#éditions du typhon
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mmepastel · 2 months ago
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Suite à mal lecture charmée du dernier roman de Lucie Baratte, j’ai lu le premier, Le chien noir. (Et ces livres des éditions du Typhon sont si beaux 😍).
Bon. J’ai adoré le premier tiers grâce à l’ambiance sombre, gothique et indatable, et aux références aux contes, malicieuses et astucieuses, et grâce surtout au style, précieux, précis, d’une grande beauté sombre.
J’ai pensé à la collection noire des parfums de Serge Lutens, et au fameux parfum que j’ai porté il y a longtemps, Serge Noire… que j’ai tant aimé (je parle au passé car désormais il appartient à une gamme aux prix invraisemblables que je refuse d’accepter, faut pas deconner) ; tout est pensé dans le choix des mots, comme dans la composition d’un grand parfum, on trouve d’ailleurs la mention du tissu assorti à la couleur de ladite fragrance « serge noire », et l’héroïne porte des robes « couleur de l’ombre », « couleur de brouillard «  et « couleur de suie » comme une Peau d’Ane gothique. On a vraiment un champ lexical harmonieux pour décrire cinquante nuances de noir. On est dans l’univers du conte, mais Eugénie écoute du Kate Bush ! Bref, ce livre sentait bon pour moi, avec en notes de tête, du poivre et des baies roses (piquant !), en notes de coeur, de l’angélique (un brin amère) et du datura noir (hypnotique et vénéneux), et en notes de fond, du santal gris, de l’oliban sacré, une touche bestiale de civette et une tonne d’aldehydes, pour électriser le tout.
Mais il y a un passage qui a été tout bonnement insupportable à lire, insoutenable d’horreur et de cruauté. C’est rare que je sois ainsi horrifiée, mais je l’ai été, et ça m’a rendue presque furieuse. Comme si j’avais subi un truc non désiré. Une pestilence est venue -presque- tout gâcher. Et la fin a viré en guimauve. Sucrée, trop de vanille.
C’est très étrange. Je pourrais toutefois conseiller ce livre parce qu’il est spécial et drôlement bien écrit, parce que son esthétique est radicale. Mais je reste contrariée de l’irruption de l’insupportable qui m’a parue non pas gratuite, mais délirante, mal dosée, un peu forcée. Je n’aime pas être ainsi malmenée.
Reste ce début, somptueux… dont je relirai peut-être quelques pages à l’occasion… en reniflant Vierge de fer ou De Profondis…
(Sacré numéro,quand même, cette Lucie Baratte !)
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pauline-lewis · 5 months ago
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Tout est jazz ! - Lili Grün
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Ces jours-ci je fais une petite pause de la rentrée littéraire pour lire ces romans qui me font de l'œil depuis quelques semaines. Je les entends m'appeler quand je passe près de cette pile de livres au fond de mon bureau qui menace de s'effondrer. J'ai donc rattrapé Tout est Jazz ! de Lili Grün (paru aux éditions du Typhon traduit par Sylvaine Duclos), intriguée par son titre, par sa magnifique couverture, par les liens que son sujet imposait dans mon esprit (Berlin, cabaret, années 20/30 >> Bob Fosse) mais aussi par l'histoire de son autrice, une actrice née à Vienne en 1904 dans une famille juive, installée à Berlin, poussée à l'écriture par une tuberculose qui la cloue au lit, saluée par la critique, déportée et assassinée en 1942, redécouverte en 2009 au hasard d'une brocante.          Dans Tout est Jazz !, Lili Grün s'inspire de son expérience de la scène pour raconter la précarité d'une vie d'actrice. Alors qu'elle va de petit rôle en petit rôle, la narratrice Elli décide avec d'autres camarades d'infortune de monter un cabaret, le Jazz. Certains soirs, après avoir chanté et joué, elle rejoint son amant Robert, un garçon pénible incapable de la soutenir. Tout est Jazz ! est tout entier travaillé par le tiraillement entre effervescence et désespoir. Les soirées exaltantes sous les applaudissements du public, décrites avec précision et force, sont oubliées au petit matin quand il faut payer sa logeuse et trouver de quoi manger. J'y ai trouvé quelque chose de très contemporain, déjà dans cet épuisement à devoir enchaîner les jobs pour s'en sortir, mais aussi dans les réflexions sur l'amitié féminine, sur les rivalités forcées par le regard patriarcal et sur le rapport profondément décevant à ces hommes qui veulent faire d'Elli une muse ou une femme "respectable". L'énergie de ce court roman est telle que je l'ai lu d'une traite, collée tout contre les émotions de son héroïne, Elli, galvanisée par cet espoir illusoire et contagieux qui ne la quitte jamais.           Et puis le roman se termine par une phrase vraiment géniale qui m'a fait rire. Et comme je ne vous la répèterai pas, vous n'avez plus qu'à le lire pour la découvrir par vous-même !
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epaulesdegeantes · 4 years ago
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Moins connue que Françoise Barré-Sinoussi, Flossie Wong-Staal s’est passionné pour les
rétrovirus chez l’humain en particuliers le VIH.
Née en Chine, elle prend le prénom de Flossie lors de ses études à Hong-Kong d’après un
typhon. A 18 ans, elle part aux USA pour poursuivre ses études à l’UCLA. Après sa thèse,
elle rejoint l’équipe de Robert Gallo pour travailler sur les rétrovirus humains. C’est là qu’elle
clonera la première le VIH ouvra la voie de son étude en laboratoire. En particuliers, cela
permet de travailler sur son génome et son expression. Elle consacre le reste de sa carrière
à l’étude du VIH et à la recherche de thérapeutique.
Bibliographie :
Flossie Wong-Staal, Who Unlocked Mystery of H.I.V., Dies at 73 dans The New York Times
(17/07/2020)
https://www.nytimes.com/2020/07/17/science/flossie-wong-staal-who-unlocked-mystery-of-hi
v-dies-at-73.html
Pioneering Molecular Virologist Flossie Wong-Staal Dies dans The Scientist
https://www.the-scientist.com/news-opinion/pioneering-molecular-virologist-flossie-wong-sta
al-dies-67737
Son interview dans la 6e édition de Biology de Campbell (2002)
https://wps.pearsoncustom.com/pls_1269930281_campbell_biology_hcc/245/62959/161177
54.cw/index.html
Sa fiche wikipedia
Musique par Jingle Punks
Photos :
Flossie Wong-Staal par Bill Branson (National Cancer Institute) - Domaine Public
Cellule T-H9 infectée par le HIV (National Institutes of Health, 2011) - Domaine Public
Luc Montagnier, Françoise Barré-Sinoussi et Harald zur Hausen, lauréats du prix Nobel de
physiologie ou médecine en 2008, lors d'une conférence à l'Institut Karolinska de Solna,
Suède, par Prolineserver (2008) - CC By NC SA
Robert Gallo (National Cancer Institute) - Domaine Public
Article scientifique par OpenClipart-Vectors - Pixabay License
Chercheuse par mohamed_hassan - Pixabay License
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partenaires-coupdecoeur · 3 years ago
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L’album La jeune femme et la mer de Catherine Meurisse
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Aux éditions Dargaud
Catherine Meurisse a résidé plusieurs mois à la Villa Kujoyama, une résidence d'artistes située à Kyoto. Cherchant à renouveler son inspiration, elle s'est immergée dans les paysages japonais. Un an plus tard, elle séjournait de nouveau au Japon, quand le typhon Hagibis dévastait une partie du pays. De ces deux voyages, placés sous le signe de la nature, tour à tour muse et dévastatrice, est né l'album La Jeune femme et la mer. « Je voudrais peindre la nature », affirme la dessinatrice française à peine atterrie sur le sol japonais. Mais la nature ne sait pas prendre la pose. Elle se transforme, nous entoure, nous subjugue. Sur son chemin, comme un miroir, un peintre japonais, qui, lui, voudrait « peindre une femme. » Quelle femme ? Nami, la jeune femme de l'auberge thermale où les deux artistes vont séjourner ? Nami, mystérieuse, n'est pas un modèle facile. Elle semble liée aux éléments naturels : elle sait lire l'arrivée d'un typhon dans les plis de la mer. Pour décrypter les signes dans ce décor rural du sud de l'archipel, un tanuki effronté, animal mythologique incontournable de la culture nippone, surgit au gré des déambulations de nos deux amis artistes. Dans une nature magnifiquement retranscrite par un trait de plume précis, où plane l'ombre d'Hokusaï et des maîtres de l'estampe, Catherine Meurisse propose avec "La Jeune femme et la mer" un récit initiatique qui questionne la place de l'Homme dans la nature et le recours à l'art pour saisir les paysages qui disparaissent.
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magouka · 3 years ago
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En Annam, An 1883
Et nous voilà errant à la file dans les petits sentiers de sable bordés de haies très vertes ou de barrières de bambous. Çà et là, des toitures basses, éparpillées parmi des arbustes en fleurs, et de tout petits aréquiers aux palmes frisées ressemblant à des bouquets de plumes d’autruche au bout de hampes de roseau. Une végétation maniérée et pas de grands arbres. Autant de pagodes que de maisons (les matelots disent : des chapelles à messe noire). Vieilles pagodes lilliputiennes où cinq ou six personnes auraient peine à tenir avec tous les magots qui sont dedans. Pour les orner, il semble qu’on ait autrefois figé dessus des rêves d’enfer ; des hideurs et des épouvantes de toute sorte sont peintes, gravées, sculptées sur les toits et les murailles : guirlandes de crabes et de scorpions ; enchevêtrements de vers annelés qui semblent mous comme des larves ; longues chenilles griffues roulant des yeux féroces et ayant des cornes ; petits monstres moitié chiens, moitié diables, riant tous du même rictus intraduisible. Les soleils dévorants, les brumes salées de la mer, les grands souffles destructeurs des typhons, ont eu beau effriter toutes ces choses, les craqueler, les disjoindre, elles ont conservé, sous la poudre grise des siècles, un air de vie intense ; elles se dressent, se cambrent, se hérissent, et regardent en louchant du côté de l’entrée, comme prêtes à sauter, dans un paroxysme de fureur, sur qui oserait venir. Dans De l'île de Paques à Obock, en passant par Séoul..et autres récits de voyages. Pierre Loti. Arthaud éditions
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etiennedaho · 4 years ago
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IRMGARD KEUN « Une vie étincelante » Fuyant la ville moyenne où elle végète, la séduisante, séductrice, en un mot libre Doris part à la conquête du Berlin des années 30. Un objectif : s’émanciper ! Elle plonge alors dans un univers éclatant et éclaté : le champagne coule à flot comme les êtres à pic dans la misère. Artistes, mondains, chanceux et perdants magnifiques s’offrent un dernier tour de piste avant le désastre. Sa soif de vivre, sa joie et son humour permettront-ils à Doris de résister à ce torrent ? Ébouriffant, tonitruant, provoquant, Une vie étincelante est un cri d’amour au désir et une invitation à mordre la vie. Avec son héroïne qui refuse toute assignation, Irmgard Keun fait trembler les fondements de la société patriarcale. Vif, enjoué, frontal, son style porte les lecteurs vers une intensité d’être unique.   Adulée par Hans Fallada, Alfred Döblin et Joseph Roth, Irmgard Keun (1905-1982) a tout connu : la gloire, l’exil, la misère, l’oubli. Redécouverte en Allemagne dans les années 70, elle enchantera une nouvelle génération de lectrices et de lecteurs qui verront en elle une indomptable romancière du désir.   Les éditions du typhon https://leseditionsdutyphon.com/ https://youtu.be/PK2CxoMVyC4
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inventaireculturel · 4 years ago
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Le temps qu'il fait à Middenshot, Edgar Mittelholzer, Les éditions du Typhon, (2021)
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actusfrances · 6 years ago
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Julien Vidal, un geste par jour pour sauver la planète
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Retrouvez cet article dans la revue We Demain n°23, disponible sur notre boutique en ligne. 
Julien Vidal est un homme occupé. Normal, il a une planète à sauver. Pas facile de trouver un créneau pour le rencontrer, mais quand il parvient à dégager du temps, le président de l’association Ça commence par moi  est vraiment là; pas en train de penser à son prochain rencard.     
"Travail, loisirs, rencontres,... J’essaie de tirer la quintessence de tout ce que j’accomplis. Du coup, je fais beaucoup moins de choses qu’avant. Je mêle en quelque sorte slow life et pleine conscience méditative !", sourit le Grenoblois exilé à Barbès.
     Dans ce quartier bruyant du nord de Paris, Julien se sent "comme à la maison". La comparaison a de quoi surprendre quand on sait qu’il a grandi au pied des montagnes. Mais à 32 ans, il a déjà fait un tour du monde et passé quatre ans (de 2012 à 2016) en Colombie puis aux Philippines, dans les bidonvilles de Bogotá puis de Manille. À son retour, ce petit coin cosmopolite de la capitale s’est imposé comme une évidence. Sa nouvelle vie aussi.  
À lire aussi : Infographie : 9 gestes faciles pour sauver la planète
  La prise de conscience
"En atterrissant aux Philippines, j’ai pris une grosse claque. Là-bas, les effets du réchauffement climatique sautent aux yeux. Les habitants n’ont d’ailleurs plus assez de lettres dans l’alphabet pour baptiser les derniers typhons. Ils ont été obligés de recommencer avec celles du début. À mon retour en France, je n’étais plus le même. J’avais besoin de me réinventer", justifie-t-il.   Pour subvenir à ses besoins, l’ancien expat’ trouve un CDD chez Unicité, où il coordonne 25 jeunes en service civique. Le boulot le passionne mais pas au point de l’épanouir. Se plonge-t-il à ce moment-là dans les livres de Gandhi ? Il décide en tout cas d’incarner l’un des enseignements du maître spirituel : "Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde."   Julien ouvre alors le blog Ça commence par moi  et se met au défi, durant 365 jours, d’appliquer quotidiennement une action en faveur de la planète.  
"M’exposer sur internet n’avait rien de mégalo. J’avais besoin d’une petite dose de motivation pour m’obliger à tenir mes résolutions. Un peu comme quand tu te réveilles tôt pour aller courir. Tu sais que ça va te faire du bien mais tu es content d’avoir un pote en bas de chez toi pour te dire 'Allez, tu viens ?' !"
  À lire aussi : Infographie : 12 kg de pub dans nos boîtes aux lettres chaque année
  Sa première action? Coller un autocollant "Stop pub" sur sa boîte aux lettres."Pour tenir sur la longueur, je devais démarrer par des actions simples."   À cette époque, il a déjà supprimé la viande de son assiette depuis cinq ans, après avoir entendu, en août 2011 à la radio, que la planète venait de franchir son jour du dépassement des ressources disponibles pour l’année. Depuis, il n’en a jamais remangé mais cède parfois à l’appel des sushis.
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  Une douche : 3 minutes, ça suffit
Durant 365 jours, Julien aura contracté des abonnements chez des fournisseurs de gaz et d’électricité militants, téléchargé l’extension Amazon Killer, qui permet de trouver des circuits d’achats alternatifs à ceux du géant du e-commerce, le moteur de recherche Ecosia, qui reverse la majorité de ses bénéfices pour la reforestation, équipé sa cuisine avec des ustensiles achetés en ressourcerie, adhéré à un supermarché coopératif, pris l’habitude d’acheter ses jeans dans des friperies, etc.   Florence, sa compagne, s’est adaptée... Tout en reconnaissant que les débuts ont parfois été pénibles! Impossible de laisser une lampe allumée ou un câble branché non relié à un appareil électrique (qui continue de consommer de l’électricité pour rien).     
"Il fallait sans arrêt se relever pour éteindre ou débrancher un truc, se souvient-elle, mais ça devient vite une habitude."
     Sous son apparente douceur, Julien dissimulerait-il un caractère d’ayatollah? La jeune femme éclate de rire : "Il n’a rien d’un tyran. Au début, il essayait juste de convaincre. Je crois qu’il en avait besoin pour bouger. Mais plus son nouveau mode de vie est devenu naturel, moins il a cherché à utiliser la persuasion et plus il a réussi à convaincre de monde ! Aujourd’hui, il est beaucoup moins directif."   "Il est dans l’exemple et l’échange", confirme Jean-Michel, le père de Julien, très fier d’avoir lui aussi revu sa manière de consommer. "J’ai créé mon potager, je me suis lancé dans le compost, je suis allé chercher des idées pour fabriquer du savon.."   Émilie, sa mère, réfléchit désormais à deux fois avant d’utiliser sa carte de crédit. "Quand je vois un vêtement qui me plaît, j’entends la petite voix de mon fils qui me demande si j’en ai vraiment besoin. En général, je l’écoute... Sauf si j’ai envie de me faire plaisir !"   Les deux frères adhèrent aussi. "Lorsqu’il est rentré de son tour du monde, il leur a acheté un sablier. 'La douche, 3 minutes ça suffit!' a-t-il justifié. Ils ont obtempéré alors que nous n’avions jamais réussi à leur faire fermer le robinet pendant l’opération savonnage !", se souvient Émilie.
Économiser la planète c’est faire des économies
La famille Vidal n’est pas la seule à se laisser gagner par la ferveur du garçon. Sa page Facebook est suivie par plus de 30 000 personnes, il compte près de 2 000 followers sur Twitter, et sort un livre (1). Désormais, le blog n’est plus centré sur les expériences de Julien. Il laisse maintenant la place à d’autres initiatives narrées par d’autres.    
"Leurs histoires m’inspirent et m’amènent à découvrir des lieux innovants."
    Ce passage de relais lui permet également de trouver du temps pour trouver son modèle économique. "Pour le moment, j’anime des formations et je participe à des conférences mais je ne me rémunère pas. Je vis de mes indemnités chômage, soit 1 150 euros par mois dont 500 qui partent dans le loyer."   Pourtant le trentenaire ne se plaint pas. Avec les 650 euros restants, il affirme pouvoir sortir tout en faisant des économies. "Heu, là il ne faut pas exagérer, coupe Florence. Nous sommes surtout peu dépensiers et on connaît les bonnes adresses pour ne pas nous ruiner."   Les parents de Julien confirment. Lors d’un week-end à Paris, leur programme était chargé : théâtre, visite de l’Orangerie... "En s’y prenant à l’avance, Julien va à l’opéra Garnier pour 15 euros", illustre sa maman. Et les vacances ? L’été dernier, ils sont partis faire de la rando dans les Alpes avec une toile de tente dans le sac à dos. Tout simplement.   Et depuis qu’il vit ainsi, Julien affirme n’avoir jamais été aussi à l’aise dans ses baskets. "J’ai compris qu’aller dans le sens de la nature, c’était aller dans le sens de notre propre nature." 
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(1) Ça commence par moi - 1 an pour vivre autrement, 365 manières concrètes de construire un monde meilleur, par Julien Vidal, édition du Seuil, septembre 2018.
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kenmmcshane · 7 years ago
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SANNE DE WILDE – THE ISLAND OF THE COLORBLIND
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A la fin du dix-huitième siècle, un typhon catastrophique ravagea Pingelap, une petite île de l’océan pacifique. L’un des survivants, le roi, était porteur du gène rare de l’achromatopsie qui engendre un daltonisme total. Le roi eut de nombreux enfants et, le temps passant, la condition héréditaire affecta cette communauté isolée et une majorité des insulaires commencèrent à voir le monde en noir et blanc. L’achromatopsie est caractérisée par une sensibilité extrême à la lumière, une mauvaise vue, et une incapacité complète à distinguer les couleurs. En Micronésie, les achromates adaptent leur vue réduite en usant de stratégies comme le clignement, le plissement d’yeux, en protégeant leurs yeux, ou en se position selon les sources de lumière. Publié par les éditions Hannibal, The Island of the Colorblind (l’île des achromates), de Sanne De Wilde, comprend des images qui brouillent les repères visuels du visiteur et donne un aperçu du monde dans lequel vivent les sujets de la série. Et si les insu­laires dal­to­niens voient le monde en noir et blanc, l’artiste belge tente de per­ce­voir le monde à tra­vers leurs yeux selon trois type d’images : infra­rouges, en noir et blanc et aussi sur de mêmes cli­chés sur les­quelles des peintres achro­ma­tes sont venus poser des couleurs. Sanne De Wilde explique: «C’est une tentative photographique de regarder avec leurs yeux. J’ai beaucoup parlé avec les habitants pour comprendre leur ressenti. Leurs noir et blanc n’ont rien à voir avec les nôtres ou ceux qu’on utilise en photographie.» Ce très bel ouvrage de 160 pages, avec sa couverture photosensible aux UV particulièrement originale, est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Hannibal, ainsi que sur Amazon.com.
(...) Read the rest of SANNE DE WILDE – THE ISLAND OF THE COLORBLIND
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lesinfotographies · 8 years ago
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Combien seront-ils à devoir quitter leur pays parce que la vie chez eux sera devenue impossible ? Même s’il reste très difficile de mesurer l’ampleur des migrations dues aux changements climatiques, L’Agence des Nations Unions pour les réfugiés et La Banque Mondiale les estiment par millions. L’Organisation internationale pour les migrations avance même une fourchette de 25 millions à un milliard d’individus obligés de déménager à l’horizon 2050. Crues, ruptures de lacs glaciaires, tempêtes, ouragans, typhons : ces événements extrêmes augmenteront en fréquence et en intensité, frappant les régions les plus vulnérables. Il faudra également composer avec des processus plus lents, comme l’élévation du niveau de la mer, la salinisation des terres agricoles et la désertification. 
Édition © Terra eco
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mmepastel · 3 months ago
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Quelle merveille ! (Au sens médiéval aussi !)
J’ai adoré ce roman de Lucie Baratte, qui ressemble fort à un conte fantastique moyenâgeux. On nous conte l’histoire de Ronce et d’Epine, sœurs jumelles, élevée par leur nourrice dévouée, et leur mère diaphane et mélancolique, épuisée par de nombreux accouchements qui se sont mal terminés… le père n’est pas très intéressant et vite absent du récit, occuper à chasser ou à guerroyer.
Les deux sœurs ont un destin lié, et elles sont opposées : l’une est brune, l’autre blonde, l’une ne rêve que de partir en forêt, l’autre veut rester à l’intérieur du château et broder sans fin.
La forêt est un personnage à part entière, assez vite inquiétante. Il s’y passe d’étranges choses ; on peut s’y perdre et s’y trouver plus enfermé que dans une salle verrouillée à double tour. Des esprits se promènent, des voix susurrent, les eaux dormantes se révèlent infectées… cela n’empêche pas Ronce, la plus casanière, de se voir elle aussi vite mise en danger par un mal bien mystérieux. Est-elle possédée la nuit et part-elle, inconsciente, visiter la forêt et ses pièges ? La nature est-elle régénérante ou source de souffrances ?
Au fond, on ne sait pas très bien ; à un moment, on se trouve vraiment emmêlé dans la narration, empêtré comme Épine dans la végétation complexe de la forêt, comme pris dans les multiples fils des broderies de Ronce. Grâce à un tour de magie et au style tout autant précieux que cru de l’autrice, on ressent l’étouffement et la peur. Laquelle des deux sœurs est-elle le plus en danger ? Celle qui s’étiole dans sa chambre, penchée sur ses travaux d’aiguilles ou celle dont le ciel au-dessus des arbres s’obscurcit comme si elle se trouvait dans une broderie de sa sœur ? Et surtout, peuvent-elles se sauver mutuellement ?
Certaines pages sont vraiment superbes, notamment dans ces moments de tension et de confusion. Les descriptions de la forêt sont extraordinaires, jamais gratuites, toujours pleines de sens et d’une grande beauté. Le végétal emplit la page, domine les corps, ou l’inverse, le végétal déborde, comme dans une enluminure surchargée. Les corps souffrent, endurent. Il y a des passages difficiles à lire qui mêlent beauté des mots et visions profondément dérangeantes.
Tout du long j’ai été envoûtée, heureuse de lire un conte de cette qualité, de cette complexité, de retrouver des clins d’œil à des histoires célèbres (Tristan et Yseult), à des vers fameux (Verlaine, Ronsard), dans une prose qui emprunte autant à l’oralité des contes anciens qu’aux plus raffinés des poètes.
Une superbe réussite, un univers cohérent et original, qui fait vibrer les sens.
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revuedepresse30 · 5 years ago
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Alan Sillitoe et les Angry Young Men : une rage sociale intacte
En 2006, quand les Arctic Monkeys sortent leur premier album, Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not, qui comprend le clin d’œil de son titre ? Cette tirade réfractaire aux assignations identitaires est extraite du premier roman d’Alan Sillitoe (1928-2010), Samedi soir, dimanche matin, paru en 1958.
Très populaire en Angleterre, ce livre culte (et largement autobiographique) raconte la vie d’Arthur Seaton, jeune ouvrier de 21 ans qui cherche dans le chahut des pubs de Nottingham le moyen d’alléger le poids des cadences à l’usine et de ses soucis sentimentaux : “Etre seul lui semblait une continuation de la vie abrutissante qu’il menait devant son tour. Il lui fallait du bruit, de l’alcool et de l’amour.”
Réédité par les éditions de L’Echappée alors qu’il était épuisé depuis plus de trente ans, Samedi soir… met en lumière un courant littéraire un peu oublié, et qui connaît, depuis un an, un regain d’intérêt : celui des Angry Young Men (“Jeunes gens en colère”), dont Sillitoe (plus connu pour La Solitude du coureur de fond, cette longue nouvelle adaptée au cinéma par Tony Richardson en 1962), fut le chef de file.
sas.cmd.push(function() { sas.render("84812"); });
Le quotidien d'une jeunesse prolétaire désabusée
C’est sous ce label que les critiques littéraires des années 1950 ont réuni de jeunes auteurs et dramaturges britanniques issus de la classe ouvrière, tous nés dans les années 1920, et qui décrivent dans leurs romans le quotidien de la jeunesse prolétaire désabusée de l’après-guerre. Leurs personnages révoltés – souvent à peine vingtenaires – partagent une amertume tenace vis-à-vis des difficultés économiques qu’ils éprouvent, et une colère incandescente contre la classe politique de droite comme de gauche (“ces gros lards de conservateurs, et leurs sangsues de travaillistes”, crache Arthur Seaton dans Samedi soir…), dont les promesses de prospérité et de liberté s’évaporent comme la fumée des hauts-fourneaux.
Parmi ces auteurs en conflit avec leur société, figurent aussi Keith Waterhouse (1929-2009) et John Wain (1925-1994), dont une jeune maison d'édition marseillaise, Les Editions du Typhon, réédite les œuvres, depuis un an.
“Ce qui me paraissait intéressant, c’était le lien entre les Angry Young Men et notre époque, explique Yves Torrès, l'un des deux responsables éditoriaux. Ce sont des figures de la jeunesse en temps de crise intense, qui se posent des questions très actuelles : Comment faire quand on nous assigne un rôle, une classe sociale ? Comment s’en émanciper, alors que la précarité et le chômage sont très forts ? Les Jeunes Gens en colère avaient une conscience extrême d’appartenir à une génération abandonnée, ce qui a un écho très fort aujourd’hui.”
Aux éditions L’Echappée, Jacques Baujard abonde : “Quand on regarde ce qui se passe aujourd'hui, rééditer un texte comme Samedi soir, dimanche matin fait sens. Ça fait douze ans que je vois des associations, des militants, des syndicats qui s'escriment à batailler pour leurs acquis sociaux et les droits des plus faibles, en suivant les règles du jeu imposées par le néolibéralisme. Et fatalement, quand on se rend compte que les dés sont truqués, la rage et la colère sont des réflexes instinctifs.”
Une rage antisystème bien contemporaine
Arthur Seaton pourrait aussi bien être un enfant des années 2000, rejeton d’un système méritocratique qui tourne à vide et de l’ubérisation du monde du travail. Lire son incompressible aliénation au turbin, la haine farouche qu’il voue aux institutions, à la télévision, aux centres de pouvoir et aux riches rappelle une rage antisystème bien contemporaine.
De même, son sentiment profond de vivre une ère crépusculaire, et d’être guetté par une catastrophe tantôt collective – la bombe nucléaire –, tantôt individuelle – la perte d’un emploi –, ne sera pas étranger aux jeunes d’aujourd’hui tentés par la collapsologie ni à leurs aînés, ces étudiants précaires qui agonisent en silence.
La quête de sens de Charles Lumley, le héros de Hurry on Down de John Wain, un étudiant récemment diplômé d’histoire qui refuse de suivre “l’absurde programme des gens bien intentionnés qui [ont] toujours cherché à le ‘guider”, n’est pas plus intempestive.
Il est donc possible de voir dans les émeutiers qui font pression en cortège et annoncent à grand renfort de graffitis que “demain est annulé”, de lointains héritiers des Angry Young Men. Alan Sillitoe avait énoncé très tôt les principes de la philosophie de la casse dans Samedi soir… : “Le fracas du verre cassé fut agréable à Arthur : il synthétisait toute l’anarchie qui était en lui ; c’était le bruit le plus convenable, le plus à-propos pour accompagner la fin du monde et la sienne propre.”
Samedi soir, dimanche matin d’Alan Sillitoe (L’Echappée), traduit de l'anglais par Henri Delgove, 288 p., 20 €
Et frappe le père à mort de John Wain (Les Editions du Typhon) traduit de l’anglais par Paul Dunand, 396 p., 19 €
Billy le menteur de Keith Waterhouse (Les Editions du Typhon), traduit de l’anglais par Jacqueline Le Begnec, 248 p., 17 €
Hurry On Down, les vies de Charles Lumley de John Wain (Les Editions du Typhon), traduit de l’anglais par Anne Marcel, 312 p., 18,90 €
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frtodaynews · 7 years ago
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VIDÉO – Exploit, émotion, convivialité. L'oeuvre culte du duo Luc Besson-Eric Serra, qui fête son anniversaire le 11 mai et le 2 juin avec un ciné-concert inédit à la Seine musicale à Paris, est une ode à la plongée en Méditerranée. Le Figaro vous propose de redécouvrir d'autres fonds, exotiques, parmi les plus merveilleux du monde.
C'est un film culte qui a donné le goût de la plongée, en bouteilles ou en apnée, à des millions de Français: Le Grand Bleu fête ses 30 ans. L'œuvre la plus aboutie du duo Luc Besson – Éric Serra va être présentée pour la première fois, à cette occasion, en ciné-concert ce vendredi 11 mai puis e 2 juin à la Seine musicale à Paris. La plongée sous-marine doit beaucoup à Jacques Mayol, alias Jean-Marc Barr.
Lors de la sortie du film en 1988, des milliers de fans se sont mis à pratiquer des activités sous-marines. Cette année-là, 98.272 pratiquants dans 1.439 structures ont été enregistrés par la Fédération Française d'Études et de Sports Sous-Marins (FFESSM). Et depuis, le nombre d'amateurs n'a pas cessé de grimper, comme en témoigne le succès du 20e salon de la plongée sous-marine organisé en janvier, à Paris. L'équipe de «Terminal F», le magazine des voyages du Figaro s'y était d'ailleurs installé pour une édition spéciale en direct du salon.
Avec des bouteilles ou en apnée, l'exploration sous-marine mêle découverte, exploit, émotion, convivialité. Le Grand Bleu nous a émerveillés en Grèce, en Méditerranée. Le Figaro vous propose d'explorer d'autres fonds du monde, à travers six destinations exotiques, à couper le souffle.
Tandis qu'il voguait sur les mers chaudes du Pacifique occidental, à la fin des années 70 (Palau était encore sous tutelle américaine), le commandant Cousteau y classa le tombant de Ngemelis parmi les plus beaux spots de plongée au monde… Aujourd'hui mieux identifié sur la carte des destinations de rêve, Palau, archipel micronésien situé à 800 kilomètres à l'est des Philippines, attire les plongeurs du monde entier.
Son isolement géographique autant que sa conscience précoce (et quasi traditionnelle) de l'écologie, en ont fait un sanctuaire marin avant même qu'aucune loi spécifique ne soit décrétée. Les plongeurs en quête de spots rares n'hésiteront pas à s'y rendre pour explorer le réseau de grottes de Chandelier Cave, jouer à cache-cache dans les puits de lumière des Blue Holes, s'arrimer à un crochet dans les courants de Blue Corner pour voir passer du «gros» (requins, barracudas et autres espèces pélagiques) ; assister au défilé des raies mantas dans le German Channel où elles ont leur station de nettoyage ; ou encore contempler les fabuleux jardins de corail de Peleliu…
Il n'y a pas de mousson à Palau, toutefois, entre juillet et septembre, l'archipel peut essuyer les queues des typhons qui sévissent en Asie du Sud-Est. Des pluies peuvent alors gâcher la fête durant quelques jours. À bon entendeur.
C'est un coup de cœ cachette secrète et de plongées multicolores. L'île, prénommée également Statia, se situe à quelques encablures de Saint Martin et Saba.
Sur la terre ferme, tranquillité assurée, les circuits touristiques ont oublié cette perle des Caraïbes. Sous la surface par contre, dans le parc national marin de Statia qui protège faune et flore subaquatique depuis 1996, il y a foule! Balistes, carangues, demoiselles à queue dorée, poissons-papillons, scorpions ou trompettes, raies aigles ou pastenagues, crustacés et mollusques à foison, requins de récif, barracudas s'y ébattent dans de magnifiques environnements alliant canyons, fonds sablonneux et somptueux jardins coralliens habillés de coraux durs, de coraux noirs et de somptueuses gorgones.
Le choix est vaste (35 sites de plongée) avec, pour les amateurs de témoignages historiques, de nombreux vestiges immergés, la possibilité de trouver des Blue Beads, perles de verre poli utilisées naguère dans le commerce d'esclaves, sans oublier une magnifique plongée épave sur le Charles L.Brown, un navire de 100 mètres de long (la plus grande épave de l'arc des Antilles) coulé en 2003 pour servir de récif artificiel.
Il est possible d'y plonger toute l'année. Éviter toutefois les mois d'août, septembre et octobre (période cyclonique).
À 550 kilomètres des côtes costariciennes, cette petite île volcanique de 23 km2, classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco, est un véritable éden. Sur terre, une épaisse forêt tropicale abreuvée de cascades semble n'avoir jamais souffert depuis l'aube du monde (des scènes du film Jurassic Park y furent tournées, un réseau de pistes permet de l'explorer) . Une sensation qui se prolonge sous la surface du Pacifique qui la baigne.
Les amateurs de faune pélagique y trouveront leur Graal. Raies manta et requins de toutes sortes parmi lesquelles les soyeux, blancs, Galapagos, baleines, y sont légion. L'île n'est accessible qu'en croisière (36 heures de traversée au départ de Puntarenas).
La plupart des bateaux dédiés à la plongée, tel l'Okeanos Aggressor, n'omettent pas l'escale sur le spot d'Alcyone, considéré comme l'un des plus remarquables au monde: on s'y positionne dans une crevasse pour voir passer d'immenses bancs de requins-marteaux. Du grand spectacle.
Sujet au mal de mer, vous opterez pour la saison sèche (de décembre à mai) pour une croisière moins houleuse. Cependant, de juin à novembre, c'est la meilleure période pour apercevoir les nuées de requins-marteaux, les mantas et requins-baleines.
Le commandant de la Calypso (encore lui!) fut le premier à dévoiler les beautés immergées de cette petite île (12 hectares) qui apparaît dans son film Bornéo, le spectre de la tortue (1989). Située en mer des Célèbes, Sipadan est la seule île océanique de Malaisie et de fait, possède, outre un superbe récif corallien d'impressionnants tombants, fréquentés par une abondante la faune pélagique. Le site de Barracuda Point est situé sur le tombant le moins vertigineux (entre 10 et 20 mètres) et comme son nom l'indique, il est le point de rendez-vous de phénoménales nuées de barracudas.
Toute l'année. À noter: le site de Barracuda Point est accessible depuis la plage!
Le spectacle, l'un des plus saisissants du milieu marin, se joue au large de Port Saint Johns dans le KwaZulu-Natal. En juin et juillet, de gigantesques bancs de sardines (ils peuvent atteindre jusqu'à 30 kilomètres) frôlent les côtes sud-africaines sur le chemin de leur migration vers le nord du canal du Mozambique. Aux aguets les prédateurs! Dauphins, orques, baleines, requins et oiseaux sont alors pris d'une frénésie de chasse qui, sous la surface, prend toute sa dimension. Un rendez-vous qui attire de plus en plus de plongeurs et amateurs de phénomènes naturels exceptionnels.
En juin et juillet, donc!
C'est au cœur du Pacifique que l'archipel mexicain des Revillagigedo révèle ses trésors. En croisière uniquement, les 4 îles de ce chapelet n'étant pas habitées… La plongée y est particulièrement spectaculaire autour de la volcanique Socorro. Qu'y vient-on observer? D'élégantes raies mantas géantes dont les ailes peuvent dépasser les six mètres, des baleines à bosse, des thons en bande, des dauphins, et une dizaine d'espèces de requins différentes parmi lesquelles les tigres et marteaux…
N'espérez pas y voir un poisson-clown ou planer au-dessus d'un jardin de corail: vous êtes au royaume des géants du large, l'environnement est froid et volcanique. Attention, ce voyage-là est réservé aux plongeurs expérimentés amateurs de sensations fortes.
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mmepastel · 2 years ago
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Gros coup de cœur pour ce livre merveilleux de Jessica J. Lee, édité aux superbes éditions Marchialy.
Qui eût cru que je me serais passionnée pour un récit non fictionnel qui évoque une île dont je ne connaissais rien : Taïwan ?
Et pourtant. La jeune écrivaine, en explorant l’île de ses grands-parents maternels disparus, décrit une île meurtrie, impétueuse, luxuriante, et mystérieuse, extrêmement séduisante. Elle part sur les traces de ses aïeuls, et sa quête est évidemment aussi intime, identitaire ; sa mère est née à Taïwan de parents chinois exilés, mais son père est un britannique immigré au Canada. Elle-même a vécu en Angleterre et en Allemagne. Donc forcément, la géographie qui disperse une famille, ça fait écho, et on sent un besoin de retrouver les fils rompus de ces trajectoires familiales.
Elle a réparti son récit en quatre parties : Dao, île / Shan, montagne, colline / Shui, eau, rivière, fleuve / Lin : forêt, bois, bosquet.
Lisez le début, cela vous donnera une idée de la poésie quasi méditative de sa prose (toujours liée à du savoir, voire de l’érudition, mais jamais ennuyeuse) :
« Le mot chinois pour « île » n’a rien à voir avec l’eau. Aux yeux d’une civilisation qui s’est développée en s’enfonçant peu à peu dans les terres, depuis la mer, l’immensité des montagnes semblait une métaphore plus adaptée : 島 (dao, « île », prononcé « tou » en taïwanais) se construit à partir du lien entre la terre et le ciel. Le caractère contient l’idée qu’un oiseau 鳥 (niao) peut se reposer sur une montagne solitaire 山 (shan). »
Son récit tisse donc des liens entre les mots, mandarins, taïwanais, anglais, et les lieux, les souvenirs, la faune et la flore, le tout avec précision, poésie et délicatesse. Pudeur même. Certains passages décrivants les forêts sont à couper le souffle de beauté. On la sent progressivement faire connaissance avec l’île de ses grands-parents aux destins complexes, tout comme celui de l’île, malmenée par les colonisateurs successifs (japonais puis chinois pour le XXe siècle) comme par les typhons et les séismes fréquents. L’île est une sorte de chaos pérenne, un peu comme sa famille, c’est pourquoi les liens qu’elle noue sont pertinents et touchants. En se familiarisant avec les villes et les paysages, elle se rapproche de sa mère, et renoue avec une partie oubliée de sa famille ; elle complète patiemment le puzzle de son identité. C’est comme une éclosion lente et douce, progressive. Sa façon d’aimer l’île se ressent dans l’attention qu’elle lui porte, s’attardant sur des rochers, observant des failles, plongeant dans un lac glacé après une nuit sous la tente, scrutant un oiseau, identifiant un arbre particulièrement odorant. Cette attention aux détails m’a énormément plu, m’a touchée, m’a donné envie d’y aller (même si l’actualité et mon compte en banque semblent peu propices). C’est une sorte de livre de nature writing mâtiné d’une touche poétique que je qualifierai volontiers de zen (même si je sens que ce mot relève de l’ordre du cliché pour ma part).
J’ai vu qu’elle a écrit un autre livre non traduit en français hélas, sur ses promenades solitaires avec nage dans les lacs autour de Berlin, et pareil, je souhaiterais vivement le lire maintenant…
C’est sans doute ma façon à moi de voyager aussi…
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inventaireculturel · 4 years ago
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Le chien noir, Lucie Baratte, Les éditions du Typhon, (2020)
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actusfrances · 6 years ago
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Julien Vidal, ça commence par lui
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Retrouvez notre dossier "La Chine impériale, comment elle se prépare à dominer le monde" dans la revue We Demain n°23, disponible sur notre boutique en ligne. 
Julien Vidal est un homme occupé. Normal, il a une planète à sauver. Pas facile de trouver un créneau pour le rencontrer, mais quand il parvient à dégager du temps, le président de l’association Ça commence par moi  est vraiment là; pas en train de penser à son prochain rencard.     
"Travail, loisirs, rencontres,... J’essaie de tirer la quintessence de tout ce que j’accomplis. Du coup, je fais beaucoup moins de choses qu’avant. Je mêle en quelque sorte slow life et pleine conscience méditative !", sourit le Grenoblois exilé à Barbès.
     Dans ce quartier bruyant du nord de Paris, Julien se sent "comme à la maison". La comparaison a de quoi surprendre quand on sait qu’il a grandi au pied des montagnes. Mais à 32 ans, il a déjà fait un tour du monde et passé quatre ans (de 2012 à 2016) en Colombie puis aux Philippines, dans les bidonvilles de Bogotá puis de Manille. À son retour, ce petit coin cosmopolite de la capitale s’est imposé comme une évidence. Sa nouvelle vie aussi.  
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  La prise de conscience
"En atterrissant aux Philippines, j’ai pris une grosse claque. Là-bas, les effets du réchauffement climatique sautent aux yeux. Les habitants n’ont d’ailleurs plus assez de lettres dans l’alphabet pour baptiser les derniers typhons. Ils ont été obligés de recommencer avec celles du début. À mon retour en France, je n’étais plus le même. J’avais besoin de me réinventer", justifie-t-il.   Pour subvenir à ses besoins, l’ancien expat’ trouve un CDD chez Unicité, où il coordonne 25 jeunes en service civique. Le boulot le passionne mais pas au point de l’épanouir. Se plonge-t-il à ce moment-là dans les livres de Gandhi ? Il décide en tout cas d’incarner l’un des enseignements du maître spirituel : "Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde."   Julien ouvre alors le blog Ça commence par moi  et se met au défi, durant 365 jours, d’appliquer quotidiennement une action en faveur de la planète.  
"M’exposer sur internet n’avait rien de mégalo. J’avais besoin d’une petite dose de motivation pour m’obliger à tenir mes résolutions. Un peu comme quand tu te réveilles tôt pour aller courir. Tu sais que ça va te faire du bien mais tu es content d’avoir un pote en bas de chez toi pour te dire 'Allez, tu viens ?' !"
  À lire aussi : Infographie : 12 kg de pub dans nos boîtes aux lettres chaque année
  Sa première action? Coller un autocollant "Stop pub" sur sa boîte aux lettres."Pour tenir sur la longueur, je devais démarrer par des actions simples."   À cette époque, il a déjà supprimé la viande de son assiette depuis cinq ans, après avoir entendu, en août 2011 à la radio, que la planète venait de franchir son jour du dépassement des ressources disponibles pour l’année. Depuis, il n’en a jamais remangé mais cède parfois à l’appel des sushis.
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  Une douche : 3 minutes, ça suffit
Durant 365 jours, Julien aura contracté des abonnements chez des fournisseurs de gaz et d’électricité militants, téléchargé l’extension Amazon Killer, qui permet de trouver des circuits d’achats alternatifs à ceux du géant du e-commerce, le moteur de recherche Ecosia, qui reverse la majorité de ses bénéfices pour la reforestation, équipé sa cuisine avec des ustensiles achetés en ressourcerie, adhéré à un supermarché coopératif, pris l’habitude d’acheter ses jeans dans des friperies, etc.   Florence, sa compagne, s’est adaptée... Tout en reconnaissant que les débuts ont parfois été pénibles! Impossible de laisser une lampe allumée ou un câble branché non relié à un appareil électrique (qui continue de consommer de l’électricité pour rien).     
"Il fallait sans arrêt se relever pour éteindre ou débrancher un truc, se souvient-elle, mais ça devient vite une habitude."
     Sous son apparente douceur, Julien dissimulerait-il un caractère d’ayatollah? La jeune femme éclate de rire : "Il n’a rien d’un tyran. Au début, il essayait juste de convaincre. Je crois qu’il en avait besoin pour bouger. Mais plus son nouveau mode de vie est devenu naturel, moins il a cherché à utiliser la persuasion et plus il a réussi à convaincre de monde ! Aujourd’hui, il est beaucoup moins directif."   "Il est dans l’exemple et l’échange", confirme Jean-Michel, le père de Julien, très fier d’avoir lui aussi revu sa manière de consommer. "J’ai créé mon potager, je me suis lancé dans le compost, je suis allé chercher des idées pour fabriquer du savon.."   Émilie, sa mère, réfléchit désormais à deux fois avant d’utiliser sa carte de crédit. "Quand je vois un vêtement qui me plaît, j’entends la petite voix de mon fils qui me demande si j’en ai vraiment besoin. En général, je l’écoute... Sauf si j’ai envie de me faire plaisir !"   Les deux frères adhèrent aussi. "Lorsqu’il est rentré de son tour du monde, il leur a acheté un sablier. 'La douche, 3 minutes ça suffit!' a-t-il justifié. Ils ont obtempéré alors que nous n’avions jamais réussi à leur faire fermer le robinet pendant l’opération savonnage !", se souvient Émilie.
Économiser la planète c’est faire des économies
La famille Vidal n’est pas la seule à se laisser gagner par la ferveur du garçon. Sa page Facebook est suivie par plus de 30 000 personnes, il compte près de 2 000 followers sur Twitter, et sort un livre (1) à la rentrée. Désormais, le blog n’est plus centré sur les expériences de Julien. Il laisse maintenant la place à d’autres initiatives narrées par d’autres.    
"Leurs histoires m’inspirent et m’amènent à découvrir des lieux innovants."
    Ce passage de relais lui permet également de trouver du temps pour trouver son modèle économique. "Pour le moment, j’anime des formations et je participe à des conférences mais je ne me rémunère pas. Je vis de mes indemnités chômage, soit 1 150 euros par mois dont 500 qui partent dans le loyer."   Pourtant le trentenaire ne se plaint pas. Avec les 650 euros restants, il affirme pouvoir sortir tout en faisant des économies. "Heu, là il ne faut pas exagérer, coupe Florence. Nous sommes surtout peu dépensiers et on connaît les bonnes adresses pour ne pas nous ruiner."   Les parents de Julien confirment. Lors d’un week-end à Paris, leur programme était chargé : théâtre, visite de l’Orangerie... "En s’y prenant à l’avance, Julien va à l’opéra Garnier pour 15 euros", illustre sa maman. Et les vacances ? L’été dernier, ils sont partis faire de la rando dans les Alpes avec une toile de tente dans le sac à dos. Tout simplement.   Et depuis qu’il vit ainsi, Julien affirme n’avoir jamais été aussi à l’aise dans ses baskets. "J’ai compris qu’aller dans le sens de la nature, c’était aller dans le sens de notre propre nature." 
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(1) Ça commence par moi - 1 an pour vivre autrement, 365 manières concrètes de construire un monde meilleur, par Julien Vidal, édition du Seuil, septembre 2018.
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