#Pourquoi es-tu comme ca?
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Pourquoi ?
Lilia Calderu X Reader
Lilia Calderu, la propriĂ©taire d'une boutique , avait toujours aimĂ© la solitude qui rĂ©gnait dans son magasin. La poussiĂšre dans l'air, les objets anciens remplis d'histoire, tout Ă©tait calme, comme si le temps s'Ă©tait arrĂȘtĂ©. Mais il y avait quelque chose, ou plutĂŽt quelqu'un, qui changeait cette tranquillitĂ©. Ophelia Gilbert.
Ophelia était une jeune apprentie qui travaillait avec Lilia depuis quelques mois. Elle avait le don de comprendre l'artisanat, l'histoire des objets, et plus important encore, de savoir comment écouter Lilia sans jamais juger. Une jeune femme calme, avec des yeux aussi profonds que l'océan. Et, au fur et à mesure des semaines, Lilia avait remarqué quelque chose d'étrange dans le regard d'Ophelia, quelque chose qu'elle n'avait pas voulu admettre pendant un certain temps.
Un aprĂšs-midi, alors que les rayons du soleil se glissaient doucement entre les rideaux, Lilia s'affairait Ă ranger des livres dans une Ă©tagĂšre poussiĂ©reuse. Elle entendit Ophelia se dĂ©placer derriĂšre elle, les pas lĂ©gers mais perceptibles. Quand Lilia tourna la tĂȘte, elle croisa son regard, et une Ă©trange chaleur monta en elle.
Ophelia la regardait intensĂ©ment, presque avec un mĂ©lange d'admiration et de... quelque chose d'autre. Lilia se sentit soudainement mal Ă l'aise sous cette attention silencieuse. Elle s'arrĂȘta un instant, observant la jeune femme, avant de briser le silence :
« Ne me regardez pas comme ça. »
Ophelia haussa les sourcils, un sourire en coin effleurant ses lĂšvres. Elle Ă©tait habituellement timide, mais il y avait quelque chose de plus audacieux dans son comportement aujourd'hui. Elle s'approcha doucement de Lilia, s'arrĂȘtant juste Ă quelques pas d'elle.
« Comment est-ce que je te regarde ? » demanda-t-elle, sa voix douce, mais pleine de curiosité.
Lilia se sentit piégée dans cette question, mais elle ne pouvait pas détacher ses yeux de ceux d'Ophelia. Il y avait trop de choses non dites, trop de secrets enfouis dans cette simple interaction.
« Comme si tu m'aimais, » répondit-elle, la voix tremblante, trahissant ses propres émotions.
Il y eut un silence, un lourd silence, alors que les mots de Lilia flottaient entre elles. Ophelia cligna des yeux, mais au lieu de reculer ou de se détourner, elle fit un pas en avant, son regard ne quittant pas Lilia.
« Et si c'était le cas ? » dit Ophelia, sa voix plus ferme cette fois, mais douce, comme une caresse. « Et si je t'aimais, Lilia ? »
Les mots rĂ©sonnĂšrent dans la piĂšce comme un Ă©cho inattendu. Lilia sentit son cĆur s'accĂ©lĂ©rer. C'Ă©tait impossible. Elle ne pouvait pas accepter cela. Pas maintenant, pas avec quelqu'un comme Ophelia. Elle Ă©tait bien trop jeune, bien trop belle pour quelqu'un comme elle. Lilia secoua doucement la tĂȘte, une expression presque piteuse sur le visage.
« Ce n'est pas possible, » murmura-t-elle, presque Ă elle-mĂȘme. « Je n'ai rien Ă t'offrir, Ophelia. Je suis... je suis juste une vieille femme solitaire. Tu mĂ©rites mieux. »
Ophelia s'approcha encore, son regard insistant mais doux, comme si elle Ă©tait prĂȘte Ă tout affronter pour faire comprendre ses sentiments. Elle toucha doucement la main de Lilia, la frĂŽlant de ses doigts dĂ©licats.
« Tu penses que l'ùge, ou ton passé, ça change quoi ? » dit-elle doucement. « Ce que j'aime chez toi, c'est toi, Lilia. Pas ton ùge, ni ce que tu crois ne pas avoir. C'est toi. La personne que tu es. »
Les mots d'Ophelia semblaient percer à travers les murs de doute que Lilia s'était construits autour d'elle. Elle sentait une chaleur envahir son corps, un mélange de peur et de désir. Pourquoi Ophelia l'aimait-elle ? Pourquoi elle ? Elle, qui n'avait rien de spécial à offrir.
Mais alors, elle vit dans les yeux d'Ophelia une sincérité qu'elle ne pouvait ignorer. Et sans réfléchir, Lilia se pencha doucement en avant, frÎlant presque les lÚvres d'Ophelia. La tension entre elles était palpable, un air lourd de possibilités non dites.
Ophelia sourit, sans hésiter, et glissa ses bras autour de Lilia, attirant doucement son corps contre le sien. Il n'y avait pas de doute dans son geste, ni dans sa voix. Elle murmurait doucement à l'oreille de Lilia, comme une promesse.
« Lilia, je suis prĂȘte Ă te montrer ce que je ressens. »
Et avant que Lilia n'ait pu dire un mot, Ophelia l'embrassa tendrement, mais avec une passion qui semblait déborder. C'était doux, hésitant au début, comme un premier pas timide vers un amour caché. Mais bientÎt, Lilia répondit à ce baiser, lentement, se laissant envahir par la tendresse qu'Ophelia lui offrait.
Lorsqu'elles se sĂ©parĂšrent, les deux femmes se regardĂšrent dans les yeux, leur souffle court. Lilia sentit une chaleur se diffuser dans son cĆur, et pour la premiĂšre fois depuis longtemps, elle se sentit vraiment vivante. Peut-ĂȘtre qu'elle avait tort. Peut-ĂȘtre qu'elle avait plus Ă offrir qu'elle ne le pensait.
Ophelia, un sourire léger aux lÚvres, se mordit doucement la lÚvre inférieure, et dit :
« Tu vois, je t'aime bien plus que tu ne le crois, Lilia. »
Lilia sourit, la main caressant tendrement la joue d'Ophelia.
@sayresse17
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Eté 1926 - Champs-les-Sims
8/10
Il m'a demandée en mariage. Et bien sur j'ai dit oui. Ne te méprends pas, c'est un choix éclairé. Bien sur, c'était une urgence et il me tendait une perche que j'aurai été idiote de ne pas saisir, mais je sais que je ne serai pas malheureuse avec lui. Je pense que j'ai réalisé quelque chose d'important dans tout ce bazar : le mari idéal n'est pas celui qui te fait brûler d'amour comme le pense Cléo, mais l'ami à qui tu peux te remettre. Je ne suis pas amoureuse d'Ange, et je ne crois pas que je le serai un jour. Quand à lui, je ne pense pas qu'il puisse tomber amoureux de moi. Mais pour autant, je ne pense pas que ce sera un mariage malheureux, bien au contraire. Il conservera ses habitudes, et moi les miennes (au détail prÚs que je ne peux plus faire confiance à un homme au point de lui offrir mon intimité), nous aurons un enfant ensemble et ce sera trÚs bien. Comme si Jean n'avais jamais existé.
Reste la question qui me chiffonne, je m'apprĂȘte Ă Ă©pouser mon cousin. Je me sens comme une princesse Habsbourg en ce moment, mais je n'avais pas vraiment d'autre choix.
Transcription :
ArsinoĂ© « Mais quâest-ce que tu fais ? »
Ange « Et bien, je fais ma demande ! Je ne vois personne dâautre ici qui puisse davantage faire lâaffaire. »
ArsinoĂ© « Mais⊠bon sang, dire que je nây avais mĂȘme pas pensĂ©... »
Ange « Ce nâest rien. Jâadmets que lâidĂ©e dâĂ©pouser son cousin est un peu vieux jeu. Je vois dâici ClĂ©o lever les yeux au ciel. Je peux continuer ? »
ArsinoĂ© « Non ! Enfin⊠tu me sauverais la vie, mais quâest-ce que tu as Ă y gagner toi ? Pour reprendre ce que dis Grand-MĂšre, je ne pourrai jamais c⊠enfin⊠te donner ce que tu dĂ©sires ! »
Ange « Câest si joliment dit NoĂ©. Si je tâĂ©pouse, vois-tu un inconvĂ©nient Ă ce que je continue Ă voir mes bons amis lors de mes sĂ©jours Ă Paris ? Ce nâest pas comme si je pouvais les Ă©pouser de toute maniĂšre⊠enfin pour la plupart. »
ArsinoĂ© « Jamais je nâoserais te lâinterdire mais⊠attends, tu es en train de me demander ma permission ? »
Ange « Je nĂ©gocie les termes de notre contrat de mariage. En tant quâĂ©pouse, je comprendrais que tu vois un inconvĂ©nient Ă ce que je pratique lâadultĂšre. Toi comme moi savons que ce ne sera pas un mariage dâamour, mais je tiens Ă faire les choses correctement. Alors ? »
ArsinoĂ© « Non, je nâai jamais vu de problĂšmes Ă qui tu aimes et notre mariage ne changera pas ça. Mais⊠et les enfants ? Je porte lâenfant dâun autre ! Tu nây vois pas de problĂšme ? »
Ange « Sur le papier, lâenfant sera le mien et je serai le pĂšre qui lâĂ©lĂšvera alors non, aucun. Pour ĂȘtre parfaitement honnĂȘte, ici, tu seras celle qui me rendra service. »
Arsinoé « Vraiment ? »
Ange « Avec mon mode de vie, jâai fait une croix sur la paternitĂ© il y a des annĂ©es. Pourtant, jâai toujours rĂȘvĂ© dâavoir des enfants et de devenir pĂšre. Me laisser reconnaĂźtre ton enfant, lâĂ©lever comme le mien⊠Tu me ferais le plus beau cadeau qui soit. Tu voulais savoir ce que jâai Ă y gagner, tu sais tout. »
ArsinoĂ© « Tu nâen avais jamais parlĂ© avant... »
Ange « Vivre avec cette idée était déjà assez difficile, je ne voulais pas retourner le couteau dans la plaie. »
Ange « Sache quâen plus, je donnerai aussi Ă ton enfant ce quâil reste de lâhĂ©ritage des de Chastel, le nom, ainsi que le titre, pour ce que ça vaut dĂ©sormais. Au grand dam de mon frĂšre dâailleurs. La nouvelle ne lui fera pas plaisir. »
ArsinoĂ© « Je comprends que tu nâai pas envie dâen parler oui. Je comprends aussi pourquoi Grand-MĂšre a fait appel Ă toi immĂ©diatement. »
Ange « Cher cousine, nous nous apprĂȘtons Ă consacrer lâoeuvre de la vie dâEugĂ©nie le Bris, en unissant par le mariage lâargent des Le Bris et le prestige des de Chastel. Mais le plus important, câest que nous y trouvions tous les deux notre compte. Câest bien le cas nâest-ce pas ? »
Arsinoé « Tout à fait. Je serais folle de refuser. »
Ange « TrÚs bien. Voilà qui mets fin aux négociations. Laisse moi donc reprendre. »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#sims 3#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Ange de Chastel#Cléopùtre Le Bris#Jean Davires#Emilien de Chastel
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diabolik lovers : haunted dark bridal â prologue [traduction française]
Monologue
â Plus je viens Ă tâaimer, Plus je dĂ©sire te dĂ©vorer. Lorsque je ne ferai plus quâun avec ce corps, Cette faim et cette douleur seront-elles enfin soulagĂ©es ? Plus je mâapproche, Plus tu tâĂ©loignes. Je te vois par delĂ le sable brĂ»lant du dĂ©sert, Comme un mirage illusoire. ăLord Richteră
ââ La scĂšne dĂ©bute au manoir.
Yui : Je suis venue jusquâici comme on me lâa indiquĂ©, mais... Il sâagit de la maison hantĂ©e dont parlent les rumeurs, nâest-ce pas ?
Toutes les personnes Ă qui jâai demandĂ© des directions ont eu la mĂȘme rĂ©action... Câest ici sans aucun doute, pas vrai ?
(Mon parent éloigné vit ici ? Vraiment ?)
(Haa... Ceci dit, je ne pense pas que mon pÚre ait inventé tout ça.)
ââ Le tonnerre retentit.
Yui : Kyaa !!
(Quoi quâil en soit, je nâai pas dâautre choix que de vĂ©rifier...)
ââ Yui frappe Ă la porte.
Yui : Excusez-moi !
ââ Aucune rĂ©ponse. Yui toque Ă la porte une nouvelle fois.
Yui : (Pas de rĂ©ponse... ⊠Ahh... ⊠Que faire ? Il nây a personne. Les lumiĂšres ne sont mĂȘme pas allumĂ©es.)
(Cela paraĂźt normal. AprĂšs tout, cette maison est connue pour ĂȘtre une maison hantĂ©e.)
(Une personne liĂ©e Ă lâĂ©glise qui vivrait dans une maison supposĂ©ment hantĂ©e... Ce doit ĂȘtre une erreur, nâest-ce pas ?)
ââ Flashback, dans une Ă©glise.
Yui : Hein !? ⊠LâĂ©glise tâimpose une mutation Ă lâĂ©tranger ? Et tu pars dĂšs demain...
PĂšre : Ne crie pas, Yui. Calme-toi un peu.
Yui : Me calmer... Nâimporte qui serait surpris dâentendre une telle nouvelle.
Par âaller Ă lâĂ©trangerâ, tu entends quel endroit ?
PĂšre : Hm. En fait... ce serait en Europe de lâEst.
Yui : En Europe de lâEst ?!
PĂšre : Oui. Quand jâĂ©tais jeune, jâai vĂ©cu par lĂ -bas.
Jâai reçu une requĂȘte de mutation urgente de la part de lâĂ©glise.
Yui : Mais alors... Quâest-ce quâil adviendra de cette Ă©glise ?
PĂšre : Ils vont immĂ©diatement envoyer quelquâun pour me remplacer. Tu nâas pas de soucis Ă te faire Ă ce sujet.
De plus... En cas de besoin, tu seras ici au Japon.
Yui : ⊠Hein ?
PĂšre : Yui... Ăcoute. Je pense partir seul.
Yui : ⊠!?
PĂšre : Je ne peux pas... tâemmener avec moi.
Yui : Mais...! Tu ne vas pas y aller seul... Je veux venir avec toi...
PĂšre : Tu ne peux pas !
Yui : ⊠Hein !? PÚre ?
PĂšre : Pardonne-moi... Il est difficile pour moi aussi de vivre loin de toi.
Mais... Tu dois comprendre que tout cela... est pour ton bien.
Yui : Uu... Tu laisses ta fille unique seule au Japon et câest pour mon bien...?
PĂšre : ⊠âŠ
Yui : (PĂšre a vraiment lâair peinĂ©... Mais pourquoi ne puis-je pas simplement partir avec lui ?)
⊠Tu ne peux pas refuser de partir ?
PĂšre : Jây ai pensĂ© Ă maintes reprises. Mais... Câest une tĂąche que je suis le seul Ă pouvoir accomplir.
Yui : Une tĂąche que tu es le seul Ă pouvoir accomplir ?
PĂšre : Ah...
⊠Q-Quoi quâil en soit, jâai tout arrangĂ© pour que tu nâaies pas de problĂšme Ă vivre sans moi.
Je pars demain dans la nuit. En attendant, prépare tes affaires et tourne-toi vers la personne à cette adresse.
Yui : LĂ -bas... Qui y vit ?
PĂšre : Je ne tâai jamais parlĂ© de lui auparavant Ă cause de conflits familiaux, mais il sâagit dâun parent Ă©loignĂ©.
Il est en contact avec lâĂ©glise et de fait, familiarisĂ© avec les circonstances actuelles.
Il ne te fera aucun mal, vois-le comme un pĂšre de substitution. Tu peux compter sur lui.
Yui : ⊠Dâaccord...
ââ Fin du flashback.
Yui : (Et dire que cet endroit se trouve ĂȘtre le âmanoir hantĂ©â...)
Haa... Jâaurais dĂ» partir avec mon pĂšre, quitte Ă mâimposer.
(Mais Ă ce moment-lĂ , il insistait tellement sur le fait de ne pas vouloir mâemmener avec lui.)
(Quelle Ă©tait la raison dâun refus aussi poussĂ© ?)
(Et puis, quel est le genre de tĂąche quâil est le seul Ă pouvoir accomplir ?)
(PĂšre nâest quâun simple prĂȘtre... Et sa spĂ©cialitĂ©, câest le jardinage...)
ââ La porte s'ouvre.
Yui : Eh...!?
(Cette porte... Elle vient de sâouvrir toute seule, non ?)
Ce nâest pas possible...
ââ Yui toque.
Yui : â Excusez-moi ! Il y a quelquâun ?
Je suis la fille de Monsieur Komori ! Je crois que mon pÚre vous a parlé de moi... Je peux entrer ?
ââ Yui entre dans le manoir.
Yui : Je suis entrĂ©e, mais... Il ne semble pas y avoir qui que ce soit Ă lâintĂ©rieur aprĂšs tout.
(Mais si la porte est ouverte, cela signifie quâil y a quelquâun Ă lâintĂ©rieur !! Câest certain !)
Um... Je rentre, dâaccord ?
(Um... Ceci dit, jâai encore un peu peur. Mais je ne peux pas rester plantĂ©e lĂ .)
ââ Yui avance jusqu'Ă la piĂšce Ă vivre.
Yui : (⊠Au final, il nây a personne... Câest Ă©trange. Pourquoi la porte sâest-elle ouverte, alors ?)
⊠PĂšre a du se tromper sur lâadresse quâil mâa donnĂ©e.
(Peut-ĂȘtre que je devrais contacter mon pĂšre... Je ne veux pas lâinquiĂ©ter, mais...)
(Au point oĂč jâen suis, je nâirai nulle part, sinon... Voyons voir, mon tĂ©lĂ©phone, mon tĂ©lĂ©phone... Hein !?)
??? : ⊠...
ââ Un Ă©clair frappe au dehors.
Yui : Kyaa !!
(Ă-Ă lâinstant... Ă la lumiĂšre de lâĂ©clair, jâai vu quelquâun !)
U-Um... E-Excusez-moi ?
??? : âŠ
Yui : (Il est endormi ? Ce garçon...)
Excuse-moi ? Tu mâentends ?
??? : ⊠âŠ
Yui : Bonjour ? Est-ce que tout va bien...?
(Uh...!? Jâai touchĂ© sa peau un instant... elle est si froide !)
(Hein ? Il... Il ne respire pas !! Il est mort !!)
ââ Le cĆur de Yui bat bruyamment.
Yui : Uh... Ugh !!
(Quâest-ce que...! Ma poitrine me fait mal, dâun coup...!)
(⊠Quâest-ce quâil mâarrive...!)
Voix inconnue : ââ OĂč es-tu ? OĂč... ⊠OĂč es-tu ?
Yui : (Uh... Une voix inconnue rĂ©sonne dans ma tĂȘte...)
Haa... Haa... Quoi quâil en soit... Je dois appeler une ambulance...
(Je ne me sens pas bien, mais avant tout, je dois faire quelque chose au sujet de cette personne.)
ââ Yui compose un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone.
Yui : ââ A-AllĂŽ ? Il faut faire venir une ambulance. Um... Quelquâun est mort ici.
Uh ? Lâadresse... Si je mâen souviens bien, câest...
??? : ⊠⊠Nn... ...
Yui : ⊠Hein ?
??? : ⊠⊠Tais-toi... âŠ
Yui : Kyaaaa !?
(Oh, ma cheville... Il lâa attrapĂ©e...!?)
??? : Aaâ ⊠âŠ? Câest quoi ce bordel... Pourquoi tu cries comme ça ?
Yui : Huh !?
(Juste Ă lâinstant... Son cĆur ne battait plus... Comment est-ce possible !?)
??? : Quâest-ce que... Câest une femme. Quâest-ce que tu fais dans un endroit comme celui-ci ? Hein ?
Yui : T-Tu... Tu... Juste Ă lâinstant...
??? : Quoi, âjuste Ă lâinstantâ ? Juste Ă lâinstant, je dormais paisiblement... Un problĂšme ?
Yui : Tu... D-Dormais !? M-Mais... Il y a un instant...
(Ton cĆur ne battait plus, nâest-ce pas ?)
??? : ââ âIl y a un instantâ quoi ?
Yui : Uh...!?
ââ L'inconnu s'approche soudainement.
Yui : (Que...!? Il vient de me faire tomber !?)
??? : Tu fonces tĂȘte baissĂ©e dans les piĂšges, toi, hein ? Jâavais justement faim.
Un en-cas dÚs le réveil... Hehehe...
Yui : L-LĂąche-moi !! Qu'est-ce que tu fais... d'un coup !?
??? : Câest moi qui devrais dire ça. Tu es celle qui sâest introduite ici.
Yui : C-Câest vrai... Mais, je suis ici car...
??? : La ferme.
ââ Yui se dĂ©bat.
Yui : Ah... !! Non... Non !!
??? : Quelle proie farouche. Ne fais pas lâidiote... Tais-toi un moment.
ââ L'inconnu dĂ©chire le haut du Yui.
Yui : K-Kyaaa !?
(C-Cette personne... Est vraiment étrange ! Faire ça si soudainement...)
Uh... Ne me touche pas !!
(Seigneur...!!)
ââ Le cĆur de Yui bat bruyamment.
??? : Woah !?
ââ L'inconnu s'Ă©loigne.
??? : Uh...!!
⊠⊠!? Q-Quâest-ce quâil se passe !?
??? : Pourquoi est-ce si bruyant ici ? Jâaurais aimĂ© que tu ne fasses pas autant de bruit dĂšs ton rĂ©veil, Ayato.
Ayato : Ugh... Reiji...
Reiji : Que se passe-t-il ? Tu sembles surpris.
Yui : (⊠Je dois mâenfuir, maintenant...!!)
ââ Yui court vers Reiji.
Ayato : Ugh...! Hey !!
Yui : S-Sâil vous plaĂźt, aidez-moi...!!
Reiji : Hm ? ⊠Et tu es ?
Yui : Um, je... Mon nom est Komori Yui. Je suis supposĂ©e vivre ici Ă partir dâaujourdâhui...
Reiji : Hein ? Vivre ici ? Ayato, quâest-ce que tout cela signifie ?
Ayato : Huh... Jâen sais rien moi ! Hey, la planche Ă painÂč ! Tu mâas jamais parlĂ© de ça.
Yui : C-Câest parce que... Tu mâas soudainement attaquĂ©e ! ⊠Attendez, âplanche Ă painâ ?
Ayato : Idiote ! Je parle de toi, Ă©videmment, planâcheâĂ âpain !
Yui : Huh...!
(Que- Que se passe-t-il !? Je ne comprends rien !)
Ayato : Quoi quâil en soit, Reiji. Tu as entendu parler de ça ?
Reiji : Non, je nâai rien entendu de tel.
Yui : C-Ce doit bel et bien ĂȘtre une erreur, dans ce cas... Um... Qui ĂȘtes-vous ?
Reiji : Mon nom est Reiji. Sakamaki Reiji.
Yui : Reiji-sanÂČ...
(Me voilĂ rassurĂ©e. Avec cette personne, jâai lâimpression de pouvoir discuter. Pas comme avec cet Ayato.)
Um...
??? : Eh bien eh bien ?
Yui : Uu...!?
ââ L'inconnu parle tout prĂšs du visage de Yui.
??? : Une jolie petite humaine dans un endroit tel que celui-ci ?
Yui : Kyaa!?
(C-Cette personne est apparue de nulle-part !?)
??? : Fufufu... Ravi de te rencontrer, Bitch-chanÂł...
ââ L'inconnu lĂšche Yui.
Yui : ⊠⊠!!
(Il vient de me lécher...!!)
ââ L'inconnu recule.
Reiji : Laito. Nâest-il pas impoli de se comporter de la sorte avec une femme que tu viens juste de rencontrer ?
Laito : Fufu. Reiji est aussi coincĂ© que dâhabitude. Quel est le problĂšme ? Cette fille est trop allĂ©chante pour ne pas y goĂ»ter.
Ayato : Bon sang ! Je vais te tuer, bĂątard ! Ne bave pas sur la planche Ă pain avant moi.
Laito : Fufufu. Il faut bien que je goûte aux choses délicieuses quand je les vois, non ? Autrement mes sauvages de frÚres les mangeront avant moi.
Nâest-ce pas, Kanato ?
Kanato : ââ Laisse-moi te goĂ»ter aussi, sâil te plaĂźt. Ne bouge pas, dâaccord ?
ââ Il lĂšche Yui Ă son tour.
Yui : Hiii...!
Kanato : Hm. Câest sucrĂ©... Elle a plutĂŽt bon goĂ»t, pour une humaine de son genre.
Yui : ⊠⊠!?
(Encore quelquâun apparu de nulle part... Mais quâest-ce quâil se passe ?)
(Et on mâa encore lĂ©chĂ©e...!)
Kanato : Dites, pourquoi cette fille est ici ?
Laito : Nâest-elle pas un plat du repas de ce soir ?
Ayato : Bande dâidiots. Vous avez tout faux. Elle est Ă moi. Je lâai trouvĂ©e en premier, pas vrai ? Hehehe.
Reiji : ââ Et pourtant, elle tâa filĂ© entre les doigts.
Ayato : Va te faire voir, Reiji ! Pas la peine dâen rajouter !
??? : Hah... Pathétique.
Yui : ⊠⊠!?
(Une voix sortie de nulle-part...?)
Ayato : Hah ? Hey, cette voix, câest Subaru pas vrai !? Montre-toi, enfoirĂ©.
Subaru : Hmpf...
Yui : (Huh...!? Cette fois, il nây a plus de doute... Je croyais que câĂ©tait mon imagination, mais...)
(Ce garçon vient dâapparaĂźtre de nulle-part !)
Subaru : Je me disais bien que ça sentait lâhumain... Câest donc Ă cause de toi.
Par ta faute, jâai perdu du temps prĂ©cieux que jâaurais pu passer Ă dormir. Comment tu vas te faire pardonner ?
Yui : M-Mais je...
(Que devrais-je faire...! Ces gens sont si Ă©tranges...!?)
Subaru : Hey, et si tu répondais à ma question, hein !?
ââ Subaru donne un coup de poing dans quelque chose.
Yui : Kyaa...!!
Laito : Eh bien ! Tu es aussi tĂȘte brĂ»lĂ©e que dâhabitude, petit frĂšre. Fufufu.
Subaru : La ferme, le pervers en chaleur ! Je te considÚre absolument pas comme mon frÚre aßné.
Kanato : ⊠Si agaçant. Si tu ne fermes pas ta vilaine bouche, je la découperai en morceaux, tu sais ?
Subaru : Heh. Jâaimerais bien voir comment tu comptes tây prendre, le minus.
Kanato : Hm... Teddy. Regarde bien. Voici notre nouvelle proie.
Reiji : Haa, allons allons. Jâai beau ĂȘtre de nature calme, tout cela commence Ă mâagacer.
Ce que vous comptez faire de cette fille mâimporte peu... Du moins, câest ce jâaimerais dire.
Je ne supporte pas que mes insolents de frĂšres se battent pour toi.
En premier lieu, explique-moi ce que tu es venue faire ici.
Yui : C-Câest... Parce que...
(Que faire... Je suis trop effrayée pour parler !)
Parce que...
Ayato : Quâest-ce que t'as, la planche Ă pain ? Tu trembles ?
Laito : Fufu. Elle est adorable, ça me donne envie de la dévorer.
Kanato : Hehe... Elle claque des dents. Elle a vraiment peur de nous, on dirait.
Yui : C-Câest Ă©vident, non ? Câest effrayant, ici...
Et vous... Je nây comprends rien.
Ayato : Quâest-ce que tu comprends pas ? On nâest pas si difficiles Ă comprendre, pourtant.
Laito : Du moins, peut-ĂȘtre pas aussi faciles Ă comprendre que ce quâAyato peut croire ?
Reiji : Mettons un terme à cette discussion qui ne va nulle part. Vous commencez sérieusement à me faire perdre patience.
Toi, lĂ -bas. Il est inutile dâĂȘtre aussi effrayĂ©e. Explique-moi la situation, au plus vite.
ââ Reiji fait claquer son fouet.
Reiji : Tu ne voudrais pas que jâen vienne Ă te fouetter pour te faire parler, nâest-ce pas ?
Yui : Uu... J-Je comprends ! Je vais parler ! Je vais parler !!
ââ Ellipse, aprĂšs les explications de Yui.
Yui : ââ Et câest ainsi que je suis arrivĂ©e ici...
Ayato : Pff... Hahahaha...! T'es une fille de lâĂ©glise ?
Yui : Je le suis... Quel est le problĂšme ?
Subaru : Pas Ă©tonnant que tu aies cette odeur.
Reiji : Une fille de lâĂ©glise qui arrive dans ce manoir. Victime dâun tel destin...
Je nâai aucune idĂ©e de qui pourrait ĂȘtre ce parent dont tu parles.
Yui : Um... Comme je le pensais, jâai sĂ»rement fait erreur.
Laito : Câest dommage, mais il semblerait que ce soit le cas. Quelquâun en contact avec lâĂ©glise nâenverrait jamais personne ici.
Kanato : Laito, serait-ce de lâauto-dĂ©rision ?
Laito : Fufu, peut-ĂȘtre.
Yui : ⊠Dans ce cas, je vais mâen aller. Je mâexcuse dâĂȘtre entrĂ© dans votre manoir si tard le soir.
(Il faut que je me dĂ©pĂȘche de quitter cet endroit ! Si je reste quelques secondes de plus, je serai sĂ»rement en danger...)
Ayato : ââ Attends un peu.
Yui : ⊠âŠ!!
(⊠Vient-il de se tĂ©lĂ©porter !? Il est apparu juste devant moi, dâun coup...)
Ayato : Tâas nulle part oĂč aller, pas vrai ? Reste ici.
Laito : Aah, je suis dâaccord. Cette maison est si ennuyeuse, il nây a que des garçons...~
Si Bitch-chan reste avec nous, elle saura apporter un peu dâexcitation Ă notre quotidien.
Yui : ⊠J-Je refuse !!
ââ Yui s'enfuit en courant.
Ayato : Hey, reviens ici !
Yui : (Hors de question...!)
ââ Yui retourne Ă l'entrĂ©e du manoir.
Yui : (Mais quâest-ce quâil vient de se passer ? Je dois ĂȘtre en train de rĂȘver !?)
(Je croyais que cette histoire de maison hantĂ©e nâĂ©tait quâune lĂ©gende urbaine... Mais on dirait que non...)
(Pourtant, quand je pense à une maison hantée, je pense plus à des fantÎmes et des esprits !)
Amen... Seigneur, aidez-moi !
??? : Oi... Tu fais trop de bruit, Ă courir partout.
Yui : Huh...!?
(M-Mais câest... Encore quelquâun qui se tĂ©lĂ©porte devant moi...!)
V-Vous... Vous ĂȘtes lâun des leurs vous aussi ?
??? : Lâun des leurs...? Ce nâest pas trĂšs plaisant Ă entendre.
Yui : D-Dans ce cas...
??? : Si je devais lâexpliquer, je dirais que nous avons une connection regrettable mais Ă©ternelle.
Yui : Regrettable mais Ă©ternelle...?
??? : ââ Es-tu la fille dont il a parlĂ© ?
Yui : Il...?
Ayato : Oi, Shuu ! Tu sais quelque chose Ă propos de cette histoire ?
Shuu : ⊠En quelque sorte.
Kanato : Je nâaime pas cette rĂ©ponse. Je veux que tu nous explique la situation en dĂ©tail.
Shuu : Il mâa contactĂ© lâautre jour... âElle vivra avec vous, occupez-vous enâ. Câest tout ce quâil a dit.
Ayato : Haah ? Alors la maison dont parlait la planche Ă pain tout Ă lâheure...
Laito : Eh bien...! Quelle aubaine.
Reiji : Il semblerait que tu ne te sois pas trompée, finalement.
Yui : I-Impossible !?
Ayato : Idiote. Nous nâavons aucune raison de te mentir.
Yui : C-Cela nâa aucun sens ! Mon pĂšre est prĂȘtre Ă lâĂ©glise et jâai Ă©tĂ© envoyĂ©e ici par lâĂ©glise...
Shuu : Je ne vois pas le problĂšme.
Kanato : Y a-t-il un problĂšme ?
Yui : Uu... B-Bien sĂ»r que câest Ă©trange. Vous ĂȘtes...
Ayato : On est ?
Yui : Eh bien...
Shuu : Est-ce que câest parce qu'on est des vampires ?
Yui : Hein ? D-Des vampires ?
Ayato : Aah. VoilĂ quâil gĂąche tout en rĂ©vĂ©lant nos identitĂ©s.
Yui : J-Je ne comprends pas ce que vous dites...
Kanato : Câest pourtant simple Ă comprendre. Nous sommes des vampires. Ni plus, ni moins.
Yui : ⊠âŠ!? Vous plaisantez ? Des vampires ? Câest impossible...
Reiji : ⊠Tu nous accuses de mentir depuis que tu es arrivĂ©e ici. Comme câest dĂ©plaisant. Ayato te lâa dit, nous nâavons aucune raison de te mentir.
Yui : M-Mais...!
Laito : Allons, allons. Bitch-chan, tu ne veux pas admettre notre existence, câest ça ?
Subaru : Je me fiche quâelle refuse de lâadmettre ou non. Ferme-la.
Yui : (Des vampires... Ils me font marcher, câest certain !)
(Câest impossible que de telles crĂ©atures existent.)
(Quoi quâil en soit, il faut que je contacte mon pĂšre et que je lui demande la vĂ©ritĂ©... Mon tĂ©lĂ©phone...)
Ayato : Hey, câest ça que tu cherches, peut-ĂȘtre ?
Yui : Câest...!! Mon tĂ©lĂ©phone ! Rends-le moi !!
Ayato : Hehe... Que faire ?
Yui : Hey ! ArrĂȘtez ! Vous nâavez pas le droit de faire ça !
Ayato : Câest quoi ce ton ? Je lâai juste gentiment ramassĂ©.
Câest comme ça que tu me remercies !?
Yui : Uh...!
Subaru : Hey, Ayato. Passe-le moi pour voir.
Ayato : Haa ?
Subaru : Tsk... Passe-le moi, jâai dit !
Yui : ⊠HĂ©, attendez, quâest-ce que vous allez en faire...!?
Subaru : ⊠Ăa !
ââ Subaru casse le tĂ©lĂ©phone portable.
Yui : Ah...!!
Subaru : Vous mâavez tapĂ© sur les nerfs.
Yui : (Mon nouveau téléphone... Il est cassé...!!)
Vous ĂȘtes cruels...!!
Laito : Allons, allons, Bitch-chan. Tu finiras par bien tâentendre avec nous, les crĂ©atures de la nuit.
Tu nâauras pas besoin dâune chose aussi futile quâun tĂ©lĂ©phone portable, pas vrai ?
Yui : Q-Qui a dit que jâallais rester vivre avec vous...!?
Kanato : Alors, tu tâen vas ?
Yui : Bien sĂ»r que je mâen vais...! Vous nâaviez mĂȘme pas besoin de me poser la question !
Kanato : Aah, je vois. Câest parfait alors.
Yui : Comment ça !?
Kanato : Cela fait un moment que jâai faim...
Yui : ⊠Que...!?
Kanato : Tu es vraiment idiote, nâest-ce pas ? Quand un vampire dit quâil a faim, cela ne veut dire quâune seule chose.
ââ Kanato pousse Yui au sol.
Yui : Kyaa...!!
(Il mâa fait tomber...!?)
Ayato : Attends un peu, Kanato ! Je suis plus ùgé, je passe en premier !
Kanato : Haha. Quâest-ce que tu racontes ? Ăa ne marche pas comme ça.
Il est trop tard pour les regrets, tu sais ? Ton sang a lâair sucrĂ© et dĂ©licieux... Hehe.
Yui : (Ses crocs... touchent... mon cou...?)
Kanato : Je le boirai jusquâĂ la derniĂšre goutte... Dâaccord ?
Yui : (C-Comment me sortir de lĂ ...!! Ah, je sais...!!)
A-Attends une seconde !
Kanato : ââ Quoi ?
Yui : Prends... ça !!
ââ Yui brandit son rosaire.
Kanato : Hein ?
Laito : Fufu... Fufufufu... Bitch-chan, tu es si amusante ! Câest un rosaire ?
Reiji : On dirait que tu as prĂ©fĂ©rĂ© utiliser des mĂ©thodes clichĂ©es. Comme câest idiot.
Yui : Q-Quoi ? Mais, les vampires dĂ©testent les crucifix, lâail et lâeau bĂ©nite...
Ayato : Dans quel genre de conte de fĂ©e t'as entendu ça ? Câest nâimporte quoi.
Yui : Je refuse dâentendre cela de la part de quelquâun semblant tout droit sorti dâun conte de fĂ©es !
Kanato : Ăa mâagace... Mon festin vient dâĂȘtre gĂąchĂ© sous mes yeux...
Comment comptes-tu te faire pardonner ?
Yui : Un festin... Ne dis pas nâimporte quoi ! Je suis humaine, tu sais !
Shuu : Haa... Quelle plaie. Tu ne comprends pas ?
Pour nous, les humains sont comme des repas.
Ayato : T'es vraiment stupide, comme fille.
Yui : Je ne peux pas accepter lâexistence des vampires !
Laito : Hmm. Câest plutĂŽt triste. Bitch-chan, le meilleur moyen pour que tu acceptes de reconnaĂźtre notre existence...
Est de faire ça, nâest-ce pas ?
ââ Laito se rapproche.
Yui : (S-Si soudainement...!!)
Laito : Merci pour le repas... Fufu !
Yui : J-Jâai compris ! Je comprends, alors attendez une seconde !!
Laito : Hors de question.
Yui : Non... Mon sang nâest pas en libre service !!
Si quelquâun doit boire mon sang, j-je veux au moins choisir qui !
Ayato : ⊠Huh ?
Yui : (Um... Jâai juste dit ça pour les arrĂȘter...)
Attention ! Ici, la fin du prologue diffĂšre en fonction de deux situations.
Si c'est la premiĂšre fois que vous jouez (vous n'aurez alors le choix qu'entre Ayato, Laito et Kanato pour l'instant) :
Reiji : Comme câest dĂ©plaisant. Sans mĂȘme que l'on sache si ton sang est bon ou mauvais, tu te prends dĂ©jĂ pour une sorte de prostituĂ©e de luxe.
Subaru : Câest ridicule. Je me casse dâici. Faites ce que vous voulez entre vous.
Ayato : Oh ! Un candidat en moins ?
Subaru : Hmpf.
ââ Subaru s'en va.
Reiji : Je refuse aussi. Cette femme nâest pas assez disciplinĂ©e pour que jâaccepte.
Shuu : Câest nâimporte quoi. Mettez fin Ă cette farce entre vous.
ââ Reiji et Shuu s'en vont.
Laito : Quelle bande de grincheux~ Ils devraient apprendre Ă sâamuser un peu.
Ayato : Câest mieux comme ça, non ? Ce sera plus facile pour elle de choisir, comme ça.
Kanato : Hm, câest mieux lorsque toute nuisance est Ă©radiquĂ©e.
ââ Si tu ne me choisis pas... Dis, Teddy ? Nous la dĂ©couperons en morceaux, pas vrai ?
Ayato : Les choses deviennent intĂ©ressantes... Evidemment, câest moi que t'as choisi, pas vrai ? Câest certain !
Laito : Bitch-chan ? Si tu ne me choisis pas... tu finiras par le regretter plus tard, tu sais ?
[AYATO] [LAITO] [KANATO]
Si vous avez déjà obtenu au moins une fin (vous pourrez choisir n'importe quel personnage) :
Subaru : Câest stupide. Laissons-la faire ce quâelle veut.
Ayato : Oh ! On te voit rarement aussi enthousiaste, Subaru.
Subaru : Hmpf.
Reiji : Hm... Tu as probablement raison. Cela fait longtemps que je nâai pas eu lâoccasion de discipliner une femme aussi mal Ă©levĂ©e.
Kanato : Si tu ne me choisis pas... Dis, Teddy ? Nous la découperons en morceaux, pas vrai ?
Ayato : Les choses deviennent intĂ©ressantes... Evidemment, câest moi que t'as choisi, pas vrai ? Câest certain !
Shuu : Peu mâimporte. DĂ©pĂȘchez-vous simplement de mettre fin Ă cette farce.
Laito : Bitch-chan ? Si tu ne me choisis pas... tu finiras par le regretter plus tard, tu sais ?
Yui : (Jâai proposĂ© de choisir quelquâun sous la pression, mais... que faire, maintenant ?)
[SHUU] [REIJI] [SUBARU]
Âč Ici, Ayato appelle Yui "chichinashi", qui veut dire "sans seins". C'est une moquerie sur la petite taille de sa poitrine, qui finira par devenir LE surnom qu'Ayato va utiliser lorsqu'il s'adressera Ă elle. J'ai dĂ©cidĂ© de le traduire pour des raisons pratiques, mais ce ne sera pas le cas de tous les surnoms employĂ©s (et il y en a BEAUCOUP dans cette franchise...) ÂČ Yui s'adresse Ă tous les Sakamaki par leur prĂ©nom suivi d'un suffixe diffĂ©rent selon la personne (-san, -kun). Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec la langue japonaise, on se rĂ©fĂšre rarement Ă quelqu'un par son prĂ©nom seul. En l'occurrence, ici, Yui utilise le suffixe -san (qui est respectueux, et le suffixe le plus commun, que l'on utilise quand on n'est pas proche de quelqu'un et/ou lorsque la personne est plus ĂągĂ©e) car elle vient de rencontrer Reiji. Mais par la suite, elle continuera de s'adresser Ă lui et Ă Shuu avec le mĂȘme suffixe peu importe leur proximitĂ©, car les deux sont plus ĂągĂ©s qu'elle. Âł Encore un surnom, et pas des moindres... Ici, Laito donne un surnom vraiment, vraiment dĂ©gradant Ă Yui ("bitch" signifiant "chienne"), suivi du suffixe -chan, qui s'emploie quand on s'adresse Ă une jeune fille, une petite fille, ou mĂȘme un animal de compagnie. On pourrait le traduire en français par "petite chienne", mais c'est trĂšs violent, alors je prĂ©fĂšre le laisser tel quel.
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Je ne sais pas pourquoi mes fics Star Wars s'écrivent autant avec des flashbacks, ce n'est pas un truc dont j'ai l'habitude, mais avec ce fandom ça vient naturellement.
Le dĂ©but du projet Springbreak, aka la romance-qui-aurait-dĂ»-ĂȘtre-Ă©pistolaire, aka la fic oĂč Anakin vit une chanson de Fall Out Boy Ă©crite en 2008 et Obi-Wan une ballade d'Ă©tĂ© mĂ©lancolique :
Deux ans aprĂšs la fin de la guerre, le Haut Conseil perdit la tĂȘte et dĂ©crĂ©ta que tous les chevaliers Jedi ayant Ă©tĂ© adoubĂ©s aprĂšs le dĂ©but du conflit devraient effectuer l'annĂ©e de missions en toute indĂ©pendance dont ils avaient Ă©tĂ© privĂ©s. Les talents acquis durant la guerre avaient Ă©tĂ©, eh bien, guerriers, et il Ă©tait temps de se remĂ©morer l'origine de leur Mission, qui Ă©tait pacifiste, et de nombreuses planĂštes avaient besoin de l'intervention d'ambassadeurs neutres.
Anakin trouva cette décision raisonnable, jusqu'à ce qu'il réalise qu'il était également concerné.
-- C'est une blague ? demanda-t-il à Obi-Wan lorsqu'il reçut son premier ordre, une mission pour bébé Jedi dont le nez produirait encore du lait si on appuyait dessus. Je pourrais effectuer cette mission les mains attachées dans le dos et un bùillon sur la bouche.
MĂȘme en tant que mission diplomatique, c'Ă©tait du niveau zĂ©ro. Anakin avait Ă©tĂ© formĂ© par Obi-Wan Kenobi. Ce n'Ă©tait pas parce qu'il manquait plus vite de patience qu'il Ă©tait incapable de rĂ©gler en cinq minutes ce cas de mariage arrangĂ©.
â Parfait, rĂ©pondit Obi-Wan avec un sourcil haussĂ©. Elle n'en sera rĂ©glĂ©e que plus vite. Anakin, dit-il plus fort lorsque ce dernier allait insister. Toi plus que n'importe quel autre chevalier mĂ©rite cette annĂ©e de libertĂ©. Tu es l'un des trĂšs, trĂšs rares Ă avoir passĂ© la guerre au cĂŽtĂ© de ton maĂźtre plutĂŽt que d'avoir Ă©tĂ© dĂ©ployĂ© ailleurs.
Il lui sourit avec une excuse dans le regard.
â Ăa te fera beaucoup de bien de pouvoir agir sans que je sois toujours sur ton dos.
Oh non, songea Anakin en réalisant soudain ce que cette histoire ridicule signifiait vraiment.
On voulait le sĂ©parer dâObi-Wan.
***
Anakin savait, objectivement, que le Conseil n'aurait pas crĂ©Ă© un dĂ©cret influençant plus de mille cinq cents Jedi juste pour le sĂ©parer d'Obi-Wan. Il n'Ă©tait pas Ă©gocentrique Ă ce point. Et ayant comparĂ© sa mission Ă celle de plusieurs de ses compagnons de galĂšre, il savait qu'il n'Ă©tait pas le seul Ă ĂȘtre traitĂ© comme s'il sortait tout juste de la CrĂšche.
Mais. Il Ă©tait Anakin Skywalker. Le HĂ©ros Sans Peur. Le pourfendeur de Dark Tyranus et Dark Sidious.
C'Ă©tait complĂštement ridicule !
Aussi, aprÚs quelque jours à rùler sombrement avec d'autres vétérans infantilisés, il demanda à voir le Conseil qui le reçut avec une rapidité louche. Clairement, ils s'étaient attendu à ce qu'il proteste.
Mais ils ne s'Ă©taient certainement pas attendus Ă ce qu'il allait leur sortir.
Tout le monde, tout le monde oubliait qu'il avait Ă©tĂ© formĂ© par Obi-Wan. MĂȘme Obi-Wan.
â Dans sa grande sagesse...
MĂȘme pas une pointe de sarcasme dans sa voix, il espĂ©rait vraiment qu'Obi-Wan Ă©tait fier.
-- ...Le Conseil a décidé que les Jedi ayant été privés d'une année de missions en toute indépendance devraient l'effectuer, à dater du premier du mois prochain. Toutefois...
S'ils croyaient qu'il ne voyait pas leur sourire en coin...
â Ils ne sont pas les seuls Ă avoir Ă©tĂ© privĂ© de cette expĂ©rience nĂ©cessaire Ă tout Jedi. Le chevalier Koestar, la chevaliĂšre An'ki, MaĂźtre Ost...
Il continua la liste des quatorze noms qu'il avait dénichés dans la base de données de l'Ordre aprÚs trois nuits blanches et une quantité de caf à en empoisonner un wookie. Et enfin...
â La chevaliĂšre AĂŻmetyo et... MaĂźtre Kenobi.
Et il le savait mieux que personne, il en était la raison. Obi-Wan l'avait pris comme padawan immédiatement et n'était jamais passé par cette étape initiatique.
-- Anakin, soupira lâinterpellĂ© en se pinçant le nez.
Le reste du Conseil le regardait avec une stupĂ©faction non dissimulĂ©e. Il les avait coincĂ©s, et ils le savaient. S'il y avait non pas un, mais plusieurs prĂ©cĂ©dents, il n'y avait pas de raison qu'il ne puisse y avoir d'autres exceptions. Et Anakin avait toutes ses chances d'en ĂȘtre une.
â Une excellente remarque, dĂ©clara MaĂźtre Yoda Ă la surprise gĂ©nĂ©rale, y compris celle d'Anakin.
Il ne s'était pas attendu à ce que le Grand Maßtre soit le premier à céder, et si vite.
â En dĂ©libĂ©rer, le Conseil doit. Ă MaĂźtre Windu, la liste, remets.
Dérouté, Anakin s'exécuta, soutenant le regard exaspéré du Maßtre de l'Ordre.
Il sortit de la salle du Conseil avec un lĂ©ger sentiment de malaise, le mit sur le compte de l'irritation d'Obi-Wan et se promit de l'inviter Ă dĂźner pour se faire pardonner, mĂȘme sâil n'aurait pas dĂ» en avoir besoin.
Il avait fait ça pour leur bien.
***
â Ce n'Ă©tait pas du tout ce que je voulais, dit-il, horrifiĂ©, quelques heures plus tard.
Obi-Wan, avec un stoïcisme né de ses nombreuses années d'expérience, venait de lui montrer un ordre de mission qui faisait passer celle d'Anakin pour une tùche ardue.
Servir de témoin à l'inauguration du nouveau parc naturel maritime dédié à la paix de Champala ? On le prenait pour un padawan ?
â Ils ont complĂštement perdu la tĂȘte, ils ne peuvent pas se passer de toi en tant que conseiller, c'est n'importe...
â Oh, je ne quitte pas pour autant mon poste, rĂ©pondit calmement Obi-Wan. Au contraire, je sers d'exemple aux autres Jedi, afin de prouver que le Conseil est juste. Merci, Anakin. SincĂšrement.
â Obi-Wan...
â Sur ce, je vais te laisser.
â OĂč est ce que tu vas ?
â Quinlan et Luminara ont une bouteille de Danse-de-Feu antakarien qui porte mon nom. Ă demain.
Anakin faillit le rappeler, mais choisit sagement de le laisser partir.
Et peut-ĂȘtre quâil irait voir ce que lui aussi avait de plus alcoolisĂ© dans son placard.
#il y a des chances que je doive le réécrire entiÚrement parce que le reste a un ton complÚtement différent#on verra#j'ai presque 8000 mots pour le moment#il ne s'est pas passé grand-chose et je ne sais pas trop ce que la suite va donner#yolo comme disent les plus si jeunes#blabla#mes scribouillis#obikin
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Les nouvelles expĂ©riences dâune vie sans fin (10.1/15)
Je viens d'aller faire un tour sur la plage et je n'ai aperçu aucun nuage Ă l'horizon : le ciel devrait ĂȘtre clair ce soir...
Voilà une bonne nouvelle ! Cela va bientÎt faire deux semaines que la pluie et ces maudits nuages n'ont cessé de venir ruiner mes expériences !
« Ruiner » ? Allons, ne dit pas cela comme s'il se fut agi de la volonté de quelque élément... Et puis tu as toujours préféré étudier l'astronomie, n'est-ce pas ?
Je ne peux dĂ©cidĂ©ment rien te cacher, sĆurette...
Qilby⊠Dis-moi ce qui ne va pas.
Hum ? Comment ça ce qui ne va pas ? Mais tout va parfaitement bien !
Qilby ... Tes yeux... Regarde-moi en face et dis-moi qu'il n'y a rien dont tu souhaites me parler...
Je... ShinonomĂ©, n'as-tu jamais rĂȘvĂ© d'avoir quelqu'un comme toi ?
Comme moi ? Mais toi aussi tu te souviens de toutes tes vies passées : nous sommes pareils... Pourquoi voudrais-je alors qu...
Ne fais pas semblant de ne pas comprendre ! Tu sais trĂšs bien de quoi je veux parler ! Je voulais dire... N'as-tu jamais imaginĂ© ce que serait ta vie s'il existait d'autres dragons et d'autres Ăliatropes ? D'autres frĂšres et sĆurs, qui possĂšderaient un dofus, comme nous, et avec qui nous pourrions rire, Ă©changer, apprendre et dĂ©couvrir ! Les autres espĂšces ont toutes une multitude d'individus dans leurs rangs, mais nous, nous sommes uniques : ce n'est pas normal ! En plus, nous sommes les seuls Ă ĂȘtre dotĂ©s de ces pouvoirs, cette immortalitĂ©, ces connaissances... Il doit forcĂ©ment y avoir une raison Ă cela, tu ne crois pas ? Peut-ĂȘtre avons-nous Ă©tĂ© sĂ©parĂ©s des nĂŽtres par le passĂ©, et que...
Qilby, nous avons déjà eu cette discussion... Moi aussi j'aimerai croire en l'existence de nos semblables, mais ne crois-tu pas que cela serait une peine que de les chercher dans l'immensité de cet univers ?
Tu as sans doute raison... Mais tant que je vivrai... Je ne pourrai pas supporter de rester sans rien faire, sans réponse... de rester seul...
Tu... Tu te sens seul ? MĂȘme... MĂȘme quand je suis avec toi ? Je ne te suffis pas ?... Tu... Tu ne m'aimes plus ?
Quoi ?! Mais bien sĂ»r que non, ShinonomĂ© ! Je suis ton frĂšre et tu es ma sĆur : je ne pourrai jamais te haĂŻr ! Jamais, tu m'entends, jamais je n'aimerai quelqu'un plus que toi ! Simplement... Je me disais que nous pourrions... en apprendre davantage sur nous-mĂȘmes...
Apprendre... Que veux-tu dire ?
Lorsque nous nous sommes éveillés pour la premiÚre fois dans ce monde, nous savions déjà qui nous étions, quelles étaient les énergies régissant cet univers, comment parler, écrire, comprendre notre environnement et progresser... Contrairement à tout ce qui vit sur ce misérable rocher, nous n'avons pas eu à souffrir pour acquérir notre place à son sommet. Néanmoins, il demeure une chose que ceux qui nous ont créé ont oublié de nous confier... Notre mission, notre but... Une simple raison d'exister... Aujourd'hui encore je n'ai pas trouvé de solution à tous ces problÚmes. Mais je suis convaincu qu'elle se trouve dans ce que nous nommons « civilisation », « société », « communauté » ... « Famille » ...
FrĂšre...
Je sais ce que tu vas me dire, mais sache que je nous considĂšre aussi comme une famille ! Simplement, deux, c'est assez peu en soi...
Qilby, s'il-te-plait...
Non, franchement, je pense que quatre cela serait un bon départ ! Et puis, il faudrait des sexes opposés aux nÎtres, afin de diversifier au maximum les avis et points de...
Qilby !!! Les Ă©toiles !
Hein ? Quoi les Ă©toiles ?
Elles... Elles tombent !!!
Shinonomé, reprend ta forme originelle, vite !
Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
 Je n'ai pas le temps de t'expliquer ! Je t'en prie, fais-moi confiance : il faut que l'on suive ces météores !
.
.
Shinonomé... Aide-moi, tu veux ?
Avec plaisir mon frĂšre...
.
Dis, tu crois que c'est parce que nous en avons fait le vĆu qu'ils sont apparus ?
Je ne sais pas, Shinâ, mais si c'est le cas, alors nos dieux ne sont vraiment pas Ă jour dans leurs rĂ©alisations de miracles. Et aprĂšs tout... Je m'en moque bien de savoir d'oĂč ils viennent : pour l'instant, nous avons des choses autrement plus importantes Ă faire ! Nous aurons tout le loisir d'y rĂ©flĂ©chir une fois qu'ils auront de quoi manger et se vĂȘtir !
En effet, je doute de plus que notre cabane soit assez grande pour tout ce petit monde...
Hum... Tu n'as pas tort... Il va falloir agrandir... Mais je doute qu'une falaise soit l'emplacement idéal pour élever des enfants en toute sécurité : si ça se trouve, c'est leur premiÚre incarnation !
Alors pourquoi ne pas nous Ă©tablir ici ? Regarde autours de toi, mon frĂšre, c'est l'endroit rĂȘvĂ© pour...
Pour fonder notre famille...
.
.
Eh bien mon frÚre, je ne te reconnais plus ! Est-ce donc la perspective de devenir grand-frÚre qui te réjouit à ce point ?
Non, je trouve juste que le destin a trÚs mauvais goût ! AprÚs nous avoir planté ici pendant prÚs de cinq millénaires, voilà seulement qu'il se décide à nous révéler ce que nous sommes !
 Ah oui ? N'étions-nous donc pas Qilby et Shinonomé, avant ce jour ?
Non... Pas qui nous sommes : ce que nous sommes...
Et alors ? Nous sommes...
Les Premiers NĂ©s !
Hey ! Grand-frÚre ! Grand-frÚre, regarde un peu ce que Shinonomé m'a offert ! Il est beau, hein ?! Regarde ! Regarde comme il est chouette ! »
Quâas-tu donc lĂ , Nora ? Oh, mais ne serait-ce pas un nouveau carnet ? Montre-le-moi de plus prĂšsâŠÂ Il est vraiment splendide, Nora, je suis certain que, dâici peu, il sera dĂ©jĂ rempli de merveilleux dessinsâŠÂ
Oh oui, oui, oui ! Et tu as vu tous ces feutres !? Je nâavais jamais eu autant de couleurs pour dessiner ! Tu imagines un peu tout ce que je vais pouvoir faire avec ?!Â
Hum, eh, grand-frĂšre ?Â
Oui, Nora ? Quây-a-t-il ?
Câest que⊠Jâai⊠Moi⊠Moi aussi, jâai quelque chose pour toi ! Je⊠Je me suis dit que, comme ça, on pourra toujours ĂȘtre ensemble ! Ce nâest pas grand-chose comparĂ© Ă tout ce que toi et ShinonomĂ© faites pour nous⊠Mais je voulais quand mĂȘme que tu lâaies ! JâespĂšre que ça te plaira !
âŠ
Alors ? Tu aimes ? Mina mâa un peu aidĂ© pour lâĂ©criture, Chibi a fait quelques taches dâencre, et Balthazar a un peu tremblĂ© lorsquâil a signĂ©, mais yâa tout le monde, mĂȘme ShinonomĂ©Â !
Oui, tu as raison. Toute notre famille... Merci beaucoup, jeâŠ
Je le garderai prĂ©cieusementâŠ
Ă lâaide ! Grand-frĂšre ! Grand-frĂšre, sâil-te-plaĂźt ! Câest Chi⊠hic⊠Chibi ! Chibi et les garçons !
Yugo et Balthazar sont avec lui ? OĂč ?! Que sâest-il passĂ© ?!
Shhhhh⊠Calme-toi, petite luciole, tout va bien se passer⊠LĂ , là ⊠Tu nâas plus rien Ă craindre. Maintenant, dis-moi ce quâil se passe : oĂč sont-ils ? Quâest-il arrivĂ© ?
Chibi v-voulait faire une chasse au trĂ©sor d-dans la forĂȘt ! Ăa avait lâair amusant, alors⊠Y-Yugo et Balathazar lâont suivi ! Je leur avais pourtant dit que câĂ©tait dangereux, que tu nous avais interdit dây aller seuls ! AdamaĂŻ et Grougal sont partis avec eux, mais⊠hic⊠Seul⊠Seul Grougal est revenu, et⊠Et il avait des cicatrices partout ! Et du sang ! Il Ă©tait couvert de sang ! Il⊠Il va peut-ĂȘtre mourir ! Et Chi⊠bi⊠hic⊠Yugo et G⊠Glip⊠hic, eux aussi, ils⊠!
.
Rassure-toi, ils ne mourront pas. Tout ira bien, je te le promets⊠Allez-vous rĂ©fugier Ă la maison : ShinonomĂ© vous protĂšgera quoi quâil arrive ! Prenez soin de Grougal et attendez mon retour
.
Yugo, ne bouge surtout pas !
Mais⊠Mais ⊠!
Jâai dit ne bouge pas ! Ark- Chier !
Grand frĂš-Â !
Non !
Yugo !
.
.
ASSEZ !!!
.
MEURT !
.
NE LA TOUCHE PAS ! NE LA⊠TOUCHE PAS !!!
.
.
Ne la touche pas⊠Ne la touche pasâŠ
Ne touche pas Ă ma familleâŠ
Ne touche plus jamais Ă ma familleâŠ
.
.
.
Yugo ! Aller, rĂ©veille-toi ! Câest plus marrant lĂ , arrĂȘte ! On jouera plus tard, ok ? Mais maintenant arrĂȘte, aller, rĂ©veille-toi !
Debout Yugo ! ArrĂȘte ! Jâte promets de plus faire de trucs dangereux ! Jâte le promets, tu mâentends !? Alors arrĂȘte ! On va rentrer Ă la maison, dâaccord, pâtit frĂšre ?! Alors debout ! Jârecommencerai plus, dâaccord ?! Jârecommencerai plus ! »
Ăa suffit, calmez-vous tous les deux : Yugo⊠Yugo nâest pas mort, pas encore, et ce nâest pas en le maltraitant de la sorte que tu le feras se rĂ©veiller.
Mais⊠Mais pourquoi ⊠!? Pourquoi est-ce quâil ne bouge plus ?! Il⊠Il est mort, hein ?! Câest sĂ»r, il est mort et câest dâma faute⊠Câest entiĂšrement de ma faute !
M⊠Mort ? Non, tâas pas le droit dâdire ça ! Non ! Tâas pas le droit !
Allons, calmez-vous, je vous en prie ! Ăcoutez-moi : notre frĂšre nâest pas mort⊠Si câĂ©tait le cas, alors cela fait longtemps quâil aurait rejoint son Dofus⊠Yugo est blessĂ©, trĂšs gravement mĂȘme, et sâil ne reçoit pas les soins adĂ©quats, alors il risque de⊠Il nâest pas mort, mais jâai besoin de mâoccuper de lui. Sans ĂȘtre dĂ©rangĂ©, câest important. Chibi ? Glip ? Je peux compter sur vous ?
.
Chibi ?
Que- ? Comment ⊠?
Ne cherche pas Ă comprendre : accepte-le.
.
Oh, DĂ©esse, je⊠Oh, pardonne-moi Yugo⊠Câest, tellement⊠froid. Je ne pourrais pas effacer ce quâil sâest passĂ©, mais je peux peut-ĂȘtre⊠Je peux⊠Je peux⊠Je dois⊠Aller, Yugo... Reviens-nous, reviens-moi⊠RĂ©veille-toi, Yugo !
C'est bientÎt fini... Encore un peu de temps... Yugo, je t'en prie, donne-moi encore un peu de temps, et je pourrai te... Non ! Pas maintenant... Yugo, pitié...
.
Je... l'ai terminé ! Le re...
Retard tu es en retard ! Comment oses-tu te présenter ainsi devant Yugo alors qu'il est sur le point de mourir ? Sais-tu seulement depuis combien de temps tu n'es pas sorti de ton maudit laboratoire ???
Une... Deux semaines... Peut-ĂȘtre trois ?
Six !!! Cela va faire bientÎt un mois et demi que tu vis comme un rat dans son trou ! Regarde-toi : pùle comme un spectre, la blouse maculée, les cheveux en bataille et la peau empestant le formol ! Tu ne mérites pas de te présenter devant lui ! Tu...
Ăa suffit Chibi ! Qilby voulait juste aider notre ami. Il a fait de son mieux pour que Yugo reste encore un peu parmi nous, pour qu'il arrĂȘte enfin de souffrir !!! Il est juste arrivĂ© tr...
à temps... Il est arrivé juste à temps...
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Je ne dois pas ĂȘtre beau Ă voir, n'est-ce pas ? Mais vu la description de Chibi, tu me ferais presque de la concurrence ! Haha-Karf ! Oh, non, sâil-te-plaĂźt, ça ne sert Ă rien de te lever... Kof... Je vais... bien... Et garde ton remĂšde, ce serait gĂącher que de l'utiliser sur moi... maintenant.
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Bah... Il fallait bien que ça m'arrive, et je serai bien stupide de me plaindre. Je vais rĂ©intïżœïżœgrer mon dofus, et alors moi et AdamaĂŻ nous... Qilby, tu ... ?
Oui. Excuse-moi, c 'est juste que... J'aurais préféré arriver plus tÎt.
Et moi j'aurais préféré que tu n'assistes pas encore à l'une de mes morts.
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Promets-moi de m'en reparler une fois que je serai... revenu
Je te le promets.
Ah et⊠Grand frÚre ?
Oui, Yugo ?
J'aimerai... une histoire...
Une histoire ?
Oui... Comme celles que tu me racontais pour m'endormir... J'adore tes contes et fables, Qilby, alors... Avant que je ne parte... Est-ce que tu...
Bien sûr, oui⊠Laquelle voudrais-tu entendre ?
Toutes... j'aimerai toutes les Ă©couter encore une fois...
Héhé, comme tu voudras, petit frÚre. Hum, alors⊠Il était une fois...
Ces derniÚres semaines ont été trÚs éprouvantes, mais il ne s'agit pas là d'une excuse : j'aurais dû faire plus attention à ceux qui m'entouraient. Cela ne se reproduira plus. Dis-moi, qu'as-tu fait durant mon absence ?
J'ai fini d'étudier les manuscrits que vous m'aviez confiés, je me suis entraßnée à la réalisation de décoctions contre les maux de gorge et de ventre, j'ai recopié des planches anatomiques en réserve, j'ai mis à jour le carnet de visites, et... Ah oui ! J'ai aussi arrosé les plantes de la serre principale !
Parfait... Tu sais, parfois je me demande ce que je ferai sans une Ă©lĂšve aussi intelligente que toi... Pense tout de mĂȘme Ă te reposer et Ă sortir de temps Ă autre, d'accord ?
Ce conseil sonne étrangement faux à mes oreilles... De la part d'un insomniaque chronique, doublé d'un misanthrope invétéré, c'est assez exceptionnel pourtant !
Sieur Chibi ! Mon maßtre est fatigué : il souhaiterait se reposer. Je vous demanderai donc de par...
Laisse-le passer. Tu⊠Tu peux y aller Dérelian.
Elle a du rĂ©pondant cette petite... J'aime ça ! Tu as eu l'Ćil quand tu l'as choisie. Quand je pense que le mien n'est mĂȘme pas capable de diffĂ©rencier l'orichalque de l'iridium, ou de concevoir un Wak'atalyseur digne de ce nom... MĂȘme toi tu te dĂ©brouillerais mieux...
Je vais prendre cela comme un compliment. Cependant, c'est elle qui m'a choisi... Je n'avais nullement prévu d'avoir un apprenti.
Ah oui ? Cela est pourtant contraire aux lois : « Tout Premier nĂ© devra, au cours de sa cent-cinquantiĂšme annĂ©e d'existence, porter son dĂ©volu sur un membre de son peuple pour lui transmettre ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire. Ainsi, malgrĂ© la mort de ses gardiens, le peuple Ăliatrope saura ĂȘtre Ă l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... ». Monseigneur J'ai-la-mĂ©moire-longue n'aurait-il plus assez de place dans son petit crĂąne pour retenir cela ?
Tu sais trÚs bien ce que je pense de ces fameuses "lois"... Dérelian est l'unique survivante de l'épisode de Purpura ayant ravagé les terres de l'Ouest, il y a dix ans. Son traitement fut l'un des plus longs et difficiles que je n'ai jamais opéré. D'ailleurs elle en porte encore les marques aujourd'hui...
Humpf... Maintenant que tu en parles, je me souviens qu'on avait passĂ© une semaine entiĂšre Ă survoler les alentours pour brĂ»ler les restes. Ah DĂ©esse, cette puanteur ! Pendant deux mois, j'Ă©tais au bord de l'Ă©cĆurement Ă chaque fois que je voyais le moindre morceau de viande !
Vraiment ? Deux misĂ©rables mois face Ă l'Ă©ternitĂ©, je compatis Ă ta douleur. Et si tu ne peux comprendre la mienne, alors essaye au moins de compatir Ă la sienne : elle avait tout perdu : ses parents, sa petite sĆur, ses amis, son village... Je ne pouvais pas l'abandonner...
Surtout aprĂšs avoir Ă©chouĂ© Ă sauver ceux qu'elle aimait, pas vrai ? Tu sais, je crois que tu devrais arrĂȘter de te torturer l'esprit ainsi. Tu n'es pas responsable de ces dĂ©sastres... Et cela vaut Ă©galement pour la mort de Yugo.
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Ne t'arrive-t-il jamais de te demander pourquoi tu tiens tellement Ă aider les autres ? N'essaierais-tu pas seulement d'apaiser tes remords ?
Pourquoi ? Ma foi... Pour ne pas reproduire les mĂȘmes erreurs que ceux qui nous ont condamnĂ©s Ă vivre ici, pour permettre Ă un semblant de bonheur d'exister, pour aspirer Ă une certaine forme de justice et d'Ă©quitĂ©... Pour que chacun ait droit Ă une seconde chance...
Hum... Noble cause... Avec un soupçon de mauvaise foi, mais noble cause quand mĂȘme... Bien que tu mĂ©riterais de passer au rang d'impie pour ainsi dĂ©nigrer la DĂ©esse et le Grand Dragon.
Ne l'étais-je pas déjà ?
Si, mais cela m'ennuierait de condamner mon rat de laboratoire préféré. D'ailleurs, ma vie serait bien morne si je ne pouvais plus m'amuser de tes expériences farfelues...
De subtiliser mes instruments...
De mettre de la craie dans ta blouse...
Et du pili-pili dans mon thé...
Tu t'en souviens aussi ?
Question stupide...
Ah, que de bons souvenirs... Ăa fait du bien de parler du bon vieux temps, non ? Je suis certain que nous en rirons encore dans plusieurs annĂ©es !Â
Vieux ? La derniĂšre de tes gamineries remonte Ă trois j...
Enfin, je ne suis pas venu pour cela. J'ai à te parler⊠Suis-moi.
~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
Formule d'amnésie ?
Temporaire pour ce qu'elle va vivre durant les prochaines heures, permanente pour ce qu'elle éprouvait... Je n'avais pas le choix. Si je ne l'avais pas fait elle aurait fini par se laisser dépérir.
Je ne te reproche rien : j'avais essayé de la convaincre... Sans succÚs : lorsqu'elle désire quelque chose, il est difficile de la faire s'en détourner. Je l'avais prévenu que son amour ne pouvait pourtant pas... Enfin...
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.
Que vas-tu faire maintenant ?
Je vais attendre la fin de la Veillée, puis je partirai vers les Rocheuses Incarnates. Avec un peu de chance, Chibi ne comprendra notre destination que lorsque nous aurons mis assez de distance entre nous et le SiÚge du Conseil. Mais avant ça... je vais m'allonger un peu.
Besoin de te reposer ?
Non... De me souvenir...
.         Â
Mais tu as raison, frĂšre, cela ne se peut. Personne ne peut ĂȘtre un dieu... C'est pour cela qu'il n'en existe pas... Sur terre, il n'y a que des dragons, des Ăliatropes... Et des dĂ©mons...
Personnellement, j'aurai employé « damné » ! Quoique « déchu » n'est pas mal non plus...
Efrim ? Que me vaut le déplaisir de ta visite ?
Déplaisir ? Aurais-je fait quoique soit t'ayant porté préjudice, trÚs cher ?
Ne fait pas l'innocent, s'il te plaßt... C'est toi qui a révélé mes projets à Chibi, n'est-ce pas ?
Ahh... Qilby, on ne peut dĂ©cidĂ©ment rien te cacher... Ta quĂȘte est trop pĂ©rilleuse, mon frĂšre. Je souhaitais avertir Mina, mais Chibi m'a surpris devant le Sanctuaire. Je n'ai pas pu Ă©chapper Ă l'interrogatoire... Je ne pensais pas qu'il pouvait ĂȘtre aussi...
Terrifiant ?
Bel euphémisme...
Merci.
O-on ne tiendra pas trÚs longtemps !
Non ! Je peux- !
Qilby, tu es le seul Ă connaĂźtre lâantidote ! Si tu meurs maintenant, nous sommes tous condamnĂ©s ! Alors sauve-toi, frĂšre⊠Maintenant !
.
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Ce nâest pas un fossile⊠T⊠Trois paires dâailes, un abdomen recourbĂ©, des pattes plus longues que la moyenne et une excroissance au niveau de la tĂȘte⊠Caligo Saltatrix. M-Mais cette espĂšce⊠Elle nâest pas censĂ©e avoir disparue !
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Une impression nĂ©gative⊠Une telle empreinte ne devrait pas ĂȘtre possible⊠MĂȘme avec nos connaissances actuelles, les flancs ne devraient pas ĂȘtre aussi nets ! Cette puissance⊠Elle dĂ©passe tout ce que jâaurai pu imaginer⊠Elle dĂ©passe tout ce que nous avons pu apprendre et construire en dix mille ans⊠Je⊠ElleâŠ
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Elle me dĂ©passeâŠ
.
Hey ! Vous : lùchez mes frÚres !
QilbyâŠÂ ?
Eh bien, tâen as mis du temps Ă arriver, le rat de laboratoire !
Attention !
Enfants dâErasme -Cette Folie- ArrĂȘter
Attends, câest moi oĂč le gros tas de ferrailles vient deâŠ
Non, tu ne rĂȘves pas. Il a⊠Il a parlĂ©.
Je vois donc, ce symbole-ci, «
», se prononcerait « Ko - ha ». Et il signifieâŠÂ ?
Dans votre langue, paix est la signification de ce mot.
Ah ! IntĂ©ressant⊠Comme câest intĂ©ressant ! Notre systĂšme de langue repose sur une base phonologique, mais la vĂŽtre est davantage⊠sĂ©mantique ?
Oui, cela est une bonne interprétation !
HĂ©, hĂ©, je nâai quâĂ remercier mon Ă©minent professeur.
Ămi-nent ?
Hum, eh bien⊠Quelquâun de⊠grand ?
Mon corps ne fait que moins de sept coudées.
Oh, je v-voulais dire « grand » dans le sens de, disons, « sage » ou « savant » ? Ce nâĂ©tait absolument pas avec lâintention de- !
et non pas  :
je comprends ! Un mĂȘme mot pour plusieurs sens, voilĂ qui est ingĂ©nieux pour une race aux reprĂ©sentations aussi complexes.
RaceâŠÂ ?
Ce mot est-il uneâŠ
Insulte ? Pardon je vous demande !
Oh, non ! Pas du tout, jeâŠÂ ! Câest juste queâŠ
âŠ
Non, ça ne fait rien. Simplement⊠Je suis Ă©galement heureux dâavoir pu vous rencontrer. Vous et⊠votre race.
Peut-ĂȘtre alors⊠CommunautĂ©Â ?
Haha, va pour communauté !
.
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SĂ»rs -Vous- Ătre ?
Absolument. Si vous acceptez de ne pas Ă©tendre votre « rĂ©colte » au-delĂ des limites de la forĂȘt, alors nous ne voyons aucun problĂšme Ă votre accueil sur nos terres.
Mon Peuple -Reconnaissant- Ătre
Bien que -Amusant- Croire -Une planÚte entiÚre- Posséder
Hum ? Je⊠suppose que pour des voyageurs tels que vous, se déclarer propriétaire de landes et riviÚres doit paraßtre quelque peu⊠incongru ?
Une belle expĂ©rience -Voyager- Toujours -Ătre-
Ăa, je nâen doute pas un seul instant.
Autre question -Enfant de lâĂtoile Bleue- Avoir ?
Oui, en réalité je⊠Je suis assez étonné.
âŠ
Vous, les⊠Enfants dâĂrasme ? Vous vous dĂ©signez tous comme faisant partie de la mĂȘme race, mais pourtant vous⊠ĂȘtes si diffĂ©rents les uns des autres. Aroh, qui est intervenu en notre faveur et avec qui je, disons, travaille le plus, est celui qui -sans offense- sâexprime le mieux. Il a la mĂȘme taille que nous autres, si⊠petit par rapport Ă vous ou mĂȘme Ă MĂ©thyl, votre technicien !
âŠ
Sans compter, Irhode, qui possĂšde autant de bras quâun chĂȘne a de racines ; vous me direz, cela doit ĂȘtre plutĂŽt pratique pour sa fonction ! Quant Ă Culi et Merur, je nâai jamais vu deux crĂ©a- personnes agir de concert comme eux.
âŠ
Et enfin, il y a Orgo⊠Orgonax, câest bien cela ? Je⊠Je crois ne jamaisâŠ
Ta question -Quelle- Ătre -Enfant de lâĂtoile Bleue ?
Oh ! DĂ©solĂ©. Eh bien, jeâŠ
âŠ
Je me demandais simplement⊠Comment ĂȘtes-vous parvenus Ă , disonsâŠ
ProblĂšme -Pas Ă©vident- Ătre
Mais -Conseil- Peut-ĂȘtre -Je pouvoir- Offrir
JeâŠOui ?
Enfant de lâĂtoile Bleue -Intelligent- Ătre
Chacun -Sa place- Chercher
Et parfois -Jamais- Ne trouver
âŠ
Enfants dâĂrasme -Parents- oubliĂ© Avoir
Mais alorsâŠÂ ?
Mais -Jamais- Corps -Faillir devoir
Si -Engrenage- Casser
Alors -Machine- Mourir
Chacun -Sa place- Avoir
Sinon -Tous- Leur place -Perdre
âŠ
Je⊠Je crois, oui.
Tous les membres de votre communautĂ© ont leur rĂŽle, et, par cet Ă©quilibre, vous ĂȘtes parvenus Ă fonder une⊠famille en quelques sortes. Une communautĂ©.
Ainsi, Irhode, MĂ©thyl et les autres servent chacun Ă une forme dâentretien, Orgonax, Erium et Zyinc Ă votre « rĂ©colte » dâĂ©nergie⊠Et Aroh, par sa recherche du contact avec les autres espĂšces, pourrait ĂȘtre associĂ© à ⊠Au cĆur peut-ĂȘtre ?
Intelligent -Enfant de lâĂtoile Bleue- En effet -Ătre
Oh ! Je, hum⊠Merci ? A-yé ?
Haha, il me reste encore pas mal de choses Ă apprendre je croisâŠ
.
Mais dites-moi ?
Demande -Enfant de lâĂtoile Bleue
Qilby, juste⊠Qilby suffira.
Bien -Qilby-
Puis-jeâŠÂ ? Puis-je Ă©galement vous demander votre rĂŽle ?
RĂ©ponse -AisĂ©e- Ătre
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Zinit -Le Voyageur- Ătre
~ Fin de la partie 1/4 du chapitre 10
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De nouveau merci Ă @ladyniniane pour le tag !
Pourquoi avoir choisi ton url ? J'ai toujours utilisĂ© ce pseudo "Lilias42" oĂč que je sois depuis toute petite alors, j'ai continuĂ©. ça vient du pokĂ©mon Lilia car je trouvais son nom joli mais, ça devait ĂȘtre dĂ©jĂ pris alors, j'ai rajoutĂ© un "S"
Des blogs annexes ? Aucun. J'avais pensĂ© Ă un moment de m'en crĂ©er un pour poster les fiches que j'avais faites pour mon master, ça aurait centralisĂ© toutes les informations en français mais, Ă©tant donnĂ© que j'ai des photos sous licence, ce serait limite-limite niveau lĂ©galitĂ© et droit d'auteur et je n'ai plus vraiment l'Ă©nergie pour le faire. Un jour peut-ĂȘtre alors.
Depuis combien de temps es-tu sur Tumblr ? D'aprĂšs mes archives, juillet 2021... nom d'une aile que le temps passe vite !
Avez-vous une balise de file d'attente / queue tag ? J'ai pas mal de brouillons mais, pas de fil d'attente en cours ou de tag spécifique pour ça. Sinon, je note toujours mon travail avec un tag "écriture de curieuse" / "dessin de curieuse" / "[insérer type de sujet de billet possible] de curieuse" ... histoire de retrouver ce que j'ai fait auparavant
Pourquoi as-tu commencé ton blog ? Je crois que je voulais accéder à certains blogs bloquant les anonymes et pour rebloguer des billets que j'aimais bien
Pourquoi as-tu choisi ton icÎne / pfp ? Il s'agit d'Aura, mon plus vieil OC que j'utilise aussi souvent pour me représenter. Avant, c'était Castti Florenz, mon personnage préféré d'Octopath Traveler II. C'était une image officielle que je trouvais joli, et ça m'évitait d'avoir de potentiels ennuis en reprenant un fanart, hors de question de voler quelqu'un.
Pourquoi avoir choisi ton en-tĂȘte ? C'est une image officielle de Sothis dans Fire Emblem Three House. Son personnage a un TAS de problĂšme mais, je trouvais cette image cool, elle est officielle en accĂšs libre et comme mon blog parle surtout de ce jeu et de mes fanfics autour, ceci explique cela !
Quel est ton article avec le plus de notes ? Alors lĂ ... aucune maudite idĂ©e... peut-ĂȘtre mon billet sur l'origine de Pan vu qu'il a Ă©tĂ© rebloguĂ© par le compte officiel de la semaine spĂ©cial OC. Mes dessins semblent plus intĂ©ressĂ© que mes Ă©crits en tout cas mais, c'est surement parce que c'est plus facile Ă comprendre que des billets de plus de 50 pages de Word Ă©crit en français, les dessins sont plus universels...
Combien de mutuelles avez-vous ? Les mutuels, c'est les gens qui sont abonnĂ©s Ă nous et oĂč on est nous-mĂȘmes abonnĂ©s Ă eux , c'est ça ? Alors... tatata... on est 6 !
Combien d'abonnĂ© as-tu ? On est 18 Ă bord ! Aucune idĂ©e de comment on a pu ĂȘtre aussi nombreux sur un blog avec surtout du texte, des dessins de personnes tordues et Ă©crit en français mais, je trouve ça dĂ©jĂ Ă©norme ! Merci beaucoup tout le monde !
Combien de personnes suivez-vous ? 88 abonnement en tout ! J'essaye de ne pas suivre trop de monde afin de ne pas encombrĂ© mon fil d'actualitĂ© et pouvoir en lire un maximum, d'oĂč le fait que je ne m'abonne pas souvent Ă ceux qui me suivent.
Avez-vous dĂ©jĂ Ă©crit un shitpost ? Des billets critiques assez Ă©nervĂ©es au sujet d'une scĂšne ou d'un Ă©lĂ©ment de 3nopes d'une histoire que je trouvais mal fait, oui, c'est dĂ©jĂ arrivĂ©, mĂȘme si j'argumente toujours et je ne crache pas sans raison sur un truc. Mais Ă©crire quelque chose d'Ă©nerver, pour troller gratuitement des gens qui n'ont rien demandĂ© ou juste cracher sur quelque chose sans argument ? Non, et je n'ai pas envie d'en faire, je trouverais ça profondĂ©ment crĂ©tin de juste cracher sur quelque chose sans justifier pourquoi je pense que c'est mauvais, encore plus si c'est juste pour Ă©nerver les gens, pour ensuite retomber dessus et me dire que j'ai crachĂ© ma haine stupidement juste pour cracher. Je prĂ©fĂšre garder mes billets et mon Ă©nergie pour des trucs que j'aime ou que je trouve drĂŽle. Quitte Ă m'Ă©nerver, je m'Ă©nerve dans mon coin et ça en reste-lĂ , ça reste pas gravĂ© dans les mĂ©andres d'internet.
A quelle frĂ©quence utilisez-vous Tumblr chaque jour ? Plusieurs fois par jour, surtout que c'est le seul "rĂ©seau social" que j'utilise et oĂč je poste.
Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ disputĂ© avec un autre blogueur ? Non, et je n'espĂšre pas que ça arrivera. De toute façon, dĂšs que je voie certains utilisateurs qui ont l'air d'ĂȘtre nerveux ou juste lĂ pour se battre avec tout le monde, je les bloque Ă vue histoire de rester tranquille. En plus, la plupart des temps, c'est des anglophones que je bloque alors, se disputer dans deux langues diffĂ©rentes en devant traduire un drama, ce qui apporte toooouuus les risques de mal interprĂ©tĂ© les choses car, certains mots n'ont pas la mĂȘme portĂ©e en français qu'en anglais... c'est bon, ce serait une pure perte de temps et j'ai des choses plus intĂ©ressantes Ă faire de mon temps que me battre sur internet avec des gens Ă l'autre bout de la planĂšte que je ne connais mĂȘme pas, tout en sachant que de toute façon, ça finira avec personne qui ne bouge sur ses positions.
Que pensez-vous des messages du type "tu dois rebloguer ceci" ? Quand c'est des gens que je ne connais pas, c'est de l'eau sur les plumes d'un canard, ça ne me fait ni chaud ni froid et de toute façon, soit j'aurais la flemme d'encombrer mon blog avec, soit j'oublierai. Déjà que je reblogue rarement...
Aimez-vous les jeux de tags ? Oui !
Aimez-vous les jeux de questions ? Evidemment ! Aucune idĂ©e oĂč les trouver directement sur Tumblr Ă part au petit bonheur la chance et quand j'en trouve un, j'oublie souvent de le rebloguer en le mettant dans mes favoris ou en brouillon mais, j'aime bien ça !
Lequel de vos mutuels est cĂ©lĂšbre sur Tumblr ? Vu qu'on ne peut pas voir le nombre d'abonnĂ© des gens, aucune idĂ©e. J'aurais bien ma petite idĂ©e sur qui pourrait l'ĂȘtre mais bon, c'est un peu le cadet de mes soucis. En plus, est-ce que c'est si important que ça ? On est lĂ pour s'amuser et parler de fandom, ce n'est pas une course Ă la popularitĂ©.
Vous avez le béguin pour un mutuel ? Non.
Des tags ? Alors... voyons... allez @mwezina , @fuckingferalhawks , @sinniel ! C'est déjà pas mal ! Et évidemment, tout ceux qui ont envie de faire le test, n'hésitez pas !
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Printemps 1924, Hylewood, Canada (4/14)
Je suis incrĂ©dule devant ces histoires de sarcophage. Constantin a offert Ă sa grand-mĂšre une tombe Ă©gyptienne ? Quelle horreur⊠Cela me fait penser Ă une histoire de quand jâĂ©tais petite. Jâai connu trois de mes grands-parents. Il nây a que ma grand-mĂšre maternelle qui Ă©tait dĂ©jĂ morte avant ma naissance. Son mari mon grand-pĂšre est mort quand jâavais huit ans, et sur la fin de sa vie, alors quâil Ă©tait trĂšs malade et quâil vivait son dernier Ă©tĂ©, jâĂ©tais allĂ© lui cueillir un bouquet de fleurs que je lui avais offert en avance pour mettre sur sa tombe. Ma logique dâenfant Ă©tait quâil fallait que je mây prenne tout de suite, car je nâĂ©tais pas certaine quâil y aurait encore des fleurs lorsque lâhiver viendrait et quâil serait mort⊠Maman Ă©tait blĂȘme et mâavait longuement disputĂ©e. Heureusement, Grand-PĂšre lâavait pris avec humour et avait saluĂ© mon esprit pratique⊠A sa façon, Constantin se comporte encore comme un enfant de huit ans. Jâadmire le fait que vous osiez lui dire quand vous nâĂȘtes pas dâaccord avec ses dĂ©cisions.
Vous dites que je prends la main dans mon mariage, mais je ne crois pas que ce soit le cas. Je ne suis pas comme vous, je nây arrive pas. Ce nâest pas moi qui gĂšre les finances, câest le vieil oncle Joseph, celui qui est Ă©vĂȘque de Kingston. Câest toujours lui qui a eu la main dessus, et je nâoserais jamais les lui disputer, je ne saurais pas faire. Je sais que je devrais mâaffirmer, mais je nây arrive pas⊠Ma mĂšre mâa Ă©levĂ© pour ĂȘtre une bonne Ă©pouse chrĂ©tienne, qui soutient son mari inconditionnellement. Jâai rĂ©ussi Ă mâopposer Ă lui pour lui rappeler quâil ne remplissait pas sa promesse devant Dieu, quand jâai dĂ©couvert lâexistence de Layan et de sa fille. Mais je ne me sens jamais dans mon bon droit pour lui Ă©mettre des critiques ou des reproches, et si un jour jây arrivais, sâil Ă©levait un peu la voix ou sâil mâopposait un dĂ©saccord, je pense que je ferais immĂ©diatement marche arriĂšreâŠ
[Transcription] Georges RumĂ©dier : Tu es ravissante, aujourdâhui. Marie LeBris : « Aujourdâhui » ? Tu sous-entends que câest inhabituel ? Georges RumĂ©dier : Euh, non, je⊠EugĂ©nie LeBris : Ăa fait deux ans quâil lui fait la court, elle pourrait ben se montrer plus fine⊠Jules LeBris : Pourquoi faire ? Elle a seize ans, vous nâallez quand mĂȘme pas dĂ©jĂ la marier. Ou vous aussi vous allez devenir comme la grand-mĂšre Le Bris de France ?
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De Magnus Ă Alec
Mon cher dĂ©licieux muffin dâamour,
JâespĂšre que tu te portes Ă merveille au moment de recevoir cette lettre parfumĂ©e, et que toi et R et M passez un trĂšs bon moment pendant votre voyage en⊠euh, je crois que le mot que tu as utilisĂ© est « Nord ». Jâai entendu des lĂ©gendes sur ce Nord[1], mais jamais nâaurais-je pensĂ© que ma famille verrait de ses propres yeux ses montagnes, ses marchĂ©s fermiers kitchs, son Onde de lâHudson.
Mais plus sĂ©rieusement, jâespĂšre que les enfants apprĂ©cient leur sĂ©jour chez Grand-mĂšre, et jâespĂšre bien que tu appelles Maryse « Grand-mĂšre » aussi souvent que possible parce que jâadore la tĂȘte quâelle fait quand elle nous entend dire ça. Sur un sujet moins plaisant mais plus pressant, jâespĂšre que tu as eu lâoccasion de discuter avec Luke de ce quâil se passe avec la Cohorte et Idris.
Mais ne fatigue pas tes magnifiques mains Ă mâĂ©crire une rĂ©ponse. Je viendrai moi-mĂȘme te rejoindre dans le « Nord » plus tard dans lâaprĂšs-midi, puisque, je te lâannonce avec joie, lâaffaire de la maison maudite des petits Blackthorn est plus ou moins rĂ©solue. Bien que ce fĂ»t une rude Ă©preuve, crois-moi.
Je ne crois pas tâavoir montrĂ© la note que Jem mâavait envoyĂ©e, qui disait : « Emma et Julian essayent de ne pas tâembĂȘter davantage avec leur maison, et câest trĂšs gentil de leur part, mais contrairement Ă eux, je nâai pas le moindre scrupule Ă tâembĂȘter, alors câest moi, maintenant, par cette note, qui tâembĂȘte. Nous avons besoin dâun sorcier et tu es le meilleur que je connaisse pour faire face Ă notre problĂšme. Nous apprĂ©cierions tous grandement ton aide. »
Comme câest souvent le cas, jâĂ©tais Ă la fois lĂ©gĂšrement agacĂ© et lĂ©gĂšrement impressionnĂ© par Jem, qui avait rĂ©ussi Ă ĂȘtre trĂšs gentil tout en me rappelant que, lorsque lui et Tessa sont concernĂ©s, je suis une vraie dupe qui volera Ă leur secours dĂšs que possible. Parce que je suis une vĂ©ritable dupe lorsque lui et Tessa sont concernĂ©s, jâavais tout de suite rĂ©pondu que je viendrais.
Je sais ce que tu penses. « Pourquoi Tessa aurait-elle besoin dâun sorcier alors quâelle est elle-mĂȘme une sorciĂšre ? » DiffĂ©rents sorciers ont diffĂ©rents domaines de connaissance, comme tu le sais, et mĂȘme si Jem me flattait en disant que jâĂ©tais le meilleur choix, la vĂ©ritĂ© est que jâai bien eu Ă gĂ©rer beaucoup plus de malĂ©dictions que Tessa. Câest ce qui arrive quand on a passĂ© les derniĂšres dĂ©cennies Ă vendre ses services Ă nâimporte quel mĂ©crĂ©ant que lâon croise, au lieu dâagir intelligemment et de mener une paisible vie de chercheuse en magie dans le Labyrinthe en Spirale. Tessa a toujours Ă©tĂ© la plus maligne de nous tous.
Quoi quâil en soit, je dois accorder du mĂ©rite Ă Emma et Julian. Je mâattendais Ă les trouver en train de cogner les objets maudits les uns contre les autres ou quelque chose de cet ordre, mais ils avaient mis en place un cercle de protection plutĂŽt convenable et avaient mĂȘme trouvĂ© un sort. CâĂ©tait un vieux sort trĂšs gĂ©nĂ©ral qui, dâaprĂšs mon expĂ©rience, nâa souvent aucun effet sur les vraies malĂ©dictions Ă notre Ă©poque, mais tout de mĂȘme.
Assez bĂȘtement, jâai Ă©tabli le cercle dont je me sers habituellement pour rompre les malĂ©dictions, pour essayer. « BĂȘtement », parce que jâavais oubliĂ© qui avait crĂ©Ă© la malĂ©diction Ă lâorigine. Ton pire ancĂȘtre, Benedict Lightwood, passionnĂ© de dĂ©mons en tous genres et amateur de nĂ©cromancie. A quel point Benedict Ă©tait-il passionnĂ© par les dĂ©mons ? Il est littĂ©ralement mort de la vĂ©role dĂ©moniaque qui, si tu ne le sais pas, parce que tu es admirablement pur, mon Alec, est une maladie dĂ©moniaque sexuellement transmissible.
Mais jâavais oubliĂ© ça sur le moment, alors jâai Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© quand la malĂ©diction a rĂ©sistĂ© avec force. Elle se tordait, se dĂ©battait, donnait des coups, comme Max quand on le plonge dans son bain. Une espĂšce de lueur vert fluo rayonnait aux points dâattache entre les objets maudits et la malĂ©diction. Jâai finalement compris que je devrais prĂ©cautionneusement dĂ©tacher chaque objet de la malĂ©diction un Ă un.
Je mâen suis sorti avec la flasque, la dague, et lâun des bougeoirs (ne me demande pas dâexpliquer comment jâai rĂ©alisĂ© cet exploit), mais aprĂšs ça, jâĂ©tais coincĂ©.
Ce nâest pas terrible quand un sorcier prend une remarquable pose magique et quâil ne se passe rien ensuite. Je suis certain que jâavais lâair ridicule, comme un magicien terrestre qui ne comprend pas pourquoi le lapin ne sort pas du chapeau. Julian et Emma, toujours trĂšs polis, ont patiemment attendu mais je me sentais fort idiot.
Et puis je me suis complĂ©tement dĂ©concentrĂ© pendant un moment parce que la porte sâest ouverte et Kit est entrĂ©. Il a rapidement observĂ© la scĂšne avant de dĂ©clarer :
- Le Professeur Violet dans la bibliothĂšque avec le bougeoir, Ă ce que je vois.
- Le violet est toujours une couleur appropriĂ©e pour un sorcier, ai-je rĂ©torquĂ©. Câest la couleur ornementale de la magie.
- Ta magie est bleue, est intervenue Emma, Ă©videmment, Madame-je-sais-tout.
- Peut-ĂȘtre quâil parlait de moi, a dit Julian. Je porte un sweat Ă capuche violet. Et câest aussi la couleur ornementale de la magie, a-t-il ajoutĂ© avec un hochement de tĂȘte Ă mon attention, ce que jâai apprĂ©ciĂ©.
- Vous pourriez peut-ĂȘtre mettre les objets sur une nappe violette au lieu dâune blanche, a suggĂ©rĂ© Kit.
Tout en parlant, il sâest rapprochĂ© pour jeter un Ćil.
Et dĂšs quâil a Ă©tĂ© prĂšs du cercle, Alec, jâai ressenti une sensation des plus Ă©tranges. Une sensation de⊠pouvoir, je suppose, qui rĂ©sonnait en Kit. Tu vois la façon dont le corps vibre dâune maniĂšre particuliĂšre quand il y a des bruits vraiment trĂšs graves ? Cette sorte de grondement ? CâĂ©tait comme ça, mais silencieux. Je nâavais jamais ressenti ça de toutes les fois oĂč jâavais vu Kit. Je voyais aussi que Kit ne ressentait rien dâanormal. Et si câĂ©tait le cas, il Ă©tait Ă©tonnement imperturbable.
Alors je lui ai proposĂ© de nous rejoindre autour du cercle pour quâil se concentre Ă©galement sur la magie.
- Dâautant plus que Jem et Tessa ont prĂ©fĂ©rĂ© aller se cacher quelque part plutĂŽt que de nous aider avec ça.
- Ils sont dans le jardin avec Mina, a répliqué Kit, un peu sur la défensive.
Jâai redirigĂ© lâattention de tout le monde sur les objets et concoctĂ© une version plus puissante de mon habituel sort anti-malĂ©diction. Jâai pris lâautre bougeoir et BOUM ! Plus aucune rĂ©sistance ! Il y a eu un grand Ă©clat de lumiĂšre bleue et tous les nĆuds magiques qui attachaient les objets Ă la malĂ©diction se sont dĂ©sintĂ©grĂ©s.
Nous nâen croyions pas nos yeux. Jâai fini par prononcer quelque chose comme :
- Eh bien, câĂ©tait plus que ce Ă quoi je mâattendais. Peut-ĂȘtre que la prĂ©sence de quatre personnes a fait la diffĂ©rence.
Jâai vĂ©rifiĂ©. La malĂ©diction semblait⊠avoir disparu. HonnĂȘtement, jâĂ©tais un peu secouĂ©. Je nâen ai pas parlĂ© Ă Tessa ni Ă Jem, parce que je ne veux pas en faire tout un plat, mais je pense que ça a fonctionnĂ© grĂące Ă Kit. Pas parce que nous avions besoin dâune quatriĂšme personne. Il se passe clairement quelque chose avec lui, une sorte de magie dont il ignore tout. Je suppose que câest liĂ© au fait quâil est un descendant de la PremiĂšre HĂ©ritiĂšre, mais je nâai jamais Ă©tĂ© un expert en ce qui concerne ce genre de magie elfique. (Et brĂ»le cette lettre aprĂšs lâavoir reçue â nous sommes peu nombreux Ă savoir que Kit est le Premier HĂ©ritier, et il vaut mieux que ça reste comme ça.)
Cette idĂ©e mâattriste. Kit est un bon garçon qui mĂ©rite une vie agrĂ©able et ordinaire. Je sais que câest ce que Jem et Tessa veulent pour lui, plus que tout, aprĂšs le chaos quâa Ă©tĂ© son enfance. Mais je ne suis pas sĂ»r quâil aura son mot Ă dire. Les fĂ©es ne lui laisseront peut-ĂȘtre pas le choix.
Julian a tendu la main pour prendre la flasque. Il lâa tenue pendant un certain temps en fronçant les sourcils.
- Quây a-t-il ? a demandĂ© Emma.
- Rien, a répondu Julian.
Puis il a levé les yeux vers moi :
- Câest tout ? Plus de malĂ©diction ?
- Plus de malĂ©diction, lui ai-je assurĂ©. JâespĂšre.
Et puis est descendu du plafond Rupert le FantĂŽme. Je nâai jamais rencontrĂ© Rupert quand il Ă©tait vivant. Je ne sais pas quoi penser de lui. Dâun cĂŽtĂ©, il semble avoir Ă©tĂ© un innocent qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, un esprit enfermĂ© dans une maison oĂč il nâa jamais vĂ©cu Ă cause dâun mal dont il ne connaissait rien de son vivant. Dâun autre cĂŽtĂ©, en rencontrant Tatiana Lightwood, il sâest dit « Cette demoiselle semble ĂȘtre un bon parti », alors il devait y avoir quelque chose de pas net chez lui.
Rupert Ă©tait juste au-dessus de la table et est descendu jusquâĂ la toucher. Il fixait un objet dessus.
- Quây a-t-il, Rupert ? lâa interrogĂ© Emma. Que regardes-tu ?
Kit a suivi son regard et a commencé à mettre les objets sur le cÎté.
- Câest la bague, a-t-il annoncĂ©.
- Quelle bague ? sâest Ă©tonnĂ©e Emma.
En effet, quelle bague ? Il nây avait pas de bague parmi les objets maudits. Mais il y avait une bague sur la table maintenant. Kit lâa prise. CâĂ©tait une bague sertie dâune pierre noire et gravĂ©e dâun motif dâĂ©pines.
- La bague de la famille Blackthorn ? sâest demandĂ© Kit.
- La plupart des bagues de famille ne ressemblent pas à ça, a remarqué Emma.
- Peut-ĂȘtre une alliance ?
- Les Chasseurs dâOmbres nâutilisent pas dâalliances.
Mais Julian affichait son habituelle expression pensive.
- Je suis lié à ce lieu par un anneau en argent, a-t-il dit doucement.
- Les Chasseurs dâOmbres peuvent Ă©changer des alliances, ai-je indiquĂ©. Ils nây sont pas obligĂ©s. Mais ils peuvent sâils le veulent.
Quoi que ce soit, ça appartenait Ă Rupert. Il avait suivi du regard la main de Kit qui avait pris la bague, et Ă ce moment il en approchait son fin bras fantomatique. Il a enveloppĂ© la bague de sa main, ce qui nâa eu aucun effet puisquâil est un fantĂŽme⊠Kit se contentait de la lui tenir. Puis il a fermĂ© les yeux (je parle de Rupert) et son visage a affichĂ© une expression de soulagement, de gratitude, de paix, et il sâest⊠évaporĂ©, juste lĂ . Il sâest lentement effacĂ© puis a disparu. Plus de Rupert. Parti pour, je lâespĂšre, ne pas retrouver sa femme, puisquâelle Ă©tait aussi sa geĂŽliĂšre pendant plus de cent ans.
- Il nâa mĂȘme pas dit au revoir, a murmurĂ© Emma.
- Câest mieux, ai-je affirmĂ©. Il nâa jamais Ă©tĂ© censĂ© ĂȘtre ici.
- Eh bien, Rupert, si tu mâentends, a lancĂ© Emma, câĂ©tait sympa dâĂȘtre hantĂ©s par toi.
- Cinq Ă©toiles, a dit Kit sur un ton solennel en reposant la bague sur la table. Ăa me plairait dâĂȘtre hantĂ© Ă nouveau.
Et toutes les bougies de la piĂšce se sont Ă©teintes dâun coup. Ce qui Ă©tait aimable de la part de Rupert, si câĂ©tait lui. Ăa aurait trĂšs bien pu ĂȘtre un simple courant dâair.
Nous sommes tous sortis de la piĂšce en silence.
- Câest diffĂ©rent, a remarquĂ© Julian en regardant dans le couloir. Je le sens dĂ©jĂ .
Je le sentais moi aussi. Il y avait une lĂ©gĂšretĂ© nouvelle. Une sorte de domesticitĂ© chaleureuse quâon ressent dans une maison accueillante, et qui avait toujours manquĂ© Ă Chiswick House depuis que je la connaissais. Câest difficile Ă dĂ©crire, mais tout dâun coup câĂ©tait la maison de Julian et Emma, telle quâelle ne lâavait jamais Ă©tĂ© avant. Je lâai toujours vue comme un endroit hostile, puis comme une monstrueuse ruine. Pour la premiĂšre fois je me suis dit que câĂ©tait un endroit que les Blackthorn pourraient remplir de bonheur.
Et je suis certain quâils le feront.
A trĂšs bientĂŽt, mon amour. Je tâembrasserai jusquâĂ ce quâun bambin nous force Ă nous sĂ©parer et rĂ©clame toute notre attention. PrĂ©vois donc un baiser dâenviron trente Ă soixante secondes, dâaprĂšs les expĂ©riences passĂ©es. Mais jâaimerais, comme toujours, que ça dure infiniment.
Je tâaime,
Magnus.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction dâEurydice Bluenight ©
Le texte original est Ă lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/693937002091053056/magnus-to-alec
[1] Blague de new-yorkais. Les habitants de la ville de New-York dĂ©signent lâintĂ©gralitĂ© de lâĂ©tat de New-York, sauf la ville, comme Ă©tant « upstate » (« le nord de lâĂ©tat »). Aller « upstate » (gĂ©nĂ©ralement juste au nord de la ville, dans la VallĂ©e de lâHudson) est souvent vu comme un voyage considĂ©rable mĂȘme si câest tout prĂšs.
#secrets of blackthorn hall#cassandra clare#sobh#emma carstairs#julian blackthorn#tsc#the shadowhuter chronicles#shadowhunters#magnus bane#alec lightwood#kit herondale#rupert blackthorn#jem carstairs#tessa gray#mina carstairs
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" Wound "
đ đČđ đČđ» đđ°đČÌđ»đČ : Nanami Kento.
đ„đČÌđđđșđČÌ : Son entrevue avec Mahito l'ayant laissĂ© quelque peu amochĂ©, Nanami tente tant bien que mal de cacher sa blessure afin que son Ă©pouse ne l'apprenne pas. Cependant, lors de l'Ă©laboration de son plan, Nanami n'avait pas pris en compte Gojo Satoru et son dĂ©sir fou de le nuire.
đđđČđżđđ¶đđđČđșđČđ»đ : spoil de la saison un, Nanami blessĂ© mais rien de mĂ©chant.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes
đœđđđđđ đđ đđđđ : đ,đđđ.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Sous mon regard attentif, Satoru entra dans la piĂšce. Il referma la porte derriĂšre lui d'un simple geste de la main, s'avança nonchalamment dans ma direction, prit place sur le fauteuil devant mon bureau et s'y installa. Il se mouvait avec aise, et n'avait pas spĂ©cialement l'air prĂ©occupĂ© par le fait qu'il me dĂ©rangeait dans mon travail. J'arquai un sourcil, je me permis mĂȘme de le zieuter ce qui, aux yeux de plusieurs, aurait pu sembler extrĂȘmement dĂ©placĂ©. Gojo Satoru avait le don de faire comme bon lui semblait, il avait la rĂ©putation d'ĂȘtre un petit merdeux, cela lui collait Ă la peau depuis des annĂ©es. Et, je me doutais que si il me dĂ©rangeait ici et maintenant, c'Ă©tait qu'il devait y avoir une raison.
Abandonnant le tas de feuilles que j'avais commencé à signer et corriger, je déposai mon stylo feutré sur mon bureau fraßchement vernis. Il était recouvert d'une fine couche de gras. Je frÎlai le tout de mon pouce.
« Qu'est-ce qui t'amÚne ? Je suis occupée. »
Satoru apporta une main outrée dans sa direction.
« Si ça c'est une façon d'accueillir un ami, tu me déçois..! »
« Tu m'en diras tant... »
Je me mis à jouer avec mes talons aiguilles, forçant mes pieds à sortir de mes chaussures, puis les replongeant à l'intérieur. Cela m'amusa le temps que l'enfant prodige ne reprenne enfin la parole. Il titilla ma curiosité, de part son ton étrangement solennel.
« Quelque chose s'est produit, aujourd'hui. En début d'aprÚs-midi. » se corrigea-t-il.
« Oui. » j'acquiesçai. « Tu es sorti exorciser quelques flĂ©aux, non ? Je t'ai vu traĂźner avec Kento ces derniers jours, vous bossez ensemble. Rien de grave ? Dis-le moi si il t'embĂȘte, que j'en rajoute une couche. »
Sa réaction me mit la puce à l'oreille.
« Justement... »
Dans un tout autre contexte divergeant de celui-ci, il aurait surenchĂ©rit, il se serait lamentĂ© d'un tel traitement envers sa personne voire, il m'aurait taquinĂ©e. Alors, pourquoi ne faisait-il rien de cela ? Ăa portait Ă confusion. Je le questionnai davantage du regard. Croisant mes bras contre ma poitrine, je sentis les boutons de ma chemise grincer. Mon dos heurta au mĂȘme moment le dossier de mon fauteuil.
Un mauvais pressentiment me démangeait.
« Kento est mort ? »
« Quoi ? » s'étonna gravement Satoru.
« Quoi ? » rĂ©pĂ©tai-je. « C'est toi qui fais traĂźner la chose, tu ne peux pas ĂȘtre plus direct et t'exprimer ? »
L'exorciste soupira bruyamment, il accompagna ce geste en levant ses deux mains dans les airs. Son bandeau cachait la fenĂȘtre de son Ăąme, je fus incapable de bien percevoir ce qui se dĂ©roulait dans son esprit mais, Ă l'aide de son langage corporel, je me rassurais, me disant que la situation ne pouvait pas ĂȘtre si grave qu'elle le semblait. Dans le cas contraire, l'atmosphĂšre l'accompagnant aurait Ă©tĂ© plus sinistre et officielle. Je tentais de m'en persuader.
« C'est Ijichi qui m'a téléphoné. Et comme je sais que la nouvelle te fera pas plaisir, je me suis dis que j'allais pas le laisser se faire manger par le grand méchant loup. »
« Moi étant le grand méchant loup, je présume ? »
Satoru me pointa du doigt.
« Exact'. »
« Kento est en vie, alors ? »
Il acquiesça. Inconsciemment, je poussai un soupir.
« Il a été blessé au combat. »
Sa petite précision, glissée maladroitement comme si il avait espéré que je ne l'entende pas me fit le regarder plus intensément. Désormais, il avait toute mon attention. Mes pieds s'agrippaient au parquet de la piÚce et mes paumes fondirent contre la surface boisée de mon bureau. J'étais figée dans le moment. Paralysée par l'incrédulité.
« Je te demande pardon ? »
Satoru Ă©carta les jambes et posa ses poignets sur chacun de ses genoux.
« Un nouveau flĂ©aux l'a attaquĂ©, 'rapiĂ©cĂ©' selon sa description. Une sale ordure qui affirme manipuler les Ăąmes des ĂȘtres humains. Nanami s'est- »
Je me levai.
« OĂč est-il ? »
Sans attendre, la chaise roula, elle entra en contact avec la baie vitrée derriÚre moi et se coinça entre le verre et le grand et épais rideau couleur pistache. Cela attira son attention. Je me redressai sur mes hauts talons aiguilles, mes jambes pressées les unes contre les autres.
« Ne me regarde pas comme ça, Satoru. OĂč est Kento en ce moment mĂȘme ? »
Il hésita.
« Avec Shoko. »
« Ăvidement. » je grinçai entre mes dents.
Je retirai ma veste de costume de mon fauteuil et l'enfilai d'un geste efficace. Mes deux bras y passĂšrent. Je fis signe Ă mon collĂšgue de se lever, ainsi, il me suivit hors du bureau. Je glissai un coup d'Ćil Ă ma montre, une TAG Heuer. Il Ă©tait relativement tĂŽt, nous arrivions Ă la fin de l'aprĂšs-midi, cela devait faire une petite heure que Kento Ă©tait revenu. Ăa lui correspondait bien. Je marchais vite. Reconnaissante pour la fente derriĂšre ma jupe crayon, j'accĂ©lĂ©rai le pas.
« OĂč est Ijichi ? J'ai deux mots Ă lui dire. »
« Il, hum, il avait autre chose à faire. »
Je le foudroyai du regard.
« Tu ne fais que gagner du temps, tu en es conscient ? » m'emportai-je.
Ijichi n'Ă©tait qu'un pauvre assistant, il ne savait rien faire d'autre que poser des rideaux. C'Ă©tait peut-ĂȘtre mieux ainsi, il n'Ă©tait pas fait pour ce monde cruel composĂ© uniquement de violence et de macabre. Il n'empĂȘche, j'avais remis entre ses mains la vie de Kento. Je me revoyais encore lui parler devant l'Ă©cole d'exorcisme, le supplier de prendre soin de lui et de me le ramener en un seul morceau. J'avais pensĂ© pouvoir lui faire confiance, qu'elle sombre idiote avais-je Ă©tĂ© ! Je ne pouvais donc faire personne en ce monde pour me le ramener sain et sauf, pas mĂȘme Gojo Satoru, l'enfant Prodige, j'imaginais, quel comble ! Cette maigre pensĂ©e força mon cĆur Ă se serrer dans ma poitrine. J'en eus les larmes aux yeux.
Si un jour... Si un jour il ne me revenait pas..
« Laisse-moi te dire, Satoru. DĂšs que je lui mets la main dessus, il passera un sale quart d'heure. » dĂ©clarai-je avec conviction. « De mĂȘme pour toi ! Quelle idĂ©e de le laisser sans surveillance ? Tu sais pourtant comment Kento est ! »
Ce fut avec horreur que je m'étais mise à titiller mon annulaire, plus précisément ma bague de marriage.
Je la fis tourner tout autour de mon doigt, submergĂ©e par un profond sentiment d'angoisse. Peu m'importait si Shoko s'occupait de lui, je ne pus Ă©chapper aux pensĂ©es effroyables qui s'emparĂšrent de mon esprit, j'en fus terriblement Ă©branlĂ©e. Satoru affirmait qu'il Ă©tait vivant, blessĂ© certes mais le cĆur pulsant dans sa poitrine. J'aurais adorĂ© m'en convaincre. Cela aurait Ă©tĂ© si simple. J'avais.. J'avais simplement le besoin de m'en assurer moi-mĂȘme, il me fallait plonger mon regard dans ses beaux yeux, toucher son avant-bras, Ă©couter le son de sa voix, me blottir contre lui, et l'entendre me rĂ©pondre avec chaleur et affection tandis que je le rĂ©primanderais.
« Ce fléau, Kento l'a attrapé ? »
« D'aprÚs Ijichi, non. »
« Comment ça ? » m'offusquai-je.
« Tu le connais mieux que moi... »
Satoru me rattrapait, à présent il marchait à cÎté de moi, les mains dans les poches de son uniforme. Quant à moi, je regardai à nouveau ma montre. Juste aprÚs, je retournai titiller ma bague.
« Je vais moi-mĂȘme me charger de son cas. Il va voir. »
« Le flĂ©au, ouâžș »
« Kento, bien sûr. Ce fichu fléau m'importe peu ! Quelqu'un finira bien par l'exorciser. C'est lui qui m'inquiÚte. »
« Je l'ai vu, avant de te rendre visite. » me conta Satoru. « Hormis son flanc gauche, il n'est pas gravement blessé, tu n'as pas trop à t'en faire. Il est solide, mine de rien. »
« Je sais de quel bois est fait mon mari, merci. »
Satoru esquissa un rictus. Il leva les mains en l'air.
« Je disais ça comme ça... »
Nous arrivĂąmes enfin Ă destination.
J'ignorai mon ami de longue date pour pousser la porte du bureau de Shoko, pĂ©nĂ©trant la premiĂšre dans la piĂšce et faisant passer mon regard sur l'endroit Ă la recherche de Kento. Les bibliothĂšques contenant des livres de mĂ©decine ou de flĂ©aux furent ignorĂ©es, tout comme les lampes ou les murs et sol faits de bois, son bureau et Shoko elle-mĂȘme. Car, presque instantanĂ©ment, mes yeux s'Ă©taient posĂ©s sur lui. J'avais trouvĂ© Kento.
Assis sur un canapĂ© calĂ© contre le mur gauche de la piĂšce, la brune Ă©tait accroupie dos Ă nous, elle se chargeait de trifouiller le flanc de mon mari, mais elle tournait la tĂȘte dĂšs qu'elle entendit Satoru refermer la porte.
« Je t'avais dit de garder le silence. »
Les propos de Kento ne me surprirent point, l'enfant prodige leva les mains en l'air en guise de réponse.
« C'est rien. » il s'exprima en me regardant. « Je ne suis pas mortellement blessé, juste écorché. »
Sa veste beige Ă©tait dĂ©posĂ©e Ă cĂŽtĂ© de lui sur le dossier du canapĂ©. Il portait sa fidĂšle chemise bleue et son affreuse cravate jaune dĂ©corĂ©e par des coins d'ombre, ainsi que ses bretelle de cuir marron. Il n'avait pas l'air en mauvais point. Shoko me cachait la vue sur sa blessure, mais il n'Ă©tait pas ensanglantĂ©. Dans le creux de sa main, reposait sa paire de lunettes. Je zieutai un peu les alentours, je tournais la tĂȘte et fronçais mes sourcils. Lorsque je trouvai son arme sur le bureau, je me calmai. Satoru dans mon dos s'en alla prendre place sur le fauteuil de Shoko, celle-ci ne rĂ©pliqua pas, elle terminait de soigner mon mari. Pas mĂȘme une cigarette dans le bec.
Soudain, elle se redressa.
« C'est par ici que ça se passe. »
« Mhh ? »
Shoko pointa du doigt ce qui restait de Kento.
« L'ignore pas, il s'en est bien sorti. Je t'assure. »
Je déposai mon poing contre ma hanche, furieuse.
« Ăa c'est Ă moi d'en dĂ©cider. »
J'Ă©tais enragĂ©e Ă vrai dire. Je ne pus m'empĂȘcher de le foudroyer du regard.
« Et permets-moi d'en douter. »
« Nanami va se faire réprimander.. » chanta Satoru.
Je me rapprochai de mon mari, Kento Ă©tendit son bras sur le dossier du canapĂ© et je pris soin de m'asseoir juste en dessous. Il avait les jambes Ă©cartĂ©s, la tĂȘte penchĂ©e en arriĂšre, mais cela ne me gĂȘnait pas. Tandis qu'il s'Ă©talait, moi, je me refermais sur moi-mĂȘme. AprĂšs tout, c'Ă©tait ainsi qu'une femme se devait de se comporter. Les jambes collĂ©es les unes contre les autres et mes mains dĂ©posĂ©es sur mes genoux, je dĂ©visageai mon amant. De leur cĂŽtĂ©, Shoko et Satoru Ă©changeaient quelques informations, autant sur le flĂ©au que Kento avait combattu que des informations sur Ijichi et oĂč il se trouvait. Cela m'importa rapidement peu, j'avais en effet autre chose Ă faire que de me prĂ©occuper d'esprits alors que mon Ăąme sĆur se trouvait dans un tel Ă©tat.
« Ne crie pas. »
« Tu as mal Ă la tĂȘte ? » je le questionnai en apportant le dos de mes doigts Ă son front et joue.
« Affreusement. »
Son grognement me fit froncer les sourcils.
« Comment tu te sens ? »
« Vivant. »
Je me rapprochai de lui, collant ma cuisse Ă la sienne et pivotant mon torse de maniĂšre Ă ĂȘtre contre lui. Il Ă©tait chaud. Son flanc gauche Ă©tait complĂštement ensanglantĂ©, sa chemise, elle, fichue. Pas mĂȘme un bon lavage aurait suffit Ă se dĂ©barrasser de la quantitĂ© astronomique de liquide qu'elle avait absorbĂ©. Cela me frustra. Je relevai bientĂŽt la tĂȘte de maniĂšre Ă planter mon regard dans le sien, mais Kento avait les yeux clos.
« Ce fléau.. Qu'est-ce qu'il t'a fait ? »
« Satoru ne t'a rien dit ? » grogna-t-il.
« Juste que tu as été attaqué par un fléau rapiécé, et qu'il manipule les ùmes de ses victimes. » expliquai-je. « Mais c'est ta version que je veux, mon amour. »
Kento ouvrit un Ćil.
« Il m'a touché. »
Sa main libre effleura certaines parties de son corps.
« J'ai senti quelque chose en moi changer, mais il ne faisait pas le poids. Il n'a pas eu le temps de finir ce qu'il avait commencé. »
« Tu ne l'as pas exorcisé. »
« En effet. »
« Il risque de réapparaßtre, tu es sûr de toi ? »
« Je suppose. »
Je touchai sa cravate du bout de mes doigts. Elle n'Ă©tait pas parfaitement nouĂ©e, Kento avait dĂ» essayer de la faire lui-mĂȘme aprĂšs son combat, mais elle Ă©tait tortue et penchait sur le cĂŽtĂ©. Je levai une de mes jambes et la dĂ©posai sur sa cuisse de maniĂšre Ă me rapprocher un peu plus de lui, immĂ©diatement, je dĂ©fis sa cravate et m'attardait Ă la renouer proprement.
Kento passa son bras autour de mes hanches. Il rouvrit les yeux.
« Merci. »
Je lui souris en retour.
« Je t'en prie. »
Une fois ma tùche exécutée, je me rassis convenablement sur le canapé, la seconde suivante mon mari m'imita. Nous nous retrouvions de cette maniÚre : épaule contre épaule, cuisse contre cuisse, le dos bien droit. Je regardais devant moi, légÚrement perturbée.
« Si.. »
J'avais la bouche pĂąteuse.
Un goût amer présent sur mon palais me répugna.
« Si il arrive que tu perdes la vie au combat, je- »
« Tout ira bien. »
Son ton pourtant convaincant ne sut me convaincre. Ironique. Enrageant. Abominable. Je soupirais bruyamment, ignorant les tremblements que subissait ma gorge.
« J'ai confiance en ta technique. Tu mérites ta position, et jamais je n'oserais douter de toi, Kento. » parlai-je. « J'ai eu peur. »
« Je comprends. Je suis désolé. »
« Merci. »
« Je me suis approché de trop prÚs, il me fallait des informations. J'ai réduit les dégùts du mieux que j'ai pu. »
« Les fléaux s'adaptent. »
Ma rĂ©fĂ©rence Ă Satoru nous fit tout deux tourner la tĂȘte dans sa direction. Lui et Shoko continuaient de parler. Ils ne faisaient plus attention Ă nous, immergĂ© dans un dĂ©bat apparaissant ma foi assez prenant.
« Il va falloir redoubler d'effort pour les exorciser. »
Je me sentais embarrassée. Furieuse, je l'avais été. Notamment contre Kento. Il n'était pas quelqu'un de stupide, il réfléchissait et agissait en fonction de faits et hypothÚses, c'était un homme bon. J'avais été furieuse par la simple idée de le retrouver blessé, et j'aurais adoré le lui reprocher, lui passer un savon qui l'aurait rendu propre comme un sous neuf. Toutefois, alors que je me tenais à cÎté de lui, qu'il venait de saisir ma main dans la sienne, je n'étais plus trÚs sûre... à présent, je n'étais plus que soulagée. Embarrassée aussi, parce que j'avais pensé que lui crier dessus aurait été une solution idéale. Je me voyais mal me lùcher sur lui de cette maniÚre en cet instant. Je doutais qu'il le mérite.
Tout ce que je fis, finalement, fut entremĂȘler mes doigts aux siens. Mes ongles en acrylique noirs touchĂšrent et poignardĂšrent le dos de sa main tandis que ses doigts, lui, me touchĂšrent gentiment. De plus : son pouce se mettait Ă me caresser. Je ne rĂ©sistais pas bien longtemps.
Ma tĂȘte tomba sur son Ă©paule.
« J'ai bientÎt terminé ma journée de travail, tu veux bien m'attendre ? »
« Je suppose. »
Nos mains étaient déposées sur sa cuisse. La vue était jolie, nos peaux embrassées sur son pantalon couleur crÚme dont le doux tissu se frottait à mon épiderme. Sans oublier de citer l'agréable odeur qui émanait de lui, de l'eau de Cologne. Kento sentait divinement bon.
Enfin, je me levai.
« Suis-moi. »
Mon mari attrapa sa veste de la mĂȘme main qui tenait ses lunettes. Il hocha la tĂȘte et m'imitait, posant ses pieds au sol et se redressant, au mĂȘme moment, Satoru et Shoko levĂšrent la tĂȘte dans notre direction.
« Vous partez déjà ? »
« J'ai mĂȘme pas vu Nanami se faire remonter les bretelles ! »
Je plantai le talon de mon escarpin entre deux planches de bois et plissai les yeux. Kento remit ses lunettes et jeta sa veste de costume sur son épaule -entre temps j'avais aussi récupéré son arme et la lui avait rangé dans le dos-, je l'entendis hisser. Son flanc lui était encore douloureux.
« Merci de t'ĂȘtre occupĂ©e de lui, Shoko. Je me charge du reste. »
« Me le renvois pas à moitié mort, je le ferais pas une troisiÚme fois. » m'accusa-t-elle en tirant une taffe.
« C'est compris, encore merci. »
Elle hocha la tĂȘte.
« Bon, bah si y'a plus rien Ă faire ici, moi aussi je m'en vais. » dĂ©clara au mĂȘme moment Satoru. « J'ai des coups de fil Ă passer. »
Il déposa sa main sur l'épaule de Shoko et nous rejoignit moi et mon mari.
« On va te laisser, passe une bonne soirée. »
Kento, moi-mĂȘme et Satoru saluĂąmes une derniĂšre fois la brune, la minute suivante, nous nous retrouvions hors de son bureau. Satoru ferma la porte sur ses pas et nous suivit. Je le sentis se rapprocher de nous. Il avança, avança et, enfin, pencha la tĂȘte jusqu'Ă souffler sur l'oreille de Kento. Le temps que mon mari ne rĂ©agisse, il s'Ă©tait dĂ©jĂ reculĂ©.
« Alors, Nanami, comment tu te sens ? »
« Bien. »
« C'est tout ? Je me suis inquiété tu sais. J'étais mort d'inquiétude, tu imagines ! »
« Sans mal. » ironisa mon époux.
J'Ă©touffai un rire.
« Tu rentres te reposer alors ? Mais tu reviens demain j'espÚre ? L'école sera vide sans toi, sinon ! »
« Par pitié... »
De sa main libre, il se massa la tempe.
« Satoru. » j'appelai mon ami de longue date.
Le concernĂ© leva la tĂȘte.
« Je me charge de lui, va passer ton coup de fil. »
« Oh, vous voulez déjà vous débarrasser de moi ? » agonisa-t-il avec exagération.
Je lui offris un gentil sourire, le voyant extirper de son pantalon son téléphone portable. Il tapota dessus sans cesser de s'exclamer pour autant.
« Je vous lùche maintenant mais attention à toi, demain, Nanami ! Je vais faire une inspection intégrale pour m'assurer que- »
Kento se retourna violemment.
Serrant la mĂąchoire je fis les gros yeux Ă Satoru et poussa mon mari hors du couloir.
« Je pense qu'il a compris le message, mon amour. Ne le laisse pas gagner, viens. »
De ma main libre, je m'accrochai Ă son bras. Kento pesta dans sa barbe.
Sa partie droite Ă©tait entiĂšrement recouverte par moi, sa main par la mienne, son bras par ma main et ma poitrine, nos jambes marchant cĂŽte Ă cĂŽte dans un rythme que j'eus Ă©tĂ© forcĂ©e de lui imposer afin de fuir le flĂ©au qu'Ă©tait Gojo Satoru lui-mĂȘme. Cela nous amena Ă quitter les lieux en un temps record. Ă mon plus grand plaisir. DĂ©sormais, Kento se trouvait auprĂšs de moi, nous avions le dĂ©but de soirĂ©e et toute la nuit rien qu'Ă nous.
« Tu parviens à marcher ? »
Kento baissa la tĂȘte, il croisa mon regard.
« Avec ou sans toi, oui. »
J'acquiesçai.
« Je t'embarrasse ? Excuse-moi. »
Je me reculai, cependant, le temps de me décoller de mon époux, il tira sur nos mains enlacées et me renia cet acte. Kento me colla de nouveau à lui, l'expression de son visage voilée par un drap de frustration.
« Reste. »
Il s'accrocha Ă moi.
« Ne te sépare pas de moi. »
MalgrĂ© moi, un sourire prit place sur mes lĂšvres. Nous continuĂąmes de marcher, pressĂ©s l'un contre l'autre, bientĂŽt, nous arrivĂąmes Ă l'extĂ©rieur du lieu et vĂźmes le dĂ©but d'un coucher de soleil au loin. Kento le regarda un bref instant tandis que moi, il captiva mon attention un peu plus longtemps. Il faisait un peu plus frais. Cela justifia mon acte suivant. Je dĂ©posais ma tĂȘte sur son Ă©paule.
« Je n'oserais jamais. »
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C'est Pas Juste - Steve Rogers
Drabble Masterlist
Résumé : Steve ne comprend pas pourquoi tu pleures la mort d'un certain Jack.
Warnings : grossesse, mention de la fin du Titanic, fluff, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 995
Version anglaise
Tu Ă©teins la tĂ©lĂ© alors que de grosses larmes coulent sur tes joues. Tu n'essayes mĂȘme pas de les essuyer pendant que tu poses le bol de pop corns sur la petite table devant toi. Alors que ta respiration se fait de plus en plus saccadĂ©e, tu caresses ton ventre de femme enceinte de cinq mois, espĂ©rant que ça va tâaider Ă te calmer. Steve apparaĂźt dans le salon et accourt vers toi en entendant tes sanglots. Il te prend dans ses bras et tente de te calmer, en vain.Â
-Y/N, quâest-ce qui se passe ? demande-t-il, inquiet.
-Câest pas juste, Steve, murmures-tu, les lĂšvres tremblantes. Il mĂ©ritait pas de mourir.Â
-Qui est mort ?
-Jack ! tâĂ©cris-tu comme si câĂ©tait Ă©vident. Il aurait dĂ» vivre. Il aurait dĂ» avoir une longue et heureuse vie avec Rose. Ils mĂ©ritaient dâĂȘtre heureux ensemble. Ils sâaimaient. Pourquoi est-ce quâils ont pas fait plus attention Ă ce maudit iceberg ? Tout aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©. Et puis, il y avait de la place sur cette putain de planche !
Steve ne rĂ©agit pas Ă ton juron, trop prĂ©occupĂ© par ton Ă©tat Ă©motionnel. Ignorant quoi dire, il continue Ă caresser ton dos. Il ne sait pas qui sont Jack et Rose, mais il devine quâils sont des proches, car tu es totalement bouleversĂ©e. Tu sanglotes encore dans ses bras pendant une dizaine de minutes jusquâĂ ce que lâarrivĂ©e de Sam et Bucky vous interrompent.
-Wow, quâest-ce qu'il se passe ici ?Â
Pour rĂ©pondre Ă la question de Sam, Steve hausse les Ă©paules pour montrer quâil est tout aussi perdu. En entendant la voix de tes amis, tu te sĂ©pares de ton mari. Tu tâexcuses indiquant que tu as besoin de mouchoirs laissant les trois hommes ensemble.
-CâĂ©tait quoi ça ? questionne Bucky, perdu.Â
-Je crois que lâun de ses amis est dĂ©cĂ©dĂ©. Un certain Jack.
-Tu le connais ?Â
-Non, rĂ©pond Steve Ă Sam. Ils Ă©taient peut-ĂȘtre amis dâenfance ? suppose-t-il, tentant de donner du sens Ă ce que tu lui as dit. En tout cas, il serait mort Ă cause dâun iceberg et il aurait laissĂ© derriĂšre lui sa partenaire du nom de Rose. Elle a aussi dit quâil y avait de la place sur la planche.
-Quoi ? demande Bucky, comprenant encore moins la situation.Â
En comprenant la rĂ©elle raison de tes pleurs, Sam ne peut sâempĂȘcher dâexploser de rire. Les deux super-soldats le regardent, choquĂ©s de voir Sam sâesclaffer Ă lâannonce dâun dĂ©cĂšs. Sam continue de rigoler pendant quelques minutes. Quand il arrive enfin Ă se calmer, Sam tape amicalement lâĂ©paule de Steve.
-Câest pas son ami, Steve, lui assure-t-il avec un sourire.
-Quoi, tu le connais, ce Jack ?
-Jâarrive pas Ă croire que jâai oubliĂ© de te dire de le regarder. Jack, Jack Dawson, ça vient du film Titanic, informe Sam.
-Pourquoi est-ce que ce nom me dit quelque chose ? sâinterroge Bucky, cherchant dans ses anciens souvenirs.
-Câest pas le bateau qui avait coulĂ© en 1912 ? Ma mĂšre m'en avait parlĂ©, dĂ©clare Steve Ă son ami dâenfance.
-Oui, câest ça !
-Bref, les coupe Sam, ils ont fait un film sur cette tragĂ©die en 1997 et il y a une histoire dâamour entre Jack et Rose. Jack meurt Ă la fin alors que Rose vit sa vie comme Jack lui avait dit de le faire. Et Ă en juger par les popcorns sur la table, je dirais que Y/N vient tout juste de terminer de le regarder, explique-t-il, en montrant le bol.
-Attends, elle est dans cet Ă©tat Ă cause dâun film ? Steve questionne.Â
-Les hormones, se moque Bucky.
-Ce film détruit tout le monde, lui rétorque Sam, presque outré. Toi aussi, tu serais en train de chialer, malgré tes airs de grincheux qui déteste la vie.
-Jâen suis pas si sĂ»r.
Bucky et Sam partent alors en dĂ©bat tandis que Steve sâĂ©loignent de ses amis pour te retrouver dans ta chambre. En ouvrant la porte, il te voit assise sur ton lit, un mouchoir en main. Il vient Ă tes cĂŽtĂ©s et met son bras autour de tes Ă©paules.
-Comment tu vas ? demande-t-il dâune voix douce.
-Je mâen remettrai comme Ă chaque fois que je vois ce film, dĂ©clares-tu en reniflant. Je viens de rĂ©aliser que tu ne dois mĂȘme pas savoir de quoi je tâai parlĂ©.
-Sam mâa tout expliquĂ©. Mais je ne vais pas mentir, je me suis inquiĂ©tĂ©, jâai vraiment cru que tâavais perdu un ami, tâinforme Steve, te faisant rire.
-DĂ©solĂ©e, jâĂ©tais juste tellement triste par rapport Ă la fin et avec mes hormones, jâai lâimpression que câest pire.Â
-Tant que personne n'est mort, affirme Steve dâun air lĂ©ger et tu tournes vers lui, vexĂ©e.
-Jack est mort, Steve ! Fictionnel ou pas, sa mort est sérieuse.
-Pardon, sâexcuse-t-il en se retenant de rire. Quand tu auras accouchĂ© de notre magnifique bĂ©bĂ©, commence Steve en touchant ton ventre, on regardera le film ensemble. Par contre, Sam et Bucky risquent de sâincruster, car Sam pense que Bucky va pleurer et Bucky ne pense pas que ça sera le cas.
-Câest vraiment des enfants, pouffes-tu en levant les yeux au ciel.Â
-Ăa fait un entraĂźnement.Â
Steve pose ses lĂšvres sur les tiennes et vous vous embrassez pendant quelques instants jusquâĂ ce que Sam et Bucky apparaissent dans ta chambre bruyamment, vous demandant une rĂ©ponse Ă leur dispute. Steve roule des yeux alors que tu rigoles face Ă leur gaminerie.
Finalement, moins de cinq mois plus tard, pendant que votre bĂ©bĂ© dort, Steve, Sam, Bucky et toi organisez une soirĂ©e spĂ©ciale Titanic. MĂȘme sans tes hormones de femme enceinte, tu pleures dĂšs le moment oĂč le Titanic heurte lâiceberg alors que Steve et Sam commencent Ă pleurer quand Rose est dans le canot avant quâelle saute pour retrouver Jack. Quant Ă Bucky, il reste silencieux toute la fin du film, mais quand vous rallumez la lumiĂšre, vous pouvez voir ses yeux rouges et ses joues mouillĂ©es. Sam tend sa main Ă Bucky et avec agacement, il lui donne un billet de vingt dollars.
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Automne 1924Â - Champs-les-Sims
3/3
J'aurai du Ă©galement vous le dire au dĂ©but de ma lettre, mais il se trouve que je vais sans doute organiser mon mariage sous peu. Oui, je sais bien que je suis encore trĂšs jeunes, mais je suis aussi trĂšs amoureuse de Jean. Et si cela peut me faire Ă©chapper Ă un mariage arrangĂ© par ma grand-mĂšre (oui c'est d'un autre temps, mais elle en est tout Ă fait capable, d'ailleurs, elle est elle-mĂȘme d'un autre temps), je ne vois pas oĂč serait le mal. AprĂšs tout, comme me l'a rĂ©pĂ©tĂ© mon pĂšre lors de mon anniversaire, c'est Ă prĂ©sent Ă mon tour de produire le prochain maillon de la chaĂźne : un hĂ©ritier. Grand-MĂšre lui a drĂŽlement bien appris sa leçon. Serais-je la mĂȘme un jour ? A sermonner mon fils ou ma fille pour qu'il ait des enfants au plus vite ? Je ne l'espĂšre pas, d'ici lĂ je prie pour que les temps aient changĂ©.
J'attends avec impatience de vos nouvelles.
Noé
Transcription :
Jean « Tu es magnifique ! Cette coupe te va bien mieux quâĂ ClĂ©o ! »
ArsinoĂ© « Tu trouves ? Quand jâai vu les mĂšches par terre, jâai presque Ă©tĂ© prise de vertiges. Jâai regrettĂ©, mais trop tard. »
Jean « Ne regrette pas, câest inutile. Ton visage est vraiment mis en valeur. »
ArsinoĂ© « Je nâen peux plus dâattendre la fin de ces rencontres clandestines dans lâobscuritĂ©. »
Jean « Et sous la pluie pour couronner le tout ! »
ArsinoĂ© « Pour te voir, jâaffronterai les pires tempĂȘtes ! Qui se prĂ©occupe de quelques gouttes franchement ? »
Jean « Moi. Tes robes toutes neuves vont ĂȘtre trempĂ©es, et tu risques de tomber malade de plus. Et puis je vois dâici que tu frissonnes. »
Arsinoé « Alors tiens moi chaud ! »
ArsinoĂ© « Je ne comprends pas pourquoi tu as quittĂ© la Butte au ChĂȘne. On ne voit bien moins quâavant, et la paie Ă©tait pourtant meilleure. »
Jean « Jâavoue que frĂ©quenter la patronne est plutĂŽt avantageux pour ma fiche de paie, mais ça me mettait trop mal Ă lâaise vis-Ă -vis des gars. Et puis, je nâai pas envie de bĂ©nĂ©ficier dâun traitement de faveur, je ne le mĂ©rite vraiment pas. Non, crois moi. Câest mieux de travailler Ă lâĂ©picerie. »
Arsinoé « Kleber est un ami de mon frÚre, tu le sais ? »
Jean « Vous avez des amis partout Noé ! En tous cas, il me fait trimer comme un galérien, mon argent est bien mérité. »
ArsinoĂ© « Et de toute façon, quand nous serons mariĂ©s, tu travailleras avec moi Ă diriger lâentreprise. »
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diabolik lovers : haunted dark bridal â ayato ; dark 04 [traduction française]
ââLa scĂšne dĂ©bute dans une salle de classe.
Yui : (On nous a donnĂ© tellement de devoirs aujourdâhui...)
(Je nâarrive pas Ă me concentrer Ă la maison, alors je vais rester un peu ici pour travailler.)
ââAyato arrive.
Ayato : Yo ! Viens, la planche Ă pain, on rentre.
Yui : Ayato-kun... Je tâai demandĂ© de ne plus mâappeler comme ça.
Ayato : Le problĂšme, câest que je me rappelle pas de ton prĂ©nom.
Par contre, quand je te regarde, âplanche Ă painâ, ça me vient tout seul. Genre : planche-Ă -pain.
Yui : ⊠⊠!
(I-Ils ne sont peut-ĂȘtre pas trĂšs gros, certes, mais tout de mĂȘme...!)
Câest Yui, Komori Yui ! Rappelle-toi en, sâil te plaĂźt...
Ayato : Bref, quâest-ce que tu fais, de toute façon ?
Yui : (I-Il ne mâĂ©coute mĂȘme pas...)
⊠Tu ne vois pas ? Ce sont les devoirs quâon nous a donnĂ© aujourdâhui.
Ayato : Tch, sérieux !? Personne ne fait ces trucs !
Yui : Tu es lâune des rares personnes Ă ne pas les faire !
Ayato : SĂ©rieux, pourquoi tu les fais pas Ă la maison ? Allez, viens, on rentre.
Yui : Je ne peux pas me concentrer quand je suis Ă la maison Ă cause dâune certaine personne, alors je les fais ici.
Ayato : Jâai faim. Allez, rentrons pour que je puisse manger !
ââAyato lui vole son cahier.
Yui : H-Hey ! Rends-le moi !
Ayato : Pas moyen ! Je te le rendrai une fois Ă la maison.
Yui : (⊠Il nâest pas croyable !)
⊠Ah ! Une jolie fille avec une grosse poitrine vient de passer dans le couloir !
Ayato : Quoi !?
Yui : Je tâai eu !
ââYui reprend son cahier des mains dâAyato.
Ayato : Argh...! La peste !
Yui : Tu ne peux tâen prendre quâĂ toi-mĂȘme dâavoir Ă©tĂ© si crĂ©dule~!
(Câest toujours lui qui mâembĂȘte dâhabitude, alors je peux bien lui rendre la pareille, non ?)
(Ăa me donne un peu lâimpression quâon est des camarades de classe ordinaires.)
(⊠Ayato-kun, si tu nâavais pas Ă©tĂ© un vampire... Je me demande si on aurait pu bien sâentendre.)
Ayato : Tâas du cran pour faire ce genre de choses au grand AyatoÂč...
Yui : (Uhh... Il est en colÚre ? Malgré tout, je ne dois pas flancher !)
â Je nâai pas peur ! (â„) Yui : M-MĂȘme si tu fais cette tĂȘte, tu ne me fais pas peur ! Ayato : Hmm ? Voyons voir ça. Yui : Huh...!? ââAyato frappe ses mains sur le bureau. Ayato : Dans ce cas... Je vais devoir redoubler dâefforts pour te terroriser.
â Si tu veux rentrer, rentre seul ! Yui : Je ne partirai pas avant dâavoir fini. Si tu veux rentrer, rentre seul. Ayato : ⊠⊠⊠⊠Yui : (J-Je lâai dit, ça y est !) Ayato : Fait chier. Yui : Huh...!? ââ Ayato frappe ses poings sur la table. Ayato : Je ne dĂ©teste pas les femmes qui ont du caractĂšre... Mais celles qui vont trop loin mâinsupportent. Yui : A-Attends... Ayato : Je vais faire en sorte que tu ne puisses plus te rebeller.
Yui : Kya...!
ââ Ayato dĂ©fait le noeud de lâuniforme de Yui.
Yui : A-Ayato-kun !?
Ayato : Tu ne veux pas rentrer, jâai compris. Je ne peux rien y faire.
Alors j'ai quâĂ te mordre ici.
Yui : A-Attends ! Il y a encore des Ă©lĂšves ici...!
Ayato : Quâest-ce que tu racontes ? Regarde, il nây a que toi et moi ici.
Yui : I-Il y a des gens dans le couloirs... Ils pourraient nous voir...!
Ayato : Câest bien ! Ăa rend les choses encore plus excitantes.
ââAyato mord Yui.
Yui : Ah...!
(J-Je ne dois surtout pas faire de bruit ! Quelquâun pourrait entendre !)
Ayato : Haha... ton cou est sensible, hein ?
Yui : ⊠!
Ayato : Câest ça, jâaime cette expression. Tu peux faire du bruit, ça mâest Ă©gal.
Yui : Ah... Nn...
Ayato : Hehe, hey, retire tes mains de lĂ . Ne couvre pas ta bouche.
Yui : ⊠C-Câest bon, jâai compris, jâai perdu ! Rentrons Ă la maison !
Ayato : Hm, trop tard.
Je me demande combien de temps tu peux tenir sans faire de bruit. Voyons voir !
ââAyato mord Yui de nouveau.
Yui : ⊠⊠!
Ayato : [bruits de succion]
Yui : ⊠Gh...
(J-Jâai vraiment mal... Jâai lâimpression quâil mord plus fort que dâhabitude.)
Ayato : Haha, tu fais vraiment de ton mieux.
Yui : T-Tu nâen as pas dĂ©jĂ assez ?
Ayato : Haa ? Tu fais la courageuse maintenant ? Ăa me donne encore plus envie dâentendre ta voix.
Yui : Kya...! M...Mmâ!
Ayato : [bruits de succion]
Yui : (Ah, ma tĂȘte... Jâai la tĂȘte qui tourne...)
Ayato : [bruits de succion]
ââYui sâĂ©croule.
Ayato : Mince. Jâen ai trop bu ?
Jâai bien aimĂ© cette situation. On devrait le refaire une prochaine fois.
Yui : (Mon corps est faible... Je ne peux plus bouger...)
Ayato : Bon, comme je suis repus, je vais rentrer. Ă plus, planche Ă pain !
Yui : Huh...!?
(Il va vraiment me laisser seule ici !?)
(Câest cruel...)
Ayato : En fait... J'ai pas vraiment envie que tu te fasses attaquer par un de ces vampires bas de gamme.
ââAyato se rapproche.
Yui : Hein...?
Ayato : Tu es ma proie. Ne vas pas tituber comme ça alors que tu saignes encore.
Lâodeur de ton sang est dangereuse. On ne sait pas quel genre de personne il peut attirer.
Yui : (âNe vas pas tituber comme çaâ... Ă qui la faute ?)
Ayato : Je tâescorte personnellement jusquâĂ la maison. Tu devrais te sentir honorĂ©e.
Yui : (Câest frustrant... Mais... Ce nâest pas si dĂ©sagrĂ©able, pour une fois...)
(Je ne sais pas trop quel genre dâexpression je devrais afficher...)
Âč Pour ceux qui n'ont pas accĂšs aux dialogues du jeu, Ayato se rĂ©fĂšre souvent Ă lui-mĂȘme comme âAyato-samaâ. Le suffixe -sama est utilisĂ© lorsque l'on s'adresse Ă quelqu'un que l'on respecte Ă©normĂ©ment. On l'utilise notamment pour s'adresser Ă des divinitĂ©s, ou Ă l'Empereur du Japon et sa famille. Il est difficile de traduire en français toutes les subtilitĂ©s de ses dialogues, mais sa maniĂšre de s'exprimer est trĂšs arrogante et supĂ©rieure.
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Les relations sont une course contre la montre / On les consommes comme un Mcdo
ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit comme ça j'espÚre que ce texte trouvera une "oreille"
J'ai l'impression que le "feeling" qu'on peut avoir avec des personnes peut se perdre trĂšs vite, quand tu ne vas pas Ă leur rythme, ou bien quand tu "casses" ce rythme. On peut parler ensemble tous les jours, ou du moins rĂ©guliĂšrement, mais si je te rĂ©ponds plus pendant un temps (chose qui arrive souvent et c'est jamais personnel, c'est juste moi et je ne comprends pas pourquoi je suis comme ça et je me dĂ©teste d'ĂȘtre comme ça.).
Et bien ce "feeling" va se casser. Et il y a comme un engrenage que tu dois relancer, c'est pour ça que je n'aime pas les Ă©changes virtuels en continu, tu dois toujours maintenir une sorte d'intĂ©rĂȘt, sinon tout le potentiel de la relation part dans le nĂ©ant.
Je trouve qu'il y a une rĂ©elle pression Ă rĂ©pondre vite, pourquoi ? Parce que l'autre t'oublie ou il se lasse, encore une fois, on fonctionne de façon trĂšs consumĂ©riste. On veut tout, tout de suite, et il y a une date de pĂ©remption, il y a un temps imparti, il y a comme "tu as Ă©tĂ© trop lent, je suis passĂ© Ă autre chose tu ne m'intĂ©resse plus" ; en fait, c'est comme au McDo, tu ne supportes pas d'attendre ton repas plus de 10 minutes, et si tu attend trop de temps, tu en as mĂȘme plus envie. L'analogie est drĂŽle, on consomme les gens comme des McDo, on les veux tous, tout de suite maintenant et aprĂšs on les digĂšre mal, et s'ils mettent trop de temps Ă arriver, on ne prend pas de plaisir.Â
Le temps, c'est de l'argent ? Oui, mais pas que. Le temps, c'est aussi l'importance, tu es aimĂ© si tu es le plus rapide, le premier Ă rĂ©agir, Ă ĂȘtre prĂ©sent, Ă rĂ©pondre. On ne veut plus prendre le temps de connaĂźtre et d'apprĂ©cier les gens, tant on veut les consumer aussi vite qu'on les a dĂ©couverts, c'est comme tout. Pourquoi beaucoup ont la flemme de voir un trĂšs bon film 3h, mais disent oui Ă un film mĂ©diocre de 1h15 ? Pour les mĂȘmes raisons. Et c'est Ă l'image de nos relations d'aujourd'hui, on ne connaĂźt mĂȘme pas son propre entourage, tu ne connais mĂȘme pas les passions de tes propres "ami.es" ni de ta famille. VoilĂ pourquoi j'y vais parfois Ă reculons avec les nouvelles (pas que) personne dans ma vie ou autour, ou bien que j'arrĂȘte. Parce que je sais que je ne vais pas forcĂ©ment avoir l'Ă©nergie de me battre pour maintenir une forme d'intĂ©rĂȘt qu'a la personne pour moi, forcĂ©ment je suis (de)nouveau dans sa vie, et la (re)nouveautĂ© attise la curiositĂ©, puis quand tu connais... Tu te lasses, ou pour ce qui est de mon cas, on dĂ©couvre Ă quel point je suis inconsistant, banal et sans intĂ©rĂȘt voir mĂ©diocre et mĂ©prisable, mais des gens restes pour je ne sais qu'elles raisons, sĂ»rement car on aime avoir cette personne de bon coeur sur qui on sait qu'on compter et piĂ©tiner Ă la fois. Tel un chien qui reviens pour des caresses malgrĂ© que tu l'es tapĂ© avant.
Ou l'Ă©nergie d'ĂȘtre le seul Ă maintenir une relation qui probablement ne va exister que dans ma tĂȘte, car moi je m'attache, j'ai dĂ©cris un comportement que j'ai observĂ©, que ne je fais pas, du moins pas totalement, car je pense qu'on est tous un peu comme ça Ă cause de notre systĂšme.
Alors parfois j'abandonne, car je sais que j'ai mis trop de temps Ă rĂ©pondre aux messages, ou que je n'ai pas pu ĂȘtre assez prĂ©sent Ă tout les Ă©vĂ©nements, Ă toutes les soirĂ©es, que je n'ai pas assez likĂ© ou commentĂ©.
J'abandonne aussi d'avance, car je ne serai pas Ă la hauteur, je ne pourrais pas te parler h24, tout simplement car je ne suis pas douĂ© pour ça, j'admire ceux qui peuvent entretenir des conversations. ça me rend triste aussi, je vois cette amie avec qui je parle tout les jours, enfin, parlait... Plein de vocaux, elle pourrait disserter sur la pluie et le beau temps, et tu as moi... Moi qui ne peux pas parler autant, qui n'arrive pas Ă parler de sa journĂ©e plus de 10 min et encore parce que il y a juste rien d'intĂ©ressant Ă dire. En fait c'est ça, j'ai rien d'intĂ©ressant Ă dire, et je ne le suis dĂ©jĂ pas moi mĂȘme, je suppose que ça s'apparente Ă de l'ennui. Je ne m'ennui pas des autres, je m'ennui des conversations superflues, inutiles...
Je m'ennui de beaucoup de choses, mais pas des gens.
Moi ça me va d'ĂȘtre chill avec toi en silence, ont est pas obligĂ© de casser absolument ce silence, c'est lĂ oĂč je ressens une vrai connexion, quand on peut-ĂȘtre ensemble en silence sans que ça soit gĂȘnant, que ça soit mĂȘme agrĂ©able, le plaisir d'ĂȘtre ensemble.
Alors il y a des personnes avec qui ça s'arrĂȘte, d'autres avec qui ça ne (re)commencera jamais, parce que je n'ose pas et que je sais que c'est perdu d'avance.
à toutes nos histoires mortes avant d'avoir démarré. Et à toutes nos histoires mortes dans l'oublie au fond de ce portable.
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Une fois dans ma vie j'ai eu le pire mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste. Comme d'hab j'ai fait une crise de cĂ©phalĂ©e et je vais chez le mĂ©decin en dĂ©tresse psychologique Ă©vidente. Je chiale et je lui dis approximativement "j'a mal Ă la tĂȘte je comprends pas pourquoi, je n'en peux plus mais je sais que je peux pas avoir d'arrĂȘtĂ© maladie". Ne me demandez pas pourquoi je croyais que je ne pouvais pas avoir d'arret maladie, sĂ»rement parce que c'est une douleur invisible et que toute m'a vie on m'a dit d'encaisser et fermer ma gueule. Bref, sale histoire. Tout ça pour dire que le mec n'a pas sourcillĂ© et me laissĂ© sans aucune nouvelle solution Ă essayer et SANS ME DIRE QUE J'AVAIS LE DROIT A UN ARRĂT MALADIE. Putain, l'incompĂ©tence. RĂ©trospectivement quel con. Un mois plutĂŽt la neurologue avait Ă©crit noir sur blanc "dĂ©tresse psychologique", un mois plus tard la mĂ©decin du travail m'avait elle dit qu'il Ă©tait hors de question que je revienne un jour au travail avec mes cĂ©phalĂ©es.
Ne laissez pas les gens vous observer agoniser.
En y repensant ça me revient, il m'avait dit qu'il Ă©tait temps que je trouve un mĂ©decin dans ma nouvelle ville (qui est un dĂ©sert mĂ©dical Ă©videmment). J'Ă©tais toujours dans un Ă©tat catastrophique. Je crois je commençais Ă le faire chier, mon cas l'emmerdait. Peut ĂȘtre le fait que j'essaye moi mĂȘme de trouver des solutions l'emmerdait. C'Ă©tait mon instinct de survie qui parlait. Comment un patient peut-il oser proposer des solutions Ă son cas. Peut-ĂȘtre parce que tu ne m'en a jamais proposĂ© connard, pourtant c'est pas moi qui a fait 10 ans de mĂ©decine. Mmmmmmmmh peut ĂȘtre es-tu déçu de ce que c'est d'ĂȘtre mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, toi tu Ă©tais venue pour la reconnaissance sociale et le grand rĂȘve de sauver l'humanitĂ© ??? Je m'Ă©gare mais je suis vĂ©nĂšre par la maltraitance que j'ai subit. Spoilers, je faisais une crise d'angoisse Ă chaque fois que je devais le voir. Il Ă©tait Ă la fois mon seul espoir et mon futur tombeau.
Je dis souvent ici que j'ai envie de crever, parce que j'ai mal et que sĂ»rement le dire ça me soulage mais en rĂ©alitĂ© je n'ai pas envie de mourir. Cependant, j'ai rĂ©ellement pensĂ© 2 fois Ă mourir dans ma vie. L'annĂ©e derniĂšre Ă la pĂ©riode que je viens de dĂ©crire avec l'autre con et il y a quelques annĂ©es pour les mĂȘmes raisons, parce que la douleur Ă©tait trop intense et ne me donnait aucun Ă©chappatoire, aucune autre perspective.
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ENCORE,ENCORE.....
Pourquoi pour la Ă©niĂšme fois dĂšs que je rencontre une femme qui me plaĂźt, et aprĂšs quelques rendez vous qui me paraissent prometteur, on en revient toujours Ă cette phrase " tu es trop gentil, c'est pas normal, ça cache quelque chose je prĂ©fĂšre qu'on s'arrĂȘte lĂ ''.
Mesdames, est-ce que ce que ça vous fait réellement peur quelqu'un de trop gentil, j'ai vraiment besoin de savoir si c'est un sentiment général ou simplement moi qui tombe sur des femmes qui ne pensent qu'ainsi.
Une chose est sĂ»re, j'abandonne l'idĂ©e de retrouver quelqu'un dans ma vie, et surtout Ă chaque fois que ça arrive, je me rends compte Ă quel point elle me manque, on dit souvent que l'on rencontre l'Ăąme sĆur qu'une fois dans sa vie et bien la mienne m'attends au paradis et je sais que je retrouverais le bonheur quand je la rejoindrais.
Je refuse de changer et de devenir une personne qui ne me ressemble pas, je suis comme je suis c'est ainsi et pas autrement. Je suis pourtant une personne qui accepte facilement une personne pour ce qu'elle est et en aucun cas je souhaiterais la changer pour qu'elle devienne une autre personne qui du coup pourrait ne plus me plaire.
Bref encore un weekend Ă essayer de relativiser cet Ă©niĂšme Ă©chec et vivre avec les souvenirs heureux de mon seul bonheur amoureux qui aurait dĂ» durer toute une vie.....
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Offener Brief an tumblr:
Seit ca 9/2022 werde ich von Euch @staff nicht mehr Featured... ich werde nur mehr von meinen followers đ«¶đœ und user Suchanfragen Featured..
Warum? Ich bin seit 2011 ein hardcore Dumblr Benutzer, ist das euer Umgang & dank?
Das ist pure Schikane und WillkĂŒr und eine unart von mobbing und Diskrimierung.
Warum macht Ihr alles so mĂŒhsam đ„?
Diskriminierung und mobbing ist in der realen Welt illegal sowie hier in der VirtualitÀt auch!
Bitte Àndert eure Algorithmen wieder, keine Ahnung ich welcher Kategorie ich derzeit ausharren muss
Recht herzlich bedankt
â
Open letter to tumblr:
Since 9/2022 I am no longer featured by you @staff... I am only featured by my followers and user Tag searches đ ..
Why? I've been a hardcore Dumblr user since 2011, is that your dealings & thanks?
This is pure harassment and arbitrariness and a bad habit of mobbing and discrimination.
Why are you making everything so difficult đ„?
Discrimination and mobbing is illegal in the real world as well as here in virtuality!
Please change your algorithms again, I have no idea which category I have to endure at the moment
Thank you very much
â
Lettre ouverte Ă tumblr :
Depuis 9/2022, je ne suis plus présenté par vous @staff... Je ne suis présenté que par mes abonnés et les annonces de recherche d'utilisateurs..
Pourquoi? Je suis un utilisateur inconditionnel de Dumblr depuis 2011, est-ce que c'est votre affaire et merci ?
C'est du pur harcĂšlement et de l'arbitraire et une mauvaise habitude de mobbing et de discrimination.
Pourquoi rendez-vous tout si difficile đ„?
La discrimination et le mobbing sont illégaux dans le monde réel comme ici dans la virtualité !
Veuillez modifier à nouveau vos algorithmes, je n'ai aucune idée de la catégorie que je dois endurer pour le moment
Merci beaucoup
â
Carta abierta a tumblr:
Desde el 9/2022, @staff ya no me presenta a usted... Solo me presentan mis seguidores y los anuncios de bĂșsqueda de usuarios.
¿Por qué? He sido un usuario empedernido de Dumblr desde 2011, ¿es ese tu trato y gracias?
Esto es puro acoso y arbitrariedad y una mala costumbre de mobbing y discriminaciĂłn.
ÂżPor quĂ© haces todo tan difĂcil đ„?
ÂĄLa discriminaciĂłn y el mobbing son ilegales tanto en el mundo real como aquĂ en la virtualidad!
Cambie sus algoritmos nuevamente, no tengo idea de quĂ© categorĂa tengo que soportar en este momento
Muchas gracias
â
Lettera aperta a Tumblr:
Dal 9/2022 non sono piĂč presente da te @staff... Sono presente solo dai miei follower e dagli annunci di ricerca degli utenti..
Perché? Sono un utente hardcore di Dumblr dal 2011, sono affari tuoi e grazie?
Questa Ăš pura molestia e arbitrarietĂ e una cattiva abitudine di mobbing e discriminazione.
PerchĂ© rendi tutto cosĂŹ difficile đ„?
La discriminazione e il mobbing sono illegali nel mondo reale cosĂŹ come qui nella virtualitĂ !
Per favore cambia di nuovo i tuoi algoritmi, non ho idea di quale categoria devo sopportare al momento
Grazie mille
Alex đŽââ ïž
Soundtrack: new world by zap mama đ«¶đœ & Fight For Your Right by Beastie Boys đŽââ ïž
#Maybeiamadreamerbutiamnottheonlyone âïž
#personal#a pain in the ass#tumblr staff#6/2023#open letter#justice#mf peace#x-heesy#maybe iam a dreamer but i am not the only one#mobbing#discrimination#live and let live#tumblr problems#tumblr politics#we have to fight for our right to party#together we are stronger#we are tumblr#punks arenât dead
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