#surmenage
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aurianneor · 5 months ago
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Travail, le tout ou rien.
Dans l’Antiquité grecque, romaine et orientale, le travail était vu comme un mal nécessaire. Si c’était possible, on imposait aux autres de le faire pour soi. Les premières références au travail en Mésopotamie représentaient des Dieux qui imposaient leur tâches aux hommes, parce qu’ils étaient plus forts. La valeur dans l’Antiquité n’était pas le travail mais la connaissance, l’information et les arts.
Dans la société médiévale, le privilège des nobles était de ne pas travailler et il leur fallait éviter d’avoir des marques du travail: mains calleuses, bronzage, etc. On commence à parler du travail quand le noble force le faible à faire une corvée. On ne parlait pas de travail pour l’artisan, celui qui fabrique. Jusqu’à la Révolution Industrielle, l’artisan avec son réseau fabriquait l’intégralité d’un produit et il était payé pour le produit fini. Par exemple, on achetait un lit. Le prix était fonction de la qualité, il n’y avait pas de notion de temps de travail.
Avec la révolution industrielle, la qualité compte moins. On considère le prix. Tout est produit dans la division du travail, le travailleur se fait payer son temps. C’est la naissance au XIXème siècle de la valeur travail. L’employeur demande au travailleur de travailler le plus possible dans le temps qui lui est payé. L’église a modifié sa doctrine pour dire que l’homme pouvait se rapprocher de Dieu par le travail.
Au début du XXème siècle, le patron achète des heures, le travailleur devait donner son maximum. Avec la première guerre mondiale, une grande partie des hommes sont allés sur le front. Les femmes produisaient de l’armement. Pourtant, on constate que pour la majorité de la population en Europe, sauf en Russie qui n’était pas industrialisée, tout fonctionnait normalement: magasins, services publics, etc. Quand les soldats sont revenus du front, il fallait des salaires à plein temps pour les employer. En 1920, Bertrand Russel se demande pourquoi. Pourquoi demander aux hommes et aux femmes de travailler du matin au soir alors que d’après ses calculs de l’époque, la société fonctionnerait grâce aux progrès techniques normalement en faisant travailler les gens 4 heures par jour, 4 jours par semaine. Pourquoi le citoyen doit choisir entre travailler de toutes ses forces et de toute sa santé jusqu’à l’exténuation ou être destitué, perdre tout? Si le travail mène à la sainteté, pourquoi les nobles ne travaillent pas? N’aspirent-ils pas eux aussi à la sainteté? Que faire de ceux qui n’ont pas de travail? Dans les années 20, se multiplient les sans-abris dans les rues des villes européennes.
Pourquoi ne pas partager le temps de travail?
L’absurdité ne s’arrête pas là. Dans les années de l’après-guerre, l’économie a essayé de devenir une science. Les économistes ont démontré que l’évolution de la productivité vient essentiellement de l’évolution des méthodes de travail et pas du temps de travail. Pour produire plus de voitures dans la même usine, cela ne dépend pas de la charge d’effort des travailleurs mais des méthodes de travail.
Des les années 50, les économistes ont montré qu’augmenter l’effort des travailleurs diminue la productivité à cause du manque de concentration des travailleurs et des accidents du travail. Cela coûte à la société et pollue: les burn-outs, les anti-dépresseurs, les maladies liées à la sédentarité et la mal-bouffe, la garde des enfants dont certains deviennent délinquants, les trains et autoroutes nécessaires pour que les gens aillent tous au travail le matin et rentrent ensemble le soir, etc. La nécessité de travailler se paie aussi sur le plan humain: harcèlement, suicides, abus, acceptation de conditions de travail dangereuses, isolement, etc.
Pourquoi les emplois qui fournissent les plus grands services sont ceux qui ont le plus de travail et sont les moins payés: travailleurs en crèche, infirmiers, policiers, etc?
Le problème n’est pas économique. Pour gagner plus, il faut travailler moins.
Dans la société en général, on accepte communément qu’il faut travailler jusqu’à épuisement: regardez les infirmiers, les cuisiniers, etc. 75% de nos représentants sont des propriétaires immobiliers ou avec des actions en bourses, qui vivent sans travailler, qui sont les plus riches.
La valeur travail est une notion toxique. Celui qui travaille, c’est le serviteur et celui qui ne travaille pas, c’est le maître. Rien n’a changé. Forcer les gens à travailler pour survivre via le salaire, c’est utiliser par le biais du travail ce que la révolution française avait détruit en supprimant les privilèges.
Le travailleur est contraint de travailler, sinon il n’a droit à rien. Il faut avoir les exemples de gens destitués qui servent d’épouvantails pour pouvoir contrôler les autres. Travailler dur n’est pas une qualité, c’est pas un but et ce n’est pas viable économiquement. Se lever tôt et travailler tard n’apporte rien.
De plus, ceux qui détruisent les emplois en délocalisant ou en utilisant une concurrence déloyale (produits à l'étranger dans de mauvaises conditions sociales et environnementales) sont les premiers à traiter de fainéants ceux qui ont perdu leurs sources de revenu et qui ne peuvent pas trouver d'emploi.
L’objectif devrait être d’apporter quelque chose à la société, de rendre service, de créer des choses utiles, de faire attention à la qualité de son travail.
Le partage du travail et des richesses est nécéssaire pour supprimer la société des privilèges et des classes. C’est économiquement viable.
Mettre les gens au travail pour assurer le contrôle de la population, c’est anti-démocratique. En effet, comment s’occuper de la politique, de son alimentation, de l’éducation de ses enfants ou de ses aînés si on est épuisé par son travail. Priver les citoyens d’oisiveté, c’est les contrôler.
Le travail c’est la sainteté – Cathédrale de Perpignan: https://cathedraleperpignan.fr/le-travail-cest-la-saintete/
Le Temps des ouvriers – 4 épisodes – arte campus: https://campus.arte.tv/serie/le-temps-des-ouvriers-tous-les-episodes
Valeur travail (idéologie) – Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Valeur_travail_(id%C3%A9ologie)#:~:text=Au%20XIX%20e%20si%C3%A8cle,-Au%20d%C3%A9but%20du&text=%C3%80%20la%20fin%20du%20si%C3%A8cle,revenus%20se%20mettent%20en%20place
Roger & Me – Michael Moore – 1985: https://en.wikipedia.org/wiki/Roger_%26_Me
Éloge de l’oisiveté – Bertrand Russell – Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89loge_de_l’oisivet%C3%A9
Pourquoi les personnes occupant un emploi “essentiel” sont-elles si mal payées ? – Bruno Palier- Sciences Po – Hal Open Science: https://sciencespo.hal.science/hal-03102794v1/document
Rythmes de travail… et cadences infernales – Work pace setting and control Pierrette Sartin – Erudit: https://www.erudit.org/fr/revues/ri/1970-v25-n2-ri2811/028126ar.pdf
Bullshit jobs – David Graeber – Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bullshit_jobs
Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…– Christiane V. Felscherinow: https://www.babelio.com/livres/Felscherinow-Moi-Christiane-F-13-ans-droguee-prostituee/9577
Plus rien – mickey3d: https://youtu.be/phy1WOyQUYI?si=tfM6pjhRZ3oStzRK
youtube
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4-day workweek: https://www.aurianneor.org/4-day-workweek/
Work: https://www.aurianneor.org/work-work-1915-charlie-chaplin/
Donner ou pas donner?: https://www.aurianneor.org/donner-ou-pas-donner-donner-de-largent-a-un/
Le revenu de base, c’est possible: https://www.aurianneor.org/le-revenu-de-base-cest-possible-the-instrument/
Depuis que j’ai arrêté de travailler Et que j’ai recommencé à réfléchir, J’y gagne!: https://www.aurianneor.org/depuis-que-jai-arrete-de-travailler-et-que-jai/
Marche à l’ombre: https://www.aurianneor.org/marche-a-lombre-quand-l-baba-cool-cradoque-est/
Fée du logis, fait tout sans travailler: https://www.aurianneor.org/fee-du-logis-fait-tout-sans-travailler-legalite/
Le mépris, c’est pas automatique: https://www.aurianneor.org/le-mepris-cest-pas-automatique/
Rob the poor to feed the rich: https://www.aurianneor.org/rob-the-poor-to-feed-the-rich/
Les humiliés de la République: https://www.aurianneor.org/les-humilies-de-la-republique/
Comment regagner la confiance?: https://www.aurianneor.org/comment-regagner-la-confiance/
Liberté et vivre ensemble: https://www.aurianneor.org/liberte-et-vivre-ensemble/
Limiter la richesse individuelle: https://www.aurianneor.org/limiter-la-richesse-individuelle/
Vivre dignement: https://www.aurianneor.org/vivre-dignement/
L’ absentéisme au travail: https://www.aurianneor.org/l-absenteisme/
Ma valeur n’est ni marchande ni raciale: https://www.aurianneor.org/ma-valeur-nest-ni-marchande-ni-raciale/
La part du gâteau: https://www.aurianneor.org/la-part-du-gateau/
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claudrakoto · 6 months ago
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Balthazar était un jeune homme brillant et ambitieux. Passionné par les études, il passait tout son temps le nez plongé dans les livres, avide d'apprendre et de repousser ses limites intellectuelles. Il enchainait les projets, les examens, les concours, sans jamais s'accorder de répit.
Mais un jour, après une énième nuit blanche passée à réviser, Balthazar sentit que quelque chose n'allait pas. Son esprit d'habitude si vif était comme engourdi. Les idées s'embrouillaient, les mots lui échappaient. Inquiet, il consulta un médecin qui lui prescrit du repos.
C'est alors que Balthazar comprit qu'il avait présumé de ses capacités. À force de solliciter son cerveau sans relâche, il l'avait épuisé. S'il continuait sur cette voie, il risquait le burnout, voire pire - de sérieux troubles cognitifs.
Balthazar décida donc de lever le pied. Il apprit à se fixer des objectifs raisonnables, à s'accorder des pauses régulières, à cultiver des loisirs qui ne sollicitent pas que son intellect. Petit à petit, il retrouva sa vivacité d'esprit et son goût d'apprendre. Mais cette fois, il veillait à ne pas franchir ses limites.
Cette expérience fut une leçon d'humilité et de sagesse pour Balthazar. Il comprit que pour préserver sa santé mentale, il devait modérer ses efforts et respecter les besoins de son corps et de son esprit. Car même les plus brillants ne sont pas à l'abri du surmenage.
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yoga-renaissance · 2 years ago
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Démystifiez les signes du surmenage pour mieux le prévenir
Êtes-vous souvent épuisé, stressé et submergé par les exigences de la vie quotidienne ? Peut-être êtes-vous sujet à un épuisement particulier ? Pour le savoir, apprenez à décrypter les symptômes du surmenage qui ne doivent pas être ignorés. La fatigue constante, l’irritabilité et la baisse de motivation en font partie. Retrouvez également des stratégies concrètes pour y remédier et rétablir…
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jezatalks · 1 year ago
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Go m'acheter une switch (175€ sur leboncoin. Merci leboncoin), alors que ce mois ci, même si je vais me faire un smic, je serais en déficit à cause de la caf.
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extrait-livre · 2 months ago
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"Si nous vivons la violence, vis-à-vis de nous-même, vis-à-vis de la vie (exigence, contrôle, surmenage, culpabilité), nous risquons bien de susciter une réaction violente de la vie (accident, maladie, dépression, deuil).
Thomas d'Ansembourg - Cessez d'être gentil, soyez vrai !
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minimag1c · 1 month ago
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Finally ANOTHER CHAPTER OF YOU REALLY DIDN'T KNOW YIPEEEE
Uhm- anyway-
Be ready I'm gonna post a lot for a week and some of you will know why this for now I will feed you with this
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Chapter IV: Connections
A knock on the door.
"Ma'am Jophiel?"
Followed by silence.
Something that was unusual or eerie during this specific period in the holy place.
"Nirvana", one the most prominent and famous studios of Heaven have just finished filming an ad for the new perfume that was currently trending with the holy place and the main actress of it retired herself after a few shots who weren't that successful except the last one.
Say, the main actress wasn't just any averagely known figure they picked up on social medias or a doll face like cherub that anyone would fall in love with but the literal, actual and well known Archangel of beauty, Jophiel. The company was already a cash flowing one and well known for their high expectations and goals so it wasn't that all surprising if one of the virtues was also working on the commercial but the masses didn't actually know that for perfectionists, it was fighting with nail and tooth until their figurative and physical state collapse.
That doesn't mean the Archangel Jophiel was the type to exhaust her celestial bones until her own feathers would feel heavy on her wings' flesh however, there where those moments of surmenage accompanied with a bad timing for a sensory overload, let's just say the walking ticking bomb of emotions nesting on eggshells finally exploded and of course in the middle of another shooting.
And here's another problem: No one knew what to do when the model had her meltdown. Of course they didn't knew that this would happen, when hiring one of the original Morningstar, they didn't excepted that of them would actually react badly and it wasn't even on a failed attempt or whatsoever, it was... Just because of a few bright lights.
But after hindsight, did they actually make it too much? It wasn't everyday someone could witness this and did an archangel even needed to be taken care of? Or could they heal themselves? Or on the contrary, they actually needed to be more pampered and looked on??
Almost everyone in the studio would have be shut down, asking those questions that they never considered before if it wasn't for the exception of an heavenly being with a heart pin in his brown hair and clothed with plain a white short sleeved shirt and black pants holding a clipboard in hand who went to the backstage, specifically in the archangel's room.
Actually, he was just like Jophiel except he was the Archangel of love but employees and workers in Nirvana didn't suspect that a lambda manager's assistant is Chamuel Morningstar or, in some texts and other choices of words, Camael. Plus, his disguise made him pretty much unrecognizable and thus, it wouldn't make sense that people would be able to connect the dots between these two identities unless they have stalked or knew the archangel too well which wasn't that many or anyone at all except his siblings.
Right now, Chamuel has put aside the bumble bee-esque sounds roaming and buzzing in the studios or in other rooms except the backstages as he waited patiently in front of Jophiel's door, crossing his arms while lightly tapping his foot. There could be a chance that she wasn't probably inside but instead trying her best to calm down or plaster a smile solid enough to be believable for a few hours or, if she was lucky enough, the whole day and an afternoon in a nearby bathroom but Chamuel had a sharp hearing and if it was for the slight shuffling of a sheet accompanied by a thud, he would have thought about checking the second option.
"Ma'am? Can you hear me?" He asked again, more concern evident in his words. Jophiel herself already knew that her own sibling was in Nirvana, working undercover but she didn't actually know where they were nor what was their costumes or other appellation of it. Another thing is that she didn't really know who it was hence Chamuel preferred to be formal for now as to not overwhelm her even more. Plus, it was also just in case if one of the staff accidentally stumbled next to him and actually realize that two even more powerful than the average heavenly entity was inadvertently working with them.
Camael wasn't sure what would be their reaction but it was better safe than sorry.
In the end, after waiting for a good few minutes, the archangel felt that it was enough for him to enter inside the room, not before warning the one inside it. Without further ado, he opened the door.
Overall, it was the typical decor of any Hollywood backstage and rooms for any stars and celebrities except it had angelic motifs and touch of different yellow hue, from slightly pastel, even white to straight up bright albeit it was only a small portion. Aside from the vanity, there was a simple lemon flavored couch glued to the wall, a small ball of sheets was sitting on it, occasionally shifting back and forth slightly but stayed still on the soft cushions.
If it wasn't for the short curly hair that faded at the tip, Camael wouldn't have guessed that it was Jophiel, putting aside the room's design.
With the softest smile he could plastered on his face, he cautiously when towards the other archangel as he sat down next to her, barely touching her shoulder as to not frighten her furthermore.
"Hey" he started, being as gentle as possible. "What got you so bummed out?" He asked, no hint of malice in his voice.
It took a moment for Camael to get a reaction from her but slightly, ever so slightly she poked out her heard, her eye who was visible out of the sheet glaring at him. Chamuel smiled furthermore.
"Hale."
Hale was the name that Camael picked up for his camouflage in Nirvana. He liked the name rolling out of his tongue, plus he liked the meaning behind it, healthy and good looking, even though he didn't considered himself as a healer, he considered love as a fuel, something that everyone, platonic or not, could use as a natural medicine, a coping mechanism if used well, a link for strengthening emotional support.
But after all, who was he to tell, being a healer, a pillar of marble was Raphael's purpose and duty.
Which, now that Camael thought about it, he hasn't seen his brother in a while...
But that wasn't the current situation that mattered at hand right now. The mass of wrapped blankets started to wriggle a bit next to the archangel until the woman's head fully emerged from it. Her own eyeshadows stained slightly the corner her eyes while the pigment of her yellow blush started to fade out. Her hair was also a mess but, as the beared of the title "one of the most beautiful archangel", of course her appearance would have been a sweet eyestrain in a gawking way.
For the first few seconds, she hasn't moved nor said a word until a small, barely present, mischievous smirk appeared on her face as she finally spoke, her voice a tad raspy.
"You still kept that weird wonky nickname of yours?"
It tooks Camael a while to process what she actually just said before he widened his eyes and lightly punched her on the side. Albeit there was no harm intended nor actual force in his fist, he pouted slightly, huffing at her snarky remark.
"Hey! You said that it was good when I told you I would use that name!" He slightly scolded her. Jophiel's small smile widened a bit more. "Cammy, you already know that when I said that, it was out of from pure sarcasm."
The concerned one only proceeded to roll his eyes, soon finding himself to laugh at her propos and even more, his own joyfulness contagious as Jophiel soon followed him, albeit with less energy and more with a las feeling lingering.
It didn't tooks that much time, in fact it was only a few minutes after, for the feminine archangel to slump back on her velvet couch, drowning again in her sheets and sour mood.
Chamuel titled his head to the side, his smile slowly faltering before it became a thin line, both eyebrows frowning slightly as he looked at her. However, when he was about to speak up again, trying to come up with another way to confront her state, the archangel of beauty was faster, asking with a still a tad hoarse voice coated words.
"What are you even doing here-?"
"Just wanted to check on you, Joy. Is that a crime?"
The concerned one huffed slightly, even though it seemed more like a sigh of resignation. Camael, nonetheless, didn't backed down as he ever slowly and gently put his hand barely next the sheets that shielded Jophiel from the outside world. The woman was not really the one to be easily open to other people and less when she wasn't having it, emotions and feelings speaking or just meeting others but Chamuel was still persistent. Not stubborn. Persistent was a better word and he was really one, mainly to help other and relatives.
"Jophiel I just want to check on you." He admitted, his eyes showing his empathized bummed out feeling, mirroring with Jophiel. The latter only scoffed lightly, shrugging her shoulders although her gaze still hasn't met the other's.
"It's nothing really. I'm an archangel I can deal with it."
"You know what I mean." He said, rather harsh with knowing it but Jophiel continued, hers still firm on her own conviction but it felt more like she was already getting irritated by Chamuel's continuing presence.
"They were just a few lights. I can handle it but it's just I was more tired than usual today-" Jophiel was about to continue but Chamuel was already getting impatient as well, his own feelings starting to grow tumultuous because of his empath ability increasing.
"Jophiel, don't start pulling out those excuses on me, you already know it won't work." They said, tense. Jophiel glared at him intensely, her lips quivering and, for a moment, Camael really thought that she was going to snap at the other.
But then, instead, she tooks a deep breath and closed her eyes, trying her best to not escalate quickly as she buried herself furthermore in her small makeshift nest, not wanting to add anything else.
Somehow Chamuel felt even worse with that kind of reaction.
An oppressive and awkward silence settled between the two heavenly beings, both of them hesitating if the other would talk or themself. In the end, Chamuel was the one who broke the silence first, sighing heavily before.
"Listen Joy I-... I'm sorry I really didn't wanted to get on your nerves but I just want to help." He said before adding other words, with more pleading coating his words. "Please. Can I at least try to do something? For you?" He insisted slightly, his once persistence fading throughout the time.
Jophiel thought about his question for a short while and was about to answer until he cut her off again, slightly deadpan.
"Except telling me to go away. At least something I can do right now before you throw me out."
"Dammit." She muttered. Chamuel shrugged.
"You heard me."
The silence was still unbearable for the two but this time it was shorter. In the end, Jophiel gave up at trying to be reculant towards him but still, it tooks strength for the archangel to eventually speak up.
"Can I have some water-? Just a small bottle." She asked, her voice barely audible.
Chamuel looked at her, his eyes a bit wide but didn't minded it. Of course, as someone whose powers where just powerful enough, he could snap his fingers and make water appears but he thought to himself that it could be more appreciated if he tries to find one normally since he wanted to walk a bit as well.
"Alright if you say so-"
"But please."
Jophiel's suddenly interrupted them almost made him jump as he looked at her, a bit confused but still, they listened to what was she going to say...
... Even if what she said after somehow made them feel a needle stuck in their heart.
"After that just leave me alone. I really don't want to deal with- I really don't want to deal with anyone right now." She said, now fully hiding her entire physical being inside her sheets.
They knew that she didn't meant any harmful undertone in her sentence but Camael felt a slight weight in his stomach, an unpleasant feeling of uselessness wrenching his guts. Obviously, he felt stupid for feeling like this but it was stronger than him and for a fraction of second, he was about to get really upset.
But then, with hindsight, if it meant helping his sister, than he wouldn't mind.
He shouldn't mind.
"... Of course."
And they left, closing the door without any words.
━━━━━━ ◦ ❖ ◦ ━━━━━━
The archangel of wisdom sat on the floor rummaged through the mountains of papers and scrolls that was in her office alongside with the library, slightly tense and frowning.
The exterminations! How come she have never heard of it? And the fact that the actual head of the seraphim hid that cruel method from the virtues since how many years?? Centuries or eons even???
She was the archangel of wisdom. The archangel of knowledge and closely related to the Heavenly Council, Hell even one of the seven virtue, someone who was supposed to be all knowing and who was able to depict everything and be a powerful being but then if she didn't even knew about these barbaric ways, how can she even still considered herself as enough for this title? And moreso, if Sera hid it away from prying eyes for a long time now, that only emphasize how unworthy the more she thought about-
No. She was worthy of it and that's the reason why she was here, working her ass off, totally not on the verge of a breakdown with a brain as gushy as mud because she have found nothing about the exterminations. Totally not because of that.
A b s o l u t e l y n o t.
... Okay clearly she needed a break.
Uriel grunted, pinching in between her eyes, massaging it slightly, feeling yet another headache incoming as she let go of the papers who were gripped tightly in her hand as she sighed heavily, stress gradually leaving her as she realized how actually exhausted and hungry she was.
"I should probably summon a cereal bar or a bottle of red bull before continuing.." she thought to herself.
However, when she was about to get up to stretch herself, a small black flame suddenly materialized itself in front of her, slightly startling the archangel. Uriel raised an eyebrow before the flame changed its form to a more rectangular one until a dark purple lunch box appeared and almost fell on the floor if it wasn't for the woman who catched it.
At first, she raised an eyebrow in confusion, looking closer at it before she deadpanned, clearly not having it.
Obviously, she knew about the one who gave her this and, normally, she would either laugh a bit or smile at the gesture but the amount of works she had to do today really took a toll on her.
"Azrael, I'm really not in the mood right now." She said out loud. Not that long after, a figure emerged from the ground, wrapped in a black mist until an archangel with long white hair and black wings stepped forward, their arm crossed on their chest, a slight sight of disappointment on their face.
"It is not about your mood or whatsoever, Yuri. You didn't touched food for so long it's now as cold as Antarctica before climate change." Azrael said, raising an eyebrow at Uriel who slightly glared at him, not only because of the nickname but also because she definitely didn't wanted him to come.
"I thought you were the virtue of patience. Why did you even came when I told you I was still working?" She asked. He shrugged.
"Just because I'm that doesn't mean I shouldn't jump on when my siblings doesn't even know how to take care of themselves." He answered, just as nonchalant.
Uriel grumbled under her breath but, nonetheless, couldn't help but bring the lunch box close to her because of the divine smell. Azrael couldn't help but chuckles a bit as he sat next to her, leaning on a pile of old leather books as the other archangel opened the lunch box and widened her eyes, seeing a variety of Korean like dishes. Azrael couldn't help but smile fondly at his sister.
"I've decided to prepare a new one since the last was really not it. Don't worry about the temperature, you can wait a bit because I'm pretty sure it's still hotter than Australia."
"I still don't know why you keep doing Earth and its problems related jokes or metaphors these last few weeks." Uriel said, summoning chopsticks as she took a piece of kimchi. Azrael only hummed.
"When you constantly deal with Death lingering around mainly because of humans' stupidity, might as well use some dark humor to cope. With limits of course." Azrael added the last part as he smiled furthermore when Uriel ate a piece of the meal and hummed in approval, pleased of the savory taste of Azrael's cooking. She shallowed before continuing, her eyes darting away, her tone almost nostalgic.
"Mmh. You reminded me of the time during the ten plagues in Egypt where you accompanied me and kept making jokes all around because of the numerous deaths." Uriel piped in, a small, soft smile on her face yet at the same time restraining herself to not shake her head at the memory.
"Well, technically you were the one who would check if the door have lamb's blood while I shoot the kid." Azrael said almost as a matter of fact, smiling in false innocence.
Uriel almost choked on her meal as she glared at her bother, her joy being ephemeral after that propos. She narrowed her eyes at him before letting out a sigh, rubbing his eyes behind her glasses.
"For Mother's sake Azrael, I said take them, not shoot them!"
"Knowing the context of it, pretty sure these two are the same thing, am I wrong-?"
Now that caught Uriel off.
"Well- uh- i-" The archangel of wisdom was about to pull up another stunt but upon realizing that she let out a huff of resignation.
When the angel of death seemed to observe that his sibling didn't had anything else to say, he couldn't help but laugh at her attempt. Obviously, not out of malice rather a begnine teasing.
"Either way you understood what I was trying to say."
"Yeah. Of course."
And despite it, Uriel didn't fought back the small crack of smile that creeped out up on her face.
Soon, a silence settled between the two. For a the primary few minutes, it was decent until the atmosphere gotten thick, shifting unto something more awkward and unbearable to handle even for the toughest shells.
Unfortunately, Azrael's question only added more unwanted salt to the elephant in the room.
"It has been almost a week since I didn't saw you coming out of the library."
Uriel was playing and poking her remaining teokkbokki, contemplating the metaphorical voie in front while her consciousness tried to process fully what her brother was implying.
For a fraction of second, she felt her own golden blood running out but then she tried to calm herself down, her appearance as neutral as possible to not betray her inner growing turmoil.
"It's because of work. Exterminations have been such a bum in the butt I have extras now." She replied as Azrael made a sniffled up noise of understanding, his expression going on a small degree of sour.
"To be honest, I know you're like those librarians that have so many knowledge but still, I have no ideas how is your job and those exterminations are related."
Oh boy where does Uriel would even starts to answer that.
Because first thing first, not a lot of people weren't aware of that, not even her own siblings but Uriel is actually, indirectly in that case, member of the Heavenly council. There were no veiled explanations, she was the wisdom, the pillar or logics and techniques in some perspectives and, as much as it was overly frustrating how it was bright on the face that Sera was the one behind the exterminations therefore the main culprit, she needed to be neutral first and thus it was a necessity to provide concretes informations and notions about the yearly slaughter alongside with its participants, which are, in that case, exorcists...
... And that led to the second thing which was another whole problem: the case itself was a total mess. It was certain and official from now on that exterminations were illegal and weren't even supposed to work in the first place but that was EXACTLY the issue! How could Uriel even work on a registered crime case when it has no written traces and registered laws concerning it and even less files! And THAT was infuriated Uriel the most because in juridical way of speaking, that meant that exterminations had nothing in it aside the exorcists?? No registered informations or official connotations, it couldn't just be that easy.
And let's not even talk about the exorcists themselves who, most of them, doesn't even have any assurances and official identities in Heaven.
And for informations as well, the victims or the one who were involved in the case are only citizens from Hell and if it was for Heaven's case, it was the one who were put on the trial which wasn't... The best thing.
And the only person the archangel could think of was Emily which was also not... The best thing. And no. She won't elaborate.
Oh and Adam too. He was already a whole problem by himself and now that he died, the problem got worse...
"... There are reasons why it's linked. Trust me." Uriel decided to put simply in the end, not feeling ready to dump all the reasons and whatnot to her sibling as she went back to her files.
The virtue of patience frowned slightly at their sister's response, knowing easily that Uriel actually had the answers, she always had them, but just didn't felt to talk about it.
But nonetheless, he respected Uriel's choices of words, as long as she didn't tried to hide bigger and darker secrets nor crucial informations that risked to be compromise in the current situation, as he sighed slightly in small content before he finally got up, ruffling his wings slightly.
The feminine archangel bit his lips, knowing her brother would leave her be again... But a sudden question that made her froze in mixed emotions was itching her as she decided to impulsively ask it out loud.
"Do you think he received our letters?"
The temperature of the room suddenly dropped as Azrael himself felt a weight dropping all the way down to his throat and stomach, as he only stood, immobile, his back turned to Uriel as his mind tried to process the following words.
After what felt an eternity, frozen in time, he spoke up, his tone almost betraying his doubtfulness.
"He's the king of Hell now, Uriel. Pretty sure he is busy with his duties."
It wasn't the best response to it obviously and Uriel didn't even seemed that convinced with his words as she muttered something under her breath but, knowing it would go if he added anything else, the angel of death let out a quick goodbye as he disappeared in a black mist.
Uriel only hummed, going back into putting her nose in the numerous papers and written laws.
━━━━━━ ◦ ❖ ◦ ━━━━━━
Lucifer didn't knew if he was just woke up from a nap or coming back from the deads.
In either way, he felt as if he got ran by a truck three times before being crushed to death by five elephants. To say the least.
And it's very precise I know.
In either way, to summarize it up, Lucifer really felt like shit almost like the first time he died.
Which was agonizing mind you. Unfortunately for him, it was not a quick painless death but the exact opposite: slow, full of agonies, emotions now blurry and mixed with the blood that kept pouring out of his own body, his heart ripped off his chest and destroyed until it was just pieces and shreds of flesh as he was forced to watch it.
A bit gruesome he had to admit.
And now he felt as if the sensations of his first time were coming back to haunt him. Or probably they just want him to go back through all of this again. Who knows.
Unfortunately for his miserable and pathetic life, Lucifer had already planned activities and his day and therefore, as much as he has gotten familiar with it, he was busy.
Like trying to fucking get up for example.
In the end, after what felt like countless attempts, the king let out a groan of frustration and tiredness, clearly feeling that today will be those days where his body and mind wouldn't cooperate.
"Oh for the love of-"
He rubbed his face with his wobbly hand before lazily snapping his fingers for... Well he didn't knew what was actually the reason on why he should even use his magic.
Well. Might as well just use it for everything.
After he felt somewhat satisfied with his wishes, he finally snapped his fingers before he got engulfed in a red and golden mist as it dissipated after a while, leaving him now in a new pristine usual white and red suit and hat, as he got up and stretch himself, putting on his best shiniest smile as he only readjusted his clothes.
NOW he was ready!
Wait. There was one thing left.
Lucifer frowned when he remembered it as pulled out one his drawer and pulled out a small bottle of medicines, filled with pills whose names were "HaPpY pIlLs"
The devil couldn't help but glare intensely at it but he knew he needed them to at least function like a normal person even if the name was so disgusting.
Reculantly, he poured almost an handful of those medicines in his hand, admiring their horrendous glory before chugging all of them down in one go.
Father above that tasted horrible just like always.
After he felt ready and not forgetting anything, he took another breath before teleporting himself to the hotel, this time taking longer than usual.
But he didn't cared.
"Hello everyon-!!" Lucifer didn't had time to fully finish his dramatic entrance that he felt a bone crushing bear hug encasing him as he lightly choked out.
"Augh-! W-wh-??"
"Fucking thank God dad you're finally here!" Charlie's worried voice rang out as she then gripped her father's shoulders, extreme care and concern written all over her face. "Are you okay?? What happened?? You didn't responded to my texts!"
As the nephilim continued to list all of her unanswered questions, Lucifer couldn't help but slowly frog blinking in incompréhension. Why on earth was she worried about him? Did his not so discreet exit really scared the life out of his daughter?
"C-charlie I'm fine! See? You don't have to worry about me dramatically leaving this morning." He said, chuckling awkwardly, trying to run off the uncomfortable atmosphere.
Unfortunately for the short king, it only got worse when the rest of the hotel's residents looked at each other, all mixed emotions at his propos while even Alastor seemed to frown slightly despite his wide grin.
Lucifer's stomach dropped as he tried to fix whatever he tried to say. "Y-you know when I disappeared like poof! Gone in a smoke h-hehe-"
"Dad?"
"Yescharlie-?"
The hotel's owner looked at her father, mildly concerned and conflicted if she actually should address the elephant in the room. But then, in the end, it was probably for the best.
"Yo- you were gone for 6 months- that sudden disappearance it was months ago-"
At the aveu, Lucifer's face became livid as he almost let go of his apple cane.
Ah. So that's why something fell off when he arrived, a few things a few changed.
Yeah. A few.
"Hahha-! Uh-" the king tried to laugh off but it was obvious he was pushing it before he immediately added, as if his words would compensate his unexplainable absence. "W-well you know Char-! Being the king and all that stuff-!" He made some intelligible noises before he straighten up his back all of the sudden. "Anyway! It's fine like I've said before! Completely okay! So Uh- what was-" he curses himself mentally for being such a fool in front of sinners. "What was the thing that you were trying to say Charlie-?"
At first, the concerned one didn't responded and Lucifer was fearing that she would still insist on his unresponsiveness but then she composed herself (she was way better at it, unlike him) as she also smiled back, except her own as was not as strained as his.
She knew how to keep her blood cold.
Once again. Unlike him.
"Oh well actually I wanted your opinion if you wanted to do a specific trust exercise? For- you know- knowing the rest of our residents-?"
Once more, the suggestion went through the sin's head and it tooks a short moment surprisingly to process it before he grinned at his daughter, pushing his doubts as he tried his best to answer with the happiest tone he could muster.
"Oh of course! Why not Charlie?? After all, I really want to see your friends!" He said enthusiastically much to Charlie's relief as she dragged her father to the rest of the hotel's lobby where fortunately, everyone was just minding their own business, except a certain radio demon who stared at the king with disdain and suspicion.
━━━━━━ ◦ ❖ ◦ ━━━━━━
They still haven't found Samael yet. How??? He was literally not moving for a long time and when they were about to find him he was just gone!
It wasn't fair!
But oh well. The good news is that they finally knew how to track Samael without getting caught physically and therefore it was just a bonus point for them.
Obviously they won't give up. Absolutely not! Not right when they were so close.
Oh Samael really didn't had to worry. They would catch him soon. After all, it's their little Morningstar! And they would anything for him!
A̴̚͟n̸̬̓y̵̦͆t̷̹͒h̵̬͋i̷̖͊n̴͇͌ḡ̴͇.̵̫̇
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mister-snake · 1 month ago
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Ce que j’ai dit : J’apprends peu à peu à canaliser mes émotions. Ça fait 3 mois que je me suis pas blessé. Grâce à l’auto-compassion, j’ai beaucoup moins d'épisodes d’avolition à cause des exigences de perfection que je me mettais niveau hygiène de vie et performance. J’essaie de lâcher prise dans plusieurs conflits interpersonnels en relativisant, alors je suis moins impulsive qu’avant.
La réalité : Ça fait des mois que j’arrête des coping mecanisms néfastes comme le self-harm, la violence, l’auto-sabotage et la passivité/déprime. Tout ça pour me rendre compte que les mauvaises habitudes se déplacent dans la dépendance, le surmenage, l’isolement social et l’anhédonie. Woohooo~
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queerborealbabe · 9 months ago
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Burn out
When a house burns You can't stay in Listening to TV You shout You cough You cry You call the firefighters You take refuge with the neighbor Who calms your anger, your rage a bit ridiculous Against this damn cold and expired extinguisher Stuck on your heart That stopped you from saving yourself All alone By yourself
But when it's your desire To live To work To love And to make love That completely burned down You can stay in front of the TV Screaming silently Without any cough to betray you And even if you call the fire brigade The psychologist, or your mother You'll still have to find the right words To convince them But more importantly To convince you That you need to take refuge Of your routine And above all Of yourself
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Surmenage Quand une maison brûle Tu peux pas rester à l'intérieur À écouter la TV Tu cries Tu tousses Tu pleures Tu appelles les pompiers Tu te réfugies chez le voisin Qui calme ta colère, ta rage un peu ridicule Contre cet extincteur froid passé date Collé sur ton cœur Qui t'as empêché de te sauver Tout seul Par toi-même Mais quand c'est ton goût De vivre De travailler D'aimer Et de faire l'amour Qui a complètement cramé Tu peux rester devant la TV À crier silencieusement Sans toussotement pour te trahir Et même si tu appelles les pompiers Le psychologue, ou ta mère Il faudra d'abord que tu trouves les bons mots Pour les convaincre Et surtout Te convaincre Que t'as besoin de te réfugier De ta routine Et surtout De toi
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cocainaenvenenada · 3 months ago
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Ernst Theodor Wilhelm Hoffmann naît en 1776 en Prusse orientale, à Berlin dans une famille de pasteurs et d’hommes de loi. Les parents se séparant, Ernst est élevé par sa mère qui meurt quand il est tout jeune homme. Il suit des écoles classiques et s’avère un prodigieux pianiste, un excellent dessinateur. Il étudie le droit sans réelle conviction puis la philosophie. Entre 1794-1808, il travaille comme clerc de notaire, puis auditeur mais il préfère les artistes. Parallèlement à sa vie juridique, il peint et compose un opéra comique Le Masque et fréquente le milieu romantique, en désaccord avec la société bourgeoise. Le succès n’est pas au rendez-vous et il s’attire les réprobations du monde « bien-pensant », par son insolence provocatrice. Il s’exile. De retour en Allemagne en 1808, il se voue à la musique et à la critique musicale puis au théâtre. Il vit pauvrement avec sa femme et rencontre beaucoup d’artistes. Son premier conte Le Chevalier Gluck date de l'automne 1808. Il compose Les Kreislerania pour un journal.
En 1813, entre son poste de chef d’orchestre ou de directeur artistique d’une troupe, il gagne peu mais continue d’écrire quelques-uns de ses meilleurs contes (Le Vase d'or, Le Magnétiseur et Ignaz Denner) Puis, il multiplie les fonctions modestes pour privilégier l’écriture et choisit de modifier son troisième prénom en hommage à Mozart : il devient « E. T. A. (cf. Amadeus) Hoffmann » en 1815.
Alors qu’il est juriste, le succès arrive avec l’opéra Ondine en 1817. Tous ses écrits se publient : Les Elixirs du Diable en 1816, Les Contes nocturnes en 1817, Le Chat Murr en 1819… En 1822, les abus, la lutte contre la pauvreté et le surmenage ont raison de sa santé et il dicte ses derniers contes à sa femme, avant de mourir à 46 ans.
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misericordieux · 3 months ago
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Je suis tellement burn out j’ai l’impression que je vais m’écrouler et mourir à n’importe quel moment et ça me fait peur. Je me sens très faible physiquement. J’ai des crises d’angoisses dès que je me réveille. Je me force à manger alors que j’ai très peu d’appétit. Et ça me fait câbler intérieurement dès que mon médecin me parle de dépression. Non c’est pas la dépression. C’est du surmenage physique, émotionnel, psychologique, mental. Ma mère à failli mourir. Elle a fait 2 arrêts cardiaques en 30 minutes. Elle garde des séquelles de ça. J’ai du me forcer à tenir pour mon père et pour ma sœur. J’ai du voir ma mère se réveiller de son coma en agonisant. J’ai du enchaîner boulot, ménage, faire à manger pour ma famille, tout en faisant les aller retour entre chez moi et chez mes parents (j’habite à 100km d’eux) entre ça je dois aller voir ma mère à l’hôpital. J’en peux plus. Je suis si fatiguée et éreintée. J’ai acheté un appartement lorsque ma mère à fait ses arrêts cardiaques. Je dois payer deux loyers (mon crédit et la maison que je loue) j’avais pas le temps de faire le déménagement et maintenant je suis trop épuisée pour déménager. Et je me sens si seule. J’aimerai tellement avoir quelqu’un pour m’épauler parce que j’y arrive pas toute seule. Je suis si seule. J’ai du me mettre en arrêt maladie pour épuisement avec symptômes dépressifs. Et j’essaie de prévenir ma famille de mon épuisement général mais ils le prennent à la légère. Et oui je continue la thérapie mais clairement c’est pas assez. Je me sens si seule. Ça fait aussi 3 mois que j’ai pas pu passer une seule minute toute seule pour me recharger et je ne me suis jamais autant sentie isolée tout en étant entourée de ma famille. J’en peux plus.
Je n’ai pas d’idées suicidaires. Je veux juste exprimer que je suis au bout de ma vie depuis plus de 3 mois.
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christophe76460 · 1 year ago
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prédication Jimmy dans les derniers temps Vie et Lumière
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Nous sommes tous au bord d'un grand effondrement historique, d'une marée qui engloutira l'ensemble de la civilisation et changera notre époque. La société moderne est hypnotisée.
Elle se trompe elle-même, vit dans l'illusion et a perdu le sens des dangers. Liée au matérialisme, elle offre les produits de confort et les plaisirs. C'est pourquoi, elle n'est plus capable de percevoir ce qui s'avance toujours plus rapidement vers elle.
La terre chancellera comme un ivrogne
Toujours plus de violence, de terreur, de guerres et de bruits de guerres, d'épidémies, de famine, de tremblements de terre, de tempêtes, de sécheresses et d'inondation d'une étendue encore jamais vue et toutes sortes de catastrophes frappent aujourd'hui le monde.
Des millions de gens sont en fuite. Non seulement l'économie mondiale, mais aussi les valeurs monétaires sont en train de s'effondrer.
La terre, qui compte déjà tant d'années, vieillit comme un vêtement et l'on pourra la comparer à un roulement à billes qui ne fonctionne plus. L'orientation de son axe, aujourd'hui, n'est plus tout à fait ce qu'elle était.
En vertu de ce qui se passe aujourd'hui et vu les sombres perspectives d'avenir que les scientifiques ont déjà calculées pour cette décennie, la peur ne cesse d'augmenter parmi la population.
C'est pourquoi, toujours plus de personnes, jeunes et plus âgées, se réfugient dans le monde illusoire de la drogue ou mettent prématurément fin à leur vie par le suicide.
Nous vivons à l'époque que Christ Jésus a caractérisée ainsi : " les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre; car les puissances des cieux seront ébranlées " (Luc 21: 26)
Ce monde n'a encore jamais vécu de guerres locales et mondiales si horribles et si sanglantes, comme de nos jours.
Et aujourd'hui, il semble que l'humanité soit proche de la troisième guerre mondiale qui la menace.
Eisenhower, l'ancien président des USA, disait pertinemment : " Sans une nouvelle naissance spirituelle, l'humanité ne pourra échapper au Golgotha de la troisième guerre mondiale. "
L'anarchie croissante ne se caractérise pas seulement par la privation des droits, la violence brutale et le surmenage de beaucoup, mais également par l'éducation, c'est-à-dire la séduction des commodités excessives et l'avidité des jouissances, ce qui conduit à la paresse et, finalement, favorise la criminalité.
Et parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. (Matthieu 24: 12), les uns sont favorisés de façon malsaine et injuste, les autres désavantagés, dans une bureaucratie froide, arbitrairement et sans amour, pour être poussés sans merci dans la détresse.
Aucun homme ne connaît l'heure de sa mort. C'est pourquoi la Bible dit : " Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. " (Amos 4: 12).
Personne ne peut vous dire le temps qui vous reste à vivre. Peut-être est-ce aujourd'hui votre dernier jour.
Aucun homme, vous non plus, ne peut savoir s'il vivra encore demain.
C'est pourquoi, le Seigneur Jésus Christ dit " Aujourd'hui, si vous entendez ma voix, n'endurcissez pas votre cœur " (Hébreux 4: 7).
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diario-vespertino · 2 years ago
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“La salud mental es tabú, si decís que estás medicada te tachan”
Actriz, dramaturga y artista multifacética, Maruja Bustamante escribió y actúa una obra que aborda sus padecimientos psicológicos. Una conversación en profundidad sobre la doble moral del ambiente teatral, la discriminación hacia las corporalidades no hegemónicas y la escasez de tramas con protagonistas gordas. Maruja Bustamante es una artista multifacética imposible de encasillar. Actriz de cine, teatro y televisión, performer, escenógrafa, guionista, directora, dramaturga y docente en la Escuela Municipal de Arte Dramático (EMAD), donde dicta Taller de Dramaturgia, espacio que antes de jubilarse ocupaba el histórico Mauricio Kartun.  Desde que arrancó a actuar, a los ocho años, no ha parado. Hoy Maruja está terminando de filmar una película en la cual las protagonistas son una reina y una princesa gordas, con la presencia de otras corporalidades no hegemónicas; el estreno será en una nueva edición del Festival Asterisco. También dirige “Alicia por el momento”, que se podrá ver en Timbre 4 (México 3554, CABA) los lunes de mayo y junio a las 21, y está a punto de estrenar otras tres obras: “Adiós, cyborg, amor”, de Belén Gatti, y las dos restantes de su autoría (“Chacha San Pietro y  “Potencia Gutiérrez”). Uno de sus mayores desafíos recientes fue escribir y actuar “La casa oscura. Un documental sobre la salud mental”, que se estrenó en 2021, giró por distintos escenarios y se presentará en Caras y Caretas (Sarmiento 2037, CABA) el miércoles 19 de abril. Con una larga trayectoria arriba de los escenarios, asegura que no fue fácil llevar al teatro un tema que continúa siendo motivo de estigmatización y discriminación hacia quienes son diagnosticadxs.
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–¿Cómo surgió hacer “La casa oscura”? –Hace varios años que quería hacer algo así y me costaba porque el tema es muy tabú y, además, para cualquier cosa que quieras hacer, si decís que estás medicada, te tachan. De mí han dicho ‘ojo que Maruja está medio loca, entonces mejor que no venga’, cuando, en realidad, todo el mundo se medica. Traté de hacer cosas sobre salud mental, pero todo lo que se me ocurría me parecía una porquería, hasta que un día me llamó Mariela Asensio y me dijo ‘Maruja fui al psiquiatra y me diagnosticaron TOC’. A ella la conozco desde los 20 años, somos colegas que siempre nos encontramos porque tenemos intereses similares. Me lo contó porque una vez me escuchó hablar de lo que me había pasado. En 2012 tuve un surmenage con ataques de pánico, visiones y casi me internan. Me costó 10 años ver cómo hablar de eso y la recuperación fue un montón. Ella tiene TOC nivel Dios, de los que cierra la puerta 70 veces y me dijo que se sentía muy mal. Quería hacer una obra y que yo la acompañe, porque sentía que sola no iba a poder. La obra trata de nuestros diagnósticos y de cómo hicimos o cómo hacemos para sobrellevarlos, en tono de comedia. Es un show documental sobre la salud mental porque tiene un tono cómico, también tiene momentos tristes, pero depende, hay gente que va y llora todo el tiempo porque se siente muy identificada. Hablamos de los tratamientos, de la familia, del trabajo, porque lo que tiene la salud mental es que de repente atraviesa toda tu vida y tenés que ver cómo convivir con el mundo y con eso que te está pasando.  "No podemos salir haciéndonos las divas, muchas personas nos esperan y nos quieren abrazar." –Y también convivir con personas que no entienden lo que te pasa. –Claro, a mí me han dicho ‘con Maruja no porque le agarra eso que le agarra y no puede hacer nada’. Yo tenía muchos pánicos, entonces de repente quedaba paralizada y se me estigmatizaba. Llegué a tener pánico escénico, eso fue lo más triste que me pasó. Llegaba al teatro y no podía salir al escenario. Cancelé funciones, entonces obviamente me odiaban y todos decían ¿qué le pasa? Durante la pandemia varios de esos que hablaban de mí tuvieron un ataque de pánico, no querían salir de la casa y me llamaban pidiendo perdón. ‘Maruja yo hablé muy mal de vos en ese momento, no entendía qué te pasaba’, me dijo una colega. Lástima que primero tuvo que pasarle para que se diera cuenta. Si hubiese más información no pasaría eso. Como docente pienso que por suerte estoy yo, porque otro profesor a mis alumnos con esos episodios los hubiese dejado libres. 
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–Imagino que, por lo poco que se trata la temática de la salud mental, tuvo buena recepción la obra. –Sí, es muy fuerte todo lo que nos pasó. Un día vino de incógnito Carla Vizzotti, la ministra de Salud. Cuando terminó la obra dijo que nos quería saludar, nos dio un abrazo y me dijo: ‘Te quiero pedir disculpas porque el sistema médico no te supo contener’, porque en un momento en la obra me quejo de eso. Yo veía que alguien lloraba mal en primera fila, pero no sabía que era ella. Ahora nos lleva a congresos de salud mental en el país para que mostremos la obra a profesionales, directores de hospitales, jueces. Yo pensaba 'hagamos esta obra para sacarnos todo y si ayudamos a una persona ya soy feliz', pero después me di cuenta que estamos ayudando a muchas personas con esta obra. También hacerla lo sentimos como una responsabilidad. Una vez vino una mamá con su hija que estaba teniendo muchos pánicos. Cuando salí la chica lloraba y me preguntó ‘¿te puedo abrazar?’, la abracé y me dijo ‘¿me decís algo?’. Y le dije 'vas a salir, por lo menos es lo que me pasó a mí, salís sí o sí'. Me decía 'gracias' y lloraba, fue muy fuerte. No podemos salir haciéndonos las divas, muchas personas nos esperan y nos quieren abrazar. "Llegaba al teatro y no podía salir al escenario. Cancelé funciones, entonces obviamente me odiaban y todos decían ¿qué le pasa?" Trayectoria en movimiento A los seis años Maruja empezó danza y a los ocho le dijo a su mamá que quería ser actriz. Empezó con talleres de actuación en la Asociación Cristiana de Jóvenes, donde iba a nadar, porque su mamá no conocía otros espacios de teatro. Por una de esas suertes de la vida, Maruja vivía en el mismo edificio que la actriz y dramaturga Ana María Giunta y a la mamá de Maruja se le ocurrió preguntarle dónde podía llevarla. Giunta le recomendó que estudiara en el Instituto Vocacional de Arte Manuel José de Labardén y al año siguiente ya había ingresado; también pasó por el Club del Teatro. Luego se formó con Helena Tritek, su maestra de actuación, y también con Graciela Dufau y Ricardo Bartís. A los 22, una amiga le recomendó hacer un casting para una obra de José María Muscari que se llamaba “Catch”: “Entré a 'Catch' después de una audición en Parque Chacabuco que fue muy feroz y había un montón de pibas. Esa fue la primera obra que hice con Muscari; hice cuatro más con él, eran sus primeras obras”, recuerda Maruja. A los 25, ya había estrenado su primera obra como autora y directora, a la que llamó “No mires sin Mirta”. Cuatro años antes había debutado como directora en Teatro por la Identidad con la obra “Fronterizos”; sus compañeros le pidieron que la dirigiera. “Helena Tritek siempre me decía 'vos dirigí porque se te ocurren cosas'. Naturalmente siempre les decía a los actores 'ponete esto, hacé lo otro'. Helena y su hijo Hugo empezaron a estimularme para que dirigiera. En un momento, cuando estábamos haciendo unos cuentos de Silvina Ocampo en bibliotecas de la Ciudad, Helena se fue de viaje y nos dijo a todo el grupo 'me voy a ir, pero les dejo a Maruja como directora'. Ésa fue la segunda obra que dirigí y la llamé ‘Si no vuelvo no te asustes’; la hicimos en la fábrica IMPA”.
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En paralelo, Maruja estudiaba Comunicación social en la UBA. Llegó a la mitad de la carrera, hasta que un profesor de la materia Taller de comunicación audiovisual le dijo “¿Qué haces estudiando esto?”. Dejó la UBA y entró a la FUC a estudiar cine, mientras seguía haciendo teatro. Estudió montaje, pero lo que más le gustaba era escribir guiones. Intentó ingresar a la Escuela Metropolitana de Arte Dramático, no lo logró y se puso a estudiar de nuevo. Volvió a rendir, entró y cursó una maestría en Dramaturgia en la Universidad Nacional de las Artes. Maruja es de esas artistas que está en formación constante. Ahora estudia en el laboratorio de Lyon y el año pasado cursó el Programa de Cine de la Universidad Torcuato Di Tella. Hizo, además, talleres de poesía y de canciones con Tommy Lebrero y con Rosario Bléfari. Pinta hace 12 años y aunque reconoce que dibuja mal, en la pintura encontró mucha tranquilidad. Fue una de la seleccionadas para realizar la residencia del Royal Court Theater de Londres que se hizo en Latinoamérica, un programa en el que participaron profesionales dramaturgxs de Argentina, Uruguay y Chile. "En el teatro siempre hubo una doble moral, es como que todos nos aceptamos como somos, pero después en las obras no hay representatividad." Gordofobia en escena Maruja apenas supera los 40 años y su trayectoria actoral alcanza las tres cifras. Participó en más de 110 obras, actuó en tv, cine y teatro, pero su universo profesional no termina ahí. Es una de las referencias ineludibles de la dramaturgia contemporánea en el teatro argentino, un espacio que tradicionalmente han ocupado los hombres. Maruja viene a romper no sólo con una estructura patriarcal, sino que además cuestiona los estereotipos corporales en escena: ¿qué lugar tienen los cuerpos gordos en la ficción?, ¿qué personajes les están vedados arriba de un escenario? En un ambiente donde parece que todo es aceptado, por las ranuras de las tablas de madera se cuela la misma gordofobia que reina en la sociedad.
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–¿Cómo fue hacer teatro durante tu adolescencia, qué te pasaba con tu corporalidad?  –En el teatro siempre hubo y sigue habiendo una doble moral, es como que todos nos aceptamos como somos, hay algo de eso que nadie va a negarlo, pero después en las obras no hay representatividad, eso lo viví siempre. En la adolescencia me daba terror hacer castings, pensaba 'no voy a quedar', además mi papá me decía que perdía el tiempo, porque era una gorda asquerosa. Yo un poco luchaba con eso y quise buscar contención con mis profesores, uno me dijo 'vos tenés que aspirar a hacer comedia y personajitos con ese cuerpo que tenés, porque no te van a dar oportunidad de hacer otra cosa'. Era duro que me dijera eso porque cuando estudiás, estudiás como todes, todo, o sea, estudiás para hacer de Julieta, por dar un ejemplo. –¿Qué lugar tienen los cuerpos gordos en la ficción? –Hace unos años vengo analizando que lo peor que nos pasa a las corporalidades diferentes, sea cual sea –yo soy gorda, pero también a les afrodescendientes o quien sea–, es que no incidimos en la acción de los relatos, siempre estamos satélites y somos prescindibles en las historias. Lo importante de una obra es la acción, que le pase algo a los personajes, y a esos personajes no nos pasa nada. Es algo fuerte que se traduce y que viene de la sociedad. Vas a hacer de cocinera, no importa si cocinás o no. Ahora últimamente lo que nos pasa es solo eso, ser gorda. Te pasa que si sos gorda nadie te quiere, si sos judía tenés un montón de conflictos con el judaísmo, no tenés nada que resolver, el personaje no tiene ningún camino que recorrer, entonces es aburrido actuar. Yo hice de mucama incontadas veces. "Lo peor que nos pasa a las corporalidades diferentes, sea cual sea, es que no incidimos en la acción de los relatos, siempre estamos satélites y somos prescindibles en las historias." –¿Qué otros papeles te daban? –Hice de secretaria, recepcionista, cajera, también hice de friki, de gorda loca como digo yo. Estoy hablando en el audiovisual comercial. No me tocó mucho la gorda simpática porque tengo un tono medio oscuro, me parece, pero está ese arquetipo: me toca más la gorda que rompe cosas, mala, resentida y también hay una zona donde me hacen hacer de tierna y medio tonta. En el teatro he protagonizado algunas obras como, por ejemplo, “Todo tendría sentido si no existiría la muerte”, que hice con Mariano Tenconi; me va a odiar por decir esto, pero él me dijo 'te la escribí para vos porque para mí vos sos Liliana'. Yo me emocioné un montón, es muy halagador que te escriban una obra y le tengo mucho aprecio a Mariano, pero Liliana, el personaje que hacía, era francamente gorda. Cómo se vestía, un poco medio heavy metal, tomaba merca y tenía una camioneta, otro personaje se confundía y la quería besar y ella le decía ‘yo no soy lesbiana’. Ya ahí había un estereotipo de gorda que se viste medio masculina, que le gusta el heavy metal, es obvio que es torta, se manejó ese estereotipo. La obra hablaba de una mujer que está muriendo de cáncer y que su último deseo era hacer una película porno. Todos los personajes están sexualizados en la obra y en algún momento tienen un encuentro con alguien, menos Liliana. Ella solo filma la película, para mí eso fue un gesto, más allá de que era re divertido y Liliana es la que apoya al personaje principal a que haga su película porno, no participa de la película porno. Están todos haciendo la película porno menos la gorda. Cuando se lo señalé a Mariano le dije “es inconsciente lo que te pasa, Mariano, no vas a poner a la gorda a coger”. Es rarísimo, no pasa porque también nos aniñan.
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–¿Creés que eso cambiaría si la persona que escribe o dirige esa obra tiene una corporalidad no hegemónica?  –Yo pasé por eso y hay que deconstruirse también. Hoy en día pongo corporalidades que me identifican, de hecho, ahora voy a estrenar en el Cervantes una obra que se llama “Potencia Gutiérrez” y uno de los personajes es Serena, que es la hermana de la bastonera del carnaval, que es como la diosa, reina. Ella es gorda, rapera y no le importa nada del carnaval ni los estándares de belleza. Es hermosa, tiene un enamorado y no sabe qué hacer con él. Tiene mucha acción en la obra, le pasan un montón de cosas, está sexualizada, no está aniñada. También me gustaba que la madre sea gorda, pero no sé si la actriz va a poder, me gustaba que sea una madre que fue reina del carnaval y que engordó, ese tipo de personas que de verdad existen. Las madres siempre son atléticas, pero las madres que tuvieron dos hijos no sé si están todas tan atléticas, por dar un ejemplo. De hecho, también dirigí la obra “Yegua”, que es sobre una lesbiana motoquera que se le rompe la moto, busca dónde guarecerse, se mete un convento y revoluciona a las monjas. Elegí una actriz gorda para ese papel y puse una yegua que era otra actriz gorda como para ver qué pasaba en una obra donde son todas gordas y una vez una directora de teatro me dijo '¿por qué no pusiste a alguien más sensual para hacer de tortón?', que es Melina, el personaje principal. Yo le dije que para mí Melina es re sensual. Ahí pasa esto de la doble moral. Salen de Teatro Abierto, todo bien, pero si hay unos momentos de desnudos o situaciones eróticas, prefieren a una flaca que a Melina. –¿Qué pensás del cupo, que ahora se usa mucho para ser políticamente correcte? Por ejemplo, en la tv o en el teatro, que son todas actrices flacas y una gorda. –Pienso que es muy aburrido y muy duro para esa persona que es el cupo, porque se da cuenta. A mí me ha pasado mucho también como dramaturga que, por ejemplo, hay un ciclo de dramaturgos en el Cervantes y somos ocho: siete varones y yo, como si yo fuera la representación de todo el pensamiento de las femenidades del mundo. Es un peso muy grande y en el caso del cupo gordo pasa lo mismo. No soy solo gorda, estudié, hice esto, lo otro. También lo que sucede mucho es que nos confunden porque no nos miran bien. Por ejemplo, con Karina Hernández es como si fuésemos una y ella me cuenta que le pasa lo mismo. Pienso que es porque no nos miran a la cara, porque no tenemos un pedo que ver.  ::: Estefanía Santoro para Revista Citrica /Fotos: Agustina Salinas::: Read the full article
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drchristophedelongsblog · 8 days ago
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La pubalgie : un mal qui touche de trop nombreux sportifs !
La pubalgie est une affection douloureuse qui se manifeste au niveau de l'aine, plus précisément à la jonction entre le pubis et l'os iliaque. Elle est souvent associée à la pratique sportive, en particulier chez les footballeurs, les rugbymen et les hockeyeurs sur glace.
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Qu'est-ce qui cause la pubalgie ?
La pubalgie est le résultat d'une inflammation chronique des tendons de certains muscles qui s'insèrent sur le pubis. Plusieurs facteurs peuvent favoriser son apparition :
Surmenage: Une surcharge d'entraînement ou une reprise trop rapide du sport après une blessure.
Déséquilibre musculaire: Une faiblesse de certains muscles par rapport à d'autres peut créer des tensions au niveau du pubis.
Microtraumatismes répétés: Les mouvements répétitifs liés à certains sports peuvent irriter les tendons.
Facteurs anatomiques: Une morphologie particulière ou une ancienne blessure peuvent prédisposer à la pubalgie.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes de la pubalgie sont généralement :
Douleur: Une douleur sourde ou vive, localisée au niveau de l'aine, qui s'aggrave lors de l'effort et peut irradier vers la cuisse ou le bas du ventre.
Raideur: Une sensation de raideur au niveau de l'aine, surtout le matin ou après une période de repos.
Difficulté à marcher: Des difficultés à courir ou à changer de direction.
Comment traiter la pubalgie ?
Le traitement de la pubalgie nécessite une approche multidisciplinaire :
Repos sportif: Il est essentiel d'arrêter l'activité sportive qui a provoqué la douleur.
Médicaments: Des anti-inflammatoires peuvent être prescrits pour soulager la douleur et réduire l'inflammation.
Kinésithérapie: Une rééducation spécifique permet de renforcer les muscles, d'améliorer la mobilité et de corriger les déséquilibres musculaires.
Infiltrations: Dans certains cas, des infiltrations de corticoïdes peuvent être pratiquées pour soulager la douleur.
Chirurgie: Dans les cas les plus graves, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
Prévention de la pubalgie
Pour prévenir la pubalgie, il est important de :
S'échauffer correctement avant chaque entraînement.
Renforcer les muscles de la ceinture abdominale et des adducteurs.
Alterner les activités physiques.
Écouter son corps et s'arrêter dès l'apparition des premiers signes de douleur.
En conclusion, la pubalgie est une pathologie complexe qui nécessite une prise en charge adaptée. Si vous ressentez des douleurs au niveau de l'aine, il est important de consulter un médecin ou un kinésithérapeute pour établir un diagnostic précis et mettre en place un traitement adapté.
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grachug · 18 days ago
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Rechiflate en el laburo, no trabajes pa’ los ranas, tirate a muerto y vivila, como la vive un bacán, cuidate del surmenage, dejate de hacer macanas, dormila en colchón de plumas y morfala con champán.
Alberdi y Escalada
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cle-news · 2 months ago
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Je ne dis pas que c'est le cas, mais si la paraisse naissait principalement du surmenage nous aurions tout faux.
Cela expliquerait bien des choses.
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actu24h · 2 months ago
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Ancelotti se concentre sur le renforcement de la forme physique de l'équipe du Real Madrid pendant la pause
La trêve internationale est une opportunité bien méritée pour le Real Madrid de se regrouper et de se recentrer sur l'amélioration de la forme physique de son équipe. De plus, selon les informations d'AS, Carlo Ancelotti tient à profiter pleinement de cette brève pause de la saison pour s'assurer que ses joueurs récupèrent sans surmenage. Avec un calendrier chargé, il est vital pour l'équipe…
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