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English version here ^^
envie d'écrire un peu aujourd'hui, donc...un peu d'écriture.
Lost soul au.(french)
« Laissez-moi une minute…»
Macaque posa doucement ses yeux sur la fourrure rousse ternie de Wukong. Elle avait perdu de son éclat après qu’il a terminé son voyage et soit rentré à la montagne de fleur et de fruit. Macaque avait pensé que ce changement de couleur passerait au lavage ; mais cela n’a jamais été le cas. La fourrure gardait cette teinte de soleil sur le point de s’éteindre. Macaque éloigna son regard de la fourrure pour porter son attention sur l’ensemble du singe de pierre, assis dans l’herbe. Il laissait les petits singes le toiletter sans faire le moindre geste. Parfois, un petit demandait pour de l’attention, et Wukong le prenait dans ses bras avec un petit sourire. Les petits singes à la fourrure sombre avait appris à rester loin du roi, car les voir faisait pleurer le roi à chaque fois. Et avec la tristesse du roi, venait la mélancolie du peuple de la montagne de fleur et de fruit.
– Toujours en train de te lamenter ?
Demande Macaque, en sachant parfaitement que Wukong ne l’entendrait pas. Il ne l’a jamais entendu. Plus depuis qu’il était mort. Macaque reste perdu dans ses pensées au souvenir de sa propre mort. Il ne lui restait plus rien que des bribes de ce qui constituait son ultime dispute avec le roi singe. Il était courant pour Macaque et Wukong de se battre. C’était une habitude qui avait souvent été teinté de colère et de rancœur depuis que Wukong était parti en voyage avec ses amis pèlerins. Macaque ne supportait tout simplement pas cette distance. Et aucun d’eux n’était réellement bon avec les mots ; où avec le fait de parler de leurs sentiments. Alors l’éloignement a tout simplement rempli de colère le cœur de chacun. Tout ce dont Macaque se souvient était grâce au souvenir des sons du futur qu’il avait entendu lorsqu’il avait rencontré Wukong. Ses oreilles l’avaient prévenu qu’il mourrait de la main de Wukong. Et il l’a ignoré.
Macaque se souvient encore de ses propres cris comme si son assassinat s’était passé la veille. Il se souvient de combien il était devenu difficile de crier, mais qu’il avait forcé sur sa gorge meurtrie, car il était terrifié, et qu’il pensait que si Wukong entendait à quel point il avait peur, peut-être que cela mettrait fin à leur énième combat. Wukong et Macaque s’arrêtaient toujours quand ils se rendaient compte ; non ; quand ils savaient, que leur ami n’était plus capable de tenir leurs petites guéguerres. Sauf qu’il ne s’agissait pas d’une petite dispute normale. Macaque le savait parfaitement. Mais il a espéré. Et c’est cela qui l’a tué. Tout comme c’était cela qui l’avait fait rester aux côtés du jeune roi imprudent.
Macaque ne mentirait pas en disant qu’il était désolé pour ce qu’il avait fait. Si on lui avait donné une seconde chance ; il aurait fait exactement la même chose. Il n’était pas désolé pour ce qu’il avait fait. Il aurait agi différemment à la fin, peut-être, il aurait essayé de mettre fin à cette dispute plus tôt, peut-être. Mais il n’aurait rien changé aux choix qu’il avait fait. Les six oreilles de Macaque se déployèrent une seconde fois aujourd’hui, et il écouta sa propre voix dire ses adieux à Wukong. Le roi ne l’entendrait certainement pas. Il était impossible que ce soit le cas dans cette situation. Cela voulait sans doute dire que les envoyés des dieux des enfers viendraient bientôt récupérer Macaque.
-Il semblerait que l’on va bientôt se quitter Wukong.
Le singe de pierre resta imperturbable à cette nouvelle. Macaque avait pris l’habitude de parler dans le vide. Alors il ne s’en soucia pas.
-Je ne sais pas quand est-ce qu’ils viendront me prendre. Mais je suppose que ce sera dans peu de temps. De ce que j’entends, cela n’a pas l’air si loin dans le futur.
Toujours aucune réponse.
– Hey… Je sais que cela fait un moment que je ne t’ai plus demandé de trouver un moyen de me ramener à la vie. Mais je pense que si tu dois avoir une illumination vis-à-vis du fait de ramener les morts, c’est maintenant.
Le roi singe regarda au loin, les yeux perdus dans le vide. Il joua un peu avec la fourrure d’un des petits singes avant de sursauter légèrement lorsque le petit lui fila entre les doigts, pour rejoindre ses parents. Wukong regarda la scène du couple qui tenait fermement leur petit. Le roi détourna le regard. Macaque pouvait entendre leur cœur se mettre à battre plus vite. Il jeta un œil à ce qu’avait pu voir Wukong, et sentit son propre cœur se briser. Il aurait aimé pouvoir faire un câlin à Wukong lui aussi. Depuis quand n’ont-ils plus eu de câlin ? De vrais câlins. Il se souvient qu’il avait souvent repoussé le singe par mesquineries, lorsque ce dernier revenait occasionnellement à la montagne. Oh ; comme il regrettait cela. S’il avait su que son dernier câlin lui serait donné juste avant sa mort ; il aurait mis sa colère de côté, et aurait laissé Wukong le câliner autant que le roi le souhaitait.
– Tu es un véritable idiot Wukong…
Le singe de pierre sembla réagir à son nom, et regarda un peu autour de lui. Macaque ignora le geste. Il ne se faisait plus de faux espoirs. Il y avait des moments comme ça où il pensait que Wukong l’entendait. Mais il avait compris depuis longtemps qu’il ne s’agissait que de brefs instants étranges où Wukong semblait avoir un sixième sens concernant Macaque.
– Si tu arrêtais de te plaindre un instant, et réfléchissait, tu pourrais peut-être me ramener !
Toujours pas de réponses de Wukong. Le singe de pierre cessa de regarder autour de lui. Il semblerait qu’il n’a pas trouvé ce qui l’avait premièrement sorti de son était végétatif.
– Tu as toujours été si obsédé par le fait de mourir. Tu as cherché par tous les moyens à vaincre la mort. Tu peux bien… je ne sais pas, venir me chercher n’est-ce pas ?
L’absence de réponse pousse Macaque à baisser les bras. Cette fois encore, Wukong n’allait pas sortir de son état étrange. Serait ce le regret ? Où le deuil ? Macaque n’était pas sûr. À vrai dire, il se serait juré que Wukong l’oublierait au bout d’une semaine grand maximum avant de passer à une autre aventure palpitante, où, peut importe ce qui l’attirait de l’autre côté de la montagne de fleurs et de fruits qu’ils considéraient tous les deux comme leur maison.
– Peu importe…
Macaque décida de prendre place aux côtés de Wukong. Il fit mine de poser son épaule contre celle de Wukong. Il savait parfaitement que s’il se laissait vraiment s’accouder contre Wukong, il passerait à travers lui. Alors, il resta stable, et posa sa main contre celle de Wukong. Comme prévu, sa main passa au travers de cette de Wukong. Macaque ne s’en préoccupa pas. Il fit de son mieux pour imaginer qu’il était physique. Il essaya de se rappeler la chaleur de la peau de Wukong contre la sienne.
Babum…
Il essaya de se souvenir combien il était bon de se laisser se reposer sur l’épaule de son ami sans penser à rien.
Babum…
Il enfonça sa tête contre son écharpe. Unique souvenir qu’il lui restait de Wukong dans sa mort. La seule chose qui gardait encore cette impression qu’une part de Wukong était avec lui. Macaque laissa ses oreilles siffler en entendant son propre cœur battre à mille à l’heure. Cela faisait tellement mal. Il avait envie de pleurer. Il n’avait pas envie de faire semblant d’être contre Wukong. Il le voulait. Il le voulait si avidement. Il voulait ressentir sa chaleur, poser son oreille contre sa poitrine, et entendre le cœur de son ami se mettre à battre follement au contact peu familier qu’initierait Macaque. Il avait envie que Wukong le serre contre lui de toutes ses forces ; et il avait envie de dormir à ses côtés en sachant que Wukong allait encore l’écraser dans son sommeil, parce que Wukong finissait toujours par trop bouger dans son sommeil.
– Putain, Wukong…
-Désolé Macaque…
Et cette fois encore, Macaque l’ignora. Car il savait que ces excuses n’étaient pas vraiment pour lui. Après tout. Wukong ne savait pas qu’il était là. Le singe de pierre se parlait juste à lui-même pour essayer de calmer sa conscience pour l’erreur qu’il avait faite.
¤¤¤
« Tu es un véritable idiot Wukong. »
Le singe de pierre sursaute et sort de ses pensées pour regarder autour de lui. Il avait entendu la voix de Macaque. Il cherche un moment autour de lui avant de se rendre compte qu’il s’agissait seulement d’une voix dans sa tête. C’était arrivé souvent ces derniers temps. Quand il était perdu si fort dans ses pensées qu’il avait l’impression de ne plus exister ; il y avait la voix de Macaque qui le sortait du néant pour le gronder ou lui dire quoi faire. C’était une torture douloureuse que Wukong n’avait pas encore complètement assimilé. Petit à petit Wukong se calme, et retourne à ses pensées. Il rejoua en boucle la scène de la mort de Macaque dans sa tête. Il ne voulait pas l’oublier. Il ne voulait rien oublier de Macaque. C’était encore horriblement trop frais dans son esprit. Son cœur qui s’emballait sous la colère, la douleur de la couronne contre son crâne, qui semblait attiser les flammes de sa rage, puis, sa perte de contrôle. Macaque et lui se sont battus, comme très souvent récemment. Et Wukong ne s’expliquerait pas pourquoi il avait réagi aussi violemment. C’était stupide. Complètement insensé. Peut-être était-ce à cause des mots cinglants de Macaque ; où en avait-il eu tout simplement marre de leurs disputes constantes, et cela l’avait fait péter un câble. Mais tel était que cela l’avait mené à sortir de son état, complètement essoufflé, la colère disparaissant petit à petit ; et le corps de Macaque devant lui. Wukong se rappelle trop douloureusement ne pas avoir immédiatement paniqué. Il a regardé l’œil de Macaque se vider de vie pendant de longues secondes avant de comprendre ce qu’il se passait et prier pour que Macaque ne parte pas. Wukong jura. Il avait perdu de si précieuses secondes. Si seulement il avait agi plus vite. Il aurait pu emmener Macaque à son maître plus tôt, et ce dernier aurait certainement pu le sauver. S’il avait…s’il…
Il fit soudainement plus froid sur sa gauche. C’était certainement une impression. Cela faisait longtemps qu’il était au soleil, immobile. Peut-être que cela jouait ? Il ne savait pas. Il savait juste que soudainement, il se sentit mieux. Il ressentit quelque chose de familier. Il repensa à Macaque. S’il était là. Il serait certainement en train de lui raconter une histoire ; où quelque chose qu’il ne comprenait pas complètement. Peut-être qu’il lui lancerait des piques ? Wukong resta pensif. Il imagina quelque chose de plus simple. Quelque chose qu’il aimerait. Il aimerait que Macaque soit encore à ses côtés. Lui et le singe de l’ombre assis sur l’herbe, au soleil. Ce serait bien. Vraiment bien.
Le cœur de Wukong était douloureux à cette pensée. Mais qu’importe. C’était mieux que lorsqu’il était vide. Il préférait savoir qu’il ressentait encore quelque chose à la pensée de Macaque plutôt que de rester douloureusement vide comme il le faisait si souvent ces derniers temps. Si seulement il n’avait pas été aussi stupide… Si seulement il avait été moins impulsif. Il…
-Désolé Macaque.
Murmura Wukong en espérant que Macaque lui pardonne. Mais c’était impossible. Macaque lui en voulait certainement. Wukong ne lui en voudrait même pas. Pourquoi pardonnerait-il l’ami qui l’avait tué ? Pouvait-il même encore être considéré comme un ami ? Les amis ne se tuent pas n’est-ce pas ? Il était certainement le pire ami du monde. Nous vivrons heureux pour toujours mon cul ! Wukong n’avait pas été capable de tenir la seule promesse qu’il voulait vraiment réaliser avec lui. Le singe de pierre serra le poing sur l’herbe sous ses doigts. S’il avait rendu Macaque immortel et l’avait fait officiellement roi de la montagne à ses côtés, Macaque n’aurait peut-être pas été si en colère. Le singe de l’ombre était quelqu’un qui s’inquiétait vraiment pour la montagne. Nul doute que si Wukong l’avait fait roi, il se serrait préoccupé de leur peuple comme personne. Peut-être alors qu’il aurait été trop occupé pour penser à ce pathétique ami qu’était Wukong, et qu’ils auraient échappé à ce scénario lamentable. Il y a tant de suppositions ; et si peu de réponses. Wukong ferma les yeux dans un soupir. Macaque lui manquait tellement.
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Chapitre 1_ chapitre 2 _
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✯✯✯ ꒰ঌ ⚔ ໒꒱ ✯✯✯ Chap 2 Chap 3
Edmond entrouvrit les mâchoires crispées de l’Abbé Faria et en retira le tissu qui avait servi à étouffer les cris de ce dernier. Puis, il y glissa dix gouttes du miraculeux liquide qui avait ravivé l’Abbé lors de sa crise précédente, il y a plusieurs années de cela.
Le liquide coula le long de la gorge du mourant, secouant de violentes convulsions l’homme qui avait été le seul compagnon d’Edmond pour les douze dernières années. Une fois ces dernières passées, l’Abbé Faria s'immobilisa dans une torpeur morbide. Edmond essaya de ne pas s’en inquiéter. Comme la dernière fois, il attendit patiemment au chevet de son seul et unique ami, ailes plaquées nerveusement contre son dos, guettant chaque bruit, chaque tressaillement qui pouvait annoncer sa résurrection.
Les seuls bruits qui resonnèrent entre les murs furent les cris lointains des autres prisonniers : les porte-clés commençaient leur ronde. Edmond ne s’en soucia pas, trop occupé par l’état critique de son compagnon.
Faria avait tenté de le prévenir qu’il ne survivrait sans doute pas à cette troisième crise. Il mourrait, tout comme son père avant lui, et le liquide opaque qui était autrefois si efficace, ne pouvait maintenant plus rien y faire. Malgré tout, Edmond se refusait d’y croire. Il prit les doigts glacés de l’Abbé dans ses mains, priant à qui voulait bien l’entendre de sauver cet être si gentil, si sage, qui n’avait jamais rien fait pour mériter ce triste sort.
L’espoir était tout ce à quoi il pouvait se raccrocher désormais.
Quelques minutes passèrent.
Puis dix.
Puis vingt.
Sous la paume d’Edmond, les doigts glacés de l’Abbé restèrent immobiles.
“Revenez, mon père ! Revenez !” il murmura, désespérément penché au-dessus du corps crispé. Ses plumes, herissées par sa détresse, retombaient de par et d’autre du vieil homme tel un doux linceul blanc.
Mais le temps passa, et l’Abbé resta de marbre. La demi-heure atteinte, Edmond prit la fiole dans ses mains tremblantes. Elle était encore au tiers pleine. D’après Faria, c’était son ultime chance.
Il s'apprêtait à en verser le contenu dans la bouche encore entrouverte de son ami quand des pas retentirent au-dessus du cachot. Trois coups suivirent bientôt.
“Vivant ?”
Edmond sursauta. La fiole lui échappa des mains et se brisa à terre, déversant son précieux contenu sur le sol rugueux de la prison. Le porte-clés avait du finir son tour des cellules, et atteint les cachots. Par chance, ou par malheur, il avait commencé par l’Abbé.
Edmond n’eut pas le temps de céder au désespoir que le cliquetis de clé qu’on tourne dans la serrure résonna.
“Eh l’Abbé ! Vivant ?”
Des années de pratique guidèrent Edmond à se cacher dans les tunnels, tout comme son esprit qui tourbillonnait furieusement pour trouver une solution. L’image de la fiole brisée dansait devant ses yeux, et il semblait à Edmond que juste en tendant la main, il pourrait modifier la cruelle réalité et remonter le temps.
“L’Abbé ?” le porte-clé appela une nouvelle fois.
Edmond avait refermé le passage juste à temps, car le geôlier avait passé sa tête par l’ouverture de la cellule. N’entendant toujours pas de réponse, et ne voyant que le vieil homme allongé, immobile sur son lit, l’homme descendit dans le cachot. Edmond l’observa par une petite ouverture entre les pierres qui scellaient le tunnel. Son cœur battait à tout rompre. Le porte-clé avait-il entendu les cris étouffés de Faria durant sa crise, ou les murmures de détresse d’Edmond qui s’étaient ensuivit ?
Le porte-clé s’approcha prudemment du corps de l’Abbé, puis, voyant qu’il ne bougeait toujours pas quand il l’appelait, le secoua. Ni secousse, ni injonction n’eurent de succès pour ramener le vieil homme parmi les conscients. À la différence de celui-ci toutefois, sa réaction ne fut qu’un juron, suivit d’une courte prière dans sa barbe, et d’un grand cri destiné à ces compagnons.
“L’Abbé est mort !”
Un second geôlier descendit.
“Ah ! Le pauvre bougre. Ses histoires de trésor vont me manquer.”
On fit venir le médecin, pour qu’il confirme cette mort. Ce dernier ne trouva pas de poul. Il était alors coutume de vérifier que le prisonnier n’avait pas faussé sa mort par un coup de fer rouge. Bien que réticent à brûler le corps présumément mort d’un vieil homme qui n’avait, de toute manière, aucune intention ou capacité de s’échapper, le médecin s'exécuta.
L’odeur de brûlé monta furieusement aux narines d’Edmond. Elle resta coincée au fond de sa gorge, étouffante, écoeurante, tel un liquide mousseux qu’on aurait avalé de travers. Pendant un instant, Edmond crut qu’il allait vomir. Ses bras et ses ailes s'enroulent autour de son torse dans une vaine tentative de barrière contre le crépitement de la peau qui fond, mais le regard d’Edmond resta fixé sur la petite ouverture qui lui servait de fenêtre, comme hypnotisé par l’horreur de la scène qu’il épiait. Il frémit. Ses pensées retournaient sans cesse à la fiole brisée, à ce fol espoir qui lui avait simplement glissé des mains.
Les porte-clés descendirent un sac - “le plus beau linceul du château d’If”, dirent-il, puis, une fois l’Abbé enfilé dans son cercueil de fortune, comme c’était l’heure du déjeuner et qu’ils avaient fort faim, optèrent pour se débarrasser du corps une fois s’être remplis la panse. Une fois qu’il furent parti, Edmond s’approcha du sac de tissus rêche qui cachait son ami. C'était si facile d’imaginer l’Abbé simplement endormi sous cette paroi de coton, et non parti au point de ne même plus ressentir la douleur du fer.
Un tiraillement déchira le cœur du jeune homme. Il se souvenait avec douleur des premières années passées seul, isolé dans quelques mètres carrés avec pour unique partenaire de conversation un mur de pierre, des ras, et une porte vivante— tel qu’il surnommait son geôliers. Sans l’Abbé, Edmond serait devenu fou. Et fou il deviendrait, s’il restait ne serait-ce qu’un mois de plus emprisonné dans la plus profonde solitude, si loin des grandes étendues maritimes qu’il ne voyait plus que dans vagues songes remontant de ses souvenirs. Il eût préféré mourir que de se retrouver à nouveau dans cette glaciale pénombre. Après tout, n'avait-il pas déjà abandonné la vie, quand il entendit Faria pour la première fois ?
Comme une poussée de fièvre, la soif de liberté dévorait le jeune homme. Ses ailes, trop grandes pour la petite pièce que formait la cellule de l’Abbé, se déployèrent à moitié, comme par anticipation de sentir le vent jouer dans ses plumes. Son cœur pleurait la disparition de son ami, mais sa raison lui assurait que s’il ne tentait pas de s’échapper maintenant, tout le savoir que l’Abbé lui avait confié serait en vain. Faria n’aurait-il pas voulu qu’il fusse libre, qu’il récupère son fameux trésor? N’avait-il pas donné à Edmond des noms, des responsables aux quatorze années de souffrance passées ?
Il y avait, bien sûr, le plan alternatif de fuite que l’Abbé avait évoqué. Il était possible qu’une fois le cachot voisin vide, les geôliers y enferment un nouveau prisonnier. Mais, celui-ci serait-il vraiment aussi innocent qu’Edmond ne l’avait été ? Écouterait-il son plan pour s’enfuir, ou le vendrait-il aux porte-clés ?
Non, il était bien trop dangereux d’attendre ne serait-ce qu’une seconde de plus. Edmond devait s’enfuir tant qu’il en avait encore l’opportunité. Et puis, s’il se faisait prendre, il n’avait de tout façon pas grand chose à perdre. La mort offrait une douce délivrance à l’enfermement à perpétuité.
Edmond défit aussi vite qu’il put les nœuds du sac rêche. Si c’était là le meilleur linceul du château d’If, c’est que de linceuls, la prison n’en possédait pas. Portant avec difficulté le corps encore surprenamment chaud de son ami à travers les tunnels qui séparaient leur cellules, il compta les secondes. Il n’avait que très peu de temps avant que les gardes ne reviennent.
Plus d’une fois, les rochers acérés de l’étroit passage mordirent son plumage et lui raclèrent la peau. Edmond ne s’en soucia point. Son esprit était ailleurs, porté sur les milles façon dont sa tentative d’évasion pourrait se finir, tant en bien qu’en mal. Si les gardes l’enterrait, Edmond se laisserait couvrir de terre, ne s’enfuyant qu’une fois ces derniers partis. Si les gardes le jetaient à l’eau, Edmond utiliserait le couteau pour déchirer le sac de l’intérieur et nagerait jusqu'à la rive.
Tout à sa tâche, Edmond ne remarqua jamais comment les membres d’abord glacés de l’Abbé semblèrent se réchauffer sur le temps du trajet. Il ne remarqua pas le battement de cœur ; si faible que même le médecin n’avait pu en discerner le pouls qui pulsait pourtant sous ses doigts. Il ne remarqua pas la respiration tremblotante qui s’était emparé du corps paralysé et qui, silencieusement, discrètement, l’avait ranimé.
Simplement, il déposa l’Abbé sur son lit, déposa un doux baisé d’adieux sur les rides plissées par l'âge de son front. Une larme coula silencieusement le long de sa joue. Puis, Edmond reparti avec la vivacité de la jeunesse dans les tunnels pour se placer dans ce même sac dont il avait retiré son ami un peu plus tôt, récupérant le couteau de cartilage que l’Abbé lui avait appris à fabriquer au passage. Il recousu l’ouverture de l’intérieur de telle sorte qu’on ne distinguait pas le changement qui s’était effectué. Edmond passa l’aiguille dans le dernier trou juste quand les portes-clés, enfin repus, retournèrent au cachot.
Puis, comme une araignée-loup qui guette sa proie, il attendit.
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Vous pouvez aussi trouver ici un prequel, avec la pousse d'ailes d'Edmond.
Et un wingfic fanart inspiré du film.
#Edmond dantes is a wolf-puppy#change my mind#je vous jure je vais en faire un fandom tag#j’espère que vous aimez son envol :3#le chap 2 est disponible sur ao3#je me suis tellement éclaté avec cette evasion de prison#tt ce whump. tt ce angst.#tcomc#the count of monte cristo#le comte de monte cristo#alexandre dumas#edmond dantes#edmond dantès#french side of tumblr#frenchblr#upthebaguette#français#french#fragments of imagination#ao3#fanfic snippet#fanfiction#fanfic#wingfic#wings#whump#angst#abbé faria
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Après la fin du monde
Lorsqu’elle se réveilla, elle ne se souvint pas s’être endormie dans un sarcophage de verre. Sa longue chevelure, ses ongles longs ainsi que son pubis touffu montraient qu’elle était ici depuis pas mal de temps. Toutefois, elle ne ressentit pas le besoin de manger.
Au milieu de cette immense salle éclairée artificiellement, elle se sentait comme la Belle au bois-dormant mais sans prince-charmant ni château. Elle respira à pleins poumons une atmosphère absolument seine. Elle se leva et traversa avec maladresse la pièce contemplant les milliers de sarcophages, tombes ou lits ? Elle se sentait vivante.
Elle observa les autres passagers, hommes et femmes inconnus encore endormis. Elle ne savait pas combien ils étaient, tellement les couchettes étaient nombreuses. Elle remarqua quelques enfants. Leurs visages aux traits doux indiquaient qu’ils étaient heureux de dormir. En fait, chaque passager ne montrait aucun signe de stress. Ils dormaient juste…peut-être rêvaient-ils ?
Sa première réflexion fut sur son prénom, elle s’en souvenait. Elle quitta la salle en passant par deux portes qui s’écartèrent devant elle. Un long couloir aux murs blancs et lisses, se présenta. Dès lors, elle marcha ressentant une certaine chaleur imprégner la plante de ses pieds. Elle atteignit une seconde salle. Seules quelques tables et chaises blanches décoraient l’endroit. Elle s’assit et chercha à retrouver ses esprits. Elle ne se sentait pas vaseuse pour autant. Cependant, la perte de mémoire n’aidait en rien à trouver ses repères.
Après une courte pause, elle sortit par une autre porte automatique pourtant difficile à voir, à cause de sa blancheur. Elle marcha dans un nouveau corridor éclairé par des lampes invisibles. Elle atteignit enfin une nouvelle salle, occupée…cette fois-ci.
Certains faisaient du sport en courant sur des tapis roulants, d’autres se contentaient d’activité cérébrale et jouaient aux échecs ou lisaient tranquillement. Personne ne se soucia de la présence d’une nouvelle entièrement nue, en dehors d’un homme aux cheveux poivres et sels. Il posa une tablette sur la table, se leva et approcha de la jeune femme.
C’est déjà la relève ? interrogea-t-il.
Elle salua les sourires de bienvenue. Sa nudité ne dérangeait personne. Tout le monde continuait leur occupation. Néanmoins, une jeune femme aux cheveux courts l’invita à la rejoindre dans une sorte de vestibule où elle trouverait des vêtements adéquats.
La chambre blanche cachait en ses murs de nombreux placards et tiroirs rangeant une multitude de fringues. La fille aux cheveux courts proposa de l’aider. Elle accepta mais demanda avant quelques explications. Dès lors, sa future collègue se lança dans une tirade qui raviva sa mémoire.
Et la terre a finalement disparu ?
Oui, mais on peut encore la voir.
Elle observa le mur à tiroir qui se transforma en hublot ; procédé lié aux caméras filmant l’extérieur du vaisseau-station. Ses yeux obnubilés admirèrent les profondeurs de l’univers. Des milliers d’étoiles brillaient dans un noir absolu, comme des poussières sur une toile noire. Elle approcha, caressa du bout des doigts la fenêtre. L’autre fille indiqua un petit point à faible luminosité.
C’est notre soleil. Et bientôt, il va grossir comme celle-ci. Dit-elle en montrant un gros point brillant. Puis, il va s’éteindre et il ne sera plus visible d’ici une centaine d’année.
Et nous ? Où allons-nous ? demanda la réveillée.
La femme aux cheveux courts se pinça les lèvres tout en haussant les épaules. Elle poussa la vision du hublot pour ouvrir un tiroir et sortit une tenue identique à la sienne. Puis, elle l’invita à utiliser une douche dans la salle d’entretien.
Créer un nouveau monde, répondit-elle.
Alex@r60 – août 2023 – 30 jours pour écrire.
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La Bible
[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Arrivée et établissement de la famille de Jacob en Égypte (suite) À son père et à ses frères, Joseph fournit du pain. Les descendants de Jacob eurent donc de quoi se sustenter en quantité suffisante pour ne pas souffrir de la famine qui sévissait toujours, tant en Égypte que dans le pays de Canaan. Joseph continuait d'amasser, pour le compte de Pharaon, l'argent qui lui était remis en paiement des provisions de blé dont il s'était vu confier la gestion. Il recueillit ainsi, progressivement, toutes la richesse de l’Égypte et du pays Cananéen, si bien qu'il n'y eut bientôt plus du tout d'argent en circulation au sein des populations de ces deux régions du monde. Aux Égyptiens qui exigèrent de recevoir gratuitement du pain, Joseph déclara qu'ils pouvaient lui troquer des rations de blé contre des animaux de leur troupeaux. Et durant une année entière, il perçut des chevaux, des ânes, des brebis et des bœufs, en guise de paiement de portions de grains. Mais le bétail, comme l'argent, fut bientôt épuisé au sein de la population d’Égypte. Les habitants du pays ne possédaient plus que leur corps et leurs terres. Pressés par la famine, ils proposèrent de se faire serviteurs de Joseph et de lui céder leurs champs, en échange d'un peu de nourriture, de grains de blé qui pouvaient tant être mangés que semés et cultivés. C'est ainsi que toutes les terres d’Égypte ou presque, par le truchement d'un commerce de grains de blé administré par Joseph, devinrent la propriété exclusive de Pharaon. Et la population du pays, ne disposant plus de terrains habitables, fut contrainte de s'amasser dans les villes. Les seuls sujets de Pharaon qui n'eurent pas à vendre leurs propriétés pour subvenir à leurs besoins furent les prêtres d'Égypte qui vivaient de revenus que le souverain leur faisait parvenir. Joseph procura au peuple dépouillé de ses terres et de sa liberté des graines à planter et à cultiver. - Vous donnerez un cinquième de vos récoltes à Pharaon, dit-il à la population. Le reste vous permettra d'ensemencer à nouveau les champs et de nourrir vos familles. La population fut donc sauvée de la famine et de la misère, mais réduite en esclavage, en contrepartie, ce dont elle ne se soucia guère, allant jusqu'à s'en réjouir, heureuse de se sortir aussi facilement d'une situation dramatique.
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Another gorgeous sailing day from Roche Harbor to Sucia Island. Many porpoise friends and the hint of an orca, but nothing for sure. Docked on Sucia tonight, we’ve had a feast and a nice hike out to the point. A fine day.
#sailing#washington#pacific northwest#soucia island#ocean#puget sound#san juan islands#pdq#catamaran#madrona
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Assia Belak 8 min ·
Ne juge pas les gens à travers leur paraître : Soultân Mourad IV, le sultan de l'Empire ottoman de 1623-1640, allait souvent de façon anonyme au milieu des gens pour se tenir informé de leur état. Un soir, il sentit un malaise en lui-même et éprouva le besoin de sortir. Il convoqua le chef de sa sécurité et tous deux sortirent. Ils passèrent près d'un endroit, et aperçurent un homme allongé sur le sol. Le sultan le toucha des pieds mais il ne réagit pas car il était mort alors que les gens continuaient leurs routes. Personne ne semblait se soucier du mort gisant sur le sol. Le sultan interpella des gens mais personne ne voulait répondre. Enfin, quelqu'un lui demanda ce qu'il voulait. Il dit: «Pourquoi cet homme est étendu mort sur le sol et personne ne semble s'en soucier? Où est sa famille?" Il répondit: «Il était comme ci comme ça , un ivrogne et débauché!" Le sultan dit alors: «N'est-il pas un membre de la Oummah de Mouhammad (Paix et Salutations sur lui)? Maintenant, aidez-moi à le porter jusqu'à sa maison" les gens aidèrent le sultan à transporter le défunt jusqu'à sa maison et, une fois arrivés,les autres partirent. Le sultan et son assistant restèrent. Quand la femme de l'homme (mort) vit son corps, elle se mit à pleurer. Elle dit s'adressant à son défunt mari : "ô Allah aie pitié de lui, ô ami d'Allah! Je témoigne que tu faisais partie des gens pieux." Le sultan resta perplexe. Il dit, "Comment cela?alors que les gens disent tellement de choses sur lui. Tant et si bien que personne ne se soucia alors même qu'il était mort?" Elle répondit: «J'attendais que Mon mari aille à la taverne tous les soirs et achète autant de vin qu'il il le pouvait. Il rapportait le tout à la maison et versait à l'égout. Il disait alors," j'ai sauvé un groupe de musulmans aujourd'hui. "Il allait vers une prostituée, lui donnait un peu d'argent et lui disait de fermer sa porte jusqu'au matin. Il rentrait alors à la maison alors disant :« Aujourd'hui, j'ai sauvé une jeune femme et des jeunes croyants du vice. "Les gens le voyaient acheter du vin et le voyaient partir vers les prostituées et parlaient par conséquent sur lui. Un jour, je lui dit," Quand tu mourras , il n'y aura personne pour te donner ton bain , il n'y aura personne pour prier sur toi et personne pour t'enterrer! " Il rit et répondit:« Ne te fais pas de soucis, le Sultan des croyants, ainsi que les pieux vont prier sur mon corps . "Le sultan se mit à pleurer. Il a dit:« Par Allah! Il a dit la vérité, car je suis Sultan Mourad. Demain, nous allons lui donner le bain rituel, prier sur lui et l'enterrer." Et le sultan, les savants, les pieux et les masses prièrent sur lui. 📷 Ne jugeons pas les gens par ce que nous voyons et ce que nous entendons des autres. Si nous savions seulement ce qui se cachait dans leurs cœurs… ces secrets entre le serviteur et Le Seigneur. "Ô vous qui croyez, vous abstiendriez vous de la plupart des soupçons? Certaines des conjectures sont péchés,Et ne vous espionnez pas (pour savoir les défauts des autres), et ne médisons pas les uns des autres. L'un de vous aimerait- il qu'il mange la chair de son frère mort? Vous abhorrez. Et craignez Allah. Certes, Allah est Le Pardonneur par excellence, Très Miséricordieux. (49-12 )
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la c c souliers
Le jour s'épanchait molassement dans l'Ouest, saignant abondement du trou écarlate que l'horizon tendait à effacer. Le ciel avait gardé son monochrome cyan du matin jusqu'au départ d'Elizabeth pour sa balade quotidienne. Il s'était ensuite effiloché en une écume grise et haute qui maintenant s'embrasait sous les feux du crépuscule. Elizabeth ne s’en soucia pas, habillée d'un t-shirt ample, d'un petit short de sport vert et de ses chaussures de marches ; voyant bien qu'aucune pluie ne pouvait tomber de ce frêle coton, elle avait pris la route d'un pas sûr et élastique.
Le bitume noir finissait de transpirer dans les dernières chaleurs. Il n'était pas vieux, datant seulement du printemps dernier, et exhibait sa peau lisse et brillante d'asphalte brûlant, brouillant l'air de vapeurs goudronneuses. C'est en gravissant le sommet de la première butte qui entoure sa demeure qu'Elizabeth sentit une tension naître à chaque fois que son talon gauche quittait le sol et que la pointe de son pied gauche prenait appui pour lui donner l'impulsion nécessaire au prochain pas. Elle regarda sa chaussure et constata que son lacet était défait, tantôt traînant sur le côté de la semelle, tantôt venant fouetter le cou de son pied. La corde de tissu disparaissait parfois sous sa chaussure s'y bloquant, produisant ainsi la tension qu'Elizabeth avait remarquée. Elle s'arrêta tout de suite et s’accroupit pour le refaire.
Elle pinça tout d'abord le nœud simple qui restait, vestige de celui qu'elle avait effectuée quand elle avait glissé le pied dans sa chaussure. Celui-ci ne posa pas de problème et se défit quand elle la cordelette composant le dessus de l’enchevêtrement. Elle continua son geste en enroulant le lacet autour de sa main, prenant le second lacet et faisant de même. Elle tira les deux pour resserrer l'entrelacement passant par les œillères. La languette de sa chaussure vint se coller au cou de son pied. Ne lâchant pas Elle croisa et fit passer l'un des lacets en dessous l'autre, refaisant ainsi un nœud simple. Elle le plaqua en tirant une nouvelle fois des deux mains et, l'empêchant de se relâcher elle y plaqua son pouce à l'endroit où les cordelettes se croisaient. Enfin elle entama les boucles. Elle allongea l'index, celui de la main dont le pouce maintenait une pression sur le nœud simple, et en fit le tour, créant un large ovale. Son autre pouce et son autre index vinrent pincer la base de la première boucle pour la maintenir et appuyèrent en même temps sur le nœud simple ce qui libéra son autre main. Celle-ci prit le lacet pendant à la droite de la chaussure et encercla la première boucle. Transférant une nouvelle fois la pression appliquée sur le nœud simple et la base de la première boucle la main libérée tira doucement sur le lacet qui venait d'encercler la première boucle tout en gardant un espace à la base du nœud simple. Elle y fit passer le milieu du lacet créant ainsi sa deuxième boucle et, attrapant le bout de chacune d’elles, elle tira pour resserrer le tout.
Quand elle se releva elle sentit la différence de maintien entre ses deux chaussures. L'autre nœud était trop lâche. Elle se baissa de nouveau et entreprit de défaire l'entremêlement des lacets de sa seconde chaussure.
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Mille milliards de photos et plus prises chaque année dans le monde... En ce jour où les catholiques fêtent le bienheureux Fra Angelico (1400-1455), moine, prêtre et peintre, patron des artistes, se souvenir de son rapport à l’image :
« Fra Giovanni fut un homme simple et de mœurs très saintes. Il ne cessa de pratiquer la peinture et ne voulut jamais faire que des sujets religieux. Il aurait pu être riche mais il ne s’en soucia point. Il fut d’une profonde humanité, sobre, menant une vie chaste, et échappa ainsi aux pièges du monde. Jamais les frères ne l’ont vu en colère ; il avait coutume d’admonester ses amis avec un simple sourire. Avec une gentillesse incroyable, il disait à tous ceux qui lui demandaient une œuvre de se mettre d’accord avec le prieur, et qu’ensuite il ne manquerait pas de les satisfaire. Nul autre n’offre des saints qui aient autant l’air de saints. Il ne retoucha et ne transforma jamais aucune de ses peintures. Il n’aurait jamais touché ses pinceaux sans avoir auparavant récité une prière. » (Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, Giorgio Vasari, 1550)
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Cavalgando sem destino, solto na vida... Sextando! #entãocinquentão ##ciabsb18anos #eunacia #363DiasPorAno #vempracia #soucia #ciaathleticabrasilia #gentecuidandodegente #pier21 https://www.instagram.com/p/Bo1nLqSBfyF6SGFRlXgeP3m_pntbwhwJSUhhYE0/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=14vladu2ajfg9
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Final da tarde seguimos para o Fort Fun, um circuito de treinamento nas quatro pontas do maior ponto histórico do Recife, simbolo de fortaleza e resistência. Mais um pioneiro e inovador evento da @ciaathleticarecife que proporcionou aos seus alunos um dos maiores desafios de resistência física em um belíssimo pôr do sol. Servimos a Whey DNA da @BSNsupplements nos sabores de chocolate e morango. #fortfun #vemforte #vempracia #soucia #ciaathletica #ciaathleticarecife #wheydna #bsn #finishfirst (em Forte das Cinco Pontas)
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Repost @carolfitpersonal Bommmm dia domingão! 8km concluído com sucesso na corrida da mulher maravilha ❤️🏃🏻💪🏽🏋🏽 #corridaderua #quemcorresabe #quemcorrevivemais #companhiasjc #companhiaathletica #vempracia #soucia #foconadieta #foconotreino #vidaativa #vidafit #vidafitness #vidasaudavel #garotafit #garotafitness #nutricentral #amominhaprofissao #8km #corridamulhermaravilha #fitnessgirl #fitness #fitnessmodel #fitnessmotivation
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Transylvanie express (34)
Épisodes précédents
Dans la cours, les domestiques s’activaient. Ils couraient partout sans savoir où aller. Les palefreniers attelaient des chevaux, juste pour les promener entre l’écurie et la porte principale. Les servants apportaient du bois afin de permettre aux cuisiniers de préparer les plats les plus goûteux. Personne ne se soucia de notre présence. Personne ne nous aida à descendre du carrosse. Pas même le cocher qui, restait assis l’œil rivé vers un mur. Il ressemblait de plus en plus à une marionnette sans fil, habillée d’un manteau trop grand.
Lorsque nous avançâmes d’un pas pour suivre Johann, les chevaux hennirent tout en s’éloignant. Je ne vis pas les servants descendre nos bagages. Sur le perron d’une porte, un homme à la chevelure et la barbe argentée attendait sagement. Dans son costume noir et poussiéreux, il parut calme. Il souriait, heureux de voir de nouvelles têtes. Le jeune homme empoigna sa main avant de nous présenter.
- Je suis Klaus Möller, dit-il.
L’ivoire de ses dents sembla jaune en comparaison avec la blancheur de sa barbe. Il serra ma main alors que je gardai encore mes gants. Toutefois, il se contenta d’incliner la tête pour saluer Ludmilla, ajoutant une phrase enjôleuse qui fit rougir mon amie. Il nous invita à l’accompagner.
Nous traversâmes un hall suffisamment grand pour organiser un bal de charité. Puis nous grimpâmes un escalier en pierre. Bien que l’endroit fût sombre, je distinguai quelques tableaux accrochés aux murs ; principalement des portraits d’hommes, ancêtres du maitre des lieux. J’aperçus au dernier moment, un valet qui devançait l’historien. Il portait une lampe à huile.
- Le comte Dosza est absent, annonça Klaus. Il est parti…chasser. C’est sa dernière lubie depuis le mal des méninges.
La moue affichée en regardant Johann, laissait à comprendre que la fameuse partie de chasse n’était pas banale. Le jeune homme fronça les sourcils avant de gratter son épaule.
- Enfin, ici, je peux vous assurer que les découvertes sont exceptionnelles. Jamais, je ne pensais lire de pareils chefs-d’œuvre. Imaginez que j’ai trouvé un manuscrit datant du IIIe siècle, écrit en latin et dont le texte raconte le futur. Vous imaginez ? Le futur ! Et de nombreuses choses y sont écrites : La peste noire, la découverte de l’Amérique, la Révolution française, Napoléon, le mal des méninges. Ils… Je ne devrais pas vous le dire mais il y est même écrit votre venue dans ce lieu ainsi que celle de Madame.
Je croisai le regard de Ludmilla, intriguée par cette dernière phrase. Notre venue ? Comment est-ce possible ?
- Un autre livre évoque un monde différent du nôtre. Les sociétés seraient en avance technologiquement mais elles détruiraient leur monde après la création d’une arme absolue. C’est fascinant parce que l’œuvre est en anglais. Mais, un anglais contemporain alors qu’elle a été écrite au Xe siècle.
Je n’écoutai plus l’historien, approuvant ses dires par quelques « oui » « d’accord ». Je remarquai son français sans accent comme s’il était parisien, ou habitait Le Mans ou Beauvais. Je l’imaginai vivre dans une bourgade de Province, à étudier des documents sans importance. Nous franchisâmes un long corridor obscurci par le manque de lumière. Soudain, le laquais s’arrêta devant une porte. Il approcha la lampe de la serrure avant d’ouvrir et de pousser au maximum la porte.
Notre chambre n’avait rien d’original. Elle se composait d’un grand lit, d’une armoire, une commode et d’un secrétaire assorti aux autres meubles. Un coin, séparé par une cloison faisait office de salle de bain, et cachait une baignoire en forme de sabot. Nous entrâmes dans la pièce froide. Ludmilla s’assit sur le lit. Ne sachant que faire, elle caressa la fourrure qui servait de couverture. Après m’être changé et reposé, je quittai mon amie pendant qu’elle se lavait. Un domestique me guida jusqu’à la fameuse bibliothèque.
Il y avait des livres en pagaille. De toutes les tailles, de tout âge. J’admirai les œuvres classées n’importe comment. Certains ouvrages étaient écrits en russe, en hongrois, d’autres en allemand. Je trouvai des livres en vieux français, une bible en anglais. Je découvris à ma grande surprise, un recueil de magie en grec ainsi qu’un vieux papyrus, certainement rapporté d’Egypte.
Je marchai en attendant le docteur en histoire. J’appréciai aussi l’architecture du lieu, les décorations des étagères. C’étaient des frises qui méritaient un classement historique. Lorsque je vis une magnifique statue, je restai submergé par l’étonnement. Je fus impressionné de voir un tel visage taillé dans le bois. La barbe, les pieds, le détail de ses vêtements et de son bonnet, donnèrent l’impression que la statue était vivante. J’approchai lentement, avec des yeux émerveillés. J’aurais voulu voir un tel ouvrage dans la bibliothèque du Louvres, sur mon lieu de travail. La tête penchée du personnage sembla me fixer du regard. Je passai près de lui. Je m’arrêtai, pour mieux le contempler, comme on fait dans un musée devant une statue de Rodin.
- Magnifique ! Prononçai-je à voix basse.
- Merci !
La voix venait de nulle part. Elle pénétra dans mon esprit tel un murmure emporté par un souffle. Je continuai mon chemin, pensant ne pas être seul. Cependant, je ne vis personne. Alors, je me retournai en espérant trouver les livres pour lesquelles j’étais venu. Mais en voyant la statue, mon sang se glaça.
Dans sa tenue folklorique, elle avait changé de position. Ses bras se croisèrent alors qu’ils pendaient le long de son corps. Son pied gauche reposait sur la voute plantaire. Le plus effrayant fut de découvrir qu’il avait tourné la tête. Il m’avait suivi. Un courant d’air remua le bout de son bonnet. J’hésitai à approcher ou à sortir. Je décidai de choisir la seconde solution, préférant revenir avec Klaus Möller et Johann.
Dès lors, je m’enfonçai entre les étagères. Je commençai à me perdre au milieu de ces milliers de livres. L’odeur de la poussière commençait à piquer ma gorge. Je marchai sans réaliser que je me perdais dans un labyrinthe. Sur le moment, je pensai voir une nouvelle statue de bois. Celle-ci me dévisageait avec un sourire hautain. Mais, de plus près, je réalisai, en reconnaissant un des livres posés à sa droite, qu’il s’agissait de la même sculpture. Sa tête marron avait encore changé de position.
L’inquiétude grandit. Je retournai sur mes pas, sans comprendre comment je ne trouvai plus la sortie. Une folle angoisse envahit mes poumons. Je marchai, sans oser appeler de l’aide. Puis, après avoir parcouru une centaine de mètres, je me retrouvai nez-à-nez avec l’homme de bois. Il régnait sur un socle de la même fabrication. Il m’observait, la main entourant sa longue barbe comme s’il la caressait. L’œil fixe, il semblait me détailler de la tête aux pieds. Un malin sourire apparut soudainement au coin de sa bouche. Je fermai les yeux dans l’espoir de me réveiller. Je me surpris à prier que ce cauchemar s’arrête. Puis, une porte claqua me faisant sursauter.
- Yannick, mon ami, êtes-vous là ?
La voix de herr Möller rassura mon esprit. Je soupirai, soulagé bien que je ne pusse dire où il se trouvait. Aussi, je l’appelai et attendis qu’il me rejoignît. Le vieil homme mit à peine trois minutes pour me trouver. Nous nous dirigeâmes vers une table située à l’autre bout de la bibliothèque. Je parcourais encore les dédales entre les livres. En tournant la tête, j’aperçus la sculpture de l’homme aux pieds nus. Il n’était pas à sa place et parut nous suivre.
Alex@r60 – septembre 2022
Photo: l’ignorant de la bibliothèque, Abbaye de Waldsassen
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Marie Murski - La Terre
Marie Murski – La Terre
Partout à la surface on entendait des urgencesles tourelles de cuirassés contre les chairsle pouvoir armé contre les visages enchantésdes lendemains serrés dans l’œil des viseurs. Le mouvement de la Terre était en liberté aucun des maîtres ne se soucia du chahut (danse populaire tapageuse)ni des larmes…Ils alignèrent les canons. De loin on put observer l’achèvement des foulesl’horizon en…
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#Repost @ciaathleticabrasilia A umidade do ar hoje chegou a menos de 12%. HIDRATE-SE! . . . . . . . . . . . #eunacia #363DiasPorAno #vempracia #soucia #ciaathleticabrasilia #ciaathleticabrasil #gentecuidandodegente #pier21 #esporte #brasilia #conditioning #bsbfitness #fitnessinspired #desenho #dessin #dibujo #draw #drawing #ilustracao #illustrator #illustration #corridaderua #academia #esteiradecorrida (em Cia Athletica Brasília) https://www.instagram.com/p/B2U8JLoDVxe/?igshid=1lbk2wwruwa4j
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Fanatique de muffins
Résumé : Billie fait ressortir un côté de Sy longtemps oublié.
Avertissement : bagarre, fantasme.
Pairing : James Syverson X OFC ( Billie Morgan)
Comme toujours Syverson ne m'appartient pas mais l'histoire oui et Billie aussi ! Aimez, partagez, commentez!
Chapitre 7
Le lendemain en passant devant le vestiaire Sy entendit une violente dispute. Il ouvrit la porte et vit Morgan tenant le lieutenant Taylor Harrison par la gorge. Harrison ne touchait presque pas le sol.
-Espèce d’enculé ! Tu voulais tellement te la taper...
Sy le saisit par le bras, Harrison en profita pour se dégager.
-Morgan tu es devenu fou! Lâche-le!
Luke était complètement enragé, Taylor Harrison avait déjà le nez en sang et un oeil au beurre noir. Luke lui donna un coup de poing dans l’estomac. Avant de le reprendre à la gorge.
Syverson tenta de lui faire relâcher sa prise et n’eut d’autre choix que de le lui passer un bras sous la gorge et le serré juste assez pour qu’il relâche sa prise.
Luke ne voulait pas laisser tomber. Il donna un autre coup à Harrison dans l’estomac. Sy serra plus fort. Morgan ne lâchait pas son adversaire. Luke Morgan était plus grand et presque aussi bâti que lui.
-Arrête Morgan Bon Dieu. Il le tira de toute ses forces et dégagea enfin Harrison. Luke tomba sur un banc. Sy se mit entre les deux.
-Capitaine, Morgan est… devenu complètement fou… dit Harrison en essuyant son nez en sang.
-Qu’est ce qui se passe? Pourquoi tu sautes à la gorge de ton coéquipier?
Luke se frotta la gorge et se redressa de ses deux mètres de haut.
-Cet enculé a voulu violer Billie hier soir.
Sy sentit une boule de plombs lui tombé dans l’estomac. Il blêmit imperceptiblement.
-Quoi? Elle va bien ?
Luke hocha la tête. Harrison crachat du sang.
-Cette petite garce m’a allumée toute la soirée. Elle avait envie que je la baise… Elle passait son temps à me sourire...
Morgan bondit et lui donna un violent coup de poing dans les côtes. Sy n’eut même pas le temps de l’arrêter. Même s’il l’avait pu, il ne l’aurait pas fait. Harrison plia en deux à courts de souffle.
-Elle te souriait par politesse espèce de con. Sy saisit son épaule.
-Morgan ça suffit. Je m’en occupe.
-Capitaine tu veux nettoyer le poste 34, commence par ce salopard. Il ne mérite pas sa plaque. Billie n’est pas la première qu’il agresse.
-Ferme ta grande gueule Morgan!
Sy pointa la porte.
-Morgan, dans mon bureau, tonna Sy de sa voix de baryton. Harrison prend une douche, change-toi et viens dans mon bureau.
Le jeune homme prit place dans le bureau de Syverson. Sy referma la porte.
-Raconte-moi ce qui s’est passer.
-Billie est venu avec moi hier au Gobelin vert, vers 22h elle a décidé de rentrer à la maison en taxi. Cinq minutes plus tard je l’ai entendu hurler dans la porte d’entrée. Il serra les points. Il l’avait frappé… Capitaine, je ne pouvais pas laisser ce porc toucher à ma petite sœur. Sy serra les mâchoires et se passa une main dans ses boucles brunes.
-Tu aurais dû m’en parler plutôt que de te faire justice toi-même. Billie t’a dit ce qui c’était passé? Pourquoi il disait qu’elle lui avait souri toute la soirée?
-Quand elle ne comprend pas quelqu’un, elle se contente de sourire poliment... Il se frotta le front. Il l’a coincé dans la l’entrée du bar et l'a embrassé de force…. Elle s’est débattue.
Sy serra les poings, il aurait défoncé la gueule de ce connard lui-même si Morgan ne s’en était pas occupé.
-Maintenant elle va bien? Elle est blessée?
Morgan secoua la tête.
-Elle va bien, elle a juste un bleu sur la joue.
Sy soupira de soulagement intérieurement.
-Est-ce qu’elle veut porter plainte? Il secoua la tête.
-Elle veut seulement oublier tout ça, je lui ait dit que j’allais m’en occupé.
Sy soupira et se pinça l’arête du nez.
-Rentre chez toi pour aujourd’hui, je ne peux pas te laisser te faire justice tout seul.
-Et Harrison?
- Je m’en occupe. Ne t’inquiète pas pour ce connard il ne remettra pas les pieds ici.
Taylor Harrison entrant dans le bureau du Capitaine Syverson 10 minutes plus tard, Sy claqua la porte de son bureau violemment.
-Tu agresse des jeunes femmes lieutenant?
- Je ne l’ai pas agressé… elle voulait se faire baiser cette pute. Toujours à se pavaner avec ses grands airs… Vous l’avez vu comme moi courir dans son petit leggings moulant…
Sy s’imagina prendre son crâne chauve et le taper violemment sur son bureau.
-Ça ne vous donne pas le droit de la forcer... Vous êtes suspendus. Je ne veux pas vous voir pendant deux mois. Vous serez transféré par la suite. Harrison tempêta.
-Tout ça pour une petite conne.
-DEHORS!
Harrison sortit en claquant la porte. Sy tremblait de rage. Ce connard avait touché Billie. Il voulait l’utiliser comme un vulgaire mouchoir. Il eut besoin de prendre l’air.
-Madame Pratt je sors pour le déjeuner. Je serais disponible sur mon portable, dit il au téléphone à sa secrétaire.
Il mit son coupe-vent marine et sorti de son bureau.
Ses pas le guidèrent à la banque de Billie. Il voulait s’assurer qu’elle allait bien, même s’il ne la connaissait presque pas, elle réveillait chez lui un désir presque incontrôlable de la protéger contre les trous du cul du genre de Harrison.
Elle travaillait au comptoir comme caissière. Il décida donc d’aller la voir comme simple client.
Elle était toujours aussi jolie elle portait un tailleur noir et un haut rouge. Elle avait mise une grosse couche de maquillage pour cacher son bleu à la joue.
Elle blêmit un peu en le voyant devant elle.
-Bonjour Mademoiselle Morgan. Il lui fit un sourire qu’il espérait rassurant et mit sa carte d’accès dans le clavier nip.
Elle reprit son sang froid.
-Bonjour monsieur Syverson, qu’est-ce que je peux faire pour vous?
-Un retrait de 100$ s’il vous plait. Elle effectua la transaction et lui donna son argent.
Au moment où il prit les billets, il lui dit à voix très basse :
-Est-ce que tu vas bien? Luke m’a dit à propos d'hier. Elle perdit toute couleur sous son épais maquillage. Elle cligna des yeux quelques fois totalement figée, il se demanda même si elle avait compris. Ses yeux s’emplirent d’eau une fraction de seconde. Elle chassa les larmes bien vite et reprit son ton professionnel.
-Oui tout va bien. J’imagine que le problème a été réglé si vous êtes ici. Il hocha la tête. Est-ce qu’il y a autre chose que je peux faire pour vous monsieur Syverson?
Sy était impressionner par sa résilience.
-Non, tout est parfait. Merci. Il allait partir mais se ravisa. Une dernière question, savez vous où je peux trouver des sentiers de randonnée? En nature… Je suis nouveau dans le quartier… Je suis en train de devenu fou avec tout ce béton! J’aimerais beaucoup sortir de la ville.
Il essayait d’alléger la situation et de lui faire oublier Harrison en concentrant son attention sur quelque chose de positif qu’elle aimait. Elle haussa un sourcil.
-Vous aimer la randonnée en forêt? Il regarda derrière lui, personne n’attendait.
--Oui beaucoup. Quelqu’un m’a parlé de Christal point vous connaissez? J’aimerais mit rendre… Les photos de la cascade que j’ai vu sont… absolument à couper le souffle. Elle sourit franchement cette fois. Pour la première fois, Sy remarqua ses nouvelles dents. Elles étaient parfaites, droite blanche exactement la bonne taille pour sa bouche pulpeuse.
-Vous en avez entendu parler sur Instagram je parie? Sy sourit en hocha la tête.
-Oui une fanatique de muffins a bien voulu m’accepter comme ami…
-Une fanatique de muffins ?! Elle se mit à rire d’un superbe rire communicatif. Plusieurs personnes les regardaient.
-Oups je crois que je vous dérange dans votre travail... Billie se retourna et plusieurs caissières les regardaient ainsi que des clients. Elle piqua un fard et rougit. Elle se pencha sur le comptoir lui montrant par la même occasion la naissance de son décolleté et baissa le ton.
-Christal point est simple à trouver. Prenez la 114 nord puis la sortie du parc naturel Somerset. Il y a un petit 60km de route avant d’arriver. La cascade est bien indiquée vous allez voir
-60 km? Vous aimez faire de la route mademoiselle?
-Vous pouvez amener votre chien aussi.
Elle n’avait pas comprit sa question mais ça lui était égal. Elle souriait c’était le plus important.
--D’accord. Bonne journée Billie. Elle adorait la façon dont sa bouche prononçait son nom.
-Bonne journée Sy.
À la seconde où il sortit, Billie fut bombardée par ses collègues. Comme des poules qui caquètes, elles l’entouraient.
-Quel homme!
-Il est trop sexy!
-Tu as couché avec lui?
Billie avait la tête qui tournait à force.
-C’est l’heure de ma pause. J’y vais.
Elle verrouilla son ordinateur et prit ses choses en ignorant les filles qui l’entouraient.
Billie se rendit dans sa petite boulangerie préférée s’acheta un sandwich et prit place sur un banc au soleil. Il y avait quelqu’un d’autre sur le long banc mais elle ne s’en soucia pas. Elle enleva ses chaussures et s’assît en tailleur. Elle détacha son blazer et souffla longuement.
Elle mangea son sandwich au légumes grillés tranquillement les yeux fermés offrant son visage au soleil sans se rendre compte qu’elle avait pris place près de Sy.
Elle lui offrait un spectacle hautement sensuel. Elle gémissait et grognait de contentement. Ses yeux clos et son visage doux et détendu donnait une bonne idée de ce qu’elle avait l’air durant les moments d’intimités.
Sy l’observa un moment complètement sous le charme. Ses gémissements lui donnèrent une violente érection.
Il pouvait très clairement l'imaginer s’abandonner à ses caresses et enfouir ses mains dans ses cheveux pendant qu’il dévorait sa chatte.
Le désir brut le surprenant lui-même. En trois ans de célibat il n’avait jamais ressenti une chose pareille pour une femme. Il voulait la posséder, la protégé, marqué son territoire sur elle comme un mâle en rut.
Billie dut sentir son regard sur elle, elle ouvrit les yeux et lui sourit doucement en rougissant.
-Désolé je t'ai sûrement déranger pendant ton repas.
Sy se rendit compte qu’il avait arrêté de manger son propre repas.
-Non. Ça va. Je ...
-Luke me dit toujours que je fais trop de bruits…
« Pour faire du bruit, tu dois en faire du bruit toi… » Il l’imaginait dans son lit, assise sur lui, sa queue enfoncée profondément en elle, la tête renversée par derrière dans un moment de pur plaisir.
-Non ça va c’est parfait… Bonne après-midi Billie. Il se leva précipitamment. Il devait s’éloigner sinon il risquait de faire une connerie. Il jeta le reste de son lunch et retourna au poste.
Billie fronça les sourcils. L’avait-elle fait fuir ?
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