#le Grand dérangement
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the brainrot is all-consuming. i'm reading about le grand dérangement, and at this point the only thing my brain is absorbing is the name of local gremlin and babygirl armand iwtv. help
#iwtv#armand iwtv#interview with the vampire#le grand dérangement#<- yeah im gonna tag it cause why the fuck not#assad zaman#shitpost#personal#btw (just cause i'm a historian and i want to talk about it) if u were interested#le grand dérangement refers to the expulsion of the acadians in 1755 (from the east coast of “canada” to other colonies#mostly in the southern united states and the caribbean)
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E’tasiw Mijua’jij Mekite’tasit
Do not ask whyThe soil of EpekwitkIs stained red,Unless you care to hearWhy the wild seas baptizeThose shores with Acadian tears.No! No! No!Ai! Ai! Ai! Ai!The geologist will expoundOn the red heart nestledIn the breast of Pangea,Slowly pulling apartFor two hundred million yearsTo become Turtle Island and Africa,But the Middle PassageOpened between here and thereTells its own tales of terrorMany…
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#Africa#An Gorta Mór#Éire#British Genocides#Chaque enfant conte#Continental Drift#Déportation des Acadiens#E’tasiw Mijua’jij Mekite’tasit#Epekwitk#Every Child Matters#Ireland#Isle Saint-Jean#Land Back#le Grand dérangement#MMIWG#Murdered & Missing Indigenous Women & Girls#Pangea#pei#Prince Edward Island#Slave Trade#The Great Hunger#Turtle Island
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Remember when they called ethnic cleansing "Le Grand Dérangement"... Cause i sure do.
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Hey toi.
Oui toi.
Désolé du dérangement, mais j'ai vu que t'aimais aussi mininours
Vu qu'il y a pas grand monde qui connais sur tumblr (ni même de francophones tout court) je voulais te montrer les dessins que j'ai fait
J'ai commencé une série où je dessine les perso de mininours mais en humains
Et je voulais l'avis de quelqu'un qui connaît.
Très bonne soirée ou journée à toi, dépendant du moment ou tu vois ça.
(Ouais je sait mes couleurs sont horribles mais j'ai pas mes crayons + pas les bonnes couleurs)
OMG INCROYABLE !!!
Non j'aime trop j'avais fait un Mininours humain aussi faudra que je le retrouve
Trop contente de trouver des mutuals fans de Mininours en ce moment !!
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— Bonjour Mademoiselle. Souffrez que je vous importune inopinément durant votre labeur. Je me présente : Jean-Pierre Greluchon, agent général, Cupidon S.A.. Nos services ont constaté que vous ne possédez pas encore l’assurance d’une vie heureuse. Votre bilan personnalisé fait cependant ressortir des actifs de tout premier choix : charmant visage, ravissante chevelure blonde cuivrée, peau exempte de défauts, rapport taille-hanches idéal…
— Que me voulez-vous ?
— Et bien, la mission que je m’honore d’exercer quotidiennement consiste à faire naître dans les cœurs esseulés le sentiment d’amour préludant à la formation d’un couple fidèle, lequel constitue la première étape et l’armature indispensable à la fondation d’une famille qui…
— Une famille ? Beurk.
— Oh, Mademoiselle, heu… Mademoiselle… Attendez, je retrouve ma fiche…
— Chloé.
— C’est cela. Mademoiselle Chloé, la fondation d’une famille vous assure le plus grand rendement de bonheur possible en ce monde, sous réserve de guerre, épidémie, tremblement de terre, incendie, noyade, empalement, lèpre ou tout autre impondérable de force majeure. Votre capital de fertilité est à son maximum et il convient de le faire fructifier dès aujourd’hui pour jouir de l’existence terrestre qui vous est accordée temporairement. Nos statistiques sont formelles : la constitution d’une joyeuse descendance de bambins en bonne santé est la meilleure stratégie pour contrer les inquiétudes métaphysiques afférentes à l’état de simple mortelle.
— J’ai rien compris.
— Il faut faire des enfants Mademoiselle. C’est le destin qui vous est donné, suivez-le avec joie.
— Ah non ! Ça non ! La maternité pour moi, ce n'est pas une question. Je n'ai pas envie d'être mère tout simplement. D'ailleurs je ne pourrais pas en avoir, ça ne peut pas arriver.
— Mais si, voyons ! Vous êtes jeune et de parfaite constitution…
— J'avorterai. Je n'irai pas jusqu'à terme, c'est sûr. Je me ferai renverser. Je tomberai dans les escaliers. Je ferai une fausse couche. Je tenterai de me suicider.
— Mais quelles drôles d’idées ! Quelles affreuses idées ! Vous éprouvez de l’anxiété devant l’inconnu de ce grand changement de vie, mais dès que votre enfant sera là…
— Je le maltraiterai.
— Oh !
— Je l'abandonnerai.
— Non !
— Je ne le regretterai pas, je ne le regretterai jamais. Et toi, si tu continues de m'emmerder, je te ligature les coucougnettes avec de la ficelle à rôti.
— Aaaeuh… Je crois qu’il manque certains éléments au dossier. Je… Je dois consulter le siège. Excusez-moi du dérangement. Je ne suis plus là !
— C’était qui ce naze ? Je me suis mise au bord de la viae publicae pour être importunée par un Ægyptien, un Tripolitain ou un Cyrénaïque. Pas par un mominet à peau de bébé. Je hais les enfants. Je hais les parents. Je ne m’aime pas. Il faut qu’on m’aime, sinon je meurs. https://leseffrontes.fr/index.php/2023/05/31/leffrontee-du-mois-de-mai-2023-chloe/
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Dans le monde des affaires ordinaires, un ptit stylo bic et colégramme pour récupérer au vol des idées qui vont et viennent, comme l'essuie glace sur le pont d'un liner quand il s'engouffre la nuit venue sur la toile de l'universel. -coton, lin et icebergs mélangés sang pour sang Dans mon domaine récupéré en bouts de ficelle et carton mou , j'envisage des solutions au transit temporaire, de quoi se jeter à l'eau déviante. Dans mon placard dérangé, je lie les pages d'un roman arthritique dont les doigts s'illusionnent à force de cogner sur la touche. Dans mon convenu, j'attends le dérangement et le disque en boucle pour le numéro que je n'ai jamais demandé. Dans ma logorrhée, il y a une ile, j'allais dire- forcément- avec ses ares mais sans la couronne de lauriers. Dans mon mirage du Vivre, je frisotte le majuscule pour la déco water-plouf et la barcasse qui se dégage de la vase, un soir de ventre à terre. Dans la chapelle imaginée,un choeur pour les hommes à marée basse, le barde est tout vert et... mince, la note est drôlement salée. Dans mes chaussettes tricotées demain, j'attends tranquillement l'arrière saison avec ma liste de courses au bout du quai. -dira-t-on-
Dans l'intention du pire , j'ai finalement en retenue l'essentiel de mon ombre qui s'allonge de plus en plus au fur et à mesure et... dans sa proche banlieue-aussi- Dans les accords en sourient et le corps du délie , la musique semble essentielle pour l'oxygène et pas dérangée pour autant. Dans la phrase à reprendre, il y a des mots au trot qui hennissent -entre l'avoir et l'être.- Dans le roman qui se touche, j'attends la conclusion et sa toilette intestinale, mais... l'infirmière est bien blanche serait-elle un jour malade? Dans la descendance je me remonte au poignet dans le flot artistique je gare mon tanker version: essence de l'art Dans la chine, ni vu ni connu, je vide mon grenier. Dans la misère c'est un peu court la poésie -et pourtant- Dans le vestibule, je pose mes marques ou je perds mes poils Merde! qui fait le ménage ici? Dans la ligne de coque, j'attends la flottaison et les vers à la vase s'enlisent comme au feuilleton. je fais la roue qui tourne , je fais la moue à mon chat , je fais la brasse roucoulée, je fais la tension qui compte et dans la grande illusion commune j'enfile mon costume du prête à porter! et veux-tu que je te dise? on n'est plus sérieux sans toutes ses dents.
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Just follow the link to listen #Bigdblues / Allez sur le lien pour écouter Bigdblues. No need to down load anything just press play.
Check out our playlist dated June 8th, 2023.
The Beach Boys - Good Vibrations - 10 Surfin' Classics; Great Big Sea - Up; Mes Aieux - En Famille; Robert Lockwood jr. - I Got To Find Me A Woman -1998; The Evolution of East Coast Music - Vol 1; Grand Dérangement - Dérangé -2004; Dans Notre Coin - Artistes acadiens du sud-ouest de la N.-É. - CIFA -2003; Hupman Brothers - Self Titled -2007.
Time / Heure: 3H00 pm EST
*** The spot light on #Bigdblues / Le spot light chez #Bigdblues :
The Evolution of East Coast Music - Vol 1
Why not share our Facebook page #Bigdblues with your family and friends, always great music for all.
Photo: My 1995 Strat special made in Mexico with my Fender Mustang II amp:)
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Le dérangement intervertébral mineur (DIM) : une petite perturbation avec de grandes conséquences
Qu'est-ce qu'un DIM ?
Le dérangement intervertébral mineur, souvent abrégé en DIM, est une affection de la colonne vertébrale qui se caractérise par un petit "déséquilibre" au niveau d'une vertèbre. Ce déséquilibre, bien que mineur, peut entraîner des douleurs importantes et limitantes. Imaginez une pile de livres : si un livre est légèrement de travers, toute la pile peut en être déséquilibrée et provoquer une tension. C'est un peu le même principe avec les vertèbres.
Quelles en sont les causes ?
Les causes exactes du DIM ne sont pas toujours clairement identifiées, mais plusieurs facteurs peuvent y contribuer :
Microtraumatismes répétés: Des mouvements brusques, des mauvaises postures ou des efforts physiques mal exécutés peuvent provoquer un désalignement vertébral.
Stress: Le stress peut entraîner des tensions musculaires qui perturbent l'équilibre de la colonne vertébrale.
Troubles posturaux: Une mauvaise posture prolongée peut favoriser l'apparition d'un DIM.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes du DIM sont variables et peuvent toucher différentes parties du corps, en fonction de la vertèbre affectée. Les plus fréquents sont :
Douleur: Souvent localisée au niveau du cou ou du bas du dos, mais pouvant irradier vers les membres.
Raideur: Difficulté à effectuer certains mouvements.
Engourdissements ou picotements: Dans les membres.
Maux de tête: Parfois associés à un DIM cervical.
Comment diagnostiquer un DIM ?
Le diagnostic du DIM peut être délicat, car il n'existe pas d'examen spécifique pour le confirmer. Le médecin s'appuie sur :
L'examen clinique: Palpation de la colonne vertébrale, tests de mobilité, évaluation des réflexes.
Les examens d'imagerie: Radiographies, scanner ou IRM peuvent être réalisés pour écarter d'autres pathologies, mais ne montrent pas toujours le DIM.
Quels sont les traitements ?
Le traitement du DIM est principalement basé sur des approches conservatrices :
Kinésithérapie: Pour redonner de la mobilité à la colonne vertébrale et renforcer les muscles.
Manipulations vertébrales: Réalisées par un professionnel de santé (ostéopathe, chiropraticien) pour remettre en place la vertèbre.
Médicaments: Anti-inflammatoires, antalgiques pour soulager la douleur.
Repos: Il est important de se ménager pendant les phases aiguës de la douleur.
Comment prévenir le DIM ?
Pour prévenir l'apparition d'un DIM, il est recommandé de :
Maintenir une bonne posture: Que ce soit au travail, à la maison ou pendant les activités sportives.
Pratiquer une activité physique régulière: Pour renforcer les muscles du dos.
Soulever des charges correctement: Pour éviter de solliciter excessivement la colonne vertébrale.
Gérer le stress: Le stress peut favoriser les tensions musculaires et donc les déséquilibres vertébraux.
Aller plus loin
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De ma montagne.Si sa t'amuse tu peux l'écrire
.
Sankara est un tsad
Martin Luther king est un tsad
Laurence d'Arabie est un tsad
Lumumba est un tsad
Mandela est un tsad
Matoub Lounès est un tsad
Cheb Hasni est un tsad
Massoud est un tsad
Gandhi est un tsad
.
Un tsad c'est un râleur
De son cœur
De son esprit
.
Il ne vie j'avais de sa réussite
.
Donc il ne peut pas rêvé d'une belle maison
Spacieuse
.
Il vas rêvé sans cesse
D'un chemin bleuté
.
Ou quelque chose de ce genre
.
Le problème
C'est que si tu te fais tsad
À un haut niveau de ta réussite
Tu risques d'enfermer une équité
...
Donc qu'es-ce qui ce passe
Tu chute pour devenir tsad
.
Il y à 36 grand tsadikim
Pour chaque époque
.
Et autour des faux tsadikim
À qui l'on donne des moyens par erreur
.
Tsad
C le diminutif de tsadikim
Pour dire
Ce forge
.
Mais tu chute de te forgé
Qu'es ce qui ce passe
La haine ou hargne de gravir
Deviens ta haine d'anéantir
.
Moi je ne suis pas un tsadikim
Mais un Sanédrin , raisonnement du supra
..........le songe de la rose
Né avec
Par compte faut connaître le mot tsadikim
.
Un vrai tsadikim t'apporte la paix
De recevoir un salaire misérable
.
Un faux tsadikim le dérangement
De recevoir un paiement élevé
.
Pour ma part personnelle
Le premier questionnement de mon commencement
Cette terre appartient à la vie
De quel droit
Mon pied peut se déplacer dessus
.
Sa m'a mis du temps
Mais c la poétique qui permet à c accord
Sauf que je vais pas l'écrire ici
.
Vivre d'harmonie
Pas des vrais chef
.
Invocateur si l'on trouve les plaintes de David
Poétique si c'est la sagesse de shelomoh
.
Pour une fois je dit la vérité de moi même
.
.
Notre intrapersonnelle
Restaure les lettres de la vie
Car les lettres sont son corps
Et non pas la vie
De lui communiquer
À ce quel guérisse que momentanément
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OWEN : COMMENT SE RENFORCER CONTRE LES TENTATIONS FUTURES
"Nourrissez votre cœur le sens de l'amour de Dieu en Christ, le dessein éternel de sa grâce, le goût du sang de Christ et de son amour dans l'effusion de ce sang ; savourez les privilèges que nous avons ainsi - notre adoption, notre justification, notre acceptation par Dieu ; remplissez votre cœur de pensées de la beauté de la sainteté ... et vous aurez, dans une marche ordinaire avec Dieu, une grande paix et une grande sécurité en ce qui concerne le dérangement des tentations."
John Owen, cité dans Sinclair Ferguson, John Owen sur la vie chrétienne (Banner of Truth, 1987), 144.
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30–06–24 Avenue de Madrid après le départ tardif des amis, règne un grand chambardement dans l’appartement. Des jouets d’enfants et leurs emballages ont envahi le séjour et la cuisine. On ne peut pas circuler sans marcher sur des Lego, Duplo, Playmobil et autres figurines. Les amis doivent revenir plus tard pour dîner et il n’y a plus grand chose dans le frigo pour les nourrir. Stressée, j’enfourne des restes de carcasses de poulet qui trempent encore dans une sauce grasse gélifiée en refroidissant. Mais la tôle du jour est de guingois et la sauce se répand sur le carrelage. Tandis que j’envoie faire un saut au supermarché pour compléter le dîner, mon mari qui rechigne, je demande aux enfants de venir m’aider à ranger leurs jouets. Comme ils n’obéissent pas, je suis obligée de me fâcher alors que submergée, j’ai plutôt envie de pleurer. Mon fils aîné a dû le sentir car il vient aussitôt m’apporter son aide. On est en train de remettre les LEGO Duplo et Playmo dans leur boîte correspondante quand débarque la nounou des enfants. Elle a les bras chargés d’un immense carton d’où émergent une blanche Neige géante et ses ailes tout aussi immenses taillées dans du polystyrène. Je n’en peux plus de tous ces jouets. J’ai beaucoup de mal à la convaincre de la remporter sans trop la vexer. Elle est venue avec ses deux filles. À nous quatre, nous finissons de remettre de l’ordre dans l’appartement. Les emballages à jeter sont entassés sur le palier, sous le regard suspicieux d’un couple de voisins auprès desquels je m’excuse du dérangement. Puis le rangement se poursuit jusqu’à ce que les choses aient repris un semblant d’ordre. Il était temps : les amis sont en train de revenir.
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Mes meilleurs amis sont les musiciens parce qu'ils ne me parlent jamais de poésie.
C'est pas des parleurs, c'est des faiseurs.
Si le monde se décompose, ils le recomposent.
Je ne parle pas de poésie, je la fais. Je ne parle pas de l'amour, je le fais. Je voudrais avoir la sagesse d'une seule note de la guitare de B. B. King.
Je voudrais résumer la poésie dans une longue note qui laisse son aiguille dans la chair, comme une guêpe.
Je suis au Grand Dérangement sur la rue Saint-Stanislas à Québec avec mes meilleurs amis, les musiciens. Il n'est pas question d'inventer quoi que ce soit.
Tout est déjà là.
Tout ce que je demande, tout ce que j'ai besoin de savoir ce soir, c'est, si je meurs, que ça ne fasse pas de bruit ou de mal, à moi ou à personne.
En attendant, je swingue comme un dingue avec mon crayon sur le comptoir du bar.
Patrice Desbiens, L’effet de la pluie poussée par le vent sur les bâtiments (1997)
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Chapitre 77 : Le plan
Ça a l'air d'aller mieux on dirait. J'en déduis que vous vous êtes expliqué. Dit-elle, son regard scrutateur cherchant à percer le mystère de son partenaire.
C'est vrai, en effet. Je pense qu'elle est prête à faire des efforts. En-tout-cas, je l'espère. Répondit Mulder, une lueur d’incertitude dans sa voix. Il se rassurait lui-même, mais son regard trahissait une nervosité persistante.
Je l'espère aussi. Ça n'a rien à voir, mais ou en est-elle en ce qui concerne Raines ? Tu as du nouveau ? Demanda-t-elle son ton prenant une note d'inquiétude.
À dire vrai, je n'en ai aucune idée. Je ne manquerais pas de lui en parler dès demain. Il faut que je sache. Affirma-t-il d’un air résolu, sa détermination masquant une anxiété latente. Ses pensées tourbillonnaient autour de l’ombre qui planait sur Parker, son instinct de protection s’éveillant.
Oui, l'heure tourne et nous n'avons encore aucune piste là-dessus. C'est inquiétant. Je compte sur toi pour veiller sur Parker. J'ai bien peur qu'elle ne décide de commettre un acte qu'elle regretterait. Surtout après ce qu'il t'est arrivé. Dit elle, la préoccupation marquée sur son visage. Ses mots pesaient lourdement dans l’air, comme une promesse de responsabilité.
Tu as raison. Ça n'arrivera pas, je te le promets. Je m'en occupe. Assura-t-il, la conviction dans sa voix tentant de masquer l'angoisse qui le rongeait.
Le lendemain matin, Mulder entreprit de reprendre ses recherches sur son mystérieux agresseur. Bien qu'il semblait avoir de grandes chances que Raines soit le principal suspect, le jeune homme restait tout de même prudent. D'autant plus qu'il ne possédait à l'heure actuelle d'aucune preuve pour le prouver. Aussi, en fouillant dans ses mails, Mulder fut interpellé par l'un d'entre eux. Il l'ouvrit puis s’aperçut avec stupeur qu'il s'agissait d'un document sensible émanant du Centre.
De son côté, Parker passait en revue le dossier médical du Docteur Raines envoyé par le coroner en charge de l’enquête. Bien qu’elle connaissait déjà le dossier par cœur, la jeune femme voulait être sûre de ne pas être passée à côté de quelque chose. Un détail qui pourrait conforter ses doutes. Elle savait que ce qu’elle venait de découvrir sur le Centre était bien plus grave qu’elle ne l’avait imaginé. Les pensées de la jeune femme furent interrompues par un appel de Mulder. Elle hésita un moment avant de décrocher.
Quoi ! Lança-t-elle, impatiente.
Désolé pour le dérangement, mais j'ai quelque chose d'important à vous montrer. Vous avez une minute ? Demanda-t-il, la tension palpable dans sa voix.
Si c'est vraiment important, oui. Dit-elle d'une mine contrariée. Répondit-elle d’un ton contrarié, son cœur s'accélérant. Un frisson d'anticipation la parcourut.
Je suppose que vous préféreriez que je passe vous voir.
Elle eut un petit sourire puis reprit :
C'est vrai que votre bureau me tape sur le système en effet. Écoutez, j'ai des infos importantes à vous dévoiler aussi. Rejoignez-moi après le boulot, je serais dans ma voiture. Mieux vaut prendre ses précautions. Je vous rappelle plus tard. Parker raccrocha, l'excitation mêlée à une pointe d’inquiétude.
En début de soirée, les deux agents se retrouvèrent près de leurs véhicules respectifs. Parker l'attendait dans sa voiture, nerveusement tapotant le volant. Mulder s'approcha d'elle, veillant à rester discret.
Personne ne vous a vu ? Demanda-t-elle, ses yeux cherchant les alentours, la tension dans l'air.
Non, je ne pense pas. Bon. Que vouliez-vous me montrer ? Demanda-t-il avec sérieux, la détermination de son regard trahissant son anxiété.
Elle lui montra une photocopie d’un schéma top secret venant du Centre. Mulder s'en saisit, ses yeux s'écarquillant de surprise.
Attendez, comment est ce que…
D'accord, je vois. Votre bande de geeks vous l'a envoyé. C'est de cela dont je voulais vous parler. Vous en pensez quoi ? S'interrogea t-elle avec inquiétude.
Et bien pour tout vous dire, ça ne me surprend pas. Mes craintes ne font que se confirmer. Si vous voulez mon avis, il y a de grandes chances que le Centre vise une production à grande échelle à travers la planète. Peut-être qu'ils cherchent à créer une sorte de super armé. Dit-il fasciné.
Vous êtes sérieux ? Après tout, plus rien ne me surprend. J'ai demandé à votre trio de choc de creuser un peu plus sur le sujet. S'ils parvenaient à accéder à l'une de leurs bases secrète, nous pourrions enfin être fixés et arrêter cette folie pure. Je n'aime pas ça du tout agent Mulder. J'ai l'impression d'avoir aggravé les choses depuis que j'ai quitté le Centre. Avoua-t-elle, désemparée. Son visage se fermait sous le poids de la culpabilité.
Cessez de vous faire du mal Parker. Vous n'y êtes pour rien. Tout ceci aurait fini par arriver de toute façons. Ne vous en faites pas, nous finirons par trouver un moyen de mettre fin à tout cela. Lui assura-t-il avec conviction, son regard ancré dans le sien, une connexion silencieuse se tissant entre eux.
C'est bien joli tout ça, mais vous avez un plan ? Demanda-t-elle, l’irritation s’installant dans sa voix.
Pas pour le moment. Mais j'y travaille. Dit-il avec obstination.
Parker le regardait avec désobligeance. Elle ajouta :
Vous semblez un peu trop sur de vous trésor. Vous n'avez aucune idée de ce à quoi vous avez à faire. Croyez-moi. Lança-t-elle, sa voix se haussant. La frustration était palpable, et elle s’efforçait de garder son calme, mais la tension entre eux était électrique.
C'est aussi pour cela que nous devons nous montrer extrêmement prudents. Et ça vaut aussi pour cet homme que vous recherchez. Renchérit-il, se crispant un peu, sentant l’orage se former autour d’eux.
Parker eut un rire amer, elle ajouta :
Que cherchez-vous à me dire exactement ? Vous craignez que je fasse une bêtise ? Pas la peine de me faire la morale, compris ? Je ne suis pas stupide. Ses mots résonnaient comme un défi, une provocation qui cherchait à masquer sa vulnérabilité.
Je n'ai jamais dit ça. C'est juste que… Laissez tomber. Dit-il, agacé, mais la tension entre eux ne faisait que croître.
À cet instant, ils aperçurent au loin leur supérieur marcher près de leurs véhicules. La panique s'insinua dans leurs esprits.
Et merde. Qu'est-ce que Skinner fait là ? Je crois qu'il nous a vu. Bordel, ce type a les yeux partout ! S'exclama Parker, l'anxiété tordant son estomac. Son cœur battait à tout rompre, une vague d’adrénaline envahissant son corps.
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Je n’ai pas sous la main le « journal » que je tenais en 1914 : je me serais contenté de recopier mes pages d’août. Mais j’ai un souvenir sûr et précis de mes sentiments de ce temps-là.
Une partie de ma famille — celle avec laquelle je vivais — avait très exactement ce qu’on appelle aujourd’hui l’esprit de Coblentz. Officiers, mais officiers réactionnaires. Voici de petits traits. Un de mes oncles, officier, est battu froid par les miens parce que, dans une cérémonie officielle, il a serré la main du Président de la République. Ma grand’mère vieille dame de la noblesse bretonne bretonnante, c’est-à-dire ayant de naissance « mauvais esprit », chine les généraux (une culotte de peau… un père-la-plume…) : le jour de certaine « Marche des Armée » organisée par un grand quotidien, elle s’est fait rabrouer par la foule pour avoir crié à des soldats qui prenaient part à l’épreuve : « Vous ne marcheriez pas comme ça s’il s’agissait d’aller à Berlin ! ». Les retraites militaires de 1914, création de Poincaré, sont pour ma mère un objet de dérision.
Quant au garçon de dix-huit ans qu’entourait cette atmosphère, il était plongé dans sa littérature. Il écrivait alors un « conte grec », sous l’influence tyrannique de Flaubert. La mobilisation ne fut pour lui que la menace d’un dérangement à ses travaux. Il ne fut témoin d’aucune de ses scènes. Il n’aurait pas poussé jusqu’au coin de la rue pour voir ce qui se passait. Les nymphes de l’Hymette et les ægypans d’Arcadie étaient beaucoup trop absorbants.
Si je m’en tenais strictement à votre question, « qu’avez-vous ressenti à la mobilisation ? » Je vous aurais tout dit : une indifférence presque complète quant à cette guerre et quant à son issue ; mes raisons d’être étaient ailleurs, — œuvre d’art et vie privée.
Les revers français d’août furent accueillis chez nous par deux pensées : « Avec la République, il ne pouvait pas en être autrement », et « Dieu punit la France pour s’être mise en République et pour être devenue païenne » (dans ces raisons je n’entrais pas : Dieu et la politique étaient déjà sans prise aucune sur moi). Je me rappelle très bien qu’un jour, la guerre battant son plein, comme il j m’était arrivé de siffloter la Marseillaise, d’une pièce voisine jaillit un : « Tu n’as pas fini de siffler ça ? » On souffrait, certes, mais avec un en-dessous de satisfaction rageuse, on était justifié. Faut-il ajouter qu’avec cela, partout, dans notre famille, les garçons se faisaient tuer bravement ?
Les Allemands à Compiègne me décident à m’intéresser un peu à l’actualité, mais uniquement pour faire des phrases avec. Passages de taubes décrits en style dannunzien.
En novembre j’écrivis une pièce, l’Exil (éditée depuis à tirage limité). Sujet : une infirmière-major, en apparence patriote à tous crins, refuse de laisser son fils s’engager : « Les autres, oui. Toi, jamais ! » Et son fils, qui prétend vouloir s’engager par patriotisme, ne le veut que pour rejoindre un ami cher, engagé lui-même. Il n’y songe plus, du jour où l’ami est réformé pour blessure. Thèse : ce sont les individus qui nous importent, non les abstractions. Toute cette pièce, si on la replace dans le climat surchauffé de la fin de 1914, était singulièrement « subversive ».
Au printemps 1915, velléité de m’engager. Mais c’est uniquement, comme mon personnage, pour rejoindre un ami. Il s’agit de vivre une vie dangereuse auprès de quelqu’un qu’on aime. La France n’a rien à voir là-dedans.
Comment l’indifférent de 1914 devint le combattant volontaire de 1916 (il y avait mis le temps !), tandis que la vieille dame mauvais esprit se muait peu à peu en « guerrière » enragée, cela mériterait d’être décrit : il y aurait là un enseignement. Je n’avais pas trouvé le patriotisme dans mon berceau ; ni, plus tard, dans mes souliers de Noël. Ce sentiment n’est pas inné, et on ne me l’avait pas appris. Me vint-il jamais ? Ceux qui ont lu le Songe et Mors et Vita savent qu’il ne joua quasiment aucun rôle dans ma vie au front ; c’est pour moi que je fis la guerre, et par amitié pour ceux, qui y étaient. Encore une fois, tout cela vaudrait d’être expliqué, et je le ferai un jour. Pour l’instant, j’ai pris déjà trop de champ hors de votre sujet. Vous me parliez mobilisation seulement, et me voici avancé dans la guerre, alors que tout le monde sait bien que « la mobilisation n’est pas la guerre »…
Henry de Montherlant, Vendredi, 30 juillet 1937.
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Chapitre 6 (Suite)
Grand, les épaules carrées, barbue. Drôle d'homme. Homme des cavernes ? Non, je rigole pourtant il y ressemble assez. Je ne vais pas être méchante, je ne le connais pas, mais il n'a pas l'air d'être très sociale...
« Groumf ! grogna-t-il. Qui êtes-vous ? »
« Heu, je m'appelle Yulia et voici Lena. Votre maison est très jolie, nous y avons passé la nuit, si vous voulez, on vous paiera... »
« Me payer ? Haha, ce n'est pas une auberge ici ! Vous n'avez rien déplacé d'important ? »
« Non, pas que je sache. » assura Lena.
« Bien. Quel age avez-vous ? »
« 15 ans. »
« Vous n'avez pas cours ? »
« Merde Yul' ! Heu... Excusez-nous, monsieur, du dérangement, mais nous devons y allez ! »
« Vous n'allez pas partir comme ça ! Peut-être, m'avez-vous volé des choses... »
« Ecoutez, monsieur, nous n'avons rien voler, s'il vous manque quelque chose, signalez-le à la police et décrivez notre portrait, ce sera suffisant ! »
Je ne suis pas sûr des mots qui viennent de sortir de ma bouche, mais le temps était contre nous. Lena ouvrit la porte, me prit la main et courut. Je me sentais coupable de laisser, cet homme ainsi, très malpoli en plus. Sans affaires de cours, ce n'était pas la peine d'aller en cours.
Lena arriva chez elle, ses parents n'étaient pas là, elle monta dans sa chambre avec moi, prépara son sac nerveusement.
Je posai ma main sur la sienne, elle releva la tête et souffla :
« Il faut se grouillez, on va... »
Trop tard, la suite avait été absorbée par mes lèvres. Elle se laissa guider sur le lit. Louper une journée de cours ? Je m'en ferais un plaisir ! Je ne voulais pas y allez, il était trop tard maintenant. Ma main glissa le long de sa jambe, puis une hésitation. De ma main, je cherchais quelque chose, il n'y avait plus son plâtre, celui que j'oubliais à chaque fois, normal, Lena n'avait jamais de béquille.
« Où est ton plâtre ? Tu l'as enlevé ? »
« Je n'ai jamais eu mal à la jambe, je suis sûre que les médecins se sont trompés. »
« Eh bien, pas moi ! Lena, c'est très dangereux ! »
« Yul' arrêtes, j'ai réussi à courir, j'ai réussi à marcher, même à faire quelque chose de très sportif... » dit-t-elle perversement.
Je lui souris, je me rappellerais toujours de cette nuit, cette pensée me fait sourire, tout le temps.
« Je te fais confiance ! Bon si ta jambe a réussi à faire des prouesses pareilles, je veux bien te croire ! » confiais-je, en ajoutant un air plus que coquin pour mettre un peu d'ambiance.
« Bon, je dois préparer mon sac. »
Cette phrase me fait sortir de mes souvenirs de hier soir, j'empêche sa main de se poser sur sa trousse, la ramène sur mon ventre et l'embrasse tendrement.
« Toi, t'as vraiment pas envie d'allez en cours ! »
« Comment t'as deviné ? »
Elle m'embrasse et rigole, puis se redresse et reprend son sac, elle cherche vraiment la petite bête, je le prends fermement et le balance n'importe où, il dégringole, atterrit lourdement et laisse échapper quelques affaires.
« Voila ! Il ne nous embêtera plus ! »
« T'es vraiment folle toi ! » rigola ma rouquine.
« J'aime pas les gens ou bien sûr, les sacs qui m'empêche de flirter avec ma copine. »
« Mmh, t'es accro d'une fille, toi ! »
« Devines, qui c'est. »
« Je sais pas, faut que je réfléchisse ! »
« Prends ton temps ! Sinon, tu savais que je la trompais avec une jolie rousse qui m'empêche de faire de grosses conneries ? »
« Ca dépend de quelle rousse tu parles... » taquina-t-elle en jouant le jeu.
Je lui prend la main, lui vole rapidement un baiser, et l'embarque en dehors de la maison. Je tourne sur moi-même pour trouver quel chemin prendre, Lena pousse un petit cri d'étonnement :
« Oh ! Un petit chat regarde ! »
Elle courut vers lui joyeusement tandis que je marche pour la rejoindre.
Soudain, des crissements de pneus, un bruit sourd, le choc.
Les larmes ruissèlent sur mon visage, je m'agenouille près d'elle, son corps fragile, son esprit inconscient, je lui prend la main, le conducteur sort de sa voiture affolé, Lena est allongée sur le sol, ne réagissant pas. Je sens mon cœur se serrer, je fixe le conducteur avec haine, je vois le petit chat noir, qui est plus loin, derrière un buisson, lui, il a eu de la chance, si Lena ne s'en sort pas, je m'en voudrais toute ma vie. Elle est la seule chose qui me tienne debout. La voir dans cet état, me forme une boule dans la gorge, les secours vont bientôt arriver, je ne peux rien faire, je me sens désarmer... Un ange ne peut pas mourir, non pas maintenant, je l'aime tellement, si je la perds, je me perds aussi...
Les chambres d'hôpitaux. J'espère ne plus en voir de si tôt. Et cette odeur, si infecte. Je me demande comment je peux respirer. Mais là, n'est pas la question.
Lena respire, je n'ai jamais été aussi heureuse, qu'une personne respire si bien. Elle ne s'est pas éteinte, elle est restée aussi forte qu'un feu de forêt. Mais sa jambe est mal en point. Elle s'était aggravée.
Je suis seule, devant un ange, paradis sur terre. Enfin, peut-être pas le paradis d'être ici mais le paradis d'avoir encore la moitié de mon âme vivante.
Les secours ont été rapide,pour une fois. Je ne cesserais jamais de les remercier.
Ma main est posée sur la sienne, j'essaye de penser positivement. Puis, notre nuit ensemble me revient...Je souris. C'était le plus beau cadeau qu'elle puisse m'offrir. Sur son lit blanc comme neige, elle est endormie, aussi silencieuse que la belle au bois dormant, elle a le sourire aux lèvres. Peut-être qu'elle est heureuse de respirer où même heureuse, tout court.
Sa tête bouge, ses sourcils se froncent. Elle se met à gigoter, et ensuite elle ouvre les yeux faiblement et pousse des gémissements qu'on entend à peine.
« Lena ?! Ca va ?! Dis-moi quelque chose ! »
« ... »
« N'importe quoi, dis-moi n'importe quoi ! »
Puis après quelques secondes de silence prit par un échange de regards mystérieux, je me penche vers elle et lui dit :
« Rien que pour entendre ta voix. »
Elle ferme et ouvre les yeux plusieurs fois, et essaye d'ouvrir la bouche pour dire quelque chose, elle étouffe des petits cris de douleur pour enfin parvenir à balbutier :
« L..Les..Sa..Sacs...Ca..Ca..Vo...Volent... »
Elle racle sa gorge pour mieux parler.
« Les sacs,ça volent... »
Elle fait un sourire amusé, et moi je fais un rire de bonheur, mais, oui, il y en a toujours un, il fut de courte durée. Lena repartit dans un sommeil plus que profond pour me laisser avec sa plaisanterie de bon cœur. Je me lève, m'étire et sors dehors, boire un verre d'eau.
« C'est comme ça quand on ne vas pas en cours. »
« Tu essayes de me faire culpabiliser ? »
« Non, j'essaye de te faire réaliser la gravité de la chose ! » réplique Aleksandr partagé entre le tristesse et la colère.
« Lena est vivante, c'est l'essentiel. Les choses appartiennent au passé désormais. »
« Mais les choses vont sûrement s'aggraver dans le futur. »
« Aleksandr. Arrêtes. »
« Tu sais que j'ai cru que je n'entendais pas clair quand on m'a dit que Lena était à l'hôpital ? »
« Je sais que tu as eu un choc et j'approuve. Mais maintenant, n'y pensons plus. »
« Yulia, vous êtes mes deux meilleures amies, je ne supporterais pas de vous perdre. »
Il perd son sérieux pour laisser place à un chagrin qui me déstabilise. Je ne l'ai jamais vu dans un état pareil. Je le prend dans mes bras, lui caresse le dos pour le rassurer. Ces paroles m'ont fait plaisir, et en même temps, je culpabilise avec lui.
« Famille Katina ? » intervint le docteur.
« Oui. »
Ses parents, Aleksandr et moi répondirent en même temps. Le docteur fit un sourire et reprit son sérieux rapidement. J'attendais avec un trac terrible les résultats des tests...
« Hum... La jambe de votre fille s'est très aggravée, il va falloir l'opérer. »
L'angoisse s'empare de mon corps, mon cœur se serre, je regarde ses parents avec une certaine peur et incompréhension. Cela pouvait-il vraiment se faire ?
« Elle devra alors rester à l'hôpital, non ? »
« Nous ne savons pas encore tout à fait, mais je pense que oui. »
Eh merde ! Désolé, pour mon expression met la colère ne peut pas me retenir, j'vais le tuer ce chat noir ! Tout ça c'est à cause de lui ! Je m'en fous, je sèche les cours !
Je tape dans un banc qui est installer dans le couloir pour me défouler, Natalia passe son bras autour de mes épaules.
« Calme toi Yulia. Ce n'est pas si grave, tu pourras la voir tous les jours. »
« Tout les soirs, oui. »
« Oui, c'est vrai. Allez viens, on va la voir. »
Mes mains sont enfoncés dans mes poches, mes sourcils fronçaient et ma tête baissée.
« Ca ne vas pas ma Yul' ? »
Ce sont les seuls mots qui lui viennent à la bouche quand elle se réveille, je m'approche d'elle afin de respirer son odeur pour ensuite lui chuchoter :
« Si, ça va depuis que tu es réveiller ma belle. »
« Mmh,... Ce lit me fait penser à quelque chose... » dit Lena en me provoquant.
« Je...Hum... Lena, ça va ta jambe ? »
Elle se redresse sur son coussin et me confie :
« Disons, que ça pourrait allez mieux, mais ça va. »
Je l'embrasse, Natalia avait disparut, nous étions seules, en tête à tête. Ses lèvres m'avaient manquées, elle entière m'avait manquée plutôt.
Nous ne redoutions pas l'arrivée de l'un des parents à Lena, au contraire, on s'en foutait complètement.
Lena est la seule personne qui compte dans ma vie, Lena est l'ange qui m'a sauvée des ténèbres, nos lèvres se joignent, nos langues se cherchent et nos mains se baladent n'importe où. Je sens la fièvre monter en moi comme si j'étais ivre, mais de plaisir.
Mon cœur lui appartient, elle sait qu'elle est dedans, elle sait que seule elle peut le détruire, elle sait que je l'aime.
Que dire de plus quand les mots sont insuffisants ? Que dire de plus quand les mots ne viennent pas ? Que dire de plus quand on aime quelqu'un à en mourir ?
Tout ce que j'ai à dire c'est que... Lena est ma seule raison de vivre...
Fin du chapitre pour Yul' !
Commencement du chapitre 7 pour notre Lena !
#Posté le vendredi 15 septembre 2006 19:25
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J'ai perdu mon corps
Je vous présente une image d’un camion au concours qui a gagné. Derrière la ligne d’arrivée, nous pouvons voir la catastrophe : un camion sans roue (bleu léger), un camion sans conducteur (vert), un camion renversé (jaune), un camion perdu (violet), un camion en feu (bleu foncé) et un camion qui est tombé en panne (rose)...
Selon moi, la mouche dans J’ai perdu mon corps représente les éléments ou les événements de la vie désagréable qui persiste d’exister. Le dérangement de ces moments dans la vie est assez pour nous rendre fou et pour nous énerver. Par conséquent, nous essayons de réduire le désagrément. Par contre, en contrant « la mouche », nous devenons consumés et nous finissons dans une pire situation. Pour Naoufel, la mouche l’énervait au point de rupture où il était rongé par la frustration et oubliait de faire attention près de la machine. Il finit par perdre sa main. En fait, les conséquences peuvent être également néfastes soit la mort soit la perte de quelque chose ou de quelqu’un. Notamment, un conducteur qui fait un excès de vitesse est impatiente. Imaginez le scénario où ce conducteur trouve une mouche qui n’arrête pas de bourdonner autour de sa tête. Si le conducteur est chanceux et intelligent, il ralentissait et se rangeait pour tuer ou pour sortir la mouche. Malheureusement, il est probable qu’il continuait à grande vitesse. Il serait préoccupé par la mouche et ses prochaines actions au lieu des siennes. Sachant ceci, l’image montre les conséquences néfastes (tous les camions sauf le rouge) après avoir participé aux tours de la mouche (le camion rouge). Comme le montre l’image, « la mouche » gagne. De plus, de façon plus réaliste, la mouche peut aussi symboliser les autres conducteurs qui veulent faire la course ou même un passager qui se plaint toujours. Honnêtement, nous avons tous les mouches incluant et excluant les automobiles.
En somme, cette image sert comme représentation de comment un moment peut nous « tuer ». Autrement dit, si nous continuons de concentrer trop sur les facteurs qui sont hors de notre contrôle, nous serons victime de cette obsession. Nous ne pouvons pas laisser nos mouches gagner !
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