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Comment gérer les litiges en matiÚre de travaux de construction
Comment gérer les litiges en matiÚre de travaux de construction
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Exercice Pratique initiationphoto #3 - Une semaine avec mon appareil photo
Exercice Pratique initiationphoto #3 â Une semaine avec mon appareil photo
Jâentends souvent beaucoup de photographes dire quâils manquent dâinspiration ou dâidĂ©es. Ils ne savent pas quoi photographier ou pensent quâils ne peuvent pas trouver de sujets intĂ©ressants prĂšs de chez eux. Et pourtant ! Comme je lâai dĂ©jĂ fait pour deux autres articles derniĂšrement, je vous propose un nouvel article avec un exercice pratique. Pour vous pousser Ă sortir (de votre zone deâŠ
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#apprendre la photo#apprendre la photographie#emmener son appareil photo#exercice#exercice pratique#faire de belles photos#faire de meilleures photos#faire Ă©voluer sa pratique photo#semaine#semaine photo#voyage photo
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Appropriation des meilleures pratiques de la gouvernance participative: La Pascib forme les partenaires stratégiques de Pacofide
La Plateforme des Acteurs de la SociĂ©tĂ© Civile au BĂ©nin (PASCiB) a organise une formation destinĂ©e aux partenaires stratĂ©giques de Pacofide sur les meilleures pratiques de la gouvernance participative. Pendant 72 heures, les participants auront lâoccasion de se familiariser avec les principes et outils de la gouvernance participative afin de mieux mettre en Ćuvre leurs conventions respectives etâŠ
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#Journal SantĂ© Environnement#Meilleures pratiques de la gouvernance participative: La Pascib forme les partenaires stratĂ©giques de Pacofide#MinistĂšre de l&039;Agriculture de l&039;Elevage et de la PĂȘche#MinistĂšre du Cadre de Vie et du DĂ©veloppement Durable#PACOFIDE#PASCiB#Projet d&039;appui Ă la compĂ©titivitĂ© des filiĂšres agricoles et Ă la diversification des exportations (Pacofide)
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"Un cafĂ© crĂšme et une minute, voire deux, de rĂ©flexion. Nawel (1) est Ă la recherche des mots pour dĂ©crire ses sentiments. La trentenaire est «chargĂ©e de sĂ©curitĂ© en ligne» pour un mĂ©dia social. Elle a «galĂ©ré» pour se faire embaucher. La faute Ă quoi ? Son nom, son prĂ©nom et sa religion, dit-elle dans une brasserie parisienne proche de la place de la RĂ©publique. «Je fais attention Ă ne pas tomber dans la colĂšre parce quâon nous refuse le droit Ă la colĂšre. Elle est perçue comme une forme de violence alors que nous la subissons au quotidien.» Le «nous» englobe de nombreux Français musulmans diplĂŽmĂ©s. Ils dĂ©noncent une atmosphĂšre «pesante» dans le monde du travail, les mĂ©dias et lâespace public. Ils ne supportent plus les regards de travers les jours qui suivent les attentats, la «suspicion» et les dĂ©bats politiques. Une vie avec la «boule au ventre», disent-ils.
AĂŻcha (1) qui enseigne la littĂ©rature dans le Val-de-Marne garde encore en elle la souffrance lorsquâun collĂšgue lui a posĂ© une question aprĂšs lâattaque du Hamas en IsraĂ«l le 7 octobre. Elle Ă©tait installĂ©e en train de boire son cafĂ© en pianotant sur son tĂ©lĂ©phone dans la salle des professeurs. Tout Ă©tait calme. Puis : «Et toi AĂŻcha, tu es bien silencieuse, ça ne te fait rien ce qui vient de se passer ?» Elle a fondu en larmes dans sa voiture sur le chemin du retour. En arrivant Ă son domicile, AĂŻcha a demandĂ© Ă son compagnon : «Pourquoi on reste encore ici alors quâon pourrait ĂȘtre respectĂ©s ailleurs ?»
«On se bat pour se faire embaucher»
Le ressenti est documentĂ©. Trois sociologues ont menĂ© une enquĂȘte. Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogĂ© une partie de cette «élite minoritaire» â appuyĂ©e sur un Ă©chantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis â qui a dĂ©cidĂ© de quitter la France pour sâinstaller Ă Londres, DubaĂŻ, New York, Casablanca, MontrĂ©al. Ils ont en fait un livre, La France, tu lâaimes mais tu la quittes (Seuil). Les interrogĂ©s racontent les raisons de lâexil : discrimination, stigmatisation et difficultĂ©s Ă grimper dans le fameux ascenseur social. LibĂ©ration a rencontrĂ© une dizaine de jeunes diplĂŽmĂ©s musulmans â pratiquants ou non â qui travaillent actuellement en France mais qui pensent chaque jour un peu plus Ă lâexil. Nous en avons Ă©galement croisĂ© qui ont passĂ© le cap ; celui de vivre ailleurs.
Le recteur de la grande mosquĂ©e de Bordeaux, le mĂ©diatique Tareq Oubrou, perçoit le phĂ©nomĂšne. «Le malaise est profond chez les musulmans et ne lâa jamais autant Ă©tĂ©. Il y a de grandes interrogations, une angoisse mĂȘme face Ă lâavenir politique et social dâune France qui se crispe», explique cette figure de lâislam de France. Combien ont passĂ© la frontiĂšre ? Les chiffres nâexistent pas.
Salim est ingĂ©nieur dans la tĂ©lĂ©phonie. «Jâen parle presque tous les jours avec des copains, dit-il en introduction. Nous sommes nombreux Ă ressentir la mĂȘme chose. On se bat pour se faire embaucher et on galĂšre pour ĂȘtre promu. RĂ©cemment, mon collĂšgue qui a Ă©tĂ© nommĂ© chef dâĂ©quipe a Ă©tĂ© gĂȘnĂ©. Il nâarrive mĂȘme plus Ă me regarder dans les yeux. Je suis arrivĂ© avant lui et jâai fait de meilleures Ă©coles que lui. Je suis vu comme le mec sympa qui fait des blagues, qui devrait remercier chaque matin ses patrons dâĂȘtre lĂ .» Le trentenaire est en train de se laisser convaincre par son cousin Ă Londres. Il gagne le double de son salaire mais pas seulement. Salim regarde le plafond, sâĂ©vade et revient parmi nous : «Personne ne lui fait de rĂ©flexions pendant le ramadan ou aprĂšs une attaque terroriste. Il nâest pas vu comme un arabe ou un musulman mais comme un ingĂ©nieur français.»
«Je me suis sentie entiÚrement française»
Dans la brasserie parisienne, Nawel commande un second cafĂ© crĂšme et dĂ©roule le cĂąble de sa trajectoire. Câest la petite derniĂšre des huit enfants de la famille. Ses parents ont quittĂ© le Maroc Ă la fin des annĂ©es 60 pour sâinstaller dans lâYonne. Le daron Ă lâusine et la daronne avec la marmaille. La famille dĂ©mĂ©nage un peu plus tard dans un petit village du Loir-et-Cher. «Mon pĂšre est devenu bĂ»cheron. Les premiers temps Ă©taient compliquĂ©s dans le village. Il y avait beaucoup de racisme, nous Ă©tions la seule famille arabe du coin. Mais notre famille nombreuse a sauvĂ© lâĂ©quipe de foot, la fanfare et lâĂ©cole du village.» AprĂšs un bac littĂ©raire, la petite derniĂšre se lance dans la sociologie. Elle se retrouve Ă Londres grĂące au programme Erasmus. Tout change. «Je rencontre des gens du monde entier et plus personne ne me mĂ©prise, dit-elle. Je nâavais plus besoin de me justifier ou dâavoir honte de ce que je suis. Et, pour la premiĂšre fois de ma vie, je me suis sentie entiĂšrement française.» Cette derniĂšre phrase reviendra souvent tout au long de nos rencontres avec les expatriĂ©s.
Nawel se cherche Ă son retour. Elle se lance dans le journalisme, un milieu oĂč lâentre-soi est roi et la diversitĂ© (surtout dans les postes Ă responsabilitĂ©) un songe. Elle galĂšre, enchaĂźne les petits jobs pour payer les factures. Elle dĂ©cide de partir pour Dublin, en Irlande, oĂč elle se retrouve â aprĂšs avoir vendu des sandwichs â modĂ©ratrice de contenus pour Facebook. Elle gravit les Ă©chelons en interne et change de boĂźte. Airbnb puis Twitter (devenu X). La vie est belle. Un bon salaire et des responsabilitĂ©s. Nawel dĂ©cide de rentrer en France aprĂšs sept annĂ©es en Irlande. «Je pensais que ça allait bien se passer. Jâavais fait mes preuves dans de grosses boĂźtes, mais non. Je postule Ă un tas de trucs mais je nâai aucune rĂ©ponse. Je galĂšre aussi pour trouver un appartement Ă Paris. Jâavais des offres dâemploi toutes les semaines en Irlande et pas une depuis mon retour en France.» Elle ne lĂąche pas lâaffaire. La «chargĂ©e de sĂ©curitĂ© en ligne» dĂ©croche deux entretiens. Deux rĂ©ponses positives. Elle ne croit pas au hasard : «Jâai eu un entretien avec un directeur des ressources humaines maghrĂ©bin et le second, câĂ©tait en visioconfĂ©rence avec un Afro-AmĂ©ricain parce que câest une entreprise amĂ©ricaine.»
Pour Amara, 24 ans, la religion en France reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. (Dorian Prost/Libération )
La jeunesse diplĂŽmĂ©e qui pense Ă lâexil se ressemble dans le regard de ceux qui mettent dans le mĂȘme sac les enfants dâimmigrĂ©s nĂ©s en France. «Nous sommes diffĂ©rents. Tous les Arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes, explique Salim. Et chez les croyants, les degrĂ©s de pratique varient mais de nombreuses personnes ne cherchent pas Ă comprendre.» Les pratiquants, notamment les femmes voilĂ©es, sont nombreux Ă se projeter loin de la France ; pas forcĂ©ment dans des pays musulmans.
«On est obligés de cacher un peu notre identité»
Cap au Nord. Ils ont tous les deux un parcours brillant : Ă©tudiante en M1 dans une grande Ă©cole lilloise pour lâune ; en derniĂšre annĂ©e de Centrale-Lille, cursus ingĂ©nieur en dĂ©veloppement applications mobiles et web, pour lâautre. Fatima (1), 22 ans, a grandi Ă Roubaix, immigration de troisiĂšme gĂ©nĂ©ration. Ses grands-parents, habitants de lâAlgĂ©rie française, sont arrivĂ©s en mĂ©tropole dans les annĂ©es 50. Amara, 24 ans, originaire de banlieue parisienne, a des parents venant dâAfrique subsaharienne : CĂŽte-dâIvoire pour le pĂšre, GuinĂ©e pour la mĂšre. Tous les deux, si diffĂ©rents dans leur histoire, partagent le mĂȘme dĂ©sir dâailleurs. «Rester reviendrait Ă vivre dans un pays oĂč on ne se sent pas Ă 100 % acceptĂ©s», rĂ©sume Fatima, voile kaki accordĂ© Ă sa chemise vintage, chinĂ©e en friperie, et jeans blanc. Amara approuve : «Je voudrais trouver un pays oĂč je peux pratiquer ma religion dans des conditions plus propices.» Il dit quâen France, la religion reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. Un regret ? «On est dans le pays oĂč on a grandi, on fait la culture de ce pays, mais on est obligĂ©s de cacher un peu notre identitĂ©.»
Fatima souffre, elle, de lâimage des musulmans issus des quartiers populaires. «On les associe dans lâimaginaire collectif Ă dĂ©linquance et Ă communautarisme. Et on nous confond avec des terroristes», soupire-t-elle. Le retour de Berlin, aprĂšs un sĂ©jour Erasmus, a Ă©tĂ© dur. «Deux jours aprĂšs, câĂ©tait lâannonce de lâinterdiction de lâabaya. Je ne me sens pas vraiment concernĂ©e, je nâaime pas porter des robes, mais aprĂšs Berlin, oĂč tout le monde se respecteâŠÂ» Elle porte le voile depuis trois ans. Dans son Ă©cole lilloise, elle nâa subi aucune discrimination, de la part des profs comme des Ă©lĂšves. Juste parfois des Ă©tonnements maladroits quand on constate quâelle ne parle pas arabe ou que ses parents sont français. Elle flippe pour les entretiens dâembauche. Elle a une autre peur, que lâextrĂȘme droite arrive au pouvoir. Pour ces raisons, elle prĂ©voit de chercher du travail au Canada ou en Grande-Bretagne. «Soit on reste et on aide au dĂ©veloppement de sa ville, soupire-t-elle. Soit on part, avec un sentiment de culpabilitĂ©. La France a investi sur moi, mais cela ne lui profitera peut-ĂȘtre pas. Je nâai pas lâimpression quâelle se rende compte de cette perte.»
Amel a une phobie : lâavion. Elle traverse les mers et les ocĂ©ans pour rejoindre les diffĂ©rents continents. Elle a vĂ©cu un temps au BrĂ©sil. Puis un long moment Ă DubaĂŻ. Elle raconte toujours un tas dâhistoires. Ses traversĂ©es en cargo ou en voiliers. «Jâai toujours su que je quitterais la France aprĂšs mes Ă©tudes, explique lâancienne Ă©tudiante en Ă©cole de commerce. Je nâai jamais Ă©tĂ© une victime directe de racisme mais je sentais que jâaurais moins de barriĂšres ailleurs et quâon ne me jugerait pas.» Amel a crĂ©Ă© plusieurs entreprises Ă DubaĂŻ dans la cosmĂ©tique. Elle travaille aussi dans la finance. Dans un cafĂ© du IIe arrondissement de Paris, la trentenaire pose une question qui paraĂźt banale : «Pourquoi les choses ne changent pas ?» Elle ne cherche pas la rĂ©ponse. Elle refuse de parler de «regrets» ou de «gĂąchis». Elle prĂ©fĂšre dire «tant pis» pour la France. Son retour Ă DubaĂŻ est programmĂ© pour les prochaines semaines. Elle cherche un voilier pour embarquer.
Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante»
Omar est ingĂ©nieur en informatique. Il a tout quittĂ© du jour au lendemain pour la Californie. Une dĂ©cision «difficile mais rĂ©flĂ©chie», «contrainte aussi». Le trentenaire, fils de Marocains, est musulman pratiquant. Il y a six mois, il Ă©tait encore «bien installé». Omar a traversĂ© le monde pour sâĂ©tablir Ă Los Angeles avec sa femme Nadia, 30 ans, chercheuse en biologie, et leurs deux enfants de 3 et 8 ans. La rĂ©ponse à «une atmosphĂšre islamophobe» devenue trop pesante. «Nos proches nous manquent, mais on ne veut plus se cacher par peur dâĂȘtre jugĂ©s», dit-il. La rĂ©alitĂ© ? Un «incident» leur a fait franchir le pas lâan dernier. «Nadia a Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©e par des collĂšgues car elle portait le voile dans son laboratoire.» Des questions de sĂ©curitĂ© ont Ă©tĂ© mises en avant. Une «fausse excuse», selon Omar, qui insiste pour dire que sa femme travaille dĂ©sormais dans lâun des plus grands hĂŽpitaux de Californie «sans que cela ne leur pose de problĂšme». Dans son entourage, leur cas nâest pas isolĂ©, ses deux sĆurs, dont il prĂ©fĂšre taire la profession, sont parties en Angleterre pour les mĂȘmes raisons.
La trentenaire Amel a préféré dire «tant pis» à la France et partir vivre à Dubaï. (Marie Rouge/Libération)
Facky, lui, raconte un tas dâanecdotes. DiplĂŽmĂ© dâĂ©cole dâingĂ©nieur lâan dernier, il a sautĂ© le pas il y a quatre mois pour rejoindre le Japon. Une parenthĂšse pour le moment. Il compte y apprendre la langue, pendant un an, et, sâil sây plaĂźt, sây installer dĂ©finitivement. Ici ou ailleurs mais pas en France. «Jâaime mon pays mais malheureusement je nâai plus vraiment lâespoir de vivre sereinement quand on te rĂ©pĂšte tous les jours que tu nâes pas chez toi en France.» Il raconte des expĂ©riences. Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante». Cette fois, lors dâun contrĂŽle dâidentitĂ© alors quâil attend sa mĂšre, oĂč quatre policiers le mettent en joue par crainte de ce quâil peut avoir dans son sac. Un flingue pointĂ© sur sa tĂȘte. Ou alors, «moins grave», mais tout aussi «fatiguant», lorsquâun caissier de supermarchĂ© refuse de passer ses articles. Dernier Ă©pisode en date, il y a un mois, dans lâavion le ramenant en France pendant le ramadan. Il explique au personnel de bord quâil jeĂ»ne. Une femme, assise Ă portĂ©e de la conversation, juge bon de donner son avis : «On est au Japon ou Ă Kaboul lĂ ?»
Dans la brasserie parisienne, Nawel regarde lâheure. Elle doit retourner travailler. La pause est terminĂ©e. Une ultime question : partir ou rester en France ? «Je parle cinq langues et jâai fait mes preuves mais mon pays a du mal Ă reconnaĂźtre mes compĂ©tences. Câest triste. Nos parents sont venus ici pour travailler sans faire de vagues. Ils ont acceptĂ© beaucoup de choses que je ne pourrais jamais accepter.» Nouvelle hĂ©sitation. Nouveau silence. Puis : «Je nâai pas envie de faire semblant ou de jouer Ă la meuf sympa pour me faire une place. Câest terminĂ© cette Ă©poque. Peut-ĂȘtre que demain jâaurai des enfants et je ne veux pas quâils grandissent dans une ambiance ou il faut toujours montrer patte blanche ou se justifier.» "
(1) Les prénoms ont été modifiés.
#article copié en entier car réservé aux abonnés#rien ne me surprend dans cet article mais ça m'attriste...#racism#upthebaguette#whatthefrance#french side of tumblr#french#en français#maghreb#mena#arabe#islam#muslims
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Les Celtes croyaient que les abeilles Ă©taient des intermĂ©diaires entre ce monde et l'autre. Ils pensaient que les abeilles pouvaient aider Ă transmettre des messages de ce monde au monde des morts, les aidant ainsi Ă communiquer avec leurs proches. Les abeilles sont tellement respectĂ©es pour leurs capacitĂ©s qu'il existe mĂȘme des documents juridiques crĂ©Ă©s dans le but de protĂ©ger toutes les pratiques liĂ©es aux abeilles. Le miel contient des enzymes vivantes.
đ Au contact d'une cuillĂšre en mĂ©tal, ces enzymes meurent.
đ La meilleure façon de manger du miel est d'utiliser une cuillĂšre en bois ou en plastique.
đ Le miel contient une substance qui aide le cerveau Ă mieux fonctionner.
đ Le miel est l'un des rares aliments sur terre qui ne peut soutenir que la vie humaine.
đ Une cuillĂšre Ă cafĂ© de miel suffit Ă maintenir la vie humaine pendant 24 heures.
đ La propolis, produite par les abeilles, est l'un des antibiotiques naturels les plus puissants.
đ Le miel n'a pas de date de pĂ©remption.
đ Les corps des grands empereurs Ă©taient enterrĂ©s dans des cercueils en or recouverts de miel pour Ă©viter qu'ils ne pourrissent.
đ Le terme « lune de miel » vient de la tradition qui veut que les jeunes mariĂ©s consomment du miel pour assurer leur fĂ©conditĂ© aprĂšs le mariage.
đ Une abeille vit moins de 40 jours, visite au moins 1 000 fleurs et produit moins d'une cuillĂšre Ă cafĂ© de miel au cours de sa vie.
đ L'une des premiĂšres piĂšces de monnaie portait un symbole d'abeille.
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Ouverture (officielle) de La Piscine
Bonjour tout le monde đ
Ici @1019-code, je viens vous annoncer l'ouverture (officielle) de La Piscine, un discord de commandes et d'entraide pour forums Forumactif dans les domaines du codage et du graphisme.
Vous pourrez :
trouver des Ă©preuves, "challenges", pour tester votre crĂ©ativitĂ© ou faire fleurir l'inspiration (et accessoirement peut-ĂȘtre rĂ©ussir Ă booster le libre-service),
rejoindre des Ă©quipes pour gagner des POINTS qui ne servent Ă RIEN !!!
si vous ĂȘtes prestataire, discuter entre nous dans le but de se mettre d'accord sur nos pratiques ou trouver de l'aide dans le monde merveilleux du freelance,
trouver un répertoire de prestataires pour réaliser des commandes payantes en code ou en design,
partager votre plateforme, tumblr, forum, etc pour présenter votre travail,
partager du libre-service que ce soit en code ou en design,
nous faire part de vos meilleures ressources (et en trouver !) que ce soit en code ou en design,
vous entraider et réussir à traquer les bugs ou à comprendre comment on fait des incrustations trop classes sur des banniÚres,
présenter votre travail en cours et recevoir tous les compliments du monde pour faire un peu de bien à votre ego,
recevoir des feedbacks si vous le souhaitez, que ce soit sur un design, une création ou un code,
demander de l'aide pour trouver l'inspiration, finie la page blanche,
présenter vos objectifs de la journée, du mois, de l'année, au choix,
partager vos coups de coeur en terme de codage ou de design, que ces derniers soient des forums oĂč d'autres sites qui n'ont absolument rien Ă voir,
partager vos meilleurs memes sur le burn-out,
et tout simplement discuter de codage et graphisme !
Et en plus on a déjà 280 membres !
J'ai récemment terminé la configuration du serveur (aprÚs 2 ans, oups...), de fait j'en fais maintenant la publicité !
Le but de La Piscine
Avec La Piscine, j'espÚre composer une vraie communauté d'entraide autour de Forumactif, mais aussi une plateforme de partage de ressources, de tutoriels, et aussi d'idées "irréalisables".
On a quelques scripts inĂ©dits et totalement rĂ©volutionnaires qui sont uniquement prĂ©sents lĂ -bas, faute de temps de leurs crĂ©at·eur·rice·s (oups, je parle peut-ĂȘtre que des miens). On a par exemple le processus complet de @code-lab concernant la gĂ©nĂ©ration de fiches de prĂ©sentation, mais on a aussi des tentatives de bases de donnĂ©es de membres pour permettre des bottins automatiques mais aussi des listes de membres avancĂ©es, style masterlist, entre autre choses.
Ce que j'aimerais également, c'est que ça booste la création de libre-service. Que ce soit en design ou en code, qu'on propose + de contenu libre. Donc si vous créez réguliÚrement du libre-service (maquettes ou code), n'hésitez pas à nous rejoindre pour remplir les placards de vos créations !
Vous ĂȘtes dĂ©butant·e ?
Pas de panique : La Piscine est ouverte Ă TOUS les niveaux ! On est lĂ pour vous aider, mĂȘme si c'est pour quelque chose d'ultra simple mais que vous ne maĂźtrisez pas. Et vous n'ĂȘtes vraiment pas seul·e !
Vous ĂȘtes professionnel·le ?
On est plusieurs Ă l'ĂȘtre ! et parfois on parle de nos projets en-dehors de Forumactif. Donc si vous avez besoin d'aide sur des choses plus avancĂ©es, y a peut-ĂȘtre moyen que vous trouviez quelqu'un pour vous aider lĂ -bas !
#la piscine#discord#forumactif#forum rpg#forum francophone#forum roleplay#rpg ressources#ressources graphiques#ressources rpg#rpg francophone
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Baudouin IV de JĂ©rusalem
Voici la somme des romans, docs en français que j'ai pu réunir et lire sur Baudouin IV de Jérusalem.
Si cela peut donner des idées à des gens. Attention cette liste est exhaustive.
Romans en français :
L'Ătoile de Pourpre est sans doute le meilleur, il existe d'ailleurs une Ă©dition en deux volumes de l'ouvrage avec des illustrations magnifiques mais pratiquement introuvable Ă un prix abordable.
En roman adolescent :
Documents historiques sur Baudouin IV :
La meilleure est sans doute la seule autobiographie de Baudouin IV qui existe en français.
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100 Days of Productivity [Day: 80] || 100 Jours de Productivité [Jour: 80]
interesting conversations were had in the office today. since I work alongside a few other FSL people [French Second Language], the conversation came up about how best to learn. Duolingo came up & all of us agreed that while it's a good app to practice already learned skills, it provides very little in terms of actually learning the language. before I enrolled in actual French classes, I used a combination of other language programs, listened to podcasts that were in slow-French [as people tend to speak quickly when talking in a language they're familiar with] but one of the biggest things that helped me learn was actually watching children's shows/reading children's books. no matter the language, any content produced for learning-age children use the basics of that language in order to communicate.
combining oral practice [speaking] as well as listening to & reading in a language are all essential in fluency. I started learning French in grade school at a young age, & even now I still struggle sometimes, especially when using it to communicate professionally. my grammar still isn't perfect, but thankfully I'm in an environment where I get to cultivate those skills daily - plus I have this blog where I write in both languages as regularly as I can :]
currently listening // we fell in love in october by girl in red
Des conversations intéressantes ont eu lieu au bureau aujourd'hui. Come je travaille avec quelques autres personnes en FLS [français langue seconde], la conversation a porté sur la meilleure façon d'apprendre. Duolingo a été évoqué et nous avons tous convenu que, bien qu'il s'agisse d'une bonne application pour mettre en pratique les compétences déjà acquises, elle n'apporte pas grand-chose en termes d'apprentissage réel de la langue. avant de m'inscrire à des cours de français, j'ai utilisé une combinaison d'autres programmes linguistiques, j'ai écouté des podcasts en français lent [car les gens ont tendance à parler vite lorsqu'ils parlent dans une langue qui leur est familiÚre], mais l'une des choses qui m'a le plus aidé à apprendre a été de regarder des émissions pour enfants ou de lire des livres pour enfants. quelle que soit la langue, tout contenu produit pour des enfants en ùge d'apprendre utilise les bases de cette langue afin de communiquer.
la combinaison de la pratique orale [parler], de l'Ă©coute et de la lecture dans une langue est essentielle Ă la fluiditĂ©. J'ai commencĂ© Ă apprendre le français Ă l'Ă©cole primaire Ă un jeune Ăąge, et mĂȘme maintenant j'ai encore parfois des difficultĂ©s, surtout quand je l'utilise pour communiquer professionnellement. ma grammaire n'est toujours pas parfaite, mais heureusement je suis dans un environnement oĂč je peux cultiver ces compĂ©tences quotidiennement - en plus j'ai ce blog oĂč j'Ă©cris dans les deux langues aussi rĂ©guliĂšrement que je le peux :]
chanson // we fell in love in october par girl in red
#100 days of productivity#day 80#100dop#100 jours de productivité#jour 80#100jdp#studyblr#studyspo#study blog#study motivation#study aesthetic#bookish#gradblr#langblr
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saga: Soumission & Domination 326
JoĂŁo
Il attend 2 jours avant de me rappeler. J'aurais mĂȘme attendu une semaine pour l'avoir. Heureusement sa rĂ©ponse est positive. L'aide qu'il reçoit de l'association qui l'a tirĂ© de sa favela est tout juste suffisante pour vivre mĂȘme s'il est trĂšs reconnaissant Ă cette derniĂšre. Et son cĂŽtĂ© catho le rends pas trĂšs Ă l'aise avec ses " protecteurs " ! Il m'assure qu'il sera plus libre avec ce que je lui propose qu'avec leur bienveillance surannĂ©e. Je lui dis qu'il est totalement libre envers moi. MĂȘme s'il refuse ma proposition, on restera en contact s'il le veut.
Il me dit que c'est la meilleure offre qu'on ne lui ait jamais faite. Je lui donne l'adresse du labo d'analyse et lui dis de me rappeler dĂšs qu'il aura les rĂ©sultats. 48 plus tard, il me dit ĂȘtre nickel et m'envoie la photo de la feuille de rĂ©sultats.
On se revoit rapidement. Il veut savoir quand il commence, et quelles sont les conditions exactes de mon offre.
Dossier JoĂŁo :
Age : 20ans
Taille : 1m78
Poids : 78Kg de muscles sous une peau dorée/cuivrée en permanence (génétique : indien + black + blanc)
Sexe : 22 x 6, frein cassé
Parents : orphelin sorti de sa favela par une organisation caritative française
Pratique sexuelle : gay depuis sa puberté, quasi abstinent depuis son arrivée en France il y a 5 ans.
Sport : Capoeira en club, enseignant des premiers niveaux
Etude : 1Úre année de Fac de Science (retard dû à son intégration en France et à la reprise de niveau scolaire)
MĂȘme si je connais maintenant son corps, je lui demande de se remettre nu devant moi. Je lui dis que mĂȘme s'il ne se laisse dĂ©jĂ que peu de poil, je souhaiterais qu'il coupe court ceux qu'il laisse au-dessus de son sexe. Les aisselles, si cela ne le dĂ©range pas de les Ă©piler aussi, il conviendra mieux au standard de ma sociĂ©tĂ©. Comme il est OK, nous passons de suite Ă la salle d'eau du premier oĂč il y a tout pour entretenir les surfaces de mes escorts. Je me charge de tondre Ă 5mm la touffe de JoĂŁo et Ă©pile ses aisselles. Le temps de faire quelques photos et il se rhabille. Je lui fais remarquer que ses vĂȘtements sont trop cheap pour ma clientĂšle. Il s'excuse mais son budget est assez limitĂ© et Ă part les sous-vĂȘtements qui sont neufs, il s'habille avec des vĂȘtements fournis par l'association. Je comprends mieux sa touche ! Je lui dis qu'il n'y aura aucun problĂšme. Avec ce qu'il va gagner, il va pouvoir se vĂȘtir de neuf et de façon personnelle. Pour le travail, je lui dis que c'est moi qui habille en costume et en smoking avec bien sur les sous-vĂȘtements qui vont bien avec (sa morphologie pas avec les fringues !!), les chemises et les chaussures. Il ouvre de grands yeux, il n'avait pas pensĂ© à ça. Ayant un vĂ©ritable stock de boxers, shortys et autres trunks de diffĂ©rentes marques, je vais en chercher une douzaine (ES, Addicted, Aussiebum, CK, CR7, 2xi...) et lui dis de choisir. Il connait quelques marques pour les avoir matĂ©es sur internet mais n'en avait jamais eu en main. Il se remet Ă poil et les essaye. J'ai bien choisi, ils lui vont tous, mettant en avant son service trois piĂšces et son fessier rond. Je prends un sac et les mets tous dedans avant de lui tendre. Il me remercie et vient m'embrasser pour. Comme il n'est pas habituĂ©, je lui dis de passer samedi prochain pour qu'on fasse les boutiques ensemble.
Samedi : En fait PH et Ludovic nous accompagnent. On passe en premier chez mes vendeurs de " vĂȘtements de travail ". On y passe une heure et demi Ă choisir 2 costumes, pour le smoking c'est plus rapide, il n'y a que la longueur de jambes Ă Ă©pingler. Nous en profitons pour acheter les chemises, cravates et noeuds papillon. Je me laisse tenter par trois nouvelles cravates que j'acquiĂšre pour nous mĂȘme. La carte chauffe et ils me promettent de me livrer tout ça dans la semaine. On file ensuite dans des magasins plus casual et nous y restons 2 heures Ă " jouer Ă la poupĂ©e ". Quand on termine notre shoping, nous avons les bras chargĂ©s de sacs. JoĂŁo a bien essayer de nous freiner mais c'Ă©tait peine perdue ! Il est habillĂ© pour l'hiver, en jeans de marque comme en polos, pulls et blousons.
En partant, nous passons à la colocation. Nous y trouvons mes deux " Com ". Ils ne s'étonnent pas que je ramÚne un autre escort. Ils nous font visiter. Ils ont mis de leurs identités dans la déco. João me demande si c'est là que je lui propose de vivre au lieu de sa cité U. Comme je confirme, les deux autres l'accueillent plus chaleureusement. Ils l'abreuvent de tant d'informations sur leur organisation de vie que je mets le holà . Ils lui demandent dans quelle fac il va et, sachant laquelle, ils lui donnent déjà la ligne de bus à prendre pour y aller. En attendant qu'il s'y installe définitivement, nous rangeons ses nouvelles affaires dans le placard de sa nouvelle chambre. Puis nous rentrons au Blockhaus. Je compte bien garder João tout le WE.
S'il est prĂȘt cotĂ© poil, il ne l'est pas encore pour la relation sexuelle avec mes clients. Comme la nouveautĂ© qu'il introduit dans mon Ă©quipe est suffisante pour que sa premiĂšre fois soit lucrative, je peux le prĂ©parer sĂ©rieusement cotĂ© sodomie. Je ne veux pas qu'on me le casse Ă sa premiĂšre prestation !
Il ne sait comment me remercier pour tout ce que je fais pour lui. Il comprend quand je lui dis que c'est juste un investissement. A ce propos, je vais l'inscrire au permis il ne pourra pas toujours se dĂ©placer par des transports en commun. En attendant il utilisera les services des Taxis. Ăa passera en charge comme les voitures. La soirĂ©e se passe Ă l'Ă©couter parler de son pays. MĂȘme s'il est sorti de sa favela, il y a passĂ© de bons moments, mĂȘme s'il n'avait qu'un seul vieux short Ă se mettre sur les fesses.
Ludovic lui demande comment il avait su pour son homosexualitĂ© Il nous raconte alors sa prise en charge, lors de la mort de ses parents, par un clan auprĂšs duquel il a appris la Capoeira et l'amour auprĂšs de son chef, un mĂ©tis de 25 ans. Il l'a protĂ©gĂ© des drogues et des tatouages tribaux, de la dĂ©linquance armĂ©e et de l'exploitation sexuelle dans lesquelles, les gens de son type tombent souvent. Il l'avait mĂȘme inscrit Ă l'Ă©cole du curĂ©.  Quand il s'Ă©tait fait descendre par un clan adverse et que seul survivant du clan, il avait Ă©tĂ© attrapĂ© par la police, il avait Ă©chouĂ© Ă 100% dans les pattes du curĂ© local. C'est par lui qu'il s'est retrouvĂ© en France. D'origine française contrairement aux autres prĂȘtres souvent portugais, il s'Ă©tait arrangĂ© avec cette association pour trouver une place en France. Tant mieux pour moi !
Ludovic, toujours curieux, lui demande comment il arrivait Ă maitriser ses pulsions depuis son arrivĂ©e. JoĂŁo est en confiance. Il nous explique que beaucoup de branlettes et quelques pipes quand derniĂšrement il osait aller dans les lieux de dragues. Mais que c'Ă©tait quand mĂȘme un peu la misĂšre sexuelle. Il regrettait souvent sa vie avec son chef de gang. Gentiment il ajoute " un peu moins depuis que je vous connais ". C'est gentil !
Samir a cherchĂ© sur internet des recettes de lĂ -bas et nous sert ce soir-lĂ un premier essai. JoĂŁo est touchĂ© par l'intention mĂȘme si le rĂ©sultat n'est pas Ă la hauteur de ce que notre cuisinier espĂ©rait. C'est pas mauvais mais pas fantastique non plus. JoĂŁo lui donne quelques conseil et lui dit que la prochaine fois, il cuisinera avec lui.
Nous passons la soirée tous les 4. Pas de film sur la télé ni de cinéma. Nous passons 4 heures à faire l'amour et à le baiser. Il kiffe trop ça et nous aussi. Sa peau est douce et ses lÚvres appellent le baiser. Elles sont aussi trÚs " chaudes " quand une bite les écarte ! Sa rondelle est pareille quand on s'enfonce dedans. Il apprécie de plus en plus la sodo. Faut dire que nous nous y mettons tous les trois pour lui rappeler combien c'est bon. Il nous a pris tous les trois bien longuement avant de jouir. Sa résistance augmente et il reprend confiance en lui. Ses 22 sont aussi trÚs agréables à prendre dans le cul et Ludo comme PH sont d'accord avec moi. Il a une façon de bouger en vous trÚs excitante, son roulé de hanche !! Et si on ne se concentre pas un peu, il vous ferait jouir en 10/15mn !
Nous avons juste le temps de nouer les kpotes avant de nous écrouler de fatigue. Le réveil est poisseux ! Bousculades pour nous doucher alors qu'il y a la place pour nous 4 sans problÚme. C'est seulement avec une serviette autour des reins que nous montons prendre le petit déjeuner. Jona nous rejoint vers 10h30 pour établir le programme sportif de João et voir avec lui comment intégrer des cours de Capoeira.
Je les prĂ©sentes. JoĂŁo sent trĂšs vite Ă qui il a Ă faire. Alors que je n'ai rien dit concernant les activitĂ©s particuliĂšres de mon coach sportif, JoĂŁo a pris sa mesure et son comportement change imperceptiblement. Quand Jona lui demande une dĂ©monstration de Capoeira version " survie ", JoĂŁo se lĂąche et il est heureux que Jona se soit encore amĂ©liorĂ© cet Ă©tĂ©. Les coups pleuvent et Jona encaisse, parant et reculant quand il n'avait pas le choix. C'est autre chose que les passes que j'ai pu voir au club. LĂ -bas, elles ressemblaient plus Ă une chorĂ©graphie qu'Ă un combat. Jona demande un temps mort. JoĂŁo se redresse en sueur. Il s'excuse d'avoir Ă©tĂ© pris par le " jeu " mais c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il pratiquait façon " favela " depuis qu'il avait quittĂ© Rio. Jona Ă©carte les excuses qui n'avaient pas lieu d'ĂȘtre et commence Ă discuter technique. JoĂŁo peine parfois un peu avec les termes techniques mais ils finissent par bien communiquer tous les deux. On les laisse et entamons nous aussi notre dĂ©crassage physique. Tout en soulevant des poids, je laisse trainer mon oreille de leur cĂŽtĂ©. Jona est dĂ©jĂ en train d'intĂ©grer la Capoeira. C'est d'autant plus facile qu'il retrouve une bonne part de ce qu'ils ont appris l'Ă©tĂ© dernier. Et quand il me demande comme partenaire pour une dĂ©mo devant JoĂŁo, ce dernier confirme. Il retrouve certaines parties propres Ă son sport de combat. Il capte vite ce que les autres techniques apportent en efficacitĂ© et dangerositĂ©. En riant il nous dit qu'il ne doit pas falloir nous embĂȘter quand on nous croise en groupe ou mĂȘme tout seul ! Sans entrer dans les dĂ©tails, Ludovic confirme que nous rĂ©glons nos problĂšme nous-mĂȘme. C'est plus rapide et plus Ă©conomique pour la sociĂ©tĂ©, pas d'enquĂȘte ni de procĂšs Ă rallonge. JoĂŁo se tourne vers moi pour avoir confirmation. Je lui dis qu'il n'est pas tombĂ© dans un nouveau gang. C'est juste que quand ce n'est pas nĂ©cessaire de faire participer la police c'est mieux. Et que c'est vrai, ce n'est pas parce qu'on est gay qu'on se laisse marcher sur les pieds.
Il me dit que ça lui va aussi. Par contre son visa temporaire l'oblige a plus ce circonspection. Je le comprends bien.
Je me promets de voir avec l'organisation qui l'a fait venir si on peut trouver une solution plus permanente.
La sĂ©ance de sport nous laisse ne sueur. Je sonne la fin et nous passons sous les douches avant d'aller tremper dans la piscine de cet Ă©tage. L'eau y est plus chaude que dans les autres car elle ne nous sert plus que comme Ă©norme jacuzzi depuis que la piscine de la serre a Ă©tĂ© construite. Les bras sur les rebords, nous nous dĂ©tendons. J'entends JoĂŁo dire que c'est le paradis. Quand mĂȘme pas, mais pas loin peut ĂȘtre !!
François nous rejoint pour dĂ©jeuner. De retour d'un contrat, il arrive direct et porte encore son smoking de la veille. Il monte nous dire bonjour avant de descendre au premier se changer. Comme Jona l'accompagne, je leur dit de ne pas prendre trop de temps quand mĂȘme, sinon le repas serait froid. Ils auront Ă©tĂ© brefs et nous reviennent aprĂšs 20mn seulement.
Pendent le repas, François nous parle de sa prestation. JoĂŁo l'Ă©coute, concentrĂ© sur ce qu'il dit. Je lui demande s'il avait eu une gratification supplĂ©mentaire. Il sort alors une enveloppe de sa poche et la fait passer Ă Jona qui s'interrompt de manger pour compter les billets. Quand il annonce 1000, JoĂŁo s'Ă©crie " en plus du salaire ? ". François lui rĂ©pond en riant que bien sĂ»r c'est en plus. Et qu'il ne s'inquiĂšte pas. Lui, avec sa tĂȘte, s'il n'Ă©tait mĂȘme que moitiĂ© aussi bon qu'eux autres, il est sĂ»r de s'en faire autant. Sans compter le bonus de sa premiĂšre prestation.
Comme je ne lui en avais pas encore parlé, je précise ce que François entendait par là .  Il hallucine quand j'avance un montant probable et que je lui dis que c'est net pour lui.
Ludovic appelle sa mĂšre pendant le cafĂ©. Il voulait savoir si elle ne connaissait pas quelqu'un dans l'association caritative, aprĂšs tout elle passe une bonne partie de son temps dans ce genre d'occupation elle aussi. C'est tout content qu'il nous annonce que non seulement elle en connait le prĂ©sident mais qu'en plus elle en fait partie. Avant qu'il coupe, je lui demande de me prendre un rendez-vous avec elle. Je n'ai que 2 ans de plus que lui mais je me sens une Ăąme de grand frĂšre avec lui. (Et oui, mĂȘme si nous baisons ensemble de temps en temps. C'est pas moi qui aie inventĂ© l'inceste mais ça existe !).
La fin d'aprÚs-midi est étrangement non sexuelle, juste reposante pour bien démarrer la semaine.
Durant cette semaine-là , João informe l'association de son changement d'adresse. Et intÚgre la colocation. Il est trÚs content de revivre en communauté. C'est là chose qui lui manquait le plus de sa vie d'avant. Jamais il n'avait été aussi seul que depuis son arrivée en France. Au Brésil, il était le 5Úme de sa famille et aprÚs, il n'y avait jamais moins de 10 personnes autour de lui et du chef.
Les deux autres sont contents aussi, il leur a déjà cuisiné un plats de chez lui qu'ils ont trouvé trop bon. Ils se chargent aussi de corriger ses fautes de français mais pas son accent chantant. Le déménagement de sa chambre a été rapide, deux valises plus ses livres de cours ! La 300C a suffit et en un seul voyage !
J'accompagne Ludovic un soir pour voir sa mĂšre. Elle m'explique en quoi consiste l'association qui s'est chargĂ©e de faire venir JoĂŁo. Ludovic lui explique que je lui ai trouvĂ© un petit travail et qu'il va bientĂŽt ĂȘtre indĂ©pendant financiĂšrement. Elle s'Ă©tonne et nous dit qu'il doit quand mĂȘme poursuivre ses Ă©tudes jusqu'au bout. LĂ -dessus je m'y engage. D'un autre cĂŽtĂ© cela va dĂ©gager des fonds pour un autre cas.
Elle me dit qu'elle en fera part Ă la secrĂ©taire et que JoĂŁo n'aura qu'Ă passer leur signifier sa nouvelle adresse, pour qu'ils puissent continuer Ă le suivre. Je laisse glisser. Il sera toujours temps pour JoĂŁo de couper les ponts plus tard. Quand nous allons pour partir, Enguerrand dĂ©vale l'escalier pour nous saluer. Il me tombe dans les bras et me fait un gros bisou. Sa mĂšre l'excuse et me dis que depuis trois semaines, elle ne le reconnaĂźt plus ou plutĂŽt elle retrouve son enfant qui a enfin terminĂ© sa crise d'adolescence. Comme il est encore contre moi, je passe ma main dans ses cheveux et les Ă©bouriffe en ironisant "hĂ© bien mon petit, on s'est finalement calmĂ© ". Il Ă©clate de rire et passe dans les bras de son frĂšre. Le jeudi soir, je suis avec JoĂŁo dans mon bureau. Il m'a pressĂ© pour que je le fasse travailler. Il me dit qu'il vit Ă mes crochets et que ça le gĂšne. J'ai beau lui dire de ne pas s'inquiĂ©ter, il m'a tannĂ© jusqu'Ă ce que j'accepte. Il voit sa fiche pour la premiĂšre fois. Il trouve les photos bien faite et me demande en rigolant qui est le mec dessus. La fiche est envoyĂ©e Ă mes clients. Les retours sont rapides, je les avais prĂ©venus qu'un nouvel escort atypique venait d'intĂ©grer ma boite. MĂȘme si le rendez-vous est pour dans 2 semaines (le temps de finir de prĂ©parer mon JoĂŁo), les offres se bousculent. Son physique brĂ©silien affole le rĂ©seau ! Comme d'habitude, un ralentissement se produit aprĂšs une demi-heure. La relance est facile, j'ajoute deux nouvelles photos oĂč il apparait nu de face comme de dos. Nouvelle demi-heure de folie. A mes cĂŽtĂ©s JoĂŁo est sciĂ© par le montant qui ne cesse de croitre au bas de l'Ă©cran. Quand les chiffres s'arrĂȘtent de bouger, ils ont atteint la plus belle enchĂšre de puceau jamais rĂ©alisĂ©e. Par contre le client est dans la partie haute du classement en taille de bite. Je devrais le prĂ©parer pour un calibre 25x6,5.
Je sors la fiche client et la donne Ă JoĂŁo.  Il la lit et s'aperçois du boa qu'il va devoir apprivoiser. Lui est un brĂ©silien des favela pas de la forĂȘt amazonienne et les boas c'est pas son truc, mĂȘme s'il m'avoue qu'il ressemble assez Ă celui de son " mentor " en blanc puis il ajoute en plus gros quand mĂȘme.
Je le rassure et lui dis qu'il n'y a rien qu'une bonne prĂ©paration ne peut arranger. Quand nous remontons et que PH apprend le nom du gagnant, il dit Ă JoĂŁo qu'il aurait pu tomber pire. Mais qu'il doit quand mĂȘme bien se prĂ©parer.
Pendant les 15 jours qui vont suivre, il viendra 6 fois pour qu'on le mette Ă niveau. LĂ ce sera passage au sous-sol et il fera connaissance avec le donjon et sa collection de gode. Lavements plus graissage en quantitĂ©, plus poppers qu'il ne connaissait pas et sodos plus godes, il est rapidement au point oĂč il s'en sortira sans difficultĂ©s le jour du rendez-vous. J'en profite aussi pour lui faire ouvrir un compte Ă la banque d'AndrĂ© et lui obtient une Visa en crĂ©ditant le compte d'une avance sur honoraires.
Pour le rassurer, je l'emmĂšne et l'attend. Il se dĂ©brouille comme un pro. Ses pipes sont convaincantes et sa rondelle Ă©largie juste ce qu'il fallait pour que le client soit quand mĂȘme serrĂ© dedans. La performance lui vaudra comme souvent un bonus intĂ©ressant. Quand je lui remets les billets dans les mains, il me les rend et me dit que ça couvrira une partie de ce qu'il me doit. J'Ă©clate de rire et me dit que ça c'est dĂ©jĂ fait avec mon pourcentage. C'est donc tout pour lui. Il n'en revient pas. Nous repassons par le Blockhaus. Tout fier il dit Ă PH combien le mec lui a donnĂ©e en plus. PH sourit et lui dit que c'est uniquement parce qu'il a Ă©tĂ© trĂšs bon. JoĂŁo se tourne alors vers moi et me roule une pelle de remerciement. Puis il s'Ă©carte violemment et s'excuse auprĂšs de PH. Eclats de rire de ce dernier qui lui dit qu'il n'y a pas de malaise, il sait bien que mes escorts m'aiment tous un peu.
Les 3 semaines en immersion presque totale avec JoĂŁo nous ont fait l'apprĂ©cier encore plus. Sa simplicitĂ© toute brĂ©silienne, la chaleur qu'il met dans ses rapports humains (et oui pas que sexuels), rĂ©chauffe le blockhaus plus sĂ»rement que le chauffage au sol. Son accent ensoleille la maison et lui-mĂȘme semble heureux de sa nouvelle situation. Je crois qu'il retrouve un peu de cette ambiance de groupe masculin dans lequel il a passĂ© sa jeunesse. Il se sent aussi protĂ©gĂ© du monde extĂ©rieur par notre prĂ©sence et sait qu'il peut compter sur des amis qui le comprennent vraiment. Pas juste des gens pleins de compassion pour son Ă©tat d'orphelin de favela. Il a passĂ© 5 ans sous ce rĂ©gime de " protĂ©gĂ© de l'Ă©glise " et ça lui pesait beaucoup, mĂȘme s'il leur en Ă©tait reconnaissant.
Il s'Ă©panoui avec nous comme il ne le pourrait pas avec eux. MĂȘme le dirigeant du club oĂč il officie n'avait pu percer sa carapace comme nous, nous avons pu le faire. MĂ©fiant et un peu timide, il n'avait jamais osĂ© se confier avant nous.
C'est un honneur qu'il nous fait et il ne m'en est que plus cher Ă mon coeur.Â
Jardinier
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Flufftober 2024 : "Comment t'es habillé ?", "C'est le jour de la lessive !"
15 octobre
« Comment t'es habillé ? », « C'est le jour de la lessive ! » ("What are you wearing ?", "It's laundry day !")
Ophélie & Octavio (La passe-miroir)
OphĂ©lie demeura dĂ©concertĂ©e sur le pas de la porte d'Octavio lorsqu'elle vit ce que Seconde portait. C'Ă©tait une sorte de tunique courte Ă fleurs, avec en plus un short de lointaine station balnĂ©aire et enfin, un collant noir en-dessous. Ăa n'avait aucun sens.
L'adolescente, bien sĂ»r, n'en avait cure. Elle fonça joyeusement Ă travers la maison, salua la nouvelle venue d'un mouvement de main, sa chaĂźne en or se balançant entre son sourcil et son nez. AprĂšs quoi, elle Ă©carta la moustiquaire et sortit dans le jardin, effrayant du mĂȘme coup une volĂ©e de perroquets.
«Seconde ! l'appela la voix d'Octavio depuis la cuisine. Quand je t'ai dit que tu pourrais m'aider Ă ranger tout ce qui traĂźne, ce n'est pas exactly ce que j'avais en tĂȘte ! »
Il s'interrompit net en dĂ©couvrant son amie, dont l'Ă©charpe Ă©tait en train de balayer les plumes d'aras qui avaient pĂ©nĂ©trĂ© dans le hall d'entrĂ©e. OphĂ©lie haussa davantage les sourcils d'Ă©tonnement, sans pouvoir s'en empĂȘcher. Les vĂȘtements d'Octavio avaient encore moins de logique que ceux de sa sĆur : une blouse boutonnĂ©e jusqu'en haut, une veste par-dessus et le pantalon qu'il portait au conservatoire de la Bonne Famille. Celui qui, normalement, n'Ă©tait assorti qu'Ă une redingote bleu nuit et des bottes ornĂ©es d'ailes d'avant-coureur. SpontanĂ©ment, l'Animiste lança un :
« Comment t'es habillé ?
-C'est le jour de la lessive ! se défendit Octavio en rangeant sa bouteille de produit pour les vitres dans la poche de sa blouse. »
Comme ils s'Ă©taient jamais dit au revoir du temps oĂč leurs vies Ă©taient incertaines et compliquĂ©es, ils ne se souhaitaient jamais le bonjour non plus. Cet Ă©cart Ă la politesse Ă©tait Ă©galement dĂ», cette fois, dans le cas d'OphĂ©lie, Ă la mine totalement dĂ©boussolĂ©e de son ami. Octavio n'avait certes pas l'habitude de devoir choisir ses propres vĂȘtements et ceux de sa sĆur : autrefois, Babel possĂ©dait un code extrĂȘmement stricte en ce qui concernait les accoutrements de chacun. Comme il n'Ă©tait plus question de faire de distinction entre les diffĂ©rentes nationalitĂ©s de l'ancienne arche, les BabĂ©liens ne se vĂȘtaient plus systĂ©matiquement de toges colorĂ©es selon leur rang dans la sociĂ©tĂ©. OphĂ©lie voulait bien croire que toutes celles de Seconde et d'Octavio Ă©taient au sale, mais Ă©tait-ce une raison pour paniquer et s'affubler de choses n'ayant mĂȘme pas de rapport avec la mĂ©tĂ©o ?
« MĂȘme moi qui ait tendance Ă porter la premiĂšre robe me tombant sous la main, je n'aurais jamais combinĂ© autant de piĂšces diffĂ©rentes, admit-elle en se laissant tomber sur le canapĂ© de son ami. Tu veux de l'aide pour ta lessive ?
-Well, si je me souviens bien, tu n'es pas la meilleure en ce qui concerne les tĂąches mĂ©nagĂšres, fit valoir Octavio en venant s'installer Ă cĂŽtĂ© d'elle. Mais peut-ĂȘtre as-tu une ou deux robes Ă prĂȘter Ă Seconde.
-J'ai bien peur que non. Mon petit frĂšre et mes petites sĆurs me dĂ©passent dĂ©jĂ d'une bonne tĂȘte et je suis toujours plus grande que Seconde. Mais, en ce qui te concerneâŠ
-⊠Oui. Je crois que je vois perfectly oĂč tu veux en venir. »
Octavio et elle avaient exactement la mĂȘme taille et pratiquement la mĂȘme silhouette. Les redingotes de la Bonne Famille ne laissaient pas beaucoup de place aux rondeurs de toute façon, il n'aurait aucun mal Ă porter la sienne.
« Merci, soupira le Visionnaire en se passant la main dans les cheveux. J'avoue que ça me dépannerait énormément. Du cÎté de l'habillement, je préférais clearly comme c'était avant !
-Ne t'inquiÚte pas, sourit Ophélie tandis que l'écharpe se posait sur son épaule. Je demanderai aussi à Thorn de te montrer comme on entretient une maison. Le recours aux automates pour les tùches de haute nécessité uniquement a dû vous porter préjudice. »
Octavio rĂ©ussit, sans qu'elle sache trop comment, Ă lui retourner un regard dĂ©confit et en mĂȘme temps un petit sourire.
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Exercice Pratique initiationphoto #2 - Le répertoire graphique
Exercice Pratique initiationphoto #2 â Le rĂ©pertoire graphique
Il y a quelque temps, je vous avais proposĂ© un premier exercice pratique, expliquĂ© et documentĂ© pour vous permettre de le reproduire et faire Ă©voluer votre pratique photographique. Me revoilĂ avec une second exercice pratique. Celui-ci concerne le rĂ©pertoire graphique⊠câest-Ă -dire tout ce qui concerne le cĂŽtĂ© graphique des choses, des objets, des sujets,⊠de tout ce qui nous entoure. Un desâŠ
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â ïž CW : pensĂ©e colonialiste â ïž
Printemps 1924, Hylewood, Canada (5/14)
Jules a ce quelque chose dâimpressionnant qui fait que personne nâose lui faire des reproches, ou sâopposer Ă lui dâaucune maniĂšre. Il nâest pas violent, il ne lâa jamais Ă©tĂ©, ni avec moi ni avec les enfants. Il a cette force dâesprit qui fait que les gens lâadmirent, parce quâil faut de la force dâesprit pour rĂ©sister Ă des ours du PĂŽle Nord, faire la guerre et en revenir, et survivre dans le dĂ©sert. Mais cette mĂȘme force dâesprit qui est sa plus grande qualitĂ©, câest Ă©galement ce qui le rend inaccessible Ă la discussion. On ne nĂ©gocie pas avec Jules LeBris. Il peut ĂȘtre trĂšs brute dans sa maniĂšre de parler (je suppose que câest nĂ©cessaire quand on frĂ©quente des hommes qui ont des modes de vie claniques, qui ne respectent que la loi du plus fort), et je sais quâil veut ce quâil y a de mieux pour nos enfants, mais je ne suis pas sĂ»re que la maniĂšre dont il sây prend est la meilleure⊠Il a bien conscience que son mode de vie nâest pas tenable pour nos enfants, et je ne crois pas quâil souhaite que nos fils deviennent comme lui. Il aimerait en faire des Auguste Le Bris : des self-made mans forcenĂ©s de travail, qui ont tout appris par la pratique. Mais le monde change⊠Le monde dâaujourdâhui nâa rien Ă voir avec celui de lâenfance de son pĂšre, et il le saurait, sâil avait Ă©tĂ© lĂ ces trente derniĂšres annĂ©esâŠ
[Transcription] Jules LeBris : Tu fais tes devoirs ? Agathon LeBris : Non, je suis en train de faire des arrangements sur une partition. Jâai pu me procurer Rhapsody In Blue de Monsieur Gerswhin, et⊠Jules LeBris : Tu nâas pas autre chose Ă faire ? Il serait peut-ĂȘtre temps que tu commences Ă rĂ©flĂ©chir sĂ©rieusement Ă ton avenir. Câest bien joli, la musique, mais ce nâest pas ça qui va te nourrir. Jules LeBris : Tes sĆurs vont partir quand elles se marieront. Lucien va hĂ©riter de la maison. Toi, par contre, quand tu deviendras adulte, tu seras dĂ©muni si tu nâas pas un vrai mĂ©tier. Jules LeBris : Tu ne vas pas pouvoir rester un parasite qui vit aux crochets de son frĂšre. Concentre ton Ă©nergie sur quelque chose de plus sĂ©rieux. Tu nâas pas lâexpĂ©rience de la vraie vie, tu ne te rends pas compte, mais le monde est rude en dehors de cette Ăźle. Je dis ça pour ton bien, Agathon. Agathon LeBris : ⊠Oui, Papa.
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[La suite de mon périple d'été]
AprĂšs ĂȘtre revenue d'Italie, j'ai eu un jour de repos oĂč j'ai juste vu ma famille. Ăa m'a fait du bien. On est allĂ©s au resto et on Ă©tait tous hyper heureux. Y avait pas d'Ă©nergie nĂ©gative comme d'hab, on s'effritait pas pour rien comme d'hab. C'est lĂ que je me suis rendu compte qu'il Ă©tait vraiment temps que je parte. Si on se voit une fois de temps en temps, ça se passe trĂšs bien. Le lendemain, ils sont partis en CrĂȘte. J'en ai profitĂ© pour inviter le musicien chez moi. Il m'avait trop trop manquĂ©. Depuis mon retour, je suis Ă 100% Ă l'aise avec lui. Je saurais pas expliquer mais y a un truc qui a changĂ© par rapport Ă avant que je parte. On a fait l'amour plusieurs fois et on a mangĂ© des pizzas en regardant The last of us. Oui, j'avais toujours pas regardĂ© la sĂ©rie. Honte Ă moi, je sais. Le lendemain je suis allĂ©e chez lui cette fois et comme sa chambre est bien plus pratique pour faire l'amour, on en a Ă©normĂ©ment profitĂ© mdr. On a fait que ça en fait, on s'arrĂȘtait pas. On continuait mĂȘme quand on en pouvait plus. C'Ă©tait dingue. Et le lendemain, rebelotte.
Puis je suis rentrée chez moi pour faire mon sac parce que le musicien m'avait proposé d'aller à la mer pendant 3 jours avec lui et sa mÚre et j'avais accepté. Les 3 jours se sont bien passés. Je me suis trop bien entendue avec sa mÚre. Elle est admirable. C'est une business woman qui a perdu son mari quand ses enfants avaient 14 et 18 ans. Dans son boulot, c'est la patronne. Et pourtant elle est trÚs chill.
Sinon ce petit voyage nous a encore plus rapprochĂ©s avec le musicien. Il Ă©tait en sevrage de beuh donc il Ă©tait extrĂȘmement aigri. Ăa n'a pas toujours Ă©tĂ© facile mais on arrivait Ă communiquer. On ne s'est jamais disputĂ©s parce que c'est quelqu'un qui arrive Ă se remettre en question, hallelujah. Quand on parle, on arrive tous les deux Ă comprendre le point de vue de l'autre et on finit toujours par s'entendre sur un avis final nuancĂ©. Y en a jamais un qui a complĂštement raison et un qui a complĂštement tort.
Sinon, tout Ă©tait trop chouette. Il a rĂ©installĂ© Pokemon Go pcq Ă chaque fois qu'il allait Ă la mer avec son frĂšre c'Ă©tait un peu un rituel. Du coup il m'a convertie et je suis toujours Ă fond dedans actuellement. Puis les balades sur la plage, la nourritureeee avec les fruits de mer bien frais omg, notre habituelle sĂ©ance de dessin, les jeux d'arcade impayables, le petit mojito en terrasse, la glace en bord de mer, l'envie de le faire dans une cabine d'essayage,... D'ailleurs on l'a mĂȘme pas fait du voyage pcq on l'avait tellement fait chez lui que je me suis chopĂ©e une infection urinaire.
Puis on est rentrĂ©s chacun chez soi et j'avoue que ça m'a fait du bieeeeen d'ĂȘtre enfin un peu seule. Pendant tout le mois, j'Ă©tais h24 avec des gens. J'ai rangĂ© ma chambre, fait mes petites lessives, puis je me suis posĂ©e devant les sims en Ă©coutant le podcast de ChloĂ© Gervais. Et le soir, rebelote, j'ai vu une pote et on a organisĂ© nos prochaines vacances en France dĂ©but septembre. Et on arrive Ă aujourd'hui oĂč cette fois j'ai vraiment rien de toute la journĂ©e, je suis trop contente. Pendant ce temps, le musicien s'envole en Espagne avec sa meilleure pote et la famille de sa meilleure pote. LĂ c'est le moment oĂč tout le monde m'applaudit d'avoir autant Ă©voluĂ© niveau jalousie. Merci, merci. J'ai totalement confiance en lui.
Et la semaine prochaine je fais du pet sitting oĂč il y aura un chien, un chat et c'est pas tout parce qu'ils sont famille d'accueil pour chats donc y aura aussi une mĂšre et ses chatons đđđđđ Je vais mourir d'amour!!!
Bref, tout va bien en ce moment!
(05/08/2024)
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What your secret to draw that good , what app do you use???
(First of all, I'm so sorry for answering this late :,D)
Thank you so much, that's very kind ! I'm so glad people like my art style ! I don't really have a secret but the best advice I can give is to observe as much as possible (artworks, reality, series, etc.) and to find your own rhythm when you draw :D (I'm a reaaaally slow artist but that's how I work)
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Je viens de remarquer que tu postes en français xd (oups)
En tout cas merci beaucoup, vraiment ! Je fait une trad vite fait pour dire que si tu souhaites dessiner, observer est une des meilleures choses à faire, à force on finit par absorber des techniques et des détails qu'on finit par reproduire (faut pratiquer avec, évidemment) ! Mais surtout, trouves ton propre rythme ! Certains peuvent dessiner énormément en peu de temps (perso je préfÚre prendre mon temps quand je le peux ;D)
Et pour mes logiciels j'utilise soit Photoshop (pour mes derniers posts) ou Krita qui est une trĂšs bonne alternative gratuite Ă des logiciels plus onĂ©reux (en plus il propose Ă©normĂ©ment d'outils, des pinceaux tĂ©lĂ©chargeables et tu peux mĂȘme faire de l'animation dessus !)
J'ai vu que t'aimais bien Sun donc voici un petit cadeau !
#fnaf#ask#artists on tumblr#sketch#sundrop#fnaf security breach#security breach#five nights at freddy's security breach#five nights at freddys#fnaf sun#fnaf daycare attendant#traditional drawing
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17 juin
il m'a dit qu'il Ă©tait attirĂ© par les filles Ă problĂšmes. les filles qui ont besoin d'ĂȘtre sauvĂ©es. il a besoin de se sentir utile pour pouvoir se sentir digne d'ĂȘtre aimĂ©, un truc comme ça. ce qui explique vraisemblablement l'intĂ©rĂȘt qu'il me porte. avant de partir Ă la chorale je l'ai emmenĂ© au cimetiĂšre et on a commencĂ© Ă parler de nos souvenirs d'enfance. on a montĂ© les marches derriĂšre la grande croix au fond prĂšs du champ, je lui ai racontĂ© que mon grand-pĂšre m'y donnait toujours un morceau de chocolat quand j'Ă©tais petite. on regardait les petites araignĂ©es rouges qui fourmillaient sur le mur et je lui ai parlĂ© de mon soupçon d'abus sexuel dans mon enfance, sans mentionner le mot abus sexuel. j'ai dit "quelque chose." il s'est peut ĂȘtre passĂ© quelque chose. mais peut ĂȘtre pas. dans un coin tordu de ma tĂȘte je me disais peut ĂȘtre que ça va le faire tomber amoureux de moi? en voilĂ un gros problĂšme Ă rĂ©soudre? mais non, il m'a juste conseillĂ© d'aller voir un psy. je suis un trop gros dossier, ça dĂ©passe ses compĂ©tences. je sais mĂȘme pas pourquoi je suis mĂ©chante comme ça, il a Ă©tĂ© adorable et parfait dans sa rĂ©action.
hier soir pendant qu'on se lavait les dents cĂŽte Ă cĂŽte dans la salle de bain je lui ai demandĂ© si j'Ă©tais mĂ©chante et il m'a dit non, mais que je lançais parfois des petites piques et qu'il aimait bien quand je disais les trucs de maniĂšre franche et brute, que ça le prenait toujours par surprise. j'ai dit "elle se rĂ©veille" d'un ton autodĂ©prĂ©ciatif et il a dit oui c'est ça et je me suis dit merde ça veut dire que je suis vraiment un zombie alors. il m'a dit que j'Ă©tais dans son top 2 des personnes qui ont la meilleure rĂ©partie et je l'ai regardĂ© avec des grands yeux parce que si y a une chose qui me complexe c'est bien mon manque de rĂ©partie. il m'a dit que j'avais une rĂ©partie de ouf, Ă l'Ă©crit du moins, puisque c'est comme ça qu'on communique le plus souvent. there's the catch. si seulement je pouvais ĂȘtre aussi cool Ă l'oral qu'Ă l'Ă©crit. on chuchotait Ă travers notre bave de dentifrice en faisant des blagues dĂ©biles, c'Ă©tait trop mignon, ça m'a donnĂ© envie d'ĂȘtre sa meilleure pote et qu'y ait plus aucune ambiguĂŻtĂ© entre nous, de pouvoir le regarder sans me consumer de dĂ©sir jusqu'Ă l'os, de pouvoir lui faire des cĂąlins sans que ce soit maladroit, de plus sans arrĂȘt avoir peur de le mettre mal Ă l'aise avec mon amour dĂ©bordant.
quand on est rentrĂ©es du concert avec maman il m'attendait en haut des escaliers comme une apparition divine, il Ă©tait en train de faire rĂ©chauffer les pommes de terre et les haricots verts que je lui avais dit de prendre dans le frigo. je me suis assise Ă table avec lui en picorant des cerises parce que j'avais de la place pour rien d'autre alors que j'avais pratiquement rien mangĂ© de la journĂ©e. mĂȘme ce matin j'ai pas rĂ©ussi Ă finir mon petit-dĂ©jeuner. on a discutĂ© jusqu'Ă minuit et puis on est montĂ©s et on a continuĂ© Ă discuter jusqu'Ă une heure et demie dans ma chambre puis dans la sienne. on chuchotait pour pas rĂ©veiller maman mais parfois il faisait des bruits bizarres et on rigolait fort. il a regardĂ© tous mes livres et il m'a demandĂ© s'il pouvait en emprunter un, je lui ai donnĂ© ma mĂšre rit de chantal akerman mais aprĂšs il m'a dit que ça faisait un an qu'il avait le livre de william burroughs d'un ami et qu'il Ă©tait un trĂšs mauvais rendeur de livres alors je lui ai dit de me rendre chantal et je lui ai donnĂ© clarice lispector Ă la place. il m'a dit je te le rendrai la prochaine fois et puis il s'est rappelĂ© que je partais Ă berlin.
la mĂšre de sa fille vivait Ă berlin quand elle a su qu'elle Ă©tait enceinte. j'ai une espĂšce de fascination morbide pour leur histoire. ça me fascine la façon dont c'Ă©tait vouĂ© au dĂ©sastre depuis le dĂ©but mais ils ont quand mĂȘme essayĂ© parce qu'il voulait absolument que ça marche (c'Ă©tait une fille Ă problĂšmes). ça me donne envie de le sauver moi aussi. sauf que moi ça part pas d'un sentiment intĂ©ressĂ©. lui il a besoin de sauver les gens pour se sentir bien vis-Ă -vis de lui mĂȘme. moi je suis juste une fille.
depuis que j'ai vu un dessin de tara booth sur ig ce matin je me rĂ©pĂšte what you are feeling is normal comme un mantra, c'est normal d'aimer, c'est normal de ressentir les choses extra fort, c'est normal de pas vouloir le perdre, c'est normal de pas rĂ©ussir Ă m'en remettre, et c'est normal de me mettre Ă sourire de soulagement parce qu'il vient de m'Ă©crire qu'il avait commencĂ© le livre de clarice lispector dans le train et qu'il Ă©tait sous le charme parce que depuis qu'il est parti ce matin j'attendais qu'il m'Ă©crive pour me rassurer qu'il m'en voulait pas, qu'il m'en voulait pas de pas avoir couru pour aller chercher sa gourde qu'il avait oubliĂ©e dans la cuisine pendant qu'on attendait le bus, qu'il m'en voulait pas de l'avoir regardĂ© d'un air triste Ă fendre l'Ăąme quand il est montĂ© dans le bus, qu'il m'en voulait pas d'avoir oubliĂ© de lui rappeler que je vivais avec maman jusqu'Ă ce que je mette ma clĂ© dans la serrure et qu'il me demande pourquoi y avait marquĂ© nos deux noms sur la sonnette et que je le mette devant le fait accompli, you name it, je pourrais en ajouter trente mille autres. je trouverai toujours une raison qu'on m'en veuille. dans ma tĂȘte tout le monde m'en veut en permanence. il m'a dit qu'il demanderait Ă son psy s'il avait des contacts Ă berlin qui font de la gestalt thĂ©rapie Ă lui rĂ©fĂ©rer. je crois que c'est la mĂ©thode que pratiquait ma psy de la clinique. mais ça marche visiblement beaucoup mieux sur lui que sur moi. un peu trop mĂȘme. est-ce qu'il a vraiment besoin de toute cette confiance en lui?
j'ai repleurĂ© en parlant de lui Ă maman Ă midi. ce matin quand il m'a demandĂ© si ça faisait longtemps qu'on vivait ensemble j'ai eu envie de me cacher dans un trou. hier quand elle lui a proposĂ© un thĂ© dans le salon j'avais envie de la jeter par la fenĂȘtre parce qu'elle me volait du temps prĂ©cieux avec lui et je voulais pas qu'il soit mal Ă l'aise. la premiĂšre chose qu'il a faite en arrivant c'est demander oĂč Ă©tait le piano et il a jouĂ© un morceau de judee sill, puis je lui ai demandĂ© de jouer scriabine et il m'a corrigĂ© les accords de uncrazy que j'avais trouvĂ©s sur chordify et qui Ă©taient pas tout Ă fait les bons. dans mes fantasmes je m'asseyais sur le tabouret Ă cĂŽtĂ© de lui et on faisait une main chacun en la chantant ensemble, mais dans la rĂ©alitĂ© je suis incapable d'ouvrir la bouche devant lui.
hier matin avant qu'il vienne (c'Ă©tait hier matin?? j'ai l'impression que ça fait 150 ans) je regardais un documentaire sur brigitte fontaine et areski parce que j'Ă©tais incapable de faire autre chose et 1. brigitte fontaine est ma nouvelle idole 2. dans le doc rebeka warrior racontait qu'ils Ă©taient tombĂ©s amoureux d'un coup aprĂšs trois annĂ©es passĂ©es Ă travailler ensemble et ça m'a donnĂ© un Ă©lan d'espoir. je veux qu'on soit aussi cool que brigitte fontaine et areski. hier soir dans la cuisine on parlait du fait de faire pleurer les gens et je lui racontais la premiĂšre fois que j'avais fait pleurer quelqu'un en chantant une chanson de patsy cline en islande et puis je lui ai demandĂ© s'il avait dĂ©jĂ fait pleurer des gens lui et pendant qu'il rĂ©flĂ©chissait j'ai dit en tout cas moi tu m'as dĂ©jĂ fait pleurer et il m'a regardĂ©e avec des grands yeux choquĂ©s et il a dit ah quand je t'ai brisĂ© le coeur? comme si c'Ă©tait totalement accessoire. mais pas si accessoire que ça non plus puisque apparemment il y pense Ă chaque fois qu'il me demande un truc. mais le fait qu'il ait l'impression de se servir de moi tout le temps lĂ c'est un peu humiliant pour moi, parce que ça veut dire qu'il part du principe que je fais les choses pour lui, et pas parce que j'en ai envie par exemple. ça doit ĂȘtre un coup de son Ă©go surdimensionnĂ© ça encore.
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