#pis comme on dit toujours
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Si jamais vous l'avez pas vu, il y a 120 Battements par minutes en replay sur France TV en ce moment.
Franchement ça vaut le détour, bon y en a pour 2h30 à parler de campagnes militantes contre le sida dans les années 90 donc c'est pas toujours léger léger... Mais c'est ultra intéressant et poignant et assez bien documenté donc franchement go go go
#je l'avais vu au ciné à sa sortie#et j'en avais gardé un bon souvenir#alors je me suis dis pourquoi pas le revoir...#je crois que je me suis pris une baffe encore plus grosse que la dernière fois#un peu contente de pas être au ciné cette fois c'est plus simple à encaisser#pis comme on dit toujours#protégez-vous#upthebaguette
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Chapters: 1/1 Fandom: Cartouche: Prince des faubourgs | Cartouche: Prince of the Streets (Cartoon) Rating: General Audiences Warnings: No Archive Warnings Apply Characters: Cartouche - Character, Le Lorrain, Veuve Richard Additional Tags: pre-show shenanigans Summary:
Quelques temps avant le début de la Régence, un nouveau client se présente au Chariot d'Or. Avec ses vêtements luxueux et son allure distinguée, il attire inévitablement l'attention de Cartouche.
#cartouche prince des faubourgs#ça faisait un bon moment que je voulais écrire un truc sur la rencontre de ces deux-là!#la série se passe en 1718 si je me souviens bien alors ce machin se passerait quelque chose comme 3 ans avant#juuuste un peu avant la mort du roi#je laisse le contexte historique ici parce que j'ai bien failli l'inclure dans la fic#avant de décider que ça apportait pas grand-chose et de tout couper#toujours est-il que la mort prochaine du roi est ce qui porte le Lorrain à se dire qu'il peut p-t risquer de remettre les pieds à Paris!#il se dit qu'il risque pas grand-chose et que son exil a duré assez longtemps quoi#flashbic writes stuff
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Trait toxique que j'apprécie chez moi (quand c'est donnant donnant c'est l'fun être une marde, ok): entretenir des dudes heteroflexibles qui veulent essayer de quoi de différent juste pour leur crier d'su la seconde qui m'compare avec les filles qui ont cotoyé qui sont ma foi, très très lame, comme me faire comparer a des bonnasses new age™ qui ont prit leur valeurs à la pige dans des articles click bait, comme voici mes cristaux (une brique de fondation, un beau bloc de béton creux) ça devrait matcher avec la face de ton énergie ainsi que celle d'ton ancienne guedoune.
#comme sérieux prochaine shot qu'un dude me dis que c'est sa première expérience je l'criss par la fnête#comme sérieusement sti que j'pu capable du monde#comme le dude qui a du aller en thérapie parce-que son ex trouvait ça l'avait pas d'allure le furry#sérieux si ça l'avait été ma plotte j'y aurait dit d'aller s'pendre si est po contente non mais kesséso#en plus c'était the tamest shit ever comme les esti d'plottes prudes devraient apprendre a farmer leur yeule comme les autres trous siboire#ça ferait des fucking vacances#pis aussi toute la vibe relationelle a déconstruire pis l'espèce de perception qui marche pas comme j'po capable ça m'écoeure juste y penser#comme désapprendre le fait que tu peux pas juste t'en tirer en payant des affaires ou en essayant d'acheter la personne comme fuck off#recevoir des patentes que j'ai pas demandé pour fucking red flag#l'incapacité d's'occuper de soi même parce-que sa bonasse ou sa mère a toujours tout fait pour lui po capable#si t'as plus que 10 ans pis ta cuisine a peaké au kraft dinner pas capable#comme pour vrai élever tout le monde avec un moule de roles pré établi est un fucking cancer pis l'monde devraient arrêter de faire ça#si y veulent arrêter d'être lame pis incompétent#ça va d'tout les bords#comme les meudames qui endurent ça pis pire encore élèvent d'la médiocrité pareil sont fucking pire esti d'épaisses qui comprennent rien#comme être une femme pis être conservatrice ça devrait être un aller simple a pinel merci bonsoir#comme pour une fois l'institutionalisation arrêterait des vraies menaces à place de faire à semblant
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Ph. La bouquiniste
"Un jour qu'il était ivre dans ma chambre, nous nous sommes mis à nous battre comme deux hommes. il ne m'épargnait aucun coup bas. Nous étions allongés par terre, nous contorsionnant dans toutes sortes de poses. Il m'avait plaquée au sol, avec mes jambes accrochées à son cou, puis sur le lit, avec la tête qui touchait presque par terre. J'ai cru que mon dos allait se briser. J'aimais sa force et son poids sur moi. je pouvais sentir son odeur lorsqu'il se pressait contre moi. Nous étions hors d'haleine. Je me cognai la tête contre le pied d'une chaise. La bagarre avait duré longtemps. " Avec mon mari, j'avais toujours eu honte de ma taille et de ma force. Cet homme, au contraire, s'en servait et s'en amusait. Je me sentais libre. Il me dit : "Tu ressembles à une tigresse. J'aime ça."
P.85
Anaïs Nin "Les petits oiseaux - Erotica 2 " Ed. Stock
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"Chère Gisèle Pelicot, vous êtes entrée dans nos vies comme au tribunal d’Avignon, par la grande porte. [...] Le jour de l’ouverture du procès de vos violeurs a aussi été celui de l’officialisation de votre divorce. [Une meute] vous attend dans la salle d’audience : celle des 50 hommes qui sont jugés pour viol en réunion. Il y en aurait des dizaines d’autres qu’on n’a pas pu identifier. Vous faites face. Rien ne vous préparait à être dans cette salle d’audience. Un des accusés est arrivé en retard parce que, dit-il, il devait accompagner son fils à l’école pour la rentrée. Je me suis demandé qui avait accompagné vos petits-enfants, qui faisaient, eux aussi, leur rentrée scolaire. Je sais que vous avez pensé à eux à ce moment précis.
Réalité difficile à accepter
Vous les voyez tous pour la première fois sauf ce voisin que vous croisiez parfois dans la vie d’avant, celle qui ne reviendra jamais, celle de la maison du Vaucluse et de l’ignorance préservée. Vous les regardez. Ils regardent leurs pieds. Ils n’avaient jamais vu vos yeux, Jean, Didier, Jean-Luc, Romain, Redouan, Cédric, Grégory, Karim, Jean-Marc, Philippe, Quentin, Nicolas, Vincent, Patrick, Paul et les autres… On ploie sous la longueur de la liste et la banalité des profils. Les trois quarts d’entre eux ne reconnaissent pas les viols, comme tous ceux qui font les gros titres de l’actualité, les PPDA, Nicolas Hulot, Salim Berrada, Gérard Miller, Olivier Duhamel, Benoît Jacquot, Jacques Doillon, Gérard Depardieu…
Leurs arguments sont toujours les mêmes. Ils font tourner l’infect disque rayé du mensonge complaisant. Ils n’ont pas compris ce qu’ils faisaient. Ils sont sûrs d’être, eux aussi, des types bien, pas des monstres, même quand on leur montre les vidéos des crimes. Ils sont pompier, journaliste, étudiant, chauffeur routier, gardien de prison, infirmier, retraité, conseiller municipal, nos amis, nos amants, nos pères, nos frères. Une réalité difficile à accepter.
Un seul s’est adressé à vous pour vous présenter des excuses. Leur défense est un échantillon chimiquement pur de la violence patriarcale et des masques derrière lesquels elle s’abrite pour prospérer. « Le patriarcat est dans la maison ce que le fascisme est dans le monde », écrivait Virginia Woolf dans Trois guinées (1938).
Certains évoquent le poncif éculé de la pulsion, d’autres la frustration sexuelle due à l’absence prolongée d’une compagne officielle. Il y a celui qui trouve « bizarre » d’avoir fait ça. On trouve aussi des traces de « libertinage incompris ». Il y a celui qui ose l’ahurissant « viol involontaire ».
« Consentement par délégation »
Puisque vous étiez comateuse, il est difficile de prétendre que vous étiez partante. Difficile, mais quelques-uns tentent quand même le « j’ai pu croire qu’elle faisait semblant de dormir ». Les plus audacieux essayent le « consentement par délégation » ; le mari était d’accord, « il fait ce qu’il veut avec sa femme ». Une femme est soumise à son compagnon. L’ordre immémorial de la hiérarchie masculine est respecté.
Ce qui est certain, c’est qu’ils ont tous bandé à l’idée de pénétrer un corps inerte. Le viol et l’ordinaire de la sexualité semblent avoir beaucoup de points communs dans leur esprit. Ils ont bien le droit. Ils ont le pouvoir de le faire. Ils n’allaient pas passer à côté d’un viol gratuit près de chez eux. Ils ont été biberonnés à la haine des femmes, au mépris qui s’excite de l’impuissance de l’autre. Le sexisme féroce transpire de leur discours. La pornographie violente dont certains collectionnaient les images les plus répugnantes y est sans doute pour quelque chose. La domination absolue les a fait jouir. Ils ne voient pas le problème. Même au tribunal. Même devant vous.
Ils font ce que font la plupart des hommes accusés : ils se victimisent et rajoutent une couche de mépris sur celle qu’ils ont déjà humiliée. Ils sont tombés dans un traquenard. On les a piégés. Vous êtes restée là, à les écouter sans ciller, droite sur le ring. Vous décrivez désormais votre vie comme un combat de boxe. Le combat est déloyal. L’adversaire a les armes du terrorisme patriarcal. Que vous soyez à terre ou debout, cassée ou le poing levé, votre droiture fait craqueler la carapace d’impunité qui les a longtemps protégés.
Ce n’est pas seulement vous, Gisèle, qu’ils ont traitée comme une chose. Ils nous disent, à toutes, notre insignifiance. Votre force nous rend la nôtre. Merci pour ce cadeau immense.
Hélène Devynck, journaliste et autrice d’Impunité, (Seuil, 2022)"
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 3 : Bienvenue sur la route
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
La pièce était enveloppée d'une atmosphère chargée d'anticipation. Les murs, couverts de livres anciens et de symboles mystiques, semblaient vibrer au rythme des pensées d'Ivana. Elle faisait les cent pas, ses pieds glissant légèrement sur le sol en bois poli, tandis qu'Agatha l'observait avec un mélange de bienveillance et d'amusement.
« Ivana, arrête de marcher comme ça, » lança Agatha en s'approchant. « On dirait un enfant de quatre ans qui attend Noël. »
Ivana s'arrêta brusquement, levant les yeux vers Agatha. Son visage trahissait une lutte entre l'anxiété et l'envie de rire. Elle haussait les épaules, un geste à la fois de désespoir et de résignation.
« Je sais, mais c'est quand même stressant comme situation. On attend toutes les autres sorcières, et si quelque chose ne se passe pas comme prévu ? »
Agatha s'approcha un peu plus, une lueur de compréhension dans ses yeux. « Écoute, » répondit Agatha avec fermeté, « chaque sorcière ici a ses propres raisons de vouloir faire partie du coven ne t'en fais pas elle vont venir . »
Ivana hocha lentement la tête, commençant à se détendre sous le regard apaisant de son amie. « D'accord, d'accord.»
La pièce était éclairée par la lumière dorée du soleil couchant qui filtrait à travers les rideaux légers, projetant des motifs délicats sur le sol en bois. Agatha, avec ses cheveux châtains tombant en boucles autour de son visage, se tenait là, les bras croisés, un sourire espiègle sur les lèvres. Elle observait Ivana, qui était assise sur le canapé, ses jambes croisées, trahissant son agitation.
« De toute façon, tu as toujours été impatiente, » lança Agatha, son ton léger, presque taquin.
Ivana lâcha un rire nerveux, une note d'irritation dans sa voix. Elle leva les yeux vers Agatha, ses pupilles sombres reflétant une lueur de défi.
« Comme si tu avais été présente dans ma vie pour le savoir, » rétorqua-t-elle, un sourire amer se dessinant sur ses lèvres.
Agatha, toujours confiante, haussait les épaules, ses yeux pétillants d'une malice familière. « Oui, j'ai été présente durant une partie de ta vie, » affirma-t-elle, sa voix pleine de conviction.
Ivana, se redressant légèrement, plissa les lèvres, une ombre de tristesse traversant son visage. « Tu ne peux pas juger, vu que tu n'es pas restée longtemps dans ma vie, » dit-elle, sa voix tremblant légèrement.
Agatha, ne se laissant pas abattre, répliqua avec un éclat de rire. « C'est parceque ta très cher mère m'a jeté un sort. »
Ivana, les poings serrés, sentit une vague de frustration l'envahir. « Ça n'a rien à voir ! Wanda t'a jeté le sort de rester la voisine gentille mais envahissante, donc tu aurait très bien pu continuer à prendre des nouvelles de moi. »
Un silence pesant s'installa alors, rempli de non-dits. Ivana, bien qu'elle ne le formulât pas, se sentait abandonnée par Agatha. La douleur de la solitude s'insinuait en elle, lui rappelant que, malgré les rires et les souvenirs partagés, une distance invisible s'était creusée entre elles. Les souvenirs d'anciens éclats de rire résonnaient dans sa tête, mais la réalité de leur situation actuelle lui pesait lourdement sur le cœur.
Agatha ouvrit la bouche pour répondre à l'accusation d'Ivana, mais avant qu'elle puisse articuler une réponse, la porte du salon s'ouvrit avec fracas. Un groupe de sorcières entra, apportant avec elles une vague d'énergie et d'excitation. La pièce, déjà baignée de lumière dorée, sembla s’illuminer davantage à leur arrivée.
« Désolées pour le retard ! » s'exclama Jen, sa voix résonnant joyeusement dans l’espace.
« On a failli être en retard à la réunion, » ajouta Alice, une sorcière à la chevelure noire comme l'ébène, qui s'avança avec assurance. « Mais nous sommes là maintenant, et c’est tout ce qui compte ! »
Ivana, voyant Lucillia entrer dans le groupe, ne put s'empêcher de sourire. La jeune sorcière, bien plus jeune qu'Agatha et les autres, avait un air pétillant et une énergie contagieuse. Elle se tenait un peu en retrait, mais son regard brillant trahissait son enthousiasme.
☆○o。 。o○☆
Le coven passa le portail scintillant, un frisson d'excitation parcourant l'air. Ils se retrouvèrent soudain dans une forêt enchantée, baignée de lumière dorée. Les arbres, aux troncs tordus et aux feuilles multicolores, semblaient chuchoter des secrets anciens. Des fleurs luminescentes parsemaient le sol, illuminant le chemin de couleurs vives, et des petites créatures aux plumages éclatants voletaient entre les branches, ajoutant à l'atmosphère féerique.
« Regardez cette beauté ! » s'exclama Alice, ses yeux pétillants d'émerveillement alors qu'elle levait les bras comme pour embrasser la magie qui les entourait.
« Oui sublime. Aller nous devons commencer à marcher. »Dit alors Agatha
À ces mots, le groupe se mit en mouvement, leurs pas résonnant doucement sur le tapis de feuilles croustillantes. Lucillia et Ivana se retrouvèrent en tête, avançant avec curiosité sur le chemin sinueux qui s'étendait devant elles. Le doux parfum des fleurs et le chant des oiseaux créaient une mélodie apaisante. Alors qu'elles avançaient, Lucillia aperçut un détail fascinant.
« Attends, Ivana, » dit-elle, fascinée, en désignant le cou d'Ivana. « Ton tatouage, cette petite colombe, elle est super belle ! »
Ivana se tourna, un sourire timide illuminant son visage, ses yeux brillants de fierté. « Merci, Lucillia. C'est un symbole de purté pour moi. J'aime l'idée qu'elle me rappelle de rester honnête même dans les moments difficiles et de ne pas faire les même erreur que ma mère »
À quelques pas derrière, Agatha et Lilia observaient la scène avec une expression moins enthousiaste. Agatha plissa les yeux, un frisson d'inquiétude traversant son esprit.
« Je n'aime pas ça, » murmura-t-elle à Lilia, sa voix teintée de méfiance. « Elles semblent trop proches, comme si elles oubliaient pourquoi nous sommes ici dit à ta protégé de ne pas s'approcher d'Ivana. »
Lilia hocha la tête, ses pensées s'égarant dans les implications de cette nouvelle amitié. « Ma protégé ? Non mais je rêve. Retiens toi Agatha tu vas finir verte comme la sorcière de l'ouest. » répondit-elle, scrutant les alentours, comme si elle pouvait sentir une présence invisible.
Lilia se tenait légèrement en retrait, observant la dynamique qui se tissait entre Ivana et Lucillia. Bien qu'elle n'ait pas verbalement exprimé son accord avec les inquiétudes d'Agatha, une partie d'elle-même ressentait la même chose. Une tension subtile flottait dans l'air, comme si la forêt elle-même retenait son souffle, attentive à leurs émotions.
Lucillia, avec son sourire radieux et son énergie contagieuse, semblait incarner une lumière qui attirait Lilia. Chaque éclat de rire et chaque geste gracieux de Lucillia éveillaient en elle une curiosité et un désir d'approfondir leur lien. Lilia se sentait attirée par cette connexion inexplicable, comme si elles partageaient un secret que seules elles pouvaient comprendre.
Lilia, ne pouvait s'empêcher de ressentir une affinité grandissante pour Lucillia, une complice potentielle dans cette aventure magique.
Les couleurs vibrantes de la forêt semblaient refléter son dilemme intérieur. Les feuilles scintillantes dansaient au gré d'une brise légère, et les fleurs luminescentes éclairaient le chemin, tout en symbolisant la beauté et la fragilité des relations. Lilia se demandait si elle pourrait vraiment se permettre de laisser cette connexion avec Lucillia s'évanouir.
Elle se tourna vers Lucillia, qui était en train de ramasser une fleur éclatante, ses yeux brillants d'enthousiasme. Lilia sentit son cœur se serrer à l'idée de perdre cette opportunité. Elle voulait s'ouvrir à cette nouvelle amitié, mais les choses étaient compliqué.
Dans ce moment suspendu, Lilia prit une profonde inspiration, se promettant de trouver un moyen d'équilibrer ses sentiments. Elle se rendit compte que, même si elle n'avait pas encore trouvé les mots pour exprimer son accord avec Agatha, elle ne pouvait ignorer la magie qui se tissait avec Lucillia. La forêt, avec ses mystères et ses merveilles, devenait le témoin silencieux de ce combat intérieur, une toile de fond pour un choix qui pourrait changer le cours de leur aventure.
Agatha se tenait à l'écart, ses yeux rivés sur Ivana, qui riait avec Lucillia au loin. Une vague de mécontentement l'envahit, et elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie. Leurs rires résonnaient dans l'air, mais pour Agatha, chaque éclat de joie de Lucillia était comme une flèche, transperçant le lien fragile qu'elle partageait avec Ivana.
Elle se remémora son enfance, lorsque le monde semblait plus simple. À l'époque où elle était encore 'Agnes', Agatha avait passé d'innombrables heures avec Ivana, tissant des souvenirs indélébiles.
Maintenant, en voyant Ivana s'épanouir en tant qu'adulte, Agatha ressentait une lutte intérieure. D'un côté, elle voulait voir Ivana heureuse, mais de l'autre, l'idée que quelqu'un d'autre puisse se rapprocher d'elle la dérangeait profondément. C'était comme si Lucillia menaçait de lui voler une part de ce qu'elle considéré comme précieux.
Agatha se questionnait sur ses véritables sentiments. Était-ce une simple possessivité, un écho de son attachement d'antan, ou bien une envie plus profonde de garder Ivana pour elle seule ? Cette ambivalence la tourmentait, et elle se sentait tiraillée entre le désir de protéger leur amitié et la peur de perdre Ivana au profit de Lucillia.
Elle observa chaque geste de Lucillia, chaque sourire échangé, et un sentiment d'inquiétude grandissait en elle. Agatha se demandait si elle pouvait vraiment faire confiance à cette nouvelle présence dans la vie d'Ivana. La forêt, témoin silencieux de cette lutte émotionnelle, semblait vibrer autour d'elle, accentuant la tension qui régnait dans son cœur.
☆○o。 。o○☆
La forêt n'était pas vide, loin de là. Une ambiance mystérieuse flottait dans l'air, presque palpable. À l'autre bout de la forêt, un homme se tenait là, silhouette énigmatique au milieu des arbres imposants. Il était vêtu de cuir, une tenue qui épousait parfaitement son corps, lui donnant un air à la fois dangereux et séduisant.
Son manteau noir, long et usé, flottait légèrement autour de lui, comme s'il était en harmonie avec le souffle du vent. Les coutures étaient délicates, ornées de motifs subtils qui semblaient raconter une histoire ancienne. Sous ce manteau, il portait une chemise sombre, et ses pantalons en cuir étaient ajustés, accentuant sa stature imposante.
Son visage était partiellement caché par une ombre, mais ses yeux brillaient d'une lueur malicieuse, presque hypnotique. Il avait des cheveux sombres, légèrement ondulés, qui tombaient sur son front, ajoutant à son allure mystérieuse. La forêt, avec ses bruits de feuilles et ses murmures de créatures, semblait se taire en sa présence, comme si même la nature reconnaissait la puissance qui émanait de lui.
L'homme mystérieux se tenait au milieu de la forêt dense, entouré de grands arbres aux troncs noueux, leurs feuilles bruissant doucement sous le souffle du vent. Soudain, il sentit une présence, une énergie sombre et familière qui envahissait l'air. Les sorcières approchaient, et leur aura maléfique perturbait l'harmonie de la nature autour de lui.
Il ferma les yeux, cherchant à se concentrer, imaginant un accueil horrible à leur donner, une confrontation qui pourrait faire trembler même les plus courageux. Dans son esprit, il voyait des ombres se mouvoir, des rires sinistres résonner dans la nuit.
Tout à coup, il ressentit une chaleur intense dans sa main. Sa dague, toujours à ses côtés, commença à s'illuminer d'une lueur éclatante, projetant des reflets argentés sur son visage marqué par l'angoisse. Le métal scintillait comme s'il était animé d'une vie propre, réagissant à la menace qui approchait.
"Non, c'est impossible..." murmura-t-il, sa voix tremblante trahissant son choc. Il ouvrit les yeux, fixant la dague avec une intensité renouvelée, réalisant que cet éclat n'était pas simplement un phénomène. Cela signifiait quelque chose, une connexion avec les sorcières, un appel à l'action.
Il se redressa, le cœur battant, prêt à affronter ce qui allait venir. L'atmosphère était chargée de tension, et il savait que le moment de la confrontation était proche. Les sorcières, avec leurs rituels et leurs pouvoirs, n'étaient pas là pour négocier. Il devait se préparer à défendre son domaine, à utiliser la force de la dague illuminée pour contrer leur magie.
☆○o。 。o○☆
Le coven avançait prudemment sur le chemin qui leur avait été indiqué, l’atmosphère chargée d’une tension palpable. Les arbres, sombres et tordus, semblaient chuchoter des secrets alors qu’elles progressaient, sans vraiment savoir où cette route les mènerait. Soudain, au loin, une silhouette se dessina : une maison isolée, ses fenêtres sombres comme des yeux vides.
« Il faudrait qu’on entre pour voir ce qui se passe, » proposa Alice, sa voix brisant le silence pesant. Elle se tourna vers ses compagnes, déterminée mais visiblement nerveuse.
Lucillia, les sourcils froncés, n’était pas rassurée par l’idée. « Et si c’est un piège ? » murmura-t-elle, ses yeux scrutant les ombres autour d’elles.
Mais alors, elle croisa le regard de Lilia, qui lui offrit un sourire apaisant. Ce simple échange lui redonna un peu de courage.Ivana, un peu en retrait, observa Agatha. Leurs yeux se rencontrèrent, et dans cette connexion silencieuse, une compréhension mutuelle s’établit. Agatha, avec un soupçon de bravoure, s’avança vers la porte. Elle prit une profonde inspiration, puis, avec une main ferme, elle saisit la poignée et l’ouvrit lentement. Le grincement de la porte résonna dans l’air frais du crépuscule, ajoutant une note de mystère à leur aventure.
Lorsque les femmes franchirent le seuil de la maison, une atmosphère étrange et fascinante les enveloppa. L’air semblait vibrer autour d’elles, chargé d’une énergie mystérieuse. À peine avaient-elles posé le pied à l’intérieur qu’un éclair de lumière éblouissant jaillit, les enveloppant dans un halo scintillant.
En un instant, leurs vêtements de tous les jours se transformèrent. Les robes colorées et les jupes légères se métamorphosèrent en armures brillantes, ajustées et ornées de motifs guerriers. Les cuirs et les métaux scintillaient sous la lumière, et chaque femme se retrouva vêtue d’une tenue qui évoquait la force et la bravoure.
Ivana :
Lucillia :
Le regard d'Agatha se posa immédiatement sur Ivana, captivé par sa présence. La pièce était baignée d'une lumière dorée, et chaque rayon semblait mettre en valeur la beauté d'Ivana. Son visage, délicatement sculpté, affichait un sourire qui illuminait son regard.
Ses cheveux, longs et ondulés, tombaient en cascade sur ses épaules, capturant la lumière et créant un halo autour d'elle. À chaque mouvement, ils semblaient danser, attirant encore plus l'attention d'Agatha.
À cette vue, un sourire involontaire se dessina sur les lèvres d'Agatha. Elle ressentit une montée d'admiration, une chaleur douce qui s'empara de son cœur. Ivana était non seulement belle, mais elle dégageait une sensualité naturelle, une confiance en soi qui la rendait encore plus séduisante. Cependant, cette pensée fit frémir Agatha. Elle secoua la tête, comme pour chasser cette idée de son esprit, consciente que ces sentiments pourraient compliquer leur liens. Son esprit était en émoi, tiraillé entre admiration et la crainte de franchir une ligne qu'elle ne voulait pas dépasser.
Lilia se tenait là, absorbée par la silhouette de Lucillia. Sa tenue de guerrière, faite de cuir et de métal, épousait parfaitement ses formes, accentuant sa beauté naturelle. Les détails de son armure, avec ses ornements délicats et ses inscriptions anciennes, racontaient une histoire de bravoure et de force. Chaque pièce semblait conçue non seulement pour la protéger, mais aussi pour mettre en valeur sa grâce.
Les épaules de Lucillia étaient recouvertes d'épaulières finement travaillées, qui brillaient sous la lumière ambiante, tandis que sa ceinture, ornée de runes mystérieuses, marquait sa taille avec élégance. Lilia ne pouvait s'empêcher de remarquer la façon dont les cheveux de Lucillia, tressés avec soin, tombaient en cascade sur son dos, ajoutant une touche de féminité à sa présence guerrière.
Alors qu'elle observait chaque détail, Lilia ressentit une montée d'émotions qu'elle n'avait pas anticipée. Son cœur battait plus vite et son esprit commença à vagabonder vers des pensées plus intimes, des scénarios qui la faisaient rougir. Elle se reprit rapidement, consciente du chemin que prenaient ses pensées.
Pour détourner son attention, Lilia s'éclaircit la voix et, avec une légèreté feinte, demanda :
"On doit s'attendre à quoi ?" Cette question, bien qu'anodine, était une tentative de ramener la conversation sur un terrain plus sûr, tout en cachant le tumulte qui régnait dans son esprit.
Alice se tenait au milieu du groupe, ses yeux scrutant les visages des autres, son esprit en proie à l'incertitude. Elle prit une profonde inspiration avant de s'adresser à ses amis.
"Je ne sais pas du tout," avoua-t-elle, sa voix trahissant une légère tremblement.
Elle se sentait perdue, comme si les réponses qu'elle cherchait se cachaient dans l'ombre des arbres qui les entouraient.Jen, qui se tenait à côté d'elle, tourna la tête vers Agatha, une lueur d'espoir dans ses yeux.
"Tu devrais savoir, Agatha," dit-elle avec une certaine impatience. "Tu as déjà fait la route, non ?"
Agatha, les bras croisés, baissa légèrement le regard, semblant peser ses mots.
"Oui, mais la route change en fonction du Coven," expliqua-t-elle, la voix empreinte de sérieux. "Je ne peux pas vraiment dire ce qui va se passer. Chaque fois, c'est différent."
Les autres échangèrent des regards inquiets, l'atmosphère devenant de plus en plus tendue. Alice sentit son cœur s'accélérer, l'angoisse s'installant dans son estomac.
"Et si on se perdait ?" demanda-t-elle, la peur transparaissant dans sa voix.
Jen hocha la tête, cherchant à apaiser l'atmosphère. "On va trouver notre chemin, ensemble," ajouta-t-elle avec un sourire encourageant, même si elle-même n'était pas si sûre.
Lucillia avançait lentement vers les étagères poussiéreuses, ses doigts glissant sur les couvertures des livres anciens. L'air était chargé d'une odeur de vieux papier et de cuir, et chaque pas qu'elle faisait semblait résonner dans le silence oppressant de la maison. Elle se pencha pour examiner un tome relié en cuir, ses pages jaunies par le temps, espérant y trouver une solution pour échapper à cet endroit mystérieux.
Pendant ce temps, Ivana, attirée par un objet ancien qui brillait faiblement dans un coin de la pièce, s'approcha avec curiosité. Elle découvrit un couteau au manche délicatement sculpté, dont la lame semblait scintiller sous la lumière tamisée. Elle le prit en main, fascinée par sa beauté.
"Regardez ça," dit-elle en se tournant vers les autres femmes, un sourire émerveillé sur le visage.
Mais à cet instant précis, un grondement sourd résonna à travers les murs de la maison, et le sol commença à trembler sous leurs pieds. Alice, surprise, leva les yeux vers Ivana, l'inquiétude se lisant sur son visage.
"Qu'est-ce que tu as fait ?" demanda Alice sa voix trahissant une panique grandissante.
Ivana, un peu déconcertée, secoua la tête. "Rien, j'ai juste pris ça," répondit-elle, levant le couteau pour le montrer, comme si cela pouvait apaiser la situation.
Les murs semblaient vibrer, et des livres tombèrent des étagères, créant un bruit assourdissant.
"Tu es sûre que ça ne vient pas de ce couteau ?" s'exclama Lucillia, ses yeux écarquillés par la peur.
"Je ne sais pas ! Peut-être que c'est un symbole ou quelque chose comme ça," répondit Ivana, son enthousiasme initial se transformant en nervosité.
Alice, qui observait la scène, intervint. "Mettez-le de côté, Ivana ! Peut-être que c'est dangereux," suggéra-t-elle, sa voix ferme mais teintée d'inquiétude.
Alors que Lucillia, Ivana et Alice reprenaient leur souffle après le tremblement, une lumière éclatante illumina la pièce. Subitement, une femme apparut, ses yeux flamboyants et son visage marqué par une détermination féroce. Elle leva les bras, et une flamme jaillit de sa bouche, illuminant la pièce d'une lueur inquiétante.
"Rendez-moi ce couteau !" cria-t-elle, sa voix résonnant comme un écho dans l'obscurité.
Les sorcières, terrifiées, échangèrent des regards paniqués avant de se précipiter vers une porte au fond de la pièce.
"Vite ! Dans la chambre !" s'exclama Lucillia,
Le coven se précipitèrent à l'intérieur, fermant la porte derrière elles juste à temps pour entendre le souffle de feu frapper le bois.
"C'est ce couteau qu'elle veut !" s'écria Lilia, les yeux brillants d'une détermination nouvelle. "C'est avec ça qu'il faut la battre !"
Ivana, le cœur battant, se tourna vers ses amies. "Dans se cas j'y vais !" déclara-t-elle, sa voix pleine de courage.
Agatha, la plus sage du groupe, s'approcha d'Ivana, posant une main apaisante sur son épaule.
"Non, attends ! Ce n'est pas une simple bataille. Nous devons réfléchir," tenta-t-elle de la dissuader, son regard sérieux. "Cette femme est puissante. Nous devons trouver un moyen de la neutraliser sans la provoquer davantage tu n'a pas de pouvoir.."
Ivana sentit son cœur se gonfler à ces mots. Elle savait qu'Agatha tenait à elle, mais elle ne voulait pas l'admettre. Elle plongea son regard dans celui d'Agatha, cherchant à déceler la profondeur de ses émotions. Les yeux d'Agatha brillaient d'une lueur protectrice, et Ivana ne pouvait s'empêcher de sourire, même si elle essayait de rester sérieuse.
"Attention, Agatha," commença Ivana, un ton taquin dans la voix. "Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu t'inquiètes pour moi." Elle lui fit un clin d'œil espiègle, un éclat de malice illuminant son visage.
vana poussa la porte avec détermination, les gonds grincèrent légèrement, brisant le silence pesant de la pièce. Devant elles se tenait une femme au visage marqué.
"On ne vous a jamais dit que ce n'était pas bon de fumer ?" lança Ivana, sa voix pleine de défi, tandis qu'elle scrutait la femme avec une intensité qui ne laissait pas de place au doute.
La femme, visiblement irritée par le commentaire, esquissa un sourire sinistre avant de cracher une gerbe de feu, une flamme vive qui jaillit de sa bouche comme un dragon en colère.
Ivana, réagissant rapidement, brandit un couteau au-dessus de sa tête, le métal brillant à la lumière vacillante. Un mur de protection avec la lame, un éclat d'acier qui semblait défier les flammes.
À côté d'elle, Lilia tira Lucillia vers elle, l’enveloppant dans un geste protecteur. Elle avait besoin de sentir sa présence, de la savoir à ses côtés face à cette menace.
"Reste près de moi, Lucillia," murmura-t-elle, sa voix tremblante trahissant son anxiété.
Lucillia, bien que légèrement hésitante, hocha la tête, cherchant du réconfort dans la chaleur de Lilia.Agatha, en retrait, observait la scène avec une angoisse palpable. Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'elle voyait les flammes danser, et son cœur battait la chamade. Elle savait que la situation devenait de plus en plus dangereuse, et chaque instant comptait.
La tension était à son comble, et le combat entre le feu et le métal semblait figé dans le temps, chaque personnage jouant son rôle dans ce drame inattendu.
☆○o。 。o○☆
L'épreuve était enfin terminée, et les sorcières se rassemblaient autour d'un feu de camp crépitant, la lumière dansant sur leurs visages fatigués. Les ombres des arbres environnants semblaient s'étirer et se contorsionner, comme si elles écoutaient attentivement les murmures des sorcières. La chaleur du feu contrastait avec l'air frais de la nuit, apportant un certain réconfort après les épreuves qu'elles venaient de traverser.
Ivana, assise légèrement à l'écart, fixait les flammes avec une intensité troublante. Ses pensées étaient en désordre, un tourbillon d'émotions qu'elle ne parvenait pas à mettre en mots. Les événements récents la hantaient : l'épreuve dans le labyrinthe de flammes, les visions troublantes qu'elle avait rencontrées, et surtout, la réapparition d'Agatha. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici ? Ces questions tourbillonnaient dans son esprit, la laissant perplexe et anxieuse.
Les autres sorcières discutaient à voix basse, partageant des histoires et des rires pour alléger l'atmosphère, mais Ivana se sentait déconnectée. Chaque rire semblait résonner comme un écho lointain, tandis qu'elle se débattait avec ses propres pensées. Elle se rappelait les moments passés avec Agatha, les secrets qu'elles avaient partagés, et la trahison qui avait suivi. La voir à nouveau, vivante et pleine de vie, était à la fois un soulagement et une source de confusion.
Dans son cœur, une question persistait : comment pouvait-elle faire confiance à Agatha après tout ce qui s'était passé ? La réponse lui échappait, et alors qu'elle regardait les étoiles scintiller dans le ciel, elle savait qu'elle devait trouver une solution, non seulement pour elle-même, mais aussi pour le groupe qui comptait sur elle.
Agatha s'approcha d'Ivana, ses pas légers sur le sol recouvert de feuilles mortes, le crépitement du feu de camp en arrière-plan. Elle observa le visage d'Ivana, marqué par l'inquiétude et la fatigue. Les flammes dansaient, projetant des ombres sur son visage, accentuant l'air préoccupé qui l'entourait. Agatha sentit une boule d'inquiétude se former dans sa poitrine.
Elle s'accroupit près d'Ivana, se penchant légèrement pour lui chuchoter doucement à l'oreille :
"Qu'est-ce qui ne va pas ?" Sa voix était douce, presque un murmure, comme si elle craignait de briser le fragile silence de la nuit.
Ivana tourna lentement la tête vers elle, ses yeux reflétant une lueur de gratitude mêlée à de la tristesse.
"Je suis juste fatiguée," répondit-elle, sa voix à peine audible, mais suffisamment claire pour qu'Agatha l'entende.
Elle lui offrit un fin sourire, un geste qui semblait cacher des montagnes d'émotions non exprimées.Agatha ne pouvait s'empêcher de ressentir une profonde empathie. Elle savait que la fatigue d'Ivana n'était pas seulement physique, mais aussi émotionnelle, le poids des événements récents pesant lourdement sur ses épaules.
"Je vais me coucher," dit Ivana en se dirigeant vers un coin plus tranquille, où elle pourrait réfléchir sans être dérangée.
Agatha la regarda s'éloigner, un mélange de préoccupation et de détermination dans son cœur. Elle savait que la nuit serait longue pour Ivana, mais elle espérait qu'avec le temps, elle trouverait la force de partager ses pensées.
Lucillia était assise près de Lilia, le crépitement du feu de camp illuminant leurs visages. Les flammes dansaient, projetant des ombres dansantes autour d'elles, créant une atmosphère chaleureuse malgré la fraîcheur de la nuit. Lucillia tourna la tête vers Lilia, ses yeux brillants de gratitude.
"Merci d'avoir veillé sur moi pendant l'épreuve," dit-elle, sa voix douce mais pleine d'émotion.
Les mots flottaient dans l'air comme des étoiles, et Lilia sentit son cœur se réchauffer à cette reconnaissance.Lilia, touchée par les remerciements de Lucillia, se pencha légèrement en avant. Elle posa une main réconfortante sur le genou de Lucillia, un geste simple mais chargé de sens.
"C'est normal," répondit-elle avec un sourire chaleureux. "Je veillerai toujours sur toi."
Lucillia leva les yeux, un mélange d'incrédulité et de soulagement sur son visage. "Vraiment ?" demanda-t-elle, sa voix trahissant une vulnérabilité qui la rendait encore plus touchante.
"Tu as ma parole," affirma Lilia, sa voix ferme et pleine de promesse.
Elle savait que leur amitié était un lien précieux, et elle était prête à tout pour protéger Lucillia. Le feu continuait de crépiter, mais pour elles, ce moment était tout aussi lumineux que les flammes qui les entouraient.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre. Si vous avez des idée pour le prochain je prend !
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(Source de la Cozanne, Vauchignon, lieu-dit, cirque du Bout du Monde)
traité provisoire pour une hydrographie poétique, les sources insaisissables des cours d'eau
il existe des rivières aux sources incertaines ; ainsi la Cozanne n’a toujours pas dévoilé son origine ; la grotte où elle pourrait prendre naissance au lieu dit le cirque du Bout du Monde, possède en effet différents points d’eau possible, dont notamment une cascade jaillissant du calcaire Bajocien, en cette petite vallée verdoyante où elle apparaît frêle et limpide, sonore et gracile (dans ses Impressions de voyage, Alexandre Dumas père en parlait en ces termes : « le sol se fend tout à coup sur une longueur d'une lieue et demie et sur une largeur de cinq cents pas, laissant apercevoir à la profondeur de deux cents pieds à peu près, une vallée délicieuse, verte comme l'émeraude et sillonnée par une petite rivière blanche et bruissante… » ) ; mais cela n’empêche pas son écoulement épanouie sur une courte terre de Cote-d’Or et de Saône-et-Loire et même dit-on, en sa vallée inférieure, d’étendre ses enchantements remarquables ; il existe donc des eaux dont la terre garde encore le mystère ; des eaux qui savent, qu'elles viennent d’un monde inconnu à l’homme
© Pierre Cressant
(samedi 6 mai 2023)
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saga: Soumission & Domination 327
Sosthène
Le second Escort de diversification est d'origine martiniquaise. Né à Fort de France en 2006, il est arrivé en France tout petit et n'a pas l'accent chantant de là-bas. Il est déjà en 2ème année d'études de lettres (doué le petit) et pratique la course à pied. Famille de fonctionnaire (parents professeurs, lui de français, elle des écoles), il est le second d'une famille de 4 enfants (soeur 20ans, lui 18 ans, frère 17ans, soeur 11 ans). Le rapport me souligne qu'il est homo outé dans sa famille et parmi ses amis. Sans petit copain actuellement, il change souvent de partenaires sans non plus en consommer 20 par mois ! Il utilise plus facilement internet que les lieux de drague, même s'il lui arrive de sortir dans certains bars gays.
Le portrait me va. Je compte y aller direct avec lui. Premièrement je ne cours pas le marathon même si j'ai bien récupéré de mon accident et deuxièmement je me fatigue à chercher des approches discrètes.
Muni de son dossier, je me pointe à la sortie de sa fac un soir de semaine. Je l'aborde et direct je lui montre mon dossier. De voir son nom sur un carton l'intrigue. Je lui dis que j'ai sa vie dedans et que j'aimerai lui proposer un travail en relation avec ses capacités. J'ajoute pour qu'il ne se méprenne pas qu'il ferait un escort superbe. Je n'ai plus qu'à attendre sa réaction.
Elle ne tarde pas. Après m'avoir scruté bien 5 mn, il me dit qu'on peut aller boire un verre et que c'est moi qui paye. Ça me va.
Même s'il y a toujours un café à côté de l'entrée des facs, il me demande d'aller plus loin, il y connaitra moins de monde susceptible de troubler notre conversation. Dixit Sosthène dans le texte !
Quand on arrive devant ma voiture, il me demande si c'est celle de mon père. Je ne réponds pas et lui dis de monter. Il hésite mais accepte quand je dis qu'il y aura plein de monde pour décrire la caisse dans laquelle il est parti au cas où je voudrais le kidnapper. Il rit et monte dedans. On roule pour trouver un bar en centre-ville. Puisqu'il est "out ", je choisi un bar gay.
Il accepte un demi et je prends pareil. Il me demande alors d'éclaircir ma proposition. Je lui explique les prestations de ma société et lui dit clairement que je suis à la recherche de diversifications ethniques. J'ajoute en riant qu'il fait partie d'un programme de discrimination positive. Il me demande son dossier. Je le lui tends. Il le lit consciencieusement, revenant sur certains paragraphes. Il me demande qui a fait ce travail et m'avoue qu'il est très complet. Il trouve les infos sur ses parents et l'analyse de leur situation financière un peu intrusif et limite illégal. Je le rassure et lui dit qu'il sera détruit dès qu'il m'aura donné sa réponse, qu'elle soit positive comme négative. Je lui dis que ce dossier me permettait juste de contacter les personnes les plus susceptibles d'accepter.
On vide un peu nos verres. Je le laisse réfléchir. Il me pose quelques questions concernant le temps que ça risque de lui prendre. Il ne veut pas que ça interfère trop avec ses études. Je l'assure que bien qu'il sera sûrement très demandé, je serais en mesure de limiter ses prestations à 1 par semaine si cela lui convient. Il me demande alors combien il se ferait dans cette configuration de travail. Quand j'annonce le chiffre, il n'en revient pas. Je précise que c'est le tarif en cas de prestations classiques ++. Il me demande si ce que j'entends par ++ serait de type sexuel. J'acquiesce. Avec des mecs ? Re-acquiescement de ma part. Ouf de sa part, il avait craint devoir assurer avec des cougars !
Il accepte et me dit que ça fera du bien qu'il s'assume tout seul vu qu'avec ses 3 frère et soeurs, ses parents comptent leurs dépenses. Je lui donne ma carte et on fixe un rendez-vous. Je le ramène chez lui car il se déplace en Tram. Il me fait le lâcher au coin de sa rue.
Il passe au Blockhaus le jour prévu. Il me téléphone du trottoir, persuadé que je lui ai fait un plan foireux. Je descends le chercher. Quand il entre, il regarde partout. Quand il voit le parc de véhicules, motos comprises, il me demande combien il y a d'appart. Je lui dis qu'il n'y a qu'un seul logement, tout ici est à moi. Il a du mal à le croire. Je le pousse dans le monte-charge et nous allons à mon bureau. Depuis peu, à l'instigation de mes Escorts, j'ai décoré ses murs blancs par une frise de leurs photos, toutes prises dans la même position avec le même maillot Aussiebum. En plan rapproché, ils remplissent bien le format A4 (photo en pied).
Ça accroche le regard de Sosthène qui ne me parle qu'après avoir maté toute la série. Il me dit qu'il comprend. Ça manque un peu de couleur tout ça. Il ajoute qu'il ne devrait pas faire tâche sauf côté couleur bien sûr ! Je remplis le dossier des infos qui me manquent. Notamment la taille exacte de sa queue. Pour cela je lui demande de se mettre nu. Il s'exécute avec assez de grâce. J'en profite aussi pour voir sa pilosité. Il la maitrise déjà beaucoup, son torse et ses membres sont glabres. Ses dessous de bras sont tondus à 2 ou 3 mm tout comme son pubis proprement taillé. Ses couilles sont lisses et aucun poil ne sort de sa raie du cul. Sa queue pend entre ses cuisses. Le gland circoncis dépasse ses couilles de bien 6cm. A la mesure, au repos il fait dans les 14cm. Mais le fait de le prendre ne main change sont état. Il bande vite et se redresse à la verticale et pourtant y'a de quoi faire ! Je garde ma main dessus tant la sensation est agréable. Quand il me dit qu'il ne fera pas mieux, je mesure à nouveau. Le nombril est couvert depuis déjà quelques minutes, j'utilise ma main gauche pour tirer la hampe vers l'horizontale (ce qui n'es pas chose aisée) et pose le mètre ruban. En pleine forme mon nouvel ami développe un engin de 23cm x 5,8 de diamètre après un gland dont la couronne affiche un 6,2cm elle. Couleur de l'ensemble plutôt foncée avec éclaircissement de la circoncision au gland et ce dernier d'un violet tirant vers le rose. Je lui demande de confirmer sa " recto/verso bilité ". Il le fait et je lui demande quel côté il apprécie le plus. Pas de préférence c'est selon. Ça me va.
Je lui demande son statut sérologique, à sa dernière analyse il était séronég. Je lui dis qu'il ne pourra travailler qu'après une nouvelle analyse. J'en profite pour lui donner les principes de l'entreprise : rapports SSR exclusivement. Il prend l'adresse du labo.
Je lui brosse aussi le portrait type de mon client :
Particularité : de nombreux " neveux " !
Il tique sur la taille des bites. Je balaye son appréhension d'un revers de main et lui dis qu'avec un peu d'entrainement c'est faisable, qu'il regarde bien tous les mecs qui nous entourent. A part les quelques qui sont sur le marché féminin, tous les autres ne s'en portent pas plus mal. D'autant qu'à un rythme moyen d'une fois par semaine, il n'y a pas surutilisation.
A poil devant moi, son excitation commence seulement à retomber bien que cela fasse presque 5mn que nous discutons. Je lui demande comment il se trouve question " self défense ". Sa réponse est rapide, " nothing " ! Je lui dis qu'il y a une habitude dans ma société c'est d'être en capacité de se défendre de tout un chacun, du client qui outrepasse son contrat à la petite frappe qui croit que taper du PD c'est valorisant en passant par l'homophobe convaincu pour qui c'est un devoir que de nous casser la gueule. Il me dit n'avoir jamais été concerné jusqu'à présent. Je lui indique que je mets à disposition mes installations sportive (plateau muscu et combat + piscines) deux soir par semaine pour l'entretien du physique. L'encadrement est réalisé en interne. En natation par un vrai maitre-nageur et en sports de combat par des pratiquants de haut niveau en Karaté, Krav Maga, Capoeira et même par deux Commandos.
Il me demande où j'ai trouvé tous ces mecs. J'élude et lui propose de visiter les installations. On se lève et comme je m'approche du monte-charge, il me dit qu'il ne va peut-être pas y aller à poil. Je lui lance son slip et il l'enfile comme la porte s'ouvre. Au second je lui fais visiter la partie muscu et son tatami central dédié au combat, les sanitaires et la piscine/jacuzzi. Puis nous descendons dans la serre.
Quand on arrive au rez-de-chaussée, PH entre en moto. J'attends qu'il la mette sur sa béquille pour approcher et présenter Sosthène. Il lui serre la main comme si ce dernier était tout habillé. J'ai l'impression que cela le trouble le nouveau ! PH me roule une pelle dès qu'il a retiré son casque, puis nous accompagne dans la serre/jardin. Le bassin surprend Sosthène surtout quand je lui dis qu'elle fait 25m.
Nous remontons ensemble au premier. PH nous laisse et continue vers les hauteurs.
Il est convaincu et signe le contrat que je lui mets sous le nez (il y a un codicille annulatif en cas d'analyse non conforme) . J'ajoute que j'ai oublié que le contrat comprenait aussi un véhicule de fonction. Il rit et me dit d'arrêter de plaisanter. J'ouvre le contrat au paragraphe et il lit que le véhicule est mis à disposition permanente avec sa carte de carburant pour l'équivalent de 300 ��� / mois. La marque et le modèles est à la discrétion de l'employeur. Il me demande si c'est pareil pour tous les contrats. Je lui explique qu'il n'est pas question que mes escorts se trimballent dans de vielles caisses pourries, il en va du standing de ma société. De même les transports en commun sont prohibés pour des raisons de pratiques, horaires, ligne... Donc il devra passer à ce garage (dont je lui fournis l'adresse) pour prendre sa voiture. Comme pour les autres, il a droit à une RCZ. Il hallucine quand je lui dis le modèle.
Quand il me demande quand il commence et que je lui dis mardi prochain. Réaction " déjà ? " Je complète par " entrainement physique ".
Avant qu'il ne parte, je lui demande pourquoi il a accepté de discuter avec moi. Après tout mon entrée en matière était un peu brusque. Il me dit que si j'avais été moche il aurait coupé court. Mais là, je l'ai intrigué et il s'était dit que si ça finissait par un " coup " il aurait pas tout perdu. Je m'approche alors et je lui roule une pelle pour le remercier d'avoir pensé cela. Je lui dis que la dernière étape, le test physique rapproché, aura lieu dès l'obtention de ses résultats même si on baise sous kpote.
72h plus tard, il me téléphonait pour me demander un rendez-vous pour " étudier " ses résultats d'analyse.
Quand il entre dans mon bureau, je remarque qu'il s'est vêtu avec un peu plus de recherche. Plutôt il a laissé ses vêtements de tous les jours à la fac pour des un peu plus branchés et de marque. Il me tend la feuille. Comme prévu tous les résultats sont négatifs, ce qui est positif pour son admission dans ma troupe. Alors que je lis il est déjà en train de se déshabiller. Quand je relève les yeux de mon papier, il est en boxer blanc ES. Et son début d'excitation le rempli bien !
C'est lui qui fait le premier pas. Il s'approche de moi, se colle contre moi et me roule une pelle des plus agréable. Ses lèvres pulpeuse mais pas trop grosses sont douces et contrastent avec sa langue râpeuse et exigeante. Il cherche le mienne et se bat avec elle dès qu'il la trouve. Cet échange me fait bander et je sens sa bite se développer entre nos deux corps. Elle court vers la droite, empêchée de se redresser à la verticale par l'élastique du boxer. Je glisse une main entre nos deux corps et décolle la ceinture du boxer de ses abdos. Sa bite des redresse immédiatement et je relâche. Il entreprend de me mettre nu. Le retrait de mon t-shirt lui permet d'attaquer mes tétons et sa bouche délaisse la mienne pour venir les lécher, sucer, aspirer et pour finir les mordiller. Je suis sensible et ma queue bande encore plus, comprimée par mes jeans. Il le sent bien mais me laisse dans cet état le temps de bien dresser et faire gonfler mes deux tétons. Seulement alors, il glisse contre moi pour se retrouver à genoux et les yeux en face de mon bassin, il s'attaque enfin à mon pantalon. Il prend son temps pour l'ouvrir, bouton par bouton. La surprise, c'est lui qu'il l'a quand ma bite sort comme un diable de sa boite. Oups ! J'avais oublié de mettre un slip !!
Elle passe rapidement d'un emballage de toile par un en muqueuse naturelle et vivante. Très vivante même ! Il fait en sorte que ses joues collent ma hampe alors qu'il m'aspire vers sa gorge. Sa langue au passage tourne autour de mon gland, repousse encore plus mon prépuce alors qu'elle parcourt le dessous de sa corole. Ses mains posées sur mes fesses, il me pousse vers lui et je vois ma bite disparaitre en totalité. Bien callé entre ses amygdales, mon gland se fait masser par des déglutitions rapides qui l'attirent vers son estomac. Putain que c'est bon ! A part la question des dimensions, il maîtrise bien la pratique. Je pose enfin mes mains sur sa tête. Ses cheveux courts glissent entre mes doigts. J'affermis ma prise pour le diriger un peu. Mais ce n'est pas nécessaire vu comme il se donne.
Je dois même le calmer pour ne pas me mettre à jouir aussitôt.je le prends par les épaules et le relève. Il colle sa langue sur ma peau de mon gland jusqu'à ma bouche. L'effet est agréable. Quand il me donne sa langue, j'y retrouve un très léger goût de ma bite. Alors qu'on s'embrasse encore, il enjambe ma bite et la coince sous ses couilles. Ses balancements de bassin font frotter mon gland contre sa rondelle. Je mouille et ça lubrifie les glissements. Il se tourne brusquement prend appuis de ses avants bras sur mon bureau, cambre les reins et balance du cul pour m'appeler. Je n'y résiste pas et m'accroupis pour lui bouffer la rondelle. J'aime les gémissements de plaisir que ça lui fait sortir. Sa rondelle s'assouplie vite et je me redresse prêt à le planter. Vite une kpote et je m'enfonce d'un seul et long mouvement. Le temps de me pencher sur lui, d'attraper ses épaules et je donne le coup de rein final qui enfonce mon dernier cm. Bien qu'il se soit préparé, je le sens, il serre bien ma queue et de son côté semble apprécier la prise. Ses halètements me le prouvent. Alors que je me retire pour encore mieux y retourner, il me prend de vitesse et recule pour se planter lui-même.
On se fait du bien mutuellement un bon moment dans cette position avant que je le tourne et ses chevilles sur mes épaules, son dos sur mon bureau, je mène à mon tour la danse. Il s'accroche au plateau alors que je l'encule virilement. Les coups de bassins secs et profonds alternent avec de lents mouvements qui me font sortir le gland de son cul. J'aime ses gémissements qui me signalent qu'il prend du plaisir. Comme leur fréquence est en train de raccourcir, je lui dis de se retenir je voulais qu'il m'encule à son tour. Je veux voir son côté actif. De mon côté je ralentis aussi mes va et vient avant de sortir complètement. Je lui tends une kpote et alors qu'il l'enfile, à mon tour je prends la position. En levrette, j'attends son assaut. Je suis grave excité mais il prend quand même le temps de me lécher l'anneau. Il fait même plus puisqu'il fait pénétrer sa langue d'au moins un cm dedans. Rapidement je me sens prêt et lui dis d'y aller. Ses mains se posent sur mes hanches (comme si j'avais envie de lui échapper !) et son gland se présente à ma porte arrière. Je pousse un peu et il me met ses 23cm entiers. J'ai bien senti le passage du léger bourrelet de son gland et chaque cm qui a suivi.
23cm c'est long mais c'est bon ! En même temps qu'il s'enfonce, je le sens basculer le bassin en de lentes rotations qui aident son avancée. Quand il est bien au fond, je passe mes mains en arrière agrippe ses fesses et recule brusquement pour m'assurer que j'ai bien tout en moi. C'est le cas et je relâche ma pression pour le laisser gérer. Il n'a que 18ans mais il me baise avec une science consommée du plaisir. Nous sommes de même taille et alors qu'il me laboure le cul, il se penche sur moi et ses lèvres posées sur mon cou me donnent des frissons supplémentaires. Il joue de sa langue avec mes oreilles. Quand je tourne la tête nos lèvres se collent et bien que nous nous roulions une pelle profonde, il ne cesse de me limer la rondelle. J'aime ça aussi. Je me décolle et lui demande depuis combien de temps il baise et qui l'a initié pour qu'il soit aussi bon. Je me tourne sur le dos et on se retrouve face à face. Il me fait un clin d'oeil et me dit que non ce n'est pas un pro plus âgé qui l'a initié mais qu'il a bien étudié sur internet et qu'il a adapté lors de ses mises en pratique avec des mecs de son âge.
Nous continuons à baiser et il me fait jouir. Le frottement à chacun de ses passages du renflement de son gland sur ma prostate a vite fait eu raison de ma résistance. Je me couvre de mon sperme et mes contractions anales qui bloquent ses va et vient de façon discontinue le font exploser dans sa kpote. Quand il se retire, je note une dose plus importante que la moyenne. Il n'y a pas que son sexe qui soit plus que la norme !
Sous la douche, je lui parle du fait qu'il n'a jamais baiser avec un " vieux " et lui demande s'il ne craint pas de blocage. Il me dit que non mais par précaution je vais le faire tester par Marc puisqu'il rentre le WE prochain. Avec ses 47 ans, et ses 22cm qui adorent les jeunes mecs, j'aurai une certitude sur ma nouvelle acquisition.
Je lui en fais part. Il est d'accord bien sûr. Comme je lui dis qu'il sera rémunéré comme une prestation normale, il se récrie que c'est encore une phase de test, qu'il n'a pas à être déjà payé. Je lui dis juste qu'avec Marc, il m'aura aussi ainsi que deux autres de mes hommes. Donc ce sera aussi une petite touze à 5. Il rit et me demande combien j'ai d'amant. Je compte sur mes doigts et par ordre d'apparition dans ma vie je liste : Marc 47ans, PH 21ans, Ernesto 21ans aussi et Ludovic 18ans. J'ajoute que ce sont tous mes maris aussi. Dans le sens où l'on s'aime tous. Il trouve ça spécial et me dit que lui n'a encore pas trouvé le grand amour, ni même l'amour tout court.
Une fois secs, je le félicite sur son boxer, il me dit que c'est celui qu'il porte quand il part en " sexe ". Il n'en a qu'un parce qu'ils ne sont pas donnés. Ça me donne l'occasion de parler de ses vêtements. Il n'a pas de costume et encore moins de smoking. Comme aux autres je lui donne l'adresse de mon fournisseur officiel. Pour les sous-vêtements, je l'emmène piocher dans le stock. Il hallucine de voir toutes les marques sur lesquelles il a bavé sur internet. Alors qu'il hésite entre deux boxers (ES et Addicted), je lui mets les deux entre les mains et l'oblige à en choisir d'autres. Il est comme un gamin devant ses cadeaux de Noël !
Il me dit qu'il n'a pas encore été chercher la voiture, il voulait que je sois sûr de l'embaucher. Du coup je téléphone au garage et leur dis de préparer une RCZ, qu'on venait la chercher. Quand on arrive, le concessionnaire est là. C'est vrai que cela fait un moment que je ne l'ai vu, on s'arrange au téléphone. Son fils est avec lui et c'est lui qui a préparé la voiture. Beau jeune homme d'une vingtaine d'année, il me dit que c'est lui qui est maintenant en charge de ma flotte de voiture. Je ne perds pas au change. Son bleu de mécanicien, propre, ouvert sur son torse glabre et très musclé, le rend très désirable. Désolé, c'est plus fort que moi, je dois être un peu obsédé ! Il nous conduit jusqu'à la voiture. Elle est noire et son polit la rend plus brillante qu'un diamant. On fait le tour et je ne peux m'empêcher de chercher son reflet sur la tôle. Je remarque quand même que je ne suis pas le seul intéressé par le mécano. Je vois mon Sosthène boire littéralement les paroles du beau mec. C'est sûr que ça le change des minets de sa Fac. Je me dis qu'il est temps de les laisser entre-eux. Justin me raccompagne à ma voiture. Alors qu'il ferme ma porte, il me demande si c'est aussi un employé de ma société. Je confirme son intuition et j'ai droit à un dommage qui sort du fond de son coeur. Je repousse la portière et le rappelle. Il se rapproche et je lui glisse que je ne gère pas leurs vies personnelles, s'il tenait à le savoir. Il me quitte avec un grand sourire. Serait-il des " nôtres " ce joli jeune homme ?
Curieux comme une vieille chatte, je ne peux m'empêcher d'appeler Sosthène une bonne heure après. Sous prétexte de savoir si tout va bien avec sa nouvelle voiture, je lui demande incidemment s'il avait réussi à avoir le n° perso de mon mécano. Je l'entends s'étouffer à l'autre bout ! Je lui rappelle qu'il fait ce qu'il veut de son cul entre les prestations mais avec toujours en tête le SSR. J'ajoute que s'il n'avait pas été avec moi, c'est moi qui me le serais fait avant de rentrer. Il se choque. Je lui demande alors s'il était rentré tout bandant ? S'il n'avait pas profité de mon départ pour visiter les toilettes du garage ? Il me dit qu'il n'est pas comme ça. Je me moque un peu et lui dit qu'il a peut-être loupé le coup du siècle. Le mec m'avait l'air très intéressé par lui et je lui avais quasiment donné ma bénédiction quand il m'avait raccompagné.
Sosthène me rappelle le lendemain midi pour me remercier. Quand je lui demande de quoi, il me dit qu'il avait osé rappeler Justin et qu'il avait fini la nuit chez lui. Que c'était trop bon et qu'il croyait être tombé amoureux. Je lui dis de ne pas s'emballer. Ce doit être l'effet " encanaillage ", opposition de milieu et de type de vie. L'un travail avec un boulot manuel, l'autre est en fac et de lettre en plus ! Difficile de faire plus éloigné. Il me dit que non, avec moi c'était très bon mais avec lui c'était comme ça n'avait jamais été avant.
Soudain, je pense qu'il a peur que je crois qu'il va me quitter parce qu'il m'assure que cela ne change pas notre contrat. Ils en ont parlé Justin et lui. Je le remercie pour la discrétion. Il rigole et me lance qu'avec tous les mecs que j'ai envoyé chercher une caisse dans ce garage, je n'avais pas fait non plus preuve de cette même discrétion que je lui reprochais d'avoir oubliée. Justin savait pertinemment ce que faisaient mes employés.
En attendant il me dit qu'ils sont d'accord pour qu'il honore son contrat de travail. Ouf ça l'aurait embêté de perdre un escort prometteur avant même qu'il n'ait commencé.
Jardinier
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@voluxpa a dit : "[...] on va sortir mon pseudo pour dire que j’interdis et censure la politique sur mon forum quand j’ai dit à deux membres (je t’ai vu être fier de toi dans les reblog, bravo du coup?) que les messages de haine, je cite « pays de merde » « envie de brûler la france » pouvaient heurter."
— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — tu as quand même enlevé une sacrée partie du contexte autour des "messages de haine" dont tu parles : nous sommes le DIMANCHE 9 JUIN 2024 au soir, le FN vient d'obtenir la majorité des voix aux européennes 2024, on est tous collectivement au bout de notre vie (pour celleux qui ont encore les pieds sur terre en tout cas). pour certaines personnes dont je fais partie, ça a déjà et ça aura un impact considérable sur la qualité de nos vies au sein de ce pays qu'est la france (et à plus grande échelle, l'europe). dans le flood coup de gueule du forum beyond the myths, dont lux est la fondatrice, forum qu'on considérait à ce moment là comme un espace un minimum déconstruit et lucide par rapport à la réalité de ce qui se passe en ce moment même en france, on poste respectivement les messages suivants :
pour lesquels on reçoit le dm suivant :
à moins d'être un profond bandeur de la france ou complètement déconnecté de la réalité, je ne vois pas qui ces messages auraient pu "heurté" (ses mots), et pour le reste des milles et unes excuses condensées dans les mps de lux, je vous renvoie au concept de safe space qu'@alien-superst4r avait super bien décortiqué et expliqué, ainsi qu'à la notion de tone policing, toujours aussi omniprésente dans la commu rp-france depuis qu'elle existe visiblement! pour rappel, à quiconque aurait pour projet futur de créer ou d'administrer un forum : on peut tout à fait créer un espace politisé sans que ce soit "la guerre parce qu'au sein même d'un parti, les avis divergent" (ses mots). ça fait des années que je fais parti de serveurs discord, d'espaces créatifs où la politique est omniprésente, des espaces qui nous permettent tout autant de 1) nous évader, 2) nous éduquer, 3) être créatif, 4) nous faire des amis, 5) s'amuser, 6) passer des coups de gueule sans avoir besoin de les lisser à la convenance des autres. pour que ça marche faut juste un peu de bonne volonté et mettre de côté son gros égo ("je veux leur donner ce droit" you are not their savior! who do you think you are!). j'avais déjà répondu ce que je pensais à lux dans ses mp, comme à d'autres d'ailleurs, je partage ça pour les autres, qui auraient encore un doute sur le genre de communauté que désire avoir lux : un environnement aseptisé et apolitique dans lequel on coupe tout lien avec la réalité (jolis mots d'un alien au gros cerveau). @ lux : merci pour le fou rire les quelques fois que t'as passé dans mes dm et ceux de nornir à chouiner que tu comprenais pas pourquoi les militant.e.s de tumblr t'avaient toustes bloquée, tout ça pendant que de l'autre côté j'entendais ton pseudo à toutes les sauces (c'est dire!!!), merci pour ta mauvaise foi tout du long, continue à croire que t'es une bonne personne surtout!
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14 et 15 mai 2024
Je venais de quitter ma mère au téléphone lui disant que j'allais certainement rentrer à l'auberge ou bien me faire un trajet de métro et rentrer à pieds (j'adore me faire des tours de métro sachez-le).
Dans la station, je remarque un garçon qui m'a interpellé : son charme, ses nombreux tatouages et ce qu'il dégageait. J'écris directement à une amie "Je viens de trouver l'amour de ma vie, il est juste à coter de moi". Le métro arrive, peu de place on se serre tous, lui et moi comprit. Deux stations plus loin le métro se vide un peu, je savais que j'avais beaucoup de temps devant moi avant le terminus alors je décide de sortir mon livre "Rêveries du promeneur solitaire" de Rousseau. Je le vois se pencher, tentant de lire le titre. Alors, tout naturellement je lui montre ce que je lis. Puis il me dit "Tu lis ça pour la fac ou pour les cours" EN FRANÇAIS ? Je lui réponds que c'est pour le plaisir, lui me dit que personne ne lit du Rousseau pour le plaisir, que ce n'est pas possible.
On commence désormais à faire connaissance, me demandant qu'est-ce que je fais dans un métro à Vienne et à cette heure-ci (il devait être 21h30). On discute pendant deux trois arrêts jusqu'à que le chauffeur annonce que le métro a un soucis et que nous sommes tous obligés de descendre à la prochaine station. On se dit que c'est le destin, qu'on doit continuer cette conversation. Alors, on marche, on parle de nos vies, de nos auteurs préférés, de nos lectures.
On tombe sur un bar, par chance il fermait dans 30 min mais on a pu quand même commander. Heureusement, cet inconnu parle français car sa mère est née en France, qu'il a été au lycée français à Vienne et qu'il avait fait deux ans de prépa à Paris. Mais ce qui voulait dire qu'il était bilingue allemand (merci la vie j'en pouvais plus de commander et de commander en anglais surtout). Dès qu'on s'assoit, il sort son carnet et écrit directement la date du jour, mon prénom, la ligne de métro où on s'est rencontrés et écrit "couleur de cheveux inconnu" (nous n'avions pas réussit à déterminer si j'étais rousse ou si j'avais les cheveux rouges).
Je passe les détails sinon ce post ferait 10000 lignes. On finit par partir du bar, on marchait et il me lance un "Mais en fait on est dans Before Sunrise, on vit un rêve Leyan, je suis sûr que demain quand on va se lever rien de tout ça n'aura exister". Je lui avoue que je n'ai jamais vu ce film, film qui raconte l'histoire de deux inconnus qui se rencontrent dans le train et l'américain demande à la française si elle veut rester avec lui à Vienne le temps d'une nuit. C'était totalement nous, sauf que nous, l'amour était platonique. Comme il m'a dit "C'est la rencontre de nos deux âmes, pas de nos deux corps". Et, je pense que c'est la chose la plus merveilleuse que nos corps ne se soit pas rencontrés. De toute façon, on ne c'est pas parler pour se draguer. C'était spéciale.
Finalement, on se décide d'aller regarder le film dans le hall de mon auberge. Trop de bruits. Il réserve une chambre privative juste pour qu'on regarde le film. On a parler durant tout le film, on coupait le film pour se dire que par moment c'était vraiment nous. Après l'avoir vu, on s'est demandés "Et qu'est-ce qu'on fait quand le soleil va se lever ?". On a beaucoup réfléchit, on s'est dit que le meilleur moyen de continuer ce rêve ce n'était pas de prendre nos contacts. Juste un rendez-vous après ses examens de médecine. Il m'a écrit un poème de Pablo Neruda en espagnol, pour me montrer que je n'ai pas rêver de cette rencontre juste spectaculaire. Personnellement, je lui ai laissé une petite lettre, le remerciant d'avoir une âme aussi pure et saine. On avait l'impression de se connaître depuis toujours et en même temps pas du tout c'était très étrange. Je l'ai laissé dormir, je suis partie au lever du soleil. J'espère qu'il a prit mon message, qu'il a prit cette lettre. J'espère qu'il va venir au rendez-vous. Si un de nous deux ne peut pas finalement, on s'est dit qu'on allait se recroiser un jour de façon anodine, c'était sûr et certain. J'ai quand même mit à la fin de ma lettre "Et si on ne se revoit pas, souviens toi que tu as un visage pour être aimé". Car, c'est totalement vrai. Cet inconnu à un visage pour être aimé (et puis aussi lui rappeler qu'il doit lire du Paul Eluard).
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• C‘est quand même fantastique qu’une vieille démocrature comme les États-Unis accepte encore de promouvoir des manières de votation que seul un dictateur africain soucieux de son image pourrait encourager. Totalement ouvert à toutes les gruges, qu’elles soient technologiques ou archaïques, ce système fait penser au réseau électrique aérien des villes américaines : incompréhensible, piratable et finalement très moche.
• Oui, bien sûr, nous avons tous goûté avec plaisir au cocktail de larmes des totalitaro-minoritaires qui composent principalement les rangs de la gaucherie américaine, idiots très utiles de Wall Street et de l’État profond. Baptisons-le “Kamala Dry” ! Cette merveilleuse amertume, cette haine transparente, cette pensée toute en glace, pilée et repilée... Et cette olive au milieu, plantée là comme une couillette de vegan déconstruit. Quel pied.
• Que ceux qui se réjouissent de la consécration du homard blond se calment. Son arrivée aux manettes, doublée de sa capacité camérale à gouverner, va vite se solder par pas grand-chose. L’Amérique reste l’Amérique, à savoir un bateau ivre n’admettant sur la passerelle que les sépulcraux détenteurs des fortunes construites sur les guerres incessantes et la ruine voulue des modestes et des naïfs. Il y aura bien quelques plombs qui vont sauter, histoire de faire fonctionner les soupapes. Un peu de média par ici, un peu d’Epstein par là. Une pointe de woko-trostskystes. Et tout rentrera dans l’ordre.
• Les seuls qui ont dormi sur leurs deux oreilles le 5 novembre, ce sont les Israéliens. Un peu à gauche, un peu à droite : ce sera toujours bon pour eux.
• Kamala devait gagner parce qu’elle était vaguement noire, sûrement métisse, vraiment femme et super, super cool. Elle a perdu pour toutes ces raisons, parce qu’aux États-Unis, les Blancs, les Noirs, les Latinos – et encore quelques autres – refusent que le pays sur lequel sont posés leur vie et leurs espoirs devienne un club de tarés transgenres et d’homos colériques se faisant livrer des pizzas véganes par des esclaves guatémaltèques sans papiers. Ils voulaient de l’autorité, de l’ordre, du sens. Ils ont donc viré Kamala et son rire hystérique.
• Poutine commence son échauffement et Zelensky ses valises. Espérons que Vlad-l’Empaleur tiendra ses engagements et qu’ils poussera son avantage jusqu’à rejoindre tous ses objectifs de campagne.
• Wonder-Lahyène réfléchit au moulage d’un nouveau brushing et à une aspersion massive d’auto-bronzant. Ça pourrait marcher ? Was ?
• La réaction de MLP est explicite. Feindre l’indifférence face au succès éclatant de Donald, c’est vouloir faire oublier que la normalisation médiatique de son parti (appelée “dédiabolisation” par les marketeurs) est un non-sens politique doublé d’une impasse fatale.
• Les cultivateurs et paysans français continuent de disparaitre par ruine ou pendaison, souvent les deux. D’ailleurs, Kamala ou Donald, ça ne change rien pour eux puisqu’on a toujours Macron et ses donneurs d’ordre européistes.
• Je serais Robert Kennedy Junior, je m’habituerais à porter une belle ramure afin de préserver mes cervicales.
• Volkswagen et Michelin (comme beaucoup d’autres) ferment des usines et licencient. Pour sauver l’industrie qu’elle est entrain de détruire, la Commission bruxelloise va lourdement taxer les piles à roues chinoises. Mais quasiment pas les Tesla. “Great Again” on vous a dit.
• CNN réalise un acte de contrition presque jamais vu à la télévision américaine. “On a vraiment merdé en racontant des fictions et en déféquant massivement sur la tête des sans-dents. Pardon, les gars”. Une façon plutôt de grossière de tenter de sauver ses meubles face à la très prochaine administration.
J.-M. M.
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Baudouin UA moderne
Baudouin marchait d'un pas déterminé à travers les couloirs de la faculté d'histoire, ses livres serrés contre sa poitrine. Les regards curieux et les chuchotements n'avaient plus le pouvoir de le faire vaciller comme avant. Il avait appris à vivre, à affronter les regards de ceux qui ne comprenaient pas.
Alors qu'il traversait l'amphithéâtre, un visage familier attira son attention. C'était Alix ! Alix qui avait partagé sa nourrice, Alix qui avait été la seule à rester près de lui, alors qu'il avait la lèpre et qu'aucun médicament ne fonctionnait. Alix qui était là quand enfin quelque chose avait fonctionné mais que la moitié de son visage avait disparu. Alix qui avait décidé de se battre pour lui, quand au collège, les autres se moquaient de lui. Alix qui avait la chance de partir à la Sorbonne mais qui avait refusé pour lui. Toutefois, Baudouin ne voulait pas qu'elle sacrifie son avenir et il avait fait des pieds et des mains pour qu'elle accepte. Elle était partie il y a deux ans et même s'ils s'envoyaient régulièrement des nouvelles par SMS, il ressentait toujours son absence.
Il perçut immédiatement la surprise dans son regard, mais pas de pitié, pas de jugement. Juste de la sincérité et de la chaleur.
"Baudouin ?" s'exclama Alix, se levant de son siège pour le rejoindre. "Tu es là !"
Baudouin sourit, soulagé de retrouver son amie si chère. "Alix, c'est tellement bon de te revoir. Comment es-tu arrivée ici ?"
Alix lui fit un rapide résumé de son changement de faculté, évoquant ses projets d'avenir et ses nouvelles découvertes. Baudouin sentit une bouffée de fierté pour elle, s'émerveillant de sa force et de sa détermination.
"Et puis, il faut avouer que tu m'as manqué. Je ne pensais pas que ce serait si dur d'être sans toi.", murmura la jeune femme.
"Tu m'as manqué aussi Lizzie."
Alix sourit brillamment et fit une blague à propos de l'emplacement de la fac et de la bibliothèque. Cela entraîna un rire de la part de son compagnon.
Pendant qu'ils discutaient, Baudouin remarqua qu'Alix ne fixait pas ses cicatrices comme les autres le faisaient. Au contraire, elle semblait se concentrer sur ses yeux, sur ses paroles, sur lui en tant que personne et non en tant que sujet de curiosité.
"Alix, tu es la seule qui ne me regarde pas comme si j'étais un monstre," confessa-t-il, un poids invisible se soulevant de ses épaules.
Alix lui prit doucement la main, la serrant avec compassion. "Baudouin, tu es bien plus que tes cicatrices. Tu es courageux et intelligent. Ne laisse jamais personne te faire sentir autrement."
Les mots d'Alix résonnèrent en lui, apaisant ses doutes et renforçant sa confiance en lui-même. Elle lui avait vraiment manqué.
Tandis qu'ils poursuivaient leur conversation, riant et se rappelant des souvenirs de leur enfance, Baudouin ne sentit plus cette pression dans sa poitrine. Alix l'avait toujours connu, même avant sa maladie et elle n'était partie que parce qu'il lui avait dit que tout irait bien pour lui. Tout n'avait pas été bien, mais tout irait mieux maintenant.
#baldwin iv x oc#king baldwin x reader#baldwin iv#baldwin of jerusalem#king baldwin#baudouin iv#UA moderne#fanfic
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Eté 1925 - Champs-les-Sims
5/6
Même Papa, bien que je reste fâchée de son attitude, a pris sa décision et décide de suivre ses envies. A son âge, cela me parait un peu tardif, mais peut-être suis-je juste jalouse de Petite Eugénie ou de mon frère/ma soeur qui va naître dans un pays où je n'ai jamais eu la chance de mettre les pieds. A ce propos, avez-vous déjà envié les voyages de votre père ? Maman m'a dit qu'il n'emmenait jamais ta mère, c'est étrange.
Un jour j'irai, ne serait-ce que pour rendre visite à ma famille. En attendant, j'aurai une immense maison pour moi seule, Grand-Mère et Mademoiselle Laroche, avec la certitude rassurante qu'Antoine me rejoindra dès ses études terminées et les bras pleins de prospectus électoraux. Je serai tellement fière quand mon frère sera maire, puis député.
Transcription :
Adelphe « C’est de cela que je voulais te parler, et ça n’a pas été facile. Le pire, c’est que le sentiment est tenace. La tristesse, la frustration… Et je m’en veux de les ressentir. »
Constantin « Toi aussi tu vas me manquer tu sais. Oui, je suis heureux de partir, mais je suis aussi triste de te laisser ici. S’il n’en tenait qu’à moi, tu serais du voyage. »
Adelphe « Ah ah ! Moi ? Tu sais pourtant que je n’ai fait l’effort de supporter cette chaleur que pour te faire plaisir. Et deux fois qui plus est ! »
Constantin « Je le sais bien. Nous avons des centres d’intérêts et des styles de vie presque irréconciliables. »
Adelphe « C’est certain. C’est un miracle que nous ayons pu vivre sous le même toit aussi longtemps. J’aurai du me douter que tu finirais pas partir, même à un âge plus tardif. »
Constantin « De toute façon, même loin l’un de l’autre, cela ne changera pas grand-chose. »
Adelphe « Que veux-tu dire ? »
Constantin « Quand Papa m’a annoncé qu’il m’envoyait au pensionnat, je lui ait rétorqué que je ne voulais pas partir loin de toi. Je sais bien que c’était puéril, mais j’avais peur qu’être séparés change quelque chose entre nous. Et ce n’est pas arrivé. Papa a répondu qu’il fallait que j’arrête de m’accrocher à toi comme un enfant, car nous n’étions que cousins et rien de plus. »
Adelphe « Oncle Maximilien n’avait pas la clairvoyance d’Albertine, c’est un fait. »
Constantin « Je nous avais toujours figuré comme des frères, et j’ai réalise ce jour là que tout le monde ne voyait pas les choses ainsi. »
Adelphe « Nous sommes frères en tout sauf en titre. Ce qui importe, c’est ce que toi et moi en pensons. »
Constantin « J’aurai du répondre cela à Papa, mais je n’y avais pas pensé. »
Adelphe « Tu avais treize ans Tintin. Qui se croit réellement plus malin que son père à cet âge ? »
Constantin « Il avait tort sur pas mal de point. J’étais terrifié quand je suis rentré à la maison pour la première fois. Et pas seulement à cause de… de la situation à l’époque. Mais aussi parce que j’avais peur que quelque chose ait changé et que je sois passé dans une frange marginale de ta vie. »
Adelphe « Pour être honnête, moi aussi. Mais j’étais plus doué que toi pour le cacher et me persuader du contraire. »
Constantin « Mais au final, rien n’avait changé. »
Adelphe « Non, rien n’avait changé. »
Constantin « Alors, tu vois bien. Même de l’autre côté d’une mer et dans un pays à la chaleur étouffante, rien ne change pour moi. Je ne sais pas si cela peut t’aider, mais sache que rien ne changera. »
Adelphe « Merci Tintin. Pour une fois, c’est bien moi qui avais besoin de te parler un peu. »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Adelphe Barbois#Constantin Le Bris#Maximilien Le Bris#Eugénie Le Bris II#Aurore Laroche#Marc-Antoine Le Bris
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la mécanicienne et le glaçon ll ft. sunghoon
Quand on me demande ce que je fais dans la vie, j'aime me décrire comme une mécanicienne de l'être humain. Dit comme ça, ça pouvait paraître bizarre mais je n'étais pas très loin de la vérité. Après tout, mon travail consistait techniquement bien à réparer les gens.
Là où ils avaient des clés à molette pour démonter des carrosseries, je n'avais que mes deux mains pour retaper des squelettes endoloris. Mais pas besoin de clé de douze quand on avait de l'huile de coude et qu'on connaissait les deux-cents six os qui composaient notre corps sur le bout des doigts. Néanmoins, j'aimais définir mon métier comme celui d'une garagiste pour humains. Faire rouler les mécaniques internes d'un seul geste, dénouer les tensions avec quelques mouvements précis. Dans un sens, c'était presque un art. Savoir où se trouvaient exactement les organes qui nous remplissaient et pouvoir les manipuler sans même les voir n'était pas donné à tout le monde. Et plus que ça, j'aimais pouvoir me dire que j'étais capable d'apaiser la souffrance des autres, que je pouvais les accompagner sur le chemin de la guérison.
Les véhicules dont je m'occupais étaient divers et variés, chacun avec leurs propres soucis. Parfois, ce n'était qu'une simple pièce à remonter ou à bouger pour la remettre à son emplacement d'origine. Un moteur à faire ronronner plusieurs fois et à différentes vitesses pour le décrasser et lui permettre de rouler à nouveau, en toute sérénité. D'autres fois, c'était plus compliqué et il fallait soulever le capot pour vérifier s'il n'y avait pas d'autres problèmes en profondeur. Réitérer les séances de mécanique pour trouver où se trouvait la faille et la réparer en douceur, un outil après l'autre. Et ce n'était pas toujours facile. Au contraire. Néanmoins, s'il y avait bien un mot pour me décrire c'était la persévérance.
Même si parfois, il y avait des engins plus complexes à diagnostiquer.
Comme le jeune homme qui me faisait face et m'observait intensément depuis bien cinq minutes. Le tout, sans avoir ouvert la bouche une seule fois depuis qu'il avait mis un pied dans le cabinet.
« Il ne parle pas ? » je m'enquiers auprès de l'homme qui l'accompagne, les lèvres étirées par une grimace. Celui-ci laisse échapper un rire avant de donner un léger coup d'épaule au plus jeune. « Sunghoon ? » Oh. La statue de glace qui se trouvait dans la chaise à ses côtés s'appelait donc Sunghoon. « Il n'est pas muet. A vrai dire, il est même plutôt bruyant quand il s'y met. » C'est à mon tour de pouffer, une main couvrant ma bouche. L'objet de notre discussion fronce les sourcils avant de croiser les bras sur son torse. « Je vous entends, vous savez. » bougonne-t-il à voix basse et mes lèvres frémissent à nouveau. Je pose mon menton sur le dos de ma main, mes yeux parcourant les contours de son visage. Il semblait comme taillé à la serpe, avec des traits délicats mais indubitablement masculins. « Enchantée, Sunghoon. » je souffle, avec un sourire avenant. Il me jette un coup d'oeil furtif avant de porter son attention sur l'aquarium installé dans un coin de la pièce. « Dr Eu-nil n'est pas là ? C'est lui s'occupe de moi, d'habitude. » m'interroge-t-il du bout des lèvres, observant le mouvement des poissons dans leur cage de verre.
Je vois. Il avait décidé de jouer les récalcitrants. Très bien. S'il pensait que ça allait m'atteindre, il pouvait se fourrer un doigt dans l'oeil. Même si je pratiquais pas depuis longtemps, j'en avais connu des plus coriaces. « Il est en arrêt maladie pour une durée indéterminée. C'est moi qui reprends ses rendez-vous pendant son absence. Pourquoi ? Ça pose un problème ? » je demande avec un rictus amusé. Tout en le fixant sans ciller. Il doit sentir le poids de mes iris dardés sur lui parce qu'il se risque à une nouvelle œillade dans ma direction avant de plisser les lèvres. « Aucun. » Je souris plus franchement, me redressant sur ma chaise avant de taper mes mains l'une contre l'autre. « Alors c'est parfait ! D'ailleurs, je ne me suis pas présentée. Je suis Y/n. » Il ne bronche pas et ça ne fait qu'approfondir mon amusement. « Tu permets que je te tutoies ? Il paraît qu'on va passer un bon moment ensemble, toi et moi. » Ses yeux sombre croisent à nouveau les miens, insondables. « Si vous...Si tu veux. » Mes paupières se plissent et je me demande un instant s'il y a quelque chose chez moi qui le gêne. Il ne semblait pas mal à l'aise à proprement parler, mais j'avais l'impression qu'il restait sur la défensive sans savoir quelle en était l'origine. J'allais avoir largement le temps de creuser, de toute façon.
Je baisse enfin les yeux sur le dossier ouvert sur mon bureau. Park Sunghoon. Né le 8 décembre 2002. Activité : patinage artistique de compétition. Un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale et je ferme les yeux une seconde avant de reprendre ma lecture. Syndrome fémoro-patellaire et élongation de la cuisse gauche après une chute. Antécédents d'abutement à la hanche. Des termes qui m'étaient familiers et qui me tirent une nouvelle grimace. « Ça ne doit pas faire du bien. Tu peux encore marcher ? » je lance à son intention, penchant la tête sur le côté. À priori, je n'avais pas remarqué de béquilles quand ils étaient entrés dans la pièce mais ça ne voulait pas dire qu'il ne peinait pas à mettre un pied devant l'autre. Il était très facile de faire comme si tout allait bien. J'en étais le premier exemple. Sunghoon hausse les épaules, le dos bien droit. Il se trouvait de profil et je note la présence d'un grain de beauté sur le côté de son nez pointu. Il hoche la tête pour acquiescer et je note quelques informations sur mon calepin.
Charmant mais pas très bavard. Doit souffrir le martyr mais ne laisse rien paraître.
Je continue de l'interroger sur ses antécédents pour obtenir le plus de données possibles, cochant des cases ou non sur mon dossier en fonction de ses réponses. J'aimais avoir une estimation générale du patient qui se trouvait en face de moi avant toute autre chose et ça me permettait de le cerner avant d'en arriver à la partie pratique. De pouvoir agir en prenant tout en considération, pour que la séance se passe le plus mieux possible pour tout le monde. De toute façon, peu importe que les mots puissent être manipulés, le corps finissait toujours par dire la vérité. Alors autant que l'on parte sur une base de confiance, vu que nous allions nous revoir à de nombreuses reprises.
« Très bien, je crois que j'ai tout ce qu'il me faut. » je reprends, en tapotant mon calepin sur le bord de la table avant de le repousser en son centre. Puis je lève les yeux vers son entraîneur. « À priori, je pense qu'on en aura pour moins d'une heure. Je vais faire un examen global pour voir s'il n'y a pas autre chose qui se cache là-dedans et je vous le rends. » j'explique, en désignant Sunghoon d'un geste de la main, le tout additionné d'un clin œil malicieux. « Après ça, on pourra établir un diagnostic et voir ensemble pour programmer les prochaine séances. » Il hoche la tête avant de me confier le jeune homme et de prendre la sortie pour effectuer des achats pendant que je m'occupe de son poulain.
Nous nous retrouvons tous les deux seuls et je recule dans ma chaise, la faisant rouler sur le sol pour contourner mon bureau. Enfin, le bureau d'Eu-nil. Qui était devenu le mien, pour le moment. Lui n'avait pas bougé d'un pouce. Ses mains étaient nonchalamment posées à plat sur ses cuisses mais son regard n'était pas aussi détendu que le reste de son corps. Je sentais ses yeux me suivre au moindre mouvement et je m'arrête en plein milieu de la pièce. « Je vais me laver les mains et on pourra commencer. Tu peux aller t'installer tranquillement sur la table, en attendant. » Je me lève de mon siège, grimaçant à la sensation lancinante qui tiraille ma hanche gauche. Elle était devenue familière, avec le temps mais ça ne voulait pas dire qu'elle n'en était pas moins douloureuse. L'instant d'après, mon visage a retrouvé son expression habituelle et je disparais dans la pièce de l'autre côté pour me désinfecter.
Je reviens une poignée de minutes plus tard, les manches de ma blouse désormais relevées au niveau des coudes et je constate qu'il en a profité pour suivre ma directive. Il se tenait toujours aussi droit et je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il y a quelque chose de profondément princier chez lui.
Ce n'était pourtant pas quelque chose d'inhabituel quand on pratiquait le patinage artistique. Les entraînements portaient autant sur la pratique des figures et la maîtrise de la glace que sur la prestation scénique. Savoir effectuer un triple axel était, certes, impressionnant mais ça n'avait jamais autant d'effet que lorsqu'il était réalisé avec grâce. Ceux qui réussissaient n'étaient pas les plus doués au niveau technique, mais ceux qui avaient compris qu'il fallait allier celle-ci avec une élégance certaine pour éblouir tant le public que les juges.
Et Sunghoon semblait l'avoir intégré. Ou peut-être que ça faisait simplement partie de sa personnalité. Je n'en savais pas suffisamment à son propos pour pouvoir affirmer quoi que ce soit.
J'approche, attrapant mon tabouret à roulettes pour me rasseoir dessus et je me poste à côté de la table. « Je vais commencer par la partie inférieure, vu que c'est la raison pour laquelle tu es là. Si tu ressens une gêne, une douleur ou quoi que ce soit d'inconfortable, fais moi signe, d'accord ? » je déclare à son intention, la tête penchée sur le côté. Il hoche la sienne, acquiesçant à mes paroles. « Pardonne-moi mais ça risque d'être un peu frais. En tout cas au début. » je rajoute, avec une grimace. Ses yeux se dirigent vers mes mains, les miens suivant sa trajectoire et je ne peux pas m'empêcher de serrer les poings par réflexe. Mais je secoue la tête, me redressant sur ma chaise. « Est-ce que tu peux te remettre debout un instant ? » Il s'exécute, toujours sans un mot.
Je débute mon inspection, mon cerveau repoussant aussitôt toutes les questions que je me posais à son sujet pour se concentrer sur l'essentiel. Aussi intrigant soit-il, mon objectif principal était de déterminer s'il n'y avait pas autre chose à traiter, en plus du reste. J'accompagne mes gestes de commentaires pour le prévenir de mes intentions ou pour le faire se mouvoir d'une manière précise, afin d'observer ses mouvements. Je gardais néanmoins un œil sur son visage, à l'affût de la moindre crispation.
Une fois allongé sur la table, je survole ses jambes et je prends le temps de tester toutes ses limites. Flexion, extension, torsion. Quand je me penche pour vérifier qu'il n'y a pas de fissure quelconque au niveau du bassin, plusieurs choses se produisent simultanément.
Mes doigts se posent sur sa taille, effectuant volontairement une pression plus forte sur le côté droit et mon souffle se coupe aussitôt lorsque quelque chose rentre en collision avec mon sternum. Je recule de quelques pas à cause de la puissance de l'impact, les yeux écarquillés et j'ai l'impression de manquer d'air. Mes mains se posent sur ma poitrine et j'essaye d'inspirer tant bien que mal. Mais tout ce que j'arrive à faire, c'est imiter le poisson hors de l'eau, des larmes de douleur perlant au coin de mes yeux. « Doc ? Doc ? » La voix de Sunghoon me paraît lointaine, comme étouffée. Il s'était redressé sur la table de massage, les yeux écarquillés et une profonde inquiétude s'affichait sur son visage. « Je suis désolé, je ne voulais- » Je secoue la main devant lui, ma tête suivant le même mouvement. J'aimerais lui dire que ce n'est pas grave, que ce n'était qu'une réaction de son corps face à la douleur mais je suis incapable de lui répondre par des mots en cet instant. Calme toi, y/n.
Je ferme les yeux, pinçant les lèvres et je pose une main sur mon ventre. « Qu'est-ce que- » Sans le regarder, je lui fais signe de ne pas bouger de l'autre main. Puis j'essaye de faire redescendre le peu d'air contenu dans mes poumons vers mon diaphragme avant d'inspirer un court instant et de répéter le processus jusqu'à ce que mon souffle revienne à la normale. Ce qui se produit après de longues secondes, mes paupières se rouvrant d'elles-mêmes lorsque je retrouve enfin la paix. « Est-ce que...ça va ? » m'interroge Sunghoon, le visage plissé par la culpabilité. Je déglutis, avançant pour m'appuyer contre le bord de la table. « Je... » je débute, la voix enrouée après avoir manqué si subitement d'air. « Ça va. Enfin...Je crois. » Puis je ris, sans pouvoir m'en empêcher. Le jeune homme qui me fait face m'observe comme si une corne s'était mise à pousser sur mon front et ça fait redoubler mon hilarité, mes gloussements pareils à des bris de verre. J'essuie les larmes qui étaient venues naître au coin de mes yeux avant de reprendre mon souffle une seconde fois. « Désolée. Je me disais simplement que notre rencontre aura été percutante. » je plaisante, levant le nez dans sa direction. Il rougit aussitôt, déviant les yeux avant de plisser les lèvres. « Je... Je suis désolé. Pardon. » Je souris devant son air profondément gêné, tapotant gentiment son tibia. « Ce n'est pas grave, Sunghoon. C'est même un très bon indicateur de ta condition, dans un sens. » Si il avait réagi comme ça, c'est que la blessure était importante. « Mais je crois que je vais quand même éviter de réitérer l'expérience. Question de survie. » Une fois suffisait. Si ça avait été plus brutal, je n'étais pas sûre d'avoir tenu sur mes deux jambes. « On va y aller plus doucement, d'accord ? N'hésite pas à me dire si j'appuie trop fort. » Il hoche la tête et je lui fais signe de se rallonger. Puis nous reprenons la séance en douceur, mes doigts se faisant plus légers contre sa peau.
Néanmoins, je sens ses muscles se tendre ici et là sur mon passage. « Est-ce que tu peux enlever ton haut ? » je demande, en le faisant se rasseoir sur la table après un certain temps. Il se raidit et je vois ses pommettes rosir. « Mon quoi ? » demande-t-il, les yeux légèrement écarquillés et je retiens de justesse le petit rire qui menaçait de passer la barrière de mes lèvres. « Ton haut. Est-ce que tu peux l'enlever ? Ça sera plus facile pour moi, pour travailler. » Il mâchonne sa lèvre intérieure pendant un instant et j'en profite pour étudier son profil de plus près. Puis il marmonne de manière indistincte avant de relever les bords de son pull fin pour le passer au-dessus de sa tête. Je ne peux pas m'empêcher d'admirer les muscles sec qui roulent sous sa peau pâle à mesure de ses mouvements. Comme la plupart des patineurs, il était tout en longueur et il avait été affûté pour le mouvement et la vitesse. Préparé à subir des sauts et diverses pirouettes, à retomber sur ses pattes avec élégance et à ne faire qu'un avec le mouvement de balancier qu'imposait ce sport.
Sunghoon avait posé ses mains sur ses cuisses, ses yeux regardant absolument partout sauf dans ma direction. Et je n'arrivais à le décrire autrement que comme adorable. « Respire, Sunghoon. » je souffle, non sans dissimuler mon amusement. « Je vais juste vérifier l'équilibre de ta colonne. Histoire de voir s'il n'y a pas quelques vertébrales ou des dorsales qui se sont déplacées. C'est assez fréquent à cause des réceptions à répétition. » je lui explique, avant de contourner la table pour me placer dans son dos. « Je vais partir des épaules et descendre petit à petit. » Mes gestes suivent aussitôt mes paroles et je suis le chemin indiqué, débutant par la haut de son torse avant de presser mes doigts le long de sa colonne, disque après disque.
Il devient raide quand je m'attaque aux lombaires et je me stoppe aussitôt, avançant ma tête au-dessus de son épaule pour apercevoir son visage. « Tu as ressenti quelque chose ? » je demande, les sourcils froncés. Mais il secoue imperceptiblement la tête et je fais la moue, dubitative. « Alors qu'est-ce qu'il y a ? » Il gigote et j'aperçois ses poings désormais serrés. « Tes mains. » murmure-t-il et je hausse un sourcil. « Mes mains ? Qu'est-ce qu'elles ont ? » je l'interroge, en baissant les yeux sur mes dix doigts. Il semble vouloir dire quelque chose avant de se raviser, d'essayer encore et de ravaler ses paroles à nouveau. « Elles sont...froides. » finit-il par lâcher après un certain temps et je pouffe, frottant mes paumes l'une contre l'autre. « Désolée. » Il secoue les épaules sans un mot et j'attends d'avoir les mains plus chaudes pour reprendre mon inspection. « C'est mieux comme ça ? » Il marmonne une réponse dans sa barbe et j'en conclus que ça devait faire l'affaire parce qu'il ne bronche pas davantage.
Je termine l'auscultation de son dos avant de le faire se rallonger pour m'occuper de la partie cervicale. Assise sur mon tabouret, je glisse sur le parquet pour me retrouver au niveau de sa tête et je glisse mes deux mains sous celle-ci pour la prendre en coupe. Ses cheveux soyeux chatouillent ma peau et je pose mes pouces à la naissance de sa mâchoire. « Tout va bien ? » je murmure, en baissant la tête vers lui. Ses yeux croisent les miens une seconde et il hoche la tête sans un mot. « J'imagine que oui. » je réponds, avec un léger sourire. Je poursuis alors mon travail en commençant par sa nuque, ses paupières se fermant très vite sous la sensation.
Un frisson le traverse lorsque j'entame le haut des cervicales, disque après disque et mes lèvres frémissent à cette vue. Puis sa voix brise le silence qui s'était instauré jusqu'à présent, mes mouvements s'arrêtant presque aussitôt.
Tu as pratiqué le patinage artistique ?
Le temps semble se figer. Ou s'allonger. Je n'arrivais pas vraiment à le savoir. Sa question semble résonner encore et encore dans la pièce, rebondissant entre les quatre murs. Et je prends une profonde inspiration, mes doigts immobiles entre les mèches épaisses à la base de son cou. « Qu'est-ce qui te fait dire ça ? » je demande, en passant ma langue sur mes lèvres. « Tu as l'air d'en connaître beaucoup sur cette discipline. Plus qu'une simple kinésithérapeute, en tout cas. »
Son ton était égal mais sans le moindre jugement. Et je sentais une pointe de curiosité dans sa voix, des questionnements simples et désintéressés. À mon plus grand étonnement, ça suffit à apaiser la morosité qui pointait le bout de son nez à chaque fois que j'évoquais cette partie de ma vie. Il ne me connaissait pas. Encore moins celle que j'avais été avant et ça avait quelque chose de rassurant, dans un sens. « J'en ai fait pendant quasiment onze ans. » je finis par confier, mes dents triturant ma lèvre inférieure. « Pourquoi est-ce que tu as arrêté ? » m'interroge-t-il, après une poignée de secondes. Un triste sourire étire le coin de ma bouche et je regarde fixement le mur devant moi. « Si ça ne tenait qu'à moi, je serais encore sur des patins. » je débute, avant de laisser échapper un rire que j'aurais aimé moins cynique. « Mais la vie a décidé que ce n'était pas fait pour moi. Alors je fais du mieux que je peux pour aider ceux qui en ont encore la possibilité. »
Je me rends compte à cet instant des cheveux sombres entortillés autour de mes doigts et je déglutis avant de leur rendre leur liberté. L'instant d'après, mes yeux croisent ceux de Sunghoon.
Débordants de nouvelles questions, de réflexions et de tant d'autres choses encore. Il n'était pas bavard mais son regard exprimait tant d'émotions à la seconde qu'il était facile de s'y perdre.
« Est-ce que ça te manque ? » Son interrogation apporte avec elle son lot de souvenirs et je soupire. « Parfois, pas du tout. Mais il y a des jours où c'est douloureux de ne plus pouvoir faire ce que j'aimais le plus au monde. » J'avais rarement remis les pieds dans une patinoire, depuis mon accident. Parce que ça aurait été comme se trouver devant la vitrine d'une pâtisserie sans pouvoir goûter le moindre gâteau. Et que je n'avais pas la moindre envie de m'infliger ce supplice. « Comme si j'avais perdu l'un de mes membres, tu vois ? Une sorte d'extension de moi-même. » je poursuis, avec un air très certainement nostalgique. « Après, il y a des choses plus graves au monde. J'ai fini par l'accepter, avec le temps. Et mon métier actuel me convient très bien. » je termine, en haussant les épaules. « Je fais des rencontres étonnantes et je me prends des coups de genou dans le sternum ? Que demander de plus ? »
L'humour, ma marque de fabrique pour changer subtilement de sujet. Enfin, je n'étais pas certaine que ce soit si subtil que ça mais il a la délicatesse de ne pas rebondir dessus, se contentant de plisser les lèvres à la suite de ma remarque.
Son entraîneur réapparaît à la porte un peu avant la fin de mon examen et nous le rejoignons une fois que celui-ci est terminé, Sunghoon rhabillé et toujours assis aussi droit sur sa chaise. Je fais un résumé de mes observations suite à la séance et elles ne sont pas bien longues. Outre les problèmes indiqués au préalable sur son dossier, il n'y avait pas grand chose à remettre en place. Mais le plus important allait mettre un certain temps à être traité correctement, s'il voulait pouvoir gambader à nouveau sur la glace. « Tout s'est bien passé ? » me demande le plus âgé et je pouffe, une main devant la bouche. Nous échangeons un regard avec Sunghoon, qui ne passe pas inaperçu de son accompagnateur et celui-ci fronce les sourcils. « Comme sur des roulettes. » je réponds, en retenant une furieuse envie d'exploser de rire. À la place, je m'accoude au bureau et je pose mon menton sur mes mains entrelacées. « Je dirais même que c'était à couper le souffle. » je rajoute, avec un large sourire. Sunghoon, lui, m'envoie des éclairs avec les yeux avant de reprendre une expression tout ce qu'il y a de plus composée en apercevant le regard suspicieux de son entraîneur. « Je ne sais pas si j'ai envie de savoir ce qui s'est passé, en fin de compte. » Je presse mes lèvres l'une contre l'autre, amusée. « Rien dont vous n'avez à vous inquiéter, promis. » Petit clin d'oeil en direction de mon patient, qui fronce les sourcils et croise les bras sur son torse. « On a terminé ? » lâche-t-il avec une moue contrite. Je pousse le planning que j'ai griffonné à la main dans leur direction, élaboré en fonction du nombre de séances que j'estime nécessaires pour le soigner correctement. « Je vous laisse coordonner ça avec son emploi du temps et me contacter pour poser les prochains rendez-vous. »
Je me lève de mon siège avec une grimace, m'appuyant imperceptiblement au bord du meuble pour soutenir mon poids. Puis je désigne Sunghoon d'un geste du menton. « Si vous constatez la moindre aggravation dans sa démarche, ligotez-le et amenez-le moi, d'accord ? » Nouveau regard meurtrier de la part du concerné et je glousse devant son air contrarié. « Ou passez-moi un coup de fil et je me débrouillerai pour faire le déplacement. » Son entraîneur hoche la tête, complice et ils se redressent à leur tour, rejoignant la porte de mon cabinet. Je contourne le bureau pour aller à leur rencontre.
Et mon cœur tressaille involontairement en sentant une nuance dans la poignée de main de Sunghoon. Celle que j'avais reçu à son arrivée avait été froide et vite expédiée. Là, ses doigts étaient tièdes contre les miens et ils restent plus longtemps que la première fois, insufflant une douce chaleur sur ma peau. Nos regards se croisent à nouveau et je vois des choses que je n'arrive toujours pas à interpréter dans ses sombres iris. Sa main effleure la mienne en se retirant, faisant naître un frisson à la base de mon dos. Sa haute stature se détournant pour quitter la pièce à la suite de son entraîneur, s'éloignant petit à petit le long du couloir.
Mais la sensation de ses doigts pressés contre les miens persiste bien après son départ. Et je me dis qu'en fin de compte, « percutante » était peut-être bien la définition adéquate pour définir ma rencontre avec Park Sunghoon.
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On Hérault's Orgy Cave
@divinaaugusta I wrote about this in the past (my pet topic, guilty as charged), but I have trouble locating relevant info on my blog because Tumblr my beloved.
We learn about the sex/orgy cave from the book by his mistress Suzanne de Morency, "Illyrine ou l'Écueil de l'inexpérience". She describes their relationship, including how he bought her a lottery and rented a luxurious house for her near Champs-Élysées. In 18c, there was no avenue, but we know its approximate location, near the convent St Périne (now a hospital). Here is how the area looked in the 1730:
So, near rue de Chaillot in 18th century.
As I understand, in 1790s that was a nationalized property that Hérault rented for Suzanne. As part of the complex, there was a garden with an artificial grotto. These grottos were all the rage in the 18th century. Here is one belonging to Frederick the Great: Neptune Grotto (although no idea if this one - or grottos in general - were used for the same purpose as how Hérault used it). Apparently, Hérault's grotto/cave included a little brook, flowers, and comfortable furniture (including a chandelier). She describes:
Chérubin [Hérault] me prie d'ôter mes bas , parce qu'il faisait chaud , et il se désha billalui-même, passa seulement une grande lévite de bazin doublée de taffetas bleu : il me prend la main , me fait traverser le parterre ; j'apperçois un petit portique du quel il m'avait toujours soigneusement écartée ; et il avait un grand soin de ne pas me perdre de vue depuis notre arrivée. Enfin , ouvrant la porte de ce portique , il me présente à l'amour , qui m'offre une guirlande de roses fraîches ; puis il me dit : Adèle ; vois son inscription. Je le regarde en souriant; il me donne un baiser , dé noue ma ceinture , marobe , et à l'instant je n'ai plus de vêtement que la guirlande que l'amour m'a donné : mon amant a la même parure : il ouvre la porte sacrée ; nos pieds foulent le gazon. Il me conduit à un lit de jonc dont le ciel était un grand myrthe. Mon amant s'était ménagé toute la soirée pour ce lieu enchanteur…. Je ne puis te peindre tous les plaisirs que nous goûtâmes : je ne trouverais pas de pinceau assez habile ; ils sont plus faciles à imaginer qu'à peindre. Mais Séchelles est plus qu'un homme si j'ai quelquefois dit que mon mari et Q…..te étaient autant au- dessus du vulgaire qu'étaient les anges au- dessus de l'humanité, je dirai maintenant qu'Hérault de Séchelles est autant au - dessus de mon mari et de Q…..te que la divinité est au dessus des anges. Nous nous restaurâmes par des glaces et des liqueurs ; tu en connais l'effet …. De nouveau nous nous épuisâmes : nous passâmes la nuit dans ce charmant réduit.
Illyrine ou l'Écueil de l'inexpérience, tome 3 , pages 273-274.
(If anyone would like to translate, that would be great! My French sucks for that, but even Google translate gives you the vibe).
The description starts on page 270, with the description of the house, and then the garden and the portico and the inscription "Fuyez loin d'ici , profanes , si vous n'êtes purs et nuds comme moi" ("Flee far from here, profane people, if you are not pure and naked like me"), to which Hérault - obviously - suggests them to undress. And they did. (Sadly, she doesn't describe the encounter, except that it was amazing and that he served drinks and ice-cream after).
Suzanne says that they visited the cave more than once, sometimes with another couple (so, not just sex cave but also an orgy cave). Again, she doesn't go into details, but she makes it clear what kind of activities went there.
So... that's the story of this particular 18th century spot! :)
About Hérault's Mistresses in another post, because it will be long (as one might imagine).
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 6 : The Power
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Toutes les sorcières étaient profondément plongées dans un sommeil paisible, leurs visages illuminés par la lueur des flammes.
Soudain, un bruit étrange résonna dans la nuit, comme un chuchotement lointain mêlé à un souffle de vent. Lilia, les sens en alerte, ouvrit les yeux. Son cœur s'emballa alors qu'elle reconnaissait ce son. Les histoires de sa grand-mère lui revinrent en mémoire : les sorcières de Salem, réputées pour leur pouvoir et leur mystère, approchaient.
Elle se leva d'un bond, ses pieds nus glissant sur le sol froid. Les autres sorcières, dérangées par le tumulte, commencèrent à se réveiller, leurs expressions d'inquiétude se mêlant à la curiosité.
« Elles arrivent ! » cria Lilia, sa voix résonnant comme un écho dans la pièce sombre.
Les sorcières se redressèrent, échangeant des regards alarmés.
« Qu'est-ce que tu veux dire, Lilia ? » demanda Alice, la, en frottant ses yeux ensommeillés.
« Je l'ai entendu, je le sais ! Les sorcières de Salem sont là,» répondit Lilia, le souffle court, les yeux brillants d'une détermination nouvelle.
Les murmures commencèrent à circuler parmi les membres du coven, chacun réalisant la gravité de la situation.Ivana, avec un froncement de sourcils marqué, s'approcha du groupe, son regard perçant scrutant les visages inquiets de ses compagnes.
« Pourquoi êtes-vous toutes si tendues ? » demanda-t-elle, la voix empreinte d'une autorité naturelle.
Lilia, le cœur battant, prit une profonde inspiration avant de répondre. « C'est à cause d'Agatha. Les sorcières de Salem viennent pour se venger d'elle. » Son ton était grave, et l'atmosphère se chargea d'une tension palpable.
Les autres sorcières échangèrent des regards perplexes. « Venger d' Agatha ? Pourquoi ? » s'interrogea Lucillia, perplexe.
« Agatha a tué son coven, » expliqua Lilia, la voix tremblante. « Elle a laissé les enfants vivants, et maintenant, ces enfants sont là pour se venger. »
Juste à ce moment-là, une voix résonna, froide et calculatrice. C'était Agatha elle-même, qui venait d'entrer dans la salle, un sourire énigmatique sur les lèvres. « Moralité de l'histoire, mes chères, ne jamais avoir de clémence et toujours finir son travail, » dit-elle d'un ton presque amusé.
Les sorcières, figées par la surprise, ne purent que la regarder, l'angoisse se mêlant à la confusion.
« Alors, que faisons-nous maintenant ? » demanda Alice, une lueur d'inquiétude dans les yeux.
Agatha balaya la pièce du regard, son assurance évidente. « Allons, nous devons y aller. »
Les sorcières, hésitantes mais déterminées, se préparèrent à suivre Agatha, conscientes que le destin de leur coven était en jeu.Les sorcières couraient à travers la forêt, les arbres, hauts et sombres, semblaient se pencher sur leur passage, écoutant le murmure de leurs voix paniquées. La peur était palpable, chaque craquement de branche résonnant comme une menace.
« Nous ne pouvons pas échapper à ces sorcières ! » s'écria Jen, haletante, ses yeux écarquillés de terreur. Elle s'arrêta un instant, le souffle court, puis ajouta avec détermination : « Il faut qu'on s'envole ! »
Lilia, qui peinait à suivre le rythme, comprit immédiatement à quoi Jen faisait allusion. « Tu veux dire... sur un balai ? Non, hors de question ! » s'exclama-t-elle, une lueur de défi dans ses yeux. « C'est péjoratif ! »
Ivana, qui les observait avec un mélange d'incrédulité et de frustration, leva les yeux au ciel. « C'est une blague ? » dit-elle, sa voix tranchante comme une lame. « Je ne suis pas la méchante sorcière de l'Ouest pour monter sur un balai comme une gamine ! »
Agatha éclata de rire aux paroles d'Ivana, un son cristallin qui résonnait dans l'air tendu de la forêt. « Tu es sérieuse ? Tu ne vas pas vraiment refuser de monter sur un balai, n'est-ce pas ? » dit-elle en essuyant une larme de rire au coin de son œil.
Jen, impatiente et anxieuse, intervint : « Écoutez, on n'a pas le choix ! » Sa voix était ferme, mais une légère tremblement trahissait son inquiétude. « Si on veut échapper aux sorcières, il faut agir vite. »
À ce moment-là, un groupe de sorcières émergea des ombres des arbres, leurs visages déterminés. Elles prirent de gros morceaux de bois, des branches épaisses et noueuses, et commencèrent à les transformer en balais. Le bruit du bois craquant sous leurs mains était à la fois fascinant et terrifiant.Alice, qui observait la scène avec un sourire malicieux, se tourna vers Ivana. « Tu peux monter avec moi si tu veux, » proposa-t-elle, ses yeux pétillants d'excitation.
Ivana, d'abord hésitante, sentit une montée d'adrénaline. « Oui, pourquoi pas ! » répondit-elle, un sourire se dessinant sur son visage.
Elle n'avait jamais pensé qu'elle volerait sur un balai, mais la situation l'exigeait. Lilia, voyant la détermination d'Ivana, se tourna vers Lucillia.
« Et toi, tu veux monter avec moi ? » demanda-t-elle, pleine d'enthousiasme.
Lucillia hocha la tête avec un grand sourire. « Bien sûr, je ne vais pas rater ça ! » s'exclama-t-elle, impatiente de s'envoler.
Les sorcières, maintenant prêtes avec leurs balais improvisés, se regroupèrent, prêtes à affronter l'inconnu. L'excitation et la peur se mêlaient dans l'air, mais une chose était claire : elles allaient s'envoler ensemble, unies par leur courage et leur détermination.
Agatha observait la scène avec une moue contrariée. Elle n'aimait pas vraiment que Ivana monte avec Alice, mais elle garda le silence, serrant les poings pour ne pas laisser échapper ses pensées. Son regard se déplaçait entre les deux filles, une lueur de jalousie dans ses yeux, bien qu'elle ne veuille pas créer de tensions.
Lucillia, pleine d'assurance, se tourna vers Lili et posa ses mains sur ses hanches pour se stabiliser. « Prête à décoller ? » demanda-t-elle avec un sourire complice.
« Prête comme jamais ! » répondit Lilia, son cœur battant la chamade.
Les deux femmes échangèrent un regard complice, savourant ce moment d'amitié et d'excitation. La tension de l'instant était palpable, mais elles trouvaient du réconfort l'une dans l'autre. Alors que la tension montait, elles se préparèrent à s'envoler, prêtes à affronter l'inconnu ensemble. Ce moment partagé, cette complicité, rendait l'aventure d'autant plus précieuse.
☆○o。 。o○☆
Les sorcières avaient atterri avec grâce devant une imposante bâtisse, qui ne ressemblait pas vraiment à une maison ordinaire. En s'approchant, elles réalisèrent qu'il s'agissait plutôt d'un château majestueux, dont les tours s'élevaient vers le ciel, comme des doigts pointés vers le ciel.
Les murs étaient en pierre grise, marqués par le temps, et couverts de lierre verdoyant qui semblait vouloir les envelopper. De grandes fenêtres à vitraux colorés, représentant des scènes de magie ancienne, laissaient filtrer une lumière tamisée, créant des reflets dansants sur le sol pavé.
L'entrée principale était ornée d'une porte massive en chêne, sculptée de motifs mystiques et de runes anciennes. Les sorcières échangèrent un regard complice, sachant que cette porte marquait le début d'une nouvelle épreuve.
En poussant la porte, un grincement résonna dans l'air, révélant un hall d'entrée vaste et sombre. Les murs étaient décorés de tapisseries représentant des batailles épiques et des sorcières en plein vol, tandis que des chandeliers en fer forgé, suspendus au plafond, projetaient une lumière vacillante.
L'atmosphère était chargée de mystère, presque palpable. Un parfum d'herbes et de potions flottait dans l'air, évoquant les souvenirs de rituels passés. Au fond du hall, un grand escalier en colimaçon menait à des étages supérieurs, tandis qu'une porte en bois massif, ornée de symboles magiques, attirait leur attention.
Les sorcières savaient qu'elles étaient sur le point de découvrir des secrets enfouis et de relever des défis qui mettraient à l'épreuve non seulement leurs pouvoirs, mais aussi leur amitié. L'excitation et l'appréhension se mêlaient alors qu'elles faisaient un pas en avant, prêtes à affronter ce qui les attendait dans ce château mystérieux.
Cette fois-ci, l'indice qu'elles devaient trouver n'était pas simple. Agatha, Ivana, Lucillia, Lilia, Alice et Jen étaient toutes réunies dans une pièce sombre et mystérieuse, leurs visages éclairés par la lueur vacillante d'une bougie posée sur une table en bois usé.
Les six sorcières fouillaient la pièce avec une détermination palpable. Agatha, scrutait chaque recoin, tandis qu'Ivana, plus pragmatique, examinait minutieusement les étagères chargées de livres anciens. Lucillia, avec son sourire contagieux, tentait de garder le moral en lançant des blagues, mais la tension était palpable.
Lilia, quant à elle, se penchait sur une vieille carte accrochée au mur, ses doigts glissant sur les lignes jaunies. Alice et Jen, les plus jeunes du groupe, se concentraient sur un coffre en bois, en essayant de déchiffrer un mécanisme complexe qui semblait verrouiller son ouverture.
"Regardez ici," s'exclama Lilia en désignant un symbole étrange gravé sur le mur, "peut-être que ça a un rapport avec l'indice !"
Les autres se regroupèrent autour d'elle, leurs visages illuminés par l'espoir. Elles savaient que la solution se trouvait quelque part dans cette pièce, mais chaque minute qui passait ajoutait à leur frustration.
La tension montait alors qu'elles cherchaient frénétiquement, leurs cœurs battant à l'unisson. Chaque objet, chaque détail, pouvait être la clé pour les libérer de cet endroit mystérieux. Elles étaient déterminées à ne pas abandonner, unies par leur désir de découvrir le secret qui les aiderait à s'échapper.Ivana s'approcha du coffre avec détermination, ses mains tremblantes d'excitation. Elle tenta de soulever le couvercle, mais il ne bougea pas d'un pouce.
"Allez, ouvre-toi !" murmura-t-elle, frustrée.
Alice, voyant l'échec d'Ivana, prit le relais. "Laisse-moi essayer," dit-elle, en s'agenouillant devant le coffre.
Elle força le couvercle, mais rien n'y fit. "C'est vraiment verrouillé," soupira-t-elle.
Agatha, impatiente, ne put contenir sa colère. "Mais c'est quoi ce truc ?!" s'exclama-t-elle en arrachant le coffre des mains d'Alice.
Dans un geste brusque, elle le jeta au sol avec fracas. Le bruit résonna dans la pièce, mais le coffre resta intact.
"Non mais je rêve," dit Agatha, les poings serrés. Elle se mit à frapper le coffre avec ses pieds, mais il ne céda toujours pas. "C'est quoi ce matériau ?"
Jen, observant la scène avec un sourcil levé, s'approcha. "Tu sais, Agatha, peut-être que la force brute n'est pas la meilleure solution," dit-elle avec un sourire ironique. Elle prit le coffre et le posa calmement sur la table.
"Il faut réfléchir avant d'agir," poursuivit-elle, son ton sérieux. "On ne veut pas risquer nos vies pour un coffre, même si ça semble frustrant."
Agatha, toujours en colère, croisa les bras. "Mais qu'est-ce qu'on fait alors ? On attend que ça s'ouvre tout seul ?"
"Non," répondit Jen, "mais on doit analyser ce coffre. Peut-être qu'il y a un mécanisme ou un indice caché. Ne laissons pas notre impatience nous mener à notre perte."
Lorsque le coffre fut enfin posé sur la table, Lucillia s'approcha lentement, son regard captivé par l'objet mystérieux. La lumière dans la pièce se reflétait sur le bois ancien du coffre, accentuant l’aura de mystère qui l’entourait. Elle se pencha, observant attentivement l'ouverture qui semblait l'inviter à découvrir ses secrets.
Après quelques instants de contemplation, son regard se fixa sur la serrure. Une idée germa dans son esprit. La forme délicate de la cérure du coffre correspondait parfaitement à celle de son pendentif en argent.
"Attendez," dit-elle, la voix tremblante d'excitation. "Regardez ça ! La serrure, elle… elle ressemble à mon collier !"
Les autres filles se tournèrent vers elle, intriguées.
"Tu es sûre ?" demanda Alice, plissant les yeux pour mieux voir.
"Oui, c'est comme si ce coffre m'attendait," répondit Lucillia, un sourire se dessinant sur ses lèvres. "C'est mon épreuve. Je dois l'ouvrir."
Agatha, toujours impatiente, croisa les bras. "Alors, qu'est-ce que tu attends ? Utilise-le !"
Lucillia était en panique, son cœur battant la chamade, même si elle faisait de son mieux pour cacher ses émotions. Ses mains tremblaient légèrement, et elle sentait une boule d'angoisse se former dans son ventre. Lilia, observant son amie avec une attention bienveillante, comprit rapidement la gravité de la situation.Sans hésiter, elle s'approcha de Lucillia et se mit à côté d'elle.
"Hey, calme-toi," murmura-t-elle d'une voix douce, essayant de lui transmettre un peu de réconfort.
Lilia posa sa main sur le dos de Lucillia, caressant délicatement sa peau, comme pour apaiser ses inquiétudes. "Tu es plus forte que tu ne le penses. Je suis là avec toi," ajouta-t-elle, son ton encourageant.
Lucillia, bien que troublée, se laissa porter par les paroles réconfortantes de son amie. Elle prit une profonde inspiration, essayant de canaliser son anxiété.
"Merci, Lilia," murmura-t-elle, sa voix tremblante.
Avec détermination, elle défait son collier, ses doigts agiles s'attaquant au fermoir. Elle écoutait attentivement chaque mot de Lilia, qui continuait à l'encourager.
"Tu peux le faire. Pense à ce que cela signifie pour toi. C'est ton moment," dit Lilia, son regard plein de soutien.
Lucillia ferma les yeux un instant, se concentrant sur sa respiration. Puis, avec une résolution nouvelle, elle enfonça son collier dans la serrure du coffre. Un frisson d'excitation parcourut son corps.Soudain, un léger clic retentit, et le coffre s'ouvrit lentement, révélant un intérieur obscur mais prometteur. Les yeux de Lucillia s'illuminèrent, et elle se tourna vers Lilia, un sourire de soulagement sur le visage.
"Ça a marché !" s'exclama-t-elle, la panique laissant place à une vague de joie.
Lilia sourit en retour, fière de son amie. "Je savais que tu pouvais le faire," répondit-elle, partageant ce moment de triomphe avec Lucillia.
L'intérieur du coffre était sombre et poussiéreux, mais une lueur mystérieuse émanait d'un livre posé au fond. Lucillia, fascinée, s'approcha et le prit délicatement. En l'ouvrant, elle découvrit que la couverture était vierge, sans aucune inscription. Un frisson d'excitation parcourut son échine.
Jen, curieuse, s'approcha d'un pas hésitant. Elle plissa les sourcils, perplexe. "Qu'est-ce que c'est que ça ? Pourquoi rien n'est écrit ?"
Alice, qui observait la scène avec un air pensif, se tourna vers elles. "J'ai déjà vu ça dans un ancien grimoire. Il faut avouer à haute voix qui nous sommes pour que le livre révèle ses secrets."
Lucillia, déterminée, se redressa et déclara avec assurance : "Je suis Lucillia Martin." Mais rien ne se produisit. Elle fronça les sourcils, déconcertée. "Ça ne fonctionne pas... Pourquoi ?"
Agatha, qui avait assisté à la scène avec une moue amusée, soupira. "On pourrait peut-être faire couler de son sang sur le livre, non ?"
Ivana, choquée, s'exclama : "Mais ça va pas la tête ! On ne va pas la saigner !"
Agatha éclata de rire, un éclat de malice dans les yeux. "Je pensais à une légère coupure chérie, juste pour voir si ça fonctionne."
Lilia, toujours protectrice, intervint : "Alors tu rêve Agatha tu ne la touche pas."
Lucillia, acquiesça d'un geste résolu et n'écouta pas Lilia elle plongea son regard dans celui d'Agatha et dit :. "D'accord, faisons-le. Je suis prête à tout pour découvrir ce que ce livre cache."
L'atmosphère est chargée d'une tension palpable. Agatha, avec un sourire radieux, montre sa satisfaction que Lucillia ait accepté de participer à ce rituel. Son bonheur est contagieux, et cela crée une ambiance à la fois excitante et inquiétante.Elle se penche alors pour saisir un couteau brillant, qu'elle garde toujours à sa ceinture. Ce geste est à la fois déterminé et solennel, marquant le début d'un acte symbolique. Le couteau, en acier poli, reflète la lumière tamisée de la pièce, ajoutant une touche de mystère à la scène.
Agatha prend délicatement la main de Lucillia dans la sienne, elle coupe légèrement la paume de Lucillia. Le mouvement est précis, presque cérémonial, soulignant l'importance de ce moment.
Le sang commence à s'écouler lentement de la plaie, créant un contraste frappant avec la peau de Lucillia. Ce sang, symbole de vie et de sacrifice, tombe sur le livre, un ancien grimoire aux pages jaunies. La couleur rouge vif se mêle au page comme si le livre absorbait cette essence vitale, prête à libérer ses secrets.
L'air est chargé d'une tension électrique alors que le groupe observe, partagé entre la fascination et l'appréhension. Ce geste, bien que simple en apparence, est porteur d'une signification profonde, marquant le début d'une exploration des mystères qui les attendent. Dans ce moment, le lien entre les personnages se renforce, mêlant leur destin à celui du livre et à l'inconnu qui les entoure.
Lucillia, plongée dans ses pensées, sentit son regard se fixer sur les écrits qui commençaient à émerger lentement sur la page, comme si les mots prenaient vie sous ses yeux. L'encre, encore fraîche, brillait légèrement à la lumière ambiante, créant une atmosphère presque magique autour d'elle.
À ses côtés, Lilia, attentive et douce, se rapprocha. Elle prit la main de Lucillia dans la sienne, un geste simple mais chargé de tendresse. Sa paume était chaude et réconfortante, une source de soutien silencieuse. Lilia commença alors à caresser délicatement le dos de la main de Lucillia, ses doigts glissant doucement sur la peau, comme pour apaiser les doutes et les inquiétudes qui pouvaient l'envahir.
Ce geste était un symbole puissant de leur amitié, un rappel que, même dans les moments de solitude ou d'incertitude, Lucillia n'était pas seule. Les mots sur la page prenaient forme, mais c'était la connexion entre elles qui apportait véritablement du réconfort. La pièce était remplie d'un silence apaisant, où chaque mouvement et chaque souffle semblaient résonner avec une profonde compréhension.
Une fois le texte apparu en latin, Lucillia sentit une vague d'énergie l'envahir. Elle plissa les yeux, déchiffrant les mots mystérieux qui dansaient devant elle. Lilia, toujours à ses côtés, remarqua l'intensité qui se dégageait de son amie.
"Lucillia, tu es sûre de vouloir le lire ? Ça a l'air... puissant," murmura Lilia, son regard inquiet se posant sur le texte.
Lucillia, pourtant, n'hésita pas. "Oui, je dois le faire. Je n'ai pas le choix..." répondit-elle, sa voix empreinte de détermination.
Elle inspira profondément, puis commença à lire à voix haute :
"Per astra quae in nocte fulgent,
Ad vires infiniti appello.
Ut magia in me expergiscatur,
Ut potestas mea mirabilia sua recuperet."
À chaque mot prononcé, une lumière douce semblait ��maner de son être. Lilia, fascinée, ne pouvait détacher son regard de Lucillia, qui semblait se transformer sous l'effet des mots.
"Ut omnis verbum sit incantatio,
Ut magia revertatur, potentissime.
Parata sum ad accipiendum,
Potestates meas, volo eas videre."
À mesure qu'elle terminait le dernier vers, une sensation de chaleur enveloppa la pièce, comme si l'air lui-même vibrait au rythme de la magie qui se réveillait.
Lucillia était dans un état de profonde concentration, ses yeux fermés comme si elle était en train de puiser dans une source intérieure de force. L'air autour d'elle semblait vibrer d'une énergie palpable, presque électrique, alors qu'elle se nourrissait de ses pouvoirs qui revenaient lentement à elle. On pouvait sentir une aura mystique l'entourer, comme si le temps lui-même s'était suspendu pour lui permettre de se reconnecter avec ses capacités.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, un spectacle fascinant se dévoila. Ses yeux, d'un mélange envoûtant de vert et de noir, brillaient d'une intensité presque surnaturelle. Ce mélange était parfait, captivant quiconque croisait son regard. On pouvait presque voir des éclairs de lumière dans ses pupilles, comme si des éclats d'énergie magique dansaient à l'intérieur.
Mais cette transformation ne dura que quelques instants. Peu à peu, la magie qui l'entourait s'estompa, et ses yeux reprirent leur couleur marron naturel.
Lilia, comme toutes les autres, n'avait pas loupé un seul instant de cette scène, mais il y avait quelque chose de différent chez elle. Ses yeux brillaient d'une fascination profonde, capturant chaque détail, chaque mouvement, comme si tout le reste s'était estompé autour d'elle.
Les lumières dansaient autour d'elles, projetant des ombres délicates sur le sol. L'atmosphère était chargée d'une énergie palpable, et Lilia se sentait happée par cette magie. Elle observa Lucillia, qui se tenait au centre de l'attention, rayonnante. Ses cheveux brillaient sous les lumières, et sa robe, d'un rouge éclatant, semblait capturer tous les reflets de la scène.
Lilia, fascinée, plongea son regard dans celui de Lucillia. À cet instant, elle la trouva encore plus belle, plus magnifique que d'habitude. Les yeux de Lucillia, d'un vert profond, scintillaient d'une lueur presque surnaturelle, et Lilia ne pouvait s'empêcher de ressentir une admiration grandissante. Elle était impressionnée par la confiance qui émanait de Lucillia, une fierté qui illuminait son visage.
« Tu es incroyable, » pensa Lilia, bien que les mots ne sortent pas de sa bouche. Elle se sentait à la fois émerveillée et inspirée par la beauté et la force de la jeune femme.
Lucillia avait plongé son regard dans celui de Lilia, et elle remarqua immédiatement un changement dans l'expression de son amie. Les yeux de Lilia brillaient d'une lueur particulière, comme si elle voyait quelque chose de profondément beau. Lucillia, intriguée et amusée, esquissa un sourire délicat, ses lèvres se courbant avec une douceur qui illuminait son visage.
« Pourquoi me regardes-tu comme ça ? » demanda-t-elle, sa voix légère et taquine, un éclat de curiosité dans ses yeux.
Lilia, surprise par la question, secoua rapidement la tête, essayant de masquer la vague d'émotions qui l'envahissait. Elle ne pouvait pas révéler la vérité complète, la profondeur de son admiration, alors elle opta pour une réponse plus simple.
« Non, rien, » répondit-elle, sa voix légèrement hésitante, mais elle ajouta avec une fierté palpable, « je suis très fière. »
Lucillia pencha légèrement la tête, un sourire complice se dessinant sur ses lèvres. « Fière de quoi ? » s'amusa-t-elle, jouant avec l'idée que Lilia cachait quelque chose.
Lilia, se sentant à la fois gênée et heureuse, croisa les bras, un sourire timide sur le visage. « De toi, bien sûr ! Regarde-toi, tu es incroyable ! »
Alice, Jen, Agatha et Ivana observaient attentivement Lilia et Lucillia, échangeant des regards complices. Il était évident pour elles que les deux femmes avaient un faible l'une pour l'autre. Leurs sourires échangés, les regards furtifs et la façon dont elles se rapprochaient l'une de l'autre ne laissaient aucun doute.Agatha, exaspérée par la situation, leva les yeux au ciel avec un soupir exagéré. Elle ne pouvait pas s'empêcher de trouver cela un peu trop mignon, mais elle savait qu'il était temps de briser ce moment.
« Oui oui, on est tous fiers, » dit-elle d'une voix sarcastique, « allez, on part d'ici. »
Jen et Ivana échangèrent un regard amusé avant de rire doucement. Leurs rires étaient légers, remplis de complicité face au comportement dramatique d'Agatha.
« Oh, Agatha, tu es vraiment impossible ! » s'exclama Alice, riant à son tour. « Laisse-les un peu, c'est mignonnes. »
« Mignon oui, mais on ne va pas rester ici à les admirer toute la journée, » rétorqua Agatha en souriant, bien qu'elle ne puisse s'empêcher d'apprécier le spectacle.
☆○o。 。o○☆
La journée était enfin terminée, et une ambiance de soulagement flottait dans l'air. Le groupe avançait sur le chemin, leurs pas résonnant sur le sol. Les rires et les voix des autres résonnaient devant, mais Ivana, pour une fois, se trouvait un peu en retrait, marchant derrière le reste du groupe.
Agatha, ne pouvant pas laisser passer cette occasion, décida de s'approcher d'elle. Elle savait qu’il était crucial d’avoir cette conversation. Elle marchait avec détermination, ses pensées tournant autour de ce qu'elle voulait dire.
Ivana marchait lentement, le regard perdu dans le vide, tandis que le groupe continuait d'avancer devant elle. Le poids de ses pensées l'alourdissait, chaque pas lui semblait plus difficile que le précédent. Elle savait qu'elle avait dépassé les bornes avec Agatha, mais la rancœur qui l'habitait était tenace.
Les souvenirs des mots échangés résonnaient dans son esprit comme des échos d’une dispute ancienne. Elle se sentait coupable, consciente que sa colère était peut-être mal placée, mais elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une injustice. Agatha, avec son sourire et sa bonne volonté, était devenue un point de fixation pour ses frustrations.
Ivana se laissa aller à la contemplation des feuilles qui tombaient, comme des pensées égarées. Elle savait que, malgré sa conscience des défauts d'Agatha, elle ne pouvait pas ignorer la réalité : un jour, elle serait trahie. Cette idée s'était installée dans son esprit comme une vérité inéluctable, une ombre qui planait au-dessus de leur amitié.
Elle se sentait piégée dans un tourbillon d'émotions contradictoires. D'un côté, l'affection qu'elle avait pour Agatha, et de l'autre, la méfiance croissante qui s'était insidieusement glissée dans son cœur. Ivana était consciente de cette dualité, de cette lutte interne qui la rongeait.
Le vent frais qui soufflait à travers les arbres apportait avec lui un parfum de terre humide et de feuilles sèches, mais rien ne pouvait apaiser le tumulte en elle. Elle continua d'avancer, le regard toujours fixé sur le sol, perdue dans ses pensées sombres, tandis que le groupe s'éloignait un peu plus, laissant derrière eux une Ivana tiraillée entre ses sentiments et sa réalité.
Agatha se tenait là, le cœur battant, consciente du poids de son passé. Elle savait que ses choix, souvent teintés d'immoralité, l'avaient marquée d'une manière que peu pouvaient comprendre. Les regards des autres, chargés de méfiance, l'avaient suivie comme une ombre, et elle en avait souffert.
Pourtant, face à Ivana, une lueur d'espoir brillait en elle. Agatha voulait profondément que les choses soit différente. Elle aspirait à la confiance, à cette connexion authentique qui semblait lui échapper. Les feuilles bruissaient autour d'elle, comme si la nature elle-même écoutait ses pensées. Elle se détourna un instant, le regard fixé sur le sol, réfléchissant à la manière d'exprimer ses sentiments sans tomber dans le piège de ses anciennes habitudes.
Elle jeta un coup d'œil furtif vers Ivana, observant son visage, ses traits marqués par l'incertitude. Agatha ressentait une vague de regret pour les blessures qu'elle avait pu causer, même sans intention. L'air était chargé d'une tension palpable, et chaque seconde semblait s'étirer, amplifiant son anxiété.
Finalement, elle se redressa, prenant une profonde inspiration, le souffle court. Elle s'approcha d'Ivana, déterminée à briser le silence qui les séparait. Dans un murmure sincère, elle déclara :
"Je n'ai jamais eu l'intention de te faire du mal." Ses mots, bien que simples, étaient chargés d'une émotion profonde.
Agatha espérait que cette déclaration suffirait à apaiser les doutes d'Ivana, à construire un pont entre leur passé tumultueux et un avenir où la confiance pourrait s'épanouir. Elle attendait, le cœur en suspens, prête à affronter les conséquences de ses choix, mais désireuse de prouver qu'elle pouvait être différente avec Ivana.
Ivana plongea son regard dans celui d’Agatha, ses yeux brillants d’une lueur mêlée d’espoir et de doute. Elle avait envie de croire en ce que sa mentor lui disait, mais une voix sourde résonnait dans sa tête, lui chuchotant qu'il ne fallait pas se laisser duper. La tension était palpable entre elles, comme une corde tendue sur le point de céder.
Finalement, Ivana ne put contenir sa frustration. D’une voix chargée d’émotion, elle s’exclama :
"C'est ça, oui... Tu as tué tout ton coven à l'époque de Salem ! Tu as voulu voler les pouvoirs de ma mère et tu vas me faire croire que tu ne voulais pas me faire de mal ?"
Agatha, frappée par la justesse des accusations, prit une grande inspiration. Chaque mot d'Ivana était une flèche, touchant directement son cœur. Elle savait que les actes de son passé étaient impardonnables, mais elle ne pouvait pas laisser cette vérité la définir.
"Tu as raison," commença-t-elle, sa voix tremblante mais déterminée. "Je n'ai jamais voulu te laisser livrée à toi-même. J'ai toujours cru que Wanda t'avait emportée avec tes frères quand elle a détruit son monde..."
Ivana se tenait là, figée dans un silence lourd de non-dits. Ses pensées tourbillonnaient comme une tempête, chaque idée se heurtant à une autre sans trouver de sortie. La pièce était emplie d'une tension palpable, presque électrique, et elle pouvait sentir son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine.
Elle regarda Agatha, ses yeux cherchant désespérément des réponses dans le regard de la femme. Les mots semblaient s'être évaporés, laissant place à un vide accablant. Le hochement de tête qu'elle fit était à la fois un acte d'acceptation et de confusion. C'était comme si, par ce simple mouvement, elle tentait de donner un sens à ce qu'elle ressentait, même si elle ne pouvait pas encore mettre des mots sur ses émotions.
Lilia, Lucillia, Alice, Jen, Ivana et Agatha étaient toutes réunies autour du feu crépitant, leurs visages illuminés par la lueur dansante des flammes. Le bruit du bois qui se consumait ajoutait une mélodie apaisante à leur conversation. Chacune d'elles partageait des anecdotes sur leurs cicatrices, tant physiques qu'émotionnelles, créant un lien intime entre elles.
Les rires éclataient, mélangés à des soupirs de nostalgie alors qu'elles évoquaient des souvenirs parfois douloureux, mais toujours empreints d'une certaine légèreté. Lucillia racontait comment une chute de vélo lui avait laissé une marque indélébile sur son genou, tandis qu'Alice parlait d'une cicatrice plus profonde, celle laissée par une trahison amicale.
Cependant, malgré la chaleur du feu, une brise froide commençait à s'insinuer dans l'air, rendant l'atmosphère un peu plus âpre. Les frissons parcouraient les bras des filles, mais elles ne semblaient pas s'en soucier, absorbées par la convivialité de l'instant. Ivana, enroulée dans sa veste, se blottissait un peu plus près des autres, cherchant à capter la chaleur humaine qui les entourait.
Agatha, avec son sourire réconfortant, ajoutait des touches d'humour à leurs récits, allégeant les moments les plus sombres. Jen, quant à elle, se contentait d'écouter, ses yeux brillants de compréhension, comme si chaque histoire résonnait en elle.
Le Coven était rassemblé dans leur abri, le froid glacial s'infiltrant par les fissures des murs. Les murmures du vent à l'extérieur ajoutaient une tension palpable à l'atmosphère. La fatigue se lisait sur les visages de chacune, mais le besoin de chaleur était plus pressant que jamais.
Alice, frissonnante, brisa le silence. "Je ne suis pas contre l'idée de dormir en duo, mais hors de question que je dorme avec Agatha," déclara-t-elle en croisant les bras, l'air déterminé.
Agatha, amusée par la réaction d'Alice, répliqua avec un sourire moqueur : "Ça va, je ne vais pas te tuer dans ton sommeil. Pas cette nuit, en tout cas."
Jen, toujours prudente, intervint : "On ne sait jamais, Agatha. Peut-être que ce serait mieux de ne pas prendre de risques." Elle lança un regard inquiet vers Agatha, comme si elle pesait le pour et le contre.
Ivana, qui avait écouté la conversation avec un sourire, se leva et déclara d'une voix calme : "C'est bon, je dors avec elle." Elle se dirigea vers Agatha, sa détermination évidente.
Lilia, observant la scène, se décala doucement, un sourire aux lèvres. "Eh bien, je vais dormir avec Lucillia," annonça-t-elle en se rapprochant de la jeune femme.
Les filles commencèrent alors à s'installer, formant des duos improvisés pour se protéger du froid. Les rires et les taquineries résonnaient dans l'abri, réchauffant l'atmosphère malgré le gel qui sévissait à l'extérieur. Chacune trouvait un peu de réconfort dans la proximité de ses amies, le lien du Coven se renforçant dans cette nuit glaciale.
Lucillia s'approcha doucement de Lilia, un sourire chaleureux illuminant son visage. Elle déplia sa veste, la tendant avec délicatesse pour la draper sur les épaules de Lilia. La texture douce et chaude de la veste enveloppa Lilia, lui offrant un répit contre le froid mordant qui régnait à l'extérieur.
Après avoir ajusté la veste, Lucillia ne put s'empêcher de prendre Lilia dans ses bras. C'était un geste tendre et protecteur, comme si elle voulait lui transmettre toute la chaleur qu'elle avait à offrir. Lilia, surprise par cette étreinte, serra doucement Lucillia contre elle. Leurs cœurs battaient en harmonie, et Lilia ne souhaitait pas relâcher cette étreinte réconfortante.
Lucillia, ravie par ce moment intime, ferma délicatement les yeux. Elle se laissa porter par la chaleur de Lilia, savourant chaque seconde de cette proximité. Le monde extérieur semblait s'évanouir, et tout ce qui importait, c'était cette connexion spéciale qu'elles partageaient. Dans cette étreinte, elles trouvaient du réconfort et une sensation de sécurité, comme si elles pouvaient affronter n'importe quel défi ensemble.
Lilia, en respirant le parfum doux de Lucillia, se sentait comblée. C'était un moment de pure tendresse, où le temps semblait suspendu, et elles restèrent ainsi, blotties l'une contre l'autre, savourant la chaleur de leur amitié.
Ivana était allongée, perdue dans ses pensées, lorsque Agatha s'approcha silencieusement. Avec une douceur infinie, elle glissa ses bras autour d'Ivana, un bras se posant délicatement sur ses hanches tandis que l'autre soutenait sa nuque. Le contact était chaleureux, et Agatha enfouit son nez dans le creux du cou d'Ivana, respirant son parfum réconfortant.
Ivana, surprise mais ravie par cette étreinte, se laissa aller contre Agatha. Dans un murmure à peine audible, elle chuchota :
« Si tu avais su que je n'avais pas disparu quand ma mère a tout détruit, tu serais venue me rendre visite ? » Sa voix tremblait légèrement, trahissant une vulnérabilité profonde.
Agatha, ressentant la douleur dans les mots d'Ivana, la serra un peu plus fort contre elle. Elle pouvait sentir le cœur d'Ivana battre contre son propre corps. Avec une tendresse infinie, elle répondit doucement à son oreille :
« Bien sûr que oui. »
Un sourire se dessina sur le visage d'Ivana, et elle ferma lentement les yeux, savourant ce moment de réconfort.
Agatha et Ivana dormaient paisiblement, enveloppées dans une douce chaleur. Leurs corps étaient étroitement enlacés, créant une harmonie parfaite. Une de leurs mains était entrelacée, les doigts s'imbriquant délicatement comme les pièces d'un puzzle, symbolisant leur lien indéfectible.
Agatha, plongée dans un sommeil profond, avait sa respiration douce et régulière qui caressait le cou d'Ivana. Chaque inspiration était un murmure, un souffle léger qui faisait frémir la peau d'Ivana. Elle se sentait protégée, comme si rien d'autre n'existait en dehors de cette étreinte.
Ivana, bien que somnolente, ne pouvait s'empêcher de sourire en ressentant la chaleur du corps d'Agatha contre le sien. Elle savait que sa présence était un refuge, un abri contre le monde extérieur. Agatha ne voulait pas la lâcher, et Ivana pouvait sentir la tendresse dans chaque mouvement, chaque souffle.
Dans cette bulle de tranquillité, le temps semblait s'arrêter. Les bruits du monde extérieur s'évanouissaient, laissant place à une douce mélodie de leurs cœurs qui battaient à l'unisson. Les lumières tamisées de la pièce ajoutaient une touche de magie à ce moment, rendant leur sommeil encore plus précieux. C'était un cocon de paix, où l'amour et l'amitié se mêlaient dans un silence éloquent.
Lilia était allongée sur le dos, les yeux clos, son visage paisible illuminé par la douce lumière du matin qui filtrait à travers les rideaux. La tête de Lucillia reposait délicatement contre son épaule, ses cheveux éparpillés comme une cascade sombre autour d'eux. La main de Lucillia, douce et légère, était posée sur le ventre de Lilia, presque comme si elle cherchait à ressentir chaque mouvement de sa respiration.
Lilia, enveloppée dans un sommeil profond, avait sa main reposant sur la hanche de Lucillia, un geste instinctif qui témoignait de leur complicité. Leurs corps étaient si proches, créant une bulle de chaleur et de confort, où le monde extérieur semblait s'effacer. Leurs respirations s'entremêlaient dans un rythme apaisant, une mélodie silencieuse qui résonnait dans l'air tranquille de la pièce.
Leurs visages étaient détendus, les traits adoucis par le sommeil. Lilia avait un léger sourire sur les lèvres, comme si elle rêvait d'un monde paisible, tandis que Lucillia semblait plongée dans un rêve profond, sa main se déplaçant légèrement sur le ventre de Lilia à chaque inspiration.
Le silence était presque sacré, interrompu seulement par le doux bruit de leur respiration. C'était un moment de pure intimité, où le temps semblait s'arrêter, et où rien d'autre n'importait que cette connexion entre elles. Leurs cœurs battaient à l'unisson, créant une atmosphère de sérénité et de confiance, un instant parfait figé dans le temps.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre.
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