#Lucie baratte
Explore tagged Tumblr posts
mmepastel · 2 months ago
Text
Tumblr media
Suite à mal lecture charmée du dernier roman de Lucie Baratte, j’ai lu le premier, Le chien noir. (Et ces livres des éditions du Typhon sont si beaux 😍).
Bon. J’ai adoré le premier tiers grâce à l’ambiance sombre, gothique et indatable, et aux références aux contes, malicieuses et astucieuses, et grâce surtout au style, précieux, précis, d’une grande beauté sombre.
J’ai pensé à la collection noire des parfums de Serge Lutens, et au fameux parfum que j’ai porté il y a longtemps, Serge Noire… que j’ai tant aimé (je parle au passé car désormais il appartient à une gamme aux prix invraisemblables que je refuse d’accepter, faut pas deconner) ; tout est pensé dans le choix des mots, comme dans la composition d’un grand parfum, on trouve d’ailleurs la mention du tissu assorti à la couleur de ladite fragrance « serge noire », et l’héroïne porte des robes « couleur de l’ombre », « couleur de brouillard «  et « couleur de suie » comme une Peau d’Ane gothique. On a vraiment un champ lexical harmonieux pour décrire cinquante nuances de noir. On est dans l’univers du conte, mais Eugénie écoute du Kate Bush ! Bref, ce livre sentait bon pour moi, avec en notes de tête, du poivre et des baies roses (piquant !), en notes de coeur, de l’angélique (un brin amère) et du datura noir (hypnotique et vénéneux), et en notes de fond, du santal gris, de l’oliban sacré, une touche bestiale de civette et une tonne d’aldehydes, pour électriser le tout.
Mais il y a un passage qui a été tout bonnement insupportable à lire, insoutenable d’horreur et de cruauté. C’est rare que je sois ainsi horrifiée, mais je l’ai été, et ça m’a rendue presque furieuse. Comme si j’avais subi un truc non désiré. Une pestilence est venue -presque- tout gâcher. Et la fin a viré en guimauve. Sucrée, trop de vanille.
C’est très étrange. Je pourrais toutefois conseiller ce livre parce qu’il est spécial et drôlement bien écrit, parce que son esthétique est radicale. Mais je reste contrariée de l’irruption de l’insupportable qui m’a parue non pas gratuite, mais délirante, mal dosée, un peu forcée. Je n’aime pas être ainsi malmenée.
Reste ce début, somptueux… dont je relirai peut-être quelques pages à l’occasion… en reniflant Vierge de fer ou De Profondis…
(Sacré numéro,quand même, cette Lucie Baratte !)
5 notes · View notes
ladyniniane · 3 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
D'autres personnes ici qui font le pumpkin autumn challenge 👀 ? Je serais ravie de voir vos listes et de discuter un peu lecture !
(Liste des livres sous la coupe)
-Roman de ronce et d'épine, Lucie Baratte
-Le bracelet de jade, Mu Ming,
-The city of glass, Nghi Vo
-La Première-Née, Amy Harmon (déjà lu)
-The teller of small fortunes, Julie Leong
-La morelle noire, Teresa Moure
-Arte 19, Kei Okhubo
-Ceux qui changent et ceux qui meurent, Barbara Comyns
-La maîtresse des ombres, Eric Bony
-Les possédées, Johanna Van Veen
-The chatelaine, Kate Heartfield
-We who are about to..., Joanna Russ
11 notes · View notes
inventaireculturel · 4 years ago
Photo
Tumblr media
Le chien noir, Lucie Baratte, Les éditions du Typhon, (2020)
0 notes
sourceregard · 6 years ago
Video
vimeo
T R O P I C S - Trailer from Mathilde Lavenne on Vimeo.
TROPICS draws an orbit around a Mexican farm. Scattered voices seem to revive and disturb the memory of the place. Crossing the matter, the lm attempts to stop time and men, and reveals the ghost of a lost paradise.
___
Direction, edition and VFX: Mathilde Lavenne 
Production : Elsa Klughertz / Jonas Films 
Production assistant : Fanny Béguély / Jonas Films 
Executive production: Fundacion Casa Proal 
Production coordinator: Michel Blancsubé 
Assistant director: Rodrigo Suarez VFX coordination: FabLab of Mexico team / Anahuac Norte University Coordinator: Gonzalo Perez
 Engineering team: Ivan Hernandez Sanchez, Jose Florencio Marin Rodriguez, Eduardo
 Garduno 
 Sound composition : Léonore Mercier
 Sound design: Majordome 

Graphic design: Lucie Baratte Sound Coordination at the Fresnoy : Blandine Tourneux 
Sound mixing : Christian Cartier 
Recorder : Martin Delzescaux 

With the support of : Scam, Brouillon d’un rêve, Chroniques, platform of production and diffusion of Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Edis, Fonds de dotation, Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, The Fresnoy, studio national des arts contemporains, The Atelier 105, Lightcone, The CNC Dicréam, SECONDE NATURE & ZINC.
1 note · View note
taurasdubouquin · 8 years ago
Text
Cascade de Road-trips, N°2
Si le livre « Looking For Janis » est également un road-trip ‘voir « Cascade de Road-trips N°1 »), sa genèse l’est tout autant.
Issu d’un projet Ulule, le financement atteindra plus de 300% du budget prévu initialement. La plus grande partie servant à payer l'impression et la fabrication des livres : inutile de préciser que la qualité est là. Mais le plus important est ailleurs. Car si l’objet est magnifique, c’est dû en grande partie au talent de son auteure, Lucie Baratte, qui s’est investie totalement dans ce projet. Si la maquette est séduisante, cela n’étonne guère, on en attendait pas moins d’une graphiste-typographe émérite. C’est inventif, cohérent, audacieux, et surtout très beau ! L’iconographie propre au sujet alterne avec les crobards et les photographies de l’auteur, tous porteurs d’une aura mystérieuse, entre nostalgie et vitalité.
Tumblr media
Mais le sujet ? Un road-trip donc, et le titre est suffisamment explicite. Car comment douter que cette Janis n’est autre que « the Pearl », la reine de la soul psychédélique, Janis Joplin.
L’auteur, alors jeune adolescente découvre Janis grâce à son père. Elle est subjuguée et devient si fan, qu’elle en vient à penser être sa réincarnation ! Avec une passion chevillée au corps, elle se met à collectionner tout ce qui a un rapport avec l’artiste défunte. Ce qui ne l’empèche pas de s’interesser de très près au rock féminin. Elle assiste à de nombreux concerts, collectionne les disques en pagaille et, dit-elle « enrichi mon imaginaire et grandi au travers d'artistes féminines: Patti Smith, Tori Amos, Stevie Nicks, Nina Hagen, Laura Nyro, Joni Mitchell, Amanda Palmer, Siouxsie Sioux, Le Tigre, etc ». Et puis, une idée folle : « À la veille de mes 30 ans, suite à une crise personnelle, j'ai ressenti le besoin de partir retrouver Janis Joplin, l'amour de mon adolescence, et suivre mon rêve de voir les lieux où elle avait vécu ».
Tumblr media
Le voyage débute en juillet 2011, à Houston. Puis le parcours suivra celui de Janis, le long de sa courte existence. De Port-Arthur, sa ville natale, à la Louisiane. D’Austin à Phoenix, de Las-Vegas à San-Francisco, puis la côte Ouest jusqu’à Los-Angeles… Combien de lieux, de rencontres, d’émotions et de découvertes d’un monde dès lors évanoui et qui malgré tout reste palpable…
Au retour, elle réalise un blog et inclue les photos de son périple. Quatre ans plus tard, elle décide de publier son expérience. Elle en fait un livre, en retravaillant le texte et en l'illustrant, tout en le ponctuant de citations de Janis Joplin, donnant à l’ensemble une vision certes très personnelle mais combien attachante. Les annexes sont prolifiques et permettent de tout savoir sur Janis ; Les sources de l’œuvre, les index des lieux visités, les repères biographiques, une riche bibliographie et discographie et bien entendu, une playlist dont les titres ponctuent le récit. Janis bien évidemment mais aussi Tori Amos, Ruthie Foster, Katy Perry, Wynonna Judd, Mélanie… et d’autres, mais masculins…
Tumblr media
Enfin, cerise sur le gâteau, une préface de Gilbert Shelton. Vous savez, l’auteur des Fabuleux Freak Brothers…
« Looking For Janis » par Lucie Baratte, Edité par l’auteur grâce à un projet de crowdfunding Ulule (https://fr.ulule.com/looking-for-janis/).
Tumblr media
Le blog :  https://www.lookingforjanis.com/
Le projet sur FB : https://www.facebook.com/lookingforjanis/
2 notes · View notes
mmepastel · 3 months ago
Text
Tumblr media
Quelle merveille ! (Au sens médiéval aussi !)
J’ai adoré ce roman de Lucie Baratte, qui ressemble fort à un conte fantastique moyenâgeux. On nous conte l’histoire de Ronce et d’Epine, sœurs jumelles, élevée par leur nourrice dévouée, et leur mère diaphane et mélancolique, épuisée par de nombreux accouchements qui se sont mal terminés… le père n’est pas très intéressant et vite absent du récit, occuper à chasser ou à guerroyer.
Les deux sœurs ont un destin lié, et elles sont opposées : l’une est brune, l’autre blonde, l’une ne rêve que de partir en forêt, l’autre veut rester à l’intérieur du château et broder sans fin.
La forêt est un personnage à part entière, assez vite inquiétante. Il s’y passe d’étranges choses ; on peut s’y perdre et s’y trouver plus enfermé que dans une salle verrouillée à double tour. Des esprits se promènent, des voix susurrent, les eaux dormantes se révèlent infectées… cela n’empêche pas Ronce, la plus casanière, de se voir elle aussi vite mise en danger par un mal bien mystérieux. Est-elle possédée la nuit et part-elle, inconsciente, visiter la forêt et ses pièges ? La nature est-elle régénérante ou source de souffrances ?
Au fond, on ne sait pas très bien ; à un moment, on se trouve vraiment emmêlé dans la narration, emp��tré comme Épine dans la végétation complexe de la forêt, comme pris dans les multiples fils des broderies de Ronce. Grâce à un tour de magie et au style tout autant précieux que cru de l’autrice, on ressent l’étouffement et la peur. Laquelle des deux sœurs est-elle le plus en danger ? Celle qui s’étiole dans sa chambre, penchée sur ses travaux d’aiguilles ou celle dont le ciel au-dessus des arbres s’obscurcit comme si elle se trouvait dans une broderie de sa sœur ? Et surtout, peuvent-elles se sauver mutuellement ?
Certaines pages sont vraiment superbes, notamment dans ces moments de tension et de confusion. Les descriptions de la forêt sont extraordinaires, jamais gratuites, toujours pleines de sens et d’une grande beauté. Le végétal emplit la page, domine les corps, ou l’inverse, le végétal déborde, comme dans une enluminure surchargée. Les corps souffrent, endurent. Il y a des passages difficiles à lire qui mêlent beauté des mots et visions profondément dérangeantes.
Tout du long j’ai été envoûtée, heureuse de lire un conte de cette qualité, de cette complexité, de retrouver des clins d’œil à des histoires célèbres (Tristan et Yseult), à des vers fameux (Verlaine, Ronsard), dans une prose qui emprunte autant à l’oralité des contes anciens qu’aux plus raffinés des poètes.
Une superbe réussite, un univers cohérent et original, qui fait vibrer les sens.
2 notes · View notes