#le soldat et la sorcière
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Estella Blain in Le soldat et la sorcière (1971).
Costume designed by Yvonne Sassinot de Nesle.
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Rebecca Tengo the Firebird est un hybride moitié plante, moitié salamandre (espèce disparu). Crée artificiellement en épissant l'ADN de salamandre avec l'ADN de plante, Rebecca avait appris le langage des humains. Mais suite au crash du vaisseau, elle a perdu la mémoire. A l'adolescence, elle est torturée par des bandits qui la traitent de sorcière à cause de son pouvoir du feu. Mais elle est sauvée de justesse par Millions Knives qui lui fait d'elle son espionne. Des années après la destruction de la ville de July, Rebecca est devenu strip-teaseuse et chasseuse de primes. Un jour, elle rencontre un vieil homme mourant qui lui dit de trouver l'oracle et de quitter Knives pour sauver l'humanité. En rencontrant l'oracle qui est le dernier salamandre, elle découvre la terrible vérité: elle a été crée par le Dr. Conrad pour faire des super-soldats et le responsable de la catastrophe n'est d'autre que Knives. Pour sauver l'humanité, elle doit trouver un élu qui est une plante indépendante et faire le lien de l'âme avec lui.
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Avancement des travaux : BD de Pyrkaïa
Nouveau billet sur cette BD ! Cette fois, c'est la suite directe du dernier billet qui montrait où j'en étais (à retrouver ici) et c'est tout ce que j'ai fait depuis, donc... bah y a un mois tout pile aujourd'hui... ô Déesse, le temps passe vite... enfin, pour le moment, je suis plutôt contente du résultat même si c'est encore à bien nettoyer, remettre les oreilles visibles au bon endroit, faire les bras MUSCLES de Pyrkaïa, ses petites veines de lave... puis passer au noir et coloré tout ça... bref, j'en ai encore pour un moment mais, j'espère que ces pages vous plairont !
Juste des petites précisions avant de commencer :
Oui, il n'y a pas d'archer qui entoure Lonato dans les renforts, qu'il a une épée au lieu d'un arc, il y a deux combattants à hache dans le jeu (et ils ont un masque plutôt qu'un casque intégrale) et le placement est différent mais, pour avoir certaines images spécifiques que je voulais faire, j'ai modifié la composition de l'armée. On va dire que comme on roule tellement pas sur l'or à Gaspard, même les soldats bien placés sont équipés avec les moyens du bord et de toute façon, l'uniforme n'existe pas au Moyen-Âge donc, ça tient qu'ils n'en aient pas non plus ici.
J'ai aussi modifié les noms qu'utilise Lonato pour désigner ses ennemis. Il appelle notamment Rhéa "sorcière" quand il attaque des unités qui ne sont ni Ashe, ni Dimitri, ni Catherine. Cependant, comme dans mon univers, c'est le nom de ceux qui pratique la magie ancienne, la sorcellerie, et que c'est un terme qui pourait être attribué aux Braves étant donné qu'ils l'étaient tous, je l'ai retiré et Lonato utilise bien plus les mots "démone" et "hérétique", ce qui mène au point suivant
Pyrkaïa est originaire d'une cité qui s'inspire de Sparte / Lacédémone, elle parle donc le grec ancien normalement à son époque (et pour la compréhension ici, j'avoue, c'est un énorme "ta gueule, c'est magique" même si je préfère d'habitude faire en sorte que les personnages du passé continue à parler leur langue et qu'il faille quelqu'un pour traduire mais, ça aurait annulé tous les dialogues de cette histoire donc, on passe outre) Il y a donc des mots qui ont des origines grecques qu'elle entend dans la bouche de personnages du présent qui parle français mais, qui n'ont pas la même signification pour elle qu'ls l'ont actuellement, d'où le fait qu'il y ait parfois des incompréhensions entre elle et les autres et qu'elle s'énerve quand on l'appelle de tel ou tel façon.
Pour celui-là, je vais directement tiré mes définitions du Bailly, le dictionnaire grec ancien-français de référence en France. J'ai plus fait bien plus de latin que de grec et de base, je suis pas douée en langue du tout alors, il y a plus de risque que je fasse des erreurs alors, je préfère mettre mes sources :
démone : vient du grec "δαίμων, ονος (ὁ, ἡ)" et à l'époque de Pyrkaïa (après Homère vu que la Guerre de Troie a eu lieu dans cet univers 200 ans avant sa naissance) "après Hom. : 1) οἱ δαίμονες, sorte de dieux inférieurs (entre θεός et ἥρως), PLAT. Leg. 738d ; cf. Rsp. 342a ; placés à la suite des dieux, PLAT. Leg. 848d ; nés des dieux, mais non dieux eux-mêmes, ARSTT. Rhet. 3, 18, 2 ; cf. PLAT. Ap. 27d. / 2) postér. mauvais esprit, démon, NT. Matth. 8, 31 ; Marc. 5, 12 ; Luc. 8, 29 ; JOS. A.J. 8, 2, 5, etc. " Elle, elle le comprend comme "divinité mineure"
hérétique : vient du grec "αἱρετικός, ή, όν" et dans le Bailly, c'est dans sa première définition "apte à choisir, qui choisit, gén. PLAT. Def. 412a.", et c'est également pris comme le "factieux" mais, les auteurs qui l'utilisent dans ce sens ont l'air plus récent, si le Porp est Porphyre de Tyr, c'est le 3e siècle de notre ère, là où Platon est à cheval entre le 5e et le 4e siècle AVANT notre ère. J'ai donc gardé le fait que pour Pyrkaïa, ce mot désigne avant tout celui qui fait un choix
Rhéa, évidemment, elle la prend pour Ῥέα, ας (ἡ), la Rhéa mythologique, épouse de Cronos, mère des divinités olympiennes... (ou alors, elle pourrait aussi entendre ça "ῥέα" l'adverbe pour dire "facilement, sans peine")
Et enfin, celui-là, je suis moins sûre mais, le nom de famille Charon vient surement de "Χάρων, ωνος (ὁ) / Khâron / Charon", passeur des enfers de la mythologie grecque (même si ça aurait aussi pu venir de " χάρων, ωνος (ὁ, ἡ)" qui s'écrit de la même manière mais qui veut dire "gai, joyeux, seul. en parl. de la couleur, particul. de la couleur fauve du lion") alors, je ne pouvais pas le mentionner dans cette histoire. Cependant, Pyrkaïa est très prudente avec la notion d'hubris, comme la très grande majorité des sorciers de sa région car, c'est un des pires crimes à son époque : le fait d'être tellement arrogant et orgueilleux qu'on se prend pour au-dessus des dieux. Elle déteste même quand on suppose que son père ne serait pas le sien mais, un dieu (comme Arès, ce qui l'énerve encore plus vu que c'est pas un dieu très bien vu, ou une autre divinité de la guerre) afin d'expliquer comment une femme peut être aussi puissante qu'elle l'ait alors, elle ne pouvait pas prendre le nom du passeur des morts comme ça. Je suis donc parti sur le fait que le nom "Διονύσιος " signifie "de Dionysos", j'ai rajouté un "ι" pour que son nom ressemble plus à un possessif, même si je ne suis clairement pas sûre que cela se tienne en grec ancien...
Bon, après ça, je pense qu'on peut commencer ! (ah et si les pages sont assez jaune, c'est normal, c'est que j'ai renforcé les contrastes et baisser la luminosité après coup pour qu'elles soient plus visible, je les ai pris en photo avec un téléphone)
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#fe3h#fe3h oc#j'espère que ça vous plait surtout !#fans de Lonato... les 3 fans de Lonato... passez votre chemin !#ça faisait du bien de dessiner cette scène ! Qu'il mange de la terre Lonato !#Surtout que bon dans ma version si Christophe a été arrêté et exécuté c'est qu'il faisait partie d'un groupuscule complotiste#+qui soutenait évidemment le massacre des Duscuriens et était de mèche avec la pire faction de l'Eglise / secte occidentale#+qui allait faire un attentat sur Rhéa + a tenté de faire rentrer des armes à GM -donc école + hospice- pour la tuer avec ses fidèles#+tout ça parce qu'elle a condamné le massacre systématique des duscuriens et excommunié les responsables#+et quand son ami Théo Charon -petit frère de Catherine- a tenté de lui parler en privé plutôt que dans son bureau au tribunal#+il l'a accusé d'être du complot et s'est enfui en l'envoyant dans une bibliothèque qui lui ait tombé dessus pour qu'il ne le poursuive pas#-Théo est paraplégique et en fauteuil roulant c'était gratuit et pour ralentir les autres en le blessant-#+et quand Cath l'a rattrapé et arrêté- il lui a hurlé les pires insultes notamment sur le fait que les Charon sont des monstres#+car elles ont gardés pas mal de traits nabatéens et vivent vraiment très longtemps#Donc très clairement il n'a pas été condamné à mort pour rien#Et Lonato mérite de se prendre la colère de Pyrkaïa et de tout le monde#Il a juste agi de manière égoïste en jetant ses citoyens à la mort et en tuant tout le monde pour se venger personnellement#alors avec le coup de la magie noire des agarthans en plus de son comportement de tyran...#tu m'étonnes que Pyrkaïa veuille le réduire en cendres... mais bon quand elle fait une promesse- elle la tient#en tout cas j'espère que ça vous aura plu ! merci encore !
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Je me mets en colère très facilement et purement...
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La relation d'un commandant avec ses soldats est similaire à ma relation avec la sorcière, pour survivre je devais minutieusement voir les détails et comprendre son langage, ainsi j'ai appris que ma mère ne me dirait pas qu'elle m'aime, mais elle me préparerait une nourriture saine par peur de la pression et du taux de sucre dans mon corps, et elle ne dormirait pas si elle sentait ma maladie et continuerait à m'avertir de changer mes mauvaises habitudes, parfois en criant plus fort pour que je l'entende parfaitement, et parfois en me frappant. Donc jusqu'à présent, je ne sais pas ce qu'est l'amour parce que je ne le comprends pas encore, et je ne pense pas que je voudrais le comprendre parce que cela me ralentirait, m'affaiblirait et me rendrait mou. Le dernier câlin, c'était quand j'étais... je ne peux pas me souvenir à cause des sons que j'entends.
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Khalid EL Morabethi
projet tentacule 2023
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#Je me mets en colère très facilement et purement#ma colère est logique#ma colère est belle comme la sorcière#the witch#witch#art#drawing#sketching#characterdesign#pendrawing#traditionalart#dark#brutart#abstractart#ambientart#haunting#dessin#tentacule#sketch#creature#creaturedesign#singing#surreal#simplart#khalid el morabethi#écriture#pensées#poèsie
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Les Grandes oubliées. Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes, Titiou Lecocq
Première incursion pour moi dans les sciences-humaines, et DAMN !
« Les femmes ont fait l'histoire, elles ont régné, elles ont gouverné, combattu, elles ont milité, écrit, crié parfois. Elles n'ont jamais été les spectatrices d'un monde que les hommes dirigeaient. Ça, c'est une fable historique. Même quand elles ont été exclues des sphères de pouvoir, elles ont continué à résister. C'est aussi cela, notre histoire commune. Et l'histoire des femmes, ce n'est pas que l'histoire des femmes. C'est également la vôtre, messieurs. Vous êtes, vous aussi, les descendants de ces femmes qu'on a oubliées et réduites au silence. »
Je sors de ma lecture des Grandes oubliées avec le cerveau en compote et un goût d’injustice. Je connaissais Titou Lecocq de nom, je défendais déjà ses ouvrages à la librairie et encore plus celui-ci, et j’ai enfin pris le temps de le lire. Je sais pas pourquoi, je pensais avoir compris qu’on allait nous parler des femmes oubliées, genre les inventeuses, les autrices, etc. (Désolée !) En fait, pas du tout, enfin, si, mais pas tellement. C’est l’histoire des femmes. Point.
Des femmes dans l’Histoire. Vous saviez que les femmes pendant la Préhistoire n’étaient pas enfermées dans les grottes avec l’éducation des marmots, mais qu’elles chassaient, cueillaient et peignaient aussi ? Et que tout le monde s’occupait des enfants ? Et que les femmes pendant l’Antiquité avaient (aussi) un rite de passage à l’âge adulte qui consistait à se déguiser en ourses, sacrifier une chèvre et courir nues ? Et qu’au Moyen Âge, les femmes régnaient, étaient autrices, enlumineuses, bardes, chevaleresses, bâtisseuses de cathédrales et j’en passe ? Et que la chasse aux sorcières du XVIe siècle vient des hommes du clergé qui… quoi d’ailleurs ? avaient peur des femmes ? Et que c’est sévère parti en cacahouètes avec les Lumières et Napoléon ?
Encore un autre exemple hyper parlant (pour moi), désolée l’extrait est un peu long :
« Il faut également parler d'Émilienne Moreau-Évrard. Sacrée femme, Émilienne. Elle est née en 1898 dans le Pas-de-Calais. Elle habite dans la ville de Loos, près de Lille, et veut être institutrice quand éclate la Première Guerre mondiale. Loos est occupée par les Allemands, et Émilienne décide d'organiser dans une cave une école clandestine pour les enfants. Elle a 17 ans. En septembre 1915, alors que les Écossais attaquent pour reprendre la ville, elle va à leur rencontre pour leur donner les positions des troupes allemandes. Puis, avec un médecin écossais, elle organise dans sa propre maison un poste de secours et y soigne les blessés de l'assaut. Ensuite, je cite sa fiche biographique sur le site de l'ordre du Mérite : ‘‘Pour sauver un soldat anglais pris sous la mitraille, elle n'hésite pas à sortir de chez elle, armée de grenades, et parvient, avec l'aide de quelques soldats anglais, à mettre hors d'état de nuire deux soldats alle-mands, embusqués dans une maison voisine. Un peu plus tard, alors que la maison est cernée, elle se saisit d'un révol ver et abat à travers la porte deux fantassins ennemis.’’ »
Comment diable est-ce qu’après avoir passé 15 ans de ma vie à vivre juste à côté de Loos je n’entends parler de cette femme que maintenant ?????
Bon, je m’arrête là avec les exemples, mais vous voyez le topo : Titiou Lecocq nous invite à nous pencher et à redécouvrir l’Histoire des femmes, et comment on les a invisibilisées, réduites au silence et oubliées. Le tout en s’appuyant sur des exemples concrets et des travaux d’historiennes et de quelques historiens. C’est hyper hyper intéressant, j’ai appris énormément de choses et mon cerveau a surchauffé. J’ai adoré. J’ai mis du temps à me pencher dessus, mais alors je ne regrette absolument pas ! J’avais aussi peur que, étant un ouvrage de sciences-humaines, ce soit incompréhensible et/ou compliqué à lire comme des articles universitaires, mais pas du tout ! C’est hyper fluide, très bien écrit, bien construit, et abordé presque comme une histoire. C’est un grand coup de cœur inattendu ! Et maintenant j’ai très envie de lire son dernier ouvrage Le couple et l’argent 👀
05/11/2023 - 11/11/2023
#livres#books#livre#book#sciences humaines#littérature féministe#féminisme#titiou lecocq#les grandes oubliées#les grandes oubliées pourquoi l’histoire a effacé les femmes#éditions l’iconoclaste#coup de cœur#coup de cœur littéraire
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Cycle 1 - Les Glycines Pourpres
✴︎ Chapitre 2
Mitski - Washing Machine Heart
Le Coven, dont Hortense et Sophie appartiennent, fut créé dans les années 40 par Mona. Une sorcière grecque qui suivit son mari pour la France pour des raisons un peu troublantes. Elle devint veuve après la seconde guerre et décida de s’établir dans la capitale dans les vestiges d’un ancien petit hôtel particulier qu’elle transforma en une petit château dont une de ses anciennes occupantes était intéressé par l’ésotérisme. Son acquisition fut obscure, on ignore encore les conditions dans lesquelles Mona s’est accaparé la demeure. Par la suite, elle ouvrit une sorte de refuge pour les sorcières victimes de la guerre : traitresses, conspiratrices, collaboratrices, le noms auxquels on les appelait à tort étaient nombreux. Au fur et à mesure des années, ce la bâtisse devint celui des sorcières seules et persécutées. Il se transforma en un foyer accueillant où Mona s’érigea comme guide. Pour structuré le tout et faire prévaloir la bienveillance et la solidarité, elle demanda à ce que les unes veillent sur les autres et que certaines fassent bénéficier leurs dons aux autres, aussi bien vivantes que décédées. Ainsi, des rangs se créa selon les spécificités de chacun.
En commençant par les Eosyades, présente à l’aube de la vie, responsables de la petites enfances et l’accompagnement des jeunes mères. Arrive ensuite les Hémérides qui forment les jeunes sorciers à la magie magie primordiale et à leur inculquer les connaissances nécessaires pour évoluer dans ce monde. Puis se différentes branches émergent : les Hespérides protégeant le coven, experte dans la magie offensive, elles éteignent toutes vies pouvant nuire à la sororité. Les corps — s’il y en a — sont emmenés auprès des thanatopractrice du coven : les Thanatoïades. Bien que les Hespérides soient craintes par leur férocité, les Thanatoîades ne sont pas très bien vu non plus. Médium pouvant communiquer avec les défunts, elles peuvent aussi maîtriser les ossements. Elles offrent une défense pour le coven grâce à leur soldats squelettes. Mais quand la mort n’a pas encore frappé mais que les maux rongent l’assemblée, les Limoniades interviennent grâce à leur médecine magique et par les plantes et leur maîtrise des potions. Pour renforcer le tout, les Oréades travaillent les pierres fSophie ou précieuses afin d’en faire des objets amplificateurs ou de protections. Enfin, elles sont presque aussi rare qu’une éclipse lunaire totale : les Ouranies. Elles comprennent les étoiles et interagir avec la météo faisant la pluie et le beau temps quand c’est nécessaire. Mais comme elles ne sont pas nombreuses, leur présence au sein d’une assemblée n’est pas quelque chose de commun. C’est une spécialité regroupant d’autre classe car certaines peuvent jouer avec la lumière (les Héliades), provoqué la pluie (les Hyades) ou même encore voler (les Néphélées).
Le coven vivait en parfaite harmonie et chacune avait sa place. Toutes semblaient s’épanouir dans leur classe respective, dans leur choix de vie qu’elles avaient envie de mener. Mona était fière de ce qu’elle avait construit. Malgré toutes ses années passées, le temps n’avait d’emprise sur son corps qui vieillissait lentement. Une sorcière particulièrement puissante disait-on. Mais hélas, la mort commençait à la rattraper.
Après la rencontre de Marjorie, Hortense resta devant la fenêtre. Elle ne bougea pas de là jusqu’à ce que les lueurs de l’aube apparurent dans le ciel. Hortense décida de repasser dans la chambre en toute discrétion pour faire un brin de toilette et camoufler les signes de fatigue qui creusaient son visage ovoïde. Sophie dormait encore bien profondément et le passage d’Hortense ne la perturba pas plus que ça. Ses réveils sonneraient d’ici une heure ou deux et pendant ce temps, la rouquine retourna à l’infirmerie. Là-bas, elle s’occupa des plantes en pleine croissance, commença à préparer un plateau avec les remèdes concoctés la veille. Elle mit des chaudrons d’eau à bouillir et prépara les plans de travail pour ses consœurs, histoire de leur donner un coup de main et les avancer dans leur préparatif. Hortense observa un instant le plateau sur lequel reposaient les fioles et hésita à les amener auprès de Mona. Elle se saisit d’un bout de papier pour griffonner dessus et le laissa à la place du plateau qu’elle porta délicatement contre elle. La jeune femme monta jusqu’aux appartement de Mona où elle fut accueillie par deux Hespérides qui montaient la garde devant sa chambre. De part et d’autres commençaient à s’amonceler des petits tas de présents : portes bonheur, talisman, sigils etc. Mona était vraiment considérée et aimée. Hortense confia les remèdes à l’un de ses sœurs Hespérides en leur indiquant la démarche à suivre. Elle fut remerciée et la Limoniade retourna à l’infirmerie pour récupérer ses affaires. Sur le trajet, son ventre commençait à gargouiller. Elle se hâta de reprendre son sac et sa veste, de fermer la pièce et elle fila jusqu’au réfectoire : il était temps de se remplir l’estomac.
La sorcière dévala les escaliers jusqu’à la grande salle à manger où elle s’installa après avoir récupérer son bol de porridge aux poires et son verre de jus de fruit. Assise à la table, elle sortit son carnet et écrivit ce qu’il lui manquait à l’infirmerie, une liste assez conséquente pour le coup car elle essayait de se projeter. Après avoir envoyer un message à Sophie, elle prit son petit déjeuner en l’attendant tout en gribouillant dans son carnet.
Sophie arriva quelques minutes plus tard avec son petit-déjeuner dans les mains. Alors qu’Hortense se contentait de son bol, Sophie était un brin plus excessive avec ses viennoiseries, tranches de brioches, bol de chocolat chaud, jus d’orange et confiture.
— Coucou toi, comment tu te sens ? S’enquit de demander Sophie.
— J’ai dormi. Pas assez mais je pense que je ne pouvais pas dormir plus. Et toi ?
— J’ai fait un rêve très étrange. Je n’arrive pas trop à m’en souvenir mais globalement ça va.
— Chanceuse, plaisanta Hortense.
— Allons, quand la situation s’apaisera tu trouveras mieux le sommeil. Mais tu devrais pendre un somnifère non ?
— Ce n’est pas tant que j’ai des difficultés à m’endormir … le problème est après, je me réveille trop tôt pour ce que c’est à cause de mon organisme en stress, soupire la rouquine.
— Prends un anxiolytique alors ?
Hortense fit une moue, peu convaincue par le conseil de son amie.
— Tu serai prête à le conseiller aux autres mais pas à toi ? S’étonna Sophie.
— Autant, le suggérer à d’autre ne me pose pas de problème parce que ça ne me touche pas. Mais tu sais que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés.
— Autrement dit, faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Mais pense aussi que plus tu seras en forme, plus tu seras en mesure d’aider les autres … notamment Mona.
— Mais je SUIS en forme.
Sophie la dévisagea avec une air encore moins convaincue par les propos d’Hortense et prit une bouchée de sa tartine briochée.
— En parlant de Mona, rebondit la Limoniade, tu as donné ton cadeau à son intention ? Il y en avait déjà pas mal sur le seuil de sa chambre.
— Je l’ai déposé parmi les autres. Mon pauvre talisman va se perdre au milieu de tout ce foutoir. Et pourquoi les filles ne veulent rien faire rentrer dans la chambre ?
— Normal, je comprends leur réticence à l’idée de faire rentrer un objet potentiellement mortel. Elle a déjà été victime d’un empoissonnement, une malédiction ou que sais-je.
— À mon avis, ça devrait faire du bien à Mona de voir qu’elle est soutenue par l’ensemble de la sororité, affirma Sophie.
— Oui, mais il faudrait vérifier et désamorcer tous les présents … et c’est un travail considérable autant par le nombre d’objets mais aussi parce que ça demande beaucoup d’énergie.
Sophie hocha la tête. Elle engloutit le reste de son petit-déjeuné et d’un roulement de poignet, demanda à ce que leur place soient débarrassée. Les verres, bols et couverts flottèrent dans les airs et traversèrent la pièce à vive allure pour disparaître derrière les portes des cuisines. Sophie bondit du banc et fixa Hortense.
— Un saut à la chambre et on y va ?
Son amie acquiesça en souriant et suivit l’Oréade pour un dernier récapitulatif, un tour aux toilettes et brossage de dents.
L’air était doux, le temps commençait à se rafraîchir avec l’arrivée de l’automne. Écharpe légère autour du cou, veste en jean sur le dos par-dessus un petit pull noir, jean et Dr Martens noire, Hortense était parée pour son expédition. Un tote bag magique reposait sur son épaule et ce fut avec Sophie qu’elle franchirent les portes du manoir. Elles longèrent l’avenue Foch dépeuplée pour retrouver la bouche de métro « Porte Dauphine ». Sophie indiqua qu’elles devaient rejoindre l’Ile de la Cité pour trouver leur bonheur. Une vague d’air chaud ébouriffèrent les filles, elles filèrent sur les quais en prenant soin de ne pas se tromper de direction. Hortense s’accrochait au bras de Sophie qui se frayait un chemin aisément entre la foule. La Limoniade sortait de temps à autre mais elle ne prenait que très rarement le métro car les mouvements de foules dans des endroits aussi étroits l’angoissaient. De plus être entourée par tant d’humain était intimidant. Elle repensait aux propos de Marjorie … il n’y avait peut-être pas que des humains après tout ? Elles changèrent de ligne pour récupérer la première et se diriger vers Châtelet. Une fois dans la rame, Hortense sortit son carnet pour passer en revu sa liste afin de focaliser son attention sur autre chose. La tache fut ardue et le stress ainsi que la proximité des passagers du métro fit monter la température et Hortense sentit une bouffée de chaleur. Elle s’éventa avec son carnet et se reposa contre Sophie qui la rassura et lui indiqua qu’elle sortait d’ici quatre minutes.
— Surtout tu ne me lâches pas. Châtelet est un enfer pour ça.
— Je déteste prendre le métro …
Arrivée à Châtelet, une vague humaine se déferla sur le quai. Les deux sorcières se retrouvèrent emporter par la foule vers les escaliers. Hortense serra la main de Sophie aussi fort qu’elle le pouvait, motivée par la peur de se perdre à jamais dans les méandres d’une telle station. Une fois qu’il y eut plus d’espace, les gens commencèrent à prendre leur distance des uns des autres et filèrent de tous les côtés. Des chenilles humaines allaient dans toutes les directions, certains courraient après le temps qu’ils ne rattraperont jamais quand d’autres s’attardaient sur les plans pour retrouver leur chemin et certains regardaient les panneaux au plafond, essayant d’en comprendre les indications. Hortense regardait absolument partout, il y avait trop d’individus et d’informations qui lui parvenaient d’un coup qu’elle se sentait défaillir. Sophie chercha la sortie donnant sur le rue Rivoli et dès qu’elle vit le panneau, entraîna sa semblable vers les escaliers qu’elle gravirent en un rien de temps. Hortense soupira de soulagement.
— Mais quel enfer cette station.
— Allez respire, c’est fini. On fera le reste à pied car nous ne sommes plus très loin.
— Merci … la foule dans un endroit pareil, sous terre … ça confirme que je n’aime vraiment pas le métro, conclut Hortense.
Elles remontèrent la rue Rivoli pour atteindre la tour Saint-Jacques. Au loin, on pouvait apercevoir la cathédrale Notre-Dame s’élevant fièrement qui capta l’intention de la Limoniade. Elle ne l’avait jamais visité. Hortense ne sortait pas souvent hormis pour chercher des fournitures pour peindre ou pour l’infirmerie donc elle connaissait assez mal la ville comparer à Sophie. Outre le fait que ce soit un édifice religieux, et par conséquent, une représentation de leurs oppresseurs historique, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir un certain attrait pour ce lieu. Elle était curieuse parce qu’elle ne savait pas comment était l’intérieur d’une église et que, même si la religion avait moins de place au sein de la société actuelle, la cathédrale recevait toujours énormément de visiteur venant des quatre coins du globe. De voir l’immense édifice religieux lui procura une sensation étrange au fond de son estomac. De l’excitation ? À sa connaissance, peu des sorcières du coven ne s’était aventurée dans une église, même pas Sophie.
Après la tour, elles allèrent en direction du sud pour tomber sur la place du Châtelet pour continuer sur le Pont du Change et apercevoir la Conciergerie qu’elles longèrent pour suivre le boulevard du Palais. Elle passe de nouveau sur un pont, le pont Saint-Michel. Elles tournèrent à gauche pour suivre la Seine et trouver déjà une première boutique mais qui n’avait rien à voir avec la sorcellerie.
— Passons d’abord ici. Je prends juste de quoi faire mes bijoux et je t’emmène dans LE magasin, précisa Sophie.
Hortense acquiesça en silence et préféra attendre l’Oréade dehors. Mais finalement, elle décida autre chose.
— Sophie ! Attends … euh … ça ne te dérange pas si je passe à Notre-Dame ?
— Notre-Dame ? Qu’est-ce-que tu veux faire là bas ?
— Prendre des références et je suis curieuse.
Sophie leva les yeux vers la bâtisse gothique.
— Si tu veux mais soit prudente … que tu ne prennes pas feu quand tu entreras dedans. Je t’attendrais sur la place.
Hortense sourit et se mit en route pour la cathédrale. Elle fila comme une flèche. Elle traversa de nouveau la Seine sur le pont au Double et se trouva en un rien de temps sur la grande place. C’était l’effervescence de la réouverture de l’édifice après le terrible incendie. Une queue immense attendait devant les porte en bois massif, ce qui découragea un peu la sorcière. Elle leur tourna le dos et pensa « un petit tour de magie ne fera de mal à personne. » et ferma les yeux un instant. Elle récita une incantation à mi-mots et une violente bourrasque balaya la place. Elle se retourna et tout ce qui l’entourait était au ralenti, personne ne s’en rendait compte. Ce sort affectait la perception des humains : ils ne repéraient rien, même la chose la moins insignifiante. Du coup Hortense pouvait se diriger vers la tête de fil et se faufila dans l’entrée de Notre-Dame. Elle jeta un œil derrière elle afin de vérifier que personne ne l’avait remarqué.
La sorcière franchit le pas de la porte et se trouva dans une sorte de petit sasse. Elle songea aux mots de Sophie « fais attention de ne pas prendre feu en entrant. » et sourit en y repensant. Pas d’odeur de chair brûlée, pas d’étincelles, pas de flammèche. Hortense secoua la tête.
— Les idées reçues … à moins que le pouvoir de la religion s’estompe au fur et à mesure qu’elle perd des fidèles ?
Elle haussa les épaules à cette pensée, elle n’était pas spécialement convaincue. La jeune femme pénétra enfin dans la cathédrale et fut ébahie par la grandeur et la beauté de l’architecture. La nef était spectaculaire avec ses couleurs allant du orange des bougies au violet par les éclairages au niveau supérieur. Les colonnes finement travaillées supportait une impressionnante voûte.
— C’est quand même dingue de voir ce que l’Homme est capable de faire pour prouver sa foi.
Hortense devait l’admettre : ils savaient faire de belles choses. Est-ce que c’était pour compenser les atrocités faites ? Ou du moins les justifier ? Probablement. La sorcière commença par faire le tour de la nef en passant par les collatéraux et plus tard les déambulatoires. Dans presque chaque renfoncement se trouvait une sorte de petite chapelle voué à un Saint ou une Sainte. Les vitraux resplendissaient de mille couleurs vibrantes qui enchantaient l’artiste en Hortense. Durant son tour, elle prit des photos d’ici et là, et elle s’arrêta devant une des représentations de la Vierge Marie. Elle trouvait que la statue rayonnait de beauté, ce qu’Hortense trouva étrange : ressentir ce genre de sentiment alors qu’elle est une des créature abjecte que l’on tenta d’éliminer. La jeune femme s’approcha d’elle et l’observa sous toutes les coutures avec la distance nécessaire et autorisée. Elle s’assit dans la nef, non loin d’elle et sortit son carnet et un crayon. Elle commença à tracer des traits un peu grossier pour la structure et les précisa pour y dévoiler des détails. Hortense se concentrait pour rester le plus fidèle possible au modèle, autant par satisfaction personnelle que pour froisser la divine figure — si toutefois la Sainte Vierge pouvait se sentir offenser —. Hortense y passa de longues minutes, repassait encore et encore sur chaque trait afin de perfectionner son dessin. Elle en dégagea le principal et elle eut une pensée pour Sophie qui devait sûrement l’attendre à l’extérieur. Elle ferma son carnet dans un CLAC qui résonna dans la bâtisse. La sorcière rougit de honte et fila au plus vite dans le collatéral pour poursuivre sa visite. Quelques pas plus loin, elle se trouva devant une des immenses rosaces. Elle scintillait malgré le temps maussade dehors. Les couleurs se reflétait pâlement sur les dalles de l’église, jusqu’à ce qu’un rayon de soleil réussit à percer les nuages parisien. Il traversa la rose et les milles nuances gagnèrent en intensité, gagnèrent de l’éclat et vibraient sur le sol. Hortense se trouva parmi ce bal de teintes et profita un instant de ce bain de lumière en fermant les yeux. Sans vraiment savoir comment l’expliquer, cet endroit l’apaisait. Elle rouvrit ses yeux et quitta le cercle lumineux et cette danse des couleurs. En le passant, le rayon de soleil disparut et sa chaude lumière avec. Ce fut un étrange phénomène. Hortense continua d’arpenter la cathédrale et se concentra sur un des nombreux renfoncement abritant les petites chapelles. Des étals avec des bougies de toutes tailles s’étendaient devant presque toutes les chapelles. Au dessus de ces étals, un Saint ou une Sainte veillaient sur ces petites chandelles dédiées à ceux qui ne sont plus là ou pour renforcer une prière auprès de ce Saint. Hortense observait les gens faire. Ils déposaient leurs espoirs et leurs pensées les plus profondes dans ces petites flammes. Des femmes et des hommes pleuraient, d’autres se contentaient d’allumer leur bougie et filèrent aussitôt. Hortense s’approcha d’un des étals et cherchait à quel Saint se vouer. Elle voulait tester, voir quel sentiment cela procurait. Machinalement, elle trouva un petit culte dédié à la fameuse Vierge Marie. Elle vit qu’il fallait faire une offrande, ce qui la fit sourire. Elle se moqua un peu du clergé dans ses pensées et fouilla dans son sac pour en sortir son porte-monnaie et glisser dans l’urne quelques pièces. La sorcière fit alors comme les autres et se saisit d’un cierge qu’elle alluma pour le déposer aux pieds de la Vierge. Ses premières pensées furent pour Mona, elle souhaitait qu’elle se rétablisse ou qu’elle trouve au moins la paix dans son calvaire, même si le fait d’y penser lui retourna l’estomac.
— Tu devrais comprendre … toi qui est comme une mère pour tant de tes fidèles, s’adressa-t-elle à la statue.
Hortense fixa les bougies dont leur lumière se reflétait dans ses yeux. À travers cet acte, elle comprit que pour certains, c’était une parole adressée directement à leur Dieu et à ses Représentants. Une dernière carte à jouer pour leur donner du courage. Elle fut touchée et attendrie par ce que les humains mettaient dans ce geste. Quand Hortense allumait ses cierges, ce n’était pas dans une quête de mémoire ou de vœux formulés. Mais plus un amplificateur, un représentant du feu, un guide pour les âmes égarés lors de Samhain. Elle trouvait des similitudes dans cette pratique car c’était une sorte d’offrande faite. Hortense pris une grande inspiration et quitta ce sanctuaire en songeant que son peuple et les humains n’étaient pas si différents que ça. C’est juste qu’ils priaient d’autres entités et qui sait, peut-être était-ce les mêmes ? Hortense balaya cette dernière question qu’elle trouva un peu stupide.
La jeune Limoniade sortit de la cathédrale et fut éblouie par la lumière du jour. Elle retrouva Sophie qui l’attendait assise sur un bloc de marbre posé sur le parvis.
— Alors ? Demanda Sophie.
— Très inspirant. Quelques part, les humains sont plutôt fascinants …
— ll n’y a que toi pour penser un truc pareil, se moqua l’Oréade.
Hortense tira la langue.
— C’est vrai qu’ils sont capables du meilleur comme du pire. On aurait tendance à penser que le pire l’emporte sur tout le reste mais … j’ai la sensation que c’est plus par incompréhension et ignorance qu’ils agissent de cette manière.
— Et par peur, renchérit Sophie.
— Après avoir vu ce qu’il se passait à l’intérieur, je pense que les humains ne sont pas mauvais. Du moins pour la plupart, se défendit Hortense.
— Oui comme partout … er il restera toujours des connards arriérés pour nous pourrir la vie !
Elles rirent de bons cœurs. Sophie prit Hortense par le bras et l’emmena derrière l’édifice religieux.
— Pendant que tu flânais, je voulais m’assurer que le magasin où je voulais t’emmener soit ouvert. Tu verras, c’est vraiment une pépite. Le propriétaire te déniche toujours des trouvailles insoupçonnées. Donc tu devrais trouver ce qu’il te manque.
Hortense jeta un œil dans à son carnet et le serra contre elle. Elle espérait que Sophie disait vrai. Les deux sorcières passèrent sur le pont de l’Archevêché et traversèrent le Quai de la Tournelle pour s’engouffrer dans la rue Maître Albert. Une façade se démarquait de toutes les autres. C’était une devanture vert sapin aux lettrages doré où l’on pouvait y lire « Legatum ».
— Pas trop tape à l’œil …, ironisa Hortense.
— On en se moque pas, Sophie poussa la Limoniade à l’intérieur.
La porte s’ouvrit et une clochette retentit. L’odeur d’encens et de vieux livres emplissait les lieux. C’était quelque peu rassurant pour Hortense qui se détendit légèrement. Il y avait des étalages, des commodes, des bibliothèques, des vitrines et même de vieux meubles d’apothicaires. Tout était rempli à excès, ça débordait à chaque coin d’une pièce. Au plafond flottait des attrapes rêves, des attrape-soleils dansant avec le peu de lumière disponible, des carillons qui chantaient au moindre courant d’air. En s’avançant un peu plus dans la boutique, elles pénétrèrent dans un couloir. Sophie lui indiquait de lever la tête en sortant de ce dernier. Hortense s’exécuta et vit un très haut plafond où une bibliothèque, faisant office de mur, était remplie d’ouvrage en tout genre. Au centre, d’autre tables exposaient des pierres, des artefact tous aussi étrange les uns que les autres.
— Incroyable, dit simplement la rouquine dans un soupir.
Pour éclairer le tout, un lustre d’inspiration art déco veillait sur l’ensemble de la marchandise. Alors qu’Hortense regardait toujours en l’air, Sophie la dépassa pour saluer un vieil homme derrière qui apparut dans l’encadrement d’une des portes.
— Mademoiselle Sophie ! S’exclama-t-il en la voyant.
— Bonjour Ulysse, lui répondit-elle en lui serrant la main.
Hortense baissa la tête et vit le tenancier : un homme ayant une soixante dizaine d’années, une épaisse chevelure grisonnante, un teint légèrement hâlé faisait ressortir ses yeux verts cristallins, une barbe de quelques jours, une mâchoire saillante et pour un homme de son âge, il avait une carrure imposante et l’on pouvait deviner une musculature prononcée. La sorcière en décela une aura particulière, une présence inquiétante flottait autour de lui, il dégageait quelque chose que le commun des mortels n’avait pas spécialement. Malgré son aspect avenant envers Sophie, Hortense décida d’être sur la réserve.
— Je vous présente mon amie Hortense. Et Hortense, voici Ulysse, le gérant.
— Enchanté Hortense, le dénommé Ulysse tendit sa main vers la rouquine.
Cette dernière hésita un moment avant de répondre à son geste tout en inclinant la tête.
— Qu’avez-vous besoin ? Demanda-t-il.
Sophie donna un coup de coude à Hortense qui se précipita à ouvrir son carnet. Elle l’adressa à Ulysse qui le prit délicatement entre ses grandes mains de bûcheron. Il jeta un coup d’œil à la liste, haussa les sourcils et leva les yeux vers la propriétaire du carnet.
— Très spécifique … et en quantité considérable. Des proches auraient été empoisonnés ? Et sévèrement atteint ?
— En quelque sorte, se contenta de répondre Hortense.
Ulysse hocha la tête. Il mit le petit ruban du carnet à la page qu’il voulait retrouver et claqua le calepin. En un simple regard, il demanda à Hortense s’il pouvait garder son bloc-note le temps de réunir ce qu’il lui fallait. La sorcière répondit à l’affirmative et Ulysse fit volte face pour disparaître dans les méandre de son magasin.
— Continuez de visiter, j’en ai pour un moment. Jim ! Viens m’aider je te prie.
À son appel, les filles entendirent un vacarme venant d’au-dessus et quelqu’un dévalant les escaliers. Un jeune homme à peine plus âgé qu’elles apparut devant le grand-père. Il faisait dix centimètres de plus que lui, moins baraqué mais tout aussi imposant qu’Ulysse. Il était entièrement vêtu de noir : un tee-shirt large, un jean noir fuselé laisser deviner ses jambes à la fois fine mais musclées. Sa peau blanche était recouverte de tatouage ou du moins, ses mains, ses bras et son coup l’étaient. De la couleur, du noir et gris, il y en avait pour tous les styles. Son visage était fin, des yeux noirs rieurs, un nez pointu, la même mâchoire qu’Ulysse soulignée par sa coupe de cheveux : un undercut au longueurs allant jusqu’à la naissance de ses maxillaires supérieures, avec un effet décoiffé lui donnant un air nonchalant. « Peu commun » pensa Hortense. Ulysse montra la liste et les deux se mirent immédiatement au travail. Pendant ce temps, la Limoniade s’approcha de la bibliothèque et lisait attentivement les titres des ouvrages et manuscrits. Elle fut impressionnée par le nombre d’originaux qui se trouvait sur ces étagères. Elle feuilleta quelques herbiers, un traité sur les plantes du monde et une sorte de registre sur des malédictions connues et contractées au sein d’une sororité de l’est de la France. Hortense se disait que cela pouvait toujours servir et prit les livres feuilletés auparavant. Elle retourna près de Sophie qui sourit à la vue d’Hortense les bras chargés de livres.
— Tu as trouvé ce qu’il te fallait ?
— Je pense … si ça ne servira pas pour Mona, ça étoffera la bibliothèque et les archives de l’infirmerie. Merci de m’aider dans cette tâche d’ailleurs.
— Je t’en prie, c’est normal de se partager les bonnes adresses, se contenta de dire Sophie.
— Cet endroit est incroyable. Ulysse a une sacrée collection … il y a des manuscrits de toutes les époques ! Comment se fait-il qu’il soit en possession d’autant de ces choses ?
Sophie haussa les épaules, elle n’y avait jamais vraiment pensé. Ulysse revint de l’arrière boutique accompagné de Jim. Ils tenaient chacun un panier rempli d’herbes séchées, d’ustensiles, de mortiers, d’encens et des pierres authentique aidant dans la naturopathie magique. Quand il vit les livres dans les bras d’Hortense, il ne put s’empêcher de sourire mais n’en dit pas plus.
— Nous avons trouvé ce qu’il vous fallait, plantes, graines, pierres d’amplifications, bougies, encens … bref tout ce qui est nécessaire pour des rituels de guérisons bien spécifiques.
— Niquel ! Merci Ulysse, Hortense pourra faire des miracles avec tout ça.
— J’espère … mais au vu le rythme que prenne les évènements, vous risquez de me voir souvent Ulysse.
Ce dernier posa son panier sur le comptoir et invita Jim à faire de même.
— Je reviens mon garçon, je vais encore donner un coup de pouce à notre cliente. Hortense, déposez les livres avec le reste et suivez-moi je vous prie. Mon petit-fils s’occupe d’emballer vos achats.
L’intéressée regarda Sophie qui l’encouragea à les suivre. Avant d’emboîter le pas du gérant, elle tendis le tote bag à Jim. Ulysse l’emmena dans cette fameuse arrière boutique qui servait principalement de réserve dans laquelle il cherchait activement. Hortense l’entendait marmonner dans sa barbe naissante.
— Ah Jimmy ! Cria-t-il subitement, où sont les accélérateurs ?
— Là où tu les a laissé, la voix grave de Jim résonnait au loin.
— Ah bah non, je n’y ai pas touché, pas depuis que tu as fait l’inventaire !
Un long silence suivit puis des bruits de pas long arrivèrent dans leur direction. Jim évita soigneusement Hortense et se faufila un passage parmi ce bazar. En quelques seconde, il trouva un coffre en acajou qu’il donna à son grand-père avec un air blasé.
— Il n’était pas dans l’inventaire parce que tu avais décidé qu’il n’y figurerait pas.
— Merci mon petit. Mais tu sais, je commence à me faire vieux et je n’ai plus toute ma tête.
Jim leva les yeux au ciel et disparut de nouveau dans la boutique. Ulysse ouvrit le coffre et Hortense y découvrit trois cloches en verre avec des gravures florales.
— Ce sont des cloches qui ont la particularité d’accélérer le temps. Vous placez un objet sous la cloche et observez le temps faire son œuvre. Généralement, vos ancêtres y mettaient des plantes afin de bénéficier de leur vertus au plus vite. Au vu de ce que vous m’avez demandé en terme de plante, j’imagine que vous avez épuiser votre stock donc … ces cloches seront de meilleures utilité entre vos mains plutôt que de prendre la poussière ici.
Ulysse donna à son tour le coffre à Hortense qui avait des étoiles dans les yeux.
— Je ne savais pas que ça existait …
— Ce sont des objets extrêmement rares et je ne les mettais pas en vente en attendant de leur trouver un propriétaire digne.
— Je vois … mais je ne pense pas avoir les moyens pour me les procurer, dit la jeune femme en rendant le coffre à Ulysse.
Hortense semblait réaliser quelque chose en observant l’ensemble de la réserve. Cette présence qu’elle décela autour d’Ulysse ne venait pas uniquement de lui mais elle pesait littéralement sur l’ensemble du magasin. Quelque chose de macabre dont elle ne voulait pas être mêlé. La jeune femme fit demi tour et retourna auprès de Sophie qui tenait son totebag et les sacs d’achats. Elle fut suivit par le vieil homme qui se montrait un peu insistant.
— Si jamais vous changez d’avis, le coffre sera là à vous attendre.
— Je ne pense pas que ça arrivera mais merci quand même, dit-elle en déposant la somme indiquée par Jim sur le comptoir, à bientôt je pense et merci pour tout.
La rouquine fila aussitôt avec Sophie sur ses talons. Une fois dehors, le vent vint rafraîchir la rouquine qui fut prise d’une bouffée de chaleur. Sophie commença à s’inquiéter.
— Ça va Hortense ?
— Oui oui … je te raconterai.
Elle prit la tête afin de sortir de cette rue au plus vite. Bien qu’Ulysse fut un homme très gentil, les tripes d’Hortense ne pouvaient s’empêcher de tressaillir. Cette boutique et ce gérant avait quelque chose de louche mais elle ne savait pas quoi.
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Kaiser Isabelle - Le Vent des cimes
Kaiser Isabelle - Le Vent des cimes: Le vent des cimes peut souffler bien loin des cimes comme sur mon ami, sur la bataille de la Marne, sur l’alpe de Nidwalden, sur les derniers jours de Louis XVI et sa famille, sur l’île de Capri, sur les soldats italiens revenant de Lybie, sur l’appassionata de Beethoven, sur les derniers moments du Titanic, sur une peinture, sur la statue du cavalier noir, sur les fils Gander de l’Einithal, sur le cor des alpes de Noldi, sur la croix du mérite en 1915, sur les anges du paradis, sur le mari d’une enfant de 8 ans, sur le troupeau qui devait rester à l’alpage, sur le lac quand Jacobli disparaît, sur le retour à la vie de la Wiseli, sur les soldats de la grande guerre, le coq gaulois, le prêtre mourant, sur la mort… ou le réveil si la mort ne vient pas. Isabelle Kaiser est née en 1866 à Beckenried dans le canton de Nidwald. À deux ans, elle déménage avec ses parents (Fernando, journaliste, et Wilhelmina Durrer, une descendante de Nicolas de Flüe) à Genève où son père sera élu au Grand Conseil, puis, à treize ans, à Zoug. À dix-huit ans, elle écrit en français un premier récit, Perles et larmes, puis de la poésie (Ici-Bas, Fatimé, Des Ailes) et d’autres romans (Cœur de femme aux aspects autobiographiques, Sorcière,…) À trente-deux ans, à la suite de plusieurs deuils et soucis de santé, elle s’installe à Beckenried où elle fait construire, en 1902, son «Ermitage», une résidence avec parc au bord du lac. Elle y écrit d’abord en français plusieurs romans (Héros, Vive le Roi : roman des guerres de la Vendée, La Vierge du lac) puis en allemand: des nouvelles (Wenn die Sonne untergeht,…), des romans (Bilda, die Hexe : Roman aus der Zeit der Hexenprozesse in der Schweiz,…) et de la poésie. Ses œuvres, influencées par le courant néoromantique, connurent un énorme succès de son vivant et permirent à cette femme célibataire d’être financièrement indépendante. Elles parlent de la souffrance individuelle, de la mort et furent populaires, traduites en plusieurs langues. «Prêtresse de la poésie» excentrique, l’Académie française lui décerne le prix Juteau-Duvigneaux en 1910 pour son ouvrage Marcienne de Flüe. Journal d’une femme – L’Ascension d’une âme et le prix de Jouy en 1917 pour La Vierge du lac. (sources : Dictionnaire historique de la Suisse, Hommage 2021, Wikipédia). Téléchargements : ePUB - PDF - HTML - DOC/ODT Read the full article
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3 portraits de méchants-attachants du grand écran
L’anti-héros par excellence, ces méchants joués sur grand écran n’en sont pas moins séduisants. Sont-ils aussi méchants qu’ils prétendent l’être ? Pourquoi nous fascinent-ils autant ? Comme pour les bad boys dans la vraie vie, côté ciné, on préfère les méchants, et de loin ! Petite, je me suis longtemps rangée du côté du gentil héros. Celui qui remporte haut la main la bataille contre le mal. Néanmoins, je dois l’avouer, les choses se sont gâtées en grandissant. J’ai commencé à vouer une certaine fascination pour le grand méchant décrit dans le récit cinématographique. Effet miroir sur notre part la plus sombre ou lassé du côté bien-pensant et lisse du super héros traditionnel ? Focus sur trois portraits de méchants du grand écran qui ont marqué l’histoire du cinéma ! Miranda Priestly, Le Diable s’habille en Prada Rédactrice en chef du magazine Runaway, Miranda Priestly est la caricature qu’on aime se faire de la cheffe impitoyable à la tête d’une rédaction de mode. Double personnifié de la prêtresse de la mode Anna Wintour (Vogue US), sa mère meurt pendant son accouchement. Quant à son père, il jongle entre plusieurs boulots pour clore les fins de mois difficiles. Embauchée chez Runaway France, elle monte les échelons un à un pour enfin, être transférée chez Runaways Us. Après avoir réussi à redorer l’image du magazine, elle devient “la référence mode” dans le monde entier. “Plus vous montez, plus vous êtes seul” Enfance chaotique et vie personnelle restreinte, on devine que c’est son enfance qui la forge. Débordante d’ambition, rester dans la pauvreté n’était pas une option envisageable. Elle se crée alors un personnage, celui de Miranda Priestly. Femme autoritaire, pointilleuse et visionnaire, elle ira même jusqu’à parfaire un nouvel accent snob et changer de prénom (anciennement Miriam Princhek). Inaccessible, ses employés n’osent l’approcher. Tous acquiescent à son passage et exécutent comme de parfaits petits soldats. Les deux scènes finales du film nous révèlent une Miranda humaine. En effet, celle-ci parvient à avouer à Andrea Sachs, son assistante, qu’elle se voit en elle, preuve de considération & respect. Miranda l’aperçoit ensuite, alors qu’elle est en taxi, esquisse un sourire que son assistante ne voit pas. Humaine mais enfermée dans le rôle qu’elle a choisi d’endosser, on ressent presque un peu de peine pour ce personnage au cœur de pierre. Lord Voldemort, Harry Potter Effrayée de lui petite, la scène du combat final entre lui et Harry Potter restera gravée à tout jamais dans ma mémoire... Fils d’une sorcière et d’un moldu (sans pouvoirs magiques), lorsque le père apprend que sa femme lui a administré un filtre d’amour, il se sépare de celle-ci. Sa mère, elle, meurt en donnant naissance à son fils. Plus tard, il effraie ses camarades en les traumatisant. Repéré par Dumbledore, c’est un élève brillant et sérieux de la maison Serpentard. Perdu dans sa quête identitaire, lorsqu’il apprend que son père n’est qu’un simple moldu, il en devient fou. C’est alors que la descente aux enfers commence. Tom Jedusor devient alors Lord Voldemort : “Celui dont on n’ose prononcer le nom”. En déni flagrant de sa propre identité, il n’acceptera jamais les origines moldus de son père. Il finira même par le tuer. En réponse à son problème identitaire, il créera un groupe de personnes au “sang pur”... “Sans amour, la fête est moins folle” Conçu sans amour, sa transition vers le mal est loin d’être étonnante. Et si sa mère avait survécu à l’accouchement et lui avait donné tout l’amour qu’une mère donne à son fils ? Et si son père ne l’avait pas abandonné ? La mort de sa mère à sa naissance a déclenché en lui une obsession maladive pour l’immortalité. Ce n’est pas pour rien qu’il conserve une partie de son âme dans des Horcruxes. On ne peut donc que développer une belle dose d’empathie à l’égard de ce personnage qui n’a jamais eu la chance d'être aimé... C’est d’ailleurs ce manque d’amour qui marquera la seule différence notable entre lui et Harry Potter. La sorcière Karaba, Kirikou et la sorcière Dans Kirikou et la sorcière, Kirikou a pour mission de sauver le village du sortilège lancé par Karaba La sorcière, pour se venger d’un groupe d’hommes qui lui aurait enfoncé une épine empoisonnée dans le dos. Cette épine lui confère des pouvoirs magiques qu’elle utilise pour asservir tous les hommes du village, pour vengeance. Majestueuse et puissante, Karaba vit recluse dans une case rouge avec ses fétiches. Allégorie du viol, ici l’épine représente le mal fait aux femmes. La douleur comme pour symboliser la souffrance qui ne disparaît jamais vraiment. C’est le grand-père de Kirikou, vieux sage, qui lui expliquera la raison de la haine que porte la sorcière. Elle n’est donc pas la méchante que l’on pourrait croire, mais bel et bien la victime. On peut imaginer qu’elle ait été répudiée du village pour avoir eu le courage d’en parler... Blessures durant l’enfance, traumatismes, frustrations ...Personne ne devient méchant sans raison. Comme un aimant, c’est la psychologie complexe de ces personnages qui nous attire. Alors, toujours des méchants à vos yeux ? Read the full article
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31/03 -> 01/04/2024
#138
Aquarelle
Création du personnage " la veille" basée sur un conte russe :
LA RECETTE DU SOLDAT Un soldat vint, un jour, loger chez une bonne femme. Eh ! bonjour, la vieille ! y a-t-il quelque chose à manger ? Oui, tu peux prendre tes affaires au clou, répond la vieille As-tu donc les oreilles bouchées ? Oui, tu peux aller te coucher. Attends, vieille sorcière, je te guérirai de ta surdité. Et, montrant les poings : Allons, sers la table. Je n’ai rien, mon fils ! Fais-moi de la bouillie. Avec quoi, mon fils ? Donne-moi une hache, je ferai de la bouillie avec. C’est étrange ! se dit la vieille ; voyons un peu comment Il fait de la bouillie avec une hache. Elle lui apporta une hache ; le soldat la prit, la mit dans le pot, versa de l’eau, et voilà la hache qui bout. Il la fait cuire, cuire, et goûte : La bouillie serait excellente, dit-il, si l’on y ajoutait seulement un peu d’orge. La vieille apporte de l’orge. Il fait cuire, cuire, et goûte : C’est parfait ; il ne manque plus qu’un peu de beurre. La vieille apporte du beurre. Le soldat fait cuire la bouillie. Maintenant, la vieille, apporte du pain et du sel, et prend ta cuillère ; nous allons manger la bouillie. Ils avalèrent le tout. Mais quand donc, demanda la bonne femme, mangerons-nous la hache ? Elle n’est pas encore tout à fait cuite. Je finirai de la faire cuire en route. Elle me servira pour mon déjeuner de demain. Et il fourra la hache dans son sac, dit adieu à la vieille, et le voilà parti pour un autre village. [...]
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Somewhere over the rainbow
Somewhere over the rainbow
Prédication par Andrew Rossiter à Castelmoron le 18 février 2024 Gen 9.8-17, 1 Pierre 3.18-22
Song: «Somewhere over the Rainbow» est une chanson écrite par Yip Harburg en 1939 pour le film «Le Magicien d’Oz (The Wizard of Oz)». Elle a été chanté par Judy Garland qui jouait le role de Dorothy, une jeune femme qui est emportée par une tornade dans le pays d’Oz, où elle aide les habitants de se débarrasser d’une méchante sorcière et d’un magicien factice.
Yip Harburg ignorait ce que son peuple vivait en Allemagne, ce qui donne une autre dimension poignante à cette chanson. La mélodie plaintive et les paroles simples de la chanson racontent le désir de s'échapper du «désordre sans espoir» de ce monde vers un nouveau monde plein de couleurs «par-delà l'arc-en-ciel» (over the rainbow). C’est comme s’il existe un lieu quelque part où «les soucis fondent comme des bonbons au citron». Mais nous savons que la réalité de notre existence ne fonctionne pas comme ça.
Néanmoins l’Arc en Ciel est un symbole puissant d’espérance et de promesse. Qui n’a pas été captivé par ces bandes de couleur qui apparaissent dans le ciel? Qui n’a pas arrêter la voiture pour le prendre en photo?
Mais nous savons aujourd’hui qu’un arc-en-ciel est causé par la réfraction de la lumière à travers les gouttelettes d'eau, ce qui rend visible dans le ciel toute la gamme de couleurs de la lumière. Le monde antique ne le savait pas. L'arc-en-ciel était un phénomène naturel magnifique qu'ils ne pouvaient pas expliquer... et il est donc devenu un symbole mystique qui était pour les uns promesse de paix et pour les autres l’annonce de la guerre.
Je me souviens qu’à l’école nous avons lu l'Épopée de Gilgamesh. Comme mes camarades de classe, j'ai grogné, c’était long, ancien et sûrement répétitif, je me suis dit. Mais au fur et à mesure que le récit se déroulait, j'ai été intrigué par cette histoire ancienne et j’étais émerveillé de voir à quel point elle recoupait les récits que j'avais appris à l'école du dimanche dans la Bible. L'histoire de Noé, en particulier, m'a fait comprendre que les histoires de l'Ancien Testament n'étaient pas seulement des histoires, mais la révélation d'une vision de l’activité de Dieu dans le monde. Et, plus tard, en comparant les deux textes j’ai vu a une différence que je n’avais pas remarqué avant.
L’arc en ciel dans le récit de Genèse est un signe de l’amour et de la fidélité de Dieu. Ce signe établit une alliance, la première alliance entre l’humanité et Dieu. Dieu s’engage à ne plus jamais détruire sa création et l’arc en ciel devient une assurance que le monde ne sera plus frappé par les catastrophes de «l’acte de Dieu». En plus, l’arc en ciel est un rappel pour Dieu (le noeud dans son mouchoir) que Dieu respectera la totale liberté de sa création. Plus jamais Dieu n’interviendra en colère contre le mal et la méchanceté des humains. Dieu travaillera avec l’humanité dans une relation de la création en continu.
L’arc en ciel de l’Épopée de Gilgamesh est un signe de la guerre, c’est l’arc du soldat accroché dans le ciel, toujours à la portée de la main.
Cette différence me semble être fondamentale à notre vision du monde. Comment comprenons-nous le monde? Quel est notre role dans son devenir? Quel sont nos marges de manoeuvre pour mener à bien ce qui est juste et bon? Comment avons-nous permis la destruction des millions de juifs ou le massacre des Tutsi au nom du « nettoyage ethnique »?
Ce qui est pertinent pour nous c’est relation avec la planète. L’arc en ciel de la Bible est un signe universel de promesse de non-destruction par Dieu, mais les humains sont bien plus capable à faire ce que Dieu s’interdit à faire. Nous allons pouvoir réfléchir plus profondément à ces questions en avançant dans notre projet de «l’Eglise Verte». La première réunion est programmée pour mercredi prochain à 10h00 au temple de Villeneuve. Ce sera l’occasion de commencer notre diagnostique et de nous inscrire dans le réseau de l’Eglise Verte.
Notre monde est souvent divisé entre ces deux interprétations de l’arc en ciel. Certains cherchent des signes pour nous dire comment agir, des signes qui révèlent ce qui est bon et ce qui est mauvais, ceux qui ont raison et ceux qui ont tort. Ils prétendent que ces signes sont lisibles dans des événements de tous les jours: élections, émissions de télévision, événements naturels, etc... Et ces signes semblent nous déclarer que nous sommes des justes et que quelqu'un d'autre est impie. C’est dans ces moments que l’arc en ciel déclare la guerre. Nous avons raison, nous sommes forts, nous allons conquérir ce qui n'est pas comme nous.
Pourtant dans les jours qui ont suivi le déluge, Dieu a offert à Noé un signe divin qui n’était pas un appel à la guerre. En fait, c'était exactement le contraire. C'était un appel à la paix et à l'harmonie. C'était un appel à mettre de côté les querelles et les souffrances. C'était un appel à vivre plutôt qu'à conquérir. C'était un appel à exister en relation les uns avec les autres et le tout avec Dieu, plutôt qu'à détruire.
Le déluge de la Bible est bien plus que seulement une réaction contre la déchéance et le mal, c’est une création à nouveau. Car la destruction, bien sûr, n'est pas totale. Dieu n'efface pas entièrement la création pour ensuite s'en aller. Le déluge est en fait le moyen de recréer la terre. Dieu purifie la terre et la relation entre Dieu et la terre recommencent.
En revenant au premier chapitre de la Genèse des parallels sont perceptibles entre ces deux récits:
Ce que Dieu avait déclaré bon à plusieurs reprises dans le premier chapitre, est maintenant qualifié de mauvais et pourrie.
La séparation et le rassemblement des eaux sont d'abord défaits puis refaits.
Le commandement de Dieu «soyez féconds et multipliez» est répété trois fois après le déluge.
Le fait que les humains sont créés à l'image de Dieu est aussi souligné.
Ainsi, toute la création se voit offrir un nouveau départ, une nouvelle occasion de vivre dans l'harmonie voulue par Dieu. Notez cependant que ce nouveau départ est dans la continuation, Dieu ne crée pas de nouveaux êtres, mais recommence avec un reste des êtres créés au début. Ce recommencement est scellé d’une alliance qui est voulue uniquement par Dieu. Dieu ne demande rien ni à la création, ni à ses créatures. Cette alliance n’est pas un contrat: si tu fais ceci, je ferai cela… Dieu est conscient que le cœur humain désire faire du mal et le déluge n’a pas purifié le cœur. Malgré ceci Dieu entre librement dans son alliance.
Le signe de cette alliance, l'arc de Dieu dans les nuages, est précisément un arc de combat. Mais Dieu a raccroché son arc, Dieu s'est retiré de la bataille. Cet arc dans les nuages est le signe de la promesse de Dieu que, quoi qu'il arrive, Dieu cherche à nous restaurer. La destruction n'est pas à l'ordre du jour. Et cet arc restera pour tous les temps. Un signe que Dieu nous cherchera et nous cherchera, malgré ou peut-être à cause de, la connaissance qu'il a de chaque péché, de chaque chagrin et de chaque honte qui voile notre vision de la réalité de Dieu. Quoi qu'il y existe dans nos cœurs et dans la création qui nous empêchent d’entrer dans la plénitude de la vie de Dieu, Dieu ne renoncera pas à nous aimer pour nous restaurer.
Donc c’est bien « Over the rainbow » mais pas « somewhere » (quelque part), car la promesse est bien contenue dans les projets de Dieu.
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Dahlia Velvet
26 ans || 10 juillet Mesure 1 mètre 68
Sorcière
Dahlia est née dans une famille de sorciers vivant au sein du royaume d’Aquila. Sa mère était réputée pour ses sorts de guérison, son père pour ses sorts offensifs qui pouvaient renverser le cours d'une bataille s'ils étaient lancés au bon moment. Elle a eu la chance d'être une vraie prodige et d'hériter de ce qui les rendait tous les deux spéciaux.
En grandissant, elle a rencontré d'autres sorciers et sorcières avec qui elle s'est facilement liée d'amitié. Elle quittait régulièrement la chaumière dans laquelle elle vivait avec ses parents pour rejoindre ses amis en forêt et trouver des ingrédients idéaux pour faire de nouvelles potions.
Malheureusement, un jour, l'Église a pris les sorciers pour cibles. Accusés d'hérésie, beaucoup furent capturés et brûlés sur la place publique. Les autres, témoins de ces horreurs, n'eurent pas d'autres choix que de fuir au plus vite. Plusieurs se firent attrapés, d'autres réussirent à quitter le Royaume avant que leur tour n'arrive.
Dans sa fuite, Dahlia a presque tout perdu. Ses parents s'étaient déjà sacrifiés pour qu'elle puisse partir et la plupart de ses amis d'enfance se sont fait attraper les uns après les autres. Il ne lui restait plus que l'un dont elle était le plus proche. Ce dernier, malgré les traumatismes, la rage, la haine, la tristesse, ... a réussi à récolter des informations en chemin pour rejoindre la Tour des Sorciers située dans l'Empire à plusieurs kilomètres du Royaume.
Le chemin a été long. Ils ont traversé plusieurs villages, ont souvent dormi à la belle étoile... mais ils ont fini par arriver à leur destination. Une destination qui semblait être un véritable paradis pour eux. Là, ils ont été bien accueillis. Ils ont pu raconter leur histoire, changer de vie et, avec les années, se faire une place importante auprès des leurs. Et même si le passé les rattrape parfois, ils arrivent tous les deux à aller de l'avant.
Dahlia est une femme curieuse, calme et réfléchie. Elle a l'habitude d'analyser les pires situations afin de trouver la meilleure solution possible. Elle souhaite aussi toujours en apprendre plus sur l'Empire, sur tous les remèdes possibles et imaginables...
Traumatisée par son passé, elle supporte difficilement la vue des buches brûlant dans la cheminée de la tour.
Elle apprécie ses collègues qu'elle voit tous les jours, matin, midi et soir. Plusieurs belles amitiés sont nées peu de temps après son arrivée en ces lieux. Elle ne connaît évidemment pas tout le monde, comme la tour est immense, mais elle sait qu'elle peut faire confiance à chaque sorcier.
Dahlia possède de longs cheveux brun foncé qui s'arrêtent en-dessous de son fessier et des yeux turquoise. Elle est mince et a pour habitude de porter des vêtements qui marquent sa taille.
La sorcière s'est déjà aventurée plusieurs fois hors de la Tour pour aller chercher des plantes dont elle avait besoin pour ses remèdes. Il lui est arrivé de croiser des blessés sur sa route et de leur apporter des soins suffisants pour les maintenir en vie.
• Univers medieval fantasy inspiré des manhwas (The Siren, Villains Are Destined to Die, Solitary Lady, ...). • Plusieurs personnages secondaires peuvent faire leur apparition. • De petites adaptations peuvent être apportées après discussion.
• Recherches :
- Un autre sorcier de la Tour → Ils se sont déjà croisés plusieurs fois, sans faire plus ample connaissance pour une raison où l'autre. Tous les deux seront envoyés soit sur le front pour aider des soldats, soit pour sauver une personne de haut rang. Ainsi, l'occasion de faire plus ample connaissance, tant sur le voyage que sur place, se présentera plus d'une fois.
- Un chevalier servant la famille impériale → Une première rencontre tout à fait hasardeuse, mais qui ne laisse pas de marbre. Des chemins croisés au sein même du palais, un regard échangé, une impression étrange de s'être déjà croisés quelque part. Une vérité dissimulée, un petit secret bien gardé de la sorcière qui fera comme si de rien était.
- Son ami d'enfance → Marqués par leur passé commun, Dahlia et son ami sont encore plus proches que dans le passé. Il la protège de la vue du feu, lui apporte du réconfort quand le passé la rattrape... En étant toujours là l'un pour l'autre, il est bien possible que l'amitié se transforme, peu à peu, en tout autre chose.
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Backstory: Stacy Chelsea Kérigo est née le 23 Septembre dans la ville de Fordlândia au Brésil. Son père français était mécanicien-militaire, sa mère brésilienne était vétérinaire et sa grand-mère était musicienne, mais aussi sorcière de Salem. Dans son enfance, elle était une jolie fille passionnée de la musique et des oiseaux. Un jour, sa grand-mère meurt, et elle tient la promesse de garder sa passion pour la musique. A l'adolescence en revenant du Royaume-Uni après avoir fait ses études, ses parents ont été tués par des zombies aux allures de chouette. Elle s'enfuit de sa ville natale avec ses amies d'enfance avant de se faire capturer par des scientifiques sataniques pour faire des expériences de super soldat, malgré que Stacy est stérile. Après des mois de tortures, d'un lavage de cerveau intense et d'un test expérimental horrible dans la fosse infernale, ses paupières sont devenues noires très sombres, ses canines deviennent pointues et ses cheveux blonds se changent en roses. On lui a mis un masque militaire équipé d'une puce électronique pour la contrôler, mais l'essai transforme Stacy en psychopathe et provoque un carnage dans le laboratoire. Des soldats suspectent le labo en ruine, puis ils se font attaqués et sauvagement démembrés par une Stacy incontrôlable. Un colonel arrive et l'affronte à mains nues. Alors que Stacy est sur le point de l'achever, elle fut soudainement étourdie par la puce du masque qui fait des étincèles. Le colonel se relève et tranche le masque en lui crevant un œil avec un poignard. A son réveil à l'hôpital de Rio de Janeiro, Stacy est devenue méconnaissable. Elle apprend à se battre pour se défendre, faire de la moto et faire des parkours lors de son entrainement d'agilité, mais elle avait oublié la musique.
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Manga - Dark Fantasy🌿🗡️L’Éden des Sorcières T6 de Yumeji
Mon avis : J’attendais impatiemment la suite de ce manga que j’aime beaucoup. Déjà pour son côté fantasy écologique, mais aussi pour son personnage principal et ses dessins. Dans ce sixième tome, Pilly, qui s’est infiltrée dans le château où est retenu Oak, doit participer, en tant que soldat, à une nouvelle chasse aux sorcières. Cette idée loin de lui plaire la confronte à des choix qu’elle…
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explorateur amoureux... perdu dans les épaules fatiguées d'une sorcière...
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quand la sorcière dort, elle ressemble à un vieux monstre endormi dans une boîte en verre… son souffle, c’est comme un vent froid qui soulève des poussières dans mes rêves, les déchirant en morceaux… ses paupières fermées, deux portes rouillées, d'un grenier abandonné… ou peut-être qu’il n’y a plus rien derrière… je pourrais rester des heures à la regarder, comme un gardien de nuit coincé à surveiller les cauchemars qu’elle ne peut plus empêcher d’arriver…
je ne dors pas... j’attends… j’écoute les créatures dans sa tête qui grattent, qui rampent sous sa peau… elles sont là, je le sais… elle les combat, mais elles la rongent toujours… je les entends, prêtes à la déchirer de l’intérieur, à la vider… elle ne veut pas qu’elles m’atteignent, moi… mais je les vois déjà dans ses yeux quand elle me regarde… alors je reste éveillé, un soldat minuscule qui veille, même si tout ça semble déjà perdu…
l’avenir, la sorcière m’en parle parfois, elle me dit des phrases déconnectées : "le carrousel tourne", "après la flaque, le sourire de ton papillon"... juste des sorts qui rendent l'espoir encore plus pathétique… moi, je vois des grenouilles pleurant des gouttes de pluie en bougeant leur petite patte… et puis, je la vois fatiguée, tellement fatiguée… ça se lit dans ses épaules courbées sous un poids… mais elle reste là, à lutter…
le matin, c’est moi qui la réveille… je lui parle doucement, parce que je sais qu’elle a besoin de ça… je la regarde avec mes yeux et une lampe de secours accrochée à mon front, comme un explorateur amateur sans stress et sans assurance… je suis là, prêt à affronter tout ce qui se présente, même le voisin avec sa trompette qui appelle les démons rouges, encore ! …
je mange ma pomme, et je me rappelle. alors je lui dis :
— sorcière !... tu te souviens quand on avait une maison au milieu de la forêt ?...
— oui, mon petit explorateur !...
— c’était merveilleux, c’était comme une fête où tes papillons t’avaient choisie… tu criais au début, et il y avait du sang partout, même dans les pots...
son sourire cassé, comme une poupée de cire fondue sous un soleil carnivore... ou un miroir qui rit d’une blague... elle me prend dans ses bras, longtemps, et je comprends enfin pourquoi… peut-être parce qu’elle a décidé, secrètement, que le monde entier devait mourir dans une gigantesque omelette rouge, encore !… ou qu’elle attend simplement que je devienne le prochain morceau de rêve à déchirer… elle ne veut pas que je voie ses larmes…
Khalid EL Morabethi
W I P
( l'idée générale est là, mais le texte est encore en cours d'écriture et nécessite d'être approfondi... et mon intention est de le transformer éventuellement en une nouvelle... )
#les papillons deviennent des messagers de choix...et où le sang reflète une étrange beauté.#fable#Quand la sorcière dort#Je ne dors pas.#L’avenir... elle m’en parle.#Je mange ma pomme... et je me souviens.#explorateur amoureux... perdu dans les épaules fatiguées d'une sorcière...#Un doux réveil dans l'ombre des cauchemars et des trompettes démoniaques du voisin#Khalid EL Morabethi#poésie#ecriture#récit#papillons#papillon
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Bien-aimés ! Comme prévu nous allons partager ces différents sujets en trois point.
1. LA SORCELLERIE
Par définition selon le dictionnaire : un sorcier est une personne à qui on attribue le pouvoir surnaturel de lancer des sorts, des sortilèges.
Ça c'est la définition que le dictionnaire nous donne pour savoir qui est un sorcier..
Mais dans ce texte ; je ne serai pas scientifique ; mais je serai plus pratique sur le plan spirituel..
Écoutez moi très bien!
Selon le langage spirituel de Dieu: un sorcier c'est un soldat dans le monde de ténèbres.
Voilà pourquoi si vous êtes combattus par les sorciers ; si Dieu veut vous montrer les faits dans la vision ; il vous montre que vous êtes attaqués par des policiers en uniforme ou des militaires ; ou encore des gens habillés en robe rouge ou noir ; ou autre tenue mais que les gens exerçant ce type de métier..
Si vous faites un songe que les policiers vous ont arrêté ; comprenez que ce sont des sorciers.,
Je vous partage l'un de mes témoignages: une fois je suis allé prêché dans une cellule quelconque ; comme j'étais entrain de prêché ; la Saint-Esprit me met à cœur de prier pour le gens..
Alors, je priais pour les gens;
Après le culte je suis rentré chez moi; comme je dormais déjà ;
Dieu me montre une vision, que je revenais de prêché, et arriver chez moi; j'ai trouvé toute une troupe des policiers qui sont venus chez moi pour m'arrêter.
Comme je voulais entrer dans la maison ; j'ai attendu l'un de policier dire à leur chef: c'est lui que nous étions Vénus chercher ; prenons le directement.
Je suis entré dans la maison ; et j'ai trouvé une tenue militaire là avec la grade de Général où j'accroche habituellement ma veste , après j'ai pris la tenue militaire je portais ; quand je suis sorti dehors ; ils ont vu que j'étais général ; leur chef s'approche et je le salué;
Ensuite il appelle sa troupe et ils sont partis de chez moi.
Dieu me dira: comme je rentrais de la prédication ; les sorciers du quartier de là où j'étais allé prêché ; m'avait déjà précédé à la maison pour me faire du mal; mais il m'a donné un pouvoir plus qu'eux tous..
C'est à partir de ce jour-là que mon surnom de GENERAL a pris un sens.
... Ce que vous devez savoir est que les sorciers n'ont aucun pouvoir sur les enfants de Dieu! Jésus-Christ notre seigneur est le chef de toute domination et il nous a donné sa domination, son autorité, son pouvoir d'en haut.
*S'agissant des sorciers ; la majorité des sorciers vivent dans la pauvreté physique ;
Pourquoi donc?? Parce qu'ils sont enrôlés dans l'armée du diable ; ils ont fait le serment dans le monde de ténèbres..
*Comme nos militaires du monde demande de l'armée à quoi ils ont donné leurs vies; ainsi les sorciers demande du diable pour leurs vies physique.. quelqu'un te dira que la nuit il a plein des choses mais le jour il n'a rien.
*Les enfants sorciers haut gradé sont impolis. Pourquoi ? Parce qu'ils pensent que le respect qu'on leur donne dans les ténèbres ; les gens devraient leur donner ça dans la vraie vie..
*Les sorcièrs sont sales! Même s'il essaye de se faire propre ; devant vos yeux vous aurez toujours l'impression qu'ils ne sont pas propres. Pourquoi donc ? Parce-que spirituellement ils portent le mentaux sales de leurs mauvaises œuvres.
( Ils ont la bouche qui pue, il touche souvent le sexe; il a des poux sans fin; des teignes sans fin; ...; Ils jouent trop avec les doigts ; ils n'arrivent pas à fixer les yeux des enfants de Dieu qui prit; )
* Les sorciers n'arrivent pas à parler aux chrétiens qui prient en leur fixant les yeux parce que l'autorité de Christ qui est en eux leur impose la soumission..
..... Il y'a trop à dire! Dans vos prières Dieu vous montrera encore plus
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Asajj Ventress naquit dans la sororité des Sorcières de Dathomir appelées les Sœurs de la Nuit qui utilisaient une forme de la Force comparable à de la magie. Sa mère était une des soeurs au moment où le couvent était dirigé par celle que l'on appelait mère Talzin. Alors qu'elle n'était qu'une petite fille, elle fut cédée en gage de paix au criminel Sinitien du nom de Hal’Sted qui l’emmena sur Rattatak où elle fut élevée. Il s'agissait d'un gage de paix entre leurs deux peuples. Elle s'attacha à Hal'Sted qui était généreux et gentil avec elle. Malheureusement, le Sinitien mourut lors d’une attaque menée par des pilleurs Weequays. Asajj allait se faire elle-même tuer mais se défendit en utilisant la Force. C'est ainsi que Ky Narec la découvrit. Ky était un Jedi en exil dont le vaisseau venait de se cracher non loin de là. Bien que n’appartenant plus à l’Ordre Jedi, il décida de prendre la jeune fille sous son aile et de l’entraîner comme sa Padawan.
Cela dura plusieurs années et ensemble, ils devinrent les héros du peuple sur Rattatak en mettant fin à la guerre et unifiant les armées. Mécontent, le Seigneur de Guerre Osika Kirske, ne l’entendait pas de cette oreille et projeta de les assassiner. La jeune Asajj survécut à l’attaque mais pas son Maître. Cette mort marqua tant la Dathomirienne qu’elle sombra vers le côté obscur, éblouie par la haine et la vengeance. Elle se tatoua alors le crâne d’une douzaine de marques représentant sa vengeance pour chacun des douze responsables de la mort de son Maître. Elle garda le sabre de Narec en souvenir de son apprentissage et de son respect pour son Maître, puis entretint et développa depuis lors une rage et une haine sans fin contre les Jedi, qu’elle jugea responsables d’avoir abandonné Narec. De plus, elle mena une guerre d'extermination sur Rattatak contre les pirates et finit par gouverner elle-même.
Elle attira alors l'attention du comte Dooku. Lui-même ancien Jedi et apprenti Sith de Dark Sidious, Dooku cherchait un élève qu'il pourrait entraîner et utiliser pour abattre Sidious. N'ayant plus rien à faire sur Rattatak, Asajj le suivit dans l'optique de continuer sa vengeance sur les Jedi. Elle rejoignit Dooku sur Serenno et lui promit son aide en échange d'un entrainement pour la rendre plus puissante. C'est à ce moment-là qu'elle choisit de se spécialiser dans la technique du combat à 2 lames. Quand le conflit entre les Séparatistes et la République débuta, elle obtint un rôle de commandement et la responsabilité de diverses missions. Durant ces années de guerre, sa brutalité envers les soldats clones lui fit une réputation qui bien souvent la précédait.
Au tout début de la guerre, elle se retrouva en face du maître Jedi Tholme sur lequel elle eut le dessus et qu'elle exécuta malgré les ordres de Dooku. Thorme était le maître de Quinlan Vos, ce qui aura des répercussions plus tard dans son histoire. Plus tard elle fut confrontée à de nombreuses reprises aux généraux Jedi Skywalker et Kenobi face auxquels elle fut contrainte bien souvent de se replier.
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