai aussi arrosé les plantes de la serre principale !
Parfait... Tu sais, parfois je me demande ce que je ferai sans une Ă©lĂšve aussi intelligente que toi... Pense tout de mĂȘme Ă  te reposer et Ă  sortir de temps Ă  autre, d'accord ?
Ce conseil sonne étrangement faux à mes oreilles... De la part d'un insomniaque chronique, doublé d'un misanthrope invétéré, c'est assez exceptionnel pourtant !
Sieur Chibi ! Mon maßtre est fatigué : il souhaiterait se reposer. Je vous demanderai donc de par...
Laisse-le passer. Tu
 Tu peux y aller DĂ©relian.
Elle a du rĂ©pondant cette petite... J'aime ça ! Tu as eu l'Ɠil quand tu l'as choisie. Quand je pense que le mien n'est mĂȘme pas capable de diffĂ©rencier l'orichalque de l'iridium, ou de concevoir un Wak'atalyseur digne de ce nom... MĂȘme toi tu te dĂ©brouillerais mieux...
Je vais prendre cela comme un compliment. Cependant, c'est elle qui m'a choisi... Je n'avais nullement prévu d'avoir un apprenti.
Ah oui ? Cela est pourtant contraire aux lois : « Tout Premier nĂ© devra, au cours de sa cent-cinquantiĂšme annĂ©e d'existence, porter son dĂ©volu sur un membre de son peuple pour lui transmettre ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire. Ainsi, malgrĂ© la mort de ses gardiens, le peuple Éliatrope saura ĂȘtre Ă  l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... ». Monseigneur J'ai-la-mĂ©moire-longue n'aurait-il plus assez de place dans son petit crĂąne pour retenir cela ?
Tu sais trÚs bien ce que je pense de ces fameuses "lois"... Dérelian est l'unique survivante de l'épisode de Purpura ayant ravagé les terres de l'Ouest, il y a dix ans. Son traitement fut l'un des plus longs et difficiles que je n'ai jamais opéré. D'ailleurs elle en porte encore les marques aujourd'hui...
Humpf... Maintenant que tu en parles, je me souviens qu'on avait passĂ© une semaine entiĂšre Ă  survoler les alentours pour brĂ»ler les restes. Ah DĂ©esse, cette puanteur ! Pendant deux mois, j'Ă©tais au bord de l'Ă©cƓurement Ă  chaque fois que je voyais le moindre morceau de viande !
Vraiment ? Deux misĂ©rables mois face Ă  l'Ă©ternitĂ©, je compatis Ă  ta douleur. Et si tu ne peux comprendre la mienne, alors essaye au moins de compatir Ă  la sienne : elle avait tout perdu : ses parents, sa petite sƓur, ses amis, son village... Je ne pouvais pas l'abandonner...
Surtout aprĂšs avoir Ă©chouĂ© Ă  sauver ceux qu'elle aimait, pas vrai ? Tu sais, je crois que tu devrais arrĂȘter de te torturer l'esprit ainsi. Tu n'es pas responsable de ces dĂ©sastres... Et cela vaut Ă©galement pour la mort de Yugo.
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Ne t'arrive-t-il jamais de te demander pourquoi tu tiens tellement Ă  aider les autres ? N'essaierais-tu pas seulement d'apaiser tes remords ?
Pourquoi ? Ma foi... Pour ne pas reproduire les mĂȘmes erreurs que ceux qui nous ont condamnĂ©s Ă  vivre ici, pour permettre Ă  un semblant de bonheur d'exister, pour aspirer Ă  une certaine forme de justice et d'Ă©quitĂ©... Pour que chacun ait droit Ă  une seconde chance...
Hum... Noble cause... Avec un soupçon de mauvaise foi, mais noble cause quand mĂȘme... Bien que tu mĂ©riterais de passer au rang d'impie pour ainsi dĂ©nigrer la DĂ©esse et le Grand Dragon.
Ne l'étais-je pas déjà ?
Si, mais cela m'ennuierait de condamner mon rat de laboratoire préféré. D'ailleurs, ma vie serait bien morne si je ne pouvais plus m'amuser de tes expériences farfelues...
De subtiliser mes instruments...
De mettre de la craie dans ta blouse...
Et du pili-pili dans mon thé...
Tu t'en souviens aussi ?
Question stupide...
Ah, que de bons souvenirs... Ça fait du bien de parler du bon vieux temps, non ? Je suis certain que nous en rirons encore dans plusieurs annĂ©es ! 
Vieux ? La derniĂšre de tes gamineries remonte Ă  trois j...
Enfin, je ne suis pas venu pour cela. J'ai à te parler
 Suis-moi.
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~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
Formule d'amnésie ?
Temporaire pour ce qu'elle va vivre durant les prochaines heures, permanente pour ce qu'elle éprouvait... Je n'avais pas le choix. Si je ne l'avais pas fait elle aurait fini par se laisser dépérir.
Je ne te reproche rien : j'avais essayé de la convaincre... Sans succÚs : lorsqu'elle désire quelque chose, il est difficile de la faire s'en détourner. Je l'avais prévenu que son amour ne pouvait pourtant pas... Enfin...
.
.
Que vas-tu faire maintenant ?
Je vais attendre la fin de la Veillée, puis je partirai vers les Rocheuses Incarnates. Avec un peu de chance, Chibi ne comprendra notre destination que lorsque nous aurons mis assez de distance entre nous et le SiÚge du Conseil. Mais avant ça... je vais m'allonger un peu.
Besoin de te reposer ?
Non... De me souvenir...
.          
Mais tu as raison, frĂšre, cela ne se peut. Personne ne peut ĂȘtre un dieu... C'est pour cela qu'il n'en existe pas... Sur terre, il n'y a que des dragons, des Éliatropes... Et des dĂ©mons...
Personnellement, j'aurai employé « damné » ! Quoique « déchu » n'est pas mal non plus...
Efrim ? Que me vaut le déplaisir de ta visite ?
Déplaisir ? Aurais-je fait quoique soit t'ayant porté préjudice, trÚs cher ?
Ne fait pas l'innocent, s'il te plaßt... C'est toi qui a révélé mes projets à Chibi, n'est-ce pas ?
Ahh... Qilby, on ne peut dĂ©cidĂ©ment rien te cacher... Ta quĂȘte est trop pĂ©rilleuse, mon frĂšre. Je souhaitais avertir Mina, mais Chibi m'a surpris devant le Sanctuaire. Je n'ai pas pu Ă©chapper Ă  l'interrogatoire... Je ne pensais pas qu'il pouvait ĂȘtre aussi...
Terrifiant ?
Bel euphémisme...
Merci.
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O-on ne tiendra pas trÚs longtemps !
Non ! Je peux- !
Qilby, tu es le seul Ă  connaĂźtre l’antidote ! Si tu meurs maintenant, nous sommes tous condamnĂ©s ! Alors sauve-toi, frĂšre
 Maintenant !
.
.
Ce n’est pas un fossile
 T
 Trois paires d’ailes, un abdomen recourbĂ©, des pattes plus longues que la moyenne et une excroissance au niveau de la tĂȘte
 Caligo Saltatrix. M-Mais cette espĂšce
 Elle n’est pas censĂ©e avoir disparue !
.
Une impression nĂ©gative
 Une telle empreinte ne devrait pas ĂȘtre possible
 MĂȘme avec nos connaissances actuelles, les flancs ne devraient pas ĂȘtre aussi nets ! Cette puissance
 Elle dĂ©passe tout ce que j’aurai pu imaginer
 Elle dĂ©passe tout ce que nous avons pu apprendre et construire en dix mille ans
 Je
 Elle

.
.
Elle me dépasse

.
Hey ! Vous : lùchez mes frÚres !
Qilby
 ?
Eh bien, t’en as mis du temps à arriver, le rat de laboratoire !
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Attention !
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Enfants d’Erasme -Cette Folie- ArrĂȘter
Attends, c’est moi oĂč le gros tas de ferrailles vient de

Non, tu ne rĂȘves pas. Il a
 Il a parlĂ©.
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Je vois donc, ce symbole-ci, «
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», se prononcerait « Ko - ha ». Et il signifie
 ?
Dans votre langue, paix est la signification de ce mot.
Ah ! IntĂ©ressant
 Comme c’est intĂ©ressant ! Notre systĂšme de langue repose sur une base phonologique, mais la vĂŽtre est davantage
 sĂ©mantique ?
Oui, cela est une bonne interprétation !
HĂ©, hĂ©, je n’ai qu’à remercier mon Ă©minent professeur.
Émi-nent ?
Hum, eh bien
 Quelqu’un de
 grand ?
Mon corps ne fait que moins de sept coudées.
Oh, je v-voulais dire « grand » dans le sens de, disons, « sage » ou « savant » ? Ce n’était absolument pas avec l’intention de- !
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et non pas  :
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je comprends ! Un mĂȘme mot pour plusieurs sens, voilĂ  qui est ingĂ©nieux pour une race aux reprĂ©sentations aussi complexes.
Race
 ?
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Ce mot est-il une

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Insulte ? Pardon je vous demande !
Oh, non ! Pas du tout, je
 ! C’est juste que



Non, ça ne fait rien. Simplement
 Je suis Ă©galement heureux d’avoir pu vous rencontrer. Vous et
 votre race.
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Peut-ĂȘtre alors
 Communauté ?
Haha, va pour communauté !
.
.
SĂ»rs -Vous- Être ?
Absolument. Si vous acceptez de ne pas Ă©tendre votre « rĂ©colte » au-delĂ  des limites de la forĂȘt, alors nous ne voyons aucun problĂšme Ă  votre accueil sur nos terres.
Mon Peuple -Reconnaissant- Être
Bien que -Amusant- Croire -Une planÚte entiÚre- Posséder
Hum ? Je
 suppose que pour des voyageurs tels que vous, se dĂ©clarer propriĂ©taire de landes et riviĂšres doit paraĂźtre quelque peu
 incongru ?
Une belle expĂ©rience -Voyager- Toujours -Être-
Ça, je n’en doute pas un seul instant.
Autre question -Enfant de l’Étoile Bleue- Avoir ?
Oui, en réalité je
 Je suis assez étonné.


Vous, les
 Enfants d’Érasme ? Vous vous dĂ©signez tous comme faisant partie de la mĂȘme race, mais pourtant vous
 ĂȘtes si diffĂ©rents les uns des autres. Aroh, qui est intervenu en notre faveur et avec qui je, disons, travaille le plus, est celui qui -sans offense- s’exprime le mieux. Il a la mĂȘme taille que nous autres, si
 petit par rapport Ă  vous ou mĂȘme Ă  MĂ©thyl, votre technicien !


Sans compter, Irhode, qui possĂšde autant de bras qu’un chĂȘne a de racines ; vous me direz, cela doit ĂȘtre plutĂŽt pratique pour sa fonction ! Quant Ă  Culi et Merur, je n’ai jamais vu deux crĂ©a- personnes agir de concert comme eux.


Et enfin, il y a Orgo
 Orgonax, c’est bien cela ? Je
 Je crois ne jamais

Ta question -Quelle- Être -Enfant de l’Étoile Bleue ?
Oh ! DĂ©solĂ©. Eh bien, je



Je me demandais simplement
 Comment ĂȘtes-vous parvenus Ă , disons

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ProblĂšme -Pas Ă©vident- Être
Mais -Conseil- Peut-ĂȘtre -Je pouvoir- Offrir
Je
Oui ?
Enfant de l’Étoile Bleue -Intelligent- Être
Chacun -Sa place- Chercher
Et parfois -Jamais- Ne trouver


Enfants d’Érasme -Parents- oubliĂ© Avoir
Mais alors
 ?
Mais -Jamais- Corps -Faillir devoir
Si -Engrenage- Casser
Alors -Machine- Mourir
Chacun -Sa place- Avoir
Sinon -Tous- Leur place -Perdre


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Je
 Je crois, oui.
Tous les membres de votre communautĂ© ont leur rĂŽle, et, par cet Ă©quilibre, vous ĂȘtes parvenus Ă  fonder une
 famille en quelques sortes. Une communautĂ©.
Ainsi, Irhode, MĂ©thyl et les autres servent chacun Ă  une forme d’entretien, Orgonax, Erium et Zyinc Ă  votre « rĂ©colte » d’énergie
 Et Aroh, par sa recherche du contact avec les autres espĂšces, pourrait ĂȘtre associĂ© à
 Au cƓur peut-ĂȘtre ?
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Intelligent -Enfant de l’Étoile Bleue- En effet -Être
Oh ! Je, hum
 Merci ? A-yé ?
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Haha, il me reste encore pas mal de choses à apprendre je crois

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Mais dites-moi ?
Demande -Enfant de l’Étoile Bleue
Qilby, juste
 Qilby suffira.
Bien -Qilby-
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Puis-je
 ? Puis-je Ă©galement vous demander votre rĂŽle ?
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RĂ©ponse -AisĂ©e- Être
.
Zinit -Le Voyageur- Être
~ Fin de la partie 1/4 du chapitre 10
9 notes · View notes
lilias42 · 6 months ago
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De nouveau merci Ă  @ladyniniane pour le tag !
Pourquoi avoir choisi ton url ? J'ai toujours utilisĂ© ce pseudo "Lilias42" oĂč que je sois depuis toute petite alors, j'ai continuĂ©. ça vient du pokĂ©mon Lilia car je trouvais son nom joli mais, ça devait ĂȘtre dĂ©jĂ  pris alors, j'ai rajoutĂ© un "S"
Des blogs annexes ? Aucun. J'avais pensĂ© Ă  un moment de m'en crĂ©er un pour poster les fiches que j'avais faites pour mon master, ça aurait centralisĂ© toutes les informations en français mais, Ă©tant donnĂ© que j'ai des photos sous licence, ce serait limite-limite niveau lĂ©galitĂ© et droit d'auteur et je n'ai plus vraiment l'Ă©nergie pour le faire. Un jour peut-ĂȘtre alors.
Depuis combien de temps es-tu sur Tumblr ? D'aprĂšs mes archives, juillet 2021... nom d'une aile que le temps passe vite !
Avez-vous une balise de file d'attente / queue tag ? J'ai pas mal de brouillons mais, pas de fil d'attente en cours ou de tag spécifique pour ça. Sinon, je note toujours mon travail avec un tag "écriture de curieuse" / "dessin de curieuse" / "[insérer type de sujet de billet possible] de curieuse" ... histoire de retrouver ce que j'ai fait auparavant
Pourquoi as-tu commencé ton blog ? Je crois que je voulais accéder à certains blogs bloquant les anonymes et pour rebloguer des billets que j'aimais bien
Pourquoi as-tu choisi ton icÎne / pfp ? Il s'agit d'Aura, mon plus vieil OC que j'utilise aussi souvent pour me représenter. Avant, c'était Castti Florenz, mon personnage préféré d'Octopath Traveler II. C'était une image officielle que je trouvais joli, et ça m'évitait d'avoir de potentiels ennuis en reprenant un fanart, hors de question de voler quelqu'un.
Pourquoi avoir choisi ton en-tĂȘte ? C'est une image officielle de Sothis dans Fire Emblem Three House. Son personnage a un TAS de problĂšme mais, je trouvais cette image cool, elle est officielle en accĂšs libre et comme mon blog parle surtout de ce jeu et de mes fanfics autour, ceci explique cela !
Quel est ton article avec le plus de notes ? Alors lĂ ... aucune maudite idĂ©e... peut-ĂȘtre mon billet sur l'origine de Pan vu qu'il a Ă©tĂ© rebloguĂ© par le compte officiel de la semaine spĂ©cial OC. Mes dessins semblent plus intĂ©ressĂ© que mes Ă©crits en tout cas mais, c'est surement parce que c'est plus facile Ă  comprendre que des billets de plus de 50 pages de Word Ă©crit en français, les dessins sont plus universels...
Combien de mutuelles avez-vous ? Les mutuels, c'est les gens qui sont abonnĂ©s Ă  nous et oĂč on est nous-mĂȘmes abonnĂ©s Ă  eux , c'est ça ? Alors... tatata... on est 6 !
Combien d'abonnĂ© as-tu ? On est 18 Ă  bord ! Aucune idĂ©e de comment on a pu ĂȘtre aussi nombreux sur un blog avec surtout du texte, des dessins de personnes tordues et Ă©crit en français mais, je trouve ça dĂ©jĂ  Ă©norme ! Merci beaucoup tout le monde !
Combien de personnes suivez-vous ? 88 abonnement en tout ! J'essaye de ne pas suivre trop de monde afin de ne pas encombrĂ© mon fil d'actualitĂ© et pouvoir en lire un maximum, d'oĂč le fait que je ne m'abonne pas souvent Ă  ceux qui me suivent.
Avez-vous dĂ©jĂ  Ă©crit un shitpost ? Des billets critiques assez Ă©nervĂ©es au sujet d'une scĂšne ou d'un Ă©lĂ©ment de 3nopes d'une histoire que je trouvais mal fait, oui, c'est dĂ©jĂ  arrivĂ©, mĂȘme si j'argumente toujours et je ne crache pas sans raison sur un truc. Mais Ă©crire quelque chose d'Ă©nerver, pour troller gratuitement des gens qui n'ont rien demandĂ© ou juste cracher sur quelque chose sans argument ? Non, et je n'ai pas envie d'en faire, je trouverais ça profondĂ©ment crĂ©tin de juste cracher sur quelque chose sans justifier pourquoi je pense que c'est mauvais, encore plus si c'est juste pour Ă©nerver les gens, pour ensuite retomber dessus et me dire que j'ai crachĂ© ma haine stupidement juste pour cracher. Je prĂ©fĂšre garder mes billets et mon Ă©nergie pour des trucs que j'aime ou que je trouve drĂŽle. Quitte Ă  m'Ă©nerver, je m'Ă©nerve dans mon coin et ça en reste-lĂ , ça reste pas gravĂ© dans les mĂ©andres d'internet.
A quelle frĂ©quence utilisez-vous Tumblr chaque jour ? Plusieurs fois par jour, surtout que c'est le seul "rĂ©seau social" que j'utilise et oĂč je poste.
Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ  disputĂ© avec un autre blogueur ? Non, et je n'espĂšre pas que ça arrivera. De toute façon, dĂšs que je voie certains utilisateurs qui ont l'air d'ĂȘtre nerveux ou juste lĂ  pour se battre avec tout le monde, je les bloque Ă  vue histoire de rester tranquille. En plus, la plupart des temps, c'est des anglophones que je bloque alors, se disputer dans deux langues diffĂ©rentes en devant traduire un drama, ce qui apporte toooouuus les risques de mal interprĂ©tĂ© les choses car, certains mots n'ont pas la mĂȘme portĂ©e en français qu'en anglais... c'est bon, ce serait une pure perte de temps et j'ai des choses plus intĂ©ressantes Ă  faire de mon temps que me battre sur internet avec des gens Ă  l'autre bout de la planĂšte que je ne connais mĂȘme pas, tout en sachant que de toute façon, ça finira avec personne qui ne bouge sur ses positions.
Que pensez-vous des messages du type "tu dois rebloguer ceci" ? Quand c'est des gens que je ne connais pas, c'est de l'eau sur les plumes d'un canard, ça ne me fait ni chaud ni froid et de toute façon, soit j'aurais la flemme d'encombrer mon blog avec, soit j'oublierai. Déjà que je reblogue rarement...
Aimez-vous les jeux de tags ? Oui !
Aimez-vous les jeux de questions ? Evidemment ! Aucune idĂ©e oĂč les trouver directement sur Tumblr Ă  part au petit bonheur la chance et quand j'en trouve un, j'oublie souvent de le rebloguer en le mettant dans mes favoris ou en brouillon mais, j'aime bien ça !
Lequel de vos mutuels est cĂ©lĂšbre sur Tumblr ? Vu qu'on ne peut pas voir le nombre d'abonnĂ© des gens, aucune idĂ©e. J'aurais bien ma petite idĂ©e sur qui pourrait l'ĂȘtre mais bon, c'est un peu le cadet de mes soucis. En plus, est-ce que c'est si important que ça ? On est lĂ  pour s'amuser et parler de fandom, ce n'est pas une course Ă  la popularitĂ©.
Vous avez le béguin pour un mutuel ? Non.
Des tags ? Alors... voyons... allez @mwezina , @fuckingferalhawks , @sinniel ! C'est déjà pas mal ! Et évidemment, tout ceux qui ont envie de faire le test, n'hésitez pas !
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aisakalegacy · 5 months ago
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Printemps 1924, Hylewood, Canada (4/14)
Je suis incrĂ©dule devant ces histoires de sarcophage. Constantin a offert Ă  sa grand-mĂšre une tombe Ă©gyptienne ? Quelle horreur
 Cela me fait penser Ă  une histoire de quand j’étais petite. J’ai connu trois de mes grands-parents. Il n’y a que ma grand-mĂšre maternelle qui Ă©tait dĂ©jĂ  morte avant ma naissance. Son mari mon grand-pĂšre est mort quand j’avais huit ans, et sur la fin de sa vie, alors qu’il Ă©tait trĂšs malade et qu’il vivait son dernier Ă©tĂ©, j’étais allĂ© lui cueillir un bouquet de fleurs que je lui avais offert en avance pour mettre sur sa tombe. Ma logique d’enfant Ă©tait qu’il fallait que je m’y prenne tout de suite, car je n’étais pas certaine qu’il y aurait encore des fleurs lorsque l’hiver viendrait et qu’il serait mort
 Maman Ă©tait blĂȘme et m’avait longuement disputĂ©e. Heureusement, Grand-PĂšre l’avait pris avec humour et avait saluĂ© mon esprit pratique
 A sa façon, Constantin se comporte encore comme un enfant de huit ans. J’admire le fait que vous osiez lui dire quand vous n’ĂȘtes pas d’accord avec ses dĂ©cisions.
Vous dites que je prends la main dans mon mariage, mais je ne crois pas que ce soit le cas. Je ne suis pas comme vous, je n’y arrive pas. Ce n’est pas moi qui gĂšre les finances, c’est le vieil oncle Joseph, celui qui est Ă©vĂȘque de Kingston. C’est toujours lui qui a eu la main dessus, et je n’oserais jamais les lui disputer, je ne saurais pas faire. Je sais que je devrais m’affirmer, mais je n’y arrive pas
 Ma mĂšre m’a Ă©levĂ© pour ĂȘtre une bonne Ă©pouse chrĂ©tienne, qui soutient son mari inconditionnellement. J’ai rĂ©ussi Ă  m’opposer Ă  lui pour lui rappeler qu’il ne remplissait pas sa promesse devant Dieu, quand j’ai dĂ©couvert l’existence de Layan et de sa fille. Mais je ne me sens jamais dans mon bon droit pour lui Ă©mettre des critiques ou des reproches, et si un jour j’y arrivais, s’il Ă©levait un peu la voix ou s’il m’opposait un dĂ©saccord, je pense que je ferais immĂ©diatement marche arriĂšre

[Transcription] Georges RumĂ©dier : Tu es ravissante, aujourd’hui. Marie LeBris : « Aujourd’hui » ? Tu sous-entends que c’est inhabituel ? Georges RumĂ©dier : Euh, non, je
 EugĂ©nie LeBris : Ça fait deux ans qu’il lui fait la court, elle pourrait ben se montrer plus fine
 Jules LeBris : Pourquoi faire ? Elle a seize ans, vous n’allez quand mĂȘme pas dĂ©jĂ  la marier. Ou vous aussi vous allez devenir comme la grand-mĂšre Le Bris de France ?
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secretsdeblackthornhall · 1 year ago
Text
De Magnus Ă  Alec
Mon cher dĂ©licieux muffin d’amour,
J’espĂšre que tu te portes Ă  merveille au moment de recevoir cette lettre parfumĂ©e, et que toi et R et M passez un trĂšs bon moment pendant votre voyage en
 euh, je crois que le mot que tu as utilisĂ© est « Nord ». J’ai entendu des lĂ©gendes sur ce Nord[1], mais jamais n’aurais-je pensĂ© que ma famille verrait de ses propres yeux ses montagnes, ses marchĂ©s fermiers kitchs, son Onde de l’Hudson.
Mais plus sĂ©rieusement, j’espĂšre que les enfants apprĂ©cient leur sĂ©jour chez Grand-mĂšre, et j’espĂšre bien que tu appelles Maryse « Grand-mĂšre » aussi souvent que possible parce que j’adore la tĂȘte qu’elle fait quand elle nous entend dire ça. Sur un sujet moins plaisant mais plus pressant, j’espĂšre que tu as eu l’occasion de discuter avec Luke de ce qu’il se passe avec la Cohorte et Idris.
Mais ne fatigue pas tes magnifiques mains Ă  m’écrire une rĂ©ponse. Je viendrai moi-mĂȘme te rejoindre dans le « Nord » plus tard dans l’aprĂšs-midi, puisque, je te l’annonce avec joie, l’affaire de la maison maudite des petits Blackthorn est plus ou moins rĂ©solue. Bien que ce fĂ»t une rude Ă©preuve, crois-moi.
Je ne crois pas t’avoir montrĂ© la note que Jem m’avait envoyĂ©e, qui disait : « Emma et Julian essayent de ne pas t’embĂȘter davantage avec leur maison, et c’est trĂšs gentil de leur part, mais contrairement Ă  eux, je n’ai pas le moindre scrupule Ă  t’embĂȘter, alors c’est moi, maintenant, par cette note, qui t’embĂȘte. Nous avons besoin d’un sorcier et tu es le meilleur que je connaisse pour faire face Ă  notre problĂšme. Nous apprĂ©cierions tous grandement ton aide. »
Comme c’est souvent le cas, j’étais Ă  la fois lĂ©gĂšrement agacĂ© et lĂ©gĂšrement impressionnĂ© par Jem, qui avait rĂ©ussi Ă  ĂȘtre trĂšs gentil tout en me rappelant que, lorsque lui et Tessa sont concernĂ©s, je suis une vraie dupe qui volera Ă  leur secours dĂšs que possible. Parce que je suis une vĂ©ritable dupe lorsque lui et Tessa sont concernĂ©s, j’avais tout de suite rĂ©pondu que je viendrais.
Je sais ce que tu penses. « Pourquoi Tessa aurait-elle besoin d’un sorcier alors qu’elle est elle-mĂȘme une sorciĂšre ? » DiffĂ©rents sorciers ont diffĂ©rents domaines de connaissance, comme tu le sais, et mĂȘme si Jem me flattait en disant que j’étais le meilleur choix, la vĂ©ritĂ© est que j’ai bien eu Ă  gĂ©rer beaucoup plus de malĂ©dictions que Tessa. C’est ce qui arrive quand on a passĂ© les derniĂšres dĂ©cennies Ă  vendre ses services Ă  n’importe quel mĂ©crĂ©ant que l’on croise, au lieu d’agir intelligemment et de mener une paisible vie de chercheuse en magie dans le Labyrinthe en Spirale. Tessa a toujours Ă©tĂ© la plus maligne de nous tous.
Quoi qu’il en soit, je dois accorder du mĂ©rite Ă  Emma et Julian. Je m’attendais Ă  les trouver en train de cogner les objets maudits les uns contre les autres ou quelque chose de cet ordre, mais ils avaient mis en place un cercle de protection plutĂŽt convenable et avaient mĂȘme trouvĂ© un sort. C’était un vieux sort trĂšs gĂ©nĂ©ral qui, d’aprĂšs mon expĂ©rience, n’a souvent aucun effet sur les vraies malĂ©dictions Ă  notre Ă©poque, mais tout de mĂȘme.
Assez bĂȘtement, j’ai Ă©tabli le cercle dont je me sers habituellement pour rompre les malĂ©dictions, pour essayer. « BĂȘtement », parce que j’avais oubliĂ© qui avait crĂ©Ă© la malĂ©diction Ă  l’origine. Ton pire ancĂȘtre, Benedict Lightwood, passionnĂ© de dĂ©mons en tous genres et amateur de nĂ©cromancie. A quel point Benedict Ă©tait-il passionnĂ© par les dĂ©mons ? Il est littĂ©ralement mort de la vĂ©role dĂ©moniaque qui, si tu ne le sais pas, parce que tu es admirablement pur, mon Alec, est une maladie dĂ©moniaque sexuellement transmissible.
Mais j’avais oubliĂ© ça sur le moment, alors j’ai Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© quand la malĂ©diction a rĂ©sistĂ© avec force. Elle se tordait, se dĂ©battait, donnait des coups, comme Max quand on le plonge dans son bain. Une espĂšce de lueur vert fluo rayonnait aux points d’attache entre les objets maudits et la malĂ©diction. J’ai finalement compris que je devrais prĂ©cautionneusement dĂ©tacher chaque objet de la malĂ©diction un Ă  un.
Je m’en suis sorti avec la flasque, la dague, et l’un des bougeoirs (ne me demande pas d’expliquer comment j’ai rĂ©alisĂ© cet exploit), mais aprĂšs ça, j’étais coincĂ©.
Ce n’est pas terrible quand un sorcier prend une remarquable pose magique et qu’il ne se passe rien ensuite. Je suis certain que j’avais l’air ridicule, comme un magicien terrestre qui ne comprend pas pourquoi le lapin ne sort pas du chapeau. Julian et Emma, toujours trùs polis, ont patiemment attendu mais je me sentais fort idiot.
Et puis je me suis complĂ©tement dĂ©concentrĂ© pendant un moment parce que la porte s’est ouverte et Kit est entrĂ©. Il a rapidement observĂ© la scĂšne avant de dĂ©clarer :
- Le Professeur Violet dans la bibliothĂšque avec le bougeoir, Ă  ce que je vois.
- Le violet est toujours une couleur appropriĂ©e pour un sorcier, ai-je rĂ©torquĂ©. C’est la couleur ornementale de la magie.
- Ta magie est bleue, est intervenue Emma, Ă©videmment, Madame-je-sais-tout.
- Peut-ĂȘtre qu’il parlait de moi, a dit Julian. Je porte un sweat Ă  capuche violet. Et c’est aussi la couleur ornementale de la magie, a-t-il ajoutĂ© avec un hochement de tĂȘte Ă  mon attention, ce que j’ai apprĂ©ciĂ©.
- Vous pourriez peut-ĂȘtre mettre les objets sur une nappe violette au lieu d’une blanche, a suggĂ©rĂ© Kit.
Tout en parlant, il s’est rapprochĂ© pour jeter un Ɠil.
Et dĂšs qu’il a Ă©tĂ© prĂšs du cercle, Alec, j’ai ressenti une sensation des plus Ă©tranges. Une sensation de
 pouvoir, je suppose, qui rĂ©sonnait en Kit. Tu vois la façon dont le corps vibre d’une maniĂšre particuliĂšre quand il y a des bruits vraiment trĂšs graves ? Cette sorte de grondement ? C’était comme ça, mais silencieux. Je n’avais jamais ressenti ça de toutes les fois oĂč j’avais vu Kit. Je voyais aussi que Kit ne ressentait rien d’anormal. Et si c’était le cas, il Ă©tait Ă©tonnement imperturbable.
Alors je lui ai proposĂ© de nous rejoindre autour du cercle pour qu’il se concentre Ă©galement sur la magie.
- D’autant plus que Jem et Tessa ont prĂ©fĂ©rĂ© aller se cacher quelque part plutĂŽt que de nous aider avec ça.
- Ils sont dans le jardin avec Mina, a répliqué Kit, un peu sur la défensive.
J’ai redirigĂ© l’attention de tout le monde sur les objets et concoctĂ© une version plus puissante de mon habituel sort anti-malĂ©diction. J’ai pris l’autre bougeoir et BOUM ! Plus aucune rĂ©sistance ! Il y a eu un grand Ă©clat de lumiĂšre bleue et tous les nƓuds magiques qui attachaient les objets Ă  la malĂ©diction se sont dĂ©sintĂ©grĂ©s.
Nous n’en croyions pas nos yeux. J’ai fini par prononcer quelque chose comme :
- Eh bien, c’était plus que ce Ă  quoi je m’attendais. Peut-ĂȘtre que la prĂ©sence de quatre personnes a fait la diffĂ©rence.
J’ai vĂ©rifiĂ©. La malĂ©diction semblait
 avoir disparu. HonnĂȘtement, j’étais un peu secouĂ©. Je n’en ai pas parlĂ© Ă  Tessa ni Ă  Jem, parce que je ne veux pas en faire tout un plat, mais je pense que ça a fonctionnĂ© grĂące Ă  Kit. Pas parce que nous avions besoin d’une quatriĂšme personne. Il se passe clairement quelque chose avec lui, une sorte de magie dont il ignore tout. Je suppose que c’est liĂ© au fait qu’il est un descendant de la PremiĂšre HĂ©ritiĂšre, mais je n’ai jamais Ă©tĂ© un expert en ce qui concerne ce genre de magie elfique. (Et brĂ»le cette lettre aprĂšs l’avoir reçue – nous sommes peu nombreux Ă  savoir que Kit est le Premier HĂ©ritier, et il vaut mieux que ça reste comme ça.)
Cette idĂ©e m’attriste. Kit est un bon garçon qui mĂ©rite une vie agrĂ©able et ordinaire. Je sais que c’est ce que Jem et Tessa veulent pour lui, plus que tout, aprĂšs le chaos qu’a Ă©tĂ© son enfance. Mais je ne suis pas sĂ»r qu’il aura son mot Ă  dire. Les fĂ©es ne lui laisseront peut-ĂȘtre pas le choix.
Julian a tendu la main pour prendre la flasque. Il l’a tenue pendant un certain temps en fronçant les sourcils.
- Qu’y a-t-il ? a demandĂ© Emma.
- Rien, a répondu Julian.
Puis il a levé les yeux vers moi :
- C’est tout ? Plus de malĂ©diction ?
- Plus de malĂ©diction, lui ai-je assurĂ©. J’espĂšre.
Et puis est descendu du plafond Rupert le FantĂŽme. Je n’ai jamais rencontrĂ© Rupert quand il Ă©tait vivant. Je ne sais pas quoi penser de lui. D’un cĂŽtĂ©, il semble avoir Ă©tĂ© un innocent qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, un esprit enfermĂ© dans une maison oĂč il n’a jamais vĂ©cu Ă  cause d’un mal dont il ne connaissait rien de son vivant. D’un autre cĂŽtĂ©, en rencontrant Tatiana Lightwood, il s’est dit « Cette demoiselle semble ĂȘtre un bon parti », alors il devait y avoir quelque chose de pas net chez lui.
Rupert Ă©tait juste au-dessus de la table et est descendu jusqu’à la toucher. Il fixait un objet dessus.
- Qu’y a-t-il, Rupert ? l’a interrogĂ© Emma. Que regardes-tu ?
Kit a suivi son regard et a commencé à mettre les objets sur le cÎté.
- C’est la bague, a-t-il annoncĂ©.
- Quelle bague ? s’est Ă©tonnĂ©e Emma.
En effet, quelle bague ? Il n’y avait pas de bague parmi les objets maudits. Mais il y avait une bague sur la table maintenant. Kit l’a prise. C’était une bague sertie d’une pierre noire et gravĂ©e d’un motif d’épines.
- La bague de la famille Blackthorn ? s’est demandĂ© Kit.
- La plupart des bagues de famille ne ressemblent pas à ça, a remarqué Emma.
- Peut-ĂȘtre une alliance ?
- Les Chasseurs d’Ombres n’utilisent pas d’alliances.
Mais Julian affichait son habituelle expression pensive.
- Je suis lié à ce lieu par un anneau en argent, a-t-il dit doucement.
- Les Chasseurs d’Ombres peuvent Ă©changer des alliances, ai-je indiquĂ©. Ils n’y sont pas obligĂ©s. Mais ils peuvent s’ils le veulent.
Quoi que ce soit, ça appartenait Ă  Rupert. Il avait suivi du regard la main de Kit qui avait pris la bague, et Ă  ce moment il en approchait son fin bras fantomatique. Il a enveloppĂ© la bague de sa main, ce qui n’a eu aucun effet puisqu’il est un fantĂŽme
 Kit se contentait de la lui tenir. Puis il a fermĂ© les yeux (je parle de Rupert) et son visage a affichĂ© une expression de soulagement, de gratitude, de paix, et il s’est
 Ă©vaporĂ©, juste lĂ . Il s’est lentement effacĂ© puis a disparu. Plus de Rupert. Parti pour, je l’espĂšre, ne pas retrouver sa femme, puisqu’elle Ă©tait aussi sa geĂŽliĂšre pendant plus de cent ans.
- Il n’a mĂȘme pas dit au revoir, a murmurĂ© Emma.
- C’est mieux, ai-je affirmĂ©. Il n’a jamais Ă©tĂ© censĂ© ĂȘtre ici.
- Eh bien, Rupert, si tu m’entends, a lancĂ© Emma, c’était sympa d’ĂȘtre hantĂ©s par toi.
- Cinq Ă©toiles, a dit Kit sur un ton solennel en reposant la bague sur la table. Ça me plairait d’ĂȘtre hantĂ© Ă  nouveau.
Et toutes les bougies de la piĂšce se sont Ă©teintes d’un coup. Ce qui Ă©tait aimable de la part de Rupert, si c’était lui. Ça aurait trĂšs bien pu ĂȘtre un simple courant d’air.
Nous sommes tous sortis de la piĂšce en silence.
- C’est diffĂ©rent, a remarquĂ© Julian en regardant dans le couloir. Je le sens dĂ©jĂ .
Je le sentais moi aussi. Il y avait une lĂ©gĂšretĂ© nouvelle. Une sorte de domesticitĂ© chaleureuse qu’on ressent dans une maison accueillante, et qui avait toujours manquĂ© Ă  Chiswick House depuis que je la connaissais. C’est difficile Ă  dĂ©crire, mais tout d’un coup c’était la maison de Julian et Emma, telle qu’elle ne l’avait jamais Ă©tĂ© avant. Je l’ai toujours vue comme un endroit hostile, puis comme une monstrueuse ruine. Pour la premiĂšre fois je me suis dit que c’était un endroit que les Blackthorn pourraient remplir de bonheur.
Et je suis certain qu’ils le feront.
A trĂšs bientĂŽt, mon amour. Je t’embrasserai jusqu’à ce qu’un bambin nous force Ă  nous sĂ©parer et rĂ©clame toute notre attention. PrĂ©vois donc un baiser d’environ trente Ă  soixante secondes, d’aprĂšs les expĂ©riences passĂ©es. Mais j’aimerais, comme toujours, que ça dure infiniment.
Je t’aime,
Magnus.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est Ă  lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/693937002091053056/magnus-to-alec
[1] Blague de new-yorkais. Les habitants de la ville de New-York dĂ©signent l’intĂ©gralitĂ© de l’état de New-York, sauf la ville, comme Ă©tant « upstate » (« le nord de l’état »). Aller « upstate » (gĂ©nĂ©ralement juste au nord de la ville, dans la VallĂ©e de l’Hudson) est souvent vu comme un voyage considĂ©rable mĂȘme si c’est tout prĂšs.
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sh0esuke · 1 year ago
Text
" Wound "
𝗠đ—Č𝘁 đ—Čđ—» 𝘀𝗰đ—ČÌ€đ—»đ—Č : Nanami Kento.
đ—„đ—ČÌđ˜€đ˜‚đ—șđ—Č́ : Son entrevue avec Mahito l'ayant laissĂ© quelque peu amochĂ©, Nanami tente tant bien que mal de cacher sa blessure afin que son Ă©pouse ne l'apprenne pas. Cependant, lors de l'Ă©laboration de son plan, Nanami n'avait pas pris en compte Gojo Satoru et son dĂ©sir fou de le nuire.
𝗔𝘃đ—Čđ—żđ˜đ—¶đ˜€đ˜€đ—Čđ—șđ—Čđ—»đ˜ : spoil de la saison un, Nanami blessĂ© mais rien de mĂ©chant.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes
đ™œđš˜đš–đš‹đš›đšŽ 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟓𝟖𝟔.
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Sous mon regard attentif, Satoru entra dans la piĂšce. Il referma la porte derriĂšre lui d'un simple geste de la main, s'avança nonchalamment dans ma direction, prit place sur le fauteuil devant mon bureau et s'y installa. Il se mouvait avec aise, et n'avait pas spĂ©cialement l'air prĂ©occupĂ© par le fait qu'il me dĂ©rangeait dans mon travail. J'arquai un sourcil, je me permis mĂȘme de le zieuter ce qui, aux yeux de plusieurs, aurait pu sembler extrĂȘmement dĂ©placĂ©. Gojo Satoru avait le don de faire comme bon lui semblait, il avait la rĂ©putation d'ĂȘtre un petit merdeux, cela lui collait Ă  la peau depuis des annĂ©es. Et, je me doutais que si il me dĂ©rangeait ici et maintenant, c'Ă©tait qu'il devait y avoir une raison.
Abandonnant le tas de feuilles que j'avais commencé à signer et corriger, je déposai mon stylo feutré sur mon bureau fraßchement vernis. Il était recouvert d'une fine couche de gras. Je frÎlai le tout de mon pouce.
« Qu'est-ce qui t'amÚne ? Je suis occupée. »
Satoru apporta une main outrée dans sa direction.
« Si ça c'est une façon d'accueillir un ami, tu me déçois..! »
« Tu m'en diras tant... »
Je me mis à jouer avec mes talons aiguilles, forçant mes pieds à sortir de mes chaussures, puis les replongeant à l'intérieur. Cela m'amusa le temps que l'enfant prodige ne reprenne enfin la parole. Il titilla ma curiosité, de part son ton étrangement solennel.
« Quelque chose s'est produit, aujourd'hui. En début d'aprÚs-midi. » se corrigea-t-il.
« Oui. » j'acquiesçai. « Tu es sorti exorciser quelques flĂ©aux, non ? Je t'ai vu traĂźner avec Kento ces derniers jours, vous bossez ensemble. Rien de grave ? Dis-le moi si il t'embĂȘte, que j'en rajoute une couche. »
Sa réaction me mit la puce à l'oreille.
« Justement... »
Dans un tout autre contexte divergeant de celui-ci, il aurait surenchĂ©rit, il se serait lamentĂ© d'un tel traitement envers sa personne voire, il m'aurait taquinĂ©e. Alors, pourquoi ne faisait-il rien de cela ? Ça portait Ă  confusion. Je le questionnai davantage du regard. Croisant mes bras contre ma poitrine, je sentis les boutons de ma chemise grincer. Mon dos heurta au mĂȘme moment le dossier de mon fauteuil.
Un mauvais pressentiment me démangeait.
« Kento est mort ? »
« Quoi ? » s'étonna gravement Satoru.
« Quoi ? » rĂ©pĂ©tai-je. « C'est toi qui fais traĂźner la chose, tu ne peux pas ĂȘtre plus direct et t'exprimer ? »
L'exorciste soupira bruyamment, il accompagna ce geste en levant ses deux mains dans les airs. Son bandeau cachait la fenĂȘtre de son Ăąme, je fus incapable de bien percevoir ce qui se dĂ©roulait dans son esprit mais, Ă  l'aide de son langage corporel, je me rassurais, me disant que la situation ne pouvait pas ĂȘtre si grave qu'elle le semblait. Dans le cas contraire, l'atmosphĂšre l'accompagnant aurait Ă©tĂ© plus sinistre et officielle. Je tentais de m'en persuader.
« C'est Ijichi qui m'a téléphoné. Et comme je sais que la nouvelle te fera pas plaisir, je me suis dis que j'allais pas le laisser se faire manger par le grand méchant loup. »
« Moi étant le grand méchant loup, je présume ? »
Satoru me pointa du doigt.
« Exact'. »
« Kento est en vie, alors ? »
Il acquiesça. Inconsciemment, je poussai un soupir.
« Il a été blessé au combat. »
Sa petite précision, glissée maladroitement comme si il avait espéré que je ne l'entende pas me fit le regarder plus intensément. Désormais, il avait toute mon attention. Mes pieds s'agrippaient au parquet de la piÚce et mes paumes fondirent contre la surface boisée de mon bureau. J'étais figée dans le moment. Paralysée par l'incrédulité.
« Je te demande pardon ? »
Satoru Ă©carta les jambes et posa ses poignets sur chacun de ses genoux.
« Un nouveau flĂ©aux l'a attaquĂ©, 'rapiĂ©cĂ©' selon sa description. Une sale ordure qui affirme manipuler les Ăąmes des ĂȘtres humains. Nanami s'est- »
Je me levai.
« OĂč est-il ? »
Sans attendre, la chaise roula, elle entra en contact avec la baie vitrée derriÚre moi et se coinça entre le verre et le grand et épais rideau couleur pistache. Cela attira son attention. Je me redressai sur mes hauts talons aiguilles, mes jambes pressées les unes contre les autres.
« Ne me regarde pas comme ça, Satoru. OĂč est Kento en ce moment mĂȘme ? »
Il hésita.
« Avec Shoko. »
« Évidement. » je grinçai entre mes dents.
Je retirai ma veste de costume de mon fauteuil et l'enfilai d'un geste efficace. Mes deux bras y passĂšrent. Je fis signe Ă  mon collĂšgue de se lever, ainsi, il me suivit hors du bureau. Je glissai un coup d'Ɠil Ă  ma montre, une TAG Heuer. Il Ă©tait relativement tĂŽt, nous arrivions Ă  la fin de l'aprĂšs-midi, cela devait faire une petite heure que Kento Ă©tait revenu. Ça lui correspondait bien. Je marchais vite. Reconnaissante pour la fente derriĂšre ma jupe crayon, j'accĂ©lĂ©rai le pas.
« OĂč est Ijichi ? J'ai deux mots Ă  lui dire. »
« Il, hum, il avait autre chose à faire. »
Je le foudroyai du regard.
« Tu ne fais que gagner du temps, tu en es conscient ? » m'emportai-je.
Ijichi n'Ă©tait qu'un pauvre assistant, il ne savait rien faire d'autre que poser des rideaux. C'Ă©tait peut-ĂȘtre mieux ainsi, il n'Ă©tait pas fait pour ce monde cruel composĂ© uniquement de violence et de macabre. Il n'empĂȘche, j'avais remis entre ses mains la vie de Kento. Je me revoyais encore lui parler devant l'Ă©cole d'exorcisme, le supplier de prendre soin de lui et de me le ramener en un seul morceau. J'avais pensĂ© pouvoir lui faire confiance, qu'elle sombre idiote avais-je Ă©tĂ© ! Je ne pouvais donc faire personne en ce monde pour me le ramener sain et sauf, pas mĂȘme Gojo Satoru, l'enfant Prodige, j'imaginais, quel comble ! Cette maigre pensĂ©e força mon cƓur Ă  se serrer dans ma poitrine. J'en eus les larmes aux yeux.
Si un jour... Si un jour il ne me revenait pas..
« Laisse-moi te dire, Satoru. DĂšs que je lui mets la main dessus, il passera un sale quart d'heure. » dĂ©clarai-je avec conviction. « De mĂȘme pour toi ! Quelle idĂ©e de le laisser sans surveillance ? Tu sais pourtant comment Kento est ! »
Ce fut avec horreur que je m'étais mise à titiller mon annulaire, plus précisément ma bague de marriage.
Je la fis tourner tout autour de mon doigt, submergĂ©e par un profond sentiment d'angoisse. Peu m'importait si Shoko s'occupait de lui, je ne pus Ă©chapper aux pensĂ©es effroyables qui s'emparĂšrent de mon esprit, j'en fus terriblement Ă©branlĂ©e. Satoru affirmait qu'il Ă©tait vivant, blessĂ© certes mais le cƓur pulsant dans sa poitrine. J'aurais adorĂ© m'en convaincre. Cela aurait Ă©tĂ© si simple. J'avais.. J'avais simplement le besoin de m'en assurer moi-mĂȘme, il me fallait plonger mon regard dans ses beaux yeux, toucher son avant-bras, Ă©couter le son de sa voix, me blottir contre lui, et l'entendre me rĂ©pondre avec chaleur et affection tandis que je le rĂ©primanderais.
« Ce fléau, Kento l'a attrapé ? »
« D'aprÚs Ijichi, non. »
« Comment ça ? » m'offusquai-je.
« Tu le connais mieux que moi... »
Satoru me rattrapait, à présent il marchait à cÎté de moi, les mains dans les poches de son uniforme. Quant à moi, je regardai à nouveau ma montre. Juste aprÚs, je retournai titiller ma bague.
« Je vais moi-mĂȘme me charger de son cas. Il va voir. »
« Le flĂ©au, ouâžș »
« Kento, bien sûr. Ce fichu fléau m'importe peu ! Quelqu'un finira bien par l'exorciser. C'est lui qui m'inquiÚte. »
« Je l'ai vu, avant de te rendre visite. » me conta Satoru. « Hormis son flanc gauche, il n'est pas gravement blessé, tu n'as pas trop à t'en faire. Il est solide, mine de rien. »
« Je sais de quel bois est fait mon mari, merci. »
Satoru esquissa un rictus. Il leva les mains en l'air.
« Je disais ça comme ça... »
Nous arrivĂąmes enfin Ă  destination.
J'ignorai mon ami de longue date pour pousser la porte du bureau de Shoko, pĂ©nĂ©trant la premiĂšre dans la piĂšce et faisant passer mon regard sur l'endroit Ă  la recherche de Kento. Les bibliothĂšques contenant des livres de mĂ©decine ou de flĂ©aux furent ignorĂ©es, tout comme les lampes ou les murs et sol faits de bois, son bureau et Shoko elle-mĂȘme. Car, presque instantanĂ©ment, mes yeux s'Ă©taient posĂ©s sur lui. J'avais trouvĂ© Kento.
Assis sur un canapĂ© calĂ© contre le mur gauche de la piĂšce, la brune Ă©tait accroupie dos Ă  nous, elle se chargeait de trifouiller le flanc de mon mari, mais elle tournait la tĂȘte dĂšs qu'elle entendit Satoru refermer la porte.
« Je t'avais dit de garder le silence. »
Les propos de Kento ne me surprirent point, l'enfant prodige leva les mains en l'air en guise de réponse.
« C'est rien. » il s'exprima en me regardant. « Je ne suis pas mortellement blessé, juste écorché. »
Sa veste beige Ă©tait dĂ©posĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de lui sur le dossier du canapĂ©. Il portait sa fidĂšle chemise bleue et son affreuse cravate jaune dĂ©corĂ©e par des coins d'ombre, ainsi que ses bretelle de cuir marron. Il n'avait pas l'air en mauvais point. Shoko me cachait la vue sur sa blessure, mais il n'Ă©tait pas ensanglantĂ©. Dans le creux de sa main, reposait sa paire de lunettes. Je zieutai un peu les alentours, je tournais la tĂȘte et fronçais mes sourcils. Lorsque je trouvai son arme sur le bureau, je me calmai. Satoru dans mon dos s'en alla prendre place sur le fauteuil de Shoko, celle-ci ne rĂ©pliqua pas, elle terminait de soigner mon mari. Pas mĂȘme une cigarette dans le bec.
Soudain, elle se redressa.
« C'est par ici que ça se passe. »
« Mhh ? »
Shoko pointa du doigt ce qui restait de Kento.
« L'ignore pas, il s'en est bien sorti. Je t'assure. »
Je déposai mon poing contre ma hanche, furieuse.
« Ça c'est Ă  moi d'en dĂ©cider. »
J'Ă©tais enragĂ©e Ă  vrai dire. Je ne pus m'empĂȘcher de le foudroyer du regard.
« Et permets-moi d'en douter. »
« Nanami va se faire réprimander.. » chanta Satoru.
Je me rapprochai de mon mari, Kento Ă©tendit son bras sur le dossier du canapĂ© et je pris soin de m'asseoir juste en dessous. Il avait les jambes Ă©cartĂ©s, la tĂȘte penchĂ©e en arriĂšre, mais cela ne me gĂȘnait pas. Tandis qu'il s'Ă©talait, moi, je me refermais sur moi-mĂȘme. AprĂšs tout, c'Ă©tait ainsi qu'une femme se devait de se comporter. Les jambes collĂ©es les unes contre les autres et mes mains dĂ©posĂ©es sur mes genoux, je dĂ©visageai mon amant. De leur cĂŽtĂ©, Shoko et Satoru Ă©changeaient quelques informations, autant sur le flĂ©au que Kento avait combattu que des informations sur Ijichi et oĂč il se trouvait. Cela m'importa rapidement peu, j'avais en effet autre chose Ă  faire que de me prĂ©occuper d'esprits alors que mon Ăąme sƓur se trouvait dans un tel Ă©tat.
« Ne crie pas. »
« Tu as mal Ă  la tĂȘte ? » je le questionnai en apportant le dos de mes doigts Ă  son front et joue.
« Affreusement. »
Son grognement me fit froncer les sourcils.
« Comment tu te sens ? »
« Vivant. »
Je me rapprochai de lui, collant ma cuisse Ă  la sienne et pivotant mon torse de maniĂšre Ă  ĂȘtre contre lui. Il Ă©tait chaud. Son flanc gauche Ă©tait complĂštement ensanglantĂ©, sa chemise, elle, fichue. Pas mĂȘme un bon lavage aurait suffit Ă  se dĂ©barrasser de la quantitĂ© astronomique de liquide qu'elle avait absorbĂ©. Cela me frustra. Je relevai bientĂŽt la tĂȘte de maniĂšre Ă  planter mon regard dans le sien, mais Kento avait les yeux clos.
« Ce fléau.. Qu'est-ce qu'il t'a fait ? »
« Satoru ne t'a rien dit ? » grogna-t-il.
« Juste que tu as été attaqué par un fléau rapiécé, et qu'il manipule les ùmes de ses victimes. » expliquai-je. « Mais c'est ta version que je veux, mon amour. »
Kento ouvrit un Ɠil.
« Il m'a touché. »
Sa main libre effleura certaines parties de son corps.
« J'ai senti quelque chose en moi changer, mais il ne faisait pas le poids. Il n'a pas eu le temps de finir ce qu'il avait commencé. »
« Tu ne l'as pas exorcisé. »
« En effet. »
« Il risque de réapparaßtre, tu es sûr de toi ? »
« Je suppose. »
Je touchai sa cravate du bout de mes doigts. Elle n'Ă©tait pas parfaitement nouĂ©e, Kento avait dĂ» essayer de la faire lui-mĂȘme aprĂšs son combat, mais elle Ă©tait tortue et penchait sur le cĂŽtĂ©. Je levai une de mes jambes et la dĂ©posai sur sa cuisse de maniĂšre Ă  me rapprocher un peu plus de lui, immĂ©diatement, je dĂ©fis sa cravate et m'attardait Ă  la renouer proprement.
Kento passa son bras autour de mes hanches. Il rouvrit les yeux.
« Merci. »
Je lui souris en retour.
« Je t'en prie. »
Une fois ma tùche exécutée, je me rassis convenablement sur le canapé, la seconde suivante mon mari m'imita. Nous nous retrouvions de cette maniÚre : épaule contre épaule, cuisse contre cuisse, le dos bien droit. Je regardais devant moi, légÚrement perturbée.
« Si.. »
J'avais la bouche pĂąteuse.
Un goût amer présent sur mon palais me répugna.
« Si il arrive que tu perdes la vie au combat, je- »
« Tout ira bien. »
Son ton pourtant convaincant ne sut me convaincre. Ironique. Enrageant. Abominable. Je soupirais bruyamment, ignorant les tremblements que subissait ma gorge.
« J'ai confiance en ta technique. Tu mérites ta position, et jamais je n'oserais douter de toi, Kento. » parlai-je. « J'ai eu peur. »
« Je comprends. Je suis désolé. »
« Merci. »
« Je me suis approché de trop prÚs, il me fallait des informations. J'ai réduit les dégùts du mieux que j'ai pu. »
« Les fléaux s'adaptent. »
Ma rĂ©fĂ©rence Ă  Satoru nous fit tout deux tourner la tĂȘte dans sa direction. Lui et Shoko continuaient de parler. Ils ne faisaient plus attention Ă  nous, immergĂ© dans un dĂ©bat apparaissant ma foi assez prenant.
« Il va falloir redoubler d'effort pour les exorciser. »
Je me sentais embarrassĂ©e. Furieuse, je l'avais Ă©tĂ©. Notamment contre Kento. Il n'Ă©tait pas quelqu'un de stupide, il rĂ©flĂ©chissait et agissait en fonction de faits et hypothĂšses, c'Ă©tait un homme bon. J'avais Ă©tĂ© furieuse par la simple idĂ©e de le retrouver blessĂ©, et j'aurais adorĂ© le lui reprocher, lui passer un savon qui l'aurait rendu propre comme un sous neuf. Toutefois, alors que je me tenais Ă  cĂŽtĂ© de lui, qu'il venait de saisir ma main dans la sienne, je n'Ă©tais plus trĂšs sĂ»re... À prĂ©sent, je n'Ă©tais plus que soulagĂ©e. EmbarrassĂ©e aussi, parce que j'avais pensĂ© que lui crier dessus aurait Ă©tĂ© une solution idĂ©ale. Je me voyais mal me lĂącher sur lui de cette maniĂšre en cet instant. Je doutais qu'il le mĂ©rite.
Tout ce que je fis, finalement, fut entremĂȘler mes doigts aux siens. Mes ongles en acrylique noirs touchĂšrent et poignardĂšrent le dos de sa main tandis que ses doigts, lui, me touchĂšrent gentiment. De plus : son pouce se mettait Ă  me caresser. Je ne rĂ©sistais pas bien longtemps.
Ma tĂȘte tomba sur son Ă©paule.
« J'ai bientÎt terminé ma journée de travail, tu veux bien m'attendre ? »
« Je suppose. »
Nos mains étaient déposées sur sa cuisse. La vue était jolie, nos peaux embrassées sur son pantalon couleur crÚme dont le doux tissu se frottait à mon épiderme. Sans oublier de citer l'agréable odeur qui émanait de lui, de l'eau de Cologne. Kento sentait divinement bon.
Enfin, je me levai.
« Suis-moi. »
Mon mari attrapa sa veste de la mĂȘme main qui tenait ses lunettes. Il hocha la tĂȘte et m'imitait, posant ses pieds au sol et se redressant, au mĂȘme moment, Satoru et Shoko levĂšrent la tĂȘte dans notre direction.
« Vous partez déjà ? »
« J'ai mĂȘme pas vu Nanami se faire remonter les bretelles ! »
Je plantai le talon de mon escarpin entre deux planches de bois et plissai les yeux. Kento remit ses lunettes et jeta sa veste de costume sur son épaule -entre temps j'avais aussi récupéré son arme et la lui avait rangé dans le dos-, je l'entendis hisser. Son flanc lui était encore douloureux.
« Merci de t'ĂȘtre occupĂ©e de lui, Shoko. Je me charge du reste. »
« Me le renvois pas à moitié mort, je le ferais pas une troisiÚme fois. » m'accusa-t-elle en tirant une taffe.
« C'est compris, encore merci. »
Elle hocha la tĂȘte.
« Bon, bah si y'a plus rien Ă  faire ici, moi aussi je m'en vais. » dĂ©clara au mĂȘme moment Satoru. « J'ai des coups de fil Ă  passer. »
Il déposa sa main sur l'épaule de Shoko et nous rejoignit moi et mon mari.
« On va te laisser, passe une bonne soirée. »
Kento, moi-mĂȘme et Satoru saluĂąmes une derniĂšre fois la brune, la minute suivante, nous nous retrouvions hors de son bureau. Satoru ferma la porte sur ses pas et nous suivit. Je le sentis se rapprocher de nous. Il avança, avança et, enfin, pencha la tĂȘte jusqu'Ă  souffler sur l'oreille de Kento. Le temps que mon mari ne rĂ©agisse, il s'Ă©tait dĂ©jĂ  reculĂ©.
« Alors, Nanami, comment tu te sens ? »
« Bien. »
« C'est tout ? Je me suis inquiété tu sais. J'étais mort d'inquiétude, tu imagines ! »
« Sans mal. » ironisa mon époux.
J'Ă©touffai un rire.
« Tu rentres te reposer alors ? Mais tu reviens demain j'espÚre ? L'école sera vide sans toi, sinon ! »
« Par pitié... »
De sa main libre, il se massa la tempe.
« Satoru. » j'appelai mon ami de longue date.
Le concernĂ© leva la tĂȘte.
« Je me charge de lui, va passer ton coup de fil. »
« Oh, vous voulez déjà vous débarrasser de moi ? » agonisa-t-il avec exagération.
Je lui offris un gentil sourire, le voyant extirper de son pantalon son téléphone portable. Il tapota dessus sans cesser de s'exclamer pour autant.
« Je vous lùche maintenant mais attention à toi, demain, Nanami ! Je vais faire une inspection intégrale pour m'assurer que- »
Kento se retourna violemment.
Serrant la mĂąchoire je fis les gros yeux Ă  Satoru et poussa mon mari hors du couloir.
« Je pense qu'il a compris le message, mon amour. Ne le laisse pas gagner, viens. »
De ma main libre, je m'accrochai Ă  son bras. Kento pesta dans sa barbe.
Sa partie droite Ă©tait entiĂšrement recouverte par moi, sa main par la mienne, son bras par ma main et ma poitrine, nos jambes marchant cĂŽte Ă  cĂŽte dans un rythme que j'eus Ă©tĂ© forcĂ©e de lui imposer afin de fuir le flĂ©au qu'Ă©tait Gojo Satoru lui-mĂȘme. Cela nous amena Ă  quitter les lieux en un temps record. À mon plus grand plaisir. DĂ©sormais, Kento se trouvait auprĂšs de moi, nous avions le dĂ©but de soirĂ©e et toute la nuit rien qu'Ă  nous.
« Tu parviens à marcher ? »
Kento baissa la tĂȘte, il croisa mon regard.
« Avec ou sans toi, oui. »
J'acquiesçai.
« Je t'embarrasse ? Excuse-moi. »
Je me reculai, cependant, le temps de me décoller de mon époux, il tira sur nos mains enlacées et me renia cet acte. Kento me colla de nouveau à lui, l'expression de son visage voilée par un drap de frustration.
« Reste. »
Il s'accrocha Ă  moi.
« Ne te sépare pas de moi. »
MalgrĂ© moi, un sourire prit place sur mes lĂšvres. Nous continuĂąmes de marcher, pressĂ©s l'un contre l'autre, bientĂŽt, nous arrivĂąmes Ă  l'extĂ©rieur du lieu et vĂźmes le dĂ©but d'un coucher de soleil au loin. Kento le regarda un bref instant tandis que moi, il captiva mon attention un peu plus longtemps. Il faisait un peu plus frais. Cela justifia mon acte suivant. Je dĂ©posais ma tĂȘte sur son Ă©paule.
« Je n'oserais jamais. »
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marie-swriting · 1 year ago
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C'est Pas Juste - Steve Rogers
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Résumé : Steve ne comprend pas pourquoi tu pleures la mort d'un certain Jack.
Warnings : grossesse, mention de la fin du Titanic, fluff, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 995
Version anglaise
Tu Ă©teins la tĂ©lĂ© alors que de grosses larmes coulent sur tes joues. Tu n'essayes mĂȘme pas de les essuyer pendant que tu poses le bol de pop corns sur la petite table devant toi. Alors que ta respiration se fait de plus en plus saccadĂ©e, tu caresses ton ventre de femme enceinte de cinq mois, espĂ©rant que ça va t’aider Ă  te calmer. Steve apparaĂźt dans le salon et accourt vers toi en entendant tes sanglots. Il te prend dans ses bras et tente de te calmer, en vain. 
-Y/N, qu’est-ce qui se passe ? demande-t-il, inquiet.
-C’est pas juste, Steve, murmures-tu, les lĂšvres tremblantes. Il mĂ©ritait pas de mourir. 
-Qui est mort ?
-Jack ! t’écris-tu comme si c’était Ă©vident. Il aurait dĂ» vivre. Il aurait dĂ» avoir une longue et heureuse vie avec Rose. Ils mĂ©ritaient d’ĂȘtre heureux ensemble. Ils s’aimaient. Pourquoi est-ce qu’ils ont pas fait plus attention Ă  ce maudit iceberg ? Tout aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©. Et puis, il y avait de la place sur cette putain de planche !
Steve ne rĂ©agit pas Ă  ton juron, trop prĂ©occupĂ© par ton Ă©tat Ă©motionnel. Ignorant quoi dire, il continue Ă  caresser ton dos. Il ne sait pas qui sont Jack et Rose, mais il devine qu’ils sont des proches, car tu es totalement bouleversĂ©e. Tu sanglotes encore dans ses bras pendant une dizaine de minutes jusqu’à ce que l’arrivĂ©e de Sam et Bucky vous interrompent.
-Wow, qu’est-ce qu'il se passe ici ? 
Pour rĂ©pondre Ă  la question de Sam, Steve hausse les Ă©paules pour montrer qu’il est tout aussi perdu. En entendant la voix de tes amis, tu te sĂ©pares de ton mari. Tu t’excuses indiquant que tu as besoin de mouchoirs laissant les trois hommes ensemble.
-C’était quoi ça ? questionne Bucky, perdu. 
-Je crois que l’un de ses amis est dĂ©cĂ©dĂ©. Un certain Jack.
-Tu le connais ? 
-Non, rĂ©pond Steve Ă  Sam. Ils Ă©taient peut-ĂȘtre amis d’enfance ? suppose-t-il, tentant de donner du sens Ă  ce que tu lui as dit. En tout cas, il serait mort Ă  cause d’un iceberg et il aurait laissĂ© derriĂšre lui sa partenaire du nom de Rose. Elle a aussi dit qu’il y avait de la place sur la planche.
-Quoi ? demande Bucky, comprenant encore moins la situation. 
En comprenant la rĂ©elle raison de tes pleurs, Sam ne peut s’empĂȘcher d’exploser de rire. Les deux super-soldats le regardent, choquĂ©s de voir Sam s’esclaffer Ă  l’annonce d’un dĂ©cĂšs. Sam continue de rigoler pendant quelques minutes. Quand il arrive enfin Ă  se calmer, Sam tape amicalement l’épaule de Steve.
-C’est pas son ami, Steve, lui assure-t-il avec un sourire.
-Quoi, tu le connais, ce Jack ?
-J’arrive pas Ă  croire que j’ai oubliĂ© de te dire de le regarder. Jack, Jack Dawson, ça vient du film Titanic, informe Sam.
-Pourquoi est-ce que ce nom me dit quelque chose ? s’interroge Bucky, cherchant dans ses anciens souvenirs.
-C’est pas le bateau qui avait coulĂ© en 1912 ? Ma mĂšre m'en avait parlĂ©, dĂ©clare Steve Ă  son ami d’enfance.
-Oui, c’est ça !
-Bref, les coupe Sam, ils ont fait un film sur cette tragĂ©die en 1997 et il y a une histoire d’amour entre Jack et Rose. Jack meurt Ă  la fin alors que Rose vit sa vie comme Jack lui avait dit de le faire. Et Ă  en juger par les popcorns sur la table, je dirais que Y/N vient tout juste de terminer de le regarder, explique-t-il, en montrant le bol.
-Attends, elle est dans cet Ă©tat Ă  cause d’un film ? Steve questionne. 
-Les hormones, se moque Bucky.
-Ce film détruit tout le monde, lui rétorque Sam, presque outré. Toi aussi, tu serais en train de chialer, malgré tes airs de grincheux qui déteste la vie.
-J’en suis pas si sĂ»r.
Bucky et Sam partent alors en dĂ©bat tandis que Steve s’éloignent de ses amis pour te retrouver dans ta chambre. En ouvrant la porte, il te voit assise sur ton lit, un mouchoir en main. Il vient Ă  tes cĂŽtĂ©s et met son bras autour de tes Ă©paules.
-Comment tu vas ? demande-t-il d’une voix douce.
-Je m’en remettrai comme Ă  chaque fois que je vois ce film, dĂ©clares-tu en reniflant. Je viens de rĂ©aliser que tu ne dois mĂȘme pas savoir de quoi je t’ai parlĂ©.
-Sam m’a tout expliquĂ©. Mais je ne vais pas mentir, je me suis inquiĂ©tĂ©, j’ai vraiment cru que t’avais perdu un ami, t’informe Steve, te faisant rire.
-DĂ©solĂ©e, j’étais juste tellement triste par rapport Ă  la fin et avec mes hormones, j’ai l’impression que c’est pire. 
-Tant que personne n'est mort, affirme Steve d’un air lĂ©ger et tu tournes vers lui, vexĂ©e.
-Jack est mort, Steve ! Fictionnel ou pas, sa mort est sérieuse.
-Pardon, s’excuse-t-il en se retenant de rire. Quand tu auras accouchĂ© de notre magnifique bĂ©bĂ©, commence Steve en touchant ton ventre, on regardera le film ensemble. Par contre, Sam et Bucky risquent de s’incruster, car Sam pense que Bucky va pleurer et Bucky ne pense pas que ça sera le cas.
-C’est vraiment des enfants, pouffes-tu en levant les yeux au ciel. 
-Ça fait un entraünement. 
Steve pose ses lĂšvres sur les tiennes et vous vous embrassez pendant quelques instants jusqu’à ce que Sam et Bucky apparaissent dans ta chambre bruyamment, vous demandant une rĂ©ponse Ă  leur dispute. Steve roule des yeux alors que tu rigoles face Ă  leur gaminerie.
Finalement, moins de cinq mois plus tard, pendant que votre bĂ©bĂ© dort, Steve, Sam, Bucky et toi organisez une soirĂ©e spĂ©ciale Titanic. MĂȘme sans tes hormones de femme enceinte, tu pleures dĂšs le moment oĂč le Titanic heurte l’iceberg alors que Steve et Sam commencent Ă  pleurer quand Rose est dans le canot avant qu’elle saute pour retrouver Jack. Quant Ă  Bucky, il reste silencieux toute la fin du film, mais quand vous rallumez la lumiĂšre, vous pouvez voir ses yeux rouges et ses joues mouillĂ©es. Sam tend sa main Ă  Bucky et avec agacement, il lui donne un billet de vingt dollars.
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selidren · 4 months ago
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Automne 1924 - Champs-les-Sims
3/3
J'aurai du Ă©galement vous le dire au dĂ©but de ma lettre, mais il se trouve que je vais sans doute organiser mon mariage sous peu. Oui, je sais bien que je suis encore trĂšs jeunes, mais je suis aussi trĂšs amoureuse de Jean. Et si cela peut me faire Ă©chapper Ă  un mariage arrangĂ© par ma grand-mĂšre (oui c'est d'un autre temps, mais elle en est tout Ă  fait capable, d'ailleurs, elle est elle-mĂȘme d'un autre temps), je ne vois pas oĂč serait le mal. AprĂšs tout, comme me l'a rĂ©pĂ©tĂ© mon pĂšre lors de mon anniversaire, c'est Ă  prĂ©sent Ă  mon tour de produire le prochain maillon de la chaĂźne : un hĂ©ritier. Grand-MĂšre lui a drĂŽlement bien appris sa leçon. Serais-je la mĂȘme un jour ? A sermonner mon fils ou ma fille pour qu'il ait des enfants au plus vite ? Je ne l'espĂšre pas, d'ici lĂ  je prie pour que les temps aient changĂ©.
J'attends avec impatience de vos nouvelles.
Noé
Transcription :
Jean « Tu es magnifique ! Cette coupe te va bien mieux qu’à ClĂ©o ! »
ArsinoĂ© « Tu trouves ? Quand j’ai vu les mĂšches par terre, j’ai presque Ă©tĂ© prise de vertiges. J’ai regrettĂ©, mais trop tard. »
Jean « Ne regrette pas, c’est inutile. Ton visage est vraiment mis en valeur. »
ArsinoĂ© « Je n’en peux plus d’attendre la fin de ces rencontres clandestines dans l’obscuritĂ©. »
Jean « Et sous la pluie pour couronner le tout ! »
ArsinoĂ© « Pour te voir, j’affronterai les pires tempĂȘtes ! Qui se prĂ©occupe de quelques gouttes franchement ? »
Jean « Moi. Tes robes toutes neuves vont ĂȘtre trempĂ©es, et tu risques de tomber malade de plus. Et puis je vois d’ici que tu frissonnes. »
Arsinoé « Alors tiens moi chaud ! »
ArsinoĂ© « Je ne comprends pas pourquoi tu as quittĂ© la Butte au ChĂȘne. On ne voit bien moins qu’avant, et la paie Ă©tait pourtant meilleure. »
Jean « J’avoue que frĂ©quenter la patronne est plutĂŽt avantageux pour ma fiche de paie, mais ça me mettait trop mal Ă  l’aise vis-Ă -vis des gars. Et puis, je n’ai pas envie de bĂ©nĂ©ficier d’un traitement de faveur, je ne le mĂ©rite vraiment pas. Non, crois moi. C’est mieux de travailler Ă  l’épicerie. »
Arsinoé « Kleber est un ami de mon frÚre, tu le sais ? »
Jean « Vous avez des amis partout Noé ! En tous cas, il me fait trimer comme un galérien, mon argent est bien mérité. »
ArsinoĂ© « Et de toute façon, quand nous serons mariĂ©s, tu travailleras avec moi Ă  diriger l’entreprise. »
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etoilementeuse · 5 months ago
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diabolik lovers : haunted dark bridal — ayato ; dark 04 [traduction française]
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——La scĂšne dĂ©bute dans une salle de classe.
Yui : (On nous a donnĂ© tellement de devoirs aujourd’hui...)
(Je n’arrive pas à me concentrer à la maison, alors je vais rester un peu ici pour travailler.)
——Ayato arrive.
Ayato : Yo ! Viens, la planche Ă  pain, on rentre.
Yui : Ayato-kun... Je t’ai demandĂ© de ne plus m’appeler comme ça.
Ayato : Le problĂšme, c’est que je me rappelle pas de ton prĂ©nom.
Par contre, quand je te regarde, “planche à pain”, ça me vient tout seul. Genre : planche-à-pain.
Yui : 
 
 !
(I-Ils ne sont peut-ĂȘtre pas trĂšs gros, certes, mais tout de mĂȘme...!)
C’est Yui, Komori Yui ! Rappelle-toi en, s’il te plaüt...
Ayato : Bref, qu’est-ce que tu fais, de toute façon ?
Yui : (I-Il ne m’écoute mĂȘme pas...)

 Tu ne vois pas ? Ce sont les devoirs qu’on nous a donnĂ© aujourd’hui.
Ayato : Tch, sérieux !? Personne ne fait ces trucs !
Yui : Tu es l’une des rares personnes à ne pas les faire !
Ayato : SĂ©rieux, pourquoi tu les fais pas Ă  la maison ? Allez, viens, on rentre.
Yui : Je ne peux pas me concentrer quand je suis à la maison à cause d’une certaine personne, alors je les fais ici.
Ayato : J’ai faim. Allez, rentrons pour que je puisse manger !
——Ayato lui vole son cahier.
Yui : H-Hey ! Rends-le moi !
Ayato : Pas moyen ! Je te le rendrai une fois Ă  la maison.
Yui : (
 Il n’est pas croyable !)

 Ah ! Une jolie fille avec une grosse poitrine vient de passer dans le couloir !
Ayato : Quoi !?
Yui : Je t’ai eu !
——Yui reprend son cahier des mains d’Ayato.
Ayato : Argh...! La peste !
Yui : Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-mĂȘme d’avoir Ă©tĂ© si crĂ©dule~!
(C’est toujours lui qui m’embĂȘte d’habitude, alors je peux bien lui rendre la pareille, non ?)
(Ça me donne un peu l’impression qu’on est des camarades de classe ordinaires.)
(
 Ayato-kun, si tu n’avais pas Ă©tĂ© un vampire... Je me demande si on aurait pu bien s’entendre.)
Ayato : T’as du cran pour faire ce genre de choses au grand AyatoÂč...
Yui : (Uhh... Il est en colÚre ? Malgré tout, je ne dois pas flancher !)
➛ Je n’ai pas peur ! (♄) Yui : M-MĂȘme si tu fais cette tĂȘte, tu ne me fais pas peur ! Ayato : Hmm ? Voyons voir ça. Yui : Huh...!? ——Ayato frappe ses mains sur le bureau. Ayato : Dans ce cas... Je vais devoir redoubler d’efforts pour te terroriser.
➛ Si tu veux rentrer, rentre seul ! Yui : Je ne partirai pas avant d’avoir fini. Si tu veux rentrer, rentre seul. Ayato : 
 
 
 
 Yui : (J-Je l’ai dit, ça y est !) Ayato : Fait chier. Yui : Huh...!? —— Ayato frappe ses poings sur la table. Ayato : Je ne dĂ©teste pas les femmes qui ont du caractĂšre... Mais celles qui vont trop loin m’insupportent. Yui : A-Attends... Ayato : Je vais faire en sorte que tu ne puisses plus te rebeller.
Yui : Kya...!
—— Ayato dĂ©fait le noeud de l’uniforme de Yui.
Yui : A-Ayato-kun !?
Ayato : Tu ne veux pas rentrer, j’ai compris. Je ne peux rien y faire.
Alors j'ai qu’à te mordre ici.
Yui : A-Attends ! Il y a encore des Ă©lĂšves ici...!
Ayato : Qu’est-ce que tu racontes ? Regarde, il n’y a que toi et moi ici.
Yui : I-Il y a des gens dans le couloirs... Ils pourraient nous voir...!
Ayato : C’est bien ! Ça rend les choses encore plus excitantes.
——Ayato mord Yui.
Yui : Ah...!
(J-Je ne dois surtout pas faire de bruit ! Quelqu’un pourrait entendre !)
Ayato : Haha... ton cou est sensible, hein ?
Yui : 
 !
Ayato : C’est ça, j’aime cette expression. Tu peux faire du bruit, ça m’est Ă©gal.
Yui : Ah... Nn...
Ayato : Hehe, hey, retire tes mains de lĂ . Ne couvre pas ta bouche.
Yui : 
 C-C’est bon, j’ai compris, j’ai perdu ! Rentrons à la maison !
Ayato : Hm, trop tard.
Je me demande combien de temps tu peux tenir sans faire de bruit. Voyons voir !
——Ayato mord Yui de nouveau.
Yui : 
 
 !
Ayato : [bruits de succion]
Yui : 
 Gh...
(J-J’ai vraiment mal... J’ai l’impression qu’il mord plus fort que d’habitude.)
Ayato : Haha, tu fais vraiment de ton mieux.
Yui : T-Tu n’en as pas dĂ©jĂ  assez ?
Ayato : Haa ? Tu fais la courageuse maintenant ? Ça me donne encore plus envie d’entendre ta voix.
Yui : Kya...! M...Mm—!
Ayato : [bruits de succion]
Yui : (Ah, ma tĂȘte... J’ai la tĂȘte qui tourne...)
Ayato : [bruits de succion]
——Yui s’écroule.
Ayato : Mince. J’en ai trop bu ?
J’ai bien aimĂ© cette situation. On devrait le refaire une prochaine fois.
Yui : (Mon corps est faible... Je ne peux plus bouger...)
Ayato : Bon, comme je suis repus, je vais rentrer. À plus, planche à pain !
Yui : Huh...!?
(Il va vraiment me laisser seule ici !?)
(C’est cruel...)
Ayato : En fait... J'ai pas vraiment envie que tu te fasses attaquer par un de ces vampires bas de gamme.
——Ayato se rapproche.
Yui : Hein...?
Ayato : Tu es ma proie. Ne vas pas tituber comme ça alors que tu saignes encore.
L’odeur de ton sang est dangereuse. On ne sait pas quel genre de personne il peut attirer.
Yui : (“Ne vas pas tituber comme ça”... À qui la faute ?)
Ayato : Je t’escorte personnellement jusqu’à la maison. Tu devrais te sentir honorĂ©e.
Yui : (C’est frustrant... Mais... Ce n’est pas si dĂ©sagrĂ©able, pour une fois...)
(Je ne sais pas trop quel genre d’expression je devrais afficher...)
Âč Pour ceux qui n'ont pas accĂšs aux dialogues du jeu, Ayato se rĂ©fĂšre souvent Ă  lui-mĂȘme comme “Ayato-sama”. Le suffixe -sama est utilisĂ© lorsque l'on s'adresse Ă  quelqu'un que l'on respecte Ă©normĂ©ment. On l'utilise notamment pour s'adresser Ă  des divinitĂ©s, ou Ă  l'Empereur du Japon et sa famille. Il est difficile de traduire en français toutes les subtilitĂ©s de ses dialogues, mais sa maniĂšre de s'exprimer est trĂšs arrogante et supĂ©rieure.
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lekintsugihumain · 1 year ago
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Les relations sont une course contre la montre / On les consommes comme un Mcdo
ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit comme ça j'espÚre que ce texte trouvera une "oreille"
J'ai l'impression que le "feeling" qu'on peut avoir avec des personnes peut se perdre trĂšs vite, quand tu ne vas pas Ă  leur rythme, ou bien quand tu "casses" ce rythme. On peut parler ensemble tous les jours, ou du moins rĂ©guliĂšrement, mais si je te rĂ©ponds plus pendant un temps (chose qui arrive souvent et c'est jamais personnel, c'est juste moi et je ne comprends pas pourquoi je suis comme ça et je me dĂ©teste d'ĂȘtre comme ça.).
Et bien ce "feeling" va se casser. Et il y a comme un engrenage que tu dois relancer, c'est pour ça que je n'aime pas les Ă©changes virtuels en continu, tu dois toujours maintenir une sorte d'intĂ©rĂȘt, sinon tout le potentiel de la relation part dans le nĂ©ant.
Je trouve qu'il y a une rĂ©elle pression Ă  rĂ©pondre vite, pourquoi ? Parce que l'autre t'oublie ou il se lasse, encore une fois, on fonctionne de façon trĂšs consumĂ©riste. On veut tout, tout de suite, et il y a une date de pĂ©remption, il y a un temps imparti, il y a comme "tu as Ă©tĂ© trop lent, je suis passĂ© Ă  autre chose tu ne m'intĂ©resse plus" ; en fait, c'est comme au McDo, tu ne supportes pas d'attendre ton repas plus de 10 minutes, et si tu attend trop de temps, tu en as mĂȘme plus envie. L'analogie est drĂŽle, on consomme les gens comme des McDo, on les veux tous, tout de suite maintenant et aprĂšs on les digĂšre mal, et s'ils mettent trop de temps Ă  arriver, on ne prend pas de plaisir. 
Le temps, c'est de l'argent ? Oui, mais pas que.  Le temps, c'est aussi l'importance, tu es aimĂ© si tu es le plus rapide, le premier Ă  rĂ©agir, Ă  ĂȘtre prĂ©sent, Ă  rĂ©pondre.  On ne veut plus prendre le temps de connaĂźtre et d'apprĂ©cier les gens, tant on veut les consumer aussi vite qu'on les a dĂ©couverts, c'est comme tout.  Pourquoi beaucoup ont la flemme de voir un trĂšs bon film 3h, mais disent oui Ă  un film mĂ©diocre de 1h15 ? Pour les mĂȘmes raisons.  Et c'est Ă  l'image de nos relations d'aujourd'hui, on ne connaĂźt mĂȘme pas son propre entourage, tu ne connais mĂȘme pas les passions de tes propres "ami.es" ni de ta famille. VoilĂ  pourquoi j'y vais parfois Ă  reculons avec les nouvelles (pas que) personne dans ma vie ou autour, ou bien que j'arrĂȘte. Parce que je sais que je ne vais pas forcĂ©ment avoir l'Ă©nergie de me battre pour maintenir une forme d'intĂ©rĂȘt qu'a la personne pour moi, forcĂ©ment je suis (de)nouveau dans sa vie, et la (re)nouveautĂ© attise la curiositĂ©, puis quand tu connais... Tu te lasses, ou pour ce qui est de mon cas, on dĂ©couvre Ă  quel point je suis inconsistant, banal et sans intĂ©rĂȘt voir mĂ©diocre et mĂ©prisable, mais des gens restes pour je ne sais qu'elles raisons, sĂ»rement car on aime avoir cette personne de bon coeur sur qui on sait qu'on compter et piĂ©tiner Ă  la fois. Tel un chien qui reviens pour des caresses malgrĂ© que tu l'es tapĂ© avant.
Ou l'Ă©nergie d'ĂȘtre le seul Ă  maintenir une relation qui probablement ne va exister que dans ma tĂȘte, car moi je m'attache, j'ai dĂ©cris un comportement que j'ai observĂ©, que ne je fais pas, du moins pas totalement, car je pense qu'on est tous un peu comme ça Ă  cause de notre systĂšme.
Alors parfois j'abandonne, car je sais que j'ai mis trop de temps Ă  rĂ©pondre aux messages, ou que je n'ai pas pu ĂȘtre assez prĂ©sent Ă  tout les Ă©vĂ©nements, Ă  toutes les soirĂ©es, que je n'ai pas assez likĂ© ou commentĂ©.
J'abandonne aussi d'avance, car je ne serai pas Ă  la hauteur, je ne pourrais pas te parler h24, tout simplement car je ne suis pas douĂ© pour ça, j'admire ceux qui peuvent entretenir des conversations. ça me rend triste aussi, je vois cette amie avec qui je parle tout les jours, enfin, parlait... Plein de vocaux, elle pourrait disserter sur la pluie et le beau temps, et tu as moi... Moi qui ne peux pas parler autant, qui n'arrive pas Ă  parler de sa journĂ©e plus de 10 min et encore parce que il y a juste rien d'intĂ©ressant Ă  dire. En fait c'est ça, j'ai rien d'intĂ©ressant Ă  dire, et je ne le suis dĂ©jĂ  pas moi mĂȘme, je suppose que ça s'apparente Ă  de l'ennui. Je ne m'ennui pas des autres, je m'ennui des conversations superflues, inutiles...
Je m'ennui de beaucoup de choses, mais pas des gens.
Moi ça me va d'ĂȘtre chill avec toi en silence, ont est pas obligĂ© de casser absolument ce silence, c'est lĂ  oĂč je ressens une vrai connexion, quand on peut-ĂȘtre ensemble en silence sans que ça soit gĂȘnant, que ça soit mĂȘme agrĂ©able, le plaisir d'ĂȘtre ensemble.
Alors il y a des personnes avec qui ça s'arrĂȘte, d'autres avec qui ça ne (re)commencera jamais, parce que je n'ose pas et que je sais que c'est perdu d'avance.
À toutes nos histoires mortes avant d'avoir dĂ©marrĂ©. Et Ă  toutes nos histoires mortes dans l'oublie au fond de ce portable.
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bienvenuechezmoi · 10 months ago
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Une fois dans ma vie j'ai eu le pire mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste. Comme d'hab j'ai fait une crise de cĂ©phalĂ©e et je vais chez le mĂ©decin en dĂ©tresse psychologique Ă©vidente. Je chiale et je lui dis approximativement "j'a mal Ă  la tĂȘte je comprends pas pourquoi, je n'en peux plus mais je sais que je peux pas avoir d'arrĂȘtĂ© maladie". Ne me demandez pas pourquoi je croyais que je ne pouvais pas avoir d'arret maladie, sĂ»rement parce que c'est une douleur invisible et que toute m'a vie on m'a dit d'encaisser et fermer ma gueule. Bref, sale histoire. Tout ça pour dire que le mec n'a pas sourcillĂ© et me laissĂ© sans aucune nouvelle solution Ă  essayer et SANS ME DIRE QUE J'AVAIS LE DROIT A UN ARRÊT MALADIE. Putain, l'incompĂ©tence. RĂ©trospectivement quel con. Un mois plutĂŽt la neurologue avait Ă©crit noir sur blanc "dĂ©tresse psychologique", un mois plus tard la mĂ©decin du travail m'avait elle dit qu'il Ă©tait hors de question que je revienne un jour au travail avec mes cĂ©phalĂ©es.
Ne laissez pas les gens vous observer agoniser.
En y repensant ça me revient, il m'avait dit qu'il Ă©tait temps que je trouve un mĂ©decin dans ma nouvelle ville (qui est un dĂ©sert mĂ©dical Ă©videmment). J'Ă©tais toujours dans un Ă©tat catastrophique. Je crois je commençais Ă  le faire chier, mon cas l'emmerdait. Peut ĂȘtre le fait que j'essaye moi mĂȘme de trouver des solutions l'emmerdait. C'Ă©tait mon instinct de survie qui parlait. Comment un patient peut-il oser proposer des solutions Ă  son cas. Peut-ĂȘtre parce que tu ne m'en a jamais proposĂ© connard, pourtant c'est pas moi qui a fait 10 ans de mĂ©decine. Mmmmmmmmh peut ĂȘtre es-tu déçu de ce que c'est d'ĂȘtre mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, toi tu Ă©tais venue pour la reconnaissance sociale et le grand rĂȘve de sauver l'humanitĂ© ??? Je m'Ă©gare mais je suis vĂ©nĂšre par la maltraitance que j'ai subit. Spoilers, je faisais une crise d'angoisse Ă  chaque fois que je devais le voir. Il Ă©tait Ă  la fois mon seul espoir et mon futur tombeau.
Je dis souvent ici que j'ai envie de crever, parce que j'ai mal et que sĂ»rement le dire ça me soulage mais en rĂ©alitĂ© je n'ai pas envie de mourir. Cependant, j'ai rĂ©ellement pensĂ© 2 fois Ă  mourir dans ma vie. L'annĂ©e derniĂšre Ă  la pĂ©riode que je viens de dĂ©crire avec l'autre con et il y a quelques annĂ©es pour les mĂȘmes raisons, parce que la douleur Ă©tait trop intense et ne me donnait aucun Ă©chappatoire, aucune autre perspective.
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jonnybigoud68 · 1 year ago
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ENCORE,ENCORE.....
Pourquoi pour la Ă©niĂšme fois dĂšs que je rencontre une femme qui me plaĂźt, et aprĂšs quelques rendez vous qui me paraissent prometteur, on en revient toujours Ă  cette phrase " tu es trop gentil, c'est pas normal, ça cache quelque chose je prĂ©fĂšre qu'on s'arrĂȘte lĂ  ''.
Mesdames, est-ce que ce que ça vous fait réellement peur quelqu'un de trop gentil, j'ai vraiment besoin de savoir si c'est un sentiment général ou simplement moi qui tombe sur des femmes qui ne pensent qu'ainsi.
Une chose est sĂ»re, j'abandonne l'idĂ©e de retrouver quelqu'un dans ma vie, et surtout Ă  chaque fois que ça arrive, je me rends compte Ă  quel point elle me manque, on dit souvent que l'on rencontre l'Ăąme sƓur qu'une fois dans sa vie et bien la mienne m'attends au paradis et je sais que je retrouverais le bonheur quand je la rejoindrais.
Je refuse de changer et de devenir une personne qui ne me ressemble pas, je suis comme je suis c'est ainsi et pas autrement. Je suis pourtant une personne qui accepte facilement une personne pour ce qu'elle est et en aucun cas je souhaiterais la changer pour qu'elle devienne une autre personne qui du coup pourrait ne plus me plaire.
Bref encore un weekend Ă  essayer de relativiser cet Ă©niĂšme Ă©chec et vivre avec les souvenirs heureux de mon seul bonheur amoureux qui aurait dĂ» durer toute une vie.....
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x-heesy · 2 years ago
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Offener Brief an tumblr:
Seit ca 9/2022 werde ich von Euch @staff nicht mehr Featured... ich werde nur mehr von meinen followers đŸ«¶đŸœ und user Suchanfragen Featured..
Warum? Ich bin seit 2011 ein hardcore Dumblr Benutzer, ist das euer Umgang & dank?
Das ist pure Schikane und WillkĂŒr und eine unart von mobbing und Diskrimierung.
Warum macht Ihr alles so mĂŒhsam đŸ˜„?
Diskriminierung und mobbing ist in der realen Welt illegal sowie hier in der VirtualitÀt auch!
Bitte Àndert eure Algorithmen wieder, keine Ahnung ich welcher Kategorie ich derzeit ausharren muss
Recht herzlich bedankt
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Open letter to tumblr:
Since 9/2022 I am no longer featured by you @staff... I am only featured by my followers and user Tag searches 🔍 ..
Why? I've been a hardcore Dumblr user since 2011, is that your dealings & thanks?
This is pure harassment and arbitrariness and a bad habit of mobbing and discrimination.
Why are you making everything so difficult đŸ˜„?
Discrimination and mobbing is illegal in the real world as well as here in virtuality!
Please change your algorithms again, I have no idea which category I have to endure at the moment
Thank you very much
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Lettre ouverte Ă  tumblr :
Depuis 9/2022, je ne suis plus présenté par vous @staff... Je ne suis présenté que par mes abonnés et les annonces de recherche d'utilisateurs..
Pourquoi? Je suis un utilisateur inconditionnel de Dumblr depuis 2011, est-ce que c'est votre affaire et merci ?
C'est du pur harcĂšlement et de l'arbitraire et une mauvaise habitude de mobbing et de discrimination.
Pourquoi rendez-vous tout si difficile đŸ˜„?
La discrimination et le mobbing sont illégaux dans le monde réel comme ici dans la virtualité !
Veuillez modifier à nouveau vos algorithmes, je n'ai aucune idée de la catégorie que je dois endurer pour le moment
Merci beaucoup
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Carta abierta a tumblr:
Desde el 9/2022, @staff ya no me presenta a usted... Solo me presentan mis seguidores y los anuncios de bĂșsqueda de usuarios.
¿Por qué? He sido un usuario empedernido de Dumblr desde 2011, ¿es ese tu trato y gracias?
Esto es puro acoso y arbitrariedad y una mala costumbre de mobbing y discriminaciĂłn.
ÂżPor quĂ© haces todo tan difĂ­cil đŸ˜„?
ÂĄLa discriminaciĂłn y el mobbing son ilegales tanto en el mundo real como aquĂ­ en la virtualidad!
Cambie sus algoritmos nuevamente, no tengo idea de qué categoría tengo que soportar en este momento
Muchas gracias
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Lettera aperta a Tumblr:
Dal 9/2022 non sono piĂč presente da te @staff... Sono presente solo dai miei follower e dagli annunci di ricerca degli utenti..
Perché? Sono un utente hardcore di Dumblr dal 2011, sono affari tuoi e grazie?
Questa Ăš pura molestia e arbitrarietĂ  e una cattiva abitudine di mobbing e discriminazione.
PerchĂ© rendi tutto cosĂŹ difficile đŸ˜„?
La discriminazione e il mobbing sono illegali nel mondo reale cosĂŹ come qui nella virtualitĂ !
Per favore cambia di nuovo i tuoi algoritmi, non ho idea di quale categoria devo sopportare al momento
Grazie mille
Alex đŸŽâ€â˜ ïž
Soundtrack: new world by zap mama đŸ«¶đŸœ & Fight For Your Right by Beastie Boys đŸŽâ€â˜ ïž
#Maybeiamadreamerbutiamnottheonlyone ☑
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