#Chaque enfant conte
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Eâtasiw Mijuaâjij Mekiteâtasit
Do not ask whyThe soil of EpekwitkIs stained red,Unless you care to hearWhy the wild seas baptizeThose shores with Acadian tears.No! No! No!Ai! Ai! Ai! Ai!The geologist will expoundOn the red heart nestledIn the breast of Pangea,Slowly pulling apartFor two hundred million yearsTo become Turtle Island and Africa,But the Middle PassageOpened between here and thereTells its own tales of terrorManyâŠ
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#Africa#An Gorta MĂłr#Ăire#British Genocides#Chaque enfant conte#Continental Drift#DĂ©portation des Acadiens#Eâtasiw Mijuaâjij Mekiteâtasit#Epekwitk#Every Child Matters#Ireland#Isle Saint-Jean#Land Back#le Grand dĂ©rangement#MMIWG#Murdered & Missing Indigenous Women & Girls#Pangea#pei#Prince Edward Island#Slave Trade#The Great Hunger#Turtle Island
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đ CINĂ-CADEAU đ
Si vous passez au QuĂ©bec pendant la pĂ©riode des FĂȘtes, si vous connaissez un QuĂ©bĂ©cois (nĂ© ici) de 55 ans et moins, fort Ă parier qu'au fil d'une conversation vous entendiez parler de CinĂ©-cadeau.
Mais qu'est-ce que c'est?
Depuis 1982, Radio-QuĂ©bĂ©c (devenue tĂ©lĂ©-QuĂ©bec en 1996), une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision quĂ©bĂ©coise publique Ă vocations Ă©ducative et culturelle, diffuse de la mi-dĂ©cembre aux premiers jours de janvier une programmation spĂ©ciale jeunesse pour les FĂȘtes!
Films et séries, d'ici et d'ailleurs se succÚdent. C'est grùce à Ciné-cadeau que ma génération a connu Astérix, Tintin, Lucky Luke, Garfield, Mafalda, Charlie Brown et j'en passe. Chaque année, la divulgation de la programmation engendre l'euphorie. On retrouve avec nostalgie nos premiers coup de coeur et on découvre avec joie les nouvelles trouvailles.
Le film le plus emblĂ©matique de CinĂ©-cadeau est sans AUCUN doute: La guerre des tuques. Premier film de la sĂ©rie "Les contes pour tous" de Roch Demers. Sortie en 1984, a Ă©tĂ© distribuĂ© dans plus de 125 pays. Il raconte l'histoire d'un groupe de jeunes cherchant Ă s'occuper pendant les vacances de NoĂ«l dĂ©cide de se diviser en 2 groupes et de se faire la guerre de boules de neige. La chanson thĂšme "L'Amour a pris son temps" est tout aussi classique que le film lui-mĂȘme, chantĂ© par Nathalie Simard.
Un remake dâanimation a Ă©tĂ© produit en 2015. Il a reçu un bon accueil, mais rien ne surpasse la version originale. CĂ©line Dion a mĂȘme chantĂ© sur la bande originale de cette version.
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Je ne peux que vous suggérer fortement de voir ce film tellement il est magnifique. Toutes les répliques sont cultes.
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Sur une note plus personnelle, un de mes plus beaux souvenirs de Ciné-cadeau est le film suédois sorti en 1982: Peter le chat sans queue. (J'imagine que ça vous surprend qu'à moitié ^^) C'est tellement un beau film. Si vous avez des enfants ou si vous avez toujours votre coeur d'enfant, regadez-le aussi.
Sur ce, bonne journée! Et si vous me cherchez à 15:30, je serai devant Astérix chez les Bretons! Parce que oui, malgré mon ùge ancien, je regarde toujours Ciné-cadeau!
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l'amour ouf - (brouillon d'Ă©tat nuage)
ce soir lĂ , c'est comme un magma de sentiment qui cĂ©dait en moi. c'Ă©tait comme dĂ©couvrir que le pĂšre NoĂ«l n'existait pas, que la petite souris ne passait jamais. ce soir-lĂ , c'Ă©tait comme si je dĂ©couvrais la vĂ©ritĂ© sur l'amour, ou plutĂŽt de celui qui n'est jamais arrivĂ© Ă moi. peut-ĂȘtre que je l'ai manquĂ©, peut-ĂȘtre que quelqu'un l'a pris en lui depuis toujours, peut-ĂȘtre qu'il est enfermĂ© dans une boĂźte Ă double tour, peut-ĂȘtre qu'il faut ĂȘtre plus intelligente que moi pour pouvoir l'ouvrir. c'est une Ă©nigme brisante, qui Ă©clabousse les larmes sur les pages blanches, pourquoi je ne suis jamais celle qu'on choisit ? celle qu'on aime avec volontĂ© de tout son cĆur. dis la vie, pourquoi je ne suis pas celle dont on tombe amoureux ? peut-ĂȘtre que cet amour est bloquĂ© dans une vie antĂ©rieure avec un homme qui n'autorise personne Ă m'aimer plus que lui. finalement, c'est comme si chaque conte de fĂ©e ne m'Ă©tait pas destinĂ©. mon corps Ă©tait ornĂ© de l'amour sur chacun de mes membres, mais il n'avait jamais croisĂ© mon chemin. j'Ă©tais une amoureuse de l'amour, une amoureuse de l'espoir et j'Ă©tais destinĂ©e Ă une vie oĂč l'on ne me choisirait pas, oĂč je serais juste bien, mais pas suffisante, oĂč on ne tomberait pas amoureux de moi, j'Ă©tais celle qu'on laisserait dans un coin, celle qui s'habituerait a une vie fade et sans saveur. que c'est dĂ©chirant, la vie d'adulte, quand toutes les merveilles qu'on me racontait enfant n'existe plus. que c'est Ă©puisant, la vie d'adulte, quand les Ăąmes-sĆurs n'existent qu'au temps de mes parents. que c'est dĂ©primant, la vie d'adulte, quand celle-ci devient toute tracĂ© sans palpitation et sans Ă©motion, que c'est triste d'ĂȘtre malheureux et de ne plus croire en quelque chose qui nous maintenait en vie. que c'est bouleversant d'Ă©crire sur l'amour depuis mes quatorze ans, d'y croire chaque jour comme une lueur d'espoir, de le sentir possible autour de moi sans jamais le rencontrĂ©. ma vie depuis le dĂ©but ne vivait qu'autour de l'amour, de l'Ă©tat amoureux, des Ăąmes-sĆurs, des Ăąmes de plusieurs vies, du coup de foudre de mes parents, de tous les films bouleversants, des livres, de textes hurlant ses thĂ©ories, ses dĂ©finitions propres Ă chacun, de ses insomnies, de la boule dans mon ventre. que c'est humiliant, d'avoir Ă©tĂ© une Ăąme transparente dans ce monde qu'est l'amour. que ce serait tragique, de mourir, sans avoir goĂ»tĂ© au fait qu'on ait Ă©tĂ© amoureux de nous. courir aprĂšs l'amour ne m'a rien apportĂ© d'autres que de l'espoir et de la perte de temps. l'espoir n'apporte que le nĂ©ant. ĂȘtre juste bien ce n'est jamais suffisant.
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Le livre de son enfance
Fandom :Â Outlander
Relationships :Â Brianna & Frank, Brianna & Jocasta
Voici ma participation pour le Comfortember 2023 pour le prompt : Livres.
JâespĂšre que ça vous plaira.
RĂ©sumĂ© : Ce livre avait une signification particuliĂšre pour Brianna. CâĂ©tait le livre que son pĂšre, Frank, lui lisait quand elle Ă©tait enfant. Il le lui lisait quand elle Ă©tait triste ou malade. Ce livre la rĂ©confortait toujours.
Disclaimer : Outlander appartient Ă Diana Gabaldon.
@comfortember
AO3 / FF.NET
Brianna entra dans la bibliothĂšque de Jocasta et regarda autour dâelle. Il y avait des dizaines et des dizaines de livres rangĂ©s soigneusement sur les Ă©tagĂšres. Il y avait une cheminĂ©e et deux fauteuils devant la fenĂȘtre. Ă cause de sa cĂ©citĂ©, cela faisait plusieurs annĂ©es que Jocasta nâavait pas pu profiter de la bibliothĂšque.
Cela faisait une semaine que Brianna Ă©tait chez sa tante. Elle vivait dans l'angoisse. Chaque jour, elle imaginait tous les scĂ©narios les plus horribles sur ce qui pouvait arriver Ă Roger. Elle Ă©tait enceinte, lâhomme quâelle aimait Ă©tait peut-ĂȘtre mort. Elle avait du mal Ă se sentir Ă lâaise chez Jocasta, malgrĂ© le fait que sa tante fasse tout pour lâaider Ă se sentir bien. Mais elle Ă©tait loin de chez elle et de son Ă©poque. Elle Ă©tait loin de tout ce quâelle connaissait.
En sâinstallant chez Jocasta, sa tante lui avait dit quâil pouvait lire autant de livre quâelle le voulait et Brianna ressentait le besoin de se changer les idĂ©es. Elle regarda les tranches des diffĂ©rents livres sur les Ă©tagĂšres, lorsquâun livre attira son attention. Elle le prit et regarda la couverture. Le titre Ă©tait Ă©crit en gros et en dorĂ©. Les Contes de ma mĂšre l'Oye. Elle lâouvrit et lut sur la premiĂšre page la date dâimpression. Elle datait de 1729. Elle tenait dans ses mains lâune des premiĂšres Ă©ditions anglaises.
Ce livre avait une signification particuliĂšre pour elle. CâĂ©tait le livre que son pĂšre, Frank, lui lisait quand elle Ă©tait enfant. Il le lui lisait quand elle Ă©tait triste ou malade. Ce livre la rĂ©confortait toujours. Elle le feuilleta et toucha dĂ©licatement du bout des doigts la page sur laquelle elle sâĂ©tait arrĂȘtĂ©e.
Son pĂšre lui manquait, en particulier dans ces moments difficiles quâelle vivait. MĂȘme si elle savait dĂ©sormais quâil nâĂ©tait pas son pĂšre biologique, il Ă©tait celui qui lâavait Ă©levĂ© et qui avait pris soin dâelle. Elle Ă©tait proche de lui et souvent elle avait lâimpression quâil Ă©tait le seul Ă pouvoir la comprendre.
Depuis quâelle avait traversĂ© les pierres, elle se demandait ce quâil penserait de ce qui lui Ă©tait arrivĂ©e. Elle Ă©tait certaine dâune chose. Jamais il ne lui aurait dit les horreurs que Jamie lui avait dit. Elle lui en voulait et mĂȘme sâil faisait tout pour se faire pardonner en partant Ă la recherche de Roger, elle nâavait pas la force de lui pardonner.
« Brianna ? »
Elle se retourna et vit Jocasta entrer dans la piĂšce.
« Oui, ma tante ? »
Jocasta sourit et se dirigea vers elle, guidée par le son de sa voix.
« Ulysses mâa dit que tu Ă©tais ici. Je suis venue voir si tu allais bien. »
Brianna sourit tendrement. MĂȘme si elle savait que sa situation Ă©tait des plus dĂ©licates pour des personnes du XVIIIĂšme siĂšcle, Jocasta câĂ©tait toujours montrĂ©e chaleureuse et bienveillante envers elle.
« Tout va bien ma tante.
-Je suis contente de te savoir ici. Cela faisait longtemps que cette piĂšce nâavait pas servi. Est-ce que tu as trouvĂ© un livre qui te plaĂźt ?
-Oui. Les Contes de ma mĂšre l'Oye. Câest un livre que jâaimais Ă©normĂ©ment quand jâĂ©tais enfant.
-Ma fille aimait également ce livre, dit Jocasta avec de la tristesse dans le regard. Pourrais-tu me le lire ? »
Brianna sourit et acquiesça. Elle sâapprocha de sa tante, lui donna le bras et la conduisit jusquâĂ lâun des fauteuils. Brianna sâassit en face dâelle et ouvrit le livre Ă la premiĂšre page. Elle commença sa lecture Ă Jocasta. Comme Ă chaque fois, ce livre la rĂ©confortait. Elle se sentait un peu mieux et grĂące Ă ce livre, elle avait lâimpression que Frank Ă©tait auprĂšs dâelle.
Fin
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Princes et princesses
Il Ă©tait une fois des enfants qui jouaient aux princes et princesses. Ă chaque rĂ©crĂ©ation, câĂ©tait la mĂȘme histoire. Les petits garçons se mettaient dans la peau des princes charmants et valeureux chevaliers, des redoutables sorciers et dangereux dragons. Les petites filles devenaient les princesses en dĂ©tresse quâil fallait secourir. InspirĂ©s par les contes que leur narrait leur maĂźtresse, le jeu finissait toujours par un mariage heureux entre le prince et la princesse et beaucoup dâenfants. Mais un beau jour, une petite fille, qui se lassait de plus en plus de jouer les demoiselles en dĂ©tresse, proposa Ă ses camarades dâinverser les rĂŽles. Son amie qui sâimaginait trĂšs bien en dragon terrifiant approuva tout de suite son idĂ©e, de mĂȘme quâune autre petite fille qui se voyait dĂ©jĂ dans le rĂŽle du chevalier cavalant au galop avec son fidĂšle destrier. Les petits garçons nâĂ©taient pas en reste. Eux aussi trouvaient lâidĂ©e amusante et nâĂ©taient pas contre un peu de changement. En prenant les rĂŽles dâune Belle au bois dormant ou dâune Princesse au petit pois, ils pourraient au moins se reposer avant de repartir en classe. Mais lâun dâentre eux Ă©tait surtout trĂšs content de pouvoir enfin essayer une de ces splendides robes Ă volants que revĂȘtaient les princesses. Quelques mĂštres plus loin, leur maĂźtresse les regardait sâamuser et tardait Ă les rappeler en classe. Elle voulait assister Ă lâenvol de cette princesse, qui venait de refuser la main du prince, sur le dos de son dragon avant de les ramener dans le monde rĂ©el. Ce nâĂ©tait pas quelque chose que lâon voyait tous les jours, elle ne voulait pas manquer ça. Mais surtout, elle se rĂ©jouissait de leur audace et de cette facilitĂ© quâils avaient Ă renverser les codes sans mĂȘme rĂ©aliser quâils Ă©taient en train de le faire. Il y avait quelque chose de pur et dâinnocent dans leur maniĂšre de sâamuser et de se reprĂ©senter le monde qui suscitait lâadmiration. Une belle leçon pour toutes ces grandes personnes qui restaient convaincues que les plus belles histoires devaient toujours finir par le baiser dâun prince charmant Ă une belle princesse endormie.
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aperçu ⹠lieux de boring.
NORTH FORK ROAD.Â
THE SKATE PALACE, skating rink Lieu de rendez-vous de tou.te.s les amateur.ice.s de glisse, le Skate Palace n'est autre qu'une piste dĂ©diĂ©e aux patins Ă roulettes. Occasionnellement occupĂ© par les entraĂźnements des Screaming Banshees, lâĂ©quipe locale de roller derby, le track est aussi accessible au grand public en aprĂšs-midi et en soirĂ©e. Des Ă©vĂ©nements y sont rĂ©guliĂšrement organisĂ©s, et notamment des soirĂ©es "roller disco", oĂč l'on peut patiner dans une ambiance musicale entraĂźnante.Â
CRATER LAKE.Â
THE RED APPLE, bar A toute petite ville, son bar. Qui n'est pas dĂ©jĂ passĂ©.e par ici pour une biĂšre en soirĂ©e, au son d'un concert de blues, alors que plus loin, une partie de flĂ©chettes bat son plein ? C'est dans l'atmosphĂšre tamisĂ©e du Red Apple que nombreux.ses habitant.e.s de Boring viennent profiter d'un verre en fin de journĂ©e. Avec son nom empruntĂ© aux contes les plus lĂ©gendaires, le bar local est lui-mĂȘme digne des meilleures histoires : murs recouverts de lambris de bois brut, tables en pin massif et tĂȘte de cerf en guise de trophĂ©e de chasse ornent l'endroit, qui semble ne pas avoir changĂ© depuis des dĂ©cennies.
FAIRMONT HEIGHTS.Â
THE SMOKEY SAPPHIRE, ancien speakeasy Originellement fondĂ© dans les annĂ©es 20, lorsque la prohibition Ă©tait Ă son apogĂ©e, The Smokey Sapphire a depuis Ă©tĂ© transformĂ© en un bar Ă l'ambiance feutrĂ©e oĂč tou.te.s sont les bienvenu.e.s pour partager des cocktails enfumĂ©s entre ami.e.s, profiter de la musique langoureuse et des spectacles grandioses qui s'y dĂ©roulent. Tout cela dans un dĂ©cor riche de velours couleur saphir et d'autres dorures qui donnent au lieu un caractĂšre d'autant plus mystĂ©rieux. Le bruit courrait mĂȘme que certaines activitĂ©s illicites s'y passeraient Ă porte close. Mais ce ne sont que des ragots... n'est-ce pas ?
OUTSKIRTS.Â
BEAVER BASE SUMMER CAMP, camp de vacances Autrefois, chaque été, on pouvait retrouver des dizaines d'enfants profitant du Crater Lake ou se baladant dans le parc national. Hélas, depuis la disparition d'un campeur, le camp a fermé définitivement ses portes, laissant à l'abandon toute la base nautique et les différents pavillons existants. Plus aucun enfant n'y a mis les pieds depuis 1978 et peu se risquent à y retourner. En est née la légende morbide que le camp serait maudit et que l'esprit du disparu y errerait encore. Certain.e.s osent parfois s'y aventurer pour profiter des ruines ou pour relever un défi qu'on leur a donné.
#forum rpg#forum city#rpg francophone#projet rpg#rpg français#slice of life#rpg slice of life#Pacific Northwest Gothic
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Conte pour enfants
Il est minuit, et je pense Ă toi,
Je vais mâendormir en pensant Ă toi.
Demain matin, quand je me réveillerai, je penserais encore à toi.
Et la nuit je rĂȘverai de toi, de chaque mots et gestes qui mettait adressĂ© comme si tu Ă©tait lĂ .
Des voix qui me disait, que câĂ©tait toi, le hĂ©ros de mes histoires, qui les transformait en fable.
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Don't bullshit a bullshiter
Dans All That Jazz, Bob Fosse fait dire Ă son alter-ego Joe Gideon (jouĂ© par Roy Scheider) Don't bullshit a bullshitter. Cette phrase m'a beaucoup marquĂ©e quand j'ai vu le film il y a quelques annĂ©es, tant elle semblait dĂ©finir les contours de ce que j'aimais dans la fiction. Car oui, une partie de moi a toujours aimĂ© ĂȘtre menĂ©e en bateau par les bullshitters, les illusionnistes, ceux qui font de la fiction en emboĂźtant des matriochkas. D'oĂč â j'imagine â mon amour pour la comĂ©die musicale, pour Bob Fosse, ou pour Fellini.
La semaine derniĂšre j'ai lu Monica de Daniel Clowes et vu Asteroid City de Wes Anderson. Dans les deux Ćuvres il est question (de prĂšs ou de loin) de la peur de l'apocalypse, d'un deuil si douloureux qu'il tord la vision de la rĂ©alitĂ© (jusqu'Ă s'inventer un monde de fiction ?), de croyance(s), de cette vie qu'il faut traverser en Ă©vitant les cratĂšres et de parents tellement dĂ©bordĂ©s par les Ă©vĂ©nements qu'ils abandonnent leurs enfants ou songent Ă les abandonner. Les deux Ćuvres enchaĂźnent aussi des Ćuvres dans les Ćuvres, nous forcent Ă ouvrir sans cesse boĂźte aprĂšs boĂźte aprĂšs boĂźte.
Daniel Clowes joue avec les formes et les temporalitĂ©s du rĂ©cit, qui s'imbriquent de maniĂšre complexe et ne font parfois sens qu'une dizaine de pages plus tard. Monica est dĂ©coupĂ© en neuf histoires qui racontent une conversation entre deux jeunes hommes pendant la guerre du Vietnam, la vie de Penny dans les annĂ©es 60 puis de sa fille Monica. Il entrecoupe tout cela d'un conte gothique plus qu'Ă©trange (qui revient me hanter), d'une histoire de dĂ©tective â autant de fictions qui se font Ă©trangement Ă©cho, qui semblent raconter les variations complĂštement dĂ©formĂ©es d'une mĂȘme histoire. Wes Anderson imbrique, lui, une piĂšce de thĂ©Ăątre et ses coulisses, incluant les nĂ©vroses de l'auteur et des acteurices.
Les deux Ćuvres sont sans cesse conscientes de leur fabrication et d'ĂȘtre, en quelque sorte, en train de nous bullshitter. Elles savent qu'elles sont des fictions, qu'elles jouent avec nous, qu'elles nous perdent pour mieux nous rattraper. Elles sont fabriquĂ©es Ă l'extrĂȘme. La photographie d'Asteroid City retranscrit Ă l'image cette sensation dĂ©sagrĂ©able que l'on a quand on regarde le soleil en face trop longtemps et que toute la rĂ©alitĂ© s'en trouve comme bizarrement affadie. L'auteur de la piĂšce note que "la lumiĂšre du soleil dans le dĂ©sert n'est ni chaude ni froide, mais toujours propre". Anderson pousse l'esthĂ©tisation de son cinĂ©ma Ă outrance, tellement exagĂ©rĂ©e qu'elle en devient volontairement terne (et "propre" ne peut d'ailleurs qu'ĂȘtre qu'un commentaire mĂ©ta sur la direction qu'a pris son cinĂ©ma). Chez Clowes, les couleurs sont plus vives que jamais, les visages prĂ©cis, l'auteur a longuement parlĂ© en interview de sa tendance Ă retravailler chaque page encore, et encore, et encore. Il est capable, en une case, d'invoquer un imaginaire tout entier, de crĂ©er un monde, de s'auto-rĂ©fĂ©rencer. Dans Asteroid City, le personnage de Jason Schwartzman rĂ©pĂšte plusieurs fois que ses photos rendent "toujours bien". Il ne s'en rĂ©jouit pas mais le dit d'un ton neutre, presque agacĂ©.
Tout est tellement parfait qu'on les voit dĂ©sormais fabriquer de la fiction. Mais ce que j'ai aimĂ© dans Asteroid City, comme dans Monica, c'est tous ces endroits oĂč la fiction craque. Chez Anderson, quand le personnage de Scarlett Johansson mime un suicide dans une baignoire, entourĂ©e de mĂ©dicaments colorĂ©s qui ressemblent Ă des bonbons et qu'il y a dans toute la faussetĂ© du moment une Ă©motion qui dĂ©borde. C'est la mort qu'elle s'imagine pour elle-mĂȘme, une mort tragique, elle qui est, sans que personne ne le sache, si douĂ©e pour la comĂ©die. Ou quand le personnage Ă qui l'on demande pourquoi il veut toujours qu'on le dĂ©fie rĂ©pond "Maybe it's because I'm afraid otherwise, nobody will notice my existence in the universe". Et on a cette impression dans Asteroid City que l'artiste se parle Ă lui-mĂȘme. Chez Clowes il y a cette sĂ©quence, sans nulle doute la plus belle de la bande dessinĂ©e, oĂč Monica trouve une frĂ©quence de radio qui lui permet de parler avec son grand-pĂšre disparu. Clowes la dessine, avec ses cheveux verts vifs et sa chemise jaune, le visage tordu par l'angoisse et la tristesse. DerriĂšre ces couleurs qui entament la rĂ©tine, la peur du chaos transperce la page. C'est un instant oĂč la rĂ©alitĂ© n'a aucune importance, oĂč on ne s'intĂ©resse plus Ă tĂątonner pour trouver les limites de la fiction â puisque l'Ă©motion a tout fissurĂ©.
Quelque chose se brise dans les deux Ćuvres, quelque chose qui est venu parler aux peurs profondes qui m'agitent ces temps-ci. J'ai Ă©tĂ© Ă©mue par la maniĂšre dont Asteroid City raconte, en creux, l'impossibilitĂ© des personnages de raconter vraiment ce que nous ressentons. Comme si le monde de fiction Ă©tait un peu mort, lui aussi. Que la transmission Ă©tait brouillĂ©e. Il y a Johansson, qui se dessine un coquard pour essayer de comprendre la violence humaine et de la jouer avec justesse. Ces personnages se regardent crĂ©er ce monde de fiction parfait, sans plus savoir l'habiter. Ils en ont ras le bol de devoir dire pour nous. L'actrice, jouĂ©e par Scarlett Johansson, admet elle-mĂȘme que sa connexion avec Augie (Schwartzman) vient du fait qu'il sont deux personnes brisĂ©es qui n'arrivent pas Ă exprimer la profondeur de leur douleur, parce qu'ils ne le veulent tout simplement pas. Dans cet aveu d'Ă©chec, il me semble qu'Anderson ne baisse pas les bras mais qu'il baisse un peu les armes.
Le chaos finit par gagner pleinement Monica, il Ă©clate dans une derniĂšre partie qui ne se cache plus derriĂšre tel ou tel genre, derriĂšre le pastiche ou la rĂ©fĂ©rence. Monica dĂ©terre la radio â la fiction qu'elle a essayĂ© d'oublier â et elle la mĂšne jusqu'Ă son terme. Elle-mĂȘme Ă©crit ses propres histoires, et les fait lire dans le dernier chapitre Ă un personnage qui ressemble Ă©trangement Ă Clowes lui-mĂȘme. Et aprĂšs avoir fait de la fiction dans la fiction, la voilĂ qui brise quelque chose au sol, comme les parois de sa rĂ©alitĂ©, and all hell breaks lose.
Fini de bullshiter, donc ?
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Lâenfant des fĂ©es (3)
Les deux premiers Ă©pisodes sont disponibles ici.
MalgrĂ© le tonnerre, Louis oublia sa vie dans ses pensĂ©es. En fermant, les yeux, il revivait une journĂ©e, un beau dimanche passĂ© Ă la campagne. Il marchait avec Armande Ă ses cĂŽtĂ©s. Son Ă©pouse, habillĂ©e dâune longue robe et dâun grand chapeau, ne sortait jamais sans une ombrelle. Elle aimait ce paysage viticole du sud de Nantes. Ils marchaient presque main dans la main, tels des adolescents amoureux transis.
Le jeune commissaire de police entendit, plus loin, des enfants jouer. Le sourire apparut sur le visage boueux du soldat fatiguĂ©. Il se souvenait dâHenriette, son ainĂ©e. Elle ressemblait Ă©normĂ©ment Ă sa mĂšre avec la mĂȘme forme ovale du visage, les mĂȘmes yeux bleus et un sourire identique. Tout le monde disait quâelle sera le portrait crachĂ© de sa mĂšre quand elle sera plus vieille, jusquâĂ avoir son caractĂšre trempĂ©. Ce jour, elle sâĂ©tait faufilĂ©e en compagnie de son petit frĂšre dans les vignobles. Ils couraient, jouaient, un peu déçus de ne pas trouver de raisin Ă picorer.
-Â Â Â Â Â Â Â Â Â Jules, cesse de te rouler Ă terre. Tu salies ta chemise, cria Armande.
Mais le garçon se fichait complĂštement de ressortir tout crottĂ©. Il frotta ses genoux poussiĂ©reux, puis il repartit rejoindre sa sĆur. Leur pĂšre rit. Il taquina tendrement sa femme pour sa maniĂšre de se faire respecter. Elle soupira en levant les Ă©paules. A son regard, Jules passerait un mauvais quart dâheure en rentrant ïżœïżœ la maison.
Les craquements dans le ciel devinrent de plus en plus intenses. Il Ă©tait noir, mal Ă©clairĂ© par des Ă©toiles filantes quâon pouvait distinguer dĂšs que la fumĂ©e se dissipait. Mais elle ne se dissipait jamais. Il entendit quelques voix tremblantes autour de lui. Une priĂšreâŠdes bruits de pasâŠUn ordreâŠAlors, Louis retourna dans son passĂ©.
Blandine Ă©tait magnifique avec un nĆud rose dans les cheveux. Elle ne comptait pas encore un an de vie et restait assise dans le landau poussĂ© par la nourrice. CâĂ©tait une fille de paysan, venue Ă Nantes pour Ă©chapper Ă la dure vie des champs. Marie-Anne avait choisi Nantes plutĂŽt que Paris contrairement Ă ses amies. Louis se doutait que câĂ©tait pour accompagner un amoureux, un gars des chemins de fer. Elle Ă©tait plutĂŽt jolie, si ce nâest cet affreux accent breton.
Peut-ĂȘtre parce quâelle Ă©tait la plus jeune, ou parce quâelle lui ressemblait, la derniĂšre de ses enfants restait sa prĂ©fĂ©rĂ©e. Sa petite pupuce, comme il aimait lâappeler. Elle souriait tout le temps, elle voulait quâil la porte chaque fois quâil approchait de son landau. Alors, il sâamusait Ă faire des grimaces. Ce jour-lĂ , il avait surpris sa belle-famille, en donnant la bouillant Ă sa fille. « Nourrir les gamins reste une affaire de femmes ! », avait balancĂ© son beau-pĂšre.
Une pluie dâexplosion rĂ©veilla Louis. Il Ă©tait au milieu dâune tranchĂ©e. Ils Ă©taient tous Ă attendre, le dos collĂ© contre les sacs de terre. Ils tremblaient, se passant les bouteilles de pinard pour se donner du courage. Louis regarda son supĂ©rieur. Ce dernier surveillait sa montre, il porta un sifflet Ă la bouche. Avec son rĂŽle de commissaire de police, il aurait dĂ» ĂȘtre lieutenant comme lui. Mais le rapport dâun juge le dĂ©grada au rĂŽle de sergent.
Il connaissait la cible, il savait oĂč foncer. Surtout, il savait ce quâil y avait en face. Son voisin tendit une bouteille. Alors, il fit comme tout le monde, il but une gorgĂ©e de ce picrate. Puis il pensa Ă sa famille. Il pensa de nouveau Ă Armande, Ă ses caresses quand ils faisaient lâamour. Il se souvint du goĂ»t de ses baisers sur la bouche, oubliant ainsi celui du mauvais vin. Il pensa Ă Henriette. Il se rappela bĂȘtement dâune histoire pour la faire dormir. CâĂ©tait un conte de fĂ©es. Il pensa Ă Jules et au jour oĂč il apprit Ă jouer du cerceau. Il pensa Ă Blandine. De son jour de naissanceâŠde lâimmense douleur, du visage en sueur de sa femme allongĂ©e sur le lit conjugal. Il se rappela quâil sâest senti petit et fragile lorsquâil prit sa fille dans les bras. Il nâavait pas connu ce bonheur pour les deux premiers. Il nâĂ©tait pas prĂ©sent Ă leur naissance.
Soudain, le silence ! CâĂ©tait pour trĂšs bientĂŽt! Puis, un long sifflement dĂ©chira les cĆurs. Les poilus se jetĂšrent sur les Ă©chelles. Les agneaux partaient Ă la boucherie !
Les hommes tombaient, fauchĂ©s par la mitraille, avant dâavoir atteint la premiĂšre ligne de barbelĂ©s. Louis rĂ©ussit ce miracle. Il sâallongea Ă cĂŽtĂ© de cadavres en putrĂ©faction, oubliĂ©s lors des charges prĂ©cĂ©dentes. Il y avait des français, des allemandsâŠdes corps dans de sales uniformes trouĂ©s. Le fil remua subitement avant de bouger.
-Â Â Â Â Â Â Â Â Â Aide-moi, cria Marcel Ă©tendu Ă sa gauche.
A lâaide dâune tenaille, Son compagnon coupa le fil tenu par Louis. Ses mains sentirent les piques Ă©gratigner sa peau. Il prit ensuite une grande inspiration avant de se lever. Il aperçut lâobjectif. Alors, il courut Ă cĂŽtĂ© de Marcel et dâautres camarades. Il courut en oubliant sa famille, en pensant Ă survivre. Les mitrailleuses continuĂšrent leur massacre.
Il Ă©tait devant eux, Ă attendre les bras en lâair. La statue Ă©tait tout ce qui restait du calvaire. Avant la guerre, il rĂ©gnait au milieu dâun croisement de routes. A ce moment, il nâĂ©tait plus quâune pĂąle copie de statue grecque amputĂ©e de quelques membres. Le Christ attendait tel un cul-de-jatte quâon lâaide Ă quitter cet enfer. Enfin, Louis arriva Ă sauter dans un trou Ă cĂŽtĂ© de lâidole, sans se soucier de possible prĂ©sence de gaz moutarde. Puis, il attendit parce quâil nâĂ©tait pas possible dâaller plus loin.
Lâobjectif ne pouvait ĂȘtre atteint. Soudain les allemands arrĂȘtĂšrent de tirer. Il entendit crier. Il reconnut le sifflet du lieutenant et sa voix qui rĂ©pĂ©tait: « retraite ! »
-         Tout ça pour ça ! ragea-Marcel situé dans un autre trou.
Et le tonnerre retentit ! Des sifflements prĂ©cĂ©dĂšrent les explosions. Lâartillerie des poilus visaient tant bien que mal les tranchĂ©es allemandes. DĂšs lors, Louis comprit que les vert-de-gris Ă©taient en train de contre-attaquer. Il porta son fusil contre sa poitrine, et il pria en observant la statue au-dessus de sa tĂȘte. Il espĂ©rait juste une chose : pas de corps-Ă -corps.
Lâartillerie dĂ©cimait lâennemi qui ne rĂ©ussit pas non plus Ă franchir leur premiĂšre ligne de barbelĂ©s. Les soldats demeurĂšrent coincĂ©s dans le no manâs land Ă attendre que cela se passe. Les bombes fusĂšrent, elles Ă©clatĂšrent sans se soucier de la couleur de lâuniforme. Elles tuĂšrent dans les deux camps. Et Louis attendait son tour.
Le bombardement dura une quinzaine de minutes. Le silence sâimposa tout Ă coup. CâĂ©tait un silence glacial qui ne dura pas car les appels Ă retourner dans leur base, les rĂąles des mourants, les cris des blessĂ©s graves rĂ©alisant avoir perdu un morceauâŠtout incita Louis Ă retourner dans ses souvenirs. Il voulait embrasser sa femme. Il rĂȘva de voir ses enfants grandir. Il espĂ©ra tenir le bras dâHenriette, lorsquâelle entrera habillĂ©e dâune magnifique robe de mariĂ©e dans la basilique Saint Nicolas. Il imagina Jules en bon avocat ou politicien. Et chose Ă©tonnante pour son Ă©poque, il vit dans un flash que Blandine deviendrait la future Marie Curie.
Il rĂ©alisa quâune grande lumiĂšre venait de lâĂ©blouir. AussitĂŽt, il ferma les yeux puis les cligna les paupiĂšres cherchant Ă retrouver la vue rapidement. Lorsquâil reconnut le christ, il entendit dâĂ©tranges petits bruits. Cela semblait venir de la terre, comme des grignotements, comme si on creusait la terre. Il Ă©couta plus attentivement et crĂ»t discerner quelques voixâŠDes petites voix dont il nâarrivait pas Ă comprendre la langue.
Quelque-chose surgit tout-Ă -coup en tombant dans le trou. Il brandit son fusil pointant sa baĂŻonnette pour se dĂ©fendre jusquâĂ ce quâil comprenne quâil sâagissait dâun français.
-         Vous nâĂȘtes pas blessĂ©, Sergent ? demanda le seconde classe.
-         Non, juste mon orgueil ! répondit-il.
Les deux hommes retournĂšrent dans la tranchĂ©e en courant. Personne ne tenta de les empĂȘcher car en face, ils faisaient de mĂȘme, ramassant au passage des blessĂ©s. Le lieutenant, le visage couvert de boue commençait Ă recenser les restes de sa section. La mine triste, il passa, devant le sergent Louis MacĂ©. Ce dernier nâeut aucun mot. Il ne le salua pas non plus. Il prĂ©fĂ©ra retourner dans ses souvenirs.
Alex@r60 â mars 2023
Photo : Le Christ des tranchées de Neuve-Chapelle.
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Nouveau projet
Présenter chaque histoire sous forme de conte pour enfants qui seront par la suite utilisés dans l'histoire principale
Dans chacun des contes les personnages seront représentés sous forme d'animaux représentatifs de leur caractÚre ou de caractéristiques
Celui-ci est un premier essai, une recherche de style pour le conte d'Alexan : représenté sous la forme d'un ùne sauvage
#aetoris#artists on tumblr#les contes d'aetoris#sibyzart#webtoon#ĂŠtoris#comics#oc#oc art#children books#children book illustration#illustration#animals#magic#enfants
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Contes et légendes
Chaque peuple à son univers fantastique et mystérieux. Le Québec n'y fait pas exception. D'une région à l'autre, les contes et légendes nourrissent l'imaginaire et tentent d'expliquer l'inexplicable. Je vous présente aujourd'hui quelques unes de ces histoires.
La chasse-galerie
La lĂ©gende raconte que les bĂ»cherons, Ă©loignez de leur famille dans les chantiers, faisaient des pactes avec Satan afin de pouvoir retrouver leurs proches pour les fĂȘtes de fin d'annĂ©e. C'est ainsi que, moyennant quelques rĂšgles Ă suivre, le diable fournissait un canot volant permettant aux hommes de passer quelques heures Ă la maison pour NoĂ«l ou la St-Sylvestre.
Mais prenez garde ceux qui tenteraient de déjouer Satan et ne se conformeraient pas aux rÚgles! Votre ùme est en jeu dans ce canot maudit!
Ancien maire de Montréal (1885-1887), Honoré Beaugrand écrivit un recueil de contes en 1900: La Chasse-galerie. Claude Dubois, en fit une magnifique chanson.
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Sur un rythme plus folklorique, le groupe La Bottine souriante en a aussi fait une version qui est trĂšs populaire dans les partys du jour de l'an (St-Sylvestre).
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Le bonhomme sept heure
Vagabond effrayant, marchant dans les rues Ă la tombĂ©e de la nuit quettant les enfants dĂ©sobĂ©issants qui seraient encore dehors ou qui ne dormiraient pas. VĂȘtu d'une cape, dâun chapeau, dâune canne et dâun grand sac, c'est dans celui-ci qu'il ramasserait les enfants qui ne seraient pas sage. La bonne vieille technique Ă©ducative consistant Ă faire peur aux enfants pour qu'ils arrĂȘtent de faire chier.
C'est un peu l'Ă©quivalent quĂ©bĂ©cois du Croque-Mitaine ou du PĂšre Fouettard qui sont totalement inconnus de ce cĂŽtĂ© de l'Atlantique. Quant aux Ătats-Unis, ils ont le Boogeymen.
La Corriveau
Marie-Josephte Corriveau, mieux connue sous le surnom de « la Corriveau », est lâune des figures les plus populaires du folklore quĂ©bĂ©cois. Une histoire de meurtre qui a un peu dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©.
Les faits:
La Corriveau se marie une premiĂšre fois en 1749. Malchance, quelques annĂ©es plus tard son mari dĂ©cĂšde, en 1760. 15 mois plus tard elle se remarie (a niaise pas avec la puck, comme on dit chez nous). Comble de malchance, son 2e mari, Louis Ătienne Dodier*, meurt Ă son tour.
Ăa commence un peu Ă jaser dans le village, si bien qu'une enquĂȘte est menĂ©e et en 1763, s'ouvre le procĂšs pour meurtre de Joseph Corriveau, le pĂšre de Marie-Josephte. Reconnu coupable, il se confessa la veille de son exĂ©cution au curĂ©, avouant n'Ă©tre que complice aprĂšs les faits et que la meutriĂšre est en rĂ©alitĂ© sa fille.
Rebelotte pour le procĂšs et cette fois la Corriveau est dĂ©clarĂ©e coupable et est condamnĂ©e Ă ĂȘtre pendue, son corps devant ensuite ĂȘtre « hanged in chains » (suspendue en chaines). Ce qui fut fait. Le corps de la jeune femme fut placĂ© dans une cage de fer et suspendu Ă une intersection de la ville pendant au moins 5 semaines.
La "cage" fut retrouvĂ©e dans un cimetiĂšre en 1851 et fut exposĂ©e Ă QuĂ©bec et MontrĂ©al avant d'ĂȘtre vendue Ă un AmĂ©ricain et exposĂ© d'abord Ă New York puis Ă Boston. Longtemps disparue, c'est un historien quĂ©bĂ©cois qui la retrouve en 2011 Ă Salem, la fait rappatrier et expertisĂ©es. En 2015, c'est officiel: il s'agit bien de la cage de la Corriveau! Depuis, elle est conservĂ©e au Centre de conservation de QuĂ©bec.
La légende:
La Corriveau fut décrochée à la demande des citoyens qui, déjà , dérangés par l'odeur commençaient à en avoir marre, mais pas que. Le bruit de la cage qui se balançait au vent, des gémissements dans la nuit, d'étranges événements, une femme qui rÎde...
L'imaginaire du peuple transforma la Corriveau en une sorciĂšre. On raconte que son premier mari aurait Ă©tĂ© empoisonnĂ©. Elle rĂŽdait la nuit jetant des malĂ©dictions aux gens de la ville. Elle aurait mĂȘme eu jusqu'Ă 7 maris selon les versions! Tous trĂšs malchanceux.
Sa légende inspira bon nombre d'artistes. Romans, chansons, piÚces, télévisions, films, sculptures...
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* Louis Ătienne Dodier Ă©tait le fils de Marie-ThĂ©rĂšse Lebrun dit Carrier qui elle-mĂȘme Ă©tait la fille de NoĂ«l Bhrem dit Lebrun dit Carrier qui parti Ă la fin des annĂ©es 1600 de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) pour s'installer sur l'Ăle d'OrlĂ©ans au QuĂ©bec. Ăh ouais! Mon ancĂȘtre :) Je suis de la 9e gĂ©nĂ©ration nĂ©e en AmĂ©rique!
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Les Woodley
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C'est en 1897 que naĂźt Edern Ceasy, fils de Denis Ceasy. Les Ceasy sont alors une petite famille noble de Sang-Pur, qui n'a qu'un seul enfant par gĂ©nĂ©ration â un garçon, l'hĂ©ritier. Denis Ceasy avait pour particularitĂ© d'ĂȘtre terriblement curieux ; Edern aimait plus que tout l'entendre parler de ces contes emplis d'imaginaire, ces mondes Ă explorer, ces peuples Ă sauver. Mais, plus que tout, Edern adorait son pĂšre.  Cependant, une bien Ă©trange passion animait de vie Denis. C'Ă©tait grand et petit, cruel et inoffensif, terriblement humain. C'Ă©tait les moldus. Cet intĂ©rĂȘt finira par coĂ»ter la vie de Denis, qui mourra aux seize ans d'Edern.  Denis mourut Ă cause des moldus ; cela aboutit Ă la haine viscĂ©rale d'Edern pour les moldus, qui la transmit Ă ses enfants, dont le plus rĂ©ceptif sera son fils Denis II (en la mĂ©moire de son pĂšre). Denis fondera la branche anglaise des Ceasy, qui sera caractĂ©risĂ©e par son Purisme et son intolĂ©rance.  Mais revenons dans le temps, avant mĂȘme la naissance d'Edern.
En 1875, quelque part en Angleterre, une jeune femme est debout sur le bord d'un prĂ©cipice. Meredith Hyll est une moldue endeuillĂ©e, rĂ©pudiĂ©e par son mari suite Ă sa fausse couche. Elle n'a pas mĂȘme dix-sept ans, mais elle ne veut plus avoir Ă se lever chaque jour, avec ce poids sur le cĆur et cette douleur insoutenable. Une plaie bĂ©ante recouvre son estomac : la marque de cet enfant qui ne verra jamais jour. Alors, poussĂ©e Ă bout, repoussĂ©e de tous, Meredith dĂ©cide de commettre l'irrĂ©parable ; elle saute.  Denis Ceasy, ĂągĂ© d'une quinzaine d'annĂ©es, sauve cette moldue grĂące Ă la magie. C'est un jeune sorcier qui aime observer les moldus et leurs facĂ©ties, qui explore les moindres recoins d'Angleterre avec son balai. Meredith manque de devenir folle, pensant avoir Ă©tĂ© sauvĂ©e par le diable.  A partir de lĂ , Denis ne la lĂąche plus. Il a le sentiment qu'elle a besoin d'aide, que c'est son devoir d'aider cette moldue brisĂ©e Ă se reconstruire. Il la ramĂšne au Manoir Ceasy, oĂč son pĂšre accepte d'hĂ©berger la jeune fille â il s'Ă©tait avĂ©rĂ© qu'elle Ă©tait orpheline. Doucement, Meredith dĂ©couvre tout un monde, au milieu de ces sorciers si particuliers. Ils mangent avec beaucoup de retenue, se font servir par de petites crĂ©atures aux yeux globuleux, et... ils sont sorciers !  Meredith se lie d'affection avec cette famille, et lentement, elle parvient Ă accepter les blessures de son passĂ©. Trois ans aprĂšs leur rencontre, Meredith et Denis Ă©changeaient leur premier baiser.  Ils tombĂšrent amoureux. Denis Ă©tait fiancĂ© Ă une inconnue depuis sa naissance, mais les deux n'avaient cure de ce dĂ©tail. Aussi naĂŻf que cela pĂ»t paraĂźtre, ils s'aimaient, tout simplement.  En 1880, Meredith Hill tomba enceinte, mais mourut en mettant au monde l'enfant. DĂ©vastĂ© par sa mort, Denis n'eĂ»t pour autant pas le temps de la pleurer. Meredith avait tenu sa grossesse secrĂšte, leur relation Ă©tant supposĂ©ment interdite. Si Denis ne faisait rien, alors l'enfant illĂ©gitime serait trĂšs sĂ»rement tuĂ©.  Sans perdre de temps, il empoigna sa baguette et disparut dans un craquement sonore.
Quelque part en Australie, prĂšs d'un petit village moldu, vivait une vieille femme. A cause de ses longs cheveux blancs, et surtout, Ă cause de la forĂȘt qu'elle ne quittait jamais, les villageois avaient fini par la surnommer La SorciĂšre des bois. A leurs yeux, son allure bourrue et ses yeux blancs la rendaient effrayante. Pourtant, il y eĂ»t quelques braves hommes qui osĂšrent s'aventurer dans la forĂȘt de la SorciĂšre. Tous, sans exception, revenaient en hurlant, persuadĂ©s d'avoir croisĂ© le Diable. Dans les salons mondains, les sorciers nobles Ă©vitaient soigneusement de parler de cette femme. Entre eux, ils niaient son existence, confortant l'existence d'un monde parfait et Ă leur image, sans inconvenance. Mais une fois rĂ©fugiĂ© au creux de leur maison, il n'Ă©tait pas rare que le nom de cette femme se glisse au milieu des discussions, loin du regard public. C'Ă©tait grĂące Ă nombre de ces rumeurs, que Denis avait fini par apprendre l'existence de la Vieille Medea. On racontait qu'il s'agissait d'une Cracmolle qui prenait soin des enfants abandonnĂ©s par leurs parents sorciers. Ainsi, ce fut sans le moindre commentaire que la Vieille Medea prit le nourrisson emmaillotĂ© des mains de Denis, lorsque ce dernier toqua Ă sa bicoque. Il ne prononça qu'un nom, Ă la maniĂšre d'un adieu.  -          Ares.
Extrait d'une ébauche d'OS : [...] Ce fut en ces lieux qu'Ares fut déposé. Bien vite, il se distingua des autres enfants gardés par Medea : ses cheveux, blancs comme la neige, lui donnait des allures de malade. La Vieille Medea fut surprise de le voir survivre à l'hiver, l'année de son arrivée. Bien vite, les autres orphelins le surnommÚrent L'Enfant des bois, car il partageait les cheveux de Medea.
-          Tu pleures ?
Il avait fait exprÚs de sortir la nuit, loin de la bicoque. Au milieu des branches d'arbres, en hauteur, il sentait la fraicheur crépusculaire ; plus important encore, il avait été certain que personne ne le trouverait. Pourtant, le jeune garçon distinguait avec exactitude les striures que formaient les reflets lunaires sur ces cheveux noirs de jais.
TrÚs naturellement, il essuya ses yeux embués de peine, et un magnifique sourire recouvrit son visage enfantin.
-          Non ! s'exclama-t-il, la voix pleine de trémolos.
Il se déplaça gracieusement entre les branches, pour mieux observer l'étrangÚre. Elle aussi, elle faisait partie de l'orphelinat. Ares n'arrivait pas à se souvenir de son prénom, mais la fillette avait son ùge, il le savait. Elle avait été abandonnée quelques mois auparavant, quand ses parents avaient compris qu'elle était Cracmolle.
Sans un mot, la main de la jeune fille se glissa prÚs de son oreille. Le blond restait immobile, ne sachant comment réagir. Il sursauta en sentant une brÚve douleur à son oreille. Une rose avait planté ses épines dans sa lobe.
[...]
Les orphelins de la bicoque avaient fini par la surnommer L'Oubliée. Avant de la déposer, les géniteurs de la jeune fille avaient pris le soin d'effacer soigneusement sa mémoire. Ares ne savait rien de cette fille qui l'obsédait peu à peu, hormis son amour pour les roses. Alors, naturellement, il se mit à l'appeler ainsi.
Avec Rose, la vie Ă La bicoque de la SorciĂšre devenait beaucoup plus agrĂ©able. Doucement, une tendre amitiĂ© commença Ă lier les deux enfants. Ares reçut sa lettre pour intĂ©grer l'Ă©cole de sorcellerie de Runstone, oĂč il fut admis dans l'HĂ©misphĂšre Sud. Il Ă©tait le seul des orphelins Ă avoir dĂ©montrĂ© d'un signe de magie. Pour l'occasion, il avait dĂ» choisir un nom de famille.
-         Woodley... avait soufflé Rose. Woodley, l'Enfant des bois.
Alors, Woodley ce fut. Â
Avec Rose, ils aimaient se retrouver haut dans les bois, Ă contempler l'astre lunaire. Peut-ĂȘtre Ă©tait-il trop jeune, peut-ĂȘtre Ă©tait-il trop idĂ©aliste, mais Ares ne remarquait pas les brĂšves absences de Rose de temps Ă autre. Ils Ă©taient rares, courts, mais la jeune fille se perdait loin dans ses pensĂ©es, Ă poursuivre un passĂ© depuis longtemps volĂ©.
Les années passants, ils grandirent, et alors...
Avec Rose, ils s'aimaient. Aussi simplement, aussi naïvement que cela. Ares aimait ses grands yeux noirs et profonds, ses sourires si bienveillants. Il aimait la maniÚre dont elle cueillait les roses rouges, les danses improvisées, lancées au feu de bois. Plus que tout, il aimait sentir sa peau contre la sienne, ses cheveux de jais contre les siens blancs comme neige. Et Rose, elle... elle parlait peu, mais elle aimait tellement. Sa main dans la sienne, elle avait toujours des pétales dans les poches pour les glisser dans ses cheveux, lorsqu'elle le voyait devenir triste.
Rose et Ares, ou l'amour terriblement humain.
Inévitablement, la Vieille Medea finit par rendre l'ùme. Les orphelins, désormais des adultes, avaient quitté un à un la bicoque. Il ne resta plus que Rose et Ares, l'Oubliée et l'Enfant ; les amoureux transis. Les absences de la jeune femme étaient de plus en plus réguliÚres, tandis qu'Ares pleurait la mort de la SorciÚre. Ils ne voulaient pas quitter la bicoque, il leur restait beaucoup à faire.
Alors, ensemble, ils sillonnĂšrent le continent, Ă la recherche d'enfants perdus. GrĂące Ă la magie, Ares Ă©tait parvenu Ă agrandir la bicoque. Ils voulaient porter secours aux Ăąmes abandonnĂ©es, Ă©garĂ©es, aux victimes de ce monde injuste. Ils ouvrirent officiellement leur orphelinat, qu'ils nommĂšrent La Bicoque, mĂȘme si la maisonnette n'avait plus grand-chose Ă voir avec la cabane de Medea. Ils s'occupĂšrent des orphelins comme leurs propres enfants.
Mais un jour, alors qu'Ares Ă©tait occupĂ© dans le monde sorcier, les villageois en eurent assez de la prĂ©sence de la sorciĂšre prĂšs d'eux. Faute de bravoure, ils dĂ©cidĂšrent de mettre le feu Ă la forĂȘt, encerclant le pĂ©rimĂštre pour empĂȘcher sa fuite.
Lorsqu'Ares revint, quelques heures plus tard, il fut confrontĂ© Ă un incendie dĂ©chaĂźnĂ©. Il se lança dans les flammes pour les arrĂȘter tant bien que mal, mais il Ă©tait dĂ©jĂ trop tard. Il retrouva le corps immolĂ© de corps de Rose, oĂč les cinq orphelins qu'ils avaient recueillis Ă©taient effondrĂ©s. Desmond, le plus jeune d'entre eux, avait fait de la magie accidentelle et une bulle d'air les avait protĂ©gĂ©s des flammes. Rose n'avait rien su, elle s'Ă©tait jetĂ©e au-devant des flammes pour protĂ©ger ses petits, poussĂ©e par la force du dĂ©sespoir. Et, alors que le cĆur d'Ares Ă©tait dĂ©chirĂ© en lambeaux, alors que les larmes obstruaient sa vue, alors que ses hurlements dĂ©truisaient ses cordes vocales ; alors qu'il croyait perdre la tĂȘte, son don de crĂ©ation s'Ă©veilla. Il s'Ă©tait jetĂ© aux pieds de Rose, tenant dans ses bras ce corps carbonisĂ©. Les larmes, impitoyables, s'Ă©crasaient durement contre la peau, dĂ©sormais de cendre, de la femme. Il ne le remarqua pas tout de suite, mais le cadavre de rose s'illuminait doucement, entre ses bras et ses cris.
Foster. Oui, tel Ă©tait le don d'Ares : prendre soin des enfants perdus, dĂ©laissĂ©s, abandonnĂ©s ; prendre soin des oubliĂ©s. Rapidement, il sentit un nombre exponentiel de piqĂ»res contre sa peau ; ils lui rappelaient un lointain souvenir, celui d'une nuit oĂč une Rose avait plantĂ© ses Ă©pines dans la lobe d'un Enfant.
Le don d'Ares, Foster, lui permet de crĂ©er un habitat oĂč bon lui semble. Il transforma le corps de Rose en un champ de roses rouges, et redonna vie Ă la forĂȘt. Il bĂątit Ă nouveau La Bicoque, prenant grand soin Ă effacer l'existence de la forĂȘt aux villageois. DĂ©sormais, la maisonnette est un somptueux manoir, qui a directement pris racine dans les profondeurs du sol. Il est entourĂ© d'un immense champ de roses.   Ares prendra soin des orphelins que lui et Rose avaient recueilli, il les adoptera tous. Lorsque le dernier, Desmond, atteignit l'Ăąge de la majoritĂ©, Ares rejoignit le champ de roses. On ne le revit plus jamais, mais au fil des dĂ©cennies, de grands arbres d'un bois blanc trouvĂšrent leur place prĂšs des roses.   Leur descendance poursuivit le rĂȘve de Rose et Ares, d'une maniĂšre ou d'une autre, en accueillant toujours en leur sein les enfants abandonnĂ©s, les OubliĂ©s.
Le reste de l'arbre généalogique, et la suite de l'histoire des Woodley
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⥠STORYTIME :: a lie within a dream
CHAPTER 01. peaceful sleep
â et elle chante, Ash, comme si les mots n'en seraient jamais suffisant. de ses doigts Ă pincer les cordes, de son archet Ă glisser contre l'instrument : violoncelle ,, comme seul rĂ©el ami. vibre les sonoritĂ©s ,, les muses lui en avaient offert : talent des plus prĂ©cieux ! seule rĂ©ussite, sur les terres escarpĂ©es.
"again and again ! play ! Ash !"
de ses mains Ă ne jamais devoir ĂȘtre abĂźmĂ©es, enfant sur laquelle l'on avait tout misĂ© : car de sa seule passion ,, les maladresses en semblaient toujours sournoises. et malgrĂ© les blessures, et malgrĂ© les efforts, Ă tuer son petit corps, elle souriait ! celle Ă ĂȘtre amoureuse des notes idylliques.
CHAPTER 02. farewell, nerverland
â rire angĂ©lique, merveille de l'univers ,, elle voltige, sautille sur les pavĂ©s, fleurit comme bien trop sage. innocence dans l'Ăąme, naĂŻvetĂ© Ă vouloir en croire bontĂ© dans tous : Ash, elle en suivait les papillons dans la rue, s'arrĂȘtait pour en sentir les fleurs sauvages, comme si tous les maux sur ses Ă©paules n'en Ă©taient que chaos dans quelques uns de ses rĂȘves. et de ses gentillesses toujours trop mĂ©lodieuses, Ă vouloir vivre le jour le jour sans ne plus en ĂȘtre emprisonnĂ©e : elle en attrapait les Ă©toiles, de ses paumes, pour pouvoir les protĂ©ger Ă leur tour.
CHAPTER 03. love me like this
tw. violence conjugale ,, coups et blessures
â et dans les contes, les princesses douces et dĂ©licates en trouvaient toujours leur prince. sourire Ă mourir, cĆur Ă s'Ă©teindre. quand elle avait cru, en ses mots. Ă lui avoir offert tous ses sourires, les lueurs s'en Ă©taient Ă©teintes, dans son regard.
et de ses coups,,
Ă mourir :
sous ses yeux.
d'un amour sincĂšre ! quand de fin de lycĂ©e, tout n'en avait Ă©tĂ© qu'illusion perfide : jeu bien menĂ©, ficelles Ă l'avoir suspendue dans les trĂ©fonds des Enfers. car d'une possessivitĂ© extrĂȘme face Ă ses douceurs altruistes, les coups Ă©taient venus en redessiner son corps. de quelques galaxies, de quelques Ă©toiles, lĂ , ici : Ă toujours en afficher sourire sur ses lippes, pour tout dissimuler. Ă ne rien dire, se taire ! jusqu'Ă ce que les joues inondĂ©es par les pleurs en reçoivent les bĂ©nĂ©dictions des cieux. protĂ©gĂ©e de tout un monde : personne n'avait rien vu ! et elle en Ă©tait effrayĂ©e ,, de chaque geste que l'on venait Ă lui adresser : comme par instinct de survie, face aux cruautĂ©s du monde. rĂ©actions automatiques, quand dĂ©laissĂ©e par le dĂ©mon pour une autre proie ,, les poumons revenaient Ă fleurir presque trop doucement.
CHAPTER 04. the swan
â court sur scĂšne, de ses dĂ©licatesses si merveilleuse ,, sylphide Ă se faire fraĂźcheur de vivre : quand sur scĂšne, elle rayonnait. fiertĂ© de ses parents, Ă trop souvent l'ignorer quand elle n'en brillait pas derriĂšre son instrument, elle venait Ă en aimer chacun des instants oĂč les doigts en caressaient son violoncelle. Ă l'enlacer, le chĂ©rir, comme rĂ©elle personne. personnification : de ses romances inventĂ©es ! Ă rĂȘver comme mĂ©lodrame de quelques baisers contre ses joues.
Saint Saens :: Ă la refaire naĂźtre.
quand comme un cygne, d'une blancheur aux puretĂ©s qui lui en collaient Ă l'Ă©piderme, elle en Ă©tait iconique ! connue, lĂ , pour sa bontĂ© infernale ! quand entre banquets et soirĂ©es organisĂ©es, elle en Ă©tait toujours au planning ! de son petit corps trop frĂȘle ,, Ă rayonner. comme pour en cacher, que les Ă©tages n'en Ă©taient pas si Ă©levĂ©s par rapport Ă d'autres.
qu'importe ,,
quand chaque jour :
en Ă©taient requiem fleuris.
CHAPTER 05. starlight parade
tw. harcĂšlement
â et sur son dos, instrument Ă se balader ! elle sourit Ă tout le monde, en vient en aide Ă tous ceux dans le besoin. bonne poire, Ash ! car de quelques travaux, joueuse incroyable : dans ce conservatoire, sa place n'en est que futile. mais elle aime si sentir entourĂ©e ! de quelques visages familiers. douceur d'un temps, Ă cĂŽtĂ© des concerts rĂ©alisĂ©s.
Ă ĂȘtre :
pantin de certains.
car elle en était trop gentille ,, pour en laisser de marbres ceux aux alentours. entre déclarations factices, pour en voir ses réactions, demandes toujours plus saugrenues, comme pour la tester. il y avait parfois les sarcasmes et les petites bousculades ! celles que l'on accuse de pacifique : quand les jeux n'en étaient pas sains. là , entre les couloirs, entre les salles de répétitions. à lui voler son archet, détraquer son métronome ,, quelques mots sur les partitions : Î jamais vraiment mélodieux. et pourtant, Ash, soleil à briller : elle en avait capturé tous ses rayons sans y faire attention !
and they will just get over it one day.
alors Ă supporter : Ă en avoir l'habitude. petite poupĂ©e Ă se jouer du monde, Ă sembler naĂŻve et beaucoup trop bĂȘte ,, Ă pourtant savoir, au fond, que le monde n'en aimait tout simplement pas ceux qui en essayaient d'ĂȘtre heureux.
CHAPTER 06. mad world
tw. pression psychologique
â famille renommĂ©e ,, quand papa en Ă©tait directeur d'une Ă©cole de musique trĂšs fermĂ©e, que maman en Ă©tait professeure au conservatoire. Ă devoir ĂȘtre princesse parfaite : quand les doigts Ă s'en abĂźmer, elle devait jouer, encore et encore, jusqu'Ă ce que les harmonies en soient divines, jusqu'Ă ce que le public en pleure. et d'un petit nom, dans le spectacle, famille invitĂ©e Ă de nombreuses cĂ©rĂ©monies et divers Ă©vĂšnements, Ă emmener derriĂšre eux, petite muse Ă briller : elle Ă©tait celle Ă rassembler ! Ash. de ses sourires, de ses dĂ©licatesses, Ă s'ĂȘtre faite un nom !
bousculée :
par de nombreux ,,
regards.
quand de quelques mécÚnes parfois trop vicieux, à se produire ((trop)) souvent, pour son fin corps : elle s'en épuisait souvent ! car les menaces pleuvaient, à ne pas savoir ce qui en adviendrait de sa passion si de ses parents contrariés, elle n'en atteignait pas les Paradis virtuoses. et du haut de leur 82Úme étage ,, Î à ne pas en atteindre les sommets ,, il n'y en avait pourtant que désirs à briller, chez ses parents. loin, de celle qui n'en aimait que sa liberté de jouer de son instrument.
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Year of the OTP - 2023
Ă chaque mois, quelques thĂšmes. Ă chaque thĂšme, une nouvelle histoire.
Janvier
Premier baiser || FF.net âź AO3 âź WordPress Faux rencard || FF.net âź AO3 âź WordPress "Chaque fois que je te regardeâŠ" || FF.net âź AO3 âź WordPress Neige || FF.net âź AO3 âź WordPress UA historique || FF.net âź AO3 âź WordPress
FĂ©vrier
Saint Valentin || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress Pollen/toxine de peur/sérum de vérité || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress Relation établie/Longue distance || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress "Si je t'embrasse, tu te tairas ?" || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress Différent || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress UA sirÚne || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress
Mars
Nouveaux départs || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress Road Trip || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress Se remettre ensemble/Languissement mutuel || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress Make Me || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress Acceptation || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress UA Conte de fée || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress
Avril
Canulars || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress Divergence du canon || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress Amour (en apparence) non partagé || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress "Non, je ne sors pas avec ton frÚre" || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress Paix || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress UA Université || FF.net ⟠AO3 ⟠WordPress
Mai
Langage des fleurs || FF.net âź AO3 âź WordPress Sick fic || FF.net âź AO3 âź WordPress Adoption d'un animal/enfant || FF.net âź AO3 âź WordPress "Qui ĂȘtes-vous ?" || FF.net âź AO3 âź WordPress Soleil || FF.net âź AO3 âź WordPress UA fantastique/mĂ©diĂ©val/chevalier noir de fer || FF.net âź AO3 âź WordPress
AO3 collection + FAQ Prompt List 2023 - alt text under the cut
January
first kiss | mission fic | fake dating | "whenever I look at you..." | snow | historical au
February
valentine's day | pollen/fear gas/truth serum | established relationship | "if i kiss you, will you shut up?" | different | mermaid au
March
fresh starts | road trup | getting back together/mutual pining | "make me" | acceptance | fairytale au
April
pranks | canon divergence | (seemingly) unrequited love | "no, i'm not dating your brother" | peace | university au
May
flower language | sick fic | pet/child acquisition | "who are you" | sunshine | fantasy/medieval/dark knights of steel au
June
wedding/proposal | saving the world | (accidental) love confession | "you aren't what i expected" | downpour | soulmate au
July
vacation together | power swap | enemies to lovers | "batman won't like this" | stars | coffee shop au
August
au of your choice | time travel | meet cute/blind date | "you're the only one i could turn to for help" | storm | vampire/werewolf/dc vs vampires au
September
high school/college sweethearts | hurt/comfort | meeting the family | "i wrote this for you" | flood | shifter au
October
couples costume | test messaging | identity shenanigans | "you can't bench me!" | lightning | sports team au
November
life changes | de-aging | secret relationship (reveal) | "be careful what you wish for" | growth | music/band au
December
holidays together | crack treated seriously | moving in together | "that's my favorite thing about you" | forgiveness | tattoo parlor/flower shop au
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OPETH â The Last Will And Testament
Opeth est un groupe SuĂ©dois de rock/ death metal progressif (selon lâalbum) originaire de Stockholm, fondĂ© en 1990.
Je nâai jamais trouvĂ© aucune dichotomie dans la musique dâOpeth. Le premier album date de 1995 avec « Orchid » que « The Last Will and Testament » en 2024 revient Ă ses racines death metal tout en conservant la trame rock progressive dâune discographie de 14 albums studio, 4 albums live, 1 coffret et 4 DVD musicaux.
Le chanteur et guitariste Mikael Ă
kerfeldt a Ă©crit, avec des paroles confiĂ©es Ă Klara Rönnqvist Fors (The Heard, ex-Crucified Barbara), composĂ© lâensemble de cet album conceptuel, chaque titre reprĂ©sente un paragraphe dâun testament. ContĂ© par le narrateur Ian Anderson de Jethro Tull sur les titres « §1 », « §2 », « §4 » et « §7 », cette intrigue situĂ©e dans les annĂ©es 20 est basĂ©e sur la lecture dâun testament Ă des enfants illĂ©gitimes qui dĂ©couvrent peu Ă peu les mensonges et les trahisons familiales dâun patriarche cruel et stĂ©rile.
Un album dont on retrouve le son, lâaspect, le timbre, le grain, lâĂ©lĂ©gance, la volumĂ©trie de toutes la diversitĂ© de la formation suĂ©doise. Le son des guitares Ă©lectriques et acoustiques demeure dans la veine boisĂ©e du rock progressif 70âs oĂč Opeth a façonnĂ© ses opus « Heritage » (2011), « Pale Communion » (2014), « Sorceress » (2016) et « In Cauda Venenum » (2019). Le nouveau batteur Finlandais Waltteri VĂ€yrynen, (ex Paradise Lost, Bloodbath) apporte une nouvelle dimension, les solos de Fredrik Ă
kesson sont toujours aussi convaincants.
La premiĂšre Ă©coute câest ââah oui ok bon rien de nouveau si ce nâest le retour du growlâŠââ mais au fur et Ă mesure des Ă©coutes une nouvelle Ă©paisseur musicale met une nouvelle lumiĂšre, dense et profonde Ă la subtilitĂ© Ă©clatante. Opeth a toujours teintĂ© de mystĂšre, il lâest dâautant plus avec cet album. Opeth ne raconte pas une histoire, il façonne un conte, son album est fait de poĂ©sie, il fait la jointure avec la lĂ©gende de sa discographie, il Ă©pouse toutes sortes de palettes musicales pour colorer son album avec faĂŻence musicale du Moyen-Orient, fresque rock progressif, mood jazzy, ballade-rock Floydienne, Ă©popĂ©e pastel deathaliqueâŠCâest passionnant, parfois sâen devient chiant aussi.
"The Last Will & Testament" a Ă©tĂ© coproduit par Ă
kerfeldt et Stefan Boman (Ghost, The Hellacopters), conçu par Boman, Joe Jones (Killing Joke, Robert Plant) et Opeth. Mixage aux studios Atlantis et Hammerthorpe Ă Stockholm Le mastering a Ă©tĂ© confiĂ© Ă Miles Showell (ABBA, Queen) aux studios Abbey Road Ă Londres. Les cordes ont Ă©tĂ© arrangĂ©es par Ă
kerfeldt et Dave Stewart (Egg, Khan), qui les a dirigées aux Angel Studios à Londres.
Ian Anderson de Jethro Tull intervient avec sa flĂ»te sur les titres « §4 » et « §7 ». Joey Tempest (Europe) donne une voix d'accompagnement sur "§2ââ, et Mirjam Ă
kerfeldt (fille d'Ă
kerfeldt) le spoken word dans "§1".
La date à l'Olympia de Paris 21 février 2025 via Garmonbozia avec Grand Magus en premiÚre partie est déjà sold out
Les histoires sont comme des rĂ©cifs prĂšs dâun clair de lune sur la mer et une autre fois pĂąles et transparentes comme la brume Ă l'aube. Vous dĂ©couvrirez ses profondeurs que vous ressentirez Ă mesure que vous dĂ©riverez de plus en plus loin. Sa passion brĂ»lera plus fort que vous ne pouvez l'imaginer. Dans cette poĂ©sie il y a des moments dâillumination qui lĂšve le brouillard, ne ressemble Ă aucune autre crĂ©ature sonique. Ce trait de lumiĂšre renferme une mine de charbon oĂč lâobscuritĂ© plus Ă©paisse trace ses mĂ©lodies de sentier dans le firmament. Ici les roses sont bleutĂ©es par le ciel, la terre est drapĂ©e dâun manteau de verdure imaginaire et le bois est dâacier. Toute existence est un fantĂŽme traversĂ©e de rosĂ©e et de tremblements. Adorez cet album pour tout ce qu'il est.
Opeth a sa propre lumiĂšre cryptique, imprimant lĂ©gĂšrement son ombre sur le sol, ses sĂ©quences mĂ©lodiques sont douces avec des secousses envoĂ»tantes, elles sont traversĂ©es de tempĂȘtes Ă©normes, de tĂ©nĂšbres, de tourbillons qui nous font comprendre combien coĂ»te la violence de la maturitĂ©. Est-ce que ce disque vous rĂ©vĂšle tout ? Non. Il vous donnera des indices, des subtilitĂ©s.
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