#récit de guerre
Explore tagged Tumblr posts
Text
Le Feu, Journal d'une escouade est un récit poignant de la Première Guerre Mondiale de l'écrivain français Henri Barbusse.
0 notes
Text
Hervé Le Tellier - Le nom
Présentation du récit, de la biographie romancée et de l'essai de Hervé Le Tellier Le nom sur le mur sur le jeune André Chaix mort à vingt ans lors de la 2è GM.
Sur le mur Avec l’achat d’une maison qu’il voulait de famille, Hervé Le Tellier découvre l’histoire de celui qui y a habité. La maison est située dans la Drôme provençale à La Paillette, un quartier de Monjoux à côté de Dieulefit. Lentement, le lecteur remonte avec l’écrivain à ses côtés, la vie d’André Chaix. Il est né en 1924. Il vivra 20 ans, 2 mois et 30 jours. A partir des objets…
View On WordPress
#Anniversaire#Billet littéraire#Biographie#Biographie romancée#Bric à brac de culture#Chronique littéraire#Chronique livre#Chroniques littéraires#Dieulefit#Guerre#Littérature contemporaine#littérature française#Littérature francaise#Litterature contemporaine#Maquis#Montée du nazisme#Nazis#Nazisme#Récit#Récits#Résistance#Résistant#Résistants#roman#seconde guerre mondiale
0 notes
Text
"Dans une histoire d'amour, on n'est jamais deux face à face, jamais isolés dans un imaginaire libre et généreux. On est tous les autres et toutes les autres qui ont aimé avant nous. Une longue chaîne de forçats menaçants qui nous tirent en arrière et nous lestent de leurs vieux conflits, leurs vieilles fripes, leurs masques grimaçants, leurs cœurs dévastés, impuissants. Nos mères et nos pères, nos grand-mères et nos grands-pères, nos arrière-grand-mères et nos arrière-grands-pères Ainsi de suite...
On porte, sans le savoir, leurs peurs et leurs angoisses, leurs rancœurs et leurs haines, leurs élans brisés et leurs blessures ouvertes, leurs espoirs déçus et cette scie meurtrière: on ne m'y reprendra jamais plus, jamais plus, jamais plus. Comme si l'amour n'était qu'une guerre en plus, un règlement de comptes impitoyable, une histoire de succession jamais fermée. Tous ceux qui murmurent à nos oreilles sans qu'on les entende: "J'étais là avant" nous bousculent, s'installent dans nos vies, y déroulent leurs histoires et nous bouchent nos plus beaux horizons."
Je termine ce soir la lecture de "J'étais là avant" de Katherine Pancol. J'avais déjà essayé de la lire, dans "Les yeux jaunes (ou verts ?) des crocodiles", et dans un autre livre au titre aussi tarabiscoté et je n'avais pas accroché. Babelio a dit "Oh j'avais bien aimé les yeux verts (ou bleus ? 'fin bref) des crocodiles et là j'ai été déçu".
Du coup j'ai foncé.
Le résumé parle ici d'une femme qui aligne les hommes sans lendemain et se sauve dès qu'ils montrent des signes d'amour, puis elle tombe sur un homme qui lui aussi, s'ébroue dans des relations problématiques, et justement celui-ci est digne d'intérêt et là comme ça on dirait un navet romantique à lire en vitesse le dimanche après-midi avec la F1 en fond sonore, mais pas du tout. Car les personnages sont complexes, on se retrouve à arpenter le passé de l'un puis de l'autre et comprendre d'où viennent leurs fonctionnements, leurs blessures, et c'est finalement une grosse réflexion (ou peut-être que je réfléchis trop et je devrais me contenter de lire ?) sur les fantômes du passé, sur les blessures qu'on hérite de nos parents et plus particulièrement de nos mères, sur les moyens de se détacher de "ce grand ennemi" et une conclusion superbe sur ce qu'est l'amour.
Je l'ai démarré en ayant envie d'un bouquin un peu chill et du coup au début j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire qui n'était pas ce que j'attendais, arrête de me parler de sa mère et parle-moi de son coupleuuh. Mais j'ai été assez vite touchée par ce récit de vie finalement, et j'ai trouvé l'analyse et la réflexion intéressantes.
⭐⭐⭐⭐
24 notes
·
View notes
Text
Les gens,
Arrêtez ce que vous faites et allez voir la série Arcane.
Si vous aimez les histoires complexes, abouties, sans concession, allez voir Arcane. Et si vous préférez juste ce qui est beau, allez le voir aussi. Ne serait ce que pour vous prendre une claque visuelle, voire sonore. Pour le travail incroyable des gens qui ont bossé sur cette oeuvre.
Si vous aimez Stromae, allez voir le show qui a inspiré cette chanson. Et si vous n'aimez pas, vous y trouverez forcément votre compte avec la quantité de musiques géniales qui s'y trouvent.
youtube
Si vous aimez League of Legends, allez voir Arcane. Et si vous ne connaissez pas (comme moi), allez y d'autant plus.
Si vous aimez le steampunk, le fantastique, allez voir Arcane. Et si ce n'est pas votre came, allez voir Arcane quand même. Parce que l'essence de cette série, c'est d'abord l'humain dans sa plus belle et sa plus imparfaite forme.
De récits qui parlent de famille, d'amour, d'amis. De ce qui nous forge et nous façonne. De choix impossibles. De guerre. De ce qui nous lie ou nous sépare.
Si vous êtes friands des anti-héros, de personnages forts et consistants, d'ennemis qui n'en sont pas, de frères qui se trahissent, jettez vous sur Arcane.
Si vous préférez les histoires de luttes sociales, d'inégalités, de complots politiques, et folies idéologiques, allez voir Arcane.
Allez voir Arcane. Je vous le promets, vous ne perdrez pas votre temps.
#arcane league of legends#best show ever#jinx#powder#ekko#vi#jayce talis#viktor arcane#caitlyn kiramman#sevika#silco#vander#and all the all fantastic characters#Youtube
17 notes
·
View notes
Text
Le vent s'engouffre avec insolence par les planches disloquées du vieil hôtel. Edgar, le tenancier à la gueule burinée, frotte un verre avec un torchon qui a connu des jours meilleurs. — Tu crois qu'ils vont pointer leur nez aujourd'hui ? lâche Clara tout en jouant avec le vieux poste qui crachote un air de jazz. Edgar pose le verre et contemple la poussière dansante dans un rayon de lumière. — Ils reviennent toujours ! Pour le charme de l'ancien monde. La porte couine et Monsieur Léon, l’habitué, fait son entrée. — T'as gardé mon poison préféré d'avant-guerre, Edgar ? Son clin d'œil est aussi brillant que sa calvitie. — Pour toi, toujours, rétorque Edgar en tirant une bouteille cachée sous le comptoir. Clara sourit. — Et comment va votre dame ? — Mieux qu'ce vieux rafiot ! s’esclaffe Léon. Elle pense que je vais taquiner le goujon. Si elle savait que je viens m'abreuver d'réminiscences… Soudain, une gamine à l’air débrouillard et au reflex en bandoulière débarque. — Je peux shooter ? C'est d'la balle, on se croirait flanqué dans une autre époque ! Edgar lui lance un regard entendu. — Vas-y, mitraille. Mais même en rafale, ton appareil ne capturera jamais les histoires… La gamine s'installe, son œil vif cherchant l'angle parfait. — J'suis là pour les histoires cachées, moi. Léon lève son verre, amusé. — Alors, t'es au bon endroit, môme. Ici, chaque recoin a son récit. La porte grince une nouvelle fois. Une silhouette encapuchonnée s'avance, brandissant un avis de démolition. — Dernière tournée les croulants ! crache-t-elle d'une voix sinistre. Les regards se croisent, voguant sur le silence lourd que l'intrus vient d’imposer. L'éclat de rire de Léon résonne, défiant le futur. — Immortalise ça, gamine ! Quand les murs tomberont, nos fantômes danseront encore. À la vôtre pour l'éternité !
21 notes
·
View notes
Text
Tu sais, France, je ne sais plus trop quoi te souhaiter à l’orée de quatre nouvelles saisons. On ne va pas se mentir, toi et moi. On se connait depuis bien trop longtemps pour verser dans les banalités d’usage. Nous savons tes vérités car nous avons fait l’état des lieux. Ce n’est pas brillant, reconnaissons-le. Ça l’est d’autant moins que la somme des boulets et des tumeurs qui ralentissent ton pas et minent ta santé prend maintenant plus de place que ta propre géographie. Déficits économiques abyssaux, remplacements physique et génétique de ta population d’origine, destruction ou réécriture de ton récit historique, pression croissante d’occupants hostiles et sous-formatés, disparition ou corruption des institutions, absence de direction et de décision politiques, effacement progressif et programmé des libertés publiques et individuelles, flicage et répression des populations natives, mansuétude judiciaire pour les exogènes, matraquage médiatique permanent... je pourrais en ajouter quelques autres wagons, mais à quoi bon ?
L’année écoulée a vu son lot de victimes physiques et morales grossir comme jamais depuis la dernière guerre – qui n’était en réalité que l’avant-dernière. La population française, je veux dire celle que l’on appelle maintenant “de souche” car à peu près leucoderme et vaguement chrétienne, n’a jamais été aussi divisée. Non sur des idées ou des opinions de politique générale, pas non plus sur la meilleure façon d’accomoder le bœuf bourguigon ou d’ouvrir une bouteille de Gevrey-Chambertin, mais sur l’attitude à adopter à l’heure du grand vautrage. Faut-il continuer à pousser son maigre avantage comme le bousier son bousin, le tête baissée, le verbe bas ? Doit-on ne plus se préoccuper que des intérêts du premier cercle, le seul qui compte encore, celui qui n’a de valeur que privée ? Est-il possible d’envisager une fuite salvatrice vers une terre encore civilisée ? Ou alors doit-on cultiver l’insouciance en espérant l’éclaircie, ce qui revient à développer un certain (mauvais) esprit en préparant les mouchoirs ? Les Français, selon leur caractère, leurs intérêts, leur degré d’espérance, suivent leur pente. En tout état de cause, qui qu’ils soient, ils se retrouveront tous au creux de la bonde, sur le côté gauche du vaste évier de l’Histoire.
Bonne année quand même, ma vieille et chère France !
J.-M. M.
23 notes
·
View notes
Text
Miel toxique, flèches enduites de venin de serpent, plantes mortelles, catapultage de ruches, de pots d’argile remplis de scorpions vivants, cochons enflammés lâchés contre des éléphants de guerre, empoisonnement des puits, diffusion volontaire de la peste, création de nuages de poussière caustique, propulsion de flammes inextinguibles… Les armes de guerre non conventionnelles sont loin d’être des inventions modernes. Fruit d’une recherche d’une ampleur inédite, cet ouvrage nous fait découvrir la créativité sans limites des belligérants dans l’Antiquité. Les textes antiques abondent en références aux armes biologiques ou chimiques, et entre les lignes transparaissent déjà les dilemmes moraux liés à leur usage.Établissant des liens entre les mythes d’Hercule et de la guerre de Troie, les récits historiques d’Hérodote et de Thucydide, les traces archéologiques et les techniques contemporaines de guerre et de terrorisme, Adrienne Mayor catapulte les lecteurs dans le monde obscur et fascinant de la guerre antique
4 notes
·
View notes
Text
À LIRE ABSOLUMENT
Ce billet de Mona Chollet:
"Comme tout le monde, je suis glacée par les récits et les images de l’attaque du Hamas. Dans ce contexte, ceux qui privilégient l’émotion pure passent pour les seules personnes humaines et sensées, et ceux qui tentent de contextualiser, de livrer une analyse politique, pour des monstres. Pardon, mais, en réalité, c’est l’inverse.
Les imbéciles bellicistes et fanatiques qui voudraient nous faire croire qu’« expliquer, c’est justifier », qui interdisent toute pensée en instrumentalisant de la manière la plus abjecte la peur existentielle créée par le génocide des juifs d’Europe, ne font que nous enfoncer un peu plus dans cet enfer. Ils veulent nous faire oublier cette vérité toute simple, que rappelle la cinéaste Simone Bitton dans un entretien à Télérama : « La solution existe, et tout le monde la connaît : il faut cesser l’occupation ! »
Même s’ils ont une vague notion de l’existence d’une occupation militaire et d’une colonisation, beaucoup de mes amis français n’ont pas vu comme moi défiler chaque jour sur leur fil d’infos, au cours des années et des mois passés, les démolitions de maisons palestiniennes en Cisjordanie, les familles de Jérusalem expulsées de celles où elles vivaient depuis des générations, les enfants et les adolescents jetés en prison ou tirés comme des lapins, l’avancée inexorable de la colonisation, les terres confisquées, le harcèlement et les attaques des colons, la situation intenable dans la gigantesque cage qu’est Gaza, les discours de haine d’un gouvernement d’extrême droite qui parle ouvertement d’annexion et de « transferts » de populations. Dès lors, l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre leur apparaît comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu, une agression unilatérale et gratuite ; ils adhèrent à la lecture du « choc des civilisations », selon laquelle elle serait motivée par la haine de la démocratie, de la liberté, des « valeurs occidentales » dont Israël serait la pointe avancée dans l’Orient barbare. Cette lecture est une catastrophe. Elle nous laisse pour seul horizon la guerre totale et l’extermination"
➡️ la-meridienne.info/spip.php?artic…
20 notes
·
View notes
Text
27 : dans un autre fandom
Ivy et Félicia en habit de marchand des jeux Octopath 1 et 2 ! Ivy reprend les habits de Partitio, pendant que celui de Félicia sont ceux de Tressa !
Et pour finir ce mois de dessin (avec deux jours de retard ^^') Ivy et Félicia s'amusent à s'habiller dans une classe qui leur correspond parfaitement, celle des marchands !
Dans mes histoires, Félicia est la fille des comtes de Lebur, l'ile entre Sreng, Faerghus et Leicester également sur la route d'Almyra, qui est devenue très riche grâce au commerce, la femme de Rodrigue et la mère de Félix et Glenn mais malheureusement, elle est née avec une malformation cardiaque, ce qui la condamne à mourir jeune. Les médecins avaient annoncé à sa naissance qu'elle ne passerait pas sa première année, puis la petite enfance quand elle a tenue, puis encore après qu'elle mourrait entre dix et vingt ans vu qu'elle a réussi à survivre. A cause de ça, ses parents l'ont toujours beaucoup protégé, même s'il s'était résigné à la voir mourir. On leur a répété depuis sa naissance qu'elle était sur un sablier alors, il pense que chaque jour qui passe ne fait que repousser l'échéance inévitable, et tout le monde la regarde comme une agonisante, même quand elle est très petite vu que bon, normalement, elle n'aurait pas dû survivre aussi longtemps avec son coeur troué. Personne ne pense à mal mais, ils n'ont juste pas d'espoir que son état s'améliore vu que c'est une malformation alors, ils essayent surtout de soulager son agonie en espérant qu'elle ne souffrira pas trop longtemps vu qu'elle était très faible quand elle était petite et qu'elle se trainera des douleurs thoraciques en continu toute sa vie. Félicia ne leur en veut pas, elle comprends leur inquiétude et l'accepte tout en leur étant reconnaissante, surtout quand elle ne connait que ça, même si elle rêverait de sortir de sa chambre pour voir l'extérieur de la forteresse vu qu'elle ne sort que très rarement. Pour passer le temps, elle lit énormément, notamment des livres d'image pour voir un peu le monde extérieur, et se met également à dessiner les scènes et les paysages de ses livres préférés. Elle est notamment une très grosse lectrice de récit de voyages, très populaire à Leicester, et apprend même d'autres langues pour pouvoir lire des livres venant de partout.
Puis, Ivy débarque d'un coup dans sa vie et commence à l'aider à vouloir sortir.
Il fait partie d'une des plus puissantes familles de commerçants maritimes avec une très bonne flotte, mais également corsaires ayant une très belle carrière dans la guerre de course contre Almyra lors de conflit à l'époque de son grand-père qui a commencé le commerce familiale à cette échelle et qui a été le premier à obtenir une lettre de course. Autant dire que si à Leicester, ce sont des capitaines de navire très respectés, dans les autres pays, ils sont surtout considérés comme des pirates, et Ivy a parfaitement le caractère pour être excellente dans ces deux carrières : elle est débrouillarde, affirmée et déterminée, tout en ayant un culot à tout épreuve et un don pour se sortir de tout type de situation. Elle a également un perroquet de compagnie, l'équivalent d'un Gris du Gabon / Perroquet jaco nommé Noce (car il adore les noix qui sont sa friandise préférée) qui la suit partout depuis qu'elle est petite et répètera ses ordres à son équipage quand elle deviendra capitaine mais pour le moment, elle est encore jeune vu qu'elle a le même âge de Félicia.
Quand elle a sept, huit ans, sa famille se rend à la forteresse de l'ile de Lebur afin de leur vendre un maximum de leurs produits mais, pendant qu'ils se rendent à la salle d'audience, Ivy échappe à la surveillance de ses parents et se met à explorer la forteresse, jusqu'à tomber par hasard sur la chambre de Félicia alors qu'elle était en train de dessiner et lui demande sans détour à regarder ce qu'elle fait. Sur le coup, Félicia ne sait pas vraiment comment réagir. Elle a toujours été isolé, la plupart des gens qu'elle voie sont ses médecins, ses parents et les domestiques qui s'occupent d'elle pour adoucir son agonie, et les quelques enfants qu'elle voie sont ses frères et soeurs alors, voir comme ça quelqu'un de son âge débarqué en lui demandant ce qu'elle fait sans prendre de gant et qui la regarde normalement sans pitié dans le regard, c'est limite nouveau pour elle, elle ne s'y attendait clairement pas !
Elle lui montre alors ses dessins et les deux petites commencent à discuter toutes les deux. Ivy se met à lui raconter ses voyages avec Félicia qui bois ses paroles, émerveillé par tout ce qu'elle entend, tout en étant ravi de pouvoir tenir Noce sur son épaule vu qu'il n'y a pas d'animaux chez elle, ses parents pensent qu'ils ne sont pas assez propres et risquerait de lui transmettre des maladies. Elles se sont mises à jouer au renard et aux poules (un jeu de plateau médiéval) quand les parents débarquent et séparent les deux petites, les parents de Félicia grondant Ivy pour avoir surement fatigué Félicia et l'avoir dérangé mais, elle prend tout de suite sa défense en disant qu'elles se sont bien amusées et en les suppliant de la laisser revenir, si Ivy veut bien évidemment, ce qu'elle accepte car, elle aime bien Félicia. Elle est très gentille et attentionnée, voulant juste que sa courte existence se passe bien. Comme elle le dira plus tard, la vie est trop courte pour faire du mal aux autres et la passer à gâcher l'existence des autres, et elle applique cette maxime à la lettre dans son cas.
Par contre à côté de ça, à cause de sa maladie et du fait qu'elle soit persuadée que son existence sera courte, elle n'a pas aucune patience et est souvent dans le tout ou rien. Soit elle va à fond dans ce qu'elle fait et ce qu'elle veut, soit c'est rien, elle n'a pas encore de sens de la demi-mesure. Là, elle a vécu toute sa vie en étant enfermée et en ne vivant pas vraiment à ses yeux vu qu'elle était très souvent seule avec tout le monde qui la traitait comme une personne à l'article de la mort (pour vous donner une idée, quand elle fait une crise trop forte qui l'a fait s'évanouir, quand elle se réveille, elle entend toujours ses proches prier pour que la Déesse traite bien son âme quand elle la rejoindra, il ne prie jamais pour qu'elle se réveille tellement tout le monde est persuadé qu'elle va mourir alors, autant dire d'abord l'extrême onction) mais là, elle vient de rencontrer quelqu'un qui la traite comme une personne vivante et qui va vivre demain, même quand Ivy saura pour sa maladie, alors, elle va vouloir découvrir de plus en plus le monde et ce qu'est une vie normale. Avec le temps, elle va basculer dans l'excès inverse : elle veut vivre sa vie à fond et ne plus être enfermé par son coeur entre quatre murs, même si ça va la rendra imprudente dans sa jeunesse même si elle n'en est pas encore là.
Les deux jeunes filles se mettent donc à se voir et, petit à petit, à force de voir Ivy, Félicia a de plus en plus envie de sortir et avec beaucoup de temps et de négociation, elle arrive à arracher quelques concessions à ses parents et ses médecins, comme le fait de descendre au port pour attendre Ivy quand elle doit revenir, ou alors juste pour parler avec les marchands qui lui racontent aussi ses voyages, ce qui lui permet également de s'améliorer en langue. C'est également à ce moment-là qu'elle commencera à apprendre les arcanes du commerce et de la négociation, et même si elle n'est pas un requin au sens où on l'entend, elle est quand même une très bonne négociatrice et sa personnalité très agréable l'aide à mettre ses interlocuteurs en confiance et dans de bonnes dispositions pour négocier les prix ou des conditions qui lui sont favorables, surtout quand Ivy est avec elle. Elle finit donc à passer une bonne partie de son temps sur le port à la belle saison, même si elle fait aussi très attention à ne pas s'épuiser, autant pour ne pas inquiéter ses parents, que juste pour pouvoir avoir un jour de plus pour vivre.
A force d'entendre tous ses récits de voyages, elle se met aussi à les coucher sur papier et à les illustrer quand elle ne peut pas quitter sa chambre à cause de la fatigue, finissant par écrire tout un tas de petits livres qui se lisent très bien, même si les images ne sont pas très réalistes étant donné qu'elle n'a jamais vu de ses yeux les paysages dont Ivy et les autres marchands lui parlent. Elle a par exemple dessiné des éléphants avec des oreilles qui ressemblent à des ailes de papillon car, Ivy lui avait raconté que ceux qu'elle avait vu battait des oreilles pour se rafraichir alors, ça lui avait fait penser à des ailes de papillon mais, ça donne une touche un peu fantaisiste à ses livres, tout en étant souvent écrit dans un style très optimiste qui donne de l'énergie et le sourire aux lecteurs. Après les avoir lu, Ivy lui dit qu'elle devrait tenter de les vendre car, les gens adorent ce genre de littérature, c'est vraiment LE genre littéraire que tout le monde lit dans l'Alliance. Pour vous donner une idée, c'est l'équivalent des romans de chevaleries à Faerghus, juste tout le monde en lit et ça se vend comme des petits pains.
Etant donné qu'elle est encore mineure à ce moment-là, Félicia en parle alors à ses parents pour voir si ce serait possible, tout en argumentant que ça permettrait d'avoir une rentrée d'argent supplémentaire pour l'ile tout en finançant son traitement qui coute quand même cher, ce qu'ils acceptent mais, en refusant de lui faire dépenser le moindre sou pour son traitement. Elle est leur fille et ils veulent s'occuper d'elle aussi bien que possible dans le temps qui lui reste à vivre alors, hors de question de lui prendre les fruits de son travail, c'est leur responsabilité à eux. Félicia est touchée par leur attention, même si ça lui fait de plus en plus mal qu'ils parlent toujours comme si elle allait mourir à chaque souffle. Elle fait parfois des crises où son coeur ne bat plus correctement et qui peuvent la faire s'évanouir mais, elles se sont espacées avec l'âge, surtout qu'elle est en meilleure forme maintenant qu'elle sort de temps en temps alors, elle pense que ça va continuer, tout en s'accrochant à l'espoir qu'elles s'arrêteront complètement un jour, même si elle sait que c'est impossible, et on retombe sur le tout ou rien qui va finir par devenir sa marque de fabrique pendant une partie de son adolescence. Elle va même finir par "détester" ce qui permet de marquer le temps comme les horloges car, on lui parle tout le temps du peu de temps qu'il lui reste, c'est juste tout le temps au coeur du sujet quand on lui parle alors, elle se met une encore plus grosse pression pour arriver à faire rentrer tout ce qu'elle veut faire dans sa courte vie encore plus vite. Et oui, entre son absence de patience et son côté "tout ou rien", ça ne va pas faire très bon ménage avec sa maladie.
Et quand elle finit par entendre parler des cures au lac Egua de Fraldarius réputées miraculeuses, elle se fixe comme objectif de s'y rendre, et pas de débat possible ! Elle savait depuis longtemps que le lac Egua avait des propriétés curatives grâce à la bénédiction du Brave, tout Fodlan est au courant mais, elle entend de plus en plus parler de ses effets miraculeux, et Ivy se met à lui en parler aussi. Alors, c'est décidé, elle ira là-bas pour se faire soigner elle aussi ! Surtout qu'Ivy est complètement d'accord et l'encourage dans cette idée en pensant que ça l'aiderait. Sauf que bon, elles ont quinze toutes les deux, Félicia habite sur une ile, a un traitement très régulier à prendre, un coeur qui est ce qu'il est, et il y a un bras de mer entier à traverser avec une semaine de voyage minimum si tout se passe bien. Un bras de mer plutôt calme, en particulier pendant la belle saison mais, c'est quand même un voyage long et qui peut être risqué pour quelqu'un comme elle alors, quand ils entendent parler de leurs projets qu'elles ont commencé à préparer dans leurs coins, leurs parents à toutes les deux leur mettent un énorme stop : c'est beaucoup trop dangereux, et les parents de Félicia ne veulent pas prendre le risque de perdre leur fille comme ça si elle faisait une crise en pleine mer. Ils savent qu'elle va mourir et s'y attendent tous les jours mais, pas à ce point et veulent quand même la protéger pour éviter que sa mort n'arrive encore plus vite, même s'ils auraient aimé aussi qu'elle puisse suivre cette cure qui l'aidera surement. Et de son côté, Félicia le sait, elle sait que c'est dangereux et elle comprends leur inquiétude mais, pour elle, le risque vaut largement le fait que ça pourrait l'aider à guérir. Elle se dit que si elle peut faire cette cure et que le lac agit sur son coeur, elle pourra sans doute vivre plus longtemps sans qu'il ne lui fasse tout le temps mal, ou au moins ça le rendra moins douloureux, même si c'est risqué de s'y rendre. Elle n'en peut plus d'avoir mal tout le temps et quitte à prendre un risque, autant que ce soit pour se soigner, même si elle est en train de parier quitte ou double avec sa propre vie. Y a un traitement à même pas une semaine de bateau de son ile et elle s'accroche de toutes ses forces à l'espoir que ça pourra la guérir complètement même en sachant que c'est quasi impossible, évidemment qu'elle va juste sauter sur l'occasion et tout faire pour l'avoir ce traitement !
C'est très compliqué avec ses parents pendant un moment mais, au bout d'un moment, ils arrivent à se mettre d'accord pour qu'elle puisse se rendre à Egua pour suivre cette cure mais, uniquement si elle ne fait pas de crise pendant longtemps, elle partira à l'époque où la mer sera le plus calme et si son médecin leur donne son autorisation, tout en l'accompagnant tout du long et au début de la cure afin de faciliter la transition avec les médecins de la cure, et elle devra leur écrire souvent, ce que Félicia accepte, trop heureuse d'enfin pouvoir aller en cure.
Elle part donc pour Fraldarius quelques mois plus tard, et même si c'est dur et que cela la fatigue, elle essaye de profiter autant qu'elle peut du voyage. C'est la première fois qu'elle sort de son ile et qu'elle voie le continent alors, elle est émerveillée et dessine beaucoup tout ce qu'elle voie jusqu'à arriver à la cure et au début, ça se passe bien. Là aussi, au départ, elle est fatiguée vu que son traitement change un peu mais, elle s'accroche et garde espoir de pouvoir guérir, surtout que l'eau du lac a vraiment un effet sur ses douleurs, elle les sent un peu moins alors, elle est de plus en plus confiante.
Elle rencontre aussi des gens qui sont dans le même cas qu'elle alors, elle peut parler à d'autres personnes qui savent ce qu'elle traverse et sont passé par là. Une des pensionnaires les plus âgées la prend notamment sous son aile pour l'aider à tenir, même si elle essaye aussi de canaliser un peu ses ardeurs quand elle se persuade qu'elle n'aurait plus de problème cardiaque au bout d'un moment. Le lac peut faire beaucoup de chose mais, il ne peut pas reboucher son coeur, mais Félicia se met de grosses oeillères à ce sujet, ne voulant juste plus y penser maintenant qu'elle pense avoir trouver la solution miracle et se rapproche d'une vie normal. ça lui fait trop mal de regarder à nouveau la vérité en face et de se dire qu'elle ne pourra pas guérir, ça la ramènerait juste au point de départ où elle pouvait à peine bouger de peur que son coeur lâche au moindre mouvement... et on revient à son côté tout ou rien : soit elle sera complètement guéri, soit elle est malade et ne peut rien faire, il n'y a pas d'entre deux où elle vivra avec sa maladie tout en étant épanoui malgré ça.
Et c'est pendant une journée libre où elle se rend au marché pour acheter des romans de chevalerie (elle est tombé amoureuse de ce genre en arrivant à Faerghus, même si elle préfèrera toujours les récits de voyage), elle rencontre Rodrigue, également en quête de nouveaux livres, même si pour le coup, il s'est plus intéressé aux récits de voyage vu qu'il a moins l'occasion d'en lire à Faerghus. Cela leur fait un premier sujet de discussion et à force, les deux jeunes gens deviennent très proches. Ils se retrouvent sur pas mal de sujet et opinion, même si Rodrigue est bien plus calme et mesuré que Félicia qui est toujours dans le tout ou rien et son impatience, même s'il comprend parfaitement d'où ça vient quand il a su pour sa maladie. Ayant perdu son père très jeune, Rodrigue est duc depuis qu'il est enfant avec Alix et même si c'est surtout sa mère qui gère le fief pour qu'il ait une enfance et une adolescence normales, les jumeaux ont quand même des responsabilités et prennent leurs devoirs ducaux très au sérieux, ce qui les a fait murir très vite, là où Félicia a surtout dû gérer sa maladie pendant sa vie tout en étant souvent dans un extrême (rester coucher sans bouger en attendant la mort) ou un autre (son état d'esprit maintenant) alors, elle a moins de recul sur les choses, surtout que c'est elle qui a le nez directement dedans. C'est plus difficile de se dire qu'il faut attendre et qu'on aura pas forcément cette guérison quasi miraculeuse qu'on attend quand c'est sa propre maladie qui a ruiné l'entièreté de ton existence dont on parle.
Cependant, pendant un moment, ça semble aller mieux sur ce point, notamment grâce à l'influence de son amie de la cure qui l'aide à prendre le recul et à lui faire comprendre petit à petit que ça ne sert à rien de foncer à ce point à part se faire du mal toute seule et se mettre en danger, et qu'il vaut sans doute mieux ralentir le rythme plutôt que brûler sa vie. Même si elle est malade, elle peut aussi apprendre à vivre avec son coeur et être quand même heureuse, même si elle ne peut pas tout faire. Rodrigue est également bien plus calme qu'Ivy et l'aide à prendre du temps (surtout qu'il passe beaucoup de temps ensemble), et quand Ivy revient et qu'elle voie qu'un rythme plus lent semble plus aider Félicia à aller mieux, elle l'encourage aussi dans cette voie. Elle veut le bonheur de Félicia qu'elle aime comme une soeur alors, elle fait ce qu'il faut pour la rendre heureuse et si aller plus lentement est ce qu'il faut pour qu'elle vive plus longtemps, elle l'encouragera également.
Mais, alors qu'elle commençait à accepter l'idée de vivre avec son coeur et pendant que Rodrigue et elle planifiaient d'aller se balader en forêt pour voir une source avec une eau d'une couleur très particulière entouré de plantes rares peu de temps avant son départ pour Garreg Mach, elle fait une grosse crise qui l'alite, ce qui la replonge dans ses démons et sa peur de ne pas avoir assez de temps pour faire tout ce qu'elle voulait. Rodrigue essaye de la rassurer, son amie aussi mais, rien à faire, elle ne les écoute pas, et est vraiment en colère contre elle-même et son coeur quand les médecins lui disent clairement qu'elle ne guérira jamais. Le lac l'aide beaucoup, il lui permettra surement de survivre mieux et plus longtemps grâce à sa bénédiction mais, la maladie restera toujours, même si contrairement aux médecins de Lebur, ils ne lui disent jamais qu'elle mourra sans doute entre tel ou tel âge, histoire de ne pas la pousser à faire n'importe quoi en voulant caser une vie entière en quelques mois mais elle, elle les connait les estimations, on lui a tellement rabaché que c'est juste inscrit dans son cerveau et après un coup pareil de son coeur, elle ne peut pas s'empêcher d'y penser.
ça l'obsède tellement, elle est tellement persuadée de ne plus avoir de temps devant elle, qu'elle fait une énorme erreur et part toute seule pour voir la source avant que la végétation autour ne fane car, elle est juste persuadée qu'elle ne sera plus là l'année prochaine pour les voir. On lui a tellement enfoncé dans le crâne qu'elle allait mourir demain ou à tout moment que juste, elle n'arrive plus à se dire qu'elle pourrait survivre encore beaucoup de temps, surtout après un retour à la réalité aussi brutale alors que ça faisait une éternité qu'elle n'avait pas eu une crise pareil. Félicia veut juste tout faire tout de suite sinon, elle n'aura plus l'occasion de le faire à cause de son maudit coeur, tellement qu'elle en oublie même de prendre son traitement alors qu'elle y fait tout de même très attention d'habitude. Et ça a failli arriver car, elle a trop forcée, elle a marché beaucoup trop longtemps alors que les médecins leur avait dit qu'elle devrait plutôt monter à cheval avec Rodrigue sur sa monture pour éviter qu'elle ne fatigue trop, et elle n'a pas encore récupéré de sa dernière crise alors, ce qui devait arriver arriva et elle en fit une seconde qui la fit s'évanouir.
Heureusement, grâce à la Déesse, Rodrigue arrive à temps pour lui donner les premiers soins grâce à sa magie renforcée par ses sentiments pour elle, la suppliant de vivre et de ne pas le quitter et son coeur arrive à retrouver un rythme normal. C'est pas passé loin mais, elle est sauvée.
Quand elle se réveille dans sa chambre dans l'établissement de santé, elle voie Rodrigue juste à côté d'elle, priant pour sa survie en boucle, serrant son chapelet entre ses doigts tout en la suppliant de se réveiller. Quand il la voie de nouveau réveillée, il la prend tout de suite dans ses bras, juste heureux et soulagé qu'elle soit encore avec lui, de ne pas l'avoir perdu elle aussi après avoir été mort d'inquiétude. Comprenant à quel point elle l'a inquiété, Félicia s'excuse, s'en voulant de l'avoir inquiété à ce point et ne s'étant même pas rendu compte sur le coup qu'elle allait lui faire tellement de peine vu que tout le monde s'attend à ce qu'elle meurt vite.
"D'habitude, quand je me réveille, on prie pour mon âme et on appelle un prêtre pour me donner l'extrême-onction... c'est... c'est juste évident... il y a plus de chance pour que je meurs... je... je ne pensais pas que je t'entendrais prier pour que je me réveille... je suis désolé... je suis vraiment désolé..."
Rodrigue lui pardonne assez facilement, même s'il lui fait aussi jurer de ne jamais recommencer à lui faire une peur pareil, ce qu'elle promet.
Au final, Rodrigue doit partir vu qu'il est demandé au fort, et l'amie de Félicia arrive, tout en lui soulignant bien que même si elle a voulu vivre à fond, elle a surtout failli se tuer en s'obstinant autant à vouloir tout faire aussi vite quitte à gaspiller sa vie et en ne faisant pas attention. Elle comprend parfaitement pourquoi elle a agi ainsi, elle-même avait ce genre de comportement dans sa jeunesse mais, ça ne fera que raccourcir encore plus le temps qui lui reste. Elles ont une très grosse conversation toutes les deux, et la jeune fille finit par accepter de faire plus attention, comprenant que son imprudence a failli lui être fatale.
Félicia se remet lentement de cette dernière crise, devant vraiment reprendre des forces et même si c'est dur de se retrouver bloqué comme ça, elle prend son mal en patience pour reprendre des forces et pouvoir repartir complètement rétabli comme elle peut. Rodrigue vient la voir tous les jours pour prendre de ses nouvelles, et il reste autant de temps qu'il peut avec elle, ayant eu très peur de la perdre, même s'il doit bientôt partir pour Garreg Mach. Alors, avant de partir, il lui confie le chapelet qu'il a toujours avec lui, un chapelet que lui avait offert son père avant de mourir auquel il tient comme à la prunelle de ces yeux.
"Tu me le rendras quand je reviendrais l'année prochaine... si ça te va bien sûr."
Honnêtement, à ce stade, je pense qu'il commence à avoir plus qu'un béguin pour elle (et c'est réciproque) alors, c'est un peu sa manière pour lui montrer qu'il a confiance en elle, qu'il sait qu'elle vivra et qu'il veut la revoir à son retour, ce que Félicia comprends et accepte.
"D'accord, je te le rendrai l'année prochaine. En attendant, je chanterai les mêmes prières que toi."
Ils se séparent donc sur cette promesse, qu'ils tiendront, non sans avoir beaucoup correspondu pendant toute la scolarité de Rodrigue. Félicia se concentre beaucoup sur la cure et pour récupérer de ces deux crises, tout en acceptant petit à petit d'apprendre à vivre de manière plus saine avec sa maladie, et ça s'améliore petit à petit tout du long. Pour le moment, les deux se concentrent surtout sur ce qui est important pour eux, que ce soit ses études pour finir sa formation et créer de relations bénéfiques pour son fief du côté de Rodrigue, et aller mieux et prendre soin de sa santé pour Félicia, même si leur relation se renforce petit à petit. Elle se rapproche aussi un peu d'Aliénor, la mère des jumeaux qu'elle connaissait déjà via Rodrigue mais, les deux femmes s'entendent très bien avec le temps, surtout quand Félicia fait plus attention à sa propre vie. Ivy vient aussi souvent voir son amie où elle l'encourage autant qu'elle peut vu qu'elle semble s'apaiser avec el temps.
A la fin de l'année, Rodrigue revient avec Alix et ils peuvent se retrouver tous les deux ! Ils prennent encore du temps pour être sûr de leurs sentiments et s'ils n'ont pas trop changé pendant leur séparation mais, ils finissent par sortir ensemble, puis à se fiancer. Même s'ils savent que c'est surement une histoire qui sera courte à cause de la santé Félicia, ils préfèrent la faire vivre autant de temps qu'ils pourront.
Glenn nait quand ils ont vingt ans, qui heureusement est en parfaite santé. La grossesse de Félicia se passe bien tout comme l'accouchement mais, par sécurité, les médecins leur déconseille fortement d'avoir un autre enfant pour le moment, de peur que cela fragilise trop la santé de Félicia qui s'améliore mais, elle a encore le coeur malformé. Les époux s'en accommodent très bien (même si quelques esprits "éclairés" [kof ! kof ! Isidore Gautier... kof ! kof !] leur reprochent cette décision vu que Glenn n'a pas d'emblème. Connaissant Isidore, il serait capable de dire à Rodrigue de divorcer / abandonner Félicia pour épouser une femme plus solide et avoir un héritier à emblème) et sont toujours prudent, et pendant cinq ans, la santé de Félicia s'améliore petit à petit. Les eaux du lac ont vraiment été bénéfique sur elle, tout comme la magie ambiante à Egua qui l'aide beaucoup, ainsi que les bonnes habitudes qu'elle a prise l'aide à garder sa santé aussi bonne que possible. En murissant, elle a commencé à mieux gérer les nuances et moins être dans le tout ou rien, encore plus maintenant que Glenn est là, elle veut faire attention pour profiter de la vie le plus longtemps possible avec sa famille. Ivy vient souvent la voir aussi et lui raconter ces derniers récits de voyage - dont Glenn est un très grand fan - et en plus de ses devoirs ducaux, Félicia continue à les retranscrire et les illustrer. Je pense que dans les souvenirs de Glenn, il était souvent au bureau de sa mère en train de la regarder dessiner et écrire.
Enfin, au bout de cinq grosses années où elle a fait très peu de crise et aucune trop grave, les médecins commencent à dire qu'elle pourrait peut-être retomber enceinte sans trop de risque, surtout si elle est bien suivi, et après avoir vu plusieurs médecins et en avoir beaucoup discuté tous les deux, Rodrigue et Félicia décident d'avoir un autre enfant. La seconde grossesse de Félicia se passe également plutôt bien, elle n'a pas de complication et son coeur la laisse tranquille mais, elle accouche à environ sept mois de grossesse, le jour de l'anniversaire de Rodrigue et Alix. Ce n'est pas à cause de son coeur, ni un problème quelconque, c'est juste le hasard et pour le coup, c'est tombé sur elle. D'après l'Inserm, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale français, "70% des naissances prématurées sont spontanées, dues à des contractions précoces dont la cause est rarement identifiée, ou encore à la rupture prématurée des membranes fœtales (ces ruptures étant parfois d’origine infectieuse)." et pour Félicia, ça a été le cas, elle a eu des contractions précoces dont les médecins ignorent la cause (surtout que Pierrick, le médecin des Fraldarius, n'a pas pu s'occuper d'elle car, il était malade à ce moment-là. Quelques cas de peste se sont déclarés à Egua mais, heureusement, ils ont été pris en charge à temps, les malades ont été isolé et ils ont enrayés l'épidémie mais, il a été infecté en s'occupant des malades alors, il s'est complètement isolé pour éviter tout risque de contamination, surtout avec sa duchesse enceinte).
Le bébé nait et même s'il est fragile à cause de sa prématurité, c'est encore trop tôt pour dire s'il sera atteint de la même malformation que sa mère ou non mais, pour l'instant, il est en bonne santé. Comme ils l'avaient prévu, Rodrigue et Félicia l'appelle Hugo, comme le héros d'une chanson de geste qu'ils apprécient tous les deux (le nom de Glenn vient aussi d'un roman). Félicia arrive même à rire en disant que si leur petit est né aussi vite, c'est qu'il voulait souhaiter un bon anniversaire à son père et son oncle vu qu'ils sont nés le même jour alors, elle est optimiste, tout comme Rodrigue.
Malheureusement, même si tout s'est aussi bien passé que ça le pouvait, Félicia contracte une septicémie et meurt quelques jours après la naissance de leur deuxième fils, même si elle dit qu'elle ne regrette rien et qu'elle a été heureuse du premier jour où elle a pu sortir avec Ivy jusqu'à aujourd'hui vu qu'elle a pu rencontrer Rodrigue, Glenn et Hugo, même si évidemment, elle aurait préféré pouvoir rester avec eux plus longtemps. Rodrigue lui promet de bien s'occuper de ses petits, même s'il tombe en morceaux à sa mort. Même s'il savait qu'il allait surement la perdre rapidement, se retrouver dans le fait accompli, la voir morte à son tour alors qu'elle était si jeune, même en sachant que c'était déjà extraordinaire qu'elle ait pu vivre vingt-six ans... rien ne peut préparer à un tel chagrin et il la veille beaucoup, même s'il a énormément de mal à prier pour son âme malgré sa foi, sachant très bien qu'elle détestait se réveiller de ses crises en entendant quelqu'un prier pour son salut plutôt que pour sa guérison, même s'il sait très bien que cette fois, elle ne se réveillera pas... il s'en veut même énormément vu qu'il se dit que s'ils n'avaient pas essayé d'avoir un autre enfant, s'ils avaient été plus prudent, s'ils avaient attendu un meilleur moment, s'ils avaient...
Ce qui lui permet de tenir et le lui redonne l'impulsion de continuer alors qu'il veille sur le corps de Félicia avant qu'on l'enterre, c'est quand il entend son bébé pleurer. Il se précipite d'un coup vers lui, le prend dans ses bras et le console, refusant de le perdre lui aussi, que ce soit son bébé ou Glenn. Il modifie aussi son nom, afin qu'il garde quelque chose de Félicia, ainsi qu'à cause de la ressemblance entre les deux (à part la forme des yeux qui ressemblent à ceux des chats qui viennent de son côté, il a tout prit de sa mère), ainsi qu'un voeu pour son avenir, un prénom qui signifie "celui qui a bonne chance, heureux" dans la langue de leur ancêtre : Félix.
Même après sa mort, Félicia restera très présente dans la vie de ses fils, grâce à Rodrigue évidemment, mais aussi grâce à Ivy qui continue à venir voir ses neveux très souvent ! Elle adore les Fraldarius et vient très souvent les voir, tout en faisant toujours un détour par la tombe de Félicia où elle lui raconte toujours ses dernières aventures, sans jamais oublier son ami et en lui promettant de veiller sur sa famille.
Son destin varie selon si je suis le jeu ou si on est dans l'univers où Lambert survit à Duscur mais, dans ce dernier, elle finit par être engagé par Oswald von Riegan pour l'escorter jusqu'à Fhirdiad afin de négocier l'aide que l'Alliance allait envoyer à Faerghus après la Tragédie. Ils forment une excellente équipe tous les deux, en dépit de toute leurs différences apparente, et ils se soutiennent tout du long. C'est d'ailleurs eux deux qui ont libéré la ville de Kleiman et par conséquence, ont libéré aussi les survivants de Duscur qu'avaient récupérés les agarthans. J'entre pas dans les détails vu que j'ai déjà été très longue (et ce billet est déjà en retard --') mais, vous devriez pouvoir comprendre toute ma fic avec ce que je vous ai dit dans ce mois (wink ! wink ! L'auto-promo c'est génial !)
Petit point de conception :
Pas trop de détail à donner pour le coup, j'ai juste recopié les tenues des deux Octopath alors, il n'y a pas trop de détail dans les tenues. Juste, Ivy a l'habit de Partitio car ils ont une personnalité relativement similaire (le côté requin et pas trop de problème pour faire des choses borderline si ça lui semble juste, et elle fait biiien plus attention à ses finances que lui vu qu'elle veut continuer ses aventures, ce qui la rapprocherait plus de Tressa pour le coup) et Félicia a l'habit de Tressa par conséquence.
Si elles ont la tenue de commerçante, c'est parce que c'était la fonction la plus proche de leur compétence, ce sont deux très bonnes commerçantes et négociatrices alors, c'était parfait pour elles deux !
Allez, un petit point pour les jobs secondaires : Félicia aurait soit ecclésiastique vu qu'elle n'a aucune force ou apothicaire pour faire le lien avec sa maladie même si ça ne colle pas avec sa faiblesse physique, et Ivy est sur le fil entre voleur pour rappeler le côté illégale de la piraterie mais, si les deux guerriers d'Octopath n'étaient pas aussi honorables, elle aurait toute les compétence pour être une guerrière vu qu'elle est une très bonne unité physique tout en étant quand même sporadiquement dans l'armée en cas de conflit avec sa lettre de marque (les corsaires sont engagés officiellement par un Etat pour pratiquer la guerre de course contre leurs ennemis pour piller leurs navires avec des méthodes moins conventionnelles, c'est en face qu'ils sont considérés comme des pirates et des criminels [c'est pas pour rien que la guerre de course est illégale à présent]. Si vous voulez un bon exemple dans le monde réel : Francis Drake côté anglais qui a été le cauchemar de la flotte espagnol sous les ordres d'Elisabeth I, et bien plus tard, vous avez Robert Surcouf en France qui a pillé les navires anglais, et plus généralement les corsaires de Saint-Malo qui ont été les grands ennemis des anglais en Atlantique.)
Juste un petit détail pour les constitutions : Ivy est plutôt musclée vu qu'elle passe sa vie à être sur un bateau et à naviguer de partout alors, elle a du MUSCLES ! Par contre, Félicia est plutôt fine. C'est une vraiment civile et à cause de sa maladie, c'est juste impossible pour elle de se battre. Si vraiment, il fallait lui donner une arme, ce serait une arbalète vu qu'à part pour l'armer (et encore, ça dépend des modèles mais juste, elle n'a pas de force alors, même une arbalète suisse qu'on remonte avec une manivelle, elle aurait beaucoup de mal à la tendre), la force du carreau dépend d'un mécanisme automatique, pas de la force du tireur mais, elle ne sera jamais en première ligne ou sur un champ de bataille en général, elle ne tiendrait pas. C'est juste pas un rôle pour elle mais, si vous cherchez quelqu'un pour vous ravitailler et trouver à peu près tout et n'importe quoi pour votre fief ou votre armée à un prix cassé, c'est bon, elle vous le trouvera sans problème ! Si elle survivait jusqu'à l'époque du jeu, elle aurait un rôle très important dans la gestion et l'arrière d'une armée, notamment pour le ravitaillement, tout en sachant mettre les visiteurs en tout genre dans de bonnes dispositions pour négocier.
Et c'est tout pour ce mois de dessin ! Merci beaucoup à tout le monde d'avoir suivi ! J'espère que vous passerez tous une bonne fin d'année ! Profitez bien de vos proches et de votre famille pendant les fêtes ! Surement à l'année prochaine pour de nouveaux dessins !
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#fe3h oc#fe3h oc drawcember#j'espère que ça vous plait surtout !#ça a été un sacré marathon pendant tout ce mois mais je suis plutôt contente !#Même s'il y a eu des renoncements vu que bon... le temps...#je suis déjà en retard pour ce billet-là - -'#je voulais aussi faire Daphnel sous forme de chibi -car ce serait assez marrant de la faire en chibi mignon comparé à son caractère sanguin#et je voulais aussi faire Erika et Halfdan comme unité FEH de la fête du lien pour qu'ils puissent être en couple officiellement au moins l#(ça aurait peut-être mieux collé à la bannière des mariées mais j'aime pas trop les robes blanches européennes...#...et ça n'irait pas à Erika ou Halfdan qui ont de grands habits srengs bien colorés et vifs le festival du lien est plus permissif...#... à mon avis évidemment ^^')#j'essayerai surement de les dessiner pour les poster début janvier... en retard pour en retard autant les faire plus tard ^^'#et j'avais aussi une autre scène avec Loquax et Régina où je testais un autre style pour mieux exprimer sa cécité#il y a aussi une idée pour Esther que je voudrais dessiner où elle est dans sa vraie forme d'aberration complètement blanche et éthérée#et j'ai pas eu le temps et l'énergie de faire une image de bonne année avec les personnages de mon idée en cours...#ce sera surement un de mes projets à faire l'année prochaine : commencer cette histoire à l'écrit ^^'#Pour l'instant je le sens surtout en dessin c'est la première phase quand je crée mais c'est une phase plus ou moins longue#enfin comme toujours on verra bien ! Quand on se met trop de pression on arrive à rien de toute façon alors autant rester cool !#Merci encore à tous pour cette année ! :D
2 notes
·
View notes
Text
Bonjour à tous,
J’ai hérité d’une partie de la bibliothèque de mon arrière grand-père ! Grand germanophile et passionné d’Histoire. Il avait pour habitude d’offrir un de ses livres à chaque arrière petit-enfant pour Noël. Alors, pour perpétuer cette tradition à ma façon, voilà les livres que je ne lirai pas et que je peux vous donner s’il y en a qui vous intéresse !
Vous pouvez m’envoyer un message privé. N’hésitez pas à partager ce post et à en parler autour de vous ✨
Ps : quand il n’y en a plus, il y en a encore !
Je donne également :
Lettres et Propos sur l'Art, Nicolas Poussin
La tentation de l'Occident, André Malraux
Le Ciel et l'Arcadie, Maurice Denis
Face au drapeau, Jules Verne
Les vieux souvenirs, Prince de Joinville
Vielles Maisons - Vieux papiers, G. Lenotre
Le mystère français, Emmanuel Todd et Hervé Le Bras
Discours sur l'Histoire universelle, Bossuet
l'Histoire du sentiment religieux en France + La poésie pure, Henri Bremond
Histoire de France + Histoire de deux peuples, Jacques Bainville
Histoire contemporaine : philosophie mathématiques
Le XVIIème siècle, Lagarde et Michard
Récits du temps Mérovingien, Augustin Thierry
Histoire d'Allemagne, Charles Bonnefon
L'Allemagne, Edmond Vermeil
L'Allemand, Jacque Rivières
Français et Allemands, Louis Reynaud
La guerre sous les mers, Edmond Dellage
Précis de droit maritime, Georges Ripert
Chronique des Pasquiers, Georges Duhamel
Les coulisse de l'Histoire, Octave Homberg
Splendeurs et misère de M. de Chateaubriand
Des livres sur Charles de Gaulle ainsi que sur sa femme, des oeuvres d'André Maurois, Emmanuel Mounier, et Katherine Mansfield. Une grande collection de l'oeuvre de Jules Romain. Certains volumes de la collection Semaines sociales de France, ainsi que de l'A.E.S.
Et si vous parlez allemand, il y a toute une collection de livres allemands !
25 notes
·
View notes
Text
Le Rapport de Brodeck de Philippe Claudel et Manu Larcenet
Le Rapport de Brodeck est une adaptation en bande dessinée d'un roman de Philippe Claudel.
Quelque part dans l'est de l'Europe, au lendemain d'une guerre que l'on devine très brutale, les habitants d'un village en viennent à éliminer un étranger qui s'y était installé. Les raisons semblent implicites pour les habitants du village, mais le lecteur, lui, n'en sait rien. Le village demande à l'un d'entre eux de faire un rapport de ce qui s'est passé.
L'ambiance est pesante, au point de devenir insupportable, comme celles qu'affectionne Manu Larcenet. Il y excelle avec un dessin à l'encre de Chine qui retranscrit l'atmosphère glauque et pesante du récit. Une réflexion brutale et impitoyable sur l'après-guerre. Découvrir
10 notes
·
View notes
Text
Voilà, j’ai fini de lire ce qui est disponible en français du travail de Jan Carson, et j’ai tout fait dans le désordre car Les lanceurs de feu est son premier roman.
Il est impressionnant. Tout est déjà là, la violence inhérente à Belfast, l’acuité du regard, le style à la fois malicieux et désespéré de l’autrice, le surnaturel métaphorique, une certaine beauté dans la noirceur, et cette fameuse façon de vous mener par le bout du nez.
Deux histoires parallèles de pères inquiets pour leurs progénitures respectives, au cœur d’un été étouffant, où les incendies se multiplient et ravagent la ville.
La culpabilité est le centre du livre, tel que je l’ai reçu. La transmission aussi. Culpabilité héritée qui se perpétue, qui menace terriblement de se transmettre, précisément, comme un fardeau dû à cette guerre intestine et féroce que les habitants de Belfast se livrent depuis tant d’années. Si vous regardez une carte de la ville, vous percevrez l’aberration du conflit avec des quartiers découpés en fonction des camps religieux, les murs bâtis jadis et à moitié écroulés aujourd’hui, qui suturent ces blessures qui n’en finissent pas de suinter.
La violence passée se transmet-elle dans le sang ? Ou par la voix ? Quelle liberté reste-t-il aux enfants de parents meurtris ?
Oui, oui, ces trois questions se trouvent au cœur du roman. Une sirène, une enfant avec des ailes aussi. Et des vies bien tristes, des jeunes gens polis mais furieux, des flammes qui font peur, qui montent jusqu’au ciel, lequel reste silencieux.
Le destin du terne Jonathan, scellé par une histoire digne d’un conte vénéneux et abracadabrantesque, semble prouver que l’irrationnel l’emporte à Belfast, ville incandescente et douloureuse, mais sans doute ailleurs aussi, et les motivations profondes de nos actes sont probablement aussi timbrées que celles du Chapelier Fou.
De toutes façons, Jan Carson peut bien me raconter ce qu’elle veut, je la croirai, je la suivrai. Quand elle démarre son histoire avec son ton mutin et son œil qui voit tout, saupoudrant le récit inattendu de menaces affreuses, de paradoxes insolubles, je suis happée car elle s’adresse à la part enfantine de celui qui écoute un conte, certes macabre et sombre, mais qui, fasciné, frémit d’avoir peur, frémit d’une joie étrange d’avoir peur, puis voudrait supplier la narratrice de faire machine arrière, ému par tant de souffrances.
Ce n’est pas un livre léger. Le sujet ne l’est pas. Il y a beaucoup de noirceur. Mais le plaisir de lecture est incroyable, la surprise toujours au rendez-vous, un pied dans le réel, l’autre dans les flots qui charrient rêves et mythes subliminaux. J’admire ce mélange risqué.
#littérature#livres#litterature#roman#livre#Jan Carson#les lanceurs de feu#éditions sabine wespieser#littérature irlandaise#belfast
2 notes
·
View notes
Text
Myopie ou mensonge ? Les deux, mon général...
Cela fait bien longtemps que nous n'avons pas parlé de l'Ukraine --sur le fond, j'entends. Et pourtant, on ne devrait guère se passionner pour autre chose : le sort du monde à très court terme --et notre vitrification, dont la probabilité se rapproche à une vitesse ''très grand V'' !-- dépendent de ce plat pays, des élucubrations de gnomes qu'un destin farceur à mis en position de régner sur le monde... et des différentes mauvaises idées que leur soufflent leurs ''egos'' surdimentionnés. Résultat : une guerre de ''fake news'' où le plus actif n'est que rarement celui qu'on accuse !
Pour la plupart des européens, pratiquement seuls au monde à penser de cette manière, la cause est entendue, et les ''généraux-de-plateau'' enrôlés en masse par LFI ont vraiment tout fait pour... généraliser ce mode d'évaluation d'un système totalement dévoré par... le Système : Poutine est un salaud, enfant de salaud lui-même, et donc seul responsable de tout ce qui est arrivé ou pourrait arriver (sauf ''de bon'' : là, ce n'est plus lui qui est responsable, mais tous les autres). Sans doute, d'ailleurs, est-ce pour cette seule raison déraisonnable que tout va si mal et qu'il n'arrive jamais (je dis bien : jamais. Vous pouvez vérifier !) rien qui aille dans leur bon sens : comme il est intrinsèquement mauvais, ce ''bon sens'', il écarte toute possibilité de bonne nouvelle.
Le fait d'avoir ouvert les hostilités est un poids énorme en contre, pour Poutine. Mais la suite est partagée, et le plus souvent en la défaveur de ceux qui osent se dire ''l'Occident'' (que défendent-ils qui appartienne vraiment à la Civilisation occidentale ?). Ce qui ne fait pas de doute, c'est que les médias ''dans la ligne du Parti'' mentent sans cesse et, logiquement, plus fort que ceux qui ont moins de moyens... C'est simple : à part l'attaque initiale --qui est une faute énorme-- trouvez-moi une seule ''provocation verbale'' ou autre, récente, de Poutine qui soit de son propre chef et qui n'ait pas été induite par un ''coup fourré'' préalable de l'Occident... sous prétexte qu'il se croyait le plus fort sur le terrain ?
Avec un entêtement à pousser en avant un point de vue que je reconnais original et assez peu partagé, ce Blog dénonce, depuis le tout début de ce conflit, une inversion volontaire et ''par système'' de toute information. J'écrivais, dès le 24 février 2022 : ''Le grand perdant sera l’Ukraine, dépecée, mutilée, démembrée, et ravagée pour rien puisqu’au final elle perdra bien davantage que ce à quoi les accords de Minsk l’auraient contrainte si elle les avait appliqués au lieu de les mépriser. Le président Zelenski portera une lourde responsabilité au regard de l’histoire puisqu’il aura préféré la ruine de son pays et la mort de sa jeunesse à un compromis quand il était encore temps.
Les autres grands perdants sont ou seront les européens. Dans l’immédiat certes, ils peuvent se gargariser d'une unité retrouvée, d'un réarmement accéléré, de leur farouche volonté de défendre la démocratie et la liberté jusqu’au dernier jeune ukrainien, de leur générosité à l’égard des réfugiés, d'une possible indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, etc. Tout cela est vrai, mais le prix à payer sera extrêmement lourd : ils ne pèsent plus rien, face aux américains''. Je ne vois rien à modifier.
L'Histoire, petite ou grande, conservera de cette catastrophe des récits qui dépendront du ''credo'' de celui qui l'écrira. Mais un Blog n'a pas vocation à prédire --sauf exception : il n'a comme utilité (s'il en a une !) que d'attirer l'attention de ses ''followers'' sur tel ou tel aspect de la vérité qui aurait pu leur échapper. Or je suis frappé --''choqué'' serait plus vrai-- par la lecture des horreurs qui se passent devant nos yeux qui ne veulent pas voir... cette myopie volontaire étant soulignée par un besoin inexplicable de tous les organes dits ''main-stream'', presse, télé et les autres, de promouvoir un roman inventé de toutes pièces qui répond à un seul but (idiot) : faire que, en cas de déraillement du ''Système'' vers une guerre nucléaire, tout le monde pense que c'est Poutine le seul coupable. Question : en cas de troisième guerre mondiale, qui restera-t-il, pour juger qui a tort et qui, raison ? Réponse : personne ! On sera tous vitrifiés, et les quelques survivants, très irradiés, auront d'autres soucis que de se demander si l'OTAN et la Maison Blanche n'auraient quelques petites maladresses à se reprocher ! Soyons sérieux !
En dernier ressort, qu'il me soit permis de raconter ce que je vois, de ma fenêtre (petite, mais sans barreaux !) : dans son désir sénile de tout faire pour que Trump ne puisse pas tenir sa promesse d'estrade de ''liquider le conflit ukrainien en 24 heures'' (sans doute une rodomontade, mais ce n'est pas le sujet !), Biden multiplie ''les prises de risque'', chaque jour en révélant une nouvelle... à laquelle l'Ours russe, qui ne veut pas être en reste, répond du tac au tac : ''à chaque provocation, nous répondrons'', répète Poutine... Las ! L'Occident ne veut entendre que les réponses, pas les avertissements qui les précèdent... comme toujours, depuis la chute du mur de Berlin...
Le grand tripotage médiatique de la semaine tient au déploiement par Poutine d'un nouveau vecteur multi-ogives qui pourraient devenir autant d'ogives nucléaires. Le seul ennui, c'est qu'il n'a fait ça que en réponse à une décision inattendue de Biden --bientôt suivi par le toutou qu'est devenue la France macronienne, aussi provocatrice qu'irresponsable-- qui a autorisé... exactement la même chose, avec des missiles de croisière américains tout aussi performants (ou peu s'en faut !) que les ''Orechniks'' russes. Devant cette folie de la Maison Blanche, le Figaro (pourtant pas un des plus vicelards, dans les propagateurs de fake-news) titrait ce matin : ''Poutine élève d'un cran la menace nucléaire contre les occidentaux''. : ce titre est un mensonge... et ''ils'' le savent pertinemment. C'est d'ailleurs ce qui m'a ''mis en boule'' et a déclenché cet éditorial non-prévu. On est en droit de se demander quelles obscures motivations peuvent justifier des fake news aussi potentiellement graves dans leurs conséquences ?
Voulez-vous un autre exemple du lavage de cerveau auquel nous sommes soumis (sur lequel nous passerons sans nous appesantir : ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui) ? L'autre ''scoop'' du jour est ce sondage portant sur l'antisémitisme, selon lequel, toujours d'après le Figaro, ''pour 12% des Français, le départ définitif des juifs serait ''plutôt'' une bonne chose pour la France''. C'est peut-être vrai... à la seule condition de passer volontairement sous silence le fait que ces ''12 %'' équivalent, arithmétiquement, au total de ces musulmans frais naturalisés mais pas intégrés ou des "français administratifs'' qui n'ont de français qu'un morceau de papier et ne sont représentatifs que du rejet ancestral (et systémique, lui aussi ! ) de l'islam extrémiste pour tout ce qui touche à Isra'el et aux juifs,... plus, la rituelle pincée d'islamo-gauchistes confits dans leur haine mais qui font du bruit comme cent ou mille..... En vérité, le nombre des ''français de souche'' (ou, si vous préférez, ''de culture'') qui sont antisémites reste proche de... zéro pour cent, quoi qu'on fasse dire à des sondages aux questions biaisées. Vrai mensonge ici, fausse vérité là... et fake news partout !
Répétons-le : la fausse vérité dégagée par ce sondage est un vrai mensonge par omission. Mais ces deux exemples pourraient nous aider à nous rendre compte de la monstruosité de la désinformation... multi-ogives, à laquelle nous sommes soumis ''H 24'' par des médias dont on se demande à quels impératifs ils obéissent... autres que ''le malheur du monde'' de mal nommer les choses. Je n'ai jamais pu leur trouver le début d'une excuse. En revanche, ce que j'ai appris de la vie, c'est que, comme le répétait, dans mes années militaires, un vieil adjudant-chef remarquable meneur d'hommes blanchi sous le harnais : ''A force de jouer au c.., on finit toujours par tomber sur une b... !''. On y va tout droit, à force d'aller de traviole !
H-Cl.
PS : a l'heure où est diffusé cet éditorial, on est toujours sans nouvelles de Bouallem Sansal. Et la diplomatie française est aux abonnés absents... comme on aurait pu s'y attendre !
4 notes
·
View notes
Text
Automne 1917 - Champs-les-Sims
1/4
Très cher cousin,
C'est un bref courrier que je vous adresse, adjoint à celui de ma belle-soeur Albertine. Néanmoins, cela me semblait important de vous écrire.
J'ai quitté l'hôpital il y a de cela quelques mois, et j'ai bien entendu été réformé. Je n'ai conservé aucune séquelle réelle, mis à part une cicatrice bien laide qui marque ma joue et déforme ma paupière droite. Par miracle, je n'ai pas perdu mon oeil. Il me semblait pourtant, quand j'ai perdu connaissance ce jour là sous les balles boches que s'en était fini de moi. Constantin est toujours là-bas. Aux dernières nouvelles, ils l'ont affecté à la boulangerie, près d'Arcis-le-Ponsart (non loin de Reims). Cela me semble absurde, mais au moins le voici le plus loin possible des combats. Ma blessure l'a dévasté, et ses lettres me prouvent que depuis mon départ, il est plus désemparé que jamais. Je prie pour qu'il s'en sorte sans moi et qu'il me revienne en un seul morceau. Il en va de même pour mon fils, mais je n'en dirai pas plus car je risque à nouveau de sombrer dans un accès de panique.
Vous savez bien sur également ce qui est arrivé à ma chère Marie. Je m'en voudrait toujours de ne pas avoir été là en cette funeste nuit à ses côtés. Je ne me fais pas d'illusions, je ne suis pas médecin et je pense que cela m'aurait encore davantage dévasté. Mais au moins ne serait-elle pas partie seule. Encore aujourd'hui, bien que je sache pertinemment qu'elle n'y est pour rien, j'ai du mal à fixer le regard de ma petite Jeanne. Ma belle-soeur Jacqueline a gardé les filles chez elle, je ne suis pas encore capable d'en assumer la charge et je réside ainsi à la Butte-aux-Chênes, le temps que cela sera nécessaire.
Je sais que vous espérez de moi mon récit du front, afin que nous puissions échanger nos impressions et peut-être apaiser le souvenir qu'il nous en reste et qui nous torture parfois dans notre sommeil, quand il ne nous saute pas à la gorge sans prévenir jusque dans nos activités diurnes les plus banales. Je ne m'en sens pas encore capable. Je sens mon esprit encore trop fragile pour une telle épreuve, alors même que je n'ai jamais senti une telle faiblesse. Un jour, quand ces blessures auront commencé à cicatriser, je serai très heureux de m'en ouvrir à vous. En attendant, le récit de vos déboires domestiques me ravit à un point que je n'aurai jamais cru avant le début de la guerre. Vous savoir vivant et en bonne santé me procure toujours un certain soulagement pendant mes accès de panique.
Votre ami,
Adelphe
#lebris#lebrisgens4#history challenge#legacy challenge#sims 3#decades challenge#nohomechallenge#ts3#simblr#sims stories#Adelphe Barbois#Jules Le Bris#Albertine Maigret#Constantin Le Bris#Marie Ribeaucourt#Alexandre Barbois#Jeanne Barbois#Emma Barbois#Anne Barbois#Jacqueline Ribeaucourt
7 notes
·
View notes
Text
"Nous allons tous mourir. Ce n'est qu'une question de patience. Le processus, si l'on peut dire, est déjà engagé. Tout joue contre nous : les statistiques, le temps, et même les places financières. Nous voilà embarqués dans une vraie sale histoire. Alors autant vous la raconter dans ses moindres détails. Elle commence au début des années 1950 avec la germination de l'emblématique génération des baby-boomers. Usée par la friction des conflits, la mort était, à cette époque, tenue pour un sport démodé. Chacun pensait à revivre, replanter, repeupler les nations, passer de la civilisation des cimetières à celle des maternités. C'est ainsi que naquit l'avant-garde de l'après-guerre. Pour ces enfants du regain l'on espérait un mieux. Ils eurent le meilleur. Un futur de fourrure doublé d'un univers en expansion. Le progrès leur offrit un monde de Teppaz et de berlines automatiques pourvues de directions assistées. Cette génération-là, la plus nombreuse de toute l'histoire de l'humanité [...], d'abord joueuse, se révéla très vite avoir une âme de propriétaire et décréta que l'avenir, le monde et ses environs lui appartenaient. Aujourd'hui, la grande armée continue sa marche forcée vers la quête du bonheur éternel. Pourtant, chez les plus informés de la troupe, la cadence a changé. Et c'est du pas de l'explorateur craintif que certains avancent vers l'âge de l'intranquillité. Quinquagénaires recomposés, « viagratisés » et sur la vie assurés, ils sentent que le piège du temps est en train de se refermer sur eux, qu'ils vont bientôt tomber, d'abord par centaines, puis par milliers, par colonnes, par grappes. Bref, en masse. Avec l'extinction prochaine des baby-boomers nous allons entrer dans ce que les économistes spécialisés appellent déjà la « golden era of death ». Cet âge d'or de la mort, Wall Street, les milliardaires, les banquiers, les investisseurs de tous pays l'ont bien sûr anticipé. Aux États-Unis, et dans de nombreux pays occidentaux, les spéculateurs ont racheté les maisons funéraires, les cimetières et toutes les entreprises et services se rattachant à ce secteur d'activité. Une industrie qui, rien qu'aux États-Unis, brasse la somme de 17 milliards de dollars. Les retours sur investissement sont calculés, les statistiques bouclées, les paris ouverts, les dates plus ou moins balisées. La finance a misé contre nous tous. D'énormes paquets. Ce qui n'est jamais bon signe. De cet âge d'or, pour une fois, nous ne verrons pas le bout. Nous n'en serons même pas les figurants ni les acteurs. Seulement les victimes et les vecteurs." Jean-Paul Dubois extrait de: "L'Amérique m'inquiète et autres récits"
8 notes
·
View notes
Text
Sinon, je commence à écrire un livre. Sur deux amoureux, sur des lettres d’avant, on suivra la trace d’histoires d’amours avec 84 ans qui sépare ces deux histoires. On suivra les traces d’un temps qui n’existe plus se mélangeant au présent des personnages principaux. Vivre l’amour au temps de la guerre mais aussi l’amour de la jeunesse d’aujourd’hui.
Bref, un livre romancé qui est entremêlé d’un récit historique. J’espère que ça sortira courant 2024.
Tout petit début de ce livre.
(Si vous voulez me donner de la force en message, commentaire ou autre, vous êtes la bienvenue)
33 notes
·
View notes