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La LITTÉRATURE FRANCO-ONTARIENNE EST UNE LITTÉRATURE D'ACCUEIL (Conférence donnée à l'Université de Windsor, octobre 2023)
Je suis honoré de pouvoir dire quelques mots sur ce que je considère comme une littérature d’accueil. J’aime bien le concept de « littérature du vaccum �� qui veut dire une littérature existant dans un contexte social et politique vide ou incomplet. C’est un concept conçu et défini par le poète et essayiste franco-ontarien Gaston Tremblay.
Je cite ici son propos écrit sur la page de l’Institut canadien sur les minorités linguistiques :
« L’implosion des institutions sociales canadiennes-françaises, lors de la Révolution tranquille, crée un tel vide dans les régions limitrophes du Québec que la nouvelle garde franco-ontarienne s’inscrit dans le courant contre-culturel nord-américain. Certes, ce premier mouvement d’identification à la contre-culture sera suivi d’un retour aux sources, mais il se fait alors par le biais du patrimoine régional, plutôt que par l’exploitation du corpus littéraire canadien-français traditionnel. C’est donc après une double rupture, dans un vacuum institutionnel et idéologique, que la littérature franco-ontarienne se développe. »
Je souscris à ce concept car c’est la réalité quotidienne de tout Franco-ontarien qui écrit. Il y a en effet peu d’institutions qui permettent aux gens de lettres de l’Ontario français d’être considérés comme des écrivains du centre. Nous sommes des écrivains et des écrivaines de la marge. Les institutions qui existent politiques et sociales sont fébriles et se battent elles-mêmes pour leur survie. Ce constat fait de la littérature franco-ontarienne, une littérature des espaces clos et ponctuelle. Ponctuelle dans le sens qu'elle existe à des endroits précis. Pour constater qu’elle est en vie, il faut aller là où elle a pris la parole, au Théâtre du Nouvel-Ontario par exemple ou là où on lui accorde la parole, par exemple à la bibliothèque métropolitaine de Toronto. Ensuite, la littérature franco-ontarienne semble disparaître, elle est là mais peu visible et donc certains pourraient penser qu’elle est inexistante ou morte. Pour s’assurer de sa survie, il y a ces moments ponctuels qui sont vitaux, surtout pour les spécialistes et les universitaires afin de constater que rien de mal n’est arrivé à la littérature du vaccum. Elle est toujours vivante. Ces moments ponctuels sont les salons du livre et les conférences universitaires en Ontario.
C’est en jetant les bases de la littérature franco-ontarienne dans les années soixante-dix que les Franco-Ontariens définissent le cadre de ce qui sera leur littérature. Ils sont inspirés par la contre-culture, mouvement qui déboulonne les institutions culturelles formelles et ouvre les portes aux expériences artistiques en tout genre. Les différentes vagues qui suivent la contre-culture, notamment l’influence du folklore franco-ontarien, a permis à la littérature franco-ontarienne d’imposer son existence dans une société anglophone dense et compacte.
Les arts franco-ontariens actuels tels qu’on les connait permettent d’affirmer une chose. La lutte pour son existence est faite. Comparé au siècle dernier et celui d’avant, il est possible d’affirmer que la littérature franco-ontarienne a une voix unique et singulière. Il suffit de consulter le site Web du Conseil des Arts de l’Ontario pour trouver des services offerts aux artistes franco-ontariens, services qui n’existaient pas dans les années mille-neuf-cent soixante-dix. Mais exister est une chose, vivre en est une autre. C’est ce combat permanent pour sa vie et sa survie qui fait de la littérature franco-ontarienne, un art face à son péril de façon constante.
Le poète et essayiste Gaston Tremblay aime citer Roger Bernard qui a dit « On ne naît pas Franco-Ontarien, on le devient ». Je suis d’avis que même si le droit héréditaire existe, il n’exclut en rien le droit littéraire d’être franco-ontarien. J’insiste sur le terme « droit littéraire » car ce droit peut apparaître et disparaître dans le sens où l’écrivain francophone de l’Ontario qui a déménagé en Colombie britannique et y vit depuis dix ans peut ne plus se définir comme Franco-Ontarien. Si en plus, son œuvre se poursuit ailleurs, il obtient le droit littéraire de se définir autrement.
J’en veux pour preuve un article du Journal Le Devoir daté du 17 octobre 2015. On y interviewait Patrices Desbiens, un des piliers de la littérature franco-ontarienne. Il dit en répondant à un journaliste québécois, je cite :
« Il y a du monde qui pense encore que je vis ce qui est dans Sudbury. Ce n’est plus mon monde, ça », raconte au bout du fil le Franco-Ontarien né à Timmins, qui habite Montréal depuis 1993. « J’étais là dans le temps, faque j’écrivais ce que je voyais. Maintenant, je suis ici, faque j’écris ce que je vois ici. »
Ce commentaire ne peut être celui d’un écrivain français, irlandais, ou japonais. Ce phénomène n’est possible que dans la « littérature du vacuum », celle où l’identité est en permanence menacée par le vide. L’identité littéraire de Patrice Desbiens, même si elle est ancrée en Ontario, reste volatile. Il exerce ainsi son droit de définition de lui-même sans que cela ne soit invraisemblable. C’est ce qui différencie les écrivains franco-ontariens, des écrivains français ou allemand. Eux restent éternellement des écrivains français ou allemands, même s’ils émigrent.
Cette fragilité indéniable de l’identité littéraire franco-ontarienne est également sa force. Elle empêche les dérives sectaires. Nous ne sommes pas sur un territoire où la majorité est opprimée comme au Québec durant les années de la grande noirceur. Nous sommes sur un territoire de minoritaires. L’existence prend donc une autre connotation, le mot pays possède un autre sens. Jean-Marc Dalpé dans « Les murs de nos villages » dit ceci :
« Les murs de nos villages nous hurlent comme les chiens enragés : Prenez-le, Prenez-le, Prenez-le, Prenez-le le pays Prenez-le dans vos mains Prenez-le dans vos bras dans vos ventres dans vos cœurs Dansez avec le pays »
Le pays a ici une autre signification. Il s’agit aussi bien du mien que de celui qui est natif de Timmins et qui parle français. Dans ce contexte, l’identité ne se fait pas par rapport à l’hérédité mais à la langue et la culture. Autrement dit aucun passeport, aucun discours national ne peut prétendre résoudre la question identitaire du Franco-Ontarien.
C’est une force, cette précarité littéraire, ce microcosme, car il s’ouvre presque naturellement à ceux et celles comme moi qui apportent leur sensibilité de minorité francophone aux origines africaines ou autres. La porosité de l’édifice crée un système de vase communicant et l’écrivain franco-ontarien issu d’une minorité s’identifie facilement à la littérature du vaccum.
Je donnerai un exemple dans la définition des organismes. Si vous prenez L’UNEQ, l’Union des Écrivaines et des Écrivains Québécois. Elle a pour mandat la défense des droits socio-économiques des auteurs et auteures du Québec et la valorisation de la littérature québécoise. Nous pouvons pointer du doigt sur une carte où se situe le Québec. Mais quand on parle de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, on ne peut encercler l’endroit précis de l’Ontario français. Cette flexibilité, qui peut être perçue comme une nébulosité pour certains, est une occasion pour toute minorité d’utiliser cet état de fait pour exister.
Depuis 2017, il existe un organisme appelé Mosaïque culturelle à Ottawa. Son mandat est « d’assurer le rayonnement de la culture des communautés afro-descendantes francophones au sein de l’Ontario et créer une plateforme d’échange à travers le Canada francophone et la francophonie internationale. » Cet organisme utilise cette flexibilité pour s’émanciper et voler de ses propres ailes. Par exemple, Mosaïque culturelle est présente au Salon du livre africain de Paris chaque année. Il ne s’agit de s’affranchir d’une tutelle. Il s’agit de se faire porteur d’un message comme un pigeon-voyageur et d’en rapporter un à cette communauté éparpillée qu’est l’Ontario français.
En tant qu’écrivain de l’Ontario français, nous sommes ce que nous voulons être. Aucun politicien ne peut encadrer nos propos, y mettre une teinte idéologique puisque l’Ontario français n’a ni gouvernement, ni ministre de la Culture. Souvent, le ministre de la culture de l’Ontario ne parle pas français.
Maintenant, je donnerai un aperçu de mon expérience pour illustrer la relation toute particulière que j’estime avoir avec la littérature de l’Ontario français. Vers la fin des années 80, j’ai rencontré à la bibliothèque métropolitaine de Toronto, un écrivain en résidence du nom de Paul Savoie à qui j’ai montré mes textes poétiques. Il a été d’une grande gentillesse et d’une grande aide pour le jeune écrivain que j’étais. Il m’a prodigué des conseils. Ce fut l’accueil premier d’un minoritaire par un autre minoritaire. Paul Savoie est au départ un Franco-Manitobain. Ici, il y a déjà une introduction à la générosité de la littérature franco-ontarienne. Quelqu’un qui a bénéficié de cette générosité m’a accueilli au sein de sa famille d’adoption.
Paul Savoie organisa une soirée de poésie et m’invita. Je lus des textes en compagnie de qui ? Jean-Marc Dalpé. C’était en 1987 et il venait de publier sa fameuse pièce de théâtre « Le Chien » qui allait lui valoir le Prix du Gouverneur général. Ensuite, je décide par un concours de circonstance de m’inscrire à l’Université Laurentienne en littérature française. Je tombe dans le cours d’introduction à la littérature d’un certain Fernand Doré, une personnalité phare dans l’émergence de la littérature franco-ontarienne.
Je dirais quelques mots sur lui, juste pour que les lecteurs qui ne savent pas de qui je parle aient une idée du personnage. C’était un professeur de Lettres à l’Université Laurentienne et un auteur également d’essais fort captivants sur la littérature franco-ontarienne. Mais surtout il fut une inspiration pour le mouvement d’émancipation de la littérature en Ontario français. Il est à l’origine de plusieurs mouvements artistiques comme CANO (Coopérative des Artistes du Nouvel-Ontario), de Prise de Parole, maison d’édition née pour exprimer la parole des francophones d’ici. Il participe aussi à la création du TNO, Théâtre du Nouvel-Ontario. Provocateur dans son style d’enseignement, il titillait les étudiants, leur lançait des défis à demi-mots pour voir si nous comprenions la matière et pour communiquer sa passion. Il m’a eu comme étudiant dans plusieurs cours et j’ai pu bénéficier de son savoir et de ses encouragements surtout dans mes articles dans le journal étudiant. Fernand Dorais était jésuite et il venait du Québec.
J’ai également connu Robert Dixon, autre personnalité importante, ce fut aussi mon professeur. Précis, éloquent même, il avait une patience infinie pour expliquer la poésie, surtout la poésie d’ici. Il est l’auteur d’un texte-phare « Au Nord de notre vie ». Ce texte a été repris par le groupe de musique franco-ontarien CANO. Robert Dixon a reçu le prix du Gouverneur général pour « Grand Ciel Bleu Par Ici » en 1997. Robert Dixon était au départ un anglophone. Il avait des parents d’origine hollandaise. Mais il joua un rôle déterminant dans la construction de ce qui est la littérature franco-ontarienne d’aujourd’hui.
Il y en a eu d’autres. Toutes ces personnes m’ont accueilli les bras ouverts car pour eux, la littérature franco-ontarienne est une littérature d’accueil. C’est une des composantes de ce qui fait sa structure. Elle ouvre ses bras et tend l’oreille. C’est une littérature inclusive.
Un individu comme moi a toujours été minoritaire. Je suis né à Montréal mais je suis originaire du Rwanda. Mes parents avaient fui ce pays en 1959 car minoritaires, ils subissaient des vexations qui se transformèrent en tueries jusqu’au génocide de 1994. Dans les pays africains où j’ai grandi, j’étais différent, toujours minoritaire. En revenant au Canada, ça n’a rien changé. Je le suis encore. Donc, j’estime que personnellement, il m’a été facile de comprendre et d’adhérer à la démarche littéraire franco-ontarienne.
Il faut que je souligne que la littérature de la majorité a tendance depuis longtemps à s’accaparer des écrivains de la minorité pour en faire les leurs. Le cas le plus emblématique est Gabrielle Roy. Certes, elle a écrit au Québec mais certains de ses livres parlent du Manitoba, son lieu de naissance et où elle avait grandi. De nos jours, il y a de plus en plus de résistance. Des écrivains comme Jean-Marc Dalpé ou Daniel Poliquin s’affirment davantage comme écrivains franco-ontariens même quand il y a une tentative de récupération de la part de la littérature majoritaire, québécoise dans ce cas. Ceci est un bon signe et je souhaite que cela perdure.
Je vous ai parlé de l’organisme Mosaïque culturelle, je dois aussi dire quelques mots sur une maison d'édition dans la banlieue de Toronto qui vient de fêter ses 5 années d’existence. Elle s’appelle Les éditions Terre d’accueil. Sur sa page de son site Internet, on peut lire ceci comme définition : « Éditeur d’auteurs immigrants au Canada, les Éditions Terre d’Accueil publient, pour tous les groupes d’âges, des œuvres littéraires en accompagnant au mieux ses auteurs dans le processus de publication et de promotion. Elles donnent ainsi une voix aux immigrants canadiens, une voix qui fait résonner leurs réalités auprès des lecteurs francophones. »
D’ailleurs, mon roman « Toronto, je t’aime » est réédité par cette maison d’édition. Je trouve que le nom de cet éditeur « Terre d’accueil » illustre parfaitement mon propos. Il y a de la place pour tous et il ne s'agit pas de remplacer mais de contribuer du mieux qu’on peut à cette littérature du vaccum. Ce qui est remarquable est que parmi le catalogue de cette maison d’édition, il y a un livre sur les aînés de la région du Durham qui s’intitulent « Les visages de la Francophonie » de Durham. Il y a donc un besoin de créer des ponts entre ceux qui nous ont précédés et ceux qui sont en train de poursuivre le développement de cette littérature.
Avant de terminer cette conférence, je vais aborder la contribution de l’écrivain et de l’écrivaine de race noire à la littérature franco-ontarienne.
Depuis qu’Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Léon Gontran Damas décidèrent d’utiliser la langue française comme une arme contre l’oppression grâce au mouvement de la négritude, le francophone de race noire a indéniablement plongé sa plume dans une encre quelquefois fielleuse mais surtout sans complexe.
Nous, francophones de race noire, nous nous approprions la langue dans un combat qui reste titanesque car l’ancien colon refuse de reconnaître que nous avons modernisé la parole française, nous l’avons engrossée, inoculée du venin de la vérité sur ce que nous sommes, c’est-à-dire des êtres humains à part entière. Nous sommes aussi très inventifs dans nos textes car nous n’avons de compte à rendre à personne, Aucune chapelle, aucun conclave ne dicte nos mots. Quand on lit Alain Mabanckou ou Fatou Diome, on peut constater qu’ils se permettent d’innover ou d’africaniser cette langue avec beaucoup de goût.
Ramenons le débat dans un contexte francophone de l’Ontario. Les francophones de race noire ou issus de la colonisation sont également dans une contribution innovante. Dans la musique, on peut citer Yao, spécialiste du slam ; il y en a d’autres dans la poésie, Gabriel Osson ou dans la fiction Melchior Mbonimpa. Cela n’enlève rien aux auteurs franco-ontariens qui ont commencé dans la contre-culture et avec la musique du groupe CANO. Ce sont des précurseurs, les Robert Dickson et Jean-Marc Dalpé. Les francophones originaires d’ailleurs, notamment de l’Afrique, se sont joints à leur voix. Ils ont peut-être un autre accent et des préoccupations pas toujours identiques, cependant ils ont indéniablement un point commun : le besoin de dire en français leur vérité, leur hantise et leur rêve.
En ce qui concerne la hantise, le besoin de survivre en français, j’estime que le poète Patrice Desbiens a écrit de beaux textes pour décrire l’oppression anglophone ou encore le malaise de sa propre identité (L’homme invisible/The invisible man, 1981). Si vous prenez la pièce de théâtre « French Town » de Michel Ouellette, il est également question de l’identité difficile à porter d’une famille franco-ontarienne dans le nord. Ou relisez « L’Obomsawin » de Daniel Poliquin et vous constaterez que l’auteur montre le mal-être d’une communauté francophone qui cherche à justifier ses difficultés identitaires en pointant du doigt un bouc-émissaire.
Les écrivains franco-ontariens de race noire ont aussi des plaies non cicatrisées qui façonnent la plume des auteurs noirs. Il y a des plaies urbaines comme la violence policière et la discrimination à l’emploi. L’auteur francophone de race noire ressemble à cet homme noir secouant un chiffon rouge dans le tableau de Théodore Géricault, Le radeau de la Méduse (1818-1819). Il est le plus haut perché, aidé par d’autres naufragés et tente d’attirer l’attention d’un bateau salvateur à l’horizon.
La littérature franco-ontarienne est donc la rencontre des écrivains et écrivaines venus d’univers différents mais qui ont la liberté d’exprimer leurs préoccupations et leurs hantises dans un même vecteur, un creuset ouvert à autrui, un territoire sans véritable frontière infranchissable, plutôt un pays sans passeport. Une littérature porteuse de fraternité universelle. Merci.
Didier Leclair, écrivain
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Printemps 1922, Hylewood, Canada (1/7)
Chère Albertine,
Je réponds enfin à votre lettre. Je suis bien contente que la recette de ma mère vous ait plue, ces crêpes sont pour moi étroitement associées à des souvenirs d’enfance. Jules ne veut pas que je cuisine, il dit que sa mère n’a jamais cuisiné, mais cela me manque parfois. Je vous remercie de votre confiance concernant les confidences que vous m’avez faite au sujet de votre enfance. Je suis navrée et atterrée des mauvais traitements qui vous ont été faite quand vous étiez si jeune, et je comprends d’autant mieux pourquoi il a été important pour vous de vous entourer d’une si grande famille aimante.
[Transcription] Eugénie LeBris : Vous avez fait un bon voyage ? Jules LeBris : Très bon, merci. Le retour avec la petite était plus compliqué, elle a eu du mal avec les quatre jours de train avant notre changement à Toronto. Lucien LeBris : Quand même, confier une si petite fille à un homme seul… Ils auraient pu envoyer une infirmière avec vous. Jules LeBris : L’institut manque trop de personnel, Heather ne pouvait pas se permettre de détacher quelqu’un juste pour accompagner la petite pendant deux semaines. Eugénie LeBris : Vous auriez pu emmener Maria. Ça fait longtemps, mais je sais encore tenir une maison. Layla Bahar : On peut aller la voir ? Eugénie LeBris : Po encore, ma chérie. Elle dort, elle est fatiguée.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Lucien Le Bris#Layla Bahar#Jacqueline Rumédier
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L’amour me fait peur mais je suis vivante. Je veux que tu saches que si je ne te dis pas « Je t’aime » ce n’est pas parce que je t’aime pas pour moi il est difficile de m’ouvrir à quelqu’un. On m’a déjà abandonné une première fois et pour moi c’est la preuve que je ne suis pas fait pour quelqu’un. Je ne sais pas si je suis faites pour quelqu’un car dès qu’on me dit « Tu es belle ! » je ne sais pas si sincère ou si c’est pour me faire plaisir. Je fais attention à qui je fais rentrer dans ma vie maintenant. Je faisais rentrer n’importe qui et j’étais toujours entourée par des mauvaises personnes. Je dépendais des gens toujours. La dépendance affective a atteint ses limites et je ne veux plus retomber. Je me suis attachée trop vite à des personnes facilement sans que je me rende compte qu’ils voulaient juste se foutre de moi. Je prends maintenant du temps pour m’attacher à quelqu’un je ne suis plus comme avant. Te dire Je t’aime sera le moment où je commencerai à te connaître comme si ça faisait longtemps que je te connaissais. Que toutes les promesses étaient prises en compte et que tu me rassures que tu seras toujours là pour me rassurer. Même si il y a une distance entre toi et moi je pourrais toujours vivre notre relation en kilomètres. Ce ne n’est pas des kilomètres qui vont m’empêcher d’avancer avec toi. Je veux vraiment te rendre heureux et que tu ressens ma présence. J’ai décidé de quitter Bordeaux pour aller vers d’autres horizons dans un monde inconnu où j’ai besoin de me reconstruire et de me retrouver pour recommencer à zéro. Pour pouvoir me donner l’envie à m’aimer de nouveau je devais quitter ma mère et mes amis en France pour me reconquérir. Je suis fière d’être une de tes connaissances mais n’attends pas que je te dis « Je t’aime » en premier. Laisse-moi d’abord écrire le premier chapitre de ma vie à Toronto pour me réapprendre à m’aimer !
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Lundi 17 juin : suite et fin
On reprend le bus pour aller visiter le Fushimi Inari, énorme sanctuaire fondé au VIIIe siècle, constitué de milliers de Toronto qui sont des portiques qui forment un véritable tunnel de 4km de long. De nombreuses statues de renards, animal qui est le messager d’Inari, dieu de la fortune.
Très impressionnant et très célèbre au Japon.
Quelques photos pour l’instant, beaucoup de monde et Christophe en a pris plus que moi. Je lui demanderai de m’en passer (il est 23h et je vais faire dodo). Demain on décolle à 8h.
On est maintenant à Kyoto et on reste pour 3 nuits. Et ce soir il commence à pleuvoir, c’est prévu aussi demain.
Bonne fin de journée à vous 😘
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Coucou les gens, j'ai besoin d'avis extérieurs sur ma situation donc svppp dites moi ce que vous auriez fait dans ce cas là :
Pour aller faire mon stage au Québec, j'avais besoin d'un permis de travail pour avoir le statut de travailleuse temporaire sur le territoire. Important pour vivre ma ptite vie tranquille en totale légalité.
Quand je suis arrivée au Canada, c'est un douanier qui m'a délivré ce permis. Il m'a expliqué qu'il expirait le 11 janvier et que je devais donc avoir quitté le territoire avant. Sauf que moi je voulais rester jusqu'au 20 janvier donc j'avais déjà pris mon billet retour pour cette date. Du coup, j'ai demandé au douanier "comment faire pour passer du statut de travailleuse temporaire au statut de visiteuse?" et il m'a répondu "vous pouvez faire une demande de fiche de visiteur en ligne". Il m'a dit ça comme si c'était super simple donc je me suis pas posée trop de questions sur le moment. Après avoir regardé, il s'est avéré que la demande coûtait 100$ pour un délai de traitement de 200 jours. Je vais pas faire tout ça pour 9 jours monsieur. Non merci.
Bref, aucune solution pour rester légalement sur le territoire jusqu'au 20 janvier.
C'est donc là que j'ai plusieurs options :
1) Je rejoins ma pote Ju' dans le roadtrip qu'elle avait prévu depuis longtemps avec sa pote canadienne. Elles vont faire Montréal, Ottawa, Toronto et New York. Du coup comme la dernière étape est à NY ça me permettrait de ne plus être au Canada et donc plus de problème de statut de visiteur. Sauf que méga gênant de s'incruster. Je connais pas sa pote et je suis sûre que ça la ferait trop chier qu'une inconnue débarque, même si elle a dit qu'elle s'était doutée que ce serait une option. Puis faudrait modifier tous leurs plans.
2) Quand mon permis expirera, j'irai seule à New York et comme c'est la dernière étape de leur road trip elles me rejoindraient quelques jours après. Sauf que NY ne m'intéresse pas spécialement... même si je me dis que ça vaudrait la peine d'y aller une fois dans ma vie. Mais c'est surtout qu'être toute seule dans une ville aussi oppressante, je crois que ça va juste me traumatiser. Puis passer SEULE la frontière des USA, ça me terrifie.
3) J'avance mes billets et je pars vraiment le 11 janvier. Mais ça veut dire que ça fait + d'une semaine en moins de voyage et de profitage.
C'était tellement chiant à expliquer, j'espère que des gens auront lu jusqu'au bout mdr je suis trop indécise svp décidez pour moi
(23/11/2022)
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Pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, je vais passer les deux semaines de vacances à Montréal et alentours. Blandine (une copine du Master) et Adrien (son copain) sont venus passé un temps au Québec en PVT (permis vacances-travail), et, avec Alix (une autre copine du Master) et Romain (son copain), nous avons décidé de venir les voir et de profiter de l'hiver québécois.
Après un trajet un peu chaotique due à la grève de certains agents de Roissy (retard du premier vol vers Toronto, qui nous oblige à devoir prendre un avion pour Montréal un peu plus tard, puis presque une heure à attendre nos bagages), nous avons fini par arriver à Montréal en début de soirée. Ils avaient mis de la bière au frais et préparé un bon plat qui ont été très appréciés.
Nous allons surement aller nous promener dans Montréal aujourd'hui, et profiter des copains et de la neige !
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Nouvelles règles hypothécaires : Ce que ça change pour les acheteurs
Les informations à retenir :
– Prêts hypothécaires prolongés à 30 ans : Les acheteurs peuvent désormais étaler leurs paiements sur 30 ans, réduisant les mensualités. – Financement avec seulement 5 % d’apport : Accessible pour des propriétés jusqu’à 1,5 million de dollars, même hors construction neuve. – Capacité de financement accrue : En moyenne, les ménages pourront emprunter 8 à 9 % de plus. – Risque de hausse des prix immobiliers : Une demande accrue sans augmentation immédiate de l’offre pourrait faire grimper les prix, notamment dans les grandes villes. – Coût total plus élevé sur 30 ans : Bien que les paiements mensuels soient plus faibles, les intérêts à long terme augmentent considérablement. – Risque de hausse des prix immobiliers : Une demande accrue sans augmentation immédiate de l’offre pourrait faire grimper les prix, notamment dans les grandes villes.
Le marché immobilier canadien va bientôt connaître un changement majeur avec l’entrée en vigueur, le 15 décembre 2024, de nouvelles règles hypothécaires. Parmi ces réformes figurent deux mesures phares : l’extension des prêts hypothécaires jusqu’à 30 ans et la possibilité d’obtenir un financement assuré avec un apport de seulement 5 % pour des propriétés d’une valeur allant jusqu’à 1,5 million de dollars grâce au prêt assuré du SCHL. Ces réformes visent à rendre l’accès à la propriété plus abordable dans un contexte de crise du logement.
Ces nouvelles règles touchent particulièrement les acheteurs dans des marchés à forte demande, comme ceux de Toronto, Vancouver et Montréal, où les prix de l’immobilier ont fortement augmenté ces dernières années et l’inventaire de logement demeure en tension.
Prêts hypothécaires : les nouvelles mesures en détail
Impact des nouvelles mesures sur le marché immobilier canadien
Taux hypothécaires fixes vs variables en 2024 : que choisir ?
Les risques liés à ces nouvelles mesures
Prêts hypothécaires : les nouvelles mesures en détail
Extension de l’amortissement à 30 ans
L’amortissement correspond à la durée pendant laquelle un prêt hypothécaire est remboursé. Avant les nouvelles règles, l’amortissement maximal pour les prêts assurés par la SCHL était de 25 ans. Avec l’introduction des prêts hypothécaires à 30 ans, les acheteurs pourront désormais étaler leurs paiements sur une période plus longue, réduisant ainsi les paiements mensuels. Cela est particulièrement bénéfique pour les premiers acheteurs, car cela rend la propriété plus accessible .
Cependant, un amortissement plus long implique un coût global plus élevé en raison des intérêts supplémentaires payés sur la durée du prêt. Par exemple, pour un prêt hypothécaire de 500 000 $, l’amortissement sur 30 ans à un taux d’intérêt de 5 % entraînerait un paiement mensuel inférieur comparé à un amortissement sur 25 ans, mais au prix d’un coût total d’intérêt plus élevé.
Exemple : Sur 25 ans : les paiements mensuels seraient de 2 908 $, Sur 30 ans : les paiements mensuels chutent à 2 684 $, offrant un gain de 224 $ par mois. Cependant, ce gain à court terme entraîne un coût total plus élevé sur la durée du prêt, car les intérêts s’accumulent sur une plus longue période. En choisissant un amortissement de 30 ans, vous paierez plus d’intérêts que sur 25 ans. Par exemple, dans cet exemple, le coût total en intérêts pourrait augmenter de près de 50 000 $
Financement assuré avec 5 % d’apport
Avec les nouvelles mesures, il est désormais possible d’obtenir une assurance prêt hypothécaire avec seulement 5 % d’apport pour les propriétés dont la valeur peut aller jusqu’à 1,5 million de dollars.
Cette assurance, fournie par la SCHL, est destinée à protéger les prêteurs contre les défauts de paiement lorsque l’apport est inférieur à 20 %. Pour les acheteurs, cela signifie un accès plus facile à la propriété sans avoir besoin de rassembler une mise de fonds importante.
La prime d’assurance hypothécaire, basée sur le montant du prêt et l’apport initial, est généralement intégrée aux paiements mensuels.Auparavant cette assurance était en vigueur uniquement pour la construction neuve, elle concernera désormais tout type de propriétés.
Impact des nouvelles mesures sur le marché immobilier canadien
Augmentation de la capacité de financement
L’extension de l’amortissement à 30 ans et la réduction de l’apport à 5 % pour les propriétés d’une valeur allant jusqu’à 1,5 million de dollars augmentent directement la capacité de financement des acheteurs. En d’autres termes, les acheteurs peuvent désormais emprunter davantage tout en maintenant des paiements mensuels plus faibles, ce qui leur permet d’accéder à des propriétés plus chères.
Avec cette extension, les paiements mensuels diminuent, ce qui rend les maisons plus abordables à court terme, en particulier pour les premiers acheteurs. Cela augmente leur pouvoir d’achat, leur permettant d’envisager des propriétés dans des quartiers auparavant hors de portée financière.
Hausse des prix immobiliers
Alors que ces mesures visent à améliorer l’accessibilité au logement, elles risquent de créer un effet boule de neige sur les prix. En augmentant la capacité d’achat des ménages sans résoudre immédiatement la pénurie d’offres de logements, on peut s’attendre à une augmentation des prix, particulièrement dans les marchés déjà tendus comme Toronto, Vancouver, et, dans une moindre mesure, Montréal.
Taux hypothécaires fixes vs variables en 2024 : que choisir ?
L’une des décisions majeures auxquelles les acheteurs et les investisseurs seront confrontés en 2024 est le choix entre un taux hypothécaire fixe et un taux hypothécaire variable. Chaque option présente des avantages et des inconvénients en fonction des circonstances économiques et des préférences personnelles des emprunteurs.
Taux hypothécaire fixe : sécurité et stabilité
Un taux fixe reste constant pendant toute la durée du terme du prêt (souvent entre 1 et 5 ans). Cela signifie que les paiements mensuels resteront inchangés, offrant ainsi une prévisibilité et une sécurité aux emprunteurs, indépendamment des fluctuations des taux d’intérêt du marché.
Actuellement, les taux fixes assurés avec moins de 20 % d’apport sont autour de 4,29 %, mais cela peut fluctuer en fonction des conditions économiques.
Taux hypothécaire variable : opportunité avec la baisse des taux prévue
Un taux variable fluctue en fonction du taux directeur de la Banque du Canada et des conditions du marché. En règle générale, le taux variable commence plus bas que le taux fixe, mais il peut augmenter ou diminuer au fil du temps.
Actuellement, on estime qu’un taux variable devient plus intéressant qu’un taux fixe à partir du 19ème mois de mensualité, cette tendance devrait se raccourcir avec des taux variables qui devraient devenir plus compétitif que les taux fixe en un plus court laps de temps.
Pas de profit en cas de baisse des taux
Risque de voir les paiements augmenter si les taux montent
Quel taux choisir pour emprunter en 2024
• Préférence pour la sécurité : Si l’emprunteur préfère la stabilité et une sécurité budgétaire, un taux fixe est probablement plus adapté.
• Prise de risque et anticipation des baisses de taux : Si l’emprunteur est prêt à prendre un certain risque et pense que les taux vont baisser (comme le prévoient certains économistes), un taux variable pourrait permettre de réaliser des économies sur le long terme.
Les risques liés à ces nouvelles mesures
Les nouvelles mesures, en augmentant la capacité d’emprunt des ménages, risquent de stimuler la demande de logements sans pour autant résoudre la pénurie d’offre qui existe déjà dans certaines grandes villes Canadiennes.
Cette augmentation de la demande pourrait exacerber la hausse des prix immobiliers, car le nombre de logements disponibles ne suit pas le même rythme que l’appétit des acheteurs.
Risque d’effet domino : Lorsque la capacité d’achat augmente sans une offre correspondante, cela se traduit souvent par une pression à la hausse sur les prix. Cette dynamique est particulièrement risquée dans les marchés tendus où l’offre de logements est déjà restreinte.
Dette prolongée : coûts à long terme d’un amortissement sur 30 ans
Bien que l’amortissement prolongé à 30 ans permette de réduire les paiements mensuels, il vient avec un coût. En effet, plus la durée de remboursement d’un prêt est longue, plus le total des intérêts payés sera important.
Exemple : Un prêt de 500 000 $ sur 25 ans à un taux de 5 % impliquerait des paiements mensuels de 2 908 $, avec un coût total d’intérêts de 372 354 $. Si la même somme est amortie sur 30 ans, les paiements mensuels chuteraient à 2 684 $, mais le coût total des intérêts grimperait à 466 279 $, soit une différence de près de 100 000 $ sur la durée du prêt.
Cela signifie que les emprunteurs accumuleront plus de dettes sur le long terme, ce qui pourrait poser des problèmes si les taux d’intérêt augmentent ou si l’économie entre en récession. Les familles se retrouvent alors avec des engagements financiers sur une plus longue période, augmentant leur exposition à des aléas économiques futurs.
Conclusion
Les récentes mesures hypothécaires, qui entreront en vigueur en décembre 2024, auront un impact profond sur le marché immobilier canadien. Ces changements visent à améliorer l’accessibilité à la propriété, notamment grâce à l’extension de l’amortissement à 30 ans et la réduction de l’apport minimum à 5 % pour les propriétés jusqu’à 1,5 million de dollars. Ces ajustements permettent aux ménages d’augmenter leur capacité de financement, rendant la propriété plus abordable à court terme, tout en créant des opportunités pour les premiers acheteurs et les investisseurs .
Cependant, ces mesures présentent aussi des risques. L’augmentation de la capacité d’emprunt pourrait stimuler une demande supplémentaire, ce qui pourrait exacerber la hausse des prix immobiliers. De plus, bien que les paiements mensuels soient plus faibles avec un amortissement plus long, les acheteurs s’exposent à des coûts d’intérêt plus élevés sur la durée du prêt .
Enfin, le choix entre les taux fixes et variables sera crucial pour les emprunteurs en 2024, avec des opportunités intéressantes du côté des taux variables si la baisse des taux anticipée se confirme .
En conclusion, ces nouvelles mesures représentent une double opportunité : une amélioration de l’accessibilité au logement pour les acheteurs et des occasions d’investissement pour les professionnels de l’immobilier. Toutefois, il sera essentiel de rester vigilant face aux risques lié au faible inventaire, à la hausse des prix et d’endettement prolongé.
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"CHESTER CROSSLEY A DÉCLARÉ ETRE SEUL RESPONSABLE DU FEU," La Patrie. June 1, 1933. Page 13. ----- Chester Crossley, nègre, detenu au pénitencier de Saint-Vincent de Paul, a été le principal témoin ce matin au procés de six bagnards qui comparaissent présentement devant le juge Charles Wilson, aux Assises, sous l'accusation d'avoir mis le feu au cours d'une mutinerie aux ateliers de cordonnerie, confection et Tellure du pénitencier de Saint-Vincent de Paul le 4 novembre dernier. Crossley déclara avoir été condamné à neuf reprises et avoir purgé des sentences dans les prisons de Burwash, Toronto, Kingston, Sudbury, Guelph, Hamilton, London, Cleveland et Detroit. "Et voilà l'histoire d'un pauvre malheureux," de dire le luge après avoir entendu la déclaration de Crossley. "Pas bien chanceux, en réalité", de répondre Crossley. Crossley a déclaré: "J'ai approché Lagacé et lui al manifesté mon intention de faire "quelque chose pour aider mes compagnons." "Je lui ai demandé de défaire les fils du téléphone pour m'aider. "J'ai ensuite mis le feu à des vêtements qui se trouvaient dans l'atelier de la confection". Le priaident du tribunal: "Y avait-il des allumettes ou des briquats entre les mains des prisonniers?" Crowley: "Pas de briquet, main des allumettes. Vous savez, les officiers envoient de temps en temps leurs habits pour les faire presser et on y trouve souvent des allumettes qui sont restées dans les poches." Crossley continue: "Après avoir mis le feu, je suis sorti de l'atelier pour aller chercher encore de la gasoline et lorsque je sais revenu. J'ai été enveloppé par les flammes et je n'ai repris connaissance qu'à l'hôpital. Les restes de ma personne sont préventement devant cette cour".
Le juge: "Restes passablement solides." Le témoin continue: "C'est à peu près tout ce que j'ai à dire. Le reste, je le dirai lors de mon procès." - il indiqus les six accusés à la berre.
Me Robinson: "Est-ce que quelques-uns des accusés à la barre ont fais le feu?* Crossley: "Non, ils ne le pou-vaient pas, car ils ne savaient pas ou se trouvait la gazoline. Ils ne le pouvaient pas.
Le témoin continue: "Je suis celui qui a mis le feu. Seul j'ai mis le feu aux ateliers." Me Robinson: "Prenez-vous toute la responsabilité des dommage qui ont été causés au pénitencier?" Cromley: "Je suis disposé à en prendre la responsabilité. C'est d’ailleurs la propriété du gouvernement!" Les accusés sont: Alphonse Croteau, Emile Sulkosky, Wilfrid Pelletier, Charles, Charles Howard, Jules Lagacé et Georges Gagnon. On s'attend à ce qu'un verdiet soit rendu cet après-midi ou demain.
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Quand la marche perd de son contexte
Les dérives se répètent de plus en plus et sans conscience de la réalité dans la communauté LGBTQ+ particulièrement à la tenue des marches de la fierté à travers le monde. Il y a longtemps que j'ai déchanté de la marché de la fierté de Montréal organisé par Fierté Montréal et je ne suis pas seul dans la communauté qui trouve que les marches deviennent une décadence.
Le 25 juin à Toronto avait lieu la Toronto Pride Parade, tout semble bien aller jusqu'à ce que un groupe d'hommes nudistes déambule dans le cortège avec des pancartes scandant en anglais "libérez votre corps, libérez votre esprit", "la simple nudité n'est pas de la pornographie" ou encore "libérez vous pour les normes sociales". Leur présence à scandaliser la droite et des citoyens.
Mon enquête m'a mené à constater que ce groupe est lié au GTA Skinny Dippers ou autrement dit une association de nudistes qui opère dans le grand Toronto. Mais qu'elle est le but de leur présence et n'est-ce pas pour endoctriner la jeunesse présente à la parade? Comme dirait la drag queen Barbada de Barbade et d'autres naïfs, il faut désormais normaliser la nudité envers les enfants.
Vous ne trouvez pas ça louche qu'est-ce qu'on fait à la jeunesse, une classe d'âge pervertie sans cesse par des déstabilisés mental qui parlent d'identité de genre ou encore de construction sociale?
La détresse et le désenchantement
On a bau vous le cachez ou ne pas vous en parlez mais une frange de la communauté LGBTQ+ est de plus en plus malaisé de voir la radicalisation faire comme chez soi et diviser la communauté en deux camps comme c'est le cas aux États-Unis. On laisse davantage de place aux idéologies et l'essentiel est mise à la poubelle.
En France, l'organisateur de la Marche des Fiertés, Inter-LGBT, s'est fait critiquer pour avoir mise en avant des personnes migrantes et des travailleurs du sexe en ouverture de cortège jugeant que ces communautés sont les plus exposés et discriminés. Autre critique formulé, une tendance politique gauchiste qui empoisonne l'esprit des individus en saveur d'une dictature Mélenchon ou encore Rousseau.
C'est "Go woke go broke" au sein même de la communauté LGBTQ+ car c'est bien les résultats de récolter ce que l'on somme. Des gays, lesbiennes, bisexuels, transgenres, queers et autres décrochent car ils sont de plus en plus conscience que les parades ne servent plus à la célébration de la communauté mais plutôt aux idéologies diverses de propagandes. Conclusion, les organisateurs nous abandonnent au profit de débats qui ne leurs concernent pas.
Vous pensez ça fait combien de temps j'ai pas été à la marche de la fierté? Ne compte plus les années d'absence car je préfère me sentir libre.
Événement pour les enfants?
Pour certains des parents, les marches de la fierté serait une sortie familiale... Je ne vois pas ce qu'il y a de familial alors que certains membres dans la communauté LGBTQ+ veulent détruire plus radicalement aux valeurs traditionnelles de la famille en endoctrinant les enfants dès leur plus jeune âge avec les drags queen dans les bibliothèques, l'identité de genre ou la construction sociale.
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Printemps 1924, Hylewood, Canada (3/14)
Vous ne devinerez jamais où Maria part. Elle s’en va à Washington, car elle a déniché un emploi dans une entreprise qui s’appelle International Business Machines Corporation qui fait quelque chose qui s’appelle de la mécanographie et que ne serais pas vous expliquer, je crois qu’ils fabriquent des machines. Maria, fabriquer des machines ! Et pas comme ouvrière. Vu que Jules comprend l’espagnol et que je le comprends pas, c’est à lui qu’elle explique les choses et je n’obtiens que des informations de seconde main… Jules m’a expliqué que Maria leur a envoyé une démonstration algébrique très complexe et qu’elle aurait impressionné les messieurs de la corporation. Il dit qu’il n’est pas surpris car elle est meilleure en mathématiques que n’importe qui et que les chiffres lui viennent naturellement.
[Transcription] Manuelle Carreau : Je viens juste de Kingston. J’étais toute gosse quand j’y suis venue avec Maman. Manuelle Carreau : Quand j’avais quinze ans, j’étais allée danser au Grand Théâtre et des acteurs m’avaient dit que je pourrais percer sans problème. Maria Mayordomo : Esto es un montón… (Ça fait beaucoup, là…) Manuelle Carreau : Et quand j’en avais dix-sept, je travaillais comme serveuse au Kingston Yacht Club, et un homme qui venait de Montréal et qui travaillait dans le cinéma m’a dit que je pourrais même être dans des films. Manuelle Carreau : Que je pourrais devenir aussi célèbre que Nell Shipman, et qu’avec mon visage je n’ai même pas besoin de parler anglais. Maria Mayordomo : Oh, ajá… (Oh, hum…) Manuelle Carreau : Et que si je me faisais suffisamment remarquer, je pourrais même bien finir à Hollywood. Hollywood ? Tu te rends compte ? Maria Mayordomo : Creo que ya me voy… (Je pense que je vais y aller…) Manuelle Carreau : Bien sûr, je ne garderai pas le même nom. Je n’ai pas encore choisi mon pseudonyme, mais je pense partir sur « Manuelle Carrey��». Maria Mayordomo : Ah, sí, ya mejor me voy a ir… (Ah, oui, j’y vais, maintenant…) Manuelle Carreau : Dès que j’aurai un peu d’argent, j’irai à Montréal ou à Toronto, et dans quelques années, tu me verras sur les couvertures de toutes les revues. Maria Mayordomo : No puedo esperar, porque el tiempo se va a hacer muy largo… (J’ai hâte, parce que le temps va être très long…)
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Les Maple Leafs au bord de l'élimination
Toronto a éliminé le Lightning de Tampa Bay au premier tour. La victoire aurait dû être l'impulsion pour de nouveaux succès en séries éliminatoires. Au lieu de cela, les Panthers sont venus, faisant allusion à d'autres malheurs en séries éliminatoires.
Les Maple Leafs ont perdu contre les Panthers de la Floride 3-2 en prolongation lors du match no 3 dimanche. Les Maple Leafs ont perdu trois matchs de suite. Et la Floride a remporté trois matchs de suite pour prendre les devants avec une marge écrasante. Les Maple Leafs cherchent des réponses, trop familières pour une équipe qui a remporté une série éliminatoire depuis 2004. Matthews dans le maillots hockey a déclaré; si nous gagnons trois matchs de suite, nous pouvons aller au match 7. Ce sera notre objectif, mais cela commence évidemment par une victoire. C'est une question de vie ou de mort, et nous n'avons plus d'autre choix que de tout donner.
Compte tenu de la position précaire dans laquelle se trouvent les Leafs, le quatrième match de mercredi exigera que les joueurs portant le maillot Toronto Maple Leafs se donnent à fond, et une victoire est absolument nécessaire pour remonter le moral.
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Le Film du GAME 🎬🍿: Pascal SIAKAM🇨🇲 LE NOUVEAU ROI 👑de New York avec ses 52 points 🔥
NEW YORK - Pascal Siakam a marqué 52 points, un record en carrière, et les Raptors de Toronto ont brisé la série de huit victoires consécutives des Knicks de New York 113-106 mercredi soir.
"C'est cool", a déclaré Siakam en parlant de son premier match à 50 points au Madison Square Garden. "Je ne suis pas un super historien du basket. Je n'ai commencé le basket qu'un peu tard, mais je sais à quel point ce bâtiment est spécial, et je pense que pour moi, la chose la plus importante est que mon équipe avait besoin de chaque bucket pour que nous gagnions, ce qui est la chose la plus importante pour moi.''
Siakam a ajouté neuf rebonds et sept passes en 41 minutes, et Toronto a mis fin à sa série de six matches sans victoire. Fred VanVleet a marqué 28 points et OG Anunoby en a marqué 15. Les Raptors ont gagné pour la quatrième fois en 16 matchs sur la route. C'est leur première victoire à l'extérieur depuis le 14 novembre.
" Nous voulions simplement obtenir une victoire ", a déclaré Siakam. "Pour nous, cela nous a fait du bien d'obtenir une victoire, et le plus important est de construire sur cette base.
RJ Barrett a marqué 30 points et Julius Randle a terminé avec 30 points et 13 rebonds. Immanuel Quickley a ajouté 20 points sur un tir de 7 pour 10 pour son premier départ de la saison.
"Je pense que Quickley a joué un match vraiment solide", a déclaré Tom Thibodeau, l'entraîneur des Knicks. "La façon dont il tire la balle, nous savions que ça allait venir pour lui. Il n'hésite pas. Il se laisse aller.
Toronto a mené jusqu'à 11 points dans le quatrième quart-temps avant que les Knicks n'utilisent une série de 17-5 pour prendre une avance d'un point à 102-101. New York a limité Siakam à un seul field goal dans le quatrième quart-temps et l'a tenu à neuf points dans la période.
"C'était dur et pas différent de beaucoup de matchs que nous avons disputés ici ces derniers temps", a déclaré Nick Nurse, l'entraîneur de Toronto. "Nous aurions pu nous replier à quelques reprises en deuxième mi-temps et continuer à répondre.
VanVleet a notamment pris le relais pour Toronto, en réussissant deux tirs à 3 points et en marquant 10 points dans le quatrième quart-temps. Toronto a terminé le match sur une série de 12-5.
Les Knicks avaient accordé une moyenne de 98 points pendant leur série de victoires, mais ils n'avaient pas de réponse pour Siakam, qui a presque égalé son record en carrière (44 points, fait trois fois) en marquant 43 points en trois quarts-temps. Siakam a inscrit 34 points au total dans les deuxième et troisième quarts-temps, dont les 17 derniers points de Toronto sur une période de sept minutes dans le troisième quart-temps.
Les 52 points de Siakam -- à égalité pour le deuxième plus grand nombre de points dans un match de l'histoire des Raptors -- ont été les plus élevés par un joueur adverse au Madison Square Garden depuis que James Harden en avait 61 en 2019. Siakam sortait d'une performance de 38 points dans une défaite 104-101 contre les Philadelphia 76ers à domicile lundi ; il est le premier joueur de l'histoire des Raptors à avoir une moyenne de 45 points sur une période de deux matchs.
Siakam a marqué 26 points en première mi-temps, dont huit pendant une série de 11-0 au deuxième quart-temps qui a transformé un match d'un point en une avance à deux chiffres pour Toronto. Siakam a marqué 17 des 35 points des Raptors dans la deuxième période, et Anunoby a marqué sept points dans la deuxième période.
Je ne pensais pas qu'il était si impliqué dans le jeu offensivement, et puis il s'est super impliqué", a dit Nurse à propos d'Anunoby. "Il a commencé à faire de gros drives et à faire de bonnes finitions.
Barrett a maintenu New York dans le match en marquant 19 points en première mi-temps. Malgré un taux de réussite de 53% en première mi-temps, les Knicks ont commis 11 erreurs et ont été menés de 14 points en première période et de 10 points à la mi-temps.
Mais New York a pris l'avantage grâce à une série de 13-2, marquée par deux paniers à 3 points de Quickley.
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Pollution numérique : le côté sombre de la consommation électronique
Que ce soit à leur fabrication ou à leur fin tragique dans un dépotoir, les appareils électroniques sont une source importante de pollution qui passe parfois inaperçue auprès des consommateurs. Encore plus invisible est la pollution causée par le téléchargement, le stockage et le partage des données, à travers l’utilisation de serveurs très énergivores souvent loin des regards.
Fabriquer, c’est polluer
Commençons par la fabrication, qui nécessite des dizaines de métaux en provenance du monde entier. Leur extraction n’est pas sans conséquence pour l’environnement. Les compagnies doivent creuser des quantités énormes de terre entraînant une perte de végétation et, par le fait même, de biodiversité.
Mais ce n’est pas tout, les minerais doivent ensuite être lavés avec de grandes quantités d’eau et des produits chimiques qui se retrouvent ensuite dans l’environnement. Selon Greenpeace, la production d’une télévision « exige d’extraire 2,5 tonnes de matières premières, et génère 350 kg de CO₂ »[1]. C’est l’équivalent de faire un voyage d’avion aller-retour de Québec à Toronto.
La mort des électroniques
Une fois leur vie utile terminée, les appareils électroniques n’ont pas une fin heureuse. Beaucoup finissent enfouis dans un montage de déchet. Chaque année, plus de 50 millions de tonnes de déchets électroniques sont produites dans le monde. Ça représente sept kilos de déchets par habitant en moyenne. Et seulement 17,4 % des déchets électroniques ont été documentés comme ayant été récupérés et correctement recyclés en 2019.
Heureusement, certaines initiatives ont été mises en place comme les points de collectes des « Serpuariens ». L’Association pour le recyclage des produits électroniques (ARPE) – Québec, responsable du projet, a d’ailleurs révélé que 68 % des Québécois considèrent qu’ils accordent aujourd’hui beaucoup plus d’importance au recyclage des produits électroniques qu’il y a dix ans, grâce à leur sondage.
Des projets de recherche se penchent aussi sur la revalorisation des déchets électroniques. C’est le cas d’une équipe de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) qui démonte les cellulaires désuets, déchiquette les composants et les broie pour obtenir une poudre qui servira de minerais.
Un système énergivore
Pour ce qui est de la pollution liée aux données, de grandes quantités d’énergies fossiles sont utilisées pour alimenter les centres de circulation. Hydro-Québec souligne d’ailleurs l’augmentation fulgurante durant la pandémie de COVID‑19, avec le télétravail entre autres.
Le Québec a toutefois l’avantage d’exploiter des ressources d’énergies renouvelables comme l’hydroélectricité ou l’éolien. Mais ce n’est pas le cas partout, puisque 64 % de l’énergie mondiale vient du fossile.
Alors, quand vous achèterez un iPhone de l’année ou que vous écouterez Netflix en bruit de fond, sachez que votre consommation a un prix que vous n’êtes peut-être pas prêt à payer.
[1] Greenpeace, La pollution numérique, qu’est-ce que c’est ?, [En ligne]. [https://www.greenpeace.fr/la-pollution-numerique/] (Consulté le 3 décembre).
Bibliographie :
Association pour le recyclage des produits électroniques (ARPE), SQRD 2022 : 68 % des Québécois considèrent qu’ils accordent aujourd’hui beaucoup plus d’importance au recyclage des produits électroniques qu’il y a dix ans, [En ligne], 19 octobre 2022. [https://recyclermeselectroniques.ca/qc/nouvelles/sqrd-2022/] (Consulté le 3 décembre 2022).
Audrey-Maude Vézina, Institut national de la recherche scientifique (INRS), Les cellulaires : minerai du futur, [En ligne], 15 novembre 2021. [https://inrs.ca/actualites/les-cellulaires-minerai-du-futur/] (Consulté le 3 décembre 2022).
Greenpeace, La pollution numérique, qu’est-ce que c’est ?, [En ligne]. [https://www.greenpeace.fr/la-pollution-numerique/] (Consulté le 3 décembre).
Ian Tiseo, Statista, Global E-Waste – Statistics & Facts, [En ligne], 10 octobre 2022. [https://www.statista.com/topics/3409/electronic-waste-worldwide/#topicHeader__wrapper] (Consulté le 3 décembre 2022).
« Quels sont les impacts de l’exploitation des ressources naturelles pour la fabrication d’appareils électroniques ? », L’hebdo journal [En ligne], 29 juillet 2019. [https://www.lhebdojournal.com/publireportages/quels-sont-les-impacts-de-lexploitation-des-ressources-naturelles-pour-la-fabrication-dappareils-electroniques/] (Consulté le 3 décembre).
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Carnet de Voyage à Toronto - Un Résumé en Images
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