#médecine traditionnelle
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Le shilajit est-il vraiment un complément alimentaire miraculeux
NOUVEL ARTICLE : Le shilajit est-il vraiment un complément alimentaire miraculeux. C'est en lien en bio @fitnessmith ou sur mon site. #shilajit #bienfaitsshilajit #santénaturelle #complémentalimentaire #médecinetraditionnelle #santéholistique #supplémentnaturel #vitalité #antioxydant
Le shilajit n’est pas un produit récent et ses effets sont encore débattus. Cependant, il mérite qu’on s’y intéresse davantage. Étant donné que c’est un sujet qui est mystérieux, je me suis basé sur la littérature scientifique afin de vous fournir des informations précises. Vous pouvez retrouver les références en bas de page pour approfondir vos connaissances sur le shilajit. Shilajit : un…
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Portrait: Lesabotsy, tradipraticien à Vohimana
@Le trek des Essentielles je vous propose de faire la connaissance de Lesabotsy, tradipraticien à Vohimana. Cela complète l'article sur la médecine traditionnelle récemment publié: illustration par une rencontre vécue sur le terrain.
Je vous propose de faire la connaissance de Lesabotsy, tradipraticien à Vohimana. Pour mieux comprendre ce qu’est un tradipraticien, je vous renvoie à l’article sur la médecine traditionnelle. Dans ce nouvel article, je vous présente son parcours succinctement et sa mission d’aujourd’hui. En effet, au sein du laboratoire de Vohimana, qui est en attente de recevoir du matériel de préparation…
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Il y a des auteurs craignios la ou on ne les attends pas.
( on parle vite fait de dérive sectaire, pseudo-médecine etc)
Il y a quelque années j’ai acheter “Médecines du monde histoire et pratiques des médecines traditionnelles” un livre d’occasion qui avais le potentiel d’être intéressant. Mais même avec mes connaissances très limités il y avais beaucoup de chose qui sembler clocher. (de mémoire je n’ai plus l’ouvrage sous la mains:
-les dieux égyptiens décrit comme étant des être mis-animaux, plutôt que des représentation symbolique.
-Les fétiches d’Afrique de l’ouest décrits comme étant les seul à traiter des objets comme la chose vivante de leur culte.
-et des mise en avant d’idée qui peuvent avoir leur place dans un ouvrage spirituel ou occultiste. Mais pas dans un ouvrage qui se veut écrit par une anthropologue en temps qu’anthropologue.
J’en ais abandonner la lecture, et je l’ai oublié dans un coins le classant dans les vieux ouvrages qui ne sont plus d’actualité et d’aucun usage.
Il y à peu de temps, maintenant que je me débrouille un peu mieux pour vérifié des sources, je suis tomber sur un ouvrage qui m’avais l’aire intéressant ( c’est « Le maitre anarchiste » pour les curieux) et en faisant une recherche rapide sur les auteurs je tombe sur Claudine Brelet. Autrice du précédant livre sur la médecine qui en réalité n’est sorti qu’en 2002 !
Avec une recherche rapide sur les premier site à sortir elle semble être une anthropologue sérieuse, aillant travailler entre autre à l’OMS. Il n’y à pas de critique facilement accessible positive ou négative de ces ouvrages par des collègues.
Elle a part contre écrit la préface de « RUDOLF STEINER - Prophète de l'homme nouveau » Vous savez le type à l’origine de l’anthroposophie, le mouvement connu pour sa speudo-sciences sur tout les domaines (medecine comprise on peut deviner un lien) et ces tendeances bien marqué à la dérive sectaire.
Mais aussi des traduction et préface de Arthur Guirdham, (psychiatre connu pour avoir bosser sur la réincarnation).
En approfondissant encore un poil, on peut trouver le site de la revue 3em millénaire. Une revue de « libre recherche spirituelle » avec des articles signié de son nom avec des titres évocateur.
« L'iridologie: l'œil miroir du vivant » Qui permet de voir à la couleur de l’iris si une personne à entre autre reçu des vaccins, mais aussi le potentiel vital et le tempérament de la personne.
« Ce que m'a dit le pr. Steveson sur la réincarnation »
ou plus sobrement « La contraception douce »
La spiritualité et l’occultisme sont une chose, les mêler sans clarté de propos et en ne respectant pas les sources à des ouvrages qui ce prétende scientifique en est une autre. Faire le tout en touchant aux frontière d’entité aux tendances sectaires connu pour rejeter la médecine et la remplacer la des speudo-sciences et pourtant sans recevoir trop de critique visible. La on arrive à un vrais problème.
J’espère presque me tromper, sur notre anthropologue, et je n’ai après tout pas fait une vrais recherche approfondis. Ce n’est que la curiosité que ma mener jusque la, et je ne compte pas m’attarder plus.
En tout cas, ça m’a fait une piqûre de rappel sur la nécessité de vérifié les ressources.
#Claudine Brelet#Médecines du monde histoire et pratiques des médecines traditionnelles#anthroposophy#pseudo-sciences#anthropologie
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Énergie vitale : Reconnaître, Comprendre et Cultiver cette Force Invisible
Être maman, c’est épuisant 😴! Mais et si cette fatigue cachait un déséquilibre de votre énergie vitale ? Découvrez comment la recharger ⚡ et retrouver la force de tout gérer ! Un article pour les mamans qui veulent renouer avec leur vitalité 💪
Malgré tout l’amour et la motivation que vous avez pour votre famille, votre corps et votre esprit ne suivent plus. Vous vous sentez vidée, comme si votre batterie intérieure est à plat. Vous vous sentez épuisée sans raison apparente, votre patience s’amenuise, et même les tâches les plus simples vous paraissent des montagnes. Et si votre feu intérieur s’éteignait peu à peu ? Cette fatigue, ce…
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La Chine renforce sa médecine traditionnelle
La Chine renforce sa médecine traditionnelle
Le 21 octobre 2024, le Séminaire sur la Communication Internationale de la Médecine Chinoise et la Conférence de Promotion du Développement de l’Industrie de la Santé de la Médecine Yi se sont tenus à Chuxiong, dans la province du Yunnan. Cet événement était co-organisé par l’Association de Médecine Chinoise de Chine, le Centre de Développement de la Communication Internationale de la Médecine…
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FAIRE REVENIR SON EX
RETOUR AFFECTIF Je suis héritier d’une longue descendance des médiums africains, moi la Clairvoyant du pouvoir divin, je suis réputé pour les procédures secrètes contre la menace et l’impuissance ainsi que dans les domaines professionnel, familial, commercial, politique et sportif, la richesse. Spécialiste du retour affectif, retour être aimé, retour mari perdu. Guérisseur, vaudoo, mauvais sort…
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#affaires#argent#banque#bourse#business#chance#commerce#concours#dépression#difficultés relationnelles#diplôme#emploi#entreprise#etc. Études#examen#fidélité ou infidélité#guérisseur#héritage#Je cherche un vrai marabout voyant compétent sérieux célèbre#l&039;éducation#le plus grand et puissant maitre marabout du monde et d&039;afrique#le plus grand marabout du bénin#le plus grand marabout du benin#maladie#marabout africain sérieux#mauvais oeil#médecine traditionnelle maraboutage. Etc…#numero de telephone dun vrai marabout du benin#permis#possession de l&039;autre
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youtube
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Préparer l'automne avec la naturopathie
Les changements de saison sont, en matière de santé et de bien-être, des périodes charnières auxquelles il faut accorder une attention pleine et entière. La naturopathie accorde une place d’honneur à la prévention : au même titre que la médecine traditionnelle chinoise ou l’ayurvéda (médecine traditionnelle indienne), l’objectif est de rester le plus longtemps possible dans la meilleure santé…
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L'efficacité curative du massage shiatsu: une approche à explorer
Le massage shiatsu intervient sur divers plans pour faciliter le processus de guérison. Tout d'abord, il induit une relaxation profonde du corps et de l'esprit, réduisant ainsi le stress et l'anxiété. Étant donné que le stress chronique est souvent à l'
Introduction : Le massage shiatsu, une pratique traditionnelle japonaise, offre une voie thérapeutique pour rétablir l’équilibre énergétique du corps. En s’appuyant sur les principes millénaires de la médecine chinoise, cette technique repose sur des pressions manuelles ciblées pour stimuler la circulation de l’énergie vitale. Dans cette dissertation, nous examinerons les multiples facettes du…
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Le pissenlit est la seule fleur qui symbolise le soleil, la lune et les étoiles. La fleur jaune représente le soleil, la boule de bouffée symbolise la lune et les graines qui se dispersent ressemblent à des étoiles. Le pissenlit s'ouvre pour saluer le matin et se ferme le soir pour dormir. Chaque partie du pissenlit est utile sa racine, ses feuilles et sa fleur peuvent être utilisés pour la nourriture, les médicaments et la teinture pour la coloration. Jusqu'aux années 1800, les gens retiraient l'herbe de leurs pelouses pour faire de la place aux pissenlits. Le nom pissenlit est attesté dès le XV e siècle, il provient des propriétés diurétiques de la plante, littéralement pisser en lit. Il possède une des plus longues saisons de floraison de toute les plantes. Les graines peuvent voyager jusqu'à plus de 3 km de leur origine. Les animaux les oiseaux, les insectes et les papillons consomment le nectar ou les graines. Les fleurs ne nécessitent pas de pollinisation pour produire des graines. Ils étaient connus des Égyptiens, Grecs et Romains et utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise depuis plus de mille ans. En médecine populaire, les pissenlits sont utilisés pour traiter les infections et les troubles du foie. Le thé au pissenlit agit comme un diurétique. Les pissenlits sont sans doute les plantes les plus réussies qui existent, maîtres de la survie dans le monde entier.
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Le Jiǎozi est un plat chinois typique du Nord-est de la Chine. Il est probablement inventé au 3e siècle par un médecin chinois du nom de Zhang Zhongjing qui s'en servait pour soigner ses patients. La recette d'origine serait de l'agneau, des poivrons noirs et des plantes médicinales. Ressemblant à des lingots d'or, les Jiǎozi symbolisent donc la fortune pour la nouvelle année dans la Culture Chinoise. Ils sont préparés en famille, et juste avant le nouvel an tandis que dans le nord-est de la Chine, une région très froide en hiver, ils sont conservés à l'extérieur, remplaçant le congélateur mécanique par un naturel et seront ensuite bouillis et servis pour la fête du printemps, donc durant deux semaines. C'est ainsi un plat de fête et consommé pour le changement d'année comme le décrit le "Guangya" écris en 227 durant la période des Trois Royaumes. Toutefois, à noté que c'est depuis la Dynastie Ming (1368-1644) que la tradition de sa consommation semble avoir pris son essor.
Zhang Zhongjing est né durant la Dynastie Han au 3e siècle. Il est un des médecins les plus importants de cette époque, mais aussi de la médecine chinoise traditionnelle à laquelle il apporta de nombreuses contributions. Cette préparation et ce plat existent en une centaine de déclinaison et de recettes pour la farce, le rendant ainsi très populaire et très répandu comme plat. Nous avons aussi quelque variété disponible en Chine comme le Zhengjiao qui est cuit à la vapeur, les Shuijiao qui sont cuits de façon bouillis, les Jianjiao qui sont cuits de façon frits et pour finir les Dànjiao qui sont des Jiǎozi dont la pâte est faite avec des œufs. Le Jiǎozi est généralement accompagné d’un petit récipient contenant une sauce pour l’accompagner et la sauce peut être une sauce de vinaigre mélangé à de la sauce soja.
La période où Zhang Zhongjing est né est celle des Han et elle est considérée comme un des Âges d’Or de la civilisation chinoise et s’étend de l’an 206 avant Jésus-Christ à l’an 200 après Jésus-Christ, soit 4 siècles de gouvernement par la même dynastie. Cette période est riche en personnalités comme Sima Qian qui est un des plus grands historiens chinois de l’époque, mais aussi un développement culturel, religieux et technologique sans pareil pour une époque aussi reculée.
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Deux réflexions de Georges Canguilhem sur la santé
«Les normes de vie pathologiques sont celles qui obligent désormais l’organisme à vivre dans un milieu "rétréci”, différent qualitativement, dans sa structure, du milieu antérieur de vie, et dans ce milieu rétréci exclusivement, par l’impossibilité où l’organisme se trouve d’affronter les exigences de nouveaux milieux, sous forme de réactions ou d’entreprises dictées par des situations nouvelles. Or, vivre pour l’animal déjà, et à plus forte raison pour l’homme, ce n’est pas seulement végéter et se conserver, c’est affronter des risques et en triompher. La santé est précisément, et principalement chez l’homme, une certaine latitude, un certain jeu des normes de la vie et du comportement. Ce qui la caractérise c’est la capacité de tolérer des variations des normes
auxquelles seule la stabilité, apparemment garantie et en fait toujours nécessairement précaire, des situations et du milieu confère une valeur trompeuse de normal définitif. L’homme n’est vraiment sain que lorsqu’il est capable de plusieurs normes, lorsqu’il est plus que normal. La mesure de la santé c’est une certaine capacité de surmonter des crises organiques pour instaurer un nouvel ordre physiologique, différent de l’ancien. Sans intention de plaisanterie, la santé c’est le luxe de pouvoir tomber malade et de s’en relever. Toute maladie est au contraire la réduction du pouvoir d’en surmonter d’autres. […] Il ne peut rien manquer à un vivant, si l’on veut bien admettre qu’il y a mille et une façons de vivre.» (Georges Canguilhem, La Connaissance de la vie, 1952)
«À partir du moment où "santé" a été dit de l’homme en tant que participant d’une communauté sociale ou professionnelle, son sens existentiel a été occulté par les exigences d’une comptabilité […]
L’élargissement historique de l’espace où s’exerce le contrôle administratif de la santé des individus a abouti, dans le présent, à une Organisation mondiale de la santé qui ne pouvait pas délimiter son domaine d’intervention sans publier, elle-même, sa propre définition de la santé. La voici: “La santé est un état de complet bien-être physique, moral et social, ne consistant pas
seulement en l’absence d’infirmité ou de maladie.” […] Ce discours est celui de l’Hygiène, discipline médicale traditionnelle, désormais récupérée et travestie par une ambition socio-politico-médicale de règlement de la vie des individus […] L’hygiéniste s’applique à régir une population. Il n’a pas affaire à des individus. Santé publique est une appellation contestable.
Salubrité conviendrait mieux. Ce qui est public, publié, c’est très souvent la maladie. Le malade appelle à l’aide, attire l’attention ; il est dépendant. L’homme sain qui s’adapte silencieusement à ses tâches, qui vit sa vérité d’existence dans la liberté relative de ses choix, est présent dans la société qui l’ignore. La santé n’est pas seulement la vie dans le silence des organes, c’est aussi la vie dans la discrétion des rapports sociaux.» (Georges Canguilhem, La Santé. Concept vulgaire et question philosophique, conférence donnée à Strasbourg en 1988)
Il est clair qu’aucun des télétoubibs, membres du Conseil pseudo-scientifique, journalistes ou politiques covidiotistes n’a jamais lu une ligne du plus grand philosophe français de la médecine…
Les champs sémantiques recouverts par les termes de "santé" et de "numérique" sont originellement disjoints et n’ont radicalement rien à faire ensemble, sauf à vouloir induire un forçage idéologique voué à la catastrophe humaine et sociale.
Le corps, c’est la part de "nature" qui entre dans la constitution du sujet.
Plus la "nature" (même étymologie que naissance) tarde à se venger des offenses commises contre elle, plus sa vengeance est cruelle…
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Médecine et remèdes traditionnels, remèdes traditionnels améliorés et tradipraticiens
Médecine traditionnelle, remèdes traditionnels, tradipraticiens, remèdes traditionnels améliorés : voici quelques termes que je souhaitais approfondir. En tant que passionnée d’aromathérapie malgache (entre autres) et côtoyant des personnes telles que Michel Pidoux, Didier Ramiandrasoa et Olivier Behra, je ne pouvais pas faire comme si je ne les entendais pas ! J’avais bien initié un article il…
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LÉGENDES DU JAZZ
TOSHIKO AKIYOSHI, LA PLUS JAPONAISE DES PIANISTES DE JAZZ
“It has been 60 years since I discovered jazz and made it my lifetime work. I am so gratified to be recognized for my endeavors especially my infusing of Japanese culture into the jazz world, making it ever more universal.”
- Toshiko Akiyoshi
Née le 12 décembre 1929 à Liaoyang, en Manchourie, Toshiko Akiyoshi est la cadette des quatre filles de l’industriel Tatsuro Akiyoshi et de Shigeko Hiraike. Après avoir perdu sa maison à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la famille Akiyoshi s’était installée à Beppu, au Japon. Comme ses trois soeurs, Akiyoshi avait été initiée à la musique dès son plus jeune âge. Tatsuro avait encouragé ses enfants à pratiquer les arts, et leur avait fait suivre des cours de ballet, de danse traditionnelle japonaise et de piano.
Même si Akiyoshi avait commencé à étudier le piano classique dès l’âge de six ans, elle n’avait commencé à se familiariser avec le jazz que plusieurs années plus tard. À l’époque, un collecteur de disques local lui avait fait entendre un enregistrement du standard "Sweet Lorraine’’ du pianiste Teddy Wilson. Fascinée par ce qu’elle venait d’entendre, Akiyoshi s’était immédiatement tournée vers le jazz. Comme elle l’avait expliqué plus tard, ‘’When I heard it, I knew I wanted to play like that.” Dans une autre entrevue, elle avait précisé: "A whole new world opened up for me. I said, 'Oh, jazz can be beautiful!' I had really dumb luck as a pioneer in the jazz field: if you were just a little bit better than the next guy, you got the job. I became the highest paid studio musician in Japan." Akiyoshi avait raconté plus tard que son père, désappointé de n’avoir pas eu de fils, avait d’abord souhaité qu’elle devienne médecin. Finalement, la guerre avait tout changé.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Son père ayant été ruiné par la guerre, Akiyoshi avait commencé à se chercher du travail afin de contribuer à la subsistance de sa famille. Un jour, Akiyoshi avait vu une offre d’emploi dans la vitrine d’une salle de danse fréquentée par les soldats américains durant l’occupation du Japon. Akiyoshi, qui avait une formation classique et ne connaissait rien à la musique de danse, avait finalement interprété une sonate de Beethoven dans le cadre de son audition. Impressionné, le gérant l’avait immédiatement engagée au tarif de quatre dollars de l’heure et l’avait invitée à se présenter à dix-huit heures le même soir. Le groupe, qui était dirigé par un ancien chef d’orchestre de la Marine, comprenait un violoniste, un saxophoniste, un accordéonniste et un batteur. Akiyoshi détestait les arrangements de danse du groupe, mais comme elle n’avait pas de piano à la maison, elle n’avait pu résister à cette opportunité d’avoir accès à son instrument préféré.
À l’époque, Akiyoshi n’avait pas informé sa famille du genre de travail qu’elle occupait. Lorsque sa famille avait découvert la vérité, une violente dispute avait éclaté. Le père d’Akiyoshi l’avait finalement autorisée à garder son emploi, à la condition qu’elle poursuive des études de médecine. Même si elle avait accepté cet arrangement, Akiyoshi était tellement passionnée de musique qu’elle n’avait pu abandonner son rêve de devenir musicienne professionnelle.
Après avoir joué du piano avec trois orchestres symphoniques et avec une dizaine de groupes de jazz de Tokyo, Akiyoshi avait finalement décidé de former son propre groupe en 1952. Parallèlement, Akiyoshi avait continué d’étudier l’improvisation en écoutant les albums de son idole Bud Powell. Décrivant son admiration pour Powell, Akiyoshi avait précisé: "People used to call me the female Bud Powell {...}. That's how I learned in Japan, by copying his solos off records {...}. After a while I realized I had to develop my own style, but Bud is always with me, especially his rhythmic approach."
Après avoir entendu Akiyoshi jouer dans un club lors d’une tournée au Japon avec Jazz at the Philharmonic en 1952, le pianiste Oscar Peterson avait été tellement impressionné qu’il avait convaincu le producteur Norman Granz de la faire enregistrer avec les disques Verbe. L’année suivante, sous la direction de Granz, Akiyoshi avait enregistré son premier album avec la section rythmique de Peterson composée d’Herb Ellis à la guitare, de Ray Brown à la contrebasse et de J. C. Heard à la batterie. L’album avait été publié aux États-Unis sous le titre de Toshiko's Piano et au Japon sous celui d’Amazing Toshiko Akiyoshi.
Décidant d’étudier sérieusement le jazz à la suite de la publication de l’album, Akiyoshi s’était inscrite à la Berklee School of Music de Boston. Akiyoshi explique comment elle avait pris la décision d’aller étudier à Berklee: “I knew that I had to come to the States to [improve] as a jazz player.”
En 1955, Akiyoshi avait écrit à Lawrence Berk et lui avait demandé de lui donner la chance d’étudier à la Berklee School of Music. Après avoir négocié durant un an avec les autorités du Département d’État et du gouvernement japonais, Berk avait finalement obtenu la permission d’admettre Akiyoshi comme étudiante à plein temps. En janvier 1956, Akiyoshi était devenue la première étudiante japonaise à étudier à Berklee. Dans le cadre de ses études, Akiyoshi avait même eu la chance de jouer avec son idole Bud Powell au club Storyville de George Wein. Deux mois plus tard, elle se produisait au club quatre soirs par semaine. Durant le même été, Akiyoshi avait fait une apparition au festival de jazz de Newport. Sa carrière était lancée.
Akiyoshi avait finalement décroché son diplôme en 1959. Le 18 mars 1956, peu après son arrivée aux États-Unis, Akiyoshi avait participé comme concurrente à l’émission What's My Line? diffusée sur le réseau CBS dans laquelle elle était montée sur scène vêtue d’un kimono. D’abord connue comme pianiste bebop, Akiyoshi s’était produite dans les clubs les plus importants de New York comme le Birdland, le Village Gate, le Five Spot et le Half Note.
Mais les débuts d’Akiyoshi dans le jazz n’avaient pas toujours été faciles, car elle avait souvent dû faire face à une double discrimination, en raison de son sexe et de ses origines asiatiques (le traumatisme résultant de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor était encore très visible à l’époque). Comme elle l’avait expliqué au cours d’une entrevue accordée à Zan Stewart du Los Angeles Times, à son arrivée aux États-Unis, Akiyoshi avait attiré davantage l’attention en raison de son apparence et son origine ethnique que par ses talents de musicienne. Elle précisait: "I got a lot of press. You know why? Because I was an oddity In those days, a Japanese woman playing like [jazz pianist] Bud Powell was something very new. So all the press, the attention, wasn't because I was authentic. It was because I was strange.’’ Dans une autre entrevue, Akiyoshi avait précisé: "In the early years in America, I dealt with both racial and sexual prejudice. I played clubs and TV wearing a kimono, because people were amazed to see an Oriental woman playing jazz." Décrivant la personnalité d’Akiyoshi, son partenaire de longue date Lew Tabackin avait commenté: "Toshiko is not one of those foreign musicians who try to be ultra American. Through her attitude, she achieves a very special kind of oneness."
Faisant preuve d’une grande résilience, Akiyoshi avait réussi à démontrer qu’elle était là pour rester. Devenue une des pianistes et des compositrices les plus respectées du monde du jazz, Akiyoshi était particulièrement reconnue pour la richesse de ses orchestrations, l’originalité de ses arrangements et sa grande sophistication rythmique.
En 1959, Akiyoshi avait épousé le saxophoniste Charlie Mariano (un ancien membre de l’orchestre de Stan Kenton) avec qui elle avait formé un quartet. Le couple avait eu une fille, Michiru, en 1963, avant de divorcer deux ans plus tard. Devenue actrice, chanteuse et autrice-compositrice, Michiuu est mieux connue sous le nom de scène de Monday Michiru. Artiste de son propre droit, Michiru a participé à plusieurs séries télévisées. Elle a publié plus de douze albums sous son nom à ce jour. Elle a aussi écrit des chansons pour d’autres artistes. Elle vit aujourd’hui à New York avec son époux, le trompettiste de jazz Alex Sipiagin et leur fils Nikita.
À l’époque de la naissance de sa fille, Akiyoshi se produisait en solo dans les clubs de New York, mais trouvait de plus en plus difficile de gagner sa vie comme mère célibataire. Comme elle l’avait expliqué plus tard: “It was hard to be a single mother supporting myself as a jazz musician.”
En 1972, Akiyoshi avait épousé le saxophoniste Lew Tabackin, qu’elle avait épousé deux ans plus tard. Akiyoshi, Tabackin et Michiru s’étaient installés à Los Angeles la même année. Akiyoshi était en train d’organiser un concert à Town Hall avec son groupe lorsqu’elle avait fait la connaissance de Tabackin. Elle précisait: "I had reservations about the relationship. Lew is the only son in a very tight Jewish family. But finally I decided that Buddha knew we were meant for each other."
De plus en plus reconnue pour son talent de compositrice et d’arrangeuse pour big band, Akiyoshi avait également travaillé avec le Jazz Workshop de Charles Mingus en 1962. Akiyoshi avait de nouveau collaboré avec Mingus dans le cadre du concert de Town Hall en 1964. Durant la majeure partie des années 1960, Akiyoshi avait divisé son temps entre Tokyo et New York. Elle avait aussi participé à des tournées au Japon et en Europe avec de petits groupes. Mais même si elle avait été reconnue par de grands noms du jazz comme Mingus, John Coltrane et Art Blakey, elle n’avait pas encore réussi à percer aux États-Unis.
En mars 1973, Akiyoshi avait formé son premier orchestre, le Toshiko Akiyoshi Jazz Orchestra, un groupe de seize musiciens qui avait rapidement été considéré comme un des big bands les plus innovateurs du jazz. Grâce à Tabackin, qui faisait partie de avait l’orchestre de Doc Severinsen avec le Tonight Show, Akiyoshi avait pu recruter les meilleurs musiciens de studio de Los Angeles. C’est Akiyoshi qui composait et arrangait la musique pour le groupe. Quant à Tabackin, il était le principal soliste de la formation comme saxophoniste ténor et flûtiste.
Un an plus tard, le groupe avait obtenu un contrat dans un petit club de Pasadena, même si les revenus continuaient d’être modestes. Même si le couple avait organisé un concert à Los Angeles qui avait attiré un large public, les producteurs et les propriétaires de clubs avaient une prédilection pour des groupes de taille plus modeste et surtout moins dispendieux. Akiyoshi avait donc dû se tourner de nouveau vers la communauté japonaise, ce qui lui avait permis d’enregistrer un premier album dans un petit studio de Los Angeles en 1974, Kogun.
La publication de l’album Kogun faisait suite à la mort de Duke Ellington en 1974. Le mot kogun était un terme japonais signifiant "one-man army". L’album, qui avait été publié exclusivement au Japon, était inspiré de l’histoire d’un officier japonais qui s’était caché durant trente ans dans la jungle et qui ignorait que la Seconde Guerre mondiale était terminée.
À l’époque de la publication de l’album, Akiyoshi avait commencé à introduire des thèmes musicaux et des instruments d’origine japonaise dans ses compositions et arrangements. Elle expliquait: "When Duke died, I read that he was very conscious of his race, and I thought that maybe that was my role, to portray my heritage within jazz, to utilize both. That was probably my most important discovery." Extrêmement populaire au Japon, le groupe avait été très acclamé par la critique à la suite de la publication de l’album. Décrivant le travail du big band d’Akiyoshi, le critique Frank-John Hadley écrivait dans le magazine Down Beat: ‘’The fresh-sounding musical excitement generated by this 16-piece ensemble comes not so much from its exceptional players, but from the brilliant composing and arranging of Ms. Akiyoshi, whose value to the international jazz community is incalculable." Deux ans plus tard, le groupe avait enchaîné avec Long Yellow Road, un disque qui s’était mérité le prix du meilleur album de jazz de l’année décerné par le magazine Stereo Review la même année. Commentant la publication de l’album, le critique Leonard Feather écrivait: "Greatness is greatness, whether on the East Coast, the West Coast in Tokyo or anywhere else in the world. I think you will find it in this magnificently variegated, consistently exciting example of one of the outstanding orchestras of our time." En 1977, l’album Insight avait été couronné disque de l’année par le magazine Down Beat.
L’album avait été suivi en 1978 de deux autres parutions: Notorious Tourist from the East et Finesse, un album en trio. Devenue très populaire, Akiyoshi s’était produite dans de nombreux festivals de jazz comme ceux de Monterey et de Newport. En 1978, l’orchestre avait aussi fait une apparition dans la première édition du Women's Jazz Festival de Kansas City. Elle s’était également produite au célèbre Village Gate de New York.
Afin de financer les activités de son big band, Akiyoshi avait fait des tournées avec de plus petites formations. Elle avait même fait du porte-à-porte pour obtenir l’appui de la communauté japonaise. Elle précisait: “They will only buy if I come to them in person. I spent many days going to businessmen (to sell tickets) and nights working on my music. It is very tiring, but it must be done this way. Otherwise it is not proper.”
ÉVOLUTION RÉCENTE
Au début des années 1980, Akiyoshi avait continué d’être acclamée par la critique pour des albums comme Farewell to Mingus (1980) et European Memoirs (1984).
Après avoir quitté Los Angeles pour New York en 1982, Akiyoshi avait formé une nouvelle version du Toshiko Akiyoshi Jazz Orchestra avec des musiciens originaires du Big Apple. En 1983, l’orchestre avait même fait ses débuts à Carnegie Hall dans le cadre du Kool Jazz Festival. Le retour d’Akiyoshi à New York est relaté dans le documentaire de Renee Cho intitulé Jazz Is My Native Language (1984).
En 1987, Akiyoshi avait avait enregistré un album en trio avec le contrebassiste Dennis Irwin et le batteur Eddie Marshall. Intitulé Interlude, l’album comprenait à la fois des compositions originales de la pianiste, que des standards de Count Basie et de Duke Ellington, ainsi qu’une oeuvre de musique classique. Lors d’un séjour au Japon en 1990, Akiyoshi avait participé à deux sessions en trio qui avaient donné lieu à la publication deux ans plus tard d’un album-hommage à Bud Powell intitulé Remembering Bud: Cleopatra's Dream. En 1991, Akiyoshi avait également enregistré un concert à Carnegie Hall. L’album avait été publié un an plus tard pour commémorer le 35e anniversaire de son arrivée Akiyoshi en Amérique. À la fin de 1994, Akiyoshi avait publié un nouvel album avec son big band intitulé Desert Lady--Fantasy, d’après le titre d’une composition de son fidèle collaborateur Lew Tabackin. L’année suivante, Akiyoshi avait publié un nouvel album solo intitulé Maybeck Recital Hall Series, Volume 36. Le concert avait été enregistré dans le cadre de la célèbre série de piano solo organisée par les disques Concord Jazz. Akiyoshi a également été invitée à jouer en Chine en 1995.
Même s’ils avaient continué de rééditer les enregistrements du big band d’Akiyoshi au Japon, les disques BMG s’étaient montrés réticents à publier la musique du groupe aux États-Unis. Même si les disques d’Akiyoshi étaient très appréciés par la critique et même si elle avait réussi à publier plusieurs albums aux États-Unis tant en solo qu’avec des petites formations, plusieurs de ses derniers albums en big band étaient parus exclusivement au pays du Soleil Levant.
Le lundi 29 décembre 2003, le groupe avait présenté son dernier concert au légendaire club Birdland de New York, où il s’était produit à tous les lundis soirs durant plus de sept ans. Expliquant le démantèlement de son big band, Akiyoshi avait précisé qu’elle était frustrée de n’avoir pu obtenir des contrats d’enregistrement aux États-Unis avec son big band. Elle était aussi déçue que ses albums ne soient disponibles qu’en importation aux États-Unis. Akiyoshi avait ajouté qu’elle désirait se concentrer sur sa carrière solo, ce qu’elle n’avait pu faire durant des années en raison de son travail de compositrice et d’arrangeuse. Refusant de se reposer sur ses lauriers, Akiyoshi croyait qu’elle était toujours en mesure de s’améliorer. Elle avait déclaré: “I’m 74 years old. I think I can get better. {...} That’s the wonderful thing about jazz. There is no end. There is always something to perfect.”
Akiyoshi avait ajouté que même si elle avait rarement enregistré en solo, elle avait toujours préféré ce format. Le 24 mars 2004, la filiale des disques Warner au Japon avait publié le dernier enregistrement du big band d’Akiyoshi. Intitulé Last Live in Blue Note Tokyo, l’album avait été enregistré les 28 et 29 novembre 2003. Faisant le bilan de sa carrière avec son big band, Akiyoshi avait précisé: “It has been 60 years since I discovered jazz and made it my lifetime work. I am so gratified to be recognized for my endeavors especially my infusing of Japanese culture into the jazz world, making it ever more universal.”
Dotée d’une remarquable conscience sociale, Akiyoshi abordait souvent des thèmes sociaux dans sa musique. Dans l’album Tales of a Courtesan (1976), elle avait dressé le portrait de femmes qui avaient dû dispenser des faveurs sexuelles afin de survivre et de prospérer. Elle expliquait: "The European concept of the courtesan is too happy. For three centuries under the shoguns, poorer families had to sell their daughters into slavery. Though some courtesans were highly educated, they had no freedom; attempted escape meant punishment by death. My music expresses the contrast between the superficially luxurious life of some of these women and the tragic denial of human rights they suffered." Un autre exemple de l’implication sociale d’Akiyoshi se trouve dans sa composition ‘’Minamata’’, qui décrit le sort d’un petit village de pêcheurs japonais menacé par l’industrialisation, la pollution et la contamination par le mercure.
En 1999, Akiyoshi avait été approchée par le prêtre bouddhiste Kyudo Nakagawa, qui lui avait demandé d’écrire une pièce en hommage à la ville d’Hiroshima. Nakagawa avait joint à son envoi des photos illustrant les ravages causées par la bombe atomique lancée par les Américains sur la ville en août 1945. Horrifiée, Akiyoshi avait d’abord refusé, car elle ne voyait pas comment elle pourrait écrire quelque chose pour témoigner de l’événement. Décrivant sa réaction lorsqu’elle avait regardé les photos pour la première fois, Akiyoshi avait expliqué: “The photos were so awful, people losing skin and so on {...}. I had never seen anything like this {...}. I really didn’t see the meaning of writing about something so tragic and so horrible.”
Finalement, Akiyoshi avait déniché un cliché montrant une jeune femme sortant d’un abri sous-terrain avec un sourire sur le visage comme si elle avait décidé de ne pas se laisser influencer par la tragédie. Décidant de transmettre un message d’espoir, Akiyoshi avait composé une suite en trois parties intitulée Hiroshima: Rising from the Abyss. La pièce avait été présentée en grande première à Hiroshima le 6 août 2001, à l’occasion du 56e anniversaire du lancement de la bombe atomique. Décrivant ses sentiments à l’issue du concert, Akiyoshi avait commenté: “It was an emotional concert. Some musicians told me how proud they were to be associated with the organization. It was a great performance. I actually cried on the stage because Lew (her husband) plays so beautifully on the last [piece].” La Hiroshima suite a été publiée en 2002 sur l’album Hiroshima – Rising from the Abyss.
La musique d’Akiyoshi est caractérisée par un grand sens mélodique, la richesse de ses structures ainsi que par ses influences japonaises. Lors de la mort d’Ellington en 1974, le critique Nat Hentoff avait écrit dans le magazine The Village Voice que sa musique réflétait son héritage africain. De la même manière, Akiyoshi composait en utilisant des thèmes, des harmonies et des instruments d’origine japonaise comme le kotsuzumi, le kakko, l’utai et le tsugaru shamisen. Malgré tout, la musique d’Akiyoshi demeurait profondément enracinée dans le jazz, et réflétait les influences de compositeurs comme Duke Ellington, Charles Mingus et Bud Powell. Commentant l’album Road Time, un critique avait déclaré que les enregistrements en big band d’Akiyoshi démontraient "a level of compositional and orchestral ingenuity that made her one of perhaps two or three composer-arrangers in jazz whose name could seriously be mentioned in the company of Duke Ellington, Eddie Sauter, and Gil Evans."
Lauréate de plusieurs prix, Akiyoshi a été élue ‘’Jazz Master’’ par la National Endowment for the Arts en 2007. Toujours aussi modeste, Akiyoshi avait accepté son prix en lisant la déclaration suivante: "When I received the news of the award over the phone, I was stunned for a second, disbelieving my ears. I am sure that anyone who has received this prestigious award felt quite honored; but for me, it was much, much more special, because of who I am and where I came from. It has been 60 years since I discovered jazz, and made it my life time work. I am so gratified to be recognized for my endeavors especially my infusing of Japanese culture into the jazz world, making it ever more universal."
Parmi les autres honneurs remportés par Akiyoshi, on remarque le Ellis Island Medal of Honor (décerné par la National Ethnic Coalition of Organizations en 1986), le prix Shijahosho (qui lui a été décerné en 1999 par l’empereur du Japon), le Japan Foundation Award, l’Order of the Rising Sun et le Asahi Award (qui lui a été accordé en 2005 par le journal Asahi Shimbun). En 1986, Akiyoshi était également devenue la première new-yorkaise d’origine japonaise à remporter le New York City's Liberty Award. En 1998, le Berklee College of Music a décerné à Akiyoshi un doctorat honorifique en musique.
L’album Long Yellow Road a également été élu album de l’année par le magazine Stereo Review en 1976. Akiyoshi a aussi remporté plusieurs sondages des lecteurs du magazine Down Beat, tant pour ses enregistrements en big band que comme arrangeuse et compositrice. Akiyoshi est d’ailleurs la première femme à avoir terminé au premier rang des sondages des lecteurs du magazine comme meilleure compositrice et arrangeuse. Akiyoshi s’est aussi mérité un Silver Award décerné par le prestigieux magazine japonais Swing Journal pour son album Four Seasons of Morita Village en 1996. Akiyoshi a également été mise en nomination à quatorze reprises au gala des prix Grammy.
Toshiko Akiyoshi a enregistré vingt-deux albums avec son orchestre. L’autobiographie d’Akiyoshi intitulée Life with Jazz est parue en 1976 et en est actuellement à sa cinquième impression au Japon.
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"[…] nous devons adopter non pas un, mais une centaine de décrets sur les valeurs traditionnelles - pour la culture, pour l'éducation, pour les écoles, pour les théâtres, pour les jeunes, pour les militaires, pour les jeunes mariés, pour les médecins, pour les physiciens, pour les poètes, pour les femmes au foyer, etc. Et le libéralisme doit être chassé de la société russe comme tout exorciste chasse les démons."
Alexandre Douguine, Geopolitika.ru (2022)
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