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Joli roman audacieux.
Une femme abandonne son enfant et son compagnon, d’un coup comme ça, elle s’évapore.
C’est d’autant plus choquant que sa fille n’a qu’un an, et qu’elle les aime, qu’elle n’explique pas son acte.
Simplement, lorsque l’idée lui vient, au beau milieu d’une forêt, elle ne peut y résister et c’est sans retour. Elle part, vers le nord, le grand nord et progressivement s’efface. Après un moment de solitude intense et long dans lequel il semble qu’elle hiberne, elle se confronte à la nature exigeante qu’elle a choisie pour sa nouvelle vie. Évidemment le passé ne disparaît pas ainsi. Mais la vie et les relations sociales reprennent, elle choisit davantage ce qu’elle veut. On ne connaîtra pas les raisons de son acte, mais ses conséquences, notamment l’impossible éradication du passé.
Le livre est bien écrit et assez convaincant, on se prend parfois à envier la liberté de l’héroïne, mais elle est acquise à un prix élevé qui se manifeste progressivement, de manière inattendue. La séduction de ce pays qui ressemble fort à l’Islande joue à plein.
J’ai surtout apprécié l’idée taboue de départ, tenue tout du long. Un père qui se tire, c’est un salopard, mais une mère qui abandonne son enfant, c’est impensable sauf maladie mentale… et pourtant, par son acte, le roman interroge ce tabou, propose d’y réfléchir. La maternité est-elle si évidente ? Si impérieuse ?
Probablement pas le livre du siècle, mais suffisamment original pour mériter un coup d’œil.
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Camera Obscura de Gwenaelle Lenoir
Gwenaelle Lenoir, journaliste, raconte l'histoire de César, un homme ordinaire qui défie l'injustice et la dictature. Toutefois, certaines réserves subsistent quant à la présentation de l'histoire fictive et la réalité biographique.
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“ La vita è talmente complicata... E talmente incongrua... Solo qualche mese fa l'Occidente non si peritava di stendermi tappeti rossi sotto i piedi, di accogliermi con tutti gli onori, di ricamare allori sulle mie spalline di colonnello. Mi hanno permesso di piantare la mia tenda in un prato al centro di Parigi, perdonando la mia rozzezza e chiudendo gli occhi sulle mie «mostruosità». E oggi mi braccano in casa mia come un volgare pendaglio da forca evaso dal penitenziario. Strani i voltafaccia del tempo: un giorno sei idolatrato, l'altro aborrito; un giorno sei il predatore, l'altro la preda. Ti fidi della Voce che ti fa sentire un dio, e l'indomani ti ritrovi nascosto in un angolo, nudo e indifeso, senza l'ombra di un amico. Nell'immensa solitudine del mio regno, laddove non si avventura nessun altro che me, non escludevo l'eventualità di venire ucciso o rovesciato. È il tributo che si paga alla sovranità assoluta, soprattutto quella usurpata nel sangue. Fra l'angoscia del peccato e la paura del tradimento c'è un interstizio di neanche un millimetro.
Vivi con un campanello d'allarme impiantato nel cervello. Nel sonno come nella veglia, in raccoglimento come in escandescenze, stai sul chi vive. Un attimo di distrazione, e tutto ciò che è stato non è più. Non esiste stress peggiore di quello che patisce un sovrano - uno stress esacerbato, ossessivo, permanente, molto simile a quello di certi animali assetati che davanti a una distesa d'acqua non possono fare a meno di guardarsi intorno dieci volte, con l'orecchio teso, annusando l'aria alla ricerca di un eventuale gas mortale. Ma neanche per un istante ho immaginato una disgrazia così squallida: finire in una scuola abbandonata, circondato da legioni di ingrati, in una città che non somiglia a niente! Come potevo concepire di cadere tanto in basso, io che avevo una luna piena a cui andava stretto persino l'infinito? Nemmeno se uccidessi con le mie mani migliaia di insorti troverei conforto al dispiacere che in questo momento mi rode il cuore come un cancro. Mi sento gabbato, tradito... Finanche la Voce che cantava dentro di me si è zittita di colpo. Il silenzio che mi pervade è spaventoso come uno spettro nella notte. “
Yasmina Khadra, L' ultima notte del Rais, traduzione di Marina Di Leo, Sellerio Editore (collana Il contesto n° 62), 2015¹, pp. 120-121.
[1ª Edizione originale: La Dernière Nuit du Raïs, Éditions Julliard, 2015]
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Le poète Mosab Abu Toha, qui a pu fuir Gaza quelques semaines après le début de l’anéantissement du territoire palestinien, publie un saisissant recueil de textes à la résonance aujourd’hui décuplée. Entretien.
« Dans le ventre de nos mères / Nous sommes hantés par la peur / De mourir / Avant de vivre »
Bien qu’écrit avant le carnage sans fin à Gaza, le recueil de poésie du poète palestinien Mosab Abu Toha, Ce que vous trouverez caché dans mon oreille (Éditions Julliard, traduit par Ève de Dampierre-Noiray), qui vient de paraître en français, résonne aujourd’hui avec une force décuplée.
Il montre la continuité entre le martyre inhumain que subit aujourd’hui la bande de Gaza, et les violences des années précédentes, que le jeune écrivain a vécues dans son être et dans sa chair, comme le montre encore la cicatrice d’un éclat de schrapnel qui l’a blessé à la base du cou.
Ayant pu fuir Gaza en décembre 2023, après les premières semaines de bombardement qui ont suivi le 7-Octobre, Mosab Abu Toha était récemment de passage en France. Entretien.
Mediapart. Un de vos poèmes s’intitule « Where is home ? ». Comment répondriez-vous à cette question aujourd’hui ?
Mosab Abu Toha. Lorsque j’ai écrit ce poème en 2022, ma maison était encore debout. Aujourd’hui, elle n’est plus qu’un tas de décombres. Et elle est située dans un lieu occupé par l’armée israélienne, et donc inaccessible. Non seulement ma maison n’existe plus, mais même l’accès aux décombres est interdit.
Nous avons perdu tant de lieux, tant de proches, dont nous ne savons même pas ce qu’ils sont devenus. Le mari de ma sœur a été enlevé alors qu’il se déplaçait du nord de Gaza vers le sud avec ses enfants, et nous n’avons aucune idée de l’endroit où il se trouve.
Le cousin de ma femme a été enlevé alors qu’il se trouvait dans un convoi d’ambulances, après avoir été blessé lors d’un bombardement qui avait tué son père, sa mère et ses trois sœurs. Aux pertes réelles s’ajoute le fait que nous ne savons rien.
Quand on lit aujourd’hui votre livre, on a l’impression qu’il parle de Gaza maintenant, alors qu’il a été écrit avant le 7-Octobre et le carnage infligé à l’enclave palestinienne…
En tant que poète palestinien, je ne considère pas les poèmes comme un groupe de mots fixés sur la page, mais comme des choses qui se produisent au présent. Certains de mes poèmes écrits il y a plusieurs années, comme celui sur cette famille entière éliminée par Israël le 14 mai 2021, s’actualisent avec la disparition totale de milliers de familles depuis le 7-Octobre. Certaines des personnes dont je parle dans ce livre et qui étaient encore vivantes alors ne sont plus parmi nous, comme mes trois cousines germaines.
Si mon livre peut donner l’impression que c’est la même chose qui se passe aujourd’hui comme hier, c’est parce que je parle du même assassin – Israël – et de ses complices : les États-Unis et les pays européens qui arment et soutiennent Israël.
"Les Gazaouis n’attendent plus rien des Occidentaux ; ils ne s’inquiètent plus des frappes aériennes nocturnes ; ils attendent la mort."
Mais combien de fois les Nations unies ont-elles averti que Gaza était devenu, avant le 7-Octobre, un territoire invivable ? Qu’est-ce que le monde attendait des Palestiniens ? Sommes-nous destinés à vivre dans une cage et sous siège ? Nous ne sommes pourtant pas des animaux sauvages. La paix signifie-t-elle que nous devons juste accepter notre sort inhumain ?
Moi, j’ai 32 ans, je n’ai jamais vu un avion civil voler au-dessus de mon pays, puisque nous n’avons pas d’aéroport. Dans ma génération, je suis un des seuls à avoir trouvé du travail. Nous demandons juste à pouvoir vivre dans notre pays, à pouvoir en sortir parfois, à pouvoir y revenir, à pouvoir voyager, à pouvoir construire une maison, se marier, avoir des enfants…
Face à la masse de témoignages, visuels comme écrits, que nous avons sur la destruction de Gaza, sans que cela permette d’arrêter les massacres, comment continuer à écrire ?
C’est vrai que j’ai parfois envie d’abandonner. Je parle à tellement de gens à Gaza qui me disent qu’ils préfèrent aujourd’hui mourir que de continuer à vivre comme cela, en étant déplacés cinq fois, dix fois, vingt fois, et en étant privés de tout.
Beaucoup de personnes qui ont obéi aux ordres de se déplacer ont vu que cela n’empêchait nullement d’être tué et refusent de bouger à nouveau. Pourquoi courir en espérant sauver sa vie si, finalement, il n’y a que la mort devant ? Les Gazaouis n’attendent plus rien des Occidentaux ; ils ne s’inquiètent plus des frappes aériennes nocturnes ; ils attendent la mort.
Mais si je continue à écrire, c’est parce que je veux honorer toutes ces personnes dont l’histoire n’est pas racontée, dont les visages ne sont pas connus. C’est vrai qu’il est difficile d’écrire aujourd’hui, comme les survivants de l’Holocauste ou du génocide arménien, qui espéraient que leurs témoignages empêcheraient l’horreur de se reproduire. On voit ce qu’est devenu l’espoir du « plus jamais ça ». Mais cela fait maintenant quatorze mois qu’Israël est engagé dans un génocide, et comme poète, je me sens tenu de montrer ce que cela signifie.
Comment expliquez-vous l’inaction de la communauté internationale ?
Je pense que cela vient du racisme enraciné dans les cœurs et les esprits. Pourquoi l’Occident a-t-il de l’empathie pour certaines personnes et pas pour d’autres ? Pourquoi êtes-vous solidaires de certaines personnes et pas d’autres ? Comment pouvez-vous continuer à alimenter la propagande israélienne ? À parler encore et encore de bébés décapités ? Et pourquoi parler autant des victimes israéliennes et si peu des Palestiniens qui, même avant le 7-Octobre, ont été enterrés et décapités par des bombes israéliennes ? Les Palestiniens ne sont tout simplement pas perçus comme des êtres humains.
Et, en dépit du fait qu’une grande partie du monde ne nous considère pas comme étant des êtres humains, nous ne perdons pas notre humanité. Ce sont les Israéliens qui perdent leur humanité lorsqu’ils nous tuent comme cela, lorsqu’ils font exploser nos maisons, lorsqu’ils se filment en train de porter les sous-vêtements de nos sœurs et de nos mères, ou lorsqu’ils filment des vidéos où on les voit rire devant nos vies détruites.
"Je n’ai jamais rien vu de tel. Cela se passe en direct. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas."
Que tout cela se produise est une chose, mais que cela continue en est une autre. Pourquoi l’Occident continue-t-il de soutenir des personnes qui se comportent comme cela ? Je peux comprendre que des alliés d’Israël comme le sont les États-Unis affirment le droit de leur allié à se défendre.
Mais là nous parlons de personnes affamées, d’hôpitaux bombardés, d’abris scolaires anéantis, de gens assassinés seulement parce qu’ils se trouvaient dans la rue, et sur les corps desquels des chars roulent. Je n’ai jamais rien vu de tel. Cela se passe en direct. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.
Au Cambodge, au Kurdistan, il y a eu des tentatives de dissimuler la volonté génocidaire. Mais là, les habitants de Gaza ont tout fait – ont fait l’impossible – pour montrer ce qui se passait, en dépit des coupures d’électricité, du réseau internet ou du téléphone.
Quand les habitants de Gaza réussissent à se connecter à certains réseaux, ils témoignent immédiatement de l’attaque aérienne qu’ils ont subie, ils consacrent l’énergie qui leur reste à télécharger une vidéo pour que des personnes à l’extérieur puissent la voir. C’est inimaginable.
Pensez-vous que la culpabilité occidentale vis-à-vis de la Shoah puisse expliquer le soutien sans faille aux actions criminelles d’Israël ?
L’Holocauste n’est pas mon problème en tant que Palestinien. Je n’ai tué aucun juif en Europe. Je suis solidaire de ce qu’a vécu le peuple juif. Mais lorsque mes parents ont été expulsés de leur terre en 1948, ils n’avaient ni radio ni télévision, ils ne lisaient pas les journaux, ils savaient à peine ce qui était arrivé aux Juifs d’Europe. Ils s’occupaient de leurs champs et allaient parfois nager dans la mer.
Si l’Occident se sent coupable vis-à-vis des Juifs, il a des responsabilités vis-à-vis des Palestiniens. Encouragez donc les Israéliens à faire la paix plutôt qu’à continuer de nous tuer par milliers. À chaque fois que j’entends un gouvernement occidental expliquer qu’Israël a le droit de se défendre, je me demande pourquoi on n’entend pas affirmer aussi que le peuple palestinien a le droit de vivre.
« À Gaza, on ne sait pas de quoi on est coupable », écriviez-vous. Jusqu’où peut aller selon vous la punition collective engagée par Israël au lendemain du 7-Octobre ?
Vivre à Gaza, c’est comme vivre dans un roman de Kafka. Je suis né dans un camp de réfugiés en 1992, mais je ne savais pas ce que cela signifiait, à savoir que je serais un réfugié à vie. Je ne pouvais pas imaginer que je serais blessé dans une frappe aérienne israélienne parce que l’Occident a persécuté les Juifs d’Europe.
Et c’est ce même Occident, et particulièrement les États-Unis, qui est complice de génocide, puisque lorsqu’on fournit des armes plutôt que d’exiger un cessez-le-feu, en réalité, vous êtes davantage qu’un complice, vous êtes aussi auteur de ce génocide.
La punition collective des Palestiniens a débuté en 1948 et continue donc de s’exercer depuis des décennies, il est donc difficile de s’imaginer jusqu’où elle peut aller.
"Célébrer notre résilience et notre capacité à endurer le pire ne nous est d’aucune aide."
La « somoud », cette « résistance-résilience » qui désigne la manière des Palestiniens et Palestiniennes de tenir à sa terre et de refuser l’occupation israélienne, en dépit d’un rapport de forces inégal, peut-elle persister, vu l’échelle des deuils et des destructions ?
Quand j’affirme que mon peuple tient bon et n’abandonne pas, même dans les circonstances les plus sombres, c’est pour désigner la manière dont les Palestiniens et les Palestiniennes sont capables de créer de la vie à partir de rien, même sous les décombres de leur maison.
Mais c’est vrai que les habitants de Gaza ont une limite, que la manière dont ils sont célébrés comme des héros peut masquer. Célébrer notre résilience, le fait que nous serions inébranlables, notre capacité à endurer le pire, et nous glorifier, ne nous est d’aucune aide.
Je n’écris pas pour qu’on me dise que ma voix est importante, que mes mots permettent de dire l’horreur, mais pour que vous fassiez quelque chose pour moi et mon peuple. Pour moi la langue est un outil, pas une fin. Ce serait peut-être différent si j’écrivais sur les animaux, les arbres, les oiseaux, les plantes, mais j’écris sur Gaza.
Je vous conjure ainsi de changer le monde, d’apporter la paix et la dignité à mon peuple. Nous n’en pouvons plus d’être réduits à la survie. Nous voulons vivre, aller au restaurant avec des amis, prendre un petit-déjeuner, regarder un match de football, emmener nos enfants au zoo. Je rêve de pouvoir attendre ma valise sur le carrousel d’un aéroport à Gaza, comme le font des millions de voyageurs dans le monde chaque jour.
Mais aujourd’hui je déteste le mot « paix », parce qu’il est vide de sens. Ce mot n’a plus de sens s’il n’est pas accompagné de justice. La paix sans la justice, ce n’est que de la merde. La « paix » que l’on attend des Palestiniens consiste seulement à mourir en silence, à mourir « pacifiquement », à mourir sans faire de problème.
Comment continuez-vous à écrire sur Gaza depuis que vous en êtes parti ?
Le paradoxe est que j’ai davantage accès à ce qui se passe à Gaza depuis que je suis parti que lorsque je m’y trouvais encore et que je n’avais un accès qu’aléatoire à Internet et au réseau téléphonique. Aujourd’hui, il m’est plus facile d’avoir accès aux nouvelles, de les traduire et de les partager. Il m’arrive d’être informé de nouvelles que les habitants et habitantes de Gaza ignorent. Lorsque j’appelle mon beau-père, qui se trouve dans le nord de la bande de Gaza, il me demande des informations sur ce qui se passe autour de lui. Je lui dis où se trouvent les chars, qui a été tué.
Depuis que je suis hors de Gaza, je ne peux rien faire d’autre qu’écrire. J’aimerais pouvoir protéger ma famille, mon peuple, mais je suis tellement impuissant. Imaginez que vous soyez un journaliste faisant un reportage sur un massacre, mais que vous connaissiez les gens qui sont tués : c’est ce que je vis aujourd’hui. Quand je m’informe sur les personnes qui sont mortes, je vois beaucoup de noms d’anciens élèves, de voisins, de cousins…
Comment avez-vous réussi à partir ?
J’ai quitté Gaza le 2 décembre de l’année dernière par l’intermédiaire de l’ambassade des États-Unis, grâce au fait que mon plus jeune enfant est citoyen américain et possède un passeport. J’ai pu partir avec lui. Ma seule valeur est d’être le père d’un citoyen américain, pas d’être palestinien.
Mais il ne faudrait pas croire que cette évacuation des personnes détenant un passeport occidental s’est faite par générosité ou par souci humanitaire. Cette évacuation n’a été motivée que par la volonté d’Israël de pouvoir massacrer à huis clos, sans risquer que la France, l’Allemagne ou les États-Unis protestent parce qu’il y aurait des morts parmi leurs concitoyens. Cela montre encore une fois que la vie des Palestiniens et des Palestiniennes n’a aucune valeur aux yeux du monde.
Qu’est-ce qu’on trouve aujourd’hui « caché dans votre oreille », maintenant que vous avez pu partir de Gaza et que le bruit des drones et des F16 s’est éloigné ?
J’entends toujours les mêmes sons : le bourdonnement des drones, l’explosion des missiles, le bruit des F-16, les sirènes des ambulances, les pleurs des enfants de Gaza, les cris des habitants. Tout cela je continue à l’avoir dans mon oreille, dès que je parle à ma famille qui est restée à Gaza. Mais s’ajoutent désormais d’autres choses : le bruit du métro à Paris, celui des avions qui décollent et atterrissent à New York, la musique dans un restaurant…
Joseph Confavreux
#palestine#free palestine#genocide#zionism#tw torture#tw cruelty#racism#israel#usa#europe#french#long post#upthebaguette#french side of tumblr#bee tries to talk#article copié en entier car réservé aux abonné-es
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La première sélection du prix Goncourt 2024
Ruben BARROUK, Tout le bruit du Guéliz (Albin Michel)
Thomas CLERC, Paris Musée du XXIe siècle (Les éditions de Minuit)
Sandrine COLLETTE, Madelaine avant l'aube (JC Lattès)
Kamel DAOUD, Houris (Gallimard)
Gaël FAYE, Jacaranda (Grasset)
Hélène GAUDY, Archipels (L'Olivier)
Philippe JAENADA, La désinvolture est une bien belle chose (Mialet-Barrault)
Maylis de KERANGAL, Jour de ressac (Verticales)
Étienne KERN, La vie meilleure (Gallimard)
Emmanuelle LAMBERT, Aucun respect (Stock)
Rebecca LIGHIERI, Le Club des enfants perdus (P.O.L)
Carole MARTINEZ, Dors ton sommeil de brute (Gallimard)
Thibault de MONTAIGU, Cœur (Albin Michel)
Olivier NOREK, Les guerriers de l'hiver (Michel Lafon)
Jean-Noël ORENGO, Vous êtes l'amour malheureux du Führer (Grasset)
Abdellah TAÏA, Le Bastion des larmes (Julliard)
#bookblr#je ne connais pratiquement personne#à part De Kerangal dont j'avais commencé Réparer les vivants et que j'ai abandonné après 10 pages#Norek de nom#Goncourt#Goncourt 2024
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Accouplements 235
(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.) Vialatte, Alexandre, Almanach des quatre saisons, Paris, Julliard, 1981, 232 p. «Tout ce qui peut tourner mal, enseigne un vieux proverbe, tourne mal» (p. 193). Diderot, Denis, Œuvres. Tome V. Correspondance, Paris, Robert Laffont, coll. «Bouquins», 1997, xxi/1468 p. Édition…
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#18e siècle#18ième siècle#correspondance#dix-huitième siècle#épistolaire#épistolarité#épistolier#épistolière#essai#essai français#france#lettre#lettres#littérature#littérature française#lumières#siècle des lumières#xviiie siècle#xviiième siècle
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Abécédaire écopoétique → I → Insectes
See on Scoop.it - Insect Archive
La forêt est à hauteur d’herbe. Des tiges, des fibres, des fils visqueux et des nerfs végétaux, où remuent des opacités menaçantes et des taches de soleil, où volent des reflets décochés de toutes parts : voilà l’univers dans lequel l’insecte s’aventure. Et quand il survole ces domaines étrangers, ce sont, sous ses ailes finement nervurées, des jungles qui nous semblent lilliputiennes mais qui, à leur échelle, prennent un caractère d’immensité secrète. La fougère s’éploie avec l’extravagance d’un palmier ou d’un pin ; les fils sont des lianes ; les bruyères se constituent un buissons d’un toucher rêche, tandis que la myrtille, dans son obscurité verte, offre ses gouttes d’encre violette. Jean-Pierre Otte, L’Amour en forêt, Paris, Éditions Julliard, 2001, p. 163. Il y a toujours des fourmis, où qu’on s’arrête. Elles semblent sortir entre les cailloux et courir sur le sable gris brûlant de lumière, comme si elles étaient des espions. Mais Lalla les aimes bien tout de même. Elle aime aussi les scolopendres lentes, les hannetons mordorés, les bousiers, les lucarnes, les doryphores, les coccinelles, les criquets pareils à des bouts de bois brûlés. Les grandes mantes religieuses font peur, et Lalla attend qu’elles s’en aillent, ou bien elle fait un détour sans les quitter des yeux, tandis que les insectes pivotent sur eux-mêmes en montrant leurs pinces. Jean-Marie Gustave Le Clézio, Désert, Paris, Gallimard, Folio, p. 77-78.
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“Cerné de toutes parts sans issue possible, le devoir est de se faire connaître, comme un navire de guerre hissant le pavillon.”
- Ernst Jünger, Journal de guerre (Strahlungen), 1949, trad. Henri Plard, éditions Julliard, 1990
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Ceci n’est pas un fait divers : Philippe Besson [LC avec Bianca]
Titre : Ceci n’est pas un fait divers Auteur : Philippe Besson Édition : Julliard (05/01/2023) Résumé : Ils sont frère et soeur. Quand l’histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans. Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : « Papa vient de tuer maman ». Passé […]Ceci n’est pas un fait divers : Philippe Besson [LC avec Bianca]
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« Saint- (https://citations.institut-iliade.com/citation-auteur/antoine-de-saint-exupery/)Exupéry disait qu’il faut des barrières aux routes ; il faut aussi des bords aux piscines et des bandes aux billards. Certaines limitations sont les conditions sine qua non de l’existence de ce qu’elles limitent. Si je refusais d’être tout ce que d’autres peuvent être avec moi, je ne serais plus rien. L'individualisme pur, à la romantique, est un leurre dont le propre est de séduire ceux dont l’âge mental est celui des adolescents. »
Vladimir Volkoff, Le complexe de Procuste, éditions Julliard – L’Âge d’Homme, 1981
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Gaston Gallimard was born on January 18, 1881 in Paris. He was a French publisher. The son of a wealthy art collector, Gallimard studied law and literature at the University of Paris and turned to journalism soon afterward.
He founded La Nouvelle Revue Française in 1908, together with André Gide and Jean Schlumberger. In 1911 the trio established La Nouvelle Revue Française. In 1919, he created his own publishing house, named Librairie Gallimard, though he continued to work closely with the NRF. It became the foremost French publishing house of the 20th century, with major works by Gide, Marcel Proust, André Malraux, Jean-Paul Sartre, Albert Camus, and many lesser French authors. The firm also published the well-known La Pléiade series of French literary classics (acquired 1933) as well as the Série Noire, a series of some 2,000 thrillers, detective novels, and spy stories.
In World War II during the German occupation of Paris a "round-table" of French and German intellectuals met at the Georges V Hotel including Gallimard, the writers Ernst Junger, Paul Morand, Jean Cocteau, and Henry Millon de Montherlant and the Nazi legal scholar Carl Schmitt.
Gallimard eventually relinquished the daily administration of the company to his son Claude and grandson Christian. During his lifetime, the firm numbered 18 Nobel Prize winners among its regular authors, and its books garnered 25 Goncourt Prizes.
Works
Texts by Gaston Gallimard
Friedrich Hebbel, Judith, five-act tragedy translated from German by Gaston Gallimard & Pierre de Lanux. Paris, Éditions de la Nouvelle Revue française, 1911.
« Il a inventé des auteurs, un public », En souvenir de René Julliard, Paris, René Julliard, 1963, p. 50.
Correspondences
Jean Paulhan / Gaston Gallimard, Correspondance, edition established, presented and annotated by Laurence Brisset, Gallimard, 2011.
Marcel Proust / Gaston Gallimard, Correspondance, edition, presented and annotated by Pascal Fouché, Paris, Gallimard, 1989.
Jacques Rivière / Gaston Gallimard, Correspondance 1911-1924, edition, presented and annotated by Pierre-Edmond Robert in collaboration with Alain Rivière, Paris, 1881
Bibliography
Pierre Assouline, Gaston Gallimard : Un demi-siècle d’édition française, Balland, 1984, Folio, 2006
Catalogue Gallimard. 1911-2011, 1711 p.
Gallimard. Un siècle d'édition, Bibliothèque nationale de France/Gallimard, 2011
Alban Cerisier, Gallimard. Un éditeur à l'œuvre, Gallimard, 2011, series "Découvertes Gallimard"
Daily inspiration. Discover more photos at http://justforbooks.tumblr.com
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Ceci n'est pas un fait divers de Philippe BESSON : UPPERCUTANT !
Le résumé des éditions JULLIARD – 05 janvier 2023 : Ils sont frère et sœur. Quand l’histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans.Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : ” Papa vient de tuer maman. “Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours…
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#Besson#Ceci n&039;est pas un fait divers#coup de coeur#Editions Julliard#Romances société et les autres
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Laisser frémir
Titre : Laisser frémir
Autrice : Cécile Vargaftig
Genre : contemporain
Éditions Julliard - 132 pages
Âge conseillé : adulte
Résumé :
La chronique amoureuse d'une prof de cuisine, trentenaire, qui préfère les filles…
Ô hétérosexualité, tu as toujours été pour moi le mystère des mystères. Un homme et une femme, papa et maman, Adam et Ève, Roméo et Juliette, ma sœur et son mari, Michel et Laurence. Des fois je les entendais dans la chambre à côté, elle ne faisait pas les mêmes bruits qu'avec moi. Et les animaux sont tous naturellement hétérosexuels, pour les rendre pédés ou gouines, il faut les enfermer, les détraquer, c'est l'instinct qui me manque, est-ce qu'on choisit ? Chez Laurence on parlait de ça pendant des heures, ils avaient ressorti l'histoire du gène de l'homosexualité. À cette époque j'étais spécialiste de la pâte à crêpes, ce qui me permettait de rester dans la cuisine et de ne pas participer aux débats.
Identités représentées :
Lesbienne (personnage principal) + gays/lesbiennes/bi (personnages secondaires)
Thématiques présentes :
Humour, ironie, cuisine, homosexualité
Elucubrations d'une prof de cuisine lesbienne sur sa vie (surtout amoureuse) à Paris dans les années 90
TW : mention de suicide, mention de drogue
Avis de Elann :
Bof bof ! Le style est assez spécial, pas déplaisant mais il faut s'accrocher pour suivre. Le personnage avance pas mal d'opinions tranchées sur tout et n'importe quoi et peut être assez insupportable aussi. Ce n'est pas une torture non plus et puis ça se lit vite !
#homosexualité#lesbienne#bi/pan#Laisser frémir#gay#homosexualité féminine#Cécile Vargaftig#roman#roman contemporain#roman LGBT#littérature LGBT#humour#ironie#cuisine#LGBT#roman adulte#conseil lecture
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«Voglio sperare che tu abbia imparato a odiare. Altrimenti questa esperienza non sarà servita a niente. Ti ho rinchiuso qua dentro perché tu assaporassi l'odio e la voglia di praticarlo. Non ti ho umiliato tanto per fare. Non mi piace umiliare. Lo sono stato, e so cosa vuol dire. Le peggiori tragedie diventano possibili quando l'amor proprio viene deriso. Soprattutto quando ci si accorge che non si hanno i mezzi della propria dignità, che si è impotenti. Credo che la migliore scuola di odio si trovi in questo punto preciso. S'impara davvero a odiare nel momento in cui si prende coscienza della propria impotenza. È un momento tragico, il più atroce e abominevole di tutti.» Mi scuote rabbiosamente per le spalle. «Ho voluto che capissi perché abbiamo preso le armi, dottor Jaafari, perché dei bambini si gettano sui carri armati quasi fossero bomboniere, perché i nostri cimiteri traboccano, perché voglio morire con le armi in pugno... perché tua moglie è andata a farsi esplodere dentro un ristorante. Non c'è cataclisma peggiore dell'umiliazione. È una disgrazia incommensurabile, dottore. Ti toglie la voglia di vivere. Finché non hai reso l'anima a Dio, hai una sola idea per la testa: come morire degnamente dopo aver vissuto "disperato, cieco e nudo"?»
Yasmina Khadra (pseudonimo di Mohammed Moulessehoul), L'attentatrice (traduzione di Marco Bellini), Mondadori (collana Piccola Biblioteca Oscar), 2007; pp. 198-199.
[ Edizione originale: L'Attentat, Éditions Julliard, Paris, 2005 ]
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La Rentrée Littéraire est toujours l’occasion de varier les genres et de me lancer à la découverte d’auteurs que je ne connaissais pas jusque-là. ~ Cette année n’échappe pas à cette règle, et je remercie @flammarionlivres et les @editions_julliard pour l’envoi de ces deux parutions à venir : ~ 📍"Mississippi Driver", de Lee Durkee, à paraître aux Éditions Flammarion le 25 août : 🔎 Ancien prof d’anglais qui a échoué à transmettre son amour de Shakespeare, Lou Bishoff est devenu chauffeur de taxi à Gentry, dans le Mississippi. C’est ainsi qu’il a dû se résoudre à gagner sa vie, en écoutant celle des passagers qui se succèdent dans sa vieille Lincoln. Retraités bringuebalés de motels en caravanes, junkies accros aux opioïdes, ex-taulards en goguette, racistes de tout poil… Tout vaut mieux que les bandes d’étudiants fêtards qui n’aiment rien tant que vomir sur sa banquette arrière. S’inspirant de ses années passées au volant d’un taxi, Lee Durkee nous embarque au fil de cette folle journée aux côtés de Lou dans une véritable odyssée au cœur de l’Amérique profonde. Un voyage au cours duquel la réalité pourrait bien dépasser la fiction. ~ 📍"Celle qui se métamorphose", de Boris Le Roy, à paraître aux Éditions Julliard le 19 août : 🔎 Nathan se réveille aux côtés d’une femme qui n’est « ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre » – en tout cas pas exactement la sienne. S’agit-il d’une hallucination ? Une consultation psychiatrique s’impose pour le pauvre Nathan, d’autant qu’au fil de cette histoire, remettant en question toutes ses certitudes, Anne ne cessera de se métamorphoser, jusqu’à se démultiplier, voire se volatiliser, avant qu’il soit accusé de l’avoir fait disparaître… Avec cette fantaisie littéraire, Boris Le Roy explore le mystère de la féminité et met en scène la nécessité d’une réinvention permanente de soi dans la relation à l’autre. Entre comédie psychanalytique, fable surréaliste et digression philosophique, ce roman est aussi inclassable que jubilatoire. ~ Ils vous tentent ? Avez-vous déjà lu l’un de ces auteurs ? ~ Belle journée ensoleillée à tous 😘 https://www.instagram.com/p/CR0lBzGHlZi/?utm_medium=tumblr
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« Hamid ignora l’interruption, qui aurait pu mener loin (ça aurait viré sur les bonobos, fatal (tous ceux qui veulent prouver quelque chose à propos de l’espèce humaine finissent par disserter sur l’espèce humaine finissent par disserter sur les bonobos)) et poursuivit : - […] - - Si l’éternel conflit entre les pères et les fils se réglait une fois pour toute, à la loyale, sur un ring de catch, nous serions tous parfaitement épanouis, sans complexe, bien dans notre peau. Nous nous tûmes, frappés par cette profonde réflexion. Et – c’était fatal – quelqu’un conclut : - - Oui ? nous n’aurions aucun complexe, nous serions bien dans notre peau… Comme les bonobos, non ?" - - - 👁️🗨️ Fouad Laroui, Les noces fabuleuses du polonais, éditions JULLIARD, coll. Pocket, 2015, p. 80 et 84. - - - - - 🧷 #instalivre #bookstagram #pocket #unbuenlibro #racontemoiunestory #recueildenouvelles #litteraturemarocaine #maroc #francophonie #litteraturefrancophone #lesnocesfabuleusesdupolonais @editions_pocket @editions_julliard #fouadlaroui #spilledthought #wall #lyon #urbanart #streetphotography #writer #publicart #followme #francemagique #lecture (à Lycée du Parc) https://www.instagram.com/p/CNLBualAt1c/?igshid=skohez6lmb2y
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