mariondanslorage

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Am I drowning in light ?

Looks like the stars align. Or re-align. Looks like my life may have found safety, through those who made me

Looks like, out of my golden jail, I found out I couldn't fly for too long, in a world that asks us to do so.

Looks like I'm being offered a Queen for myself, just as were telling the cards on the pavement

Looks like her and I could become one, just when I was thinking of the end.

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La vie parallèle des oiseaux

Au dessus de moi se déroule la vie parallèle des oiseaux. En ville, on ne la regarde pas trop car lever la tête fait mal au cou, nous rend inattentifs aux scooters, aux gens, à ce qui traine au sol. 

L'arbre tarde à roussir, le merle me dévoile sa cachette. Mais le soleil m'aveugle et en me détournant, je vois sur mon épaule la bretelle en soie blanche de mon soutien-gorge.

Je voulais passer ce dimanche seule, sans téléphone. En errant, sur le marché des enfers (la Plaine), j'ai trouvé le dvd d'un film qui m'avait marquée par sa délicate et amère beauté: L'amour et Les Forêts.

La vie parallèle des oiseaux reste simple, inchangée; la mienne ne cesse de se débattre contre l'habituel, l'attendu et l'ordre. Seule m'apaise la lumière qui danse à travers les feuilles. Elle ferme mes yeux, me rend confiante.

Mais le soir me tend le miroir de la solitude. Il est tombé en un instant, quand le soleil est passé derrière l'immeuble en face. Les autres personnes deviennent plus présentes. J'écoute un langage inconnu. Je recouvre mon épaule, ma peau garde un reflet de l'été qui se perd.

La vie parallèle des oiseaux connait quelques rares métamorphose; voilà les stridentes perruches vertes, fières conquérantes de leur désir. Le langage, c'est le roumain. On m'offre un thé bien chaud, vanille et caramel. Leur voiture est tombée en panne devant le bistro.

J'ai connu un pigeon en panne, lui aussi. Un homme lui a fait une maison de carton pour le protéger la nuit. Le jour, il l'aide à rencontrer d'autres pigeons. L'aile reste cassée mais l'oiseau peut vivre, dans la lumière qui danse à travers les feuilles.

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L'automne à Marseille

C'est un fantôme, un vent froid, un soleil qui peine à roussir le vert

Des feuilles, où s'écrit le deuil d'un amour, des fruits, des sauts en mer

On tombe malade derrière les lunettes de soleil. Cheveux blondis, toujours, il est tard quand on se réveille

La langueur sombre des jours m'émerveille, blottie contre mon chat - Natacha elle s'appelle

Délicate patience, peine amère et vermeil, je deviens cœur-flamme sous les feuilles qui s'éteignent

Il me reste à écrire, reste l'amitié frêle, il nous reste à glaner cet automne, à Marseille

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Il ne venait pas, j'attendais et la fureur me montait. Quand il est arrivé en trombe, le sourire carnassier, faisant crisser les pneus de sa voiture, j'ai mis très fort la chanson de Dalida "Paroles" sur mon téléphone et suis montée sans un mot. Après quelques minutes nous chantions à tue-tête, traversant la Belle de Mai, hurlant "Caramels bonbons et chocolats" aux habitants désœuvrés.

Aujourd'hui, un ami norvégien heurtait mon cœur avec ses "il ne t'a donné que de belles paroles", alors que je voulais encore y croire. Et dans sa voiture, portée par sa conduite plus sûre, plus contrôlée, plus rassurante, je lui ai dit qu'il m'avait blessée, ai mis la même chanson pour chanter à tue-tête cette fois encore, mais les larmes coulaient, incontrôlables.

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Sorry poor heart, with a hundred wounds and creeping worms

Sorry deers in the dark, for I have disturbed the course of your night

Sorry Jane Does, for I have slept in your man's arms

Sorry kitten. You're on your own in the mornings, in the rain, with no bed

And I'm not really sorry. I must say, I don't want to care no more. My skin's hardened by the years. By old loves, and old flames.

And my eyes are dusty emeralds, at the end of the cave you've all forgotten. I'm cherishing my own treasure, loneliness isn't much of a problem.

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A sad tiger eyes, too old, too drunk, yet loving those tigers claws that make me scream, that make me cry.

He tells me the cruel things that I want to hear

He says I'm his. He harms to heal.

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"je vais t'éjaculer sur le visage, tu seras tellement belle"

Il dit ça les mains sur mon cou, il dit ça avec ses yeux verts, tristes. Je le connais à peine.

Je pleure après mon troisième orgasme. Car me faire dominer me libère, et car c'est pas lui que j'aime.

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Feels like the end of the world.

Death and reanimation, Olive's losing his job, the police is lurking to chain him down, skies are grey over Marseille.

An end of the world while we laugh like children, your long blond hair, my friend, your eyes always sparkle. I'm laughing too at everything, pushing them away, loving through my heartache, we could all die and rot away now that I've seen what it does, what happens to those who remain.

Olive said he can't care anymore. Not for death, not for anything. Guess the end of the world can't touch him. Olive's risking his life and everything.

Feels like the end of the world.

Like the moment to break things down, to hate them now, to kill someone.

Olive's in my blood, I'm mourning our young love. For he'll never be single, for it's the end of the world.

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Wild wild beasts are roaming, their shadows screaming on concrete walls. All around me. He took me there. In his own car, in his own head.

"you can't breathe when I'm not here" he said.

There's the fox, the tiger, the violence. Destructor of what people want, of agreed lies. Greed for so, so much love. His wife's, his pals', children's, barmen's and for mine.

Wild wild beasts, devouring. I've become a shadow too, I'm like dead. Not thinking, not talking. As if it was always easy. All I can say are questions, to flatter their egos.

And they touch my soul. I'm a bird above all. I pity where they evolve.

And he touches my soul. I'm in love from above. Feeling hot when below, his chest heavy over my bones.

The cruellest, the kindest eyes, the sweetest most wicked smile, his honey voice scorching me inside, his giving hands the best way to die

Wild wild beasts are roaming, their shadows screaming on concrete walls. All around me. He took me there. In his own car, in his own head.

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She told me "you, you're pretty" as if it was a crime

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You said you hate sparkles, as they get stuck everywhere

Now that your wife has seen mine on your face, it all makes sense.

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Andromeda, movies... All wise blood. Roses were thrown at us.

I remember finding you in tears after the show. For those songs had caressed your feelings, after I hurt them.

You were sparkling everywhere, "a big, wide open galaxy". Gold on your skin, my laced velvet green top, glittery eyelids, and the tears.