#suite gothique
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@theheadlesswolf
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I could imagine, deep down- as in so deep down she doesn't even know herself) -Sebastian having a fear of being in a female form and fully recognized as a woman, after centuries of servitude and the expectations of like, 90% of the people who summoned the demon being greedy selfish men more than anything.
And thus if Sebastian really feels like being female while in the current contract/life as Sebastian Michaelis, any changes she makes- if at all -to be more feminine are very subtle. Very careful. Most don't even notice at first..
Like a slight change of voice tone, a change in posturing, maybe wearing the barest minimum of makeup...
And of course, the one to finally FIRST notice, would be Grelle Sutcliff.
Who makes a big deal instantly about it, GASPING and GRINNING and RAMBLING ON about "HOW LOVELY YOU LOOK, DARLINGG!! Oh, so elegant and gothique! Even if you still wear the suit of a butler, you hold yourself, truly, like the woman in charge!! One hell of a governess, one could say!!"
Of course that tiny, tiny, hiding, unknown fear deep down has the demon IMMEDIATELY snapping and biting at this revelation, even as her pale complexion burns with red; in realization.
"If you've arrived to merely make accusations on my appearance and do nothing more, you are not welcome, so.. GET OUT!"
And the demon is especially aggressive on this day, diving in with butter knives to lunge at the woman.
Who yelps! Confused about this reaction!! Grelle has always known this particular "butler" to be very egocentric about his- her??- THEIR?? -appearance, and to fluff up like a crow at any compliments tossed their way...
And her confusion makes her clumsy and one or two knives even get her, giving her tiny slices here and there as her focus is still locked on this reaction.
And half way through this half-frantic, one-sided battle, the butler STOPS, and GLARES at this opponent.
"Grelle," Sebastian calls to her.
"Er- Yes??"
....
She looks like a startled cat who got caught trying to take something..
Sebastian burns and glares further.
"I told you: GET OUT! You're not even avoiding my knives! Do you plan to dance around, letting me slice you up for once??"
Grelle Sutcliff blinks.. and takes a moment to touch the red liquid sliding down her cheek... as if she didn't even feel it.
...
And then after a second of staring at her own blood on her fingers...
Grelle's eyes hood themselves, lashes shading green gleaming pupils, and her lips curl up once more as she starts to lap at her own blood on her black gloved fingers.
... And kind of goes overboard, just licking her own gloved digits in a very obviously symbolic way as she keeps her eyes on that red, red RED butler that is normally not.
"Mmm I might, I could use the work-out, I suppose.. and I do so love getting physical with you," she purrs.
And then adds after a purposeful pause:
"Ma chère."
Knives rain down upon the reaper in seconds, and finally, she has no choice but to leap away and leave the scene.
But all the while the red, romantic reaper is thinking of all the ways she will in the future woo her lady; from letters to the language of flowers.
And keeps that last image of the other in her mind the whole trip.
Of a Demon, affronted, like a WOMAN scorned.
But also a wide realization in those red, red, slit pupil eyes. (slit pupils like a creature PANICKED, AFRAID, CORNERED!)
That someone finally sees a woman in the butler livery. In this traditionally male uniform!!
And Grelle of all people, knows how this feels.
Knows that that is fear.
And plans to do something about it.
#kuroshitsuji#sebastian michaelis#grelle sutcliff#grell sutcliff#fembastian#sebagrelle#sebagrell#my writing#Er this is like rambly and idk but enjooooy... ?
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“I must admit, this is quite an impressive look.”
“It’s the look that’s going to crush you in the polls, Harker. You and your Tragique Gothique bloodied damsel-man aesthetic can’t compare.”
“My what?”
“The getup you’re wearing. Right now.”
“Oh, this just happened to me on the way here. I started the walk in a three-piece suit.”
“Then what..?”
“Vampires. They were a bit handsy so I had to relieve them of said hands. Among other things.”
“Iping doesn’t have vampires.”
“Well, it doesn’t now.”
P.S. @gothlit-sexyman-contest, I think points should be added to both finalists’ scores for fashion’s sake 😤
#Jonathan about vampires refusing to respect boundaries: 'They got grabby so I got stabby.'#jonathan harker#dracula#griffin#the invisible man#gothlit sexyman contest#my art
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Erik's requiem mass
« C’est à prendre ou à laisser ! La messe de mariage ou la messe des morts. »
"Ah ! le chant sublime et furieux ! Toute la maison du Lac en grondait… toutes les entrailles de la terre en frissonnaient… Nous avions mis nos oreilles contre le mur de glace pour mieux entendre le jeu de Christine Daaé, le jeu qu’elle jouait pour notre délivrance, mais nous n’entendions plus rien que le jeu de la messe des morts. Cela était plutôt une messe de damnés… Cela faisait, au fond de la terre, une ronde de démons.
Je me rappelle que le Dies iræ qu’il chanta nous enveloppa comme d’un orage. Oui, nous avions de la foudre autour de nous et des éclairs…"
(Leroux, chapter X)
I reckon it would have sounded something like this:
This is in fact the Toccata from Leon Boëllmann's Suite Gothique, composed in 1895. Played here by Marie-Claire Alain on the Cavaillé-Coll organ at the church of Saint-Sulpice in Paris. Do look up the whole movement on YouTube: the build-up is magnificent. I encountered by chance on a trip to Ely Cathedral (UK), and was immediately struck by the PotO vibe.
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Épisode 10
Avec son collègue Blotin, Ray avait rendu visite à la sœur d'Amelie , l'entretien ne rapporta pas beaucoup de renseignements. La sœur dit qu'Amelie avait rencontré un jeune homme qu'il était vidéaste, qu'ils avaient le même âge mais elle ne savait pas où il habitait et ne l'avait jamais vu de visu ou en photo.
- ma sœur avait l'air heureuse avec lui affirma la jeune femme
Blotin lui demanda qu'elle genre de vidéo faisait ce garçon, il connaissait la reponse mais il lui posa quand même la question.
- des courts métrages avec des dragons, c'est un peu ninja et gothique à la fois. Une fois elle m'a montré des extraits sur internet , il se nomme Gabin.
Elle fit visionner le site avec les extraits des vidéos, Ray et Blotin les regardèrent avec surprise .
Ray lui demanda :
- ça marche ce truc ?
- Oui plusieurs milliers de vues dit-elle légèrement amusée
Blotin regardait une femme nue qui se déplaçait dans une rue.
- pas mal ! dit-il d'un air goguenard
Ray téléphona à Ginette pour lui demander qu'elle se connecte sur le site et qu'elle essaie d''en savoir plus.
- OK Ray ! contente que les choses avançent
Ray pensait la même chose, il espérait que cette enquête bouge.
- j'aime bien ce genre de vidéos dit Blotin
- pour les gonzesses ? Lui demanda Ray
- bien sur ! s'exclama Blotin
Ils éclaterent de rire.
Ginette avait récupéré le numéro d'un agent artistique, celui-ci figurait sur le site. Elle téléphona et se fit passer pour quelqu'un d'intéresser. Elle récupéra un nom et une adresse .
Gabin x demeurant boulevard des Remparts.
- bon ! j'envoie une demande de perquisition sur ce numéro et sur cette adresse dit Ray
Ginette dit à ses collègues qu'elle avait mis le numéro de Gabin sous surveillance mais sur son portable.
- attention ! dit Ray , quand ce sera fini désactive le truc
- d'accord dit Ginette
Ils prirent un café et en profitèrent pour monter un dispositif de surveillance.
Ils surveillèrent le domicile de Gabin sans résultat. Ginette avait réussi à récupérer la photo de Gabin sur un réseau social, elle fit circuler la photo.
Après quelques renseignements glanés avec les voisins, ils étaient sûrs que Gabin était la bonne personne à cueillir.
Une immense déflagration eût lieu dans l'immeuble, en quelques minutes les locataires sortirent de l'immeuble en flammes, les gens s'ennuyaient à droite et à gauche. Les pompiers et d'autres policiers arrivèrent rapidement.
- attention ! il s'enfuit hurla Ginette en le désignant Gabin de l'index
- arrête toi ! hurla t-elle
Ginette et Blotin se mirent à sa poursuite, Blotin fit un tir de sommation en hurlant :
- halte ! ou je tire
Gabin souriant se retourna et plongea la main dans sa poche.
Ginette tira.
Allongé sur le trottoir dans une mare de sang, Gabin vit défiler le ruban de goudron longeant le pacifique au pied des contreforts de la Sierra Madré, Los Angeles, ses boulevards, ses somptueuses villas avec piscines, les plages immenses, les flots de bagnoles, l'air de l'océan...
- à tout de suite Amelie marmona Gabin avant de s'éteindre sous le regard de Ray et de ses deux collègues.
Le corps de Gabin tressauta une dernière fois.
Ray soupira, il ne s'habituerait jamais à ces scènes.
Ginette se tordait les mains, elle allait devoir se justifier de ses gestes devant les autorités. Ils allaient éplucher son dossier . Ray et Blotin la rassurèrent , même leur supérieur soutiendrait Ginette.
Au domicile de Gabin, les flics virent un énorme trou dans le mur donnant sur le palier, la porte d'entrée était explosée. L'appartement ne valait guère mieux tout était détruit, cramé, déchiqueté, plié, la scientifique allait avoir un énorme boulot. Quelques débris humains étaient éparpillés autour de se qui avait été un congélateur.
Ray avait proposé à Ginette de venir chez lui, elle avait accepté avec un certain soulagement.
Ray affichait un air désinvolte en apparence, il portait son costume bleu en laine et une chemise mauve , il servit deux verre de whisky puis déposa un baiser sur le front de Ginette.
- t'inquiète pas Ginette lui dit Ray
- d'accord murmura t-elle les yeux inondés de larmes
Ray la serra très fort et l'embrassa encore une fois.
Ray pilla de la glace dans sa cuisine pour mettre les huîtres au frais , il entreprit de les ouvrir , ça lui occupait l'esprit .
Ginette debout contre un mur le regardait.
- c'est en quel honneur les huîtres ? demanda t-elle
- c'est juste pour le plaisir
Ginette sourit .
Plus tard assis sur le canapé, ils regardaient l'écran ou défilait un film d'art et d'essai dont le titre était inconnu.
Minuit Ray aime ce moment où la nuit bleue transforme les vitres en miroir.
Ginette avait des mains très fines et souples comme une araignée, elle déboutonna son pantalon et fourra la mzin dans son caleçon. Elle commença à caresser Ray.
Dans la chambre, beaucoup plus tard, Ray regardait par la fenêtre ouverte le ciel sombre. Ginette écrasa sa cigarette dans un vieux cendrier placé sur la table de nuit. Elle se leva pour se rendre dans la salle de bain . Elle remercia Ray :
- je te remercie Ray
- de quoi ?
- de t'occuper de moi
- c'est rien! lui dit Ray
Revenant de la salle de bain elle lui dit :
- Tu bandes ?
- Oui...
Lacsive, cuisses ouvertes elle s'offrit à Ray le laissant s'agiter avec frénésie en elle. Ils finirent la nuit enlacés.
Fin
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Suite à mal lecture charmée du dernier roman de Lucie Baratte, j’ai lu le premier, Le chien noir. (Et ces livres des éditions du Typhon sont si beaux 😍).
Bon. J’ai adoré le premier tiers grâce à l’ambiance sombre, gothique et indatable, et aux références aux contes, malicieuses et astucieuses, et grâce surtout au style, précieux, précis, d’une grande beauté sombre.
J’ai pensé à la collection noire des parfums de Serge Lutens, et au fameux parfum que j’ai porté il y a longtemps, Serge Noire… que j’ai tant aimé (je parle au passé car désormais il appartient à une gamme aux prix invraisemblables que je refuse d’accepter, faut pas deconner) ; tout est pensé dans le choix des mots, comme dans la composition d’un grand parfum, on trouve d’ailleurs la mention du tissu assorti à la couleur de ladite fragrance « serge noire », et l’héroïne porte des robes « couleur de l’ombre », « couleur de brouillard « et « couleur de suie » comme une Peau d’Ane gothique. On a vraiment un champ lexical harmonieux pour décrire cinquante nuances de noir. On est dans l’univers du conte, mais Eugénie écoute du Kate Bush ! Bref, ce livre sentait bon pour moi, avec en notes de tête, du poivre et des baies roses (piquant !), en notes de coeur, de l’angélique (un brin amère) et du datura noir (hypnotique et vénéneux), et en notes de fond, du santal gris, de l’oliban sacré, une touche bestiale de civette et une tonne d’aldehydes, pour électriser le tout.
Mais il y a un passage qui a été tout bonnement insupportable à lire, insoutenable d’horreur et de cruauté. C’est rare que je sois ainsi horrifiée, mais je l’ai été, et ça m’a rendue presque furieuse. Comme si j’avais subi un truc non désiré. Une pestilence est venue -presque- tout gâcher. Et la fin a viré en guimauve. Sucrée, trop de vanille.
C’est très étrange. Je pourrais toutefois conseiller ce livre parce qu’il est spécial et drôlement bien écrit, parce que son esthétique est radicale. Mais je reste contrariée de l’irruption de l’insupportable qui m’a parue non pas gratuite, mais délirante, mal dosée, un peu forcée. Je n’aime pas être ainsi malmenée.
Reste ce début, somptueux… dont je relirai peut-être quelques pages à l’occasion… en reniflant Vierge de fer ou De Profondis…
(Sacré numéro,quand même, cette Lucie Baratte !)
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“Sis, pick a favorite song, but it can’t be a piano piece.”
Mhhhh.... Léon Boellmann's Suite Gothique. Especially the Toccata. I love the organ too !
youtube
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Les Époux Arnolfini de Jan van Eyck.
LIVRE/Les époux Arnolfini de Jan van Eyck disséqués par Jean-Philippe Postel
Crédits: National Gallery, Londres
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C'est l'un de plus célèbres tableaux du monde. Conservé depuis 1843 à la National Gallery de Londres, ce panneau de moins d'un mètre de haut se voit intitulé, pour des raisons de commodité, «Les époux Arnolfini» (1). Son auteur ne fait aucun doute. Il s'agit de Jan van Eyck, qui l'a pourvu d'une très visible signature. L’œuvre porte une date, 1434. Le caractère alambiqué de l'inscription en caractères gothiques, «Jan van Eyck fut ici en 1434», ne permet cependant pas de savoir si c'est l'année de sa création ou si l'événement rapporté s'est déroulé cette année-là. De toute manière, ce chef-d’œuvre admirablement conservé ne saurait être postérieur de beaucoup. Van Eyck, dont on ignore la date de naissance, est mort en 1441.
La peinture a déjà fait couler beaucoup d'encre. Elle pose des problèmes complexes d'interprétation. Ancien médecin, Jean-Philippe Postel n'est pas historien de l'art. Il utilise ici les travaux des chercheurs professionnels, en y ajoutant une «observation clinique attentive». Il s'agit en effet de tout voir, même ce qui se révèle microscopique. Van Eyck reste le maître absolu du détail, même s'il y en a tout de même moins ici que dans la «Vierge du chancelier Rolin», à l'iconographie plus simple, qui se trouve depuis la Révolution au Louvre. Là, certains personnages d'un paysage urbain presque infini mesurent moins de trois millimètres.
Une histoire connue depuis 1516
Le tableau connu sous le nom des «Arnolfini» n'a pas toujours porté ce titre. On ne sait rien de son exécution. Il apparaît en 1516, ce qui semble déjà remarquablement précoce, chez Don Diego de Guevara, qui l'offre à Marguerite d'Autriche, régente des Pays-Bas. Il passe ensuite à Marie de Hongrie, la sœur de Charles-Quint, qui s'occupe des mêmes provinces. Elle le ramène en Espagne où il pend encore au début du XIXe siècle au Palacio Nuevo, qu'occupe Joseph Bonaparte, le frère aîné de Napoléon, promu roi à la force des baïonnettes. Après, on ne sait pas. Joseph quitte le pays avec nombre de tableaux, dont beaucoup se trouvent aujourd'hui à Aspley House, la maison des ducs de Wellington en plein Londres. Le colonel William Hay aurait retrouvé celui-ci en 1815 dans une maison belge...
L’œuvre a toujours passé pour mystérieuse, à la manière d'un rébus. Marie de Hongrie l'avait fait fermer par des volets cadenassés, signe de secret à cacher. Dès 1516, le personnage masculin est nommé Hernoul-le-Fin. Par assonance, le historiens en ont fait Arnolfini. Il s'agirait d'un membre (mais lequel, au fait, vraiment Giovanni?) d'une des ces nombreuses familles italiennes faisant du commerce à Bruges, dans le port de laquelle entre vers 1430 jusqu'à 100 bateaux par jour. Les Florentins ou les Lucquois passent quantité de commandes à Van der Weyden, Hugo van der Goes ou Memling.
Le petit chien sans reflet
Le tableau montre un couple bourgeois et prospère. L'homme et la femme ne se regardent pas. Lui tient une main en l'air, dans l'attitude du serment. Elle lui tient la main. Il y a devant eux un ravissant petit chien dont le reflet ne se retrouve pas sur le miroir placé au fond du décor de chambre. Postel va donc se lancer, à la suite de Margaret L. Koster (2003) dans une histoire de mort. La femme en vert est décédée. Elle est un instant sortie du Purgatoire. Sa main brûle celle de son veuf. L'auteur s'appuie là sur des textes médiévaux mêlant théologie et histoires de revenants. La dame n'est donc pas enceinte. Il s'agit d'une mode des débits du XVe siècle, que l'on retrouver dans le costume féminin national coréen, le hanbok.
Le couple a pourtant eu un enfant. Mort-né, sans doute. Le prouverait une troisième bougie du splendide lustre de cuire. Allumée, la première incarne l'homme. Elle se trouve du reste dans la partie gauche du tableau, le lieu de vie. Eteinte et à droite, la seconde désignerait l'état du spectre. Mais il y a un moignon de cire sur une troisième bobèche. La femme sans identité (on a parlé de Giovanna Cenami) a-t-elle été remplacée? Oui pour Postel. Il y a au fond du tableau des pantoufles, signes d'une félicité nouvelle. «Elles préexistent à l'apparition et elles persisteront après elles.» Ce sont donc celles de la remplaçante, à moins que l'époux fidèle n'ait laissé la chambre, meublée avec un luxe extrême, en l'état après la mort de son épouse. En couches, sans doute.
Un jeu de construction
Je ne vous donne là que quelques-unes des innombrables suppositions que l'auteur aligne en tenant compte des mentalités de la fin du Moyen Age. Il s'agit d'un jeu de construction. Tout demeure improuvable. Il existe même le risque que l'hypothèse de départ soit fausse. Passionnant, le jeu n'est pas nouveau en soi. Certaines œuvres attirent le commentaire, au danger de la sur-interprétation. Notons que beaucoup d'entre elle sont flamandes et remontent aux années 1500. Je viens de retrouver dans ma bibliothèque «Jérôme Bosch et la fable populaire» de Jacques Darriulat (Lagune, 1995), un auteur qui semble avoir disparu. Il y ramenait «L'escamoteur» à une légende médiévale mettant en scène l'empereur romain Néron. J'ignore quelle est aujourd'hui la version officielle du sujet d'un petit tableau de Bosch en apparence très anodin. On dit et on écrit tant de choses...
(1) Les Anglais, plus aventureux, parlent cependant de "The Arnolfini Weddding".
Texte d'Etienne Dumont.
«L'affaire Arnolfini», de Jean-Philippe Postel préface de Daniel Pennac, aux Editions Actes Sud, 159 pages.
http://www.bilan.ch/etienne-dumont/courants-dart/livreles-epoux-arnolfini-de-van-eyck-disseques-jean-philippe-postel
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Ull
Ull (également connu sous le nom d'Ullr en vieux norrois), avec son arc et ses skis, est une présence si insaisissable dans la mythologie nordique qu'aucune remarque concluante ne peut être faite à son sujet. L'auteur islandais du XIIIe siècle Snorri ne le décrit que brièvement dans son Edda en prose, et il n'apparaît que dans deux des poèmes en vieux norrois de l'Edda poétique. L'historien danois Saxo Grammaticus (c. 1150 - c. 1220) relate une histoire impliquant le personnage d'Ollerus, probablement Ullr en vieil islandais. Si la rareté des sources littéraires suggère que le dieu était tombé dans l'oubli avant que les hommes du Nord - les Islandais en particulier - ne commencent à écrire sur les mythes païens, des noms de lieux provenant de Suède et de Norvège nous permettent de supposer qu'il aurait autrefois joué un rôle plus important dans le culte religieux. Le nom du dieu a fait l'objet de plusieurs interprétations, la plus répandue le rattachant au gothique wulþus ("splendeur" ou "gloire"), dérivé du proto-germanique wulþuz. On trouve des mots apparentés en vieil anglais (wuldor - "renommée"), en vieux celte (veleda - "voyante") et en latin (vultus - "apparition").
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La Reine du noir, Julia Bartz
Pour beaucoup, Roza Vallo est une autrice extraordinaire, qui a révolutionné la littérature. À seulement 16 ans, elle publie le cruel, trash et sensuel roman La Langue du Démon, et bouleverse des générations de lectrices. Depuis plusieurs années, elle vit recluse dans le domaine de Blackbriar, loin de tout… et pour la première fois, elle a décidé d’ouvrir ses portes, et de proposer à 5 talentueuses, jeunes et inconnues autrices un mois entier de retraite d’écriture. Quand elle est sélectionnée, Alex, éditrice et fan de Roza, n’en revient pas. Mais très vite, l’ambiance au manoir se fait tendue… surtout quand l’une des participantes disparaît.
J’ai ADORÉ. Pour un premier roman, c’est un presque sans faute ! Je suis rentrée dedans hyper facilement, et l’ambiance était tout de suite posée et maîtrisée : gothique, sombre, un peu macabre même, un huis-clos haletant et féministe. Je savais que ça allait me plaire, mais je ne savais pas que ça allait autant me plaire ! Le personnage d’Alex m’a un peu dérangée par moments, mais celui de Roza est GÉNIAL, et j’ai beaucoup apprécié la place centrale de l’écriture. J’ai envie de parler de ce livre à tout le monde ! La deuxième moitié du roman m’a passionnée, je ne pouvais plus le lâcher, je devais savoir où ça allait aller, comment ça allait se terminer. Un énorme, ÉNORME coup de cœur !
12/11/2023-26/11/2023
#livres#books#livre#book#littérature#littérature américaine#polar#éditions sonatine#la reine du noir#julia bartz#coup de cœur littéraire
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🥰
@theheadlesswolf
#theheadlesswolf#aesthetic#grunge#trash gang#tattoos#gothic#goth aesthetic#face tattoos#soft goth#dark core gothique#darkwave#dark academia#dark fantasy#dark aesthetic#dark art#men’s suits#suit daddy#suit
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J’sais pas trop pourquoi j’fais ce texte. J’ai envie ?
Parce que l’art c’est ma came et ma dr**ue et c’est ce qui me fait triper. Alors tiens, voilà un texte random qui sort de nulle part et que tu peux éviter, si ça te chante. peut-être qu'il sera temporaire et s'auto-détruira prochainement. Qui sait.
Si t’as du temps à me consacrer. C’est comme tu veux, t’es libre, petit piou.
Parfois je passe des heures sur Pinterest. Je contemple des affiches de cinéma - J’ADORE LE CINÉMA - mon regard capte un truc dans la rue et je me gorge de ce que je vois et ce j’apprends. Je peux passer des heures à regarder tous les détails d'une carte de tarot ou les briques d'une architecture gothique. (neuroA power) Je dévore des oeuvres d’art. Je jauge d’un oeil critique les miniatures des affiches de streaming, souvent en soupirant parce que je rêve de voir quelque chose d’original, qui surpasse le classique et le commun. Je vois des artistes indépendant-e-s même pas payé-e-s faire 50 fois mieux et je me demande si on regarde ces gens-là avec le même regard que le miens. Je suis exigeante et parfois ça se retourne contre moi. Mon monde et mon quotidien, c’est ça qui nourrit mon imaginaire et mon ambition parfois vraiment éclatée au sol. J’en ai besoin pour créer. J’ai pas envie de diffuser du générique, de copier inconsciemment le-a voisin-e pour me dire « merde, j’ai jumelé le boulot d’un-e autre » plus tard. Parce que ça arrive, parce que c’est humain. Parce qu’on s’inspire tous et que c’est inévitable. Surtout quand on a une baisse fatale d’inspiration. Faut pas se leurrer. Mais tu sais quoi ? Du moment que ce méli-mélo d’images enregistrées dans mon crâne donne quelque chose de personnel, que je continue d’entendre « J’ai reconnu ton style tout de suite avant même de savoir que c’était toi », alors ça va. J’irai bien dans ma créativité. Et si je dérape et qu’on me reconnaît plus, j’appuierai sur le gros bouton rouge pour dire stop, prendre du recul et retourner jauger mon monde pour y puiser mes ressources.
Du coup parfois je disparais pendant quatre ans pour revenir comme une fleur. Littéralement. C'est ce que j'ai fait, for true.
Voilà, c'est tout.
Un jour je vous montrerai peut-être mon devianart.
À plus,
Swan
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Auch et sa Cathédrale.
Avec Olympus E-M5II par @kaouyana
La cathédrale Sainte-Marie d'Auch est une cathédrale catholique romaine située à Auch dans le Gers. Vaste édifice à trois nefs, de 102 mètres de long sur 35 m de large, elle est le siège de l'archidiocèse d'Auch. Elle est une basilique mineure depuis 1928.
Commencée en juillet 1489, à l'instigation de François de Savoie, sur les ruines de la cathédrale romane de Saint-Austinde, elle est consacrée le 12 février 15481, mais deux siècles ont été nécessaires pour terminer sa construction.
Elle est de style gothique flamboyant, fortement influencé par la Renaissance. Elle est complétée fin du XVIIe siècle, par une façade et un porche d'ordre corinthien. Elle comprend un ensemble de 21 chapelles.
Elle est surtout remarquable par une série de dix-huit verrières, œuvres d'Arnaud de Moles, et par les boiseries du chœur dont les 113 stalles, d'auteurs inconnus, qui continuent la suite des scènes bibliques commencée sur les verrières.
La cathédrale d'Auch fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 19062. Elle est également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France depuis 1998.
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Coll. « Gothic Horror » PENGUIN BOOKS
Royaume-Uni, 2008 Offset, 181×111 mm (71/8 × 45/8)
La collection rassemble dix classiques de la littérature fantastique et du « roman d’horreur » anglophone au format poche. La ligne graphique a été conçue par la graphiste Coralie Bickford-Smith, qui a créé pour chaque couverture une image originale utilisant la technique du cyanotype, un procédé primitif de la photographie inventé en 1842 par le savant britannique John F. W. Herschel (1792-1871). Le caractère typographique employé est le Futura (1927) de Paul Renner (1878-1956).
(1) Quelle relation établissez-vous entre le procédé iconographique employé ici et les romans rassemblés dans cette collection ?
La technique employée consiste à exposer un objet sur un papier photosensible. Il faut d’abord, dans l’obscurité, laisser sécher le mélange photosensible appliqué sur le papier puis exposer à des rayons ultraviolets l’objet par dessus. Une empreinte en négatif de l’objet est alors révélée sur un fond très obscure en positif. Cette apparition fantomatique s’associe à l’imaginaire surnaturel du genre gothique de la collection. Dans les histoires gothiques, des fantômes, des monstres, des esprits surgissent dans le réel, à l’image de l’objet sur le papier. Les empreintes en monochromie jaune, ou bichromie blanche, sont éclatantes. Elles entrent en contraste avec le fond noir. Coralie Bickford-Smith joue avec le principe de positif et de négatif, inventé par John F. W. Herschel suite à l’invention du cyanotype, et semble l’associer aux concepts de ténèbres et de lucidité qui sont des thèmes en conflit dans les oeuvres gothiques. De plus, cette contrainte d’une gamme colorée réduite , imposée par la technique, autorise une constance visuelle pour chaque titre ce qui renforce l’esprit de collection. L’emploi d’une triade chromatique est fréquent dans les collections de la maison. Dans « Mystery and crime » (1948-1961) le vert, le noir et le blanc interviennent, par exemple, de façon systématique sans faire intervenir d’autres coloris. Chaque titre parvient néanmoins à affirmer son individualité. La variété des objets en couverture et le placement de ces derniers dans la page constitue un vocabulaire personnalisé pour chaque histoire. Les objets choisis sont des indices en lien avec l’intrigue de chaque livre de la collection. On peut deviner, dans The spook house, une accumulation de meurtres horrifiques puisque plusieurs couteaux recouvrent le livre. Dans The haunted hotel, on peut supposer que de multiples secrets sont à résoudre par la symbolique de la clé. La technique du cyanotype permet ainsi de produire des images logiques avec l’ histoire unique de chaque titre. La graphiste peut choisir librement le sujet photographié tout en conservant une gamme chromatique et une texture qui fait collection.
(2) Comment qualifieriez-vous le vocabulaire typographique (choix du caractère et de ses différentes variables, présence dans la composition) utilisé par la graphiste ?
La collection « Gothic Horror », à l’image du lieu de naissance de ce genre littéraire, s’inscrit dans la tradition britannique en matière de composition. Cette tradition est d’ailleurs une des spécificités des premiers ouvrages de la maison d’édition anglaise Penguin Books. Toutes les informations relatives à l’oeuvre sont donc centrées. On note quelques exceptions, notamment pour le titreThe spook house de Ambrose Bierce dont la composition renversée à la verticale est sûrement plus appropriée avec l’inclinaison des couteaux. La graphiste applique donc, en principe, une répétition du modèle de composition mais s’autorise de légères variations lorsqu’il s’agit de crée un dynamisme propre à certains titres vis à vis de leur image singulière. Coralie Bickford-Smith choisit de composer le titre ainsi que le nom de l’auteur en Futura et systématiquement en capitales. Ce choix fait référence à l’usage du Gill Sans dans les premiers livres de poches de Penguin. Elle rajoute de l’espace entre chaque lettres comme conseillé par Tschichold dans les Penguin Composition Rules (1947-1949) pour plus de lisibilité. Ce clin d’oeil à l’histoire de la maison d’édition permet donc de souligner sa propriété de la totalité des titres. Ce dernier est, par ailleurs, rappelé dans le coin gauche de chaque titre par l’emblématique logotype d’Edward Young. L’image est même systématiquement travaillée pour ne pas déborder sur cet espace. On peut, dans The beetle de Richard Marsh, voir que le scarabée est incliné pour laisser la place nécessaire au macaron Penguin Books. On constate cependant que une difficulté d’accord dans la taille des corps et dans les espacements entre les divers blocs de textes. En effet, la technique du cyanotype ne permet pas de réduire la taille des objets exposés. Les éléments typographiques doivent donc s’adapter. Cela implique une réduction ou augmentation du corps et des placements variable pour occuper les vides inoccupés par l’image. Néanmoins, Coralie Bickford-Smith s’applique à garder une classification identique des éléments. On retrouve, dans l’ordre, le titre de la publication, le commentaire de la critique, en bas de casse, et enfin le nom de l’auteur. Seuls deux titres, The haunted doll’s house et The spook house, précédemment cité, optent pour un ordre différent. Le titre est placé au milieu des autres informations, plus en retraits, car l’attention du lecteur doit se porter en priorité sur cet élément. Ces deux ouvrages sortent du cadre pré-établi car leur titres semblent nécessiter d’une promotion focalisée sur leur individualité plus que sur leur appartenance à la collection.
(3) Comment évaluez-vous le degré d’originalité de cette ligne graphique en regard du genre littéraire considéré et de la forme visuelle sous laquelle il est généralement présenté ? De par les contraintes techniques, la proposition de Coralie Bickford-Smith semble en rupture avec la forme traditionnelle des livres gothiques. Du point de vue iconographique, la graphiste doit proposer un assemblage d’objets pour composer un motif en couverture. Cette proposition est bien plus symbolique et épurée que les formes visuelles traditionnelles employant plutôt des illustrations littérales. On peut constater, dans les autres collections, une tendance à représenter des scènes entre les personnages, souvent pris d’effroi, ou une représentation du lieu de l’intrigue, tel un manoir. Ici, Coralie Bickford-Smith fait le choix de rompre avec la fidèle traduction visuelle du texte. L’objectif est de laisser la surprise au lecteur tout en attisant sa curiosité. Elle mise donc sur visuel mystérieux et symbolique pour entretenir le suspens. Typographiquement, il est d’usage d’employer des caractères stylisés et fantaisistes dans les publications de ce genre littéraire. On retrouve traditionnellement des formes très courbées, voire des arabesques aves des empattements ou l’emploi de caractères gothiques. Ici, le Futura reste muet face au genre. Il s’accorde avec l’image dans la sobriété géométrique de ses formes. Seule sa composition rappelle l’esthétique anglaise du genre littéraire.
5000 types 16/ 04/ 2023
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I can never remember suite gothique I only remember toccata which isn’t helpful because if you look up toccata a million recordings of toccata & fugue in d minor come up (not what I wanted not ever something I would listen to on purpose also corny asf and at this point I could dig jsbach up and beat the fuck out of him for composing it) and so I have to look up organ playlists and scroll through until I find it
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Le retour de Beetlejuice - Un voyage plein de nostalgie
Le cinéma aime ses retours en grande pompe, et Beetlejuice 2 ne fait pas exception à cette règle. Trente-six ans après le premier film, Tim Burton, Michael Keaton et Winona Ryder reprennent les rôles qui ont marqué toute une génération. Avec un mélange d’anciennes vedettes et de nouveaux visages, cette suite se veut être celle tant attendue que les fans espéraient, tout en ouvrant la voie à une nouvelle génération. Mais à l’ère des legacy sequels (suites qui misent sur la nostalgie), Beetlejuice 2 parvient-il à éviter le piège du recyclage pur et simple ?
Une nostalgie retrouvée
Le retour de Michael Keaton dans le rôle du fantasque et décadent Beetlejuice est sans conteste l’un des attraits principaux de ce nouveau film. Depuis sa première apparition en 1988, le personnage est devenu une icône du cinéma fantastique, avec son humour noir et ses costumes déjantés. Mais alors que beaucoup pourraient craindre une simple répétition des mêmes blagues, Beetlejuice 2 fait quelque chose d’intéressant. Au lieu de se contenter de reprendre les mêmes recettes, le film essaie d’élargir son univers. Plutôt que recycler l'original, Tim Burton et son équipe choisissent de prendre de grands risques. Certes, Beetlejuice 2 ne surpasse pas son aïeul de 1988 (c’est une tâche difficile à accomplir tant ce dernier est ancré dans la culture populaire), mais il parvient à transformer ce qui était autrefois une comédie domestique en un véritable carnaval visuel. Les décors vibrants, mêlant vert macabre, bleu sombre et les emblématiques rayures noires et blanches, nous plongent dans une atmosphère grotesque où l’au-delà n’a jamais été aussi coloré et déjanté.
Un univers élargi
Le premier Beetlejuice était centré sur une grande famille (les Maitland et les Deetz) et leur étrange relation avec le monde des morts. Cette fois-ci, Beetlejuice 2 s’intéresse à une génération plus jeune, la fille de Lydia, Astrid (interprétée par Jenna Ortega). Le film introduit une nouvelle dynamique familiale, où Lydia, autrefois une adolescente gothique rebelle, se retrouve aujourd’hui mère de famille et star d’une émission de chasse aux fantômes. Le thème principal tourne autour des relations entre générations et de la manière dont elles gèrent le deuil. Lydia, qui autrefois rejetait le monde des adultes, s’y trouve désormais plongée jusqu’au cou. Mais malgré ses tentatives de se réinventer en figure plus adulte, Beetlejuice la pousse inexorablement vers ses anciennes excentricités. C’est là que le film brille, dans les scènes où elle se libère de ses contraintes et laisse son côté excentrique refaire surface, rappelant pourquoi elle était la star des adolescents des années 90.
Un retour aux racines visuelles de Tim Burton
Le réalisateur est connu pour son style visuel distinctif, et dans Beetlejuice 2, il retourne aux sources de ce qui a fait son succès. Le film regorge d’effets spéciaux en stop-motion et d’astuces de caméra, rappelant ses premières œuvres. L’une des scènes les plus mémorables est une séquence en hommage aux films d’horreur italiens en noir et blanc, une touche inattendue mais savoureuse qui témoigne du plaisir que Burton a pris à concevoir ce nouveau long-métrage. Cette énergie créative est palpable dans presque chaque instant, même si elle ne parvient pas toujours à sauver le scénario parfois brouillon. Le film tente d’introduire de nombreuses histoires parallèles, certaines plus abouties que d’autres. L’introduction d’un détective de l’au-delà, par exemple, joué par Willem Dafoe pourrait facilement être coupée sans que l’intrigue principale n’en souffre. De même, la relation entre Lydia et sa fille aurait mérité d’être davantage explorée pour donner plus de profondeur émotionnelle au récit.
Les forces et les faiblesses
Le principal problème du film réside dans son scénario, qui, bien que riche en idées, peine à les intégrer de manière cohérente. Les scénaristes Alfred Gough et Miles Millar semblent vouloir aborder trop de sujets à la fois, ce qui alourdit le récit. Ainsi, même si le film ne dépasse pas les deux heures, il donne parfois l’impression d’être surchargé. Cette abondance de contenu ne nuit pourtant pas complètement à l’expérience globale. Beetlejuice 2 cherche à divertir avant tout, et pour ceux qui cherchent une escapade légère pendant la période d’Halloween, il fait parfaitement le taf. Chaque scène regorge de gags visuels et de moments absurdes qui captivent l’attention, à commencer par les apparitions de Keaton. Même après toutes ces années, l’acteur conserve l’énergie frénétique et l’humour corrosif qui ont fait de ce personnage un favori du public.
Une ode à la fantaisie
La véritable force de Beetlejuice 2 réside dans sa capacité à divertir sans prétention. Ce n’est peut-être pas un chef-d’œuvre, mais c’est une célébration de la fantaisie, du burlesque et de la nostalgie. Catherine O'Hara, dans son rôle de Delia Deetz, vole presque la vedette à Michael Keaton avec sa caricature exubérante de l’égocentrisme, apportant une légèreté supplémentaire à l’ensemble. Le film culmine dans une scène finale qui, bien que pleine de rappels au premier opus, parvient à ne pas paraître trop opportuniste. Les fans de l’original y trouveront une conclusion satisfaisante, et même si certaines des nouvelles idées ne fonctionnent pas toujours, l’ensemble reste un moment de cinéma joyeux et décomplexé. En fin de compte, Beetlejuice 2 ne réinvente pas la roue, mais il propose une bonne dose de plaisir et d’humour macabre, à la fois pour les fans de longue date et pour une nouvelle génération prête à découvrir les joies du monde des morts selon Tim Burton.
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