#valeur travail
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Depuis toujours nous aimons les dimanches
Avec sa verve coutumière, Lydie Salvayre s'attaque à la «valeur-travail» qu'elle dézingue avec une joyeuse et féroce ironie. Son plaidoyer pour la paresse est un essai revigorant qui nous pousse à nous poser la question essentielle du sens de la vie.
En deux mots De la volupté d’un réveil tout en douceur un dimanche matin aux cadences infernales de la femme de chambre qui se tue au travail toute la semaine, il y a un monde. Face aux ayatollahs de la valeur travail, voici un plaidoyer subversif pour la paresse. Pour se réapproprier sa vie, pour penser, pour lire. Pour s’émanciper. Ma note ★★★★ (j’ai adoré) Ma chronique Guide pratique pour…
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#aliénation#apologie#écriture#corvée#défense#dimanche#grasse matinée#imagination#lundi#paresse#pensée#Philosophie#réflexion#réveil#rêves#repos#temps#travail#valeur travail#verve
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Je sais pas si j'aurai un jour la patience de développer ça en fanfic ou d'en faire du fanart ou peu importe, mais l'idée qui occupe 95% de mon cerveau aujourd'hui, c'est
-> un épisode de Cartouche où Madame Palatine rend visite à son fiston au Palais-Royal
#Cartouche prince des faubourgs#featuring: Liselotte en vieille dame sympa qui parle fort et prend de la place#qui adore son fiston et trouve qu'il travaille trop#qui se retrouve devant Isabelle et l'adopte sur-le-champ#et qui a au moins 2 potichiens avec elle en tout temps#elle débarque à l'improviste au Palais et Philippe est vaguement horrifié mais peut rien dire#son opinion de Falconi est qu'il est maigre comme un clou et beaucoup trop pâlot et que clairement il devrait manger mieux#l'opinion de Falconi est qu'il n'est pas payé assez cher pour endurer tout ça#les Cartouchiens lui volent accidentellement quelque chose qui a une valeur sentimentale et c'est le bordel pour essayer de lui rendre#peut-être qu'ils volent aussi accidentellement un des petits chiens juste parce que c'est marrant
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🗒 [#InstantQuote]
« Si vous souhaitez apporter de la valeur et du sens aux autres, par exemple c'est possible par la persévérance, l'honnêteté, l'exigence envers soi-même et l'éthique ! »
RisinG
#Quote#Citation#Philosophie#Philosophe#Sagesse#Wisdom#Ethique#Ethics#Respect#Travail#Travail sur soi#Web#Communication#Rédaction#persévérance#honnêteté#exigence#valeur#valeurs#sens#signification#essence#Spiritualité#Honesty#essentiel#essentiels#significatif#intérêt#profondeur#propos
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Vertigéo de Lloyd Chéry, Emmanuel Delporte & Amaury Bündgen
« Vertigéo » est une bande dessinée publiée récemment chez Casterman. J’ai eu l’opportunité de la recevoir grâce à un service de presse, principalement attirée par sa couverture bleue et l’homme qui y tombe, ainsi que par l’imposante tour ou bâtiment futuriste, et l’obscurité générale. Je dois admettre que ma curiosité était piquée. Quel mystère se cachait sous ce titre intrigant ? Il me fallait…
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#Amaury Bündgen#Bande dessinée#Bande dessinée adulte#dictature#Dystopie#Editions Casterman#Emmanuel Delporte#Esclavage#Fantastique#Fin du monde#Futur#Littérature française#Lloyd Chéry#Manipulation#Post-apocalypse#Réflexion#Roman graphique#Science-fiction#Secrets#Thriller#Torture#Travail#Tyranie#Valeurs#Vertigéo
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En 3 minutes, l'IA peut valoriser votre idée à 1 million de dollars
Proposition quotidienne de rédactionQu’est-ce qui vous intrigue ?Consulter toutes les réponses Pour résumer, l’IA est un amplificateur d’idées, tandis que l’humain est le créateur d’idées innovantes. L’IA au service de l’innovation : la valeur de l’idée à l’ère numérique L’intelligence artificielle (IA) révolutionne tous les secteurs d’activité, et l’innovation ne fait pas exception. Si l’on…
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Travail, le tout ou rien.
Dans l’Antiquité grecque, romaine et orientale, le travail était vu comme un mal nécessaire. Si c’était possible, on imposait aux autres de le faire pour soi. Les premières références au travail en Mésopotamie représentaient des Dieux qui imposaient leur tâches aux hommes, parce qu’ils étaient plus forts. La valeur dans l’Antiquité n’était pas le travail mais la connaissance, l’information et les arts.
Dans la société médiévale, le privilège des nobles était de ne pas travailler et il leur fallait éviter d’avoir des marques du travail: mains calleuses, bronzage, etc. On commence à parler du travail quand le noble force le faible à faire une corvée. On ne parlait pas de travail pour l’artisan, celui qui fabrique. Jusqu’à la Révolution Industrielle, l’artisan avec son réseau fabriquait l’intégralité d’un produit et il était payé pour le produit fini. Par exemple, on achetait un lit. Le prix était fonction de la qualité, il n’y avait pas de notion de temps de travail.
Avec la révolution industrielle, la qualité compte moins. On considère le prix. Tout est produit dans la division du travail, le travailleur se fait payer son temps. C’est la naissance au XIXème siècle de la valeur travail. L’employeur demande au travailleur de travailler le plus possible dans le temps qui lui est payé. L’église a modifié sa doctrine pour dire que l’homme pouvait se rapprocher de Dieu par le travail.
Au début du XXème siècle, le patron achète des heures, le travailleur devait donner son maximum. Avec la première guerre mondiale, une grande partie des hommes sont allés sur le front. Les femmes produisaient de l’armement. Pourtant, on constate que pour la majorité de la population en Europe, sauf en Russie qui n’était pas industrialisée, tout fonctionnait normalement: magasins, services publics, etc. Quand les soldats sont revenus du front, il fallait des salaires à plein temps pour les employer. En 1920, Bertrand Russel se demande pourquoi. Pourquoi demander aux hommes et aux femmes de travailler du matin au soir alors que d’après ses calculs de l’époque, la société fonctionnerait grâce aux progrès techniques normalement en faisant travailler les gens 4 heures par jour, 4 jours par semaine. Pourquoi le citoyen doit choisir entre travailler de toutes ses forces et de toute sa santé jusqu’à l’exténuation ou être destitué, perdre tout? Si le travail mène à la sainteté, pourquoi les nobles ne travaillent pas? N’aspirent-ils pas eux aussi à la sainteté? Que faire de ceux qui n’ont pas de travail? Dans les années 20, se multiplient les sans-abris dans les rues des villes européennes.
Pourquoi ne pas partager le temps de travail?
L’absurdité ne s’arrête pas là. Dans les années de l’après-guerre, l’économie a essayé de devenir une science. Les économistes ont démontré que l’évolution de la productivité vient essentiellement de l’évolution des méthodes de travail et pas du temps de travail. Pour produire plus de voitures dans la même usine, cela ne dépend pas de la charge d’effort des travailleurs mais des méthodes de travail.
Des les années 50, les économistes ont montré qu’augmenter l’effort des travailleurs diminue la productivité à cause du manque de concentration des travailleurs et des accidents du travail. Cela coûte à la société et pollue: les burn-outs, les anti-dépresseurs, les maladies liées à la sédentarité et la mal-bouffe, la garde des enfants dont certains deviennent délinquants, les trains et autoroutes nécessaires pour que les gens aillent tous au travail le matin et rentrent ensemble le soir, etc. La nécessité de travailler se paie aussi sur le plan humain: harcèlement, suicides, abus, acceptation de conditions de travail dangereuses, isolement, etc.
Pourquoi les emplois qui fournissent les plus grands services sont ceux qui ont le plus de travail et sont les moins payés: travailleurs en crèche, infirmiers, policiers, etc?
Le problème n’est pas économique. Pour gagner plus, il faut travailler moins.
Dans la société en général, on accepte communément qu’il faut travailler jusqu’à épuisement: regardez les infirmiers, les cuisiniers, etc. 75% de nos représentants sont des propriétaires immobiliers ou avec des actions en bourses, qui vivent sans travailler, qui sont les plus riches.
La valeur travail est une notion toxique. Celui qui travaille, c’est le serviteur et celui qui ne travaille pas, c’est le maître. Rien n’a changé. Forcer les gens à travailler pour survivre via le salaire, c’est utiliser par le biais du travail ce que la révolution française avait détruit en supprimant les privilèges.
Le travailleur est contraint de travailler, sinon il n’a droit à rien. Il faut avoir les exemples de gens destitués qui servent d’épouvantails pour pouvoir contrôler les autres. Travailler dur n’est pas une qualité, c’est pas un but et ce n’est pas viable économiquement. Se lever tôt et travailler tard n’apporte rien.
De plus, ceux qui détruisent les emplois en délocalisant ou en utilisant une concurrence déloyale (produits à l'étranger dans de mauvaises conditions sociales et environnementales) sont les premiers à traiter de fainéants ceux qui ont perdu leurs sources de revenu et qui ne peuvent pas trouver d'emploi.
L’objectif devrait être d’apporter quelque chose à la société, de rendre service, de créer des choses utiles, de faire attention à la qualité de son travail.
Le partage du travail et des richesses est nécéssaire pour supprimer la société des privilèges et des classes. C’est économiquement viable.
Mettre les gens au travail pour assurer le contrôle de la population, c’est anti-démocratique. En effet, comment s’occuper de la politique, de son alimentation, de l’éducation de ses enfants ou de ses aînés si on est épuisé par son travail. Priver les citoyens d’oisiveté, c’est les contrôler.
Le travail c’est la sainteté – Cathédrale de Perpignan: https://cathedraleperpignan.fr/le-travail-cest-la-saintete/
Le Temps des ouvriers – 4 épisodes – arte campus: https://campus.arte.tv/serie/le-temps-des-ouvriers-tous-les-episodes
Valeur travail (idéologie) – Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Valeur_travail_(id%C3%A9ologie)#:~:text=Au%20XIX%20e%20si%C3%A8cle,-Au%20d%C3%A9but%20du&text=%C3%80%20la%20fin%20du%20si%C3%A8cle,revenus%20se%20mettent%20en%20place
Roger & Me – Michael Moore – 1985: https://en.wikipedia.org/wiki/Roger_%26_Me
Éloge de l’oisiveté – Bertrand Russell – Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89loge_de_l’oisivet%C3%A9
Pourquoi les personnes occupant un emploi “essentiel” sont-elles si mal payées ? – Bruno Palier- Sciences Po – Hal Open Science: https://sciencespo.hal.science/hal-03102794v1/document
Rythmes de travail… et cadences infernales – Work pace setting and control Pierrette Sartin – Erudit: https://www.erudit.org/fr/revues/ri/1970-v25-n2-ri2811/028126ar.pdf
Bullshit jobs – David Graeber – Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bullshit_jobs
Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…– Christiane V. Felscherinow: https://www.babelio.com/livres/Felscherinow-Moi-Christiane-F-13-ans-droguee-prostituee/9577
Plus rien – mickey3d: https://youtu.be/phy1WOyQUYI?si=tfM6pjhRZ3oStzRK
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4-day workweek: https://www.aurianneor.org/4-day-workweek/
Work: https://www.aurianneor.org/work-work-1915-charlie-chaplin/
Donner ou pas donner?: https://www.aurianneor.org/donner-ou-pas-donner-donner-de-largent-a-un/
Le revenu de base, c’est possible: https://www.aurianneor.org/le-revenu-de-base-cest-possible-the-instrument/
Depuis que j’ai arrêté de travailler Et que j’ai recommencé à réfléchir, J’y gagne!: https://www.aurianneor.org/depuis-que-jai-arrete-de-travailler-et-que-jai/
Marche à l’ombre: https://www.aurianneor.org/marche-a-lombre-quand-l-baba-cool-cradoque-est/
Fée du logis, fait tout sans travailler: https://www.aurianneor.org/fee-du-logis-fait-tout-sans-travailler-legalite/
Le mépris, c’est pas automatique: https://www.aurianneor.org/le-mepris-cest-pas-automatique/
Rob the poor to feed the rich: https://www.aurianneor.org/rob-the-poor-to-feed-the-rich/
Les humiliés de la République: https://www.aurianneor.org/les-humilies-de-la-republique/
Comment regagner la confiance?: https://www.aurianneor.org/comment-regagner-la-confiance/
Liberté et vivre ensemble: https://www.aurianneor.org/liberte-et-vivre-ensemble/
Limiter la richesse individuelle: https://www.aurianneor.org/limiter-la-richesse-individuelle/
Vivre dignement: https://www.aurianneor.org/vivre-dignement/
L’ absentéisme au travail: https://www.aurianneor.org/l-absenteisme/
Ma valeur n’est ni marchande ni raciale: https://www.aurianneor.org/ma-valeur-nest-ni-marchande-ni-raciale/
La part du gâteau: https://www.aurianneor.org/la-part-du-gateau/
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Stopper les crises de boulimie ( ou d'hyperphagie )
NOUVEAU 👉 Stopper les crises de boulimie ( ou d'hyperphagie ). On va passer une heure ensemble pour en parler. Le lien est en bio @fitnessmith ou directement sur mon site. #tca #boulimie #hyperphagie #emotion #defusion #act
L’hyperphagie boulimique est un trouble des conduites alimentaires ( TCA ) . Il conduit à manger au-delà de sa faim, de manière compulsive et émotionnelle. On y ajoute la boulimie s’il y a une stratégie quelconque de compensation pour ne pas prendre de poids ( vomissement, sport à outrance, jeune, laxatif, etc. ). Il s’agit d’une forme de TCA qui nécessite l’aide d’un psychologue, d’un médecin ou…
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#alimentation consciente#arrêter boulimie#bien-être alimentaire#conseils boulimie#contrôle alimentation#crises de boulimie#gestion émotionnelle#prévention boulimie#santé mentale#tca#techniques boulimie#travailler sur ses valeurs#trouver ses valeurs
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#Pourquoi la peur de l'autre ? de l'étranger ? Comment passer outre ?#La peur de l'autre est souvent liée à l'inconnu et à l'ignorance.#Les gens peuvent avoir peur de ce qu'ils ne connaissent pas ou de ce qui est différent d'eux.#Cependant#cette peur peut être surmontée en apprenant à connaître et à comprendre les autres cultures et les personnes différentes de nous.#La communication et l'empathie sont également des outils importants pour surmonter la peur de l'autre.#Il est important de se rappeler que nous sommes tous des êtres humains avec des besoins et des émotions similaires#et que nous avons plus de similitudes que de différences.#Pour passer outre cette peur#il y a plusieurs moyens comme :#- S'informer sur les cultures et les communautés qui nous effraient#ceci permet de comprendre les différentes perceptions et les différentes valeurs.#- Se rapprocher de ces cultures et ces communautés de manière directe en engageant des conversations et en participant à des activités cult#reconnaître les propres préjugés et travailler à les surmonter#-Adopter une attitude d'ouverture d'esprit et de curiosité envers les différences.#Il est important de souligner que cela n'est pas un processus instantané et que cela nécessite de la patience#de la persévérance et de la volonté de changer ses perceptions.#Youtube
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Le besoin d’un amour transcende toutes les époques, tous les pays, tous les âges, tous les sexes..À l’époque, il y avait maints dangers, dont le sida. Mais on n’avait pas peur. On était plus fous, plus insolents, plus inconscients, moins soucieux de notre représentation- Le bonheur ne dépend pas du temps. Mais il n’empêche que choisir sa vie, c’est choisir son bonheur. Nous sommes dans l’ère du ‘paraître toujours plus jeune’ malgré l’âge que nous avons. C’est un état d’esprit culpabilisant, comme si avoir son âge était une honte… Les femmes doivent se libérer de certaines valeurs dont nous abreuve la société. Car prendre des années, c’est aussi gagner en connaissance –*La maturité devrait nous permettre de dépasser ces peurs. C'est l'amour qui devrait gagner, nous faire aimer la personne encore plus, malgré le temps, ou plutôt grâce au temps. Je suis convaincue que, si l'on vivait à 100 % à tous les âges de sa vie, alors, à 50 ans, on n'aurait aucune envie de revenir en arrière Parce que, à 20 ans, On fait connaissance avec ses premières émotions. Le sentiment que tout est possible ne nous quitte pas. Je pense que c'est quelque chose qui appartient à l'être humain, du début à la fin de sa vie. C'est notre trésor, et c'est à nous de l'entretenir. C'est aussi un état d'esprit. Comme on travaille la souplesse d'un corps qui, en vieillissant, a tendance à se rigidifier. C'est la même chose pour la pensée et le désir. A nous de nous ouvrir, de lire, d'échanger, de garder cette vibration intérieure, se réserver du temps à soi. Enfant, on grandit avec ce rêve-là. On a tous envie, au fond de soi, d'un nid d'amour, de chaleur, de protection et de communion. Et partager cette aspiration est l'une des plus belles choses qui soit. A condition que ce soit un amour vrai, honnête et libre. Qu'on ne s'accroche pas à l'autre comme à une bouée de sauvetage, par dépendance ou par convention sociale
Les Amandiers. Conversation entre présent et passé.
film de Valeria Bruni Tedeschi
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Science et vérité: de la différence entre connaissance et savoir
Il n’y a de savoir que de lalangue.
Le psychanalyste établit une différence notable entre: “connaissance” (S2) et “savoir” (S1—>S2)
«Le savoir ne s’acquiert pas par le travail, et moins encore la formation qui du savoir est l’effet.
Ce qui n’est nullement dénier le savoir du travailleur, voire si l’on veut, du peuple, mais affirmer que pas plus que les savants, il ne l’acquiert par son travail.
Galilée, ni Newton, ni Mendel, ni Gallois, ni le mignon petit James D. Watson ne doivent rien à leur travail, mais à celui des autres, et leurs trouvailles se transmettent en un éclair à qui a seulement la formation qui s'est produite de court-circuits du même ordre, et numérisables, même si l’ennui scolaire en a éteint la mémoire.
N’importe quelle mère de famille sait que la lecture est un obstacle à son travail, le premier manœuvre venu que c’en est l’échappatoire, l’ouvrier communiste, qu’il y prend ses lettres de noblesse.» (Lacan)
La différence entre le savoir et l’acquisition de connaissances, qui, elle, procède de l’apprentissage, est probablement ce qui fait que dans la psychanalyse, on enseigne ; on continue d'enseigner tout en sachant que c'est intransmissible.
Cela ne veut pas dire que l’on enseigne quoi que ce soit. Autrement dit que l’enseignement soit une transmission de savoir.
Il se pourrait même que l’enseignement soit l'obstacle principal à la conquête du savoir.
Il n’y a de savoir que savoir de lalangue, écrit comme ça, en un mot, car tout savoir véritable est marqué du sceau de la jouissance, et il ne saurait y avoir de savoir que joui.
Loin de se situer en opposition à la pratique , la théorie - ce qui s'appelle à proprement parler “théorie”, du Grec theoria qui veut dire vision - est ce qui naît de la pratique pour en éclairer les modalités concrètes.
Le plus important, dans l'enseignement, c'est ce qui se passe, la valeur du savoir tient de l'usage que l'enseignant en fait - et donc sa façon singulière d'en jouir, plutôt que de son “échange”…
Lacan est très sévère avec le discours universitaire qui se trouve dans un rapport radical d’antipathie avec le discours de l’analyste. L'acquisition de connaissances du discours universitaire est à mettre au compte de la passion de l'ignorance, le savoir concerne autre chose, ce bout de Réel dont, en tant que sujet, je EST affligé, et que seul le discours de l’analyste, qui est de structure mœbienne, permet d’amener au jour.
«Le statut du savoir implique comme tel qu’il y en a déjà du savoir, et dans l’Autre, qu’il est à prendre en deux mots, c’est pourquoi il est fait d’apprendre en un seul mot. Le sujet résulte de ce qu’il doive être appris, ce savoir, etmême mis a-prix, p.r.i.x., c’est-à-dire que c’est son coût qui l’évalue non pas comme d’échange mais comme d’usage. Le savoir vaut juste autant qu’il coûte beaucoup en deux mots et c.o.û.t. avec un accent, beau-coût de ce qu’il faille y mettre de sa peau, de ce qu’il soit difficile, difficile dequoi ? Eh bien moins de l’acquérir que d’en jouir. Là dans le jouir, sa conquête à ce savoir, sa conquête se renouvelle dans le chaque fois que ce savoir est exercé, le pouvoir qu’il donne restant toujours tourné vers sa jouissance. Il est étrange que ceci n’ait jamais été mis en relief, que le sens de savoir soit tout entier là, que la difficulté de son exercice lui-même, c’est cela qui réhausse celle de son acquisition.» (Encore – 20 mars 1973)
Lorsque Gérard de Nerval dit: «Le premier qui a comparé la femme à une fleur était un poète, le deuxième un imbécile», il pointe le statut de la vérité qui fait structure de tout discours.
La vérité n’est pas à confondre avec l’exactitude ni le vrai.
Un énoncé peut être parfaitement exact — une formule de Lacan par exemple ! — cela ne signifie pas que le locuteur dit la vérité.
Il n’y a pas plus contradictoire à l’enseignement de Lacan que d’ânonner ses énoncés sans y mettre tout le poids de sa propre énonciation.
Il n’y a pas pire trahison de l’enseignement de Lacan que de rabattre ses énoncés sur la structure du Discours Universitaire, qu’il taxait lui-même de Discours du Maître perverti, celui de «la honte» que les soi-disant psychanalystes ont «à revendre»…
La vérité n’a pas de contraire, elle ne prend pas son statut de l’exactitude de tel ou tel énoncé mais des conséquences réelles à venir pour le sujet qui l’énonce.
Sans un risque réel pris par le sujet de l’énonciation — celui qui importe vraiment — l’énoncé peut être vrai, il n’en est pas moins exempt de vérité.
Le seul savoir auquel j’aie accès, c’est la fente dont se définit le sujet, le réel dont je “est” affligé.
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Le rire des autres
C’est vers le fantastique que penche le premier roman d’Emma Tholozan. En imaginant un jeune homme crachant des euros, elle nous offre un conte saisissant sur le statut social, la soif de réussir, le pouvoir de l’argent.
En deux mots Trouver un emploi avec diplôme de philo est quasi impossible. Sa conseillère pôle-emploi offre à Anna un poste de «chauffeuse de salle» pour une émission de télévision. Elle et son copain Lulu doivent faire avec leur situation précaire jusqu’au jour où il se met à cracher des euros. Ma note ★★★ (bien aimé) Ma chronique L’homme qui vomissait des euros C’est vers le fantastique que…
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#Amour#argent#élite#émission télé#billets de banque#bonheur#bonne fortune#bricolage#conflit#consommation#conte#fantastique#génération#Humour#idéal#luxe#Pôle emploi#Philosophie#quête#rêve#richesse#santé#statut social#travail#valeurs#vie de couple
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les votants rn, ou du moins une partie conséquente d'entre eux, sont racistes. il ne faut pas faire passer leur vote pour un vote de colère ignorante et les infantiliser : les gens savent. c'est pas faute de le répéter depuis la création du parti. ce qui est vrai, c'est que la notion même de racisme ait perdu de sa charge tabou, bien aidée par le traitement médiatique des immigrants. dédiabolisation.
néanmoins, je choisis de croire que ce racisme n'est pas intrinsèque ou irrémédiable.
le racisme, c'est une grille de lecture qui permet de se rassurer ("au moins je ne suis pas..."), de se conforter dans l'idée qu'on est pas en bas de l'échelle sociale et de trouver une explication à ses problèmes (la dégradation des services publiques : "préférence étrangère", incompatibilité des valeurs avec notre société...)
alors comment fait-on pour convaincre quelqu'un de ne plus être raciste ?
déjà, c'est injuste. on doit faire un travail de compréhension et d'empathie auprès de personnes qui ne nous le rendent pas. honnêtement j'ai eu une longue période de colère (5 étapes du deuil tmtc) mais après la colère vient la volonté de faire quelque chose.
il faut aller parler parler aux gens, sur le terrain, dans les petits villages et les petites villes, aller au contact, faire du socialisme local, informer informer informer. travail de fourmi. travail nécessaire.
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Il ne te mérite pas
Lilia Calderu X Reader
Le silence de la bibliothèque était seulement interrompu par le grattement léger des plumes sur le papier. Reader, le dos voûté sur un parchemin, était concentrée sur une incantation complexe que Lilia lui avait assignée. Mais ce jour-là, quelque chose d'invisible semblait peser sur ses épaules.
Lilia l'observait du coin de l'œil, son cœur battant plus fort que d'habitude. Depuis des mois, elle se surprenait à chercher des prétextes pour rester près d'elle, pour écouter sa voix ou simplement croiser son regard. Pourtant, elle savait que ses sentiments étaient voués à rester silencieux. Reader était déjà engagée ailleurs.
Mais aujourd'hui, tout semblait différent. Reader posa sa plume avec un soupir tremblant et, soudain, ses yeux s'emplirent de larmes.
Lilia se leva immédiatement, laissant de côté son propre travail. Elle s'assit près de Reader, une main légère mais réconfortante sur son épaule.
— Reader, qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-elle doucement.
Reader secoua la tête, mordillant nerveusement sa lèvre. Après quelques secondes, elle murmura :
— Il... il m'a quittée.
La confession semblait déborder de douleur, et Lilia sentit son cœur se serrer pour des raisons bien différentes de celles qu'elle aurait imaginées. Elle aurait dû se réjouir, peut-être, mais tout ce qu'elle voulait à cet instant, c'était alléger la peine de Reader.
— Oh, mon enfant... Viens ici, murmura Lilia en l'attirant doucement dans ses bras.
Reader hésita, mais la chaleur et la sincérité du geste la firent céder. Elle se blottit contre Lilia, les larmes coulant librement. Lilia caressa doucement ses cheveux, murmurant des mots réconfortants dans une langue ancienne.
— Tu n'as rien fait de mal, dit-elle. Certaines personnes ne savent pas reconnaître ce qu'elles perdent. Mais moi... moi, je vois ta force, ta gentillesse, ton incroyable intelligence. Tu es bien plus précieuse que tu ne le crois.
Les mots semblaient résonner dans l'esprit de Reader. Elle leva les yeux vers Lilia, ses joues rougies par les larmes, mais un soupçon de soulagement visible dans son regard.
— Merci, Lilia, murmura-t-elle. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
Lilia esquissa un sourire triste, retenant les mots qu'elle mourait d'envie de dire : Et moi, je ne veux jamais te perdre.
Mais pour l'instant, elle se contentait d'être là, le pilier dont Reader avait besoin. Peut-être qu'un jour, quand le temps aurait apaisé leurs blessures, elle pourrait lui avouer ce qu'elle ressentait réellement. Mais pour l'instant, tout ce qui comptait, c'était que Reader sache qu'elle n'était pas seule.
Lilia maintint son regard sur celui de Reader, ses yeux empreints de douceur et de conviction. Elle essuya une mèche de cheveux qui s'était échappée du chignon de Reader, la touchant d'une manière presque imperceptible. Un frisson parcourut le corps de Reader, mais elle n'osa bouger, comme si le moment était suspendu dans l'air, à la fois délicat et intense.
— Il ne te mérite pas, dit Lilia, sa voix calme mais ferme, avec un éclat de certitude. Quelqu'un qui ne voit pas ta beauté, ta valeur, n'est pas digne de t'avoir à ses côtés.
Reader sentit une chaleur envahir son cœur, un mélange d'émotions qu'elle ne parvenait pas tout à fait à saisir. Les paroles de Lilia résonnaient en elle, comme un baume apaisant, mais aussi comme un léger défi qu'elle n'avait pas vu venir. Un défi à se voir autrement, à ne plus se rabaisser face à la perte.
Lilia se pencha un peu plus près, jusqu'à ce que l'air entre elles semble s'électrifier. Ses doigts effleurèrent doucement la peau délicate du visage de Reader, traçant la ligne de sa mâchoire avec une tendresse infinie. Reader inspira profondément, sentant la proximité de Lilia éveiller quelque chose en elle qu'elle n'avait jamais vraiment exploré.
— Tu es magnifique, Reader, murmura Lilia d'une voix plus basse, plus intime, alors que ses yeux s'attardaient sur les lèvres de la jeune femme. Ne laisse personne te faire croire le contraire.
Les paroles étaient un souffle, une promesse presque intime, qui fit se tendre les muscles de Reader. Un frisson plus fort qu'auparavant secoua son corps. Leurs visages étaient si proches maintenant qu'il semblait que le moindre mouvement les rapprocherait encore davantage. Reader se sentit emportée par la chaleur de la situation, par l'intensité de ce regard qui ne quittait plus ses lèvres, comme une invitation muette.
Elle n'osa pas bouger, comme paralysée par la tension, par l'envie sourde et conflictuelle qui naissait en elle. Elle voulait lui répondre, lui dire que tout était confus dans sa tête, mais avant même qu'elle puisse dire un mot, Lilia posa délicatement ses lèvres sur son front. Un simple baiser, léger, mais chargé d'une émotion inexplicable.
— Reste avec moi, chuchota Lilia contre sa peau. Laisse-moi te montrer à quel point tu es précieuse.
Lilia se recula légèrement, ses mains effleurant les épaules de Reader, la laissant respirer, mais la connexion entre elles était plus forte que jamais. Reader, les yeux fermés un instant, se laissa submerger par cette étrange chaleur qui montait en elle. Elle n'avait jamais ressenti une telle proximité, une telle tendresse, mêlée à une attirance indéniable qui la perturbait.
Elle rougit légèrement, mais ses lèvres se pinçaient dans une expression incertaine, avant de s'ouvrir timidement.
— Je... je ne sais pas si je mérite tout ça, répondit Reader, sa voix tremblante d'émotions contradictoires. Mais je sais que... je me sens bien ici, avec toi.
Lilia sourit doucement, mais cette fois, il y avait quelque chose de plus dans son regard, un éclat de compréhension et de désir silencieux qui passait entre elles. Le monde autour d'elles semblait s'effacer, et seule l'intensité de ce moment, suspendu entre leurs respirations, existait encore.
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Devoir expliquer à des boomers (mes parents) que le chômage est un droit et de vouloir en profiter pour pouvoir avoir du temps libre pour n'avoir que le concours de prof a préparer c'est fatigant car ils partent du principe que le chômage c'est un truc de fainéant et ils ne jurent que par la valeur "travail" c'est la chose la plus importante du monde
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En 2022, le milliardaire ultra-conservateur Pierre-Édouard Stérin avait confié vouloir consacrer l’intégralité de sa fortune au « redressement de la France et à la promotion du Christ ».
On sait aujourd’hui qu’il a aussi « un plan » « pour servir et sauver la France » et « permettre la victoire idéologique, électorale et politique ». Non pas celle du Christ, mais celle « d’un ensemble de valeurs clés – liberté, enracinement et identité, anthropologie chrétienne… », contre « les maux principaux de notre pays – socialisme, wokisme, islamisme, immigration ». Et, pour commencer, aussi la victoire du Rassemblement national (RN) aux élections municipales de 2026.
Selon un document confidentiel, rédigé en 2023 par l’équipe de Pierre-Édouard Stérin et révélé dans son intégralité par L’Humanité, ce plan baptisé « Périclès » prévoit « de déployer environ 150 millions d’euros sur les dix prochaines années via le financement ou la création de projets ».
Joint par Mediapart, François Durvye, le bras droit de Pierre-Édouard Stérin, a confirmé l’authenticité du document et l’existence de cette « réflexion ». Directeur général d’Otium Capital, le fonds d’investissement du milliardaire, François Durvye est apparu publiquement lors de la soirée électorale du Rassemblement national, dans le carré VIP, le 9 juin, et ne cache pas donner des « conseils » à Jordan Bardella et Marine Le Pen sur les sujets économiques.
Le projet « Périclès » fait logiquement la part belle aux ambitions du RN. « Présentation du projet et objectifs : permettre au Rassemblement national (RN) de transformer ses derniers succès électoraux en victoire aux municipales 2026. [...] Équiper l’état-major du RN d’un plan structuré sur trois ans avec des objectifs précis », résume sans détour le document.
« Une réserve d’hommes »
Le milliardaire ultra-conservateur, exilé fiscal en Belgique, qui avait postulé en mai à la reprise de l’hebdomadaire Marianne avec le soutien d’Arnaud Montebourg, a finalement retiré son offre, le 18 juillet, après un vote défavorable de la rédaction. En juin, le magazine Challenges a révélé qu’il a pris part au rachat d’une propriété de la famille Le Pen à Rueil-Malmaison, avec François Durvye, le principal acheteur de ce bien, en novembre 2023.
« Périclès », qui doit se comprendre comme l’acronyme de « patriotes, enracinés, résistants, identitaires, chrétiens, libéraux, européens, souverainistes », promet de « construire une relation de confiance avec tous les leaders de la droite de demain pour les faire travailler ensemble en cas de victoire électorale » et aussi de « fournir une réserve d’hommes de pouvoir prêts à servir à tous les postes clés (cabinets, structures parapubliques, haute administration) ».
Une « cartographie » intitulée « Construire une présence proche des dirigeants de demain » dresse une liste des personnalités de droite, allant des plus proches aux plus éloignées.
« Personnalités définies comme prioritaires. Relation de confiance et influence réelle : Jordan Bardella et Marine Le Pen (RN) », note le document, qui relègue Éric Ciotti, Laurent Wauquiez, David Lisnard, François-Xavier Bellamy (LR) et Marion Maréchal (Reconquête) en « relations actives » auprès desquelles le réseau Stérin n’a « pas de réelle influence ».
S’agissant des municipales de 2026, le document fait état d’un « conseil opérationnel municipales » et d’un « projet validé par la direction et l’état-major du RN aux Estivales 2023 » – traditionnelle réunion de rentrée du parti qui s’était tenue en septembre 2023. Il signale aussi la « constitution d’une équipe par département pour valider les villes et identifier les candidats, dirigés par le DG du RN », et enfin un « objectif de 300 villes à gagner absolument par le RN en 2026 ».
Contacté par Mediapart, le parti n’a pas répondu. « Il est possible qu’il y ait eu des discussions entre les gens de Périclès et le RN sur comment on pourrait systématiser une approche électorale pour transformer l’essai des législatives de 2022 dans les municipales de 2026, admet François Durvye auprès de Mediapart. Mais qu’il y ait un projet lancé, ce n’est pas le cas. »
« Le projet a été évoqué par mes équipes à la direction du RN. Mais il n’y a pas eu de suite de leur part, a exposé Pierre-Édouard Stérin dans une réponse écrite à Mediapart. Quoiqu’il en soit, Périclès ne travaillera pas exclusivement avec ce parti, ni avec aucun autre. La démarche n’a de sens que si elle s’adresse à toutes les nuances de la droite. » Le milliardaire souligne « les contacts » déjà « engagés avec des personnalités de la droite macroniste au RN, en passant par LR, et autres ». Et incluant « notamment des personnalités d’Horizon et Agir ».
Selon François Durvye, Pierre-Édouard Stérin, qui fait fortune dans les Smartbox, aurait eu, s'agissant du RN, une approche de « marché ». Vu le nombre d’élu·es du RN en 2022, il aurait ainsi pronostiqué ce nombre élevé de mairies susceptibles de basculer au RN en 2026. « C’est une logique industrielle qu’il transpose à la philanthropie et à la politique », commente-t-il. Mais le bras droit souligne aussi que sa définition de la droite ne se limite pas au RN. « Il n’a pas d’objectif partisan »,soutient François Durvye.
« Projets organiques »
[...] Les projets de Pierre-Édouard Stérin et de son « conseil opérationnel » pourraient se heurter aux dispositions très strictes de la loi sur le financement des partis politiques qui interdisent tout financement d’activités politiques par des personnes morales. « Nous avons bien cette donnée en tête et nous serons vigilants pour être dans la conformité la plus totale avec la loi », a réagi Pierre-Édouard Stérin auprès de Mediapart.
« On ne fait que ce que l’on a le droit de faire, certifie François Durvye. Est-ce qu’il y a un financement quelconque d’un parti politique ? la réponse est non. »
« Qu’en faisant la cartographie des hommes politiques auxquels on a accès, dans l’environnement de Pierre-Édouard, on considère que quelqu’un a une relation de confiance avec Marine Le Pen et Jordan Bardella, ce n’est pas un scoop, relativise François Durvye. Moi, je confirme avoir individuellement une relation de confiance avec eux. »
« Ça n’est pas une relation de confiance entre ma personne et les dirigeants du RN mais de certaines personnes engagées dans le projet, a corrigé le milliardaire. Certains veulent faire de moi un rouage essentiel dans le fonctionnement de ce parti ce qui est absolument faux. »
Dans une tentative de déminage, Le Journal du dimanche a fait, simultanément à L’Humanité, l’exégèse du projet « Périclès », qualifié de « projet pour influencer la métapolitique française ». « Le projet est de remporter 300 villes pour la droite et le RN », prétend le journal, alors que seul le RN est mentionné dans le document s'agissant des municipales.
École de futurs maires
Le journal mentionne plusieurs projets déjà engagés. L’animation d’une « guérilla juridique », à travers « un collectif d’avocats » afin « d’organiser et professionnaliser le contentieux stratégique en utilisant les leviers juridiques, judiciaires médiatiques contre l’islamisme, l’immigration, l’attaque à la liberté d’expression, la théorie du genre ». Le document évoque l’objectif de lancement de « plus de 20 procédures par an afin de faire changer la peur de camp, faire appliquer la loi et se défendre des attaques adverses, faire évoluer la loi ».
Ce collectif baptisé Justitia a déjà vu le jour, en 2023, en collaboration avec l’Institut Thomas More, relève Le JDD.
D’autres « projets organiques » sont listés. La création d’un « think tank Victoire politique » visant à devenir « le premier think tank de droite en France afin de réunir les principaux experts thématiques des sujets régaliens, d’influencer la sphère politique, médiatique, intellectuelle ».
La création d’une « école des futurs maires » et d’élus : « Une école de formation des futurs dirigeants politiques partageant nos valeurs en proposant aux futurs candidats (municipales, législatives) une palette d’outils stratégiques et opérationnels (communication, playbook, campagne électorale, analyse de données, financement, besoins en ressources humaines). Objectif : former et faire gagner en 2026 environ 1 000 maires de petites et moyennes communes. »
Au niveau financier, le plan prévoit « un essaimage écosystème » progressif : « + 50 projets (2023), + 70 projets (2024), + 100 projets par an à partir de 2025 ».Et espère constituer une « réserve avec plus de 1 000 hommes de pouvoir ».
En 2023, le budget était chiffré à 8 millions d’euros. « Au total, 3,5 millions d’euros ont déjà été engagés sur plus de 40 projets. Chaque priorité essentielle a été adressée : wokisme (35 % du montant total alloué), immigration (30 %), socialisme (12 %), culture et morale chrétienne (10 %), islamisme (8 %), autres (5 %). » La suite est déjà prévue : « 7-10 millions (2024), 12-15 millions (2025), 25 millions (2027). »
« Budget cumulé jusqu’en 2032 : 150 millions environ » conclut le document.
Karl Laske
Si vous avez des informations sur les extrêmes droites à nous communiquer, vous pouvez nous contacter à l’adresse [email protected].
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