#Chaque enfant conte
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tankawanka · 5 months ago
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E’tasiw Mijua’jij Mekite’tasit
Do not ask whyThe soil of EpekwitkIs stained red,Unless you care to hearWhy the wild seas baptizeThose shores with Acadian tears.No! No! No!Ai! Ai! Ai! Ai!The geologist will expoundOn the red heart nestledIn the breast of Pangea,Slowly pulling apartFor two hundred million yearsTo become Turtle Island and Africa,But the Middle PassageOpened between here and thereTells its own tales of terrorMany…
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septperceptions · 1 month ago
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l'amour ouf - (brouillon d'état nuage)
ce soir là, c'est comme un magma de sentiment qui cédait en moi. c'était comme découvrir que le père Noël n'existait pas, que la petite souris ne passait jamais. ce soir-là, c'était comme si je découvrais la vérité sur l'amour, ou plutôt de celui qui n'est jamais arrivé à moi. peut-être que je l'ai manqué, peut-être que quelqu'un l'a pris en lui depuis toujours, peut-être qu'il est enfermé dans une boîte à double tour, peut-être qu'il faut être plus intelligente que moi pour pouvoir l'ouvrir. c'est une énigme brisante, qui éclabousse les larmes sur les pages blanches, pourquoi je ne suis jamais celle qu'on choisit ? celle qu'on aime avec volonté de tout son cœur. dis la vie, pourquoi je ne suis pas celle dont on tombe amoureux ? peut-être que cet amour est bloqué dans une vie antérieure avec un homme qui n'autorise personne à m'aimer plus que lui. finalement, c'est comme si chaque conte de fée ne m'était pas destiné. mon corps était orné de l'amour sur chacun de mes membres, mais il n'avait jamais croisé mon chemin. j'étais une amoureuse de l'amour, une amoureuse de l'espoir et j'étais destinée à une vie où l'on ne me choisirait pas, où je serais juste bien, mais pas suffisante, où on ne tomberait pas amoureux de moi, j'étais celle qu'on laisserait dans un coin, celle qui s'habituerait a une vie fade et sans saveur. que c'est déchirant, la vie d'adulte, quand toutes les merveilles qu'on me racontait enfant n'existe plus. que c'est épuisant, la vie d'adulte, quand les âmes-sœurs n'existent qu'au temps de mes parents. que c'est déprimant, la vie d'adulte, quand celle-ci devient toute tracé sans palpitation et sans émotion, que c'est triste d'être malheureux et de ne plus croire en quelque chose qui nous maintenait en vie. que c'est bouleversant d'écrire sur l'amour depuis mes quatorze ans, d'y croire chaque jour comme une lueur d'espoir, de le sentir possible autour de moi sans jamais le rencontré. ma vie depuis le début ne vivait qu'autour de l'amour, de l'état amoureux, des âmes-sœurs, des âmes de plusieurs vies, du coup de foudre de mes parents, de tous les films bouleversants, des livres, de textes hurlant ses théories, ses définitions propres à chacun, de ses insomnies, de la boule dans mon ventre. que c'est humiliant, d'avoir été une âme transparente dans ce monde qu'est l'amour. que ce serait tragique, de mourir, sans avoir goûté au fait qu'on ait été amoureux de nous. courir après l'amour ne m'a rien apporté d'autres que de l'espoir et de la perte de temps. l'espoir n'apporte que le néant. être juste bien ce n'est jamais suffisant.
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ascle · 2 months ago
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Contes et légendes
Chaque peuple à son univers fantastique et mystérieux. Le Québec n'y fait pas exception. D'une région à l'autre, les contes et légendes nourrissent l'imaginaire et tentent d'expliquer l'inexplicable. Je vous présente aujourd'hui quelques unes de ces histoires.
La chasse-galerie
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La légende raconte que les bûcherons, éloignez de leur famille dans les chantiers, faisaient des pactes avec Satan afin de pouvoir retrouver leurs proches pour les fêtes de fin d'année. C'est ainsi que, moyennant quelques règles à suivre, le diable fournissait un canot volant permettant aux hommes de passer quelques heures à la maison pour Noël ou la St-Sylvestre.
Mais prenez garde ceux qui tenteraient de déjouer Satan et ne se conformeraient pas aux règles! Votre âme est en jeu dans ce canot maudit!
Ancien maire de Montréal (1885-1887), Honoré Beaugrand écrivit un recueil de contes en 1900: La Chasse-galerie. Claude Dubois, en fit une magnifique chanson.
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Sur un rythme plus folklorique, le groupe La Bottine souriante en a aussi fait une version qui est très populaire dans les partys du jour de l'an (St-Sylvestre).
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Le bonhomme sept heure
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Vagabond effrayant, marchant dans les rues à la tombée de la nuit quettant les enfants désobéissants qui seraient encore dehors ou qui ne dormiraient pas. Vêtu d'une cape, d’un chapeau, d’une canne et d’un grand sac, c'est dans celui-ci qu'il ramasserait les enfants qui ne seraient pas sage. La bonne vieille technique éducative consistant à faire peur aux enfants pour qu'ils arrêtent de faire chier.
C'est un peu l'équivalent québécois du Croque-Mitaine ou du Père Fouettard qui sont totalement inconnus de ce côté de l'Atlantique. Quant aux États-Unis, ils ont le Boogeymen.
La Corriveau
Marie-Josephte Corriveau, mieux connue sous le surnom de « la Corriveau », est l’une des figures les plus populaires du folklore québécois. Une histoire de meurtre qui a un peu dégénéré.
Les faits:
La Corriveau se marie une première fois en 1749. Malchance, quelques années plus tard son mari décède, en 1760. 15 mois plus tard elle se remarie (a niaise pas avec la puck, comme on dit chez nous). Comble de malchance, son 2e mari, Louis Étienne Dodier*, meurt à son tour.
Ça commence un peu à jaser dans le village, si bien qu'une enquête est menée et en 1763, s'ouvre le procès pour meurtre de Joseph Corriveau, le père de Marie-Josephte. Reconnu coupable, il se confessa la veille de son exécution au curé, avouant n'étre que complice après les faits et que la meutrière est en réalité sa fille.
Rebelotte pour le procès et cette fois la Corriveau est déclarée coupable et est condamnée à être pendue, son corps devant ensuite être « hanged in chains » (suspendue en chaines). Ce qui fut fait. Le corps de la jeune femme fut placé dans une cage de fer et suspendu à une intersection de la ville pendant au moins 5 semaines.
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La "cage" fut retrouvée dans un cimetière en 1851 et fut exposée à Québec et Montréal avant d'être vendue à un Américain et exposé d'abord à New York puis à Boston. Longtemps disparue, c'est un historien québécois qui la retrouve en 2011 à Salem, la fait rappatrier et expertisées. En 2015, c'est officiel: il s'agit bien de la cage de la Corriveau! Depuis, elle est conservée au Centre de conservation de Québec.
La légende:
La Corriveau fut décrochée à la demande des citoyens qui, déjà, dérangés par l'odeur commençaient à en avoir marre, mais pas que. Le bruit de la cage qui se balançait au vent, des gémissements dans la nuit, d'étranges événements, une femme qui rôde...
L'imaginaire du peuple transforma la Corriveau en une sorcière. On raconte que son premier mari aurait été empoisonné. Elle rôdait la nuit jetant des malédictions aux gens de la ville. Elle aurait même eu jusqu'à 7 maris selon les versions! Tous très malchanceux.
Sa légende inspira bon nombre d'artistes. Romans, chansons, pièces, télévisions, films, sculptures...
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* Louis Étienne Dodier était le fils de Marie-Thérèse Lebrun dit Carrier qui elle-même était la fille de Noël Bhrem dit Lebrun dit Carrier qui parti à la fin des années 1600 de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) pour s'installer sur l'Île d'Orléans au Québec. Éh ouais! Mon ancêtre :) Je suis de la 9e génération née en Amérique!
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sofya-fanfics · 1 year ago
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Le livre de son enfance
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Fandom : Outlander
Relationships : Brianna & Frank, Brianna & Jocasta
Voici ma participation pour le Comfortember 2023 pour le prompt : Livres.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Ce livre avait une signification particulière pour Brianna. C’était le livre que son père, Frank, lui lisait quand elle était enfant. Il le lui lisait quand elle était triste ou malade. Ce livre la réconfortait toujours.
Disclaimer : Outlander appartient à Diana Gabaldon.
@comfortember
AO3 / FF.NET
Brianna entra dans la bibliothèque de Jocasta et regarda autour d’elle. Il y avait des dizaines et des dizaines de livres rangés soigneusement sur les étagères. Il y avait une cheminée et deux fauteuils devant la fenêtre. À cause de sa cécité, cela faisait plusieurs années que Jocasta n’avait pas pu profiter de la bibliothèque.
Cela faisait une semaine que Brianna était chez sa tante. Elle vivait dans l'angoisse. Chaque jour, elle imaginait tous les scénarios les plus horribles sur ce qui pouvait arriver à Roger. Elle était enceinte, l’homme qu’elle aimait était peut-être mort. Elle avait du mal à se sentir à l’aise chez Jocasta, malgré le fait que sa tante fasse tout pour l’aider à se sentir bien. Mais elle était loin de chez elle et de son époque. Elle était loin de tout ce qu’elle connaissait.
En s’installant chez Jocasta, sa tante lui avait dit qu’il pouvait lire autant de livre qu’elle le voulait et Brianna ressentait le besoin de se changer les idées. Elle regarda les tranches des différents livres sur les étagères, lorsqu’un livre attira son attention. Elle le prit et regarda la couverture. Le titre était écrit en gros et en doré. Les Contes de ma mère l'Oye. Elle l’ouvrit et lut sur la première page la date d’impression. Elle datait de 1729. Elle tenait dans ses mains l’une des premières éditions anglaises.
Ce livre avait une signification particulière pour elle. C’était le livre que son père, Frank, lui lisait quand elle était enfant. Il le lui lisait quand elle était triste ou malade. Ce livre la réconfortait toujours. Elle le feuilleta et toucha délicatement du bout des doigts la page sur laquelle elle s’était arrêtée.
Son père lui manquait, en particulier dans ces moments difficiles qu’elle vivait. Même si elle savait désormais qu’il n’était pas son père biologique, il était celui qui l’avait élevé et qui avait pris soin d’elle. Elle était proche de lui et souvent elle avait l’impression qu’il était le seul à pouvoir la comprendre.
Depuis qu’elle avait traversé les pierres, elle se demandait ce qu’il penserait de ce qui lui était arrivée. Elle était certaine d’une chose. Jamais il ne lui aurait dit les horreurs que Jamie lui avait dit. Elle lui en voulait et même s’il faisait tout pour se faire pardonner en partant à la recherche de Roger, elle n’avait pas la force de lui pardonner.
« Brianna ? »
Elle se retourna et vit Jocasta entrer dans la pièce.
« Oui, ma tante ? »
Jocasta sourit et se dirigea vers elle, guidée par le son de sa voix.
« Ulysses m’a dit que tu étais ici. Je suis venue voir si tu allais bien. »
Brianna sourit tendrement. Même si elle savait que sa situation était des plus délicates pour des personnes du XVIIIème siècle, Jocasta c’était toujours montrée chaleureuse et bienveillante envers elle.
« Tout va bien ma tante.
-Je suis contente de te savoir ici. Cela faisait longtemps que cette pièce n’avait pas servi. Est-ce que tu as trouvé un livre qui te plaît ?
-Oui. Les Contes de ma mère l'Oye. C’est un livre que j’aimais énormément quand j’étais enfant.
-Ma fille aimait également ce livre, dit Jocasta avec de la tristesse dans le regard. Pourrais-tu me le lire ? »
Brianna sourit et acquiesça. Elle s’approcha de sa tante, lui donna le bras et la conduisit jusqu’à l’un des fauteuils. Brianna s’assit en face d’elle et ouvrit le livre à la première page. Elle commença sa lecture à Jocasta. Comme à chaque fois, ce livre la réconfortait. Elle se sentait un peu mieux et grâce à ce livre, elle avait l’impression que Frank était auprès d’elle.
Fin
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epopoiia-leblog · 6 months ago
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Princes et princesses
Il était une fois des enfants qui jouaient aux princes et princesses. À chaque récréation, c’était la même histoire. Les petits garçons se mettaient dans la peau des princes charmants et valeureux chevaliers, des redoutables sorciers et dangereux dragons. Les petites filles devenaient les princesses en détresse qu’il fallait secourir. Inspirés par les contes que leur narrait leur maîtresse, le jeu finissait toujours par un mariage heureux entre le prince et la princesse et beaucoup d’enfants. Mais un beau jour, une petite fille, qui se lassait de plus en plus de jouer les demoiselles en détresse, proposa à ses camarades d’inverser les rôles. Son amie qui s’imaginait très bien en dragon terrifiant approuva tout de suite son idée, de même qu’une autre petite fille qui se voyait déjà dans le rôle du chevalier cavalant au galop avec son fidèle destrier. Les petits garçons n’étaient pas en reste. Eux aussi trouvaient l’idée amusante et n’étaient pas contre un peu de changement. En prenant les rôles d’une Belle au bois dormant ou d’une Princesse au petit pois, ils pourraient au moins se reposer avant de repartir en classe. Mais l’un d’entre eux était surtout très content de pouvoir enfin essayer une de ces splendides robes à volants que revêtaient les princesses. Quelques mètres plus loin, leur maîtresse les regardait s’amuser et tardait à les rappeler en classe. Elle voulait assister à l’envol de cette princesse, qui venait de refuser la main du prince, sur le dos de son dragon avant de les ramener dans le monde réel. Ce n’était pas quelque chose que l’on voyait tous les jours, elle ne voulait pas manquer ça. Mais surtout, elle se réjouissait de leur audace et de cette facilité qu’ils avaient à renverser les codes sans même réaliser qu’ils étaient en train de le faire. Il y avait quelque chose de pur et d’innocent dans leur manière de s’amuser et de se représenter le monde qui suscitait l’admiration. Une belle leçon pour toutes ces grandes personnes qui restaient convaincues que les plus belles histoires devaient toujours finir par le baiser d’un prince charmant à une belle princesse endormie.
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through-the-trees-rpg · 2 years ago
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aperçu • lieux de boring.
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NORTH FORK ROAD. 
THE SKATE PALACE, skating rink Lieu de rendez-vous de tou.te.s les amateur.ice.s de glisse, le Skate Palace n'est autre qu'une piste dédiée aux patins à roulettes. Occasionnellement occupé par les entraînements des Screaming Banshees, l’équipe locale de roller derby, le track est aussi accessible au grand public en après-midi et en soirée. Des événements y sont régulièrement organisés, et notamment des soirées "roller disco", où l'on peut patiner dans une ambiance musicale entraînante. 
CRATER LAKE. 
THE RED APPLE, bar A toute petite ville, son bar. Qui n'est pas déjà passé.e par ici pour une bière en soirée, au son d'un concert de blues, alors que plus loin, une partie de fléchettes bat son plein ? C'est dans l'atmosphère tamisée du Red Apple que nombreux.ses habitant.e.s de Boring viennent profiter d'un verre en fin de journée. Avec son nom emprunté aux contes les plus légendaires, le bar local est lui-même digne des meilleures histoires : murs recouverts de lambris de bois brut, tables en pin massif et tête de cerf en guise de trophée de chasse ornent l'endroit, qui semble ne pas avoir changé depuis des décennies.
FAIRMONT HEIGHTS. 
THE SMOKEY SAPPHIRE, ancien speakeasy Originellement fondé dans les années 20, lorsque la prohibition était à son apogée, The Smokey Sapphire a depuis été transformé en un bar à l'ambiance feutrée où tou.te.s sont les bienvenu.e.s pour partager des cocktails enfumés entre ami.e.s, profiter de la musique langoureuse et des spectacles grandioses qui s'y déroulent. Tout cela dans un décor riche de velours couleur saphir et d'autres dorures qui donnent au lieu un caractère d'autant plus mystérieux. Le bruit courrait même que certaines activités illicites s'y passeraient à porte close. Mais ce ne sont que des ragots... n'est-ce pas ?
OUTSKIRTS. 
BEAVER BASE SUMMER CAMP, camp de vacances Autrefois, chaque été, on pouvait retrouver des dizaines d'enfants profitant du Crater Lake ou se baladant dans le parc national. Hélas, depuis la disparition d'un campeur, le camp a fermé définitivement ses portes, laissant à l'abandon toute la base nautique et les différents pavillons existants. Plus aucun enfant n'y a mis les pieds depuis 1978 et peu se risquent à y retourner. En est née la légende morbide que le camp serait maudit et que l'esprit du disparu y errerait encore. Certain.e.s osent parfois s'y aventurer pour profiter des ruines ou pour relever un défi qu'on leur a donné.
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seontaee · 8 months ago
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Conte pour enfants
Il est minuit, et je pense à toi,
Je vais m’endormir en pensant à toi.
Demain matin, quand je me réveillerai, je penserais encore à toi.
Et la nuit je rêverai de toi, de chaque mots et gestes qui mettait adressé comme si tu était là.
Des voix qui me disait, que c’était toi, le héros de mes histoires, qui les transformait en fable.
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pauline-lewis · 1 year ago
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Don't bullshit a bullshiter
Dans All That Jazz, Bob Fosse fait dire à son alter-ego Joe Gideon (joué par Roy Scheider) Don't bullshit a bullshitter. Cette phrase m'a beaucoup marquée quand j'ai vu le film il y a quelques années, tant elle semblait définir les contours de ce que j'aimais dans la fiction. Car oui, une partie de moi a toujours aimé être menée en bateau par les bullshitters, les illusionnistes, ceux qui font de la fiction en emboîtant des matriochkas. D'où — j'imagine — mon amour pour la comédie musicale, pour Bob Fosse, ou pour Fellini.
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La semaine dernière j'ai lu Monica de Daniel Clowes et vu Asteroid City de Wes Anderson. Dans les deux œuvres il est question (de près ou de loin) de la peur de l'apocalypse, d'un deuil si douloureux qu'il tord la vision de la réalité (jusqu'à s'inventer un monde de fiction ?), de croyance(s), de cette vie qu'il faut traverser en évitant les cratères et de parents tellement débordés par les événements qu'ils abandonnent leurs enfants ou songent à les abandonner. Les deux œuvres enchaînent aussi des œuvres dans les œuvres, nous forcent à ouvrir sans cesse boîte après boîte après boîte.
Daniel Clowes joue avec les formes et les temporalités du récit, qui s'imbriquent de manière complexe et ne font parfois sens qu'une dizaine de pages plus tard. Monica est découpé en neuf histoires qui racontent une conversation entre deux jeunes hommes pendant la guerre du Vietnam, la vie de Penny dans les années 60 puis de sa fille Monica. Il entrecoupe tout cela d'un conte gothique plus qu'étrange (qui revient me hanter), d'une histoire de détective — autant de fictions qui se font étrangement écho, qui semblent raconter les variations complètement déformées d'une même histoire. Wes Anderson imbrique, lui, une pièce de théâtre et ses coulisses, incluant les névroses de l'auteur et des acteurices.
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Les deux œuvres sont sans cesse conscientes de leur fabrication et d'être, en quelque sorte, en train de nous bullshitter. Elles savent qu'elles sont des fictions, qu'elles jouent avec nous, qu'elles nous perdent pour mieux nous rattraper. Elles sont fabriquées à l'extrême. La photographie d'Asteroid City retranscrit à l'image cette sensation désagréable que l'on a quand on regarde le soleil en face trop longtemps et que toute la réalité s'en trouve comme bizarrement affadie. L'auteur de la pièce note que "la lumière du soleil dans le désert n'est ni chaude ni froide, mais toujours propre". Anderson pousse l'esthétisation de son cinéma à outrance, tellement exagérée qu'elle en devient volontairement terne (et "propre" ne peut d'ailleurs qu'être qu'un commentaire méta sur la direction qu'a pris son cinéma). Chez Clowes, les couleurs sont plus vives que jamais, les visages précis, l'auteur a longuement parlé en interview de sa tendance à retravailler chaque page encore, et encore, et encore. Il est capable, en une case, d'invoquer un imaginaire tout entier, de créer un monde, de s'auto-référencer. Dans Asteroid City, le personnage de Jason Schwartzman répète plusieurs fois que ses photos rendent "toujours bien". Il ne s'en réjouit pas mais le dit d'un ton neutre, presque agacé.
Tout est tellement parfait qu'on les voit désormais fabriquer de la fiction. Mais ce que j'ai aimé dans Asteroid City, comme dans Monica, c'est tous ces endroits où la fiction craque. Chez Anderson, quand le personnage de Scarlett Johansson mime un suicide dans une baignoire, entourée de médicaments colorés qui ressemblent à des bonbons et qu'il y a dans toute la fausseté du moment une émotion qui déborde. C'est la mort qu'elle s'imagine pour elle-même, une mort tragique, elle qui est, sans que personne ne le sache, si douée pour la comédie. Ou quand le personnage à qui l'on demande pourquoi il veut toujours qu'on le défie répond "Maybe it's because I'm afraid otherwise, nobody will notice my existence in the universe". Et on a cette impression dans Asteroid City que l'artiste se parle à lui-même. Chez Clowes il y a cette séquence, sans nulle doute la plus belle de la bande dessinée, où Monica trouve une fréquence de radio qui lui permet de parler avec son grand-père disparu. Clowes la dessine, avec ses cheveux verts vifs et sa chemise jaune, le visage tordu par l'angoisse et la tristesse. Derrière ces couleurs qui entament la rétine, la peur du chaos transperce la page. C'est un instant où la réalité n'a aucune importance, où on ne s'intéresse plus à tâtonner pour trouver les limites de la fiction — puisque l'émotion a tout fissuré.
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Quelque chose se brise dans les deux œuvres, quelque chose qui est venu parler aux peurs profondes qui m'agitent ces temps-ci. J'ai été émue par la manière dont Asteroid City raconte, en creux, l'impossibilité des personnages de raconter vraiment ce que nous ressentons. Comme si le monde de fiction était un peu mort, lui aussi. Que la transmission était brouillée. Il y a Johansson, qui se dessine un coquard pour essayer de comprendre la violence humaine et de la jouer avec justesse. Ces personnages se regardent créer ce monde de fiction parfait, sans plus savoir l'habiter. Ils en ont ras le bol de devoir dire pour nous. L'actrice, jouée par Scarlett Johansson, admet elle-même que sa connexion avec Augie (Schwartzman) vient du fait qu'il sont deux personnes brisées qui n'arrivent pas à exprimer la profondeur de leur douleur, parce qu'ils ne le veulent tout simplement pas. Dans cet aveu d'échec, il me semble qu'Anderson ne baisse pas les bras mais qu'il baisse un peu les armes.
Le chaos finit par gagner pleinement Monica, il éclate dans une dernière partie qui ne se cache plus derrière tel ou tel genre, derrière le pastiche ou la référence. Monica déterre la radio — la fiction qu'elle a essayé d'oublier — et elle la mène jusqu'à son terme. Elle-même écrit ses propres histoires, et les fait lire dans le dernier chapitre à un personnage qui ressemble étrangement à Clowes lui-même. Et après avoir fait de la fiction dans la fiction, la voilà qui brise quelque chose au sol, comme les parois de sa réalité, and all hell breaks lose.
Fini de bullshiter, donc ?
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alexar60 · 2 years ago
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L’enfant des fées (3)
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Les deux premiers épisodes sont disponibles ici.
Malgré le tonnerre, Louis oublia sa vie dans ses pensées. En fermant, les yeux, il revivait une journée, un beau dimanche passé à la campagne. Il marchait avec Armande à ses côtés. Son épouse, habillée d’une longue robe et d’un grand chapeau, ne sortait jamais sans une ombrelle. Elle aimait ce paysage viticole du sud de Nantes. Ils marchaient presque main dans la main, tels des adolescents amoureux transis.
Le jeune commissaire de police entendit, plus loin, des enfants jouer. Le sourire apparut sur le visage boueux du soldat fatigué. Il se souvenait d’Henriette, son ainée. Elle ressemblait énormément à sa mère avec la même forme ovale du visage, les mêmes yeux bleus et un sourire identique. Tout le monde disait qu’elle sera le portrait craché de sa mère quand elle sera plus vieille, jusqu’à avoir son caractère trempé. Ce jour, elle s’était faufilée en compagnie de son petit frère dans les vignobles. Ils couraient, jouaient, un peu déçus de ne pas trouver de raisin à picorer.
-          Jules, cesse de te rouler à terre. Tu salies ta chemise, cria Armande.
Mais le garçon se fichait complètement de ressortir tout crotté. Il frotta ses genoux poussiéreux, puis il repartit rejoindre sa sœur. Leur père rit. Il taquina tendrement sa femme pour sa manière de se faire respecter. Elle soupira en levant les épaules. A son regard, Jules passerait un mauvais quart d’heure en rentrant à la maison.
Les craquements dans le ciel devinrent de plus en plus intenses. Il était noir, mal éclairé par des étoiles filantes qu’on pouvait distinguer dès que la fumée se dissipait. Mais elle ne se dissipait jamais. Il entendit quelques voix tremblantes autour de lui. Une prière…des bruits de pas…Un ordre…Alors, Louis retourna dans son passé.
Blandine était magnifique avec un nœud rose dans les cheveux. Elle ne comptait pas encore un an de vie et restait assise dans le landau poussé par la nourrice. C’était une fille de paysan, venue à Nantes pour échapper à la dure vie des champs. Marie-Anne avait choisi Nantes plutôt que Paris contrairement à ses amies. Louis se doutait que c’était pour accompagner un amoureux, un gars des chemins de fer. Elle était plutôt jolie, si ce n’est cet affreux accent breton.
Peut-être parce qu’elle était la plus jeune, ou parce qu’elle lui ressemblait, la dernière de ses enfants restait sa préférée. Sa petite pupuce, comme il aimait l’appeler. Elle souriait tout le temps, elle voulait qu’il la porte chaque fois qu’il approchait de son landau. Alors, il s’amusait à faire des grimaces. Ce jour-là, il avait surpris sa belle-famille, en donnant la bouillant à sa fille. « Nourrir les gamins reste une affaire de femmes ! », avait balancé son beau-père.
Une pluie d’explosion réveilla Louis. Il était au milieu d’une tranchée. Ils étaient tous à attendre, le dos collé contre les sacs de terre. Ils tremblaient, se passant les bouteilles de pinard pour se donner du courage. Louis regarda son supérieur. Ce dernier surveillait sa montre, il porta un sifflet à la bouche. Avec son rôle de commissaire de police, il aurait dû être lieutenant comme lui. Mais le rapport d’un juge le dégrada au rôle de sergent.
Il connaissait la cible, il savait où foncer. Surtout, il savait ce qu’il y avait en face. Son voisin tendit une bouteille. Alors, il fit comme tout le monde, il but une gorgée de ce picrate. Puis il pensa à sa famille. Il pensa de nouveau à Armande, à ses caresses quand ils faisaient l’amour. Il se souvint du goût de ses baisers sur la bouche, oubliant ainsi celui du mauvais vin. Il pensa à Henriette. Il se rappela bêtement d’une histoire pour la faire dormir. C’était un conte de fées. Il pensa à Jules et au jour où il apprit à jouer du cerceau. Il pensa à Blandine. De son jour de naissance…de l’immense douleur, du visage en sueur de sa femme allongée sur le lit conjugal. Il se rappela qu’il s’est senti petit et fragile lorsqu’il prit sa fille dans les bras. Il n’avait pas connu ce bonheur pour les deux premiers. Il n’était pas présent à leur naissance.
Soudain, le silence ! C’était pour très bientôt! Puis, un long sifflement déchira les cœurs. Les poilus se jetèrent sur les échelles. Les agneaux partaient à la boucherie !
Les hommes tombaient, fauchés par la mitraille, avant d’avoir atteint la première ligne de barbelés. Louis réussit ce miracle. Il s’allongea à côté de cadavres en putréfaction, oubliés lors des charges précédentes. Il y avait des français, des allemands…des corps dans de sales uniformes troués. Le fil remua subitement avant de bouger.
-          Aide-moi, cria Marcel étendu à sa gauche.
A l’aide d’une tenaille, Son compagnon coupa le fil tenu par Louis. Ses mains sentirent les piques égratigner sa peau. Il prit ensuite une grande inspiration avant de se lever. Il aperçut l’objectif. Alors, il courut à côté de Marcel et d’autres camarades. Il courut en oubliant sa famille, en pensant à survivre. Les mitrailleuses continuèrent leur massacre.
Il était devant eux, à attendre les bras en l’air. La statue était tout ce qui restait du calvaire. Avant la guerre, il régnait au milieu d’un croisement de routes. A ce moment, il n’était plus qu’une pâle copie de statue grecque amputée de quelques membres. Le Christ attendait tel un cul-de-jatte qu’on l’aide à quitter cet enfer. Enfin, Louis arriva à sauter dans un trou à côté de l’idole, sans se soucier de possible présence de gaz moutarde. Puis, il attendit parce qu’il n’était pas possible d’aller plus loin.
L’objectif ne pouvait être atteint. Soudain les allemands arrêtèrent de tirer. Il entendit crier. Il reconnut le sifflet du lieutenant et sa voix qui répétait: « retraite ! »
-          Tout ça pour ça ! ragea-Marcel situé dans un autre trou.
Et le tonnerre retentit ! Des sifflements précédèrent les explosions. L’artillerie des poilus visaient tant bien que mal les tranchées allemandes. Dès lors, Louis comprit que les vert-de-gris étaient en train de contre-attaquer. Il porta son fusil contre sa poitrine, et il pria en observant la statue au-dessus de sa tête. Il espérait juste une chose : pas de corps-à-corps.
L’artillerie décimait l’ennemi qui ne réussit pas non plus à franchir leur première ligne de barbelés. Les soldats demeurèrent coincés dans le no man’s land à attendre que cela se passe. Les bombes fusèrent, elles éclatèrent sans se soucier de la couleur de l’uniforme. Elles tuèrent dans les deux camps. Et Louis attendait son tour.
Le bombardement dura une quinzaine de minutes. Le silence s’imposa tout à coup. C’était un silence glacial qui ne dura pas car les appels à retourner dans leur base, les râles des mourants, les cris des blessés graves réalisant avoir perdu un morceau…tout incita Louis à retourner dans ses souvenirs. Il voulait embrasser sa femme. Il rêva de voir ses enfants grandir. Il espéra tenir le bras d’Henriette, lorsqu’elle entrera habillée d’une magnifique robe de mariée dans la basilique Saint Nicolas. Il imagina Jules en bon avocat ou politicien. Et chose étonnante pour son époque, il vit dans un flash que Blandine deviendrait la future Marie Curie.
Il réalisa qu’une grande lumière venait de l’éblouir. Aussitôt, il ferma les yeux puis les cligna les paupières cherchant à retrouver la vue rapidement. Lorsqu’il reconnut le christ, il entendit d’étranges petits bruits. Cela semblait venir de la terre, comme des grignotements, comme si on creusait la terre. Il écouta plus attentivement et crût discerner quelques voix…Des petites voix dont il n’arrivait pas à comprendre la langue.
Quelque-chose surgit tout-à-coup en tombant dans le trou. Il brandit son fusil pointant sa baïonnette pour se défendre jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il s’agissait d’un français.
-          Vous n’êtes pas blessé, Sergent ? demanda le seconde classe.
-          Non, juste mon orgueil ! répondit-il.
Les deux hommes retournèrent dans la tranchée en courant. Personne ne tenta de les empêcher car en face, ils faisaient de même, ramassant au passage des blessés. Le lieutenant, le visage couvert de boue commençait à recenser les restes de sa section. La mine triste, il passa, devant le sergent Louis Macé. Ce dernier n’eut aucun mot. Il ne le salua pas non plus. Il préféra retourner dans ses souvenirs.
Alex@r60 – mars 2023
Photo : Le Christ des tranchées de Neuve-Chapelle.
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les-contes-2aetoris · 2 years ago
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Nouveau projet
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Présenter chaque histoire sous forme de conte pour enfants qui seront par la suite utilisés dans l'histoire principale
Dans chacun des contes les personnages seront représentés sous forme d'animaux représentatifs de leur caractère ou de caractéristiques
Celui-ci est un premier essai, une recherche de style pour le conte d'Alexan : représenté sous la forme d'un âne sauvage
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etherealcharacterz · 1 year ago
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Les Woodley
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C'est en 1897 que naît Edern Ceasy, fils de Denis Ceasy. Les Ceasy sont alors une petite famille noble de Sang-Pur, qui n'a qu'un seul enfant par génération – un garçon, l'héritier. Denis Ceasy avait pour particularité d'être terriblement curieux ; Edern aimait plus que tout l'entendre parler de ces contes emplis d'imaginaire, ces mondes à explorer, ces peuples à sauver. Mais, plus que tout, Edern adorait son père.   Cependant, une bien étrange passion animait de vie Denis. C'était grand et petit, cruel et inoffensif, terriblement humain. C'était les moldus. Cet intérêt finira par coûter la vie de Denis, qui mourra aux seize ans d'Edern.   Denis mourut à cause des moldus ; cela aboutit à la haine viscérale d'Edern pour les moldus, qui la transmit à ses enfants, dont le plus réceptif sera son fils Denis II (en la mémoire de son père). Denis fondera la branche anglaise des Ceasy, qui sera caractérisée par son Purisme et son intolérance.   Mais revenons dans le temps, avant même la naissance d'Edern.
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En 1875, quelque part en Angleterre, une jeune femme est debout sur le bord d'un précipice. Meredith Hyll est une moldue endeuillée, répudiée par son mari suite à sa fausse couche. Elle n'a pas même dix-sept ans, mais elle ne veut plus avoir à se lever chaque jour, avec ce poids sur le cœur et cette douleur insoutenable. Une plaie béante recouvre son estomac : la marque de cet enfant qui ne verra jamais jour. Alors, poussée à bout, repoussée de tous, Meredith décide de commettre l'irréparable ; elle saute.   Denis Ceasy, âgé d'une quinzaine d'années, sauve cette moldue grâce à la magie. C'est un jeune sorcier qui aime observer les moldus et leurs facéties, qui explore les moindres recoins d'Angleterre avec son balai. Meredith manque de devenir folle, pensant avoir été sauvée par le diable.   A partir de là, Denis ne la lâche plus. Il a le sentiment qu'elle a besoin d'aide, que c'est son devoir d'aider cette moldue brisée à se reconstruire. Il la ramène au Manoir Ceasy, où son père accepte d'héberger la jeune fille – il s'était avéré qu'elle était orpheline. Doucement, Meredith découvre tout un monde, au milieu de ces sorciers si particuliers. Ils mangent avec beaucoup de retenue, se font servir par de petites créatures aux yeux globuleux, et... ils sont sorciers !   Meredith se lie d'affection avec cette famille, et lentement, elle parvient à accepter les blessures de son passé. Trois ans après leur rencontre, Meredith et Denis échangeaient leur premier baiser.   Ils tombèrent amoureux. Denis était fiancé à une inconnue depuis sa naissance, mais les deux n'avaient cure de ce détail. Aussi naïf que cela pût paraître, ils s'aimaient, tout simplement.   En 1880, Meredith Hill tomba enceinte, mais mourut en mettant au monde l'enfant. Dévasté par sa mort, Denis n'eût pour autant pas le temps de la pleurer. Meredith avait tenu sa grossesse secrète, leur relation étant supposément interdite. Si Denis ne faisait rien, alors l'enfant illégitime serait très sûrement tué.   Sans perdre de temps, il empoigna sa baguette et disparut dans un craquement sonore.
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Quelque part en Australie, près d'un petit village moldu, vivait une vieille femme. A cause de ses longs cheveux blancs, et surtout, à cause de la forêt qu'elle ne quittait jamais, les villageois avaient fini par la surnommer La Sorcière des bois. A leurs yeux, son allure bourrue et ses yeux blancs la rendaient effrayante. Pourtant, il y eût quelques braves hommes qui osèrent s'aventurer dans la forêt de la Sorcière. Tous, sans exception, revenaient en hurlant, persuadés d'avoir croisé le Diable. Dans les salons mondains, les sorciers nobles évitaient soigneusement de parler de cette femme. Entre eux, ils niaient son existence, confortant l'existence d'un monde parfait et à leur image, sans inconvenance. Mais une fois réfugié au creux de leur maison, il n'était pas rare que le nom de cette femme se glisse au milieu des discussions, loin du regard public. C'était grâce à nombre de ces rumeurs, que Denis avait fini par apprendre l'existence de la Vieille Medea. On racontait qu'il s'agissait d'une Cracmolle qui prenait soin des enfants abandonnés par leurs parents sorciers. Ainsi, ce fut sans le moindre commentaire que la Vieille Medea prit le nourrisson emmailloté des mains de Denis, lorsque ce dernier toqua à sa bicoque. Il ne prononça qu'un nom, à la manière d'un adieu.   -          Ares.
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Extrait d'une ébauche d'OS : [...] Ce fut en ces lieux qu'Ares fut déposé. Bien vite, il se distingua des autres enfants gardés par Medea : ses cheveux, blancs comme la neige, lui donnait des allures de malade. La Vieille Medea fut surprise de le voir survivre à l'hiver, l'année de son arrivée. Bien vite, les autres orphelins le surnommèrent L'Enfant des bois, car il partageait les cheveux de Medea.
-          Tu pleures ?
Il avait fait exprès de sortir la nuit, loin de la bicoque. Au milieu des branches d'arbres, en hauteur, il sentait la fraicheur crépusculaire ; plus important encore, il avait été certain que personne ne le trouverait. Pourtant, le jeune garçon distinguait avec exactitude les striures que formaient les reflets lunaires sur ces cheveux noirs de jais.
Très naturellement, il essuya ses yeux embués de peine, et un magnifique sourire recouvrit son visage enfantin.
-          Non ! s'exclama-t-il, la voix pleine de trémolos.
Il se déplaça gracieusement entre les branches, pour mieux observer l'étrangère. Elle aussi, elle faisait partie de l'orphelinat. Ares n'arrivait pas à se souvenir de son prénom, mais la fillette avait son âge, il le savait. Elle avait été abandonnée quelques mois auparavant, quand ses parents avaient compris qu'elle était Cracmolle.
Sans un mot, la main de la jeune fille se glissa près de son oreille. Le blond restait immobile, ne sachant comment réagir. Il sursauta en sentant une brève douleur à son oreille. Une rose avait planté ses épines dans sa lobe.
[...]
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Les orphelins de la bicoque avaient fini par la surnommer L'Oubliée. Avant de la déposer, les géniteurs de la jeune fille avaient pris le soin d'effacer soigneusement sa mémoire. Ares ne savait rien de cette fille qui l'obsédait peu à peu, hormis son amour pour les roses. Alors, naturellement, il se mit à l'appeler ainsi.
Avec Rose, la vie à La bicoque de la Sorcière devenait beaucoup plus agréable. Doucement, une tendre amitié commença à lier les deux enfants. Ares reçut sa lettre pour intégrer l'école de sorcellerie de Runstone, où il fut admis dans l'Hémisphère Sud. Il était le seul des orphelins à avoir démontré d'un signe de magie. Pour l'occasion, il avait dû choisir un nom de famille.
-          Woodley... avait soufflé Rose. Woodley, l'Enfant des bois.
Alors, Woodley ce fut.  
Avec Rose, ils aimaient se retrouver haut dans les bois, à contempler l'astre lunaire. Peut-être était-il trop jeune, peut-être était-il trop idéaliste, mais Ares ne remarquait pas les brèves absences de Rose de temps à autre. Ils étaient rares, courts, mais la jeune fille se perdait loin dans ses pensées, à poursuivre un passé depuis longtemps volé.
Les années passants, ils grandirent, et alors...
Avec Rose, ils s'aimaient. Aussi simplement, aussi naïvement que cela. Ares aimait ses grands yeux noirs et profonds, ses sourires si bienveillants. Il aimait la manière dont elle cueillait les roses rouges, les danses improvisées, lancées au feu de bois. Plus que tout, il aimait sentir sa peau contre la sienne, ses cheveux de jais contre les siens blancs comme neige. Et Rose, elle... elle parlait peu, mais elle aimait tellement. Sa main dans la sienne, elle avait toujours des pétales dans les poches pour les glisser dans ses cheveux, lorsqu'elle le voyait devenir triste.
Rose et Ares, ou l'amour terriblement humain.
Inévitablement, la Vieille Medea finit par rendre l'âme. Les orphelins, désormais des adultes, avaient quitté un à un la bicoque. Il ne resta plus que Rose et Ares, l'Oubliée et l'Enfant ; les amoureux transis. Les absences de la jeune femme étaient de plus en plus régulières, tandis qu'Ares pleurait la mort de la Sorcière. Ils ne voulaient pas quitter la bicoque, il leur restait beaucoup à faire.
Alors, ensemble, ils sillonnèrent le continent, à la recherche d'enfants perdus. Grâce à la magie, Ares était parvenu à agrandir la bicoque. Ils voulaient porter secours aux âmes abandonnées, égarées, aux victimes de ce monde injuste. Ils ouvrirent officiellement leur orphelinat, qu'ils nommèrent La Bicoque, même si la maisonnette n'avait plus grand-chose à voir avec la cabane de Medea. Ils s'occupèrent des orphelins comme leurs propres enfants.
Mais un jour, alors qu'Ares était occupé dans le monde sorcier, les villageois en eurent assez de la présence de la sorcière près d'eux. Faute de bravoure, ils décidèrent de mettre le feu à la forêt, encerclant le périmètre pour empêcher sa fuite.
Lorsqu'Ares revint, quelques heures plus tard, il fut confronté à un incendie déchaîné. Il se lança dans les flammes pour les arrêter tant bien que mal, mais il était déjà trop tard. Il retrouva le corps immolé de corps de Rose, où les cinq orphelins qu'ils avaient recueillis étaient effondrés. Desmond, le plus jeune d'entre eux, avait fait de la magie accidentelle et une bulle d'air les avait protégés des flammes. Rose n'avait rien su, elle s'était jetée au-devant des flammes pour protéger ses petits, poussée par la force du désespoir. Et, alors que le cœur d'Ares était déchiré en lambeaux, alors que les larmes obstruaient sa vue, alors que ses hurlements détruisaient ses cordes vocales ; alors qu'il croyait perdre la tête, son don de création s'éveilla. Il s'était jeté aux pieds de Rose, tenant dans ses bras ce corps carbonisé. Les larmes, impitoyables, s'écrasaient durement contre la peau, désormais de cendre, de la femme. Il ne le remarqua pas tout de suite, mais le cadavre de rose s'illuminait doucement, entre ses bras et ses cris.
Foster. Oui, tel était le don d'Ares : prendre soin des enfants perdus, délaissés, abandonnés ; prendre soin des oubliés. Rapidement, il sentit un nombre exponentiel de piqûres contre sa peau ; ils lui rappelaient un lointain souvenir, celui d'une nuit où une Rose avait planté ses épines dans la lobe d'un Enfant.
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Le don d'Ares, Foster, lui permet de créer un habitat où bon lui semble. Il transforma le corps de Rose en un champ de roses rouges, et redonna vie à la forêt. Il bâtit à nouveau La Bicoque, prenant grand soin à effacer l'existence de la forêt aux villageois. Désormais, la maisonnette est un somptueux manoir, qui a directement pris racine dans les profondeurs du sol. Il est entouré d'un immense champ de roses.    Ares prendra soin des orphelins que lui et Rose avaient recueilli, il les adoptera tous. Lorsque le dernier, Desmond, atteignit l'âge de la majorité, Ares rejoignit le champ de roses. On ne le revit plus jamais, mais au fil des décennies, de grands arbres d'un bois blanc trouvèrent leur place près des roses.    Leur descendance poursuivit le rêve de Rose et Ares, d'une manière ou d'une autre, en accueillant toujours en leur sein les enfants abandonnés, les Oubliés.
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Le reste de l'arbre généalogique, et la suite de l'histoire des Woodley
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the-swan · 1 year ago
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♡ STORYTIME :: a lie within a dream
CHAPTER 01. peaceful sleep
— et elle chante, Ash, comme si les mots n'en seraient jamais suffisant. de ses doigts à pincer les cordes, de son archet à glisser contre l'instrument : violoncelle ,, comme seul réel ami. vibre les sonorités ,, les muses lui en avaient offert : talent des plus précieux ! seule réussite, sur les terres escarpées.
"again and again ! play ! Ash !"
de ses mains à ne jamais devoir être abîmées, enfant sur laquelle l'on avait tout misé : car de sa seule passion ,, les maladresses en semblaient toujours sournoises. et malgré les blessures, et malgré les efforts, à tuer son petit corps, elle souriait ! celle à être amoureuse des notes idylliques.
CHAPTER 02. farewell, nerverland
— rire angélique, merveille de l'univers ,, elle voltige, sautille sur les pavés, fleurit comme bien trop sage. innocence dans l'âme, naïveté à vouloir en croire bonté dans tous : Ash, elle en suivait les papillons dans la rue, s'arrêtait pour en sentir les fleurs sauvages, comme si tous les maux sur ses épaules n'en étaient que chaos dans quelques uns de ses rêves. et de ses gentillesses toujours trop mélodieuses, à vouloir vivre le jour le jour sans ne plus en être emprisonnée : elle en attrapait les étoiles, de ses paumes, pour pouvoir les protéger à leur tour.
CHAPTER 03. love me like this
tw. violence conjugale ,, coups et blessures
— et dans les contes, les princesses douces et délicates en trouvaient toujours leur prince. sourire à mourir, cœur à s'éteindre. quand elle avait cru, en ses mots. à lui avoir offert tous ses sourires, les lueurs s'en étaient éteintes, dans son regard.
et de ses coups,,
à mourir :
sous ses yeux.
d'un amour sincère ! quand de fin de lycée, tout n'en avait été qu'illusion perfide : jeu bien mené, ficelles à l'avoir suspendue dans les tréfonds des Enfers. car d'une possessivité extrême face à ses douceurs altruistes, les coups étaient venus en redessiner son corps. de quelques galaxies, de quelques étoiles, là, ici : à toujours en afficher sourire sur ses lippes, pour tout dissimuler. à ne rien dire, se taire ! jusqu'à ce que les joues inondées par les pleurs en reçoivent les bénédictions des cieux. protégée de tout un monde : personne n'avait rien vu ! et elle en était effrayée ,, de chaque geste que l'on venait à lui adresser : comme par instinct de survie, face aux cruautés du monde. réactions automatiques, quand délaissée par le démon pour une autre proie ,, les poumons revenaient à fleurir presque trop doucement.
CHAPTER 04. the swan
— court sur scène, de ses délicatesses si merveilleuse ,, sylphide à se faire fraîcheur de vivre : quand sur scène, elle rayonnait. fierté de ses parents, à trop souvent l'ignorer quand elle n'en brillait pas derrière son instrument, elle venait à en aimer chacun des instants où les doigts en caressaient son violoncelle. à l'enlacer, le chérir, comme réelle personne. personnification : de ses romances inventées ! à rêver comme mélodrame de quelques baisers contre ses joues.
Saint Saens :: à la refaire naître.
quand comme un cygne, d'une blancheur aux puretés qui lui en collaient à l'épiderme, elle en était iconique ! connue, là, pour sa bonté infernale ! quand entre banquets et soirées organisées, elle en était toujours au planning ! de son petit corps trop frêle ,, à rayonner. comme pour en cacher, que les étages n'en étaient pas si élevés par rapport à d'autres.
qu'importe ,,
quand chaque jour :
en étaient requiem fleuris.
CHAPTER 05. starlight parade
tw. harcèlement
— et sur son dos, instrument à se balader ! elle sourit à tout le monde, en vient en aide à tous ceux dans le besoin. bonne poire, Ash ! car de quelques travaux, joueuse incroyable : dans ce conservatoire, sa place n'en est que futile. mais elle aime si sentir entourée ! de quelques visages familiers. douceur d'un temps, à côté des concerts réalisés.
à être :
pantin de certains.
car elle en était trop gentille ,, pour en laisser de marbres ceux aux alentours. entre déclarations factices, pour en voir ses réactions, demandes toujours plus saugrenues, comme pour la tester. il y avait parfois les sarcasmes et les petites bousculades ! celles que l'on accuse de pacifique : quand les jeux n'en étaient pas sains. là, entre les couloirs, entre les salles de répétitions. à lui voler son archet, détraquer son métronome ,, quelques mots sur les partitions : ô jamais vraiment mélodieux. et pourtant, Ash, soleil à briller : elle en avait capturé tous ses rayons sans y faire attention !
and they will just get over it one day.
alors à supporter : à en avoir l'habitude. petite poupée à se jouer du monde, à sembler naïve et beaucoup trop bête ,, à pourtant savoir, au fond, que le monde n'en aimait tout simplement pas ceux qui en essayaient d'être heureux.
CHAPTER 06. mad world
tw. pression psychologique
— famille renommée ,, quand papa en était directeur d'une école de musique très fermée, que maman en était professeure au conservatoire. à devoir être princesse parfaite : quand les doigts à s'en abîmer, elle devait jouer, encore et encore, jusqu'à ce que les harmonies en soient divines, jusqu'à ce que le public en pleure. et d'un petit nom, dans le spectacle, famille invitée à de nombreuses cérémonies et divers évènements, à emmener derrière eux, petite muse à briller : elle était celle à rassembler ! Ash. de ses sourires, de ses délicatesses, à s'être faite un nom !
bousculée :
par de nombreux ,,
regards.
quand de quelques mécènes parfois trop vicieux, à se produire ((trop)) souvent, pour son fin corps : elle s'en épuisait souvent ! car les menaces pleuvaient, à ne pas savoir ce qui en adviendrait de sa passion si de ses parents contrariés, elle n'en atteignait pas les Paradis virtuoses. et du haut de leur 82ème étage ,, ô à ne pas en atteindre les sommets ,, il n'y en avait pourtant que désirs à briller, chez ses parents. loin, de celle qui n'en aimait que sa liberté de jouer de son instrument.
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encreboueuse · 2 months ago
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Year of the OTP - 2023
À chaque mois, quelques thèmes. À chaque thème, une nouvelle histoire.
Janvier
Premier baiser || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Faux rencard || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress "Chaque fois que je te regarde…" || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Neige || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress UA historique || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress
Février
Saint Valentin || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Pollen/toxine de peur/sérum de vérité || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Relation établie/Longue distance || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress "Si je t'embrasse, tu te tairas ?" || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Différent || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress UA sirène || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress
Mars
Nouveaux départs || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Road Trip || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Se remettre ensemble/Languissement mutuel || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Make Me || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Acceptation || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress UA Conte de fée || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress
Avril
Canulars || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Divergence du canon || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Amour (en apparence) non partagé || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress "Non, je ne sors pas avec ton frère" || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Paix || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress UA Université || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress
Mai
Langage des fleurs || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Sick fic || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Adoption d'un animal/enfant || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress "Qui êtes-vous ?" || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress Soleil || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress UA fantastique/médiéval/chevalier noir de fer || FF.net ∮ AO3 ∮ WordPress
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AO3 collection + FAQ Prompt List 2023 - alt text under the cut
January
first kiss | mission fic | fake dating | "whenever I look at you..." | snow | historical au
February
valentine's day | pollen/fear gas/truth serum | established relationship | "if i kiss you, will you shut up?" | different | mermaid au
March
fresh starts | road trup | getting back together/mutual pining | "make me" | acceptance | fairytale au
April
pranks | canon divergence | (seemingly) unrequited love | "no, i'm not dating your brother" | peace | university au
May
flower language | sick fic | pet/child acquisition | "who are you" | sunshine | fantasy/medieval/dark knights of steel au
June
wedding/proposal | saving the world | (accidental) love confession | "you aren't what i expected" | downpour | soulmate au
July
vacation together | power swap | enemies to lovers | "batman won't like this" | stars | coffee shop au
August
au of your choice | time travel | meet cute/blind date | "you're the only one i could turn to for help" | storm | vampire/werewolf/dc vs vampires au
September
high school/college sweethearts | hurt/comfort | meeting the family | "i wrote this for you" | flood | shifter au
October
couples costume | test messaging | identity shenanigans | "you can't bench me!" | lightning | sports team au
November
life changes | de-aging | secret relationship (reveal) | "be careful what you wish for" | growth | music/band au
December
holidays together | crack treated seriously | moving in together | "that's my favorite thing about you" | forgiveness | tattoo parlor/flower shop au
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actu-juridique · 14 hours ago
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Les classiques de la littérature aux lundis du théâtre de poche Montparnasse
https://justifiable.fr/?p=638 https://justifiable.fr/?p=638 #aux #classiques #les #littérature #lundis #Montparnasse #poche #théâtre Le Poche Montparnasse Le lundi est, en principe, jour de relâche pour les théâtres, sauf pour le Poche Montparnasse qui y programme des spectacles distincts de ceux de la semaine. On peut actuellement y rencontrer des géants de notre littérature, d’abord Jean Racine, puis Victor Hugo. Jean Racine : Judith prend Racine La lecture des alexandrins raciniens est faite par un personnage hors du commun, Judith Magre. Sa carrière est éblouissante, en toute liberté, des grandes scènes avec Jean Vilar ou la Compagnie Renaud-Barrault aux salles intimistes comme ce « poche », sa seconde maison, depuis sa reprise par Philippe Tesson en 2011. Elle y a enchainé des créations toujours singulières et renoue ici avec les héroïnes raciniennes qu’elle connait bien, faisant sortir de nos mémoires les tirades les plus célèbres du répertoire. La voix n’a rien perdu de sa force, la star reste impériale qui fêtera ses 98 ans le mois prochain. Cinq tragédies ont été choisies : Andromaque, Britannicus, Bérénice, Phèdre et Athalie, la seule pièce qu’elle n’ait pas jouée, mais dont elle n’a pas oublié le Songe, qu’elle avait appris par cœur à sept ans. C’est une lecture intimiste, sans recherche d’effet, un écrin pour la simplicité et la musicalité des vers. Cette lecture est entrecoupée par un récit d’Olivier Barrot qui fait revivre la création des pièces et la carrière de Racine, son ambition, ses amitiés, la faveur dont Louis XIV le comblait, ses relations avec Corneille, son aîné de 20 ans, et enfin Port Royal. Le texte est subtil, élégant, malicieux, une pédagogie en forme de conte, un modèle pour les professeurs des collèges. La complicité est évidente et il se dit que le duo envisage de se retrouver avec cette fois-ci un autre géant : Baudelaire. Victor Hugo : L’homme qui rit À 21 heures, on peut enchainer avec une autre performance, celle de transmettre au public durant une heure en les « réduisant à l’os » les 800 pages et la complexité d’un des romans les plus complexes de Victor Hugo, L’homme qui rit, écrit en exil à Bruxelles entre 1866 et 1868. Roman philosophique trop foisonnant, trop chargé d’allégories et de « dissertations abominables » (selon la critique sévère de Barbey d’Aurevilly), il sera un échec à sa sortie, ces mêmes caractères expliquant sa modernité et l’admiration dont il jouira par la suite. « J’ai voulu forcer le lecteur à penser à chaque ligne. De là une sorte de colère du public contre moi », dira Hugo. Geneviève de Kermabon a relevé le pari de « réduire à l’os » ce foisonnement incandescent en résumant avec sobriété la folle épopée du héros Gwynplaine d’abord jeune enfant vendu à des comprachicos et recueilli, ainsi que Dea, un bébé aveugle, par un saltimbanque au grand cœur, Ursus, qui vit avec son alter ego, Homo, un loup domestique. Gwynplaine, en réalité fils et héritier d’un Lord puissant sera, sur ordre du roi, défiguré, une balafre d’une oreille à l’autre donnant à son visage un éternel sourire. S’entremêlent ensuite une suite d’événements : côté jardin Ursus et le succès du spectacle dont le monstre Gwyplaine est la vedette et côté cour les intrigues du pouvoir, celles du Roi contre le jeune héritier, celles de la reine jalouse de sa sœur Josiane et celle des puissants oisifs et cruels à l’égard des pauvres trop soumis. Le « j’accuse » de Hugo s’exprime dans le discours de Gwynplaine à la Chambre des lords où il ne siègera qu’une seule fois : « Silence, pairs d’Angleterre ! Oh ! puisque vous êtes puissants, soyez fraternels ; puisque vous êtes grands, soyez doux. Si vous saviez ce que j’ai vu ! Hélas ! en bas, quel tourment ! Le genre humain est au cachot ». Et si l’amour chaste avec la belle Dea, qui ne peut voir de lui que la beauté de son âme, triomphera, ce sera dans la mort. Formée à la rue Blanche et à l’école du cirque Gruss, Geneviève de Kermabon, d’abord acrobate et trapéziste, a touché à toutes les formes du spectacle. Elle a notamment adapté La Strada et Freaks, travaillé avec Jérôme Savary et, tout récemment, elle a monté Céleste, où elle incarne une artiste de piste confrontée au cirque traditionnel et au « nouveau » cirque. Seule en scène, frêle, menue, tout en souplesse, chevelure rousse flamboyante, elle donne au texte une passion incandescente, alternant le récit des événements avec sobriété, ce qui contraste avec son interprétation en tension de chaque personnage. Voltige, équilibre… le cirque de la condition humaine. Infos Tous les lundis à partir de 19 h Théâtre de Poche Montparnasse 75 boulevard du Montparnasse, 75006 Paris Tél. : 01 45 44 50 21
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ondessiderales · 3 days ago
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Histoire éternelle
Je vous propose ici une ébauche d'analyse littéraire et psychanalytique du conte-type, ce que l'on pourrait appeler « l'âme du conte », le conte universel.
Les deux protagonistes (les deux héros) :
La bergère et le ramoneur La belle et la bête Cendrillon et Peter Pan / Robin des bois Le chat et le chien (le renard) La petite princesse et le petit prince
Mêmes facettes du couple mythique Mêmes facettes de l'homme et de la femme héroïque qui sommeille en chaque petit garçon et en chaque petite fille Un symbole de pureté absolue
L'antagoniste :
Le méchant roi La mauvaise marâtre Le mauvais père Le grand méchant loup
La trame :
Acte 1 Le petit prince et la petite princesse ne sont encore que des enfants. Des enfants innocents, des enfants d'un milieu humble, des enfants de rien. Mais dès leur prime jeunesse ils s'aiment sans en avoir conscience, jusqu'à leur séparation et leur chute tragique du paradis perdu de l'enfance.
Acte 2 La vie est cruelle envers les innocents. Les méchants, riches et impitoyables, renforcent toujours plus leur emprise sur la société et leur cruauté. Ils méprisent et humilient les innocents, les renvoyant à leur condition sociale modeste et à leur impuissance.
Acte 3 Maintenant adultes, humiliés par la vie mais n'ayant jamais cédé au fond d'eux-mêmes, la vérité qui sommeille au fond des innocents se met en mouvement. Le monde, toujours plus injuste, poussé par l'appel à l'aide inconscient de la petite Princesse, inspire la révolte au petit Prince, ce sauvage des forêts que l'on méprisait, ce Robin des Bois. Sa révolte inspire l'espoir à la petite princesse qui tombe folle amoureuse de lui, et qui elle aussi se révolte contre cet ordre injuste, symbolisé par une autorité paternelle despotique et décadente. Sa rencontre avec le Prince, lui aussi follement amoureux d'elle, lui donne le courage de mettre définitivement fin à l'ordre ancien.
Acte 4 Confrontation entre le Bien et le Mal. Le Héros, avec l'aide de la Princesse et avec le soutien de la population maintenue sous le joug du mauvais Roi, remporte le combat contre lui et ce qu'il symbolise, un monde injuste et décadent. Symboliquement, il tue le Père et libère la Fille. Métaphoriquement, le Chien (le Renard) triomphe du Loup.
Acte 5 Les Héros triomphent au grand jour et leur vraie valeur éclate aux yeux de tous : ils ont engendré la Libération, ramenant la paix sur le royaume. Le mariage de la Princesse et du Prince est célébré dans le pays entier, et leur union, célébrée comme un symbole absolu de pureté. Ils sont devenus l'allégorie du Bien triomphant sur le Mal. À eux-deux, ils forment le mythe, le conte universel.
L'histoire éternelle.
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80roxy08 · 10 days ago
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Writevember Jour 12 - Cri
Envie d’hurler.
De crier. De faire un esclandre. 
Mais au final, au final, on arrive juste à pleurer.
Des larmes de frustrations, de colère, de peur et d’anxiété.
Parce qu’au final. Qu’est-ce que ça changerait ? A quoi cela nous amènerait ? 
Ça ne serait pas constructif. A part s’énerver, se faire mal, cela ne ferait pas avancer les choses. Et à ce moment-là, eh bien, non seulement on serait triste et anxieux et frustré, mais en plus on aurait mal à la gorge et aux poignets et au crâne.
Pleurer, cela déshydrate quand même beaucoup. 
C’est comme une bouillie de sentiments contradictoires enfoncé dans la cage thoracique, qui pousse et souffle et nous étouffe progressivement. Un sac de nœuds qu’on ne sait pas par quel bout prendre, qu’on a peur d'emmêler encore plus, mais qu’il faudra bien attaquer à un moment, qu’il faudra bien tirer fil par fil pour en arriver à bout et s’en défaire.
Mais cela demande tellement d’efforts, et à cet instant précis, on a le sentiment d’être un torchon essoré. 
Vidé.
Trop de choses en trop peu de temps qui se sont succédées, non, qui se chevauchent et ne laissent pas un instant de répit, qui nous cogne et nous rejette à terre à chaque fois que l’on pense avoir su se relever, alors que l’on essaye d’encaisser les coups et d’aller de l’avant. 
C’est comme un trop-plein d’émotion qui s’est écoulé de nous, et qui, ayant trempé notre fibre, est finalement évacué comme un torchon essoré.
Pleurer, cela fatigue aussi bien physiquement que mentalement. 
Cela fait du bien, parfois, en effet, c’est une soupape de sécurité, les glandes lacrymales travaillant d’arrache-pied pour que les hormones et le stress glissent hors de notre corps sans trop de dommages. Mais il y a une limite, un seuil à ne pas dépasser, car après, cela se fait sentir, comme un muscle meurtri, comme un ligament foulé.
Alors il faut laisser passer. Laisser couler.
Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. De faire le vide dans sa tête, d’être capable de passer outre ses propres sensibilités et une expérience désagréable. Cela demande un travail sur soi, une certaine maturité mentale. Un savoir-être. Et il est souvent tellement plus facile de se laisser aller à ses basses envies, de faire un caprice comme un enfant, de hurler jusqu’à ce qu’on nous entende, nous console - mais le résultat final sera le même.
Rien n’aura changé. Cela n’aura pas corrigé nos problèmes.
Alors on garde son cri dans son cœur. Que faire, que faire de plus ? 
Tenir. S’accrocher. Se dire que ce n’est qu’un mauvais moment à passer. 
Oui mais voilà, les mauvais moments n’ont pas le temps de passer, et il est de plus en plus difficile de se dire que ce sera bientôt fini. D’accuser coup après coup, galère après galère.
Une fois, cela arrive. Deux, c’est une coïncidence. 
Trois, quatre, cinq… Le sort s’acharne, le destin s’amuse, on ne sait à quels dieux se vouer tant tous ceux qu’on prie semblent se régaler de notre misère. 
Alors que faire ? Qu’il y a-t-il à faire, dans ces cas-là ?
Avoir de l’espoir ? Avoir la foi ? Se battre, se démener contre vents et marées ?
Le cri est bloqué dans la gorge, et l’on arbore un petit sourire triste.
“Ça va ?��� “Oui, ça va, et vous ?”
On ne peut pas répondre que cela ne va pas. Que rien ne va plus. 
Ce n’est pas correct, ce n’est pas comme ça que vont les choses, et les gens détestent toujours que l’on dérange leurs petites habitudes. Alors on se tait, on pleure en silence.
Marche ou crève.
Peut-être qu’au final ce n’est pas si grave, qu’on a l’impression que c’est bien pire qu’en réalité. Que finalement cela se résoudra tout seul. Un miracle en perspective.
Mais la petite voix, logée au creux de son cœur, celle qui nous murmure à l’oreille des mots dégoulinants de poison, une vipère se cachant dans notre ombre et se nourrissant de nos peurs et de nos angoisses, cette petite voix susurre que les miracles, cela n’arrive que dans les histoires pour enfants. On est trop grands pour croire aux contes de fées. 
La vie est injuste. Que faire à part l’accepter ?
Alors certes, ce sont les gens qui la rendent moins injuste. Il y a toujours une lueur d’espoir, la flamme vacillante d’une bougie au milieu de la nuit noire. Une personne, un ami, un collègue à qui se fier, quelqu’un qui nous tendra la main en cas de besoin et qui saura, à défaut de nous rassurer, nous apporter un peu de confort dans les moments difficiles. 
Alors c’est dur, oui, et il faut se faire violence pour ne pas laisser tomber, pour ne pas se laisser tomber soi-même, mais abandonner serait la pire des choses possibles dans ces cas-là, car on aurait alors souffert pour rien tout ce temps, car il y a encore des solutions et des choses à faire, des objectifs au-delà du miasme qui envahit notre esprit, une envie de vivre que nul ne peut briser et qu’il faut continuer d’alimenter et de protéger comme une petite pousse fragile, afin qu’une fois le printemps arrivé, elle puisse bourgeonner en une magnifique fleur. Une corolle de pétales de résilience. 
Alors il faut crier, peut-être, marcher jusqu’à épuisement, se retrouver seul au monde dans un de ces espaces liminal où le temps n’a plus prise, où le passé se confonds avec le présent et le futur, où simplement exister est déjà un dérangement de l’atmosphère si particulière de ces lieux. Et là il faut vider ses poumons, prendre une grande inspiration, et la relâcher dans un soupir ou dans un hurlement, évacuer toute cette souffrance et cette peine.
Vider son sac, mais il n’y a pas forcément besoin d’un autre témoin ou d’une oreille attentive que celle offerte par le béton fissuré, les murs envahis de lierre, la terre battue d’un sentier de forêt ou l’asphalte bossu d’un parking vide.
On lève la tête au ciel, on crie le contenu de son cahier de doléance à la lune, et cette dernière ne nous répondra jamais, évidemment, perchée dans le ciel et si loin des vicissitudes de notre petite vie terrestre.
On crie.
On ne nous répond pas.
Ainsi va la vie.
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