#sang du dragon
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twofoursixohjuan · 14 days ago
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look I know I made a post detailing the badassitude of the Danish covers for the Hurog duology already but I need everybody to stop and reflect on the French covers as well
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like what the fuck. these are brilliant why are the English covers just Some Guy Standing There
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sinvulkt · 4 months ago
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Ce que l’Abbé ne savait pas, c’est qu’il y a une raison pour laquelle les templiers n’ont jamais dépensé leur argent. Une malédiction de l’ancienne magie repose sur cette ile : quiconque hérite du trésor en devient son gardien.
Edmond n’en savait rien non plus. Il vit, toutefois, un immense squelette reposant sur la fortune cachée. Quelques baleines purent avoir été déposées là par ses prédécesseurs, peut-être.
Au début, ce ne fut que quelques écailles parsemant sa peau. Rien du tout. Edmond les pris pour une quelconque maladie de peau. 
Puis, ce fut une obsession. Un besoin fréquent de retourner sur l'île. La brise était bonne, là- bas. Et sans doute pouvait-il allonger son passage vers l'Italie par un petit détour? S'arrêter vers le trésor n’était qu’une question de prudence, de vérifier que quelques voleurs ne s’étaient pas accaparé ses biens.
L’obsession tourna vite en avarice, comme les ongles d’Edmond s’allongeaient et ses doigts se recourbaient. Chaque sous dépensé pour sa vengeance était légèrement plus dur à donner. Chaque pièce mise a bien pour la machine bien huilé de son plan semblait comme une goutte de sang versé sur l’autel du sacrifice, et lui brisait le cœur.
Quelque beau jour de février, il passa, par chance, près d’un chaman, qui eut tôt fait de le mettre au courant de la malédiction. En effet, le destin de tout héritier de la fortune de Monte-Cristo était de se transformer en dragon, et sous cette apparence draconique, de garder pour toujours le trésor.
Le chaman lui donna force d’amulettes et de concoctions, mais le prévint: tant que le trésor existait, il ne pouvait que ralentir le mal.
La vengeance d’Edmond était désormais une course contre la montre.
Quand ses mains deviennent griffes, il se met à porter des gants. Quand ses pupilles se fendent, il prend l’habitude de lentilles. Dès qu’il peut, malgré la douleur qui lui en déchire la poitrine, il dilapide le trésor; dans le vain espoir d’en affaiblir la malédiction. Plus d’une fois, la providence se joue de lui, et Edmond se retrouve enrichi par les mêmes investissements qu’il avait fait pour perdre sa fortune. 
André et Haydé ont beau avoir été ignorants, ils sont loin d’etre stupide. Il ne leur faut que quelques années avant de finalement découvrir le secret du comte; bien qu’ils se gardent de le dire à ce dernier. Comment ne pas remarquer la chose, quand deux ailes immenses déchire le dos du comte, le stoppant en plein milieu de l’accomplissement de sa vengeance à Paris?
C’est l'inquiétude pour son mentor qui pousse André à reporter sa vengeance. Après tout, en prison, son père biologique forme une proie facile.
Au final, seule force de maquillage permet au comte de cacher les écailles recouvrant son visage, et d'apparaître humain pour le chapitre final de sa vengeance. Les jambes courbées du comte, camouflé sous son pantalon, rendent la marche difficile sans sa fidèle canne. Ses dents, aiguisées comme un carnivore, sont ce qui lui remporte la victoire contre Fernand.
Après cela, il sait que c’est la fin. Un cœur qui n’est pas vraiment le sien bas dans sa poitrine, et lui ordonne sans cesse et sans cesse de retourner sur l'île. Pour chaque seconde passée loin d’elle, sa raison le quitte.
Il leur laisse une lettre. Elle ne dit pas un mot de sa transformation, mais elle formule une requête. Elle demande a Haydé et André de se rendre sur l'île de Monte-Cristo, avec une armée s’il le faut, et d’y subjuguer un monstre. Elle leur demande, également, de jeter le reste du trésor à la mer, où il sera enfin oublié par l’Histoire.
Haydé et André ne font rien de cela. 
La créature, ils subjuguent, car il ne reste à Edmond que très peu de raison. Mais c’était suffisamment de raison pour les épargner, aussi, quand bien même il demande la mort, les jeunes gens l'épargnent à son tour. Ils ne peuvent le laisser aux prises de la malédiction, aussi, ils l’enferme, mais ce n’est que le temps d’affaiblir cette dernière.
L’or maudit, ils parsèment au quatre vents. Une bonne partie finit dans l’océan, sans doute, mais dans tous les océans du monde, suite aux dangers du milieu marin qui font si souvent couler les bateaux. Le reste, ils échangent, ils négocient, ils jettent. Ils finissent ce qu’Edmond avait commencé, et échangent la fortune tant et si bien que la malédiction peine à les suivre. Elle ne peut s’installer dans ces étranges papiers, qui fait la mode de la monnaie de Paris. Elle ne peut s’installer dans les fermes, les forêts, les montagnes, qui soudainement sont inscrites sous le nom de ‘Monte-Cristo’. Elle ne peut rester dans les quelques artefactes qu’on entrepose en chine, en amérique, ni dans les quelques pépites données aux africains. C’est trop grand, trop large, trop de choses différentes à trop d’endroits.
Tirée à quatre épingle, la malédiction se brise.
Il est trop tard pour Edmond, dont le large corp écailleux ne pourra jamais retrouver forme humaine. Mais son esprit est clair. Il reconnaît ses enfants, ses amis. Il reconnaît le ciel, l’océan, et leurs odeurs qui chatouillent ses narines. Il se souvient avec une douloureuse nostalgie du berceau des vagues, du sel qui prend à la bouche, de l'aventure qui guidait sa vie avant qu’elle ne s'écroule.
Il est libre, désormais. Libre de l’héritage du passé.
Et c’est libre qu’Edmond Dantès, comte de Monte Cristo, se perd dans l’immensité bleu qui l’appelle.
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kilfeur · 4 months ago
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Un roi et un serviteur
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Ezran traverse un moment compliqué en saison 6. Pendant la réunion concernant la perle, il sait que la menace est dangereuse en amenant la perle. Opeli a suggéré de prévenir les autres seigneurs de la Pentarchie et mettre la meilleure sécurité pour la perle. Callum propose de la détruire mais n'a pas de solution concrète. Ezran finit par se dire qu'il vaut la garder à Katolis. Ce qui reste un choix dangereux vu qu'Aaravos a pu le manipuler pour le pousser à se rendre à la tour céleste. Ce qui laisse Ezran tout seule à Katolis et ça fait depuis la saison 3 qu'il n'a été seule. La scène où justement il revoit Viren et lui dit qu'il mérite pas son pardon est assez dur. Mais de l'autre je peux comprendre pourquoi il a agit ainsi. Viren est le roi précédent et Ezran est celui qui le succède. Viren a voulu que l'humanité prospère mais ses actions ont eu de graves conséquences comme par exemple la chute de Lux Aurea ou bien l'attaque de la flèche de tempête. Pour au final révéler qu'il voulait avant tout le pouvoir. Ezran est connu pour son pacifisme et la saison 6 avait teasé que ses principes seraient défiés.
Mais je trouve que les deux précédentes saisons montrait que son pacifisme pouvait le rendre aveugle sur certains points. Dans la saison 4, il a essayé d'unir les dragons et son peuple ensemble dans l'endroit où les morts sont enterrés. Certains le verraient comme une insulte, vu comment Tempête a tué Sarai, leur défunte reine. Et quand le tableau est saboté. Ça a failli dégénérer jusqu'à ce qu'Ezran parle de son deuil de ses parents, permettant à son peuple de faire leur deuil et garder l'amour dans leurs coeurs.
Un enfant roi
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Dans l'acte 1, il essaie de se faire entendre en tant que roi. En parlant de ses idées mais Kasef ne le voit pas comme un roi. Et c'est quelque chose qui revient assez souvent. Comme avec Finnegrin quand il a essayé de lui parler. Mais que Finnegrin ne voit pas la valeur de sa couronne. Et que quand il apprend qu'il va utiliser les bébé crapauds pour ses plans. Ezran décide de les lui voler causant indirectement la torture de Callum, le sang gelé de Rayla. Et Soren qui se fait aussi passer à tabac. En saison 6, Ezran voyant que le mariage va se changer en champ de bataille. Il propose d'être leur émissaire pour résoudre le conflit. Et encore une fois, Karim ne le voit pas comme un roi. Se montrant arrogant ordonnant aux humains de partir et qu'ils devraient retourner d'où ils viennent. Toutefois il réussit à atteindre Karim en parlant de sa soeur, montrant que oui, il l'aime toujours. Mais il croit fermement qu'elle va dans la mauvaise direction. Certains se demandent sûrement pourquoi Ezran continue de vouloir parler avec l'ennemi sachant que ça marchera pas ? Pour la même raison que son grand frère continue de vouloir arrêter Aaravos. Ils veulent faire ce qui est juste bien que leurs méthodes sont différentes.
Katolis brûle
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La scène où Sol Regem brûle Katolis fait parallèle à la scène où il brûle Elarion. Mais Elarion, tu voyais le massacre de loin dans Katolis, tu le vois de plus près. La scène est horrible à regarder, voir les gens s'enfuir alors que les flammes continuent de se propager. Soren vient voir son père et lui demande d'utiliser la magie pour sauver le peuple. Mais il peut pas faire la magie primale sans pierre primale. Il parle alors du sort pour les immuniser contre le feu mais pour ce faire, il a besoin d'un coeur humain. Et c'est là que je trouve l'acte de Viren impactant, c'est qu'hormis la mise en scène, qui nous fait croire que Soren est mort alors qu'en fait c'est le coeur de Viren. Bien que je me demande comment il a réussi à tenir le coup et ainsi exécuter le sort. Viren donne son coeur à Katolis, se rappelant pourquoi il fait ça, par amour envers sa famille. Et que le sort qui avait servi à assiéger le mont tempête est un sort qui a permit de protéger le peuple de Katolis montrant qu'il est le serviteur de ce royaume. Quand à Ezran, le fait qu'il n'a pas été là va le faire culpabiliser. Il a crû que la menace a été évité pour Janai et Amaya jusqu'à apprendre la terrible nouvelle. Comment on peut être un roi si au final on est pas capable de veiller sur son peuple ? Car certes bien que le pire a été évité pour Janai et son peuple, Ezran va devoir s'occuper de ce qui reste de Katolis, sa maison n'est plus. Mais les survivants de son peuple sont encore là.
A king and a servent
Ezran is going through a complicated time in season 6. During the meeting about the pearl, he knows that bringing the pearl is a dangerous threat. Opeli suggests warning the other lords of the Pentarchy and setting the best security for the pearl. Callum suggests destroying it, but has no concrete solution. Ezran finally decides to keep it in Katolis. Which remains a dangerous choice, given that Aaravos may have manipulated him into going to the celestial tower. This leaves Ezran all alone in Katolis, and he hasn't been alone since season 3. The scene where he sees Viren again and tells him he doesn't deserve his forgiveness is pretty harsh. But on the other hand, I can understand why he did it. Viren is the previous king and Ezran is his successor. Viren wanted humanity to prosper, but his actions had serious consequences, such as the fall of Lux Aurea and the Storm Spire attack. In the end, he revealed that he wanted power above all else. Ezran is known for his pacifism, and season 6 teased that his principles would be challenged.
But I felt that the previous two seasons showed that his pacifism could blind him to certain issues. In season 4, he tried to unite the dragons and his people together in the place where the dead are buried. Some would see this as an insult, given how Avizandum killed Sarai, their late queen. And when the painting is sabotaged. It almost got out of hand until Ezran spoke of his grief for his parents, allowing his people to mourn and keep the love in their hearts.
A child king
In Act 1, he tries to make himself heard as a king. Talking about his ideas, but Kasef doesn't see him as a king. And this is something that comes up quite often. Like with Finnegrin when he tried to talk to him. But that Finnegrin doesn't see the value of his crown. And when he learns that he's going to use the baby toads for his plans. Ezran decides to steal them, indirectly causing Callum's torture and Rayla's frozen blood. And Soren, who also takes a beating. In season 6, Ezran sees that the wedding is about to turn into a battlefield. He offers to be their emissary to resolve the conflict. And once again, Karim doesn't see him as a king. Arrogantly ordering the humans to leave and that they should go back to where they came from. However, he manages to get through to Karim by talking about his sister, showing that yes, he still loves her. But he firmly believes she's going in the wrong direction. Some may wonder why Ezran keeps trying to talk to the enemy, knowing it won't work? For the same reason his older brother keeps trying to stop Aaravos. They want to do the right thing, even though their methods are different.
Katolis burn
The scene where Sol Regem burns Katolis parallels the scene where he burns Elarion. But Elarion, you saw the massacre from afar in Katolis, now you see it up close. The scene is horrifying to watch, people fleeing as the flames continue to spread. Soren comes to his father and asks him to use magic to save the people. But he can't do primal magic without primal stone. So he talks about the spell to make them immune to fire, but to do that, he needs a human heart. And that's where I find Viren's act impactful, is that apart from the staging, which makes us believe Soren is dead when in fact it's Viren's heart. Although I wonder how he managed to hold it together and execute the spell. Viren gives his heart to Katolis, remembering why he's doing this, out of love for his family. And that the spell used to lay siege to Mount Storm was a spell to protect the people of Katolis, showing that he is a servant of the kingdom. As for Ezran, the fact that he wasn't there will make him feel guilty. He thought the threat had been averted for Janai and Amaya until he heard the terrible news. How can you be a king if you can't look after your own people? While the worst may have been avoided for Janai and his people, Ezran will have to deal with what's left of Katolis, his home no more. But the survivors of his people are still there.
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epine-dorsale · 2 months ago
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Le temps passe et
Le dragon à deux têtes crache du sang
Pourquoi vouloir le soleil
Quand on a la lune ?
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drawnecromancy · 3 months ago
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Top 3 Favorite things from my world(building) :)
Tag game created by @aworldbuildersdelight ! :3
Rules : Tag @aworldbuildersdelight she can reblog and boost all answers. Then post your top 3 favorite things about your world and tag as many friends as you'd like to the post to play as well.
I'm going with the Sixverse for this one, as it's the one I've been lugging around since 2015 or so :3
1 - The fact that technically, Le Prix du Sang, Break of Dawn (and Before Dawn : the age of the gods), the Road Trip with the Forces of Evil*, The One With The Apocalypse** are all part of the same universe. They're just very far away from each other and likely would never collide (unless some galaxies run into each other in millions and millions of years.)
2 - Stars ? Space dragon eggs. Stars dying ? Space dragons hatching. It's one of the worldbuilding bits I've created when I was a teenager and I still find it SO charming I'm keeping it forever. How big are space dragons ? You measure that shit with your heart.
3 - The fact that "regular", lizard-ish dragons exist on several planets and have absolutely no link to the space ones besides, like, similarities in build. and even then, I'm pretty sure i should sit down and Get Creative about this :)
*wip rarely spoken of here despite me liking it a lot, as i'm not actively working on it
**another wip i don't mention often because it's in very very early stages and doesn't have a name yet
Tagging : @isabellebissonrouthier, @ceph-the-ghost-writer, @literarynecromancy, @multi-lefaiye, @jezifster and OPEN TAG for anyone who thinks this would be fun !! (these r all no pressure tags as always :))
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detournementsmineurs · 4 months ago
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Olivia Cooke dans “House of the Dragon (Saison 2)” série créée par Ryan Condal - adaptée du roman “Feu et Sang” de George R. R. Martin (2018) et préquel de la série “Game of Thrones” (2011-19) - août 2024.
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storyhaunt-a · 7 months ago
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a lot of the 'shifts' and divergences from canon that occur on this blog (as well as a few focus-points in terms of traumatic experiences), in regards to eragon, revolve around one specific event - the agaetí blödhren. in general, i think there was a lot of missed and scrapped potential within the inheritance cycle, but it is the agaetí blödhren that completely changes the trajectory of the story in terms of eragon's character and how he must interact with the world and exist within it.
the agaetí blödhren, or 'the blood oath ceremony' in english, is an elven celebration that occurs every 100 years, commemorating the pact forged between elves and dragons as a means to end the long-standing dragon war (aka, du fyrn skulblaka). it was through this pact that the souls of elves and dragons were brought together as one, and it was when the elves were given their immortality, and the dragons, their magic and ability to communicate. the event itself, which occurs once every hundred years and for three days straight, is described as being so visceral and raw and dangerously intoxicating (and exceptionally unwise for non-elves to experience, as, if i remember correctly, they run the risk of being lost in the ensuing spiritual mania and snapping mentally under what is essentially an overdose of magic), as the elves chant and sing their magic for the entirety of those three days. an excerpt from eldest, the gift of dragons:
Then the elves began to sing in their clear, flutelike voices. They sang many songs, yet each was but part of a larger melody that wove an enchantment over the dreamy night, heightening senses, removing inhibitions, and burnishing the revels with fey magic. Their verses concerned heroic deeds and quests by ship and horse to forgotten lands and the sorrow of lost beauty. The throbbing music enveloped Eragon, and he felt a wild abandon take hold of him, a desire to run free of his life and dance through elven glades forever more. Beside him, Saphira hummed along with the tune, her glazed eyes lidded halfway.
What transpired afterward, Eragon was never able to adequately recall. It was as if he had a fever and faded in and out of consciousness. He could remember certain incidents with vivid clarity—bright, pungent flashes filled with merriment—but it was beyond him to reconstruct the order in which they occurred. He lost track of whether it was day or night, for no matter the time, dusk seemed to pervade the forest. Nor could he ever say if he had slumbered, or needed sleep, during the celebration.…
suffice to say, the night itself is a strange one for eragon, a wave of new and bizarre experiences. but it is less the agaetí blödhren itself that changes eragon - i will always stand by the idea that even without what happens with the dragon-tattoo, the ceremony was, in some fashion, traumatic for eragon, or at the very least a not so great time for him, and though it's definitely something he himself tells himself he has no opinion on, his experience wasn't exactly the greatest - and moreso the violation of autonomy that occurs during.
for context, for the last several months up until this point, eragon has suffered from seizures, which have gotten progressively worse and more frequent and life-threatening as the days have gone on. this is a result of being gored on the sword of durza, a shade 'employed' by galbatorix. the seizures themselves spark as a result of the extreme pain and agony that eragon's wound / scar leaves him in, as well as, in my own opinion, the metaphorical mental scarification of eragon's brain being split between two places (fighting for his own consciousness as well as being trapped in the remnants of durza's memories / mind), and the subsequent struggle to actually bring himself back fully and stay present, even if he's out of that place and belongs to himself again.
with all of that being said - during the agaetí blödhren, there is a moment where an elf's dragon tattoo separates from their body amidst the magic-song of the celebration, and it approaches eragon and touches his gedwëy ignasia, his dragon-mark. in this moment, eragon has no idea what is happening or what will happen to him; he technically can't even be classified as sober, and is, as paolini himself describes, drifting in and out of being black-out, and solidly and detrimentally disoriented. he does not know what the dragon-tattoo will do to him, and neither does anyone else present. and herein lies an odd decision on paolini's part.
when the dragon-tattoo touches eragon's gedwëy ignasia, it triggers a physiological and magical response in eragon, who immediately blacks out as a result of the searing pain that shoots all throughout him, and he is understandably terrified out of his mind as to what's happening to him. excerpt from eldest, the gift of dragons (still):
As the dragon’s baleful eye fell upon him, Eragon knew that the creature was no mere apparition but a conscious being bound and sustained by magic. Saphira and Glaedr’s humming grew ever louder until it blocked all other sound from Eragon’s ears. Above, the specter of their race looped down over the elves, brushing them with an insubstantial wing. It came to a stop before Eragon, engulfing him in an endless, whirling gaze. Bidden by some instinct, Eragon raised his right hand, his palm tingling.
In his mind echoed a voice of fire: Our gift so you may do what you must.
The dragon bent his neck and, with his snout, touched the heart of Eragon’s gedwëy ignasia. A spark jumped between them, and Eragon went rigid as incandescent heat poured through his body, consuming his insides. His vision flashed red and black, and the scar on his back burned as if branded. Fleeing to safety, he fell deep within himself, where darkness grasped him and he had not the strength to resist it.
Last, he again heard the voice of fire say, Our gift to you.
when eragon awakes an hour later, he is completely and utterly changed. when it comes to dragon-riders, due to the pact forged between elves and dragons, and the fact that it was elves who made the first bond with dragons [to create dragon-riders], as they age, human dragon-riders will slowly become more physically elven; an unavoidable thing, a result of the magic which courses through them. however, in this situation, the process has been heavily expedited, and eragon finds himself … near completely elven.
he also finds that he has no scars anymore. no seizures. he is also the pinnacle of beauty, and has been made to have alabaster skin. as it stands, while having such drastic physical changes forced upon him is a traumatic incident for eragon, it is the latter issues that i will not be fully acknowledging, mostly in part because i do not … really enjoy the way in which eragon's blemishes and disability were completely erased, and become things of the past for him. especially in the case of his disability.
the way in which paolini has a tendency to write disabilities is a very unforgiving one. those who are not abled-bodied in some way, shape, or form, are outcast, isolated, and deemed worthless, weak, and generally repulsive. now, this whole thing could have been made into a commentary on how that way of thinking is, in fact, cruel, and that particular lack of compassion and the upholding of 'perfection' and 'normality' [in regards to being able-bodied], but if i'm being entirely honest, you can really tell how old paolini was when he wrote this story when disabilities, physical and mental, are the topic of discussion, and you can definitely tell the era / year the books were written in. even more unsavory, there is the full discussion and implication of eugenics regarding those who are not able-bodied within the story, and virtually every single character seems to be entirely on board and in agreement about the worth and abilities of those who are disabled. it's not exactly the prettiest picture that gets painted, here.
to have eragon magically 'cured' of his seizures, and for the every single character and the story itself sigh a breath of relief, because eragon 'would have been useless' had he not been 'fixed' (which, if i remember correctly, 'fix' was, in fact, a word that was used when speaking about eragon and his disability). it is entirely true that continuing to deal with his seizures would be a struggle, and he would be put through the wringer, and as someone who is disabled himself, i know the feeling of 'i would do anything to not have to feel like this / go through this ever again'. but the way that paolini pretty immediately 'fixes' the problem, and the way that the the story and its cast treat eragon as though he is suddenly useless and incapable of anything after his battle with durza, is honestly more than a little uncomfortable and in extreme poor taste. the idea that life as a whole is an impossible obstacle if you cannot function 'normally', and the persistent ideology that you are weak and useless and incapable of achieving anything if you are not able-bodied is, in fact, a shitty mindset to have, and takes away a lot of the weight that could be applied to your story, were the protagonist allowed to be disabled and still be a hero.
now, the other thing that rubs me the wrong way about eragon's transformation and how he is described, is the prevalent note regarding him now having 'alabaster skin'. while eragon himself has not, up until this point, had his skin-tone described at all, something that has been common place within the writing itself for almost all characters (which, given the fact that it's only the characters of color who ever get described, we can assume that paolini intends for every other character to be white, and for us to just assume and expect that). however, and this is likely just a result of the way that i've read and interpreted the story, but regardless - despite eragon's lack of description wrt skin tone, he has always, in my mind, been brown, which in part is because … and my memory is constantly foggy and i cannot find the exact passage i'm thinking of, but i believe there have been notes made regarding brom (eragon's biological father) and the fact that he would conceal his gedwëy ignasia with mud and clay, which in and of itself does not prove that brom was brown in any way, but it's the idea that no other characters seemed to take notice of that or think anything of it (and the subsequent concept that the mud/clay might have blended relatively well with the rest of his skin). this whole point has a lot less confidence than the one above, i admit, and is more speculation and headcanoning than written-fact, but eragon suddenly being pale as snow and that being one of the identifying traits that makes him beautiful now … it does feel a little bit weird.
now, as i cannot figure out a transition to this point and want to get this post over with before i lose my mind, how i will be portraying eragon on this blog where the agaetí blödhren and his transformation are concerned:
as stated previously, eragon still has seizures. they are not as extreme as they were when he was in the height of his physical agony as a result of his wound, but he still has them from time to time, with the worst episodes typically occurring in moments of high stress as well as, predictably, moments of extreme physical pain. his particular symptoms include temporary disorientation (speaking gibberish / incoherently without realizing, saying the same thing(s) over and over for a second as if 'glitching'), zoning out (staring into space, 'not listening'; extremely brief, does not remember whatever is said / done during these little hiccups), and, less frequently, fainting / blacking out (there have, in fact, been a few instances of him 'passing out' at his desk, or having to sit down on the ground because of a 'dizzy spell'; can last a few minutes, and he usually comes to extremely disoriented and exhausted and out of it). he is still a capable and dangerous fighter, and is far from helpless. he does get frustrated with himself at times, but he is not useless by any measure of the word, and still has the full capacity for adventure and heroics.
many of his smaller and 'less important' scars were healed during his transformation, but not all of them. the scar that durza left, as well as his scars from his first flight with saphira, and the one that he gave himself when messing with garrow's scythe, still mark his body. durza's scar still hurts, but not to the intensity that it did before.
brom and eragon are brown. the transformation does not change this.
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megaverserpg · 5 months ago
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Particularités acquises - animagus
APPRENTISSAGE ‧₊˚ C'est un don qui s'acquiert et se maîtrise, il n'est pas inné.
CARACTÉRISTIQUES ‧₊˚ Les animagi sont des sorcier·e·s ayant la capacité de se transformer en un animal, leur animal totem, celui qui convient le mieux à leur personnalité et non celui qu'iels auraient voulu. Le processus est long et complexe, sur la base de cinq étapes :
⭢ Garder une feuille de mandragore en bouche pendant une journée entière de pleine lune, puis la conserver dans une fiole, baignée de salive.
⭢ A la pleine lune suivante, incorporer dans la fiole un cheveux, une cuillère de rosée d'un lieu empreint de magie, la chrysalide d'un sphinx tête de mort, puis la laisser dans un endroit sombre jusqu'au prochain orage. ATTENTION, une exposition au soleil provoquera les pires mutations possibles.
⭢ Pendant ce temps, placer sa baguette contre son cœur puis répéter l'incantation Amato Animo Animato Animagus deux fois par jour, au lever et au coucher du soleil. Si le sortilège est correctement effectué, l'apprenti·e animagus commencera à entendre un second battement de coeur.
⭢ Une fois le second battement de cœur présent, l'animal totem commence à apparaitre en rêve. Afin de se familiariser avec, de se dompter l'un l'autre, de nombreuses heures de méditation s'imposent. A l'arrivée de l'orage suivant, la fiole devrait avoir pris une couleur rouge sang ; si non, le rituel a été mal effectué et devra être refait.
⭢ Se rendre dans un endroit sûr et grand, à l'abri du danger, pour finaliser le rituel : placer l'extrémité de sa baguette sur son cœur et prononcer l'incantation Amato Animo Animato Animagus, puis avaler la potion d’un trait. Surtout, pas de panique ! La transformation arrive et plus rien ne peut l'empêcher. Pour reprendre forme humaine, il suffira alors de visualiser sa forme sorcière ; le processus peut être long et douloureux.
Si la première métamorphose s'accompagne de son lot de souffrances, les suivantes s'avèrent parfaitement indolores. Dès lors, il sera nécessaire d'utiliser sa baguette chaque fois que l'animagus voudra prendre son apparence animale ; sauf pour les plus aguerri·e·s. Les objets, particularités physiques et blessures accompagnent la transformation : ainsi un·e sorcier·e possédant des lunettes verra sa forme non humaine affublée de deux ronds colorés autour des yeux. La baguette, quant à elle, fusionne avec le corps, de même que les vêtements.
Lors de la première transformation, l'instinct animal prend le dessus ; les prochaines fois, l'humain gardera le contrôle, ses souvenirs et ses pensées. L'animagus acquiert au fil du temps une meilleure compréhension de la nature qui l'entoure, lui permettant de communiquer avec la faune. Avec de l'entraînement, les demi métamorphoses sont possibles ; un animagus chat pourra ainsi activer sa vision nocturne pour voir dans le noir.
RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE ‧₊˚ Les animagus sont très surveillés par le gouvernement, il est obligatoire de se recenser sous peine d'encourir une peine de prison. Cette capacité est très recherchée pour combler les forces de l'ordre sorcières ; surtout si leur animal est adapté aux planques et aux filatures. Tout le monde ne peut pas le devenir et celleux qui décident d'effectuer le rituel le font dans un environnement très cadré — surtout sur Neferis, où les animagi auraient tôt fait de conserver leur forme animale afin d'échapper au contrôle. Les sorciers, et notamment les mages noirs ont tendance à s'en méfier, il n'est pas rare de voir des animagus user de leur particularité pour se dérober aux regards et espionner les conversations.
ATTENTION, s'il n'est pas impossible de prendre la forme des animaux magiques, ils ne sont néanmoins pas suivis de leurs pouvoirs. Les créatures légendaires, comme les licornes, les phœnix et les dragons, sont quant à eux impossibles.
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randomnameless · 7 months ago
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Tiens, on est le 21 avril aujourd'hui?
Ca va faire l'anniversaire des 22 ans de Jean-Marie au second tour et où pas mal de personnes censées se sont rendues compte qu'il y avait toute une frange de cons en France : "moi pas content moi mettre coup de pied dans fourmilière alors moi voter pour vieux monsieur qui a formé son parti avec des anciens Waffen-SS et qui a torturé en Algérie et compare les homosexuels au "sel dans la soupe" parce que moi vraiment pas content "
Et depuis on a de plus en plus de cons à tous les niveaux - mais bon, je reste un blog fandom donc parler trop de politique ça va me transformer en bloc de sel géant.
Par contre, avec le fandom actuel sur Fodlan, ben je vois que c'est une tendance de fond apparemment, et ça dépasse nos frontières (ouais on est pas les seuls cons au monde! Youpi!) et c'est toujours aussi inquiétant - je ne parle pas des délurés dans leur caniveau dans un certain serveur de Discord(e) - mais juste un commentaire banal genre :
"J'ai vraiment aimé ta fic du coup j'ai écris la mienne!"
Je me sens un peu flattée qu'un des trucs randoms que j'avais posté ai pu rendre des gens contents ?
"Du coup j'ai aussi repris l'idée de Lycaon l'hybride Nabatéen"
Cool, enfin c'est pas juste moi, les demi dragons, c'est un peu une tradition dans FE et les mondes de fantasy, et puis Fodlan le sous-entend avec certains persos et dialogues et...
"Alors dans mon idée, les hybrides tombent tout le temps malade, jusqu'à que leur descendance ait moins de sang de Nabatéen parce que c'est ça qui les rend fragiles"
... Attends, quoi ??
(gros gros sel sous la coupure)
Moi dans mes délires c'est l'histoire clichée du "il a du sang de créature magique donc ça les rends plus forts/demi-dieux etc etc" avec l'analogie traditionnelle du "ben s'ils peuvent faire des bébés c'est qu'ils ont pas si différents et les deux peuples peuvent s'entendre au lieu de se foutre sur la gueule tout le temps" - il n'a jamais été question de "oui ben l'hybride est mal foutu génétiquement parce que le sang d'une des races n'est pas bon et il survit que s'il se débarrasse de sa partie "autre" " !
Et puis merde, je sais qu'on est dans une fanfic et une oeuvre de fiction, mais c'est super inconfortable de lire ce genre de trucs! Sans rentrer dans les "théories" à la con, ce genre de saloperies a été utilisé dans la vraie vie pour justifier de la merde!
Enfin quoi, on est sur de la fiction, mais on explique que "il est malade parce qu'il n'est pas de sang pur ??" Et ça c'est censé être, genre, normal, et pas un twist où en fait c'est un super raciste qui a "créé" cette maladie pour garder des gens "purs"? C'est juste, euh, "naturel"????
oui bon j'ai relu bleach récemment
Comment un de mes posts a pu inspirer ça?
Tiens, ça me fait penser à cette autre fic qui m'intéressait bien aussi :
Guerre des Héros? Check
Willy ? Check
Lycaon est un hybride? Triple check
Et puis dans les notes de l'auteur "ah oui c'était compliqué pour l'élever en tant que bébé, mais une fois qu'il avait passé sa phase de nabatéen* ça passait"
*Ok, c'est de l'anglais et j'ai peut-être mal compris le "grew out of his nabatean traits" ???
Bordel ça commençait tellement bien, et ça finit comme les épinards de la cantine.
Encore une fois, on est sur de la fanfic alors bon, si quelqu'un écrit sur quelque chose ça ne veut pas forcément dire qu'il est d'accord avec tout ce qu'il écrit ou veut les promouvoir, j'entends bien.
Mais tout de même, je trouve que parler de ça, dans un fandom qui comporte des latrines comme ce fameux sous-serveur, et dont l'oeuvre principale est centrée autour d'une "waifu qui est en fait méchant mais trop kawaii alors tu te sens tristoune de la dégommer mais comme elle trop kawaii personne va lui dire de la boucler ou tout ceux qui le font sont dépeints comme des vilains pas beaux méchants qui à la fin trouvent qu'elle avait pas tort" dont le leitmotiv reste tout de même la volonté de débarrasser le monde du "sang de dragon" (Et personne dans le jeu ne tique ou ne remarque ça pour sortir - à l'époque ce que j'aurais appelé une tarte à la crème mais vu le fandom et les temps actuels ce n'est en fait pas si commun??? - "le racisme ce n'est pas bien" et que tous les persos mettent à leur sauce des "oui mais c'est vrai que le sang de dragon ce n'est pas bien"!) franchement c'est très très bof.
Est-ce que ces "théories racialistes" sur les "hybrides Nabatéens" c'est juste de la liberté littéraire dans le genre de la "darkfic" ou du "dead dove do not eat", ou est-ce que ce sont des effluves nauséabondes qui émanent des toilettes, ou des personnes qui ont joué au jeu et ne se rendant pas compte des énormités de Dedel - qui sont malgré tout passées sous silence par les développeurs et scénaristes eux-mêmes parce qu'il faut vendre des goodies ?
Ça me gonfle parce que normalement, je me dis toujours qu'il faut consommer des choses auxquelles on est pas forcément attirés dès le départ pour élargir ses horizons et peut-être apprécier d'une autre manière quelque chose - mais avec cet univers, avec un fandom (et des jeux) qui nous bassinent en long, en large et en travers "ouin ouin tout ce qui ne va pas dans le monde c'est à cause du sang de Nabatéens" et chie sur, ben, les persos Nabatéens eux-mêmes, une fic qui a part sur un postulat "les hybrides Nabatéens existent, mais ne sont pas viables/en bonne santé/gérables s'ils ont trop de sang Nabatéen", je ne peux/veux plus les lire/voir/écouter.
Comme pour l'utilisateur de Tumblr que j'avais bloqué, sans avoir jamais interagit avec cette personne, mais parce que j'avais lu un billet en mode "oulala rien que de penser à Dedel qui aurait du sang de Nabatéen [encore dans un contexte de demi-nabatéens] ça me rend physiquement malade!" parce que, non seulement, ben ça veut dire que cette personne n'a visiblement pas compris ce qu'est un Emblème dans le jeu, et surtout, parce que ce genre de trucs avec le fandom de FE16, avant même que je ne découvre le trou à fange qu'est le sous-serveur de la Discorde, c'est un gros gros signe que cette vision qu'à cet utilisateur du jeu et la mienne sont tellement incompatibles qu'on ne pourra jamais discuter sereinement dessus, donc blocage automatique.
Je vois le "fandom" comme quelque chose de relaxant où j'ai envie d'être chill et de juste, apprécier des trucs plutôt que de râler (j'ai déjà la vraie vie pour ça), mais là c'est juste, je pense, de la déception (une origo gentis sur les Hresvelg! Un des trucs sur lesquels j'avais déblatéré il y a longtemps! C'est tellement génial de voir que quelqu'un d'autre a eu l'idée d'en faire une! Si seulement il n'y avait pas eu ce foutu commentaire "et en fait les métisses sont malades parce qu'ils ne sont pas viables à cause du sang de l'un de leurs parents mais si ce sang se dilue ils vont mieux"...) et la simple coincidence qu'aujourd'hui on est le 21 avril qui vaut ce bloc de sel.
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 22
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour à tous !
Comme je le disais dans l’article précédent, pour m’excuser de ma lenteur caractéristique, je livre trois reviews de chapitre plutôt qu’une seule cette fois-ci (les reviews des chapitres 21, 22 et 23).
La dernière fois, nous rencontrions enfin un changelin, Monsieur X, qui avait l’horrible idée d’embrasser une mineure sous l’apparence de son ex-petit ami. Nous apprenions aussi la machination ayant donné lieu aux missions d’assassinat.
Mais bon, nous allons laisser ça de côté pour retrouver Mara dans un chapitre que j’espère être moins pénible que le dix-neuvième, intitulé « Mara, ou comment faire du vaisseau spatial-stop. »
Let’s go
« Mara essuya son poignard. Devant elle, le cadavre de Selenba gisait, dans une mare de sang.
Elle releva la tête vers la silhouette holographique ténébreuse de Magister qui la regardait en silence.
La jeune fille était détendue. Elle avait fait exactement ce que voulait Magister. Elle désigna le corps de son couteau et demanda dédaigneusement :
— Voulez-vous que je lui tranche la tête et que je vous la rapporte ? Ce sera salissant, mais ça ne me gêne pas.
Magister semblait surpris.
— Comment as-tu fait ? fit-il de sa voix de velours liquide. »
Même s’il est évident que tout ça est mis en scène et que Selenba n’est pas réellement morte, j’apprécie TRÈS FORTEMENT ce début sans préambule. Surtout après toute l’exposition qu’on s’est chopé au dix-neuvième chapitre. Bon Dieu que ce dix-neuvième chapitre était long.
Ah oui, et sidenote : je ne sais pas si j’ai déjà lu la remarque quelque part, mais « la voix de velours liquide » de Magister est une paraphrase qui me fait beaucoup rire. Je suppose que le velours liquide est un type de tissu (je ne m’y connais pas assez en textile pour le dire), mais pour une non initiée comme moi, on dirait que deux consistances différentes sont associées à un truc qui n’est pas censé avoir de consistance, la voix. Et puis là où je peux me figurer des « pattes de velours », les deux se rapprochant plutôt bien, la voix de velours me rend plus perplexe. Je pense que c’est une façon d’exprimer les intonations plutôt que le ton de voix, mais ça veut dire que Magister a constamment une voix caressante, même quand il se transforme en loup et se vautre sur sa propre queue. Perplexe.
C’est comme si je disais de quelqu’un « je n’ai jamais supporté ses grands airs conditionnés ». Genre ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu’il s’agit d’une image, mais alors va te conceptualiser l’image mon gars.
« — Selenba a été transformée en vampyr normale, elle n’était plus le Chasseur, répondit Mara en dévoilant son bras cassé qui pendait et l’énorme entaille souillée de sang sur son ventre. Elle a commencé à m’expliquer qu’elle voulait avoir une vie « normale » et blablabla, elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si elle s’attendait à ce que je l’attaque après lui avoir dit que j’avais volé quelque chose pour vous et que vous m’aviez demandé de la tuer en échange. Pour sauver Cal. »
Yay yay yay c’est de nouveau le moment pour moi de parler de découpage de répliques !!
C’est mal foutu !
Voilà !
Plus sérieusement, la première phrase, pas de souci, ça marche. Je dirais même que ça donne à Mara une façon de parler intéressante.
Souvent, quand on écrit, on a la tentation de donner aux personnages des phrases bien pensées et découpées, exprimant un raisonnement digne d’une thèse ; ce qui en soi fonctionne dans certains types de bouquins, pas de problème. Mais personnellement, je suis très fan des histoires où les répliques des personnages reflètent leur psychologie, dans la façon dont elles sont articulées, la taille des phrases, la façon dont les informations sont mises ─ phrases brèves avec toutes les informations nécessaires synthétisées, ou points de suspension et explications hachées.
Tenez, par exemple, en réécrivant ce passage :
« - S… Selenba a été transformée en vampyr. En vampyr normale, je veux dire, par… par ma sœur, je veux dire Tara, je crois. Donc elle n’était plus le Chasseur. Elle… 
Après une hésitation, Mara se tourna pour présenter son bras cassé à Magister, avant de lui désigner l’entaille souillée de sang sur son ventre. »
→ ici, Mara est stressée, elle se corrige, se répète, a du mal à finir ses phrases. Ses phrases sont courtes ; les phrases brèves peuvent parfois être symptomatiques d’une personne qui ne veut pas parler en public et lâche l’information qu’elle a sous sa forme la plus simple pour parler le moins longtemps possible.
Par opposition :
« — Selenba a été transformée en vampyr normale, elle n’était plus le Chasseur, répondit Mara en dévoilant son bras cassé qui pendait et l’énorme entaille souillée de sang sur son ventre. »
→ Ici, Mara est froide, elle exprime un fait. C’est une didascalie et non une narration qui précise qu’elle dévoile ses plaies ; or, placer des actions en didascalie en retire généralement le « poids », leur donnant une allure de geste machinal. En effet, une action qui intervient entre deux bouts de phrases d’un personnage suggère que le personnage peut tranquillement parler tout en accomplissant l’action. (Je précise que c’est mon interprétation d’une action placée en didascalie, vous avez le droit de ne pas être d’accord, ça relève pour beaucoup de comment je lis les histoires personnellement).
Bref, la première phrase marche bien. Ce sont celles qui suivent qui m’embêtent.
« Elle a commencé à m’expliquer qu’elle voulait avoir une vie « normale » et blablabla, elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si elle s’attendait à ce que je l’attaque après lui avoir dit que j’avais volé quelque chose pour vous et que vous m’aviez demandé de la tuer en échange. Pour sauver Cal. »
Une réplique de quatre lignes, c’est non. Déjà, une réplique sous-entend que quelqu’un la prononce, or je ne vois pas quelqu’un prononcer cette phrase sans devoir s’interrompre au mauvais endroit pour souffler. Vous me direz qu’il y a les virgules pour prendre le temps, mais ces virgules-là ne sont pas là pour prendre des pauses, puisque « elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si... » sont des bouts de phrases tous connectés logiquement qui perdraient de leur sens avec des pauses trop marquées.
En plus, en coupant l’aspect machinal d’une phrase courte, on dirait qu’elle cale le plus d’infos possibles en une seule phrase, ce qui change un peu l’état d’esprit qu’on lui imagine. Enfin, la dernière phrase est très drôle : pourquoi tu mets un point entre « vous m’aviez demandé de la tuer en échange » et « pour sauver Cal ? » La pause fait un effet plus bizarre qu’autre chose.
Bref, réplique mochouille, continuons.
Satisfait qu’elle ait rempli sa mission, Magister transmet les coordonnées à Mara, qui se barre sur un vaisseau, laissant Selenba sur place. Mara ouvre ensuite une vidéocristal pour regarder Tara se rendre au concert.
Et c’est tout ! Le chapitre était très court, restez tuned pour le suivant.
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lepartidelamort · 9 days ago
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Italie : les juifs traînent le peintre Giovanni Gasparro devant le Sanhédrin.
Le judaïsme est une religion de paix et de tolérance.
Précédemment : Le peintre italien Giovanni Gasparo met en scène la véritable histoire des meurtres rituels juifs et déclenche la colère de Jéhovah
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Les juifs organisent un de leurs procès dont ils ont coutume depuis l’Antiquité contre le peintre Giovanni Gasparro.
La Gazetta del Mezzogiorno :
« D’un point de vue historique, l’accusation de crime rituel représente l’un des instruments les plus féroces avec lesquels la haine antijuive s’est exprimée ». Tels sont les propos de Riccardo Di Segni, grand rabbin de la communauté juive de Rome, entendus dans le cadre du procès en cours à Bari contre Giovanni Gasparro, un peintre de 40 ans originaire d’Adelfia. Gasparro, assisté de l’avocat Salvatore D’Aluiso, est accusé de propagande et d’incitation à la discrimination raciale, ethnique et religieuse pour certains commentaires sur le post de son tableau « Martyre de Saint Simonino de Trente ».
Peut-on savoir pourquoi un rabbin est entendu dans le procès d’un peintre dans l’Italie de 2024 ?
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Giovanni Gasparro
L’œuvre – datée de 2020 – représente le meurtre d’un enfant de Trente connu sous le nom de Simonino, qui a mystérieusement disparu dans la nuit du 23 mars 1475 et a été retrouvé mort trente jours plus tard, avec une plaie saignante sur le côté et entouré de membres de la communauté juive locale qui voulaient recueillir le sang de la plaie de l’enfant dans une bassine. Il s’agit d’un faux historique, comme on l’a constaté par la suite, si bien que le 28 octobre 1965, lors du concile Vatican II, l’Église a aboli le culte des faux bienheureux.
Rien n’est plus faux.
L’affaire ressemble curieusement au mythe des chambres à gaz : il faut croire les juifs sur parole et ne pas poser de questions.
Un procès en bonne et due forme a eu lieu, les preuves, accablantes, n’ont jamais été démenties. L’Église catholique, mortellement enjuivée depuis, a simplement proclamé que tout était faux sans jamais fournir aucun élément.
Et puisque nous entendons parler du « Grand Rabbin de Rome », citons le petit-fils de l’un de ses prédécesseurs à cette fonction, Ariel Toaff, et son ouvrage, Pâques de sang, dans lequel il confirme que Simon de Trente a été rituellement assassiné par des marchands juifs ashkénazes de passage en Italie.
À la lecture des dépositions des prévenus accusés de meurtre rituel d’enfants en relation avec l’utilisation du sang, on a clairement l’impression que, plutôt que d’expliquer la finalité de ce besoin de sang d’enfants chrétiens, les prévenus essayaient de décrire les magnifiques propriétés thérapeutiques et magiques du sang, et en particulier du sang provenant d’enfants et de jeunes gens. On insistait principalement sur le sang brûlé et séché réduit en poudre ; ce sang est supposé avoir été utilisé comme hémostatique [coagulant] d’une efficacité extraordinaire lorsqu’il était appliqué sur la plaie causée par la circoncision. Angelo de Vérone n’avait aucun doute à cet égard et expliqua aux juges de Trente qu’une fois le sang réduit en poudre, les juifs le conservaient normalement pour une réutilisation ultérieure lors de la circoncision de leurs fils, pour soigner la blessure dans le prépuce. Si elles étaient disponibles, on dit qu’ils auraient utilisé d’autres poudres hémostatiques comme alternative, comme le bolo di Armenia et le « sang de dragon », une sorte de résine de couleur rouge foncé, connue en pharmacie sous le nom de Calamus Draco ou Pterocarpus Draco. Le médecin Giuseppe di Riva del Garda, dit le « juif bossu », qui avait circoncis les fils d’Angelo, l’utilisait couramment durant la Sainte opération.
Tous les cas examinés ci-dessus, et dans un grand nombre de cas présents dans les recueils de la segullot, les remèdes et médicaments secrets, élaborés et diffusés par les maîtres de l’exercice de la Kabbale, constituent l’usage extérieur, si l’on veut, du sang, que celui-ci soit humain ou animal, sec ou dilué, à des fins thérapeutiques et exorcistes. Mais l’accusation portée contre les juifs qui ingèrent du sang, ou l’utilisent à des fins rituelles ou curatives, lors de transfusions orales, semble à première vue dénuée de tout fondement, violant clairement les normes bibliques et les pratiques rituelles ultérieures, qui ne permettent aucune dérogation à cette interdiction.
Il n’est donc pas surprenant que les juifs du Duché de Milan, dans leur pétition à Gian Galeazzo Maria Sforza en mai 1479, aient voulu se défendre des accusations de meurtre rituel qui se répandaient comme de l’huile sur le feu après le meurtre de Trente, en rappelant l’interdiction biblique en soulignant que ces accusations étaient sans fondement dans les faits : « Le fait qu’ils ne soient pas coupables est facilement démontré par des preuves et des arguments très efficaces, tant légaux que naturels, de la part d’autorités très dignes de confiance, d’abord en raison de la loi juive Moysaycha qui interdit le meurtre, et dans plusieurs endroits, la consommation du sang non seulement humain mais de tout animal, quels qu’ils soient ».
Mosè de Würzburg, connu sous le nom de « vieil homme », n’a pas hésité, dans les premières phases de son interrogatoire, à mentionner l’interdiction biblique catégorique de consommer du sang pour prouver l’absurdité des accusations, qui est aussi la plus autorisée parmi ceux qui étaient jugés dans le cadre du procès de Trente. « Les Dix Commandements donnés par Dieu à Moïse », affirmait le savant hébreu à ses accusateurs, « nous ordonnent de ne pas tuer ni manger de sang ; c’est pour cela que les juifs tranchent la gorge des animaux qu’ils veulent manger et, qui plus est, salent ensuite la viande pour éliminer toute trace de sang ».(29) Mosè « le vieil homme » était très évidemment parfaitement au courant des normes d’abattage (shechitah) et de salage de la viande (melikhah), prescrites par les rituels juifs (halakhah) et qui appliquent l’interdiction mosaïque de manger du sang avec la plus grande sévérité. Mais ses arguments, comme nous le verrons, bien qu’apparemment convaincants, étaient dans une certaine mesure trompeurs.
En fait, si l’on revient aux recueils de la segullot en usage chez les juifs d’origine allemande, on trouve un large éventail de recettes permettant l’ingestion orale de sang, tant humain qu’animal. Ces recettes sont de formidables électuaires, parfois complexes dans leur préparation, destinés à soulager les maux, à agir comme remède, à protéger et à guérir. Pour le Shabbatai Lipschütz, pour arrêter le flux excessif de sang menstruel, il était conseillé de sécher devant le feu et de réduire en poudre une plume de poulet trempée avec le sang menstruel. Le lendemain matin, une cuillerée de cette poudre, diluée dans du vin et servie à la femme, à jeun, aurait infailliblement produit l’effet désiré. Un autre médicament secret, obtenu par Lipschütz et considéré d’une efficacité extraordinaire sur la base d’une longue tradition, était prescrit aux femmes qui souhaitaient tomber enceintes. La recette prévoyait qu’une pincée de sang de lapin séché soit dissoute dans du vin et administrée à la patiente. Comme alternative, un mélange de vers et de sang menstruel pouvait être d’une grande utilité.
Elia Loans, le Baal Shem de Worms, a également célébré les propriétés extraordinaires du sang de lapin dans la fécondation des femmes stériles. L’expert kaballiste a d’ailleurs prescrit, pour la guérison de l’épilepsie, la dilution dans le vin du sang séché d’une vierge ayant ses premières règles. À cet égard, il convient de noter que Mercklin (Mordekhai), l’un des condamnés pour le meurtre rituel collectif à Endingen en 1470, a souligné l’efficacité de l’utilisation du sang de jeunes humains pour guérir l’épilepsie.
Les recueils du segullot soulignaient en outre les prodigieuses propriétés du sang humain, naturellement, toujours séché et préparé sous forme de caillé ou de poudre, comme ingrédient principal des élixirs aphrodisiaques incitant à l’amour et à la copulation, en plus de leur capacité à réaliser les rêves érotiques les plus audacieux et dévorants. Il n’est pas surprenant que le sang ait parfois été utilisé dans le cadre du mariage – un autre rite de passage fondamental – en plus de ses utilisations dans la circoncision et dans la préparation à la mort.
Le 24 mars 2020, le peintre de Bari avait publié 21 photos de son propre tableau sur son profil Facebook, « immortalisant », résume le ministère public, « la croyance antisémite dans la soi-disant accusation de sang et de meurtres rituels, selon laquelle les Juifs étaient responsables du sacrifice d’enfants chrétiens ». Selon la procureure de Bari, Larissa Catella, avec les réponses aux commentaires inspirés par sa peinture, le peintre aurait également « propagé et diffusé des idées fondées sur la haine antisémite, visant à influencer les opinions d’un public plus large, déclenchant et suscitant des réactions et des commentaires dont plusieurs à contenu clairement antisémite de la part de nombreux adeptes ».
Hier, dans la salle d’audience, les dirigeants de la communauté juive nationale et romaine, constitués parties civiles avec l’avocat Roberto De Vita, qui avait dénoncé l’artiste de Bari à l’époque, ont été entendus. Le rabbin Di Segni a expliqué que « le tableau représente une scène monstrueuse qui dérive d’une ancienne calomnie dans laquelle les Juifs étaient présentés comme responsables d’un crime religieux odieux. Une calomnie porteuse d’une idéologie antijuive ». La publication de l’œuvre et les quelque 6 000 commentaires qu’elle a suscités « ont provoqué des réactions émotionnelles assez intenses au sein de la communauté ».
Pour Noemi Di Segni, président de l’Union des communautés juives italiennes, le tableau « incite à la haine et à la propagande antijuive typique de la période fasciste et nazie », développant un « débat hostile et accusateur contre le monde juif ». Le président Di Segni a ensuite souligné la « préoccupation internationale d’une nouvelle propagation de la haine antijuive », créant des situations de « danger ». Au moment de la publication, Milena Santerini, professeur de pédagogie à l’université catholique de Milan et à l’époque coordinatrice nationale du département de lutte contre l’antisémitisme du cabinet du Premier ministre, a également demandé au peintre de retirer des images et des messages des réseaux sociaux. « J’ai écrit une lettre à Gasparro », a déclaré la conférencière, qui a témoigné au procès, “pour lui dire que je voyais des éléments d’incitation à la haine dans la photo et lui demander de la retirer du web et d’éviter sa diffusion, mais elle est restée là”.
Lors de la prochaine audience, le 17 avril, le peintre lui-même, qui s’est rendu hier à l’audience blindée avec des policiers et des escortes, répondra aux questions de l’accusation et de la défense.
Dans le procès de Trente, les femmes, en particulier celles liées à l’autoritaire Samuel de Nuremberg, chef reconnu de la communauté juive, n’ont pas caché leur grande foi dans l’efficacité du sang des enfants comme ingrédient de sublimes potions curatives et protectrices, dont la médecine populaire et l’exercise de la Kabbale étaient extrêmement riches, fondées sur une longue tradition. Bella, belle-fille de Mosè de Würzburg, déclara sans hésitation, dans sa déclaration de février 1476, que « le sang d’un enfant était merveilleusement bénéfique pour les femmes, incapables d’accoucher à terme ». Les femmes se souviennent que lorsque la jeune Anna de Montagana, belle-fille de Samuel de Nuremberg, était enceinte et menaçait de faire une fausse couche, sa belle-mère, Brunetta, en tant que femme et experte en la matière, lui a rendu visite dans sa chambre, lui faisant prendre une cuillerée d’un médicament composé de sang sec et en poudre dissout dans du vin.(37) Une autre fois, Bella avait vu Anna, enceinte et souffrante, se nourrir d’un peu de sang mélangé au jaune d’un œuf à la coque. 
Selon les prévenus de Trente, leurs clients les plus alertes avaient exigé que les revendeurs fournissent des certificats de convenance rituelle, signés par des autorités rabbiniques sérieuses et reconnues, comme c’était l’usage pour les produits alimentaires préparés selon les règles religieuses du kashrut. Aussi paradoxal et improbable que cela puisse paraître à nos yeux – au point de faire croire que ce fait a été inventé de toutes pièces par les autorités judiciaires de Trente – nous pensons que cette question mérite une certaine attention et une vérification précise, lorsque cela est possible, des faits et détails sur lesquels elle semble être construite.
Le maestro Tobias et Samuel de Nuremberg, Angelo de Vérone, Mosè « le Vieux » de Würzburg, et son fils Mohar (Meir), se souviennent tous deux d’être entrés en contact avec ces vendeurs de sang, souvent, selon eux, munis de permis rabbiniques écrits.
Parfois, ils se rappelaient même leurs noms et leurs origines ; dans certains cas, ils décrivaient leur apparence physique avec de nombreux détails.
Abramo (fournisseur de Maestro Tobias), Isacco de Neuss, de l’évêché de Cologne, Orso de Saxe, Jacob Chierlitz, également de Saxe, ne sont pas des noms qui signifient beaucoup pour nous. Ce sont les noms attribués à ces marchands itinérants, originaires d’Allemagne et voyageant, avec leurs sacs à main en cuir au fond ciré et étamé, vers les communautés ashkénazes de Lombardie et du Triveneto.
Sans doute plus grave et plus digne d’attention, même s’il a été extorqué au moyen de méthodes coercitives cruelles, est le témoignage correspondant de Samuel de Nuremberg, chef incontesté des juifs de Trente. Samuel avoua à ses inquisiteurs que le colporteur itinérant Orso (Dov) de Saxe, duquel il avait obtenu le sang, vraisemblablement celui d’un enfant chrétien, portait des lettres de créance signées par « Mosè de Hol de Saxe, Iudeorum principalis magister ». Il ne fait aucun doute que ce « Mosè de Hol » était identique à Rabbi Moshè, chef de la yeshiva de Halle, qui, avec sa famille, jouissait des privilèges accordés par l’archevêque de Magdebourg en 1442 puis par l’empereur Frédéric III en 1446, dont celui de se parer du titre de Jodenmeister, c’est-à-dire le magistrat principalis Judeorum, comme Mosè est décrit dans la déposition de Samuel de Nuremberg. Nous savons que Mosè a abandonné Halle (un particulier apparemment ignoré par Samuel) dès 1458 et s’était installé à Poznán en Pologne, pour poursuivre son activité rabbinique dans cette communauté.
Le texte du certificat de garantie signé par Mosè de Halle, qui accompagnait le sac de sang séché vendu par Orso (Dov) de Saxe, était assez semblable au texte d’une attestation communément délivrée en ce qui concerne les denrées alimentaires autorisées :  » Qu’il soit connu de tous que tout ce qui est porté par Dov est kasher« .(56). Il est normal que le texte ait volontairement omis toute mention du type de marchandises traitées par Orso. Samuel, après avoir acheté le sang, a écrit son nom sur le cuir blanc de la bourse, qui comportait une liste des clients du marchand allemand et une signature en hébreu : Rabbin Schemuel miTrient.
Il évoqua ensuite l’un des moments culminants et les plus significatifs de tout le Séder, une fois la tension dissipée, la fantaisie libérée de ses contraintes, les mots furent prononcés distinctement, un par un, pour être savourés et goûtés dans toute leur signification : les dix plaies d’Égypte, ou comme les juifs ashkénazes les ont nommées, les dix malédictions. La digue, le sang, ouvrit la liste, suivie par les grenouilles (zefardea), les poux (kinim) et les animaux féroces (‘arov) ; puis vinrent les fléaux des animaux (dever), les ulcères (shechin), la grêle (barad), les sauterelles (areh), l’obscurité (choshekh). Dans un crescendo terrible et mortel, les fléaux ont pris fin avec la mort des premiers Égyptiens nés (makkat bechorot). Selon la coutume établie de longue date chez les juifs ashkénazes, le chef de famille plongea solennellement l’index de la main droite dans la coupe de vin qu’il avait devant lui et, en annonçant chaque fléau, il fit glisser son doigt dans le verre, vers l’extérieur, en éclaboussant le vin sur la table.
Samuel de Nuremberg n’eut aucune difficulté à réciter les noms des dix fléaux, en hébreu, de mémoire et dans l’ordre, expliquant que « ces mots signifiaient les dix malédictions que Dieu envoyait aux Égyptiens, parce qu’ils ne voulaient pas libérer Son peuple ». Les notaires chrétiens italiens avaient manifestement du mal à transcrire en caractères latins cette rafale de termes hébraïques, prononcés avec un fort accent allemand, mais ils faisaient de leur mieux, obtenant presque toujours des résultats moyennement satisfaisants. Le registre fournit la liste de Samuel comme suit : digue, izzarda (les grenouilles, zefardea, était apparemment trop dur pour leurs oreilles), chynim, heroff (pour ‘arov, avec une variante de peu d’importance), dever, ssyn (pour schechin, ulcère), porech (barad, grêle, prononcé à la manière allemande, bored, ont été mal compris), harbe, hossen (pour choshekh, darkness) et enfin, maschus pchoros (makkat bechorot), qui a rendu le terme de la plaie selon la diction Ashkenaze, makkas bechoros). Mais tout cela était plus ou moins compréhensible, tant en paroles qu’en sens.
Dans l’une des dépositions d’Anna de Magdeburg, la belle-fille de Samuel, elle se souvient que sa belle-mère avait fait gicler le vin sur la table, plongeant son doigt dans le verre et récitant les dix malédictions, mais elle ne se souvient plus exactement de l’ordre. Une Haggada a ensuite été produite et Anna l’a prise et a lu le texte rapidement, en commençant par la digue, le sang, et en traduisant correctement les différents termes.
Le vieil homme Mosè de Würzburg se souvient des temps passés où il était chef de famille à Spira, puis à Magonza. Pendant la soirée de Pessa’h, il s’était assis en bout de table avec les invités et avait dirigé le Séder et la lecture de la Haggada, éclaboussant le vin sur la table pendant qu’il prononçait clairement les noms des dix fléaux de l’Égypte. Il a ensuite informé ses inquisiteurs que, selon la tradition ashkénaze, « le chef de famille ajoutait ces mots : ‘Ainsi nous implorons Dieu que ces dix malédictions tombent sur les Gentils, ennemis de la foi des juifs’, une référence claire aux chrétiens ».(14) Selon Israël Wolfgang, qui était, comme d’habitude, bien informé, le célèbre et influent Salomone de Piove di Sacco, ainsi que le banquier Abramo de Feltre et le médecin Rizzardo de Ratisbonne à Brescia, se sont tous conformés au rituel consistant à réciter les dix malédictions et de verser le vin contre les pays ennemis d’Israël, de manière symbolique.
Mosè de Bamberg, l’invité juif errant dans la maison d’Angelo de Vérone, a témoigné de cette coutume, qui avait eu lieu en sa présence lors du Séder chez Léone di Mohar à Tortoa. Mosè, maître de la langue hébraïque, qui vivait aux frais de Tobias, le médecin, se souvenait bien de l’époque où sa maison était située dans le quartier des juifs de Nuremberg.
Tobias lui-même, en tant que chef de famille, avait directement guidé ces différentes parties du Séder et en rappelait les détails, qui étaient d’ailleurs répétés chaque année à Pessa’h, sans variation. Il annonça donc aux juges de Trente que « lorsque le chef de famille avait fini de lire ces mots (les dix fléaux), il ajoutait alors cette phrase : ‘Nous implorons donc Dieu que vous envoyiez également ces dix fléaux contre les nations, qui sont les ennemis de la religion des juifs’, avec l’intention de se référer, en particulier, aux chrétiens ». Pour sa part, Samuel de Nuremberg, aspergeant le vin sur la table de l’intérieur de son calice, a aussi pris comme point de départ les tragédies des pharaons pour maudire sans ambiguïté la foi chrétienne : « Nous invoquons Dieu pour qu’il retourne tous ces anathèmes contre les ennemis d’Israël ».(17)
Le Séder devint ainsi une manifestation scandaleuse d’un sentiment anti-chrétien, exalté par des actes et des significations symboliques et des imprécations brûlantes, qui se servait maintenant des évènements abominables de l’exode des juifs d’Égypte comme simple prétexte. Dans la Venise juive du XVIIe siècle, les caractéristiques rituelles liées à la lecture de cette partie de la Haggada étaient encore vivantes et présentes, comme le montre le témoignage de Giulio Morosini, que l’on peut considérer des plus fiables.
Les juifs de Trente, en décrivant le Séder auquel ils avaient participé, ne mentaient pas ; ils n’étaient pas non plus sous l’influence des juges, qui ignoraient vraisemblablement qu’une grande partie du rituel leur avait été décrite. Si les accusés s’attardaient longuement sur le sens anti-chrétien virulent que le rituel avait pris dans la tradition du judaïsme franco-allemand auquel ils appartenaient, ils ne se livraient pas à une exagération invérifiable. Dans leur mentalité collective, le Séder de Pessa’h s’était transformé depuis longtemps en une célébration où le désir de la rédemption prochaine du peuple d’Israël passait de l’aspiration à la vengeance, puis à la malédiction de leurs persécuteurs chrétiens, les héritiers actuels du méchant Pharaon d’Égypte.
Il devrait être évident que seule une personne ayant une très bonne connaissance du rituel du Séder, un initié, pourrait décrire l’ordre [précis] des gestes et des opérations ainsi que les formules hébraïques utilisées pendant les différentes phases de la célébration, et être capable de fournir une telle [richesse] de descriptions et d’explications détaillées et précises. Les juges de Trente pouvaient à peine suivre ces descriptions, se faisant une vague idée du rituel, si étranger à leur expérience et à leurs connaissances qu’ils ne pouvaient que le reconstituer [sous forme] d’images nébuleuses et imparfaites. Les notaires italiens avaient donc du pain sur la planche pour [tenter de] se frayer un chemin dans cette jungle de termes hébreux incompréhensibles, prononcés avec un fort accent allemand. Mais d’autre part, ce qui les intéressait, au-delà des détails de la difficile compréhensibilité, c’était d’établir où ces juifs utilisaient le sang chrétien dans leurs rites pascal, en l’ajoutant au pain sans levain et au vin de la libation. Imaginer que les juges aient dicté ces descriptions du rituel du Séder, avec les formules liturgiques correspondantes en hébreu, ne semble pas très plausible.
Goi katan, « petit chrétien », l’expression utilisée pour désigner la victime du meurtre rituel, qui était habituellement sans nom, aurait été utilisée lors de l’acte d’ajouter son sang aux aliments symboliques qui seront exposés et consommés lors du dîner de Séder. Cette expression, bien qu’elle ne soit pas du tout neutre au regard des connotations négatives et péjoratives attribuées aux chrétiens en général, était certainement moins méprisante que le terme normalement utilisé par les juifs allemands en référence à un enfant chrétien. [Par exemple], le mot shekez possède le sens de « quelque chose d’abominable », tandis que le féminin, shiksa ou shikse, est un néologisme utilisé, en particulier, en référence aux filles chrétiennes engagées dans des relations romantiques avec des jeunes hommes de la race d’Israël.(19) Le terme [à la façon italienne] d’affection, le « scigazzello », était en usage chez les Ashkenazes de Venise jusque relativement récemment. Quoi qu’il en soit, les mots shekz, sheghez, ou sceghesc, employés de manière méprisante pour désigner les enfants de ces fidèles en Christ, considérés comme certaines des expressions [les plus] abominables de [toute] la création, étaient largement utilisés dans toutes les villes avec des communautés juives allemandes, même en Italie du Nord.
Les enjuivés du Vatican n’ont jamais répondu à tout cela.
Ils ne le feront jamais, car ils tremblent devant les juifs.
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Mais nous, non.
Nous pouvons dire ce que nous pensons de ce crime terrible commis par les juifs et défendre les héros qui osent défier cette race de meurtriers et de menteurs.
Le 24 mars 2020, le peintre de Bari avait publié 21 photos de son propre tableau sur son profil Facebook, « immortalisant », résume le ministère public, « la croyance antisémite dans la soi-disant accusation de meurtres rituels, selon laquelle les juifs étaient responsables du sacrifice d’enfants chrétiens ». Selon la procuratrice de Bari, Larissa Catella, avec les réponses aux commentaires inspirés par sa peinture, le peintre aurait également « propagé et diffusé des idées fondées sur la haine antisémite, visant à influencer les opinions d’un public plus large, déclenchant et suscitant des réactions et des commentaires dont plusieurs à contenu clairement antisémite de la part de nombreux adeptes ». Hier, dans la salle d’audience, les dirigeants de la communauté juive nationale et romaine, constitués parties civiles avec l’avocat Roberto De Vita, qui avait dénoncé l’artiste de Bari à l’époque, ont été entendus. Le rabbin Di Segni a expliqué que « le tableau représente une scène monstrueuse qui dérive d’une ancienne calomnie dans laquelle les juifs étaient présentés comme responsables d’un crime religieux odieux. Une calomnie porteuse d’une idéologie antijuive ». La publication de l’œuvre et les quelque 6 000 commentaires qu’elle a suscités « ont provoqué des réactions émotionnelles assez intenses au sein de la communauté ».
La vérité provoque souvent ces réactions chez les juifs.
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Le rav Di Seigni
Pour Noemi Di Segni, président de l’Union des communautés juives italiennes, le tableau « incite à la haine et à la propagande antijuive typique de la période fasciste et nazie », développant un « débat hostile et accusateur contre le monde juif ». Le président Di Segni a ensuite souligné la « préoccupation internationale d’une nouvelle propagation de la haine antijuive », créant des situations de « danger ».
Au moment de la publication, Milena Santerini, professeur de pédagogie à l’université catholique de Milan et à l’époque coordinatrice nationale du département de lutte contre l’antisémitisme du cabinet du Premier ministre, a également demandé au peintre de retirer des images et des messages des réseaux sociaux. « J’ai écrit une lettre à Gasparro », a déclaré la conférencière, qui a témoigné au procès, “pour lui dire que je voyais des éléments d’incitation à la haine dans la photo et lui demander de la retirer du web et d’éviter sa diffusion, mais elle est restée là”. Lors de la prochaine audience, le 17 avril, le peintre lui-même, qui s’est rendu hier à l’audience avec des policiers et des escortes, répondra aux questions de l’accusation et de la défense.
C’est curieux, ces Catholiques qui luttent contre « l’antisémitisme » et qui nient les faits tels qu’ils ont été exposés par des tribunaux catholiques.
On croirait que, comme Judas, ils ont été achetés par les juifs pour leur permettre de commettre leurs crimes.
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Démocratie Participative
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transparentgentlemenmarker · 2 months ago
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La tragédie des hommes modernes ils travailleront plus de 40 heures pour leur famille, mais ne prendront pas soin de leur santé. Pendant ce temps, 1/4 d'entre eux meurent de maladies cardiaques les mesures pour éviter une mort prématurée même si vous n'avez pas le temps
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Les maladies cardiaques sont la première cause de mortalité, fatigue excessive essoufflement, prise de poids rapide, pieds gonflés, brouillard cérébral, articulations douloureuses. Ce qui provoque Alzheimer, crises cardiaques, diabète, cancer. Mais c’est la résistance à l’insuline qui en est la cause.
Et c'est la vie moderne qui est à blâmer :
→ stress
→ sucres
→ travaux de bureau
→ aliments transformés
→ privation de sommeil
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L'insuline est une hormone qui fonctionne comme une clé, mettant du sucre dans vos cellules. Dans le cas de la résistance à l’insuline, la clé ne correspond pas. Le sucre ne peut pas pénétrer dans vos cellules, il s’accumule donc dans le sang. Manger plus de fibres Excellentes sources de fibres avoine, poires, pommes, carottes, brocolis, avocat, framboises, fraises, fruit du dragon, les légumes. Marcher 1h par jour au minimum. Moins de glucides = moins de sucre dans le sang moins de sucre dans le sang = moins d'insuline. Réguler les protéines. Activer les muscles de votre corps en faisant des étirements tractions. Ne pas manger trop tard pour faciliter la phase du sommeil. En résumé 7 étapes simples pour inverser la résistance à l’insuline :
1. Mangez plus de fibres
2. Jeûne intermittent
3. Marchez après les repas
4. 3 repas x 50g de protéines
5. Soulevez des poids 2 à 3 fois par semaine
6. Privilégiez le sommeil et le soleil
7. Moins de 100 g de glucides par jour
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th3lost4uthor · 11 months ago
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (8.3/15)
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« … par ce fait, je demande aux troupes Argent et Bronze actuellement disponibles de se tenir prêtes au moindre signalement de la part des éclaireurs. » Conclut Maître Joris, vérifiant la retranscription du scribe à ses côtés. « Et ajoutez également que… » Soupir. « Que s’ils venaient à apercevoir un dragon aux écailles blanches et turquoises, ou un humanoïde semblable à un Osamodas – mêmes couleurs, grande taille – alors qu’ils n’hésitent pas à l’aborder… et qu’ils me contactent immédiatement. »
          Après avoir soigneusement relu la missive, il la tendit au maître du Tofulailler royal, qui s’empressa alors de l’attacher à l’un des volatiles. Piaillant de toutes ses forces, ce-dernier décolla à vive allure, ne laissant dans son sillage qu’un souffle ainsi que quelques plumes dorées. On lui avait assuré qu’il s’agissait là du plus rapide que comptait le nid, mais cela n’avait en rien apaisé l’insupportable sentiment de démangeaison qui lui couvrait à présent la nuque. Il savait que ce n’était qu’une impression, une sensation fantôme, tout comme cette idée qu’il aurait pu, dû même, rajouter telle ou telle information à son message. Au fond, tout ça ne changerait rien, car ce n’est pas l’absence de détails de cette foutue lettre ou même la vigueur du Tofu qui le portait qui le hanterait les prochains jours… mais le sentiment d’impuissance.
« Combien de temps avant qu’il n’atteigne votre Cité ? »
          L’émissaire observa l’homme de sciences qui se tenait derrière lui. Apparemment, il n’était pas le seul que cette situation mettait à mal.
« Un jour… Peut-être deux si les conditions météorologiques ne s’y prêtent pas. 
- C’est beaucoup trop long. » Lança l’autre. « À l’heure qu’il est, Phaéris doit déjà pouvoir apercevoir les côtes de l’île où paissent vos sangliers – s’ils sont encore vivants. »
          D’un coup trop sec, l’Éliatrope fit craquer l’ongle qu’il mordillait absentement depuis le début de l’échange. Après réflexion, Joris se dit qu’il n’aurait peut-être pas dû lui autoriser un accès aux herbiers et recueils concernant la faune et flore de Bonta. Trop d’informations.
« Je vous assure qu’il s’agit là du moyen le plus…
- Et les Zaaps ? Vous n’en avez pas à disposition ? » Rétorqua l’autre, imperturbable. « Il me semble me souvenir qu’il y en avait un à l’entrée du village.
- Même en empruntant un Zaap… » Soupira l’émissaire. « … nous serions amenés à la capitale : ceci nous contraindrait à alerter les autorités présentes sur place de notre entreprise, sans compter le temps de voyage jusqu’aux prairies. Et je vous rappelle que si vous êtes lié à Bonta par contrat et au peuple éliatrope par votre sang, vous n’en demeurez pas moins un criminel recherché : en dehors du Royaume Sadida qui constitue un territoire neutre, nous ne pouvons pas vous emmener n’importe où avec nous sans risquer l’incident diplomatique ! À nouveau, il s’agit là de notre meilleur… »
          Un nouveau craquement. Le pourtour de l’ongle avait pris une couleur sanguine. D’un geste, il se débarrassa du cadavre teinté, les yeux rivés sur les veinules apparentes du plancher.
« Messire Qilby… ? » C’était le Roi, qui avait tenu à assister l’émissaire dans son courrier, en profitant pour s’informer de la tournure des évènements. « L’antidote que vous étiez en train de concevoir, n’avez-vous pas dit que sa confection en était presque achevée ?
- En théorie, oui. » Presque. Il avait horreur de l’inexactitude. De l’imprévu. « Mais il restait encore à réaliser les tests de contrôle : cette formule n’est pas la même que celle que j’avais pu développer à l’époque ! Tout était à refaire. Il pourrait y avoir un délai d’action à prendre en compte, voire même des effets secondaires ! Je ne suis même pas certain que… ! »
Même pas certain qu’il soit efficace…
« Messire Qilby. » Le ton était plus ferme. Il avait commencé à s’attaquer à l’index. « Je comprends vos inquiétudes, mais je pense aussi que nul en ces lieux ne remette en doute vos qualités de scientifique. De même… » Hochement de tête grave. « … vous n’êtes pas responsable pour ce qui est arrivé aujourd’hui. »
          Ses yeux quittèrent le plancher pour se river tout aussi brusquement sur ceux du Sadida. Croyait-il vraiment qu’il… ? Une image vint se dessiner à la périphérie de sa conscience : une petite boule d’écailles, ronronnant sur une couverture de fortune tout en déployant ses ailes dont la membrane était aussi fine que du papier de riz, les griffes encore molles et les dents à peine sorties. Une petite boule d’écailles. Azurée.
Non, rien de tout ça est de ta faute, bien entendu.
Tout ça, c’est encore à cause de son sale caractère et de…
de sa manie à toujours vouloir tout résoudre par la force,
car après tout
« la sagesse et la justice triomphent toujours ! ».
Oui, mais…
Mais…
Mais, c’est moi qui étais responsable de… !
          Une main vint se placer sur son épaule. Il se redressa.
« Et je suis certain que Sire Phaéris nous reviendra… Sain et sauf. 
- Je… » Vous remercie. « … pense qu’une sécurité renforcée autour du laboratoire est nécessaire. Je vais devoir reprendre la création d’un antidote supplémentaire. »
Au cas où…
« Aurez-vous assez des ingrédients restants ? » Ce Joris était décidément toujours aussi pragmatique.
« O-oui, je crois. J’aurai néanmoins besoin de prélever quelques spécimens de vos serres, votre Majesté.
- Nous n’y voyons pas d’inconvénients, à condition que vous ne préleviez que le nécessaire. »
          Il ne répondit pas, hochant simplement la tête. Deux ou trois semaines auparavant, il n’aurait pas hésité un instant à rétorquer son intelligence, à affirmer ses connaissances en botanique et sa perspica-…
Il est parti.
Et je ne l’ai même pas vu venir…
          Aujourd’hui, il en était moins sûr.
« Je vais vous laisser… Messieurs. » Avant de sortir, il demanda. « Et si jamais vous veniez à…
- Nous vous tiendrons au courant, bien entendu. 
- Hum… Mais le cas échéant, je… je vous serai reconnaissant de faire preuve de bienveillance. » Soupir. « Yugo et Adamaï risquent de ne pas… vivre cette annonce comme les autres. »
          Le scientifique reprit le chemin de ses quartiers, flanqué par deux gardes. Son pas était presque aussi lourd que celui des hommes armés.
« Dites-moi, mon Roi… » Reprit l’émissaire lorsque le martellement se fut éloigné. « Qu’en pensez-vous ?
- Ce que j’en pense, Maître Joris… » Lui répondit l’intéressé, les yeux rivés vers le couloir où la coiffe crème venait de disparaître. « … est qu’il est peut-être temps que nous ayons une discussion à propos du Conseil des Nations. »
          L’autre leva un sourcil interrogateur de sous sa capuche.
« Accepteriez-vous de m’accompagner pour une tasse de thé, mon cher ? »
          Il souriait, mais si ses traits avaient la teinte de la circonstance. Quelque chose d’autre rôdait en-dessous.
« Avec plaisir, votre Majesté… »
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          Il reposa la paire de ciseaux qu’il tenait adroitement pour admirer son travail : les jeunes pousses rebelles avaient été disciplinées, tandis que les feuilles ayant fait leur temps avaient été débarrassées. Contrairement à la seconde, il semblait qu’il n’avait pas perdu la main pour ce qui était de l’entretien botanique. Cette pensée fit naître une sensation étrange.
Ce qui vit, meurt.
Mais il faut croire que… certaines choses persistent malgré tout.
          Un bref coup d’œil à l’horloge de sa cellule le fit toutefois grimacer. L’aiguille venait à peine de battre une heure de l’après-midi. Les plantes offertes par la Princesse Sadida étaient resplendissantes, rayonnantes même, à l’abri derrière leur cage de verre et d’argent ; ce n’était pas son cas. Plus depuis que la fugue de Phaéris avait été révélée. Lui qui pensait parvenir à se distraire avec de nouvelles recherches, il avait finalement dû se résigner : il ne pouvait pas manipuler de l’acide ou du chlore dans son état. Mieux valait éviter de perdre un œil dans une réaction mal contrôlée. Il avait l’esprit ailleurs, ça il ne pouvait pas le nier, mais ce qui l’agaçait le plus c’était que…
Ils pensaient que…
Ils pensaient que c’était moi, n’est-ce pas ?
Que j’étais coupable.
          L’encapuchonné lui avait promis qu’il les tiendrait au courant des recherches lancées à travers une nation entière et pour être honnête, Qilby espérait secrètement que cela soit bien de Joris qu’il entendrait parler en premier. Il espérait qu’il n’aurait pas à nouveau à ressentir cette… douleur. Il n’y avait pas de mot pour décrire ce déchirement, cette crevasse, cette éruption. L’intégralité des cataclysmes auxquels la Grande Déesse avait pu un jour donner naissance réunis, condensés en un seul instant.
          Tous les Éliatropes possèdent une relation unique les unissant à leur frères et sœurs dragons, certes, mais aucun d’entre eux n’est en mesure d’égaler les liens attachant les Douze Primordiaux. Ils étaient les aînés de leur peuple. Les premiers à avoir foulé leur monde. Les premiers à donner un sens au mot-
Famille…
          La disparition de l’un des leurs les affectaient alors, et ce, autant émotionnellement que physiquement. Ils n’avaient pas besoin de constater le départ, de voir leur dofus s’illuminer d’un nouvel éclat, attendant patiemment sa moitié ou son prochain cycle d’éclosion, non… Ils savaient, tout simplement. Ils le sentaient au plus profond de leur être.
          Qilby espérait ne pas avoir à ressentir ce vide à nouveau. Phaéris et lui n’étaient plus aussi proches que par le passé, mais… ce n’était pas le cas de Yugo et d’Adamaï. Ils étaient jeunes, et force est de constater que le délai dans leur réincarnation avait visiblement affaibli leur contact, et par ce fait résistance, avec leur nature éliatrope comme dragonne. Il ne savait pas comment Grougaloragran avait achevé sa dernière existence, mais lui et Chibi étaient revenus grâce au Cube ; son absence n’avait pas eu le temps de se faire ressentir. Les vagues n’avaient pas eu le temps d’éroder la falaise. S’il venait à subir le même sort… Cela ne serait pas le cas avec Phaéris.
Mina…
Si seulement tu avais été là,
alors peut-être que-
          Soudain, on frappa à la porte.
« H-hey… Qilby ? Tu es là ? » S’enquit une voix timide derrière les lourdes planches de chêne. « Si ce n’est pas le cas, alors-
- On repassera plus tard ? À ton avis, s’il n’y a personne, à quoi ça sert de le préciser, hein ? » Celle-ci était indéniablement plus moqueuse, mais transpirait malgré tout une certaine tension.
« J-je ne sais pas… ? J’essayais simplement d’être… poli ou quelque chose du genre ? 
- C’est un peu inutile dans c’cas-là si tu veux mon avis. »
          Sans y réfléchir davantage, le scientifique se présenta aux deux frères.
« Eh bien, personnellement… » Rétorqua-t-il, s’appuyant contre l’embrasure. « … je trouve cette initiative plutôt attentionnée. »
          Que cela soit avec Chibi, Glip, ou bien Efrim, il n’avait jamais pu résister à l’appel de ces répliques inattendues, de ces phrases, telles des brindilles de paille sèche que vous lanciez sur les braises, de la joute verbale. Ainsi, de la pure expression de surprise du jeune dragon et du jeune Éliatrope à leur léger soubresaut lorsqu’il leur avait ouvert, il ne parvenait pas à décider lequel l’amusait le plus. Le discret mouvement de recul ainsi que les griffes serrées une fraction de seconde en trop n’eurent toutefois pas le même effet… Leur aîné les dévisagea un instant, attendant une pique cinglante en retour, une moue boudeuse, voire même un soupir exaspéré pour ses manières, mais rien ne vint. Ses visiteurs demeuraient plantés sur le seuil, cherchant visiblement à entamer la conversation, sans pour autant y parvenir. C’est alors que le scientifique remarqua ce qu’ils transportaient avec eux, et qu’Adamaï tenait habilement placé derrière son dos, mais que ses ailes de dragonnet ne permettaient pas encore de dissimuler entièrement : un livre. Pas n’importe quel livre…
Serait-ce… ?
Alors comme ça, il aurait survécu au Cata-
Non, impossible.
Peut-être Grougaloragran l’aurait-il retranscrit ?
          Il commençait à avoir une ébauche du motif de leur venue. Cependant, tant qu’ils resteraient tous les trois sur le perron de sa cellule, le regard inquisiteur des gardes postés non-loin pesant sur leurs nuques, les chances de vérifier ses hypothèses étaient minces… Prenant quelques pas en arrière, il finit par désigner son humble logement d’un geste qu’il espérait invitant :
« Vous souhaitiez me voir… les garçons ? »
          Il faillit se mordre la langue sur les derniers mots. Ceux-ci étaient sortis presque naturellement, un sobriquet parmi tant d’autres qu’il avait par le passé l’habitude d’utiliser envers les versions plus jeunes de ses frères et sœurs.
Par le passé !
« H-hum, à vrai dire…
- Enfin ! C’est pas trop tôt ! Ça va bientôt faire dix minutes qu’on est planté là et c’est seulement maintenant que tu te montres ? » Il avait repris son aplomb encore plus vite qu’il ne l’avait perdu. « Il faut croire que si tu n’perds pas la mémoire avec le temps, peut-être qu’tu devrais vérifier ton audition…
- Ad’ ! » S’exclama son frère, les yeux passant du dragon à la coiffe crème dans l’espoir de capter, si ce n’est diffuser, le premier signe d’hostilité.
« Oh, ne t’en fais donc pas pour cela, Adamaï : je pourrais entendre tes railleries même aux confins du Krosmoz. » Préféra-t-il répondre sur le ton de la plaisanterie. Amère. « Bon, eh bien si vous n’avez pas besoin de moi, je vais-… »
          Le bousculant à peine, le dragonnet finit par rentrer dans la pièce, talonné de près par Yugo, dont la moue dépitée essayait tant bien que mal de communiquer un pardon au scientifique.
« Nan, nan… C’est bon. »
          Il prit place sur un des coussins dispersés autours de la table basse qui, une fois n’est pas coutume, était chargée de paperasses en tout genre. Adamaï sembla hésiter un instant devant les parchemins recouvert des gribouillis distinctifs constituant l’écriture d’un homme de sciences : la dernière fois qu’il avait contemplé de telles notes c’était… Il secoua brièvement ses petites cornes avant de laisser choir son précieux butin sur le bois. Le mouvement provoqua l’envol de plusieurs feuilles au passage, que Yugo s’empressa de ramasser et de remettre en ordre sur un tabouret non loin de là. Lui-même finit par trouver un siège auprès de son frère. Il avait collé sa jambe contre celle sertie d’écailles et de griffes.
          De loin, Qilby les observait. Il savait que quelque chose n’allait pas ; l’air qui les entourait était chargé d’un orage bien trop sombre pour les jeunes têtes qu’il menaçait.
Allez !
Fais quelque chose, imbécile !
« Eh bien… Puisque vous êtes là, puis-je vous offrir une tasse de thé ? »
Sérieusement ?!
T’as rien de mieux à d- ?
« O-oui, ça pourrait être sympa… » Lui répondit néanmoins Yugo, un sourire timide en coin. « Hein, Ad’ ?
- Ouais… Pourquoi pas. »
          Et tandis que l’aîné s’investissait pleinement dans la préparation des infusions, profitant de ce cours répit pour inspirer les délicates fragrances fruitées s’échappant avec la vapeur, un parfum qu’il savait au goût des personnes moins amatrices de cette boisson qu’il l’était lui-même, les deux cadets se faisaient étrangement silencieux. Cependant, il ne doutait pas qu’entre les jumeaux, une myriade de sensations, mots et sentiments étaient échangés en ce moment même. Cette connexion intime, il la connaissait bien. Elle lui manquait. Elle lui manquait…
          Finalement, alors que les feuilles finissaient de colorer l’eau qui les baignait, Adamaï tenta à nouveau d’amorcer le dialogue entre les deux partis :
« En tous cas, j’pensais pas qu’un vieillard comme toi pouvait courir aussi vite ! J’crois même que tu pourrais battre Ruel si tu l’voulais, et pourtant, je l’ai déjà vu s’élancer après un Kama ! »
Pas forcément de la meilleure des manières…
« Ad’, fais at- ! »
          Les remontrances de la coiffe turquoise furent interrompues par le rire franc de l’autre.
« Haha, ha ! Ha… ! Il est vrai qu’il s’agit d’une scène peu courante, n’est-ce pas ? Il faut dire que les Éliatropes sont plus accoutumés à utiliser leurs portails que leurs jambes, hum ? » Une cuillérée de miel, puis une deuxième. Lui préférait le prendre sans. « Si Chibi était là, il vous dirait sans nul doute que si je suis aussi doué pour la course, c’est parce que contrairement au reste de notre fratrie, j’ai toujours été le plus prompt à fuir les combats… ainsi que mes responsabilités… » Hochement d’une épaule. Fatiguée.
« Tu veux dire l’ancien Chibi ? »
          C’est comme s’il pouvait sentir les yeux du dragonnet s’enfoncer dans sa nuque tels des crocs. Peut-être aurait-il été plus avisé de ne pas mentionner l’un de leurs frères décédés lors de la Seconde Guerre, que beaucoup des leurs avaient d’ailleurs été amenés à prendre pour la première… Surtout connaissant les rumeurs meurtrières l’entourant, et plus encore avec la récente disparition de Phaéris.
Disparition…
Juste disparition.
« En effet. » Mieux valait ne pas insister. « Tiens, Yugo ? Pourrais-tu… ?
- Ah ! Oui, bien sûr ! »
          L’intéressé se leva prestement pour assister son aîné dans le service, qui aurait pu se révéler catastrophique à la seule force d’une main. Ce-dernier se chargea d’une boite de biscuits, celle-là même qu’il avait choisi ce matin dans les cuisines. Il avait l’impression que cela faisait une éternité.
« Mais pour être tout à fait honnête avec toi… » Reprit-il en s’asseyant dans son fauteuil de cuir. « Je pense que cette faculté n’est pas tant un don que le résultat d’un… d’un long entraînement en la matière.
- Comment ça ? » S’enquit alors Yugo, occupé à faire passer les tasses légèrement ébréchées autours de la table.
« Pour reprendre la, disons, « leçon », de l’autre jour… Les Éliatropes que nous sommes sont des êtres d’énergie : ils ne font qu’un avec les flux qui les entourent, tel le Wakfu, mais également qui les composent, à savoir le sang, la lymphe, et j’en passe. »
          Comme appelé par les échos du passé, Yugo s’était vu absorbé par la perspective d’en apprendre plus sur lui-même et son peuple. Adamaï, quant à lui, gardaient les yeux rivés sur l’ouvrage qu’il avait amené, mais il n’en demeurait pas moins attentif.
« Chaque Éliatrope naît avec une certaine habileté à maîtriser ces dits flux, une forme de « compatibilité » plus ou moins accrue avec les énergies et la matière. D’autres, en revanche, doivent davantage s’exercer à cet art dans l’espoir d’y trouver leur place… » Soupir. « Cela est notamment mon cas.
- Oui, c’est vrai que tu l’avais mentionné la dernière fois… Mais a-alors ! Comment est-ce que tu t’y es pris pour atteindre un tel niveau ? »
          Qilby dut se retenir de sourire. S’il y avait bien une chose qui ne changerait jamais dans ce vaste et absurde univers, c’était bien son petit frère. Le dragon ivoire à ses côtés avait relevé un sourcil de la couverture brunâtre ; ancien adversaire, lui aussi semblait intéressé par la réponse.
« Par de l’entraînement, et avant tout… » Il pointa l’objet métallique qui lui enserrait la gorge. « … grâce à ceci !
- Q-quoi ?! Le c-collier est capable de renforcer notre lien avec le Wakfu ?!
- Hum, pas véritablement, ou du moins pas dans le sens dans lequel tu peux y penser. » Il secoua la tête, grimaçant légèrement à la décharge améthyste que provoquèrent le mouvement et l’émotion qui l’accompagnait. « Il s’agit d’un outil permettant de rompre notre lien avec le Wakfu environnant, tout simplement. Cela peut alors paraître contre-intuitif au premier abord : après tout, comment peut-on améliorer un don en le restreignant ?
- En effet… » Murmura Yugo, toujours aussi perplexe.
« Pourtant, après des centaines de programmes infructueux et presque autant de réflexions sans succès, j’ai finalement été amené à penser que si la base de cette connexion reposait sur le corps, réceptacle en un sens du Wakfu, alors…
- Alors c’est en renforçant notre corps et en ne faisant qu’un avec lui que nous pourrions parvenir à mieux ressentir les flux ! » S’exclama le plus jeune.
          Yugo avait presque bondit de sa chaise, des étoiles dans les yeux comme s’il venait à lui seul de dévoiler un secret millénaire. Qilby, cette fois-ci, esquissa un discret rictus.
« Tout à fait : excellente déduction. » Son jeune frère rayonnait presque.
« Donc, tu veux dire que si t’es parvenu à nous battre, Grougal et moi… » Enchaîna Adamaï, demeuré dubitatif. « C’est simplement en faisant de la musculation ? Comme les mouvements de gonflette que fait parfois Tristepin pour impression Éva ?
- Hum, pas tout à fait, non… » La simple image du Iop en pleine parade amoureuse et démonstration de force lui donna presque la nausée.
Comment un esprit aussi fin que celui de Dame Évangéline
a pu s’amouracher d’un crétin comme lui ?
Tout cela me rappelle le cas de Mina et de Chibi.
Décidément, éliatrope ou douzien,
l’amour est un phénomène bien obscur…
« Il s’agit principalement d’exercices de renforcement musculaire, mais également de « pleine conscience » : ceux-ci n’ont pas pour vocation première la performance sportive, mais de permettre au pratiquant de ressentir pleinement son corps. Nos muscles sont une extension de notre système nerveux, et s’y reconnecter permet de mieux en apprécier le potentiel ! » Hochement de tête déductif. « Pour ce qui est de notre race, il en va de même avec le Wakfu.
- Ah ! Un peu comme quand Éva a dû apprendre à faire sans son arc après le coup de rage de Pinpin ! » Appuya le dragonnet, subitement pris dans l’échange.
« Je suppose. » Suppléa l’aîné. « Pour les Crâs -c’est cela ?-, leur arc doit bien être une forme de maîtrise quasi-innée. Toutefois, dans le cas des Éliatropes, le Wakfu est une part intégrante de notre organisme… Il est donc extrêmement difficile d’en faire abstraction, contrairement à une arme que l’on pourrait tenter de remplacer le temps de mieux en apprécier les subtilités une fois réuni avec elle. C’est là que m’est venu l’idée de ce collier, d’ailleurs qualifié « d’entraînement ».
- Et tu l’as donc créé toi-même ?
- Ha, pour ça, le mérite revient plutôt à Chibi et Grougaloragran… » Haussement d’épaules. « Je possède peut-être la connaissance et la théorie, mais quand il vient la question de la technique, ces deux-là sont bien les meilleurs. »
          L’aveu de faiblesse sembla plaire au jeune dragon, qui esquissa un rictus moqueur. Bien. Mieux valait ne pas tenter de ruiner ce moment en rentrant des explications trop complexes ou des querelles fraternelles puériles… Même si au fond de lui, il ne transigerait pas sur le fait que sans le mode d’emploi qui allait avec, une machine, aussi sophistiquée soit-elle, ne valait que bien peu de chose.
« M-mais alors… » Se reprit-il toutefois, les yeux teintés d’une certaine inquiétude. « Si les Éliatropes sont faits d’énergie, et que le collier la bloque, même de manière incomplète… N’y-a-t-il pas un risque que… ?
- Et ainsi donc, vous avez réussi à mettre la main sur un exemplaire du Dragonica Doctum ? Je ne pensais pas revoir une de ces vieilles reliques en si bon état. »
          La manœuvre était grossière, il le savait, mais si elle lui permettait de se soustraire au sujet, il ne s’en priverait pas. Yugo ne semblait manifestement pas satisfait de la tournure de la conversation, mais fut pris de vitesse par Adamaï, ayant trouvé l’opportunité d’aborder ce pour quoi les deux frères étaient venus en premier lieu :
« Et comment ! Ce n’est pas parce que nous avons des griffes qu’on ne sait pas comment prendre soin des objets qui nous entourent !
- Oh, loin de moi cette idée. » Rétorqua Qilby. « Notre cher Balthazar ne supportait pas l’idée que les encres de couleur différente puissent être rangées dans des flacons identiques, tandis que Shi-… » Il s’arrêta, ravalant sa salive. « …tandis que Shinonomé, ma… sœur… Elle avait horreur de voir ses précieuses casseroles prendre la rouille, o-ou encore ses aiguilles se tordre. » Il finit par secouer la tête. « Après des millénaires passés auprès de dragons, je dirais qu’il y a davantage de risque à les voir devenir possessifs, voire matérialistes, que négligents. Cela en fait, je suppose, de parfaits compagnons pour nous autres Éliatropes, plutôt poussés à suivre le flot du changement comme celui de la vie… »
          Aucun des jumeaux ne savaient vraiment comment répondre à une telle déclaration. Yugo, de son côté, se sentait… empli d’un nouvel espoir. D’une part pour son peuple, dont la fresque ne cessait de s’étendre au travers des récits et des découvertes de ces dernières semaines, mais également pour…
C-c’est la première fois qu’il…
Il n’avait jamais parlé de Shinonomé avant.
Du moins… pas aussi spontanément.
          Adamaï aussi semblait surpris par l’attitude de celui qu’il avait pourtant affronté il y a moins d’un an de cela, et que tous considéraient comme la seconde menace la plus importante connue par le Monde des Douzes avec Nox. Cette ambiance de fin d’été, ces anecdotes et questions innocentes, ces tasses et ces gâteaux sablés… On aurait presque pu croire à un après-midi en… famille ?
« Ouais, et donc… » Tenta de reprendre le dragon. « Avec Yugo, étant donné que l’on… » Ne veut pas rester tous les deux. Seuls. « … n’a pas grand-chose de prévu pour aujourd’hui, on voulait te poser quelques questions concernant la langue draconique.
- Si tu n’es pas occupé, bien entendu ! » S’empressa de rajouter son frère. « Simplement, comme tu as une, hum, « bonne mémoire », on se demandait si tu accepterais de nous transmettre ce… » Que ceux qui nous quittés trop tôt n’ont pas pu nous enseigner. « … qui nous manque ? »
           Il soupira. Il les connaissait par cœur, à tel point qu’il pouvait presque entendre leurs âmes donner les mots que leurs têtes se refusaient d’avouer. Et ce qui le peinait le plus, ce n’était pas tant qu’il ne soit pas encore parvenu à gagner leur confiance, mais que…
Fut un temps,
ils n’auraient pas hésité un instant
à me dire ce qui les chagrinait. En particulier pour
un incident tel que celui-ci…
Quand…
Quand ai-je donc perdu ce privilège, au juste ?
« Eh bien… Je devrais avoir fini mes recherches pour aujourd’hui. » Je ne veux pas y retourner ! Elles me rappellent que… ! « Alors, ma foi, pourquoi pas ? » 
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Ah ! Donc ce symbole, là… S’il est associé à celui-ci, cela ne veut plus du tout dire la même chose !
Parfaitement, c’est cela Adamaï.
Qui aurait cru que les dragons s’exprimaient de manière aussi alambiquée !
Cela provient de leur façon de percevoir le monde, qui est relativement différente de la nôtre. En effet, leur capacité à voler, cracher du feu, ou même fusionner avec un élément naturel sont autant de particularités pour lesquels ils ont dû trouver des termes appropriés…
Ouais !! Le pouvoir de la roche !
… et il y a aussi le fait qu’ils soient assez fiers, cherchant la moindre opportunité pour paraître supérieurs aux autres…
Hein ?! Répète un peu pour voir, Mr. Je-sais-tout ?
Allons, allons, je suis certain que- !
Non, Yugo, c’est très aimable de ta part, mais je cherchais sincèrement à provoquer ton frère sur celle-ci ~ hé, hé.
Ha ! Tu vois ?!
Tss… Bon tous les deux, on peut reprendre… ?
Les désirs de Sa Majesté sont des ordres.
Pah ! Touché !
Et maintenant tu es de son côté, toi ?
Ce n’est qu’une trêve temporaire pour des raisons d’égalité, n’est-ce pas ?
Égali- ?
Tout à fait. Nous contestons le pouvoir actuellement en place.
Contester le pou- ? Mais de quoi est-ce que vous- ?
Tu t’accapares la boite de biscuits depuis une heure ! Voilà le problème !
J-je ne vois pas ce que v-vous voulez dire…!
Votre Majesté, il semblerait que vos loyaux sujets réclament leur dose de sucre. Puis-je vous suggérer de concéder à leur requête si vous ne voulez pas les voir prendre d’assaut votre trésor sans possibilité de négociations ?
Bon… d’accord. Mais j’en ai pas mangé tant que ça…
Ha, ha ! Victoire du peuple !
Victoire du peuple, en effet.
Cependant… Adamaï… ?
Hum, oui l’ancêtre ?
Je te ferai remarquer qu’une trêve est toujours temporaire par définition : c’est un pléo-…
Et c’est reparti…
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.
.
.
« Et c’est ainsi que le terme « Ignirrh » peut se décliner sous plusieurs formes selon le sous-texte. Il est alors important de s’assurer de la présence ou non du signe « dom’ah » pour -hé… ?» Ses yeux quittèrent les symboles et enluminures. Il murmura. «Tss… Pour s’assurer que l’on parle bien ici du « feu intérieur » de manière métaphorique, et non pas de « la flamme » physique… »
          Devant lui, droits sur leurs coussins respectifs mais avachis l’un sur l’autre dans une pile de bras et d’écailles, les deux plus jeunes frères avaient fini par s’assoupir. Au-dehors, le soleil venait à peine d’entamer sa rencontre avec l’horizon ; il était encore bien tôt pour se laisser aller au sommeil. Cependant, au regard des émotions provoquées par cette journée, le scientifique ne pouvait reprocher à ses cadets leur fatigue.
          Au cours des dernières heures de leur leçon, Yugo avait glissé sur les genoux du dragonnet, qui avait également succombé à l’appel de Morphée, sa tête dodelinant au rythme des inspirations de l’autre. Leur souffle était régulier, et malgré la prise presque possessive d’Adamaï sur son frère, comme pour protéger ce corps si frêle d’une attaque quelconque, les deux semblaient en paix. La scène était… familière. Lointaine aussi. Trop lointaine. À quand remontait la dernière fois où il avait eu la chance d’assister à autant d’insouciance de la part de ses frères et sœurs ? Qui plus est… en sa compagnie ?
Ils… Ils se sont endormis.
Il aurait aimé être capable, lui aussi, de fermer les yeux, ne serait-ce qu’un instant.
Mais si tu fermes les yeux ici,
tu les rouvriras… là-bas.
Oui, oui… Je sais.
          Prenant soin de ne pas renverser le moindre meuble ou de faire craquer ces planches qu’il avait fini par croire aussi vieilles que lui, Qilby alla prendre l’une des fines couvertures qui traînaient régulièrement contre le dossier de son bureau. Délicatement, priant sa mère pour que les deux petits êtres ne se réveillent pas, il la déposa sur leurs épaules.
          Lentement, il se dirigea enfin vers la lucarne de sa cellule, qu’il referma avec précaution, avant d’y installer, en évidence, un carnet relié de cuir rouge. Tesla comprendrait.
          Au-dehors, les feuilles de la forêt commençaient à se teindre d’une myriade d’accents métalliques : ocre, or, cuivre… L’écorce du Palais s’était faite plus claire, gorgée de sève pour tenir la saison qui s’annonçait.
Qui aurait crû que l’hiver s’annoncerait aussi rude ?
          Mais au fond de lui, ce à quoi le vieil Éliatrope cherchait une réponse, c’était…
Qui aurait crû que je serai toujours ici pour le voir ?
          Certainement pas lui.
          Que faisait-il encore ici ? Pourquoi n’était-il pas parvenu à partir ?
          Quel était le but de tout ceci ?
          Pourquoi n’avait-il… ? Pourquoi - ?!
          Mais finalement, la question la plus importante de toute, n’était-ce pas…
Est-ce que tu as toujours envie de partir… ?
          Il se retourna un instant. Sur l’étagère, que la poussière commençait à recouvrir doucement, trônait une verrière toute de verre et d’argent, où trois petits pots de céramique laissait entrapercevoir des pousses pleines de vie. Les fleurs exotiques, à l’abri derrière des parois immaculées et profitant d’une chaleur constante, n’allaient pas tarder à éclore. Dans la penderie, les draps et tuniques étaient repassés de frais, embaumés d’une délicate odeur de bois de santal. Le bureau portait autant de taches noires que la marque de nuits blanches, qui, si elles étaient regrettées le lendemain, n’en demeurait pas moins de délicieuses épreuves contre l’ennui. La grande table basse avait été débarrassée, mais le tapis sur lequel elle reposait montrait encore de petites griffes, ci-et-là. Celles d’un petit animal, qui ne lâchait jamais d’une semelle son maître et ami, à la voix forte, les mots rudes, mais le cœur vieux et bienveillant. Quant à l’ensemble de coussins et chaises basses, eux qui avaient été entreposés au fond de la pièce dans un premier temps, entouraient désormais constamment le large tronçon de bois verni. Il n’était, après tout, pas nécessaire de ranger constamment quelque chose dont vous aviez besoin quotidiennement. Deux âmes s’y prélassaient d’ailleurs au moment-même sous une douillette masse de laine colorée…
          Et enfin, il y avait ce fauteuil. Ce fauteuil de cuir. Inconfortable, étriqué, trop bas et trop profond à son goût… Mais sur lequel il ne rechignait jamais à s’asseoir pour échanger avec un invité. Tel un mirage de brume, la silhouette d’une jeune femme, aux grandes oreilles et à la chevelure blonde se dessina devant lui. Dans ce fauteuil, il avait parlé de longues heures… Il l’avait dit. Il avait dit pourquoi il avait fait tout ça.
          Donc, finalement, s’il avait déjà fait ce fameux pourquoi… S’il l’avait déjà exprimé. Déjà enterré. Peut-être que… ?
          Il scruta à nouveau le paysage qui s’offrait à lui. Ces vastes branchages à perte de vue, un océan végétal qui s’étendait seulement aussi loin que son imagination ne lui permettait. Car n’était-ce donc pas là, la seule limite que pouvait connaître leur univers… ? Celle que leur esprit leur imposait ?
          Et si… Tout ce qu’il nous suffisait pour nous libérer de notre cage… C’était de la repenser autrement ?
Non…
J-je crois que…
.
.
Je crois que j’aimerai rester ici.
.
Juste encore un peu…
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Loin, par-delà les murs, les mers et les monts…
« Excellence ! Nous avons pu obtenir des nouvelles de nos hommes postés à Bonta : il semblerait que la cible ait répondu à l’appel ! Votre plan a fonctionné, S- !
- Êtes-vous en train de suggérer que celui-ci pouvait échouer, lieutenant… ?
- N-non, a-absolument pas Votre Généralissime Grand- !
- Suffit ! » Depuis son trône perché sur d’innombrables marches, il agita furieusement son sceptre. « Hors de ma vue, et ne revenez que lorsque vous aurez reçu d’autres informations de la part de nos troupes. » Les yeux bardés de fard blanc se plissèrent sous des traits prédateurs. « Et j’espère pour vous qu’elles seront bonnes… »
          Sans plus de cérémonie, le militaire fit claquer ses talons, ce bien entendu sans oublier de saluer une dernière fois son monarque, et s’enfonça dans le long corridor obscur.
« Il semblerait que nous soyons enfin parvenus à séparer ce satané Joris de son dragon ! » S’exclama-t-il. « Comment se prénommait-il déjà ? Fasté.. ? Pharo.. ?
- Phaéris, Mon cher Époux ?
- Oui ! C’est tout à fait cela, Ma Reine ! » Rire aigu. « Cela devrait enfin nous permettre de passer à la vitesse supérieure ! Mais pour ce faire, nous allons avoir besoin d’un petit coup de main… »
          Il s’empara alors d’une plaque de verre emprisonnant un parchemin. Sur ce-dernier, l’on pouvait apercevoir le portrait d’un homme aux longs cheveux bruns, le regard vif surmonté de lunettes, et deux larges cornes de part et d’autre de sa tête… le tout accompagné d’un rictus mauvais.
« Et je sais exactement à qui nous devrions « demander » ce service… »
.
. Ha !
.
Il faut croire que le dicton dit vrai, alors…
.
On ne fait pas d’omelette sans casser du Dofus, haha, ha !
~ Fin du Chapitre 8
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asoiaf-forumactif · 6 months ago
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A SONG OF ICE AND FIRE — forum game of thrones, projet uchronie, rébellion feunoyr.
tw : violences, descriptions graphiques, sang, meurtres, batailles et combats médiévaux
année de référence : an 212 après la Conquête.
Alors que le deuxième siècle de la dynastie Targaryen touchait à sa fin, la santé du roi maudit, Aegon le quatrième, était chancelante. En ce temps-là, la Maison du Dragon connaissait la plus grande montée en puissance depuis la tristement célèbre Danse des Dragons. Bien qu'elle n'eut plus de dragons sous son joug, nulle armée au monde ne pouvait lui résister.
Le roi Aegon IV régna sur près de 40 années de querelles incessantes et d'instabilité politique. Les rumeurs et les scandales le concernant, lui et la légitimité de son fils, rendait sa succession incertaine. Ainsi, au tournant de l'an 212, l'Indigne convoqua tous.te.s ses Grands Bâtards, ses enfants et ses conseillers à son chevet. Par décret royal, il légitima tous.te.s ses bâtards, les déclarant tous.te.s aussi aptes à recevoir sa couronne et siéger sur le Trône de Fer que ses enfants légitimes.
Un Grand Conseil, alors, fût levé.
Si toutes les prétentions des ses héritiers furent entendues, deux seules furent retenues; le prince Daeron Targaryen, fils aîné de la lignée légitime du Roi et son jeune frère, le bâtard Daemon Feunoyr, l'aîné des descendants illégitimes.
« Il est proclamé par tous les seigneurs suzerains et les seigneurs vassaux des Sept Couronnes que le prince Daeron Targaryen régnera prince de Peyredragon! »
Daemon, un bâtard, n'hériterait pas du Trône de Fer. Les seigneurs suzerains lui ont préféré Daeron, son fils.
Aegon le Quatrième avait volontairement semé la graine de la rébellion. Il savait qu'une Guerre serait déclenchée autour de sa succession. Car il savait, sans le moindre doute, qu'une seule chose pouvait faire tomber la maison du Dragon; la maison elle-même.
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drawnecromancy · 7 months ago
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Themes tag game !
Tagged by @isabellebissonrouthier :)
Rules : italicise the themes that apply to your WIP !
ok izzy i'll be honest i can't tell if You made the list out of what was in Your WIP but that's what I understood. so i'm just highlighting my themes. You had all of'em anyway
I'm doing this for uhhh Le Prix du Sang :)
Fantasy. Dreams. Religion. Arranged Marriages. Gods and Goddesses. Wings. Animal Sidekicks. Magic. Patriotism. Reality. Damsels in Distress. Amnesia. Tragedies. Betrayal. Escape. Queerness. Heroes and Villains. Royalty. Destructive Love. Dragons. Power. Identity. Hope. Loyalty. Evil Minions. Free Will. Fate. Character Death. Freedom. Pirates. Humanity. Inhumanity. Gold. Unreliable Narrators. Thrones. Cages. Obsession. Blood-Drinking. Friendship. Immortals. Violence. Fear. Constellations. Sisters. Solitude. Potions. Doomed Heroes. Dark Romance. Plot Twists. Forbidden Love. Power Imbalance. Trust. Justice. War. 
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detournementsmineurs · 4 months ago
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Olivia Cooke dans “House of the Dragon (Saison 2)” série créée par Ryan Condal - adaptée du roman “Feu et Sang” de George R. R. Martin (2018) et préquel de la série “Game of Thrones” (2011-19) - août 2024.
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