#Le Relais des Moines
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Marius Monaco - Une Auberge Provençale du Bon et du Vrai
La sincérité et la générosité d’une auberge comme autrefois, le savoir-faire et la précision d’un chef passionné et étoilé, des produits de très haute qualité, des assiettes à la complexe simplicité qui vont droit au but des sens et du plaisir gustatif : bienvenue Chez Marius Monaco, signé du Chef Sébastien Sanjou. Continue reading Marius Monaco – Une Auberge Provençale du Bon et du Vrai
#Côte d&039;Azur#Chef#Didier Rubiolo#Etoilé Michelin#Gastronomiques#Le Relais des Moines#Le Trente-Trois#Maison Hudson#Maison Villeroy#Marc Dussoullier#Marius Monaco#Michelin#Monaco#Restaurant#Restaurant Côte d&039;Azur#Sébastien Sanjou.#Stars&039;N&039;Bars
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eh ben j'ai vraiment bien aimé cette cérémonie d'ouverture
#jai ete agréablement surpris vrm#la partie que jai moins aime c'était le cabaret avec lady gaga mais a part ca cetait vrm sympa#jai adore aya qui chante avec la garde républicaine#le dernier relai de la flamme c'était cool de voir les differents athletes et tt#nan vraiment jai plutot bien aimé#jai pas encore check twitter je sais que ca va etre critiqué#et de base hein tout autour des jo doit etre critiqué cest vrm la merde et tt#jo 2024#paris 2024#upthebaguette
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Le mensonge a cessé d’être un vice moral et intellectuel pour devenir un système de gouvernement. C’est un progrès considérable pour les mondialistes, car il a pour première vertu de faire disparaître toute notion d’éthique dans les sociétés dites “avancées”. Comment le mensonge généralisé – statistique, médiatique, étatique – est-il parvenu à effacer non une quelconque vérité, notion fumeuse et très discutable, mais plus radicalement, à escamoter la réalité toute entière ?
Première mise au point, indispensable : qu’est-ce que la réalité aujourd’hui ? Est-elle seulement définissable ? Fait vérifié : la réalité n’est plus le produit de l’observation individuelle, mais celui du discours collectif. D’où l’importance du contrôle permanent et méticuleux des médias classiques, à l’exclusion (très provisoire) des canaux présents sur Internet. Le discours collectif donc, est souvent résumé par l’appellation anglicisante de “narratif”. Les narratifs qui se succèdent, s’enchainent et parfois se chevauchent, ont pour fonction d’installer un climat dans l’opinion publique – euphorisant, anxyogène, consensuel, solidaire, etc. Les problèmes sont créés, les réactions contrôlées, les réflexions orientées, les solutions suggérées. Cela fait partie de l’ingénierie du “soft power”, concept directement sorti de l’esprit des publicitaires américains... et c’est ainsi que la réalité devient une vérité, celle de “On” qui prospère ainsi sous mille visages. C’est le consensus majoritaire : Monsieur Moyen et Madame Tout-le-Monde, qui ont du bon sens, adorent tout ce qui est très équilibré, donc central, et ne supportent pas les à-coups suggérés par les opinions radicales, trop réactives. L’affect collectif balance du paradis sucré des bons sentiments à l’entêtant pizzicato des situations stressantes. Des Jeux Olympiques à la variole du singe, si vous me suivez.
La force du discours collectif ne tient pas au fait qu’il soit collectif, c’est à dire reçu et relayé par la masse, mais plus par sa capacité de diffusion et de répétition. Ici aussi, on est dans la pure technique publicitaire. On comprend mieux la prise en charge, par l’��tat, de la santé financière des organes de Presse qui, dès lors, lui sont durablement redevables. Je dis bien “l’État” et non le “gouvernement”, ce qui souligne que le premier est l’expression directe du système qui désormais le contrôle, alors que le second n’a qu’un rôle illustratif, cosmétique.
Que reste-t-il alors de l’observation individuelle ? Eh bien elle ne puise sa valeur que dans celle des individus eux-mêmes. Celui qui ne veut pas voir ne verra pas, ni n’entendra, ni ne réfléchira. Celui qui constate que ce qu’il voit n’est pas ce qu’on lui raconte – pour peu qu’il ait un peu d’instruction et de courage – se sentira tenu de dire et de contredire, surtout. Très vite il deviendra l’emmerdeur, le facho, le complotiste, le parano... autant d’insultes qui deviendront des médailles. Celui qui s’isole dans sa bulle afin d’échapper au bruit ambiant, celui qui a renoncé au succès d’apparence, à l’audience, aux soutiens et aux relais, celui-là souffrira de la solitude et de l’incompréhension. Mais si un seul concitoyen peut, au final, être convaincu d’ouvrir les yeux, alors la journée se soldera par une victoire de plus puisque le discours collectif comptera une paire d’oreilles en moins.
J.-M. M.
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Contrairement au storytelling imposé par les organisateurs des Jeux olympiques (JO) et paralympiques (JOP), la qualité de la Seine est restée très largement insuffisante depuis le début de l’événement, d’après les résultats d’analyses officiels consultés par Mediapart. Ces données émanent des prélèvements effectués, chaque jour, par les équipes d’Eau de Paris, laboratoire rattaché à la mairie de Paris. Elles sont transmises au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), qui contrôle leur communication.
Dans un souci de transparence s’agissant d’un sujet de santé publique majeur, Mediapart a décidé de publier en intégralité les résultats d’analyses que nous avons pu récupérer. Ils font apparaître que la qualité de la Seine n’était suffisante pour la baignade olympique que 20 % du temps depuis le lancement des JO, le 26 juillet. Ce taux descend même à 10 % si l’on applique aux résultats des prélèvements réalisés les critères exigés pour la baignade « grand public », que les autorités souhaitent ouvrir à l’été 2025 en « héritage » des Jeux après avoir investi 1,4 milliard d’euros d’argent public dans ce projet.
Dans le détail (lire la méthodologie en boîte noire), les résultats montrent en effet que sur une période de dix jours s’étalant du 27 juillet au 5 août, les niveaux de qualité des eaux fixés par la World Triathlon – Fédération internationale de triathlon – (seuils qui sont plus élevés que pour le grand public) n’ont été respectés que deux jours, les 30 et 31 juillet. Tout le reste du temps, les résultats ont dépassé les exigences de la fédération, qu’il s’agisse de contamination en Escherichia coli (E. coli) ou en entérocoques intestinaux, les deux bactéries testées quotidiennement sur quatre points de prélèvement.
Ces résultats expliquent pourquoi tous les entraînements de triathlon ont été reportés, provoquant le mécontentement de certains athlètes (lire en encadré). Ces derniers ont nagé dans une eau trop polluée le 5 août lors de l’épreuve de relais mixte. Quelques jours plus tôt, mercredi 31 juillet, les niveaux étaient retombés sous les seuils exigés pour les épreuves individuelles femmes et hommes (après un premier report pour cause de pollution).
Ces résultats s’expliquent par le mauvais état des réseaux d’assainissement en amont de Paris, plombé par de nombreux problèmes de raccordements (lire notre enquête), ainsi que des fuites non réparées dans les égouts de la capitale. Sans oublier les pollutions ponctuelles.
S’y ajoutent des problèmes plus conjoncturels, liés à la météo très pluvieuse de cet été. Non seulement cette pluie a favorisé les déversements d’eau sale en Seine, mais elle a, en plus, gonflé le débit du fleuve, qui approche les 300 mètres cubes par seconde, presque le double de son niveau habituel. Résultat : les bactéries s’y déplacent plus vite et ont de ce fait moins de temps pour se dégrader sous l’effet des UV du Soleil et des organismes qui les ingèrent.
Les analyses montrent enfin que, si les ouvrages réalisés ces dernières années (notamment la construction du grand bassin d’Austerlitz, mis en service en juin pour stocker une partie des eaux usées et pluviales lors des fortes précipitations) ont permis d’améliorer la qualité de la Seine, les efforts déployés demeurent à ce jour insuffisants pour permettre la baignade.
Interrogée par Mediapart, la mairie de Paris ne nous a pas répondu sur les leçons qu’elle tire de ces résultats, alors même que la maire, Anne Hidalgo, tout comme la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, ont multiplié les interviews, ces derniers jours, pour affirmer que le pari de la baignade dans la Seine avait été « tenu ». « Nous avons réussi en quatre ans l’impossible depuis cent ans », s’est également félicité Emmanuel Macron, sur le réseau social X.
Du côté du Cojop, le service presse conteste notre interprétation des résultats d’analyses sur un seul point : la journée du 5 août, jour du relais mixte de triathlon. À cette date-là, les équipes d’Eau de Paris ont mesuré 436 unités formant colonie (UFC) par 100 millilitres (ml) d’entérocoques sur l’un des quatre points de prélèvement, celui du port du Gros-Caillou. Or, nuance le Cojop, ce résultat « flirte avec la limite » (fixée à 400 UFC/100 ml par la fédération internationale) et « est situé en dehors du parcours du triathlon ». En réalité, il se trouve juste à côté. [...]
Prestataire de la ville lors de ce « test event », le laboratoire privé Fluidion, qui dispose d’un contrat-cadre avec la municipalité, a ainsi été écarté des sous-traitants pour les Jeux, après avoir alerté sur les niveaux de pollution et pointé les limites des prélèvements effectués par Eau de Paris. « En 2023, nous avons prévenu sur la présence d’une quantité très importante et assez variable de bactéries présentes sur des particules fécales. Ils étaient au courant, et ils ont fait leur choix en conscience », déplore son président-directeur général, Dan Angelescu.
Le fondateur de Fluidion, qui continue de travailler avec la mairie pour la zone de baignade du bassin de la Villette (où les enjeux de pollution sont bien moindres), regrette que, tandis que « les Jeux olympiques sont extraordinaires, peut-être les plus beaux de l’histoire »,il y ait « dans les discours actuels sur la pollution de la Seine un peu trop de volonté politique et trop peu de science ».Tout en étant conscient de l’énorme pression générée par ce sujet : « Comment aurais-je réagi à la place des organisateurs des Jeux ? Je ne peux pas le dire, je conçois que c’est difficile de rester objectif dans ce contexte », estime le patron du laboratoire, qui publie ses propres résultats en « open source ».
D’après plusieurs experts en pollution des eaux, le rôle des bactéries E. coli et entérocoques ne saurait être surestimé. En plus des problèmes de santé qu’elles peuvent provoquer (notamment au niveau intestinal), leur concentration représente aussi un marqueur quant à la présence dans l’eau d’autres agents pathogènes. Or, dans la Seine, on trouve de tout : des virus, des parasites, des bactéries.
Lors d’un colloque sur la baignabilité de la Seine en juin, l’hydrologue Laurent Moulin, responsable du département R&D (recherche et développement) d’Eau de Paris, expliquait ainsi qu’il existe un risque de « réelles infections » dues à la présencede norovirus, d’origine humaine, qui sont la principale cause de gastroentérites aiguës. Ces derniers sont familiers des passagers des grands bateaux de croisière, des consommateurs d’huîtres ou encore des résident·es en Ehpad. Leur impact peut être beaucoup plus grave chez une personne âgée, ou chez des personnes dont le système immunitaire est affaibli. Or ils ne font pas l’objet aujourd’hui d’un suivi spécifique dans la Seine, où ils s’additionnent aux autres polluants d’origine chimique (résidus de pesticide, métaux lourds, etc.).
« Pour les Jeux olympiques, ce n’est pas un problème. Les athlètes sont jeunes et en bonne santé, analyse un spécialiste ayant requis l’anonymat. Mais ensuite, qu’est-ce qui va se passer quand la baignade sera ouverte au grand public ? »
Jade Lindgaard, Pascale Pascariello et Antton Rouget
Boîte noire Nous publions les résultats d’analyses détaillés dans cet article. Les laboratoires d’Eau de Paris analysent chaque jour la présence de deux bactéries, les E. coli et les entérocoques. Selon les critères de la fédération internationale de triathlon, la qualité de l’eau est classée comme mauvaise si les concentrations en E. coli sont supérieures à 1 000 UFC/100 ml ou celles en entérocoques supérieures à 400 UFC/100 ml. Pour la baignade « grand public », la qualité est jugée suffisante sous 900 (pour E. coli) et 330 (pour les entérocoques), selon les seuils fixés par l’agence régionale de santé. Dans le détail, les résultats montrent : 5 août 2024 : 436 UFC/100 ml d’entérocoques sur le point de prélèvement du port du Gros-Caillou. 4 août : 1 553 UFC/100 ml d’E. Coli sur le point de prélèvement du pont Alexandre-III. 3 août : 1 300 UFC/100 ml d’E. Coli au port du Gros-Caillou, et 816 UFC/100 ml au pont Alexandre-III. 2 août : Plus de 2 420 UFC/100 ml d’E. Coli au pont Alma et au pont Alexandre-III, entre autres. 1er août : 1 414 UFC/100 ml d’entérocoques au port du Gros-Caillou. 31 juillet : les résultats sont bons. 30 juillet : les résultats sont bons, mais le résultat au pont Alexandre-III (397 UFC/100 ml d’entérocoques) est au-dessus baignade « grand public ». 29 juillet : 1 986 UFC/100 ml d’E. Coli au pont des Invalides. 28 juillet : 1 733 UFC/100 ml d’E.Coli au pont de l’Alma. 27 juillet : Toutes les courbes (E. Coli et entérocoques) sont au-dessus, sur tous les points de prélèvements. Interviewé mardi 6 août, le patron du laboratoire Fluidion, Dan Angelescu, a relu ses propos avant publication. Considérant que les méthodes traditionnelles de prélèvements ne permettent pas de mesurer suffisamment précisément les niveaux de bactéries contenues dans les matières fécales (ce qui est une problématique importante dans la Seine), il a développé sa propre technique. Tous les résultats de prélèvements de Fluidion (méthode classique et nouvelle méthode) sont disponibles en accès libre.
#hilarant et atterant en même temps#upthebaguette#french#en français#french side of tumblr#bee tries to talk#paris 2024#olympics
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WIP wednesday
je copie @capitaletele pour partagez un wip - j'ai commencé ça ce soir, avec un peu de chance ça sortira d'ici ce weekend, c'est une sorte de fic/analyse sur la rencontre entre cristal et johnny, leurs attentes envers l'autre, et leurs déceptions. du coup ici c'est le pdv de cristal, et j'écrirai plus tard celui de johnny.
Certes, ce n’était pas grand chose, mais elle espérait donner sa chance à n’importe qui avec Starmania, et essayait de faire passer le plus d’inconnu dedans. Mais ses producteurs ne semblaient pas vraiment d’accord, car des interviews de personnes plus connues rapportaient bien plus d’audiences. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle avait dû interviewer Zéro Janvier, même si elle n’en avait absolument pas envie. Mettre en avant des personnes comme lui, c’est aussi mettre en avant ce qu’elle voudrait dénoncer - et le politicien en avait bien profité, car elle doutait grandement de la sincérité de ses paroles. Elle aimait de moins en moins la direction que prenait son émission, et se demandait si elle n’allait pas l’abandonner. Mais après, sûrement que quelqu’un prendrait le relai, et ne prendrait même plus la peine de faire passer le plus de classes sociales différentes, donnant juste la parole aux puissants qui l’avaient déjà bien assez. Elle se sentait tiraillée, inutile, ne pouvant rien faire pour améliorer les choses. Mais aujourd’hui, peut-être que tout changerait. Peut-être qu’en parlant avec Johnny Rockfort, elle arriverait à changer au moins un peu les mentalités, et que les choses évolueront pour le mieux.
je poste ce passage aussi car je pense beaucoup à starmania en tant qu'émission, et comment cristal est passée de présentatrice à rebelle, quelles pouvait être ses motivations, pourquoi dire que n'importe qui peut devenir une star puis interroger Zéro Janvier - qui n'a clairement pas besoin de se genre d'exposition pour être connu, sauf pour bien se se voir du public.
bref i have a lot of thoughts about this rock opera
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Belgique : des salafistes du climat attaquent un dépôt de Total.
L'impunité de ces terroristes est intolérable.
Soros et la CIA ont mobilisé leurs golems contre Total. Comme toute la propagande réchauffiste, cette action vise à empêcher toute coopération énergétique entre l’Europe et la Russie.
Cela fait des mois que les relais de la juiverie américaine menacent.
Euronews :
Les importations françaises de gaz naturel liquéfié (GNL) russe ont bondi depuis le début de l’année 2024, et les partisans de l’Ukraine voudrait y mettre un terme. Les expéditions de gaz naturel liquéfié russe vers la France ont plus que doublé au cours du premier semestre de cette année, à un moment où l’Europe tente de se désengager des achats d’énergie qui contribuent à financer l’invasion de l’Ukraine par le Kremlin. L’Europe a restreint les importations de pétrole en provenance de Russie, mais le gaz naturel est toujours autorisé. Si les entreprises françaises sont celles qui importent le plus, une analyse a révélé que les pays de l’UE ont globalement importé 7 % de plus de GNL russe (gaz naturel réfrigéré et liquéfié pour faciliter le transport maritime) au cours du premier semestre de cette année par rapport à la même période de l’année précédente. Oleh Savytskyi, fondateur de l’organisation à but non lucratif « Razom We Stand », qui milite pour des sanctions plus sévères à l’encontre des combustibles fossiles russes, a déclaré que l’objectif de l’UE d’éliminer progressivement tous les combustibles fossiles russes d’ici 2027 était « épouvantablement mal engagé « . Selon lui, les pays qui achètent du GNL russe sabotent la transition énergétique du continent et contribuent à hauteur de milliards à l’effort de guerre de la Russie.
Le saboteur financé par la CIA Oleh Savytskyi
Les gouvernements européens ont déclaré que l’interdiction totale des importations de gaz russe ferait grimper en flèche les factures d’énergie et de chauffage, et que les utilisateurs industriels de gaz en souffriraient également. L’analyse a d’abord été réalisée par l’Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA), un organisme américain à but non lucratif dont l’objectif est d’accélérer la transition du monde vers une énergie plus durable. L’IEEFA a examiné les données de Kpler, une société de suivi des transports maritimes, et d’ICIS, un fournisseur de données sur les matières premières, qui ont tous deux fourni leur propre analyse. Selon l’institut, les entreprises françaises ont importé près de 4,4 milliards de mètres cubes de GNL russe au cours du premier semestre de cette année, contre plus de 2 milliards de mètres cubes au cours de la même période il y a un an. Les importateurs suivants, l’Espagne et la Belgique, ont connu une hausse de 1 % et une baisse de 16 % respectivement, a indiqué l’IEEFA. Total Energies qui représente la plus grande part des importations dans une liste de cargaisons entre janvier et juin (que l’agence AP s’est procurée), a déclaré qu’il était lié par des contrats signés avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le ministère français de l’économie et des finances a déclaré à AP que les attaques des rebelles houthis contre les navires empruntant le canal de Suez avaient entraîné une réorganisation des importations de GNL – le gaz du Moyen-Orient ne peut plus être acheminé facilement vers l’Europe, alors que l’itinéraire russe depuis l’Arctique n’a pas été affecté. Le ministère note que la France est l’un des principaux points d’entrée du GNL en Europe. La France et l’Espagne, avec sept terminaux chacune, ont le plus grand nombre de terminaux GNL en Europe. Au moment où la France importait plus de GNL russe, elle importait moins d’autres fournisseurs, notamment les États-Unis, l’Angola, le Cameroun, l’Égypte et le Nigeria, pour un montant proche de la hausse du GNL russe, selon l’analyse. Aucune des exportations de GNL de ces autres pays n’a été affectée par les attaques de la mer Rouge.
Les données relatives au prix du GNL russe ne sont pas publiques, mais il se vend généralement avec une légère décote parce que certains acheteurs n’en veulent pas, a déclaré Jason Feer, responsable mondial de la veille économique chez les consultants en énergie Poten and Partners. Le gaz supplémentaire n’est pas utilisé par les ménages ou l’industrie française. La demande en France a chuté de 9 % au cours du premier semestre de cette année par rapport à l’année dernière. Parallèlement, les exportations françaises de gaz par gazoduc vers la Belgique ont augmenté de près de 10 % au cours des six premiers mois, selon M. Kpler. Il n’est pas possible de déterminer la part du GNL russe dans ces exportations. « Ce que cela signifie, c’est que des gens gagnent de l’argent grâce à ce commerce », a déclaré M. Feer. Le plus grand projet de GNL de la Russie se trouve dans la péninsule de Yamal, dans le cercle arctique, une coentreprise avec TotalEnergies, qui en détient 20 %. En vertu d’un contrat signé en 2018, TotalEnergies s’est engagé à acheter 4 millions de tonnes de gaz par an. TotalEnergies a déclaré qu’elle était légalement tenue d’honorer ses contrats et qu’elle le ferait « tant que les gouvernements européens jugeront le gaz russe nécessaire à la sécurité d’approvisionnement de l’Union européenne ». Les achats ne pourraient être suspendus que si de nouvelles sanctions étaient imposées. TotalEnergies a déclaré que ses importations de GNL russe en Europe avaient en fait diminué au cours de la période étudiée.
Ces terroristes instrumentalisés par Washington devraient être arrêtés et fusillés.
L’Espagne semble d’ailleurs prendre cette direction.
Il se passe des choses incroyables à la télévision espagnole
Démocratie Participative
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Cette liste est un extrait du chapitre sur "pour les proches" issu du zine «Toujours mal quelque part» 📖. Pour lire la suite, rdv sous ce lien
◽ À commencer par la base de la base : on ne remet pas en question quelqu’un·e qui exprime ses limites. Même si c’est frustrant parce que ça change les projets, même si ça veut dire aller plus lentement, même si on pense qu’elle pourrait faire un petit effort. Seule la personne concernée peut décider de qu’elle est ou non en capacité de faire.
◽ ��a implique aussi de ne pas culpabiliser les personnes parce qu’on doit s’adapter à leurs besoins, par exemple en pointant à quel point c’est contraignant pour nous. Respecter ses proches handi·es n’est pas une faveur, ça devrait être normal.
◽ L’être humain en face de vous vit avec ses douleurs depuis assez longtemps pour avoir essayé un nombre incalculable de pistes thérapeutiques. Alors sauf quand c’est demandé, on arrête avec les conseils santé décalés, que vous serez probablement la centième personne à rabâcher.
◽ On gère son sentiment d’impuissance avec soi-même. Des fois, on va voir ses potes souffrir à en pleurer et on pourra rien faire à part les laisser tranquille. C’est normal de vouloir aider dans ces moments, chercher des solutions, mais on revient au point précédent. Le risque c’est juste que la personne qui en bave se sente en plus coupable de ne pas réussir à aller mieux par elle-même.
◽ « Prend soin de toi », « n’hésite pas si t’as besoin » sont des phrases assez faciles à prononcer, mais assez peu efficaces. Le plus simple, surtout en période de crise, c’est de proposer des trucs concrets : « je passe vers chez toi, t’as besoin de courses ? », « je peux faire ta vaisselle pendant que je suis là », « cette tâche a l’air de te prendre beaucoup de temps, est-ce que tu voudrais de la relève ? ».
◽ Les discours sur le dépassement de soi, ça conduit beaucoup de personnes à se mettre en danger, à abîmer leur santé avec la croyance que le mental peut tout. Ça ne viendrait pas à l’esprit d’encourager un·e pote avec une jambe cassée à faire de la randonnée. Ce n’est pas parce que la peine ne se voit pas qu’elle est moins handicapante.
◽ La douleur (et les capacités physiques en général) ne sont pas des données fixes, parfois un truc est possible, comme monter des escaliers, d’autre fois non. Être douloureux·se chronique c’est un constant calcul entre les choses à faire et l’énergie disponible. Seule la personne dont le corps va en subir les conséquences après-coup peut décider si elle veut « faire un effort ».
◽ Si on sait que l’activité qu’on s’apprête à faire exige beaucoup d’énergie pour l’autre, on qu’on a un doute, c’est bien de prévoir des plans B. Quand Machin a ultra envie d’aller à la plage, mais que c’est pas possible, peut-être qu’on peut se programmer une soirée film à la place, au lieu de juste annuler. C’est aussi une façon de montrer à ses proches qu’on les apprécie et soutient dans tous leurs états, pas uniquement quand iels sont « capables ».
◽ Quand on commence à connaître bien une personne, ça peut-être plus facile de repérer les signes qu’elle atteint ses limites avant que celle-ci s’en rende compte : irritabilité, ralentissement ou au contraire empressement… Dans ces moments ça peut être chouette de proposer du relais sur la tâche en cours, ou de chercher un endroit de répit pour une pause. Pour autant, attention à ne pas entrer dans des mécanismes d’infantilisation. On n’a pas 100 % du temps envie d’être raisonnable, et c’est OK.
#disability justice#zine making#criptheory#handicap#ableism#douleur#douleurschroniques#chronic pain#chronic illness#mutual aid#disability
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Aujourd'hui, je dois acheter un peu de déco et voir comment je vais me déguiser pour Halloween. Oui, je sais, ce n'est pas quelque chose qu'on fêtait quand j'étais jeune mais le père de mes 3 plus grands et Irlandais, et pendant les années ou nous avons vécu dans son pays, les enfants l'ont toujours fêter. J'ai continuer en France et maintenant, c'est devenu une sorte de tradition familiale ! On se réunis, on se déguise, je fais des plats en rapport avec Halloween. Mais j'ai de moins en moins envie de m'embêter avec tout ça et j'espérais que mes enfants prennent le relais ! Cette année, je ne vais pas creuser de citrouille, mon fils ainé le fera avec son fils. Quand à mon déguisement, le plus clair du temps, je ne ressemble à rien ! Je fais avec les moyens du bord que j'agrémente de petits accessoires comme ceux que je vais essayer de trouver aujourd'hui. Et oui, j'ai bien conscience que dans de nombreux magasins, ils ont déjà installé la déco de Noël à la place de celle d'halloween. Et je trouve cela RIDICULE !!
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J’ai lu d’une traite aujourd’hui ce court roman de Cécile Coulon. Je ne connais pas très bien son œuvre, déjà conséquente, alors qu’elle n’a que 33 ans, puisque je n’ai lu que son précédent Seule en sa demeure.
J’ai plutôt aimé, grâce à l’écriture, belle et solennelle mais... Mais quelque chose m’a empêchée d’être totalement emportée, même si j’ai été happée, indéniablement. Ce n’est pourtant pas un livre tiède. C’est un conte noir, un peu macabre, lugubre, qui touche au ventre. La langue est très belle, très ample, comme habitée, quasi mystique. L’intrigue est très resserrée, le lieu aussi, un village perdu, tout juste un hameau, quelques êtres taiseux. Une atmosphère fantastique, des secrets ruraux.
Ce livre parle à sa manière des violences faites aux femmes. La mère guérisseuse et son fils qui prend le relais (guérisseur débutant) s’emploient à réparer les choses cachées, les douleurs des corps et des âmes, ou du moins à les harmoniser. Le guérisseur finit quasiment par remplacer dieu par son pouvoir de décision. C’est une belle idée. Surtout vu le dénouement, cruel et équivoque.
Peut-être que, malgré ce soin porté à l’écriture, ou à cause de celui-ci, le côté pythie de l’autrice m’a laissée un peu de côté. Comme si c’était un peu trop. Pour moi, pour mon goût. Un peu trop d’effet de manches, un peu trop de grandiloquence. Elle dit avoir écrit ce livre en état d’hypnose. Un peu trop sérieux aussi ? C’est dommage, car j’aime bien le rapport aux forces de la nature, aux lieux, au passé.
On verra l’empreinte que laisse ce récit sur moi avec le temps…
#littérature#livres#litterature#roman#livre#la langue des choses cachées#Cécile Coulon#éditions de l’iconoclaste#conte
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4 octobre 2023 | Par Mathieu Dejean
Alors que la gauche a noué des liens historiques avec la cause arménienne, son soutien au Haut-Karabagh s’est fait plus discret et tardif que celui de la droite, qui instrumentalise la situation au profit de la théorie du choc des civilisations.
Le désarroi, la peine et une colère sourde. Ces sentiments mêlés animent les personnes issues de la diaspora arménienne et leurs soutiens depuis l’offensive éclair de l’armée azerbaïdjanaise dans le Haut-Karabagh le 19 septembre. Face à cette épuration ethnique comparable à un « génocide sans fin », selon les mots de l’historien Vincent Duclert, le constat d’une désaffection politique de la gauche se surajoute : « La situation, c’est que la gauche est timide dans sa réaction, malgré le fait que c’est une épuration ethnique », résume le sociologue Razmig Keucheyan, proche de La France insoumise (LFI).
Le philosophe Pierre Tevanian abonde dans ce sens au moyen d’une question lancinante : « Pourquoi la gauche n’a-t-elle pas répondu, ni formellement ni par un changement de ligne, alors qu’on alerte dans le désert depuis au moins trois ans ? » En 2020, après la guerre lancée par l’Azerbaïdjan contre les Arméniens du Haut-Karabagh, il cosignait une tribune dénonçant le « silence de la gauche occidentale ». Il se désole aujourd’hui du peu d’impact qu’elle a eu : « S’il y a ce faible écho, c’est que les relais dans les partis, les syndicats et dans le mouvement social anti-impérialiste manquent cruellement. Ce sont eux qui font que, par moments, un soutien populaire arrive à se faire entendre. »
La solidarité avec le peuple arménien fait pourtant partie de l’histoire longue de la gauche. Aujourd’hui encore, des socialistes citent le discours de Jean Jaurès à l’Assemblée nationale en 1886, dans lequel il dénonçait déjà une « guerre d’extermination » contre les Arméniens. Ils omettent toutefois de rappeler que sa position était, déjà, loin de faire consensus : « S’il était aussi éloquent, c’est qu’il se heurtait à une realpolitik majoritaire dans les rangs de la droite et de la gauche de l’époque. Le point de vue adverse était dominant dans la grande presse », pointe Pierre Tevanian.
Une femme tient un drapeau arménien lors d'un rassemblement appelant à la paix, organisé par le CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes de France) à Paris, le 15 septembre 2022. © Photo AFP
L’histoire du Parti communiste français (PCF) a aussi été marquée par le sacrifice du résistant Missak Manouchian, dont le groupe des Francs-tireurs et partisans – celui dépeint par la fameuse « Affiche rouge » – a été exécuté en 1944. Le cinéaste Robert Guédiguian, soutien indéfectible de la cause arménienne, en a tiré le film L’Armée du crime en 2009 : « On vénérait L’Affiche rouge quand j’étais petit. Avant le poème d’Aragon, avant la chanson de Ferré, avant mon film, les gens les plus au courant étaient les militants du PCF », note-t-il. Le PCF a d’ailleurs reconnu la République de l’Artsakh (Haut-Karabagh) en 2019, et préconise la protection de la population arménienne dans la région.
L’affinité entre l’idée de gauche et la cause arménienne s’est encore renforcée dans la foulée du cinquantenaire du génocide arménien, en 1965, qui a coïncidé avec l’ébullition pré-Mai-68. « Ce contexte socio-historique explique que les partis de gauche ont, beaucoup plus que la droite, accompagné les revendications arméniennes, explique Pierre Tevanian. Il y avait un mouvement social fort, une gauche dans l’opposition mais en expansion, et qui essayait par tous les moyens de se connecter aux mouvements sociaux. En 1981, Mitterrand est porteur des revendications des groupes dominés. »
L'« affiche rouge »
Dans les principaux foyers d’implantation de la diaspora arménienne – l’axe Paris-Rhône-Alpes-Bouches-du-Rhône, avec un crochet par Alfortville (Val-de-Marne) –, les collectivités territoriales socialistes ou communistes ont ainsi tissé des liens durables. En 2012, François Hollande avait tenu un meeting commun à Alfortville avec la Fédération révolutionnaire arménienne (membre de l’Internationale socialiste), qui appelait la communauté arménienne à se mobiliser pour lui.
Une défaite métapolitique
Pourtant le réveil de la gauche sur la situation dans le Haut-Karabagh, indépendamment de quelques individualités, a été timoré et tardif, au point de désespérer des membres de la diaspora. « On le ressent comme une vraie injustice, réagit ainsi Loris Toufanian, militant du mouvement Charjoum, en faveur des luttes d’émancipation arméniennes. Quand on prend une seconde de recul, il s’agit d’un peuple qui décrète son indépendance, qui s’affranchit de la domination coloniale du panturquisme, c’est le programme de la gauche depuis 150 ans, et pourtant, a-t-on vu en nombre des organisations de gauche dire : “Vive la résistance arménienne”, ou “panturquisme = fascisme” ? Non. »
Pour expliquer ce délitement, beaucoup constatent d’abord une défaite métapolitique : la droite et l’extrême droite se sont emparées du sujet et bénéficient d’une plus grande couverture médiatique. « À longueur de journée, la défense des chrétiens d’Orient est instrumentalisée sur CNews à des fins de politiques internes à la France – l’opposition entre les bons immigrés intégrés chrétiens et les autres », analyse Razmig Keucheyan.
« L’extrême droite transpose dans le Caucase des questions qu’elle veut mettre à l’agenda en France », abonde la sociologue Marie Sonnette-Manouguian, ce qui explique que le sujet soit potentiellement devenu « radioactif » pour une partie de la gauche. « Le moteur du conflit est pourtant impérialiste : c’est l’expansion turque au détriment des peuples les plus faibles. En ce sens, ça devrait être porté par la gauche », ajoute-t-elle.
Les mots de la droite et de l’extrême droite déterminent en effet fortement le débat public, participant ainsi à la marginalisation de la gauche. « Depuis 2019, au Sénat, on s’est entendu, on a fait deux résolutions, posé deux questions au gouvernement, mais comment faire partager un point de vue aux médias sur ce que nous disaient les Arméniens ? », s’interroge, impuissant, le sénateur socialiste Gilbert-Luc Devinaz, président du groupe d’amitié France-Arménie, qui admet marcher sur des œufs lorsqu’il doit signer des textes en commun avec le sénateur Les Républicains Bruno Retailleau sur cette question.
L’internationalisme n’est pas toujours une évidence comme il l’était pour des générations plus anciennes.
Clémentine Autain, députée LFI
La députée de La France insoumise (LFI) Clémentine Autain, qui fait partie des personnalités engagées sur le sujet, le constate aussi : « Il y a deux visions qui s’affrontent dans la défense du peuple arménien. Une vision de choc des civilisations promue par l’extrême droite et une vision humaniste reposant sur les principes du droit international. Il faudrait que notre voix recouvre la leur. »
Encore faut-il pour cela que les directions d’organisations s’en emparent et fassent du bruit médiatique en dépit des vents hostiles. Jusqu’à présent, des personnalités ont pris position. L’eurodéputée écologiste Marie Toussaint plaide ainsi pour « des sanctions économiques et commerciales à l’égard d’Aliyev » : « On l’a fait pour la Russie, on peut le faire pour l’Azerbaïdjan. Si on veut être cohérent, il faut dénoncer l’accord gazier et envoyer des observateurs européens sur le sol arménien », détaille-t-elle, regrettant « une forme de reddition de l’Union européenne ».
La sénatrice socialiste du Val-de-Marne Laurence Rossignol défend, elle, la création d’un « comité de soutien exigeant la libération des prisonniers politiques » et l’envoi de fonds à l’Arménie pour l’aider à accueillir les 100 000 réfugié·es.
Des réfugiées à Kornidzor, première ville arménienne après la frontière, le 24 septembre 2023. © Photo Alex Lourie / REDUX via REA
Mais les partis de gauche eux-mêmes se sont souvent contentés de communiqués et de rassemblements tardifs qui n’ont rencontré qu’un faible écho. L’action de la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, qui a projeté un documentaire le 3 octobre au Conseil de Paris, décryptant l’influence de l’Azerbaïdjan en Europe – La Caviar connection –, pointant au passage l’implication de son adversaire Rachida Dati comme relais d’influence de Bakou, a détonné dans ce paysage. De même que le déplacement en Arménie du député insoumis Sébastien Delogu (dont le père est d’origine arménienne), d’où il a dénoncé un soutien « trop timide et trop tardif » de la France.
Et si Jean-Luc Mélenchon a condamné sur X le 7 septembre le « blocus criminel infligé aux Arméniens du Haut-Karabakh », puis a réagi à l’agression azérie « en vue d’un nettoyage ethnique » le 19 septembre – tout comme le groupe parlementaire LFI –, l’action de solidarité envers les Arméniens reste limitée. L’affaiblissement numérique des vieux partis de gauche, PS et PCF, où le soutien aux Arméniens est le plus ancré historiquement, n’aide pas à l’extension de la mobilisation.
« D’une manière globale, je trouve que l’international est de moins en moins présent dans les discours de gauche. Chez les jeunes générations, l’internationalisme n’est pas toujours une évidence comme il l’était pour des générations plus anciennes », analyse Clémentine Autain.
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« Dans les années 1970-1980, les Arméniens pouvaient être perçus à gauche comme un cas particulier de lutte anticoloniale, au même titre que les Kurdes. Cet imaginaire anti-impérialiste, tiers-mondiste, de lutte de libération, s’est affaibli à gauche. Les Arméniens ont fait les frais de cet affaiblissement », analyse Razmig Keucheyan. « La gauche française est très franco-française, il n’y a pas d’exception arménienne. On bute sur le fait que la France en général et la gauche en particulier n’est pas universaliste dans les faits, dans la manière de distribuer ses engagements », juge aussi Pierre Tevanian.
Tout cela participe à instaurer un sentiment de manque de la part de la gauche. Ce sentiment taraude Robert Guédiguian, qui voit l’extrême droite monter au créneau : « J’ai du mal à côtoyer dans ce combat-là Zemmour, Pécresse et Wauquiez, trois personnes qui se sont rendues là-bas », relate le cinéaste. « Ce n’est pas une fatalité. Il faut créer de la confiance, des idées partagées. Ce n’est pas une guerre des civilisations. Les Arméniens veulent vivre en paix, et pas être la pointe avancée des croisades de Philippe de Villiers, Jean-Christophe Buisson et Sylvain Tesson », conclut Razmig Keucheyan.
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Depuis le 7 janvier 2023 notre confrère et ami Mortaza Behboudi est emprisonné en Afghanistan, dans les prisons talibanes.
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Au Haut-Karabagh, « une entreprise de destruction humaine »Par Joseph Confavreux
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à part mes crises névrotiques comme j'aime les appeler qui ne sont un sujet que pour moi je crois, le gros dossier du moment, c'est le cul. je sais que je peux plus faire genre qu'il y a rien alors qu'il n'y a pas rien c'est débile mais j'arrive pas à faire plus qu'effleurer le sujet. ça fait maintenant un an qu'on se connait, un an qu'on couche ensemble aussi comme il me l'a fait remarquer et ça a beau être la meilleure expérience à ce stade de ma vie, c'est aussi la merde. car un an ça coïncide également avec la réalisation de certaines choses qui auraient mieux fait de rester enfouies loin loin dans l'inconscient et dans le c'est rien, mais le fait est que plus les mois passaient, moins c'était rien. il y a eu comme plein de petites étapes qui ont commencé fin juillet ou début août je sais plus trop. on discutait collés l'un à l'autre dans son lit quand il m'a posé une question qui a fait buguer mon cerveau parce qu'il n'y avait pas de bonne réponse et que le fait d'en donner une m'a fait me rendre compte ou plutôt m'a fait remonter le souvenir que ce n'était pas normal. d'ailleurs c'est là que j'ai compris qu'il lirait tout le temps en moi car il a très bien vu que je me braquais et j'ai vu qu'il voulait pas lâcher l'affaire alors que je suis une super petite menteuse normalement. je me souviens avoir effleuré le sujet en revenant de vacances un soir pour dire non mais tu vois y'avait rien et l'avoir regretté parce qu'il voulait trop me faire parler mais que j'étais toujours dans le flou. et là ça me prenait pas encore trop la tête en vérité c'était l'été j'avais autre chose à penser et d'autres mecs à baiser mais en septembre c'est un appel qui m'a ravivé des sensations cette fois et j'avais plus envie de faire un câlin à l'ancienne moi qu'à la personne qui m'avait appelé. d'ailleurs c'était le point de départ d'autres emmerdes, il n'y a vraiment rien qui allait de septembre à décembre j'ai rarement eu autant envie de mourir aussi intensément je crois. fin octobre je sors et j'ai besoin de plaire et que quelqu'un d'autre me plaise car je ne vois plus que lui mais je tombe sur un zinzin et je pars me coucher avec la sensation d'être une pauvre merde. c'est pas vraiment conscient mais avec le recul je crois que c'est à partir de là que je veux vraiment plus que quelqu'un d'autre m'approche. entre temps je finis par lui dire que je ne veux plus qu'on couche ensemble, que je préfère qu'on soit simplement bons amis et juste avant que cette résolution ne foire je me rends compte que c'est vraiment ancré parce que j'arrive pas à en parler même loin de lui bourrée en rentrant de soirée donc j'écris un pauvre truc pour le remercier de ne pas être une merde finalement je crois je sais même plus ce qui en était ressorti, mais je sais que c'est là que le bourdonnement s'accentue et qu'il ne me laisse plus trop de répit, quand on couche ensemble j'essaie de mettre pause mais mon deuxième cerveau prend le relai et veut exorciser des trucs c'est vraiment débile et je m'en veux car comme il m'a dit il n'y a pas si longtemps mon cerveau et mon corps vont ensemble, c'est moi et les deux ne sont pas deux entités dissociées, il faut que j'arrive à raccrocher les deux. donc si mon cerveau pense des choses ça veut dire que c'est moi qui les pense et ça me dégoûte un peu mais soit il faut faire avec c'est moi qui produit des choses débiles dans ma tête en me croyant plus intelligente que les traumatismes et en me disant qu'il suffit d'y penser très fort pour que ça passe vraiment au pire moment. bref je m'égare mais nous voilà en avril au détour d'une conversation à base de cocktail vodka-vodka je lâche une mini bombe qui est énorme pour moi mais pas tant que ça en vrai, j'effleure toujours le truc mais à voix haute à ma sœur et ma cousine et je finis par vomir mes tripes un peu partout sans qu'il ne puisse faire quelque chose vu qu'il était déjà persona non grata alors qu'il était littéralement à cinq mètres de moi et que j'avais juste besoin de ses bras pour pleurer comme un gros bébé au lieu de le faire assise par terre dans mon vomi.
tout ça pour dire quoi je ne sais pas vraiment si ce n'est que grandir c'est comprendre qu'on est traumatisée et pourquoi on l'est mais ne pas savoir comment en parler ni comment agir dessus c'est préférer continuer de penser que rien ne nous atteint et en même temps penser à la pauvre qui comprenait rien à l'époque qui avait aucune clef pour processer les informations et qui devait juste penser qu'elle était folle (je sais plus ce qu'elle pensait elle était tout le temps défoncée puis plus tard peut-être en train d'idéaliser je sais pas quoi) c'est des discussions tard la nuit à pas savoir comment expliquer pourquoi ça marche pas comme ça c'est se sentir nulle vouloir arriver à fonctionner normalement mais ne réussir qu'à être bizarre, bref ça fait un an que c'est super que j'adore que lui aussi et que j'aime ce que nos deux corps et nos deux cerveaux tordus donnent ensemble mais que c'est aussi naze car c'est naze de trouver quelqu'un de super (même si je râle souvent sur lui il est con parce que c'est un mec mais je suis plus énervée c'est bon il l'est quand même beaucoup moins que la moyenne) quand on a connu surtout du naze naze naze et que les premières sensations qu'on a ressenti c'était de l'angoisse et quand même une impression que c'est pas normal mais sans savoir trop se l'expliquer. c'est pas une maladie il a dit on va y arriver oui je veux bien mais je sais pas comment et si en un an on a pas réussi je vois pas comment on y arriverait. ça me prend la tête et je crois que ça lui prend encore plus la tête parce que sa place est pas super drôle non plus, qu'il aimerait m'aider et puis autant je manque d'éléments de réponse mais au moins je suis dans ma tête, ce qui n'est pas son cas même si je me pose la question quelques fois. bref conclusion c'est chiant mais je me dis qu'à force d'effleurer le truc à chaque fois qu'on a baisé comme c'est à la mode en ce moment ou tard dans la nuit même si ça me fatigue et que j'ai peur que ça le fatigue aussi (il me taperait sur les doigts s'il lisait ça je sais mais je ne peux pas m'empêcher d'y penser), on va bien finir par trouver une porte d'entrée à une porte de sortie.
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Aujourd’hui, samedi 08/06/24, Journée nationale d'hommage aux morts pour la France en Indochine 🎖️ Journée internationale de la NASH 🙏 et Journée mondiale des océans 🌊
Le SOS des chefs pour l'océan : pour la Journée mondiale de l’océan qui a donc lieu ce samedi, les chefs des Relais & Châteaux s’engagent à ne plus proposer de civelles ni d’autres espèces marines menacées d’extinction 👏 Mieux vaut tard que jamais…
Annecy : troisième jour de la première édition du Festival Citoyen du Vivre Ensemble qui a lieu depuis avant-hier jusqu'à aujourd’hui à la MJC Centre social Victor Hugo Meythet. Des thématiques telles que l'environnement, le harcèlement et le numérique choisies par les habitant·es 👌
Saint Médard, le saint des dictons par excellence : « Quand il pleut à la saint Médard, il pleut quarante jours plus tard. À moins que Barnabé (le 11 juin), ne lui coupe l'herbe sous le pied. » 🦶 « S’il pleut à la saint Médard, il pleut encore six semaines plus tard. » ☔
Saint Médard encore : « S'il pleut à la saint Médard, la vendange diminue d'un quart, mais s'il fait beau à la saint Barnabé, elle diminue de moitié. » 🌧 « Ce que saint Médard fait, saint Barnabé le défait. » 😎 « Saint Médard beau et serein promet abondance de grains. » 🌞
Saint Médard encore et encore : « S'il pleut à la saint Médard, c'est du beau temps pour les canards. » 🦆 « Repique les choux s'il t'en reste. » 🥬 « La pluie de la saint Médard fait germer les épis au gerbier, de quoi le sarrasin rit. » 🌾
Saint Médard toujours : « Quand il pleut à la saint Médard, prends ton manteau sans nul retard. » 🧥 « Saint Médard éclairci, fait le grenier farci. » 🌦 « Saint Médard est le meilleur jour de l’année pour semer le blé noir. » 🌱
Pour celles et ceux qui aiment le hasard : « S'il pleut le jour de la saint Médard, le tiers des biens est au hasard. » 🎲 « Quand il pleut le jour de saint Médard, le quart des biens est au hasard. » 🎲 Ou pas : « S'il pleut à la saint Médard, la récolte diminue d'un quart. » 😉
Pour celles et ceux qui aiment les faux : « Quand il pleut le jour de la saint Médard, le grain diminue jusqu’à la faux. » 🧐 « Quand il pleut le jour de saint Médard, les blés s’en vont jusqu’à la faux. » 🤔
Pour celles et ceux qui aiment le lard : « Quand il pleut à la saint Médard, si l'on ne boit du vin, on mange du lard. » 🍷 « Pluie à la saint Médard tarit le vin et coupe le lard. » 🔪 « Saint Médard, planteur de choux, mangeur de lard. » 🥬
Bon sixième jour de la semaine à tous et à toutes 🎥
Bonne fête aux Médard 😘
📷 JamesO PhotO au Mont Veyrier le jeudi 06/06/24 📸
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Ah, le joli mois d’octobre ! La déplorable situation au Proche-Orient – disons en Palestine pour préciser les choses –, révèle, en Occident essentiellement, les peurs, les lâchetés, voire les renoncements de bien des populations et de leur gouvernement. Ce que j’observe, avec amusement autant qu’avec inquiétude, c’est l’immaturité des réactions de la plupart des nations de “l’Occident global” face aux derniers développements de problèmes pourtant vieux comme Mathusalem. Le fond, comme la forme, sont désespérants. L’Europe, et la France en particulier, attestent l’effacement définitif de leur rôle historique dans le bassin Levantin. Les médias, comme c’est leur habitude, hystérisent les événements et prennent aveuglément le parti de leurs actionnaires. “Israël ! Israël ! Israël !” entends-je partout, à tout bout de champ, tout le temps. Il faut défendre Israël avec les Israéliens, parce qu’Israël, c’est le rempart de notre civilisation contre les sauvages musulmans. Quand Israël sera tombé, c’est tout le continent qui sera attaqué, la nuit, à l’aube, au couteau, à l’AK. Nous serons tous pogromisés, kippa ou pas, pour le seul crime d’être des kafirs.
Je résume là ce qui me semble être, plus ou moins explicitement, plus ou moins bruyamment, le mot d’ordre – ou plutôt la “parole de panique” – qui s’installe sous nos latitudes. Et je joins quelques capsules mnésiques liées à ces événements :
• Il est navrant le spectacle de cette aube automnale si belle qui dévoile le défilé des assassins à moto, bouchers amateurs partis massacrer des familles endormies. Éternel recommencement de l’insupportable injustice frappant les populations prises à parti, flinguées, étripées, égorgées – cadavres et scènes de crimes arrangés à des fins de terrorisme par l’image. “Allah u-akbar”, comme toujours, ici ou là-bas. Tout a été filmé, par les caméras d’inutile surveillance des victimes et les go-pros des instigateurs. Tout a été montré. • Scènes à peine croyables – je dis bien “à peine croyables” – des commandos palestiniens faisant détonner des explosifs contre des murs en béton et des rideaux de barbelés pour pénétrer des périmètres de sécurité placés sous surveillance automatique 24/7. Les drones qui ont largué leurs charges explosives au-dessus des relais de communication et autre appareil de détection, volent sans ambage d’un pylône à l’autre. Pouvait-on être plus prévisible ? Des ailes volantes motorisées sillonent le ciel, ouvrant le feu sur tout ce qui court en dessous. Pouvait-on être moins discret ? Et pourtant, la petite base armée prise d’assaut regorge de cadavres en slip, tirés du lit dans la panique, la plupart n’ayant même pas eu le loisir de défendre leur peau face aux assaillants brailleurs.
• Grand rassemblement décadent, scènes et chapiteaux. Les fumeurs de oinjes, les raveurs, les filles et fils de bobos, les zoneurs à dreadlocks et leurs meufs à cheveux bleus fuient dans le désert pour échapper au flinguage venu du ciel. Grand Bataclan à ciel ouvert. On a tous rêvé de débarquer dans une rave en Hummer pour remettre un peu d’ordre. Mais là, je vois courir tous ces hébétés et je pense aux parents qui, dans quelques heures, recevront qui un coup de téléphone, qui la visite d’amis ou d’officiels venus leur annoncer ce qu’aucun parent, jamais, ne devrait être contraint d’entendre.
• Un prof a été égorgé dans un lycée français, le deuxième et certainement pas le second. Héros, hommage, hugs. Les trois “H” du cancre élyséen. À la lumière des “massacres du Hamas”, de nombreux chroniqueurs ne peuvent s’en empêcher : mais combien sont-ils chez nous, nous les braves et pacifiques Français, à attendre le grand soir et son fameux croissant de lune ?
• Prendre parti. Ceux qui déplorent les Palestiniens écrasés sous leurs immeubles à coups de bombes sont d’infects islamo-collabos. Les chroniqueurs, chefs de plateau et autres inutiles s’agitent bruyamment, distribuent des bons points et offrent à qui en veut une tournée de moraline. Ça va de “j’ai d’excellents amis Juifs” à “et la Shoah alors, vous en faites quoi ?”. Pathétiques agitations, pitoyables guignolades.
• Je n’entends quasiment personne rappeler ce qu’était encore la diplomatie française d’après guerre. Ce que nous avions perdu en puissance militaire, nous pouvions encore le compenser en influence. Le refus d’être inféodé, comme l’obsession de la souveraineté, allait favoriser l’émergence d’une autre voie – le non-alignement –, unique chemin vers la préservation d’une forme d’indépendance géopolitique dans un monde violemment bi-polaire. L’exceptionnel domaine ultra-marin de la France lui conférait alors une dimension internationale quasi naturelle, préservée des affres d’une décolonisation dramatique. Que reste-t-il de tout cela ? Rien. Absolument rien. La France a perdu partout, elle qui est maintenant devenue une colonie du tiers-monde, le champ d’expérimentation européen du globalisme assassin.
• Pathos, pathos, pathos ! J’ai du pathos à pas cher, en voulez-vous ? L’heure est donc à l’effroi et à l’indignation. Idéal pour nous rappeler que le peuple juif est un peuple héroïque. Légèrement dominateur – comme nous le rappelait le grand Charles – mais courageux, combattif, résolu. Idéal aussi pour déshumaniser le Palestinien de base et fermer les yeux sur les tonnes de bombes balancées sur des gens qui rêvaient sans doute d’égorger des Juifs mais qui, étant donné leur condition physique nouvelle, n’auront pas le temps de passer à l’acte. Je sais, je fais du mauvais esprit. Précisément. Ce qui est triste, là-dessous, c’est le cautionnement inconditionnel de la scénarisation tous azimuts. Ces gens-là, Monsieur, n’ont honte de rien. Ceux qui montrent avec le regard fixe, la mâchoire d’acier, le geste calme, et ceux qui regardent, le teint livide, la bouche ouverte, l’œil mouillé et la gorge nouée. Images de salle à manger transformée en abattoir, de jardinet jonché de tripaille, de trainées de sang chaud dans les couloirs. Ça change des parents gris qui beuglent comme des bougres avec le cadavre tout cendré de leur môme de quatre ans et demi dans les bras. “Oui, mais en même temps, il y a les agresseurs et les agressés, hein, non ?”. Et dire qu’ils sont payés pour oser proférer de telles ignominies.
• François Cevert est mort le 6 octobre 1973 sur le circuit de Watkins Glen. C’était le jour du commencement de la guerre du Kippour. Un demi-siècle plus tard, alors que je raconte à qui veut bien m’écouter la carrière fulgurante et la mort tragique de celui qui fut mon idole, le Hamas fourbit ses armes pour son attaque du 7 octobre. Coïncidence ? Je crois bien, oui.
J.-M. M.
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Vienne (A) -> Sofia (BG) - 01.11.23
Le train pour Budapest a juste assez de retard pour me faire flipper. Je reste tout de même positif, c'est mon premier long voyage en solo ! Les immeubles de la capitale autrichienne laissent place à une campagne rase et monotone quand le crissement des freins retentit. Les wagons s'immobilisent au milieu de nulle part et une voix se met à débiter des choses en bulgare que j'aimerais bien comprendre. Un peu paniqué, j'imite les autres passagers et me lève. Dehors, des bus s'alignent pour prendre le relai. Je regarde ma montre, ça va être serré. Les minutes défilent de plus en plus vite jusqu'à ce qu'on arrive à la gare routière. Puis mon anxiété se mue en panique quand je vois le chemin qu'il me reste à parcourir pour arriver à la gare ferroviaire, qui était sensée être le terminus de mon train. Je rentre en mode survie et cours dans tous les sens pour chercher le métro. J'arrive enfin au portique que j'enjambe avant de me jeter entre les portes automatiques d'une rame bondée. Je ne décroche pas mes yeux de l'heure, mon temps se compte désormais en secondes. Je débarque dans un immense hall comme un fou avec mes yeux hagards et mon gros sac. Pas le temps pour les panneaux qui sont de toute façon indéchiffrables, encore moins pour un billet, ni même pour les tableaux d'affichage des départs. Je cours, sans savoir où je vais, à l'instinct, comme si je connaissais l'endroit par cœur. Quinze secondes. J'arrive à bout de souffle devant les quais où plusieurs trains sont alignés. Je fonce vers le premier en priant très fort que ce soit le bon… Derrière moi, une contrôleuse est à mes trousses, quand j'entends le sifflet du départ. Je m'écroule entre les bagages entassés devant les portes qui se sont refermées au nez de ma poursuivante. Je ne suis pas encore relevé que les wagons se mettent en branle, me voilà parti. Par une chance dont je ne me savais pas affublé, c'est le bon train. Je m'écroule sur une banquette au hasard, vidé. La route est longue. La nuit est tombée et je sais déjà que je n'arriverais pas à dormir. Devant moi, la porte du compartiment est cassée ; elle s'ouvre et claque en continu, laissant passer l'infernal bruit du glissement des roues sur les rails, un cla-clack, cla-clack incessant qui finira de broyer les miettes de mon cerveau. Je débarque à Craiova, il fait encore nuit. Je passe quelques heures sur un banc dur, à l'intérieur de la gare déserte, essayant de me réchauffer en me roulant en boule dans mes affaires. Je repars alors que le soleil se lève sur des barres d'immeubles formidablement lugubres. J'arrive à Sofia dans l'après-midi, à bout de force après plus de vingt-quatre heures de trajet.
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090224
Dans la soirée du 08 février 2024, Yoann et une partie de ses collègues ont passé un bon moment dans un mini-golf avant de rentrer à la maison des secrets où ils se sont vaillamment efforcés de finir l’alcool restant de la veille (la modération des uns entraîne les excès des autres #çafaitréfléchir). Notre envoyé spécial, E.R., était sur place pour suivre l’événement.
Après n’avoir pas brillé de tous ses feux au mini-golf (même Yoann ne peut pas avoir tous les talents), Yoann, pourtant toujours bon joueur, perdant magnanime et gagnant élégant, a été pris d’un élan de rage et de désespoir en arrivant seulement deuxième à Mario Kart, qui contrairement au mini golf est une de ses spécialités. Des témoins parlent de cris à glacer le sang. Il est possible que sa décennie d’expérience en tant que joueur de League of Legends soit en cause dans ces réactions vocales et passionnées lors de la pratique du jeu vidéo.
Plus tard dans la soirée cependant Yoann s’était beaucoup radouci, et a exprimé sa reconnaissance à ses collègues pour leur positionnement pro-Yoann et non anti-Yoann. Nous saluons bien évidemment cette opinion frappée au coin et nous réjouissons que Yoann soit apprécié à sa juste valeur.
Il semblerait également que Yoann ait, sans surprise, fait preuve d’une grande générosité et de beaucoup de bonté en attribuant un précieux kudos (terme technique et singulier sur le document d’évaluation annuel) à l’humble reporter derrière yoannblogging lors de son entretien annuel avec le CTO, ce qui nous va droit au cœur.
Par ailleurs, il apparaît que Yoann ait été victime de quolibets lors de la semaine de séminaire car il fait trop d’heures supplémentaires pour lesquelles on n’est pas payés et vas-y c’est bon les clients ils peuvent attendre 12h pour un mail surtout si ils sont pas sympas ou commettent des crimes orthographiques contre Yoann. Ici à la rédaction de yoannblogging nous pensons qu’il faut parfois dénoncer ce type de mauvaise habitude en place publique, et que qui aime bien châtie bien. Cela vaut aussi pour les membres de l’équipe de Yoann qui vivent à Bourgoin-Jallieu ou encore les gens qui ont une thèse et font de la recherche.
Enfin, il semble que Yoann ait mis un frein à ses ambitions d’absorber tout le monde dans son équipe et ait accepté de laisser quelques collègues aux autres, ce qui est bien aimable Yoann est si noble et bon.
Un admirable passage de relais journalistique a eu lieu aux alentours de minuit lorsque notre envoyé spécial est rentré chez lui, une démarche pleine de sagesse puisque les festivités / consommation d’alcool et de chips / jeux vidéos / discussions à visée révolutionnaire ont duré ensuite bien tard dans la nuit. Yoann a fait une démonstration diabète aiguilles science médecine pour l’édification générale, n’était pas le moins concentré de tous quand une tentative de jeu de société a été lancée, et était très volontaire ainsi que proactif pour porter une démarche de jamais se coucher aller jusqu’au bout de la nuit, mais la soirée a pris fin aux alentours de 4h. Aucun regret même si les heures de sommeil manquantes se font ressentir.
Yoann est maintenant en train de tenter de s’assoupir dans le Ouigo inconfortable alors qu’il devrait être dans un vrai train pas low cost en première classe puisqu’il est cadre, mais hélas la SNCF n’a sans doute pas réalisé qui elle avait à bord sinon il aurait sans aucun doute bénéficié d’un surclassement.
#yoann#premier article long format#correspondant freelance de qualité#syndicalisme révolutionnaire#vodka#curaçao#vidéoludisme#endurance de la jeunesse#déficit de sommeil#cohésion d’équipe#à bientôt pour de nouvelles aventures#yoann gamer backstory unlocked#bons sentiments#quolibets#work life balance
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Avis aux lecteurs :)
Les Chroniques de Choderlos touchent à leur fin, la lettre finale viendra clore Les Liaisons dangereuses le 14 janvier.
A titre personnel j'ai énormément apprécié l'expérience, je ne pensais pas que je pourrais attirer 500 lecteurs pour suivre un roman épistolaire du XVIIIème siècle sur sept mois. Et même si les tumblr les plus actifs sont moins nombreux sur le tag vos commentaires et memes m'ont fait super plaisir !
Avec la fin de Dracula Daily d'autres newsletters ont pris le relais comme Letters from Watson et Whale Weekly, perso je n'ai pas eu la fois de cumuler mais les lecteurs ont l'air de s'éclater.
Ceci dit, j'aimerais bien continuer de faire autre chose en français d'ici quelques semaines (il n'y a pas de raison que tout internet soit en anglais), d'où ma question :
Qu'est-ce que vous voudriez lire ensuite ?
Je n'ai pas encore d'idées de lectures chronologiques avec le bon rythme, on pourrait aussi passer en format feuilleton. Je pourrais même rechercher le découpage utilisé pour la publication initiale d'époque, ce serait un projet de recherche sympa ;)
Quelques possibilités :
Alexandre Dumas, maître du roman feuilleton, avec Les Trois Mousquetaires (ou Le Collier de la reine, moins connu mais presque aussi bon) pour l'aventure, Le Comte de Monte-Cristo pour le drama
Arsène Lupin de Maurice Leblanc, pas besoin de présenter le gentleman cambrioleur, et c'est une série de nouvelles donc facile à suivre
Le Fantôme de l'opéra de Gaston Leroux a l'air relativement court et je suis assez curieuse de voir si c'est aussi dramatique que ce qu'on m'en a dit
Victor Hugo, peut-être pas "la brique" mais Le Bossu de Notre Dame par exemple ?
Bref, n'hésitez pas à donner votre avis et faire des suggestions, sur ce post ou en anon :)
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