#Déportation des Acadiens
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E’tasiw Mijua’jij Mekite’tasit
Do not ask whyThe soil of EpekwitkIs stained red,Unless you care to hearWhy the wild seas baptizeThose shores with Acadian tears.No! No! No!Ai! Ai! Ai! Ai!The geologist will expoundOn the red heart nestledIn the breast of Pangea,Slowly pulling apartFor two hundred million yearsTo become Turtle Island and Africa,But the Middle PassageOpened between here and thereTells its own tales of terrorMany…
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#Africa#An Gorta Mór#Éire#British Genocides#Chaque enfant conte#Continental Drift#Déportation des Acadiens#E’tasiw Mijua’jij Mekite’tasit#Epekwitk#Every Child Matters#Ireland#Isle Saint-Jean#Land Back#le Grand dérangement#MMIWG#Murdered & Missing Indigenous Women & Girls#Pangea#pei#Prince Edward Island#Slave Trade#The Great Hunger#Turtle Island
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13 décembre : le Jour du Souvenir acadien
Français et Anglais se sont affrontés pour le contrôle de ce qui est devenu le Canada. Les Anglais qui ont remporté la seconde guerre intercoloniale, vont chercher à angliciser leurs conquêtes, en particulier l’Acadie dont une grande partie des habitants français a refusé de prêter allégeance au roi d’Angleterre. Ils seront donc évincés de leur région (qui correspond aux provinces maritimes du Canada actuel, renvoyés brutalement en Europe ou chassés vers le Québec. Cette opération de nettoyage ethnique, qui a eu lieu au milieu du XVIIIe siècle, est connue sous le nom de Grand Dérangement.
Les descendants Acadiens, vivant toujours en Amérique du Nord, célèbrent cette mémoire chaque 15 août mais récemment, en 2004, ils ont rajouté une date désignée comme le Jour du Souvenir acadien qui est célébré chaque année le 13 décembre. Il a été institué pour rendre hommage à plus de 3 000 Acadiens qui ont été déportés de l'Île-du-Prince-Édouard en 1758, ainsi qu'aux autres victimes du Grand Dérangement.
La date du 13 décembre est celle du naufrage du Duke William, en 1758, faisant 362 victimes. Ce fut le pire de trois naufrages survenus dans l’espace de cinq jours, provoquant la mort de plus de 850 Acadiens. À ces décès, s’ajoutent ceux qui n’ont pas survécu à la pénible traversée de l’Atlantique des îles Royale et Saint-Jean vers l’Europe. Ce 13-Décembre n’oublie pas non plus ceux qui sont morts au Québec durant l’hiver 1757-1758, sont décédés de faim et de misère, surtout durant la grande disette sur la rivière Miramichi… Un hommage est rendu à toutes les victimes de la déportation du peuple Acadien (environ 11500 personnes) qui a débuté en 1755 pour laisser place à un repeuplement britannique des provinces orientales de la colonie anglaise : la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l'île-du-Prince-Édouard.
Le Jour du souvenir acadien est marqué à l’Île-du-Prince-Édouard par une cérémonie qui se déroule, cette année pour la vingtième fois, autour du Monument de l’Odyssée acadienne, inauguré le 13 décembre 2008, année où on marquait le 250e anniversaire de la déportation de l’île Saint-Jean, qui a été si meurtrière. Il existe près d’une vingtaine de monuments sont déjà érigés à la mémoire des Acadiens déportés, dont cinq au Nouveau-Brunswick, trois en Nouvelle-Écosse, un à l'Île-du-Prince-Édouard, un à Terre-Neuve-et-Labrador, quatre au Québec, un en Louisiane et un à Miquelon (France).
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 12 décembre 2024
#Acadie#Acadiens#Canada#Grand Dérangement#Souvenir acadien#13 décembre#1758#Île-du-Prince-Édouard#Nouvelle-Écosse#Nouveau-Brunswick
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1755 : la déportation des Acadiens - L'Histoire nous le dira #85
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LES PATRIOTES EN 2024 -
On peut comparer la rébellion des Patriotes québécois de 1837-1838 aux guerres de 2024 entre la Russie et l'Ukraine et entre Israël et la Palestine.
Dans toutes les guerres, le succès dépend des armes disponibles. Le mieux armé gagne!
Ce fut le cas avec les Patriotes qui n'avaient pas réussi à obtenir de la part de leurs voisins les Américains les armes en quantité supérieure à ce dont disposaient les Anglais de Londres, comme ce fut le cas avec mes ancêtres Acadiens lors de la déportation de 1755 alors que les Anglais avaient des armes et les Acadiens que des outils agricoles (fourches et râteaux de bois)...
Au final, les guerres ne sont que destruction, mais on doit reconnaître qu'elles ont toujours été incontournables, et ce depuis les débuts de l'humanité!
Bonne Fête des Patriotes!
VOIR ROMAN JULES VERNE SUR LES PATRIOTES
TÉLÉCHARGEMENT GRATUIT DU ROMAN FAMILLE-SANS-NOM
beq.ebooksgratuits.com/vents/Verne-famille.pdf
THE PATRIOTS IN 2024 -
The Patriots' rebellion of 1837-1838 can be compared to the wars of 2024 between Russia and Ukraine, and between Israel and Palestine.
In all wars, success depends on the weapons available. The best-armed wins!
This was the case with the Patriots, who were unable to obtain weapons from their American neighbors that were available to the English in London, just as it was with my Acadian ancestors during the deportation of 1755 when the English had weapons and the Acadians only farming tools (pitchforks and wooden rakes)...
In the end, wars are nothing but destruction, but we must recognize that they have always been inescapable, and have been since the beginning of mankind!
Happy Patriots' Day!
SEE THE JULES VERNE NOVEL ABOUT PATRIOTS
FREE DOWNLOAD OF THE FAMILY-NAMELESS ROMANCE
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Canada et USA ≠ France
(photo: The Eiffel Tower in Las Vegas, crédit: Shutterstock)
Je sais que mon sujet actuel risque de choquer, qu’un gros pourcentage de la communauté rpg francophone risque de se sentir attaquée et va grimper aux barricades, mais j’en ai un peu marre de lire un discours d’inclusion des différentes ethnies (discours nécessaire et qu’il était temps d’avoir, ne me prêtez pas de mauvaises intentions à ce sujet) mais d’un autre côté voir plusieurs personnes qui prônent ce discours carrément cracher sur les cultures canadiennes et américaines. Parce que, au cas où vous l’ignoriez, le Canada et les États-Unis ont leurs propres cultures, leurs propres systèmes d’éducation et de santé, leurs systèmes juridiques et politiques, leurs propres organisations militaires et paramilitaires… qui n’ont rien à voir avec la France et l’Europe. « Wesh faites vos recherches si vous voulez jouer un poc, on le fera pas pour vous ! » « Vous manquez de respect aux pocs en ne faisant même pas l’effort de vous intéresser à leur culture » « C’est pas parce que vous prenez l’avatar d’une personne racisée que vous pouvez la jouer comme une blanche ! » Et je crois que je n’ai pas à vous rappeler la déferlante d’arguments qui tirent davantage dans l’agression de part leurs formulations que de la saine discussion qu’il devrait avoir afin de faire avancer la situation du racisme à travers le monde et le monde du rpg. Le respect des autres, ça ne se limite pas à la couleur de la peau des gens. Combien y-a-t-il de forums créés par des personnes de nationalité française ou belge dont le contexte se déroule « dans une ville des États-Unis » ou « du Canada »? Combien de ces forums ont un « lycée » ou des personnages créés en tant qu’américains qui sont allés au lycée? Qui appellent le SAMU ? Police Secours? Qui viennent d’un pays d’Europe mais qui travaillent à la CIA sans être citoyens des États-Unis? Qui ont un prénom, un second prénom et un nom de famille dans leur pseudo? (Grace W. Adams, exemple) Qui prennent du Doliprane? Qui pensent que « Cajun » ou « Créole » ça désigne un type de cuisine plutôt qu’un peuple? Qui ont un appartement avec « une cuisine américaine »? Qui consomment des boissons ou des aliments, ou qui mangent carrément dans des chaînes de restaurants qui n’existent même pas de l’autre côté de l’océan? Combien de forums ignorent la Thanksgiving qui est plus importante que Noël pour les Américains? (pourtant c’est pas les films sur la Thanksgiving qui manquent…).
J’ai déjà demandé, tant à des joueuses que des admins pourquoi ça parlait de lycée dans le parcours scolaire de leurs personnages. Le condensé de leurs réponses: « Oh mais LOL on sait bien que y’a pas de lycée en Amérique mais c’est moins compliqué de dire lycée. Mdr » Ok? Donc, pour que ce soit moins compliqué et confortable pour vous, vous jouez la France, mais vous appelez ça le Canada et les États-Unis? C’est pour vous donner un petit air exotique ou quoi? J’admets sans conteste que la situation est beaucoup moins importante que le racisme et ce qui tourne autour de ce sujet… mais quand même, c’est un grand manque de respect envers des peuples, des cultures, des histoires, des sociétés… J’ai lu des choses affreuses et j’en lis toujours lors de mes passages sur des forums.
Pourquoi vous faites un forum basé sur le continent américain, si c’est pour jouer exactement comme si votre personnage était en Europe? (pourquoi vous jouez sur l’île de la Réunion, sans aucun Réunionnais dessus???)
Pourquoi vous créez des personnages non américains ou canadiens sur des forums dont le contexte se déroule dans ces pays? Pourquoi vous allez jouer sur un tel forum, si c’est pour faire un personnage Européen venu vivre là? Allez consulter les tables de recensement d’immigration pour le Canada et les États-Unis, et vous verrez que la majorité des immigrants ne proviennent PAS d’Europe.
Pourquoi vous jouez un contexte qui se déroule aux États-Unis, mais que vous ignorez complètement l’impact qu’ont eu l’esclavagisme, la ségrégation, la déportation des Acadiens, l’immigration Irlandaise, Italienne, Mexicaine et Chinoise, la guerre d’Indépendance, la révolution culturelle, les grands courants musicaux, Woodstock, Pearl Harbour, la guerre du Vietnam, l’importance de la religion… et je pourrais vous énumérer encore longuement tout ce qui façonne la culture américaine. Mais on ignore complètement une société et une culture, parce que « lol c’est moins compliqué mdr »??? Savez-vous ce qu’est le Traité de Paris? Quel était le territoire de la Nouvelle-France? L’Acadie? Le massacre des tribus autochtones? Le rapport Durham? Je serais étonnée... Comment vous réagiriez, si je créais un forum dont l’intrigue se déroule à Paris, et que le matin, mon personnage, blanc comme un cul (parce que y’a que des peaux blanches en France?), qui se nomme Fabrice-Séverin de Dupont-Latreille (parce que dans ma tête ça sonne Français, alors vous devez tous vous appeler comme ça, non?), va aller chercher son « café Tims » avant d’aller à la « polyvalente », passer au « dépanneur » sur l’heure du midi pour se prendre une « crème glacée » et aller regarder « une game de hockey » le soir avec ses « chums » Et se planifier « la fin de semaine » une « ride » à cheval où ils vont utiliser une « selle Western » et non une selle anglaise? Je pense que vous ne vous sentiriez gentiment amusés dans le meilleur des cas, que vous rouleriez des yeux en disant « Ah là là, elle a vraiment rien compris à la vie à Paris celle-là! » Ou vous fronceriez les sourcils devant un tel paquet d’incohérences? Ou vous seriez en colère que je dénature autant votre ville, votre pays, votre culture, votre société, bref ce que vous êtes?
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donc le tout de la déportation des acadiens (français canadien de la nouvelle écosse, ile du prince édouard et nouveau brunswick) commence en 1713 avec le traité d'utrecht et la concession des terres au gouvernement britannique. les acadiens refusent pendant plusieurs années de signé des nombreux serments d'allégeance par peur de devoir lever les armes au autres français présent sur l'île royale (cap breton actuel).
en 1755 le gouverneur britannique charles lawrence perdue patience et décida de mettre en marche son plan d'expulsion des acadiens, une déportation.
l'épisode le plus important de la déportation est la tragédie de grand pré ou tout les hommes on été appelé dans l'église pour se faire réciter l'ordre de déportation. tout leurs biens doivent rester derrière autre que leur familles, argent et mobiliers. des milliers d'acadiens sont envoyés par bateau dans les 13 colonies et en grande bretagne.
maintenant plusieurs acadiens sont fière de leur héritage grâce à cette horrible tragédie. une grande reconnaissance de l'héritage acadiennes viens aussi du poème nommé évangéline par l'auteur anglais henry longfellow.
easiest way i could describe it
printing response... ` - * , ✒
📝 ; *war flashbacks from history lesson except its worse because its in French and I've given up with that language*
thank you bestie very cool 🤗❣🕳👩🏻🦯
I recognised some words is that cool
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Une excellente capsule en français d'autrefois.
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George Craig (1893): Scène de la déportation des Acadiens en 1755. Aka, Le Grand Dérangement.
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https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/Le-reveil-Nouveau-Brunswick/segments/entrevue/44544/ronnie-gilles-leblanc-documents-deportation
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Quwhat?
I never heard of this before, is this legit?? Or is it a Tumblr thing? Either way it's awesome! Warning: I'm about to rant below. Je vis au Nouveau-Brunswick, une des provinces de l'atlantique du Canada. La province elle-même est bilingue, alors que les autres n'ont qu'une langue officielle. Cela veut dire que la plupart des emplois requièrent/préfèrent des gens bilingues, et ça fâche les unilingue anglophones. Problème? Les francophones sont obligés, oui, OBLIGÉS d'apprendre l'anglais. Les anglophones ont le choix d'apprendre le français ou non. C'est pas ma faute s'ils décident de pas l'apprendre et que ça baisse leurs chances, moi j'ai pas eu le choix de devenir bilingue. Tant pis pour toi. Parce qu'en plus de chialer pour les jobs (qui embauchent souvent des bilingues pour être cheap, en passant), ils chialent quand on parle notre langue, un peu comme certains Étasuniens qui chialent quand les latinos parlent espagnol. Et la cerise sur le sundae, ils ont une organisation des droits des anglophones! DES DROITS D'ANGLOPHONES!!! Demandez-donc des droits des blancs aussi, c'est tout aussi ridicule. C'est quoi l'affaire avec les anglos qui pensent que tout leur appartient? C'est des leftovers de leur héritage Brit?? Vous avez déjà entendu parler de la déportation des Acadiens? On était la avant qu'ils décident qu'ils s'emparaient du territoire. La discrimination est toujours la, elle est juste plus discrète. Et moi, à cause de tout ça, je suis toujours anxieuse à l'idée de parler français en public. Même si j'ai droit au service en français, je parle anglais, parce que j'ai peur de me faire chialer après. Ça m'est arrivé juste une fois, et je ne veux pas répéter l'expérience. Pour ceux qui m'ont lue, merci, et désolé pour tout ça, on a pas souvent l'occasion de se plaindre! TL;PL (trop long; pas lu): les anglophones du Nouveau-Brunswick se croient tout permis et ça m'énerve. Solide.
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This is the forest primeval...
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Télécharger Livres PDF Gratuitement Un nouveau livre sur les réfugiés et miliciens acadiens au temps de la Déportation #ebook #livrePDF #livret #coursesEnVrac
Pendant la Déportation, plus de 1900 Acadiens se sont enfuis en Nouvelle-France afin d'échapper à la brutalité des Anglais. Ayant Québec pour capitale, la Nouvelle-France était devenue la destination ... source https://ofriceandzen.org#80c9af42e79e022656e7c96e13f32dfc
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D’aventures et de mésaventures
Je me suis levée ce matin en me demandant ce que je l’avais bien faire de ma journée, surtout qu’il pleuvait et que le ciel gris avait l’air pris pour longtemps. Ça faisait du bien de se réveiller sans réveille-matin. Imaginez, trois jours sans réveille-matin. Je me suis quand même levée tôt, l’habitude, mais tout de même plus tard qu’en temps normal. Et sans petite Porto qui est tout de suite à côté de moi lorsque le réveille sonne pour me dire, de bonne humeur : « viens, réveille-toi maman, c’est l’heure de mon pâté. Allez viens vite, j’ai faim moi ! » Et non, pas de ça ce matin, juste un œil qui ouvre, puis l’autre, puis quelques étirements, puis un petit pipi matinale avant que la féline arrive à grand course quémander sa pitance.
Bref j’ai pris mon petit café au lait tranquille. Puis un bol de fraises locales bien mûres avec un peu de crème. Éveil lent et paresseux. Et puis je me suis dit que, même si tout le monde a déserté la ville pour la longue fin de semaine ou est occupé avec de la visite ou je ne sais quoi encore, moi je devrais bien me grouiller et faire quelque chose. Et là je me suis également dit que si je m’organisais assez vite, je pourrais aller prendre mon deuxième café de la journée chez Charles Tupper. Oui, oui, le père de la Confédération en personne, l’ancien Premier ministre canadien, l’ancien haut-commissaire du Canada en Grande-Bretagne, le très honorable Charlie donc. Sa maison d’été n’est pas très loin de chez-moi et je n’y étais jamais allée. J’ai pensé que sur les bords de la baie de Fundy, du côté néo-écossais, il faisait peut-être soleil. Et je n’ai pas été déçue.
Au fil de chemins bucoliques, jonchés de valons et de vallées, de vaches et de champs d’avoine, je suis finalement arrivée chez Charlie juste à temps pour le café qui m’attendait, un nouveau pot tout chaud. Je ne m’attendais pas à une si belle vue de la baie de Fundy. Alors c’est en admirant le bassin de Minas et cette route de commerce maritime que nous avons discuté confédération canadienne, transport ferroviaire et maritime, déportation des acadiens, bref des sujets d’intérêt entre gens du monde. Au fil de marivaudage, il m’a même conduit à sa chambre le vlimeux !
Puis repue de connaissances et de café, j’ai repris la route après une longue marche sur sa plage pour aller visiter le centre FORCE (Fundy Ocean Research Center for Energy) qui est juste à côté pour en apprendre davantage sur la façon dont on tâche de dompter la force marémotrice pour en faire de l’électricité et espérer prendre quelques beaux clichés de la baie de Fundy. Malheureusement, deux déceptions m’attendaient. Premièrement, je n’avais pas chargé la pile de mon appareil-photo depuis un certain temps et elle était à plat. J’avais tout de même mon nouveau cellulaire pour me dépanner. S’il ne sonne pas, il peut au moins prendre quelques photos! La deuxième était un peu plus incontournable. C’est que la baie de Fundy est capricieuse. Elle a des états d’Âme avec un grand Â. Or ce midi, elle était à la hauteur du passage de Minas et protégeait celui-ci, n’osant rien dévoiler. Elle avait tiré sa pelisse d’épais brouillard et refusait de me laisser voir le moindre rocher et la moindre goutte d’eau salée. Pudique la baie. Peut-être était-elle en tête-à-tête avec le dieu Glooscap au moment de mon passage.
Bref, j’ai poursuivi ma route pour aller retrouver ce petit restaurant de fruits de mer au bord de la mer. Je commençais à avoir l’estomac dans les talons. Je me suis attablée sagement, devant une vue de la mer et du phare de Parsborro, puis j’ai commandé un lobster roll.
Après avoir pris ma commande, la serveuse est allée à la table à ma droite, où était attablé un couple de Français. Comme ils avaient de la difficulté à communiquer avec la serveuse, je les ai aidés un peu. Puis une fois qu’ils ont eu commandé, ils ont demandé à la serveuse combien de temps ça prendrait, puis ils m’ont demandé de lui expliquer qu’ils iraient faire une promenade sur la plage mais de garder leur place, qu’ils seraient de retour dans une vingtaine de minutes. Or, ma commande est arrivée, j’ai mangé, avec délice d’ailleurs, puis une demi-heure plus tard, la bouffe avait été mise sur la table depuis un certain temps mais aucune trace des Français. Les serveuses étaient médusées; elles avaient couvert les plats pour les empêcher de trop refroidir et elles jetaient des regards vers la mer en espérant les voir quelque part. Une d’entre elles est même sortie dehors pour voir si elle pouvait les apercevoir. Ce n’est que lorsque l’on m’a apporté ma facture que le couple est entré, comme si de rien n’était, s’est attablé et s’est mis à manger, sans aucunes explications.
Moi je me suis donc levée pour aller payer mais j’ai fait un détour vers la salle de bain avant de régler et de repartir marcher sur la plage. J’aurais dû attendre et aller ailleurs, et puis non finalement. Tout était impeccablement propre pour un si vieux bâtiment, mais quand est venue le temps de sortir, je me suis aperçue que je ne pouvais plus déverrouiller la porte. J’ai essayé de tourner le bouton d’un côté, puis de l’autre, sans succès. Heureusement, je contrôle bien ma claustrophobie latente depuis quelques années. Je me suis dit que, comme il n’y avait qu’une toilette pour les femmes, quelqu’un finirait bien par passer alors j’ai continué à bidouiller jusqu’à ce que finalement quelqu’un s’arrête devant la porte pour m’aider. En tentant des choses chacun de notre côté, la porte a fini par s’ouvrir. Quelle ne fût pas ma stupeur, en ouvrant la porte, de voir ce très beau, très grand, et très jeune pompier au grand sourire m’accueillir, en pantalon de combat, bretelles comprises, sur un t-shirt blanc impeccable. Mon sauveur était venu, avec ses deux autres collègues pompiers se chercher une petite crème glacée avant de retourner au travail et, le comptoir à crème glacée n’étant pas très loin, il avait entendu, à ma grande joie, des drôles de bruit de mon côté. Je l’ai donc remercié à profusion et, mine de rien, je lui ai payé son cornet en payant ma facture.
Je suis ensuite sortie pour aller marcher sur la plage, mais j’ai continué à les regarder, les trois, du coin de l’œil. Ils regardaient la mer en léchant leur cornet. Beau spectacle je vous dis.
Le reste du voyage s’est passé sans trop d’événements, si ce n’est que j’ai découvert une potière qui fait de belles pièces et à qui j’ai acheté un petit bol, et un petit bistrot où ça sentait drôlement bon et où j’ai pu me procurer un capuccino pour le trajet de retour.
Le retour a été tout aussi bucolique, mis à part la tonne de ratons-laveurs morts qui jonchaient la route – ça sentait le suicide collectif ou le massacre! Mon entrée au Nouveau-Brunswick a été souligné par un grand spectacle son et lumière, gracieuseté de la Thunder and Lightning Entertainment Co, qui m’envoyait en direct de l’univers des éclairs qui fendaient le ciel au son de grondements de tonnerre. Moi qui venais de passer une superbe journée sous le soleil, on m’attendait sous la pluie…
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Semaine 10- Pour cette semaine, nous avons appris à propos la déportation des acadiens et l’établissement de l’île de sable. On a réutilisé nos autoportraits de la première semaine pour qu’on puisse les découper en formes de cheval. Pour ce projet, nous avons utilisé des pastels à l’huile pour créer un modèle sur l’autre côté du cheval. Dans ce cas, les couleurs pouvait ce mélangé très facilement donc j’ai décidé de faire un couché du soleil. Dernièrement, j’ai été voir l’exposition de Dany Sheehy et j’ai adoré cette photo de l’herbe avec les gouttelettes d’eau.
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#acadie #acadien #acadiens #fetenationaleacadie
BONNE FÊTE NATIONALE DES ACADIENS - ÉDITION 2023-
Meilleurs vœux à tous les Acadiens et Acadiennes, dont je suis, à l'occasion de la fête nationale.
Pour souligner l'édition du 15 août 2023, j'ai choisi de republier une plaquette de 60 pages que j'avais publiée sur les médias sociaux en 2017: «MES ANCÊTRES ACADIENS». C'est un regard sur mes propres ancêtres acadiens depuis la déportation de 1755 jusqu'à aujourd'hui, illustré de quelque 50 photos de mon album personnel. Une façon pour moi de rendre hommage à l'Acadie et de saluer mes deux enfants et mes deux petites filles.
Joyeuse Fête nationale!
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2012 : Le Paysage de Grand-Pré. Canada
Le «marais» de Grand-Pré et les sites archéologiques, situés dans la partie méridionale de la baie Minas en Nouvelle-Écosse, constituent un paysage culturel qui témoigne du développement de la poldérisation agricole, réalisée à base de digues et d’aboiteaux (buses de bois pour l’évacuation des eaux), par les Acadiens au XVIIe siècle et poursuivie par les Planters et les habitants actuels. L’endroit, marqué par une amplitude des marées parmi les plus fortes au monde (11,6 mètres en moyenne), est aussi un lieu mémoriel et symbolique majeur pour les Acadiens dont la déportation, à partir de 1755, est connue comme sous le nom de Grand Dérangement. Sur 1 300 hectares, le paysage culturel comprend un polder agricole étendu et les éléments archéologiques des villes de Grand Pré, fondée par les Acadiens, et de Hortonville, bâtie par leurs successeurs anglais. Le paysage constitue un exemple exceptionnel de l’adaptation des premiers colons européens aux conditions de la côte atlantique nord-américaine.
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