#tailleur de pierre
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Le tailleur de pierre
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QuatriĂšme et ultime Ă©tape de mon pĂ©riple dans l'Ouest pour retrouver des ami(e)s lointain(e)s il y a un bon mois dĂ©jĂ : ma sĆur Dominique et son mari, Ă Alençon, aux confins de la Normandie et des Pays de Loire.
On passe une journĂ©e au Mans. Visite du CarrĂ© PlantagenĂȘt, musĂ©e d'histoire de la ville.
tĂȘte d'Ă©vĂȘque - Le Mans, XIVĂšme s.
Sainte Catherine d'Alexandrie et sa roue de supplice - Sarthe, XVĂšme s.
pierre tombale de HuĂ«t le BĆuf - Le Mans, 1420
Christ - Sarthe, 1200
sarcophage mĂ©rovingien rĂ©utilisĂ© pour Ermecin, recluse, XIe s. ...puis par Mathieu Leperier, tailleur de pierre (d'oĂč le marteau gravĂ©), XVe s. !
#le mans#archĂ©ologie#carrĂ© pantagenĂȘt#mĂ©diĂ©val#mĂ©rovingien#moyen-Ăąge#Ă©vĂȘque#gothique#sainte#sainte catherine#sainte catherine d'alexandrie#roue#supplice#pierre tombale#huĂ«t le boeuf#christ#sarcophage#ermecin#recluse#mathieu leperier#tailleur de pierre
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Alfred Eisenstaedt, Construction de George Washington sur le Mont Rushmore, Dakota du Sud, 1940.
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"Jolie Madame de Printemps"
Pierre Balmain Haute Couture Collection Spring/Summer 1955. GeneviĂšve wears "Royal Yachtclub" a white woolen suit.
Pierre Balmain Collection Haute Couture Printemps/Eté 1955. GeneviÚve porte "Royal Yachtclub" un tailleur en lainage blanc.
Photo Paul BonnecarrĂšre
#haute couture#pierre balmain#french designer#french style#fashion 50s#1955#spring/summer#printemps/été#geneviÚve richard#paul bonnecarrÚre#wool suit#tailleur en laine#royal yachtclub#jolie madame de printemps
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Le sens Ă son travail, travailler le sens
En période de Covid, nombreux ont reconsidéré leur rapport à leur travail. Rencontre avec Alexandre, un tailleur de pierre. Pour qui restaurer notre patrimoine a du sens.. Continue reading Le sens à son travail, travailler le sens
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#journĂ©e du patrimoine Villeneuve Dâascq#mĂ©tiers aprĂšs le Covid#sens du travail compagnon du devoir#tailleur de pierre passion#trouver un sens Ă son travail
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10 pouvoirs magiques originaux
Comme précédemment, voici quelques idées de pouvoirs (souvent un peu lames mais) originaux à utiliser en rp.
Tailleur de pierre : le personnage peut changer la forme des cailloux en celles de son choix, avec un grand niveau de détails ;
Boussole : le personnage est toujours capable d'indiquer le nord ;
Engrais : le personnage peut ranimer les plantes en train de dépérir ;
MathĂ©maticien : le personnage connaĂźt immĂ©diatement la rĂ©ponse des calculs qui lui sont posĂ©s sans mĂȘme y rĂ©flĂ©chir ;
Spider-Man : le personnage est capable de grimper sur les murs et les plafonds en y collant avec ses mains et ses pieds ;
Détecteur : le personnage est capable de détecter la magie car iel la voit sous la forme de nuages multicolores ;
Pisteur : le personnage voit en surbrillance les traces laissées par les plus récents mouvements autour d'ellui ;
Switch : le personnage peut changer de place avec quiconque le regarde en se téléportant ;
Coloriste : le personnage peut donner le code hexadécimal des couleurs rencontrées ;
Twilight : le personnage se met à briller, comme couvert·e de paillettes, lorsqu'iel est au soleil.
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
2/7
Pour renforcer l'impression d'avoir débarqué dans un véritable vaudeville, laissez moi vous conter une anecdote. Elle date de notre séjour en Egypte, mais j'attendais de voir sa conclusion avant de vous en parler.
Vous savez peut-ĂȘtre qu'avec l'engouement que suscite l'Ă©gyptologie et le nombre de touriste toujours grandissant qui s'y rend, nombreux sont les Ă©gyptiens Ă tenter de profiter de cette manne financiĂšre, et de bon droit. Alors que errions dans un souk trĂšs frĂ©quentĂ© Ă Louxor, Constantin est tombĂ© par hasard sur un artisan tailleur de pierre qui rĂ©alisait des facsimilĂ©s de qualitĂ© assez mĂ©diocre. Ce dernier rĂ©alisait alors ce qui semblait ĂȘtre un sarcophage en calcaire, assez simple pour passer pour authentique. Constantin s'est arrĂȘtĂ© devant et a observĂ© l'artisan de façon trĂšs insistante pendant plusieurs minutes. Quand les yeux de Constantin se perdent ainsi dans le vague, mieux vaut le laisser et attendre. Je suis donc allĂ©e acheter un foulard dans une Ă©choppe voisine. A mon retour, mon mari, trĂšs fier, m'a annoncĂ© qu'il avait achetĂ© le sarcophage et qu'il comptait l'offrir Ă Madame EugĂ©nie pour qu'on puisse l'y enterrer l'heure venue.
Transcription :
Constantin « Ah Grand-MÚre ! Je vous attendais depuis une bonne heure. »
EugĂ©nie « A mon Ăąge, il convient de se reposer frĂ©quemment pour garder une bonne santĂ© mon petit ! Mais quâest-ceâŠÂ ? »
Eugénie « Dis moi, mon garçon⊠Quelle est cette chose qui encombre mon tapis ? »
Constantin « Je vous avais dit quâune partie de mes bagages Ă©taient restĂ©es un moment Ă la douane de Marseille. Cela nâa pas Ă©tĂ© facile avec tous ces escaliers, mais on me lâa enfin apportĂ©Â ! Câest splendide nâest-ce pas ? »
EugĂ©nie « Hum⊠câest trĂšs brut, dirons nous. Mais quand tu parlais de bagages, jâimaginais plutĂŽt quelques malles, pas⊠quâest-ce dâailleurs ? »
Constantin « Et bien, votre cadeau enfin ! »
Eugénie « Mon cadeau ? »
Constantin « Oui, vous mâaviez fait promettre de vous ramener quelque chose cette fois. Comme je ne suis pas ingrat, je mây suis attelĂ©. Je me suis vraiment creusĂ© la tĂȘte pour trouver quelque chose qui pourrait vous plaire, et cela nâa pas Ă©tĂ© facile. Et finalement, je suis tombĂ© sur cette beautĂ©, et je me suis dit que câĂ©tait la chance qui lâavait mis sur ma route ! »
EugĂ©nie « Fort bien. Et quâen a dit Albertine ? »
Constantin « Jâai du insister car elle nâa pas du tout apprĂ©ciĂ© que je le fasse ramener Ă lâhĂŽtel. Elle a dit que câĂ©tait un cadeau morbide Ă la limite de lâinsulte. Mais je ne suis pas dâaccord. Nous nous sommes mĂȘmes disputĂ©s Ă ce sujet, vous rendez vous compte ? »
EugĂ©nie « Morbide tu disâŠÂ »
Constantin « Cela nâa rien de morbide. Qui ne rĂȘverait pas dâĂȘtre enterrĂ© dans un sarcophage ? Je vous accorde que celui de Monsieur Mariette est plus travaillĂ©, mais je me suis dit que celui-ci aurait lâair plus authentique. Il faudra simplement penser Ă prĂ©venir les fossoyeurs au prĂ©alable. »
EugĂ©nie « Tu mâas offert un⊠sarcophage ? »
Constantin « Et bien oui. Câest Adelphe qui me rappelait justement quâun jour vous ne seriez plus parmi nous et quâil me fallait mây prĂ©parer. Je lâai bien Ă©coutĂ©, car vous mâavez toujours dit de bien Ă©couter Adelphe, et il est hors de question que lâon inhume ma grand-mĂšre dans un bĂȘte cercueil en acajou. Non, vous mĂ©ritez les honneurs des anciennes reines dâEgypte ! »
#lebris#lebrisgens4#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Albertine Maigret#Constantin Le Bris#Eugénie Bernard#Adelphe Barbois
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Michel Giroud aka Coyote notre cher ami et fripon divin est parti foutre le souk dans le Bardo le repos en paix c'est pas son truc 1940-2023.
El Coyote. Historien et thĂ©oricien des avant-gardes, artiste, Ă©diteur, chercheur, ancien enseignant Ă lâInstitut SupĂ©rieur des Beaux-Arts de Besançon, il se qualifiait lui-mĂȘme de « peintre oral, tailleur en tout genre ».
IndĂ©finissable, prolixe et animĂ© par une soif insatiable de connaissance et de transmission, Michel fut longtemps lâun des complices du Frac Franche-ComtĂ© pour qui il crĂ©a des Podcasts quâil baptisa "Le Laboratoire Mille Voies".
Il sâagissait dâune sĂ©rie dâentretiens filmĂ©s consacrĂ©s aux expĂ©rimentateurs transmĂ©dias (poĂštes-artistes, artistes-poĂštes, musiciens-poĂštes, chercheurs, explorateurs visionnaires) depuis les annĂ©es 1950 jusquâaux annĂ©es 1980.
Michel Giroud est ainsi allĂ© Ă la rencontre de Jean Louis Bory, Marc DĂ©cimo, Simone Debout, Jacques Donguy, Jean Dupuy, Jean During, Esther Ferrer, Paul Armand Gette, Bernard Heidsieck, Pierre MariĂ©tan, Jean-Claude Moineau, Alain Oudin, Tibor Papp, Michel Ragon, Tom Johnson et Ornella Volta, afin de les interroger sur leur parcours, leurs rencontres, leur vision de la poĂ©sie et de lâexpĂ©rimentation. Ils Ă©taient les premiers dâune sĂ©rie dâentretiens qui aurait dĂ» se poursuivre si la maladie nâavait empĂȘchĂ© Michel de la complĂ©ter avec dâautres artistes, poĂštes, spĂ©cialistes des avant-gardes, tout comme lui passionnĂ©s et hors-norme.
Celui que Gérard Collin-Thiébaut qualifie de « soldat-colporteur » nous a beaucoup donné et appris.
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La "Baignoire" de Louis XIV sculptée par les tailleurs de pierre Jean Legrue, Hubert Misson et Hierosme Dubet en marbre de Campan (1674), initialement placée dans l'"Appartement des Bains" au rez-de-chaussée du chùteau, puis offerte par Louis XV à Madame de Pompadour pour sa propriété de l'Ermitage (1750), puis rachetée par le Comte Robert de Montesquiou initialement pour son "Pavillon des Muses" à Neuilly puis pour son "Palais Rose" du Vésinet (1909), finalement récupérée à sa mort par le domaine royal (1921) et placée dans l'"Orangerie" du Chùteau de Versailles, septembre 2024.
#expos#deco#sculpture#sdb#baignoire#LouisXIV#LouisXV#Pompadour#Montesquiou#Legrue#Misson#Dubet#Versailles#ChateauVersailles
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Tailleur 1930
Les Modes (Paris) June 1930 "Pierre de lune" Tailleur en "Tussanam" rodier, nuance bleu pastel par O'Rossen FrĂšres
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Didactique du tailleur de pierre.
En recherchant Ă faire un bon et beau travail â qu'est-ce qu'un bon et beau travail ? SoliditĂ©, durabilitĂ©, stabilitĂ© ââ et cela mis en Ćuvre avec efficacitĂ©, sans gestes superflus et avec prĂ©cision donc, des gestes, des mouvements les plus resserrĂ©s possibles, cela rĂ©sultant d'un Ă©quilibre, d'un dosage entre le relĂąchement, l'Ă©conomie d'un geste (principe du non-agir) et son contraire actif : la visĂ©e, l'attention. Cet Ă©quilibre entre ces deux principes opposĂ©s consiste en une Ă©puration qu'on ne peut que qualifier de belle.
Pour arriver Ă cela, il faut apprendre Ă comprendre la matiĂšre, la pierre. On apprend Ă connaĂźtre la pierre avant tout par un mĂ©diateur. Ce mĂ©diateur est l'outil. Et vice-versa, car il faut aussi apprendre Ă connaĂźtre l'outil, et on apprend Ă le connaĂźtre par la pierre. C'est la pierre, tĂ©moin final, qui nous indique si oui ou non l'outil remplit sa fonction et si oui ou non nous en avons une bonne maĂźtrise. Il dĂ©coule de cette observation, de cette nĂ©cessaire reconnaissance, un travail d'ajustement de l'outil, qui passe par l'ajustement de notre corps, par nos mouvements et/ou notre intention. En tout, lâĆuvre se façonne par la participation de quatre entitĂ©s : l'esprit, le corps, l'outil, la matiĂšre. L'esprit tient naturellement une place particuliĂšre dans lâĆuvre. Il est le chef d'orchestre, le garant, le guide, le responsable du bon ou mauvais dĂ©roulement de lâĆuvre en crĂ©ation. C'est lui qui Ă©coute, contrĂŽle, ajuste, mĂšne, dĂ©cide. Nous nous faisons donc nous-mĂȘmes mĂ©diateur entre l'outil et la pierre pour qu'ensemble nous participions Ă une rĂ©alisation qui nous est Ă la fois commune et personnelle. La pierre est arrachĂ©e de son lit pour ĂȘtre confiĂ©e aux mains et Ă l'esprit de l'homme. L'homme lui attribue une fonction nouvelle, en quelque sorte il lui offre une seconde naissance : elle devient ce qu'elle a toujours semblĂ© vouloir devenir. Par notre volontĂ© de faire de cette masse informe une forme finie, nous servons donc la pierre. Nous servons Ă©galement l'outil en lui donnant sa raison d'ĂȘtre par le mouvement de notre main, de mĂȘme que l'outil sert la pierre en la façonnant et nous sert nous-mĂȘmes comme participant nĂ©cessaire Ă notre ouvrage. La pierre quant Ă elle sert l'outil en lui donnant sa raison d'ĂȘtre et nous sert nous-mĂȘmes Ă©galement comme participant nĂ©cessaire Ă notre ouvrage. Chacun sert Ă chacun et semble trouver sa raison d'ĂȘtre dans ce don de soi. Au dĂ©but de l'apprentissage du mĂ©tier, et pareillement dans la vie en gĂ©nĂ©ral, surtout Ă l'adolescence, on croit que l'intention seule suffit. On ignore l'importance des mĂ©diateurs. Notre volontĂ© incontrĂŽlĂ©e, aveugle aux diffĂ©rents signes Ă©mis par les mĂ©diateurs, nous mĂšne bien vite Ă l'Ă©chec. Il n'y aura pas d'amĂ©lioration tant qu'on n'aura pas effectuĂ© ce nĂ©cessaire pas de cĂŽtĂ©, ce recul qui met tout en perspective, grĂące auquel tout se dĂ©voile. Cette facultĂ© de remise en question est essentielle Ă toute progression â elle est intimement liĂ©e Ă la vertu de la Prudence. Ă partir de lĂ seulement commence tout travail intĂ©rieur. Pour conclure sur cette rĂ©flexion, je dirais qu'il me semble que l'essence du mystĂšre de l'Ă©querre et du compas se trouve lĂ , dans cet Ă©quilibre, cette Ă©puration, finalement, de l'ĂȘtre, de soi, de ses actions, de ses gestes. C'est, atteindre une forme d'excellence sans orgueil car provenant avant tout de l'amour du beau. L'excellence vient ainsi comme par inadvertance. On devient bon pour avoir voulu rencontrer, avant toute chose, la beautĂ©.
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Magical Strasbourg Christmas - Marché de Noël
Strasbourg is a fairytale: one of the most beautiful European Christmas Markets. From the famous Teddy Bears (rue de tailleurs de pierre) to the illuminated Gate / Arch "Porte d'entrée de la Capital de Noël" - the Capital of Christmas.
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Strasbourg at Christmas âą a true wonder
#Strasbourg#Christmas#Christmas2023#Xmas#Xmas2023#christmasmarket#christmasmarkets#europeanchristmasmarket#weihnachtsmarkt#weihnachten#kerst#kerstmarkt#noël#noel#marchedenoel#merrychristmas#France#Frankreich#Frankrijk#LaFrance#Alsace#Elsass#Europe#European#EU#Travel#Wanderlust#wonderjourneys#journeyofwonders#Wonder
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Marseille. A la Vieille-CharitĂ©, une expo "Panoramas" faisant le tour de la variĂ©tĂ© des musĂ©es de la ville (d'oĂč cet aspect disparate, mais trĂšs plaisant)
Fank Sorbier - boléro 1987
au fond, Pierre Soulages - " sans titre" ; Dior - ensemble tailleur ; Chanel - veste jupe
Jean Patou - robe du soir "Nuit de Chine" 1922
Pierre Balmain - robe-bustier 1990
Pierre Balmain - robe-bustier 1972
derriĂšre : voir 3 ; Raymonde - calotte 1950
voir 4
voir 5
#marseille#vieille-charité#mode#panoramas#fashioon#frank sorbier#boléro#pierre soulages#dior#chanel#jean patou#robe du soir#pierre balmain#bustier#calotte
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Pierre Balmain Haute Couture Collection âJolie Madame de Franceâ Fall/Winter 1953-54. On the left, GeneviĂšve wears a red and black basket weave tweed suit "Falweed" by Rodier, sleeve in black astrakhan from South West Africa. On the right, an unidentified model wears a 3/4 overcoat set lined with brown beaver over a dress in thick gray wool jersey from Racine.
Pierre Balmain Collection Haute Couture "Jolie Madame de France" Automne/Hiver 1953-54. à gauche, GeneviÚve porte un tailleur en tweed natté chiné rouge et noir "Falweed" de Rodier, manchon en astrakan noir du Sud-Ouest Africain. à droite, un modÚle non identifié porte un ensemble paletot3/4 parementé et doublé de castor brun sur une robe en épais jersey de laine gris de Racine.
Photo Kurt Hutton
#collection haute couture#jolie madame de france#fashion 50s#1953-54#pierre balmain#fall/winter#automne/hiver#geneviĂšve richard#kurt hutton#rodier#racine#tweed suit#tailleur en tweed#beaver#castor#falweed
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La Lionne
Texte de Pauline Laroche-Vachaud
« La Lionne », Ă Trept, câest un nom qui sonne comme une vĂ©ritable institution, un haut lieu, un cĆur encore vivant, au fond, mĂȘme si ce quâavaient Ă©tĂ© ses murs accueille dĂ©sormais bien dâautres gestes et des mondes tout autres... Entre « La Lionne » oĂč, souvent, 10 heures par jour et 6 jours par semaine quelques 80 ouvriĂšres pouvaient suer Ă produire 1500 voire 2000 chemises quotidiennes et, dĂ©sormais, « la Salle des Roches », ouverte aux divers loisirs que nous avons le temps de nous offrir aujourdâhui, rien Ă faire, la parentĂ© est difficile Ă trouver. Lâusine nâest plus ; elle a fermĂ© Ă la fin des annĂ©es 80, aprĂšs un demi-siĂšcle dâĂ©volution, de modernisation, dâextension et dâhonnĂȘte pain lourdement gagnĂ©.
On aimerait quâexiste un livre qui fasse revivre la vie de ces murs quand tant de femmes sâĂ©chinaient aux poignets, aux cols, aux manches, aux boutonniĂšres et aux ourlets, assembler, rabattre, fermer, monter, pointer, finir, plier⊠On voudrait entendre des anecdotes, rendre un peu de voix, de chairâŠ
On pense pour commencer aux guimpiĂšres car, avant lâouverture de « La Lionne » elle-mĂȘme, câĂ©taient elles les tenantes du lieu, elles dont les tĂąches visaient Ă enrouler, en bobines Ă©blouissantes, la magie et la splendeur de la trĂ©filerie, ces fameux fils de faux-or lamĂ©s, Ă un fil de coton ou de soie.
Dans quel but? pour que dans dâautres ateliers, par dâautres ouvriĂšres - une Ă©tape, puis une autre -, finissent par sâenluminer les costumes dâapparat, les beaux vĂȘtements de mode, les habits des grands jours. Et que ça brille ! On voudrait aussi, Ă©videmment, entendre ces fameuses chemisiĂšres qui, plus discrĂštes que les tailleurs, moins immĂ©diatement symboles de la vie du village, de son essor, de son savoir-faire, nâont pourtant rien Ă envier aux fiers et nombreux carriers. Les chemises conçues par ces femmes Ă©taient bien vendues, pour certaines, Ă Pierre Cardin, Paco Rabanne, Charles Jourdan⊠Le prestige est-il moins grand que celui des pierres treptoises composant le Pont Alexandre III, Ă Paris, ou les piliers dâentrĂ©e du Parc de la tĂȘte dâor ? Autres usages, autres gloires, mais une excellence qui circule, et loin. Ce nâest pas rien.
On voudrait Ă©couter leurs histoires, les relayer. Tant de petites mains talentueuses, sans tambours ni trompettes, scrupuleuses, prĂ©cises, tenues Ă des rĂ©alisations impeccables - parfaitement symĂ©triques ou rien, parfaitement rĂ©guliĂšres ou rien, parfaitement fidĂšles au modĂšle ou rien ! La moindre erreur, aussi infime fĂ»t-elle, et il nây avait plus quâĂ reprendre lâouvrage. On voudrait entendre les rires, les blagues, les soupirs, les ragots les espoirs, les lassitudes, les fatigues immenses, les fiertĂ©s et les douleursâŠ
« La Lionne », rien que ce nom, comme trempĂ© dâor et dâacier, semble le signe dâune Ă©lĂ©gance intraitableâŠ. Le travail, lui, Ă©tait-il fĂ©roce, vorace ? Les jeunes femmes ne faisaient-elle que passer, le temps de trouver un mari et de voler vers dâautres horizons ? Souvent, semble-t-il, mais pas toujours. Certaines dames sây engagĂšrent Ă vie⊠Quels bruits, associĂ©s Ă quels gestes, quelles machines habitaient ce lieu comme un orchestre perpĂ©tuel, horloge suisse aux rendez-vous inĂ©branlables : 7h30-12h/12h45-16h15. (Horaires extensibles Ă volontĂ©, bien sĂ»r, puisque le paiement Ă la piĂšce poussait Ă rester.) Un jour de neige, une employĂ©e, venant de Passins Ă vĂ©lo, eut 15 minutes de retard. Vertement tancĂ©e. La production nâattend pas, ne pardonne pas. « Exemple rĂ©ussi de complĂšte dĂ©centralisation », trouve-t-on dans la presse des annĂ©es 60. Il semble que les ouvriers du textile lyonnais Ă©taient trop chers, trop rĂ©actifs sans doute aussi. Alors lâidĂ©e de la campagne avait gagnĂ©. Hommes et femmes portant diffĂ©remment la colĂšre et la pĂ©nibilitĂ© du travail, peut-ĂȘtre, ouvriers et ouvriĂšres moins chers payĂ©s, mais pas moins douĂ©s. Les archives de lâusine ont toutes disparu Ă la mort des Ă©poux Besse, qui menĂšrent le lieu comme leur deuxiĂšme maison, durant presque 30 ans. Les photos qui restaient ont pris lâeau dans une cave. Il ne reste plus dâĂ©crits, plus dâimages, ou trĂšs peu. Il vit cependant, encore, quelques souvenirs. Et ils mĂ©riteraient bien un livre.
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Mireille est née à l'été 1946 en Provence, dans une famille véritablement catholique composée du tailleur de pierre Roger Mathieu et de son épouse Marcelle-Sophie Poirier
La période d'aprÚs-guerre à Avignon est difficile, la jeune famille vit dans une caserne froide. Sept autres enfants y sont nés, aprÚs quoi ils se sont vu attribuer un logement séparé de quatre piÚces.
Moselle-Sophie a ensuite donnĂ© naissance Ă six autres enfants. Pendant tout ce temps, dĂšs l'Ăąge de quatre ans, Mireille est sa principale assistante ; elle aide sa mĂšre avec ses jeunes frĂšres et sĆurs, puis elle apprend Ă faire la vaisselle. Tous les enfants Ă©taient habituĂ©s Ă travailler dĂšs leur plus jeune Ăąge. Mireille a Ă©voquĂ© son enfance dans une interview rĂ©cente comme celle-ci : J'ai eu de la chance car quand j'Ă©tais petite, mes parents m'emmenaient Ă l'OpĂ©ra. Et puis, quand nous Ă©tions nombreux, nous Ă©coutions lâopĂ©ra Ă la radio. Le pĂšre Ă©tait le chef de famille. Sa parole faisait loi. à neuf heures du soir, nous devions tous nous coucher et dormir. C'est ainsi que nous avons Ă©tĂ© Ă©levĂ©s. Et pour moi, c'Ă©tait la norme. Bien sĂ»r, quelque chose ne me plaisait pas, mais on nâen discutait pas. MalgrĂ©, selon le chanteur, « une pauvretĂ© criante », leur maison Ă©tait toujours propre. Marcelle-Sophie a essayĂ© de prĂ©parer diffĂ©rents plats Ă partir de pommes de terre, dont la famille mangeait principalement, mais la nourriture Ă©tait toujours monotone. Mon frĂšre a mĂȘme Ă©crit un poĂšme sur le fait que « nous en avons un peu marre des pommes de terre, mais les lentilles seront toujours utiles ». Un jour, les voisins jetĂšrent des sacs de choux-fleurs un peu pourris et Mireille les ramena chez elle, oĂč ils firent tout un festin.
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