#ma colère est logique
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Je me mets en colère très facilement et purement...
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La relation d'un commandant avec ses soldats est similaire à ma relation avec la sorcière, pour survivre je devais minutieusement voir les détails et comprendre son langage, ainsi j'ai appris que ma mère ne me dirait pas qu'elle m'aime, mais elle me préparerait une nourriture saine par peur de la pression et du taux de sucre dans mon corps, et elle ne dormirait pas si elle sentait ma maladie et continuerait à m'avertir de changer mes mauvaises habitudes, parfois en criant plus fort pour que je l'entende parfaitement, et parfois en me frappant. Donc jusqu'à présent, je ne sais pas ce qu'est l'amour parce que je ne le comprends pas encore, et je ne pense pas que je voudrais le comprendre parce que cela me ralentirait, m'affaiblirait et me rendrait mou. Le dernier câlin, c'était quand j'étais... je ne peux pas me souvenir à cause des sons que j'entends.
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Khalid EL Morabethi
projet tentacule 2023
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Ce texte n'aura aucun sens, j'vais juste balancer ce que j'ai sur le cœur. Je ne sais pas à qui en parler, j'ai plus de psy et j'suis complètement paumée.
Ma mère est décédé mardi, épargnez moi les condoléances. J'avais coupé les ponts avec elle il y a plusieurs mois, c'était conflictuel depuis des années. Conflictuel c'est même peu dire.
Quand j'ai fait une tentative de suicide, elle ne m'a pas rendu visite à l'hôpital psy. Elle m'a privé de manger pendant plusieurs mois quand j'ai décidé de devenir végétarienne. Ma sœur m'a fait des attouchements quand j'étais gamine, et quand elle lui a avoué elle a juste dit, devant moi je cite, "c'est fait c'est fait c'est pas grave" et l'a invité à boire un café le lendemain. Comme si c'était OK. Elle m'a toujours fait passer en dernière. Ne m'a jamais montré d'amour, a toujours été plus dur avec moi. Je n'étais jamais assez à ses yeux, elle m'a toujours fait sentir comme une moins que rien.
Et quand , il y a quelque mois , j'ai décidé de partir de sa vie... elle n'a rien dit. Elle m'a laissé filé
Et pourtant, bon dieu, ce que je l'attendais. Je scrutais mon téléphone dans l'attente d'un appel, un message, un mot dans ma boite au lettre, je voulais qu'elle m'attrape le bras quand je la croisais dans la rue. Mais rien, jamais rien. Elle avait juste décidé que je n'existais plus. Mon appel à ce qu'elle me rattrape était soudainement devenu un commun accord pour que l'on devienne des étrangères. Et les mois ont passés, et petit à petit j'avançais. Ma colère et ma rancune se calmait. En quelque sorte, je dirai que mon deuil avait déjà commencé. Elle était toujours vivante oui, mais pour avancer il a bien fallut que je la considère morte. Mais mardi, on m'annonce son décès. Son vrai décès j'entends. Et j'ai pas réagi. J'ai pas eu mal, je n'ai pas senti la terre trembler ou mon monde s'effondrer. C'était presque logique. Et enfin j'allais arrêter d'attendre. C'est terrible. Suis je une mauvaise personne pour ça? Je ne regrette pas les mois passés loin d'elle, le temps perdu. Parce que, pour moi, le temps ce n'est pas moi qui l'ai perdu, mais elle.
Je n'irai pas à la crémation, parce que ce serait manquer de respect au commun accord que nous nous étions secrètement faite. Disparaître l'une pour l'autre...
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Super début de journée (non)
Je me lève, normal, comme tous les jours. Ma mère : "Bonjour, bonne fête !"
Moi je ne comprend pas, logique. C'est pas mon anniversaire ou tout autre truc du genre. Du coup je fais la tête je-comprend-pas-ce-que-tu-me-dis-la.
Donc ma mère continue : "Bah oui, c'est la fête des Emma aujourd'hui !"
J'adore la vie.
C'est le genre de truc, habituellement je m'en fous complètement. Mais malgré ma forte insensibilité et fort manque d'émotion, ah venant de ma mère ça fait bien mal quand même. C'est ce que j'appelle une "fissure dans ma glace". Il n'y a que deux personnes qui peuvent me faire mal, ce sont ma mère et ma sœur de cœur Rousil (pseudo hein).
Plus sérieusement, je devrais lui dire que je suis trans. Mais pour le moment j'en suis incapable. C'est pas sa faute si elle dit ce genre de trucs par rapport à mon deadname, mais c'est de sa faute que j'arrive pas à lui dire.
Elle s'est foutue de ma gueule une fois, pas deux.
Je ne sais plus quand, elle avait regardé le téléfilm "Il est elle" (du coup c'était quand il est passé à la télé). Moi c'est dans le sens inverse, mais je me suis dit "elle regarde un truc sur les trans sans rien dire de négatif, c'est bon signe !", rien de mieux pour mettre en confiance.
À ce moment-là, j'assumais ma transidentité seulement IVL et avec ma sœur. Je l'avais vaguement dit à mes amis au collège en 3e, sans demander un quelconque changement de comportement par rapport à moi (changement de prénom ou de pronom etc). Il n'y a qu'aujourd'hui que mes amis IRL sont au courant et s'adressent à moi avec mon nouveau nom. Je pensais que ce serait mieux si ma mère était la première personne à savoir (IVL c'était une sorte de "test", pour me rassurer, sans oublier que pendant longtemps j'étais un peu transphobe envers moi-même) et qu'elle pourrait donc choisir mon nom. Seulement quelques mois après le téléfilm (car je manque beaucoup de courage) j'ai fini par lui en parler. Sur le moment elle n'a rien dit, elle était juste gentille. Je me suis dit que c'était bon. Mais quelques jours plus tard, elle se met en colère contre moi et dit que si je lui avait dit que j'étais transgenre, c'était un mensonge pour lui faire pitié, pour pas qu'elle me punisse etc. Je n'ai pas trop compris la logique mais elle ne m'en a jamais reparlé après. Il n'y a que cette année, je ne sais plus quand exactement, je lui ai dit que ça m'avait blessé alors qu'elle disait que j'étais méchant avec elle (alors que je prend bien soin de ne rien lui dire de blessant, contrairement à elle). Elle a fait mine de pas s'en souvenir (je ne sais pas si c'est vrai ou non je ne suis pas dans sa tête) et s'est excusée. Elle m'a demandé l'air inquiète si j'avais encore des "doutes" (alors que quand je lui en avait parlé je lui ai jamais dit que j'avais des doutes, mais que j'étais bel et bien transgenre mais bon...). Je sais pas pourquoi j'ai bloqué, et je lui ai dit que j'étais cisgenre et qu'il n'y a aucun problème. Comme je lui avais avoué ça durant une dispute, j'avais peur qu'elle aie la même réflexion.
Depuis je suis complètement bloqué, je n'arrive pas à lui dire. Je sais même pas comment je devrais faire. Je ne sais pas comment ça va finir.
Mais bon pour avancer faut bien que je lui dise ? mais je sais que je vais pas le faire à moins qu'il arrive quelque chose de grave ou une "illumination".
Je vis seul avec ma mère, personne pour m'aider.
Ma petite sœur de cœur qui m'a beaucoup soutenu a déménagé, on ne se parle plus que par messagerie. Son soutien via messagerie est... beaucoup moins utile ? Elle fait de son mieux, mais j'aurais besoin d'elle à côté de moi.
Je ne connais personne de transgenre IRL, et IVL je n'ose pas embêter mon amie transgenre avec ça.
Mon père n'est pas méchant, mais il vit loin et n'a pas de téléphone portable. Pour le contacter je devrais appeler sur le fixe, et donc parler à mes grand parents avec lesquels j'ai coupé les ponts car toxiques (car mon père est un Tanguy XD). C'est dommage car c'est quelqu'un de compréhensif, même quand il a découvert via GTA (oui le jeu) que j'étais "lesbienne" (je raconterais ça plus tard c'était hilarant XD). du coup ça fait plusieurs années que je ne peux plus lui parler.
Mon ancien demi-grand frère nous a abandonnés il y a longtemps en nous piquant de l'argent. Je sais même pas s'il est vivant mdr.
En bref, je vis seul avec ma mère qui n'a confiance en moi que parce que "je suis une fille", et qui a peur dès que j'ai un comportement trop masculin. Comment je devrais faire moi, pour lui dire que je suis du même genre que tous ceux qui lui ont pourri sa vie ? Même moi je ne me comprend pas, alors elle...
#Je raconte ma vie#Ma vie#Mère#Relation familiale#Famille#Père#Coming out#Problème#Problèmes#Dispute#Disputes#Relation mère-fils#Relation mère-fille#Relation avec sa mère#Il est elle#Blocage#Blessure#Deadname#trans#transgenre#transgenre ftm#trans ftm#transidentité#ftm trans#ftm transgenre#transmasc#transmasculin#garçon trans#garçon transgenre#en français
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千年の誓いの果てに
(A la fin de ce vœu millénaire)
唄 初音ミク
Chant : Hatsune Miku
作詞・作曲:mothy
Paroles – Composition : mothy
イラスト:壱加
Illustrations : Ichika
動画:お菊
Vidéo : O’Kiku
千年の誓いの果てに滅びの運命訪れる
A la fin de ce vœu millénaire, sa destiné de destruction est arrivée
千年樹は常に見ていた
L’Arbre Millénaire continue de regarder inlassablement
人が紡いだ 罪と罰の歴史を
L’Histoire des Crimes et Châtiments que les Hommes tissèrent
History1 Histoire 1
罪 Péché
むかしむかしクライ森の奥で
Il était une fois au fond d’une sombre forêt
出会ったイブに恋をした
Je suis tombé amoureux d’Eve que j’ai rencontrée
彼女に僕は赤い木の実の
Je lui ai montré le chemin
在処を教えてあげたのさ
Pour la mener vers les fruits rouges
それが全ての罪の始まりだった
C’est ainsi que tous les péchés commencèrent
放たれた七つの光を
La Magicienne du Temps parti à la recherche
時の魔導師が追い求めた
Des sept lumières qui furent relâchées
十年の果ての狂気の果てに
A la fin de ces dix années de folie
罪の悪魔が動き出す
Les Démons des Péchés se mirent en marche
とても小さくひ弱な僕の
Le Moi si faible et si petit
コマドリの体ではなにもできなかった
Avec un corps de rouge gorge, je ne pouvais rien y faire
History2 Histoire 2
転生 Réincarnation
時の魔導師は弟子を求め
La Magicienne du Temps rechercha des apprenties
僕は候補に選ばれた
Je fus choisi comme candidat
人に転生したその姿は
Et avec la forme que j’eus en me réincarnant
恋したあの娘を模したもの
Je me mis à imiter la fille dont je suis tombé amoureuse
そして『僕』は『私』へと変わった
Ainsi le [Moi] fut changé en la [Moi]*
人として生きる喜びを
La joie qu’est de vivre en étant humaine
少しずつわかり始めていった
Petit à petit j’ai commencé à le comprendre
気弱な少女 優し召使
Cette timide jeune fille Cet amiable serviteur
様々な出会いを通して
Je fis de nombreuses rencontres
忘れかけた罪の足跡
Mais le bruit de pas des péchés oubliés
私の背後にいつのまにか追っていた
Sans que je ne le remarque, ils me pourchassaient
History 3 Histoire 3
千年樹 Arbre Millénaire
胸の凶刃嗤う刺客は
L’assassin riant qui planta sa lame dans ma poitrine
悪の娘の手先なのか
Était-il un subordonné de l’Infante du Mal ?
力尽きた私の体は
Mon corps n’ayant eu plus de force
小さな苗木に変わっていた
Se changea en une petite pousse d’arbre
世界を守ろう森の大樹として
Je veillerai sur le monde tout étant un grand arbre de la forêt
百年経ったある日の事
Puis un jour, cent ans plus tard
森に現れたのはあのイブだった
Celle qui apparut devant moi dans la forêt était Eve
五百年の騒乱の果てに
A la fin de 500 ans de bouleversements,
『私』は『私』と再会する
[Moi] et [Moi] se retrouvèrent**
時の魔導師はイブを取り込み
Et la Magicienne du Temps finit par absorber Eve
やがて全てはとある一つの憤怒へ
Enfin tout devint une seule et unique Colère
History3 Histoire 3
罰 Châtiment***
父を憎んだ不幸なネメシスは
La malheureuse Némésis qui détestait son père
いつしか世界の王となった
Devint finalement le Seigneur de ce monde
そして彼女は世界をも憎み
Puis elle vint à détester aussi ce monde
全てを『罰』の炎で包んだ
Tout fut alors pris dans les flammes de [Châtiment]
それが全ての罪の終焉だった
Avec ceci pris fin de tous les péchés
荒野と化した世界でも
Même si le monde devint un désert aride
私の心はまだそこにある
Mon âme sera toujours ici
千年の誓いの果てに滅びの運命訪れる
A la fin de ce vœu millénaire, sa destiné de destruction est arrivée
千年樹は常に見ていた
L’Arbre Millénaire continue de regarder inlassablement
人が紡いだ 罪と罰の歴史
L’Histoire des Crimes et Châtiments que les Hommes tissèrent
千年の誓いを超えて
Ayant traversés ce vœu millénaire
今こそ歌おう皆と共に
A présent nous tous ensemble chantons
そして世界は生まれ変わる
Ainsi le monde renaîtra nouveau
君らが望むそれぞれのユートピアへ
En l’Utopie que chacun de nous aviez désiré
*Ainsi le [Moi] fut changé en la [Moi]
-> En résumé 『僕』 (boku) est plus masculin/neutre (représentant la vie passé de Michaela en tant que Michael) alors que 『私』 (watashi) est plus féminin représentant depuis se résurrection en tant que femme
** [Moi] et [Moi] se retrouvèrent
-> Pour faire simple, je pense que chacun des moi représente à la fois Michaela et Eve, en sachant que la forme humaine sur laquelle Michaela se basa pour renaître n’est rien d’autre qu���Eve. Ainsi deux corps identiques se firent face tout en étant différent.
*** Histoire 3 Châtiment
-> Tout simplement une erreur de mothy je pense dans le rendu (car selon la logique c’est l’Histoire 4 et non 3 voilà…
Traduction faite par Merryメリー(dit aussi merryane-the-red-cat)
Vous êtes libre de me dire s’il y a des fautes ou d’utiliser ma traduction (tant que crédit bien sûr).
youtube
#e.c#evillious chronicles#french translation#mothy#traduction française#michaela#hatsune miku#akuno p#千年の誓いの果てに#A la fin de ce vœu millénaire#Youtube
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La nostalgie n'est plus ce qu'elle était. Ou le redevient ?
Comme complément au ''billet'' d'hier relatif à ma manière de revivre les ''rêveries d'un promeneur solitaire'', un nombre inhabituel de mails me suggère de revenir sur la juxtaposition de nostalgie et mélancolie, spleen et tristesse, amertume et colère, ou conserver et sauver, le mot ''nostalgie'' paraissant anachronique ou ''pas à sa place''. Désireux de respecter notre si belle langue français (à laquelle j'inflige, ''à l'insu de mon propre gré'', plus de blessures que je ne le voudrais), j'ai un peu ''potassé'' le sujet... et je suis heureux de partager avec vous mes découvertes.
Première surprise, le mot ''nostalgie'' est tiré du jargon médical. Jusqu'à la fin du XIX ème siècle, il désignait une maladie, qui pouvait être mortelle, particulièrement chez les militaires (ce qui m'a remis en mémoire le ''blues'' profond de GI's, retour du ViêtNam ou d'Irak). Fouillant plus avant, on découvre que la nostalgie (c’est un néologisme créé en 1688 à partir du grec nostos (νόστος = le retour) et algos (άλγος = la douleur), définie comme un ''mal du pays'', était une véritable pathologie qui méritait une nosologie (Laennec n'est pas loin !), des soins cliniques, et parfois de la chirurgie (on frémit à la pensée des dégâts qu'une ablation (et de quoi, grands dieux ?) pouvait entraîner ! Elle frappait en priorité les militaires allemands, les marins hauturiers, ou les gardes suisses de Louis XVI, et c'est donc les médecins militaires (?) qui ont fait avancer (re- ?) la recherche sur ce mal très mystérieux.
Ils accumulèrent donc les explications (re-re- ?) atmosphériques, l'altitude, les ''humeurs'' –évidemment !-- voire même une ''dégénérescence raciale propre aux montagnards'', ce qui devenait problématique lorsqu'il fallait poser ce diagnostic sur des marins cap-horniers. Tout y passa, jusqu'à ''l'agitation d'esprit d'animaux'' --voir Molière : il a tout dit ! Mais pas moyen de comprendre et donc d'expliquer comment une ''affection morale'' ou une ''passion de l'âme'' pouvait précipiter à la mer des marins bretons ou aggraver la phtisie ou le scorbut. Le problème devint pressant après la Révolution, avec la levée en masse puis la conscription généralisée, qui ont fait passer cette affection d'individuelle à collective. On trouve des récits de soldats bretons en manque de leur langue gallèse (le ''Gallo''), d'ariégeois de la Garde bloqués en Pologne ou de ''conscrits de 1813'' qui voulaient revoir leurs Vosges... au point que cet orphelinat du ''pays'' réduisait force troupiers ''à l'état de 'végétation'' et poussait certains au suicide malgré les efforts de leurs officiers.
Ensuite, sans explication reconnue comme telle, cette ''maladie'' a régressé lentement au cours du XIXème siècle, même si elle a encore fait des ravages pendant la guerre de Crimée et désemparé les troupes coloniales, les ''colons'' alsaciens ayant fui la germanisation pour partir en Algérie, et même les proscrits de Nouvelle Calédonie. On en trouve encore des traces pendant la guerre de 14-18, notamment chez des basques –pourtant si admirables au Chemin de Dames. Il semblerait qu'elle ait disparu –bien que le monde étant ce qu'il est, càd : fou, il ne faille jurer de rien ! Avec l'évolution du ''faire la guerre'', la Poste aux Armées, la multiplication des permissions ''de rentrer au pays'' et les progrès en matière de communications, la distance entre le passé et le présent a été réduite à presque rien (en revanche, je n'ai pas trouvé de traces sérieuses qu’auraient pu avoir smartphones et ordinateurs, autres que des enfoncements de portes ouvertes).
Dans la logique de certains de nos ''billets'' récents, il semblerait également que la standardisation massive des conditions de vie, l'aplatissement presque complet des différences régionales, l'alignement des paysages sur quelques modèles très standardisés (telle la généralisation des ''résidences secondaires''), la diminution sensible des accents régionaux, des particularismes, des vêtements traditionnels ou des cuisines typiques très ''marquées'', et la disparition des différences entre les paysages d'antan aient au moins eu une influence favorable –sur ce critère : la nostalgie n'est plus une maladie, ce serait un état d'âme finalement proche du romantisme. Comme quoi tout ne serait pas désespérément ''complètement noir'' dans le modernisme ! En tout cas, pas obligatoirement, et pas sur ce sujet précis !
Car le mot ''nostalgie'' est resté dans la langue courante, mais en changeant –pour partie-- de sens, comme c'est souvent le cas. La ''nostalgie'' aujourd'hui tend à désigner un sentiment diffus et assez mal défini qui serait une forme de regret des temps passés ou de lieux disparus ou lointains (en temps et en distance), mais auxquels on associe, souvent a posteriori, des sensations agréables. Le suffixe grec ''-algie'' (= la douleur) n'est plus là que par habitude, mais plus pour désigner un critère pénible de la chose, qui est plutôt devenue un sentiment agréable lié à un souvenir passé. Il s'agit principalement du regret mélancolique d'une chose, d'un état, d'une existence, ou d'une expérience que l'on a eue ou connue (désir d'un retour dans le passé), ou, à l'opposé, que l'on n'a pas eu ou pas connue, et qui vous manque (désir insatisfait). Ce manque est souvent provoqué par l'éloignement spatial et par le vieillissement qui crée un éloignement temporel qui peut être total.
La nostalgie peut se manifester dans des expressions telles que ''le bon vieux temps'', ou ''la belle époque'', ou bien –nous en parlons souvent-- ''c'était mieux avant'', mais la manière dont elle convoque le passé est souvent peu objective et peut relever d'un sentiment qui prétend que le passé était toujours mieux ou plus agréable que la situation actuelle et qui fait abstraction de ses éléments négatifs --qui ont existé. Dans la langue courante, on confond souvent la nostalgie avec le passéisme, qui est un attachement exclusif aux mœurs et aux valeurs du passé, et qui peut entraîner un repli sur soi à travers un désir profond de retourner vers des temps révolus. Mais autant le passéisme est une attitude fermée et quelque peu auto-destructrice, autant la nostalgie peut être vue comme un enrichissement qui ajoute les ''bonnes choses'' du passé à ce qu'il y a de bon dans le présent.
Et enfin, en fonction de principe de Lavoisier suivant lequel ''rien ne se crée et rien ne se perd, mais que tout se transforme'', je me suis demandé, à la fin de cette recherche rapide sur la nostalgie, si le désarroi qui frappe aujourd'hui toutes les strates de la société dans pratiquement tous les pays n'aurait pas des liens plus importants qu'à première vue avec un retour en force de l'ancienne ''nostalgie'' qui, frappant les ''exilés'' (qui sont des migrants qui ont réussi à ''passer''), les amène paradoxalement à reconstituer dans le pays d'arrivée les conditions de vie qu'ils ont fui... justement à cause d’elles ! Ce désir, difficilement compréhensible mais pourtant violent au point de sauter une ou deux générations, de vouloir recréer, subconsciemment mais mensongèrement, ce qu'ils ont fui pourrait être expliqué en partie par le retour subreptice de cette ancienne forme de nostalgie qui reprendrait du service pour détruire nos villes et nos campagnes alors qu'on la croyait morte.
Cette hypothèse fournirait l'explication manquante aux horreurs qui ponctuent de plus en plus nos jours et au dépassement de toute ''norme'' admissible dans le processus en cours, d'une immigration invasive qui rêve de recréer ici ce que la vie et le temps qui passe a supprimé ''au pays'' (modes vestimentaires et alimentaires, burkinis, us et coutumes soi-disant ''d'avant'', dans une fausse impression de ''retour aux sources'' –mais à des sources imaginaires car ré-inventées en quasi-totalité, qui sont interdits là-bas, mais refont surface ici, sous la forme de provocations, de violence et de haine inquiétantes : on recherche des rêves pour masquer la réalité, mais les jeunes marocains qui veulent tout casser les soirs de victoire --ou de défaite, ou de rien du tout-- ont intérêt à venir dans nos pays : chez eux, c’est NON !
L’idée vaut la peine d’être ''piochée'', au moment où les Etats se trouvent désarmés devant l’absurdité de réactions (et surtout d'actions ! ) que rien ne justifie ni n'excuse : pour comprendre pourquoi Bruxelles est mise à sac parce que le Maroc –qui n'a jamais été colonisé, surtout pas par les Belges-- a marqué deux buts (ce qui tue l’argument ‘‘mémoire de la colonisation’’. C’est un grand pas vers la vérité !), il faut aller au delà des fausses apparences et du ''premier degré'' qui sont la limite de nos politiques confits dans leurs réponses toutes faites --et toutes fausses. Nostalgie, quand tu nous tiens...
H-Cl.
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Apprendre à tomber
Peut-on espérer rencontrer quelqu'un d'intéressant quand on a une vie de merde ?
C'est une vraie question.
Mon Responsable de Master est un rêve de célibataire, du genre agaçant toujours à l'aise partout : grand, beau mec, des yeux de renard, métier prestige, suradapté socialement, bardé de diplômes & d'honneurs ET pas (plus ?) marié. Caréné à peine moins que Thomas Pesquet, du genre à me faire chercher le sommeil longtemps. Mon âge à peu près, en tout cas un Gen X comme moi, et encore scandaleusement attirant. C'est bien simple, à côté de lui les autres types ont l'air de gnomes agités de tics.
Quand il instruit quelqu'un d'important – pas nous, mais un journaliste ou d'autres chercheurs – il a une manière de souligner les points de soudure logiques de son discours avec un merveilleux sourire imperturbable qui semble ne s’adresser à personne d’autre qu’à lui-même, et on sourit à notre tour, quand même conquis par ce chatoiement impérial de muscles sous la fourrure, et puis soudain le sourire disparaît, aussi machinalement qu’il est venu, le tigre reprend sa route et sans bien savoir pourquoi, on se sent d’un coup malheureux, dérouté et un peu floué.
Un jour de grand décolleté, j'ai surpris son regard dans le couloir me laissant supposer qu'il est bien hétéro (?). La nuit suivante, alors que je me retournais dans mon petit lit en me grattant - me demandant quel genre de fille pouvait bien avoir accès à une merveille pareille - d'un coup je me suis vue, avec mon squat de punaises, la solitude qui me colle aux semelles pire qu'un bout de PQ, mon compte en banque à sec, ma reprise d'études que jeunes et vieux prennent comme un prétexte de plus pour me regarder de haut ; et ma vie, tellement suturée de partout comme une face de boxeur que je ne saurais même pas par quel bout la prendre, si je devais la raconter.
Le rire m'est venu comme çà.
Quand tu es une fille, on te bourre le crâne avec du plâtre pendant ta jeunesse pour que tu ne te laisses jamais aller, que tu ne profites jamais de la vie et que tu te sentes toujours du mauvais côté de la médaille : coupable de tout et libre de rien.
On te raconte, par exemple, que si tu te mets en colère, si tu ne cherches pas à plaire, si tu picoles, si tu sors tous les soirs, si tu dis toujours ce que tu penses... et surtout si tu nommes la violence masculine partout où tu la vois, non seulement tu ne trouveras pas de gars potable, mais même : çà sera entièrement de ta faute. Et comme tu es un peu con - et comme, soyons honnêtes, on éduque les filles pour qu'elles soient décoratives, pas pour qu'elles réfléchissent - tu y crois.
Jusqu'au jour où tu prends un marteau et tu en assènes un grand coup sur tous ces petits flics qui patrouillent dans ta tête. Et si tu sens la vieille culpabilité revenir, par exemple lorsque tu as fini la plaquette de chocolat en rotant de béatitude, tu t'aperçois vite que quelque chose a changé.
Pourtant c'est Kendrick qui a raison :
Love, let's talk about love / is it anything or everything you hoped for ? / Or do the feeling haunt you ?
#parfois même un papillon de lumière comme moi peut connaître le manque#secret crush on you#gender fatigue#despicable me#minions#scènes de ménage#my gif#détournement#hommage#lilane et son lâcher prise#seul moment où je la trouve supportable#célibataire#all the stars#kendrick lamar & sza
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Témoignage de Nancy Ferauge
J'ai longtemps hésité mais je dépose mon témoignage de conversion ici.
✅ J'ai toujours cherché Dieu (sans le savoir pendant longtemps). Petite, je parlais à Jésus dans la petite chapelle à coté de chez moi (oui je sais c'est catholique mais quand on a 6 ans, Jésus c'est Jésus)
➡️ J'ai été élevée dans la religion catholique et j'ai suivi tout le cursus dit "obligatoire" (petite et grande communion, confirmation, messe tous les dimanches, confession auprès du curé du village, enfant de cœur et j'en passe). Je n'y ai jamais rien compris ! Pourquoi mettre en avant Marie alors que le héros de l'histoire c'est Jésus ? Pourquoi tous ses saints ? Mais qu'est-ce qu'il raconte le curé ? Je ne comprends rien, je m'ennuie. Ado, j'ai laissé tomber tout çà et j'ai fait ma vie, loin de Dieu.
⦁ A 30 ans j'ai divorcé, remplie de mal être et de haine de moi-même (d'où un divorce plus que logique. Comment aimer un autre être humain si je me déteste à ce point).
En a suivi une vie débridée et une recherche effrénée de cet amour que je n'avais pas pour moi-même et que je pensais pouvoir trouver en l'autre, peu importe l'autre. Tout cela m'a conduit encore plus loin de Dieu et j'ai plongé dans le péché de la chair les deux pieds en avant.
Je me cherchais, qui étais je, quel sens avait ma vie, mais où était cet amour que je ne trouvais nulle part ?
⦁ J'ai décidé de suivre 3 ans d'étude en psychologie énergétique à l'âge de 37 ans.
Enfin je pouvais comprendre comment je fonctionnais et ce qui avait mené à ce comportement auto destructeur que j'avais depuis que j'étais adolescente. Durant ces années d'étude, j'ai été amenée à entrer en contact avec certaines personnes qui pratiquaient le New Âge (je ne savais absolument pas ce que cela était). Tout ce que j'ai vu, c'est leur apparente joie de vivre et ce sentiment d'être aimée qui me semblait juste incroyable ! J'ai foncé ! Sans réfléchir ! J'ai lu des dizaines de bouquins, j'ai rejoint un groupe de pratique de "désintégration" du "moi", j'ai fait les 2 premiers niveaux de Reiki, j'ai consulté des personnes dites "éveillées" comme on consulte un psychologue, j'ai suivi des séminaires où on apprend que notre pensée est créatrice et qu'il n'y a ni bien, ni mal, que seule la vie se joue comme elle le veut et que finalement, tout est permis et accepté, il n'y a plus de barrières ni de frontières à nos comportements, nous fusionnons avec le Grand tout. Le but étant de mourir à nous-même pour laisser la vie s'exprimer comme elle le veut sans plus aucune volonté propre.
⦁ Et cet amour, je le vivais bel et bien, le temps d'un séminaire ou d'une conférence en ligne, lorsque je lisais mes super bouquins, etc... Ensuite, je replongeais dans la détresse et l'anxiété et plus le temps passait et plus les montagnes russes s'intensifiaient. J'étais accro aux pratiques et autres gourous en tous genres. Je pensais être arrivée au bonheur ultime.
Ce que je ne voyais pas, c'est que je méprisais mes semblables, gonflée d'ego spirituel qui me disait que j'étais tellement avancée spirituellement que j'étais trop bien pour ces pauvres gens qui eux, ne comprenaient rien à rien et qui, à juste titre, me regardaient comme une extra terrestre.
➡️ A force de m'entendre dire que je devais suivre ma joie, j'ai terminé en dépression nerveuse profonde suite à une relation abusive que je pensais pouvoir "gérer" (LOL). Quel déni ! Il m'aura fallu 3 ans pour retrouver une stabilité à peu près normale, il m'aura aussi fallu quitter toutes ces pratiques qui ne faisaient que d'ouvrir des portes aux forces démoniaques qui s'en donnaient à cœur joie. Je ne compte plus les fois où je me suis retrouvée au sol à hurler de douleur psychologique et de colère (il était beau ce fameux amour que je cherchais).
⦁ J'ai fini par délaisser petit à petit toutes ces pratiques mais sans pouvoir m'en détacher totalement. Tout ce dont je prenais conscience, c'est que tout cela ne menait à rien si ce n'était à faire pire que bien et je commençais à regretter ma vie d'avant cette période New Âge.
En même temps que tout cela, j'ai renoué avec mon père (après plus de 15 ans de séparation). Il s'était converti à Jésus, lui que j'avais toujours connu athée. Petit à petit, il m'a amenée à connaître Jésus et la Bible, sans rien forcer. Je ne reconnaissais pas mon père, il était enfin un père plutôt qu'un bourreau, mais qu'est-ce qui avait bien pu lui arriver ?
➡️ La réponse était évidente: il avait rencontré Jésus et avait pris conscience de ses erreurs. Il était enfin présent pour ma sœur et moi. Un miracle ! J'ai entamé une nouvelle relation amoureuse (bien évidemment abusive) et j'ai terminé à la rue un soir de décembre 2020, un peu après le décès de mon père. Quelques jours avant, j'avais parlé à Dieu, je lui avais dit: "j'accepte de tout perdre Seigneur mais tu dois me sortir de cette relation de violence, je ne peux pas continuer comme ça". Le soir même, j'étais jetée dehors et recueillie par une amie de mon père, chrétienne elle aussi.
⦁ Avec beaucoup de patience et de bienveillance, elle m'a écoutée, soutenue, aidée à me reloger, et elle m'a parlé de Dieu, le vrai Dieu, celui que je cherchais depuis toujours sans le savoir. Elle m'a aussi expliqué que sans Jésus, je ne pouvais pas le rencontrer. J'avais bien entendu parler de Jésus avec mon père mais de là à passer par lui, c'était fort de café pour la personne que j'étais, moi l'accro au faux amour de Satan qui était si puissant qu'il passait pour le véritable amour, même s'il était éphémère sans pratiques sataniques (un peu comme une accro à l'héroïne qui ne comprend pas qu'il faut d'abord se sevrer avant de pouvoir revivre).
➡️ Sans se décourager, mon amie a continué à répondre à toutes mes questions et à m'expliquer avec des mots simples ce que je devais faire pour trouver Dieu. Un soir, elle m'a parlé de la justice de Dieu. Pour moi, Dieu n'était qu'amour, impossible qu'il soit juge de quoique ce soit, il est amour. En une fraction de seconde, j'ai été transpercée par la justice de Dieu et par son jugement sur ma vie. Je ne l'oublierai jamais ! Je ne comprenais pas ce qui m'arrivais. Je savais juste que j'étais perdue, avec certitude.
⦁ Le lendemain j'ai parlé à Jésus en toute franchise : "Bon ben visiblement, je n'ai pas d'autre choix que de passer par toi si je veux rencontrer Dieu et être sauvée. OK ! De toute façon je n'ai plus rien à perdre vu que j'ai déjà tout perdu. Fais ce que tu as à faire, ça ne peut pas être pire que ça l'est déjà". En y pensant maintenant, j'ai presque honte de mon arrogance à l'époque.
⦁ Et pourtant, c'est là que les choses sérieuses ont commencé. Au fur et à mesure que les jours passaient, je voyais tout ce que j'avais fait de contraire aux commandements de Dieu, ma vie de débauche, mes mauvais comportements, tout ce que j'avais pu faire de mal, aussi minime que cela puisse paraître. J'ai pris mes distances avec la majorité de mes amis, sachant pertinemment que cela était la seule chose à faire si je voulais sortir de cette vie de péché une bonne fois pour toutes.
➡️ J'ai commencé à lire sérieusement la Bible (que j'avais parcourue rapidement auparavant sur avis de mon père mais que je ne comprenais absolument pas). J'ai écouté de nombreux enseignements et j'ai consacré tout le temps libre que j'avais à connaître Dieu, Jésus et à vivre pour lui. Au bout de 2 ans (un peu moins je pense), je me suis fait baptiser, je désirais plus que tout m'engager devant Dieu et entrer officiellement dans la famille des enfants de Dieu.
⦁ Depuis, Dieu est toute ma vie. Les épreuves n'ont pas cessé mais j'ai avec moi le Seigneur des Seigneurs, le Dieu tout puissant. Son amour est l'amour que j'ai toujours cherché. Son soutien et sa force sont inexplicables et d'une puissance surnaturelle. Les déserts sont présents mais ils ne font que renforcer ma foi et ma confiance en Dieu.
➡️ Pour rien au monde je ne ferais demi tour. Les choses du monde ne sont rien à côté de l'amour et de la puissance de Dieu. Et le seul chemin vers lui s'appelle Jésus. Il m'a offert le salut alors que je ne le méritais absolument pas. Il m'accompagne chaque jour dans tout ce que je vis.
Il m'a sortie de la débauche, de mes addictions et de mes mauvais comportements. Il a permis que je renoue avec mon père et que je connaisse enfin ce que cela veut dire. Il m'a sortie de cette relation abusive et violente.
⦁ Il m'a remise sur la juste voie et il m'a donné des frères et sœurs qui sont l'exemple même de l'amour et de l'entraide, du soutien et de la bienveillance naturelle. Il a fait tant de choses pour moi. Sans lui, je n'étais rien. Ne doutez pas de l'amour de Dieu et de sa miséricorde. Il peut vous sortir des pires situations de votre vie et vous renouveler à son image. Il vous sauvera sans rien vous demander, si ce n'est d'accepter dans votre vie son Fils bien aimé qui a donné sa vie pour que vous soyez pardonné et sauvé.
⦁ < > Foncez ! Vous avez tout à gagner !
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David
David d'ailleurs ... c'est pas vraiment mon cousin...
Vis ma vie de fille ayant été éduquée par des congolais!
Alors chez les congolais, et surement ailleurs en Afrique, le mot "cousin" ou "neveu" ou encore "oncle" ou "tante" n'existe pas vraiment.
C'est à dire que la soeur de ta maman est automatique une maman aussi pour toi. Le fils de ton frère est aussi ton propre fils. Et ton cousin est ton frère, vu que ta tante est ta maman aussi...
Enfin soit, on sait se différencier mais les mots pour le dire n'existe pas. Sinon on dit "fils de ma soeur" ou "soeur de mon papa". Et cette subtilité est très importante dans la façon dont on se considère les uns les autres. J'aime beaucoup ce côté de la culture congolaise ancestrale. Y a une fraternité, une unité qu'on ne trouve pas ailleurs... Bon en 1998 c'est ce que l'ont pouvait penser.
Pourquoi je parle de ça? C'est parce qu'en vrai, en vivant en Europe, des personnes n'étant pas de notre famille deviennent des tontons, alors qui ne sont pas de notre famille et des enfants deviennent parfois nos "cousins" par la force des choses. Ainsi, un ami proche de mon papa, je peux l'appeler tonton depuis ma tendre enfance et c'est seulement à l'adolescence que je vais comprendre qu'en fait on a aucun lien de famille. C'est juste un papa noir qu'on voit tout le temps. L'appeler "monsieur" serait insultant.
Et c'est pareil avec David. Dans son cas nos parents ne sont pas proches avec ses parents à la base, ou quelque chose du genre. Non David est un enfant de l'orphelinat.
Quand mes parents arrivent du Zaïre, en Belgique fin de l'année 1979, ils commencent à aller dans une église. Ma maman visite un jour un orphelinat avec des femmes qui fréquentent l'église. Elles vont prier pour les enfants là bas. Et dans l'orphelinat il y a que des enfants blancs, rien d'étonnant en 1980.
En 1981, un jour une femme de l'église dit à ma maman que dans l'orphelinat un bébé métis zaïrois, a été déposé à l'adoption. Elle lui explique qu'il y a peu de chance que quelqu'un l'adopte car il est noir.
Mes parents ayant toujours cette mentalité de zaïrois, d'africain, se disent qu'ils doivent faire quelque chose. Car l'enfant d'une autre femme zaïroise est aussi leur enfant en quelque sorte.
En Belgique en ce temps là, les noirs présents étaient à 99% des zaïrois. La Belgique ayant colonisé le Congo (Zaïre). C'était logiquement que pour eux, cet enfant noir était d'une maman zaïroise. C'est encore dure pour moi de dire le Congo parce que depuis que je suis née c'était le Zaïre... enfin soit.
Mes parents en ce temps là sont toujours zaïrois et ne peuvent pas adopter en Belgique. Donc la question ne se pose pas d'adopter le bébé. Mais ils ont tellement pitié pour cet enfant qu'ils vont souvent le voir. Au fil des années, la direction permet même à mes parents de prendre David les weekends. C'est ainsi que j'ai toujours connu David. D'ailleurs il était aussi à nos rassemblements de famille, donc très vite David est mon cousin mais aussi le cousin de mes cousins, le neveu de mes tantes et oncles (des vrais comme de ceux qui le sont en quelque sorte). Tout ça s'est fait naturellement.
Mais David sait qu'il a mère , un père qu'il ne connait pas. Il est de notre famille, c'est intégré. Cependant, en lui, il y a toujours eu un questionnement. Et je commence à entendre de plus en plus que mes parents sont appelés à l'orphelinat pour calmer David.
Parce que David a le cerveau qui a commencé à exploser en grandissant. Parce ses questions ont commencé à prendre trop de place. Et les réflexions des autres se sont heurtées aux siennes. Et tout cela s'est changé en colère contre tout et tout le monde. Il se bat avec ses camarades de l'orphelinat, avec les surveillants, avec ses professeurs, ... Il devient intenable car il se dit qu'il est personne car il ne vient de nul part.
Et en même temps, il se raccroche encore plus aux seules choses qu'il a. Sa famille bricolée à sa naissance par mes parents qu'il voit principalement le weekend, et qu'il appelle tante et oncle.
Mais David sait que sa mère l'a abandonné. Il sait que sa vraie mère, s'est donné la peine de le garder 9 mois et quelques jours dans son ventre pour finalement le laisser à des inconnus. Sans se soucier de savoir s'ils seront bon envers lui ou s'il sera heureux. Comment avait elle pu faire ça?
Et ses pensées, le blessent et le tuent à petit feu. Il pense moins à son père, plus à sa mère. Car dans son raisonnement, c'est elle la fautive. Pourtant il aurait tellement aimé en avoir une. Ou qu'elle soit juste morte comme pour le cas de certains de ses camarades. Mais non, sa mère à lui, l'a vu et a décidé de le laisser, de le jeter.
Quand il y a une naissance dans la famille, comme celle de mon petit frère, il est toujours particulièrement ému et plus confus. Car il regarde le bébé, innocent, fragile, inoffensif, sans défense et tellement dépendant, et il se dit que c'est dans cet état là que sa propre mère a décidé de l'abandonner. Sa mère doit être un être cruel. Parce que un bébé c'est si beau.
Il ne le dit pas, mais il pleure de rage car en vrai, il est jaloux. Il aurait voulu avoir une mère qui le bichonne, qui s'occupe de lui et le câline.
Mes parents ont beau lui parler, essayer de le raisonner pour qu'il écoute ses professeurs, ses surveillants, et qu'il arrête de se battre, mais c'est peine perdue. Chez nous, il est plutôt conciliant mais dès qu'il retourne à l'orphelinat, ça s'envenime.
Quand la direction de l'orphelinat change, il durcisse le trait avec lui. On l'interdit de sortie le weekend, pour le punir.
Mes parents n'ayant aucun droit sur lui ce sont des moments difficiles. Et parfois on va le voir là bas pour au moins qu'il ait de la visite. Mais l'orphelinat est loin. Et parfois on ne le voit pas pendant 2 semaines. Maman et papa prennent le temps de l'appeler souvent mais est-ce suffisant pour un enfant qui toute sa vie a vécu ailleurs qu'avec sa famille.
Un jour j'entends maman qui pleure dans leur chambre. Et papa qui essaie de la consoler en disant "Dieu va faire, Dieu va agir".
Ma maman: nazokoka lisusu te... azo souffrir kuna azo souffrir... (Je n'y arrive plus, il souffre là-bas, il souffre...)
Et du coup je suis retournée dans ma chambre, et j'ai aussi pleuré. Puis j'ai prié parce que j'ai entendu dire que Dieu se considère comme le Père des orphelins, alors qu'Il s'occupe de David!
Et là le drame est arrivé.
David est attablé à leur cantine d'orphelinat avec ses amis. Un surveillant vient le chercher pour je sais plus quoi. David dit qu'il arrive. Le surveillant lui demande de venir tout de suite. David rétorque qu'il finit d'abord de parler puis qu'il va venir. Le surveillant pose sa main sur son épaule et veut lui demander une nouvelle fois de venir directement. Mais comme il le racontera lui même plus tard, il éclate pourtant le surveillant n'avait pas été méchant , il lui avait parlé calmement.
Mais là David a pété un câble. Il a poussé le surveillant qui est tombé au sol. Les autres ont commencé à crier et d'autres à encourager la bagarre.
Le surveillant essaie de se ressaisir mais David commence à le frapper. La colère, la rage monte en lui de façon fulgurante sans qu'il ne puisse ou ne veuille le contrôler.
Il frappe le surveillant dans le ventre au visage, de façon tellement virulente , qu'il faut 2 autres surveillants pour venir le maîtriser.
Quand il frappe, David n'est plus là. Il est comme possédé par toute la violence qu'il existe sur terre. Il en a tellement qu'il faut qu'il la sorte et c'est ce pauvre surveillant qui en a fait les frais.
Sa tête va exploser et il ne peut que crier , comme s'il avait du feu dans la gorge qu'il devait recracher.
C'est violent au point qu'on doit le piquer et lui injecter un tranquillisant. Ce qui est arrivé que très rarement dans cet orphelinat.
Et là David repense à sa vie. Une vie de différence où il sait depuis trop longtemps que celle qui devait l'aimer en premier n'a pas voulu de lui. Qu'avait- il de si horrible pour qu'elle ne veuille pas de lui? Pour qu'elle décrète qu'il ne méritait pas l'amour d'une mère? Et puis de le laisser dans ce village perdu de Belgique où il est le seul noir. Où avec son bagage déjà d'enfant rejeté, il est encore rejeté pour sa couleur de peau, sa différence. Parce que ce n'est pas toujours lui qui a commencé les bagarre. Il a dû parfois juste apprendre à se défendre car on le harcelait juste parce qu'il était coloré.
A quoi bon vivre si on n' est pas aimé? Dans ces moments là, on était loin de lui. Et David oubliait toute sa famille bricolée, les cousins, cousines, tantes, oncles, mes parents, mon frère et moi.
Dans ces moments là, David voulait juste mourir. Pourquoi cette mère avait poussé le vice jusqu'à le laisser vivre? Alors qu'il commence à former le plan désespéré de se donner la mort, il entend une conversation derrière une porte.
"Espèce de sale gosse de noire!"
Il se rend compte qu'il est dans une pièce dans le noir. Il est allongé et comprend qu'il est également attaché par les mains et les pieds.
"t'es vraiment qu'une merde"
Ce n'est pas un élève qui parle. Ce n'est pas un enfant qui parle. C'est une adulte, une surveillante derrière la porte qui semble s'adresser à lui. Il sait qu'il est détesté. Donc ça ne change rien, ça renforce juste son idée d'en finir.
"ta mère n'a pas voulu de toi"
Cette seule phrase le détruit. Il veut taper sur sa tête pour qu'elle ne résonne plus dans son esprit. Mais ses mains sont bien attachées et il gesticule sans pouvoir bouger.
"t'es que le fruit d'un viol, c'est pour ça ta mère n'a pas voulu de toi!"
" chhhhht arrête arrête on peut pas arrête..."
"t'as vu c'qu'il a fait à Bernard!!!! C'est un sauvage"
"allez arrête, viens"
Les 2 voix s'éloignent.
David est figé. Plus parce qu'il ne peut pas bouger, mais parce que les mots de ces femmes viennent de lui envoyer un coup de massue. Il a les yeux écarquillés. Il est dans le noir, Il ne regarde rien mais il est sonné. Il n'arrive plus à parler. Il le sait . Il n'arrivera plus à parler.
Quand il fait à nouveau jour, il est toujours comme figé. Il ne le sait pas mais il est en état de choc. Quand on vient le voir dans la pièce, il y a plusieurs personnes. Deux personnes musclées, un médecin et 2 infirmiers.
Ne le voyant plus réagir, il y a un vent de panique. Il est emmené à l'hôpital où ils se demandent si c'est ce qu'on lui a injecté qui lui aurait fait ça. Il se demande s'il est allergique à un des composants o�� si on lui en a trop injecté. On appelle mes parents à qui on explique pas toute l'histoire.
Finalement, l'orphelinat ne veut plus le reprendre. Ma mère est devenu belge en 1995 donc on peut accueillir David.
Il ne parle plus. Et il a les yeux écarquillés. Les médecins disent qu'il a peut-être vu quelque chose qui l'a traumatisé. Je n'ai que 11 ans en ce temps là et j'avoue que David me fait flipper.
Le pasteur vient à la maison. C'est la première fois que je vois le pasteur chez nous.
Il pose quelques questions à David qui restent sans réponses. Le Pasteur prie avec mes parents. Maman pleurent en priant. Ca me fait de la peine.
Puis le pasteur dit calmement mais fermement "Au nom de Jésus, esprit qui a enfermé la voix de David, sort! Libère le de ce mutisme Seigneur! Et qu'il puisse nous dire ce qu'il a sur le coeur"
Là David a commencé à pleurer. Et il a ouvert la bouche mais aucun son n'est sortis.
Mais ce n'était pas parce qu'il ne parlait plus. C'était la peur d'oser sortir un son.
David: elle a été violée
Moi j'étais derrière une porte et je n'ai pas compris le mot sur le moment.
Tout le monde est étonné. Et David raconte ce qu'il s'est passé. Maman le serre dans les bras, papa et le pasteur le soutienne et essaie de le réconforter. David est bouleversé parce qu'il a passé toute sa vie à nourrir une haine profonde pour celle qui l'a mis au monde. Mais qu'en une fraction de seconde toute sa haine s'est changée en compassion.
Parce que l'histoire est différente maintenant pour lui. Ce n'est pas une mère indigne qui ne l'a pas aimé à la naissance.
David a les larmes qui ne cessent de couler sur ses joues
Le pasteur: c'est une femme qui t'a aimé David! Après ce qu'elle a subit si c'est vrai... c'est un courage incroyable qu'elle a eu
David: c'est une femme qui était dans un pays étranger, qui s'est faite violée et qui a quand même eu assez d'amour pour décider de me garder
Et là David devient différent. Déjà il vit chez nous, en plus il est enjoué. On doit lui trouver une nouvelle école mais surtout il est déterminé à retrouver sa maman.
Oui parce qu'à partir du moment où il a su que cette femme avait peut-être été violée, c'est devenu sa mère. Une femme qu'il fallait à tout prix protéger, aider.
Maman a essayé de lui expliqué que peut-être elle avait de la culpabilité et que ce serait difficile de le voir. Ca le boostait encore plus. Si en plus elle souffrait de culpabilité, il devait la rassurer. Sa mère était le nouveau sujet à la maison. David a supplié pendant une semaine mes parents pour retourner dans la région de Liège à l'orphelinat. Car si certains savent qu'il est le fruit d'un viol, c'est qu'on pourrait en savoir encore plus.
Moi je ne fais pas partis de l'aventure. A chaque fois qu'ils se déplacent avec David pour les recherches administratives, mon petit frère et moi sommes laissés chez nos cousins ou chez Maryline.
D'ailleurs Maryline aussi est une "cousine" sans lien de sang mais nos mamans étant bonnes amies... bref
Ils obtiennent à l'orphelinat l'acte de naissance de David, et des informations sur l'hôpital où il est né et même le médecin qui a assisté l'accouchement.
La semaine suivant ils vont à l'hôpital où David est né. Tout tourne autour de David et il semble tellement excité de tout ce qu'il vit, ces enquêtes sur ce qu'il s'est passé et comment. Mes parents le préserve juste quand il s'agit du récit qui entoure le viol.
Et enfin vint le moment où ils ont son nom et son prénom
David reste longtemps à regarder ce papier où le nom de sa mère est écrit. Il en pleure d'émotion
David : Elisabeth Muanda Mukendi
Mes parents l'ont cherché, puis par le bouche à oreilles. Parce qu'on est encore à une époque où les gens savent s'il y a un zaïrois ou une famille africaine dans leur quartier.
Arrive enfin le jour où ils ont su la localiser. Ils ont son adresse. David est surexcité mais mes parents décident qu'ils iront samedi fin de matinée chez elle.
C'était sans compter l'excitation de David. Il quitte chez nous, le lendemain matin avec le plan de Bruxelles. Ce n'est qu'au moment de partir à l'école que mes parents constatent paniqués que David n'est pas là, on pensait qu'il était toujours dans sa chambre...
Pauvre de nous, en ce temps là pas de GPS, encore moins un smartphone avec la localisation. On avait des sortes de livres avec le plan des quartiers des villes. On regardait répertorié par ordre alphabétique le nom de la rue qu'on cherchait. Ca nous disait à quelle page du livre la trouver, et il fallait la localiser sur la page dans la bonne ligne et la bonne colonne, genre la rue recherchée se trouve page 35 - ligne A - colonne D.
David est arrivé devant cette immeuble à appartements. Il reste plusieurs dizaines de minutes. Puis il y va et sonne là où il voit "E. Muanda Mukendi". Une personne répond mais le parlophone grésille et ils ne s'entendent pas bien. Finalement, la personne descend et ouvre la porte du hall
La personne regarde le jeune homme à la peau claire devant elle. Et sans qu'elle ne puisse le contrôler, comme à chaque fois qu'elle a croisé un garçon métis, ces 13 dernières années, les larmes ont commencé à lui monter aux yeux.
Sa maman: oui bonjour ?
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Prépa strophe, brouillon....
À brut....tu cache ta fougue dans ton ventre et à 90 ans tu rejoins le cercueil, j'ai préféré laissé une chance au supra...même si l'objectif ici . C de tout mettre en strophe et d'écrire un roman
↕️ Informel
Je li le journal du matin et est écrit
.
La formation à créé notre chère argileuse"très grande métaphore au sujet (...)
Création émanation recul et action
Et ainsi
Fut le verbe
Par la formation de ce monde
Et Non le verbe;
Celui qui en précède la formation du monde
Par La prière des autres
C un truc de corsaire
.
Je suis l'océan répulsif, métaphore prépa strophe
Ce dessin le Chawbaka 5G. 😅 ,
Et écrit cash à brut🐎
À la esäv 😅 qui signifie une colère passagère
On ne commande pas un corps
Pluriel et non unique
Sa parle de la déesse de ce monde
Et de nous
.
.traduc ; le verbe ne précède pas l'ingénierie et la formation du monde en amont,c.letude donc la réflexion via ta propre logique donc ton empreinte
.
Je suis l'océan répulsif
Je préserve mes secrets
Mystère et suspense c tout~
.
Nul comme ecrit
Il à remercier mon âme,
J'ai remercié la sienne
Or, il suffirait de ce dire
La vie de la vie est racines, c le codex
.
Maintenant
Je suis un flan évasif
Métaphore
Manger par l'ogre de mes rêve
Ma tout autre déesse imaginaire
.
La formation à créé notre chère argileuse
Création émanation recul et action
Et ainsi
Fut le verbe
Par la formation de ce monde
Et Non le verbe ?;
De
Celui qui en précède la formation du monde?;
Par
La prière des autres ?
. l'écrire
C un truc de corsaire
..
Note;Les Magnétisme pour l' ingénierie matériel, secret dogon..... rappelle. effacer c écrit, à mettre en strophe
Les roulements mécaniques...(...)
.
Léonard de Vinci
Avait le coffre
Au sujet de la mécanique
.
Tu rajoutes le magnétisme
De ce que les dogon cache dans leur ingénierie
Qu'il ne déploie pas
Peuple insignifiant
C ce que nous sommes.
Du bracelet d'esclaves....longue histoire...
.
Tout ça brouillon à remettre en écrit lisible et précis
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Répétition sonore étouffée dans l’atmosphère. Un claquement qui n’en finit plus. Une frappe sans ecchymose, un lancé sans impact. Je regarde le trou incolore, le vide qui se distord sur ma peau. Et le tapis. J’aime et je déteste les tapis. C’est toujours les tapis que je fixe lors de discussions douloureuses. Je ne me souviens plus du visage de ma psy, ni de son prénom ou même de la couleur de ses yeux. Juste du tapis. Un peu de celui de la salle d’attente, mais surtout les motifs de celui de la salle de consultation, un tapis à motifs ethniques avec des couleurs qui se confondent à mesure que mon regard tente de les distinguer.
Là encore, un tapis. Pleins de poils de chats, mais ça ne m’empêche pas de le fixer, de deviner la matière au toucher, de détailler chaque couleur et chaque détail irrégulier qui forment un tout qui parait plus ou moins cohérent. Moi je n’ai pas de tapis chez moi. A cause du chien. Le tapis c’est comme une zone de conflit, comme si toute la poussière qu’on y cache au-dessous pouvait sortir en un nuage, après un coup de pied qu’on fou dedans. Moi je contrôle pas très bien tous mes gestes, des coups de pieds dans les fourmis j’en met depuis que je suis enfant. Pour compenser je cherche leur trou et je mets du pain devant. Mais c’est pas ça l’histoire.
Ici, le tapis bouge. Sa voix se lève et prend des mesures peu ordinaires, plutôt dans les graves avec plusieurs variations. Et la lumière sur le tapis, comme un flash qui se projette et fait des vagues, perturbe mon attention. Mes yeux se décollent alors de ces élans lumineux pour en chercher l’origine… et rien. La télé, éteinte. Les fenêtres, fermées. La nuit, tombée. Juste une petite lampe, pas de vent, pas d’écrans numériques allumés, rien qui ne pourrait produire de façon logique et concrète ces petites lumières mouvantes qui dansent sur le tapis, sous mon regard inquiet. Le discours en fond sonore teinté de colère n’atteint plus mon cerveau qui se trouve endolori par la subtile annonce d’un pied encore, hors frontière.
J’ai le cerveau qui aime trop danser. Toujours sur un fil, entre réalité et fiction. A tomber dans l’autre monde, à rattraper la bobine par la parole pour tout transmettre au vivant, dans un élan d’angoisses un peu incompréhensible mais toujours suffisamment pour être sûr de revenir. Toujours rattrapé par un regard et une oreille, par une mémoire, qui conserve mon âme vagabonde et parallèle. J’ai toujours su que ma plus grande peur c’est de mourir. Je pense que c’est commun à beaucoup de monde. La mort c’est pas sur le corps. C’est dedans, mais surtout dehors. J’ai peur de passer la frontière et de perdre mon identité. De perdre ma mémoire. J’ai peur de ne plus pouvoir transmettre à l’autre, de ne plus pouvoir y déposer des reliques de moi-même et de n’avoir plus personne pour composer le puzzle de mon être à mon enterrement. De pas pouvoir me reconstruire tout entière, d’être moitié, défigurée parce que trop dure à saisir. Alors j’écris, pour contrer la mort, pour mettre à mort ces bouts de moi et les éparpiller partout pour que quelqu’un s’en saisisse. J’ai peur de plus pouvoir partager. Que le tout me rejette, que je sois plus connectée. C’est ça qui est délicat avec les tresses et les fils, il suffit d’une mèche qui se rebique et ça casse le lien, ça continue, plus fragile, et le reste file sans ne jamais se prolonger. Y disait que c’est parce qu’on reste d’un côté de la frontière qu’on a peur comme ça parce que de l’autre côté en fait, il y a beaucoup plus de vivant, trop pour une seule vie justement. Que tout continue de se prolonger sans fin, mais que de notre côté on voit pas, l’horizon coupe toutes perspectives. Je prend sa voix qui me l’explique avec son regard de fou qui a déjà vu l’ailleurs, et je m’en fais parfois un cocon quand je sens que le monde tremble et que même le tapis se découd.
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DIMANCHE 28 AVRIL PATIENCE, DIEU EST À L’ŒUVRE !
« ESPÈRE EN L'ÉTERNEL, GARDE SA VOIE » PSAUMES 37.34
Quand les choses n'arrivent pas aussi vite que je le voudrais, l’anxiété, la frustration et la colère s’emparent aussitôt de mon esprit. Et si je suis du genre à vouloir tout faire moi-même, je vais vouloir aller plus vite que Dieu au risque de m’attirer des ennuis. La Bible dit : « Par l'Éternel, les pas de l'homme s'affermissent, il prend plaisir à sa voie » (Ps 37.23). C’est logique : si je suis les pas du Seigneur, je ne peux pas aller plus vite que lui, car il est mon guide. Je vais faire simplement le pas suivant et je lui fais confiance pour arranger les choses. Dieu sait ce que j’ignore. Mes connaissances sont limitées. Si je crois que mes pas sont dirigés par le Seigneur, qu’il a un plan pour ma vie, qu'il se soucie de moi et qu'il a mes intérêts à cœur, alors je m’appuie sur ce passage de la Parole : « Espère en l'Éternel, garde sa voie, et il t'élèvera pour que tu possèdes le pays » (Ps 37.34). Dieu sait ce qu'il fait. Il travaille selon son calendrier, pas le mien. Il m’élèvera et me donnera toutes choses au temps convenable. J’évite l’impatience qui signifie deux choses. 1) L’immaturité. Les bébés pleurent jusqu'à ce qu'on les prenne dans les bras, et les enfants n’aiment pas attendre. Mais un parent sage et compréhensif sait que l'enfant est rarement en mesure de gérer ce qu'il demande. 2) L'incrédulité. La Bible dit ainsi : « Vous avez en effet besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis » (Hé 10.36).
B365 — Plan de lecture Deutéronome 7-8
Prière du jour Seigneur, donne-moi la patience d’attendre le bon moment.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2024
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Chapitre 85 : Kidnappés partie 1
Parker décrocha son téléphone avec nervosité, cherchant à joindre ses partenaires. Elle tomba sur leur répondeur, ce qui la fit grimacer.
Ouais, c'est votre super pote Parker. Je peux savoir où vous êtes ? Le moment est mal choisi pour s'évader en amoureux. Non, sérieusement, rappelez-moi, ça ne m'amuse pas !
Elle raccrocha, ses doigts tremblant légèrement. L'inquiétude s'insinuait en elle comme un poison lent. Refusant de céder à la panique, Parker se dirigea vers les chambres de Mulder et Scully, espérant y trouver un indice sur leur localisation. Mais après avoir fouillé chaque recoin, elle n'eut d'autre choix que de reconnaître qu'ils étaient partis sans laisser de trace.
Frustrée, elle serra les poings, sa colère montant en elle comme une marée. Elle se dirigea d'un pas vif vers la réception du motel, déterminée à obtenir des réponses.
Excusez-moi. Dit-elle au réceptionniste d'un ton brusque. Je suis à la recherche de mes deux associés. Un homme brun accompagné d'une jolie rousse. Ça vous parle ?
Le réceptionniste, un homme d'âge moyen à l'air un peu fatigué, acquiesça.
Oui, je vois très bien. Je ne les ai pas revus depuis votre arrivée, désolé. Peut-être que ma compagne pourra vous renseigner mieux que moi. Attendez un instant, je vais la chercher. Répondit-il avant de disparaître dans l'arrière-boutique.
Parker attendit, tapant nerveusement du pied. Chaque seconde qui passait augmentait son angoisse. Lorsque la femme du responsable arriva enfin, elle s'efforça de maîtriser son impatience.
Vous cherchez ce couple d'agents, c'est bien cela ? Demanda la femme, avec une pointe d'hésitation.
Oui, un grand brun et une rousse. Vous savez où ils se trouvent, oui ou non ? Répliqua Parker, son ton devenu sec.
La femme sembla légèrement déconcertée par son impatience.
Ça, je ne le sais pas. Répondit-elle calmement. Mais je peux vous dire qu'un jeune homme est venu leur rendre visite hier soir.
Les mots frappèrent Parker comme un coup de poing. Elle sentit son cœur se serrer douloureusement.
Quel jeune homme ? De quoi il avait l'air ? Demanda-t-elle, luttant pour garder une apparence de calme.
Il devait avoir votre âge, assez grand, plutôt joli garçon et très sûr de lui. Décrivit la femme du motel.
Parker sentit la panique monter en elle. Elle lutta pour rester impassible, mais son esprit s'agitait furieusement.
D'accord, je vois. Je suppose qu'il ne vous a pas dit son nom ? Demanda Parker, espérant contre toute logique une réponse positive.
Non. Il m'a simplement demandé leurs numéros de chambre. Il voulait leur faire une surprise, soi-disant. Je pensais que c'était votre ami, vous comprenez ? Tout va bien, mademoiselle ? Demanda la femme, visiblement inquiète.
Parker hocha la tête mécaniquement, une expression désorientée sur le visage.
Oui, bien sûr. Merci pour ces précieuses informations. Je dois vous laisser. Dit-elle, la voix soudain plus faible, presque lointaine.
Elle s'éloigna, son esprit embrouillé par l'inquiétude. Ses pensées tournaient en boucle, incapables de se fixer sur un plan d'action clair. Elle prit une grande inspiration, tentant de se calmer et de réfléchir avec lucidité. Mais l'idée que Mulder et Scully soient en danger la rendait folle d'angoisse.
Pendant ce temps, Mulder et Scully reprenaient lentement conscience à l'arrière d'une vieille Mercedes rouge, au milieu de nulle part. Les souvenirs revenaient par bribes, et ils réalisèrent qu'ils avaient été kidnappés. Encore sonné, Mulder se redressa avec difficulté.
Scully, tout va bien ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Où sommes-nous ? Demanda-t-il, encore confus.
Scully se massa le crâne, grimaçant sous l'effet d'une douleur lancinante.
Bon sang, Mulder, j'ai un de ces maux de tête. Je me sens toute étourdie, comme si on m'avait assommée.
Mulder se mit à tâter les portes du véhicule, cherchant une issue, mais elles étaient fermées à clé.
Hé ! Il y a quelqu'un ? Cria-t-il, frappant contre les vitres avec frustration.
C'est quoi ces conneries ? Renchérit-il, la colère montant en lui.
Un homme s'approcha alors du véhicule, un sourire nonchalant aux lèvres.
Salut, vous deux ! Je vous ai bien eus, hein ? Dit-il en les fixant à travers la vitre arrière.
Mulder plissa les yeux en le reconnaissant, la rage montant en lui comme un volcan prêt à exploser.
Krycek ? J'aurais dû m'en douter ! Répliqua-t-il, sa voix grondante de colère.
Scully, malgré la situation, retrouva son calme professionnel et s'adressa à leur ravisseur d'un ton autoritaire.
Relâchez-nous immédiatement ! C'est un ordre !
Krycek se contenta de sourire, son expression marquée par une malice déstabilisante.
Encore un peu de patience, ça viendra. J'ai quelque chose à terminer avant. Dit-il, avant de sortir le téléphone de Mulder de sa poche et de composer un numéro.
Mulder, incrédule, réalisa que leurs téléphones et leurs armes avaient été volés.
Ce salaud a volé nos téléphones et nos armes de service ! Déclara-t-il, une étincelle de stupéfaction dans les yeux.
Scully le regarda avec une anxiété grandissante.
Qu'est-ce qu'il compte faire, d'après toi ? Demanda-t-elle, son ton révélant une inquiétude sous-jacente.
Mulder serra les dents, luttant contre l'impuissance qui menaçait de l'envahir.
Je ne sais pas, mais nous allons bientôt le savoir.
De l'autre côté, le téléphone de Parker se mit à sonner. Son cœur s'emballa, et elle décrocha immédiatement.
Agent Mulder ? Où êtes-vous, bordel ? Lança-t-elle, la voix tremblante d'angoisse.
Mais ce ne fut pas la voix de Mulder qui répondit. Une voix railleuse qu'elle reconnut immédiatement la glaça sur place.
Salut, ma belle. Navré, mais ce n'est pas celui que vous croyez au bout du fil. Répondit Krycek, le ton imprégné de sarcasme.
Parker sentit les battements de son cœur s'accélérer, une profonde colère commençant à s'emparer d'elle.
Écoute-moi bien, fils de pute, touche un seul de leurs cheveux et tu es un homme mort. On s'est bien compris ? Gronda-t-elle, la voix trahissant une fureur à peine contenue.
Krycek ria doucement, savourant son effet sur elle.
Du calme, ma douce. Tu ne comprends pas. Je suis revenu pour vous aider. Tu te trompes d'ennemi, ma belle.
Parker prit une grande inspiration, tentant de ne pas céder à la panique.
C'est ça, cause toujours. D'abord, je veux m'assurer qu'ils sont bien vivants. Passe-les-moi tout de suite !
Krycek, comprenant qu'il valait mieux ne pas jouer davantage, s'exécuta. Il s'approcha de la voiture et tapa sur la vitre pour attirer l'attention des deux agents.
Hé ! Ça va là-dedans ? Demanda-t-il, son sourire narquois toujours présent.
Mulder et Scully échangèrent un regard, partagés entre la frustration et l’inquiétude. L'affrontement avec Krycek ne faisait que commencer, et ils redoutaient tous les deux que le pire restait à venir.
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TOUT CE QUE LE CRÉATEUR DIT SUIT UNE LOGIQUE QUE L'ÊTRE HUMAIN N'ARRIVE TOUJOURS PAS À COMPRENDRE OU À SUIVRE, AUJOURD'HUI.
Voici ce qu'il faut comprendre des Textes Sacrés, mes chers amis.
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QUAND DIEU NOUS DIT, QUE TU N'AURAS PAS D'AUTRES DIEUX DEVANT MA FACE.
Autrement dit, n'associe rien au Créateur, que ce soit les Textes Sacrés, les prophètes, les dirigeants spirituels humains, les religions, les assemblées de croyants, etc. ...
Associer quoi que ce soit au Créateur, c'est minimiser, voire salir forcément le Tout-Puissant.
Comment un être aussi saint, aussi parfait et infinie, peut être associé à quelque chose de visible ou de terrestre ?
Rien dans ce monde visible n'est saint, n'est parfait et n'est infinie comme le Créateur.
Comment donc l'associer aux prophètes, aux dirigeants spirituels humains, aux religions, aux assemblées de croyants, aux Textes Sacrés ou à quoi que ce soit d'autres, mes chers amis ?
Comment pouvons-nous encore aujourd'hui, continuer à nous confier en quoi que ce soit ou en qui que ce soit d'autre que le Créateur lui-même ?
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IL N'Y A DE BON QUE DIEU SEUL.
Comprends que tous tes critères de beauté, de fiabilité, de bonté, de justice, etc. ...
Tout critère positif ou même tout critère de justice n'est lié qu'au créateur seul.
Il n'y a rien de bien à part le Créateur lui-même, en réalité.
Si on trouve qu'il y a trop de belles choses sur terre, ceci est simplement la preuve qu'on ne connaît toujours pas le Créateur, tout simplement.
Car si tu connaissais le Créateur, tu ne le rechercherais que lui seul, car tout perd sa valeur à tes yeux, une fois que tu as véritablement rencontrés le Tout-Puissant.
Le fait que tu continues à rechercher avec avidité des choses terrestres est la preuve de ton manque de connaissances sur ce qui est le plus important ou manque de révélation divine.
Ton manque de recherche constante du Créateur est un aveu, de ta part, que tu n'as toujours rien compris à la vie humaine, cher ami(e).
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COMPRENDS AUSSI QUE SI LE DIABLE A PEUR DU CRÉATEUR, C'EST BIEN LA PREUVE QUE LA SEULE PERSONNE QU'IL FAUT CRAINDRE EST LE CRÉATEUR UNIQUEMENT.
EN EFFET, IL TE JUGERA UN JOUR ET DÉCIDERA DE TON SORT ÉTERNEL.
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Dans notre temps moderne, on a perdu la notion qu'il est salutaire et surtout qu'il est sage de trembler devant le Créateur, car il est redoutable.
Voici comment un Texte Sacré indique la façon que le Créateur s'est présenté lui-même à Moïse :
L'Éternel passa devant lui et proclama : "L'Éternel, l'Éternel Dieu, compatissant et miséricordieux, lent à la colère, abondant en bonté et en vérité, gardant pour des milliers la miséricorde et la bonté, pardonnant l'iniquité, la transgression et le péché, ne laissera point les coupables impunis, visitant (vengeant) l'iniquité (le péché, la culpabilité) des pères sur les enfants et les petits-enfants ; Mais il ne laissera pas les coupables impunis, faisant retomber l'iniquité (le péché, la faute) des pères sur les enfants et les petits-enfants, jusqu'à la troisième et la quatrième génération [c'est-à-dire en demandant aux enfants de rendre compte des péchés de leurs pères]. " - Exode 34:6-7 AMP
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Quelqu'un qui se présente ainsi, montre qu'il n'est pas là pour s'amuser et qu'on n'a pas intérêt à ne pas faire n'importe quoi dans nos vies personnelles.
Ceux qui disent qu'on doit craindre le Créateur et ne pas avoir peur de lui, ne comprenne pas la véritable signification de la crainte de L'Éternel.
Car quelqu'un qui se présente comme le Créateur l'a fait, te fait clairement comprendre son sérieux et le fait que son avis est le seul qui compte véritablement et qu'il faut donc s'assurer qu'on soit de son côté si on veut être bien.
En réalité, le Créateur est un véritable dictateur, car on lui appartient, on est tous sa propriété, au final.
C'est pour cela qu'à notre mort on se retrouvera tous devant lui, afin d'être jugé.
Le terme dictateur associé au Créateur n'est pas péjoratif, car l'Éternel Dieu Tout-Puissant est juste et équitable en toute chose.
Pour comprendre ton Créateur, pose-toi la question, cher ami(e) :
Demandes-tu l'avis de ta voiture ou de tes chaussures, si tu veux les utiliser pour aller quelque part ?
De la même façon, le Créateur n'a pas à te demander ton avis pour quoi que ce soit, en réalité.
Lui obéir est le signe que tu as compris quelle est ta place, tout simplement.
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LA SOUMISSION N'EST PAS RÉELLEMENT NÉGOCIABLE AVEC LE CRÉATEUR, EN RÉALITÉ.
ET L'ENFER EST LA PUNITION POUR LES REBELLES AU CRÉATEUR, C'EST-À-DIRE POUR LES PERSONNES NON-SÉRIEUSES OU NON-SINCÈRES, TOUT SIMPLEMENT.
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Penser que l'on ne doit pas avoir peur du Créateur, n'est pas le message du Christ, en réalité.
La crainte de L'Éternel est le commencement de la sagesse, cela signifie que tant que tu ne te rends pas compte du fait que le Créateur est un être redoutable et qu'il est capable de tout, tu ne seras pas sage dans ta vie sur terre.
Tu ne fera que des bêtises selon le Créateur, tant que tu n'auras pas peur de l'Éternel Dieu Tout-Puissant et de tout ce qu'il est capable de te faire, si tu ne lui es pas entièrement soumis.
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TU CRAINS LE CRÉATEUR, CAR TU COMPRENDS QUE TU NE PEUX TOUT DÉCIDER DANS TA VIE PERSONNELLE, SANS AVOIR DES CONSÉQUENCES NÉGATIVES À CE QUI NE FAIT PAS PLAISIR À TON CRÉATEUR.
TU CRAINS LE CRÉATEUR, CAR TU TE RENDS COMPTE QUE TU N'ES PAS TOUT-PUISSANT, ET QUE LA MORT EST PLUS FORTE QUE TOI.
CE SONT NOS FAIBLESSES HUMAINES QUI NOUS FONT RÉALISER QUE CRAINDRE LE CRÉATEUR EST LE BON CHEMIN À EMPRUNTER DANS CETTE VIE.
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Avoir des expériences fâcheuses est donc essentiel dans la vie.
Vivre des malheurs ou des événements tragiques, est ce qui réveille notre peur du Créateur ou notre crainte de l'Éternel.
Le savais-tu ?
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Par contre, si pour toi souffrir sur terre ou même aller en enfer pendant l'éternité ne te gêne pas, tu peux y aller et faire tout ce que tu veux, cher ami(e).
Car à la fin, Dieu respecte notre choix volontaire de le défier et accepte que l'on décide par notre vie, de ne pas tenir compte de Ses avertissements et de faire tout ce que l'on a décidé contre Lui.
En effet, Dieu ne force personne à lui obéir ou à lui être soumis.
Ce message s'adresse donc uniquement à ceux qui veulent vivre une bonne vie selon leur conscience personnelle et ceux pour qui les bonnes conséquences selon le Créateur, sont importantes pour eux durant cette vie et celle qui est après la mort, tout simplement.
Et aussi, pour les personnes qui tiennent compte de ce que leur conscience leur indique, car ils ont enfin compris, qu'ils ne sont pas les boss ou les chefs de leur vie, mais que le seul boss ou le seul chef, est le Créateur.
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Craindre le Créateur t'emmène à haïr le mal sous toutes ses formes, dans ta propre vie tout d'abord, et ensuite à haïr le mal, dans la vie d'autrui.
En effet, on est tous responsable les uns des autres, car l'égoïsme et l'égocentrisme sont des valeurs que le Créateur ne partage pas.
Laissé autrui tranquillement suivre la voie ou le chemin du mal sans rien lui dire, c'est s'associer à ces mauvaises actions et c'est approuver ces mauvais choix.
Le Créateur veut qu'on ne laisse rien se passer sur terre qui ne soit pas conforme à sa volonté au ciel, sans indiquer aux contrevenants ou aux malfaisants, que le Créateur ne tient aucun mal pour impuni.
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel, signifie que l'on doit s'entraider sur terre à ne faire que la volonté du Créateur et que l'on doit aussi aider à décourager toutes actions mauvaises.
On ne force, bien sûr, personne à changer ou à arrêter le mal qu'il commet, notre rôle est juste de faire ce qu'on aimerait que l'on fasse pour nous, si on inversait de rôles avec cette personne, tout simplement.
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SACHANT AUSSI QUE LA CRAINTE DU CRÉATEUR, C'EST AUSSI L'AIMER DE TOUT SON CŒUR, DE TOUTES SES FORCES ET DE TOUTES SES PENSÉES.
La crainte du Créateur est un tout, qui t'emmène à être un ou uni avec le Créateur et à devenir comme lui, tout simplement.
En réalité, on peut associer carrément la crainte de l'Éternel à la vie éternelle.
Car toute personne qui craint le Créateur, l'aime de tout son être et quelqu'un qui aime le Créateur prouve par là, qu'il le connaît, tout simplement.
Car on ne peut aimer quelqu'un réellement sans profondément le ou la connaître, cher ami(e).
La vie éternelle signifie te connaître et t'expérimenter comme le seul vrai Dieu, et connaître et expérimenter Jésus-Christ comme le Fils que tu as envoyé. - Jean 17:3 TPT
Jésus par sa vie nous a démontré qu'il aimait le Créateur, qu'il haïssait le mal et donc qu'il connaissait réellement le Créateur, tout simplement.
Donc tant que tu es indulgent envers le mal dans ta vie personnelle ou tant que tu es indulgent avec le mal dans la vie d'autrui, tu révèles ne pas craindre le Créateur, donc ne pas l'aimer, et par conséquent ne pas le connaître.
Le savais-tu au point d'exprimer ta compréhension de la crainte du Créateur par chaque pensée, chaque parole et chaque action de ta vie personnelle ?
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Donc maintenant, comprends que comparer quoi que ce soit au Créateur, fait que tout ce que tu compares au Tout-Puissant perde toute valeur, tout simplement.
Car seul le Créateur compte, donc tout ce qui est comparé au Créateur devient sans valeur.
Comprends donc que devant le Créateur rien existe, si ce n'est lui seul, tellement lui seul a de la valeur, en réalité.
##########
MAUDIT SOIT L'HOMME QUI SE CONFIE EN L'HOMME.
Si tu te confies en un prophète, en un dirigeant spirituel et pas dans le Créateur uniquement, tu es considéré par le Tout-Puissant, comme une personne qui n'a rien compris à la vie.
Maintenant, le Créateur peut s'adresser à toi par le moyen qu'il veut.
Se dire que le Créateur va obligatoirement passé par les Textes Sacrés, par un prophète ou un dirigeant spirituel humain, ou par la religion, par les assemblées de croyants ou par qui que ce soit ou par quoi que ce soit d'autres, c'est croire qu'on connaît ou qu'on a compris qui est l'Éternel Dieu Tout-Puissant.
Or personne connaît réellement le Créateur, si ce n'est lui seul.
D'ailleurs même Job nous dit que le Créateur s'adresse à nous, mais on ne s'en rend même pas compte qu'il nous a parlé.
Le Créateur parle une fois, et même deux fois, mais personne ne le remarque [y compris toi, Job]. - Job 33:14 AMP
Le créateur est si grand et à la fois si imperceptible, qu'il ne veut pas qu'on se confie dans nos semblables, ni même dans les personnes qui disent parlé en son nom.
Car nul ne saurait parlé réellement à Sa place et Le représenter à Sa juste mesure.
C'est pourquoi, le fait de le rechercher, tout le temps lui seul, afin de le trouver personnellement, durant toute la durée de notre vie, est la seule vie agréable au Créateur.
Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous, dit l'Éternel - Jérémie 29:13-14 LSG
##########
CONTRAIREMENT à CE QUE TU CROIS, DIEU N'EST PAS CE QU'IL FAIT, NI CE QU'IL UTILISE POUR S'ADRESSER À NOUS.
Il faut dissocier le Créateur de ce qu'il fait et de ce qu'il utilise pour s'adresser à nous.
On doit adorer ou remercier le Créateur uniquement.
Donc remercier un prophète ou un être humain qui a été utilisé par le Créateur, c'est ne pas réaliser que toute notre reconnaissance n'est réservé qu'au Créateur uniquement, car il n'y a de bon que le Créateur.
Comprend donc que faire tout le temps référence à un prophète ou à un dirigeant spirituel ou à tout autre chose ou personne, que le Créateur uniquement, est pour l'Éternel Dieu Tout-Puissant de l'idolatrie ou encore, c'est élever une chose ou un humain au-dessus de l'humanité ou de la création.
Toi qui a un respect particulier pour les prophètes ou pour certaines personnes ou certaines choses, tu méprises ton Créateur en agissant ainsi, car tu fais une différence entre les êtres humains ou ce que Dieu a créé.
Tu es donc injuste par essence en agissant ainsi.
Tu es censé ne privilégier personne, ni rien du tout, mais être juste, comme ton Créateur l'est.
Maintenant, tu dois suivre ta conscience et respecter ce qu'elle te dit.
Car à la fin, ton Créateur regarde à ton cœur et à tes mobiles intérieurs, plus qu'à tes actions extérieurs.
Et rappelle-toi que du temps de Moïse, Dieu avait dit de ne même pas prononcer le nom des faux dieux.
Cela signifie qu'on s'attache à quelqu'un ou à quelque chose, à force de prononcer le nom de cette personne ou de cette chose.
AUCUN PROPHÈTE N'EST BON, AUCUN ÊTRE HUMAIN N'EST BON, SEUL LE CRÉATEUR EST BON, EST DIGNE DE CONFIANCE, EST SAINT, EST FIABLE, EST BIEN ET EST JUSTE.
ET LE CRÉATEUR SEUL MÉRITÉ QU'ON PRONONCE TOUT LE TEMPS SON NOM, PAR AMOUR SINCÈRE ET RÉVÉRENCE ENVERS LUI SEUL.
CAR DIEU SEUL EST AU DESSUS DE SA CRÉATION, PERSONNE D'AUTRE, NI RIEN D'AUTRE.
ÉLEVÉ LES LIVRES SAINTS, LES PROPHÈTES, LA RELIGION, LES ASSEMBLÉES DE CROYANTS, OU LES DIRIGEANTS SPIRITUELS HUMAINS OU TOUTE AUTRE CHOSE OU PERSONNE AU DESSUS DE L'HUMANITÉ OU AU DESSUS DU RESTE DE LA CRÉATION EST DE L'IDÔLATRIE OU ENCORE C'EST NE PAS COMPRENDRE QUE SEUL LE CRÉATEUR COMPTE, LE RESTE N'EST PAS IMPORTANT.
CAR ON NE DOIT REGARDER QU'AU CRÉATEUR ET À RIEN D'AUTRE, MES CHERS AMIS.
ET QU'EN SAIS-TU QUE LE PROPHÈTE OU LES PERSONNES QUE TU DIS SUIVRE SONT AU CIEL OU IRONT AU CIEL ?
ES-TU LE CRÉATEUR POUR LE SAVOIR AVEC CERTITUDE ?
FAISONS ATTENTION À CROIRE DES CHOSES QUE LE CRÉATEUR NE NOUS A PAS DITES PERSONNELLEMENT DANS NOTRE RELATION INDIVIDUELLE AVEC LUI.
CAR LA VÉRITÉ NE VIENT PAS DES LIVRES SAINT, MAIS UNIQUEMENT DU CRÉATEUR, CAR LES LIVRES SAINTS ONT ÉTÉ RÉDIGÉES PAR DES ÊTRES HUMAINS QUI NE SONT PAS LE CRÉATEUR TOUT SIMPLEMENT.
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ARRÊTONS DONC L'IDÔLATRIE QUI RÈGNE DANS NOS RELIGIONS, EN ARRÊTANT DE FAIRE TOUT LE TEMPS RÉFÉRENCE AUX PROPHÈTES OU AUX DIRIGEANTS SPIRITUELS HUMAINS, COMME S'ILS ÉTAIENT LE CRÉATEUR LUI-MÊME.
CROIS-TU QUE LES PROPHÈTES OU QUE TON DIRIGEANT SPIRITUEL HUMAIN QUI PÈCHE OU QUI N'EST PAS PARFAIT COMME LE CRÉATEUR, PEUT T'AIDER RÉELLEMENT ?
CAR S'ILS NE SONT PAS PARFAIT ET BON, COMME LE CRÉATEUR, EN QUOI ILS PEUVENT T'AIDER ?
ET D'AILLEURS, QUAND EST-CE QUE LE CRÉATEUR T'A DEMANDÉ DE FAIRE RÉFÉRENCE À QUELQU'UN D'AUTRE QUE LUI SEUL, POUR TE VENIR EN AIDE ?
SAIS-TU QUE LA VIE DES PROPHÈTES ET DES PERSONNAGES DES LIVRES SAINTS, NOUS RÉVÈLE QU'ILS N'ATTENDENT AUCUNE ELOGE OU AUCUNE FÉLICITATIONS DE NOTRE PART ?
ILS VOULAIENT QUE L'ON RECHERCHE UNIQUEMENT LE CRÉATEUR, L'ÉTERNEL DIEU TOUT-PUISSANT PAR NOUS-MÊMES ET POUR NOUS-MÊMES.
NON ?
DONC COMPRENDS QUE TOUT ÊTRE HUMAIN QUI TE DEMANDE DE LE SUIVRE, OU DE L'IMITER OU DE FAIRE CE QU'IL TE DEMANDE, ALORS QU'IL N'EST PAS LE CRÉATEUR LUI-MÊME, EST UN MAUVAIS EXEMPLE, UN FAUX PROPHÈTE.
EN EFFET, IL T'EMMÈNE À VIVRE DANS L'IDÔLATRIE, CAR IL TE DEMANDE DE L'ÉCOUTER OU DE LE SUIVRE.
EN EFFET, SEUL LE CRÉATEUR CONDUIT À LUI, AUCUN PROPHÈTE, AUCUN DIRIGEANT SPIRITUEL HUMAIN, AUCUN LIVRE SAINT, AUCUNE RELIGION, AUCUNE ASSEMBLÉE DE CROYANT ET QUOI QUE CE SOIT QUE NOUS DISIONS OU CROYONS NE LE PEUT.
ET PENSER QU'EN SUIVANT UN PROPHÈTE OU TOUT AUTRE PERSONNE NOUS EMMÈNERA FORCÉMENT AU CRÉATEUR, EST PRÉSOMPTUEUX, CAR QUI PEUT PRÉDIRE OU ÊTRE SÛRE DE CE QUE FERA LE CRÉATEUR ?
NUL NE PEUT PARLER DE LA PART DU CRÉATEUR ET DIRE CE QU'IL FERA, QUE LUI SEUL.
ET D'AILLEURS, LE CRÉATEUR SEUL A LA BONNE INTERPRÉTATION DES LIVRES SAINTS ET DE TOUTE AUTRE CHOSE, ET NOUS SAVONS TOUS QUE LA COMPRÉHENSION HUMAINE N'A AUCUNE VALEUR RÉELLE, EN RÉALITÉ, CAR SEUL LE CRÉATEUR ET CE QU'IL PENSE COMPTE.
ET LE CRÉATEUR ÉTANT LE SEUL ÊTRE BON, LUI SEUL EST FIABLE ET PEUT NOUS DIRE DANS UNE RELATION PERSONNELLE AVEC LUI, CE QUE L'ON DOIT FAIRE, À CHAQUE INSTANT, DANS SON PLAN SPÉCIFIQUE POUR CHACUN DE NOUS, AFIN DE LUI FAIRE PLAISIR.
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CAR À LA FIN, AUCUN TEXTE SACRÉ N'A AUCUNE LÉGITIMITÉ DEVANT LE CRÉATEUR LUI-MÊME, CAR COMME DÉJÀ ÉNONCÉ PRÉCÉDEMMENT, CE SONT LES ÊTRES HUMAINS QUI LES ONT RÉDIGÉS ET PAS LE CRÉATEUR LUI-MÊME.
EN EFFET, TU NE PEUX AFFIRMER QUE C'EST LE CRÉATEUR QUI S'EST ADRESSÉ À TOI PAR UN PROPHÈTE OU PAR LES TEXTES SACRÉS OU PAR UN DIRIGEANT SPIRITUEL HUMAIN OU PAR LA RELIGION OU PAR L'ASSEMBLÉE DE CROYANTS, OU PAR TOUT CE QUE TU VEUX, CAR TOUT CELA DEMANDE QUE LE CRÉATEUR LUI-MÊME VIENNE PERSONNELLEMENT TE CONFIRMER QUE CELA VIENT DE LUI DANS LE DÉTAILS DE TOUTE CHOSE.
ET À LA FIN, CE NE SERA QUE TA RÉVÉLATION PERSONNELLE À CE SUJET ET RIEN D'AUTRE.
DONC, AU FINAL, ON NE PEUT SUIVRE LE CRÉATEUR QUE DE FAÇON INDIVIDUELLE ET PERSONNELLE, CAR TOUTE RÉVÉLATION DIVINE EST PERSONNELLE ET INDIVIDUELLE.
RACONTER SA RÉVÉLATION PERSONNELLE COMME LES PROPHÈTES L'ON FAIT NE SERT À RIEN, À MOINS QUE LE CRÉATEUR LUI-MÊME VIENNE CONFIRMER DANS LA VIE PERSONNELLE DE CHAQUE INDIVIDU, SINON CE QUE LES ÊTRES HUMAINS NOUS RACONTE NE NOUS EST D'AUCUNE UTILITÉ.
EN EFFET, SEUL LE CRÉATEUR ET CE QU'IL FAIT PERSONNELLEMENT ET INDIVIDUELLEMENT POUR CHAQUE PERSONNE COMPTE.
DONC ÉCOUTER OU SUIVRE QUICONQUE QUE LE CRÉATEUR LUI-MÊME, EST FORCÉMENT CONTRAIRE À TOUT ENSEIGNEMENT DIVIN.
EN EFFET, RAPPELLE-TOI, ON CONSIDÈRE QUE L'ON EST MAUDIT OU ENCORE QUE L'ON FAIT ERREUR, SI ON FAIT CONFIANCE À UN ÊTRE HUMAIN ET À QUOI QUE CE SOIT, SAUF L'ÉTERNEL DIEU TOUT-PUISSANT LUI-MÊME.
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C'EST ICI LE RÉSUMÉ DES LIVRES SAINTS, EN RÉALITÉ.
RIEN N'EST AU-DESSUS DU CRÉATEUR, ET NUL NE PEUT PARLER À SA PLACE QUE LUI SEUL.
DONC AVOIR UNE RELATION PERSONNELLE ET INDIVIDUELLE AVEC LUI, EST LA SEULE GARANTIE D'AVOIR LA VIE ÉTERNELLE ET DU SUCCÈS DANS CETTE VIE ET CELLE APRÈS LA MORT.
Le savais-tu au point d'exprimer ta compréhension de la crainte du Créateur par chaque pensée, chaque parole et chaque action de ta vie personnelle ?
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TOI QUI DIT ÊTRE DU CÔTÉ DU CRÉATEUR, LE FAIT QUE TU PÈCHES TOUJOURS DANS TA VIE PERSONNELLE, LE CONFIRME-T-IL, LE PROUVE-T-IL, SELON TOI ?
Personne de son vivant ne peut réellement dire qu'il est du côté du Créateur, car c'est celui qui persévérera jusqu'à la fin, qui sera sauvé.
Donc, le Créateur seul sait, qui est avec lui et qui ne l'est pas.
Ton arrogance est donc inutile, cher ami(e) ?
Tes débats de vérité ne servent à rien.
Et même le fait de parler du Créateur, sans vivre personnellement, tout ce que tu annonces toi-même, ne sert à rien, car tu démontres être hypocrite et menteur par ton manque de sincérité et de sérieux en tout temps.
Soyons donc humbles dans ces temps, car on aura beaucoup de surprises.
En effet, l'Éternel Dieu tout-Puiissant n'a pas du tout les mobiles orgueilleux et égoïste humains.
Et sa vision et sa perception sont loin d'être similaires à ceux de l'humanité.
La justice et l'équité sont la base de son trône du Créateur.
Tout individu sera rétribué à sa juste valeur, sans privilégié personne.
Donc craignons le Créateur, ayons même peur de lui, afin qu'on ne soit pas fou dans nos vies terriennes.
Et supplions-le sincèrement, jusqu'à trouver grâce à ses yeux, jusqu'à la fin de nos vies personnelles.
Car lui seul, est capable d'aider réellement.
Et à la fin, le Créateur veut surtout être connu pour sa bonté, en réalité.
Donc le rechercher paiera forcément pour quiconque ne se relâche pas ou n'abandonne pas.
Car l'Éternel Dieu est un soleil et un bouclier, L'Éternel donne la grâce et la gloire, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité. - Psaume 84:11 LSG
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111vie = 999x(222/27)*5
11.07.23, 15:55 - np: soulitude
une chose avec laquelle j’ai réellement de la peine, c’est la culpabilité que je ressens quand je ne réponds pas à l’appel. je pense que cela est dû au fait que je suis quelqu’un qui a beaucoup d’idées, toutes me poussant à créer et agir. donc quand je ne me sens pas capable de suivre le courant de mes actions, je le ressens comme un échec. je suis de celles et ceux qui vivent d’ambition. il m’est parfois difficile de suivre mes propres intentions. celles qui, dans une nouvelle mesure, apporteraient une pesanteur au monde. en effet, le juste équilibre est une équation complexe, parfois trop dure à résoudre. son calcul doit inclure la mesure du temps à ma disposition, la vitesse du mouvement extérieur, les contraintes inévitables, sans oublier les méthodes et la réalisation de mes concepts.
j’ai décidé à 10 ans que j’étais nulle en maths parce que de devoir pratiquer une logique de répétition n’avait aucun intérêt à mes yeux. je n’avais pas considéré le fait que cela aurait pu me permettre d’apprendre l’autonomie d’une routine et c’est entre autres pour cela que, du jour au lendemain et sans m’en apercevoir, j’ai perdu accès à la stabilité. je ne savais pas que logique et logistique étaient des mots qui étaient destinés au mariage et que ce que les mathématiques me proposaient était simplement un terrain d’entraînement à cela. j’ai refusé d’y accéder et la version plus jeune de moi était trop têtue pour explorer son erreur de jugement à travers les années. on est à une douzaine d’années plus tard et aujourd’hui, je repense à une conversation que j’ai eue avec un boug, qui me disait que ce qui l’avait permis d’être si rationnel et correctement stratégique à son âge de 24 ans étaient les entraînements de foots à 13 ans et les cours de maths au collège. c’est à ce moment là qu’il avait compris que la discipline était une matière qui s’exerçait et qui permettait l’évolution grâce à l’acquisition de compétences spécifiques et facilitantes. quand j’y pense, à ce moment-là de ma vie, j’étais je ne sais plus où, en colère et déjà trop loin pour qu’on me ramène.
à l’heure actuelle, j’en ai des remords. parce que mes rêves me poussent à sortir de ma zone de confort et de trouver des moyens pour faire les choses comme j’en ai envie. j’aurais voulu avoir la capacité de savoir m’organiser et rentrer dans une routine, mais j’ai eu plutôt tendance à flirter avec le risque. changer de partenaire et d’embrasser la stabilité est quelque chose d’inconfortable pour moi et parfois, je n’arrive plus à suivre le rythme. c’est là où je culpabilise. parce que j’aimerais pouvoir faire mieux et savoir répondre à mes propres attentes. j’aimerais pouvoir rassurer ceux qui ont des attentes vis-à-vis de moi aussi. mais parfois, tout ce dont je suis capable c’est de me coucher sur un matelas avec un goûter (en général, quelque chose de chocolaté) et dr. house ou un livre, le temps que je retrouve un peu d’énergie pour me relancer dans le flot.
le flot de la vie of course, le flow aussi.
j’ai espoir qu’en prenant une journée ou deux pour me reposer, j’arriverai à retourner au chantier et reprendre là où j’ai laissé mes outils, m’attendant sur le tabouret de ma place. j’espère que mes co-équipièr.es comprendront et que la force de ma nouvelle énergie pourra les convaincre que moi aussi je fais partie de ceux qui souhaitent que les choses aillent mieux. mais je ne peux pas m’investir quand je dysfonctionne et parfois, j’avoue, l’équation me fait trop beuger du cerveau. et quand j’oublie pourquoi j’accorde tant d’attention à cette mise en œuvre et que je me laisse aller, le faisant par manque de patience ou par crainte de m’ennuyer, c’est alors que je me souviens que c’est parce que la stabilité est un bon cadre pour créer des choses, étant linéaire dans ce chaos. c’est grâce à cette routine qu’aujourd’hui je peux faire valoir ma place. étant arrivée à ce stade, je contemple la direction que je dois prendre. cette réflexion se fait au calme et dans le repos. je comprends qu’il est indispensable de faire des pauses, pour reprendre mon souffle. ne pas répondre aux appels n’est pas grave, parce qu’il est simplement humain de ralentir quand on participe à un marathon. j’ai suffisamment d’exemples autour de moi pour confirmer cela. je profite du soleil, du silence et de ma solitude. non, je ne me suis pas remise aux maths et je n’ai pas repris des entraînements de foots. par contre, j’ai commencé à aller me renseigner sur ce qu’il me serait nécessaire afin d’engendrer ce sentiment de stabilité tant recherché. je me remets à rêver et je vois plus clair dans mon chemin. la décision active d’altérer légèrement ma routine se fait à ce moment-là. il s’agit peut-être d'accélérer un pas, de tourner à droite ou d'escalader une butte. peu importe, mais la reprise du mouvement ne se rend que possible quand on se permet de prendre un instant.
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Ce moment-là.
Tu sais, j'allais bien avant que tu ne débarques dans ma vie. Occupée à noyer mes péchés dans l'alcool, passant la nuit à guetter sa présence dans les étoiles et me rappelant que c'était de ma faute si elle était morte. Prisonnière volontaire de la spirale destructrice de mon quotidien. Certains jours, je voulais me souvenir à tout prix, embrasser mes erreurs et invoquer mes souvenirs, sentir mon coeur brisé se gonfler de larmes, libérer le monstre de colère qui sommeillait en moi. Le reste du temps, je voulais absolument oublier, me rouler en boule sous ma couette et dormir pendant des années le jour ; boire jusqu'à ne plus savoir comment je m'appelle, plonger la tête la première dans des torrents de fête, de foule et de couleurs la nuit. J'étais bien comme ça. J'aimais bien aller mal, je le méritais. Je ne pensais pas à l'avenir, car il n'existait plus depuis que ma soeur s'était tuée. Je me noyais dans le passé, et maudissais le présent. Je haïssais le monde et je m'ignorais, ou bien j'ignorais le monde et me haïssais. Je me vautrais dans mon égoïsme et mon immaturité, et j'aimais ça. J'étais seule dans ma sphère de souffrance. Lorsque je t'ai revu, j'ai également revu, dans un flash de quelques secondes, tout ce que tu avais été pour moi. Tous les parfums, tous les regards, toutes les provocations sarcastiques, toutes les caresses, tout ce que nous avions vécu ensemble ont rejailli dans ma mémoire. Notre stupidement amusant jeu du chat et de la souris. Une Gryffondor et un Serpentard, aussi immatures et joueurs l'un que l'autre, à la fois ennemis, amis, partenaires de crime et de sexe. Quand je t'ai revu, j'ai également revu le fantôme de la Maisie que j'étais avant la mort d'Isla : insouciante, égoïste, avec le monde à mes pieds. Quand je t'ai revu, j'ai compris que cette fille n'existait plus. Qu'est-ce-que tu foutais là, Dawn ? Je crevais de froid, dans ma courte robe rouge, avec mes collants résille et mes bottines à talons. J'avais l'air conne, aussi, conne et misérable, avec mon maquillage qui avait coulé, mes courts cheveux bruns en bataille.
Je marchais - ou plutôt, mettais un pied devant l'autre avec un équilibre franchement compromis par la quantité d'alcool que j'avais dans le sang. Les rues étaient vides. Je rentrais chez moi. Dans le minuscule appart que je louais. Je ne supportais plus de vivre dans la même maison que mes parents, Colleen, et le fantôme d'Isla. Alors n'importe quel deux-pièces à Londres me convenait, et j'avais choisi le moins cher - mais logiquement le plus minable.
Une fine pluie tombait à la faible lumière des lampadaires. Ça m'a encore plus déprimée. J'ai pensé aux débuts décembre de mon enfance, lorsqu'il neigeait encore, et que trois petites filles brunes aux regards rieurs sortaient jouer dans le jardin jusqu'à ce qu'elles soient frigorifiées.
Y'avait combien de pourcents de chance, ou plutôt de malchance, pour que je tombe sur toi, dans une rue londonienne déserte, à quatre heures du matin ? Qu'est-ce-que tu foutais là, hein ? Je ne l'ai jamais su.
Pourquoi t'es venu me parler ? On aurait pu s'ignorer. Faire comme si on s'était pas reconnus. Mais tu t'es approché, tu m'as regardée. J'ai croisé tes yeux d'un bleu si clair qu'on aurait dit un iceberg dans lequel le ciel hivernal se reflétait. T'as dit mon prénom. Tu m'avais encore jamais appelée par mon prénom. C'avait toujours été Parrish et Dawn, Dawn et Parrish, depuis cette fête dans la Salle sur Demande, en cinquième année, où l'on s'était rencontrés. Pourquoi tu m'as raccompagnée ? Vraiment, Dawn, qu'est-ce-qui t'es passé par la tête ? T'aurais pu rester ce foutu égoïste que je connaissais si bien et me laisser rentrer seule, mais non. Avoue, c'était juste pour m'emmerder ? C'est pas possible autrement. On est allés chez moi. On a regardé les étoiles par la fenêtre ouverte, laissé entrer l'air glacé de cette nuit d'hiver, fumé une ou deux clopes, parlé de trucs de la vie, à quel point elle craignait. Ensuite, on a fait l'amour, jusqu'à ce que l'aube rosisse le ciel. On s'est endormis comme deux abrutis, l'un contre l'autre. Pour la première fois depuis des mois, j'ai bien dormi. Mais quand je me suis réveillée, tu étais parti. Parti ! Ouais, comme le salaud que t'étais. Avec seulement une adresse, griffonnée sur un morceau de papier.
C'était mort, ma fierté m'empêchait d'aller te voir. J'avais pas besoin de toi, que je me disais. J'allais bien, non ? Je m'en foutais de toi et tu t'en foutais de moi. C'en avait toujours été ainsi... et ça ne changerait pas. J'ai tenu bon. Jusqu'à ce que le printemps fasse fondre les dernières neiges et ne ravive la nature endormie depuis l'automne. Jusqu'à ce que je me retrouve à trois heures du matin, debout au sommet de mon immeuble, hypnotisée par l'hypothèse d'un monde sans Maisie Parrish. Là, j'ai compris que non, j'allais pas si bien que ça. Et je refusais de finir comme ma soeur, je refusais que mon assassin porte mon nom. Encore ce sacré ego. Je connaissais pas l'endroit que tu avais indiqué sur ton mot, j'ai donc pas pu transplaner. J'ai pris le métro. C'était pas si loin que ça - ça me tuait que tu vives si près de moi sans que je l'ai su pendant près d'un an. C'était une jolie maison, grande, chaleureuse, familiale. Tu vivais encore avec tes parents et ta soeur, comme beaucoup de jeunes de dix-huit ans pas encore prêts à prendre leur envol. J'ai pris le mien trop tôt, et je me suis brûlé les ailes.
Tu sauras jamais combien de temps j'ai attendu devant ta porte, à faire les cents pas, à peser le pour et le contre, à t'aimer et te détester. Et puis j'ai sonné avant de changer d'avis et de partir en courant. J'ai mis les mains dans les poches de ma veste en cuir, avec ce genre rebelle que j'arborais à Poudlard, mais en moins malicieux, plus abîmé. C'est toi qui as ouvert. Et, ouais, je pense que c'est à ce moment-là. C'est à ce moment-là que je suis tombée amoureuse de toi.
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05/03/1970
J’ai toujours eu conscience de ma nature humaine ; que si je le voulais, je pouvais faire le bien, ou le mal. D’être un humain qui profite de son libre arbitre, qui ne répond à aucune logique et qui si il le veut, peut faire le pire comme le meilleur.
Certains jours, quand l’envie m’en prend, j’ai le baume au cœur. Je ne sais pas pourquoi, mais dans ces instants je suis heureux de vivre, et je veux le faire partager à tous ceux autour de moi. Alors je souris et je m’efforce de faire sourire les autres. Quand on m’insulte, je ne dis rien, me disant que ce n’est rien face aux malheurs de certains.
Cependant, les jours les plus sombres, je réponds à mes pulsions les plus primitives. Je mords, je griffe, je crie, je hais et j’exècre le monde. Ma colère ravageuse est maîtresse de mes pensées ; je vénère la haine dans une folie sadique que je ne peux réfréner. La folie illumine mon regard et je rêve de l’assouvir, mais je ne peux pas. Mon humanité me raccroche encore aux branches de cette éthique, pourtant perdue, qui m’empêche d’aller jusqu’au bout de mon amour de la haine.
Si je le veux, je peux revêtir le masque du démon, ou alors celui de l’ange. Le choix est à moi. Je ne suis soumis à aucunes lois divines, à aucune moral ; la tromperie pour seul ami.
Esclave de mes sentiments ; voilà ce que je suis, une bête primitive qui répond à la haine par la colère, et à l’amour par la tendresse. De mes mains pâles, pourtant tachées de sang, je peux autant étouffer que caresser le corps frêle d’un enfant.
Quand vient la nuit, je songe à la mort ; autant la mienne que celle des autres. Celles que j’ai vues de mes yeux ainsi que celles que j’ai imaginées de toutes pièces se mélangent dans mon esprit tordu.
J’expire la haine, autant que j’inspire l’amour, et dans mes veines coule le nectar vermeil de la passion. Ce fruit interdit qui a conduit au péché originel est qui nous enchaîne à cette nature humaine. Si cette passion, mélange de la haine et de l’amour, et la nature ne nous avaient pas fait ainsi, nous aurions pu sans doute être divin. Ô nous simples Hommes, aurions pu nous hisser à la magnificence des dieux ; mais au lieu de cela, me voilà à traîner dans la boue.
Ô âme humaine, toi seul rempart entre mon amour infini de l’autre et ma haine viscérale pour le monde. Toi union de la Passion et de la Nature, naît du plus ancien des vices, tu coules dans mes veines et me rattaches aux restes de ma conscience égorgée. Je serais pour toujours cet animal qui suit la colère et l’affection, tel un chien qui quémande son maître.
Sal clébard qui ne sait se détacher de l’humanité, tu périras dans les flammes de ta faiblesse !
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