Tumgik
#Hélène Rivière
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Unchained, “Rambler” [A Colourful Storm, 2024]
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mkblais · 3 months
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Ici, des rivières de hontes, de peines et de sale-tés, des rivières de rats, des dompes bourbeuses qui serpentent à travers les vies tranquilles de leurs riverains. Ailleurs, des rivières claires comme des autels sans apparats, dressées pour les rituels de toutes les saisons. Les trappages, les glissements de visons et de rats musqués, les soies fines et les leurres.
Marie-Hélène Voyer, L’habitude des ruines (2021)
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societascriticus · 5 months
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Génération Mitterrand sur Opsis
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, in Societas Criticus Vol. 26-02 : www.societascriticus.com
CRÉATION JANVIER 2021
Texte – Léo Cohen-Paperman et Emilien Diard-Detoeuf
Mise en scène – Léo Cohen-Paperman
Assistante à la mise en scène – Esther Moreira
Avec Léonard Bourgeois-Tacquet, Mathieu Metral en alternance avec Clovis Fouin et Hélène Rencurel en alternance avec Pauline Bolcatto
Lumières – Pablo Roy / Stéphane Bordonaro
Scénographie – Anne-Sophie Grac
Création sonore – Lucas Lelièvre
Costumes – Manon Naudet
Régie – David Blondel
Administration-Production – Léonie Lenain assistée de Blanche Rivière
Diffusion – Anne-Sophie Boulan
Communication-Médiation – Lucile Reynaud
Durée – 1h15
À partir de 14 ans
Production de laCompagnie des Animaux en paradis
Coproduction Théâtre Louis Jouvet,Rethel; Théâtre de Charleville-Mézières; Espace Jean Vilar, Revin; le Salmanazar, Epernay. Le Forum Jacques Prévert – scène conventionnée de Carros.
Avec le soutien du Théâtre du Rond-Point.
Cette action s’inscrit dans le cadre de la résidence partagée de la Compagnie des Animaux en paradis en région Grand Est, réalisée en partenariat avec le Théâtre Louis Jouvet – scène conventionnée d’intérêt national de Rethel; Le Salmanazar – scène de création et de diffusion d’Epernay; le Théâtre de La Madeleine – scène conventionnée de Troyes; le Théâtre municipal de Charleville-Mézières; la Maison des jeunes et de la culture Calonne de Sedan; l’Espace Jean Vilar de Revin; La Filature – espace culturel de Bazancourt.
La Compagnie des Animaux en paradis bénéficie du soutien du ministère de la Culture / Direction régionale des affaires culturelles Grand Est, au titre de l’aide aux compagnies conventionnées et est soutenue par la Région Grand Est. Spectacle ayant bénéficié de l’aide de l’Agence culturelle Grand Est au titre du dispositif « Tournée de coopération ».
Le public assistera à un drame familial. Michel Corrini est ouvrier à Belfort; Marie-France Deschamps est journaliste à Paris; Luc Corrini est enseignant à Vénissieux. Leurs points communs? Ils sont nés au début des années 1950 et, à dix-huit ans, ont « fait » mai 1968. Mais surtout, au soir du 10 mai 1981, ils ont trente ans et rêvent de voir l’élection de François Mitterrand pour, enfin, « changer la vie ». Aujourd’hui, à la veille du premier tour des élections présidentielles de 2022, Luc s’apprête à voter pour Jean-Luc Mélenchon; Marie-France, pour Emmanuel Macron et Michel pour Marine Le Pen.
De quelles promesses, de quels non-dits et de quelles trahisons François Mitterrand est-il le nom? C’est ce que les trois personnages vont tenter de comprendre en racontant au public leurs destins, emblématiques de la France de la fin du XXe siècle, et en incarnant tour à tour le premier Président socialiste de la Ve République.
Références : les romans de Nicolas Mathieu et les monochromes d’Yves Klein.
Source : https://animauxenparadis.fr/generation-mitterrand/
Commentaires de Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2024-04-28)
Cette pièce est la deuxième de la série Huit rois (nos présidents) de la Compagnie des Animaux en paradis (1) qui se propose de faire le portrait des huit présidents de la Cinquième République, de C. de Gaulle à E. Macron. » (2) Pour l’instant c’est le deuxième. Le premier fut « Vie et mort de Jacques Chirac, roi des Français » que j’ai aussi vu sur OPSIS et dont j’ai parlé dans Societas Criticus Vol. 25-01, du 2023-01-04 au 2023-02-21. (3) Du théâtre politique que j’aime, m’intéressant à la politique et à l’international.
Ceci étant dit, passons à l’essentiel : cette pièce.
Les personnages et les comédien·ne·s, fait avec le dossier de presse
Figures narratives : Marie-France Deschamps, Michel Corrini, Luc Corrini
Mathieu Metral :
Michel Corrini, ouvrier à Belfort, frère de Luc, ex-mari de Marie-France,
François Mitterrand (acte I),
Annunziata, Ieoh
Ming Pei,
Jean-Louis Bianco,
Hubert Védrine,
Eric Zemmour.
Léonard Bourgeois-Tacquet :
Luc Corrini, enseigne l’histoire et la géographie au collège Paul-Éluard de Venisssieux, frère de Michel,
Jean-Pierre Chevènement,
Michel Rocard,
François Mitterrand (acte II),
Jacques Attali.
Hélène Rencurel :
Marie-France Deschamps, journaliste à Paris, ex-femme de Michel,
Claude Gubler,
l’interprète de Ieoh Ming Pei,
Rachid Taha,
Jacques Séguéla,
François Mitterrand (acte III).
La prémisse
Ils ont voté Mitterrand en 1981. En 2022, ils ont voté Emmanuel Macron (Marie-France Deschamps), Marine Le Pen (Michel Corrini) et Jean Luc Mélenchon (Luc Corrini). Pourtant, ils peuvent parfois être d’accord sur certaines choses, certains diagnostics, mais pas sur les solutions par contre. Comme au Québec, où l’on peut être d’accord sur un certain recul du français, mais pas sur les solutions : diminuer l’immigration; améliorer la formation et l’intégration; faire la souveraineté; rendre le parcours scolaire en français obligatoire jusqu’au cégep pour les enfants dont au moins un des deux parents n’a pas étudié en anglais au Québec, c’est-à-dire harmoniser le parcours scolaire au cégep avec ce qui se fait pour l’éducation primaire et secondaire (4); demandez plus de pouvoirs pour sélectionner les immigrants et l’on pourrait continuer ainsi la liste des demandes.
Comme je le dis souvent, on vote rarement sur tout un programme politique, mais sur quelques éléments qui rejoignent nos valeurs profondes. Pour le reste, on n’est pas toujours d’accord. Parfois, on sera même déçu. Mais, qui lit complètement le programme des partis politiques? Très peu de gens, j’en suis convaincu.
D’hier à aujourd’hui en aller-retour
Dans cette pièce, on passe souvent de l’époque de Mitterrand à aujourd’hui, cela en diverses rétroactions (flashback) dont les protagonistes se servent pour expliquer comment ils sont passés de leurs espoirs en Mitterrand à leurs choix politiques actuels. Comme tout un chacun, on rationalise nos choix comme on gomme parfois nos dissidences. C’est que si l’on vote sur ce qui nous plait, tout ne nous plait pas toujours des partis politiques, même de celui qui a reçu notre vote, car les partis politiques sont des coalitions qui essaient de ratisser large; parfois trop large.
J’ai mis les minutages approximatifs des scènes que j’ai retenues pour mon texte. Étant de Montréal (Québec, Canada) et écrivant sur l’internet, ces références doivent être compréhensibles à un large lectorat qui n’est pas nécessairement de France et qui ne connait pas toujours l’histoire politique de ce pays sauf dans quelques grandes lignes.
12 à 19 minutes. Michel voit M. Chevènement, député, au Central. La semaine de 39 heures est votée. La retraite à 60 ans et la 5e semaine de congé payé s’en viennent. La vie des classes laborieuses va changer. Il nous reste les nationalisations à faire.
Le ministère du temps libre – fort intéressant comme idée, mais peut-être une mauvaise appellation - s’en vient aussi ! Cela permettrait d’amener son fils à la bibliothèque, de développer de nouvelles habiletés et d’avoir du temps pour vivre !
Quel beau programme c’était dans les années 1980, car Mitterrand fut au pouvoir du 21 mai 1981 au 17 mai 1995 ! Ici, au Québec, on parlait de « Liberté 55 » (5), soit la retraite à 55 ans. Mais, on a déchanté depuis. Avec la fin de l’URSS, le capitalisme social s’est incliné devant le modèle néolibéral (6). On a ensuite vu la montée de la Chine comme usine du monde, vu les avantages d’un régime autoritaire qui contrôle sa main-d’œuvre; et la délocalisation des productions intensives en main-d’œuvre vers la Chine et autres pays asiatiques. Avec l’internet ont suivi les délocalisations d’emplois professionnels, ce qui ancre la mondialisation économique néolibérale; faisant ainsi des travailleurs et des pays des concurrents et des entreprises des fournisseurs de travail au niveau mondial. Ces entreprises supranationales peuvent non seulement profiter des meilleures conditions possibles pour relocaliser leur production où elles le veulent, mais aussi exiger des compensations pour offrir des emplois à des pays qui en ont besoin. Le nouveau capitalisme a fait passer le Pouvoir des États vers les entreprises.
Avec tout cela, on parle maintenant de retarder l’âge de la retraite, de ramener des retraités au travail et de drogues de productivités (7). Les travailleurs sont maintenant des concurrents qui ne se battent pas qu’au niveau local, pour avoir des emplois, mais aussi à l’international, car une entreprise peut délocaliser/relocaliser une part de sa production en un tour de main. Elle n’a même plus besoin de bâtir une usine, car des pays sont prêts à le faire pour elle si elle y amène des emplois. Et, ça, c’est quand l’entreprise a besoin d’une usine.
Dans certains cas, elle ne fait que la conception, le design et la coordination de la production, des entreprises tierces produisant des parties du tout et l’assemblage final pour elle. Elle s’assure ainsi d’un plus grand profit sans avoir besoin d’usine ni d’une masse de salariés. Que quelques professionnels qui supervisent et gèrent le tout. Les autres font le travail de production pour elle.
C’est ainsi qu’on n’achète plus un produit français, européen ou américain, mais une marque dont le produit final peut être mondialisé. Pensons, Nike, Apple, Google, Canon, Mercedes, Rolex…
Mais, cela avait commencé sous la droite déjà. C’était les prémisses de la mondialisation telle qu’on la connait aujourd’hui. (8) D’ailleurs, dans une discussion avec Rocard (vers 20 minutes de la pièce), on nous dit que la droite avait baissé les impôts pour favoriser l’économie locale. Mais, les Français ont acheté des produits étrangers ! Ce n’est pas simple de balancer une nation ou un continent (Europe) dans un cadre de plus en plus mondialisé.
C’est ainsi que la gauche a besoin de l’extrême droite pour définir son identité. (vers 41 min) Être ce que l’extrême droite n’est pas : plus modéré ! Mais, la droite a appris à ce jeu elle aussi et, avec le temps, a ratissé les électeurs qui se sentaient délaissés par la gauche, comme les ouvriers de la base et les petits entrepreneurs. C’est ce qui explique que des Michel Corrini, qui ont vu leurs emplois partir de la France vers l’étranger, sont passés de Mitterrand (Parti socialiste) à Marine Le Pen (Rassemblement national) en 2022. On ne les a pas accompagnés et aidés à s’adapter à ces changements. Ils l’ont subi comme une rétrogradation, voire une punition, la gauche courtisant de nouvelles clientèles politiques comme si eux n’offraient plus d’intérêts pour le Parti socialiste.
Mais revenons à Mitterand et un des derniers grands moments de cette époque révolue. (On est vers 47 minutes de la pièce) Le 15 mars 1988, on est à Paris, à l’Agence de communication Avast, dans le bureau de Jacques Ségéla. Ils penseront à la nouvelle campagne présidentielle : Génération Mitterand. Et ils auront une idée de génie à proposer à François Mitterrand : vous disparaissez, vous ne vous montrez pas, alors on vous désirera et on votera pour vous ! Vous êtes la marque du père de la nation. Vous êtes Dieu et vous désignez celui qui représente le mal. La construction de l’Europe nécessite un grand président. Vous le serez ! Les autres ne seront plus que des comptables, des gestionnaires ou des fonctionnaires qui seront dans l’Europe de Mitterand. (Vers 50 minutes) En quelque sorte, on en fait le mythe du dernier des Grands Présidents, au sens du dernier des grands hommes. Après lui ne resteront que des technocrates. C’est quand même puissant la création d’une telle image par le marketing.
Mitterrand est mort depuis 20 ans
À 56 minutes de la pièce, on est le 24 juin 2016. Marie-France Deschamps est venue nous parler de son nouveau livre : Mitterand l’Européen, où elle parle de son combat pour la construction de l’Union européenne du Président et plus précisément de son combat pour la ratification du traité de Maëstricht. (9) Elle est dans le studio de la matinale d’Yves Calvi. Elle a peur, car « Mitterand, c’est comme la Bible. Tout ce qu’il a dit ou fait est important, mais chacun peut l’entendre à sa manière. »
RTL Matin, le 7-30 : Ironie de l’Histoire ou hasard du calendrier, votre livre sort le lendemain du Brexit. Éric Zémour, lui, est là pour sa chronique où il parlera de la disparition de Michel Rocard, « Et oui, Michel Rocard, le grand réformiste. Celui qui avait initié la nouvelle gauche, au crépuscule des années 1970, aura aussi été le souffre-douleur de François Mitterand. L’occasion de rappeler qu’en politique tel est pris qui croyait prendre. »
1:00:55 Rétroaction au 1er juillet 1992. Mitterand décide du référendum sur Maëstricht sinon « l’Europe n’aura aucune légitimité populaire. (…) On ne fait pas l’Histoire sans le peuple » dit Mitterrand.
Retour au plateau de RTL matin (1h02). Elle rêve à une citoyenneté européenne; que l’Europe soit une grande patrie. Ils en semblent encore loin quand on regarde l’opposition aux lois européennes, notamment sur l’environnement; les gilets jaunes, les agriculteurs et la montée du nationalisme en Europe. Par contre, avec la guerre en Ukraine, on semble peut-être mieux en comprendre la raison. L’avenir nous dira si la raison européenne l’emportera sur le cœur nationaliste.
1:07:30. comment expliquez-vous le Brexit Marie-France Deschamps? « Je pense que c’est très important et c’est très grave ce qui arrive aujourd’hui au Royaume-Uni. » Éric Zémour intervient en disant, « Et bien, on y arrive. On a mis du temps. »
1:08:50. Marie-France Deschamps. M. Zémour, j’ai envie de vous entendre. J’ai envie de débattre avec vous. C’est ça aussi l’Europe. C’est des débats, des opinions contraires… On arrive alors à un affrontement des visions entre identité européenne et volonté/consentement des peuples. Les écarts entre l’Europe des élites et des classes populaires, d’où elle vient, mais qu’elle méprisera dans un long emportement au micro (1:13:20 -1:14:06). À regarder Zémour, on saisit où la droite va aller chercher ses votes quelques années plus tard.
1:14:10. Rétroaction au 20 septembre 1992 à l’Élysée. Le référendum fut remporté à 51%. Une nouvelle ère s’ouvre. Adieu la vieille Europe, bonjour le Nouveau Monde européen.
Retour à RTL matin. Vu le conflit entre les deux, on termine cette entrevue-combat entre Zémour et Marie-France Deschamps sur la chanson Terre de France de Julien Clerc, son choix musical. Elle s’est sonnée elle-même, dirais-je.
1h17. Épilogue, 31 décembre 1994
Michel : Après la privatisation d’Alsthom, j’ai été licencié.
Luc Corrini : J’ai adhéré à SOS racisme, acheté un petit pavillon et je vis avec Paul.
Marie-France Deschamps : je fais la chronique politique pour la matinale de France-inter.
1h19 :39 : Maintenant, on écoute les derniers vœux du Président :
« Mes chers compatriotes, c’est la dernière fois que je m’adresse à vous, pour des vœux de nouvelle année, en ma qualité de président de la République, aussi je me permettrais deux recommandations. La première, ne dissocierez jamais la liberté et et l’égalité, ce sont deux idéaux difficiles à atteindre, mais qui sont à la base de toutes démocraties. La seconde : ne séparez jamais la grandeur de la France de la construction de l’Europe. Elle est notre nouvelle dimension et notre ambition pour le siècle prochain. N’en doutez pas, l’avenir de la France passe par l’Europe. En servant l’une, nous servons l’autre. (...) »
Conclusion
Très bonne pièce polititicohistorique qui nous permet de comprendre où nous en sommes politiquement en occident, car la montée des extrêmes n’est peut-être pas un hasard. Il y a des explications. Des coins qui ont été tournés trop carré. Des groupes sociaux qui ont été laissés sur les voies de traverse, au nom d’un progrès commun, sans qu’on leur vienne en aide pour les intégrer dans le nouveau système économique qui était mis en place.
Si on délocalise une part de la production et que ces emplois sont remplacés par des emplois techniques et bureaucratiques, pourquoi n’a-t-on pas pensé à requalifier les travailleurs manuels pour les nouveaux emplois à venir par exemple? Certains diront qu’il n’est pas facile de requalifier un manœuvre ou un menuisier-charpentier en informaticien et c’est vrai. Mais, c’est oublier l’enrichissement moyen de la population suite à la création de l’Europe, comme l’ont dit Mitterrand et son entourage à l’Élysée (20 septembre 1992 à 1:14:14) :
« - Y’a plus qu’à convaincre l’ouvrier de Belford.
- Mais, il est déjà convaincu, il est plus riche qu’hier à la même heure.
- Des programmes européens pour la culture, pour la justice;
- Pour la recherche, pour la conquête spatiale;
- Une diplomatie européenne;
- On fabriquera ensemble nos bombardiers, nos missiles;
- Et nos centrales;
- Et nos lave-linges;
- On va devenir une terre promise;
- Adieu la vieille Europe, bonjour le Nouveau Monde;
- Félicitation M. Le Président. »
Alors, cet ouvrier ou cette ouvrière auraient-ils pu être requalifiés dans de nouveaux domaines pour répondre à une nouvelle demande des consommateurs? Aurait-on pu en faire de nouveaux ouvriers artisans spécialisés par exemple? C’est qu’avec l’enrichissement, de nouvelles avenues peuvent s’ouvrir, mais faut-il encore être capable de les saisir. Si on investit davantage en culture, ça nécessite nécessairement de nouveaux artisans pour les décors et les costumes de théâtres, d’opéras et des productions télévisuelles ou cinématographiques par exemple. Il faut aussi prévoir une demande croissante pour des produits plus spécialisés ou originaux, que ce soit en alimentation, habillement, rénovation/décoration ou en soins personnels par exemple. Bref, avoir des plans de remplacement et de requalification de la main-d’œuvre.
Il y avait donc place à des investissements en formation par exemple. Au soutien de l’entrepreneuriat artisanal et ouvrier aussi, j’imagine. Mais, a-t-on plutôt laissé cela au seul marché de tendance néolibérale? Comme si le marché pouvait tout planifier et résoudre. C’est oublier que le long terme, pour le marché, ce n’est souvent que 6 mois ! Là, on parlait d’un changement structurel profond qui aurait des effets sur au moins une décennie. C’est tout dire du gouffre entre le réel et les intentions.
Bref, on a perdu une occasion de demeurer dans le capitalisme social plutôt que de tomber du côté du néolibéralisme en croyant qu’un plus grand profit des grandes entreprises serait un bienfait pour la population. Malheureusement, les entreprises ont plutôt profité de la grande mare du libéralisme pour se libérer du Pouvoir des États et imposer leurs conditions, libres qu’elles sont dans un terrain de jeu supranational. Aujourd’hui on en récolte les résultats : une polarisation grandissante du monde.
Notes
1. https://animauxenparadis.fr/
2.https://animauxenparadis.fr/la-serie/
www.youtube.com/@animauxenparadiscompagnie4738
3. Michel Handfield, Vie et mort de Jacques Chirac, roi des Français. Théâtre sur OPSIS, in Societas Criticus, Vol. 25-01, du 2023-01-04 au 2023-02-21.
- À BAnQ :
- À Bibliothèque et Archives Canada :
4. Jean-Benoît Nadeau, Réforme de la loi 101 : le cégep en français, s’il vous plaît !, Le Devoir, 2 octobre 2021 :
5. Liberté 55, un programme d’assurance de la London Life dans les années 1990. Voir une de leurs publicités sur YouTube :
On peut en trouver d’autres en googlant « liberté 55 publicité ».
6. Sur ce sujet il faut lire Michel Albert, 1991, Capitalisme contre capitalisme, Paris: Seuil, coll. Points Actuels
7. À l’émission de vulgarisation scientifique, Découverte, un des sujets d’hier portait sur « Des médicaments pour performer au travail ». C’est qu’on cherche peut-être de plus en plus la perfection et la performance optimale (productivité) qui va au-delà des capacités normales.
8. Je parle de ces débuts de la mondialisation dans mon mémoire de maitrise, car c’était à cette époque :
Handfield, Michel, 1988, La Division internationale du Travail et les Nouvelles Formes d'Organisation du Travail : une nouvelle perspective, Université de Montréal. Disponible en PDF à Bibliothèque et Archives Canada :
9. Je n’ai rien trouvé avec ce nom de Marie-France Deschamps contrairement à d’autres noms de la pièce. Un personnage générique qui représente probablement un ensemble de journalistes politiques français. Par contre on nomme bien François Mitterrans de Mitterrand l’Européen : https://www.mitterrand.org/francois-mitterrand-l-europeen.html
Et François Mitterrand a lui-même écrit sur l’Europe aux Éditions de la Maison des sciences de l’Homme :
François Mitterrand, ONZE DISCOURS SUR L'EUROPE, 1982-1995, disponibles en Open Éditions :
Hyperliens
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alexlacquemanne · 9 months
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Décembre MMXXIII
Films
Chef (2014) de Jon Favreau avec Scarlett Johansson, Jon Favreau, Sofía Vergara, Emjay Anthony, John Leguizamo, Robert Downey Jr. et Dustin Hoffman
Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? (The Naked gun 33⅓: The Final Insult) (1994) de Peter Segal avec Leslie Nielsen, Priscilla Presley, George Kennedy, Fred Ward, O. J. Simpson, Anna Nicole Smith, Kathleen Freeman, Ellen Greene et Ed Williams
Quai des Orfèvres (1947) de Henri-Georges Clouzot avec Louis Jouvet, Simone Renant, Bernard Blier, Suzy Delair, Pierre Larquey, Claudine Dupuis, Henri Arius, Charles Blavette, René Blancard et Robert Dalban
Maintenant, on l'appelle Plata (…più forte ragazzi!) (1972) de Giuseppe Colizzi avec Terence Hill, Bud Spencer, Cyril Cusack, Reinhard Kolldehoff, Riccardo Pizzuti, Ferdinando Murolo et Marcello Verziera
Moi, Michel G., milliardaire, maître du monde (2011) de Stéphane Kazandjian avec François-Xavier Demaison, Laurent Lafitte, Laurence Arné, Xavier de Guillebon, Guy Bedos, Patrick Bouchitey e Alain Doutey
Noël blanc (White Christmas) (1954) de Michael Curtiz avec Bing Crosby, Danny Kaye, Rosemary Clooney, Vera Ellen, Dean Jagger, Mary Wickes et John Bascia
Rendez-vous avec la mort (Appointment with Death) (1988) de Michael Winner avec Peter Ustinov, Lauren Bacall, Carrie Fisher, John Gielgud, Piper Laurie, Hayley Mills, Jenny Seagrove et David Soul
Bridget Jones : L’Âge de raison (Bridget Jones: The Edge of Reason) (2004) de Beeban Kidron avec Renée Zellweger, Colin Firth, Hugh Grant, Gemma Jones, Jim Broadbent, Jacinda Barrett, Shirley Henderson et Sally Phillips
Les Trois Mousquetaires : Milady (2023) de Martin Bourboulon avec François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaï, Eva Green, Lyna Khoudri et Louis Garrel
Y a-t-il un flic pour sauver le président ? (1991) (The Naked Gun 2½: The Smell of Fear) de David Zucker avec Leslie Nielsen, Priscilla Presley, George Kennedy, O. J. Simpson, Robert Goulet, Richard Griffiths, Anthony James et Jacqueline Brookes
Wallace et Gromit : Le Mystère du lapin-garou (Wallace & Gromit: The Curse of the Were-Rabbit) (2005) de Nick Park et Steve Box avec Jean-Loup Horwitz, Jeanne Savary, Philippe Catoire, Frédérique Cantrel, Patrick Messe et Mireille Delcroix
Rivière sans retour (River of No Return) (1954) de Otto Preminger avec Robert Mitchum, Marilyn Monroe, Rory Calhoun, Tommy Rettig, Murvyn Vye et Douglas Spencer
L'Ange de Noël (Christmas Magic) (2011) de John Bradshaw avec Lindy Booth, Paul McGillion, Derek McGrath, Kiara Glasco, Teresa Pavlinek et Tricia Braun
Joyeux Noël (2005) de Christian Carion avec Benno Fürmann, Guillaume Canet, Diane Kruger, Gary Lewis, Daniel Brühl, Dany Boon, Lucas Belvaux, Bernard Le Coq et Alex Ferns
L'Assassinat du père Noël (1941) de Christian-Jaque avec Harry Baur, Raymond Rouleau, Renée Faure, Marie-Hélène Dasté, Robert Le Vigan, Fernand Ledoux et Jean Brochard
Danse avec les loups (Dances with Wolves) (1990) de et avec Kevin Costner ainsi que Mary McDonnell, Graham Greene, Rodney A. Grant, Floyd Westerman, Jimmy Herman, Nathan Lee, Tantoo Cardinal et Wes Studi
Noël en trois actes (Christmas Encore) (2017) de Bradley Walsh avec Maggie Lawson, Brennan Elliott, Art Hindle, Tracey Hoyt, Mercedes de la Zerda, Mika Amonsen, Sherry Miller, Sabryn Rock, David Tompa et Erin Agostino
La Souffleuse de verre (Die Glasbläserin) (2016) de Christiane Balthasar avec Luise Heyer, Maria Ehrich, Franz Dinda, Dirk Borchardt, Robert Gwisdek, Max Hopp et Ute Willing
Le père Noël est une ordure (1982) de Jean-Marie Poiré avec Anémone, Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Josiane Balasko et Bruno Moynot
Le Lion en hiver (The Lion in Winter) (1968) de Anthony Harvey avec Peter O'Toole, Katharine Hepburn, Anthony Hopkins, John Castle, Nigel Terry, Timothy Dalton, Jane Merrow et Nigel Stock
Les Mystères de Paris (1962) d'André Hunebelle avec Jean Marais, Raymond Pellegrin, Jill Haworth, Dany Robin, Pierre Mondy, Georges Chamarat, Noël Roquevert et Jean Le Poulain
Derrick contre Superman (1992) de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette avec Patrick Burgel et Évelyne Grandjean
La Classe américaine : Le Grand Détournement (1993) de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette avec Christine Delaroche, Evelyne Grandjean, Marc Cassot, Patrick Guillemin, Raymond Loyer, Joël Martineau, Jean-Claude Montalban, Roger Rudel et Gérard Rouzier
La Grande Course autour du monde (The Great Race) (1965) de Blake Edwards avec Tony Curtis, Natalie Wood, Jack Lemmon, Peter Falk, Keenan Wynn, Arthur O'Connell, Vivian Vance et Dorothy Provine
Séries
Life on Mars Saison 1, 2
Bienvenue en 73 - La Loi selon mon boss - Le Pari - Corruption - Rouge un jour, rouge toujours - Compte à rebours - Cas de conscience - Mon père - Meurtrier en puissance - La Chasse aux ripoux - Peur sur la ville - Pièges pour jeunes femmes - Kidnapping - Héroïne - Recherche du coupable - La Promesse
Doctor Who
La Créature Stellaire - Wild Blue Yonder - Aux confins de l'univers - Le Fabricant de Jouets - The Snowmen - A Christmas Carol - The Doctor, the Widow and the Wardrobe - The Return of Doctor Mysterio - The Church on Ruby Road - Eve of the Daleks
Les Enquêtes de Vera Saison 12
À contre-courant - Un homme d'honneur - Au nom de la loi - Une soirée funeste - Marée montante
Coffre à Catch
#144 : La Draft 2009 : Les bonnes affaires du mercato ! - #145 : La ECW débarque à Londres et l'Undertaker à Strasbourg! (avec Carole) - #146 : Christian enfin champion de la ECW ! - #147 : Un coffret à Noël, ça c'est une idée !
Kaamelott Livre III
Le Jour d’Alexandre - La Cassette II - La Ronde II - Mission - La Baliste - La Baraka - La Veillée - Le Tourment III - La Potion de fécondité II - L’Attaque nocturne - La Restriction II - Les Défis de Merlin II - Saponides et Détergents - Le Justicier - La Crypte maléfique - Arthur in Love II - La Grande Bataille - La Fête de l’hiver II - Sous les verrous II - Le Vulgarisateur - Witness - Le Tribut - Le Culte secret - Le Mangonneau - La Chevalerie - Le Mauvais Augure - Raison d’argent II - Les Auditeurs libres - Le Baiser romain - L’Espion - Alone in the Dark - Le Législateur - L’Insomniaque - L’Étudiant - Le Médiateur - Le Trophée - Hollow Man - La Dispute première partie - La Dispute deuxième partie
Affaires sensibles
Gérald Thomassin : l'étrange disparition d'un coupable idéal
Top Gear
Spécial Nativité
La Voie Jackson
Episode 1 - Episode 2 - Episode 3
Meurtres au paradis
L'étrange Noël de Debbie
Spectacles
Le Muguet de Noël (2021) de Sébastien Blanc et Nicolas Poiret avec Lionnel Astier, Frédéric Bouraly, Jean-Luc Porraz et Alexie Ribes
Sinatra (1969) avec Frank Sinatra, Don Costa & son Orchestre
Le Professeur Rollin a encore quelque chose à dire (2003) de François Rollin
Alain Souchon : J'veux du live au Casino de Paris (2002)
La Bonne Planque (1964) de Michel André avec Bourvil, Pierrette Bruno, Robert Rollis, Roland Bailly, Alix Mahieux, Albert Michel et Max Desrau
André Rieu : White Christmas (2023)
Michael Bublé: Home for Christmas (2011) avec Michael Bublé, Gary Barlow, Gino D'Acampo, Dawn French et Kelly Rowland
Michael Buble's Christmas in the City (2021) avec Michael Bublé, Leon Bridges, Camila Cabello, Jimmy Fallon, Kermit the Frog, Hannah Waddingham, Dallas Grant, Jarrett Johnson, Julianna Layne et Loren Smith
Michael Bublé's 3rd Annual Christmas Special (2013) avec Michael Bublé, Mary J. Blige, Mariah Carey, Red Robinson, Jumaane Smith, Patrick Gilmore et Cookie Monster
Un fil à la patte (2005) de Georges Feydeau avec Thierry Beccaro, Marie-Ange Nardi, Valérie Maurice, Églantine Éméyé, Ève Ruggiéri, Tex, David Martin et Patrice Laffont
Vintage Getz (1983) The Stan Getz Quartet live at the Robert Mondavi Winery, Napa Valley, California avec Stan Getz, Victor Lewis, Marc Johnson et Jim McNeely
James Brown : Live at Montreux (1981)
Livres
Le seigneur des anneaux, Tome 3 : Le retour du roi de J.R.R. Tolkien
Détective Conan, Tome 18 de Gôshô Aoyama
Lucky Luke, Tome 27 : L'Alibi de Morris et Claude Guylouïs
Détective Conan, Tome 19 de Gôshô Aoyama
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inesgdr · 1 year
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83
Mes forêts sont le bois usé d'une histoire que racontent des lunes tenues à bout de bras quand s'approchent la nuit et le hurlement de nos peurs mes forêts sont la mise en terre de vagues immenses et de mots que je ne reconnais pas
elles sont un horizon de corps nus sur le plateau des heures qui bascule soudain la danse très lente des ombres vient hanter la machine de nos pas
et quand les brumes s'apaisent mes forêts sont une poignée de rayons plantés dans le sol durci
avec le réveil d'un temps elles sont les paupières tremblantes d'un espoir qui parle une langue d'écorce et de souffle
langue de tous les jours - humiliée résistante conquise invaincue - qui trouble et promet avec des mots de travers mots de trop de peut-être où les temps se confondent
mes forêts parlent la langue du fleuve celle d'algue et de limon de rivières qui débordent corps fous de joie ou emportés dans les remous de leur vie
elles disent nos mains d'obscurité de frêles beautés l'effroi qui pèse sur demain
mes forêts racontent une histoire
qui sauve et détruit sauve et détruit
alors nous rêvons comme la sève qui sera comme le sang de ce qui n'est plus
nous sommes hauteur de montagne parmi les brumes affolées rien ne nous appartient nous dénouons nous réparons ce que nous pouvons
Dorion, Hélène, Mes forêts, Paris, Editions Bruno Doucey, Sacoche, 2021, p. 93 - 94
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if-you-fan-a-fire · 1 year
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"Travaux contre le chômage que la ville serait prête à commencer incessamment," La Presse. June 19, 1933. Page 3. ---- Ainsi que la "Presse" l’annonçait samedi, M. Alfred Legault, président intérimaire du Comité exécutif municipal, avait informé par téléphone, la veille, à l'issue d'une assemblée dudit comité, l'hon. J.-N. Francoeur, ministre des travaux publics du gouvernement provincial, que la ville est prête à mettre à exécution, a 24 heures d'avis, tout un programme de travaux contre le chômage, au cas d'une entente entre les autorités fédérales et provinciales en vue de substituer ce genre de travaux aux secours directes. Or voici, selon une nouvelle déclaration de M. Legault faite cet avant-midi aux chroniqueurs municipaux, le détail du programme de travaux contre le chômage projetés:
Ouverture du boulevard Persilller; prolongement de la rue Papineau; prolongement de la rue Beaublen vers l'Est; améliorations au parc Western nouveau tunnel sous les voles du Canadien National, près du pont de Cartierville: deux nouveaux réservoirs pour l'aqueduc; l'un à Rosemont, l'autre rue Guy; un bain dans le quartier Saint-Edouard; construction du boulevard Métropolitain.
Le même programme comporter d'anciens travaux à compléter, savoir: égoûts du nord, de l'avenue Mont-Royal, de la rivière Saint- Pierre, de l'Est de l'avenue Henri Julien; rues: prolongement du boulevard Saint-Joseph vers l'est ouverture de la rue Berri, entre DeMontigny et Ontario: prolongement de la rue Gosford vers le sud, à travers le quadrilatère formé par les rues Bonsecours, LeRoyer, Saint- Paul et Gosford; améliorations à l'Ile Sainte-Hélène: aménagement d'une plage; construction d'égouts et installation d'un système d'éclairage; améliorations pour l'utilisation du chalet de la Montagne; elargissement des rues Smith et Colborne, à le sortie du tunnel Wellington: améliorations au jardin botanique.
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instants-chavires · 1 year
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L'Expérience France Culture 09/04/2023 Nina Garcia est musicienne, son nom de scène c’est Mariachi, et Mariachi c’est ”une guitare une pédale”. Somaya Dabbech propose cette immersion dans un monde de musiques expérimentales et improvisées. Une Expérience signée Somaya Dabbech, réalisée par Annabelle Brouard. Avec : Nina Garcia, Jean-François Pichard, Hélène Marian, Arnaud Rivière, Sarah Benhaïm, JZ, Sophie Agnel, Mathilde Coupeau et les enfants de Poitiers Avec également : David Chiesa, Camille Emaille, Natacha Muslera, Benoit Kilian, Pascal Battus, Thierry Schaeffer et Ju Musique : Mariachi, Autoreverse, Sophie Agnel, Joke Lanz et Le Un
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munschcanada2022 · 2 years
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Bilan
Le circuit :
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2350 kms en 14 jours.
3 parcs nationaux : Mont Tremblant, Fjord Saguenay, chute de Montmorency.
4 parc régionaux : Forêt de l'Ouareau, parc de la Rivière Moulin à Chicoutimi, parcs Mont Royal et Jean Drapeau à Montréal.
Une multitude de petits parcs municipaux. Des lacs et des chutes par centaines.
3 îles : île d'Orléans (Québec) , île Saint Hélène et île Notre Dame à Montréal.
Des paysages d'immensité.
Des monuments aux architectures très diversifiées. Une bonne immersion dans la culture du pays grâce aux visites mais aussi au logement en " Couette et café" (Bed and Breakfast).
Conduire :
Une voiture automatique, puissante, maniable, à la pointe de la technologie (connexion du tableau de bord avec toutes les applications du téléphone) et très confortable (sièges chauffants). Par contre, comment peut-on encore faire des voitures neuves qui consomment autant : 9 L /100kms? 😭
C'est très facile de conduire au Québec car ils ne vont pas vite. Les limitations ne vont pas au delà de 100 km/h, elles sont d'une grande précision et adaptées à toutes les situations.
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On pense avoir toutes celles qui existent 😉
Ici on a le temps de profiter du paysage. Il vaut mieux raisonner en temps plutôt qu'en kilomètres...
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Si quelqu'un sait ce que cela veut dire ?
Les Québécois :
Bien plus serviables et respectueux des autres que les Français. Cela commence dès les premiers mots échangés avec le sourire : "Bonjour, vous allez bien ?" On sait bien que c'est une formule de politesse mais c'est très agréable. Tout est formulé de façon à ne heurter personne.
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Attention, la police peut verbaliser les gens plus facilement que chez nous s'ils ne respectent pas les règles.
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Il est interdit de fumer à moins de 9 mètres des restaurants, administrations et lieux publics (comme les arrêts de bus).
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On comprend mieux pourquoi on ne trouve pas de détritus au bord des routes.
Montréal est le seul endroit où nous ayons vu des saletés dans les rues.
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Les Québécois sont TRES inquiets pour leur pays à cause du manque de main d'œuvre dans tous les domaines. C'est essentiellement dû à la démographie mais le covid n'a pas aidé.
Normandie :
Être Normands est plutôt un atout auprès des Québécois francophones parce qu'ils nous considèrent comme de lointains cousins. Ils connaissent souvent Honfleur avec Champlain, Dieppe avec Vauquelin et Caen pour d'autres raisons.
Les animaux :
Des centaines d'écureuils, les animaux du zoo de Saint Félicien, des oies sauvages, des hérons... Des baleines !
Mais aucun ours, raton laveur ou orignal à l'état sauvage.
La langue :
La première chose à savoir, c'est que le Québécois parle fort. Il faut parfois élever soi même la voix pour avoir une conversation avec quelqu'un au restaurant.
L'accent est très variable. Il fait sourire et il faut parfois se concentrer avec certaines personnes mais les gens sont compréhensibles...
Le Québécois est un mélange du Français parlé par nos grands parents (voire arrières grands-parents) et d'expressions anglaises traduites mot à mot (pour la conservation du Français). Cela donne de drôles d'expressions dont nous avons fait une petite liste :
- Aller au bout de son courage.
- Vous en avez pour un quart d'heure. (pour un bon moment)
- Elle est habillée en bonhomme carnaval
- Ils ne jouent pas à shifumi mais à Roche papier, ciseaux
- J'en ai jusqu'aux tétons : J'en ai ras le bol.
- Eau régulière pour de l'eau du robinet
- Je vous fais le réchaud de café : je vous ressert du café
- Courir la chance
- Il a un point de vue bien campé
- Barrer sa voiture ou autre chose : fermer
- Faire son numéro 2 : faire la grosse commission.
Je me tords le cerveau à trouver une solution.
C'est du jus de lavabo : c'est du jus de chaussette
La nourriture :
Elle est à l'image de la population, cosmopolite. Ils sont en avance en ce qui concerne la nourriture vegan.
La poutine : il vaut mieux éviter celle des restaurants de chaînes, celle des restaurants plus gastronomique est bien meilleure.
La bière est une institution. Chaque petite ville a ses microbrasseries. Elle se boit en pinte qu'elle soit en fut ou en canette.
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jbrasseul · 5 years
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Gabrielle Hébraud, Le bouquet de boules de neige
au musée de Lavaur, Tarn, Musée du pays vaurais, été 2019. Des femmes peintres de la région, au début du XXe siècle. Femmes peintres oubliées, très belle expo.
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Pont sur l’Agoût à Castres, 1935, Gabrielle Hébraud
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Gabrielle Hébraud, Paris, Panthéon, 1930
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Mowgli, Le livre de la jungle, Gabrielle Hébraud
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  Albi, Paule Soulé, 1929
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  Jeanne Astre, La Danse, 1928
  Jeanne Astre, Le petit Espagnol, 1936
Jeanne Astre, Le jardin de l’Encastre, 1938
Hélène Rivière, Collioure, 1926
Hélène Rivière, Falaises, 1931
Hélène Rivière, La forge à St Paul, 1937
Hélène Rivière, Laboureur à St Paul Cap de Joux, 1950
Hélène Rivière, Les perruches, 1932
Luce Boyals, autoportrait, 1920
Luce Boyals, Portrait de Georges Gaudion aux lunettes rondes, 1920
Luce Boyals, Nu aux bras marrons, 1920
Marie-Anne Ichanson, Tolède, 1950
Marie-Anne Ichanson, Venise, 1937
Marie-Anne Ichanson, Zouzou, 1917
Portrait de Louis Deloume, 1907, Madeleine Cartailhac
Portrait d’Emile Cartailhac, 1923
Jane Atché, 1896, affiche papier Job
Jane Atché, Méditation, 1897
Jane Atché, Portrait, 1909
Jane Atché, Rêverie, 1897
Marie Bermond, Couple
Marie Bermond, Portrait de la cousine Félicie
Marie Bermond, Trois vieilles dames
Renée Aspe, Femme nue au chapeau, 1945
Renée Aspe, Les brodeuses, 1950
Renée Aspe, Orchestre à la fête, 1947
Renée Aspe, Pêcheurs aux filets, 1950
Renée Aspe, Place du Capitole, 1945
Sébastienne Marre, La corrida, 1935
Sébastienne Marre, Pêcheurs à Collioure,1935
Sébastienne Marre, Scène de bal populaire, 1936
Geneviève Duboul, Enfant dans l’herbe, 1936
Geneviève Duboul, Fillette blonde, 1936
Geneviève Duboul, Portrait de Renée Aspe, 1950
Hélène Gasset-Ousset, Le corbeau voleur, 1935
Hélène Gasset-Ousset, Rapace et Canard, 1935
Edmée Larnaudie, Ma soeur dans l’atelier de F. Sabatté, 1935
Lucie Bouniol, Joueurs de cartes, 1940
Marguerite Loubat
Marguerite Loubat, Portrait avec ma sœur, 1916
Jean-Blaise Villemsens, Jeune peintre au chevalet, 1830
A Lavaur :
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Regards de femmes au musée de Lavaur, Tarn, Musée du pays vaurais, été 2019. Des femmes peintres de la région, au début du XXe siècle.
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alain-keler · 2 years
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Lundi 5 septembre 2022.
Le train déverse son flot de passagers gare de Lyon. Je suis sans doute l’un des derniers à quitter mon siège. Nous venons de traverser une grande partie de la France. Les ouvrages d’art succèdent aux paysages bucoliques où paissent tranquillement des vaches de toutes couleurs, noires, blanches et autres couleurs non discriminées, aux rivières franchies à très grande allure. Les voitures sur les autoroutes qui longent la ligne de TGV semblent faire du surplace. On passe d’un monde à un autre presque sans s’en apercevoir.
Perpignan d’où je viens est très vite loin. La ferveur de Visa pour l’image s’estompe à 300 km/heure. On m’y a décerné samedi soir le Visa d’or  d’honneur du Figaro Magazine qui récompense le travail d’un photographe confirmé et toujours en exercice pour l’ensemble de sa carrière. Ce fut un grand moment de bonheur, mais un moment qui donne au photographe que je suis une étrange impression du temps qui passe, plus vite aujourd’hui qu’il y a vingt, trente ans. Des images défilent sur l’écran géant du Campo Santo. Je les connais par cœur et c’est peut-être la le cœur du problème. Un photographe qui veut rester en vie se doit de continuer à photographier, tant que son souffle lui permettra de respirer et que ses jambes le soutiendront malgré le poids des années qui commencent à se faire sentir.
Ma vie de photographe se mesurait autrefois au nombre de kilomètres parcourus par année. L’âge aidant, ou pas, le kilométrage de mon compteur fut remplacé, tout au moins je l’espère, par la réflexion sur l’image, sur le genre humain et autres choses que je découvrais, plus importantes que tout le reste qui se transformait lentement en souvenirs d’aventures de jeunesse. La vision du photographe évolue avec l’âge, l’expérience, la retenue. Des images cachées dans le nombre de films et d’années revenaient à la lecture de planches contact, mémoire intraitable du photographe, des souvenirs, des moments oubliés refaisaient surface, les échecs et les loupés, les bons moments.
En me décernant ce prix prestigieux, Jean-François Leroy et Cyril Drouhet  m’ont fait un immense honneur, et bonheur, et je les en remercie de tout coeur.
Nous avons partagé tous les trois une petite partie du temps de nos vies de photographies. Jean-François fut avec certains photographes, Pascal Maitre et moi-même* , au début de l’aventure d’Odyssey images en 1989, Cyril Drouhet travaillait avec l’agence GLMR où, après la guerre interne qui mena à l’arrêt d’Odyssey nous nous réfugiâmes en créant une entité « Saga images », longtemps avant qu’il ne rejoigne le Figaro Magazine. Je perdis un long moment sa trace.
Jean-François quitta le navire Odyssey avec la création de Visa pour l’image où il m’exposa dés 1990 (l’arbre témoin). Tout cela pour vous expliquer que nos destins furent parallèles, éloignés, proches aussi, modestes moments dans une minuscule partie de l’histoire de la photographie.
Cyril réapparut un jour.
Je les remercie tous les deux pour l’immense honneur et plaisir qu’ils viennent de me donner, et je ne suis pas du genre à passer de la pommade aux personnes de la profession, mais là il s’agit pour nous tous de  vies dédiées à la photographie.
À ce duo je rajoute Pascal Maitre, avec qui j’ai navigué dans cet univers qu’est la photographie, aujourd’hui au sein de la merveilleuse agence MYOP.
 Le train est arrivé Gare de Lyon. Il déverse sont flot de passagers dans l’inconnu de la grande ville, de la vie.
 Le temps me manquera sans doute un peu pour continuer la grande aventure qui fut la mienne pendant toutes ces nombreuses années, mais c’est ainsi que le monde tourne. Déjà de nouvelles figures apparaissent,  c’est normal et souhaitable, beaucoup de jeunesse enthousiaste et talentueuse, à MYOP et ailleurs.
Que reste-t-il de notre mémoire si ce n’est une photographie !
*Odyssey image : Jean-luc Maneaud, Yves Gellie, Serge Sibert, François Guenet, Hélène Bamberger, Michel Viard er Eric Bouvet.
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selidren · 3 years
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Automne 1880 - Champs-les-Sims
2/32
Je vous avais parlé il y a quelques années de la motivation de mon frère à faire inviter notre famille au bal des De Chastel qui a lieu au début de l’automne, comme une clôture symbolique de la saison mondaine parisienne. Y sont présents, en plus des amis de Monsieur Le Baron, ses partenaires commerciaux. Maximilien est ainsi heureux de vous faire savoir qu’il vient d’intégrer leur rang car la Butte au Chêne approvisionnera le domaine en vin pour les cinq prochaines années comme le stipule le contrat signé cet été. Cela a procuré à notre famille une invitation audit bal. 
Cette nouvelle a fait les beaux jours de Maximilien bien sûr, mais aussi de Mère, et bien entendu de Daphné. Ma jeune soeur n’espérait toujours rien de moins que de devenir la nouvelle Baronne, de même que Mère qui y voit (en plus d’un pourvoyeur de petits-enfants) un moyen de s’intégrer à nouveau à la bonne société. Maximilien sait également que cette union lui apportera un nouveau carnet d’adresses, de nouveaux contrats (en plus de pérenniser celui avec le Baron), et une reconnaissance de ce pour quoi il a travaillé si dur. 
Daphné a réfléchit durant des jours à ce qu’elle pourrait porter et je lui ai permis les dépenses les plus folles pour une saillante robe de bal. Mère lui a prêté le diadème hérité de sa propre mère (elle le lui a même posé sur la tête avec tant de fierté qu’elle en a eu les larmes aux yeux) ainsi qu’une rivière de diamants dont de nombreuses pierres sont vraies. Elle a ajouté avec émotion que c’est la seule partie de sa dot que Père n’a pas spolié. Je n’ai guère compris son sentiment car si cela a toutes les apparences du reproche, j’ai senti une nette affection. Vous qui êtes marié depuis un certain temps déjà, peut-être pourrez vous me renseigner sur les sentiments contradictoires que peut nourrir un mariage.
Transcription :
Daphné : Le voici ! Hélène, me trouves-tu suffisamment parée ?
Hélène : Suffisamment oui.
Daphné : Mais ta taille est tellement plus fine que la mienne.
Hélène : Sans doute parce que Mère tient énormément à ce que je ne puisse point respirer, contrairement à toi. Peut-être espère-t-elle que je tombe opportunément en pamoison dans les bras d’un de ces beaux messieurs.
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alexar60 · 3 years
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Les rêves
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Je rêve toujours de ce moment où je suis au bord d’un cours d’eau. Je ne vois pas le rivage de face, car une brume épaisse le recouvre.  Si bien que je ne sais jamais si je suis au bord d’un lac, d’une rivière ou de la mer. Dans un décor totalement en noir et blanc, je suis entièrement nu. Ma peau blanche à la texture de l’argile. Je fais un quart de tour pour me retrouver face au même paysage glauque. Le brouillard est tout aussi épais, l’eau est grise.
Soudain, je réalise que je porte dans les bras un corps. C’est moi ! Cet autre moi est aussi nu. Il a les bras en croix, il agonise. Alors, je lève la tête et j’observe une forme noire qui flotte sur l’eau. Cela ressemble à une flamme. Parfois, la forme semble représenter un personnage portant un long manteau dans une barque. Je regarde la forme s’éloigner quoi qu’elle ne rétrécisse pas. Pourtant, l’eau remue autours de la forme. A ce moment, mon autre moi se met à parler. Il prononce des mots incompréhensibles mais je sais qu’ils veulent dire quelque-chose. C’est une langue étrangère car je reconnais une certaine logique dans son expression. Je continue de regarder la forme. Et mon autre moi arrête de parler en disant : « Ode à la raison ». Je réponds sans détourner le regard : « effectivement, je dois faire avec. » Et je reste dans le silence à regarder la forme partir tout en gardant mon autre moi dans les bras. Parfois, j’entends : « Aude, elle a raison. » Mais je ne connais aucune Aude. Il n’y a pas de logique dans ce rêve récurrent.
J’ai d’autres rêves tout aussi étranges.
C’était un match de rugby. On mettait la pâtée en marquant essai sur essai. Soudain, Hélène, une ex petite-copine est apparue. Elle était à côté de moi, m’a félicité pour le match et dit : « Vous avez fait un super match. Dommage que vous ayez perdu. » A ses mots, je senti l’angoisse monter en réalisant qu’elle avait raison. Pourtant, nous avions bien gagné mais je voyais mes coéquipiers totalement effondrés sur le terrain. Mon ex pressa mon bras gauche et m’emmena en direction des vestiaires tout en me rassurant. Je répondis : « Tu as raison et ce n’est pas le rugby qui va me faire vivre. ».
Nous entrâmes dans le vestiaire qui s’avérait être une salle de réunion. Je me retrouvais face à trois hommes assis derrière une table. Je reconnus l’un d’eux, c’était un prof d’université. J’avais passé un oral avec lui. J’ai parlé, j’ai répondu à leurs questions. L’examen dura longtemps et se finit par une étrange question : « Pensez-vous de l’intervention espagnol pour sauver Paris ? » J’ai répondu : « C’était nécessaire parce que les américains était trop loin pour libérer Paris du siège des prussiens. » Le prof que je connaissais intervint en disant : « C’est évident » Et nous avons ri.
Pendant tout ce temps, je ressentais toujours la pression d’Hélène sur mon bras gauche. Je tournai la tête vers la droite et la vis. Dès lors, je pris peur en réalisant qu’elle était morte et qu’elle n’avait rien à faire ici. Son visage était blanc, tout comme ses cheveux, ses yeux et même ses vêtements. Elle ne portait plus son sourire charmeur. Elle gardait les mains dans les poches. Je m’éloignais d’elle, cependant nous gardions toujours la même distance tandis qu’elle n’avançait pas. La pression sur mon bras devint de plus en plus intense. Je me réveillais en réalisant que quelqu’un essayait de me sortir du lit.
Allez un dernier rêve.
J’avais huit ans quand j’ai rêvé me regarder dans une glace. J’étais vieux et chauve. Le rêve ne dura pas longtemps ou, plutôt, je n’ai retenu que ce passage. Il y a moins de dix ans de cela, je venais de me raser, je me suis baissé pour nettoyer mon visage et me débarrasser de la mousse qui restait. En relevant la tête, je me suis nez-à-nez avec mon reflet, et j’ai réalisé avoir rêvé de ce moment. J’étais déjà vieux et chauve.
Alex@r60 – août 2021
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les-portes-du-sud · 4 years
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Amoureuse de la vie,
Elle parle aux oiseaux,
Se baigne à la rivière,
Et se mire dans l’eau.
Les rayons du soleil,
Caressent doucement sa peau,
Amoureuse de la vie,
Elle parle aux oiseaux.
Elle admire les étoiles,
Qui scintillent là-haut,
Se nourrit de serments,
Qu’elle fait au Printemps.
Amoureuse de la vie,
Elle aime aussi la pluie,
Qui tombe salvatrice,
Sur son corps endormi.
Amoureuse de la vie,
Elle tangue avec la mer,
Le chaos de ses vagues,
La suspend dans les airs.
Elle rêve d’horizons,
Et de terres lointaines,
Bras tendus vers le ciel,
Elle se sent souveraine.
Amoureuse de la vie,
Elle parle aux oiseaux,
Qui chantent aussi pour elle,
De tendres mélodies.
Marie-Hélène COPPA
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pipocacomcafe · 4 years
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Minha Vida em Cor-de-Rosa (1997)
Ma vie en rose
Direção: Alain Berliner;
Roteiro: Alain Berliner e Chris Vander Stappen; 
Gênero: Drama; 
País: Bélgica, França e Reino Unido. 
Narrativa audaciosa e atualíssima: sob o pano de fundo de um drama familiar, o filme discute com determinação e ternura questões sobre transgeneridade, infância, preconceito e aceitação. Ludovic (Georges Du Fresne) é uma criança de sete anos de idade que nascera e fora socializada no gênero masculino. Ela, no entanto, identifica-se a si mesma e deseja performar-se como menina. Concomitantemente, seu pai Pierre (Jean-Philippe Écoffey) que trabalha numa empresa de alarmes, muda-se com a família para uma vizinhança de classe média tradicionalista e conservadora, onde vivem seu patrão e outro colega de trabalho. A presença de Ludovic neste ambiente provocará reações violentas por parte dos vizinhos, ainda mais depois que a garota declara sua intenção de casar-se com Jérôme (Julien Rivière), filho de Albert (Daniel Hanssens), patrão de seu pai. 
A situação torna-se ainda mais dramática quando Pierre é despedido do serviço e a família tem de se mudar. Incompreensíveis, os pais atribuem a responsabilidade pela situação aos “caprichos” de Ludovic. A única pessoa em seu redor que se esforça por compreendê-la é sua avó, Elizabeth (Hélène Vincent). É particularmente triste e emocionante a cena em que Hanna (Michèle Laroque), a mãe, corta o cabelo de Ludovic para que ela apresente-se mais de acordo com definidores do gênero masculino. Sem o apoio e a compreensão dos pais, da escola e da psicóloga, Ludovic torna-se cada vez mais introspectiva e deprimida, até que, na nova vizinhança, ela conhece Christine (Raphaelle Santini), uma criança da sua idade que, apesar de socializada como menina, performa através de atributos masculinos. O filme encerra-se com a percepção da família de Ludovic de que a afetividade e o amor sobressaem-se às diferenças e incompreensões. 
Minha Vida em Cor-de-Rosa é um filme muito bonito e que merece ser redescoberto, principalmente pela pertinência atualíssima das questões discutidas nele. O trabalho de atuação de Georges Du Fresne no papel de Ludovic é admiravelmente bem feito. A estética do filme, jogando dialeticamente o tempo todo com colorações azul e rosa, agregam significados imagéticos à película. Enfim, um filme sensível, terno e potente. 
⭐ 4.5 / 5.0
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Where the NDP could win:
…and hence where you should absolutely vote NDP and not fear ‘vote splitting’ or ‘handing the election to the Conservatives.’ Ridings where the NDP are incumbent but behind have to be considered at least plausible.
(working from this great breakdown from @Historian_Matt on twitter, using projections (not polls) from 338 and riding history from wikipedia)
Newfoundland & Labrador - swept by LPC, time to take it back. St. John’s East: won by Jack Harris in ‘08 &’11, Harris is running again. Two way race between NDP & LPC on 338. St. John’s South—Mount Pearl: won by Ryan Cleary in ‘11, 338 doesn’t like the odds. Nova Scotia - Some lost territory to regain, CPC not a huge factor. Dartmouth–Cole Harbour: won by Robert Chisholm in ‘11, Emma Norton is an ‘Our Time’ endorsed environmental activist.    Halifax: won by the excellent Megan Leslie in’08 and ‘11, previously won by former leader Alexa McDonough, this is a two-way race and this should be an NDP riding. Sackville—Preston—Chezzetcook: won by (the now-disgraced) Peter Stoffer in six consecutive elections, currently a three-way race.  New Brunswick - Acadians rise up. Acadie—Bathurst: won by Yvon Godin six times between ‘97 and ‘15, two-way race against incumbent LPC Serge Cormier. Quebec - NDP not looking good, but the CPC is even lower most places. Abitibi—Baie-James—Nunavik—Eeyou: Enormous Northern riding held by the retiring Romeo Saganash. 338 has this split between the Bloc and LPC, but with the NDP not far behind. The Tories are a non-factor.
Abitibi—Témiscamingue: Currently held by retiring Christine Moore, another tight one between LPC/BQ/NDP.  Beloeil—Chambly: Currently held by Matthew Dubé, the last-standing member of the McGill 5. 338 has him well behind the LPC and BQ. Berthier—Maskinongé: Currently held by Ruth Ellen Brosseau (the notorious REB) and one of the few Quebec ridings that the NDP can be said to be leading in. It would be ludicrous to vote Liberal here, it’s REB or the Bloc. Drummond: Currently held by Francois Choquette, 338′s breakdown somehow puts him 4th. Hochelaga: Currently held by retiring Marjolaine Boutin-Sweet, now allegedly a LPC/Bloc battleground. Fuck ‘em both, vote NDP. Jonquière: Currently held by Karine Trudel, who, like Choquette in Drummond, is improbably in 4th.                  Laurier—Sainte-Marie: The site of the retiring Hélène Laverdière defeating Bloc leader Gilles Duceppe, and a Quebec riding where the NDP are second to the LPC. Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques: Leadership candidate Guy Caron’s riding, which he won in ‘11 and ‘15. 338 has him behind the Bloc and LPC. Sucks to that. Rosemont—La Petite-Patrie: NDP Deputy Leader Alexandre Boulerice isn’t going anywhere. Currently ahead.   Saint-Hyacinthe—Bagot: Currently held by Brigitte Sansoucy. Salaberry—Suroît: Held by the retiring Anne Minh-Thu Quach. Sherbrooke: Pierre-Luc Dusseault is now 28 years old after two full terms in office, unfortunately Sherbrooke is yet another Quebec riding now being contested between the Bloc and LPC. Trois-Rivières: Another of the 2011 pickups that weathered 2015, incumbent Robert Aubin being given a disrespectful 8.9% on 338. Ontario - Big yikes of a province, but traditional ridings could hold. Algoma—Manitoulin—Kapuskasing: Carol Hughes has represented this rural riding since 2008, currently polling well. Brampton East: Raj Grewal left the LPC amid a particularly spicy investigation into his gambling debts. Canada’s only majority South Asian riding, its provincial analogue is held by Jagmeet’s brother. 338 lists it as safe LPC even so. Beaches—East York: NDP has been a strong performer in this riding and held it in the past, it’s a two-way race between them and LPC. Davenport: Won by Andrew Cash in 2011, he’s back and trailing slightly. Essex: Tracey Ramsey won this riding in 2015, this is a rare NDP/CPC race and Tracey’s leading but she needs your vote. Hamilton Centre: The retiring David Christopherson is the only MP this riding has known (created in 2004,) Our Time is endorsing his replacement, Matthew Green. He’s leading, according to 338. Hamilton East—Stoney Creek: Previously held by Wayne Marston from ‘06 to ‘15, and a race between the LPC and NDP. Hamilton Mountain: Historically always a LPC/NDP battleground, currently an orange seat for Scott Duvall. London—Fanshawe: I don’t generally approve of dynastic politics, but the retiring Irene Mathyssen’s daughter Lindsay is vying to replace her in London and is currently ahead of the LPC. Niagara Centre: Malcolm Allen won this riding in ‘08 and ‘11 and is trying to avenge his 2015 defeat in what now looks like a three-way race. Nickel Belt: Traded between LPC and NDP for decades, singer-songwriter Stef Paquette is in yet another close race. Oshawa: Not sure I agree with the detective work on this one. Yes, Ed Broadbent used to rep Oshawa. Literally thirty years ago. Candidate seems like a good one though. Ottawa Centre: Also repped by Ed and the late, great Paul Dewar. Currently held by the duplicitous Catherine McKenna, the NDP are polling 2nd in this used-to-be stronghold. Parkdale—High Park: Once the riding of powerhouse Peggy Nash, another two-way race. Check out Paul Taylor’s specs.   Sault Ste. Marie: Strong NDP results historically, held by Tony Martin among others. NDP candidate Sara McCleary really laid it all out when she was nominated. Scarborough North: Previously held by Rathika Sitsabaiesan in 2011, NDP currently polling 3rd.  Scarborough Southwest: Strong LPC district, though Dan Harris won this riding in 2011. Whoever you vote for here, maybe don’t vote for Bill fucking Blair. Spadina—Fort York: downtown Toronto, previously the riding of Olivia Chow. Climate activist Diana Yoon in tough against incumbent Adam Vaughn. CPC a non-factor.      Sudbury: LPC/NDP battleground, with the Liberals on top pretty solidly in the polls. Thunder Bay—Rainy River: Close race between incumbent LPC and the NDP. The late John Rafferty represented the riding between 2008-2015. Thunder Bay—Superior North: Contest is a three-way between aisle-crossing GPC Bruce Hyer, incumbent LPC Patty Hadju and the NDP’s Anna Betty Achneepinsekum, former Deputy Grand Chief of the Nishnawbe Aski Nation.    Timmins–James Bay: Say what you will about Charlie Angus, the wannabe-Pat Martin is not in any particular danger of losing this race. Toronto—Danforth: As matter of principle the NDP should not have lost Jack’s riding in 2015, and as this is essentially a two-way race between them and the LPC, documentarian Min Sook Lee should absolutely have your vote. Windsor—Tecumseh: Big NDP riding, incumbent Cheryl Hardcastle should be able to hold a riding the party has held all millennium. Windsor West: Similarly, Brian Masse has represented Windsor West since 2002. It’s his to lose. Toronto Centre: I mean, imagine unseating Bill Morneau. Liberals have a big lead here, the CPC are a non-factor and Brian Chang is an excellent candidate. University—Rosedale: Still unhappy that Jennifer Hollett lost out to Capitalism with a Human Face Chrystia Freeland, and further unhappy that Freeland seems a shoe-in for re-election. NDP are second, for what it’s worth. York South—Weston: Won by the NDP’s Mike Sullivan in ‘11, something of an LPC stronghold otherwise. Again, NDP are second in a very Liberal riding. Manitoba - well, it’s not all bad news.  Churchill—Keewatinook Aski: Yeah, Niki Ashton’s sticking around. It was close in 2015, but this is her 4th rodeo. Elmwood—Transcona: aka, the Blaikie dynasty riding. Again, I don’t care for that sort of thing but I do hope Daniel Blaikie holds on here. Currently 2nd behind the CPC. Winnipeg Centre: I feel like the good people of Winnipeg, who dumped Pat Martin for the Liberals in 2015, should be real disappointed with Ouellette. 338 has this one pretty tight with the NDP, and Leah Gazan is an incredible candidate. Winnipeg North: Historically a strong NDP riding despite disappointing results this decade.  Saskatchewan - The LPC is almost completely absent, the NDP trail the CPC everywhere. Desnethé—Missinippi—Churchill River: Currently held by Georgina Jolibois, tight race with the CPC here. Saskatoon West: Currently held by deputy NDP leader Sheri Benson, and apparently another tight one.  Regina—Lewvan: Oy. Currently held by former-NDP Erin Weir, who is thankfully not running. Seems like a loss incoming, CPC leading the NDP. Saskatoon—Grasswood: Safe CPC territory but with decent NDP numbers. Saskatoon—University: Oh gods, Brad Trost’s riding. The NDP are the second choice overwhelmingly here, but the Trostlodyte seems entrenched. Alberta - Let’s keep this short. Edmonton Strathcona: Linda Duncan, who won this seat in 2011, is retiring. Her would-be replacement Heather McPherson has a real uphill battle against… Alberta, conceptually. BC - The Greens are beginning to become a problem. Burnaby North—Seymour: Svend Robinson is back. Despicable CPC candidate Heather Leung has been removed (but remains on the ballot.) LPC incumbent Terry Beech has made wild claims about the necessity of defeating the Conservatives. I wanna bet on Svend but it seems like a hard one, especially with a strong Green 3rd place.  Burnaby South: If the NDP lose this riding we’ve learned a very important and painful lesson. CPC Jay Shin has disturbingly high numbers. Cowichan—Malahat—Langford: Alistair McGregor won this riding in 2015 and looks ahead of the pack in the rare 4-way race. Courtenay—Alberni: close CPC/NDP race with incumbent NDP Gord Johns looking okay but not exactly strong. Greens in a close third place. Esquimalt—Saanich—Sooke: On the island, NDP incumbents like Randall Garrison are in real danger of being run-over by the Greens – he’s currently polling third, behind the GPC and CPC.   Kootenay—Columbia: NDP incumbent Wayne Stetski is in a close race with the CPC, they’re the only two parties relevant in this interior battle. Nanaimo—Ladysmith: Paul Manly won a spring by-election for the Greens, taking the riding from the NDP. Every expectation is they’ll hold it, and the NDP seem to be fighting the Conservatives for 2nd.   New Westminster—Burnaby: Peter Julian has represented the NDP from a variation of this riding since 2004, his biggest rival here is the LPC. North Island—Powell River: Incumbent NDPer Rachel Blaney barely leads the pack of 4, edging out the CPC. Needs your help, for sure. Port Moody—Coquitlam: part-man part-shark Fin Donnelly, having finally realized his legislative goals of banning shark-fins, is retiring. The NDP are thus in tough against the CPC for the fate of Po-Mo-Co, with the LPC not super far behind. Skeena—Bulkley Valley: Everyone’s favourite NDP MP Nathan Cullen is retiring and this enormous riding is sadly thus in play, a race between the NDP and CPC. South Okanagan—West Kootenay: Incumbent NDP Dick Cannings, avian biologist extraordinaire, is in a rare Interior three-way with retired tennis pro Helena Konanz and an unusually strong LPC in third. Surrey Centre: LPC seem likely to hold, the NDP are well-back in 2nd. NDP have a history of doing well in North Surrey. Surrey—Newton: I don’t think the recent scandal involving former MP Jinny Sims is going to help the NDP in this riding, but they are the 2nd choice to the incumbent LPC. Vancouver East: Never in doubt. The NDP have repped East Van consistently since they were the CCF, going all the way back to the thirties. Two brief interruptions in the 70s and 90s, otherwise 75 of the last 84 years this fortress of leftism has held. Vancouver Kingsway: My riding. Don Davies has done well by us for more than a decade. The Liberals attempting to gain this riding by parachuting in TV presenter Tamara Taggart kinda makes my blood boil. I’m good with Don. He’s got a healthy lead but it’ll be closer than I’d like. Northwest Territory At-Large: Three way race, could be a vote splitter. Nunavut At-Large: Three way race, could be a vote splitter. Sure would like to see them dump Leona. Mumilaq Qaqqaq is a fascinating candidate for the NDP.
Submitted by @omegatheunknown
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theatremassalia · 4 years
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Malgré le confinement qui a interrompu l’atelier théâtre des élèves du collège belle de mai, Hélène Arnaud, artiste, et Sophie Bacq, enseignante, ont continué à entretenir le lien avec les élèves de la 5ème.
De retour au collège, nous avons entrepris un atelier pour construire des koinobori en tissus et Hélène a souhaité restituer ce travail ainsi que les haikus à travers lesquels les élèves ont exprimé leurs pensées et émotions.
Elle a créé cette vidéo et composer un texte pour raconter ce parcours :
« Nous aurions dû présenter en juin sur le plateau de la Friche Belle de Mai une adaptation du texte de Jean-Paul Alègre : 
Moi, Ota, rivière d'Hiroshima :  
Le matin où la nuit est tombée.
Nous savions que ce texte qui raconte Hiroshima à travers le témoignage de celle qui a tout vu, la rivière Ota et la correspondance d’Akimitsu à son petit frère Yoshi nous demanderait un travail exigeant mais qu’il nous bouleverserait.
Nous étions prêts à chercher, à inventer un spectacle mêlant théâtre documentaire et tableaux vivants reproduisant des estampes japonaises. 
Mais voilà qu’en mars ... l’école s’est arrêtée du jour au lendemain.
Puis... tout s’est arrêté, 
mis sur pause.
 Confinés, éloignés les uns des autres, nous avons malgré tout continué à travailler autour du texte, 
à garder un lien, 
à parler de tout et de rien, du temps ou de recettes, 
à tenter de construire une parole ensemble, 
construire ce qui serait notre récit commun.
 Ces jeunes gens ont tous voulu y participer, malgré une situation parfois complexe et difficile au quotidien.
 Ils ont nourri, chacun à sa manière, cette nouvelle proposition. 
 Et grâce à l’écoute bienveillante de leur professeure Sophie Bacq, ils ont créé cet objet, ont fabriqué un koinobori, ont écrit des haikus - témoignages des pensées, des doutes, des peurs mais aussi des espoirs et émerveillements qui les ont traversés pendant ces longues semaines de confinement.
Je suis touchée par leur désir, si fort, de faire naître une parole du chaos,
De dire parfois avec une simplicité déconcertante l’impermanence des choses...
J ai tenu à partager cette parole sans y changer le moindre mot. 
Brute. Vivante. 
Bonne route, petits dragons ! »
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