quentinyhk
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"Je suis le mal que vous m'avez fait" - Paul Chamberland.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Les dix plaies (suite) Le roi d’Égypte demeura inflexible. Les plaies des ulcères avaient eu le temps de guérir, la grêle avait cessé de tomber, les ténèbres s'étaient volatilisées et les sauterelles étaient parties. Aussi le souverain estimait-il qu'il n'avait plus rien à redouter. Il se trompait. Les énormes grêlons qui, en s'abattant sur son pays, s'étaient accumulés en certain lieux jusqu'à former d'épais monticules de glace, avaient fondu, parfois très lentement, formant des lacs et des ruisseaux suintants qui se déversèrent insidieusement dans les eaux du Nil, entraînant ainsi une crue spectaculaire qui brassa la vase accumulée sur les rives du grand fleuve égyptien. Les inondations qui en résultèrent firent chavirer des bateaux, engloutirent les maisons de villages entiers, provoquant la mort de leurs occupants et celle du bétail qui vivait paisiblement à leurs côtés. L'on vit bientôt le Nil charrier d'innombrables cadavres de naufragés et de villageois noyés, ainsi que d'infects troupeaux de charognes de chèvres et de vaches pourrissantes. Le fleuve, chargé du sang de milliers de dépouilles, de chairs putréfiées, de limons et de déjections nauséabondes, rendait malade quiconque buvait de son eau, déclenchant une vaste épidémie. Et les êtres infectés vomissaient du sang. Mourant de soif faute de pouvoir puiser de l'eau dans le fleuve souillé de boues sanglantes, les Égyptiens s'en trouvèrent réduits à creuser péniblement des puits. Un autre malheur survint, qui rendit leur tâche, déjà fort laborieuse, encore plus difficile. La fantastique crue du Nil avait entraîné la formation de marais fangeux et d'immondes petits lacs insalubres où pullulèrent toutes sortes de moustiques, porteurs de fièvres mortelles faisant perdre l'esprit aux personnes qui s'en trouvaient frappées. Par ailleurs, ces légions d'insectes parasites constituaient une nourriture riche et abondante pour toutes les grenouilles du pays qui s'en repurent gloutonnement et se multiplièrent à leur tour, à une vitesse effarante. Le sol égyptien se trouva bientôt tapissé de batraciens réunis en si grand nombre que les habitants du pays en trouvaient aussi bien dans leurs fours brûlants que dans leurs lits frais. Il ne leur était plus possible de faire un seul pas sans écraser l'une ou l'autre de ces répugnantes petites créatures dont les coassements épouvantablement bruyants les privaient de sommeil. Éprouvés par les chutes de grêle et les sauterelles qui avaient saccagé leurs récoltes, accablés de chagrin par les innombrables deuils qu'ils devaient porter après avoir vu des personnes disparaître par centaines dans les ténèbres, les crues du Nil ou sous les coups de maladies dégradantes, les égyptiens furent saisis de désespoir face à cette prolifération de batraciens immondes qui leur rendait la vie proprement intolérable et portait leur détresse à son comble. Les animaux en eux-mêmes ne présentaient aucun danger, mais leurs corps écrasés, foulés à de multiples reprises par les habitants du pays et les sabots de leurs bêtes, pourrissaient au soleil. Leurs entrailles cuisaient dans la lumière du jour. Leur sang moisissait dans l'obscurité de la nuit. En résulta une pestilence infernale qui attira des légions de mouches. Ces infects insectes pondirent leurs œufs dans les monceaux de grenouilles mortes, les faisant grouiller de leurs larves, des asticots répugnants qui devinrent adultes en quelques jours et sortirent des chairs putréfiées des amphibiens pour s'abattre en nuées sur les troupeaux des égyptiens, communiquant à leurs chèvres, leurs vaches et leurs chevaux toutes sortes de maladies, en se perchant sur leurs nasaux ou aux commissures de leurs yeux. Constatant que, par miracle, le bétail des Hébreux était épargné par cet infâme fléau,
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Les dix plaies (suite) Moïse tint sa promesse. Il sortit de la ville où vivait le grand souverain d’Égypte et leva ses deux mains vers l’Éternel. Aussitôt cessèrent de tomber du ciel la foudre et les grêlons. Et aussitôt, le pharaon revint sur sa décision : non, il ne libèrerait pas les Hébreux qui formaient une main d’œuvre corvéable à merci et très utile à son peuple. La grêle était tombée en pleine période de floraison du lin, et l'orge était alors en épis. Il ne fallait pas espérer de récolte pour ces plantes, cette année-là, en Égypte. Cependant, la tempête n'avait pas tout dévasté dans les champs, épargnant les pousses de froment et d'épeautre qui n'avaient pas encore germé. Un troisième fléau s'abattit alors sur le pays. Les nuées d'orage avaient certes cessé de faire pleuvoir de la grêle mais ne s'étaient nullement dissipées. Elles s'opacifièrent si bien que l’Égypte tout entière se trouva brusquement plongée dans une obscurité profonde, de sorte qu'il ne fut plus possible d'y faire un seul geste ou de se déplacer sans risquer de se blesser. De nombreux accidents tragiques se produisirent au cœur de ces ténèbres aveuglantes qui durèrent trois jours entiers. Les Hébreux furent épargnés : il y eut de la lumière pour eux, réconfortante, au milieu de cette obscurité meurtrière. Lorsque la lumière du jour reparut, ce fut pour dévoiler un spectacle épouvantable. Les nuages ténébreux, porteurs d'orages redoutables, s'étaient certes éloignés de l’Égypte, mais, ce faisant, ils avaient commencé à répandre des averses et des tempêtes dans toutes les régions alentours, chassant de certaines contrées situées plus à l'Est des multitudes de sauterelles qui se regroupèrent par milliards sur les terres du pharaon. Ces insectes prodigieusement voraces et affamés se mirent à dévorer allègrement les pousses et les récoltes que la grêle et la foudre avait épargnées, se jetant gloutonnement sur les herbes, les fruits, les arbres, les buissons et les plantes. Aucun végétal n'était épargné par leur appétit destructeur. Puis, lorsqu'il ne resta plus l'ombre d'un brin de verdure en Égypte, un vent d'occident balaya brusquement les insectes, les emportant vers la Mer Rouge. Pendant ce temps, l’Éternel s'adressa à Moïse pour lui signifier qu'il tenait à ce qu'il garde en mémoire les terribles malheurs dont il frappait l’Égypte. Il était important que sa descendance se souvienne de cette démonstration de force, afin qu'elle garde toujours intacte sa crainte respectueuse de l’Éternel. Aussi ce récit nous est-il parvenu à travers les siècles. - Les ulcères, la grêle, les ténèbres et les pillages de sauterelles sont venus vous humilier toi et ton peuple, dit Moïse au pharaon par le truchement de son frère aîné Aaron. Pourquoi ne pas laisser partir les Hébreux d’Égypte ? D'autres cataclysmes viendront tourmenter le pays, encore et encore, jusqu'à ce que les enfants d'Israël en soient libérés.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Les dix plaies (suite) Alors, à la demande de Dieu, Moïse alla trouver ce roi intraitable et lui déclara : - L’Éternel veut que tu laisses partir de ton pays les enfants d'Israël où ils sont malheureux, car ils sont destinés à le servir, lui. Aucun d'entre eux n'est voué à être utilisé par toi et ton peuple comme esclave. Sache que le premier fléau qui vient de frapper l’Égypte, cette épidémie redoutable dont tu souffres autant que n'importe lequel de tes plus humbles sujets, est l’œuvre de Dieu. Elle ne s'est avérée mortelle pour personne afin que tous ceux qui s'en trouvent frappés demeurent en vie, pour témoigner de la toute-puissance divine de l’Éternel, à travers le monde et pour les siècles à venir. Les plaies ouvertes par tous ces ulcères et ces furoncles qui viennent de se répandre dans ton pays sont une aimable plaisanterie à côté de ce qui s'y produira, si tu persistes à maintenir les Hébreux asservis, ô roi. En ce cas, d'autres terribles maux viendront s'abattre sur l’Égypte. Ceux-là s'avèreront destructeurs et meurtriers. L’Éternel me charge d'ailleurs de prévenir la population du danger sans précédent qui le guette : que le bétail soit mis à l'abri dès à présent, et que les hommes demeurent enfermés chez eux avec leurs familles, car tout animal, tout être qui se trouvera pris sous les pluies de glace qui vont dévaster l’Égypte à compter de demain périra criblé de grêlons. Nombre de serviteurs du pharaon entendirent l'avertissement et mirent aussitôt leurs familles et leurs animaux en lieu sûr, comme Moïse le recommandait. Mais une grande partie de l'entourage du roi ne tint aucun compte de cette annonce de désastre. Ces gens laissèrent leurs serviteurs ainsi que leur bétail aux champs, sans prendre le soin de mettre leurs proches à l'abri. Quelques heures plus tard, l’Éternel dit à Moïse : - Étends dès à présent ta main vers le ciel et qu'il tombe une grêle mortifère dans l'ensemble du pays, sur les hommes, les bêtes et les herbes des champs. Alors Moïse étendit vers les cieux le pauvre bâton de bois qui lui tenait lieu de canne et de sceptre, cette badine qu'il pouvait transformer à volonté en affreux serpent. Le tonnerre se mit à gronder. Des roulements d'orage s'accompagnèrent de foudre et d'éclairs. Bientôt, des nuages sombres apparurent, poussés par la puissance des vents qui avaient disséminé des germes de maladie dans le pays tout entier. Ces bourrasques se muèrent peu à peu en souffles de tempêtes ravageurs. Les rafales se multiplièrent, chargées de terribles nuées qui se mirent brusquement à vomir des pluies torrentielles et glaciales accompagnées de grêlons écrasants, de la taille de grosses pierres. Un cataclysme comme il n'y en avait encore jamais eu en Égypte. La grêle destructrice, accompagnée d'éclairs d'orage incendiaires, tombait sur les plantes et les arbres des champs, déchiquetait vivants les hommes et les bêtes qui n'avaient pu trouver de refuge à temps pour s'en protéger. Aucune grêle ne frappa le pays de Gosen, région où se tenaient regroupés les Hébreux, lesquels ne souffrirent aucunement de cette tempête divine. Promettant de mettre un terme à l'asservissement des Hébreux et de les libérer, le pharaon supplia Moïse de faire cesser ce supplice de glace et de feu. L'envoyé de Dieu accepta, en déclarant qu'il allait interrompre les chutes de grêle bien qu'il sût pertinemment que le roi d’Égypte, une fois l'orage terminé, reviendrait sur sa décision et qu'il garderait le peuple d'Israël en esclavage. Car le souverain égyptien ne craignait pas véritablement Dieu en dépit des deux fléaux épouvantables qui venaient de s'abattre sur son peuple et sur lui.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] Note : ATTENTION, le transcripteur s'est permis de modifier l'ordre du surgissement des dix plaies d’Égypte. Ce sera là l'unique modification majeure des textes bibliques autorisée dans cette version. - Les dix plaies L'Éternel dit à Moïse : - Je te fais Dieu pour le roi d’Égypte. Ton frère Aaron sera ton prophète auprès de ce souverain, car il est plus éloquent que toi. Il parlera donc au pharaon en ton nom, en lui répétant le message divin dont tu es le porteur. Vous exigerez l'abolition de l'esclavage des enfants d'Israël et leur libération. De mon côté, j'endurcirai le cœur du pharaon et frapperai son pays de multiples miracles. Le peuple égyptien saura alors que je suis Celui-qui-est, de toute éternité : l’Éternel Dieu. Lorsqu'ils allèrent parler au pharaon, Aaron était âgé de 83 ans. Moïse avait, quant à lui, 80 ans. L’Éternel l'avait rendu capable de transformer la baguette de bois qui lui servait de badine lorsqu'il menait ses troupeaux en serpent effroyable. Il accomplit ce prodige devant le pharaon et ses serviteurs en leur ordonnant, par le truchement d'Aaron, de mettre un terme à l'asservissement des Hébreux. Mais le roi d’Égypte ne se montra nullement impressionné par cette démonstration de force. Il fit appeler auprès de lui des enchanteurs de sa garde rapprochée, et ces magiciens accomplirent des prodiges identiques : leurs sceptres se changèrent eux aussi en affreux reptiles rampants. Toutefois, le serpent que Moïse avait fait apparaître était beaucoup plus grand et fort que ceux des mages du souverain égyptien. Une lutte acharnée s'engagea entre les horribles reptiles et celui de Moïse triompha de tous les autres, en les dévorant. Le pharaon s'obstina néanmoins à ne prêter aucune attention aux exigences de l’Éternel. Non, il ne libèrerait pas les Hébreux de leur servitude et ce n'était pas un malheureux bâton transformé en serpent affamé qui allait le faire changer d'avis. Peu de temps après, Dieu s'adressa à Moïse : - Comme je te l'avais annoncé, le cœur du roi d’Égypte s'est endurci et il a catégoriquement refusé de rendre leur liberté aux enfants d'Israël. En représailles, tu iras le trouver accompagné d'Aaron. Au préalable, vous aurez pris soin de remplir vos mains de cendres de fournaise. Toi, Moïse, tu jetteras cette poussière dans l'air, devant le pharaon, et elle se répandra sur le pays tout entier, sous la forme de germes de maladies. Aaron et Moïse allèrent trouver le souverain d’Égypte, lequel leur signifia une fois de plus qu'il n'avait aucunement l'intention de libérer le peuple d'Israël. Alors Moïse accomplit ce que Dieu lui avait ordonné. Il lança dans les airs la poussière de cendres que lui et son frère tenaient entre leurs mains. Ces milliers de particules se propagèrent dans l'intégralité du pays, portées par des bourrasques de vent, des rafales qui se levèrent brusquement sous l'impulsion de l’Éternel. Tourbillonnant dans l'air vif, les innombrables grains de cendres insalubres se muèrent en germes de maladies infectieuses qui retombèrent sur les Égyptiens et leurs troupeaux de bétail, en les couvrant de pustules répugnantes, ulcérant grièvement leur peau. Infectés comme le reste de la population, les magiciens du pharaon ne purent s'opposer à cette vaste épidémie, ne parvinrent pas même à se présenter face à Moïse, plongés dans un état de souffrance et de honte beaucoup trop grand. Vaincus. Toutefois, le pharaon ne céda nullement face à ce cataclysme et s'obstina à maintenir le peuple hébreu dans un état de servitude épouvantable.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - La délivrance promise par l’Éternel L’Éternel eut la bonté de répondre aux lamentations désespérées de Moïse : - Patiente et observe ce qui va advenir. Bientôt, non content de laisser les Hébreux partir librement de son pays, le pharaon les en chassera ! Je l'y contraindrai. Et il n'aura d'autre choix que de m'obéir. Je me nomme l’Éternel. Sache que je ne suis pas apparu sous ce nom à Abraham, à Isaac, à Jacob ; je me suis présenté à eux comme Dieu Tout-Puissant. J'ai établi une alliance avec eux. Lors je leur ai donné le pays de Canaan, lieu de leurs pèlerinages, où ils ont séjourné, l'un après l'autre. J'ai entendu les cris de souffrance de leur descendance, un peuple asservi par les Égyptiens que je sauverai, en le délivrant de l'emprise de ces esclavagistes qui seront sévèrement sanctionnés. Après cela, les enfants d'Israël Jacob m'honoreront. Je serai leur Dieu. Et ils pourront entrer en possession de la terre que j'ai promise à leurs ancêtres. Moïse rapporta ces paroles galvanisantes aux Hébreux qui ne purent ni s'en réjouir, ni y prêter attention, épuisés qu'ils étaient, tant par leurs corvées que par les brimades qui s'y ajoutaient et les faisaient vivre dans une angoisse de tous les instants. L’Éternel donna alors des instructions très précises à Moïse et à son frère Aaron, afin que tous deux aillent directement s'adresser au pharaon, pour exiger de lui la libération du peuple d'Israël. - Généalogie de Moïse et d'Aaron Les descendants de Ruben, le premier né d'Israël, sont Hénoc, Pallu, Hetsron et Carmi, qui ont fondé leurs propres familles. Les descendants de Siméon sont Jemuel, Jamin, Ohad, Jakin et Tsochar, ainsi que Saül, qui ont eu épouses et enfants. Les Lévites, descendants de Lévi (qui vécut 137 années), sont Kehath (qui vécut presque aussi longtemps - 133 ans - en engendrant Amram, Jitsehar, Hébron et Uziel), Merari (père de Machli et Muschi) et Guerschon, (lequel a eu pour fils Libni et Schimeï qui ont ensuite fondé des familles, à leur tour). Jitsehar eut pour fils Koré, Népheg et Zicri tandis qu'Uziel engendra Mischaël, Eltsaphan et Sithri. Les fils de Koré furent Assir, Elkana et Abiasaph. Leurs familles constituèrent le peuple de Korites. C'est Amram (mort à l'âge de 137 ans, tout comme son aïeul Lévi) qui, en prenant pour épouse sa tante Jokébed, engendra Aaron et Moïse. Aaron prit pour épouse Élischéba (qui était fille d'Amminadab et sœur de Nachschon). Elle enfanta Nadab, Abihu, Ithamar et Éléazar ; ce dernier épousa l'une des filles d'un dénommé Puthiel, laquelle mit au monde Phinées.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Moïse et Aaron devant le roi d’Égypte Aaron et Moïse allèrent demander audience au pharaon qui accepta de les recevoir. Les deux frères déclarèrent au roi d’Égypte : - L’Éternel exige que les Hébreux soient libres d'aller célébrer une fête en son honneur, dans le désert. - De quel Éternel me parlez-vous là ? répliqua le monarque. Je ne connais point d’Éternel ! Je n'ai pas d'ordres à en recevoir ! Le peuple d'Israël restera là où il est ! Ainsi en ai-je décidé. Moïse souffla à Aaron ce qu'il convenait de dire au pharaon pour le raisonner : - L’Éternel, le Dieu des Hébreux, nous est apparu. Il demande à ce que les enfants d'Israël soient libre de faire trois jours de marche dans le désert pour lui faire offrande de sacrifices, sans quoi, les fléaux de la Guerre et de la Peste pourraient tous nous frapper. Pharaon répondit à Moïse et Aaron qu'ils n'étaient que des fauteurs de trouble qui cherchaient, par leurs propos subversifs, à perturber le bon ordre social établi dans le pays, ce qui risquait de gravement distraire les Hébreux de leurs tâches. Sur quoi, il les congédia. - Les charges du peuple d'Israël augmentées sur ordre du pharaon Le roi d’Égypte s'en fit la réflexion : les Hébreux, asservis, étaient fort nombreux dans son pays. À ses magistrats chargés d'administrer les peuples sur les terres d’Égypte, il donna des instructions visant à brimer les enfants d'Israël : - Vous cesserez de leur fournir la paille avec laquelle ils doivent fabriquer des briques ! Qu'ils aillent ramasser cette paille eux-mêmes ! Et que leur rendement ne s'en trouve nullement affecté ! Voilà le sort qu'ils méritent, ces paresseux qui veulent aller se promener dans le désert pendant trois jours pour prier leur Dieu, au lieu de travailler durement comme il se doit ! Peut-être les aiderons-nous à cesser d'accorder de l'importance à de telles lubies en les accablant de labeur ! Chargés de trouver la paille qui leur permettrait de confectionner les briques qu'ils avaient ordre de produire, les Hébreux ne trouvèrent que du chaume. Leur cadence de travail s'en trouva grandement affectée. En représailles, ceux d'entre eux qui avaient été nommés maîtres d'ouvrage par les ministres du pharaon furent rossés. Ils allèrent s'en plaindre au roi d’Égypte qui fit la sourde oreille à leurs récriminations : - Vous n'êtes que des paresseux ! Vous voulez gambader librement dans le désert au lieu de travailler avec sérieux ! Vous méritez d'être tourmentés et malmenés ! Les personnes déléguées auprès du pharaon s'en retournèrent tristement chez elles. En chemin, elles croisèrent Moïse et Aaron qui les attendaient. Elles leur firent des reproches : - Que l’Éternel pose son regard sur vous en juge ! Par votre faute, nous passons pour odieux et paresseux aux yeux du pharaon ! Vous leur avez fourni d'excellentes raisons de nous maltraiter ! Moïse s'adressa alors à l’Éternel : - Pourquoi m'avoir envoyé auprès de ces gens ? Je leur fais plus de mal que de bien ! Non seulement je n'ai pas amélioré leur sort, mais je l'ai fait empirer !
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Retour de Moïse en Égypte Ayant reçu des directives de l’Éternel, Moïse s'en retourna auprès de son beau-père Jéthro et lui demanda la permission de se rendre en pays égyptien, afin d'aller retrouver ses frères Hébreux martyrisés. Cette autorisation lui fut accordée : - Va en paix, lui répondit le père de son épouse. Moïse se trouvait encore au pays de Madian lorsque l’Éternel lui annonça que toutes les personnes qui désiraient sa condamnation à mort avaient péri durant son exil. Muni du bâton qu'il pouvait désormais transformer à volonté en serpent monstrueux, Moïse s'en retourna en Égypte, accompagné de son épouse et de ses fils, utilisant des ânes en guise de montures pour transporter sa femme et ses enfants. Chemin faisant, il écouta la voix de Dieu lui dire : - Devant le pharaon, tu accompliras tous les prodiges dont je t'ai rendu capable en lui demandant de rendre leur liberté aux Hébreux asservis, et son cœur de roi cruel s'endurcira, il refusera obstinément de laisser les enfants d'Israël partir. Alors tu lui expliqueras que l'esclavage des Hébreux ne pourra se poursuivre qu'au détriment de son peuple et au prix de la vie de son premier né. Ayant été élevé parmi les Égyptiens et non parmi les Hébreux, Moïse n'avait nullement songé à faire circoncire son fils Guerschom. Il faillit en mourir, attaqué par Dieu en pleine nuit, au cours d'un bivouac. [Note du transcripteur : il y a ici ambiguïté dans le texte car on ignore qui de Moïse ou de Guerschom a été frappé par la colère divine.] Pour le sauver, la mère de famille Séphora intervint. Elle saisit une pierre effilée extrêmement tranchante et s'en servit pour sectionner le prépuce de Guerschom, un morceau de peau qu'elle jeta aux pieds de Moïse en s'écriant : - Toi ! Tu es pour moi un mari de sang ! Car leur union était désormais entachée de cette mutilation qu'il lui avait fallu infliger à leur fils. L’Éternel s'adressa à Aaron en ces termes : - Va dans le désert, à la rencontre de ton frère Moïse. Ainsi, sur ordre de Dieu, les deux hommes se retrouvèrent et s'embrassèrent avec effusions. Moïse informa Aaron de tout ce que l’Éternel voulait qu'ils accomplissent ensemble. Ils commencèrent par rassembler tous les anciens du peuple Hébreu, auxquels Aaron répéta les instructions reçues de Dieu par Moïse. Ce dernier changea son sceptre de bois en serpent hideux, transforma l'une de ses mains en une masse de chair lépreuse avant de la guérir instantanément, et métamorphosa un filet d'eau prélevée dans le Nil en coulée de sang, ce devant les enfants d'Israël, lesquels, face à de tels prodiges, surent que Dieu avait vu leur souffrance et qu'il allait les secourir. Ces miracles les firent s'incliner et se prosterner devant la volonté de l’Éternel qui leur était favorable.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Le Buisson ardent (suite) - Si quelqu'un met ta parole en doute, fais apparaître le serpent à ses yeux, comme tu viens de le faire à l'instant. Alors cette personne saura que tu n'es ni un menteur, ni un fou. Maintenant, place ta paume contre ton cœur. Moïse fit ce que Dieu lui demandait et, retirant sa main de sa poitrine, vit que celle-ci était devenue blanche comme de la neige, depuis l'extrémité des phalanges jusqu'à la naissance du poignet, s'étant entièrement recouverte de lèpre. - Replace ta main sur ton cœur, ordonna Dieu. Après s'être exécuté, Moïse constata que sa peau lépreuse était redevenue saine. - Fais apparaître puis retire la maladie de ta main aussi vite que tu viens de le faire pour achever de convaincre ceux qui ne te croiront pas sur parole. Enfin, si des personnes persistent à penser que ce n'est pas moi qui t'envoie, prends de l'eau du fleuve et répands-la par terre. Au sol, elle deviendra du sang. - Seigneur, je m'exprime fort mal. Ma bouche et ma langue sont comme empêchées. Je ne suis guère éloquent à vrai dire. Mes paroles ne seront nullement convaincantes, même avec l'appui des trois prodiges dont tu m'as rendu capable. - Et qui donc a façonné la bouche de l'être humain ? Qui peut faire que quelqu'un soit muet, sourd ou aveugle ? Qui permet aux hommes de parler, de voir et d'entendre ? N'est-ce pas moi, l’Éternel ? Allons ! Va, Moïse. Je guiderai tes paroles et t'enseignerai, le moment venu, ce qu'il conviendra de dire. Tu parleras pour moi. - Seigneur, ne serait-il vraiment pas possible de missionner quelqu'un d'autre à ma place ? En disant cela, Moïse s'attira la colère de l’Éternel, qui lui déclara : - Tu as un frère, n'est-ce pas Moïse ? Un dénommé Aaron... Aaron le Lévite... Je le sais éloquent, lui. Le voici, d'ailleurs qui approche ! Il se réjouira de te voir ! Sache qu'il t'accompagnera quand tu iras t'adresser aux Hébreux. Tu lui transmettras chacune de mes paroles et lui, bon orateur, les formulera de façon claire et convaincante. Je serai avec vous. Tu seras mon porte-parole et lui sera le tien. Maintenant emporte avec toi ce bâton qui te sert à mener ton bétail et avec lequel tu accompliras des prodiges.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Sa fuite au pays de Madian (suite) Ce dernier fut assassiné par Moïse qui ne commit ce crime qu'après s'être assuré, en regardant autour de lui, qu'il n'y aurait aucun témoin. Pour dissimuler ce meurtre, il enfouit le cadavre de sa victime dans le sable. Le jour suivant, il rencontra deux Hébreux qui se querellaient. Leur dispute s'envenima de telle sorte qu'ils en vinrent aux mains. Moïse, comprenant lequel d'entre eux était en tort, décida d'essayer de le raisonner : - Pourquoi donc frappes-tu ton prochain ? - Pour qui te prends-tu ? répliqua l'apostrophé. Es-tu notre chef ? Es-tu notre juge ? Peut-être te crois-tu en droit de me tuer comme cet Égyptien que tu as éliminé hier ? Moïse prit peur, comprenant que son crime n'était pas passé aussi inaperçu qu'il l'avait naïvement cru. La chose était même tellement connue que le roi d’Égypte en fut informé. Le souverain voulut condamner à mort le criminel Moïse, qui s'enfuit jusqu'au pays de Madian où il s'arrêta, s'asseyant près d'un puits dans lequel les sept filles du sacrificateur qui officiait en cette contrée vinrent prendre de l'eau pour remplir les auges du troupeau de leur père. Sur place, elles furent importunées par des bergers mais Moïse se leva pour intervenir et prendre leur défense. Et ce fut lui qui donna à boire à leur bétail. Elles retournèrent ensuite auprès de leur père Réuel qui s'étonna de les voir rentrer de si bonne heure. Ses filles lui expliquèrent qu'un Égyptien les avait secourues alors qu'elles se trouvaient en danger avant de leur rendre service en effectuant leur besogne à leur place. - Où est votre sauveteur ? demanda le sacrificateur Réuel. Pourquoi ne pas me l'avoir présenté ? Faites-le donc venir auprès de moi afin que je lui offre un peu de nourriture ! Invité, Moïse demeura chez Réuel qui lui donna pour épouse sa fille Séphora, laquelle donna naissance à un garçon qui fut appelé Guerschom, un nom construit autour d'un terme signifiant "étranger". - Car je suis en exil, hors de mon pays natal, dit Moïse. De nombreuses années s'écoulèrent. Le souverain d’Égypte, celui qui avait succédé au roi auprès duquel Joseph était resté, finit par mourir, laissant les enfants d'Israël dans la servitude et la souffrance. Dieu entendit les cris et les lamentations que leur arrachaient les peines qu'ils enduraient. L’Éternel se souvint alors de l'alliance qu'il avait établie avec la lignée d'Abraham, Isaac et Jacob. Et il considéra les enfants d'Israël avec compassion. - Le Buisson ardent Alors qu'il faisait paître le troupeau de son beau-père Jéthro (Réuel), sacrificateur de Madian, Moïse décida de mener les bêtes non loin d'un désert, jusqu'au mont Sinaï, à Horeb. Il vit alors un buisson incendié dont les branches, chargées de flammes ardentes, ne se consumaient point. C'était là un ange de feu, une forme prise par Dieu pour apparaître dans notre monde terrestre. Fasciné par la vision étrange qu'offrait ce buisson laissé inaltéré par des flammes dévorantes et surtout désireux de comprendre l'origine de ce phénomène spectaculaire, Moïse s''en approcha. Il entendit soudain la voix de l’Éternel s'élever du feu, l'appelant par son nom avec insistance avant de lui déclarer : - N'avance pas davantage ! Ôte de tes pieds les chaussures que tu portes, car le lieu où tu te trouves est une terre sainte. Je suis le Dieu de ton père, celui de ton peuple issu de la lignée d'Abraham, Isaac et Jacob.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.]
- Souffrances des Israélites en Égypte (suite) Alors le roi ordonna à son peuple de jeter dans les eaux du Nil les nouveaux-nés des Hébreux, d'assassiner leurs fils mais de laisser vivre leurs filles. - Naissance de Moïse Alors que le souverain d’Égypte venait de promulguer la mise à mort d'innombrables nourrissons de sexe masculin, un homme qui vivait dans la maison de Lévi prit pour épouse l'une des filles de ce dernier. Cette femme devint enceinte et enfanta un garçon, un bébé extraordinairement beau qu'elle cacha durant trois mois afin qu'il échappe au génocide de nouveaux-nés ordonné par le roi. Puis, ne se trouvant plus en mesure de garder secrètement cet enfant auprès d'elle, il lui fallut se résoudre à s'en séparer. Pour ce faire, elle enduisit avec un mélange de substances imperméabilisant, (du bitume et de la poix), une caisse faite de joncs en laquelle elle plaça le nourrisson, avant de l'abandonner au bord du Nil, sur l'eau, parmi des roseaux. Ce nouveau-né, livré à lui-même dans ce panier flottant, avait une grande sœur qui, par curiosité, demeura non loin de lui, désireuse de voir ce qui allait lui arriver. Elle vit. Sous ses yeux étonnés, la fille du roi d’Égypte en personne descendit jusqu'au fleuve pour s'y baigner. Tandis que ses suivantes se promenaient sur la berge, la princesse aperçut la caisse en joncs contenant le nouveau-né, qui flottait librement près de la berge. Elle envoya aussitôt l'une de ses servantes la chercher. À l'intérieur du panier, le garçonnet pleurait. La princesse le considéra avec pitié : - C'est un enfant du peuple Hébreu, constata-t-elle. La sœur du nouveau né, voyant que la fille du roi d’Égypte était profondément attendrie, s'empressa d'aller lui parler : - Si tu veux adopter cet enfant, je peux te trouver une nourrice parmi les miens, pour l'allaiter. Une femme Hébreuse. La princesse accepta cette proposition et la grande sœur alla simplement chercher sa mère. Cette dernière fut donc chargée de nourrir et de s'occuper du petit garçon qu'elle venait tout juste d'abandonner, l'élevant non plus en cachette mais à la demande de la fille du roi d’Égypte, qui la rétribua pour ce service en lui versant un salaire. Une fois sevré, le garçonnet fut amené par sa mère auprès de la princesse qui, l'ayant adopté après l'avoir sorti du Nil, (un fleuve très dangereux avec ses courants, ses crues et ses crocodiles), lui donna pour nom "Moïse", qui signifie littéralement "sauvé de l'eau". - Sa fuite au pays de Madian À l'âge adulte, Moïse retourna auprès des siens, les Hébreux, et vit combien ceux-ci peinaient, exploités et malmenés par les Égyptiens, contraints de travailler pour ces derniers dans la souffrance. Il fut témoin de grandes violences. Sous ses yeux, un homme, Hébreu comme lui, fut frappé par un asservisseur.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.]
Exode [Le Peuple d'Israël en Égypte]
- Souffrances des Israélites en Égypte Après la mort de Joseph, de ses frères et des autres personnes de leur génération, les descendants d'Israël se montrèrent très féconds. Devenant extraordinairement nombreux, ils se dispersèrent dans les terres Égypte où, petit à petit, ils gagnèrent en puissance. Le pays où ils proliféraient, se répandaient et forcissaient eut un nouveau roi qui n'avait point connu Joseph. Ce souverain s'adressa au peuple égyptien en ces termes : - Voilà que les enfants d'Israël sont plus nombreux et plus puissants que nous. C'est intolérable. Si une guerre survenait, ils pourraient se rallier à l'ennemi ! Alors montrons-nous habiles et empêchons ce peuple de continuer de croître. Les descendants d'Israël furent donc placés sous l'autorité de maîtres de corvées qui les accablèrent de travaux pénibles. Mais plus ce peuple était brimé, plus il se multipliait et grandissait. Ce phénomène alimenta une grand hostilité des Égyptiens à leur égard. Les autorités du pays s'appliquèrent à leur rendre la vie impossible en les rabaissant au rang de serviteurs. Dès lors, les descendants d'Israël, objets d'une cruauté institutionnalisée, se virent contraints de fabriquer des briques d'argile, de s'acquitter des rudes travaux des champs. La perfidie du nouveau roi d’Égypte ne s'arrêta pas là. Il ordonna aux deux accoucheuses des Hébreux nommées Schiphra et Pua d'assassiner la progéniture mâle de ce peuple, en faisant systématiquement mourir à la naissance les garçons, et de laisser vivre les filles. Mais les sages-femmes, craignant des représailles divines, aidèrent tous ces enfants à venir au monde sans leur faire de mal. Le roi d’Égypte, demanda à celles qu'il avait chargées de commettre d'innombrables infanticides les raisons pour lesquelles elles lui avaient désobéi. En réponse, elles affirmèrent que les femmes du peuple Hébreu étaient plus vigoureuses que les Égyptiennes et qu'elles accouchaient donc promptement avant l'arrivée de toute obstétricienne. Dieu prit soin des deux sages-femmes qui, au lieu de se faire tueuses, étaient demeurées respectueuses de la vie humaine. Grâce à elles, la descendance d'Israël devint extraordinairement nombreuse. Parce qu'elles avaient craint l’Éternel, parce qu'elles avaient redouté quelque sanction divine, les deux obstétriciennes furent récompensées en voyant leur maison prospérer.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Ses funérailles dans le pays de Canaan (suite) Arrivant au-delà du fleuve du Jourdain, au niveau de l'aire d'Athad, le convoi funéraire fit halte et toutes les personnes qui le composaient donnèrent libre cours à leur chagrin, faisant résonner un chœur de lamentations. En l'honneur de son défunt père, Joseph observa un deuil de sept jours. Les Cananéens qui habitaient alentour furent témoins de cette démonstration de tristesse collective et, vivement impressionnés, ils en rebaptisèrent les lieux, donnant à l'aire d'Athad le nom d'Abel-Mitsraïm, qui signifie "Le Pré du grand Deuil des Égyptiens". Les ordres de Jacob furent exécutés par ses fils conformément à sa volonté. Il fut inhumé dans la caverne du champ de Macpéla précédemment achetée par Abraham à Éphron le Héthien, après quoi, Joseph retourna en Égypte avec l'ensemble du convoi funéraire qui l'avait accompagné. Ses frères craignaient qu'ils ne les prenne en haine pour tout le mal qu'ils lui avaient fait par le passé, aussi eurent-ils la bassesse de lui mentir en lui faisant dire qu'ils avaient entendu leur défunt père Jacob tenir ces propos : - Il faut que Joseph pardonne à ses frères le crime qu'ils ont commis contre lui en le livrant à des marchands d'esclaves, je le veux ! Joseph fut dupé par ce mensonge et s'en trouva bouleversé. À ses frères d'une veulerie sans nom qui accoururent ensuite auprès de lui pour se prosterner à ses pieds, il tint des propos rassurants, leur garantissant qu'il ne leur souhaitait absolument aucun mal, d'une part parce qu'il n'était pas Dieu et qu'il ne lui revenait donc pas de les châtier pour leur infamie et, d'autre part, parce que l'Éternel avait de toute façon apporté des conséquences extraordinairement positives à leur acte d'une ignominie inqualifiable. Et il continua de parler en consolant ses frères qui ne méritaient pas de l'être. - Mort de Joseph Joseph demeura en Égypte. Il vécut 110 ans. Une telle longévité lui permit de voir naître la descendance de son fils Éphraïm, sur trois générations, ainsi que celle de Makir, fils de Manassé. En annonçant à ses frères qu'il se sentait sur le point de mourir, Joseph, leur précisa que Dieu les visiterait pour leur faire quitter l’Égypte et les guider jusqu'au territoire qui avait été promis à leurs ancêtres Abraham, Isaac et Jacob, un pays qui devait donc un jour devenir leur propriété. Ensuite, Joseph demanda à sa fratrie de lui faire le serment d'emmener ses ossements hors du pays d’Égypte. Lorsqu'il expira, il fut embaumé et placé dans un sarcophage.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Bénédiction prophétique de Jacob à ses douze fils. Mort de Jacob. (suite) Il profère de belles paroles. Joseph semble issu d'un arbre très fertile positionné près d'une source et dont les branches s'élèvent loin au-dessus des murailles. Les haineux l'ont provoqué et harcelé de leurs flèches, comme autant d'archers, mais son arc à lui est demeuré ferme et ses mains s'en sont trouvées fortifiées. C'est là l’œuvre du Tout-Puissant, mon Dieu. Fort comme un roc, Joseph est le guide, le berger d'Israël. Épaulé par l’Éternel, béni tant par les Cieux que par les Eaux qui se trouvent ici-bas, béni par la fécondité nourricière de la Femme, il voit ma bénédiction à moi, son père, s'élever sur sa tête jusqu'aux cimes célestes des immuables collines. À Joseph, prince de ses frères, je donne infiniment plus que ce que mes ancêtres m'ont légué. Quant à Benjamin, issu de la même mère que Joseph, c'est un loup, un grand carnassier qui dévore sa proie le matin et partage son butin le soir venu. Ce fut par ces paroles que Jacob dépeignit leur avenir à ses fils, fondateurs des douze tribus d'Israël. Puis il leur donna à tous de nombreuses indications relatives à l'emplacement où il souhaitait être inhumé, cette caverne située au bout d'un champ, en pays cananéen, une terre qu'Abraham avait achetée afin d'y reposer auprès de son épouse Sara. - Là-bas, dans cette propriété sépulcrale, repose également le couple formé par nos ancêtres Isaac et Rebecca, ajouta Jacob. Et j'y ai laissé le corps de ma femme Léa. Je souhaite que mon cadavre soit enterré auprès du sien. Sur ces mots, Jacob se recoucha dans son lit et mourut. Les siens portèrent son deuil en se recueillant auprès de sa dépouille. - Ses funérailles dans le pays de Canaan Joseph se jeta sur le cadavre de son père en pleurant et en embrassant abondamment le visage du défunt. Puis il ordonna aux médecins égyptiens qui œuvraient à son service d'embaumer Israël. L'opération dura quarante jours, et le peuple d’Égypte pleura le père de Jacob durant plus de deux mois. Au terme de ces journées de deuil, Joseph s'adressa aux personnes qui composaient l'entourage de Pharaon, les priant de bien vouloir dire au souverain d’Égypte qu'il lui demandait la permission de se rendre en pays cananéen, afin d'y enterrer son père, dans le sépulcre familial. L'autorisation fut donnée. Les vieux serviteurs de Pharaon et les anciens du pays accompagnèrent Joseph dans son voyage, de même que les gens de sa maison et ses frères, si bien qu'il ne resta, en Gosen, que les enfants et le bétail. Le convoi accompagnant la dépouille de Jacob en pays cananéen était d'autant plus impressionnant qu'il était escorté de cavaliers et de chars.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.]
- Arrivée et établissement de la famille de Jacob en Égypte (suite)
Le vieux Jacob refusa net de modifier sa posture : - J'agis de la sorte car, bien qu'appelé à devenir un homme important et à engendrer tout un peuple, Manassé verra son cadet devenir beaucoup plus grand que lui, en richesse et en puissance, car sa postérité à lui sera faite d'une multitude de nations. Ainsi, par imposition de ses mains sur ses petits-fils, Israël fit d'eux ses enfants directs, les bénit, et, dans le même temps, fit passer le droit d'aînesse de l'un à l'autre. - Je vais mourir, dit Israël à Joseph. Mais avant cela, j'aurai fait en sorte que Dieu demeure avec vous. Il vous fera retourner dans le pays de vos ancêtres. Par ailleurs, sache, mon cher fils que, de tout ce que j'ai pris aux Amoréens, par mon arc et mon épée, je te lègue une part de plus qu'à tes frères. - Bénédiction prophétique de Jacob à ses douze fils. Mort de Jacob. Ayant appelé ses fils auprès de lui, Jacob leur dit : - Rassemblez-vous et écoutez votre vieux père. Toi, Ruben, mon premier né, fruit de la force de ma jeunesse, de mes premières vigueurs, supérieur à tous les autres en dignité et en puissance, impétueux comme les eaux, tu n'auras pas accès à la suprématie et tu n'engendreras ainsi aucun prophète ni dirigeant, car tu es monté sur ma couche, en la souillant. Tel est ton châtiment pour t'être accouplé avec l'une de mes concubines. Quant à Siméon et Lévi, nés de la même mère, leurs glaives sont des instruments de violence et de mort, comme ils l'ont démontré en défendant leur sœur Dina ! Je ne veux plus entendre parler d'eux ! Que mon âme se tienne éloignée des leurs. Que mon esprit ne s'unisse jamais aux leurs. Car, dans leur colère incoercible, ces deux individus ont tué des hommes, et par méchanceté, ils ont pratiqué d'atroces mutilations. Maudite soit leur fureur et ses débordements cruels ! Leur descendance sera ou bien assimilée par d'autres peuples, ou bien dispersée ! Juda, pour ta part, tu recevras les hommages de tes semblables qui se prosterneront devant toi en reconnaissant ton incontestable supériorité, et tu tiendras toujours tes ennemis à ta merci. Juda est aussi redoutable qu'un jeune lion revenant triomphant d'un terrible carnage et que nul n'ose aller trouver tandis qu'il se délasse. Qui pourrait l'inquiéter, sinon une lionne ? Il sera muni d'un sceptre, bâton souverain qui demeurera entre ses mains jusqu'à ce que sa domination sur le pays de Canaan soit complète. Lors lui obéiront tous les peuples de ces terres riches en beaux cépages qui le feront vivre dans une opulence telle que l'on ne craindra de laisser les ânes et les ânons paître dans les vignes, quels que soient les dommages que ces animaux pourraient causer. L'abondance que Juda connaîtra sera telle qu'il pourra nager dans le vin, laver son manteau dans le sang des raisins, les yeux rouges de ce trésor, d'une santé si éclatante que ses dents demeureront saines, blanches comme le lait. Zabulon, de son côté, vivra en bord de mer, près des navires, et son territoire s'étendra du côté de Sidon. Quant à Issacar, il est comme un animal, un âne robuste qui, vivant en des lieux pauvres comme les étables se plaît là où il se trouve et y demeure, trouvant l'endroit magnifique, en se soumettant docilement à des besognes, pour peu qu'on le rétribue d'un peu de paille, d'avoine et de foin. Pour ce qui est de Dan, il sera à la tête d'un peuple à part, entièrement autonome et indépendant, capable d'actions d'éclat. Dan sera dangereux comme un serpent reposant en travers d'un chemin, une vipère prête à mordre les talon du premier cheval venu pour faire tomber son cavalier �� la renverse. C'est moi qui ai engendré ce terrible fils et j'implore l’Éternel de ne pas m'en tenir rigueur. Concernant Gad : il sera attaqué par des armées, mais il les assaillira à son tour et les poursuivra. La vie d'Aser sera autrement plus apaisée puisqu'il produit une nourriture excellente : aux rois il fournira les mets délicats qui feront leur régal. Venons-en à Nephtali : il est tel une biche laissée en liberté.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Arrivée et établissement de la famille de Jacob en Égypte (suite)
Joseph fit, de ce prélèvement d'un cinquième des récoltes au profit du chef du pays, une loi qui perdura sur les terres d’Égypte. Pendant ce temps, Israël et les siens, confortablement établis dans la région de Gosen et disposant de biens, virent leur descendance se multiplier. La famille de Joseph se montrait extrêmement féconde. Jacob (Israël) vécut dix-sept ans en pays d’Égypte. Lorsqu'il atteignit l'âge avancé de 147 ans, se sentant sur le point de mourir, il fit appeler Joseph pour lui dire : - Si tu penses que je le mérite, je te prie d'avoir envers moi assez de bonté pour me jurer que tu ne m'enterras pas ici, dans ce pays-là. Lorsque je ne serai plus, emporte ma dépouille hors d’Égypte et enterre-moi dans le sépulcre de mes pères. C'est là que je veux reposer. - Il en sera fait selon ta volonté, promit Joseph. Jacob lui demanda de le lui jurer encore une fois puis, ayant obtenu satisfaction, se prosterna sur son lit. Peu de temps après, il tomba gravement malade. Joseph alla le voir, accompagné de ses fils Manassé et Éphraïm. Apprenant l'arrivée de son fils préféré et de ses deux garçons, Israël (Jacob) rassembla le peu de forces qui lui restaient et s'assit sur son lit. Le mourant déclara à Joseph : - Tout-puissant, Dieu m'est apparu à Luz dans le pays de Canaan. Il m'a alors béni en me garantissant une descendance abondante, de laquelle seraient issus une multitude de peuples, d'une part, et qui entrerait en possession des terres cananéennes, d'autre part. Joseph, je considère Manassé et Éphraïm, ces enfants que tu as engendrés en Égypte avant mon arrivée auprès de toi, comme miens, à l'égal de Ruben ou de Siméon, par exemples. Mais les fils qui te sont nés ensuite... Eux seront à toi. Entièrement. Et ils seront héritiers directs de leurs deux frères aînés, dans notre lignée. Le mourant révéla ensuite à Joseph l'emplacement où Rachel, sa mère, était inhumée. Puis il regarda Manassé et Éphraïm, demandant qui ils étaient, ne pouvant les reconnaître avec ses yeux voilés de cécité par la vieillesse. - Ce sont les fils que Dieu m'a donnés en ce pays, répondit Joseph. - Fais-les venir à moi, je te prie, afin que je les bénisse, soupira le vieillard agonisant. Il embrassa puis étreignit Manassé et Éphraïm. Israël (Jacob) se réjouit, comblé de bonheur : - Je ne pensais pas revoir un jour le visage de mon fils préféré. Et voici que Dieu me permet d'être à ses côtés, en présence de sa postérité. Joseph éloigna ses enfants de son vieux père et se prosterna au sol, devant lui. Puis il rapprocha de nouveau Manassé et Éphraïm de leur grand-père, lequel, croisant les bras, posa intentionnellement sa main gauche sur la tête de l'aîné et sa droite sur celle du plus jeune. Dans cette position, il bénit Joseph, puis déclara solennellement, d'une voix forte : - Que le Dieu en présence duquel mes pères Abraham et Isaac marchèrent, ce Dieu qui, depuis que j'existe, me guide, que l'ange qui m'a délivré de tout mal, bénisse ces deux enfants. Qu'ils soient appelés de mon nom comme de celui de mes pères et qu'ils connaissent tant l'opulence que la fécondité en ce pays ! Joseph désapprouva la façon dont Jacob avait placé ses mains sur la tête de ses enfants. Pensant qu'il pouvait s'agir là d'une erreur du vieillard causée par sa cécité, il voulut rectifier leur position en effectuant une inversion, assurant que la main droite devait être placée au-dessus de l'aîné.
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[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Arrivée et établissement de la famille de Jacob en Égypte (suite) À son père et à ses frères, Joseph fournit du pain. Les descendants de Jacob eurent donc de quoi se sustenter en quantité suffisante pour ne pas souffrir de la famine qui sévissait toujours, tant en Égypte que dans le pays de Canaan. Joseph continuait d'amasser, pour le compte de Pharaon, l'argent qui lui était remis en paiement des provisions de blé dont il s'était vu confier la gestion. Il recueillit ainsi, progressivement, toutes la richesse de l’Égypte et du pays Cananéen, si bien qu'il n'y eut bientôt plus du tout d'argent en circulation au sein des populations de ces deux régions du monde. Aux Égyptiens qui exigèrent de recevoir gratuitement du pain, Joseph déclara qu'ils pouvaient lui troquer des rations de blé contre des animaux de leur troupeaux. Et durant une année entière, il perçut des chevaux, des ânes, des brebis et des bœufs, en guise de paiement de portions de grains. Mais le bétail, comme l'argent, fut bientôt épuisé au sein de la population d’Égypte. Les habitants du pays ne possédaient plus que leur corps et leurs terres. Pressés par la famine, ils proposèrent de se faire serviteurs de Joseph et de lui céder leurs champs, en échange d'un peu de nourriture, de grains de blé qui pouvaient tant être mangés que semés et cultivés. C'est ainsi que toutes les terres d’Égypte ou presque, par le truchement d'un commerce de grains de blé administré par Joseph, devinrent la propriété exclusive de Pharaon. Et la population du pays, ne disposant plus de terrains habitables, fut contrainte de s'amasser dans les villes. Les seuls sujets de Pharaon qui n'eurent pas à vendre leurs propriétés pour subvenir à leurs besoins furent les prêtres d'Égypte qui vivaient de revenus que le souverain leur faisait parvenir. Joseph procura au peuple dépouillé de ses terres et de sa liberté des graines à planter et à cultiver. - Vous donnerez un cinquième de vos récoltes à Pharaon, dit-il à la population. Le reste vous permettra d'ensemencer à nouveau les champs et de nourrir vos familles. La population fut donc sauvée de la famine et de la misère, mais réduite en esclavage, en contrepartie, ce dont elle ne se soucia guère, allant jusqu'à s'en réjouir, heureuse de se sortir aussi facilement d'une situation dramatique.
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