#tailleur de pierre
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Le tailleur de pierre
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Quatrième et ultime étape de mon périple dans l'Ouest pour retrouver des ami(e)s lointain(e)s il y a un bon mois déjà : ma sœur Dominique et son mari, à Alençon, aux confins de la Normandie et des Pays de Loire.
On passe une journée au Mans. Visite du Carré Plantagenêt, musée d'histoire de la ville.
tête d'évêque - Le Mans, XIVème s.
Sainte Catherine d'Alexandrie et sa roue de supplice - Sarthe, XVème s.
pierre tombale de Huët le Bœuf - Le Mans, 1420
Christ - Sarthe, 1200
sarcophage mérovingien réutilisé pour Ermecin, recluse, XIe s. ...puis par Mathieu Leperier, tailleur de pierre (d'où le marteau gravé), XVe s. !
#le mans#archéologie#carré pantagenêt#médiéval#mérovingien#moyen-âge#évêque#gothique#sainte#sainte catherine#sainte catherine d'alexandrie#roue#supplice#pierre tombale#huët le boeuf#christ#sarcophage#ermecin#recluse#mathieu leperier#tailleur de pierre
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Alfred Eisenstaedt, Construction de George Washington sur le Mont Rushmore, Dakota du Sud, 1940.
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"Jolie Madame de Printemps"
Pierre Balmain Haute Couture Collection Spring/Summer 1955. Geneviève wears "Royal Yachtclub" a white woolen suit.
Pierre Balmain Collection Haute Couture Printemps/Eté 1955. Geneviève porte "Royal Yachtclub" un tailleur en lainage blanc.
Photo Paul Bonnecarrère
#haute couture#pierre balmain#french designer#french style#fashion 50s#1955#spring/summer#printemps/été#geneviève richard#paul bonnecarrère#wool suit#tailleur en laine#royal yachtclub#jolie madame de printemps
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Le sens à son travail, travailler le sens
En période de Covid, nombreux ont reconsidéré leur rapport à leur travail. Rencontre avec Alexandre, un tailleur de pierre. Pour qui restaurer notre patrimoine a du sens.. Continue reading Le sens à son travail, travailler le sens
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#journée du patrimoine Villeneuve D’ascq#métiers après le Covid#sens du travail compagnon du devoir#tailleur de pierre passion#trouver un sens à son travail
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
2/7
Pour renforcer l'impression d'avoir débarqué dans un véritable vaudeville, laissez moi vous conter une anecdote. Elle date de notre séjour en Egypte, mais j'attendais de voir sa conclusion avant de vous en parler.
Vous savez peut-être qu'avec l'engouement que suscite l'égyptologie et le nombre de touriste toujours grandissant qui s'y rend, nombreux sont les égyptiens à tenter de profiter de cette manne financière, et de bon droit. Alors que errions dans un souk très fréquenté à Louxor, Constantin est tombé par hasard sur un artisan tailleur de pierre qui réalisait des facsimilés de qualité assez médiocre. Ce dernier réalisait alors ce qui semblait être un sarcophage en calcaire, assez simple pour passer pour authentique. Constantin s'est arrêté devant et a observé l'artisan de façon très insistante pendant plusieurs minutes. Quand les yeux de Constantin se perdent ainsi dans le vague, mieux vaut le laisser et attendre. Je suis donc allée acheter un foulard dans une échoppe voisine. A mon retour, mon mari, très fier, m'a annoncé qu'il avait acheté le sarcophage et qu'il comptait l'offrir à Madame Eugénie pour qu'on puisse l'y enterrer l'heure venue.
Transcription :
Constantin « Ah Grand-Mère ! Je vous attendais depuis une bonne heure. »
Eugénie « A mon âge, il convient de se reposer fréquemment pour garder une bonne santé mon petit ! Mais qu’est-ce… ? »
Eugénie « Dis moi, mon garçon… Quelle est cette chose qui encombre mon tapis ? »
Constantin « Je vous avais dit qu’une partie de mes bagages étaient restées un moment à la douane de Marseille. Cela n’a pas été facile avec tous ces escaliers, mais on me l’a enfin apporté ! C’est splendide n’est-ce pas ? »
Eugénie « Hum… c’est très brut, dirons nous. Mais quand tu parlais de bagages, j’imaginais plutôt quelques malles, pas… qu’est-ce d’ailleurs ? »
Constantin « Et bien, votre cadeau enfin ! »
Eugénie « Mon cadeau ? »
Constantin « Oui, vous m’aviez fait promettre de vous ramener quelque chose cette fois. Comme je ne suis pas ingrat, je m’y suis attelé. Je me suis vraiment creusé la tête pour trouver quelque chose qui pourrait vous plaire, et cela n’a pas été facile. Et finalement, je suis tombé sur cette beauté, et je me suis dit que c’était la chance qui l’avait mis sur ma route ! »
Eugénie « Fort bien. Et qu’en a dit Albertine ? »
Constantin « J’ai du insister car elle n’a pas du tout apprécié que je le fasse ramener à l’hôtel. Elle a dit que c’était un cadeau morbide à la limite de l’insulte. Mais je ne suis pas d’accord. Nous nous sommes mêmes disputés à ce sujet, vous rendez vous compte ? »
Eugénie « Morbide tu dis… »
Constantin « Cela n’a rien de morbide. Qui ne rêverait pas d’être enterré dans un sarcophage ? Je vous accorde que celui de Monsieur Mariette est plus travaillé, mais je me suis dit que celui-ci aurait l’air plus authentique. Il faudra simplement penser à prévenir les fossoyeurs au préalable. »
Eugénie « Tu m’as offert un… sarcophage ? »
Constantin « Et bien oui. C’est Adelphe qui me rappelait justement qu’un jour vous ne seriez plus parmi nous et qu’il me fallait m’y préparer. Je l’ai bien écouté, car vous m’avez toujours dit de bien écouter Adelphe, et il est hors de question que l’on inhume ma grand-mère dans un bête cercueil en acajou. Non, vous méritez les honneurs des anciennes reines d’Egypte ! »
#lebris#lebrisgens4#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Albertine Maigret#Constantin Le Bris#Eugénie Bernard#Adelphe Barbois
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10 pouvoirs magiques originaux
Comme précédemment, voici quelques idées de pouvoirs (souvent un peu lames mais) originaux à utiliser en rp.
Tailleur de pierre : le personnage peut changer la forme des cailloux en celles de son choix, avec un grand niveau de détails ;
Boussole : le personnage est toujours capable d'indiquer le nord ;
Engrais : le personnage peut ranimer les plantes en train de dépérir ;
Mathématicien : le personnage connaît immédiatement la réponse des calculs qui lui sont posés sans même y réfléchir ;
Spider-Man : le personnage est capable de grimper sur les murs et les plafonds en y collant avec ses mains et ses pieds ;
Détecteur : le personnage est capable de détecter la magie car iel la voit sous la forme de nuages multicolores ;
Pisteur : le personnage voit en surbrillance les traces laissées par les plus récents mouvements autour d'ellui ;
Switch : le personnage peut changer de place avec quiconque le regarde en se téléportant ;
Coloriste : le personnage peut donner le code hexadécimal des couleurs rencontrées ;
Twilight : le personnage se met à briller, comme couvert·e de paillettes, lorsqu'iel est au soleil.
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Michel Giroud aka Coyote notre cher ami et fripon divin est parti foutre le souk dans le Bardo le repos en paix c'est pas son truc 1940-2023.
El Coyote. Historien et théoricien des avant-gardes, artiste, éditeur, chercheur, ancien enseignant à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon, il se qualifiait lui-même de « peintre oral, tailleur en tout genre ».
Indéfinissable, prolixe et animé par une soif insatiable de connaissance et de transmission, Michel fut longtemps l’un des complices du Frac Franche-Comté pour qui il créa des Podcasts qu’il baptisa "Le Laboratoire Mille Voies".
Il s’agissait d’une série d’entretiens filmés consacrés aux expérimentateurs transmédias (poètes-artistes, artistes-poètes, musiciens-poètes, chercheurs, explorateurs visionnaires) depuis les années 1950 jusqu’aux années 1980.
Michel Giroud est ainsi allé à la rencontre de Jean Louis Bory, Marc Décimo, Simone Debout, Jacques Donguy, Jean Dupuy, Jean During, Esther Ferrer, Paul Armand Gette, Bernard Heidsieck, Pierre Mariétan, Jean-Claude Moineau, Alain Oudin, Tibor Papp, Michel Ragon, Tom Johnson et Ornella Volta, afin de les interroger sur leur parcours, leurs rencontres, leur vision de la poésie et de l’expérimentation. Ils étaient les premiers d’une série d’entretiens qui aurait dû se poursuivre si la maladie n’avait empêché Michel de la compléter avec d’autres artistes, poètes, spécialistes des avant-gardes, tout comme lui passionnés et hors-norme.
Celui que Gérard Collin-Thiébaut qualifie de « soldat-colporteur » nous a beaucoup donné et appris.
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La "Baignoire" de Louis XIV sculptée par les tailleurs de pierre Jean Legrue, Hubert Misson et Hierosme Dubet en marbre de Campan (1674), initialement placée dans l'"Appartement des Bains" au rez-de-chaussée du château, puis offerte par Louis XV à Madame de Pompadour pour sa propriété de l'Ermitage (1750), puis rachetée par le Comte Robert de Montesquiou initialement pour son "Pavillon des Muses" à Neuilly puis pour son "Palais Rose" du Vésinet (1909), finalement récupérée à sa mort par le domaine royal (1921) et placée dans l'"Orangerie" du Château de Versailles, septembre 2024.
#expos#deco#sculpture#sdb#baignoire#LouisXIV#LouisXV#Pompadour#Montesquiou#Legrue#Misson#Dubet#Versailles#ChateauVersailles
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Tailleur 1930
Les Modes (Paris) June 1930 "Pierre de lune" Tailleur en "Tussanam" rodier, nuance bleu pastel par O'Rossen Frères
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Magical Strasbourg Christmas - Marché de Noël
Strasbourg is a fairytale: one of the most beautiful European Christmas Markets. From the famous Teddy Bears (rue de tailleurs de pierre) to the illuminated Gate / Arch "Porte d'entrée de la Capital de Noël" - the Capital of Christmas.
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Strasbourg at Christmas • a true wonder
#Strasbourg#Christmas#Christmas2023#Xmas#Xmas2023#christmasmarket#christmasmarkets#europeanchristmasmarket#weihnachtsmarkt#weihnachten#kerst#kerstmarkt#noël#noel#marchedenoel#merrychristmas#France#Frankreich#Frankrijk#LaFrance#Alsace#Elsass#Europe#European#EU#Travel#Wanderlust#wonderjourneys#journeyofwonders#Wonder
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Marseille. A la Vieille-Charité, une expo "Panoramas" faisant le tour de la variété des musées de la ville (d'où cet aspect disparate, mais très plaisant)
Fank Sorbier - boléro 1987
au fond, Pierre Soulages - " sans titre" ; Dior - ensemble tailleur ; Chanel - veste jupe
Jean Patou - robe du soir "Nuit de Chine" 1922
Pierre Balmain - robe-bustier 1990
Pierre Balmain - robe-bustier 1972
derrière : voir 3 ; Raymonde - calotte 1950
voir 4
voir 5
#marseille#vieille-charité#mode#panoramas#fashioon#frank sorbier#boléro#pierre soulages#dior#chanel#jean patou#robe du soir#pierre balmain#bustier#calotte
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La Lionne
Texte de Pauline Laroche-Vachaud
« La Lionne », à Trept, c’est un nom qui sonne comme une véritable institution, un haut lieu, un cœur encore vivant, au fond, même si ce qu’avaient été ses murs accueille désormais bien d’autres gestes et des mondes tout autres... Entre « La Lionne » où, souvent, 10 heures par jour et 6 jours par semaine quelques 80 ouvrières pouvaient suer à produire 1500 voire 2000 chemises quotidiennes et, désormais, « la Salle des Roches », ouverte aux divers loisirs que nous avons le temps de nous offrir aujourd’hui, rien à faire, la parenté est difficile à trouver. L’usine n’est plus ; elle a fermé à la fin des années 80, après un demi-siècle d’évolution, de modernisation, d’extension et d’honnête pain lourdement gagné.
On aimerait qu’existe un livre qui fasse revivre la vie de ces murs quand tant de femmes s’échinaient aux poignets, aux cols, aux manches, aux boutonnières et aux ourlets, assembler, rabattre, fermer, monter, pointer, finir, plier… On voudrait entendre des anecdotes, rendre un peu de voix, de chair…
On pense pour commencer aux guimpières car, avant l’ouverture de « La Lionne » elle-même, c’étaient elles les tenantes du lieu, elles dont les tâches visaient à enrouler, en bobines éblouissantes, la magie et la splendeur de la tréfilerie, ces fameux fils de faux-or lamés, à un fil de coton ou de soie.
Dans quel but? pour que dans d’autres ateliers, par d’autres ouvrières - une étape, puis une autre -, finissent par s’enluminer les costumes d’apparat, les beaux vêtements de mode, les habits des grands jours. Et que ça brille ! On voudrait aussi, évidemment, entendre ces fameuses chemisières qui, plus discrètes que les tailleurs, moins immédiatement symboles de la vie du village, de son essor, de son savoir-faire, n’ont pourtant rien à envier aux fiers et nombreux carriers. Les chemises conçues par ces femmes étaient bien vendues, pour certaines, à Pierre Cardin, Paco Rabanne, Charles Jourdan… Le prestige est-il moins grand que celui des pierres treptoises composant le Pont Alexandre III, à Paris, ou les piliers d’entrée du Parc de la tête d’or ? Autres usages, autres gloires, mais une excellence qui circule, et loin. Ce n’est pas rien.
On voudrait écouter leurs histoires, les relayer. Tant de petites mains talentueuses, sans tambours ni trompettes, scrupuleuses, précises, tenues à des réalisations impeccables - parfaitement symétriques ou rien, parfaitement régulières ou rien, parfaitement fidèles au modèle ou rien ! La moindre erreur, aussi infime fût-elle, et il n’y avait plus qu’à reprendre l’ouvrage. On voudrait entendre les rires, les blagues, les soupirs, les ragots les espoirs, les lassitudes, les fatigues immenses, les fiertés et les douleurs…
« La Lionne », rien que ce nom, comme trempé d’or et d’acier, semble le signe d’une élégance intraitable…. Le travail, lui, était-il féroce, vorace ? Les jeunes femmes ne faisaient-elle que passer, le temps de trouver un mari et de voler vers d’autres horizons ? Souvent, semble-t-il, mais pas toujours. Certaines dames s’y engagèrent à vie… Quels bruits, associés à quels gestes, quelles machines habitaient ce lieu comme un orchestre perpétuel, horloge suisse aux rendez-vous inébranlables : 7h30-12h/12h45-16h15. (Horaires extensibles à volonté, bien sûr, puisque le paiement à la pièce poussait à rester.) Un jour de neige, une employée, venant de Passins à vélo, eut 15 minutes de retard. Vertement tancée. La production n’attend pas, ne pardonne pas. « Exemple réussi de complète décentralisation », trouve-t-on dans la presse des années 60. Il semble que les ouvriers du textile lyonnais étaient trop chers, trop réactifs sans doute aussi. Alors l’idée de la campagne avait gagné. Hommes et femmes portant différemment la colère et la pénibilité du travail, peut-être, ouvriers et ouvrières moins chers payés, mais pas moins doués. Les archives de l’usine ont toutes disparu à la mort des époux Besse, qui menèrent le lieu comme leur deuxième maison, durant presque 30 ans. Les photos qui restaient ont pris l’eau dans une cave. Il ne reste plus d’écrits, plus d’images, ou très peu. Il vit cependant, encore, quelques souvenirs. Et ils mériteraient bien un livre.
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Pierre Balmain Haute Couture Collection “Jolie Madame de France” Fall/Winter 1953-54. On the left, Geneviève wears a red and black basket weave tweed suit "Falweed" by Rodier, sleeve in black astrakhan from South West Africa. On the right, an unidentified model wears a 3/4 overcoat set lined with brown beaver over a dress in thick gray wool jersey from Racine.
Pierre Balmain Collection Haute Couture "Jolie Madame de France" Automne/Hiver 1953-54. À gauche, Geneviève porte un tailleur en tweed natté chiné rouge et noir "Falweed" de Rodier, manchon en astrakan noir du Sud-Ouest Africain. À droite, un modèle non identifié porte un ensemble paletot3/4 parementé et doublé de castor brun sur une robe en épais jersey de laine gris de Racine.
Photo Kurt Hutton
#collection haute couture#jolie madame de france#fashion 50s#1953-54#pierre balmain#fall/winter#automne/hiver#geneviève richard#kurt hutton#rodier#racine#tweed suit#tailleur en tweed#beaver#castor#falweed
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Didactique du tailleur de pierre.
En recherchant à faire un bon et beau travail — qu'est-ce qu'un bon et beau travail ? Solidité, durabilité, stabilité —— et cela mis en œuvre avec efficacité, sans gestes superflus et avec précision donc, des gestes, des mouvements les plus resserrés possibles, cela résultant d'un équilibre, d'un dosage entre le relâchement, l'économie d'un geste (principe du non-agir) et son contraire actif : la visée, l'attention. Cet équilibre entre ces deux principes opposés consiste en une épuration qu'on ne peut que qualifier de belle.
Pour arriver à cela, il faut apprendre à comprendre la matière, la pierre. On apprend à connaître la pierre avant tout par un médiateur. Ce médiateur est l'outil. Et vice-versa, car il faut aussi apprendre à connaître l'outil, et on apprend à le connaître par la pierre. C'est la pierre, témoin final, qui nous indique si oui ou non l'outil remplit sa fonction et si oui ou non nous en avons une bonne maîtrise. Il découle de cette observation, de cette nécessaire reconnaissance, un travail d'ajustement de l'outil, qui passe par l'ajustement de notre corps, par nos mouvements et/ou notre intention. En tout, l’œuvre se façonne par la participation de quatre entités : l'esprit, le corps, l'outil, la matière. L'esprit tient naturellement une place particulière dans l’œuvre. Il est le chef d'orchestre, le garant, le guide, le responsable du bon ou mauvais déroulement de l’œuvre en création. C'est lui qui écoute, contrôle, ajuste, mène, décide. Nous nous faisons donc nous-mêmes médiateur entre l'outil et la pierre pour qu'ensemble nous participions à une réalisation qui nous est à la fois commune et personnelle. La pierre est arrachée de son lit pour être confiée aux mains et à l'esprit de l'homme. L'homme lui attribue une fonction nouvelle, en quelque sorte il lui offre une seconde naissance : elle devient ce qu'elle a toujours semblé vouloir devenir. Par notre volonté de faire de cette masse informe une forme finie, nous servons donc la pierre. Nous servons également l'outil en lui donnant sa raison d'être par le mouvement de notre main, de même que l'outil sert la pierre en la façonnant et nous sert nous-mêmes comme participant nécessaire à notre ouvrage. La pierre quant à elle sert l'outil en lui donnant sa raison d'être et nous sert nous-mêmes également comme participant nécessaire à notre ouvrage. Chacun sert à chacun et semble trouver sa raison d'être dans ce don de soi. Au début de l'apprentissage du métier, et pareillement dans la vie en général, surtout à l'adolescence, on croit que l'intention seule suffit. On ignore l'importance des médiateurs. Notre volonté incontrôlée, aveugle aux différents signes émis par les médiateurs, nous mène bien vite à l'échec. Il n'y aura pas d'amélioration tant qu'on n'aura pas effectué ce nécessaire pas de côté, ce recul qui met tout en perspective, grâce auquel tout se dévoile. Cette faculté de remise en question est essentielle à toute progression — elle est intimement liée à la vertu de la Prudence. À partir de là seulement commence tout travail intérieur. Pour conclure sur cette réflexion, je dirais qu'il me semble que l'essence du mystère de l'équerre et du compas se trouve là, dans cet équilibre, cette épuration, finalement, de l'être, de soi, de ses actions, de ses gestes. C'est, atteindre une forme d'excellence sans orgueil car provenant avant tout de l'amour du beau. L'excellence vient ainsi comme par inadvertance. On devient bon pour avoir voulu rencontrer, avant toute chose, la beauté.
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Mireille est née à l'été 1946 en Provence, dans une famille véritablement catholique composée du tailleur de pierre Roger Mathieu et de son épouse Marcelle-Sophie Poirier
La période d'après-guerre à Avignon est difficile, la jeune famille vit dans une caserne froide. Sept autres enfants y sont nés, après quoi ils se sont vu attribuer un logement séparé de quatre pièces.
Moselle-Sophie a ensuite donné naissance à six autres enfants. Pendant tout ce temps, dès l'âge de quatre ans, Mireille est sa principale assistante ; elle aide sa mère avec ses jeunes frères et sœurs, puis elle apprend à faire la vaisselle. Tous les enfants étaient habitués à travailler dès leur plus jeune âge. Mireille a évoqué son enfance dans une interview récente comme celle-ci : J'ai eu de la chance car quand j'étais petite, mes parents m'emmenaient à l'Opéra. Et puis, quand nous étions nombreux, nous écoutions l’opéra à la radio. Le père était le chef de famille. Sa parole faisait loi. À neuf heures du soir, nous devions tous nous coucher et dormir. C'est ainsi que nous avons été élevés. Et pour moi, c'était la norme. Bien sûr, quelque chose ne me plaisait pas, mais on n’en discutait pas. Malgré, selon le chanteur, « une pauvreté criante », leur maison était toujours propre. Marcelle-Sophie a essayé de préparer différents plats à partir de pommes de terre, dont la famille mangeait principalement, mais la nourriture était toujours monotone. Mon frère a même écrit un poème sur le fait que « nous en avons un peu marre des pommes de terre, mais les lentilles seront toujours utiles ». Un jour, les voisins jetèrent des sacs de choux-fleurs un peu pourris et Mireille les ramena chez elle, où ils firent tout un festin.
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