Tumgik
#se cacher du vis à vis
galaktikmermaidcosplay · 11 months
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Montpellier Landscape Image shows a medium-sized farmhouse's decked backyard in partial sunlight.
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lemaquillage · 1 year
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Montpellier Landscape Decking Photo of a mid-sized farmhouse partial sun backyard landscaping with decking.
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worshipsam · 1 year
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Decking Toulouse Inspiration for a mid-sized farmhouse partial sun backyard landscaping with decking.
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selidren · 18 days
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Printemps 1924 - Champs-les-Sims
4/10
Vous vivez sur une petite île. Moi je vis dans un petit village. Alors je pense que vous comprenez que c'est difficile de rencontrer grand monde de l'extérieur. Moi, je ne sors pas beaucoup. J'ai du travail et des responsabilités. Alors quand j'ai rencontré Jean, je pensais que c'était inespéré. Il était engagé comme saisonnier à l'automne dernier pour les vendanges, et comme il travaille bien, j'ai convaincu mon oncle Adelphe que ce serait une bonne idée de l'engager comme ouvrier à part entière. Nous nous voyons en cachette, avec la complicité de mes soeurs. Mon frère était au courant aussi bien sur, car il n'y a personne d'autre à qui je fasse plus confiance. Il se peut aussi que j'en ai touché un mot à mon cousin Ange, qui porte plutôt bien son prénom.
Antoine et Ange passent une grande partie de leur temps à Paris, et il s'y rencontrent parfois. Mon frère est étudiant et mon cousin est un hédoniste qui fréquente des salles de bal d'un genre qui ferait dresser les cheveux de ma grand-mère sur sa tête. Il m'écrit assez souvent ce qui se passe dans ses soirées, et je suis aussi fascinée qu'intimidée par les audaces qu'il se permet. Avez-vous entendu parler du Corydon de Gide ? Disons que Ange est de ceux dont parlent ces essais. Il a tant fait scandale qu'on vient juste de le publier. J'ai l'air d'une écolière maladroite quand j'écris ces lignes plutôt que d'aller à l'essentiel. Je me suis idiote, mais on ne sait jamais, des fois que Maman, ou pire Grand-Mère, lise par dessus mon épaule, mieux vaut que j'écrive en tournant autour du pot.
Transcription :
Jean « On discute pas mal avec les gars. Il y en a du village, mais aussi d’autres qui viennent des alentours comme moi. Et on se raconte des histoires, des anecdotes. Les locaux aiment bien bomber le torse en racontant les histoires du cru, les personnages locaux hauts en couleur, les grands événements qu’ils ont connu ou qu’ils tiennent de leurs parents. Ta famille est partout là-dedans. Rien que ta grand-mère... »
Arsinoé « Oh non pitié, je l’ai bien assez sur le dos pour que toi, plus que les autres finisse par m’en parler ! »
Jean « Oui je sais mais… Ce que je veux dire, c’est qu’on ne peut pas échapper à ta famille, elle est partout ici. »
Arsinoé « Oui, j’avais compris. Alors dis-moi ce que tu veux que je fasse. »
Jean « Pardon ? »
Arsinoé « Je n’aime pas te voir aussi mal à l’aise. On se voit déjà si peux, et c’est dommage que l’on gâche tout. Déjà, je pense qu’on devrait arrêter de se cacher. Viens avec moi tout à l’heure et je te présenterai mes parents. Oncle Adelphe fera peut-être les gros yeux, mais il ne dira rien. »
Jean « Tu plaisante ? La vieille… enfin ta grand-mère, me fait mille fois plus peur !  Tout le monde sait qu’elle a des plans pour sa petite-fille adorée. »
Arsinoé « Bon sang. Pourquoi suis-je toujours la dernière mise au courant ?"
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En moins d’un siècle, l’idéologie (que Céline ramasse dans ce raccourci saisissant: "commerce américain") a ruiné le rapport constitutif de l’homme à sa liberté, il suffit de relire Georges Bernanos dans La France contre les robots…
«Il y a vingt ans [c'est-à-dire dans les années vingt du XXe siècle], le petit bourgeois français refusait de laisser prendre ses empreintes digitales, formalité jusqu'alors réservée aux forçats. Oh! oui, je sais, vous vous dites que ce sont là des bagatelles. Mais en protestant contre ces bagatelles le petit bourgeois engageait sans le savoir un héritage immense, toute une civilisation dont l'évanouissement progressif a passé presque inaperçu, parce que l'Etat Moderne, le Moloch Technique, en posant solidement les bases de sa future tyrannie, restait fidèle à l'ancien vocabulaire libéral, couvrait ou justifiait du vocabulaire libéral ses innombrables usurpations. Au petit bourgeois français, refusant de laisser prendre ses empreintes digitales, l'intellectuel de profession, le parasite intellectuel, toujours complice du pouvoir, même quand il paraît le combattre, ripostait avec dédain que ce préjugé contre la Science risquait de mettre obstacle à une admirable réforme des méthodes d'identification, qu'on ne pouvait sacrifier le Progrès à la crainte ridicule de se salir les doigts. Erreur profonde ! ce n'étaient pas ses doigts que le petit bourgeois français, l'immortel La Brige de Courteline, craignait de salir, c'était sa dignité, c'était son âme. Oh ! peut-être ne s'en doutait-il pas, ou ne s'en doutait-il qu'à demi, peut-être sa révolte était-elle beaucoup moins celle de la prévoyance que celle de l'instinct. N'importe ! On avait beau lui dire : « Que risquez-vous ? Que vous importe d'être instantanément reconnu, grâce au moyen le plus simple et le plus infaillible ? Le criminel seul trouve avantage à se cacher... » Il reconnaissait bien que le raisonnement n'était pas sans valeur, mais il ne se sentait pas convaincu. En ce temps-là, le procédé de M. Bertillon n'était en effet redoutable qu'au criminel, et il en est encore de même maintenant. C'est le mot de criminel dont le sens s'est prodigieusement élargi, jusqu'à désigner tout citoyen peu favorable au Régime, au Système, au Parti, ou à l'homme qui les incarne. Le petit bourgeois français n'avait certainement pas assez d'imagination pour se représenter un monde comme le nôtre si différent du sien, un monde où à chaque carrefour la Police d'Etat guetterait les suspects, filtrerait les passants, ferait du moindre portier d'hôtel, responsable de ses fiches, son auxiliaire bénévole et public. Mais tout en se félicitant de voir la Justice tirer parti, contre les récidivistes de la nouvelle méthode, il pressentait qu'une arme si perfectionnée, aux mains de l'Etat, ne resterait pas longtemps inoffensive pour les simples citoyens. C'était sa dignité qu'il croyait seulement défendre, et il défendait avec elle nos sécurités et nos vies. Depuis vingt ans, combien de millions d'hommes, en Russie, en Italie, en Allemagne, en Espagne, ont été ainsi, grâce aux empreintes digitales, mis dans l'impossibilité non seulement de nuire aux Tyrans, mais de s'en cacher ou de les fuir ? Et ce système ingénieux a encore détruit quelque chose de plus précieux que des millions de vies humaines. L'idée qu'un citoyen qui n'a jamais eu affaire à la Justice de son pays, devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d'un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l'esprit de personne. Le jour n'est pas loin peut-être où il semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d'ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l'Etat jugera plus pratique, afin d'épargner le temps de ses innombrables contrôleurs de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L'épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en sera grandement facilitée.»
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l’usage du mot fin est l’instant qui nous fait croire que nous la domptons mais il ne s’agit que du mot, pas du phénomène ; celui-ci reste en réalité insaisissable, par sa durée, sa complexité, dans ses atteintes et ses attentes, qu’il occasionne sur les bordures du chemin, les lointains qui s’animent devant nous, les lumières qui ne seront plus les mêmes, les prolongements qui ne disparaissent pas ; autant de ressentis fascinants que nous résumons à nouveau par un autre mot tout aussi hasardeux, le mot destin, qui annule à son tour toutes ces formes infinies de l’existence par sa simple prononciation ; les mots parfois sont là pour cacher la vérité sublime de nos vies, pour simplifier à outrance le monde qui s’offre à nous ; les mots parfois nous rendent aveugles
© Pierre Cressant
(vendredi 1 décembre 2023)
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les-portes-du-sud · 1 year
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On m'a demandé un jour : "Comment appeler tous ces gens heureux qui sont satisfaits de leur vie?
Et la première chose qui m'est venue à l'esprit était : "Sincère".
C'étaient des gens sincères qui vivaient avec le sens de leurs propres besoins.
En termes simples, ces personnes ont eu le courage d'être imparfaites. Ils se contentaient de tout car ils avaient le courage d'abandonner l'idée de ce qu'ils devaient être.
Ces gens avaient autre chose en commun. Ils ont parlé d'être le premier à dire "je t'aime" qu'il faut être capable d'agir quand il n'y a aucune garantie de succès, sur la façon de s'asseoir tranquillement et d'attendre l'appel du médecin après un examen sérieux.
Ils étaient prêts à investir dans des relations qui pourraient ne pas fonctionner, d'ailleurs, ils considéraient cela comme une condition nécessaire.
Il s'est avéré que la vulnérabilité et la sincérité n'étaient pas des faiblesses.
C'est le risque émotionnel, l'insécurité, l'imprévisibilité,
et il remplissent nos vies d'énergie chaque jour.
Après avoir étudié ce sujet pendant plusieurs années, je suis arrivé à la conclusion que la capacité de ne pas cacher nos lacunes et d'être honnête est l'outil le plus précis pour mesurer notre courage.
Brun Son
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galgimeshfa · 10 months
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Fat Tradwife
Le mouvement Tradwife (abréviation de Traditional Wife, épouse traditionnelle) est un mouvement réactionnaire et antiféministe prônant le retour d'un rôle de la femme mariée comme femme au foyer. les tradwifes sont des femmes traditionnelles, elles sont soumises à leur mari et restent à la maison s'occuper des enfants et de la maison. Il y a pourtant un élément qui est souvent oublié. Une tradwife pour être complète doit voir son corps se transformer. La taille fine du début de relation doit laisser place à des courbes généreuses, symboles de la dévotion de la femme à son mari, en grossissant elle endossera le vrai rôle d'une mère au foyer prenant du poids par manque d'activité et par l'enfantement de plusieurs enfants. De plus elle montrera par un corps plus épais qu'elle ne cherche pas à séduire d'autres hommes, elle préserve sa beauté pour son mari qui sera le seul à la voir belle. Par cela elle remplira d'avantage le prérequis d'une tradwife : offrir de la sécurité à son mari. De plus elle lui offrira du confort par ses courbes rondes et douces. Elle augmentera également sa pudeur, là où les femmes musulmanes mettent un voile et des vêtements amples pour cacher leur corps et beautés, les tradwifes cacheront leurs atouts par leur graisse. au plus elles grossiront au plus leur pudeur augmentera, cette pudeur sera superieure à celle des musulmanes car leurs graisse ne pourra être retirée comme un voile. Elles porteront leur pudeur partout où elles seront, fusionnant leur identité avec leur corps gros en expansion. Une femme plus grosse perdra de l’autonomie vis-à-vis de son mari, elle sera plus soumise à lui, devant obéir à ses injonctions de prises de poids. Elle abandonnera son corps à son mari qui pourra le remodeler à sa guise. Elle montrera alors un dévouement total à la volonté de son homme. De plus sa prise de poids augmentera sa docilité en la rendant plus douce et réservée.  La tradwife parfaite doit donc être une femme en surpoids ou encore mieux une femme mince grossissant progressivement pour devenir une magnifique grosse femme.
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swedesinstockholm · 7 months
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1er février
ok mais revenons-en à g. vers la fin il m'a dit lara je vais te dire quelque chose de personnel et je me suis dit ok donc c'était vraiment un rdv pro, je dois vraiment arrêter de me dire que des gens puissent être intéressés par autre chose que par ma production artistique. au moins r. voulait être mon ami. je vise toujours un niveau de trop. et donc il m'a dit que son ex avec qui il venait tout juste de se dépacser était assise au fond de la salle et que ça lui faisait bizarre. je me suis demandé si elle m'avait vue et si elle s'était dit putain déjà il date? il vient de déménager dans une ferme avec des amis. une ferme avec des animaux. il dit que ça décélère la vie. j'ai envie d'aller leur rendre visite dans leur ferme et de caresser des ânes. en partant il m'a dit de le tenir au courant et de lui envoyer des trucs si j'avais besoin de feeback, qu'on pourrait se revoir pour discuter si je voulais. je me demande si je peux lui écrire pour lui dire que j'ai besoin de venir caresser des animaux dans sa ferme. est-ce que ça rentre dans le cadre de ce qu'il me propose?
hier soir en fixant notre rdv je lui avais demandé si je pouvais l'accompagner au concert de flavien berger avec son pote après, mais finalement j'y suis pas allée parce que je me sentais un peu bête de payer trente euros pour voir flavien berger (bof) alors qu'ils avaient gagné des places gratuites. je lui ai dit que j'aimais pas trop son dernier album parce que le son était un peu générique truc vaguement électro qu'on entend partout et je me suis dit oh non ça y est r. commence à déteindre sur moi. j'ose pas lui dire que j'ai parlé de son groupe à g. je lui ai parlé d'et caetera et de la maison poème aussi parce qu'il me disait qu'il cherchait des idées pour développer l'offre d'évènements littéraires au luxembourg et attirer un public plus jeune, et je suis en train de me dire que j'aurais du réagir plus vivement et lui dire de m'impliquer dedans parce que j'ai des idées moi, par exemple les soirées diary slam de berlin. je suis vraiment la reine de pas savoir saisir les opportunités quand elles se présentent. peut être qu'on pourrait organiser des soirées open mic dans sa ferme.
putain je suis tellement deg de pas avoir eu la résidence. je déteste ne pas être la meilleure. la préférée. je vis pour être la préférée. et quand je suis pas la préférée ça me fait un trou dans le coeur.
2 février
léa seydoux vient de dire à la radio qu'avoir peur de tout c'est un peu comme avoir peur de rien. j'ai envie de dire que le 2 février 2024 léa seydoux a changé ma vie en disant sur france inter qu'avoir peur de tout c'est avoir peur de rien.
maintenant que je sais que j'aurai pas cette résidence et donc pas d'encadrement pour mon livre j'ai peur de jamais arriver à m'y mettre. j'ai juste envie de recopier mes journaux sur tumblr et de publier ça tel quel, en tant que journal posté sur tumblr, avec la mise en page de mon blog, avec ce contexte. j'ai plus envie d'aller à la sortie de résidence à la kufa cet après-midi, je suis fâchée avec eux et j'ai peur de revoir tout le comité de sélection et de vouloir me cacher dans un trou. j'ai envie de rester à la maison avec ma musique douce et de manger des crêpes avec maman. je crois que j'aimerais habiter dans une ferme moi aussi. vu que j'ai jamais envie de sortir ça me conviendrait bien. j'en profiterais. g. il en profite pas, il a pas le temps, il a une vie trop trépidante. il a son travail de programmateur, son groupe, son projet solo, son projet de festival de performance, son festival d'art de la rue à la campagne, sans parler de sa vie sociale foisonnante. je sais pas comment il fait. il disait qu'il avait une vie tellement débordante qu'il adorait les moments entre les choses, dans les transports par exemple, parce que c'était des moments rien que pour lui où il pouvait se retrouver et réfléchir. il a utilisé le mot temps mort mais je déteste cette expression parce qu'elle fait aucun sens pour moi. ça existe pas un temps mort, ou alors tous les temps sont des temps morts. les temps morts dans les transports c'est juste une continuation du temps mort de la maison. je vis dans un temps mort perpétuel. normal, je suis morte.
c. m'a raconté la suite de ses aventures à travers divers pays européens et ses milliards de nouveaux projets. il me disait qu'il se sentait rempli d'énergie et gourmand de la vie et d'autres trucs écoeurants, alors je lui ai dit que j'étais contente de savoir qu'il était heureux mais c'est pas vrai, je suis juste jalouse parce qu'il a rencontré une fille à budapest et qu'il l'a suivie jusqu'à stuttgart et depuis il flotte sur son nuage et évidemment que je suis pas jalouse de la fille mais jalouse de lui à qui la vie sourit parce que lui quand il décide de partir, il part, et quand il tombe amoureux ça se transforme en truc romantique international et non en psychodrame infernal.
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flowery-letters · 2 years
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Flowery secret | [Chapitre 1]
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Neteyam x Lecteur!Féminin!Na'vI
Notes : Il s'agit de mon premier écrit Avatar, je compte utiliser à certains moments du vocabulaire Na'vi, celui-ci sera en italique et vous trouverez la traduction à côté pour fluidifier votre lecture !
Nombre de mots : 3 785.
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Aussi loin que tu t'en souviennes ça a toujours été lui et seulement lui.
Que ce soit à la dérobée d'un regard lorsqu'il passe devant toi, d'une écoute attentive de sa voix pour appeler ses sœurs ou son frère, tu ne peux te retenir de le chercher du regard et même de prendre des notes mentales sur lui. Comme retenir une pensée frivole sur la manière dont sa respiration se coupe lorsque le na'vi tend son arc, la façon dont sa mâchoire se resserre durant sa concentration et le sourire qui pend à ses lèvres quand il touche sa cible.. Il t'est juste impossible de te détourner de lui, ta vie au clan fait que tu ne pouvais que te retrouver le plus souvent avec lui, surtout depuis que tu t'entraîne pour devenir une aussi grande guerrière que Neytiri. Dès qu'il fait son entrée dans une zone proche de la tienne, tu ne peux pas lui tourner le dos sans l'observer de profil, fixant en particulier son visage et ses traits. En ce moment même, son expression rayonne. Comme d'habitude, son jeune frère et lui se taquine à coup d'épaule en attendant leur père pour commencer la patrouille du matin et l'aîné, fidèle à lui-même, répond avec un rire moqueur en le traitant de skxawng (idiot), sa main déposant une tape affectueuse sur la tête de son frère.
Ma Eywa. Tu ne pouvais pas te lasser d'entendre son rire à chaque fois que tu en avais l'occasion. Tes oreilles s'agitent au son et ta queue fouette l'air. Ton cœur bat furieusement contre ta poitrine et tu ne peux rien faire d'autre que continuer d'écouter en le fixant du coin de l'œil, comme si tu n'existais que pour être témoin de ce moment. Tu pourrais réellement passer toute ta vie à l'observer sans jamais te lasser une seule seconde de la lumière qui se dégage de son merveilleux sourire. Sincèrement, tu ne peux pas te retenir de passer tes yeux sur la silhouette du jeune homme à tes côtés ni même t'en lasser. Observer la façon dont ses cheveux se balancent vigoureusement d'une épaule à une autre lorsqu'il secoue la tête est charmante. Tu imagines leur touché au contact de tes joues. La vue de ses épaules être secouée par un nouveau rire te donne envie de passer tes doigts sur leur forme arrondie. Est-ce que le touché serait plutôt lisse ou rêche en effleurant ses cicatrices dues à ses escapades en forêt... Tu ne te donnes pas le temps d'approfondir cette image, car tu finis par baisser tes yeux en direction du sol, reprenant ton souffle qui s'était tout simplement coupé. Il n'existait vraiment rien chez lui que tu ne pouvais pas apprécier, tu l'adorais beaucoup trop pour que cela n'arrive.
Tu aimais profondément Neteyam Sully et plus le temps passait, plus il t'était sérieusement difficile de te dire que tu dois à tout prix contenir tes sentiments pour lui. Tu ne te donnais pas le choix de cacher ton attirance pour lui. Tu ne te l'ai jamais donné d'ailleurs, tout ça à cause des petites différences faisant l’existence de chacun. Tu as toujours été très consciencieuse vis-à-vis de ta situation et ce besoin de n'être que ce les autres attendent de toi s'est renforcé en grandissant dans l'ombre de ce garçon. ‘Il est beaucoup trop bien pour toi.' C'est ce que tu te dis. Et il est le premier fils de Toruk Makto. Toi, tu n'es qu'une jeune guerrière destinée à être au service du clan. Tu n'as rien de spécial, tu n'es personne. 
Un soupir monte dans ta gorge mais tu le retiens pour ne pas te faire remarquer. Toutefois, tes pensées finiront coupées par ce même garçon puisqu’il venait de t’appeler par ton nom. Tu pourrais reconnaître cette voix masculine entre mille, sous le choc ta respiration se coupe. Il te faut plusieurs secondes pour reprendre contenance. Neteyam t’appelle de nouveau, peu sûr que tu l’ai entendue la toute première fois. Tu tournes doucement ta tête vers la source de tous tes tourments. Tu n'ose pas le regarder directement donc tu fixes en premier Lo'ak qui attire ton attention en se penchant dans le dos de son frère aîné pour te saluer de vive voix, un sourire figé sur ses lèvres charnues. Son salut se voulait des plus courtois mais hélas, tu ne savais pas comment lui répondre, tu n'as jamais su le faire avec quiconque en tout temps. Ce n'était pas de la timidité, mais de la retenue. Une réserve n'ayant pour but que d'exprimer ce qui était nécessaire d'ajouter au moment opportun sans jamais te montrer outre-mesure car tu déteste attirer l'attention sur toi. Tu ne supportes pas que l'on te regarde trop longtemps, tu crains en silence de ne pas plaire assez, de ne pas être à la hauteur.  Alors, comme à chaque fois, tu rends la politesse du fils sully par un signe de la main. Mais ce n'est pas tout ce que tu fais, car ton béguin est là aussi. Tu dépose lentement ton regard dans sa direction et c’est là que vos regards se croisent.  Neteyam était déjà en train de t'observer, attendant un retour de ta part. Il t'avait nommé en espérant que tu le regarderais en premier.
Enfin, il s'était attendu à ce que tu le vois, mais comme toujours tu le laisses passer en dernier dans ton regard. Tu ne le regardes jamais assez longtemps pour lui permettre de t'offrir un sourire chaleureux et une courte conversation. Jamais, car tu te détourne aussitôt de lui, il perçoit tes lèvres légèrement entrouvertes se pincer dans l'action, tu semble ennuyé. Est-ce que tu le trouves ennuyeux ? Tes oreilles se plient en arrière alors que ta queue s'agite avec empressement pendant que tu fuis. Le fuis-tu, délibérément ? Ne pas savoir le rendait sceptique. Avait-il fait quelque chose de mal ?
Au début il pensait simplement que tu étais timide mais il semble que ce n'ait été qu'une théorie pour se rassurer par le passé. Car tu as toujours été comme ça avec lui, son frère et ses sœurs. Mais jamais avec les autres na'vit. Lo'ak a eu l'habitude de dire que c'était peut-être à cause lui, car il passe son temps avec Spider puisque c'est un humain ou bien parce qu'il possède cinq doigts, ce que les membres du clan lui ont souvent reproché en silence malgré leur respect pour Jake Sully. Cependant, Neteyam a fini par  repousser cette idée au fil du temps. Tu ne passes pas de temps avec eux, c'est un fait mais tu ne les regarde pas comme les autres na'vi le font. Il y a aucun mépris dans tes yeux, pas une seule once de dégoût ni de crainte.
Quand tu regardes son frère à chaque fois que ce dernier prend le temps de te saluer à l'aube d'une patrouille, tu le vois réellement comme il est. Un na'vi. Tes yeux brillent dans les siens, tu es calme, il pourrait même y lire une sorte de... tendresse à son égard mais il balaye souvent cette pensée qui le dérange plus qu'autre chose. Sauf que tu peux aussi agir comme ça avec ses sœurs, il sait qu'il y a eu une fois où tu as aidé Kiri à porter des tapis jusqu'à l'entrée de leur hutte. Il se doutait de ta douceur et était certain de ta gentillesse depuis que c'était arrivé. Il n'en avait pas été témoin mais Tuktirey avait fait mention de ta personne. Tu l'avais aussi aidé pour récupérer ses perles tombées dans l'eau en y allant à sa place parce que ce n'est pas une bonne nageuse, ça ne semble pas être grand chose dit ainsi mais pour Neteyam, ça te rend spéciale à ses yeux. Il en a retenue ton nom pour pouvoir le prononcer et faire rouler chaque lettre sur sa langue  afin de s’en imprégner..  Il était heureux de découvrir ton existence. Il avait essayé d’en apprendre un peu plus sur toi au détour d’une conversation banale entre d’autres chasseurs, le fait que tu veuilles protéger le village coûte que coûte l’avait fait sourire car tu voulais devenir un guerrier comme ton père.
Bien que tu n'avais pas eu la chance d’être élevé par lui, tu avais appris très tôt à te débrouiller par toi-même en prenant soin de ta mère ayant perdu son compagnon lors d’un raid. Tu es une bonne personne, il aimerait pouvoir compter sur quelqu'un comme toi dans ces relations. En dehors de sa famille, il ne possède pas de vrais liens avec d’autres na’vi. Il est le fils aîné, l’héritier Olo'eyktan. Avec un tel titre et des responsabilités comme les siennes., Neteyam avait fini par comprendre qu’il n'attirait que des loyaux sujets et non pas des amis. Toi, tu ne cherchais pas à lui plaire. Tu es et tu reste dans ta propre bulle, ne lui donne l’occasion de te voir que lorsque tu le désires. Tu creuse sa curiosité, tu es un petit mystère qu’il aimerait élucider. Un bourgeon qu’il aimerait voir éclore. Il pense souvent qu’il aimerait créer un lien avec toi. Mais lorsqu’il y pense, il doute et l’idée que tu ne veuilles pas de lui le ronge. Tu aurais le droit bien sûr, mais il préférerait que tu l’accepte dans ta vie, que tu le vois comme un allié, quelqu’un de confiance… Un ami.
Lorsqu'il te regarde t'éloigner pour saluer les deux autres guerriers plus adultes, il comprend qu’un fossé vous sépare. Tu es capable de parler, ta voix est douce comme la caresse d’une plume mais le timbre reste clair comme de l’eau de roche. Il se rend compte en t’écoutant que tu aimes faire du sarcasme et des blagues. Il n'aurait jamais soupçonné ce côté de toi qui te donne un point commun avec lui. Lui aussi aime plaisanter, il ressent un sentiment d'injustice. Il voudrait bien comprendre ce qui t'empêche de les approcher, il est certain que tu t'entendrais avec ses sœurs et avec lui aussi. Il est tellement loin de se douter que son désir est aussi le tient. Tu ne pouvais pas lui résister, quand vos regards se sont croisés tu t'es senti fondre. Si vous aviez été seuls, tu te serais peut-être jeté à l'eau ou mis en évidence ton intérêt pour lui. Tu ne sais pas mentir sur tes sentiments.
A défaut de les exprimer de vive voix, c'est ton corps qui parle. Oh ouais, ça, ton corps savait le faire. C'était automatique chez toi, par un simple regard, tu pouvais dire plus que ce que mille mots pourraient prononcer. Salon ta mère, c'est ce qui fait ton charme car ton père aussi avait cette faculté, c'est d'ailleurs ce qui a conquis ta mère, en plus du fait qu'il était un puissant guerrier. Mais tu ne peux pas y croire, tu n'es pas aussi bien que ton père l'était. Si tu l'étais, tu ne serais pas obligé de contrôler ton envie de te retourner tout en parlant avec les deux adultes qui supervisent la patrouille du jour ainsi que la prochaine chasse. Tu te concentrais si fort sur ton envie d'y participer que l'excitation te brûlait les doigts. L'un d'eux paru remarquer ta concentration cuisante, la prenait pour de la nervosité, il te donna un puissant coup de main dans l'épaule. La force mit dans ce geste anodin aurait pu plier tes genoux si tes pieds n'étaient déjà pas bien ancrés au sol. Tu avais les compétences adéquates, tout ce que tu avais à faire c'était de t'imposer plus souvent, ta présence serait alors retenue et tes efforts appréciés.
Les différents échanges se sont terminés à l'arrivée du Toruk Makto, Jake Sully. Si la présence de son fils te faisait bouillir intérieurement, celle du chef de guerre te glaçait sur place. Avec lui, il n'y avait pas de "peut-être" qui tenait. Il fallait être sûr de soi et de ses actions. Tout le monde au sein du clan connaît son histoire, toi y compris. Tu sais que ton père a combattu à ses côtés et est mort par loyauté. Tu lui en a voulu quand tu étais une petite na'vi, il avait survécu mais pas ton père. Il avait une famille heureuse et entière alors que la tienne se déchirait à cause de cette perte. Ta mère en souffrait toujours malgré ses sourires, elle avait besoin d'être tenue loin des ténèbres dans lesquelles ton père avait sombré. Tu avais donc pris très vite la décision de devenir comme lui par amour pour ta mère, par peur de la perdre elle aussi. A cette époque, malgré toute ta bonne volonté, tu ne pouvais pas t'occuper d'elle seule, alors les femmes du village s'étaient montrées présentes. Mo'at te prenais dans sa hutte pour t'enseigner l'art de la guérison afin d'aider ta mère quand elle se négligeait. Neytiri était très occupé par ses enfants mais sa porte t'a toujours été ouverte par amitié pour ta mère. Tu n'as jamais cédé à son offre, tu as favoriser ton autonomie pour prouver que vous pouviez vous en sortir. Et un jour, tu lui céda ta parole.
Le clan fêtait la première chasse de Neteyam, tu regardais ta mère danser de nouveau et s'amuser pour la première fois depuis longtemps. Neytiri se trouvait près de son compagnon quand tu es venu leur présenter tes respects et tu lui as dit que tu voulais être une grande guerrière comme ton père. Les époux Sully ne s'étaient pas attendu à ce que tu le leur déclares mais il avaient suspectés que tu pourrais suivre les traces de ton père, car c'était inscrit dans leur sang. Il était naturel qu'il soit dans le tiens aussi. Mais il ne t'ont rien dit que tu ne savais déjà. Jake a agi de manière détaché en te disant que tu devrais travailler très dur et que tu n'obtiendrais aucune forme de ménagement en possédant des lacunes. Ce soir-là, tu avais pris une deuxième grande décision : tu deviendrais une grande guerrière et tu effacerais ce regard de pitié que les compagnons Sully avaient lancé. Tu n'avais pas besoin de leur compassion, mais tu les respectait tout de même parce qu'ils t'avaient poussé à te dépasser. Et ils avaient fait Neteyam. Tu ne pouvais que les aimer un peu plus pour cette seule raison.
En bordure de la montagne, vous rejoignez chacun votre banshee. Ton Ikran avait atterri férocement dans ton dos. Sa robe possédait des nuances du jour tandis que son col recevait les reflets de la nuit, laissant les couleurs se mélanger pour former une teinte unique. Une fois le lien effectué, tu chevauches la créature sans tarder et tout de suite, tu concentre ta respiration sur la sienne. En déposant tes mains autour de sa tête, penchant ton corps pour que ton buste épouse son encolure, tu peux sentir sa respiration convenir à la tienne. Chaque fois que tu soupires, elle en fait de même. Quand tu relâches ton souffle, tu la sens se détendre. Tu fermes alors les yeux pour lier ta vision à la sienne. Tu vois au travers de ses yeux le paysage, la nature et Neteyam en train de monter sur son Ikran, ce qui te fait ouvrir les yeux. Tu restes penché, ton menton appuyé sur le cou de ta banshee pour le regarder.
L'Olo'eyktan prévient qu’il faut décoller, tu décide donc de couper court à toutes tes pensées folles en t'envolant dans le ciel. La voûte céleste possède une merveilleuse couleur anthracite, déchirée par des nuages. Tu glisse dans les airs avec souplesse, rejoignant Jake en restant dans son ombre, suivant la formation de votre groupe. En tête, Jake sully et ses fils. Lo’ak sur sa gauche, Neteyam sur la droite. En deuxième ligne, les deux autres adultes. A la queue pour refermer les rangs, toi. Le tour de garde fut assez court, c'est au retour que la formation changea pour toi. Les fils Sully avaient échangé leur place avec ceux de la deuxième ligne, les garçons avaient convaincu leur père de  les laisser se poser dans la forêt alors votre tour se terminait. Vous étiez censé rentrer, alors vous avez suivi les adultes et tu a été appelé à te glisser sur leur ligne, rejoignant leur rang pour écouter Mr. Sully te congédie. C'était la chance que tu attendais ! Sans hésitation, après l'avoir salué, tu as commandé ton Ikran pour rejoindre les garçons vers la montagne qu’ils avaient rejoint. D’un regard tu parcoures la nature pour t’y poser quand tu aperçois leur banshee en contrebas alors qu'ils n'étaient nulle part aux alentours. Tu rejoins la terre ferme en te posant un peu plus loin sur un tronc afin de ne pas attirer l'attention.
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En marchant entre les fougères, tous les sons et toutes les odeurs de la nature te parviennent en une seule vague. Tu peux sentir l'herbe chaude sous tes pieds, le parfum enivrant des fleurs venir te piquer l'odorat et loin devant toi, tu entends des voix.
" Lo'ak ! " criait Neteyam.
Tu n'étais pas sûr d'avoir entendu la réponse du second frère mais tu pouvais être certain qu'il s'agissait bien des fils Sully. Tu n'as pas attendu très longtemps pour suivre la direction de sa voix. Elle était ton guide dans le chemin forestier, tu grimpa par-dessus un tronc, dirigeant ton regard vers les traces qu'ils avaient laissés dans la terre. Tu traques les deux na'vi avec beaucoup d'amusement même si le faire à leur insu n'était pas quelque chose dont tu pouvais t'estimer fière. Ce n'était pas ta première fois dans ces bois. Tout comme ce n'était pas non plus nouveau pour toi de les suivre comme s'ils étaient tous les deux tes proies. Ce n'est pas comme ça que tu les vois, tu es juste curieuse de savoir où ils vont et en même temps, tu as envie de voir Neteyam. Le seul souci c'est qu'il ne sait pas que tu viens le voir à chaque fois que tu en a l'occasion. Quand il doit chaperonner ses sœurs, son frère ou qu'il chasse. Tu restes à une longue distance et tu te contente de rester cachés dans les arbres.
Aujourd'hui, tu décide de rester près du sol à cause des hautes températures qui sont nettement moins forte à terre. Au bout de quelques minutes de marche tu parviens à reconnaître le chemin qu'ils empruntent car tu tends l'oreille. Tu reconnais immédiatement le son d'une chute d'eau. Tu t'approche doucement, le dos courbé en rejoignant le derrière d'un buisson fleuri. Tu le renifles pour sentir des notes pimpées par un cœur fruité de fleurs de Yovo gorgé de fraîcheur et un fond chaleureux de musc sensuel. Cette odeur irrésistible pourrait facilement te faire oublier ce que tu es venu faire ici mais les rires que tu entends te sortent de ta transe. Tes yeux survolent ta cachette pour se poser sur les deux na'vi qui sont dos à toi.
Lo'ak venait de plonger dans l'eau, intimant son frère à le suivre alors que ce dernier préférait s'asseoir au bord pour l'observer. Il ne reste pas assez longtemps sur ses positions, la chaleur de l'après-midi se faisait plus étouffante et Neteyam avait beau ne rien laisser paraître, il transpirait. Une gouttelette venait de couler sur sa joue, alors qu'il l'essuyait ses oreilles se redressèrent à cause d'un bruissement  dans son dos. Méfiant de nature, il se redresse, jetant un regard à son frère qui nageait vers la cascade et recula l'air de rien pour enquêter sur le bruit. Par précaution, il porta une main sur le manche de son poignard et approcha du buisson ayant attiré son attention. Une fois proche, son autre main écarte les feuilles et il brandit son arme pour se retrouver seulement face à l'envolée de plusieurs lézards-éventail.
Toi, tu l'avais échappé belle en reculant dans ta position accroupie, tu avais rampé dans la terre pour te glisser sous les racines d'un arbre et observé son approche. Tu ne manque pas de le trouver séduisant avec son air renfrogné et sa position de guerrier prêt à l'attaque. Mais tu te rappelles bien vite que ce ne serait pas arrivé si tu n'avais pas eu la bêtise de te pencher pour fixer ses muscles dorsaux. Enfin, tu étais sorti d'affaires pour l'instant. Tu pouvais donc relâcher la pression sur tes épaules et regarder Neteyam marcher vers son frère pour plonger à son tour dans l'eau. Les voir s’amuser de la sorte te donnait envie de le rejoindre, tu avais soif à cause de cette chaleur et du stress que tu venais de subir.
Néanmoins, tu n'étais pas assez déshydratée pour te risquer à les rejoindre. Tu ne saurais pas trouver d'excuse à ta présence ici et leur dire la vérité était très loin d'être une option envisageable. Alors, tu te décides à patienter en arpentant du regard les deux Sully faire une bataille d'eau jusqu'à ce que le temps passe et qu'ils se décident à sortir pour sécher au soleil. Quand tu te rends compte qu'ils se sont dirigés vers ton arbre pour grimper aux branches et y accrocher leur équipement et garder uniquement leur pagne. Lo'ak est le seul à ne pas redescendre, tu notes. Tes yeux suivent la silhouette de Neteyam s'éloignant dans les bois et même si ton envie de le suivre est forte, tu penses d'abord à ta propre santé en te glissant hors de ta cachette pour faire le tour du point d'eau. Un regard par-dessus ton épaule t'indique que le second fils de Toruk Makto est resté perché en haut de l'arbre, car tu aperçois son corps reposé sur une branche. Tu décides de rejoindre le pied des chutes en dévalant petit à petit le rebord pour t'y plonger. Comme la discrétion sur ta présence devait absolument t'être garantie, tu n'as pas retiré ton équipement de vol en plongeant sous la cascade.
Lorsque ton corps rencontre cette fraîcheur liquide, tu te sens revivre, adressant une pensée à Eywa pour cette bénédiction. Tu nage vers le fond, guidé entre les rochers par la présence de cristaux et remonte à la surface pour recevoir une douche d'eau sur le dessus de ta tête. Par réflexe, tu passes une main dans tes long cheveux décorés par des perles et quelques plumes. Ta coiffure tenait parfaitement et heureusement, tu ne voudrais pas avoir l'air négligé en rentrant chez toi ce soir ou croiser une certaine personne dans cette apparence. Tu avance un peu plus pour rejoindre le pied de la montagne derrière les chutes pour sentir un banc dans la roche sur laquelle tu t'installe dans un soupir avant de te figer. Face à toi, à travers le rideau de la cascade, tu te rends compte que tu n'es finalement plus seule. Quelqu'un avait décidé de revenir faire trempette.
Et ce quelqu'un, c'était Neteyam.
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oldteen · 10 months
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44
J’ai 44 ans et en 44 ans j’ai glané un peu d’expérience sexuelle çà et là, au travers de rencontres et d’un mariage passé. Je pense connaître un panel d’actes amoureux, tant en passifs qu’actifs. Malgré cet horizon somme toute satisfaisant pour certains, il y a une bulle bien particulière que j’aimerais vivre ou revivre. Celle de notre adolescence érotique. Il ne s’agit pas de se pignoler à l’infini, mais de rencontrer. Rencontrer quelqu’un où la découverte du corps se ferais lentement.
En bons adultes que nous sommes, une rencontre se termine assez vite par une sodomie des familles ou par le cul de madame collé au visage. Et pourquoi pas ? Finalement, si nous sommes consentants pourquoi ne pas bouffer la chatte de la voisine sans autres formes de finesse ? C’est ok, certes. Mais je souhaiterais tenter autre chose. J’aimerais mettre ma bite et le con de madame dans un tiroir quelques temps et ne me concentrer que sur les premiers émois. Il va de soi que la femme en face doit souhaiter le même délire.
Comme à nos 14 – 15 ans, la rencontre se ferait dans un parc de la ville ou sur un banc au bord d’un lac, proche de chez nous mais assez loin pour l’intimité. Une première bise et quelques discussions timidement ennuyeuses sur les sujets du jour. Découverte d’un point commun, nous nous y noyons le plus longtemps possible. Par le hasard du vent, nos mains s’effleurent. Nous n’y prêtons pas attention. Mais la répétition du geste ne peut pas être un hasard. Je finis par prendre ta main et joue avec tes doigts. Je fais semblait de lire tes lignes, comme si j’y connaissais quelque chose. Tu m’offre un baise main, m’expliquant, avec un faux air de moquerie, que tu n’as jamais compris ce truc. Nous pouffons. Nos corps se rapprochent. Nous sommes bien, maladroits, une bulle de chaleur nous enveloppe.
En tant qu’adulte, nous n’avons plus l’innocence de notre adolescence, nous savons que nos bouches vont irrémédiablement se rapprocher. Je me permets d’étendre mon bras, tu me regardes, souris, premier baiser, première respiration profonde. Quelque chose s’est passé.
Nous sommes soulagés, plus besoin de cacher notre timidité derrière d’obscures centres d’intérêt. Le premier baiser laissera vite la place à d’autres, d’autres baisers fougueux laissant filer le temps jusqu’à la pénombre du soir.
Vient le moment de se séparer, déjà ! Nos vies d'adultes se rappellent à nous, conjoint-e, enfants, le trou noir du désespoir. Nous nous relevons de ce foutu banc et nous nous promettons de nous écrire, vite. Calin, baiser, calin, baiser, puis tu pars. Tu te retournes, je suis toujours là. Je n’ai pas compris cet après-midi. Je récupère les miettes de mon « adulité » et pars chez moi heureux, triste à la fois.
Ce moment sur ce banc sera peut-être unique, pas de queue à sucer, pas de chatte à doigter. Cette non-sexualité ne signifie pas un manque d’émois corporelle, mais nous avons gardé cela pour nous-même, sous nos couettes respectives.
Les prochaines rencontres seront du même ordre, cinéma, resto, première visite chez toi. J’ai découvert ton corps après l’avoir si longtemps imaginé. Je ne regrette rien.
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keii-starz · 1 year
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On défie l'ennui Du monde à nos grès Le soleil s'éteint sur nos destins On court à l'échec À perte, au pire J'ai cru que tu m'aimerais pour un temps
Mais laisse-moi tomber, laisse-nous tomber Laisse la nuit trembler en moi Laisse-moi tomber, laisse nous tomber Cette fois
Et oublie-moi Parcours ces flots, efface mes pas Car c'est le temps, car c'est le temps Qui nous guidera J'ai vu tes peurs Se cacher près de notre passé Et laisse-moi seule, laisse-moi loin de tes côtés De tes côtés
De nuit, on vit Sur cette lune, on danse C'est à ces moments qu'on sent nos vies La verve qu'on avait Reste dans les fonds D'un fleuve qu'on atteindra plus jamais
Et laisse-moi tomber, laisse-nous tomber Laisse la nuit tremblait en moi Et laisse-moi tomber, laisse-nous tomber Cette fois
Et oublie-moi Parcours ces flots, efface mes pas Car c'est le temps, c'est le temps Qui nous guidera J'ai vu tes peurs Se cacher près de notre passé Et laisse-moi seule, laisse-moi loin de tes côtés De tes côtés
Laisse la nuit trembler en moi Laisse la nuit trembler en moi Laisse-nous tomber pour cette fois
Et oublie-moi Parcours ces flots, efface mes pas Car c'est le temps, car c'est le temps Qui nous guidera J'ai vu tes peurs (laisse la nuit trembler en moi) Se cacher près de notre passé Et laisse-moi seule, laisse-moi loin de tes côtés De tes côtés
FTENCH IS A PRETTY LANGUAGE AND I PLAN ON GETTING A TEACHER :3
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lace85 · 2 years
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Alors, il porte des choses féminines…
(Traduit de l’anglais pour nos amis francophones )
Ceci s'adresse à l'épouse, la compagne, la petite amie ou autre qui vient de découvrir que l'homme de votre vie porte secrètement de la lingerie féminine par moments. La façon dont vous avez découvert cela n'est pas importante, autant que la façon dont vous y réagissez. Cela dépendra à son tour d'un certain nombre de variables, notamment votre éducation, votre foi, votre éducation et vos attentes vis-à-vis de votre relation.
 La révélation est probablement un choc et vous laisse dans un tourbillon de sentiments et de questions. Est-il homosexuel ? A-t-il une liaison. Ne m'aime-t-il pas ?
 Tout d'abord, calmez-vous et réalisez qu'il est peu probable que ce soit la fin de votre monde ou la fin de votre relation. Votre homme se travestit, exprimant un côté féminin profond de lui que vous ne connaissiez pas car il s'est efforcé de vous le cacher, craignant de nuire à une relation qu'il considère comme très importante pour lui.
 Fait intéressant, les hommes qui se travestissent sont beaucoup plus courants qu'on ne le pense. Ce n'est pas une perversion mais une expression de quelque chose qui fait partie de lui, quelque chose qu'il a probablement réalisé en tant qu'adolescent ou jeune homme et quelque chose qu'il a probablement été ambivalent depuis, passant plusieurs fois par la culpabilité et l'acceptation réticente.
 Il y a en fait une grande échelle entre ce que notre culture a eu tendance à simplifier en un système binaire de « masculin » et de « féminin ». Votre homme est un peu sur cette échelle, à toutes fins pratiques un homme et confortable pour l'être, mais avec une composante féminine supplémentaire que notre culture lui offre très peu de moyens d'exprimer. Ironiquement, les femmes de notre culture moderne peuvent s'habiller soit de vêtements féminins à froufrous, soit de vêtements très masculins sans commentaire. La même latitude n'est pas donnée aux hommes, et s'ils portent publiquement quoi que ce soit qui soit le moins du monde féminin, ils sont appelés « poules mouillées », « pédés » ou autres noms insultants. Cruellement, notre culture a défini les « hommes » de manière très étroite et confinante.
 Fait intéressant, notre culture indigène indigène reconnaît depuis longtemps les personnes « bispirituelles », reconnaissant en outre que ces personnes ont de la valeur parmi elles en tant que personnes ayant une empathie, un respect et une compréhension des deux genres principaux. Ces personnes sont respectées, pas vilipendées.
 A-t-il une liaison? Non, ces objets féminins ne sont pas des souvenirs d'une affaire sordide. Il a probablement acheté ces choses, une par une, dans les rares occasions où l'occasion s'est présentée. Il garde ces choses cachées quelque part, craignant votre réaction s'il est découvert.
 Est-il homosexuel ? Certains travestis le sont, mais la plupart ne sont pas si enclins. Cependant, les travestis sont souvent attirés par d'autres hommes qui se travestissent, lorsqu'ils sont habillés, mais pas par des hommes habillés en hommes. Il y a un long terme pour cette condition, probablement étrange pour vous.
 Est-ce qu'il t'aime toujours ? Oui. Ironiquement, les statistiques montrent que la majorité des travestis dans une relation stable apprécient grandement leur relation avec leur partenaire. Cela augmente
 leur peur de nuire à cette relation. La plupart des travestis aspirent à être mieux compris par leurs partenaires
 La pire chose que vous puissiez faire est d'insister pour que votre homme jette sa réserve de vêtements féminins et de promettre de ne plus jamais penser à faire une telle chose. Il promettra. Il vous apprécie beaucoup. Il essaiera de tenir une telle promesse. Mais il ne pourra pas à long terme. Vous l'aurez simplement poussé plus loin dans les profondeurs du placard.
 La meilleure alternative est d'accepter la situation, en reconnaissant que cela ne va pas disparaître et qu'il y a une certaine sagesse dans le vieil adage "si vous ne pouvez pas les battre, rejoignez-les". La grande majorité des travestis sont des travestis "parfois", sans vouloir vivre à temps plein en tant que femmes.
 Une réponse pourrait être d'accepter que votre homme ait besoin d'exprimer occasionnellement son côté féminin, de lui donner des opportunités spécifiques de le faire, mais de déclarer que vous ne souhaitez pas être directement impliqué. Ce serait probablement un énorme soulagement pour lui de se débarrasser du manteau du secret, de ne plus craindre votre retour anticipé inattendu et le traumatisme de la découverte.
 Une autre réponse consiste à jouer un rôle actif. Certaines partenaires aident leurs hommes lors de l'achat de vêtements, que ce soit en magasin ou en ligne. Certains partenaires aiment savoir secrètement ce que leur homme porte sous les vêtements d'extérieur masculins lors d'une visite chez des amis ou lors d'un dîner et d'un spectacle. Certains couples achètent des sous-vêtements ou des vêtements de nuit assortis et aiment les porter ensemble. Certains intègrent le travestissement dans leur vie sexuelle, les jeux de rôle et les plaisirs sexuels tout en étant entièrement ou partiellement habillés. L'éventail des réponses possibles est large. Le rejet pur et simple est un choix imprudent et va inévitablement détériorer ou finalement ruiner votre relation.
 Que votre homme soit moins homme que les autres hommes que vous connaissez est une fausse supposition. Considérez-le comme plus qu'un homme. La terminologie actuelle est mal définie et déroutante, mais considérez-le comme un homme qui a une personnalité féminine sous la surface, peut-être bien cachée mais qui aspire à s'exprimer.
 Oui, il y a un risque à ouvrir une porte dans votre relation. Quelques hommes travestis finissent par franchir un seuil et cherchent à vivre à plein temps en tant que femmes, en nouant peut-être de nouvelles relations avec d'autres aux tendances similaires. Quelques-uns peuvent même s'engager dans des interventions chirurgicales qui confirment leur nouvelle identité de genre.
 Mais, cet essai s'adresse à la grande majorité des hommes qui cherchent "parfois" à exprimer un côté féminin d'eux-mêmes qui est supprimé par notre culture occidentale. Ils cherchent à être mieux compris, pas vilipendés. S'il vous plaît, donnez-leur de l'espace pour être qui ils sont pleinement.
 Lecteurs PS, si vous pouvez utiliser cette lettre vous-même ou si vous connaissez quelqu'un à qui cela serait utile, n'hésitez pas à la republier ou à la copier.
 AmandaJane70
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sh0esuke · 1 year
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" A Trip To Paris "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Chris Redfield
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : "A mes copains du S.T.A.R.S.,
Comment ça se passe au commissariat ? Vous tenez le coup face au vieux Irons ? Moi, je reviens tout juste d'un rencard avec un avion de chasse. Je vous laisse imaginer ce qui s'est passé sous son grand parapluie.
L'Europe, c'est génial. Un mois ne suffit pas pour avoir ne serait-ce qu'un aperçu. Je vais peut-être prolonger mes vacances de six mois.
Barry, n'envisage même pas de me rejoindre. Tu voudrais pas faire peur aux jolies filles, hein ? Alors laisse-les moi.
Jill, si Claire essaie de te contacter, dis-lui que je vais bien."
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : rien
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟗𝟗𝟔
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Déjà un mois que nous avions atterri en Europe, plus précisément en France. C'était des vacances bien méritées, autant pour Chris que moi, une occasion en or d'oublier nos travails respectifs et de nous ressourcer l'un auprès de l'autre. Qu'est-ce que ça nous faisait du bien.. Jusqu'à présent, tout se déroulait à merveille. Je n'aurais pas pu espérer mieux.
Ce genre de pensées inondaient mon esprit depuis ces derniers jours. Parfois, j'avais cette redoutable impression que notre situation était trop belle pour être vraie. Je m'en réjouissais.
« Chris, chéri, tu es là ? »
Je sortis de la salle de bain de notre hôtel après y avoir passé une petite heure dedans, une serviette reposait dans mes mains, ma chevelure trempée était secouée dans tous les sens par celles-ci. J'étais nue aussi. L'air frais dans la chambre me fit immédiatement frissonner, contrastant avec la fournaise qu'était la salle de bain.
« Il fait une de ces chaleurs sous la douche, » m'exaspérai-je. « T'es sûr qu'on peut pas— Chris ? »
Chris était assis sur le canapé de la chambre, courbé sur la table basse. Le fait qu'il soit recroquevillé sur lui-même me surprit.
« Mon amour, qu'est-ce que tu fais ? »
Chris releva la tête, il me vit avancer jusqu'à lui, je cherchai à voir ce qu'il faisait ⸺un grand pot de fleurs posé au milieu me gênait la vue⸺. Le sourire qui prit place sur ses lèvres me rendit embarrassée. Ça avait été immédiat, à peine m'avait-il remarquée que son visage s'était illuminé, comme un enfant devant un sapin de Noël. Je laissai ma serviette se coller à ma poitrine, elle tombait de manière à cacher mes seins et mon entrejambe.
« J'écris une lettre. »
Sa déclaration me prit de court. J'allais jusqu'à douter de lui, cependant, je ne pus réfuter quoi que ce soit lorsque je le vis me tendre un bout de papier sous le nez.
« À qui ? Claire ? »
J'enroulai la serviette autour de mon corps, me considérant assez habillée, je contournai la table basse et m'assis juste à côté de mon copain. Ma curiosité avait été assez titillée comme ça. Et si Chris le désirait, je me ferais un plaisir de lire sa petite lettre. Le bout de papier pressé entre mes doigts, je le lis.
« Ooh, c'est pour tes collègues. »
Ma remarque le fit sourire, Chris passa son bras autour de mes épaules.
« Qu'est-ce que.. »
Je lui jetai un coup d'œil sévère.
« C'est moi "l'avion de chasse" ? Tu te fiches de moi ? »
« Quoi ? »
Mes yeux passèrent au peigne fin le premier paragraphe. Je le relis avec ardeur.
« Chris, je vais t'étriper. »
Au lieu de s'expliquer, de s'excuser, de se mettre à genoux et de me supplier de le pardonner, Chris déposa une traînée de baisers sur ma peau. Elle était encore humide. Quelques gouttes d'eau avaient perlé, elles coulaient de ma mâchoire jusqu'à mes épaules, mon copain se chargea de les récolter.
« Je mens pas, pourtant. » me susurra-t-il toujours en m'embrassant. « J'ai bel et bien eu un rencard avec ce super avion de chasse vachement canon. Le fait que tu sois mon avion de chasse y change rien. »
Ses lèvres baisèrent ma gorge.
« Je— Hum, je t'emmerde. »
Je penchai la tête de l'autre côté pour lui laisser plus d'espace. Chris en profita, il déplaçait ma chevelure trempée sur le côté et se jetait sur moi. Je fis retomber sa lettre sur mes cuisses, je m'y accrochai, mon cœur tambourinait dans ma poitrine. Sa chaleur irradiait. Elle me brûlait l'épiderme. Sentir ses immenses mains me toucher les mollets afin de me maintenir en place me rendait dingue. Chris déplaçait mes jambes pour qu'elles puissent se retrouver sur ses cuisses, je finissais de profil contre lui. Il passait ensuite son bras autour de ma taille, moi, mes bras autour de sa nuque.
Finalement, nos lèvres se rencontrèrent.
J'embrassai Chris à répétition. Je l'embrassai, me reculai, l'embrassai à nouveau et continuai ce cercle vicieux jusqu'à l'entendre se mettre à rire. Mes yeux s'ouvrirent tandis que mes mains attrapèrent son visage en coupe. Mes paumes plaquées sur ses joues, je toisais avec grande attention mon petit ami.
« Pas très flatteuse quand même, ta lettre. » maugréai-je.
Il déposa son front contre le mien.
« Tu veux que je la réécrive ? »
« Non, c'est bon. »
Je baisai sa joue.
« Je trouve ça mignon. Je savais pas que toi et tes collègues vous envoyiez des lettres, ça dure depuis longtemps ? »
« Pas spécialement. »
Chris serra ma cuisse de sa main.
« Je voulais leur donner des nouvelles, ça me fait bizarre de plus être sur le terrain, de plus m'occuper de la paperasse. »
« Mhh, pareil. »
Chris détourna le visage pour embrasser le derrière de mon oreille.
« Pas que ça me déplaise. » il grogna. « Je t'ai enfin pour moi tout seul, ça, c'est des vacances. »
Ses propos me firent glousser.
Je serrai le haut de ma serviette avec mes deux mains, me sentant soudainement gênée par le fait que nous étions aussi proches l'un de l'autre. Chris était fantastique. Il n'échouait jamais à me faire rajeunir, chaque instant passé à ses côtés, je me sentais adolescente. Avec les fameux papillons dans le ventre, les gloussements frôlant le stupide et ce sentiment d'embarras qui me submergeait sans cesse lorsqu'il passait trop de temps à me regarder dans les yeux. C'était quelque chose qui n'avait jamais changé, pas même avec les années.
Chris mordilla mon lobe d'oreille. Je sursautai.
« T'es bouillante, bordel. »
Mon corps fut parcouru de frissons.
L'envie de me justifier me força à ouvrir la bouche, mais la respiration saccadée de Chris contre ma mâchoire me rendit muette.
Je ne répondais plus de rien. Je ne pouvais que me blottir contre lui et humer. J'étais bien là. Recroquevillée dans les bras de mon petit-ami, à l'autre bout du monde, c'était comme si l'univers n'appartenait qu'à nous. Et le sentir me toucher, me goûter m'aimer, voilà des choses qui n'avaient aucun prix. Tant leur valeur était inestimable.
J'aurais pu mourir ici, j'aurais tout de même été la femme la plus heureuse du monde.
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anicolyd · 2 years
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PolyA
Ces derniers jours ont été particulièrement éprouvants, mais j'en tire quelque chose d'incroyable. La sensation d'être plus libre, bien qu'il y ait encore beaucoup d'aspects que je devrai cacher, qui ne sauraient jamais être réalisés. Le temps est passé trop vite, j'ai la sentiment d'avoir du retard et j'envie quelque part ces nouvelles générations qui embrassent avec plus de courage et de potentialité leur vies. Il y a quelques mois la peur était encore partout : aujourd'hui elle n'existe que sous la forme de vapeurs étirées. De la petite angoisse qui revient dans les conversations les plus importantes. Nous avons moins peur de nous perdre je crois, mais il y a d'autres choses maintenant. Observer l'éloignement que cela occasionne avec nos familles respectives. Une génération de parent.es plus conservatrice que ce que leurs âges peuvent laisser entendre. Déjà loins en réalité avant de vivre tel.les que nous sommes - polyamoureux.se, déjà souffrant.es de plusieurs abîmes qui nous séparent de nos familles, et maintenant caché.es d'elles.eux-mêmes. Comme si nous avions tort.
Moi je ne participerai plus à cette entreprise d'auto-destruction collective, où les individu.es sont enjoint.es de vivre et de s'aimer d'une seule et même façon. Cela vaut pour mon travail, mon investissement en société, mes relations, et tout le reste. Il y a tellement d'éléments qui nous montrent l'absurdité du système et de ses codes, et tant de personnes qui s'agrippent à des idées manichéennes, poussant à repousser et haïr celle.eux qui montrent qu'il existe d'autres voies.
Ces derniers jours sont les premiers d'une nouvelle vie que je saurai dire mienne.
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kainadjae · 2 years
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Prison et psychiatrie : à l’intersection.
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Crédit image : Nina Chanel Abney -2014 Untitled "FUCK T*E *OP"
« Il n'est à mon sens pas possible d'être anti-validiste, de critiquer les institutions d'enfermement tout en défendant le système carcéral (sans voir les liens évidents). » Harriet de Gouge.
Quel lien y’a t’il entre la prison et la psychiatrie, au-delà du fait que ce soit toutes deux des institutions ?
Entre récidives et réhospitalisations, privatisations et investissements de la part de groupes privés, exploitation de la mains d’oeuvre dans les ESAT ou en prison à moindre coût, conditions de vies handicapantes voir mortelles (violences psychologiques et/ou physiques, promiscuité, environnement pathogène, espérance de vie réduite et taux de suicide élevé) la psychiatrie et la prison partagent bien plus que de simples similitudes ; elles sont en réalité les deux faces d’une même pièce qui souvent se substituent l’une à l’autre.
Ces institutions qui dans un cas comme dans l’autre promettent réhabilitation, réinsertion, correction ou soin, peuvent difficilement cacher leur véritable motif : celui d’éloigner du système les personnes les plus en marge afin de maintenir un ordre social capitaliste, supremaciste et blanc.
L’hypothèse de Penrose
Les liens entre le milieu carcéral et la psychiatrie sont étudiés depuis quelques années déjà, notamment dans les pays anglo-saxons dans le cadre des disability studies et/ou disability justice par des activistes anti-validistes et/ou abolitionnistes, noir.es et/ou handicapé.es (Talila Lewis, Jamelia Morgan, Stella Akua Mensah, Liat Ben Moshe…).
Mais déjà bien avant l’avènement d’une sociologie du handicap et des mouvements de lutte anti-validistes, une étude publiée en 1939 mettait en lumière la relation étroite qui lie les populations des hôpitaux psychiatriques et des prisons.
Avec ce que l’on nomme aujourd’hui "L’hypothèse de Penrose" le mathématicien et psychiatre eugéniste Lionel Penrose démontrait il y a plus de 84 ans déjà que la population carcérale dans une loca­lité donnée augmentait ou diminuait en fonction du nombre de lits occupés dans les établissements psychiatriques.
Pour faire plus simple : d’après les résultats de cette étude, lorsque les populations des hôpitaux psychiatriques sont réduites, le nombre de personnes incarcérées augmentent et vice versa.
Aujourd’hui en France alors qu’environ la moitié des lits en psychiatrie ont été supprimés en moins de 40 ans, le nombre d’incarcération à augmenté de 88% dans le même intervalle de temps.
Pour l'anthropologue Didier Fassin : « Ce n’est pas l’augmentation de la criminalité qui explique que l’on enferme plus, mais la moindre tolérance de la société française et la plus grande sévérité de son système punitif [... ] : on criminalise des faits qui ne l’étaient pas auparavant et on sanctionne plus durement les délits et les crimes. »
Les noir.es et racisé.es handicapé.es en prison.
« Le complexe industrio-carcéral renforce le colonialisme, le racisme et le validisme, ce qui conduit à des arrestations ciblées, à la criminalisation et à des taux d'incarcération plus élevés pour les personnes racisées, les personnes handicapées et les personnes racisées handicapées. » Syrus Ware, Joan Rusa et Giselle Dias.
Si le système judiciaire durcit sa politique en matière de délinquance et de criminalité, il vise évidemment certains groupes en particulier.
Ainsi en France «77 % des personnes détenues appartiennent à des minorités ethniques, se répartissant en 35 % de noir.es, 32 % d’arabes et 5 % de Roms.» et la majorité des détenu.es sont des hommes* présentant dans 55% des cas au moins un trouble psychiatrique et dans 45% des cas un handicap psychique à leur arrivée.
Pour la chercheuse américaine en justice sociale Leah Pope « Si les noir.es et racisé.es sont plus susceptibles d'être impliqué.es dans le système de justice pénale, il est prouvé qu'iels sont moins susceptibles d'être identifié.es comme ayant un problème de santé mentale. De plus, iels sont moins susceptibles d'avoir accès à un traitement une fois incarcérés. »
Les noir.es et racisé.es handicapé.es se retrouvent davantage en prison qu’en psychiatrie tout d’abord parce qu’iels ont moins accès au service de soins psychiatriques et donc au diagnostic que les blanc.hes.
L’incarcération massive de noir.es et racisé.es handicapé.es, s'explique aussi par le fait que certains comportements ou délis, alors qu’ils seront pathologisés chez les blanc.hes handicapé.es seront criminalisés et pénalisés chez les noir.es ou racisé.es handicapé.es.
De plus ces personnes -du fait du racisme systémique- se trouvent placées (ghettoïsation, gentrification, discriminations sur le marché du travail et de l’immobilier, ZEP, centre de détention pour migrant.es…) dans des environnements ou situations accentuant la précarité, la marginalité, l’exclusion et les menant sur la voie de la délinquance.
Ce sont aussi des populations davantage surveillées et controlées (concentration de l’action des forces de l’ordre dans les quartiers populaires et banlieues , politiques strictes sur l’immigration des personnes non-blanch.es, profilage racial…) et les délits qu’elles  commettent sont plus sévèrement punis. Ainsi elles ont plus de chance de se voir condamner à une peine de prison ferme que d’avoir accès à des soins adaptés et réguliers ou un suivi psychiatrique.
La violence de la prison et de la psychiatrie.
« La prise en charge institutionnelle est de par sa conception même une forme de violence. » Kate Rossiner et Jen Rinaldi 
Au-delà des violences policières parfois mortelles qui peuvent précéder l’incarcération, le milieu carcéral est un lieu qui contribue à créer, entretenir ou accentuer les handicaps psychiques (anxiété, dépressions, addictions, troubles psychotiques…) et/ou physiques (violence, négligence des soins, innaccessibilité ) et/ou les maladies (VIH, hépatite C, tuberculose, diabète…). La promiscuité, l’insalubrité et la surpopulation des prisons, en font des lieux extrêmement pathogènes et les conditions de détention jouent sur la santé mentale et physique des prisonnier.es 
En psychiatrie aussi les conditions de détention (isolement, contention, soins sans consentement, violences physiques/psychiques/sexuelles…) accentuent les maladies, les handicaps et/ou la détresse psychologique des populations incarcérées.
Les noir.es et racisé.es sont davantage vulnérables face à ces violences institutionnelles. Puisqu’en plus du classisme propre à la prison et de la psychophobie inhérente aux hôpitaux psychiatriques, ces dernier.es expérimentent aussi le racisme. Iels ont par exemple plus de chances que les blanc.hes d’être placé.es en psychiatrie sans leurs consentements et d'être catégorisé.e comme «personne à haut risque» mais aussi moins de chance de recevoir des soins adaptés (cf syndrome médittéranéen). 
Enfin, ces lieux de détentions en plus d'être handicapants et propices au développement de maladies et troubles, sont aussi mortels :  l’espérance de vie y est réduite et les morts par suicide y sont extrêmement fréquentes.
Récidives et réhospitalisations.
Pour les défenseur·euses de l'institutionnalisation, la prison et la psychiatrie permettraient d'offrir un contexte et des ressources aux individu·es marginalisé·es et inadapté·es, afin qu'iels puissent se (ré)insérer dans la société. Mais la réalité est tout autre. 
La réhabilitation, la réinsertion ainsi que le soin qui devraient être des priorités, sont délaissés au profit de pratiques violentes et punitives.
D’après les chiffres, la prison crée des conditions (précarité, isolement, handicap…) propices aux récidives : 63 % des personnes condamnées à une peine de prison ferme sont à nouveau condamnées dans les 5 années suivant leur libération. 
La psychiatrie est elle aussi un lieu propice aux réhospitalisations ( cf syndrome de la porte tournante). Plus on passe de temps en psychiatrie plus on à de chances d’être à nouveau hospitalisé.e : après trois mois de détention un·e patient·e à une chance sur cinq d'être à nouveau hospitalisé·e, au bout de vingt-quatre mois, la probabilité est de une chance sur deux.  
Les institutions participent à la reproduction et même l’aggravation des inégalités, en contribuant à la stigmatisation, le développement de handicaps, de troubles et/ou de maladies, la précarisation et l’isolement des populations incarcérées.
Alors pourquoi donc entretenir et renforcer des institutions aussi inefficaces en termes de réhabilitation/réinsertion ?
Privatisation et exploitation
« L’emprisonnement de masse génère des profits en même-temps qu’il dévore la richesse sociale. » Angela Davis
Au-delà de la condamnation des conditions d'incarcération appauvrissantes, handicapantes et violentes qui sévissent au sein des institutions, le lien entre la lutte anti-validisme (pour la désinstitutionnalisation) et la lutte anti-carcérale repose aussi sur la volonté d’en finir avec l’exploitation des personnes institutionnalisées. 
Car avec l’émergence des complexes carcéro-industriels et médico-industriels, les institutions sont en passe de devenir de véritables entreprises. Entre la privatisation des hôpitaux psychiatriques et des prisons et la sous-traitance de la main d'œuvre dans les prisons et ESAT par des entreprises publiques et/ou privées, les populations institutionnalisées sont envisagées comme un véritable marché propice aux investissements.
« L'objectif a toujours été de faire du profit sur le dos de celleux qui sont jugé·es sans valeur, par tous les moyens. Le profit ne provient pas seulement de l'extraction de la main-d'œuvre, mais aussi de la marchandisation de leur incarcération, institutionnalisation […] » Talila TL Lewis  
C’est aussi pour ces raisons que le système à tout intérêt à ce que ces institutions ne désemplissent pas.   
Ainsi 30% de la population carcérale travaillent pour un salaire mensuel moyen de 280 euros alors que les frais de vie en prison s’élèvent en moyenne à 200 euros par mois.
En psychiatrie, il n’y a pas de travail à proprement parler, mais bien des frais d’hospitalisation qui peuvent monter jusqu'à 450 euros dans le public et encore davantage dans le privé auquel s'ajoutent des frais de vie. Même si le travail en psychiatrie n’existe pas, le travails des psychiatrisé.es lui existe : une partie des patient·es ayant été incarcéré·es pendant une longue période bénéficient du statut de travailleur·euses handicapé·es et sont orienté·es pour travailler au sein d’ESAT, où le salaire moyen est de seulement 750 euros. 
La main-d’œuvre carcérale et psychiatrisée en plus d'être bon marché ne bénéficie pas de droit du travail, ce qui avantage encore les entreprises.
« Le fait que de nombreuses entreprises présentes sur le marché mondial s’appuient aujourd’hui sur la prison en tant que source non-négligeable de profits explique la rapidité avec laquelle ces prisons se sont mises à proliférer alors que les études officielles montraient un taux de criminalité en baisse. » Angela Davis
La lutte anti-validiste doit être anti-carcérale et anti-raciste. 
Alors que la désinstitutionnalisation est défendue par pratiquement l’ensemble des militant.es handi.es et anti-psychiatrie (et soutenue par l’ONU), le cas de la prison n'est ni compris ni discuté au sein des luttes anti-validistes blanches en France.
La prison, qui compte un nombre extrêmement élevé de personnes handicapées et poly-handicapées se trouve dans l’angle mort de la lutte anti-validiste française.
Et il y a une explication simple à cela : l'écrasante majorité des détenu·es sont des personnes noires, racisées, des migrant·es, des roms, des sdf et le mouvement anti-validiste français est sans surprise blanc, raciste et classiste. 
Prôner la désinstitutionnalisation sans soutenir l’abolition de la prison, c'est promouvoir la criminalisation du handicap, la transinstitutionnalisation** et l’incarcération d’un nombre toujours grandissant de personnes noires/racisées/pauvres et/ou handicapées.
Les oppressions systémiques créent et/ou accentuent la précarité et donc par découlement le handicap et la criminalité.
Ainsi les luttes anti-validistes doivent se dresser contre toutes les formes de discriminations (racisme anti-noir.es, classisme, putophobie, transphobie, grossophobie, psychophobie…) et d’exploitations capitalistes (emplois précaires, institutionnalisations, écocides, colonialisme, traite d’êtres humains…) qui amènent les individu.es (en particulier noir.es et racisé.es) à subir la précarité et/ou le handicap ou à se diriger par défaut vers la voie de la délinquance.
*Le terme homme est utilisé ici en tant que catégorie sociale
** Un processus par lequel des individu.es, soi-disant désinstitutionnalisé.es en raison des politiques de soins communautaires, se retrouvent dans des institutions différentes. Par exemple, les personnes qui sortent des hôpitaux psychiatriques ou qui n'y sont plus admis.es se retrouvent fréquemment dans des prisons, foyers, établissements médico-social, maisons de retraite...
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